Cet article Parlons MotoGP : Pecco Bagnaia a conjuré le mauvais sort, voici comment est apparu en premier sur Paddock GP.
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Vous avez sans doute vu passer la nouvelle ; il est le premier pilote sacré avec le n°1 depuis Mick Doohan en 1998. Ni Nicky Hayden, ni Casey Stoner (deux fois), ni Jorge Lorenzo ou encore Tito Rabat en Moto2 n’y étaient parvenus. Mais il ne s’agit pas de cela. Selon moi, il est question d’une statistique encore plus étrange.
Il est le premier pilote, depuis Marc Márquez en 2014, qui réussit à remporter le titre de champion du monde MotoGP en triomphant à l’occasion du premier Grand Prix de la saison. Cela paraît fou, mais aucun autre n’avait fait de même en sept ans alors que les vainqueurs du général peuvent s’imposer à six voire huit reprises sur un exercice.
Certes, une petite précision s’impose. La manche d’ouverture de cette saison ne se déroulait pas au Qatar comme les années précédentes, mais au Portugal. Ainsi, la série continue sous les spotlights de Losail. Le pire, c’est que l’on peut presque considérer cela comme une malédiction au vu du sort réservé à ceux qui gagnaient la première course de l’année.
En 2015, Valentino Rossi l’a emporté, mais a vu le Graal lui échapper dans les derniers instants, avec le scandale que l’on connaît. En 2016, c’est Jorge Lorenzo qui avait été le premier à triompher équipé des nouveaux Michelin. Une victoire splendide, suivie d’une célébration « taisez-vous »… qui mena à une saison décevante, achevée derrière Rossi, malgré quelques fulgurances.
Un an plus tard, en 2017, c’est Maverick Vinales qui fut couronné, pour sa première sortie sur la Yamaha YZR-M1. Après un deuxième succès consécutif en Argentine, on croyait que c’était le début d’une grande histoire… pour qu’il nous laisse tomber lors des six saisons suivantes, jusqu’à l’exercice 2023 encore en dessous de son potentiel.
Vainqueur au Qatar en 2018 puis en 2019, chaque fois d’une courte tête, Andrea Dovizioso n’a pas connu de sort favorable par la suite. C’était un bon pilote, parfois capable de rivaliser avec Marc Marquez, mais extrêmement loin pour espérer jouer quoi que ce soit. On ne peut pas dire qu’il fut frappé par la malédiction comme un Vinales, mais en tout cas, ça ne lui a pas porté chance.
Et la pandémie est arrivée. Lors de cette saison particulière, un double-header à Jerez ouvrit la saison. Fabio Quartararo, dans sa deuxième année, triompha sur les deux manches consécutives, et se plaçait idéalement au championnat… pour, lui aussi, complètement craquer derrière. Il termina 8e de cette année difficile malgré ses trois victoires.
Ce n’est pas fini ! En 2021, Maverick Vinales a récidivé au Qatar, pour le grand retour de l’épreuve au Moyen-Orient. Moins de six mois plus tard, le voilà viré par Yamaha pour avoir délibérément tenté de casser un moteur en Autriche ! Et Fabio Quartararo, vainqueur du deuxième Grand Prix organisé dans le golfe, a été champion du monde. Décidément, le sort s’acharne. L’année 2022 est une exception à la règle. Enea Bastianini s’est imposé à Losail à la surprise générale, et même s’il n’a pas remporté le titre – rien d’étonnant chez Gresini, il réalisa tout de même une énorme saison conclue en troisième position, avec quatre victoires à la clé.
Selon-vous, s’agit-il d’une véritable malédiction enfin brisée par Pecco Bagnaia, ou y a-t-il des raisons d’être toujours aussi superstitieux ? Dites-le moi en commentaires !
Photo : Michelin Motorsport
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]]>Cet article MotoGP, Marc Marquez l’annonce froidement : « je suis sûr qu’en Malaisie ou au Qatar, ma première chute avec la Ducati viendra » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Marc Marquez a brièvement expérimenté la GP23 lors des essais de Valence en novembre et a souligné la nécessité d’adapter son style de pilotage agressif aux exigences de la Desmosedici.
Comparant la moto à sa précédente Honda, il a noté que l’approche des virages doit être différente pour obtenir des temps rapides « il faut aborder le virage d’une manière différente, surtout si on veut faire un bon chrono. Dès le premier tour je savais que la façon d’entrer dans la courbe était totalement différente, là j’ai compris beaucoup de choses » se souvient l’octuple Champion du Monde.
Le Catalan a évoqué les points forts de la Ducati, notamment une sortie de virage douce et une puissance accrue, mais a admis qu’il devait encore apprendre à en tirer le meilleur parti. Concernant son style de pilotage à Valence, Marc Marquez a déclaré qu’il s’était montré « très doux » mais a souligné qu’il n’était pas certain que ce serait son style définitif avec la Ducati.
Connu justement pour son approche agressive, Marc Marquez a expliqué qu’en MotoGP, prendre des risques était essentiel pour trouver la limite et gagner. Il a admis que sa première chute avec la Ducati pourrait survenir en Malaisie ou au Qatar, mais il préférerait que cela se produise lors des essais plutôt que pendant une course…
« Les pilotes Ducati ont beaucoup chuté l’année dernière…Il y a eu beaucoup de chutes, c’est une moto qui a une limite » rappelle-t-il. « Mais si tu veux aller plus vite que les autres, il faut le faire, risquer un peu ». Puis il prédit : « je suis sûr qu’en Malaisie ou au Qatar, ma première chute viendra, mais je préfère tomber dans les essais et non dans la course ».
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]]>Cet article MotoGP, Alex Marquez parle du partage des données chez Ducati : « vous devenez obsédé par la comparaison d’une personne à une autre » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Le partage des données entre ses huit pilotes est une méthode de travail spécifique à Ducati, une procédure que la marque met par ailleurs en avant pour expliquer sa suprématie actuelle comme sa cohésion dans ses rangs, malgré une concurrence débridée. Cependant, cette politique a aussi son écueil, mentionné par Alex Marquez sur AS. Le frère d’un Marc qui sera son équipier en 2024 a ainsi souligné le risque de devenir obsédé par la comparaison entre différents pilotes. Pour éviter cela, il préfère se concentrer sur deux références constantes, en l’occurrence Pecco Bagnaia et Jorge Martin, auxquels il a accordé une attention particulière l’année dernière…
Il dit : « vous pouvez avoir beaucoup d’informations et de références, mais vous pouvez vous perdre. Vous devenez obsédé par la comparaison d’une personne à une autre. Mon expérience est de toujours utiliser les deux mêmes comme références. Pecco Bagnaia et Jorge Martin sont ceux auxquels j’ai prêté le plus d’attention l’année dernière. Ce sont des styles de pilotage différents et il faut le comprendre ».
Les frères Marquez seront équipés de Ducati vieilles d’un an au sein de l’équipe Gresini. Ce qui veut dire utiliser la même moto que Pecco Bagnaia et Jorge Martin ont utilisée pour se battre pour le titre la saison précédente. Lors des essais de Valence, lançant l’intersaison 2024, ils ont pris le guidon d’une Desmosedici GP23, tandis que les pilotes d’usine et Pramac essayaient la version la plus récente GP24.
Alex Marquez a noté des différences, en particulier dans le caractère du moteur, avec une légère augmentation de la puissance et des ajustements aérodynamiques qui rendaient la moto plus agile, surtout par temps venteux lors des tests. Cependant, il a souligné que ces changements n’étaient pas révolutionnaires : « le caractère du moteur est différent » a déclaré Alex Marquez. « J’ai remarqué un peu plus de puissance, et aussi l’aérodynamisme, qui rendait la moto un peu plus agile, surtout avec le vent qu’il y avait lors du test. Mais ce n’était pas non plus un grand pas en avant ».
En évoquant la saison à venir, Alex Marquez espère qu’il n’y aura pas de grand saut en avant de la GP24, afin de maintenir la compétitivité de l’ensemble du clan Ducati. Il a souligné que plusieurs motos de l’année précédente ont remporté des courses au cours de la saison passée, et il espère que cette tendance se poursuivra : « nous avons déjà vu au cours de la saison que plusieurs motos de 2022 ont gagné des courses, alors espérons qu’il n’y aura pas non plus de grand saut en 2024 afin que nous puissions continuer à nous battre pour les courses » conclut-il.
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]]>Cet article MotoGP, présentation Gresini Ducati : mais où étaient les sponsors tant attendus avec l’arrivée de Marc Marquez ? est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>La déception est palpable concernant l’absence de sponsors majeurs comme Red Bull ou Repsol, malgré l’arrivée dans l’écurie de Nadia Padovani du pilote le plus titré du plateau MotoGP. Cela soulève des questions sur la capacité de a catégorie à attirer des sponsors importants et sur les défis de la visibilité médiatique.
Ducati, en tant qu’équipe officielle, demeure l’exception en réussissant à attirer des sponsors prestigieux, soulignant l’attrait global de la marque de Borgo Panigale. Cependant, le MotoGP semble encore incapable de rivaliser avec d’autres sports sur les écrans de télévision, surtout aux États-Unis, ce qui représente un défi majeur à relever pour Dorna.
Le manque de popularité généralisé des deux-roues aux États-Unis et le manque d’investissement des constructeurs dans la communication traditionnelle et les nouveaux médias sont à évoquer comme des facteurs contributifs à ce qu’il faut bien appeler un échec. Il y a un besoin de changement d’approche pour attirer l’attention des nouvelles générations, tout en appuyant sur le rôle crucial de la presse dans la création de personnalités sportives.
Malgré les chiffres élevés sur les réseaux sociaux, il ressort que le succès ne réside pas uniquement dans les statistiques, mais aussi dans la couverture médiatique traditionnelle.
Ce vide sur les carénages des Ducati Gresini, malgré le fait de réunir deux pilotes rassemblant à eux deux 10 titres mondiaux, souligne la nécessité de repenser les stratégies marketing dans le MotoGP pour attirer des sponsors majeurs et conquérir de nouveaux publics, tout en mettant en évidence l’impact crucial de la presse dans la création et la promotion de personnalités sportives. C’est justement la grande mission et le grand changement qui sont attendus par une Dan Rossomondo, débauché de la NBA par les hommes de Carmelo Ezpeleta …
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]]>Cet article MotoGP Débriefing Marc Marquez : « utiliser davantage ce surplus de puissance et d’adhérence que nous avons », etc. (Intégralité) est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Évidemment, Marc Márquez était le centre d’attention mal de l’assemblée, même si son frère Alex ne semble souffrir d’aucun complexe et s’attend même à être plus rapide que son aîné…
Prudent, celui-ci s’est fixé l’objectif pour le top 5, en prenant son temps et en gardant son calme. Le championnat lui semble cette année hors de portée face à des pilotes Ducati bien plus accoutumés à la Desmosedici.
Aucune question n’a été posée sur l’absence actuelle de sponsor-titre de l’équipe, on pense évidemment à Red Bull, ce qui ne veut pas dire que la situation ne changera pas…
Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme.
Ready to rock!! 💪 🔥@GresiniRacing#MM93 #GresiniFamily pic.twitter.com/6AHT7nNpBQ
— Marc Márquez (@marcmarquez93) January 20, 2024
Marc Márquez : « Bien sûr, après 11 ans de collaboration avec une équipe, et plus encore avec mon équipe, 13 ou 14 ans, c’était et c’est étrange, les premiers pas sont étranges, mais oui, je veux dire que lorsque j’ai pris la décision, j’étais pleinement convaincu, et oui, évidemment, le fait de passer à une équipe comme Gresini avec mon frère comme coéquipier rendra le changement beaucoup plus facile. Mais oui, je veux dire, je savais que ce serait comme ça. Bien sûr, c’était le premier test, un jour, beaucoup d’attentes et tout le monde était nerveux, mais déjà hier et ces jours-ci, nous avons passé du temps avec l’équipe, et oui, ce ne sera pas un gros problème pour la performance sur la piste ».
Les attentes de nous et de tout le monde sont très, très élevées. Il y a quelques minutes, vous avez dit que vous alliez commencer lentement. Est-ce que c’est une stratégie, parce que nous avons vu qu’à Valence, vous étiez rapide,. Nous savons qui vous êtes, vous savez mieux que nous qui vous êtes, et il est évident que vous avez aimé la moto: vous ne pensez pas pouvoir gagner dès le premier jour ?
« Je veux dire, une chose est l’attente, l’autre chose est l’approche. Je veux dire, bien sûr, que mon approche est d’essayer d’être rapide sur la piste et si je peux être un dixième plus rapide dans la première phase, j’essaierai de le faire, mais l’autre chose, ce sont les attentes par rapport à la réalité. Bien sûr, les attentes des gens sont très élevées, mais comme je l’ai dit sur la scène, mon travail est d’essayer d’oublier toutes ces attentes, d’essayer de travailler dans mon garage, parce que j’ai besoin d’être calme, surtout au début. Le calme ne signifie pas ne pas être rapide. Bien sûr, je vais essayer, j’aimerais être rapide, mais je ne peux pas prétendre me battre pour la victoire dès le début parce que les quatre dernières années ont été un cauchemar pour moi, au cours des deux dernières années, je n’ai pas été en mesure de gagner une seule course, et surtout parce que j’arrive sur une moto où deux pilotes, en particulier Bagnaia et Martin, ont passé beaucoup, beaucoup d’années avec cette moto et ont gagné beaucoup de courses et de championnats. Donc ils sont super rapides et ils auront la moto de 2024, la même moto, on peut dire qu’ils ont la même moto, mais tu arrives là et et et tu ne peux pas prétendre être au même niveau, ou alors ce ne sera pas une chose normale d’être au même niveau tout de suite avec eux. »
Marc, vous aviez une relation très spéciale avec votre équipe et vous aviez l’impression qu’ils lisaient en vous. Vous n’aviez pas besoin d’en faire trop. Combien de temps pensez-vous qu’il vous faudra pour avoir le même type de relation avec votre chef d’équipe ?
« Oui, comme je l’ai dit, il serait impossible de créer la même atmosphère parce qu’il s’agit surtout d’une atmosphère créée en 13 ans. En un an, c’est impossible, mais en fin de compte, nous devons créer une atmosphère professionnelle avec les bonnes personnes. Dès le premier jour, je me suis senti très à l’aise. En fin de compte, ce n’est pas l’objectif. Je veux dire, vous ne pouvez pas comparer ceci avec cela. Je veux dire qu’en fin de compte, nous sommes ici pour essayer de trouver la meilleure performance, pour essayer de trouver les meilleurs résultats, alors c’est ce que nous allons faire. Et oui, avec le temps, avec les tests, avec les courses, nous aurons une meilleure relation, et ils commenceront à me comprendre facilement et je commencerai à les comprendre plus facilement. C’est donc un processus naturel. »Â
Marc, tout d’abord, pouvez-vous nous parler un peu du test de Valence ? Quelles ont été vos premières impressions sur la moto ? Parce que je pense qu’après 7 tours, vous étiez assez rapide, assez compétitif…
« Oui, oui. A Valence, je me suis senti à l’aise. Je veux dire, bien sûr, le temps est arrivé parce que je me sentais à l’aise avec la moto, et dès le premier run, quand j’ai commencé à pousser un peu, dans le tour où j’ai poussé, le temps est arrivé. Mais je suis plus curieux d’essayer la moto en Malaisie, au Qatar, sur des circuits où j’ai plus de mal, parce qu’à Valence, je suis normalement très rapide chaque année. Mais oui, c’était une bonne façon de commencer. J’ai aussi été calme parce que j’avais une seule moto dans le garage. J’avais l’habitude d’avoir quatre motos lors des tests de Valence et cette fois-ci, je n’en avais qu’une seule, et ils m’ont dit « si tu tombes, le test est fini », alors je suis resté calme, j’ai avancé pas à pas, et oui, j’ai senti la moto, mais je suis curieux de voir quel est mon niveau et comment je me sentirai dans le test de Malaisie par exemple. »
Nous savons que la Ducati est une très bonne moto, mais y a-t-il quelque chose à Valence qui vous a surpris quand vous avez sauté dessus ?
« Je veux dire que c’est une façon différente d’aborder le tour, le temps au tour, en particulier. Vous voulez pousser directement pour comprendre ce point, mais immédiatement le premier run en particulier, le deuxième run, le troisième run, la façon d’aborder les virages est complètement différente. Bien sûr, je dois dire, et je l’ai dit aussi à ce moment-là , que Honda a aussi de très bons points, des points très forts dans certaines parties du virage, mais oui, vous ne pouvez pas utiliser ces points forts auxquels j’étais habitué pour rouler comme ça. Alors oui, surtout la sortie du virage était vraiment bonne, vraiment douce, mais j’ai encore besoin d’apprendre la façon d’utiliser davantage ce surplus de puissance et d’adhérence que nous avons. »
Vous avez déjà eu l’occasion de participer au lancement d’une équipe et d’être assis l’un à côté de l’autre en tant que coéquipiers, mais cette année-là , vous n’avez pas vraiment eu l’occasion d’en profiter avec le COVID et en raison des blessures. Est-ce que vous avez l’impression d’avoir une deuxième chance de vivre cette expérience unique ?
« Oui, Alex dit que nous espérons, et surtout j’espère (rires) une année différente parce que c’était la pire, la pire année, et le point où tout a changé, mais oui, je veux dire que le futur nous a permis de nous revoir dans une autre équipe. Bien sûr, nous espérons nous amuser pendant toute l’année, mais sur la piste de course, au final, il sera avec son chef d’équipe et son équipe et je serai de mon côté du garage en train de travailler. Et oui, le plus important dans ce cas pour Alex est de ne pas avoir de grandes attentes parce que je suis dans le box. Il a donc ses attentes, il doit être réaliste, vous savez tout le temps, et essayer de travailler pour se sentir un pilote de MotoGP et pour être un pilote de Moto GP pendant de nombreuses années. »
Marc, quelle a été la différence de travailler avec Frankie (Carchedi) parce que vous aviez l’habitude de travailler avec votre chef d’équipe, et comment l’avez-vous apprécié ? Qu’est-ce qui vous a surpris et comment vous êtes-vous senti aux côtés de Frankie ?
« Oui, bien sûr, je travaille avec Frankie. Nous n’avons eu la chance de travailler qu’une seule journée à Valence. Mais dès hier, nous avons passé de très bons moments à essayer de comprendre sa façon de travailler, ma façon de travailler, et bien sûr à essayer d’adapter mon style à lui et il essaiera d’adapter son style à moi. Ce sont des personnes différentes, mais deux très bons techniciens. Santi a beaucoup gagné, Frankie a beaucoup gagné aussi dans le passé avec différents coureurs, mais je ne vais pas comparer, je déteste les comparaisons. Je veux dire, chacun a son style, et oui, le plus important, comme je le dis, c’est la performance : peu importe Comment ? Pourquoi ? Qu’est-ce que vous faites ? Le plus important, c’est d’essayer d’obtenir des résultats. »
Marc, il était évident de l’extérieur que vous avez changé votre style de pilotage sur la Ducati, vous alliez moins sur les côtés, vous vous concentriez plus sur l’accélération. Est-ce votre style de pilotage définitif sur la Ducati, ou pensez-vous que vous allez encore changer les choses ? Et où et sur quels circuits pensez-vous que la Ducati et vous-même serez favorisés ?
« Oui, bien sûr, à Valence nous avons roulé très doucement, mais nous ne savons pas encore, et je ne sais pas, si ce sera mon style de pilotage avec Ducati. Je veux dire que lors du premier test, j’ai roulé avec des réglages que je ne connaissais pas, ils m’ont dit de mettre les réglages des autres et de ne rien toucher. Et je dois encore m’adapter. Et oui, ce sont de toutes petites choses qui me donnent plus de confiance avec l’avant, mais j’ai roulé doucement parce que je ne me sentais pas de rouler de manière agressive et de trouver les limites de la moto. Donc oui, nous verrons. Je suis curieux, comme je l’ai dit, d’essayer la moto sur un circuit où j’ai normalement eu des difficultés, comme le Qatar ou la Malaisie, où j’ai eu historiquement beaucoup de difficultés chaque année. Donc oui, ce sera bien de comprendre où est le niveau. »
Marc, lorsque vous avez annoncé votre départ, vous avez dit que la carrière d’un coureur était courte et qu’il ne vous restait que quelques années pour faire ce métier. Vous avez quitté l’équipe que vous connaissiez très bien et dans laquelle vous gagniez beaucoup d’argent. Vous êtes venu dans une équipe où vous avez la moto qui peut gagner. Vous avez donc renoncé à l’argent pour avoir la chance de gagner. Est-ce facile de prendre cette décision, parce que vous avez déjà gagné beaucoup de championnats et que vous êtes déjà à l’aise financièrement, que vous avez assez d’argent pour acheter tout ce que vous voulez ?
« Vous avez répondu à la question. Je veux dire, bien sûr, c’était une décision très difficile à prendre. Pour cette raison, cela a pris du temps et j’ai pris ma décision après le GP de Motegi, mais d’un autre côté, l’ambition est la même qu’en 2013. Je l’ai dit à plusieurs reprises et je le répète, si je suis ici, c’est parce que je sens que j’ai la chance et le niveau pour me battre pour les cinq premières places. Je ne peux pas dire pour la lutte pour le championnat : pour lutter pour le championnat, vous devez être extra dans de nombreux domaines, mais je sens que je peux me battre pour les cinq premières places, les six premières places. C’est pourquoi j’ai décidé, j’ai choisi cette direction pour poursuivre ma carrière. Bien sûr, la solution de facilité était de rester chez Honda, ce qui me mettait moins de pression, me permettait d’avoir plus d’argent sur mon compte en banque, et bien d’autres choses encore. Mais ce n’est pas l’objectif. Je veux dire que je suis très reconnaissant à Honda, et je l’ai dit là et je le redis ici, peut-être qu’à l’avenir nous pourrons nous croiser, et j’espère nous croiser à nouveau dans notre avenir, mais ce n’est pas seulement ma décision. J’ai aussi besoin d’être rapide sur la piste, d’avoir plus de portes ouvertes et plus de moyens, pour devoir choisir. Je ne sais pas si je l’explique bien, mais si vous êtes rapide sur la piste, alors ce sera mieux ou je serai dans une meilleure position pour choisir mon avenir. »
Après quelques saisons où vous avez dû subir des procédures médicales entre une saison et la suivante et où vous avez eu des problèmes avec les motlos, comment s’est passée cette dernière période ? Vous sentez-vous un peu différent dans cette nouvelle situation ?
« Oui, bien sûr. Enfin, j’ai fait un hiver normal (rires), c’était aussi une autre chose très importante parce que depuis 2018, j’ai passé tous les hivers avec des rééducations des épaules, du bras, et maintenant j’ai eu un hiver normal. Et oui, je vais essayer d’échapper aux blessures, c’était le cauchemar de ces dernières années, et même cette année 2023 c’était le danger. La raison de mon résultat n’est donc pas seulement due à Honda, mais aussi à moi-même, car je me suis blessé à de nombreuses reprises. Donc oui, avec tous ces aspects, je vais essayer de travailler d’une meilleure façon, et oui, essayer de me sentir mieux sur la piste, et essayer de créer mon avenir à nouveau. »
Voilà pour l’intégralité des questions-réponses posées en anglais à Marc Marquez après la présentation Gresini. Mais, à événement exceptionnel, travail exceptionnel, nous allons maintenant analyser les questions-réponses posées et répondues en italien et en espagnol (oui, l’homme-pilote est également polyglotte) pour voir si elles apportent quelque chose de nouveau…Â
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]]>Cet article MotoGP, le team Gresini annonce : « il sera crucial pour nous d’être au maximum dès la première course » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Le team Gresini, par la voix du manager de l’équipe Michele Masini a annoncé son plan de bataille pour la saison MotoGP qui approche et il relève de la guerre éclaire. Il s’agira en effet de marquer les esprits et les gros points d’entrée. Sur crash.net on lit ainsi de lui : « je ne sais pas quel sera l’écart entre le GP24 et le GP23, mais nous devons atteindre le maximum avec ce que nous avons. Bien sûr, nous commençons avec déjà un an de données donc il sera crucial pour nous d’être au maximum dès la première course ».
L’expérience donne raison à cette agressivité d’entrée. Depuis le passage d’Aprilia à Ducati en 2022, les premières manches de la saison ont été fructueuses pour Gresini. Enea Bastianini a remporté la victoire lors de ses débuts avec l’équipe lors de l’ouverture du Qatar 2022, l’une des trois victoires des sept premières courses. Le remplaçant Alex Marquez a ensuite décroché un premier podium lors de son deuxième Grand Prix seulement pour l’équipe, en Argentine l’année dernière.
Avoir une moto vieille d’un an signifie que les premières manches de cette saison pourraient offrir certaines de ses meilleures chances de succès. Alors que Gresini et VR46 peuvent s’appuyer sur les données de configuration utilisées par les pilotes d’usine de l’année dernière pour démarrer, les équipes officielles commenceront l’année avec de nouvelles pièces inconnues. Mais une fois que ces nouvelles pièces seront mieux comprises et à mesure que d’autres développements arriveront, les pilotes d’un an seront confrontés à un écart de performance plus grand.
Si Marc Marquez se sent bien sur sa Ducati dès les premiers tours de roues de la rentrée du MotoGP qui sera marquée par les tests de Sepang, on peut parier sur une entame tonitruante qui placera l’octuple Champion du Monde sur l’orbite d’une neuvième couronne. Et d’autant plus que la quatrième manche du calendrier ne sera autre que le Grand Prix des Amériques à la mi-avril, sur un tracé d’Austin où il n‘a été vaincu qu’à deux occasions depuis 2013.
Dans le même temps, le même Masini ne craint pas que les nouvelles restrictions imposées à Ducati par le nouveau système des points de concessions nuisent trop à l’usine italienne : « nous rivaliserons avec la moto championne du monde 2023 », a-t-il déclaré. « Je sais que les nouvelles concessions sont une question difficile à gérer et, bien sûr, je n’aime pas vraiment ça, car je pense que les ingénieurs Ducati méritent une médaille d’or pour leur travail ».
« Mais nous devons voir. Bien sûr, Ducati va travailler dur à nouveau, car même lorsque vous remportez le championnat, vous ne devez jamais vous reposer et continuer à développer la moto. Je fais donc confiance aux ingénieurs Ducati pour continuer à fabriquer des motos de plus en plus performantes ». Avant de se retrouver en tête des classements, le team Gresini s’est déjà positionné en leader en étant la première équipe MotoGP à dévoiler sa livrée de course 2024, le samedi 20 janvier.
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]]>Cet article MotoGP Présentation Gresini 2024 : Photos Marc et Alex Marquez est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>L’octuple champion du monde Marc Marquez s’est officiellement présenté ce samedi 20 janvier 2024 au Cocoricò de Riccione avec son frère Alex, un événement que vous avez pu suivre en direct.
Après les dernières années difficiles chez Honda, l’octuple champion du monde a choisi la meilleure moto, même si ce sera une Desmosedici GP23, pour revenir au sommet et se battre pour le Championnat du Monde. L’Espagnol héritera des motos avec lesquelles Johann Zarco a concouru chez Pramac Racing, deux unités qui, comme l’a récemment expliqué Gigi Dall’Igna, ne disposent pas des dernières innovations incorporées par Ducati pour des raisons techniques et de fiabilité.
Avant ce samedi, Marc Marquez est passé par l’usine Ducati de Borgo Panigale jeudi. Il a visité le musée de l’entreprise , diffusant un cliché où on le voit au guidon de la Ducati de Loris Capirossi, soit la Desmosedici qui, en 2003, a permis à Capirex de s’imposer à Barcelone lors de la première saison de l’équipe rouge en MotoGP.
Pour Marc Marquez, le prochain rendez-vous sur la piste est prévu à Sepang, mardi 6 février, où seront présents tous les participants du MotoGP 2024. Mais il devrait avant ça participer à deux jours d’essais privés à Portimao au volant d’une Superbike les lundi 29 et mardi 30 janvier. Des dates réservées par Ducati pour un test avec ses pilotes MotoGP, dont des équipes privées. Son frère Alex sera présent, Marc devrait donc y faire également ses débuts avec une Panigale V4.
Alors que les deux pilotes espagnols sont encore en train de répondre aux questions des journalistes, voici les photos officielles diffusées par le team de Nadia Padovani, qui nous révèlent des GP23 sans réel sponsor-titre, que ce soit Red Bull ou Repsol. Pour le moment…
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]]>Cet article MotoGP, Gigi Dall’Igna Ducati : « si Marc Marquez remporte le prochain championnat, ce sera parce qu’il a été le meilleur et qu’il le mérite » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Chez Ducati, on n’a pas ouvert les portes en grand à un Marc Marquez qui, d’ailleurs n’est lié à la Desmosedici que par un contrat d’un avec le seul team Gresini. Cependant, il ne faut pas être dupe : sans la quitus de Gigi Dall’Igna, on n’en serait pas là . Lorsque les rumeurs ont circulé sur le possible passage du sextuple champion du monde MotoGP de Honda à Ducati en 2024, Dall’Igna est resté silencieux, laissant ses collègues s’exprimer. Plus tard, il a exprimé sa fierté de voir un tel pilote rejoindre Ducati, même si ce n’était pas pour une moto d’usine de dernier cri.
Maintenant que la présentation Gresini a été faite, le directeur général de Ducati Corse souligne que l’arrivée de Marc Marquez ne devrait pas être un problème, affirmant que Ducati recherche des pilotes compétitifs pour rouler sur leur moto. En 2024, l’équipe a remporté le titre avec Francesco Bagnaia après un duel sans merci contre Jorge Martin du team Pramac qui a démontré que l’éventuel succès d’un pilote satellite n’était pas un problème pour Ducati.
Dall’Igna ne voit pas en quoi la victoire de Marc Marquez pourrait nuire à l’image de Ducati. Selon lui, si l’Espagnol remporte le prochain championnat, c’est parce qu’il aura été le meilleur et qu’il l’aura mérité : « honnêtement, je ne vois pas pourquoi Marc Marquez devrait être un problème pour Ducati. Est-ce contre-productif si un champion veut piloter notre propre moto ? Nous recherchons des pilotes compétitifs qui veulent rouler notre moto, c’est notre objectif ».
Il ajoute sur motorsport-total : « si Marc remporte le prochain championnat, ce sera parce qu’il a été le meilleur et qu’il le mérite. L’équation est très simple. Je ne vois pas en quoi cela pourrait nuire à l’image de Ducati. Je n’ai jamais pensé à savoir si le pilote ou la moto comptait plus. C’est la combinaison qui gagne ».
Gigi Dall’Igna rappelle aussi des exemples passés où des pilotes ont remporté des titres avec des prototypes de l’année précédente : « cela s’est déjà produit avec des motos dont je m’occupais. Gabor Talmacsi a remporté le titre 125cc sur une Aprilia d’un an plus âgée que celle d’Hector Faubel, qui était son concurrent direct. Marco Simoncelli a remporté le titre 250cc après avoir débuté l’année sur la machine de l’année précédente et remporté des courses. Pour finir, il a reçu la nouvelle moto ». On mentionnera que Gigi Dall’Igna officiait alors chez Aprilia.
L’ingénieur expérimenté conclut en affirmant que son objectif est de gagner et qu’il doit utiliser tous les moyens à sa disposition pour y parvenir. Il souligne que parfois, un nouveau prototype ne garantit pas une amélioration des performances par rapport à l’ancien, et qui si un tel cas se révélait dans son clan cette année en MotoGP, il ne verrait où se situerait le problème : « mon objectif est de gagner et je dois utiliser tous les moyens à ma disposition pour y parvenir. Après tout, il peut arriver que le nouveau prototype n’améliore pas les performances de l’ancien. Où serait alors le problème ? ».
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]]>C’est depuis la discothèque Cocoricò de la légendaire ville balnéaire de Riccione, située au pied du circuit de Misano, que l’équipe de Nadia Padovani va présenter les couleurs des Desmosedici GP23 de Marc et Alex Marquez lors d’une cérémonie que l’on attend spectaculaire.
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]]>Après les dernières années difficiles chez Honda, l’octuple champion du monde a choisi la meilleure moto, même si ce sera une Desmosedici GP23, pour revenir au sommet et se battre pour le Championnat du Monde. L’Espagnol héritera des motos avec lesquelles Johann Zarco a concouru chez Pramac Racing, deux unités qui, comme l’a récemment expliqué Gigi Dall’Igna, ne disposent pas des dernières innovations incorporées par Ducati pour des raisons techniques et de fiabilité.
Avant ce samedi, Marc Marquez est passé par l’usine Ducati de Borgo Panigale jeudi. Il a visité le musée de l’entreprise comme le montre ce cliché où on le voit au guidon de la Ducati de Loris Capirossi, soit la Desmosedici qui, en 2003, a permis à Capirex de s’imposer à Barcelone lors de la première saison de l’équipe rouge en MotoGP.
Pour Marc Marquez, le prochain rendez-vous sur la piste est prévu à Sepang, mardi 6 février, où seront présents tous les participants du MotoGP 2024. Mais il devrait avant ça participer à deux jours d’essais privés à Portimao au volant d’une Superbike les lundi 29 et mardi 30 janvier. Des dates réservées par Ducati pour un test avec ses pilotes MotoGP, dont des équipes privées. Son frère Alex sera présent, Marc devrait donc y faire également ses débuts avec une Panigale V4.
Tout est prêt pour la présentation du Team Gresini Racing 2024, un événement que ne précède que de deux jours celui déjà populaire du « Campioni in Pista » que Ducati organisera dans la station de ski de Madonna di Campiglio le 22 janvier. La firme italienne y présentera ses équipes officielles MotoGP, WorldSBK et Championnat italien de motocross.
Conociendo a toda la familia @gresiniracing antes de la presentación oficial del equipo mañana a las 18.30h.
Meeting all #GresiniRacing family before the team official presentation tomorrow at 6.30PM pic.twitter.com/T5i8puUXpP
— Marc Márquez (@marcmarquez93) January 19, 2024
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]]>Cet article MotoGP, Marc Marquez se souvient de ses blessures : « la douleur était insupportable et a même changé mon caractère » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Marc Marquez a donc fait le point sur l’état de son bras droit, en se montrant rassurant, mais en occultant aussi la vraie épée de Damoclès en suspens au-dessus de sa tête et qui est la diplopie … Une angoisse d’autant plus grande que, contrairement au membre précité, ce fléau n’est pas opérable, pouvant disparaitre aussi vite qu’il est apparu, ou perdurer …
Alors, sur Speedweek, il ne parle que de son bras droit, en commençant par la fin : « la quatrième opération a amélioré ma vie car la douleur était insupportable et a même changé mon caractère » assure-t-il. « En 2023, j’ai fait beaucoup de chutes qui m’ont fait perdre le rythme, mais l’objectif était de poursuivre ma carrière sportive encore de nombreuses années. Pour cela, je dois prendre du plaisir aux premières places. Je dois essayer de montrer une bonne amélioration, puis nous pourrons en profiter course après course ».
Il ajoute : « je vais bien. Physiquement, je me sens de mieux en mieux. Je recherchais cette régularité pour éviter les blessures et bien progresser ». Et il explique son syndrome des loges pour mieux le dédramatiser : « pendant longtemps, je n’ai pratiquement eu aucun problème avec mon avant-bras. Cela a commencé un peu à la fin de la saison 2022, puis en 2023 les problèmes se sont bien aggravés. Au Mans, je ne parvenais plus à freiner correctement. J’ai compris que j’avais un problème, mais je l’ai géré du mieux que j’ai pu ».
« L’explication est simple : j’ai été opéré du bras droit, c’est donc de ce côté-là que j’ai été opéré quatre fois, et d’autres muscles ont dû compenser les déficits. Après les tests, je n’ai pas hésité à faire l’intervention » termine un Marc Marquez qui sera la grande curiosité de cette saison 2024 de MotoGP.
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]]>Cet article MotoGP, Nadia Padovani : « tout le monde chez Ducati ne voulait pas de Marc Marquez, mais ce sera une source de fierté pour eux d’avoir un octuple champion du monde » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>« Cela semble irréel, mais il est vraiment avec nous ». Nadia Padovani, qui préside aux destinées d’un team Gresini qui semble s’ingénier à être le poil à gratter de l’usine Ducati, n’en revient toujours pas. Et pourtant, elle a bel et bien Marc Marquez à son service, aux côtés de son frère Alex. Un duo qui fera sans aucun doute beaucoup parler de lui en 2024, et qui garantit déjà une audience record à la présentation officielle de l’équipe qui aura lieu le 20 janvier.
Cependant, l’embauche n’a pas été une promenade de santé : « nous avons été contactés par son manager. La négociation a été complexe et tout le monde chez Ducati ne le voulait pas ».
Et puis elle rappelle la situation avec Honda : « à ce moment-là il avait un accord en place. Nous l’attendions dans l’espoir que toutes les planètes s’alignent. On y a cru jusqu’au bout et c’est arrivé. Le fait que le frère soit déjà là a certainement aidé. Je crois que c’est une fierté pour nous tous » a-t-elle confié avec enthousiasme au Corriere della Sera.
Chez Ducati, il y avait ceux qui craignaient que cela créé un climat de tension avec les pilotes de l’équipe d’usine, mais en réalité il y avait en interne des points de vue contradictoires partout. De fait, Nadia Padovani est convaincue qu’avec le temps, « je pense que ce sera aussi une source de fierté pour eux d’avoir un octuple champion du monde sur Ducati ».
Elle termine sur une première évaluation de sa recrue, sur la base des éléments recueillis lors du premier test à Valence : « Marc Marquez est humble, calme, aimable, déterminé. Il me semble qu’il a un caractère différent d’Alex qui est doux et sensible. Je pense que c’est plus rock ».
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]]>Bien qu’aucune image officielle de la réunion à Borgo Panigale n’ait été publiée, des photos des frères Marquez ont été partagées au siège de l’équipe Gresini Racing. L’équipe devrait dévoiler les couleurs officielles des motos 2024 demain, 20 janvier, lors d’un événement à Riccione. Des rumeurs circulent depuis plusieurs semaines concernant une livrée distincte aux couleurs de Red Bull, mais aucune confirmation n’a encore été donnée. Il est possible que l’absence d’images de la visite de Marc à Borgo Panigale ait été délibérée afin de maintenir l’attention des médias sur l’événement de présentation prévu demain.
L’octuple champion du monde, accompagné de son frère Alex, est arrivé en Romagne en prévision de la présentation qui aura lieu le samedi 20 janvier au Cocoricò de Riccione. Avant cela, il a rendu visite à l’équipe Gresini avec Nadia Padovani, propriétaire de Gresini Racing. Cette visite intervient après des propos de Padovani expliquant que c’était Marc Marquez qui cherchait à rejoindre l’équipe italienne.
Les premiers commentaires élogieux de Marquez sur la Ducati remontent à novembre lors des essais de Valence, bien que ces déclarations n’aient été rendues publiques qu’en janvier en raison de problèmes contractuels. La présentation de l’équipe Gresini Racing samedi à Riccione mettra en lumière les nouvelles équipes en MotoGP, Moto2 et MotoE pour la saison à venir.
L’Espagnol a également mis les pieds dans l’usine Ducati de Borgo Panigale pour la première fois. Avec son frère Alex, Marc aurait fait un petit tour au Musée Ducati et aurait également eu une réunion avec certains managers et employés de Ducati.
Samedi, au Cocoricò de Riccione, Gresini Racing présentera ses trois équipes en MotoGP avec Marc et Alex Márquez, Moto2 avec Albert Arenas et Manu González et MotoE avec Matteo Ferrari et Alessio Finello.
Un paseo por el HQ… pic.twitter.com/ix3CyhwcxM
— Gresini Racing (@GresiniRacing) January 19, 2024
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]]>Cet article MotoGP, Alex Marquez : « on peut tout attendre de Marc, il n’a pas perdu la magie » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Une conjoncture qu’il espère vivre et dont il rappelle l’existence à chaque fois qu’il a eu l’occasion de partager son espace avec un talentueux binôme : « mon expérience en Moto3 et en Moto2 montre que lorsque j’avais un partenaire solide, j’ai connu mes meilleures années » signale-t-il sur motorionline.
Certes, mais cette fois, il va se frotter à ce qui se fait sans doute de mieux depuis longtemps en termes de pilote de Grand Prix. Et il le sait mieux que quiconque, car personne d’autre que lui ne peut être aussi proche depuis aussi longtemps de Marc Marquez.
Une connaissance et une proximité qui lui permettent d’ailleurs de faire cette analyse, aux airs d’avertissement pour ses pairs et autres collègues de marque … « On peut tout attendre de Marc. Il n’a pas perdu la magie. Il m’a demandé mille fois si ça se passerait bien avec Ducati. Il a toujours le niveau de 2019, je le vois à l’entraînement. Il y aura des moments difficiles et où il devra souffrir, mais s’il y a quelqu’un qui sait souffrir, c’est bien lui ».
Mais alors, Alex Marquez a-t-il encore une chance de remporter sa première course MotoGP le dimanche ? Il répond : « si je pourrais me battre avec Marc pour la victoire ? Je veux ma première, qu’il me laisse au moins en avoir une. Mon avantage, c’est que je le connais depuis toujours ».
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]]>Cet article MotoGP : voici les dates de toutes les présentations pour la saison 2024 est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Les dates de présentation des 12 équipes MotoGP pour la saison 2024 sont maintenant connues. La première est le 20 janvier, tandis que la dernière est le 28 février… Le lancement de Gresini sera le point de départ de la série, et ce sera sans doute l’un des événements les plus attendus. Et pour cause : ce sera la première apparition publique de Marc Marquez avec sa nouvelle équipe. Ensuite, le 22, ce sera au tour de Ducati avec le double champion du monde Francesco Bagnaia de révéler ses couleurs.
En ce premier mois de l’année, les présentations de Pertamina Enduro VR46, de la nouvelle équipe Trackhouse Racing et de GasGas Tech3 sont également prévues : les 24, 26 et 29 janvier, respectivement.
Après les essais à Sepang, Monster Energy Yamaha lancera son équipe le 5 février, juste avant les tests sur le même circuit. La semaine suivante est particulièrement chargée : le 12 février, c’est la présentation de Red Bull KTM, suivie de Repsol Honda le 13 février, de LCR Honda le 15 février et d’Aprilia le 18 février.
Prima Pramac ne se présentera que plus tard, le 28 février, soit un peu plus d’une semaine avant le début de la saison avec le Grand Prix du Qatar du 8 au 10 mars.
Présentations des équipes MotoGP en 2024 :
20 janvier : Gresini Racing MotoGP/Ducati
22 janvier : Ducati Lenovo Team
24 janvier : Pertamina Enduro VR46 Racing Team/Ducati
26 janvier : Trackhouse Racing/Aprilia
29 janvier : GasGas Factory Racing Tech3/KTM
5 février : Monster Energy Yamaha MotoGP Team
12 février : Red Bull KTM Factory Racing
13 février : Repsol Honda Team
15 février : LCR Honda
18 février : Aprilia Racing
28 février : Prima Pramac Racing/Ducati
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]]>Cet article MotoGP, Kevin Schwantz ferait-il mieux que Freddie Spencer ? : « il faut intervenir lorsque deux motos se touchent en pénalisant les pilotes, la moto n’est pas un sport de contact » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Les anciennes gloires des Grands Prix sont-ils toujours à la page lorsqu’il faut parler de l’époque contemporaine du MotoGP ? Une catégorie à l’évolution tant technique que des mœurs sur la piste et dans le paddock bien différentes de leur lumineux monde d’avant. Une question générationnelle éternelle et, pour s’en faire une idée, il faut étudier les points de vue d’un Kevin Schwantz, une des légendes vivantes de la compétition moto.
L’Américain a abordé certains thèmes comme ceux du choix de Marc Marquez de se remettre en question, ou l’évolution technique de la catégorie, sans oublier le changement d’attitude des pilotes sur la piste. En ce qui concerne Marc Marquez, Schwantz croit en sa compétitivité malgré son long épisode marqué par les blessures. Il reconnaît que revenir à la moto après une période d’inactivité peut être difficile, mais il pense que Marquez retrouvera sa confiance avec à nouveau une moto performante.
Schwantz est convaincu que l’octuple Champion du Monde a encore le potentiel de remporter des courses : « après une telle période, vous devez revenir en arrière, vous devez construire ce sentiment de la vitesse et vous devez en prendre conscience. Au début de 2023, il a tenté à nouveau de forcer la situation et de faire bouger les choses au lieu d’être calme et de courir comme on le sait. Il aura certainement à nouveau une bonne moto. Il retrouvera un peu de sa confiance. Je pense donc que Marquez peut encore gagner ».
Le Champion du Monde 500 qui a connu les véritables bêtes sauvages d’antan a aussi son idée sur l’évolution technique : « soyons clairs : les pilotes sont toujours aussi bons. Pourtant, aujourd’hui, les motos sont un peu plus indulgentes à rouler. Et je pense que le développement est allé très loin pour permettre à l’électronique d’avoir un impact sur la course ». Cependant, il n’est pas contre ce progrès : « c’est ce qui permet au consommateur normal, ou même à moi-même, de pouvoir sortir et profiter de ces motos. L’antipatinage, le contrôle des roues, l’ABS, tout ce qui est électronique sur une moto aide désormais vraiment le consommateur moyen et explique à quel point il est sûr de conduire une moto ».
Puis Kevin Schwantz termine sur les joutes dans le peloton. En ce qui concerne les sanctions à appliquer en MotoGP, il estime qu’il est important d’intervenir lorsque deux motos entrent en contact, car la moto n’est pas un sport de contact. Il souligne l’importance de préserver la sécurité des pilotes et de maintenir l’intégrité de la compétition : « pour moi c’est simple : il faut intervenir lorsque deux motos se touchent, pénalisant les pilotes. La moto n’est pas un sport de contact ». Un débat qui est cependant toujours ouvert …
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]]>Cet article MotoGP, Marc Marquez : « chez Ducati, j’ai affaire à des pilotes qui roulent sur la même moto depuis de nombreuses années et qui devraient donc être devant moi » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Marc Marquez a beau faire tous les efforts du monde pour rappeler qu’il revient de loin, qu’il n’a pas gagné depuis longtemps ni que jouer un titre pendant une saison n’est plus qu’un lointain souvenir, rien n’y fait : chez les bookmakers comme chez les observateurs, il est placé en tête de la liste des favoris pour la couronne 2024, même s’il a encore tout à cerner d’une Ducati certes redoutable.
Dans un entretien relayé par Speedweek, il martèle pourtant : « on ne peut pas créer d’attentes avant même le début de la saison. Il est important de faire preuve de retenue et de faire une course à la fois car cela nous permettra de travailler plus sereinement. Ce serait une erreur de penser au titre, d’autant plus que je n’ai pas gagné depuis deux ans. Vous ne pouvez pas prédire la saison avant la fin de la présaison ».
Il ajoute : « je viens d’une situation où j’ai été battu par beaucoup de pilotes, des pilotes jeunes et motivés, et je dois aussi me réinventer et voir ce que font les autres. J’attends avec impatience les essais en Malaisie car je me sens prêt. Je suis heureux, mais je ne suis pas nerveux. La volonté est là , mais on ne peut pas démarrer aveuglément ».
« Petit à petit, nous essaierons de travailler le mieux possible et, si je peux améliorer les résultats, j’essaierai, comme tous les autres pilotes. Mais en tant que pilote Ducati, avec les trois premiers du Championnat du Monde sous la même marque, vous ne pouvez pas vous battre directement avec eux » précise-t-il encore.
Mais cette remarque est à double tranchant. Elle met certes Marc Marquez en position de variable inconnue, mais elle est aussi un message fort pour ceux qui doivent l’entendre. Et il le confirme de cette façon : « j’ai affaire à des pilotes qui roulent sur la même moto depuis de nombreuses années et qui devraient être devant moi, alors que mon travail sera de me donner à 100%. Nous devrons beaucoup travailler sur la moto et nous pourrons choisir parmi toutes les options, avec les différences logiques entre une équipe officielle et une équipe privée. Mon travail sera de me donner à 100% ». Bref, s’il n’est pas battu par ceux qui sont déjà dans la place, et même certains avec une moto usine, ce ne sera pas normal. La pression est mise …
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]]>Cet article MotoGP, Marc Marquez : contacts et ressenti avec le nouveau chef d’équipe est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Par Luigi Ciamburro de Corsedimoto
Marc Marquez a participé à la première conférence de presse de l’année, organisée par son inséparable sponsor Estrella Galicia. Le nouveau pilote Gresini intensifie sa préparation sportive en vue de la prochaine saison MotoGP, sa première sur la Ducati Desmosedici GP de l’équipe Gresini. Ce sera une année décisive pour établir son avenir et planifier le prochain marché des pilotes, après avoir eu des contacts avec KTM ces derniers mois.
La blessure à l’épaule a pris fin après quatre années difficiles au cours desquelles il s’est retrouvé sous le bistouri à quatre reprises. Le lendemain du premier test MotoGP avec Ducati, il est retourné à la salle d’opération en raison d’un problème de syndrome des loges, un problème courant chez les pilotes de la catégorie reine, encore plus pour Marc Marquez, qui lors des derniers championnats a dû rattraper certains déficiences physiques en faisant davantage levier sur certains muscles.
Le changement d’équipe était nécessaire après s’être rendu compte que la Honda RC-V était entrée dans un long tunnel et qu’elle aurait encore besoin d’un peu de temps pour en sortir. D’où le pari de se concentrer sur l’équipe satellite Gresini, afin d’avoir entre les mains la meilleure moto du moment. « Attendre ne mène nulle part », a déclaré le multiple champion de Cervera.
Les essais effectués sur le tracé Ricardo Tormo à Cheste en novembre dernier laissaient penser qu’un excellent sentiment pourrait se développer entre Marc Marquez et l’équipe de Borgo Panigale. Même s’il faudra encore parcourir de nombreux kilomètres avant de pouvoir rattraper Francesco Bagnaia et Jorge Martin, qui étaient jusqu’à présent les véritables références de la marque italienne. Nouvelle moto, nouvelle équipe, nouveau chef d’équipe… « C’était étrange. Je me sentais très à l’aise lors des premiers essais à Valence, même si c’était étrange de ne pas voir les visages de Santi Hernandez ou de mes mécaniciens. Mais ce sont des changements de vie qu’il faut aborder avec le plus de motivation possible ».
Même au prix de renoncer à son staff technique historique, avec qui il a partagé les plus belles années de sa vie. A la place de Santi Hernandez, il collaborera avec Frankie Carchedi, ancien chef d’équipe de Fabio Di Giannantonio et du champion du monde 2020 Joan Mir. « On s’est beaucoup parlé cet hiver. Nous nous sommes appelés et avons échangé nos impressions sur le premier essai », a révélé Marc Marquez. « Le plus important, c’est que c’est un technicien expert qui aime son métier. Il n’y a pas d’horaires, il ne regarde pas l’heure. C’est la chose la plus importante dans ce sport. Si vous voulez réussir, vous ne comptez pas les heures. Si vous devez travailler plus dur, vous travaillez plus dur. Si vous devez travailler moins, faites-le. Le plus important, c’est l’engagement et l’enthousiasme ».
Il ne sera pas facile pour le garage Gresini de faire face à la pression médiatique qui attire l’octuple champion du monde. Pour la première fois à Valence, Frankie Carchedi a fait preuve d’un grand professionnalisme malgré l’attention portée à lui. « Ce que j’ai le plus apprécié, c’est le calme de la première épreuve. Ce n’est pas facile pour une équipe, pour un box ou pour un technicien d’avoir un pilote qui a autant de titres, autant d’attentes et autant de caméras », a salué Marquez. « Au lieu de cela, il est resté calme, a suivi son chemin, son plan et n’a laissé rien l’influencer, ce qui est le plus important ».
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]]>Cet article MotoGP, Alex Marquez : « je peux apporter à Marc une tranquillité d’esprit, je dois en profiter » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Lors d’un événement sponsorisé, Alex Marquez a exprimé son enthousiasme à l’idée de commencer la saison 2024 et espère un bon départ. Il souhaite continuer à évoluer et créer une base solide dès le début de la saison. Pour le moment, il ne veut pas générer d’attentes spécifiques en termes de résultats, mais il vise à améliorer sa régularité et sa solidité : « commencer du bon pied rend tout beaucoup plus facile. Je suis prêt à tout. J’attends avec impatience la présaison et les tests en Malaisie. Nous avons terminé l’année dernière très bien, et il est important de bien commencer. Il s’agit de créer une bonne base » dit-il.
Alex Marquez croit fermement qu’il peut remporter une course principale : « ce n’est pas le moment de générer des attentes. Il est trop tôt, il est beaucoup plus judicieux de rester discret. Gagner des courses et atteindre les podiums est le résultat d’un bon travail. Si je continue à travailler comme je l’ai fait, je crois que la victoire le dimanche viendra ».
Après une première période Honda, Il voit son chapitre ouvert avec Ducati via le team Gresini comme une seconde chance et estime que sa situation est maintenant très différente de ses débuts en tant que rookie, alors que son frère Marc se battait pour le championnat : « la situation est désormais très différente » rappelle-t-il. « Je pense que je peux désormais profiter d’avoir un partenaire aussi fort que Marc ».
Il pense que le fait d’avoir un coéquipier d’un tel niveau sera bénéfique pour lui et pour toute l’équipe. Ils peuvent travailler ensemble dans la même direction et cela peut ouvrir de larges horizons. Il considère l’arrivée de Marc dans l’équipe comme spéciale, car il s’agit de son frère. Ils ont une bonne compréhension mutuelle et il peut apporter à son ainé une tranquillité d’esprit.
Alex Marquez est prêt à continuer à progresser avec Gresini en MotoGP. Il vise à améliorer sa régularité et sa solidité, tout en croyant fermement qu’il peut remporter une course principale. Il est ravi d’avoir son frère Marc comme coéquipier et pense que leur collaboration sera bénéfique pour eux et pour l’équipe : « l’arrivée de Marc est positive pour moi et pour toute l’équipe. Je dispose d’informations directes et l’union fait la force. Je dois en profiter. De plus, nous nous comprenons spontanément et je peux apporter à Marc une tranquillité d’esprit » termine le double Champion du Monde Moto3 et Moto2.
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]]>Cet article MotoGP Ducati : le team Gresini fait de l’humour mais annonce aussi la couleur avec les frères Marquez est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Le team satellite Gresini fait la une de cette trêve hivernale, ce qui n’est pas pour déplaire à sa solide patronne Nadia Padovani qui poursuit avec bonheur et autorité l’œuvre de son feu regretté époux Fausto Gresini, emporté par la Covid-19. La signature retentissante d’un Marc Marquez qui ne supportait plus de ne plus pouvoir gagner, un sevrage dont il s’est persuadé qu’il se poursuivrait en restant dans sa bulle dorée Honda Repsol, a porté aux nues cette entreprise familiale animée par une passion sans faille. La même passion qui va lui permettre d’encaisser la pression d’avoir l’octuple champion du monde dans son box.
La preuve avec cette dernière sortie qui est une nouvelle preuve de la philosophie de cette équipe, un caractère qui a aussi séduit Marc Marquez. La nouvelle livrée de Gresini Racing sera dévoilée lors d’un événement spécial au Cocoricò de Riccione le 20 janvier. Mais le team a récemment publié une affiche de style cinéma sur les réseaux sociaux, mettant en vedette la propriétaire Nadia Padovani, ainsi que Marc Marquez et Alex Marquez. Le titre de l’affiche est « Le Discours des Rois », avec pour sous-titre « basé sur une incroyable histoire vraie ».
C’est une réponse à une interrogation formulée par la rumeur sur l’égalité de traitement au sein de l’équipe, qui a donc répondu à sa manière en disant que « les rois, c’est pluriel », dissipant ainsi tout doute sur un membre priviliégié. La présentation MotoGP aura lieu le 20 janvier au Cocoricò de Riccione à partir de 18h30 et sera uniquement sur invitation. Cependant, vous pourrez la suivre sur nos ondes, comme au cinéma !
My Castle, My rules…
10 days to go! #Facciamouncinema pic.twitter.com/8NdWsSbVeM— Gresini Racing (@GresiniRacing) January 10, 2024
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]]>Cet article MotoGP, Andrea Dovizioso prévient Bagnaia : « ce sera l’année la plus difficile » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Andrea Dovizioso estime que Pecco Bagnaia aura fort à faire, notamment en affrontant des pilotes qui étaient déjà sur Ducati l’année dernière et qui seront donc encore plus rapides. De plus, l’arrivée de Marc Marquez chez Gresini ajoute une nouvelle dimension à la compétition. Malgré cela, Dovizioso reste confiant quant aux chances de Bagnaia de remporter à nouveau le championnat : « à mon avis, Pecco a d’excellentes chances de remporter à nouveau le championnat la saison prochaine » avance Dovi.
La force de Bagnaia réside, dit-il, dans sa capacité à prendre les bonnes décisions, même dans les moments les plus difficiles. Il a su tirer le meilleur parti de sa Ducati et a consolidé sa relation avec son équipe : « sa façon de travailler qu’il a désormais consolidée avec son groupe, la connaissance de pratiquement tout, pour le meilleur ou pour le pire, de sa Ducati représentent un point fort décisif » assure le vétéran italien aussi intronisé Légende des Grands Prix.
Andrea Dovizioso souligne également à La Gazzetta que Bagnaia devra faire face à des rivaux redoutables, tels que Jorge Martin et Marc Marquez, qui visent tous deux le titre mondial : « il retrouvera parmi ses premiers adversaires des pilotes qui roulaient déjà sur Ducati l’an dernier et seront donc encore plus rapides. A cela s’ajoute l’arrivée de Marc : on s’attend tous à ce qu’il soit fort tout de suite. Je m’attends à ce que Marc Marquez mette beaucoup de pression sur tous les pilotes Ducati. Tout cela ne lui facilite pas les choses, mais il a montré qu’il était mature et prêt à relever tous les défis ».
Ainsi, si Andrea Dovizioso prévient Bagnaia que la saison à venir sera la plus difficile, il croit en ses capacités et en sa détermination à relever tous les défis qui se présenteront à lui. Une certitude néanmoins : ce qui débutera au Qatar le 10 mars sera certainement l’un des Championnats du Monde les plus intéressants de la dernière décennie, non seulement grâce au contingent Ducati, mais aussi aux troupes KTM et Aprilia, Honda et Yamaha qui voudront faire sauter le verrou mis par Borgo Panigale sur la catégorie MotoGP.
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]]>Cet article MotoGP Ducati : Manuel Poggiali sera au service de Marc Marquez et de Pecco Bagnaia en 2024, mais il ne voit pourtant pas le risque d’un conflit d’intérêt est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Dans un entretien à Corsedimoto, Manuel Poggiali a souligné qu’il était conscient de la situation à la fois délicate et stratégique dans laquelle il se trouvait et qu’il respecterait ses tâches professionnelles très particulières. Il travaillera donc en collaboration avec Ducati et Gresini, en apportant son expertise et en analysant les données existantes. Il est clair pour lui qu’il doit respecter ses responsabilités et effectuer son travail de la meilleure façon possible.
Il ne voit cependant pas ce qui semble être le danger évident de cette position et qui est celui du conflit d’intérêts. Au contraire, il y envisage plutôt une opportunité d’améliorer les performances des deux équipes déjà compétitives. Il reconnaît également l’importance d’évaluer les personnes et leur honnêteté dans cette situation…
« Etant professionnel, je sais bien quelles sont mes tâches. Je respecterai ce que je dois faire. Nous devons également évaluer les gens et leur honnêteté et il n’y a rien d’autre à dire à cet égard » commente l’ancien pilote.
« Je ferai mon travail de la meilleure façon possible, en respectant tout le monde : ce que veulent Ducati et Gresini » précise encore Manuel Poggiali. Son rôle unique, équilibrant les intérêts des pilotes rivaux sur différentes motos, sera scruté de près si Marquez et Bagnaia se disputent le championnat. Marc Marquez, huit fois champion du monde, fera en effet sans doute son retour dans la course au titre, où il retrouvera probablement Bagnaia, vainqueur des deux dernières saisons. L’Espagnol pilotera une Desmosedici GP23, tandis que l’Italien disposera d’une version GP24 mise à jour de la moto.
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]]>Par Luigi Ciamburro de Corsedimoto
Le compte à rebours pour la nouvelle saison MotoGP est sur le point de commencer, le Grand Prix du Qatar débutera le 10 mars. Ce sera un championnat encore plus excitant avec l’arrivée de Marc Marquez chez Gresini. Après avoir quitté la Honda RC213V en grande difficulté avec l’évolution technique, il monte sur la Ducati Desmosedici GP23 avec laquelle Francesco Bagnaia s’est confirmé comme champion du monde. Entre ses mains se trouve une belle opportunité de revenir au sommet après quatre années compliquées et de démontrer qu’il est toujours le numéro 1. Mais saura-t-il s’imposer avec une équipe satellite et un prototype non officiel ?
Il est difficile de faire des pronostics, mais le pilote le plus titré de l’histoire, Giacomo Agostini, s’y essaie avec lucidité. Il n’a jamais caché son immense estime pour le phénomène Cervera, qui reste selon lui la seule grande légende du MotoGP actuellement sur la grille. « Même si Marc Marquez a eu de nombreux problèmes physiques, je reste profondément convaincu que cela ne l’a pas affecté en tant que pilote. Même lorsqu’il n’est pas totalement au meilleur de sa forme, il ne s’est jamais retenu, continuant à prendre des risques pour aller chercher le résultat. On l’a vu l’année dernière chez Honda, les autres pilotes se battaient pour les dernières places, alors qu’il faisait toujours la différence ».
Lors de la prochaine saison de MotoGP, Marc Marquez aura la chance de se racheter, et certainement de viser quelques victoires… on verra pour le titre mondial. Le test de Valence a été une bonne tendance : « il l’a démontré immédiatement sur la Ducati, en allant vite tout de suite, mais sans trop s’approcher d’une limite qu’il ne connaît pas encore, en évitant des risques inutiles à ce moment-là et qui auraient fait monter le thème d’être un pilote qui chute trop » – souligne Giacomo Agostini à ‘La Gazzetta dello Sport’ -. « Il lui faudra du temps pour s’adapter pleinement aux Desmosedici. Mais dès qu’il maîtrisera la moto, il sera prêt à gagner. Bien sûr, compte tenu des adversaires, ce ne sera pas facile, dont certains disposent de motos officielles. Il jouera certainement pour la victoire à chaque GP. Je suis plus prudent quant à la victoire au championnat du monde ».
Le quinze fois champion du monde sait par expérience qu’il ne s’agit que de simples pronostics à la veille de l’événement. Il est impossible de faire des calculs à cette période de l’année, il faudra d’abord attendre la présaison pour pouvoir faire des pronostics plus précis. « Francesco Bagnaia et Jorge Martin sont les grands favoris. Mais pour le moment, nous parlons beaucoup, nous attendons les premiers tests et à partir de ce moment-là , nous commencerons à comprendre quelque chose ».
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]]>Des images prétendant montrer la nouvelle livrée de l’équipe Gresini Racing ont circulé sur Internet, mais il s’agit en réalité d’un traitement graphique très bien réalisé…  Car ces images ne représentent pas la réalité.
Une fausse Ducati Gresini pour Marc Marquez a été créée avec les taureaux du logo Red Bull bien visibles, des couleurs totalement nouvelles, exsudant beaucoup d’agressivité et le numéro 93 sur le carénage avant.
Mais il s’agit d’une fausse image créée par les talentueux designers de Whatismotodesign, qui ont l’habitude de proposer de superbes livrées pour le MotoGP. On peut apprécier ou non l’idée présentée dans ces images, mais on ne peut que s’incliner devant le talent de ceux qui les ont réalisées, car même les plus expérimentés pourraient être trompés au premier regard… Mais en réalité, elles sont toutes photoshopées !
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]]>Cet article MotoGP 2024 : bien que double champion du monde consécutif, Pecco Bagnaia devra battre Marc Marquez pour entrer au Panthéon est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Chez Ducati, en 2024, il ne s’agira pas seulement de résister à Marc Marquez, mais bien de la battre pour s’assurer d’une place dans l’histoire. Un destin dont rêve certainement en silence et dans le calme un Pecco Bagnaia dont le parcours, ces deux dernières saisons, ont démontré son sens reptilien de la compétition. Il a rejoint le championnat MotoGP en 2019 et a rapidement montré son talent et sa détermination. Bagnaia s’est affirmé comme l’un des jeunes pilotes prometteurs de la catégorie, avec une grande vitesse et une capacité à se battre pour les premières places.
Une tendance confirmée avec ses deux titres consécutifs en 2022 et 2023. Ces victoires ont été d’autant plus impressionnantes qu’il a réussi à combler un déficit de plus de 90 points pour battre Fabio Quartararo lors de sa première victoire mondiale. Il a ensuite défendu son titre en tenant à distance Jorge Martin lors du dernier Grand Prix de Valence en 2023, un véloce Martinator qui avait la même GP23 que lui.
Mais désormais se dresse en face de lui un Marc Marquez qui a connu un immense succès avec l’équipe Honda en MotoGP. A la tête de six titres MotoGP avec la RC213V, Marc Marquez est connu pour son style de pilotage agressif et sa capacité à repousser les limites de la moto. Il est considéré comme l’un des meilleurs pilotes de tous les temps.
Justement en termes de style de pilotage, Pecco Bagnaia est souvent considéré comme plus fluide et précis, tandis que Marquez est connu pour son style agressif et sa capacité à prendre des risques. Cependant, il convient de noter que chaque pilote a ses propres forces et stratégies de course, ce qui rend difficile une comparaison directe. De même, alors que Marc Marquez ne craint pas de susciter la polémique, Pecco Bagnaia est souvent décrit comme un personnage discret et poli. Il évite les mêmes polémiques et entretient de bonnes relations avec ses rivaux, les médias et les fans. Reste que sa réussite sur la piste parle d’elle-même et qu’il est un véritable gentleman dans le sport.
Pecco Bagnaia est un pilote talentueux qui a remporté deux titres consécutifs en MotoGP. Sa personnalité discrète et polie ajoute une touche d’élégance à son parcours, mais cela ne diminue en rien ses performances impressionnantes sur la piste. Pourtant, l’ingratitude de l’histoire veut que l’on ne retienne jamais les caractères lisses. Le temps les érode alors que les humeurs saillantes restent à jamais contondantes, gravant les mémoires pour toujours.
La seule façon d’inverser cette tendance sera, pour Pecco Bagnaia, de montrer, qu’avec sa force tranquille, il a pu terrasser celui qui reste, pour la plupart, la référence, le poussant ainsi sur le côté du sentier de la gloire. Dans tous les cas, la rivalité entre les deux pilotes ajoute une dimension passionnante au prochain championnat et suscite l’intérêt des fans de MotoGP du monde entier.
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]]>Cet article MotoGP Loris Capirossi : « j’ai hâte que le championnat commence, Marc Marquez fera du spectacle, c’est formidable pour la catégorie » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Dans un entretien avec Revelo.com repris par motograndprix, Loris Capirossi autrefois connu sous le surnom de « Capirex », ne cache pas qu’il trouve très longue cette intersaison … « J’ai hâte que le championnat commence ». Et il explique cette impatience : « il y a eu de nombreux changements, notamment celui de Marc Marquez, qui quitte Honda ». Il ajoute cette note touchante dans son analyse : « j’aimerais que Fausto Gresini soit avec nous, car voir Marc dans l’équipe de Faenza, chez Gresini, est quelque chose de merveilleux, de génial. En plus, les deux frères sont là , donc je pense qu’ils ont une très bonne équipe pour la saison prochaine ».
Il précise aussi : « ce sera différent, car même s’il est vrai que Marc Marquez n’aura pas la moto officielle, il est toujours le protagoniste. Il fera du spectacle, j’en suis sûr. Un champion est toujours un champion. Il est vrai qu’il a eu de nombreux problèmes physiques au bras, mais il semble maintenant qu’il redevienne compétitif. C’est formidable pour la catégorie. Sur le plan physique je le vois bien, je ne sais pas s’il est à 100%, mais il est très bon, avec de bonnes sensations. Peut-être qu’au cours des deux dernières années, il a également souffert du manque de compétitivité de Honda. Je pense que ce changement de décor lui fera du bien pour continuer à montrer à quel point il est une star ».
Car Loris Capirossi ne cache pas, qu’en ce qui le concerne, Marc Marquez est un cas bien à part dans l’histoire des Grands Prix moto : « c’est probablement l’un des grands talents du paddock, probablement le meilleur. Il n’a pas oublié de gagner, j’en suis sûr. Marc est viscéralement un pilote, il l’est dans l’âme, il repousse toujours ses limites. À tout cela s’ajoute son énorme qualité. Il est peut-être celui qui ressemble le plus aux génies de cette époque. Il n’a peur de rien, mais c’est un garçon intelligent, qui sait et maîtrise tout. Il est attentif, sage, sait ce qu’il veut. Il y a tout ». Et il a en plus maintenant la meilleure moto du plateau, la Ducati.
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]]>Cet article MotoGP : même les bookmakers italiens donnent favori Marc Marquez pour le titre 2024 est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Marc Marquez Champion du Monde 2024 de MotoGP, c’est le rêve de Nadia Padovani qui préside aux destinées de l’écurie de feu son époux Fausto Gresini qui aura dans ses rangs, cette saison, le redoutable Espagnol. Et aussi redouté si l’on en juge par l’évaluation de la situation dans le milieu des paris sportifs.
Ainsi, selon la Gazzetta, Marc Marquez jouit d’une cote sans appel sur son futur destin qui est de 1,66. Les Italiens croient donc plus en l’Espagnol qu’en leur compatriote Pecco Bagnaia, placé à 3,50 tandis que le troisième homme se révèle être Jorge Martin à 5,50.
Enea Bastianini suit à 12,00, se payant le luxe de devancer Marco Bezzecchi coté à 26,00, malgré le déroulé de la campagne 2023 peu en sa faveur. On note de Fabio Di Giannantonio est à classer au rang des outsiders avec une valeur de 41,00. Dans ce groupe composé de pilotes Ducati, on constate tout de même un Brad Binder qui vient s’insérer avec sa KTM puisque le Sud-Africain est à 21,00.
Les autres sont plus loin. Ainsi Aleix Espargaró et son partenaire de box Maverick Viñales résument à eux deux la crédibilité d’Aprilia pour la conquête suprême avec une cote identique à 51,00. C’est la même valeur qui est dédiée à Franco Morbidelli passé chez Pramac Ducati.
Et heureusement, car être un pilote Yamaha, c’est avoir l’assurance de symboliser la mise risquée. Fabio Quartararo est ainsi à 67,00 et Alex Rins carrément à 151,00. Chez Repsol Honda, on est à 101,00 pour Luca Marini, qui, bien que le nouvel arrivant sur la RC213V devance Joan Mir, qui fera sa seconde année au sein du team officiel HRC, et qui n’est pourtant qu’à 151,00 …
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]]>Cet article MotoGP, Marc Marquez : « si je pilote avec une rancune, je n’irai nulle part » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Interrogé par AS, cette question lui a été posée : « Y a-t-il des personnes que vous voulez remettre à leur place ? Trouvez-vous normal qu’elles aient eu une obsession pour vous battre ? » Marc Marquez a répondu : « oui, mais je l’ai dit par le passé, je le dis maintenant et je le dirai dans quelques années, personne n’est éternel. Oui, j’ai beaucoup fait par le passé, mais je dois montrer que je peux aussi le faire dans le présent ».
« Personne n’est éternel et ce serait une erreur, dans la situation où je me trouve, de penser à ce qu’une personne m’a fait ou à ce qu’une autre m’a fait » ajoute-t-il. « Il faut oublier et se concentrer sur soi-même. Si je pilote avec une rancune, je n’irai nulle part ».
Marc Marquez mentionne aussi : « je dois piloter en me concentrant sur ce qui est à moi, ce qui est le plus important. Ensuite, lorsque vous êtes rapide sur la piste et que les résultats arrivent, vous avez le temps de réfléchir à faire telle ou telle chose, comme cela s’est passé dans le passé, lorsque je pilotais à un très haut niveau et que j’avais le temps de jouer. Mais là , ils jouent avec moi et je ne peux pas jouer avec eux ».
Les pilotes Ducati de l’équipe Gresini en 2023 – Fabio di Giannantonio et Alex Marquez – ont remporté respectivement leur première victoire en Grand Prix et en course sprint. Cela a augmenté les attentes quant à ce que Marc Marquez pourrait faire en 2024 avec cette machine. « Mon travail est de me soustraire à toutes ces attentes », a-t-il insisté. Mais Marquez pourrait se dire en silence pendant des moments privés – « prépare-toi… » Il a déclaré : « si vous faisiez cette interview avec moi en 2019, je dirais : ‘préparez-vous’. Mais là , je n’ai pas remporté de course depuis deux ans, j’ai un podium et parce que c’était sur piste mouillée, et j’ai encore des doutes sur la qualité de mes mouvements ». 2024 est l’année où ces préoccupations pourront enfin être abordées.
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]]>Cet article MotoGP, Nadia Gresini : « Essayons de gagner le Championnat du Monde » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Par Luigi Ciamburro de Corsedimoto
Chez Gresini, on a commencé le compte à rebours pour la présentation de la nouvelle équipe MotoGP. Le 20 janvier, nombreux seront ceux qui assisteront à la présentation de l’équipe qui a recruté l’octuple champion du monde Marc Marquez. Trois ans après ses débuts en MotoGP, l’équipe de Nadia Gresini profitera de ce moment incroyable et tentera de viser le succès en championnat du monde. « Il n’était jamais arrivé que quelqu’un comme lui, huit fois champion du monde, décide de courir pour une équipe indépendante. C’est un bon défi ».
Lors du test de Valence, il y a eu les débuts du champion sur la Ducati GP23 de l’équipe romagnole. Cela semble encore être un rêve, du moins jusqu’au début de la saison 2024. « Il y a des moments où cela me semble encore irréel », avoue la veuve de Fausto Gresini à ‘La Gazzetta dello Sport’. Quelques tours ont suffi pour comprendre que Marc Marquez sera capable de faire de belles choses sur la nouvelle moto, après des années difficiles avec la Honda RC-V. Ce sourire après avoir ôté son casque est resté imprimé dans l’esprit des fans et des professionnels, ce qui pourrait être le prélude à une page d’histoire fantastique…
L’objectif déclaré est de lutter pour le Championnat du Monde. « C’est clair que Bagnaia est un pilote très fort, il connaît très bien la moto et a beaucoup grandi ces dernières années », souligne Nadia Gresini. « Martin en est un autre à ce niveau et pilote la Ducati de manière spectaculaire, Bezzecchi grandit bien et rapidement. Je dirais donc que gagner le Championnat du Monde ne sera pas si évident, mais nous allons essayer ». Marc Marquez ne disposera pas de la moto officielle, mais il n’est pas à exclure qu’en cas d’avance au classement, une aide puisse arriver de Borgo Panigale. En 2023, ils ont laissé toute liberté de défi à l’équipe Pramac et un traitement presque similaire pourrait également être réservé à Marc et Gresini.
Le phénomène de Cervera n’a signé que pour un an et ira certainement ailleurs en 2025. KTM pourrait être la marque accréditée, à moins que Marc Marquez ne parvienne à gagner la confiance des dirigeants de Ducati. « J’aime beaucoup les pilotes, j’essaie toujours de leur donner le meilleur. Il aspirera certainement à une équipe officielle, mais en attendant il faut voir ce qui va se passer ».
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]]>Cet article MotoGP, Marc Marquez est humble : « les pilotes qui sont passés chez Honda ont copié mon style, peut-être que maintenant je dois copier celui des pilotes Ducati » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Marc Marquez est déjà dans les starting-blocks de cette saison 2024 en MotoGP qui ne commencera pourtant qu’en mars prochain au Qatar. Mais à maintenant 30 ans, il sait qu’il doit rattraper les trois années perdues chez Honda, à cause d’une mauvaise machine et des blessures subies. Reste que même si on lui donne déjà le bon dieu sans confession, il devra quand même prendre la mesure de sa Ducati GP23 au sein de l’équipe privée Gresini où il doit tout autant apprendre à travailler avec son nouvel environnement.
Une formation sur le tas que l’Espagnol, qui fera équipe avec son frère Alex qui a une saison d’expérience chez Gresini Ducati, reconnait comme un passage obligé. Une démarche qu’il déclinera avec ceux références : Pecco Bagnaia, ci-devant double champion du monde consécutif avec Ducati, et Jorge Martin, son redoutable dauphin 2023.
« J’ai hâte d’analyser les données de Pecco et de voir comment il a fait » annonce Marc Marquez sur Speedweek qui n’oublie pas son compatriote … « Parce que lui et Martin sont actuellement les gars les plus rapides sur la piste ».
L’Espagnol souligne : « dans le passé, les pilotes qui sont passés chez Honda ont copié mon style. Peut-être que maintenant je dois copier le leur. Maintenant, je dois renverser la situation et comprendre comment ils roulent car ils pilotent la Ducati depuis de nombreuses années et, bien sûr, ils seront super rapides ».
Interrogé sur les faiblesses de Pecco Bagnaia et Jorge Martin, Marc Marquez a déclaré : « il est très difficile d’identifier des faiblesses pour le moment. Parce qu’il semble actuellement que chaque pilote de Ducati peut parfois être rapide. Mais seuls Pecco et Martin ont réussi à faire cela de manière constante tout au long de la saison. Comprendre cela sera certainement très intéressant » termine-t-il.
Cet article MotoGP, Marc Marquez est humble : « les pilotes qui sont passés chez Honda ont copié mon style, peut-être que maintenant je dois copier celui des pilotes Ducati » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Cet article MotoGP, Alex Marquez : « les « haineux » vous font réfléchir et vous donnent envie de les faire taire » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Dans des propos relayés par motosan, Alex Marquez a abordé le sujet sensible des réseaux sociaux dans l’environnement d’un pilote, un outil dont il ne peut se passer dans cette époque de communication débridée, mais qui peut se retourner aussi contre lui plus souvent qu’à son tour. Alors, comment le gérer ? Le pilote Gresini Ducati y a réfléchi et l’a classé parmi les maux nécessaires.
Le pilote Gresini Ducati explique : « il y a des phases. Quand les choses vont bien, c’est plus facile, mais quand elles vont mal, il faut savoir qui vous critique de manière constructive, qui peut vous aider. Par exemple, pour moi, les détracteurs me donnent de la motivation. Entendre que tout est gentil, finit par vous rendre complaisant. Les haineux vous font réfléchir, et vous font dire : « je vais les faire taire » ».
Puis il mentionne : « l’important c’est qu’ils parlent de toi, car le jour où ils n’en parlent pas, c’est fini. Au début, ça va te faire mal, mais ensuite, c’est comme une dynamique… Il faut écouter les critiques constructives. Quand ce sont des critiques qui vont faire mal… pourquoi s’attarder ? C’est une perte de temps. Vous les mettez de côté et c’est tout. Il y aura toujours des gens qui voudront le « mal », mais c’est par envie et autres… ».
« L’important, c’est de bien s’entourer » dit-il. « Il y a beaucoup de gens qui vont tout vous prendre alors il faut bien s’entourer, avoir de la famille… pour vous aider à remettre les pieds sur terre. C’est important. Savoir s’entourer, c’est important ».
Alex Marquez conclut : « j’aime vraiment faire attention aux gens qui m’entourent. Par exemple, mon frère a gagné huit fois le titre et vous vous dites « putain, il est bon », et vous pensez « qu’est-ce qu’il fait de mieux ? Souvent, les gens, lorsqu’ils ont quelqu’un à côté d’eux, disent qu’ils ont de la chance et c’est tout. Mais vouloir en tirer des leçons, c’est cool ».
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]]>Cet article Parlons MotoGP : On a sauvé le soldat Ãlex Márquez est apparu en premier sur Paddock GP.
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Que ça doit faire du bien. Enfin, Alex Marquez a pu s’exprimer librement au guidon d’une MotoGP, trois ans après avoir broyé du noir sur la Honda RC213V. Selon moi, il était celui qui jouait le plus gros la saison passée, et finalement, il ne s’en est pas trop mal sorti. Sa campagne, à défaut d’être tonitruante, était plus qu’honnête. Il est passé de de la 17e place au général à la 9e, en marquant 28,7 % des points disponibles contre 10 % en 2022. C’est fort, il faut le reconnaître.
Il a été un bon outsider, prêt à frapper le samedi comme le dimanche, et s’est illustré à trois reprises. Premièrement, en Argentine, avec cette pole réalisée sous la pluie. Il faut relativiser parce que la piste séchait. Exactement comme Aleix Espargaro à Jerez, il a été le dernier à boucler son tour et par conséquent, bénéficiait du meilleur asphalte possible. Ensuite, à Silverstone, avec cette victoire en Sprint, là encore dans des conditions délicates. Il a été très impressionnant, rien à dire. Puis, finalement, en Malaisie, à travers ce nouveau succès sur le format court. Idem, pas grand-chose à rajouter.
Globalement, le gros point fort de sa saison réside dans sa régularité dans la performance. Il a franchi la ligne d’arrivée hors du top 10 qu’une fois le dimanche seulement (11e à Misano), et restait une force majeure du peloton à chaque sortie. Il a été assez complet, peu importe les circuits et la météo.
Il a manqué trois courses en raison d’une blessure en Inde, et nul doute qu’il regrette amèrement de ne pas avoir pris le départ du Grand Prix du Japon sous la pluie torrentielle. Il est bien revenu et n’a pas été affecté par son absence. Pour dire qu’il découvrait la Desmosedici, c’est fort.
Pourtant, je ne peux pas dire que je suis satisfait à 100 % par sa prestation, et je trouve le public assez clément avec ce pilote. D’accord, il est capable de grimper sur le podium (ce qu’il a fait par deux fois, en Argentine et en Malaisie), mais sa campagne est-elle vraiment digne de son potentiel ? J’ai toujours placé beaucoup d’espoir en Alex Marquez, car il a su s’imposer en Moto3 comme en Moto2 grâce à un sens de la victoire très développé. Il est attiré par les meilleures positions, autant touché par la détermination et la grinta que son frère. Mais doit-on se contenter d’une saison conclue en 8e position ? J’ai du mal avec cette idée. Si l’on se fie au talent, il devrait jouer avec le top 5, pas en dessous. Et c’est pour cette raison que je peine à me satisfaire d’un résultat comme celui-ci, même s’il n’est pas mauvais, loin de là . Cependant, quelques éléments négatifs sont à noter.
D’abord, il a été assez dangereux toute l’année durant. Doté d’une bonne capacité de projection vers l’avant, il en a parfois abusé, comme au Mans. Dans le virage de la Chapelle, au départ, il nous a gratifié de l’une des pires erreurs d’appréciation de la saison. Plus généralement, son nom est beaucoup revenu dans la bouche d’autres pilotes, partout sur le globe.
Ensuite, il n’a jamais été en mesure de convertir de bonnes occasions le dimanche. En Argentine, il s’est fait annihiler par Marco Bezzecchi, dépassé par Pecco Bagnaia (avant sa chute) et finalement, par Johann Zarco. Pourtant, il est fort sous la pluie, comme il l’a déjà prouvé par le passé. Enfin, il avait très peu d’expérience sur la Ducati, on peut donc lui pardonner. Contraint à l’abandon à Silverstone, il était pourtant bien placé. Puis, finalement, il n’a pas pu rivaliser avec Enea Bastianini à Sepang. Quand on compare ses coups d’éclat à ceux de Fabio Di Giannantonio, qui est, pourtant, un pilote au potentiel bien moins élevé – sans lui faire offense, je trouve que l’écart est trop important.
Et puis, pour finir, les chutes. Alex Marquez est tombé 21 fois cette saison, soit le cinquième plus haut total en catégorie reine. Sans compter son absence, il n’a pas terminé la course dominicale à cinq reprises en 17 manches, dont un abandon mécanique en Grande-Bretagne. C’est assez important.
Je ne pense pas que sa saison soit ratée, et l’objectif principal est rempli ; se sauver, retrouver du poids sur la grille. Mais globalement, je ne trouve pas que sa campagne soit meilleure, au vu du contexte, que son année rookie sur la Honda d’usine en 2020. Je suis un peu déçu par Alex Marquez car j’ai toujours cru en son potentiel immense décelé plus tôt dans sa carrière. Hier, Fabio Quartararo avait eu 14/20 et je pense qu’il n’est pas loin de cette note ; je lui donne donc un bon 14,5 mais il est difficile d’aller chercher bien mieux.
Qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaires !
Photo de couverture : Michelin Motorsport
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]]>Cet article MotoGP : les éléments clés et les dates de l’intersaison 2024 est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Par Mireia Brito Simó de motosan
Dans l’univers passionnant de la moto, où la vitesse devient une danse d’habileté et de bravoure, les pilotes se lancent dans une quête effrénée de la perfection. Les machines rugissent à des vitesses vertigineuses, dépassant les 350 km/h sur des circuits complexes, où chaque courbe et ligne droite exigent une parfaite symbiose entre le pilote et sa machine. Dans ce scénario sans droit à l’erreur, le Championnat du Monde MotoGP présente pour la saison 2024 un chapitre supplémentaire de son histoire passionnante : la prolongation des journées d’essais.
La proposition d’inclure une journée d’essais supplémentaire est née d’un accord unanime entre les équipes, les usines, les pilotes et le fournisseur de pneus Michelin. La raison sous-jacente à cette décision est l’évaluation de la nouvelle spécification des pneus avant approuvée pour 2025. Dans un sport où la fiabilité et la performance sont essentielles, chaque détail compte et les équipes cherchent à perfectionner leurs machines à chaque occasion possible.
Tout au long de la saison 2024, différentes dates stratégiques seront programmées pour réaliser les tests, en complément des traditionnelles séances de présaison et d’après-saison MotoGP. De plus, trois dates intermédiaires ont été intégrées, programmées juste après certains Grand Prix. Cette distribution soigneusement planifiée vise à faciliter la logistique dans un calendrier chargé avec 22 courses dans 18 pays différents.
La saison 2024 apporte un changement notable dans la composition des pilotes, sept d’entre eux rejoignant de nouvelles équipes. Le transfert le plus notable est celui de Marc Marquez chez Gresini, un transfert qui a ébranlé les fondations du paddock. Ce changement signifie que beaucoup de pilotes ignorent les capacités de leurs nouvelles montures, ainsi qu’une partie de l’équipe qui les entoure. Un cas particulièrement marquant est celui de Pedro Acosta, qui, après ses succès en Moto2, se lance dans la catégorie reine. Ce scénario ajoute une couche supplémentaire d’intrigue aux tests de présaison, car il représente le premier contact pour beaucoup avec leurs nouvelles machines et équipes.
La structure des tests de présaison est composée d’un « Shakedown », une phase de trois jours réservée aux pilotes d’essais et aux débutants dans la catégorie reine. Cette étape est l’occasion pour les équipes de commencer leur travail sur le terrain, permettant des ajustements et des préparatifs cruciaux pour la première séance d’essais officiels, qui aura lieu une semaine plus tard sur le même circuit.
Chaque équipe aborde les tests avec un agenda unique, adapté aux besoins spécifiques de chaque pilote et machine. Certains pilotes sont confrontés au défi de s’adapter à une nouvelle monture à partir de zéro, tandis que d’autres cherchent à perfectionner des aspects familiers. Les stratégies varient, de la recherche de tours rapides à l’évaluation du comportement de la machine avec différents niveaux de carburant. C’est dans cette diversité d’approches que réside la véritable complexité des tests. Les temps enregistrés ne sont pas pertinents si le contexte complet n’est pas compris.
A terme, la piste devient un laboratoire d’innovation et d’adaptation, où chaque journée d’essais est l’occasion de perfectionner l’art de la vitesse et de l’endurance. La saison 2024 promet d’être un voyage passionnant vers l’inconnu, où compétences, technologie et détermination convergent dans la recherche constante de l’excellence dans le monde passionnant du MotoGP.
Les dates des tests :
1er-3 février : Sepang Shakedown, Malaisie (présaison)
6-8 février : test de Sepang, Malaisie (présaison)
19-20 février : Circuit international de Losail, Qatar (présaison)
29 avril : Circuit Angel Nieto à Jerez, Espagne
3 juin : Autodromo Internazionale del Mugello, Italie
9 septembre : Circuit international Marco Simoncelli à Misano, Italie
19 novembre : Circuit Ricardo Tormo, Espagne
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]]>Cet article MotoGP, nous sommes en 2024 et Marc Marquez peut commenter officiellement son test de Valence en 2023 : « j’ai pu m’habituer à la Ducati beaucoup plus vite que prévu, donc c’est entre mes mains » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>A ce propos, ces évaluations qui vont suivre étaient bien sûr connues du grand staff Ducati, et on comprend mieux dès lors les prises de position en haut lieu s’attendant à une campagne agitée … Ces paroles ont été enregistrées par DAZN et se retrouvent sur la toile. On peut ainsi découvrir le soulagement de Marc Marquez à propos de sa nouvelle monture mise à disposition au sein du team Gresini : « j’ai pu m’y habituer beaucoup plus vite que prévu. Je me suis senti très bien très vite et j’ai eu un très bon ressenti. J’ai réalisé le temps au tour sans trop de risques ».
On se souviendra que l’Espagnol ne pointait à la fin du test MotoGP de Valence qu’à 171 millièmes du meilleur chrono depuis une solide quatrième place. Marc Marquez ajoute : « la Ducati est une moto différente de la Honda. Elle nécessite un style de pilotage différent. Je monte sur la moto du champion. Donc c’est entre mes mains. Il y a beaucoup de pilotes qui sont rapides sur cette machine ».
Mais l’essentiel est déjà validé : « la vitesse est là , mais je dois encore comprendre beaucoup de choses. Pas tant pour aller plus vite, mais pour être plus régulier. Et surtout lorsqu’il s’agit de communication avec l’équipe. J’ai travaillé avec mon équipe pendant 11 ans. Maintenant j’ai une nouvelle équipe. Mais j’ai été très bien accueilli dans cette famille Gresini ». On se souviendra que Marc Marquez n’a pu emmener avec lui qu’un seul mécanicien de Honda, Javi Ortiz, et qu’il aura donc un nouveau chef mécanicien dans l’écurie Gresini-Ducati, Frankie Carchedi.
Au passage, Marc Marquez a profité du Réveillon pour aussi changer l’illustration de son réseau social …
There you go. Happy new year from the #GresiniFamily 😈😈😈 pic.twitter.com/DI6htRFw9m
— Gresini Racing (@GresiniRacing) January 1, 2024
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]]>En 2024, six pilotes chercheront en MotoGP à décocher leur première victoire parmi l’élite avec des possibilités de réussite très diverses. Déjà , il y en aura trois de moins que l’an passé puisque Fabio Di Giannantonio, Marco Bezzecchi, et, bien sûr Johann Zarco sont sortis de cette liste d’attente. Pol Espargaró n’y est plus non plus, puisque sa carrière de pilote titulaire s’est terminée, mais comme il a été remplacé par le rookie Pedro Acosta, ce départ n’a pas eu de conséquence sur cette comptabilité.
Quels sont ces six pilotes que les 22 recensés qui ne sont pas encore montés sur une première marche de podium après l’arrivée d’un Grand Prix de MotoGP ? Deux roulent sur Honda, deux sur KTM, un sur Aprilia et un autre sur une Ducati. C’est donc théoriquement ce dernier qui aura le plus de probabilité de réussir dans sa quête …
Avant de le nommer, commençons par le doyen du groupe qui est Takaaki Nakagami. Le Japonais est en MotoGP avec Honda depuis 2018, et 2024 sera donc sa septième saison. Il a participé à 121 courses MotoGP, en ratant six en raison d’une blessure, et n’a jamais gagné ni terminé sur le podium. Sa meilleure saison a été 2020, au cours de laquelle il a également réalisé une pole. En 2024 il est toujours chez Honda avec LCR. Une victoire de sa part serait à vrai dire plus qu’une surprise, une vraie sensation.
Suit un désormais collègue de marque du Japonais, en l’occurrence Luca Marini. Avec la Ducati au sein de la VR46, il avait la moto pour gagner, et en fait il a réalisé deux poles et quelques podiums entre les sprints et les courses longues. Mais il l’a quittée pour rejoindre le HRC au sein de son équipe officielle. Il veut être au centre du projet. Une ambition légitime et un beau défi. Cependant, le rendez-vous avec la victoire semble prématuré au guidon d’une RC213V, du moins en 2024. Il a disputé 57 Grands Prix en MotoGP.
De son côté, Raul Fernandez a disputé 37 Grands Prix en MotoGP et sa fin de saison passée oblige à le considérer comme un potentiel vainqueur. Massimo Rivola en est convaincu, sinon, il ne le soutiendrait pas sur une de ses Aprilia.
Suivent les deux pilotes Tech3 GASGAS avec Augusto Fernandez et Pedro Acosta. Le premier cité a réalisé une première saison solide en MotoGP après 20 Grands Prix. A ses côtés il aura Pedro Acosta, un rookie très attendu, qui disposera d’une bonne moto, comparable à celle de Binder et de Miller. Donc théoriquement, il peut déjà gagner cette année.
On terminera par Alex Marquez qui aura la meilleure moto, surtout dans la première partie de saison. Il sera en grande forme et pourra essayer de gagner. Il revendique deux Sprints à son actif. Puis il a décroché quelques podiums avec la Ducati Gresini. Il a disputé 69 Grands Prix en MotoGP, et c’est un double Champion du Monde Moto3 et Moto2. Comme Pedro Acosta.
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Vous l’aurez compris, on ne va pas trop se concentrer sur les trois premiers quarts de l’année. En effet, Fabio Di Giannantonio s’est révélé lors du Grand Prix d’Indonésie, et c’est à cet instant que l’on a découvert un nouveau grand pilote. Avant cela, il continuait de traverser son expérience en MotoGP sans faire de vagues, dans l’exacte continuité de ce qu’il avait proposé en 2022, moins la pole au Mugello. En gros, un pilote qui naviguait entre la 11e et la 8e place, avec quelques chutes. Hormis Iker Lecuona, il s’agissait, sans doute, du titulaire le plus anecdotique sur ces cinq dernières années. Il n’y avait rien à dire de particulier.
Mais quatre manches peuvent tout changer. Sur la Ducati Desmosedici GP22 Gresini, il s’est transcendé au moment exact où sa place en MotoGP était remise en cause, sur le circuit de Mandalika. Quatrième et en larmes, il était loin de se douter de ce qu’il attendait. D’abord, une troisième place en Australie, bientôt suivie d’une victoire devant Pecco Bagnaia au Qatar. Et, finalement, une exceptionnelle remontée jusqu’à la P3 à Valence (finalement relégué quatrième en raison de pressions non conformes). C’est incroyable. Tout ceci lui permit de signer in extremis chez Ducati VR46 Racing Team.
Au final, il se classe donc 12e de cette campagne avec 151 points, soit une belle progression par rapport à l’an dernier. Clairement, sa promotion chez VR46 est totalement méritée. J’ai déjà beaucoup écrit sur lui, et même, après chacune de ses grandes percées. Vous pouvez retrouver un article plus complet le concernant en cliquant ici.
Concentrons-nous plutôt sur des points d’analyse qui n’ont pas été abordés pour le moment.
Premièrement, de mémoire d’homme, je n’avais jamais vu une telle progression en aussi peu de temps. En deux courses, Fabio Di Giannantonio est passé d’un larron moyen à un pilote d’élite capable des dépassements les plus osés et propres, mais aussi, de remporter la course devant un double champion du monde de la discipline. Il n’y avait aucun signe avant-coureur, aucun. Certes, il y a ces deux huitièmes places au Japon, soit sa première entrée dans les points lors d’un Sprint, mais la course fut tronquée et ce rang n’est en rien exceptionnel. C’est totalement inexplicable, et cela fait presque peur. Il est aussi capable de redevenir ce lambda à la même vitesse, un peu comme sur les GP de Malaisie et de Thaïlande, où il fut relativement discret.
Deuxièmement, il a eu beaucoup de chance de retrouver ce guidon. Son aventure MotoGP ne tenait qu’à la passivité, au cruel manque d’ambition et de capacité décisionnelle de Honda Repsol, qui bloquait tout le mercato en ne choisissant pas de pilote titulaire avant la dernière semaine de course. Mais sa signature est un juste retour des choses, ces quatre courses sont largement suffisantes pour prétendre à ce guidon.
Troisièmement, et dernièrement, c’est la qualité de ce type sur la fin de saison. On a déjà vu des pilotes surprenants, ou que l’on attendait pas à ce niveau. Je pense à Enea Bastianini en 2022, à Franco Morbidelli en 2020, à Marco Bezzecchi en 2023. Des outsiders qui n’avaient jamais affiché un tel niveau en catégorie reine auparavant. Ce qui frappe, c’est qu’en termes d’aptitude sur la moto, Fabio Di Giannantonio, qui n’avait pas connu un grand succès dans les catégories inférieures (hormis cette deuxième place en Moto3 lors de la saison 2018), et même, une année rookie assez désolante, était au moins au niveau des pilotes que j’ai cité.
Je me demande même si Marco Bezzecchi a eu ne serait-ce qu’une course du niveau de celle de « Diggia » à Valence cette saison. On a l’impression qu’il est là pour longtemps, comme s’il avait toujours été habitué à truster ces positions. C’est bluffant de maîtrise, de raison, de retenue, et de génie, par moments. Je suis très content pour lui, car il a su passer outre les difficultés mentales liées à sa condition d’athlète professionnel.
Et c’est peut-être la plus belle de ses victoires. Pour conclure, je dirais qu’il a réalisé une très bonne saison, et c’est même difficile d’affirmer le contraire.
Qu’avez-vous pensé de Fabio Di Giannantonio en 2023 ? Dites-le moi en commentaires !
Photo de couverture : Michelin Motorsport
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]]>Les observateurs alimentant les pronostics font déjà de Marc Marquez découvrant une Ducati Gresini le prochain Champion du Monde de MotoGP 2024. Un sacre attendu depuis 2019 par celui qui s’est résolu à quitter Honda pour relancer sa carrière, et qui sait, qu’à maintenant 30 ans, il ne peut plus se payer le luxe d’attendre. Attendre quoi ? De passer ce cap des neuf couronnes qui le mettrait au niveau de Valentino Rossi tout en lui ouvrant la voie pour le dépasser.
Sur cette perspective, Marc Marquez, dans un entretien à talkSPORT relayé par crash.net, l’Espagnol s’est montré prudent, sachant très bien qu’il s’avance là sur un terrain miné : « Valentino Rossi était l’un des plus grands pilotes, le plus grand pilote de MotoGP. C’est une grande légende » commence-t-il, comme un signe d’allégeance avant de poursuivre : « Giacomo Agostini est une autre légende, Mick Doohan une autre légende … Tous les pilotes qui remportent un championnat sont des super-pilotes ». Et il détaille : « certains ont de la chance avec les blessures, d’autres moins. Certains d’entre eux ont mieux géré la situation. C’est déjà un plaisir, maintenant, d’avoir mon nom parmi ces légendes ».
Puis il en vient à la question de ce retour dans la course au titre : « pour le moment, je ne pense pas égaler ce record de Rossi car je suis loin de mon niveau. Et je ne peux pas aborder la saison prochaine en disant : « je vais essayer de remporter le titre ». Cela fait déjà deux ans que je ne gagne pas une seule course. Donc, avec cette statistique, vous ne pouvez pas vous dire d’une saison sur l’autre : ‘Maintenant, je vais gagner le championnat’ ».
« Tout d’abord, je dois renforcer la confiance, construire la base, puis à partir de cette base, commencer à être plus rapide et essayer de m’améliorer à l’avenir » prévient Marc Marquez. Vivement la rentrée, qui aura lieu dès février à Sepang qui accueillera les premiers tests de l’année, réouvrant ainsi le cycle de l’intersaison commencée à Valence en novembre dernier.
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]]>En 2024, Marc Marquez entrera dans un environnement Ducati où il devra partager les données et montrer un esprit de clan sur la piste avec sept autres pilotes qui ont déjà leurs places au sein de la marque en ayant affirmé un réel talent et une non moins certaine vélocité. Au vu du passé de l’Espagnol, il est jusqu’au grand patron de Ducati pour redouter une future pagaille dans ses rangs jusque-là assez alignés. Et ce n‘est pas avec cette dernière intervention de l’octuple Champion du Monde parlant du phénomène de la Formule 1 Max Verstappen que l’on sera rassuré à Borgo Panigale …
Ainsi, le triple Champion du Monde de la discipline phare du sport automobile et le sextuple couronné avec Honda en MotoGP ce sont croisés sous le ministère Red Bull, une rencontre qu’a apprécié celui qui sera une Ducati Gresini en 2024. Car le Hollandais, par son caractère et son abord de la course ne peut laisser insensible l’Espagnol.
La star du MotoGP Marc Marquez ne tarit ainsi pas d’éloges à l’égard du pilote automobile de 26 ans. Dans une conversation avec des collègues de « RacingNews365 », relayée par Speedweek, l’octuple champion du monde de moto a expliqué : « j’aime beaucoup Max Verstappen, surtout parce que c’est un vrai tueur ».
Le trentenaire ajoute : « pour gagner et réussir, ou pour être un héros, il faut être un tueur. Cela signifie que vous devez vous soucier que d’un seul grand objectif, à savoir gagner. La manière dont vous atteignez cet objectif et la manière dont vous gagnez n’a pas vraiment d’importance. Sa première priorité est de gagner et nous avons le même état d’esprit à cet égard. C’est pourquoi je l’aime tant ».
Claudio Domenicali de Ducati appréciera sans doute le passage du « la manière dont vous atteignez cet objectif et la manière dont vous gagnez n’a pas vraiment d’importance ». Et on gardera cette phrase au chaud pour la saison qui s’annonce …
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]]>Cet article MotoGP, le manager Alberto Vergani promet un marché des transferts avec des pilotes Ducati sur le départ car : « je ne pense pas que Dall’Igna veuille perdre Marc Marquez pour 2025 » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Alberto Vergani a donné un entretien à GPOne sur ce que sera l’année 2024 vue du métier de manager. Il apparait qu’il faudra rester près de son téléphone bien en charge à chaque instant … Et d’abord en raison de cette conjoncture connue de tous : « l’année prochaine, presque tous les contrats expirent, donc je m’attends à un marché des transferts sur la corde raide » a déclaré le manager milanais. « J’espère que les négociations ne seront pas déjà décidées à Jerez, car sinon ce sera un vrai cinéma. Cette année, le marché des transferts s’est terminé très tard, mais en 2024, j’ai peur que nous ayons envie de jouer longtemps à l’avance et je ne serais pas surpris si c’était le cas ».
Tout serait donc prévisible, à ceci près qu’il y a dans l’équation une variable instable et hautement inflammable qui s’est récemment imposée : Marc Marquez. L’Italien assure ainsi : « Marc Marquez sera le pivot de tout : il peut aller chez KTM, revenir chez Honda ou rester chez Ducati ». Ducati ? Alberto Vergani assume cette mention : « si Marc connait une saison gagnante, Ducati devra nécessairement l’intégrer à l’équipe officielle, également parce qu’il y a alors des sponsors impliqués, qui pousseront dans cette direction. Connaissant Gigi Dall’Igna, je ne pense pas qu’il veuille perdre un champion comme Marc après seulement un an sur la Desmosedici, étant donné toute la concurrence est prête à l’emmener comme Honda et KTM ».
Il ajoute : « Marc Marquez va donner mal à la tête à tout le monde. En fait je le considère comme l’un des candidats pour remporter le titre. Il va à Gresini pour remporter le Championnat du Monde, pas pour faire de la figuration ou se contenter de quelques victoires ». Mais alors, dans ce cas de figure, le clan Ducati connaitra certainement une implosion : « à l’heure actuelle, il y a beaucoup de pilotes sur Ducati et il est peu probable que nous les revoyions tous en 2025. Si Martin ne va pas dans l’équipe d’usine, je pense qu’il devrait partir et il l’a déjà fait clairement savoir avec ses dernières déclarations. Jorge peut aller chez KTM ou Honda tandis que Bastianini pourrait aller chez Aprilia, ce ne serait pas mal du tout pour lui, mais Enea doit envoyer un signal après les difficultés de la saison dernière ».
Vergani mentionne aussi ceci : « KTM fera tout pour avoir une autre équipe et il y a différentes équipes qui peuvent se proposer comme VR46 ou Cecchinello, pour n’en citer que deux ». Et il termine sur un Pecco Bagnaia qui ne devrait pas être ébranlé par cette tempête … « Pecco a une solidité mentale bestiale. En fait cette année, il a montré qu’il pouvait très bien gérer la pression. Nous l’avons vu dans la dernière partie du Championnat, où il a toujours réussi à se sortir des problèmes, puis a clôturé en beauté en remportant le titre et la course à Valence ».
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]]>Cet article MotoGP, Michele Pirro nage à contre-courant : « ce ne sera pas facile pour Marc Marquez car nos pilotes Ducati sont forts » est apparu en premier sur Paddock GP.
]]>Le scénario de la saison 2024 de MotoGP est-il déjà écrit ? Beaucoup le croient déjà en intronisant un Marc Marquez remettant les choses à leur place avec une Ducati Gresini lui permettant d’exercer normalement son métier et, donc, d’exprimer son talent … Oui, mais alors à quel prix pour la marque de Borgo Panigale ? Michele Pirro, qui connait bien la maison rouge pour l’avoir aidée à se consolider et à grandir sous le règne de Gigi Dall’Igna puisqu’il en est le pilote test, ne croit pas à ce qui semble être une fatalité.
Pour l’Italien, tout reste au contraire à faire. Sur Sportfocus24.it il analyse ainsi l’impact possible de l’illustre nouvel arrivant : « Marc Marquez sera une valeur ajoutée pour tous les pilotes Ducati car ils pourront également apprendre de lui certaines choses qu’ils ne font pas » commence l’Italien. Puis il précise : « en même temps, ce ne sera pas facile pour Marc car nos pilotes sont forts. Je l’ajoute à la liste des prétendants au titre comme les autres ».
Il assure : « ce n’est pas comme si Marc Marquez mettait une seconde au tour à Bagnaia et aux autres. Ils partent au même niveau, il connaît un peu moins la moto mais on a vu dans les tests qu’il ne lui a pas fallu longtemps pour s’adapter. Il pourra jouer la victoire dans des courses mais ce n’est pas comme s’il pouvait déjà gagner le monde championnat car il ne met pas une seconde au tour ».
Michele Pirro conclut ainsi sa démonstration : « Marc Marquez fait certainement partie des prétendants, mais sa vie ne sera pas facile. Ce sera un adversaire de plus pour le championnat du monde qui, ces dernières années, n’avait pas été considéré comme tel ».
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