Pas une histoire de numéro

Vous avez sans doute vu passer la nouvelle ; il est le premier pilote sacré avec le n°1 depuis Mick Doohan en 1998. Ni Nicky Hayden, ni Casey Stoner (deux fois), ni Jorge Lorenzo ou encore Tito Rabat en Moto2 n’y étaient parvenus. Mais il ne s’agit pas de cela. Selon moi, il est question d’une statistique encore plus étrange.

Il est le premier pilote, depuis Marc Márquez en 2014, qui réussit à remporter le titre de champion du monde MotoGP en triomphant à l’occasion du premier Grand Prix de la saison. Cela paraît fou, mais aucun autre n’avait fait de même en sept ans alors que les vainqueurs du général peuvent s’imposer à six voire huit reprises sur un exercice.

Dominateur au Portugal, il a parfaitement entamé son exercice avec une victoire en Sprint et lors du Grand Prix. Photo : Michelin Motorsport

Certes, une petite précision s’impose. La manche d’ouverture de cette saison ne se déroulait pas au Qatar comme les années précédentes, mais au Portugal. Ainsi, la série continue sous les spotlights de Losail. Le pire, c’est que l’on peut presque considérer cela comme une malédiction au vu du sort réservé à ceux qui gagnaient la première course de l’année.

Pas de chance

En 2015, Valentino Rossi l’a emporté, mais a vu le Graal lui échapper dans les derniers instants, avec le scandale que l’on connaît. En 2016, c’est Jorge Lorenzo qui avait été le premier à triompher équipé des nouveaux Michelin. Une victoire splendide, suivie d’une célébration « taisez-vous »… qui mena à une saison décevante, achevée derrière Rossi, malgré quelques fulgurances.

Un an plus tard, en 2017, c’est Maverick Vinales qui fut couronné, pour sa première sortie sur la Yamaha YZR-M1. Après un deuxième succès consécutif en Argentine, on croyait que c’était le début d’une grande histoire… pour qu’il nous laisse tomber lors des six saisons suivantes, jusqu’à l’exercice 2023 encore en dessous de son potentiel.

Trois victoires en 2017 jusqu’au Mans, puis plus rien sur cette saison. Photo : Michelin Motorsport

Vainqueur au Qatar en 2018 puis en 2019, chaque fois d’une courte tête, Andrea Dovizioso n’a pas connu de sort favorable par la suite. C’était un bon pilote, parfois capable de rivaliser avec Marc Marquez, mais extrêmement loin pour espérer jouer quoi que ce soit. On ne peut pas dire qu’il fut frappé par la malédiction comme un Vinales, mais en tout cas, ça ne lui a pas porté chance.

Et la pandémie est arrivée. Lors de cette saison particulière, un double-header à Jerez ouvrit la saison. Fabio Quartararo, dans sa deuxième année, triompha sur les deux manches consécutives, et se plaçait idéalement au championnat… pour, lui aussi, complètement craquer derrière. Il termina 8e de cette année difficile malgré ses trois victoires.

Ce n’est pas fini ! En 2021, Maverick Vinales a récidivé au Qatar, pour le grand retour de l’épreuve au Moyen-Orient. Moins de six mois plus tard, le voilà viré par Yamaha pour avoir délibérément tenté de casser un moteur en Autriche ! Et Fabio Quartararo, vainqueur du deuxième Grand Prix organisé dans le golfe, a été champion du monde. Décidément, le sort s’acharne. L’année 2022 est une exception à la règle. Enea Bastianini s’est imposé à Losail à la surprise générale, et même s’il n’a pas remporté le titre – rien d’étonnant chez Gresini, il réalisa tout de même une énorme saison conclue en troisième position, avec quatre victoires à la clé.

Selon-vous, s’agit-il d’une véritable malédiction enfin brisée par Pecco Bagnaia, ou y a-t-il des raisons d’être toujours aussi superstitieux ? Dites-le moi en commentaires !

Losail a souvent réussi à Andrea Dovizioso. Photo : Michelin Motorsport

Photo : Michelin Motorsport

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Dans l’esprit de partager cette période prospère avec ses fans, Ducati a organisé diverses attractions à la station transalpine. L’événement a vu la participation de figures emblématiques telles que Francesco Bagnaia, Enea Bastianini et Michele Pirro représentant la catégorie MotoGP. Le champion du monde Superbike, Alvaro Bautista et le champion en titre Supersport Nicolo Bulega, ont également été mis en avant, soulignant la polyvalence de Ducati dans différentes catégories de course. De plus, l’événement a été l’occasion de présenter la toute nouvelle équipe de motocross de Ducati, avec des stars comme Tony Cairoli et Alessandro Lupino du Ducati Corse R&D – Factory MX Team.

Avec de plus le triplet pilotes en MotoGP grâce à Jorge Martin et Marco Bezzecchi, la saison 2023 s’est soldée par une moisson exceptionnelle que les hommes en rouge ont pu célébré dans les rues et sur les pistes de la courue station italienne du Trento.

Ces deux jours de festivités à Madonna di Campiglio, dans les rues animées et sur les pistes enneigées de la célèbre station italienne du Trento, ont ainsi été l’occasion pour Ducati de célébrer ses succès avec ses fans et de réaffirmer son statut de leader dans le monde de la course de motos. La firme italienne a ainsi démontré non seulement sa capacité à exceller dans le domaine sportif, mais aussi son engagement à créer des moments inoubliables pour sa communauté.

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La saison précédente a été difficile pour Enea Bastianini, marquée par des blessures et des résultats en deçà des attentes. Cependant, le pilote de Ducati aspire à la rédemption en 2024, déclarant : « je suis ici pour gagner et me battre pour le Championnat du Monde ». Il souhaite laisser derrière lui les tensions de la saison précédente et se concentrer sur l’atteinte de ses objectifs.

Au-delà du titre mondial, l’enjeu pour le « Bestia » est le renouvellement de son contrat avec Ducati. Malgré une concurrence féroce, il exprime son désir de rester au sein de l’équipe d’usine :« j’ai envie de rester ici, même si pour l’instant je me concentre uniquement sur la saison qui va commencer », a-t-il souligné.

Enea Bastianini a déjà eu l’occasion de tester la nouvelle Ducati Desmosedici GP24 lors des essais de novembre à Valence. Il a exprimé des impressions positives sur la moto, notant des progrès par rapport au modèle précédent.

Enea Bastianini : « lors des essais de Sepang, nous essaierons de nouvelles choses dont une que nous n’avons pas encore vu »

Il a souligné l’importance des prochains essais à Sepang et Doha pour continuer à développer la moto et préparer la saison à venir : « la GP24 est fantastique, elle me convient. Dès le premier instant, j’ai ressenti des progrès par rapport au GP23. Lors des essais de Sepang, nous essaierons de nouvelles choses dont une que nous n’avons pas encore vu ». Et qui est un nouveau carénage …

Ayant travaillé intensément sur sa condition physique pendant l’hiver, le pilote officiel Ducati se sent prêt pour la saison MotoGP 2024. Il souhaite montrer qu’il mérite sa place dans l’équipe d’usine de la marque de Borgo Panigale et qu’il a appris des expériences de la saison précédente : « le principal problème était l’épaule, mais elle a bien guéri maintenant. Je ne ressens plus aucune gêne sur la moto. J’en suis vraiment content car j’étais vraiment épuisé à la fin de la saison 2023. J’ai beaucoup appris l’année dernière, c’est pourquoi j’aborderai la saison 2024 différemment. Je ne me mettrai aucune pression et j’essaierai d’éviter certaines erreurs ».

Malgré les défis posés par la compétition féroce avec des coéquipiers tels que Jorge Martin et Marc Marquez, l’équipier de Pecco Bagnaia aborde la saison avec détermination. Il est conscient que la saison sera intense, mais il souligne également que cela sera amusant. Si son équipier double champion du monde consécutif en MotoGP a déclaré que cette saison sera celle de la vérité, cette dernière ne sera pas moins cruciale pour Enea Bastianini qui devra définitivement prouver sa valeur pour mieux sécuriser son avenir au sein de l’équipe officielle Ducati : « Nous devons montrer que nous avons notre place ici. Pecco l’a déjà fait, je l’ai fait un peu moins, donc je dois essayer d’en tirer le meilleur parti possible ».

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Dans une interview accordée au Corriere della Sera, Bastianini a reconnu la difficulté de sa saison précédente, soulignant ses problèmes physiques et son combat contre la douleur. Il exprime l’espoir de pouvoir profiter davantage de la saison à venir, même s’il n’est pas certain de pouvoir concourir pour le titre : « cela a été une saison difficile, je n’étais pas bien physiquement et j’ai dû lutter contre la souffrance. Je ne sais pas si cette année je pourrai concourir pour le titre, mais au moins je pourrai en profiter » déclare le « Bestia ».

Les blessures ont eu un impact significatif, en particulier avec le nouveau format MotoGP, comprenant des courses Sprint le samedi. Enea Bastianini préférerait réduire le nombre de courses courtes, soulignant l’impact physique de ces événements sur les pilotes : « cela aurait du sens, sur le plan physique, ces Sprints affectent beaucoup. Je suis resté sur le canapé pendant trois mois, quand je suis revenu, je n’étais pas entraîné et c’était difficile pour moi. Un championnat avec 44 courses est vraiment exigeant », a-t-il expliqué.

Enea Bastianini : « être aux côtés de Pecco Bagnaia, c’est apprendre des meilleurs »

En ce qui concerne Marc Marquez, qui a rejoint les rangs des pilotes Ducati, Enea Bastianini reste sceptique quant à savoir si cela fera une différence par rapport aux autres pilotes de la marque : « le niveau des pilotes Ducati est très élevé, donc je ne sais pas si cela fera une différence par rapport à nous. Mais le voir sur notre moto sera intéressant ».

Il évoque également sa relation avec son coéquipier Pecco Bagnaia, notant des différences de style de freinage mais soulignant la valeur d’apprendre aux côtés d’un pilote aussi accompli : « Pecco et moi freinons complètement différemment, c’est toujours difficile de traiter nos données à ce stade. Sinon nous sommes très semblables, être à ses côtés, c’est apprendre des meilleurs. J’ai essayé de tirer le meilleur parti de ses atouts ».

Malgré son manque d’appartenance à la Valentino Rossi Académie, Enea Bastianini ne ressent pas le besoin d’avoir des amitiés étroites avec ses rivaux en MotoGP. Il souligne que la rivalité est naturelle et bénéfique pour le sport, même s’il n’a pas de grands amis au sein de sa catégorie : « je n’ai pas de grands amis dans ma catégorie, mais j’ai beaucoup d’amis pilotes. Quand on s’affronte, c’est juste qu’il y ait de la rivalité, c’est aussi bon pour le sport », a- t-il conclu.

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Pour l’aspect technique de la nouveauté à venir, il faudra donc attendre le premier test MotoGP de l’année 2024 qui se déroulera à partir du 1er février en Malaisie, tout comme les adversaires du constructeur italien, qui doivent forcément se demander ce que le sorcier de Borgo Panigale a encore bien pu imaginer…

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• Le double Champion du Monde MotoGP Francesco Bagnaia, qui porte toujours le numéro 1 sur son carénage, est prêt à entamer sa quatrième saison avec l’équipe Ducati Lenovo.
• Après une année 2023 marquée par les blessures, Enea Bastianini revient sur la piste en quête de rédemption
• Le nouveau directeur sportif de Ducati Corse, Mauro Grassilli, a été officiellement présenté sur scène
• Claudio Domenicali, PDG de Ducati Motor Holding, a déclaré, « Dans ces deux jours à Madonna di Campiglio, nous aurons l’occasion de nous donner l’énergie nécessaire pour une saison qui promet d’être pleine de défis ».

Madonna di Campiglio (TN, Italie) – 22 janvier 2024 – Pour la deuxième année consécutive, les Dolomites enneigées ont servi de toile de fond à la présentation officielle de l’équipe Ducati Lenovo. Ce matin, au Palacampiglio de Madonna di Campiglio, l’équipe de Borgo Panigale a dévoilé les livrées des Desmosedici GP avec lesquelles elle participera au Championnat du Monde MotoGP 2024.<

La livrée, à dominante rouge Ducati, présente un détail graphique fluorescent qui rappelle la courbe du logo Ducati. Cet élément de design est également présent sur les carénages de la Panigale V4 R Superbike de l’équipe Aruba.it Racing – Ducati et sur les nouvelles motocross de l’équipe Ducati Corse R&D – Factory MX Team, qui ont été dévoilées sur scène aux côtés des motos MotoGP.

Le Champion du Monde en titre Francesco « Pecco » Bagnaia est prêt à défendre son titre en affichant fièrement le numéro 1 sur le carénage de sa Desmosedici GP. Bagnaia sera à nouveau associé à son compatriote Enea Bastianini, qui entame sa deuxième année au sein de l’équipe d’usine. Dans la catégorie Superbike, la Panigale V4 R d’Alvaro Bautista, ornée du numéro 1, sera accompagnée par la Ducati portant le numéro 11 du Champion du Monde Supersport en titre Nicolò Bulega, qui fait ses débuts dans la catégorie.

Au cours de la présentation, qui s’est déroulée lors de l’événement « Campioni in Pista » organisé par Ducati en collaboration avec Trentino Marketing et l’Azienda per il Turismo Madonna di Campiglio (un lieu lié à Audi depuis 2013 pour la mise en valeur de la région), et avec le soutien de Lenovo, Aruba.it, Audi Sport, Monster Energy, et Shell, le nouveau directeur sportif de Ducati Corse, Mauro Grassilli, a été officiellement présenté. Paolo Ciabatti, le nouveau Directeur Général de Ducati Corse Off-Road Division, est monté sur scène pour présenter pour la première fois les nouvelles motocross Ducati, qui seront confiées au neuf fois Champion du Monde de Motocross Tony Cairoli et Alessandro Lupino.

Tout est prêt pour un début excitant de la nouvelle saison MotoGP du 6 au 8 février en Malaisie, où les pilotes du Ducati Lenovo Team feront leur première apparition en piste pour 2024 lors de la séance d’essai officielle à Sepang.

Claudio Domenicali (PDG Ducati Motor Holding)
« C’est un grand plaisir d’inaugurer une nouvelle saison de course Ducati à Madonna di Campiglio, un lieu qui exprime parfaitement les valeurs du ‘Made in Italy’ dont nous sommes les fiers ambassadeurs et qui, l’année dernière, a représenté le point de départ d’une saison inoubliable. Le chemin qui nous a conduits à être les meilleurs du monde en course est sans aucun doute fait du dur travail quotidien de ces années, mais aussi de notre capacité à travailler en équipe et à nous amuser tout en nous investissant au maximum dans ce que nous faisons. L’un des éléments forts de notre marque est la capacité à créer un système et aujourd’hui nous le démontrons en présentant conjointement les équipes officielles pour la saison de course 2024 : le Ducati Lenovo Team, le Aruba.it – Racing Ducati Team et la nouveauté représentée par le Ducati Corse R&D – Factory MX Team. Voir les trois motos les unes à côté des autres a été une grande émotion pour moi car, bien que différentes les unes des autres, elles font partie d’un seul et même projet. Cette appartenance est soulignée par la couleur de base des livrées, le rouge Ducati, identique pour toutes, ainsi que par un signe graphique complètement nouveau qui rappelle la courbe présente dans le logo Ducati, inspiré par la partie la plus excitante de la conduite d’une moto : le virage. En même temps, ces motos sont aussi l’expression du chemin que Ducati a pris ces dernières années, en investissant dans son futur. L’entrée dans le motocross est en fait l’exemple clair que notre volonté d’amélioration et notre désir de gagner n’ont pas de limites. Au cours de ces deux jours, nous aurons l’opportunité de nous donner l’énergie nécessaire pour une saison qui promet d’être pleine de défis, au cours de laquelle nous essaierons de confirmer notre leadership dans les championnats du monde de course sur piste principale et de démontrer nos capacités sur un nouveau terrain tel que le tout-terrain spécialisé. Les défis nous ont toujours encouragés à donner le meilleur de nous-mêmes et nous nous sentons tout à fait prêts ».

Luigi Dall’Igna (Directeur Général de Ducati Corse)
 » Je suis ravi d’être de retour à Madonna di Campiglio pour présenter nos équipes MotoGP et WorldSBK en tant que champions du monde. 2023 a vraiment été une année inoubliable, et maintenant nous sommes ici pour donner le coup d’envoi de la nouvelle saison et embrasser les défis qui nous attendent en 2024. En MotoGP, l’équipe Ducati Lenovo sera composée du champion du monde Pecco Bagnaia aux côtés d’Enea Bastianini. Malheureusement, Bastianini n’a pas pu montrer tout son potentiel l’année dernière en raison de nombreuses blessures, mais nous sommes optimistes quant à sa performance cette saison. En Superbike, l’équipe Aruba.it Racing – Ducati, menée par Alvaro Bautista sur la Panigale V4 R avec le numéro 1, alignera également le Champion du Monde Supersport en titre, Nicolò Bulega, qui fait ses débuts dans la catégorie. Nous n’aurions pas pu demander un meilleur alignement pour relever les défis de cette intense saison 2024 dans les deux championnats du monde. Nous sommes conscients que les autres constructeurs travaillent dur, et je m’attends à un niveau de compétition encore plus élevé. Cependant, je suis confiant que, grâce au dévouement de l’équipe Ducati Corse pendant cette courte pause hivernale, nous serons bien préparés pour défendre les titres que nous avons gagnés la saison dernière. »

Luca Rossi, président de Lenovo’s Intelligent Devices Group
« Se lancer dans une nouvelle saison de MotoGP aux côtés de Ducati Corse nous remplit d’une grande excitation. Ces dernières années, l’équipe Ducati Lenovo a été tout simplement phénoménale, atteignant des étapes remarquables, notamment en remportant le championnat du monde des pilotes pendant deux années consécutives avec Francesco Bagnaia. Cette saison, la bataille pour le titre sera encore plus difficile. Cependant, nous croyons au dévouement et à l’expertise de chaque membre de l’équipe, ainsi qu’aux qualités de nos talentueux cavaliers, qui ont démontré qu’ils étaient capables de relever les défis avec l’esprit de vrais champions. Nous sommes fiers d’être à leurs côtés et de faire ce que nous faisons le mieux : encourager l’innovation, améliorer les performances et aider chaque personne à libérer son potentiel. »

Francesco Bagnaia (#1, Ducati Lenovo Team) :
« Je suis ravi de commencer ma quatrième saison avec l’équipe Ducati Lenovo. Le dernier test à Valence a fourni un retour positif, nous donnant une base solide pour le travail de développement de la saison à venir. Je suis impatient d’entrer en piste et de reprendre là où nous nous sommes arrêtés. La saison s’annonce difficile, mais nous sommes prêts à l’affronter avec notre détermination habituelle. En tant qu’équipe soudée, nous donnerons le meilleur de nous-mêmes pour viser une nouvelle fois le championnat. »

Enea Bastianini (#23, Ducati Lenovo Team) :
« 2023 a été une année difficile, et j’ai hâte de me racheter pour la saison à venir. Une année 2024 passionnante nous attend. Bien que je n’ai participé qu’à quelques Grands Prix l’année dernière, j’ai appris de précieuses leçons que je porterai dans la nouvelle saison. J’ai une grande confiance en mon équipe et je sais que nous avons tous le potentiel pour réussir. J’ai hâte de prendre la piste et de commencer la nouvelle saison. »

Les pilotes de l’équipe Ducati Lenovo, ainsi que ceux de l’équipe Aruba.it Racing – Ducati et de l’équipe Ducati Corse R&D – Factory MX Team, seront présents cet après-midi dans le centre de Madonna di Campiglio, sur la Piazza Sissi à 17h00 pour rencontrer tous les fans et supporters. Des animations fournies par Monster Energy accompagneront l’événement.

Tout au long des deux jours de Campioni in Pista, en plus de profiter des pistes de ski à couper le souffle de la Perle des Dolomites, les pilotes auront également l’occasion de vivre des sensations fortes sur quatre roues en participant à l’Audi Driving Experience sur le lac gelé de Madonna in Campiglio.

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La particularité de l’exercice « Campioni in pista » ne tiendra sans doute pas à la traditionnelle couleur rouge qui revêtira plus que probablement les Ducati d’usine, mais plutôt à la présence du tout récent team off-road également annoncé à l’événement sous la houlette de Paolo Ciabatti.

Côté technique, les Desmosedici n’ayant montré quasiment aucune évolution lors du dernier test à Valence, on ne s’attend guère à en découvrir aujourd’hui. Mais sait-on jamais…

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Les pilotes confirmés pour les Desmosedici officielles sont Francesco Bagnaia (Champion du Monde 2022 et 2023) et Enea Bastianini. L’équipe Superbike sera composée d’Alvaro Bautista (champion du monde 2022 et 2023) et du champion du monde Supersport 2023 Nicolò Bulega. L’équipe participant au Championnat italien de motocross 2024 sera également présentée.

L’armée rouge Ducati aiguise ses fines lames en cette veillée d’armes

Vous pourrez suivre l’événement en direct sur la toile, sur la page Web dédiée ducati.com, sur le site arubaracing.it, ou sur la chaîne YouTube officielle Ducati. Le MotoGP 2024 débutera au Qatar du 8 au 10 mars, mais les premiers essais officiels auront lieu à Sepang avec le shakedown du 1er au 3 février et le test du 6 au 8 février.

Les derniers tests avant la course au Qatar auront lieu les 19 et 20 février sur le circuit international de Losail, au Qatar. Cette année, Ducati alignera encore 8 motos en MotoGP, y compris celles du Team Pramac de Jorge Martin et Franco Morbidelli, celles du Mooney VR46 Racing Team de Marco Bezzecchi et Fabio di Giannantonio, ainsi que celles du Team Gresini d’Alex Marquez et d’un Marc Marquez très attendu.

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Enea Bastianini s’est livré à une analyse intéressante sur La Gazzetta dello Sport, relayée par motorcyclesports, au sujet des effets de l’aérodynamique sur le pilotage d’une MotoGP. L’officiel Ducati a notamment signalé que ce phénomène réduit la marge d’erreur et complique la tâche des pilotes : « disons que cela est devenu très compliqué de freiner toujours au même endroit, et, pendant la course, il faut prendre en compte des milliers de variables ».

Enea Bastianini : « avec les effets de l’aérodynamique, être derrière un autre pilote comporte le risque de le percuter »

« Les motos sont très rapides, donc le temps de réaction doit être, disons, précoce ! En raison de l’aérodynamique, il est facile de commettre des erreurs, et être derrière un autre pilote comporte le risque de le percuter. Cela m’est arrivé à Barcelone, mais cela est également arrivé à d’autres pilotes pendant la saison 2023. En plus de cela, il est devenu très difficile de dépasser » ajoute-t-il.

Enea Bastianini a souligné que le niveau de risque est également important, mais a admis qu’atténuer ces problèmes ne sera pas facile : « je ne sais pas comment conseiller à un ingénieur à résoudre ces problèmes. Je ne pense pas que ce soit facile, mais cela peut certainement être dangereux pour nous, les pilotes », conclut l’équipier du double Champion du Monde Pecco Bagnaia.

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Incontournable figure emblématique du paddock depuis plus de quatre décennies, l’agent d’innombrables stars dans le passé, et aujourd’hui d’Enea Bastianini et Tony Arbolino, est connu pour son talent et deux de ses autres qualités : il est toujours très abordable et n’utilise jamais la langue de bois.

Profitons-en !

Carlo, on a eu une magnifique saison quand même, mais il y a 2 ou 3 sujets sur lesquels on peut revenir. Le Sprint, bonne idée, pas bonne idée ? Et à la fin, est-ce que c’est le meilleur qui a gagné ?
Carlo Pernat : “Pour moi, oui, c’est le meilleur qui a gagné. C’est le meilleur parce que pour moi, la clé du championnat du monde, c’était à Barcelone. Quand pour les pneus, Pecco a fait un highside. Il a fait zéro et il a même perdu les deux compétitions après parce que physiquement il était très mal. La clé, c’était là-bas selon moi : si à Barcelone il n’y avait pas eu cette chute des pneus, probablement que le championnat aurait été terminé bien avant, car il avait déjà 66 points d’avantage.
Après, Martin a fait un grand championnat du monde, vraiment très fort. Il est devenu un petit peu nerveux à la dernière compétition, à la fin, mais probablement, oui, le choix du pneu avec Marquez,  c’était probablement la chose qui a décidé le championnat du monde, plus que le Qatar. Le Qatar ? Mais même Pecco a eu ce problème à Barcelone, alors 1 partout, ce n’était pas un problème. Mais c’est ça c’est la compétition.
Mais c’était vraiment un beau championnat du monde parce que déterminer le champion au dernier Grand Prix, c’était pas mal.
Pour ce qui concerne le format, j’ai quelques doutes, honnêtement. Moi j’ai vu que la Formule 1, par exemple, a fait 6 Sprint races. Selon moi, c’était un changement d’époque, parce que je n’ai jamais vu que dans la MotoGP il y avait 2 compétitions. Il faudrait le faire un peu plus avec attention. Selon moi, cette année, 6 ou 7 Sprint races aurait été la limite, parce que les pilotes n’étaient pas habitués. Ils  n’avaient pas l’habitude. Si tu as vu, il a eu beaucoup de blessés. Sur la grille de départ, chaque fois il manquait 2 ou 3 pilotes d’un certain niveau, hein ? Il faut parler un petit peu : ce n’est pas mal les Sprint races, mais tous les Grands Prix, c’est trop, selon moi.” 

Et pourtant, votre pilote, Enea Bastianini, il a connu une année très difficile depuis le début, mais à la fin il était là… 
“Oui, mais honnêtement si tu te rappelles, Marini l’a fait chuter quand il était 2e à la première Sprint race. C’était une année très importante, il pouvait aussi jouer le championnat du monde. Il a perdu 5, puis 3, puis après Barcelone 1, soit 9 Grands Prix , ce qui veut dire 18 courses. La nouvelle moto n’était pas facile à mettre au point en 2023, le nouveau team avec un autre chef ingénieur, pas travailler sur le développement, la rupture du scaphoïde, qui est une des pires choses car pendant trois mois tu ne peux pas faire de fitness, car si tu le casses une autre fois, c’est terminé de faire de la compétition. Donc on ne peut pas juger un pilote à cause de ces choses là ? C’est sûr qu’à la fin, il redevenu le Bastianini, selon moi, parce qu’en Malaisie il a fait une belle compétition, au Qatar il n’a eu pas la chance de rentrer en Q2 mais à la fini il a fait les 3 tours plus vite. Enfin, je pense qu’il continue, honnêtement, je suis content qu’il ait donné à Ducati la confiance de le mettre dans le Team officiel et je pense que 2024 sera peut-être une bonne année, une année pour jouer le championnat du monde.” 

Est-ce que cette année il a été en danger cette année de perdre sa place dans le team d’usine au profit de Jorge Martin ? 
« Eh bien, avec le championnat qu’a fait Martin, honnêtement, on pouvait le faire. Mais le problème principal, c’était le contrat. Il n’y avait qu’une option, mais au mois d’août, a la fin du mois, Ducati a renouvelé et a mis dans les papiers qu’il était dans le team officiel pour la saison 24. Alors quand tu fais un contrat, après tu le fais en béton, c’est normal.” 

Le passage de Marc Marquez chez Ducati, incroyable, non ? 
« Ce qui est incroyable pour moi, c’est l’opération qu’a fait Gigi Dall’Igna ! Ce n’est pas Ducati qui l’a faite, Ducati était un petit peu contre cette opération. Mais Gigi est un ingénieur, et quand un pilote qui a gagné autrefois les championnats du monde veut sa moto, il est content. Il a fait lui même  l’opération, selon moi, et moi je crois que c’est sûr que Marquez jouera le championnat du monde la prochaine année, tout ça c’est sûr hein ? Quand tu mets sur la meilleure moto le meilleur pilote, qui va gagner (rire) ? 1 + 1 = 2, hein, jamais 3, jamais. Mais il faut voir si d’un point de vue physique et mental, c’est le même Marquez. Mais je le connais, il sera dur et sera là sûrement pour le championnat du monde. » 

Pour un autre de tes pilotes, Tony Arbolino, son nom a été évoqué en MotoGP mais il a connu une deuxième partie de saison plus difficile…
« Arbolino, il a fait la première partie du championnat du monde vraiment fort. La deuxième, non. C’est probablement la tête, je ne sais pas, pas la moto, pas mal la tête. Il doit être constant dans le haut, pas constant les premiers Grand Prix et après non. C’est pour ça qu’il est bon de rester encore une année dans la Moto2 pour une maturité totale.
2024 est une année très importante pour lui, parce que s’il fait bien le championnat, il passe sûrement en MotoGP. Ou alors peut-être qu’il restera un pilote de Moto 2 hein, c’est très important pour lui. » 

 Carlo Pernat, vous nous préparez une surprise, ou pas ? 
« Non, une surprise non, parce que moi je continuerai à faire ce que j’ai fait. La surprise pour moi, qui n’est plus que surprise, c’est que je veux gagner encore un championnat du monde dans ma carrière : ou Arbolino, ou Bastianini, un des deux doit me le donner. Après, stop ! (Rires) » 

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Par Matteo Bellan de Corsedimoto

Après une année 2023 très difficile, Enea Bastianini a une grande envie de rédemption. Son intention est de démontrer qu’il est un pilote de haut niveau, que la fantastique saison 2022 avec l’équipe Gresini n’a pas été seulement une année d’exception. Malheureusement, la saison dernière a commencé avec une grave blessure dès le premier grand prix à Portimao et cela l’a lourdement affecté. A Barcelone, une nouvelle blessure l’a remis en difficulté et obligé à manquer d’autres Grands Prix. C’est vrai que les sensations avec la Ducati Desmosedici GP23 n’étaient pas les meilleures, mais ce n’était pas facile de trouver la bonne vitesse avec tous les problèmes qu’il y avait.

La nouvelle victoire à Sepang lui a donné une bouffée d’air frais dans une année 2023 marquée par de nombreuses déceptions et les essais de fin de saison à Valence l’ont rendu confiant pour l’année prochaine. En fait, la nouvelle Ducati Desmosedici GP24 lui a procuré de bonnes sensations : « j’ai retrouvé la vitesse – a-t-il déclaré à La Gazzetta dello Sport – et c’était agréable de retrouver des sensations pendant cette journée. La moto ressemble plus à celle que j’ai pilotée chez Gresini. Au niveau moteur il y a beaucoup de poussée. Ils ont fait un pas de plus dans cette direction, je pense que nous ne pouvons pas nous plaindre. Il y a encore un peu de travail à faire sur le châssis, mais nous n’avions pas la moto finale. Quelque chose de nouveau va arriver en Malaisie et nous devrons aussi travailler un peu sur l’aérodynamique. Pourtant, c’est une moto avec laquelle je me suis tout de suite senti à l’aise ».

Enea Bastianini : « la GP24 est une moto avec laquelle je me suis tout de suite senti à l’aise »

Avec la GP23, il n’a pas pu exploiter pleinement son style de pilotage, peut-être que la nouvelle Rossa pourrait l’aider dans ce sens. L’un de ses points forts en 2022 a été l’entrée en virage, dans laquelle il a beaucoup lutté lors du dernier championnat. Revenir à faire une différence dans cet aspect serait un grand pas en avant.

Malgré les problèmes de 2023, Ducati l’a confirmé dans l’équipe officielle et il fera tout son possible pour y rester. Il sait qu’il devra démarrer fort et que le premier Grand Prix peut déjà être décisif pour lui. Sa place est particulièrement convoitée, notamment par Jorge Martin. L’Espagnol a récemment déclaré qu’il méritait déjà une promotion pour 2024 et a souligné à quel point la saison de Bastianini avait été mauvaise, car il n’aurait gagné à Sepang que grâce à une très faible pression et non réglementaire du pneu avant.

Le natif de Rimini n’a rien à prouver à Martin, il doit obtenir des résultats et convaincre Ducati. Dans tous les cas, réaliser une bonne saison peut aussi lui ouvrir d’autres portes. En novembre, son manager Carlo Pernat n’avait pas fermé une hypothèse KTM, même si Brad Binder a un contrat pour courir dans l’équipe officielle jusqu’en 2026 et que la place qui appartient aujourd’hui à Jack Miller reviendra probablement à Pedro Acosta. Sans oublier les rumeurs concernant Marc Marquez. Une autre opportunité pourrait être Aprilia, dont le duo Espargaro-Vinales expire fin 2024. Massimo Rivola aimerait amener un pilote italien (et fort) dans l’équipe. Si le « Bestia » réussit bien lors de la prochaine saison, il n’aura aucun problème à être un bon candidat pour 2025.

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Un constat limpide

Inutile de passer par quatre chemins ; pour lui comme pour Miguel Oliveira ou Pol Espargaro, sa saison n’est pas représentative de son talent. Lors du tout premier Sprint de l’année au Portugal, Enea Bastianini fut fauché par la moto de Luca Marini. Il n’y a rien de pire que de commencer dans une nouvelle équipe par une absence, qu’on se le dise. Blessé à l’omoplate droite, il manqua cinq manches consécutives, avec une première tentative de réapparition infructueuse à Jerez. Puis il fit son grand retour en Italie, dans les points dès le Sprint. Ce n’était pas terrible, voire, difficile à certains moments (notamment à Silverstone), mais il avait déjà manqué trop de temps face aux deux fusées Ducati frappées des n°1 et n°89.

Puis, en Catalogne, il commit une nouvelle erreur au départ de la course dominicale ; un vrai strike à la Takaaki Nakagami, mettant hors course nombreux de ses coéquipiers. Quatre nouveaux Grands Prix manqués pour blessure. Bon, il est clair responsable de l’incident, mais contrairement au Japonais, il n’a pas l’habitude de ces méfaits. Une erreur de jugement ponctuelle peut arriver à tout le monde. Puis, ce deuxième comeback toujours en demi-teinte, seulement marqué par une victoire sensationnelle à Sepang, l’un de ses circuits préférés. Ce succès vient de nulle part, mais qu’il fait du bien. Pour le moral, comme on en reparlera dans quelques instants, mais aussi pour la carrière ; les discussions concernant l’embauche de Jorge Martin à sa place allaient bon train.

Ducati power. Photo : Michelin Motorsport

Effectivement, il a connu de véritables contre-performances indignes de son rang de pilote officiel Ducati, comme en Thaïlande, qualifié dernier (!). Bien qu’il ait confié que son état de santé n’avait rien à voir avec sa méforme, on ne peut pas pousser ses deux longues absences sous le tapis. Ducati, pendant ce temps, a logiquement écouté les retours de Pecco Bagnaia et Jorge Martin, c’est tout à fait logique. Avec une victoire lors d’un Grand Prix, impossible de dire qu’il a fait une mauvaise campagne, surtout compte tenu du contexte.

Quelques points supplémentaires

Je voudrais revenir, rapidement, sur deux points d’analyse.

Premièrement, nous, en tant que spectateurs, avons été volés, et beaucoup semblent l’oublier. Pendant la saison, j’ai vu bien trop de commentaires remettant en question sa place chez Ducati, notamment en comparaison des performances du « Martinator » sur la moto satellite. Mais ces gens ont-ils oublié l’année 2022, où il rayonna – presque – autant que Jorge Martin cette saison ? N’oublions pas qu’il a croisé le fer avec Pecco Bagnaia à de nombreuses reprises, et en est parfois sorti vainqueur comme à Aragon il y a deux ans. Sans parler de ses autres victoires chez Gresini Racing, au Qatar, au Mans, ainsi qu’à Austin. Oui, Enea Bastianini est un pilote calibre « champion du monde », tout autant que Martin, si ce n’est plus – j’ose le dire. Il ne faut pas qu’une saison altérée par les blessures ne laisse croire le contraire. Dommage que l’on ait pas pu assister à un véritable duel Bagnaia/Bastianini, mais 2024 n’est pas si loin.

Deuxièmement, je voudrais féliciter la force mentale du bonhomme. Suite au Grand Prix d’Australie, il affirmait être en capacité de gagner une course avant la fin de saison. Ambitieux, au vu de ses classements jusqu’alors. Et pourtant, il réalisa son objectif en Malaisie, deux manches plus tard. Il faut se rendre compte de la résilience nécessaire pour encaisser les comparaisons avec Martin sans pouvoir répondre sur la piste. Il n’a jamais baissé les bras, et c’est aussi grâce à son attitude que je qualifie sa saison de réussie.

Qu’avez-vous pensé de l’année de « Bestia » ? Dites-le moi en commentaires !

Bastianini peut battre Pecco Bagnaia sur une course, et même, plusieurs, même en duel. Il n’est pas si loin de Martin. Photo : Michelin Motorsport

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Manager de Tony Arbolino et d’Enea Bastianini, Carlo Pernat est aussi un chroniqueur incontournable du paddock. De tous les secrets et dans la plupart des rumeurs, l’Italien, qui a des décennies de pratique dans le milieu et qui a vu nombre de générations passer à divers postes à responsabilités, a des avis sur tout et surtout des avis. La saison qui vient de s’écouler en MotoGP ne pouvait donc pas échapper à son analyse, qu’il a donnée à PaddockTV, relayé par motosan.

Sur la campagne écoulée, Carlo Pernat identifie quel en a été pour lui le moment clé : « la clé de ce championnat du monde était à Barcelone. Car si cela ne s’était pas produit à Barcelone, à cause du problème des pneus, le championnat se serait probablement terminé deux ou trois courses avant la fin. Parce que Bagnaia avait plus de 50 points d’avance. Le zéro de Barcelone et les deux courses qui ont suivi, dans lesquelles Pecco a été un peu diminué physiquement, ont beaucoup pesé sur le classement final. Sans Barcelone, le championnat se serait probablement terminé deux Grands Prix plus tôt, probablement en Malaisie ». Et il ajoute : « quand Bagnaia avait des problèmes avec les pneus, il pleurait, quand Martín les avait, ils disaient que c’était un « complot ».

Une façon de communiquer de Jorge Martin qui agace clairement Carlo Pernat : « j’ai lu quelques déclarations de Martin qui me dérangent aussi un peu. Il continue de parler et ne peut pas dire que Bastianini n’a remporté qu’un seul Grand Prix cette année et n’a rien fait. Il a participé à neuf Grands Prix de moins. C’est-à-dire que Martin l’a mérité, on est tous d’accord, il a fait un super championnat. Mais on ne peut pas dire que Bastianini n’a remporté qu’un seul Grand Prix. C’est de mauvais goût ».

Carlo Pernat : « A Valence, Jorge Martin était peut-être un peu à côté, dans le sens où il était assez nerveux »

Du coup Pernat rend la pareille au Martinator : « d’un point de vue sportif j’étais un peu contrarié qu’il n’y ait pas eu à Valence la bagarre à laquelle nous nous attendions tous lors de la dernière course. Et je dois dire que Jorge Martin était peut-être un peu à côté. Dans le sens où il était assez nerveux, mais je comprends que c’était quelque chose de très important pour lui ».

Carlo Pernat mentionne aussi ce qui nous a manqué cette année : « voir Marc Marquez avec une moto de ce type est quelque chose qui, d’un point de vue sportif, vous affecte. Un pilote comme celui-là qui ne participe pas au championnat n’est pas une bonne chose pour le spectacle. De plus, voir Fabio Quartararo, un autre talent impressionnant, avec une moto totalement peu compétitive, souffrir et risquer sa peau à chaque course n’est pas juste ».

Il pense aussi à son pilote : « il manquait aussi Bastianini, avec tout ce qui lui est arrivé, car une omoplate cassée peut même vous obliger à arrêter de courir si vous n’y faites pas attention ». Et cela a failli lui coûter sa place … « Je suis professionnellement heureux parce que Ducati a officialisé, après toutes les rumeurs, que Bastianini continuerait à faire partie de l’équipe officielle avec Bagnaia ».

En partant de ce trio, Carlo Pernat se projette sur 2024, dont il en fait sa conclusion : « mon regret aura été de ne pas voir ces trois pilotes être compétitifs car cela aurait rendu le championnat encore plus excitant. J’attends donc avec impatience l’année prochaine, une année pleine de feux d’artifice ».

Cet article MotoGP, Carlo Pernat : « voir Fabio Quartararo et Marc Marquez avec des motos peu compétitives n’est pas une bonne chose. Jorge Martin ? Ses déclarations me dérangent » est apparu en premier sur Paddock GP.

Enea Bastianini espérait certainement un tout autre scénario pour sa première année en tunique rouge que celui d’avoir cumulé les blessures et les doutes, jusqu’à se retrouver un tantinet sur la sellette lorsque Jorge Martin semblait être bel et bien en mesure de décrocher le titre mondial.

Ce dernier a finalement échoué et, lors des échanges rapportés entre les pilotes Ducati lors de la somptueuse fête organisée par la marque pour leurs titres et les fans à Bologne, on sait que le tournant de la campagne écoulée a été le Grand Prix d’Indonésie. Pecco Bagnaia, alors dans les cordes, s’est rétabli lorsque Jorge Martin, menant la course, un leadership qui allait conduire au KO, a chuté. A partir de là, l’Italien s’est remis dans le bons sens, tenant en respect l’Espagnol jusqu’à la fin.

Entre-temps, Enea Bastianini s’est rappelé au bon souvenir de ses employeurs en remportant le Grand Prix de Malaisie. Une performance inattendue au vu des prestations précédentes du protégé de Carlo Pernat que Jorge Martin, dans son bilan de l’année, a résumé ainsi : « Enea Bastianini a gagné avec une pression du pneu avant à 1,2, avec ça j’aurais fait pareil ».

La concrétisation à Sepang s’expliquerait donc par une tricherie assumée sur la pression du pneu avant, une stratégie par ailleurs largement assumée par les équipes au plus fort de leur intérêt à un moment de cette campagne, vu que la première infraction n’était sanctionnée que par un avertissement …

Enea Bastianini : « j’attendrai la nouvelle année pour répondre à Jorge Martin »

Certes, mais avancer ça sur la place publique, ça enlève pour le moins au prestige de la victoire. Dans une entretien à GPOne, le « Bestia » a fait comprendre que, cette fois, c’était peut-être la critique de trop du Martinator à son égard : « je crois que la meilleure façon de lui répondre est sur la piste, donc j’attendrai la nouvelle année ».

Et il donne sa version de la Malaisie : « cette année, tout semblait complexe, rien n’était facile pour moi, mais à Sepang c’était différent. J’ai pu être rapide tout de suite. Les qualifications se sont bien passées, j’ai pris la première ligne et, dans la course Sprint, j’ai compris que je pouvais bien faire dimanche. Je voulais à tout prix renouer avec la victoire. Ce fut une journée inoubliable, la seule réussite de cette année ».

Enea Bastianini attend 2024 avec impatience car il est déjà conquis par la 2024 : « c’est beau, amusant, et c’est déjà rapide. Et c’est l’aspect qui nous plaît le plus, nous pilotes. A Valence, nous avons fait une sortie avec l’ancienne moto, puis nous sommes passés à la nouvelle et tout s’est immédiatement amélioré, donc je pense que ce sera amusant pour l’année prochaine ». Une prochaine échéance sur laquelle plane l’ombre d’un nouvel arrivant dans le clan Ducati…  « Marc Marquez est certainement un grand talent et c’était bien de voir ses données et de comprendre comment il pilote, mais tous les pilotes Ducati sont très rapides ».

Il termine sur sa préparation : « cette pause va m’aider à réfléchir à ce que je peux faire pour m’améliorer, car cette année j’ai vu des lacunes que je ne pensais pas avoir et que je vais essayer de combler. Il n’y a pas beaucoup de temps, donc la préparation sera très limitée par rapport aux autres années, mais je suis prêt et très motivé » assure-t-il.

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Lorsque Enea Bastianini entend parler d’une blessure à l’omoplate, cela éveille en lui de récents mauvais souvenirs qu’il tient à partager : « je ne sais pas si c’est exactement la même blessure pour lui. Mais ce que je peux dire, c’est que si vous vous cassez l’omoplate, la récupération est très lente », explique le « Bestia » à l‘énoncé d’un Miguel Oliveira touché au même endroit après un accrochage au Grand Prix du Qatar avec Aleix Espargaró. Un accident que Bastianini a d’ailleurs vu de très près …

Sur motorsport-total, il se souvient de ce qu’il avait enduré après avoir été flanqué par terre par Luca Marini dès la première course Sprint de la saison à Portimao : « dans mon cas, c’était vraiment difficile de revenir. Cela prend juste beaucoup de temps. Et il faut beaucoup d’entraînement pour ne pas perdre de force ». On se souviendra que l’Italien avait tenté un retour au Mugello, alors qu’il n’était pas encore revenu à 100% de sa forme physique. Fin avril à Jerez, il avait dû abandonner prématurément sa première tentative de retour.

Enea Bastianini : « il ne reste que deux mois avant que nous reprenions les essais. Ce ne sera certainement pas facile pour Miguel Oliveira de revenir »

Concernant Oliveira, qui, en plus de la course de dimanche au Qatar, a également manqué tout le week-end de Valence et les premiers essais de l’intersaison qui suivaient sur le même tracé, Enea Bastianini déclare : « il ne lui reste que deux mois avant que nous reprenions les essais. Ce ne sera certainement pas facile pour lui de revenir ».

On rappellera qu’à cause de cet accident à Losail, Miguel Oliveira devra commencer sa saison en purgeant une sanction de « Long Lap », puisqu’ayant été identifié comme coupable des faits avec Aleix Espargaró lors du Sprint au Qatar, et n’ayant pu faire aucun Grand Prix depuis.

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Jorge Martin, à 25 ans, a accompli en 2023 sa campagne la plus solide en MotoGP. Lors de la seconde partie de la saison, il s’est montré comme un sérieux candidat à la couronne, avant de devoir rendre les armes lors de l’ultime manche d’un calendrier éprouvant. On sait, avec cette histoire sans fin du pneu arrière du Grand Prix du Qatar, qu’il n’accepte que difficilement cette défaite, comme il n’arrive pas à comprendre pourquoi Ducati ne lui a pas déjà fait parvenir sa combinaison rouge.

Sur mundodeportivo, il insiste d’ailleurs sur ce point : « je voulais l’équipe d’usine et j’ai fait pression sur mon manager pour qu’il ait cette option, mais je pense que rien n’aurait changé si j’avais remporté le Championnat du Monde » dévoile-t-il avant d’ajouter qu’il ne croit que modérément au discours du staff de Borgo Panigale : « si Pecco Bagnaia chute à Valence et que je gagne le titre, alors oui ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Cela me dérange que ce ne soit jamais assez. Je ne sais pas ce que je dois faire pour prouver davantage ».

L’Espagnol ne s’arrête pas là. Il parle aussi de celui qui lui a grillé la politesse pour le poste fin 2022 en remettant en perspective sa victoire en Malaisie en 2023 : « je comprends qu’Enea Bastianini a eu une mauvaise année, mais il a couru 14 ou 15 courses et en a gagné une parce qu’il avait la pression des pneus avant à 1,2. Avec ça je gagne aussi ». Sur sa priorité de devenir un pilote d’usine, il lui est rappelé l’initiative prise par Luca Marini de saisir l’opportunité risquée Repsol Honda. Le Martinator répond alors : « ma position est différente de celle de Marini, parce que je gagne et lui stagne. Mais si je vois que la Honda s’améliore un peu, ou qu’à long terme cela peut être un projet gagnant, ce serait une bonne option. Mais maintenant, avec Ducati, je peux en profiter davantage ».

Jorge Martin : « si Ducati ne veut pas de moi ou pense que je ne suis pas le meilleur, je chercherai autre chose »

Mais au fait, pourquoi cette obsession d’intégrer l’équipe d’un constructeur ? Ducati a prouvé que la différence entre son box rouge et celui de ses partenaires était asymptote de zéro. Jorge Martin explique : « l’usine, le cas échéant, peut vous aider à aller plus loin. Ils ont plus de données, et je pense qu’ils ont plus d’informations que moi. La différence entre faire partie de l’équipe officielle et du satellite, c’est qu’il y a plus de personnel qui travaille ».

Cependant … « Mais je pense que mon équipe est capable de le faire seule l’année prochaine. Je préfère l’ambiance de mon équipe, parce qu’elle est plus familiale, mais elle travaille sérieusement quand il faut le faire, bien sûr. Donc au sein d’une usine j’essaierais de la changer, parce qu’ils sont trop sérieux. La différence est qu’ils ont plus de monde, mais en termes de pièces, je pense qu’il n’y a pas de différence ».

Même avec 2023 encore en tête, il faut maintenant impérativement se projeter en 2024, qui s’annonce comme un millésime encore plus indécis … « Pour moi, ce n’est pas un problème que Marc Marquez vienne chez Ducati. C’est une grande menace, car c’est l’un des meilleurs de l’histoire, mais c’est une motivation pour moi ». Puis il conclut : « ma priorité à 100% pour 2025 est une équipe officielle. Mon objectif est l’équipe officielle Ducati, car c’est l’usine avec laquelle je suis, je connais la moto et j’ai beaucoup de projection dans cette usine, mais s’ils ne veulent pas de moi ou pensent que je ne suis pas le meilleur, je chercherai autre chose ».

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Enea Bastianini est revenu sur sa saison 2023 qui aurait pu virer au naufrage s’il n’avait pas réagi avec la formidable énergie du désespoir qu’il a montré au Grand Prix de Malaisie. Contre toute attente au vu de ses prestations décevantes jusque-là, le « Bestia » a retrouvé le chemin de la victoire sur un tracé de Sepang qui a succédé à celui de Buriram en Thaïlande d’où il apparaissait bon dernier sur la grille de départ … « Je sais que cela peut paraître un peu étrange, mais je ne me souviens presque pas d’avoir commencé dernier », a-t-il commenté sur cet épisode critique.

« Je n’avais eu aucun problème et honnêtement, c’était embarrassant » reconnait-il. « J’ai réalisé que j’avais une mauvaise approche, que quelque chose n’allait pas chez moi aussi. Je suis donc parti en Malaisie avec une mentalité différente, plus déterminée. Conscient que je pouvais bien faire, notamment parce que la course en Thaïlande ne s’est pas mal passée ».

Entre-temps, Paolo Ciabatti n’écartait plus ouvertement son remplacement par Jorge Martin. De quoi se mobiliser, en effet … Mais Bastianini n’insiste pas sur ce passage : « je dois admettre que de toutes choses, c’est la chose qui m’a le moins fait souffrir », assure-t-il. « Je n’ai jamais douté de mes capacités lorsque je suis en forme et que je m’amuse ».

Besides his passion for racing, @Bestia23 is also a fishing enthusiast and a foodie lover! 🎣 🍝

We take a trip down memory lane with a few old IG posts to get to now Bestia a bit more! 📲#MotoGP pic.twitter.com/rbQw4ctPyK

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) December 5, 2023

Enea Bastianini : « je suis resté assis dans le fauteuil roulant pendant 20 jours, j’étais très en colère, je ne voulais parler à personne, je ne voulais rien faire »

Justement, parlons des blessures … « Il y a eu deux moments critiques », a-t-il déclaré à Sky. « La guérison de ma blessure à l’épaule m’a beaucoup inquiété. Je n’arrivais pas à reprendre des forces, mon bras s’endormait parfois sur la moto et cela ne m’était jamais arrivé. Depuis Barcelone, les choses se sont améliorées, mais j’ai rechuté ».

Un second accident qui lui a beaucoup coûté : « je suis resté assis dans le fauteuil roulant pendant 20 jours, j’étais très en colère, je ne voulais parler à personne, je ne voulais rien faire. J’ai touché le fond, mais à partir de là, tout était plus facile et c’était agréable d’être à nouveau moi-même ». Puis il ajoute : « Jorge Marin a fait un championnat merveilleux, mais je crois que sans blessure, j’aurais moi aussi pu me battre pour le titre. J’essayerai encore l’année prochaine ».

Cet article MotoGP, Enea Bastianini en est convaincu : « sans ma blessure, j’aurais pu me battre pour le titre » est apparu en premier sur Paddock GP.

Enea Bastianini s’est exprimé à la fin de la journée d’essais organisée par l’IRTA sur le circuit de Valence, qui s’est terminée avec le huitième meilleur temps. Il a découvert l’esquisse de la GP24 qui a confirmé les qualités de ses ainées sur la piste en révélant également de nombreuses nouveautés. Mais la grande découverte aura tout de même été Marc Marquez qui faisait ses débuts avec la Ducati du Team Gresini …

Le « Bestia » a d’abord livré son sentiment sur sa nouvelle moto : « nous avons apporté quelques changements aux réglages car nous n’avions rien pu faire au cours de l’année. Le nouvelle version roule un peu mieux partout. 80% des choses que j’ai essayées ont fonctionné, je repars heureux. Le freinage reste le point sensible mais nous aurons les idées claires après les essais à Sepang ».

Enea Bastianini : « Marc Marquez sera comme avoir une épine dans le pied »

Il ajoute : « il aurait été important de faire une chasse au chrono, mais nous n’y sommes pas parvenus. Je me sentais mieux que l’an dernier car la différence entre la GP23 et la GP24 est plus petite qu’entre laGP21 et la GP23. Le moteur semble bon, il pousse fort. L’accélération avec la nouvelle moto est nettement meilleure que celle de la GP23 ».

Puis il en vient à la dernière recrue du team Gresini … « Tout s’est passé comme je le pensais. Marc a tout de suite pris la mesure de la moto, il n’a pas eu besoin de s’adapter. Ce sera comme avoir une épine dans le pied pour 2024, mais il y aura aussi d’autres surprises… Je ne l’ai pas rencontré sur la piste, mais d’après les données, il était clair qu’aucun pilote Ducati ne réalise le virage 8 comme lui. Vous pouvez déjà voir qu’à certains endroits, il est plus rapide que nous. J’étais curieux de voir sa performance. Au virage 8, on dirait qu’il ne freine pas, c’est incroyable la façon dont il gère ça ». Le loup de Cervera est entré dans le poulailler de Borgo Panigale …

MotoGP Test Valence : chronos

Crédit classement motogp.com

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Luigi Ciamburro de Corsedimoto

L’attente est terminée et Fabio Di Giannantonio a trouvé un accord avec l’équipe VR46 de Valentino Rossi. Repsol Honda et l’équipe Tavullia préfèrent garder les fans de MotoGP sur leurs gardes, mais dans les coulisses, tout est déjà écrit. Bien qu’Alessio Salucci ait montré devant les médias une certaine incertitude sur le nom du remplaçant de Luca Marini, ‘Diggia’ serait parvenu à un accord il y a quelques jours.

Fermin Aldeguer ne peut pas facilement résilier son contrat avec l’équipe Speed-up, sous peine de rançons monétaires très élevées. Son objectif est de devenir champion du monde Moto2 en 2024, puis de rejoindre Ducati Pramac d’ici 2026. L’hypothèse que Tony Arbolino de l’équipe ELF Marc VDS est n’est pas vraie ou peut-être n’a-t-elle jamais été posée. « Nous ne sommes pas du tout inquiets pour Tony car il devrait également payer des frais de transfert », a expliqué Marina Rossi, responsable de l’équipe Marc VDS. Et il a ajouté : « il n’y avait aucun intérêt pour lui dans ce contexte VR46 ».

Dans le MotoGP Sprint de Valence, Fabio Di Giannantonio a terminé 6ème et selon beaucoup, il aurait pu attaquer la position de Francesco Bagnaia. Mieux vaut ne pas prendre de risques sur le top pilote de la VR46 Academy, un contact aurait été à la fois trop dangereux et peu rentable… Interrogé sur son avenir, le porte-drapeau Gresini a reporté la discussion à l’après-course. « On saura quelque chose dimanche, après la course. Maintenant, je préfère ne pas parler de mon avenir, je ne veux rien savoir, je suis concentré sur ce que j’ai à faire en piste ».

Enea Bastianini dit non à Pramac

Chaque pièce du puzzle MotoGP 2024 semble être en place, mais chez Ducati, il n’y a rien à exclure. En cas de victoire au championnat du monde, Jorge Martin serait promu dans l’équipe d’usine. Le directeur général Gigi Dall’Igna a réitéré à Paolo Campinoti son intention de promouvoir « Martinator » comme partenaire de Francesco Bagnaia, avec Enea Bastianini transféré à Pramac, si le madrilène s’impose comme champion du monde.

Dans le paddock de Valence, il y a également eu des discussions sur une compensation financière substantielle pour qu’Enea déménage chez Pramac. Jusqu’à présent, Bastianini a refusé le « déclassement », en raison d’un contrat signé. En tout cas, le natif de Rimini semble destiné à se retrouver sur une machine de Borgo Panigale et Aprilia est déjà attentive à lui alors qu’elle cherche un remplaçant à Aleix Espargaró.

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Même si toute l’attention est focalisée sur son partenaire de box, Enea Bastianini connaît bien des difficultés. « Ils ont tous été rapides en Q1 et ça ne m’a pas aidé. Il me manquait quelque chose. Les sensations sont différentes par rapport à hier, je savais que j’allais avoir du mal depuis ce matin. Il va falloir que j’étudie les réglages » disait-il pour GPOne. À sa décharge, il est vrai que Pecco Bagnaia et Alex Marquez ont tourné extrêmement vite lors de la Q1, passant même sous le précédent record de la piste.

#EB23 🎙️ "Jack had a problem at the start and I was behind him. I had to avoid him and brake. I arrived at the first corner very slowly and it was impossible for me to remove the front device. I eventually took it off at Turn 11 and lost a lot of time"#ForzaDucati #ValenciaGP pic.twitter.com/8B459QQNv3

— Ducati Corse (@ducaticorse) November 25, 2023

Mais le calvaire continua. « Pendant la course, j’ai eu un problème au départ. Quelque chose est arrivé à Miller, j’ai dû couper les gaz et cela m’a empêché d’arriver vite dans le virage n°1, ainsi que de désactiver le dispositif d’aide au démarrage. La fourche est resté en bas pendant un tour. » Pas de chance, mais son malheur ne s’arrête pas là. Le pneu médium n’a pas réagi comme il aurait dû, et « Bestia » n’est pas resté insensible à ce changement. « Ceux qui étaient en softs on eu les meilleurs résultats, il faudra étudier ceci pour le GP de demain. »

Puis, comme tous ses petits camarades, il ne put passer à côté des discussions concernant l’attribution du titre mondial. « Pecco sera là demain. Il s’est encore amélioré aujourd’hui, même s’il aurait pu faire mieux en Sprint. Je ne le vois pas beaucoup ces jours-ci » concluait-il.

Pensez-vous qu’Enea Bastianini peut se réveiller subitement pour aider son coéquipier ? Dites-le nous en commentaires !

Voici le résultat du Sprint au Grand Prix de la Communauté Valencienne 2023 :

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

Cet article MotoGP Valence J2, Enea Bastianini (Ducati Q14/S15) : « Je ne vois pas beaucoup Pecco Bagnaia ces jours-ci » est apparu en premier sur Paddock GP.

Enea Bastianini n’a pas vraiment brillé lors de la première journée d’essais du Grand Prix de Valence, dernière étape du MotoGP 2023. Le « Bestia » a ainsi manqué l’accès direct à la Q2, mais pour seulement deux millièmes. Cela l’obligera à passer par la Q1, où il y retrouvera son équipier Pecco Bagnaia qui joue le titre ce dimanche et qui s’est montré encore moins efficace que lui …

« C’est dommage que nous ayons perdu l’accès direct à la Q2 de deux millièmes » regrette celui dont l’intérêt est que Jorge Martin ne ceint pas une couronne qui pourrait sonner le glas de son poste dans le box usine Ducati. « Malheureusement il n’y a jamais eu de piste dégagée, il y a eu beaucoup de chutes, beaucoup de pilotes erraient… En Q2, il y a deux places et nous espérons nous dépasser moi et Pecco ».

Il précise : « ils n’ont pas parlé d’éventuels jeux d’équipe. Il est évident que s’il y a une chance de l’aider et que je n’ai rien d’important en jeu, je le ferai, mais cela dépend de l’évolution de la situation, malheureusement pour le moment nous sommes tous les deux absents. Mon rythme était bon, c’est donc dommage d’être dehors ».

Enea Bastianini : « je ne pense pas que Pecco souffre de pression mais c’est une question de ressenti »

« Jorge Martin ne me semble pas très rapide en termes de rythme, mais il est fort dans le tour lancé, tandis que Pecco a eu du mal dans les deux aujourd’hui » analyse Enea Bastianini. « Je ne pense pas que Pecco souffre de pression mais c’est une question de ressenti. Je souffre dans les virages et lors des accélérations mais je pense que c’est quelque chose qui peut être corrigé ».

« Concernant les nombreuses chutes, je dois dire que le nouvel asphalte fait pousser plus fort que l’an dernier. Il semble que le devant soit trop mou, donc si vous poussez plus, il peut fermer le devant. Cela s’est produit au virage 1, moins au virage 4 où cela se produisait davantage les années précédentes. Tous les virages où l’on freine fort sont assez dangereux » précise-t-il aussi.

« Les courses à Valence le 24 novembre ne sont certainement pas les meilleures, même si le temps était ensoleillé et sans vent ». Puis il conclut : « en parlant du comportement des pilotes Moto3 au Qatar, je dois dire que je ne l’ai pas beaucoup aimé, et j’espère que le titre MotoGP se jouera d’une manière différente ».

MotoGP Valence Practice : classement

Crédit classement motogp.com

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Enea Bastianini vise à clôturer la saison de la meilleure façon possible, dans cette prochaine étape qu’est le Grand Prix de Valence, dernière manche du MotoGP 2023. Bastianini, protagoniste d’une excellente toute fin de course au Qatar qui l’a vu remonter de la quinzième position à la huitième place, réalisant également le tour le plus rapide de la course dans le dernier tour, arrive à Valence déterminé à clôturer sa campagne avec un autre résultat important, après la victoire obtenu il y a deux semaines à Sepang.

Enea Bastianini : « nous devrons être rapides à partir de vendredi »

« Nous avons atteint la dernière course de la saison. Cela a été une année vraiment compliquée pour moi et j’aimerais pouvoir la terminer de la meilleure façon possible » commente l’équipier d’un Pecco Bagnaia en position favorable ce week-end pour décrocher un second titre mondial consécutif en MotoGP.

« Le week-end dernier au Qatar, nous avons eu beaucoup de mal à trouver la vitesse : le vendredi, nous étions hors de la Q2 à cause des drapeaux jaunes et le samedi matin, j’ai été gêné en Q1 par un autre pilote mais, de toute façon, je n’avais pas le même rythme que les autres. Puis dimanche, dans la seconde moitié de la course, mon ressenti a changé et j’ai réussi à avoir un rythme compétitif » constate-t-il.

Une expérience qui devrait porter ses fruits à Valence … « L’équipe a analysé toutes les données pour essayer de comprendre pourquoi et comment, à Valence, nous devrons être rapides à partir de vendredi ».

Reste que ce tracé n’est pas sa tasse de thé. Le meilleur résultat à Valence d’Enea Bastianini est la 4e place, obtenue en Moto3 en 2016 et en Moto2 en 2020/1. Il a terminé 8e lors de ses deux courses MotoGP en 2021 et 2022.

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Les bruits de couloir ne cessent jamais en MotoGP et après avoir dessiné tout de même ce que sera la grille 2024 contre toute attente, voilà qu’ils esquissent des croquis pour 2025. Deux cas font l’objet de la rumeur. D’une part la VR46 et, d’autre part Enea Bastianini. Et le duo ne se trouve que dans une source : Speedweek.

Commençons par Enea Bastianini. Speedweek assure que Carlo Pernat, manager d’Enea Bastianini, a fait savoir après le Grand Prix de Malaisie que le « Bestia » était déjà engagée dans des discussions prometteuses avec KTM pour 2025 et 2026… « KTM est une opportunité pour nous » a déclaré Pernat à propos de l’avenir de son pilote qui a roulé pour la marque autrichienne du temps de la Red Bull Rookies Cup en 2013. A cette idée, Pit Beirer a répondu : « KTM compte 6 000 salariés. Je ne sais pas à qui Pernat parlait. Pas avec moi. Mais pourquoi pas ? ».

Le MotoGP fait déjà ses plans pour 2025

Il y a ensuite la VR46. Speedweek assure qu’à Doha, l’ambassadeur Yamaha, Valentino Rossi, a déjà conclu un accord avec Yamaha pour deux ans. Le Team devrait alors rivaliser avec des M1. Au moins un des deux pilotes recevra probablement une moto d’usine en 2025, comme Luca Marini chez Ducati en 2022. Ce qui est certain cependant, c’est que l’équipe s’appellera, et dès l’an prochain, Pertamina VR46.

Le propriétaire de l’équipe, Valentino Rossi, le directeur de l’équipe, Uccio Salucci, et Gianluca Falcioni, PDG de l’agence VR46, ont en effet conclu un accord à long terme d’un million de dollars avec le géant pétrolier Indonésien. Au cours des trois prochaines années, soit de 2024 à 2026, l’équipe italienne de MotoGP sera soutenue en tant que sponsor principal par la société énergétique indonésienne Pertamina Lubricants, qui a généré un bénéfice de 3,8 milliards de dollars en 2022. Un nom qui s’associera à celui de Bardahl, co-sponsor de l’industrie pétrolière pendant deux ans.

Alessio Salucci, directeur de l’équipe VR46 Racing a commenté : « l’ajout de Pertamina Lubricants, qui sera le partenaire titre de l’équipe VR46 Racing pour les trois prochaines saisons, marque de manière significative une étape importante dans l’histoire de notre équipe. Nous voulons faire un pas de plus ensemble vers la réalisation de nos objectifs ».

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Enea Bastianini a clôturé le Grand Prix du Qatar, avant-dernière étape du MotoGP 2023, en huitième position. Parti de l’arrière du peloton, le pilote Ducati a eu du mal en début de course à trouver le bon rythme. Mais vers la fin, il a montré un niveau de performance étonnant, réalisant même le meilleur tour de la course dans le dernier tour. De quoi, en effet, se poser des questions.

« Ce fut un week-end avec des hauts et des bas et pas beaucoup de chance » explique l’équipier d’un Pecco Bagnaia qui, avec sa seconde place au Qatar, a pris une option sur le tire mondial.

Enea Bastianini : « peut-être que je devrais commencer le Grand Prix avec des pneus avec déjà vingt tours »

Il ajoute : « j’ai vu que je pouvais bien faire dès la mi-course. J’ai vu à la fin que je pouvais attaquer fort et le tour le plus rapide est arrivé dans le dernier tour. Je suis donc un peu déçu. J’ai eu du mal au départ et lors des dépassements. Cela a tout compliqué. Avec des pneus usés, je m’améliore toujours. Cela a toujours été ma tendance. Je sais seulement qu’avec les pneus détruits, j’ai été rapide et plus incisif à l’entrée et à la sortie des virages. Peut-être que je devrais commencer le Grand Prix avec des pneus avec déjà vingt tours ».

« J’ai piloté aussi librement qu’en Malaisie. Je veux comprendre pourquoi, quelque chose est étrange. Il y a quelque chose qui change entre le réservoir plein et vide. Il faut essayer de comprendre comment aborder le week-end » s’interroge tout haut le « Bestia ».

« Je n’avais pas la vitesse que j’avais en course ce week-end, je ne l’ai trouvée qu’à la toute fin. Durant le week-end, je n’ai jamais réussi à enchaîner les tours. Et c’est quelque chose sur lequel je dois travailler. Je suis devenu nerveux et ça n’aide pas » termine l’Italien avant de se diriger vers Valence qui marquera ce weekend la grande finale de cette saison éprouvante à bien des égards.

Résultat de la course MotoGP GP du Qatar

Classement Général MotoGP

Crédit classement motogp.com

Cet article MotoGP Qatar J3, Enea Bastianini (Ducati/8) : « le chrono le plus rapide est arrivé dans le dernier tour, je suis donc un peu déçu » est apparu en premier sur Paddock GP.

« Ce n’était vraiment pas mon jour » confia Enea Bastianini à l’issue du Sprint, dans les colonnes de GPOne. « Je pensais pouvoir faire quelque chose en qualifications, mais j’ai été ralenti par Iker Lecuona. » Une image impressionnante, où la faute est à 100 % pour le remplaçant d’Alex Rins chez Honda LCR. Mais ce n’était pas tout.

A factory Ducati is down! 😱

It's @Bestia23! @PeccoBagnaia loses his wingman! 💥#QatarGP 🇶🇦 pic.twitter.com/R5biD1uF9E

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) November 18, 2023

Pendant le Sprint, Enea Bastinini fut empêtré dans un immense carambolage, impliquant plusieurs motos, dont celle de Miguel Oliveira (décidément) et d’Aleix Espargaró. « Je n’ai pas pu éviter le crash. Miguel a freiné fort, et lui non plus n’a pas pu éviter le contact. À mon avis, c’est un fait de course, rien de plus. » Lorsqu’il s’est relevé, quelle ne fut pas sa surprise quand il a vu sa moto s’en aller toute seule, loin devant. « C’était presque drôle » avouait-il.

Une fois en selle de nouveau, impossible de faire des miracles. « Quand j’ai redémarré, il me manquait beaucoup d’éléments aérodynamiques à gauche. J’avais moins de charge, et la moto s’est cabrée. Pour demain, nous avons besoin de plus d’adhérence, nous souffrons » comme beaucoup d’autres équipes d’ailleurs. Enfin, le dimanche ne peut pas vraiment être pire !

Où le voyez-vous terminer la course demain ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Sprint au Grand Prix du Qatar MotoGP 2023 :

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

Cet article MotoGP Qatar J2, Enea Bastianini (Ducati Q15/S20) : « J’étais derrière, et j’ai touché la moto d’Aleix Espargaró » est apparu en premier sur Paddock GP.

C’est un Enea Bastianini énervé que l’on retrouvait sur GPOne à l’issue de la première journée. « Je suis en colère car j’ai perdu un bon tour. Avec le pneu tendre, sur cette piste, tu peux faire un tour au maximum. J’ai essayé, mais la chute de Johann Zarco m’a empêché de réaliser mon temps. Puis, pour l’essai suivant, je n’avais plus d’adhérence » confiait-il, amèrement. Malheureusement, c’est le sport qui veut ça, et il n’est pas le premier à se « faire avoir » cette saison. Les conditions de piste, qu’il évoquait à l’instant, le préoccupent un peu. « Vu que les pilotes roulent, cela augmente l’adhérence de la piste à mesure. C’est difficile d’y voir clair pour aujourd’hui. Et même si les conditions se sont améliorées en fin de journée, ça reste limite à de nombreux endroits » ajoutait-il.

#QatarGP Venerdì: P1️⃣8️⃣
Il giro che mi è stato tolto sarebbe stato sufficiente per riuscire ad entrare in Q2, ma siamo stati sfortunati. Domani cercheremo di adattarci meglio alle condizioni della pista, che penso saranno migliori rispetto ad oggi.

⏱️ 1:53.937 | + 1.094 pic.twitter.com/eVE8N30I1e

— Enea Bastianini (@Bestia23) November 17, 2023

Forcément, il n’a pu couper aux questions relatives à sa différence de forme entre la Malaisie et le Qatar. Mais il ne faut pas oublier qu’il y a une semaine, jour pour jour, il était encore difficile de prévoir une victoire de « Bestia » le dimanche. « Les sensations ne sont pas les mêmes qu’en Malaisie, et ressemblent plus au reste de la saison. Je n’ai pas de vrai problème spécifique, toutes les Ducati avaient du mal au début. Lorsque que l’adhérence s’est améliorée, j’ai pu aller plus vite mais le contexte m’empêcha de passer en Q2 » concluait-il. Face à de gros clients – dont Johann Zarco, nul doute que cette Q1 réserve de grosses surprises.

Le pensez-vous capable d’un exploit similaire à celui d’il y a une semaine ? Dites-le nous en commentaires !

Voici le résultat du Practice au Grand Prix du Qatar 2023 :

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

Cet article MotoGP Qatar J1, Enea Bastianini (Ducati/18) : « J’ai dû couper à cause de la chute de Johann Zarco » est apparu en premier sur Paddock GP.

A-t-il encore sa place au plus haut niveau ? Dans un premier temps, nous allons brièvement présenter ce qui ne va pas avec le circuit malaisien, avant d’essayer d’y trouver du positif. Puis, finalement, nous allons conclure en rendant un verdict. Vous êtes prêts ? C’est parti !

On dort

Qu’il est dur de se lever pour le Grand Prix de Malaisie. Pas tant pour l’horaire, non, car il faut mettre le réveil encore plus tôt pour la manche australienne. Juste, le spectacle n’est pas à la hauteur.

Le circuit de Sepang a été dessiné par Hermann Tilke et ouvert en 1999, pour y accueillir la Formule 1. D’ailleurs, j’ai déjà parlé de cet architecte allemand – et de ses nombreux travaux – dans un article dédié, que je vous invite à retrouver en cliquant ici. C’est l’archétype du « Tilkedrome », nom donné à ses constructions qui reprennent, toujours, les mêmes éléments. La largeur de piste caractéristique, les virages en escargot, la grosse épingle au bout de la ligne droite, le double gauche rapide… tout y est. Même si intrinsèquement, le tracé n’est pas mal – nous y reviendrons ultérieurement, on ne peut que constater l’absence de spectacle en piste.

Fabio, cinquième, prend 15 secondes. Photo : Michelin Motorsport

Présent au calendrier depuis 1999, les bonnes courses disputées ici se comptent sur les doigts d’une main. Hormis l’édition 2022, je n’ai pas le souvenir d’une manche MotoGP disputée à Sepang, d’ailleurs propriété du géant pétrolier Petronas. Cette année encore, les écarts étaient absolument faramineux ; pas seulement entre Enea Bastianini et Álex Márquez, mais entre tous les pilotes ! Jorge Martín, quatrième, mange dix secondes pleines à l’arrivée !

Fantomatique

Autre point non négligeable, les courses en deviennent oubliables alors qu’il est toujours placé en fin de saison, quand ça compte le plus. En 2019 eut lieu une « victoire fantôme » de Maverick Viñales, et je parie que nombreux d’entre vous ont tendance à oublier qu’il s’est déjà imposé là-bas. En 2015, année sous tension, eut lieu la plus grande course de l’histoire de notre sport à Sepang. Mais encore une fois, le vainqueur, Dani Pedrosa, était loin devant la joute opposant Marc Márquez à Valentino Rossi. Et tout le monde a oublié.

Dernier argument allant dans ce sens ; le circuit était absent en 2020 et 2021, et il n’a manqué à personne ! Pourquoi donc ? Pour la troisième raison ; l’indigestion.

Disaster for the @RedBull_KTM_Ajo duo in #Moto3 💥

Jose Antonio Rueda crashed into @Denizoncu53 and most likely, takes Deniz out of the title hunt 😱#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/UE3w9tW0Tn

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) November 12, 2023

« Raclette en plat principal, tartiflette en dessert »

Selon moi, un paramètre influe énormément ; la durée et l’intensité de cette tournée outre-mer. Chaque année, elle paraît de plus en plus interminable. Rendez-vous compte ; l’an dernier, Pecco Bagnaia fut titré à Valence le dimanche 6 novembre ! Ici, nous avons eu l’Inde, le Japon, l’Indonésie, l’Australie, la Thaïlande, et maintenant, la Malaisie avant le Qatar. L’enchaînement de ces courses (huit Grands Prix en dix semaines, en comptant Valence), joue forcément sur l’impact psychologique laissé par lesdites manches. Cela exclut également l’ajout des courses Sprint, ce qui porte le total à 42 départs en 2023. Au soir des essais post-Valence, votre humble serviteur ne pourra « plus dire papet ».

Vous connaissez déjà mon avis sur cette tournée. Je la trouve absolument primordiale pour l’écosystème MotoGP, car il faut avouer que le public y est parfois plus présent qu’en Europe. De plus, ces régions sont très motorisées et il est juste que la DORNA y assure une présence importante. Le monde est destiné à se tourner vers l’Asie.

Il y avait foule à Sepang. Photo : Michelin Motorsport

Le fait que l’on dispute le Grand Prix de Malaisie tôt le matin, après tous ceux cités précédemment joue peut-être sur notre ressenti, mais cela n’explique pas les écarts gargantuesques. Non, en revanche, il y a une autre théorie. Sepang a clairement été ringardisé par Mandalika et Buriram, en Indonésie et en Thaïlande. Ces circuits sont à la fois plus récents, plus frais, plus adaptés aux motos – ils n’ont pas été dessinés pour la Formule 1 – et offrent beaucoup plus de spectacle. Ne serait-il pas temps que Petronas finance la construction d’un nouveau tracé pour pérenniser sa place au calendrier ? C’est une piste, sans mauvais – ou très bon – jeu de mots.

Tout n’est pas à jeter

Il n’y a pas que du négatif, et encore heureux d’ailleurs. Par soucis d’honnêteté intellectuelle, il faut quand même lui reconnaître de grandes qualités. Tout d’abord, il s’agit d’un Grand Prix historique ; la Malaisie accueille le mondial depuis 1991, à Shah Alam avant Sepang. Par le fait, le pays a gagné sa place dans le paysage MotoGP, il est plus que légitime. Même si le SRT (Sepang Racing Team) n’existe plus, il a quand même marqué les esprits avec l’exercice 2019 de Fabio Quartararo et la saison 2020 de Franco Morbidelli. Aprilia CryptoData RNF, la nouvelle équipe de Razlan Razali, est loin d’être ridicule même si elle a joué de malchance en 2023. De fait, exclure Sepang revient à mettre la vitrine malaisienne du MotoGP sur la touche, ce qui n’est sans doute pas un bon calcul.

Deuxième raison solide ; le circuit est magnifique. Il s’agit probablement de la meilleure création d’Hermann Tilke (aussi la première hors rénovation de tracés déjà existants, ce qui est paradoxal), et il faut reconnaître qu’il est un véritable challenge. Sepang est difficile, chaud, technique à souhait, et offre, par endroits, plusieurs trajectoires. Au contraire de Buriram, par exemple, extrêmement simple dans sa conception. D’ailleurs, la plupart des fans de Formule 1 regrettent la disparition de Sepang de leur calendrier.

Conclusion

Je pense que le cas de Sepang doit être étudié. Objectivement, il assure la place d’un pays fort et installé depuis longtemps en MotoGP, la Malaisie, mais souffre d’un manque d’intérêt depuis plusieurs années. Peut-être que sa position dans la saison joue contre lui, et que l’enchaînement des Grands Prix asiatiques éprouvants pour les pilotes mais aussi pour les fans le dessert. Nonobstant, il reste un bijou asiatique, avec une atmosphère que l’on pensait propre à cette région du monde avant que Buriram et Mandalika ne viennent lui mettre un coup de vieux.

Allez, je vais me mouiller ; pour moi, il faut le conserver encore un ou deux ans et sérieusement étudier d’autres candidatures, puis, en fonction du spectacle en piste, le déplacer au profit de la Thaïlande. Cela fait trop longtemps que nous attendons de la bagarre à un moment aussi critique de la saison.

Qu’en pensez-vous ? Dites-le nous en commentaires !

Profitons-en pour rendre hommage à Marco Simoncelli, disparu ici-même en 2011. Photo : Michelin Motorsport

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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A commencer bien sûr par le challenger Jorge Martin : arrivé avec 13 points d’écart, il en repart avec 14. Un de plus certes, mais rien de rédhibitoire à l’approche des deux dernières manches sur les circuits de Losail et de Valencia. Seul hic, l’espagnol semble marquer un peu le pas, faute sans doute à une certaine pression : d’abord psychologique au regard de l’enjeu, mais aussi et surtout technique du fait de la fameuse pression du pneumatique avant désormais sévèrement contrôlée. Surtout ne jamais rouler avec moins de 1.8 Bar plus de 50% du temps de la course.

Et les pilotes connaissent tous le risque : après un premier avertissement, la récidive coutera des pénalités temporelles allant de 3 jusqu’à 12 secondes en fonction du nombre d’infractions relevées. Autant dire que cela peut ruiner une course, alors un championnat…

Jorge Martin en a donc payé le prix ce dimanche puisqu’en grande délicatesse avec son pneu avant. Lui qui avait déjà été averti ne pouvait se permettre d’aggraver sa position « délicate » en quatrième place sous peine de dévisser encore plus au classement.

A l’inverse, les rouges du Team Factory ont crânement joué leur joker, Enea Bastianini remportant la course et Francesco Bagnaia assurant la troisième place du podium. Leur performance fut à mettre au compte (entre autres) d’un non-respect de ladite pression pendant l’épreuve. Au moins, tout ce beau monde sera sur un pied d’égalité lors des prochains départs.

Cela étant, on ne peut que regretter l’impact de cette directive sur le spectacle et l’équité des débats sportifs, sans parler de l’énième contrainte pour les pilotes qui avaient déjà suffisamment de choses à gérer sur leurs machines. Mais on ne transige pas avec la sécurité…

Les prestations des autres Ducatistes furent moins flamboyantes.

Chez Prima Pramac, Johann Zarco réalise un week-end en demi-teinte, trahi notamment par sa machine lors de la Q2 et relégué de fait à une douzième position sur la grille. Si la Sprint fut honnête, il n’en sera pas de même lors du GP avec les quatre points de la douzième place. Seule consolation : sa réintégration au Top 5 du classement général.

Au sein de la VR46, Marco Bezzecchi septième de la Sprint et sixième dimanche perd définitivement toute chance de concourir pour une victoire finale au championnat. Luca Marini, respectivement 9^e puis 10^e des deux épreuves, aura plus avancé sur son futur statut de pilote usine au HRC.

A propos de ladite nomination de l’italien en remplacement de Marc Marquez chez Honda, le manager Alberto Puig ne sort pas grandi de cette histoire. Roi du poker menteur, il laissa espérer tant à Johann Zarco, Fabio Di Giannantonio, Pol Espargaro que Fermin Aldeguer des perspectives qui ne se réaliseront finalement jamais. Avec l’emploi de ces méthodes d’un autre temps, on est en droit de s’interroger sur la pertinence de son attitude et, au-delà, de la crédibilité du personnage. La machine ne donnait déjà plus envie, alors que dire du management… Bon courage au pilote de la VR46 et souhaitons-lui par avance beaucoup de force morale !

Chez Aprilia, ce ne fut pas la fête. Si les pilotes Factory ont donné le change lors des qualifications, nonobstant les quatre chutes du vendredi d’Aleix Espargaro (!), en course lors de la Sprint puis lors du GP dominical les résultats furent tout autres : aucun point le samedi et une petite 12^e position dimanche en GP au crédit de Maverick Vinales quand Espargaro chutait pour la cinquième fois du week-end…

Pire chez RNF Aprilia où le fer de lance Miguel Oliveira continue, après ses déconvenues des précédents Grands Prix, de patiner au propre comme au figuré. Raul Fernandez ne fera pas mieux. Le comble fut atteint dimanche avec l’abandon des deux pilotes. Dommage pour Razlan Razali et son team aux couleurs locales qui auraient sans doute préféré un exploit !

La marque autrichienne KTM elle aussi obtiendra des résultats en demi-teinte. Brad Binder, après une cinquième place de haute lutte en Sprint, chutera le lendemain lors de la course longue. Notons un Jack Miller plus présent qu’à l’accoutumée avec une 6^e place en Sprint et une 8^e en GP. Et ce ne sont malheureusement pas les boys de chez Tech3 GASGAS qui auront pu aider ce week-end, même si ce n’est très certainement que partie remise. Mais enfin, et comparativement à l’outrageuse domination des Ducati, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir !

C’est sans doute ce que doivent se dire les dirigeants du HRC avec des Honda définitivement à la peine et systématiquement aux dernières places des deux épreuves. Les mauvaises méthodes de Marc Marquez en qualifications, exaspérantes pour ses concurrents, n’auront pas plus aidé aux résultats avec sa maigre 13^e place dominicale. Comme quoi le problème est définitivement ailleurs. Quant à Joan Mir…

Chez Yamaha, hors la transparente prestation de Franco Morbidelli, Fabio Quartararo fera preuve de tout son talent pour terminer cinquième du GP dimanche après une Sprint ratée la veille. Mais les comparaisons avec l’épouvantail Ducati font mal.

Les seuls pour qui cette manche fut un succès sont bien Enea Bastianini et Alex Marquez. L’italien tout d’abord qui avec un mode d’emploi de sa GP23 totalement assimilé, et après s’être muselé en Sprint pour laisser son coéquipier Francesco Bagnaia empocher la troisième position, s’envolera littéralement dimanche pour remporter sa première victoire en habit rouge. Mérité et libérateur, surtout lorsque sa place est potentiellement menacée pour la saison prochaine. « Bestia » se rappelle opportunément au bon souvenir de son employeur.

Et que dire d’Alex Marquez ? Le pilote Ducati Gresini fut brillant en qualifications à un cheveu de la première ligne, intraitable en course Sprint avec sa deuxième victoire de la saison, et impérial dimanche avec la seconde place du podium. Un week-end quasi parfait. Tout le monde ne put en dire autant !

Espérons des situations moins figées pour la prochaine course et, surtout, plus de show. Car sur le plan du spectacle, et après une tournée outre-mer jusqu’alors passionnante, l’ambiance était morne.

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La bête est de retour

Comeback of the year. Dans les disciplines les plus populaires aux États-Unis, est célébré le « plus beau retour de l’année », qui concerne souvent un athlète auparavant blessé et qui retrouve un très bon niveau un an après sa déchéance. Très populaire outre-Atlantique, cette récompense propre à chaque sport est particulièrement appréciée, notamment en raison de l’appétence des américains pour les belles histoires dignes d’Hollywood.

En MotoGP, si tel trophée existait, il serait pour Enea Bastianini. Aujourd’hui, je n’ai pas forcément envie de me pencher sur la performance de l’Italien ; déjà, car il n’y a rien à redire, il a été parfait. Du premier jusqu’au dernier virage. Aussi, car ce problème de pression non réglementaire, ce « joker » utilisé par lui et Pecco Bagnaia fausse un peu la donne. Je reviendrai sur ce sujet éminemment complexe à la fin de saison.

En légende. Photo : Michelin Motorsport

Non, j’ai davantage envie de parler de son état d’esprit, de sa force mentale. Il est difficile d’imaginer la résilience nécessaire à un tel retour aux avant-postes. Après s’être fait embarquer par la moto de Luca Marini au Portugal, puis, avoir galéré avec une Desmosedici GP23 pas vraiment taillée pour lui, pour à nouveau se blesser en Catalogne à la suite d’une grossière erreur de sa part. Jusqu’à se qualifier en dernière position au Grand Prix de Thaïlande, il y a deux semaines de cela. C’est juste immense, mais ce n’est pas le plus fou.

Personnellement, j’ai suivi avec attention l’année d’Enea Bastianini, rapportant le plus souvent ses déclarations lors des week-ends de course pour votre site préféré. Et l’une d’entre elles m’avait choqué après l’Indonésie ; il disait penser gagner une course avant la fin de l’année. Personne n’y croyait, et je pense, humblement, que même le trio Tardozzi/Dall’Igna/Ciabatti avait abandonné cette idée lui aussi. Mais pas Enea Bastianini.

Alors que le public commençait à douter de la légitimité de sa promotion au regard des performances de Jorge Martín en 2023, il montre qu’il est fait du même bois que les plus grands. Alors, bravo à lui pour cette démonstration.

Pecco Bagnaia reprend l’avantage… ou pas ?

Pecco s’en sort bien. Photo : Michelin Motorsport

Cette saison, même si elle manque de piquant, est folle. Le momentum change souvent, et un Grand Prix que l’on croyait en la faveur d’un des acteurs repasse aux mains de l’autre. Mais à Sepang, il n’y avait pas match : Pecco Bagnaia ne jouait pas dans la même cour que Jorge Martín dimanche. Ce dépassement par l’extérieur était simplement magnifique, mais on ne peut pas qualifier ceci d’un duel franchement remporté par Bagnaia, et ce pour trois raisons. D’abord, la bataille n’a pas duré assez longtemps pour la prise d’un réel avantage psychologique. Ensuite, comme précisé plus haut, Pecco Bagnaia a utilisé son « joker » concernant la pression réglementaire de son pneu avant. Finalement, rien à voir avec la Thaïlande ou l’Allemagne ; comme l’avoua le « Martinator », Pecco était nettement plus vite depuis le début, l’écart à l’arrivée le prouve.

Contrairement à ce qu’on peut lire un peu partout, je ne pense pas que Bagnaia soit de nouveau le favori après cette course, je pense qu’il l’a toujours été. Ce Grand Prix de Malaisie, grâce à ce dimanche seul, ne justifie pas la reprise d’une nouvelle dynamique, car le vent a tourné en la faveur de « Go Free » depuis l’Indonésie, toujours selon moi. Si vous disposez d’une autre lecture, n’hésitez pas à me la donner en commentaires.

The ultimate titanic tussle: #PECCOvsMARTIN ⚔️

The #MotoGP title rivals locked horns in a brilliant battle, but whose side were you on? #TeamPECCO 🔴 or #TeamMARTIN? 🟣#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/kCxvrBLvwO

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) November 12, 2023

Les pilotes du week-end

Finalement, je voudrais mettre en avant les performances de deux hommes en particulier. Álex Márquez, d’une part, assez impressionnant lors du Sprint et impuissant mais rapide lors du Grand Prix. Comme vous le savez, sa forme ne m’impressionne pas tant que cela en général et je continue de penser que sa saison est décevante malgré cette très belle manche. Mais force est de constater qu’il a piloté avec sa tête, calmement, sans erreur ; il a fait le job.

Puis, comment ne pas évoquer Fabio Quartararo, cinquième sur la ligne. On ne se rend pas vraiment compte de l’exercice qu’il est en train de nous faire. En « sous-marin », il profite de chaque opportunité pour prendre de très beaux points malgré un matériel inférieur, qu’on le veuille ou non. La performance intrinsèque de la Yamaha YZR-M1 est impossible à comprendre (pour nous comme pour les pilotes d’ailleurs), mais quand elle marche, il est toujours là au moins une fois dans le week-end. Je le mentionne également ici car il a parfaitement rebondi après son Sprint raté (de son propre aveu), et a montré du caractère en s’offrant quelques beaux dépassements lors de la course principale. Bravo à eux deux.

Bien sûr, je n’ai pas encore évoqué le grand gagnant de ce week-end, en la personne de Pedro Acosta. Alors rendez-vous demain, même heure, pour ne rien manquer, d’autant que le sujet s’annonce piquant au possible.

Avez-vous tiré d’autres conclusions concernant cette joute malaisienne ? Dites-le nous en commentaires !

Sans faire trop de bruit, El Diablo gère bien la fin de 2023. Photo : Michelin Motorsport

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Au passage, avec cette intervention pour le moins direct, Davide Tardozzi a montré qu’un team manager pouvait s’exprimer avec moins de précautions qu’un directeur de la compétition, ce qu’est Paolo Ciabatti. Ce dernier est ainsi passé maître dans l’art du ni pour ni contre bien au contraire, ménageant ainsi les susceptibilités. Cependant, il a créé un clivage en mentionnant que Jorge Martin, selon le résultat final de cette saison, pourrait très bien prendre la place d’Enea Bastianini pour se retrouver équipier de Pecco Bagnaia.

On rappellera ainsi ses propos : « comme tout le monde le sait, nous avons confirmé Enea dans l’équipe officielle fin août. Mais il est vrai que le niveau de performance actuel de Martin est une réalité que nous devons considérer. Mais aucune décision n’a été prise évidemment, mais nous verrons. Nous ne pouvons pas ignorer ce niveau de performance de Martin ». A partir de là, Bagnaia s’est mis à soutenir le cas Bastianini et Carlo Pernat est monté au créneau commençant déjà à calculer les indemnités d’une mutation dans l’intérêt du service.

Davide Tardozzi Ducati : « nous décidons des choses, nous pouvons changer les choses, nous pouvons rechanger les choses, tout peut arriver »

Un débat que ne comprend pas un Davide Tardozzi dont la vision du monde est bien plus simple. La voici, donnée à TNT Sports et relayée par crash.net : « nous sommes très heureux que tout le monde parle de nous, et de nos pilotes ! Mais la vérité est que les pilotes appartiennent à Ducati. Ils ont des contrats Ducati. Honnêtement, nous pouvons faire ce que nous voulons. Nous décidons des choses, nous pouvons changer les choses, nous pouvons rechanger les choses, tout peut arriver ».

Sur le cas Bastianini il a aussi ajoute : « nous n’avons jamais douté d’Enea. Il souffrait de ses blessures. Pourquoi était-il à l’arrière ? … Évidemment parce qu’il était blessé. Parfois, ils veulent en faire trop. L’un des points clés a été vendredi soir. Pecco l’a aidé. Cela fait une énorme différence dans l’attitude d’Enea ». Un changement qui s’est vu lors des courses à Sepang notamment lors du Sprint. Le « nous décidons des choses, nous pouvons changer les choses, nous pouvons rechanger les choses, tout peut arriver » vaut autant dans les coulisses que sur la piste.

Résultats du GP de Malaisie MotoGP

Championnat : classement général

Crédit classement motogp.com

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Le Grand Prix de Malaisie a tenu en haleine les plus de 90 000 fans ayant fait le déplacement ce dimanche sur le circuit Sepang, non loin de Kuala Lumpur, la capitale du pays. Durant les trois jours qui ont constitué l’événement, une chaleur intense (régulièrement plus de 50°C sur la piste, jusqu’à 35°C dans l’air) mais aussi chargée d’humidité a mis les organismes et les mécaniques à rude épreuve. Mais les sportifs de haut niveau que sont les pilotes de Grand Prix ont fait fi de ce climat équatorial éprouvant. Ils ont apprivoisé ce circuit complexe, long de 5,543 km, et composé de quinze virages dont dix vers la droite.

A Sepang, les équipes de Michelin Motorsport Sport avaient amené trois mélanges de gomme pour la roue avant (Soft, Medium et Hard), et deux pour la roue arrière (Medium et Hard). Symétriques à l’avant, ces pneus disposaient d’une épaule droite renforcée à l’arrière afin de répondre à la disparité du nombre de virages.

Après la première journée de test, les écuries avaient déjà déterminé leur stratégie pneumatique pour le week-end, la pluie attendue s’étant finalement abattue sur le circuit avant le début des essais, puis juste après la Tissot Sprint. Les partenaires de Michelin ont alors pu dérouler leur plan en toute sérénité, avec le soutien des équipes techniques du manufacturier clermontois.

« Comme l’an dernier, notre MICHELIN Power Slick en gomme Medium a constitué le choix numéro 1, » indique Piero Taramasso, manager de la compétition deux-roues de Michelin. « Malgré une piste rendue difficile par les différentes bosses, ou encore le remplacement partiel de l’asphalte entre les virages 7 et 12, les pilotes ont tout de suite été dans le coup, et se sont approchés du record du circuit dès les premiers essais. Cinq d’entre eux ont d’ailleurs fait mieux que ce temps de référence absolu lors des qualifications, ce qui confirme que les évolutions des motos de Grand Prix montées de nos pneus fonctionnent parfaitement. Lors de la course Sprint, tous les pilotes ont opté pour la même stratégie, et nous avons pu constater un rythme très élevé à chaque instant des dix tours. Pour le Grand Prix, le choix a été le même mais la gestion de l’usure a induit un rythme différent. Nous avons néanmoins noté, grâce à la constance des performances de nos pneus, que la vitesse moyenne a été élevée tout au long de la course. Malgré des conditions difficiles, nous avons démontré une fois encore que nos pneus offrent une polyvalence qui permet à nos partenaires de s’exprimer et de faire le spectacle sans distinction de rythme entre le début et la fin de l’épreuve. »

Samedi après-midi, la Tissot Sprint a été remportée par Alex Marquez (Gresini Racing) devant Jorge Martin (Prima Pramac Racing), et Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team).

Le lendemain, le grand Prix a vu la victoire d’Enea Bastianini (Ducati Lenovo Team). Il est le septième pilote à remporter un Grand Prix cette saison. Il devance Alex Marquez, et Francesco Bagnaia occupe la troisième marche du podium.

La 19ème et avant-dernière manche du Championnat du Monde de MotoGP aura lieu du 17 au 19 novembre sur le circuit de Losail (Qatar). Il reste deux week-ends de course avant la fin de la saison, et la nomination du champion du monde 2023.

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Sérieusement blessé dès la première manche au Portugal, Enea Bastianini vient remporter sa cinquième victoire sur MotoGP™️ (sa première depuis Aragon l’année dernière), toujours avec Ducati, après une longue et difficile période. Le pilote de Rimini est le cinquième vainqueur Ducati différent depuis le début de la saison avec Francesco Bagnaia, Jorge Martin, Marco Bezzecchi et Johann Zarco.

Mais surtout, il vient de retrouver son niveau, au moment la possibilité de son remplacement par Jorge Martin dans l’équipe d’usine commençait à poindre. Soupçonné de ne pas volontairement doublé Francesco Bagnaia lors du Sprint, il aborde tous ces sujets avec une franchise certaine…

Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais.

Mesdames et Messieurs, bienvenue sur le circuit international de Sepang en Malaisie à la fin du Grand Prix Petronas de Malaisie, la 18ème manche sur 20 du Championnat du Monde MotoGP de cette année. Félicitations à nos trois premiers pilotes, un podium entièrement Ducati, comme ce fut le cas dans le Sprint d’hier. Sa première victoire pour l’équipe Ducati Lenovo, félicitations à l’Italien Enea Bastianini ! Un grand week-end pour le pilote Gresini Racing Alex Marquez, Alex le vainqueur du Sprint d’hier et 2ème dans ce Grand Prix de 20 tours. Et complétant le podium d’aujourd’hui, il garde 14 points d’avance au championnat du monde avec seulement deux courses restantes, c’est le pilote de l’équipe Ducati Lenovo Pecco Bagnaia. Félicitations à tous les trois, messieurs !

Nous commencerons la conférence de presse, comme toujours, par le vainqueur de la course. Enea, toutes nos félicitations ! Nous savons à quel point cette saison 2023 a été difficile pour vous, alors gagner pour la première fois pour l’usine, l’équipe Ducati, comment décrivez-vous vos émotions en ce moment ?
Enea Bastianini : « Oui, je pense que ça n’a pas été difficile, ça a été un désastre (rires). Une saison désastreuse parce que beaucoup de blessures, trop de blessures, et aussi beaucoup de douleur. Surtout après la première blessure, il m’était impossible de m’entraîner. J’ai passé trois mois sans m’entraîner à la salle de sport, seulement pour améliorer un peu les jambes, mais pas les autres parties que vous devez travailler si vous voulez être rapide en MotoGP.
J’ai fait une très bonne course, parce que j’ai vu hier, après la course Sprint, que mon rythme et tout le reste :  » OK, demain je peux essayer de faire quelque chose de plus « . Et mentalement je suis entré dans la course avec une vraie volonté d’être le premier au premier virage. Ma première victoire de l’année est fantastique parce que l’équipe a très bien travaillé depuis le début. Nous avons essayé différentes solutions ce week-end, un nouveau dispositif de frein arrière et d’autres petites choses, et c’est OK. »

Bien sûr, l’homme assis à côté de vous, Alex Marquez, a maintenu la pression tout au long de ce Grand Prix. A quel point le départ était-il important, parce qu’il vous a donné la chance de prendre la tête et de vous dégager sans trop vous soucier de la température de votre pneu avant ?
« Oui, c’était aussi important de rester en tête, parce que si vous êtes derrière, c’est difficile pour la pression des pneus d’être rapide et de dépasser le pilote devant vous ; et l’une des clés a été celle-ci, d’être premier, et Alex m’a mis la pression pendant toute la course parce que j’étais à 0,5 pendant toute la course, sauf pendant les 5-6 derniers tours où j’ai fait plus d’écart. Mais ce n’est pas grave, je suis vraiment heureux. »

Et évidemment, c’était une énorme victoire pour vous personnellement, et comme vous venez de le dire vous-même, la saison a été assez désastreuse. Il y a eu quelques discussions ce week-end dans les coulisses au sujet d’une éventuelle arrivée de Jorge Martin dans l’équipe d’usine. Pensez-vous qu’il était important d’envoyer un message à Ducati, et que vous méritez une autre chance dans l’équipe d’usine en 2024 ?
« Oui, c’est simple, parce que Jorge a fait une très bonne saison et moi non, parce que j’ai été lent tout le temps dans toutes les courses, mais je sais pourquoi. Mon équipe…
Il est difficile d’expliquer ma peur, mais maintenant j’ai envoyé un petit message à Ducati. Je me sens vraiment bien dans l’équipe avec tous les gars, avec Pecco, je pense que c’est une bonne situation, mais je ne sais pas ce qu’il en est de la décision de Ducati. J’ai été confirmé pendant le GP de Misano, mais s’il y a un changement, c’est comme ça. »

Hier, vous êtes resté derrière Pecco. Aujourd’hui, était-il important d’être devant lui au début de la course, pour ne pas avoir à trop réfléchir, non pas à des consignes d’équipe mais à la façon de se comporter en tant que coéquipier du leader du championnat ?
« Je travaille pour une équipe, je travaille pour Ducati, et hier pour moi ce n’était pas important de dépasser Pecco et j’ai préféré rester derrière lui. Il se bat pour le championnat, moi pour rien. Mais aujourd’hui, quand j’ai vu que j’étais compétitif pour essayer de gagner la course, je n’ai pensé qu’à ça. Je suis ici pour être rapide, mais aussi parfois pour travailler pour l’équipe. Pour l’avenir, je ne sais pas ce qui va se passer, je veux dire Ducati Lenovo, et je travaille aussi pour lui. »

Le Qatar est un souvenir particulier pour vous. Qu’attendez-vous du prochain week-end ?
« Pour le Qatar, oui, j’ai un très bon souvenir de l’année dernière dans une situation étrange, parce que d’être Gresini sans Fausto, a été un vrai changement pour remporter une victoire. Mais c’était comme s’il était là, et ça a été fantastique. Oui, voyons ce qu’il en sera cette année. Probablement avec ce nouveau pneu, le nouveau tarmac sera complètement différent, mais je suis prêt à commencer. Maintenant, je suis plus confiant de ce que j’ai, et aussi avec la relation avec les gars, avec l’équipe, c’est mieux et je suis heureux de continuer. »

Résultats du Grand Prix de Malaisie sur le circuit de Sepang :

 Crédit classement : MotoGP.com

Cet article MotoGP Malaisie J3 Débriefing Enea Bastianini (Ducati/1) : Consignes d’équipe, futur à l’usine, etc. (Intégralité) est apparu en premier sur Paddock GP.

Nous reportons ici ses propos sans aucune mise en forme.

Enea, moi-même et tant d’autres personnes avons été très heureux de vous revoir hier. Mais qu’est-ce que ça fait d’être à nouveau au top après une année aussi difficile ?

Enea Bastianini : « Oui, je me sens très mal maintenant (rires). Je suis très fatigué, je me suis donné à 100 % aujourd’hui, mais mon mental et mon cœur sont à 100 %, parce qu’après de nombreuses fois, une longue période sans podium, cette victoire arrive. Et seulement moi et quelques autres gars , mes amis, ma petite amie, ma famille, savons ce que j’ai dû faire pour arriver ici, alors merci à tous. »

Résultats du Grand Prix de Malaisie sur le circuit de Sepang :

 Crédit classement : MotoGP.com

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Francesco Bagnaia le leader du championnat s’est qualifié en pole position pour la 18e fois en MotoGP, établissant un nouveau record du tour à Sepang, et pour la septième fois jusqu’à présent cette saison. Lors de ses 17 pole positions précédentes, il est monté sur le podium à 11 reprises (dont sept victoires). Il a terminé P3 du Sprint pour son 13e podium Sprint et tentera maintenant de remporter sa septième victoire en GP de la saison, ce qui égalerait son record personnel en MotoGP établi l’an dernier. Il compte désormais 11 points d’avance sur le Championnat du Monde MotoGP.

Jorge Martin malgré une chute en Q2, s’est qualifié deuxième pour son huitième top trois en qualifications depuis le début de la saison. Lors de ses sept précédents top trois cette année, il est monté quatre fois sur le podium (dont trois victoires à Saint-Marin, au Japon et en Thaïlande). Il a terminé P2 du Sprint, mettant fin à sa série de cinq victoires consécutives en Sprint, mais tentera de remporter sa cinquième victoire de la saison en Grand Prix dimanche. Il a gagné deux points sur Bagnaia au Sprint et compte désormais 11 points de retard sur le leader du Championnat.

Enea Bastianini, après être passé par la Q1, s’est qualifié troisième pour sa première rangée de tête de la saison et son meilleur résultat en qualifications depuis qu’il s’est qualifié deuxième ici l’année dernière en route vers sa deuxième place, qui est également son dernier podium. Il a terminé P4 du Sprint, mais visera maintenant à gagner pour la première fois depuis Aragón l’année dernière.

Alex Marquez s’est qualifié quatrième pour son meilleur résultat en qualifications depuis qu’il s’est qualifié troisième à Silverstone plus tôt cette année, lorsqu’il a également remporté le Sprint. Ce qu’il a fait à Sepang ! Il tentera maintenant de remporter sa première victoire dans la catégorie reine dimanche.

Luca Marini s’est qualifié cinquième pour son 11e top six en qualifications depuis le début de la saison. Il a terminé 9e du Sprint et tentera de décrocher son deuxième podium en MotoGP ou même sa première victoire en MotoGP.

Marco Bezzecchi s’est qualifié sixième pour son 10e top six en qualifications depuis le début de la saison. Il a terminé 7e du Sprint et tentera de remporter sa quatrième victoire en MotoGP dimanche (avec l’Argentine, la France et l’Inde cette année).

Brad Binder s’est qualifié septième, ce qui est la première fois qu’il n’a pas réussi à se qualifier dans le top six depuis l’Inde où il s’est qualifié 14e (bien qu’il y ait terminé la course Sprint et le GP en quatrième position). Il a terminé cinquième du sprint et dimanche, il tentera de s’imposer pour la première fois depuis Autriche 2021.

Fabio Quartararo, en pole ici en 2019 et P3 en course l’année dernière, s’est qualifié huitième, ce qui est la sixième fois cette saison qu’il se qualifie parmi les neuf premiers. Il a terminé 16e du sprint après un premier tour difficile, mais il tentera maintenant de récupérer dimanche et de monter sur le podium pour la quatrième fois cette année avec les Amériques, l’Inde et l’Indonésie lorsqu’il a terminé 3e.

Maverick Viñales s’est qualifié neuvième pour son 15e top neuf en qualifications depuis le début de la saison. Il a terminé 10e du Sprint, mais il est en lice pour entrer dans l’histoire dimanche en remportant des victoires en Grand Prix MotoGP avec trois usines différentes (après avoir déjà gagné avec Suzuki et Yamaha).

Jack Miller s’est qualifié 10e pour son 12e top 10 en qualifications depuis le début de la saison. Il a terminé 6e du sprint, son meilleur résultat depuis sa quatrième place samedi et sa sixième place dimanche à Motegi. Comme Viñales, il est en lice pour entrer dans l’histoire dimanche en remportant des Grands Prix MotoGP avec trois usines différentes (après avoir déjà gagné avec Honda et Ducati).

Il s’agit de la 14e pole consécutive de Ducati en MotoGP (depuis Le Mans), prolongeant ainsi leur record personnel. Il s’agit du 58e GP consécutif où au moins un pilote Ducati figure parmi les trois premiers en qualifications et de la 16e pole position de la marque cette saison, égalant ainsi le record du plus grand nombre de pole positions en une seule saison MotoGP de l’année dernière et partagé par Honda en 2011.

Il s’agit en Malaisie du premier 1-2-3-4-5-6 de Ducati en qualifications dans l’ère MotoGP et du premier pour un constructeur dans la catégorie reine depuis le Mugello en 1998.

Les présentations étant faites, que va nous réserver ce Grand Prix de Malaisie ? Avant de la savoir, voici le tableau qui résume les faits connus jusque-là.

Lors de la séance d’échauffement Fabio Quartararo a réalisé le meilleur chrono avec un temps de 1’59.218 minutes. Binder arrive deuxième, suivi de Bastianini, Alex Marquez et Aleix Espargaró. Le champion du monde Bagnaia a terminé la courte séance  à la sixième place. Mordidelli, Miller, Zarco et Pol Espargaró complètent le top 10, séparés par seulement 0,535 seconde.

Jorge Martin a terminé l’exercice à la 16e place, à 0,855 seconde.

A close encounter with @Luca_Marini_97 👀

And @88jorgemartin is not too happy about it! 😤#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/ihFHQxBdj8

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Bezzecchi fête aujourd’hui ses 25 ans, mais il ne s’offre pas de cadeau. Parce que le pilote VR46 a chuté au virage 1 …

T1 trouble for Bez 💥

Will he manage to turn things around later on in the race? 🤔#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/7GXi2kv7L7

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Bienvenue sur le tracé de Sepang en ce jour de course : un duel au sommet nous attend pour l’obtention du titre de champion du monde. Bagnaia, Martin ? la suite de cette histoire va s’écrire dans quelques minutes..

Il fait 33° dans l’air et 55° sur la piste

Voici les images en directe de la Malaisie.

25 points at stake today in Sepang, who will grab them? 🤔

Don't miss another crucial race in the #MotoGP title fight with #VideoPass 👉 https://t.co/dWVKPZPeSX #MalaysianGP 🇲🇾
https://t.co/hWaIADuQPt

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Les pilotes auront 20 tours pour en découdre

Des nuages s’amoncellent au-dessus du tracé, une petite averse pourrait peut-être venir s’inviter dans la partie..

Pour le moment, et comme à notre habitude le temps de vos pronostics pour cette course est venue.. c’est ici et maintenant..

Get your #MotoGP race predictions in 👇#MalaysianGP 🇲🇾

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Rappel des forces en présence..

A final reminder of the #MotoGP starting grid 👇#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/8nx8OmAnOD

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Et pendant ce temps, le champion du monde en titre de Superbike, Bautista, l’invité du weekend, est en mode « zen attitude »

🧊 @19Bautista is doing his best to keep it cool! #MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/jO1HAiDgTT

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Bagnaia est prêt !! tout comme Martin !!

Pole position grid slot check! 👍@PeccoBagnaia's here 👀#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/oN03rVDMHc

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Tension reaches boiling point at Sepang! 🔥

It's nearly #MotoGP RACE TIME 🤩#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/hYOl9D9SWX

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Et que va nous faire Alex Marquez??? La vainqueur du Sprint d’hier va vouloir briller, gagner sa 1ère course du dimanche en MotoGP

Dreaming of doing the double! 🤩

Can @alexmarquez73 repeat his #TissotSprint magic today? 🤔#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/I70jTZzjRv

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Et Jack Dios…?? concentration maximale..

Pre-race mood 😎 @jackmilleraus#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/SDbw7wJdiB

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Tour de chauffe…

Tous les pilotes partent avec le pneu medium à l’arrière et à l’avant..

C’est parti et c’est Bastianini qui prend la tête devant Martin et Bagnaia. Marquez passe à l’offensive et passe en 2e position.

🚦LIGHTS OUT AT SEPANG! 🚦@88jorgemartin gets the holeshot but goes wide! @Bestia23 leads!#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/4Qd1J4r4DR

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Zarco est 13e, Quartararo est 7e

Après un tour,  Bastianini mène la danse devant A.Marquez, Bagnaia, Martin, Bezzecchi, Miller, Quartararo, Di Giannantonio, Marini et Binder

Martin est dans la selle de son rival au championnat, il est à 0.196s derrière.. la charge est proche..

Tailing @PeccoBagnaia for 3rd 🔥@88jorgemartin looks primed for action! ⚔️#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/NKCIGQ0KF5

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Martin trouve l’ouverture et passe..mais l’italien réplique..devant Bastianini s’envole, il possède 0.336s d’avance sur A.Marquez.

THE ULTIMATE TITANIC TUSSLE! ⚔️⚔️⚔️@PeccoBagnaia is scratching and clawing to defend that P3! 🔥#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/3vzbNWVheD

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Chute de Mir.

Les positions évoluent peu..

Bastianini mène avec 0.794s d’avance sur AMarquez. Bagnaia, Martin, Bezzecchi, Miller, Quartararo, Di Giannanotnio, Binder et Marini complètent ce top10 : il reste 15 tours.

Bagnaia creuse sur Martin, Il possède désormais 0.922s d’avance sur l’Espagnol.

A bit of a breather for @PeccoBagnaia? 🥵

Looks like it! The Italian has managed to put 7 tenths between himself and @88jorgemartin ⏱️#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/qGqJaDjfrW

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Chute d’Oliveira.

Problème technique sur l’Aprilia de R.Fernandez. Il abandonne.

Il reste 12 tours et Bastianini est toujours le leader de cette course. AMarquez pointe à 0.976s derrière. Bagnaia, Martin à 0.986s derrière l’Italien, Bezzecchi, Miller, Quartararo, Di Giannantonio, Binder et Marini complètent ce top10

Chute d’A.Espargaro.

A weekend to forget comes to a close for @AleixEspargaro 💔

Down he goes at T9 💥#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/iMmLZztmg5

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Grosse bagarre entre Miller et Quartararo pour le gain de la 6e position, le français ne parvient pas à passer pour le moment..

Il reste 9 tours..

Martin est à la peine en 4e position.. Il possède 2.400s de retrard sur Bagnaia

Behind @88jorgemartin, it's all to play for! ⚔️

Bezzecchi is 5th, whereas no less than 4 riders are in contention for P6! 😮#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/cbnQAFErWB

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Chute de Binder.

❌ @BradBinder_33 is out of contention!

A T12 crash ends his race early! 😵#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/0nXo72pkNQ

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Et pendant ce temps…Quartararo passe Miller, le Niçois est maintenant 6e.

Chute de Nakagami.

Encore 5 tours : Bastianini domine largement la course devant A.Marquez, Bagnaia, Martin, Quartararo, Bezzecchi, Miller, Di Giannantonio, Morbidelli et Marini. Zarco est 12e

Quartararo en bagarre avec Bezzecchi..

😈 @FabioQ20!!!

He does make the move on Bezzecchi to take 5th! 👊#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/P0UywR4S2G

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Le podium semble attendre Bastianini..

Comfortably in the lead so far! 😎@Bestia23's last podium finish happened RIGHT HERE in 2022! 👀#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/7ihnoNVZzT

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Il reste 3 tours…les positions ne changent pas.. Bastianini mène devant AMarquez, Bagnaia et Martin.

Le pilote Espagnol pointe à 6.288s derrière Bagnaia..

2 LAPS TO GO ⌛@88jorgemartin is nearly 6 seconds off @PeccoBagnaia 😱#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/sfNM6OSBij

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Dernier tour…

Victoire de Bastianini devant AMarquez et Bagnaia. Quartararo 5e, Zarco 12e

🏁 #MotoGP RACE 🏁

Everyone on their feet for the BEAST! 🤩@Bestia23 WINS THE #MalaysianGP 🇲🇾 IN DOMINANT FASHION! 🏆 pic.twitter.com/TvAjb7vsrM

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Mission "Bestia's return" completed! ✅@bestia takes his first victory with @ducaticorse after a marvellous masterclass at Sepang! 🥇#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/d93a0yBa2W

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Job done for @PeccoBagnaia 💪

Another podium and crucially in front of @88jorgemartin 👊#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/7093vvTqIl

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      MotoGP Malaisie Course : classement

Crédit classement motogp.com

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Si l’effet recherché était de mettre encore un peu plus de piment à cette fin de saison de MotoGP, Paolo Ciabatti peut se féliciter d’avoir réussi dans son entreprise. Car dans le duel entre Pecco Bagnaia et Jorge Martin pour le gain du titre, il a fait entrer un troisième larron aux airs d’arbitre qu’est Enea Bastianini. Deux pilotes en rouge contre l’Espagnol d’un team Pramac qui ne pourra pas compter sur la même solidarité d’un Johann Zarco sur le départ si l’occasion de présente …

Pecco Bagnaia : « les résultats de Jorge Martin montrent que Pramac est une équipe officielle avec d’autres couleurs et je ne comprendrais donc pas ce changement »

Sur le cas d’un Jorge Martin qui pourrait être l’équipier de Pecco Bagnaia en 2024, ce dernier est une nouvelle fois monté au créneau : « j’ai déjà dit que je pense : Enea mérite cette opportunité de rester à cause de ce qui s’est passé cette année, et je parle de ses blessures. Compte tenu également des résultats de Jorge Martin, Pramac est une équipe officielle avec d’autres couleurs et je ne comprendrais donc pas ce changement. Je pense qu’il serait préférable pour l’équipe et pour Enea de rester là où ils sont », dit-il.

De son côté, Enea Bastianini a commenté sur son retour providentiel aux avant-postes : « je suis un imbécile, j’aurais dû monter la commande au pouce du frein arrière en premier : c’est un de ces détails qui font la différence sur le GP23. J’ai compris et fait comprendre à l’équipe ce dont j’avais besoin. Je suis de retour ? Espérons-le… ». Et il conclut : « Ducati veut Jorge Martin ? Je vais leur faire changer d’avis ». Rendez-vous ce dimanche au premier virage de Sepang.

Résultats du Sprint du Grand Prix de Malaisie MotoGP à Sepang :

Crédit classement : MotoGP.com

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Enea Bastianini a clôturé la Course Sprint du Grand Prix de Malaisie, 18e étape du MotoGP 2023, en quatrième position et ça reste un grand mystère au vu de tout ce que l’Italien a pu produire jusque-là sur la GP23 rouge. Bastianini, visiblement satisfait de sa performance, parle d’une course initialement difficile, dans laquelle il a eu du mal à rester devant mais durant laquelle il a ensuite trouvé un rythme convaincant

Le « Bestia » a fait un choix tactique astucieux, évitant les risques inutiles et faisant preuve de maturité stratégique, surtout compte tenu de l’implication de Pecco Bagnaia dans la lutte pour le championnat. Bastianini reconnaît les problèmes avec le pneu avant partagés avec Pecco Bagnaia, mais estime qu’ils peuvent être résolus. Le pilote Ducati réfléchit également aux défis liés à l’adaptation des réglages à chaque piste, notant que ce problème est apparu à plusieurs étapes de la saison.

Fort d’une excellente base de la Sprint Race, Enea Bastianini envisage avec optimisme la fin de la saison, soulignant sa volonté d’être compétitif et précisant qu’au-delà des rumeurs du marché, relayées au plus haut niveau dans con camp par Paolo Ciabatti, son attention est totalement concentrée sur la piste et sur la compétition.

Teamwork makes the dream work 🤝@Bestia23 thought about the bigger picture in the #TissotSprint 👍#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/XWHDUeZbAT

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) November 11, 2023

Enea Bastianini : « si la course avait été longue, cela aurait été un problème »

« Je suis heureux. J’ai fait une bonne course » commente Enea Bastianini sur ce qui reste pour le moment sa meilleure prestation de l’année. « J’ai eu du mal au début et je me sentais un peu mal à l’aise d’être devant. Mais après quelques tours, j’avais un bon rythme et j’ai apprécié. Avec l’avant de la moto, je n’étais pas très à l’aise après quelques tours, comme si j’avais eu une chute de pneu précoce ».

Puis il précise : « je sais que Pecco concoure pour le championnat du monde et j’ai décidé de ne pas prendre de risques inutiles. J’étais très content de ma course et je pense que c’était juste. J’ai eu le même problème avec le pneu avant mais bien que moins que lui. J’ai vu Bagnaia en plus grande difficulté, notamment au centre du virage. Nous n’étions pas très bons. Si la course avait été longue, cela aurait été un problème. Nous devons comprendre ce qui s’est passé, mais je pense que c’est quelque chose qui peut être résolu ».

Il termine : « cette année est étrange. À chaque fois que nous arrivons sur une piste, nous devons modifier les réglages. Nous avons beaucoup de mal le premier jour, mais ensuite nous nous améliorons le deuxième. Cette course est un bon point de départ. Pour la finale, je peux être compétitif. Des rumeurs de transfert circulent. Je n’en sais rien, je suis juste heureux d’être ici ».

Résultats du Sprint du Grand Prix de Malaisie MotoGP à Sepang :

Crédit classement : MotoGP.com

Cet article MotoGP, Malaisie Sprint, Enea Bastianini (Ducati/Q3 S4) : « des rumeurs de transfert circulent, Pecco Bagnaia joue le titre et j’ai décidé de ne pas prendre de risques inutiles » est apparu en premier sur Paddock GP.

Et pour le moment, les événements donnent raison à Paolo Ciabatti puisque, soudainement, Enea Bastianini a retrouvé sa vélocité en sortant avec autorité de la Q1, avant de se qualifier sur une première ligne qu’il n’avait plus côtoyée depuis un an. Puis, sagement, il a fini quatrième d’une course Sprint où il s’est refusé de dépasser Pecco Bagnaia en baisse de rythme après avoir mené la première partie de l’épreuve.

Reste cette phrase qui, a tout déclenché : « les performances de Jorge Martin doivent être prises en considération pour l’équipe officielle ». Paolo Ciabatti est ensuite revenu sur cette prise de position sur Moto.it : « soit tu dis des mensonges, soit tu dis la vérité… On m’a posé une question précise sur Martin et j’ai dit exactement comment ça se passe : je ne peux pas exclure que Martin sera dans l’équipe officielle en 2024. Dans ma position, vous êtes obligé de faire certaines considérations, notre tâche est d’avoir la meilleure équipe possible pour 2024. En 2022 nous avons choisi Bastianini, car ses performances avaient été meilleures que celles de Martin, estimant que c’était la meilleure décision à ce moment-là. Mais maintenant, nous devons évaluer la possibilité de mettre Martin, qui est un pilote officiel Ducati à tous égards ».

« Il y avait une clause qui prévoyait que d’ici le 31 août Ducati devait exercer la possibilité de le laisser dans l’équipe officielle ou de le mettre à Pramac »

Il ajoute : « nous devons réfléchir sur ce qui serait le meilleur choix pour l’équipe, un choix qu’il ne faut pas faire aujourd’hui et qui n’est pas assuré d’aboutir à un changement : l’équipe d’usine doit se présenter en 2024 dans les meilleures conditions possibles pour tenter de remporter tous les titres. Aujourd’hui, les pilotes les plus forts sont Bagnaia et Martin ».

C’est on ne peut plus clair, mais du côté du clan Bastianini, on a aussi réagi avec le manager Carlo Pernat : « la situation aujourd’hui est qu’Enea a un contrat avec Ducati qui expire en 2024. Il y avait une clause qui prévoyait que d’ici le 31 août Ducati devait exercer la possibilité de le laisser dans l’équipe officielle ou de le mettre à Pramac. J’ai reçu la communication écrite officielle de la confirmation d’Enea dans l’équipe de l’usine. C’est un document officiel, donc je suis serein et j’ai confiance dans le sérieux de Ducati, qui a toujours été remarquable ».

Le même Pernat ajoute : « si Jorge Martin gagnait le Championnat du Monde, il est clair que Ducati serait un peu gêné. Pour les sponsors et le numéro 1 sur le carénage, je peux comprendre que quelques doutes puissent surgir. Mais je suis calme. Quand j’ai reçu la communication de Ducati, j’ai commencé à travailler avec les sponsors et j’ai conclu des contrats avec des personnalités discrètes en partant du fait qu’il faisait partie de l’équipe officielle. S’il y avait un changement, des dommages économiques importants se produiraient. Pour le moment, personne ne m’a rien dit. J’ai parlé avec Dall’Igna et Ciabatti, je suis calme. Ensuite, il est clair que nous avons vu que parfois les contrats ne valent pas grand-chose, mais aujourd’hui c’est la situation » conclut l’Italien.

Résultats du Sprint du Grand Prix de Malaisie MotoGP à Sepang :

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« La situation n’est pas aussi désespérée que lors de la dernière course, je vois la lumière. La 12e place est un peu déroutante, mais c’était difficile de faire mieux aujourd’hui compte tenu du nombre d’améliorations que j’ai essayé. » affirmait Enea Bastianini pour GPOne. Au vu de sa situation au championnat – à cause de deux grosses blessures, Ducati peut se permettre de le faire rouler pour cette raison. Mais il voit du positif. « Il y a eu des hauts et des bas mais je suis content de cette journée, dans l’ensemble. J’ai commencé à utiliser le frein au pouce, mais ce n’est pas facile. J’en ai un peu abusé et j’ai commis quelques erreurs » avouait-il. Après tant d’années à freiner au pied droit, changer pour une séance ne doit pas être une mince affaire.

Almost there! 🤏🏼 Missed the Q2 for nothing, but all in all a positive day for @bestia23, who made steady progresses with the Beast! 💪🏼

🅿️1️⃣2️⃣ @bestia23 1:58.605 (+0.782)#ForzaDucati #MalaysianGP pic.twitter.com/6qjKL0voXo

— Ducati Corse (@ducaticorse) November 10, 2023

Du coup, cette place de deuxième pilote un peu au placard est étrange pour celui que l’on annonçait comme le futur rival de Pecco Bagnaia. Lui aussi s’impatiente, et voudrait bien compter dans le développement de la Desmosedici GP24. « Cette année, nous avons perdus l’un des points forts de la saison dernière. C’est visible sur l’entrée en virage. Cette saison, j’ai déjà accepté de changer mon style, mais il va peut-être falloir revoir des choses pour l’an prochain. Cela pourrait venir du moteur, mais les ingénieurs le savent mieux que moi » affirmait-il.

Concernant les rumeurs qui envoient le « Martinator » à sa place dès l’an prochain, lui préfère ne pas s’en préoccuper. « Pour le moment, ma priorité est de retrouver de la vitesse, rien de plus. J’essaie d’ignorer le reste, cela ne me concerne pas. » Une réponse mature pour un grand pilote.

Pensez-vous que son guidon est menacé par l’ogre Jorge Martin ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Practice au Grand Prix de Malaisie à Sepang :

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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La question est bel et bien en suspens au sujet d’un Jorge Martin qui pourrait en effet bouter Enea Bastianini du team officiel Ducati s’il devenait Champion du Monde MotoGP. L’intéressé a répondu à propos de cette perspective : « un avenir en tant que partenaire de Pecco ? Si Ducati veut que je rejoigne l’équipe avec la moto officielle, je serai plus qu’heureux, mais sinon je serai fier de continuer avec Pramac ».

En écho, Pecco Bagnaia a commenté : « Martin, mon partenaire en 2024 ? Je ne veux pas avoir mon mot à dire mais ce ne serait pas bien pour Enea compte tenu de la saison qu’il a réalisée Cependant, je suis ici pour courir et je pense qu’il vaudrait mieux lui demander ce qu’il en pense plutôt qu’à moi ».

Pecco Bagnaia ne veut pas avoir « son mot à dire » sur son équipier 2024 mais a tout de même un avis

Et qu’en pense-t-il ? Enea Bastianini est prêt pour le Grand Prix de Malaisie, après un week-end difficile en Thaïlande. Malgré les défis rencontrés, la course à Buriram a fourni des informations précieuses qui, espère « Bestia », le conduiront à une amélioration notable lors des compétitions futures. Bastianini a montré par le passé qu’il était très compétitif à Sepang. « Le week-end en Thaïlande a été très difficile, mais la course de dimanche nous a permis de récolter d’autres informations importantes qui, je l’espère, m’aideront à faire un pas de plus par rapport aux courses précédentes » commente le protégé de Carlo Pernat.

« Sepang est une piste sur laquelle j’ai été très compétitif par le passé et j’espère pouvoir être encore rapide cette année. Espérons que la météo ne se révèle pas trop instable et qu’elle nous permettra de profiter de toutes les séances pour arriver bien préparés à la course » conclut-il.

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Par Manuel Pecino / Motosan.es

Carlo Pernat, expert reconnu dans le monde du motocyclisme, a partagé son point de vue perspicace dans notre interview sur un certain nombre de sujets brûlants du monde de la course de motos. Dans cette conversation, Pernat a donné son avis sur les défis, les contrats et la dynamique des équipes dans le monde passionnant du MotoGP et du SBK. Ses commentaires mettent en lumière des questions cruciales qui touchent les pilotes et les équipes, offrant une perspective unique sur le sport moto de haut niveau.

Le monde de la moto a connu trois Grands Prix passionnants d’affilée…
« Nous sommes un peu fatigués, mais ces trois Grands Prix étaient vraiment bien. En MotoGP, Martin est fort, il pilote la moto comme un vélo, pas comme une moto. Il est dans une période faste. Je pense qu’il pourrait être encore plus haut dans le classement s’il n’avait pas commis la grosse erreur avec le pneu tendre. Après tout, quand vous êtes dans un moment comme celui-ci et que vous êtes très fort, il est difficile de perdre des points. »

Carlo Pernat a partagé son point de vue sur Pecco Bagnaia et Jorge Martin…
« Martin n’est pas comme Bagnaia car il a commis deux erreurs qui ne lui ont pas permis de marquer des points, mais il est très fort. Je pense que la course Sprint peut être importante parce qu’il ne s’agit que de quelques points, mais ils sont très importants. Les points de la course Sprint feront la différence au championnat, à mon avis. »

« Pecco a souffert parce qu’il n’avait pas de partenaire pour développer la moto ».

Pernat a révélé quelle avait été la principale erreur de Bagnaia dans sa carrière…
« Le gros problème, c’est à Barcelone qu’il a commis cette erreur. Il a eu beaucoup de chance de ne souffrir d’aucune fracture. Cependant, cette chute lui a coûté quelques points. Cela l’a affecté psychologiquement et un peu physiquement. Je pense que Pecco est très fort mentalement, et Martin est plus agressif en ce moment et s’améliore. Il est clair que ces points d’avance seront très importants ».

Carlo souligne l’importance d’avoir un coéquipier…
« Il ne faut pas oublier que Pecco a été seul parce que Bastianini a perdu huit Grands Prix. Il a souffert parce qu’il n’avait pas d’équipier pour l’aider à développer cette moto. Martin a trouvé une moto qui pour l’instant est comme un vélo, il ne touche à rien. Il ne fait pas de développement supplémentaire, et à mon avis, c’est mieux. C’est un peu comme Bastianini l’année dernière, qui avait la moto qu’il ne touchait pas et qui n’avait pas de problème. »

Pernat a raconté la situation de la première équipe Ducati avec la sincérité qui le caractérise…
« Bastianini avait un contrat de deux ans avec Ducati. La première année avec l’équipe officielle Lenovo et l’option pour la deuxième année qui a expiré le 30 août. La décision de rester avec l’équipe d’usine ou d’aller chez Pramac revenait à Ducati. Le 30 août, Ducati a renouvelé l’option et a officialisé par écrit que Bastianini ferait partie de l’équipe Lenovo en 2024. En tant que manager, nous attendons un document légal officiel confirmant qu’un courrier avec le contrat a été envoyé. La saison prochaine, en 2024, il fera donc partie de l’équipe Lenovo ».

« Si Lenovo change d’avis, j’aurai des problèmes avec mes sponsors ».

Il est possible que, si Martin gagne le Championnat du monde MotoGP, il soit promu dans l’équipe officielle…
« Peut-être que Lenovo ou Ducati prendront une décision différente. Mais ils devront venir me voir et me fournir un document officiel. Si Ducati change d’avis, j’aurai des problèmes avec mes sponsors, car mes contrats avec eux sont basés sur l’exposition médiatique. Si vous n’allez pas dans l’équipe officielle, vous aurez moins de visibilité. Il pourrait donc y avoir un problème juridique. Ils devraient venir me voir à la fin du mois de novembre pour me dire qu’ils ont changé d’avis et je dirai non parce que j’ai un document officiel. »

Pour conclure, Carlo Pernat a exprimé les différences entre l’équipe officielle et l’équipe satellite…
« C’est mieux d’être chez Pramac parce qu’on n’a pas autant de pression et que c’est un environnement beaucoup plus détendu, jeune et techniquement très fort, avec quelqu’un comme Pinotti qui sait comment garder un environnement cool. En ce qui me concerne, si j’étais pilote, je préférerais être dans l’équipe Pramac. La moto est la même. »

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Manuel Pecino

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