Jack Miller Archives - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/pilotes/jack-miller/ Toute l'actualité du MotoGP ! Fri, 26 Jan 2024 16:45:05 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.paddock-gp.com/wp-content/uploads/2019/06/cropped-logo_PADDOCK-GP-512-2-32x32.jpg Jack Miller Archives - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/pilotes/jack-miller/ 32 32 MotoGP, Francesco Guidotti KTM : « j’aimerais penser que Jack Miller ressent la pression de prouver à tout le monde et à lui-même le potentiel qu’il a » https://www.paddock-gp.com/motogp-francesco-guidotti-ktm-jaimerais-penser-que-jack-miller-ressent-la-pression-de-prouver-a-tout-le-monde-et-a-lui-meme-le-potentiel-quil-a/ Sun, 28 Jan 2024 18:00:44 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160602 Francesco Guidotti fait passer le message KTM à Jack Miller qui est ainsi encore averti sur un renouvellement non garanti de son bail.

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Dans une récente interview avec motogp.com, Francesco Guidotti, le Team Manager de KTM, a discuté de la saison 2024 à venir, en mettant l’accent sur le pilote australien Jack Miller qui semble bel et bien sur la sellette… Et il reste déjà peu de temps à « JackAss » pour convaincre.  

Francesco Guidotti a certes exprimé dans cette intervention sa satisfaction à l’égard des deux pilotes de son équipe, soulignant qu’ils sont tous deux heureux de faire partie de l’équipe KTM. Mais il s’est tout de même attardé sur Jack Miller. En ce qui le concerne, Guidotti a noté qu’il a changé un peu sa préparation, ce qui pourrait l’aider à obtenir de meilleurs résultats et à être plus constant tout au long de la saison. Une allusion qui confirme l’idée que Jack Miller laisse son exigeant employeur autrichien sur sa faim.

« Je suis vraiment content des pilotes, je sais qu’ils sont tous les deux heureux d’être ici avec nous et c’est le point clé » commente l’Italien qui ajoute. « Jack change un peu sa préparation et peut-être que cela peut vraiment l’aider à obtenir de meilleurs résultats et à être plus constant tout au long de la saison ».

Parlons MotoGP Jack Miller

Francesco Guidotti : « dans la première partie de la saison, nous devrons prendre des décisions »

L’homme de KTM reconnait la pression qui pèse sur Miller, ne serait-ce par le seul fait que son contrat avec le groupe Pierer Mobility est sur le point d’expirer. Il a souligné que la première partie de la saison serait particulièrement cruciale, car des décisions devront être prises… « Dans la première partie de la saison, nous devrons prendre des décisions.  La pression est là pour tout le monde, peut-être un peu trop tôt. Il y a de nombreux facteurs à prendre en compte lors des choix : nous devons être prêts et nous devons être prêts bientôt ».

Le team manager mentionne que si personne n’aime la pression, dans le monde du sport moto, c’est quelque chose à quoi tout le monde doit pourtant s’habituer, et que cela fait partie intégrante de leur travail : « personne n’aime cette pression. Mais tous ceux qui travaillent dans ce monde doivent s’habituer à cette pression quotidienne. Cela fait partie de notre travail ».

Guidotti a évoqué le fait que Miller, comme beaucoup d’autres pilotes, est sur le marché et a mentionné que cela pourrait être une opportunité pour lui. Il a noté que cela dépendra de la façon dont le pilote ressent la pression, mais il a ajouté que Miller est déterminé à rester avec KTM, qu’il apprécie vraiment l’équipe, et qu’il espère que son pilote ressent la pression comme une motivation pour montrer son potentiel.

« Jack, presque comme tout le monde, est sur le marché » rappelle-t-il. « Cela pourrait aussi être une opportunité pour lui. Cela dépend de la manière dont le pilote ressent cette pression. Il est déterminé à rester avec nous, il aime vraiment être ici et j’aimerais donc penser qu’il ressent la pression de prouver à tout le monde et à lui-même le potentiel qu’il a ».

Jack Miller, qui a célébré ses 29 ans le 18 janvier, a remporté quatre victoires en MotoGP, une avec Honda à Assen en 2016 et trois avec Ducati à Jerez et Le Mans en 2021, ainsi qu’au Japon en 2022.

Jack Miller

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MotoGP, Jack Miller : « il suffit de prendre une photo de ma Ducati 2022 et de la comparer à ma KTM 2023 pour comprendre l’impact que j’ai eu » https://www.paddock-gp.com/motogp-jack-miller-il-suffit-de-prendre-une-photo-de-ma-ducati-2022-et-de-la-comparer-a-ma-ktm-2023-pour-comprendre-limpact-que-jai-eu/ Thu, 25 Jan 2024 17:00:42 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1159416 Jack Miller rappelle l'impact rapide et significatif qu'il a eu sur l'évolution de la KTM en arrivant de chez Ducati.

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Jack Miller a connu une première saison sur la RC16 en demi-teinte, mais au-delà des résultats bruts, l’Australien a tenu à rappeler que sa contribution a été essentielle dans l’évolution générale de la KTM. Il revendique son apport et sa compréhension du concept Ducati qu’il venait de quitter. Il en profite pour figer les trois points majeurs qu’une MotoGP contemporaine doit respecter pour avoir une chance de jouer les premiers rôles.

Sur Speedweek, Jack Miller partage son point de vue sur les caractéristiques nécessaires pour rivaliser avec la domination de Ducati en MotoGP. Avec ses huit pilotes sur la grille, la Desmosedici était la machine de premier plan l’année dernière, obligeant d’autres équipes, y compris KTM, à s’adapter à son style. Miller, a ainsi contribué à orienter la RC16 vers une moto plus longue et plus haute.

Il estime que cette direction est cruciale pour rester compétitif : « le problème est le suivant : si vous voulez avoir une moto compétitive aujourd’hui, contre huit Ducati, alors vous avez besoin de quelque chose pour pouvoir lutter contre elles » analyse l’Australien.

Interrogé sur l’influence de ses commentaires sur l’évolution de la KTM, Jack Miller explique que la géométrie de sa moto de 2023 ressemble étroitement à celle de sa moto de 2022 : « il suffit de prendre une photo de ma Ducati en 2022 et de la comparer à ma KTM de 2023 pour comprendre l’impact que j’ai a eu ».

Jack Miller

Jack Miller : « j’aime bien les motos réactives, j’ai piloté une Honda dans le passé, cela ne me dérange pas »

Il souligne l’importance de suivre la direction des motos de course actuelles, en mettant l’accent sur l’aérodynamisme, les freins et d’autres aspects essentiels. Concernant le besoin de puissance, de contrôle et de freinage, JackAss déclare que ce sont les trois composants cruciaux : « vous avez besoin de puissance, vous devez être capable d’utiliser cette puissance et vous devez être capable de freiner aussi fort que possible.  Ce sont les trois composants ».

Il mentionne : « les virages sont une autre affaire, notre comportement en la matière n’est pas mauvais. Nous n’avons jamais eu de problème avec cela ». Il souligne également que la réactivité des motos ne le dérange pas, mais pour être compétitif contre les Ducati, une approche spécifique est nécessaire : « je les aime bien, j’ai piloté une Honda dans le passé, cela ne me dérange pas ».

La saison précédente a vu Jack Miller terminer à la 11e place du classement MotoGP, avec un début prometteur en Espagne suivi de performances inconstantes. Il promet une version améliorée de lui-même pour la prochaine saison, soulignant sa croissance physique et mentale chaque année. À 28 ans, il est convaincu que ses meilleures années sont encore à venir, attribuant cela à la maturité, au travail et à la stratégie, apprenant de ses erreurs pour devenir une meilleure personne.

Jack Miller

Jack Miller

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MotoGP : KTM toujours plus ouvert nous montre sa RC16 dénudée https://www.paddock-gp.com/motogp-ktm-toujours-plus-ouvert-nous-montre-sa-rc16-denudee/ Thu, 18 Jan 2024 11:30:35 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158703 Nous vous en avions déjà fait part, depuis cet été KTM a décidé d’autoriser ses mécaniciens à travailler sur les motos sans carénage devant les objectifs des photographes. La raison, toute simple, est que le grand patron Stefan Pierer est suffisamment fier de la technicité de ses RC16 pour les montrer aux passionnés de la […]

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Nous vous en avions déjà fait part, depuis cet été KTM a décidé d’autoriser ses mécaniciens à travailler sur les motos sans carénage devant les objectifs des photographes.

La raison, toute simple, est que le grand patron Stefan Pierer est suffisamment fier de la technicité de ses RC16 pour les montrer aux passionnés de la marque autrichienne. D’un autre côté, il doit croire les vertus de l’espionnage très limitées, au niveau actuel du MotoGP où tout se joue à quelques millimètres et à l’intérieur des moteurs…

Pour notre part, nous ne nous sommes pas privés de mitrailler les machines de Brad Binder, Jack Miller, Augusto Fernandez et Pol Espargaro ainsi dénudées dans leur box, même si les prises de vues sont en conséquence presque toujours de trois quarts arrière.

Presque…

Aujourd’hui, KTM va un peu plus loin, puisqu’on ne peut pas croire que les photos présentées ci-dessous serait le fruit d’une fuite malencontreuse…

Abba Motorcycle Equipment, un constructeur britannique d’un lève-moto, a été contacté par KTM pour fournir son produit et, pour le remercier, la firme autrichienne lui a fait parvenir quelques photos, photos que l’intéressé a rediffusées sur les réseaux sociaux.

« Nos stands et nos élévateurs sont utilisés par les concessionnaires de motos, les fabricants, les forces de police et les équipes BSB, pour n’en citer que quelques-uns, mais quand l’une des premières équipes de MotoGP vous appelle, vous savez que vous devez faire quelque chose de bien ! Regardez le Sky Lift d’Abba levant une moto de MotoGP KTM. Merci aux responsables du département aérodynamique de KTM en Autriche d’avoir partagé ces photos avec nous. Apparemment, ils sont très impressionnés par le Sky Lift ! »

Belle trouvaille de Taufik  of BuitenZorg pour le plaisir des yeux, même s’il s’agit simplement du cadre acier (qui plus est, apparemment assez ancien) et non carbone, malgré l’aileron arrière et les dérives de bras oscillant dernière génération pour des essais en soufflerie !

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MotoGP Interview Jack Miller : « J’ai l’impression que mes meilleures années sont encore à venir » https://www.paddock-gp.com/motogp-interview-jack-miller-jai-limpression-que-mes-meilleures-annees-sont-encore-a-venir/ Sat, 13 Jan 2024 11:30:28 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157976 Jack Miller fait le point sur sa première saison en tant que pilote officiel KTM ; et regarde vers l’avenir tant sur le plan personnel que professionnel. Par Manuel Pecino / Motosan.es Jack Miller a montré dans cette interview son côté le plus humain, au-delà du pilote MotoGP. L’Australien s’est toujours caractérisé par le fait qu’il ne […]

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Jack Miller fait le point sur sa première saison en tant que pilote officiel KTM ; et regarde vers l’avenir tant sur le plan personnel que professionnel.

Par Manuel Pecino / Motosan.es

Jack Miller a montré dans cette interview son côté le plus humain, au-delà du pilote MotoGP. L’Australien s’est toujours caractérisé par le fait qu’il ne mâche pas ses mots. Son ouverture d’esprit et son naturel, en plus de son talent, font de Miller l’un des incontournables du paddock MotoGP.

Jack, une question très simple pour commencer : donnez-vous une note pour cette saison…
« De un à dix ? Cinq. Parce que nous en voulions plus. En tant que pilote, à moins de gagner chaque course, vous en voulez toujours plus. Nous avons bien fait certaines choses ; Mais il y a certains domaines dans lesquels j’aurais aimé faire mieux. »

Pourquoi n’avez-vous pas atteint vos objectifs ?
« Parce que je me fixe toujours des objectifs très hauts. Non, je veux dire que changer de moto, de course et autres, il y a beaucoup de facteurs. Mais évidemment, en tant que compétiteur, on dit toujours que le but ultime est la lune, donc on en veut toujours plus. Mais je suis content de ce que nous avons fait dans certains domaines, je pense que nous avons pu impressionner certaines personnes, y compris moi-même à certains moments, avec l’adaptation à la moto et le travail avec l’équipe pour obtenir des résultats. »

« Je pensais que ça allait être mieux que ça ne l’a été. »

En parlant d’adaptation, il semble que cela ait été assez rapide, vu ce qui s’est passé à Jerez par exemple…
« Oui, si vous regardez Jerez, ce fut un week-end fantastique pour nous tous. Mais aussi à Portimao, lors de la première course du Championnat, j’ai très bien fait lors de ma première sortie avec la moto. J’étais aussi très rapide aux États-Unis ; Je me sentais capable de défier Álex [Rins] pour la victoire en course. Malheureusement, ce n’était pas possible, je suis tombé trop tôt. Il y a eu quelques erreurs, je pensais que ça allait être mieux que ça ne l’a été ; mais soit je suis tombé, soit j’ai commis d’autres erreurs. C’est pourquoi j’ai l’impression qu’un cinq est une bonne note. « Pas grand chose, pas peu. »

Être aussi compétitif dès le début de la saison, cela signifie-t-il qu’avec KTM vous avez tout de suite trouvé quelque chose avec lequel vous vous sentiez à l’aise ?
« La vérité est que non. Parce que si vous regardez les tests de pré-saison, globalement je n’étais pas à l’aise. J’apprenais et je passais des heures à comprendre la moto ; ce que j’ai dû changer dans mon pilotage pour m’y adapter, et ce que j’ai dû changer sur la moto pour l’adapter davantage à mon pilotage. Quand je suis monté sur la moto, j’ai découvert quelque chose qui m’a semblé incroyable. C’est quelque chose qui arrive parfois, mais certainement pas très souvent. Sur ces motos, tout se joue au millimètre près ; alors quand vous changez de marque, tout vous semble étrange. »

« Ils me paient pour piloter ces motos quarante-quatre fois par an »

Comment avez-vous eu le truc de Portimão ?
« En travaillant. En travaillant pendant l’hiver, en travaillant dur et en essayant de comprendre de mieux en mieux la moto et de la faire mienne. Nous avons réussi à le faire très tôt, et nous avons alors pu dire que nous avions atteint le plafond. Au cours d’une saison complète, le niveau monte constamment, tous les pilotes prennent de plus en plus confiance et se sentent de plus en plus à l’aise. Dans mon cas, je me suis senti à nouveau bien sur la tournée asiatique, à partir du Japon. Lorsque tout est nouveau, vous essayez de découvrir de nouvelles choses. Et il est difficile de trouver le coup de pouce qui vous donne ce petit supplément de confiance. »

Vous dites que plus vous connaissez la moto, mieux c’est, alors est-ce que quarante-quatre courses par saison vous semblent bien ?
« Bien sûr. Maintenant, je suis fatigué, mais c’est pour cela qu’ils me paient : pour piloter ces motos quarante-quatre fois par an. »

La différence d’opinions entre les pilotes MotoGP est intéressante. Quartararo, par exemple, dit que les courses de sprint devraient être évitées…
« Exact. Je ne rentre pas à la maison de toute la saison pour m’asseoir sur mon canapé en Andorre, faire du vélo, courir ou faire ceci ou cela. Je viens faire de la moto, c’est ce que j’aime faire. Pour moi, plus nous faisons de courses, plus l’année se termine vite. Parce que plus nous avons de courses, moins il y a de semaines libres pour s’asseoir en Andorre, faire du vélo ou faire tout ça. C’est ennuyeux pour nous, en tant qu’étrangers. « Ne vous méprenez pas, j’ai Brad là-bas et il est gentil, mais il n’est pas de ma famille. »

« Quand j’ai perdu le Championnat contre Alex Márquez, j’ai passé beaucoup de temps à blâmer tout le monde sauf moi-même »

Pol Espargaró a déclaré que la moto qu’il a trouvée à son retour de sa blessure était complètement différente de celle de Portimao ; plus similaire à la Ducati. Quelle a été votre influence sur le développement de la moto ?
« Il suffit de prendre une photo de ma moto de l’année dernière et de la comparer avec celle de cette année pour comprendre à quel point nous avons influencé la moto. Ce sont presque les mêmes en termes de géométrie. Évidemment, les composants sont toujours de style KTM. Mais pour être en mesure de courir au niveau MotoGP en 2023, c’était la direction que nous devions prendre ; surtout en aérodynamique. Pour pouvoir rivaliser avec huit Ducati, il faut quelque chose pour les combattre. » 

Concernant le système de contrôle de la pression des pneus et son influence sur les résultats, que diriez-vous de la possibilité de pouvoir éliminer un certain nombre de résultats ? Cela aiderait également les pilotes blessés à rentrer plus sereinement…
« Je ne crois pas. Je comprends que certains pneus sont pires que d’autres, c’est un fait. Cela arrive également si vous envisagez d’acheter une voiture ou autre. Quand les gens fabriquent des choses à la main, il y aura toujours des différences. Il y a tellement de variables que je ne pense pas qu’il soit correct de blâmer un seul pneu.
J’ai eu beaucoup de mal lorsque j’ai perdu le championnat contre Alex Márquez, et j’ai passé beaucoup de temps à blâmer tout le monde sauf moi-même. Il m’a fallu du temps avant de comprendre que c’était vraiment moi qui avais perdu le championnat contre lui, et personne d’autre. C’était de ma faute. J’ai fait des erreurs stupides. Parfois, il est difficile, dans ce monde, d’admettre que les choses ne vont pas bien. Mais tout le monde a un jour où le pneu va mal. Parfois, cela arrive en FP2, et d’autres fois en course. » 

« Il faut avoir envie d’entrer dans le box tous les jours »

Dans une interview avec Dovizioso, je lui ai demandé quels coéquipiers il aimerait avoir dans une équipe MotoGP. Il a répondu que, certainement, ce serait Jack Miller…
« La perception de moi peut être différente d’une personne à l’autre. Beaucoup de gens pensent que je suis un Australien fou. Mais en fin de compte, il faut souvent être avec les gens (pour les connaître). En fin de compte, c’est votre famille (l’équipe), car vous êtes souvent absent (de chez vous). Il faut donc avoir envie de rentrer dans le box tous les jours. Vous apprenez à ne pas créer de problèmes lorsque vous n’y êtes pas obligé. C’est mon personnage, je veux que tout le monde l’apprécie. Créer des problèmes n’est pas une solution. » 

Verrons-nous un Jack Miller meilleur que celui que nous avons vu jusqu’à présent ?
« Je crois que oui. Les résultats ne le reflètent peut-être pas, mais j’ai l’impression de m’améliorer chaque année et de devenir de plus en plus fort ; physiquement et mentalement. J’ai vingt-huit ans ; J’ai l’impression que mes meilleures années sont encore à venir. Cela vient avec la maturité, le travail, la stratégie en général. J’ai appris de mes erreurs, ce sont des choses dont vous pouvez vous souvenir et que vous pouvez utiliser pour devenir une meilleure personne. »

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Manuel Pecino

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MotoGP : KTM annonce la date de la présentation de ses troupes 2024 https://www.paddock-gp.com/motogp-ktm-annonce-la-date-de-la-presentation-de-ses-troupes-2024/ Thu, 11 Jan 2024 21:00:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157911 C'est au tour de KTM d'annoncer la date de la présentation de ses troupes. Elles auront eu l'occasion avant ça de tourner à Sepang ...

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Le team Red Bull KTM a annoncé officiellement que sa présentation pour la saison MotoGP 2024 aura lieu le 12 février. Le fabricant autrichien est le troisième à dévoiler ses plans parmi les équipes d’usine, après Ducati, dont l’événement de lancement aura lieu le 22 janvier à Madonna di Campiglio et Yamaha Racing qui présentera Fabio Quartararo et Alex Rins début février sur le Sepang International Circuit le 5 février.

Cette année, l’équipe autrichienne comptera à nouveau sur les pilotes Brad Binder et Jack Miller pour progresser et se battre pour les titres. La présentation sera numérique, mais l’heure précise n’a pas encore été annoncée. Cependant, on notera que la date retenue a été le 12 février, soit le lundi de la semaine suivant le test MotoGP de Sepang prévu du 6 au 8 février.

Jack Miller : Le look final de la RC16 2024 sera présenté en février

KTM est le troisième constructeur à révéler sa date de présentation

En plus de KTM, Yamaha et Ducati, on sait également que Gresini lancera son équipe le 20 janvier, tandis que l’équipe VR46 Racing le fera le 24 janvier et Trackhouse Racing le 26 janvier.

Présentations des équipes MotoGP 2024

20 janvier : Gresini Racing, Riccione/Italie

22 janvier : Ducati Lenovo, Madonna di Campiglio/Italie

24 janvier : Pertamina Enduro VR46 Racing, Riccione/Italie

26 janvier : Trackhouse Racing, Los Angeles/USA

5 février : Yamaha Racing Sepang International Circuit

12 février : Red Bull KTM Factory Racing, Lancement numérique

Tests de pré-saison MotoGP 2024

1er au 3 février : test Shakedown Sepang (pour pilotes d’essais, rookies et pilotes sur modèles du groupe « concessions » D)

6 au 8 février : test Sepang

19 et 20 février : test Qatar

Michelin

 

 

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MotoGP : en 2024, Maverick Viñales, Jack Miller et Alex Rins viseront à réaliser un exploit historique https://www.paddock-gp.com/motogp-en-2024-maverick-vinales-jack-miller-et-alex-rins-viseront-a-realiser-un-exploit-historique/ Thu, 11 Jan 2024 11:00:28 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157634 Trois pilotes peuvent entrer dans l'histoire des Grands Prix en 2024 par une porte particulière, avec un bonus pour Alex Rins.

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Ce sera une des autres nombreuses attractions à suivre dans cette saison 2024 de MotoGP et elle mettra en concurrence trois pilotes que sont Maverick Viñales, Jack Miller et Alex Rins. Un trio qui sera en concurrence pour entrer de plain-pied dans l’histoire des Grands Prix pour devenir le premier pilote de la catégorie à pouvoir revendiquer d’avoir gagné avec trois marques différentes dans leur carrière. Pour Alex Rins, le dernier venu sur une liste, jusque-là limitée à l’officiel Aprilia qui a été rejoint l’an passé par le pilote d’usine KTM, cette concrétisation sous un troisième pavillon aurait une saveur particulière …   

En 2024, Maverick Viñales, Jack Miller et Alex Rins viseront tous à réaliser un exploit historique en remportant une course avec une troisième marque différente dans l’ère MotoGP. Maverick Viñales essaie de combler cette lacune statistique depuis la deuxième partie de 2021 et, jusqu’à présent, il n’a obtenu que des deuxièmes places, à quatre reprises. Il est celui, sur le papier, qui offre le plus de possibilités compte tenu de la compétitivité de l’Aprilia et du pilote lui-même, confirmée par ses précédentes victoires avec Suzuki et Yamaha.

Jack Miller, quant à lui, espère briller avec KTM et se démarquer de la concurrence, sachant qu’il y a des pilotes comme Pedro Acosta qui cherchent à prendre sa place. Miller a gagné une fois avec Honda et trois avec Ducati. L’Australien pourra compter sur la force dont KTM a fait preuve ces dernières années.

Maverick Vinales

Alex Rins à l’occasion de devenir une singularité au Japon

Alex Rins est le dernier arrivé dans ce défi et en 2024 il tentera de remporter un GP avec Yamaha, après avoir réussi avec Suzuki (5 fois) et Honda (1). C’est lui qui semble plus en difficulté pour concrétiser en la circonstance, au vu des performances de Yamaha en 2023. On se souviendra cependant que, l’année dernière, Rins a ramené à la victoire une Honda en énorme difficulté. Par ailleurs, s’il réussissait dans cette entreprise, il serait le premier à avoir gagné avec les trois constructeurs Japonais. Miller a plutôt gagné une fois avec Honda et trois avec Ducati. Viñales a gagné une fois avec Suzuki et huit avec Yamaha…

On rappellera que cet exploit entreprise difficile n’a pas été réalisé par deux champions comme Valentino Rossi qui a gagné avec Honda et Yamaha mais a échoué avec Ducati, ne réalisant que des podiums et Jorge Lorenzo qui a gagné avec Yamaha et Ducati et non avec Honda. Il reste à voir qui réussira finalement à écrire l’histoire en 2024.

MotoGP 2024. Le record pour lequel Maverick Vinales, Jack Miller et Alex Rins concourront en 2024

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MotoGP, Jack Miller fait son reset pour 2024 : « j’ai appris de mes erreurs » https://www.paddock-gp.com/motogp-jack-miller-fait-son-reset-pour-2024-jai-appris-de-mes-erreurs/ Thu, 04 Jan 2024 06:00:07 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156639 Jack Miller entre dans ce millésime si important pour les carrières des pilotes MotoGP avec de bonnes résolutions.

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Jack Miller a terminé la saison 2023 de MotoGP en laissant un sentiment mitigé à ses nouveaux employeurs qui ont mis sur le compte de sa nouvelle paternité un coupable lâcher prise. Le genre de doute qu’il ne faut pas laisser ancrer dans les esprits de Mattighofen qui peuvent se montrer expéditifs en termes de gestion du personnel. L’Australien l’a compris et entame ce millésime 2024 avec de bonnes résolutions.

Jack Miller n’est pas vraiment sur la sellette, mais les signaux d’alerte se sont multipliés à son égard une fois le rideau baissé sur la saison 2023. Son entame d’aventure chez KTM a d’abord bien commencé avant de connaitre un coup de mou durant l’été, ce qui a correspondu à la naissance de son premier enfant. Un moment concomitant que l’on a interprété comme une cause à effet à Mattighofen. Heureusement, les dernières joutes ont permis de revoir « JackAss » aux avant-postes, mais ce parcours fait de hauts et de bas ne devra pas se répéter cette année, où les nouveaux contrats vont se négocier.

Test de Valence : Jack Miller en look camouflage

Jack Miller : « j’ai l’impression que mes meilleures années sont encore à venir »

Une situation qui est bien comprise par l’équipier de Brad Binder : « les résultats ne le reflètent peut-être pas, mais chaque année, je sens que je vais de mieux en mieux » dit-il sur Speedweek. « Je deviens de plus en plus fort. Une approche différente, une mentalité différente, une stratégie différente, je le ressens chaque année, physiquement et mentalement ».

Il ajoute : « j’ai 28 ans. Dans un monde où nous sommes toujours très concentrés sur les nouveautés, la plupart des gens vivent leurs meilleures années au milieu de la vingtaine ou au début de la trentaine. J’ai l’impression que mes meilleures années sont encore à venir. Et cela vient avec la maturité, le travail, la stratégie dans son ensemble ». Et il termine : « j’ai appris de mes erreurs. Ce sont des choses que vous pouvez emporter avec vous et utiliser pour devenir une meilleure personne ».

Jack Miller (28)

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Parlons MotoGP : Voici pourquoi Jack Miller a été décevant https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-voici-pourquoi-jack-miller-a-ete-decevant/ Sun, 31 Dec 2023 19:30:12 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156609 Par Nicolas Pascual. Jack Miller passe sous la loupe de Parlons MotoGP dans ce nouvel épisode. L’Australien a-t-il franchi un cap ?

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Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour de Jack Miller. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Fabio Di Giannantonio, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Brad Binder et Jack Miller

 

Honnêtement, je m’attendais à mieux. La saison de Jack Miller n’était pas mauvaise, loin de là, mais au moins, assez décevante. Débarqué de chez Ducati usine, il découvrait la KTM RC16 mais n’a pas tiré profit de ses principaux avantages, et c’est bien dommage. Attention : j’ai conscience que s’adapter à une nouvelle machine, aussi singulière que l’Autrichienne par dessus le marché, est assez difficile. Mais plusieurs éléments me poussent à dire que sa campagne n’était pas si réussie, et je vais vous les donner dans des points distincts.

 

Le classement

 

Ce n’est pas la seule échelle de mesure, c’est certain, mais on ne peut pas la nier car c’est la représentation réelle de la forme du pilote si son exercice n’a pas été altéré par les blessures, ce qui n’est pas le cas de « Jackass ». Miller était 11e du général, avec 163 points. Il connaissait une régression assez impressionnante par rapport à 2022 (37,8 % des points pris l’an passé contre 22,4 % cette saison), mais surtout, figurait autour de pilotes qui ne jouissaient pas d’un contexte si favorable. Je pense à Fabio Quartararo, d’une part, devant lui, mais aussi à Fabio Di Giannantonio, discret toute l’année sauf sur quatre manches et à seulement 12 unités derrière.

 

Parlons MotoGP Jack Miller

Parfois bon, mais souvent dans l’ombre. Photo : Michelin Motorsport

 

Ce n’est pas terrible, et je n’ai pas encore parlé de Brad Binder. La KTM est difficile à appréhender, certes, et Binder est dessus depuis 2020. Mais tout de même, l’écart de performance entre les deux larrons était sans doute le deuxième plus important au sein de la même équipe cette saison, derrière la paire Honda Repsol. Je ne parle pas seulement de la différence au général – Binder pointe quatrième à 130 points devant (!), mais aussi de la réalité de la piste. Ils ne jouaient pas du tout dans la même ligue. Mais cela est-ce dû à l’orientation du développement de la moto, ou plutôt, au génie du Sud-Africain ? Pas sûr.

 

Enfer et stagnation

 

C’est difficile à dire parce que Miller a sous-performé toute l’année durant. Au début, on le sentait convaincant, à la quatrième position pour le tout premier Sprint, en bagarre. Puis, à Jerez, il manqua de s’imposer sur le format court en retenant Binder (une image rarissime en 39 départs), et inscrivit son premier podium lors de la course dominicale. C’était le dernier.

Jack Miller arrivait généralement à s’en tirer pendant le Sprint, mais connaissait de vrais problèmes pour maintenir un niveau de performance correct lors des Grands Prix. Il essayait de compenser ce déficit en attaquant à outrance, et sans justesse aucune. Que cela marche comme à Jerez, avec ce blockpass un peu ridicule sur Jorge Martin après s’être plaint d’une manœuvre de Bagnaia, ou au Mans, avec une chute lors du Sprint alors qu’il s’élançait quatrième.

 

Parlons MotoGP Jack Miller

Ceci dit, il colle plutôt bien au sponsor Red Bull et à l’imagerie un peu ‘fofolle’ de KTM. Photo : Michelin Motorsport

 

Le problème, c’est qu’il n’a jamais pu régler la mire. Au final, il n’a pas progressé, et pire, il a régressé tout au long de la saison. L’introduction du châssis en carbone n’y changea absolument rien. Et puis, comment ne pas parler du Grand Prix de Valence, où, en tête, il perdit le contrôle de sa KTM RC16 pour finir l’année de la pire des manières. Il a stagné, et c’est peut être le pire état pour un pilote à ce niveau de compétition.

Vous pouvez être d’accord avec moi, ou non. Mais je vous inviterai à répondre à cette question avant de me le dire : Selon vous, KTM a gagné au change en remplaçant Miguel Oliveira par Jack Miller ? Selon moi, non, alors que la réponse aurait dû être « oui » au vu de son bagage. Jamais son expérience de pilote d’usine plusieurs fois vainqueur ne fut mise à profit.

 

Pas que du négatif

 

Ne croyez pas que je n’aime pas ce pilote, mais je pensais simplement qu’il était capable de mieux. Je n’ai toujours pas compris pourquoi il n’a pas été relégué chez GasGas Tech3 au profit de Pedro Acosta. Je ne pense pas qu’il soit mauvais ; il a été capable de belles percées dans l’absolu, et d’un très beau dépassement au Mugello. J’ai simplement l’impression qu’on lui pardonne quelques erreurs en raison de son comportement hors des circuits, car il est sans doute très sympathique, doté d’une bonhommie peu commune au plus haut niveau ; mais cela ne fait pas gagner des courses. Son caractère est marqué, franc, singulier, mais cela se traduit mal une fois les feux éteints.

Au final, je qualifierais sa saison de frustrante, pour ne pas réutiliser le terme « décevant » employé dans le titre. Qu’en avez-vous pensé ? Dites-le moi en commentaires ! J’en profite pour vous souhaiter un joyeux réveillon, et surtout, mes pensées vont vers les gens qui sont seuls en cette soirée. Rendez-vous demain ?

 

Joue-t-il son rôle ? Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, avec Jack Miller, tout est plus simple, et sur les pneus défectueux comme sur les 44 courses, il dit : « on a une vie fantastique avec ce métier, créer des problèmes n’aide pas » https://www.paddock-gp.com/motogp-avec-jack-miller-tout-est-plus-simple-et-sur-les-pneus-defectueux-comme-sur-les-44-courses-il-dit-on-a-une-vie-fantastique-avec-ce-metier-creer-des-problemes-naide-pas/ Sun, 31 Dec 2023 06:00:05 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156372 Lorsque Jack Miller donne sa vision des 44 courses à la saison et de la qualité parfois aléatoire des pneus Michelin, tout parait moins grave.

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Jack Miller a vécu sa première saison chez KTM et il est déjà aguerri aux mœurs de l’entreprise de Mattighofen qui lui a fait comprendre que son coup de mou lors de la seconde partie de campagne n’avait pas été apprécié. Le staff du groupe Pierer Mobility lui a signifié carrément qu’avoir un enfant en pleine période de compétition n’avait pas été la meilleure idée, une ingérence dans la vie privée qui en aurait sans doute offusqué plus d’un. Mais il en faut plus pour formaliser « JackAss », ce qu’il confirme en revenant sur certains thèmes agitant les coulisses du paddock, comme l’inflation du nombre de courses à disputer ou la loterie que semble être la qualité des pneus fournis …

Jack Miller n’est pas un homme compliqué à vivre, un état d’esprit qui l’amène parfois à être à contre-courant de ses collègues dans certaines actualités agitant le paddock. Dans un entretien à Speedweek, il s’est par exemple prononcé sur la perspective de 44 courses bientôt à disputer sur une saison en version nouveau format, comme il a donné son avis que la qualité des pneus Michelin, notamment vilipendés du côté du team Pramac et de Jorge Martin qui jouaient le titre mondial.

Commençons par les courses, dont le nombre a doublé avec l’arrivée des Sprints. De nombreuses voix s’élèvent parmi les patrons d’écurie et les pilotes pour faire baisser la dose, mais Jack Miller a une autre vision des choses : « je suis fatigué après la saison, mais je suis payé pour piloter cette moto 44 fois par an. C’est comme ça » dit-il en ajoutant : « je ne viens pas en Andorre pendant la saison pour m’asseoir sur mon canapé, faire du vélo, faire du jogging ou autre… Je le fais pour courir. C’est ce que j’aime et de mon point de vue, plus nous faisons de courses, plus l’année passe vite. Si vous avez une semaine de congé et que vous êtes assis en Andorre, une balade à vélo ou une séance d’entraînement à la salle de sport sera le point culminant de votre journée. Ce n’est pas amusant, c’est ennuyeux pour nous, étrangers ».

MotoGP | Miller : « Des pneus non performants ? Cela peut arriver"

Jack Miller : « si vous regardez tout négativement, vous avez une situation assez merdique »

Et sur les pneus Michelin ? « Je comprends que, parfois, un pneu fonctionne moins bien qu’un autre, c’est comme ça dans la vie. Cela peut également arriver lorsque vous achetez une voiture ou autre chose. Quand les gens fabriquent des choses à la main, il y aura toujours des différences ». Et il se souvient : « j’ai traversé un moment très difficile lorsque j’ai perdu le championnat du monde face à Alex Marquez en Moto3 en 2014, et j’ai passé beaucoup de temps à blâmer beaucoup de gens – sauf moi-même. En fait, c’est moi qui ai perdu le titre et personne d’autre, c’était ma faute. Il y a eu tellement de courses où la moto fonctionnait, où j’ai fait du bon travail – jusqu’à ce qu’une erreur stupide se produise ».

Et Jack Miller rappelle : « dans ce monde, c’est parfois difficile de l’admettre, mais tout le monde a un jour où ses pneus sont mauvais. Parfois, vous avez de la chance parce que cela se produit en FP2, d’autres fois, cela se produit lors d’une course GP ».

Mais d’où lui vient cet état d’esprit parfois si différent du reste de ses collègues ? De son vécu … « Quand vous venez en Europe et vivez chez d’autres personnes, vous ne cherchez pas de problèmes inutiles. Car sinon vous pourriez quitter la maison en avion et ne plus avoir d’endroit où dormir. On apprend donc à ne pas réagir à chaque petite chose parce que de toute façon, on l’aura oublié dix minutes ou une demi-heure plus tard. C’est mon personnage. Je veux que tout le monde en profite. On a une vie fantastique, dans ce monde et surtout avec ce métier. Créer des problèmes n’aide pas. Si vous regardez tout négativement, vous avez une situation assez merdique ». Une belle conclusion.

Jack Miller aime venir aux stands Red Bull KTM

Joueur d'équipe Jack Miller avec sa femme Ruby dans ses bras

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MotoGP, Pit Beirer et KTM ont une dent contre Dorna : « nous avions besoin de cette troisième place et nous n’avons reçu aucun soutien » https://www.paddock-gp.com/motogp-pit-beirer-et-ktm-ont-une-dent-contre-dorna-nous-avions-besoin-de-cette-troisieme-place-et-nous-navons-recu-aucun-soutien/ Thu, 28 Dec 2023 06:00:51 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156228 Chez KTM on se souvient encore et on gardera sans doute longtemps en mémoire le refus de Dorna de lui permettre d'aligner un troisième team.

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Chez KTM, on gouverne pour le moins avec une force de caractère devant laquelle on plie généralement, et les tuniques orangées n’ont pas pour habitude que l’on contrarie leurs plans. A Mattighofen, pourtant, il a fallu, à un moment de la saison, manger son chapeau, Pit Beirer en tête. Une frustration apparue lorsque, durant l’été, il est devenu clair que Dorna ne répondrait pas à la demande de combler les deux places laissées en réserve après le départ de Suzuki avec une troisième équipe en RC16. Une vraie déception puisqu’il a alors fallu résoudre, sous plafond des effectifs, cette impossible équation : assurer un guidon à cinq pilotes sous contrat alors que l’on en a seulement quatre motos à proposer … Un sacrifice devait être fait, et c‘est Pol Espargaró qui a été amené à l’autel. Mais qu’on se le dise : en Autiche, on s’en souviendra encore longtemps…

En effet, Pit Beirer, directeur du sport moteur de KTM, a admis à The-Race.com, repris par motorcycleports, que cela a laissé des traces : « cela a vraiment affecté la motivation de notre groupe car nous faisons beaucoup d’efforts » signale-t-il, en rappelant notamment : « dans trois catégories, tout comme dans la Red Bull Rookies Cup, nous investissons beaucoup. En dehors de la Rookies Cup, il y a 28 pilotes qui utilisent nos motos dans tout le paddock ».

Pit Beirer

« Tout le monde nous regardait, chez KTM, c’était très difficile à digérer »

Certes, mais ce fort contingent n’a pas été un levier politique suffisant pour faire céder le promoteur Dorna. De fait, ne pas sécuriser cette troisième place pour son groupe Pierer Mobility a été difficile à accepter, ce que reconnait Beirer : « tout le monde nous regardait, nous avions besoin de cette place pour faciliter les choses, et nous n’avons reçu aucun soutien. C’était très difficile à digérer ».

« Ensuite, nous avons dû prendre cette décision, et Pol Espargaró nous a vraiment aidés à résoudre notre gros problème, mais ce n’était pas notre choix ». Il termine : « ce n’était pas une situation confortable, cela a demandé beaucoup d’énergie et d’efforts, et pour finir, cela n’a pas beaucoup abouti. Mais c’est du passé, avançons ».

Parlons MotoGP Pol Espargaró

Pedro Acosta (19 ans) veut des rivalités comme celles entre Valentino Rossi et Marc Márquez

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Parlons MotoGP : Voici pourquoi la plus belle course de l’année aurait pu être meilleure https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-voici-pourquoi-la-plus-belle-course-de-lannee-aurait-pu-etre-meilleure/ Mon, 18 Dec 2023 20:00:47 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155236 Par Nicolas Pascual. Aujourd’hui, « Parlons MotoGP » se concentre sur la plus belle course de l’année. Laquelle s’est démarquée ?

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Aujourd’hui, penchons-nous, encore, sur les enseignements de cette saison 2023. Le débat concernant la plus belle course de l’année est ouvert, alors, pourquoi ne pas s’y mêler ? Tentons de détailler quelques prétendantes, succinctement, avant de trancher. Bien sûr, votre avis compte énormément, comme d’habitude, alors dites-nous celle qui vous a le plus marqué en commentaires.

Chaque course a déjà été traitée indépendamment dans des articles. N’hésitez pas à cliquer sur les phrases en surbrillance pour retrouver les versions détaillées.

Jerez, Bagnaia seul contre tous

La course de Jerez était magnifique. Un grand Bagnaia s’imposa malgré une place rendue à son plus proche adversaire Miller, pour un dépassement qui, en plus, n’était pas si dramatique. Sous la chaleur andalouse, les héros du plateau MotoGP étaient splendides. Comme souvent, le tracé historique donne du grand spectacle. De plus, un accrochage au départ entre Fabio Quartararo et Miguel Oliveira conduisit à la relance de la course, ce qui contribua au suspense.

Entre le dépassement de Pecco sur Jorge Martin, la bataille avec les deux KTM et cette performance folle du champion du monde, il y avait de quoi écrire dessus pendant des heures. Brad Binder, héroïque et tout en travers, termina deuxième. Jack Miller, lui, signa ici sa plus belle réalisation de la saison.

 

Ce que vous avez oublié

 

  • La septième place de Dani Pedrosa, en wild-card pour KTM. Le petit génie a de la ressource.
    La casse de chaîne de Maverick Vinales… dans le dernier tour.

Pourquoi ce n’est pas elle

 

Même si elle fut magnifique, il manquait, selon moi, une grande adversité. En réalité, l’écart de deux dixièmes sur la ligne est tronqué ; Bagnaia s’était échappé en tête et la position gagnée puis rendue ne l’handicapa jamais réellement. Brad Binder, lui, était au taquet mais on ne le sentit jamais en mesure de remporter la manche.

 

Chasing Bulls. Photo : Michelin Motorsport

 

Sachsenring, le seul duel

 

Ce choix ne va pas faire l’unanimité, c’est certain, mais je pense personnellement qu’il s’agit de l’un des grands duels de ce début de décennie. D’ailleurs, c’est la seule fois où Pecco Bagnaia et Jorge Martin, les deux meilleurs pilotes du monde, se sont affrontés en face à face, à l’ancienne.

La joute de très haute intensité tourna en faveur de Jorge Martin, mais Pecco n’a sûrement pas démérité. J’ai beaucoup aimé cette bataille car c’est l’épitomé du MotoGP. Pour moi, il n’y a rien de plus beau que de voir lutter deux pilotes extrêmement propres, très forts, et, qui plus est, sur la même moto. D’autres facteurs s’ajoutent à ça : le circuit, si atypique, la météo, sèche et fair au possible. L’écart à l’arrivée, de moins d’un centième. Johann Zarco complète le podium, loin derrière.

 

plus belle course de l'année

Passione Italia. Photo : Michelin Motorsport

 

Ce que vous avez oublié

 

Cette course était l’une des plus dominées par Ducati depuis l’arrivée de la firme en MotoGP. Les huit modèles étaient dans le top 10, avec seulement Jack Miller en sixième place pour éviter le top 8.

 

Pourquoi ce n’est pas elle

 

Très clairement, elle aurait pu l’être. Malheureusement, je trouve qu’il n’y a pas eu assez de tentatives de Pecco Bagnaia pour la rendre classique. Même s’il est impossible de négliger les chances de l’Italien dans ce genre de bataille (Misano 2022, Aragon 2022, Sepang 2022, Jerez 2023), on imaginait mal le « Martinator » rendre la main, d’autant plus qu’il avait largement dominé le Sprint samedi. Malgré cette photo finish, Pecco n’a jamais été si dangereux au point d’inquiéter son vis-à-vis.

 

Si on vous demande ce qu’est le MotoGP, répondez ceci

 

Finalement, place à l’élue. Même si j’ai conscience que mes choix peuvent paraître étrange de prime abord (rendez-vous dans les mentions honorables, plus bas, pour retrouver d’autres courses géniales), je pense que celle-ci mettra tout le monde d’accord.

Pour décrire le Grand Prix de Thaïlande 2023, il suffit de reprendre ce qui a été dit pour l’Allemagne, y ajouter une bataille des plus serrés pour le titre, et l’un des cinq meilleurs pilotes du monde en la personne de Brad Binder, déchaîné. Et voilà. Franchement, c’est ce qu’il se fait de mieux dans notre discipline et pourquoi elle est la plus impressionnante visuellement.

 

 

Entre les quelques tentatives de Bagnaia, revenu de très loin après un mauvais départ, la folie et la hargne de Brad Binder (deuxième sur la ligne mais classé troisième après être passé sur la partie verte dans le dernier tour), le tout saupoudré de la maestria de Jorge Martin, comment l’ignorer.

 

Ce que vous avez oublié

 

En réalité pas grand-chose, car elle est relativement récente. Mais s’il y a bien un élément à retenir, c’est la chaleur atroce, qui força Maverick Vinales à l’abandon, et qui manqua de faire faillir Raul Fernandez chez Aprilia RNF ! Des conditions climatiques extrêmes pour un rendez-vous avec l’histoire.

 

Pourquoi elle aurait pu être meilleure

 

Ce n’est jamais parfait ! J’exagère un peu, mais si vous y ajoutez, hypothétiquement, un dépassement de Binder ou Bagnaia dans le dernier virage – plus globalement, d’autres tentatives d’un Bagnaia finalement discret dans la guerre, vous obtiendrez l’une des plus belles courses de tous les temps. Mais on ne va pas trop en demander, c’était déjà exceptionnel.

 

Tough Torque. Photo : Michelin Motorsport

 

Mentions honorables

 

Passons en revue quelques Grands Prix marquants qui ont rythmé notre année. Le très beau duel des Pays-Bas, avec un Bagnaia contre son rival et ami Marco Bezzecchi, était de haute volée. Le Grand Prix suivant, à Silverstone, était lui aussi très riche en action avec l’abandon de ce même Bezzecchi, suivi de la remontée d’Aleix Espargaro – et de Miguel Oliveira – sur une piste piégeuse. La pluie pimente toujours les courses, et ce n’est pas le Japon qui nous fera dire le contraire ! Jorge Martin prit ici une victoire historique même si la manche n’est pas allée à son terme.

Pramac Racing était aussi à l’honneur en Australie, bien sûr, avec une joute remportée par notre Français Johann Zarco. Elle aurait pu faire partie des trois prétendantes, comme souvent d’ailleurs. Le Qatar, avec cette victoire surprise de Fabio Di Giannantonio couplée à la déroute du « Martinator » était tendu au possible, exactement comme le dénouement à Valence, sans doute la manche la plus épicée de l’exercice 2023. Entre la chute de Miller, la remontée de Bagnaia et de « Diggia », le tout droit de Binder, l’harponnage de Marc Marquez par Jorge Martin, on ne savait plus où donner de la tête.

Dans l’ensemble, je dirais que nous avons assisté à une très grande saison de MotoGP. Qu’en dites-vous ? Dites-le moi en commentaires !

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, les signaux d’alerte se multiplient pour Jack Miller : « fonder une famille en Australie au milieu de la saison ne laisse pas un pilote de course complètement indemne » déclare Pit Beirer https://www.paddock-gp.com/motogp-les-signaux-dalerte-se-multiplient-pour-jack-miller-fonder-une-famille-en-australie-au-milieu-de-la-saison-ne-laisse-pas-un-pilote-de-course-completement-indemne-declare-pit-bei/ Fri, 15 Dec 2023 12:00:32 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154645 KTM fait déjà, mais poliment, comprendre à Jack Miller qu'il est identifié comme le maillon faible en vue de la saison 2024.

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L’intersaison vient à peine de commencer que chez KTM on a visiblement déjà la tête à 2025, une situation qui doit apparemment sensibiliser Jack Miller. A Mattighofen on réfléchit à une autre écurie satellite pour deux RC16 en sus tandis que le team manager de la structure officielle a été quelque peu critique envers l’Australien, tout en étant dithyrambique sur Brad Binder, son équipier. Mais voilà que Pit Beirer signa aussi des faibles chez « JackAss ». C’est ce que l’on appelle des signaux d’alerte …

Dans un entretien à Speedweek, le patron des sports chez KTM a ainsi fait part de sa relative déception au sujet de sa nouvelle recrue venue de Ducati, Jack Miller : « il a bien commencé, mais ensuite des revers ont suivi et je n’ai aucune explication sur cette performance. C’est juste dommage. Parce que Jack nous a rendus meilleurs, il nous a ouvert de nouvelles voies grâce à sa façon de travailler et de régler la moto. Au début, il était du jour au lendemain le pilote KTM le plus rapide. Par la suite, Brad Binder a énormément bénéficié du travail que Jack a apporté à l’équipe. Et Jack ne pouvait pas bénéficier de son propre travail de développement. Il était juste distrait pendant l’été », a expliqué Pit Beirer.

Sur cette distraction, il développe … « Fonder une famille en Australie au milieu de la saison n’est peut-être pas quelque chose qui laisse un tel pilote de course complètement indemne ».

Jack Miller

« Jack Miller a réalisé des temps au tour plus rapides que lors de la saison 2022 mais le peloton MotoGP se développe tout simplement brutalement »

Cependant, sa cause n’est pas encore perdue … « nous avons eu Jack toute l’année et nous n’avons pas trouvé de défauts évidents, si ce n’est que la roue avant glissait parfois. Ensuite, vous entrez dans une spirale car le pilote veut alors nous prouver quelque chose. Il pousse plus fort et descend encore plus vite. Une fois que la confiance en soi d’un pilote MotoGP est brisée, les choses deviennent difficiles. C’est pourquoi Jack n’a pas eu de moments forts cet été. Lors des trois derniers Grands Prix, avec le passage au châssis en carbone, les points positifs sont revenus ».

Une évolution technique salvatrice pour l’Australien : « Jack a ensuite réalisé deux belles courses avec une 8ème place à Sepang et une 9ème place à Doha. Nous l’avons renforcé et l’avons ramené là où il était au printemps en termes de vitesse » signale Pit Beirer.

Puis il termine sur cette note positive : « malgré toutes les critiques adressées à Jack, je tiens à préciser que dans la plupart des courses dans lesquelles il a concouru pour la dixième place en 2023, il a réalisé des temps au tour plus rapides que lors de la saison 2022. Ce n’est donc pas comme s’il avait connu une baisse de régime, ce qui n’a jamais été le cas, mais le peloton MotoGP se développe tout simplement brutalement ».

Pit Beirer

Jack Miller

 

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MotoGP, Francesco Guidotti confirme le doute KTM sur Jack Miller : « pour une question de caractère, il n’a jamais été constant sur toute la saison » https://www.paddock-gp.com/motogp-francesco-guidotti-confirme-le-doute-ktm-sur-jack-miller-pour-une-question-de-caractere-il-na-jamais-ete-constant-sur-toute-la-saison/ Wed, 13 Dec 2023 07:00:46 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154385 Chez KTM, par le biais de Francesco Guidotti, on signale déjà que dès que l'année 2024 sera entamée, c'est Jack Miller qui devra convaincre.

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Pit Beirer l’a signalé, l’hiver ne sera pas synonyme d‘hibernation pour des troupes KTM déjà mobilisées non seulement pour 2024, mais aussi pour 2025. Une équipe satellite en plus, et donc deux RC16 en sus, est recherchée, comme le prochain pilote de pointe aux côtés d’un Brad Binder adoubé et un Pedro Acosta déjà tenu en très haute estime. Ce qui nous laisse un Jack Miller dans l’ombre. Une situation qui est confirmée par le team manager des tuniques orangées Francesco Guidotti qui brosse un portrait de l’Australien qui vaudrait presque comme un avertissement …

Jack Miller a vécu sa première saison en tant qu’officiel KTM, un statut qu’il gardera en 2024, comme il était prévu dans son contrat initial. Cela étant dit, il y a eu comme un moment de flottement sur le sujet lorsqu’à Mattighofen, on a débattu sur qui il fallait sacrifier parmi les quatre pilotes pour accueillir Pedro Acosta… L’ancien pilote Ducati n’a obtenu qu’un seul podium lors de la course de Jerez. Lors de la dernière manche à Valence, il a chuté alors qu’il était en tête.

Guidotti a commenté dans des propos relayés par Corsedimoto : « Jack Miller s’est un peu perdu en milieu de saison pour plusieurs raisons… L’une est pour une question de caractère, il n’a jamais été constant sur toute la saison ». L’Italien détaille : « au début, il a donné plus que ce à quoi nous nous attendions et a créé de plus grandes attentes. Ces résultats ont été dictés par le bon ressenti avec la moto, par la grande motivation de démontrer qu’il pouvait aussi aller vite avec une autre moto ».

KTM veut six RC16 en MotoGP : annonce de Beirer

Francesco Guidotti KTM : « Jack Miller a compris qu’il fallait aussi restructurer son entrainement, car avec l’âge, tout devient plus difficile »

Oui mais … « Après cela, il s’est installé, est devenu père, mais à la fin il s’est rétabli ». Et il y aussi ça : « avec l’arrivée des jeunes, il a compris qu’il fallait aussi restructurer son entrainement, car avec l’âge, tout devient plus difficile ». Bref, le message pour 2024 est passé … Cependant, la réflexion est aussi de mise dans l’organisation générale KTM : « nous nous organisons pour améliorer le travail des gens dans le box, qui ne peuvent pas augmenter, car il y a une limite objective de ceux qui peuvent travailler sur les trois jours de course. Nous nous organisons avant tout chez nous pour arriver aux courses avec plus de soutien et d’informations. Cela sera étendu à GasGas, comme cette année, mais encore plus l’année prochaine. L’unité fait la force et nous avons besoin de cette force ».

Puisqu’il parle d’unité et de synergie, Francesco Guidotti termine sur les échanges avec la redoutable équipe Red Bull en Formule 1 : « je n’ai interagi qu’une seule fois à Silverstone avec les hommes de l’équipe Red Bull, mais force est de constater qu’il y a une connaissance incroyable de l’aérodynamique, tant au niveau des ressources humaines que technologiques. C’est certainement une aide précieuse et un point de référence ». Pour autant … « Nous devons être prudents, car le monde de la F1 peut être très dangereux, nous devons essayer de ne prendre que le bien… ».

MotoGP, Francesco Guidotti

 

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Parlons MotoGP : Ce qui n’a pas été cette saison – 1/3 https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-ce-qui-na-pas-ete-cette-saison-1-3/ Tue, 12 Dec 2023 19:30:05 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154320 Par Nicolas Pascual. « Parlons MotoGP » se penche sur une saison pas comme les autres, ce qui a fonctionné, et le reste.

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Que valait cette saison 2023 ? Pendant six jours, « Parlons MotoGP » dresse un bilan global de l’année. D’abord, nous allons évoquer ce qui n’a pas marché, les pilotes qui nous ont déçus, les faits qui nous ont énervés, avec, à chaque fois, trois points par épisode. Vous êtes prêts ? C’est parti !

 

Un Australien trop discret

 

Je commence sans plus attendre avec un bon pilote malheureusement trop discret cette saison. Certes, à sa décharge, la KTM est compliquée à faire performer plusieurs courses de suite. Comme d’habitude depuis des années, il est difficile d’être à la fois régulier et très rapide à son guidon. De plus, ça n’était que son premier exercice à son bord. Oui, mais voilà.

Déjà, cette saison comptait 39 départs, soit autant d’occasions de se faire remarquer dans le bon sens du terme. L’officiel orange a bien réalisé quelques percées, notamment lors du tout premier Grand Prix au Portugal ou à Jerez, mais c’est tout le problème ; je n’ai pas eu le sentiment de le voir progresser sur la RC16 depuis, au contraire.

Sa saison se termine sur cette chute en tête lors du Grand Prix de Valence, une tâche noire en comparaison des nombreuses performances ubuesques de son coéquipier Brad Binder. Jack Miller, comme ses petits camarades, aura droit à son article dédié qui traitera en profondeur de sa saison. Mais aujourd’hui, je voulais juste dire que j’étais assez globalement déçu du niveau et du manque d’impact apporté par un ex-officiel Ducati. Binder est toujours le seul à tenir la baraque.

 

Parlons MotoGP

 

Combien de mauvaises décisions ?

 

C’est un peu facile, mais dans une rétrospective comme celle-ci, je me dois de l’évoquer. La direction de course a été particulièrement frustrante tout au long de l’année. Je ne sais pas si c’est parce que nous y faisions tous plus attention, mais j’ai eu l’impression de n’entendre parler que de ça, en tout cas beaucoup plus que lors des saisons précédentes.

Inutile de revenir sur tous les mauvais choix des commissaires, entre la pénalité incompréhensible de Fabio Quartararo à Jerez, l’absence de décision rapide quant à l’accrochage impliquant Jorge Martín au départ du Sprint à Spielberg (qui coûta la course à Marini) et, finalement, le bouquet final ; la décision la plus absurde de ces 15 dernières années. Les lister tous serait trop long.

Pour le coup, c’est un avis partagé par le public mais aussi par les pilotes. Franco Morbidelli était particulièrement agacé de la situation, et n’a pas manqué de le faire savoir. Alors, attention : j’ai parfaitement conscience que c’est un métier difficile, et que trancher n’est en rien une tâche aisée surtout quand c’est dans le feu de l’action. Mais tout de même, certaines décisions semblaient réalisées en dépit du bon sens.

C’est dommage, car cela impacte directement l’expérience des spectateurs. Espérons que ça soit mieux l’année prochaine.

 

Parlons MotoGP

Jorge Martin n’est pas passé loin de la correctionnelle en Autriche. Photo : Michelin Motorsport

 

Des diapasons au plus mal

 

Pour finir l’épisode d’aujourd’hui, parlons quelques instants de Yamaha. Je voulais évoquer la firme d’Iwata et non Honda car nous savons tous que la RC213V est un piège, qui ne fonctionne pas, et qui ne peut pas être performante sur la durée même entre les mains d’un Marc Márquez prêt à tout pour gagner. La situation est déjà désespérée. En ce sens, on ne peut pas dire que la saison était si ratée que ça pour la marque à l’aile dorée, car on s’y attendait.

La proximité géographique des deux constructeurs nous font les mettre dans le même sac. Mais pourquoi ? Yamaha, mi-2022, avait l’ambition de revenir plus fort en 2023. Bilan ? Très décevant. Malgré un Fabio Quartararo en forme – dont nous reparlerons dans les trois derniers volets de cette rétrospective, Yamaha n’a vraiment pas donné l’impression de progresser le moins du monde.

Pourtant, on pensait que la YZR-M1 avait le potentiel de se démarquer, mais à ce niveau, c’est comme si les bleus faisaient exprès de développer à l’envers. Le meilleur exemple n’est autre que le Grand Prix de Catalogne, lorsque Fabio Quartararo et Franco Morbidelli se sentaient beaucoup plus à l’aise avec le châssis de l’an passé que l’actuel ! C’est que quelque chose d’assez étrange ne fonctionne pas.

 

Dommage d’avoir un si bon pilote et de ne rien en faire. Photo : Michelin Motorsport

 

On parle beaucoup de Honda, et à raison, mais enlevez quelques percées héroïques d’« El Diablo » (en Inde, en Indonésie et aux USA), et Yamaha est au même stade. Et cela n’explique pas les contre-performances du Français en qualifications, autrefois son point fort. D’ailleurs, au championnat constructeurs, à peine 11 points les séparent. Certes, il y avait deux motos en moins, mais Joan Mir n’a pas beaucoup aidé Márquez et Rins a manqué toute la saison ou presque, sauf cette victoire à Austin qui allège au bilan comptable.

Rendez-vous demain, même heure, pour trois nouveaux points concernant ce que je n’ai pas aimé sur cette saison 2023. N’hésitez pas à m’en donner d’autres en commentaires !

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, les regrets de Jack Miller : « Difficile à accepter » https://www.paddock-gp.com/motogp-les-regrets-de-jack-miller-difficile-a-accepter/ Tue, 12 Dec 2023 18:30:21 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154191 Jack Miller revient sur sa saison 2023 qui était la première avec KTM et il pense qu'il ne s'en est pas si mal sorti.

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Jack Miller fait le point sur sa première saison en MotoGP avec KTM et ressasse amèrement en repensant à la course de Valence.

Par Luigi Ciamburro de Corsedimoto

Jack Miller a terminé sa première saison en MotoGP au guidon de la KTM et les résultats n’ont pas été très encourageants. La RC16 n’a toujours pas le potentiel de victoire de son ancienne Ducati Desmosedici, mais le pilote australien espérait quelque chose de plus que le seul podium obtenu à Jerez. Sur son blog personnel, il admet que ce n’était pas l’une des meilleures années de sa carrière et qu’en 2024, il devra retrousser ses manches pour conserver sa place dans l’équipe d’usine.

La déception vécue lors de la dernière course de la saison à Valence, où il a chuté alors qu’il menait la course, demeure. Un de ces incidents « difficiles à accepter » et qui lui ont fait pousser « un de ces petits cris, du genre qui s’échappent sans s’en rendre compte ». Jack Miller prévient qu’il est toujours dans une phase de croissance personnelle, même après une décennie de présence dans la catégorie MotoGP. « Chaque année qui passe, je m’améliore de plus en plus… Si vous regardez les résultats sur papier, cette année est probablement la pire de ces derniers temps, mais nous avons eu beaucoup de changements et beaucoup de difficultés cette saison. Nous avons surmonté de nombreuses difficultés ».

Jack Miller

Jack Miller : « KTM est le seul constructeur à se battre constamment avec Ducati »

Pire que cela lors de la saison 2018, sa première année avec la Ducati de l’équipe Pramac, où il a terminé l’année 13ème et sans aucun podium. Le constructeur de Mattighofen n’était visiblement pas encore prêt à viser le titre MotoGP, même s’il est en hausse et sera bientôt constamment présent dans la lutte pour le sommet. Depuis ses débuts dans le Championnat du Monde, ‘JackAss’ a dû se faire une place avec beaucoup d’efforts et jusqu’à présent, il a toujours réussi à se reconfirmer. « Il y a douze mois, on me disait que je serais au chômage, et voilà, lors de la dernière course, j’ai chuté alors que j’étais en tête… Je pense qu’on peut être fier de l’année écoulée ».

En 2024, il aura à nouveau affaire à Ducati qui domine largement le championnat. « Nous sommes le seul constructeur à se battre constamment avec eux. Par rapport à la saison dernière, nous avons fait un pas en avant et nous espérons pouvoir combler cet écart au début de l’année prochaine. Nous aurons un hiver chargé – a conclu Jack Milleret nous avancerons pour l’année prochaine ».

MotoGP, Jack Miller

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Parlons MotoGP : L’un des plus gros scandales de l’année https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-lun-des-plus-gros-scandales-de-lannee/ Fri, 08 Dec 2023 19:30:02 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1153658 Aujourd’hui, « Parlons MotoGP » s’intéresse à un sujet très sérieux, voire, l’un de ces nouveaux scandales lié à la disparition d’un phénomène ; l’art du dépassement. Malheureusement, celui-ci n’a pas été respecté par une partie des fans en cette fin de saison, et je vais vous expliquer pourquoi.   Les faits   Je n’en revenais pas. Chaque […]

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Aujourd’hui, « Parlons MotoGP » s’intéresse à un sujet très sérieux, voire, l’un de ces nouveaux scandales lié à la disparition d’un phénomène ; l’art du dépassement. Malheureusement, celui-ci n’a pas été respecté par une partie des fans en cette fin de saison, et je vais vous expliquer pourquoi.

 

Les faits

 

Je n’en revenais pas. Chaque année, depuis quelques temps, le trophée Giacomo Agostini du dépassement de l’année est attribué à un pilote lors des MotoGP Awards, la traditionnelle cérémonie de fin de saison. Contrairement aux autres nominations, celle-ci est le fait des fans ; ils ont été appelés à voter sur Twitter, désormais X, pour élire leur manœuvre préférée parmi quatre propositions. Vous pouvez retrouver la vidéo de présentation de ces choix ci-dessous.

 

 

On avait, donc : un très beau freinage de Jack Miller au Mugello. L’Australien, sur KTM, s’affranchit de trois pilotes de manière musclée mais cordiale. Parmi eux, Marc Márquez s’est fait cueillir, tout comme Luca Marini et Marco Bezzecchi, le tout dans l’enchaînement Scarperia/Palagio, un complexe assez difficile. Très bon travail de sa part.

Ensuite, le bijou de Jorge Martín sur Fabio Quartararo en Inde. Certes sur une machine supérieure, le « Martinator », à bout de force, récupère sa position juste après l’avoir perdue grâce à un bonbon de dépassement par l’extérieur, au chausse-pied. Sur le changement d’angle, il parvient à éviter le contact pour reprendre la deuxième place du Grand Prix.

Troisièmement, l’extérieur de Pecco Bagnaia sur ce même Jorge Martín à Sepang dans le virage n°5. C’est l’un des circuits les plus difficiles de la saison, et Bagnaia se permet cette manœuvre monstrueuse sur son rival pour le championnat du monde, le tout à un moment crucial. Sensationnel.

Finalement, l’intrus. Le blockpass de Marc Márquez sur Bagnaia au Mans dans la Chicane Dunlop. Les deux se touchent, Bagnaia est forcé d’aller au large, il perd une position sur Marco Bezzecchi et s’énerve. Ce dépassement n’avait rien à faire dans la sélection. Et pourtant, je vous laisse deviner qui a soulevé le trophée Giacomo Agostini.

 

 

Même pas top 5

 

C’est incompréhensible. Si l’on parle de beau dépassement, alors on pouvait largement choisir celui de Jorge Martín sur Brad Binder en Thaïlande, au terme d’une course exceptionnelle. En plus, c’est celui qui lui donne la victoire. Si l’on aime les blockpass, qui est une technique autorisée même si beaucoup moins propre, alors ne pourquoi pas privilégier celui de Brad Binder pour la gagne en Sprint à Jerez. Et que dire de Pecco Bagnaia, avec ses dépassements en Andalousie, mais aussi, à Misano sur Marco Bezzecchi, encore par l’extérieur.

Et si l’on désirait qu’une seule nomination par pilote, pourquoi ne pas donner le nom de Fabio Di Giannantonio après sa performance de Valence et son attaque sur Johann Zarco.

 

Pourquoi c’est plus grave qu’il n’y paraît

 

MotoGP scandales

Il faut dire que cette saison, Marquez n’a pas été très propre et au milieu de nombreuses investigations de la direction de course. Photo : Michelin Motorsport

 

Vous vous dites peut-être : « Après tout, ce n’est qu’un vote des fans, pas de quoi en faire un foin. » Sauf que c’est ça le plus grave. Les dépassements représentent l’âme du MotoGP. Certains restent dans l’histoire, d’autres font et défont des carrières. Pourquoi se rappelle-t-on de Sete Gibernau actuellement ? Pourquoi Jorge Lorenzo a gardé un « X » entouré d’une flèche sur son casque en MotoGP ? À cause des dépassements. L’art de se faufiler, d’attaquer, de regarder son vis-à-vis dans les yeux, et de dire « je vais freiner plus fort » ; voilà ce qui nous fait lever de notre chaise. Et cet art n’a pas été respecté par certains votants.

Déjà en 2022, Aleix Espargaró avait été volé, lui qui avait réalisé l’une des plus belles attaques de tous les temps à Assen, sur deux pilotes dans le dernier virage. Encore, Fabio Quartararo ne déméritait pas tant, avec son superbe dépassement sur Jack Miller dans le pif-paf à Spielberg. Mais cette fois, c’est trop.

C’est trop, car les votes sur Twitter se comptaient par dizaines de milliers. Les gens ont sciemment choisi celui de Marc Márquez sur Bagnaia, et cela veut aussi dire que la cible votante aime plus ces agissements que d’autres objectivement plus rares, difficiles à réaliser, et propres. C’est pour ça que c’est grave. Alors, je peux déjà anticiper un contre-argument : « Márquez l’a gagné parce qu’il a beaucoup de fans ». Oui, c’est sûrement vrai. Mais pourtant, ce n’est pas comme si les autres nominés étaient inconnus. Il s’agit de Pecco Bagnaia, double champion du monde en titre – même si pas le plus populaire, ou de Jorge Martín, qui avait la faveur des fans sur la fin de saison. Je trouve que c’est facile de dédouaner la responsabilité des votants en se basant sur leur idolâtrie. Et c’est d’autant plus alarmant si c’est le cas ; autant ne pas proposer de vote si c’est pour récompenser les pilotes les plus populaires.

 

MotoGP scandales

Le problème, c’est que les jeunes peuvent s’inspirer de ces modèles s’ils ne sont pas punis, et encore moins récompensés. Photo : Michelin Motorsport

 

Au-delà d’un simple trophée, c’est un courant qui se dessine de plus en plus en MotoGP ; la disparition de l’art du dépassement, seulement maintenu en vie par quelques pilotes sur la grille. Eux qui préfèrent attendre pour tenter, qui veulent éviter le contact plutôt que de le provoquer. J’en profite pour féliciter de nouveau Fabio Di Giannantonio car malgré sa situation contractuelle difficile une année durant, il n’a jamais forcé la main à un adversaire pour s’en affranchir. Il est un exemple à suivre, dont bien des pilotes favoris du public devraient s’inspirer. Et ce vote de 2023 prouve qu’une partie des fans y est insensible.

Lequel auriez-vous choisi ? Personnellement, je pense que celui de Bagnaia sur le « Martinator » se détache assez facilement du reste en raison de la difficulté mais aussi de la symbolique ; il s’en allait chercher le titre mondial après l’avoir dominé en course à Sepang. Oui, il y avait cette histoire de pression de pneu, et peut-être celle-ci fausse-t-elle la donne, mais après tout, il était sélectionné par la DORNA, alors mon choix se porterait sur lui. Dites-moi tout ça en commentaires !

 

J’ai conscience qu’il pilotait aussi de cette manière pour compenser un matériel moins performant. À voir s’il continuera sur la même lancée en 2024. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Test Valence, Jack Miller (KTM/9) taille les nouvelles concessions : « Honda pourra développer le moteur et pas nous ? C’est étrange, ils ont gagné un Grand Prix et nous aucun » https://www.paddock-gp.com/motogp-test-valence-jack-miller-ktm-9-taille-les-nouvelles-concessions-honda-pourra-developper-le-moteur-et-pas-nous-cest-etrange-ils-ont-gagne-un-grand-prix-et-nous-aucun/ Fri, 01 Dec 2023 17:30:54 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1152751 Jack Miller fait le point sur son test de Valence avec sa KTM camouflée, mais aussi sur les nouveaux points de concession au règlement.

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Jack Miller en a fini avec cette année 2023 de MotoGP qui était sa première avec KTM. Un début aux résultats tellement mitigés qu’il a été désigné un moment par la rumeur comme une des victimes possibles dans le groupe Pierer Mobility de la promotion de Pedro Acosta. Mais, finalement, il restera l’an prochain l‘équipier de Brad Binder, sauveur de la patrie de Mattighofen. Il fait le point sur son test de Valence où sa RC16 était affublée d’un carénage version camouflage. Mais il a aussi donné un camouflet aux nouvelles concessions mises en place pour faire remonter la pente à Yamaha et Honda.   

Jack Miller a testé le prototype de la nouvelle KTM qui participera au MotoGP 2024 à Valence. Le pilote australien a utilisé une RC16 avec un carénage version camouflage pour cacher aux regards indiscrets les innovations apportées par l’entreprise autrichienne en termes d’aérodynamisme. S’adressant à la presse, « JackAss », en plus de se concentrer sur les performances de la nouvelle moto, a critiqué le nouveau système de concession lancé par MotoGP qui, selon lui, aidera plus Honda que son employeur de Mattighofen.

Sur son travail à Valence, il a d’abord commenté : « cela s’est bien passé dans l’ensemble et j’ai apprécié. Dommage pour le vent qui nous a mis un peu en difficulté, cependant nous avons réussi à essayer de nouvelles pièces et si nous savions déjà que nous allions dans la bonne direction, nous l’avons confirmé ».

Jack Miller

Jack Miller : « chez Honda ils seront capables de tout faire alors que nous serons limités »

Il entre dans le détail : « nous nous sommes concentrés sur l’antipatinage, sur lequel nous travaillons depuis douze mois, et sur le frein moteur. Ce sont les aspects dont je me plaignais. Tout comme Rome ne s’est pas construite en un jour, les problèmes ne se résolvent pas en un instant Nous avons maintenant un plan de choses sur lesquelles nous concentrer pendant l’hiver ».

Et puis il y a aussi ça : « nous avons également essayé le nouveau levier de frein Brembo, qui m’a impressionné, ainsi que le frein à main arrière ». Il ajoute cette anecdote : « à un moment donné, j’ai été distrait et j’ai confondu ce levier avec l’embrayage. J’ai failli tomber et j’ai failli caler la moto en rentrant aux stands ».

Jack Miller termine sur la nouvelle donne réglementaire accordant de nouveaux points de concession pour dès 2024 : « je n’ai pas encore bien vu le nouveau système de concession. Honda aura trois étapes de développement du moteur et nous n’en aurons aucune ? C’est étrange, puisqu’ils ont gagné un Grand Prix alors que nous n’en avons aucun. Si l’on pense que Marc Marquez et Joan Mir, les pilotes officiels, ont été absents pour plusieurs Grands Prix en raison de blessures, peut-être que Honda aurait pu gagner encore plus ». Et il conclut : « ils seront capables de tout faire alors que nous serons limités ».

MotoGP Test Valence : chronos

Valence

Crédit classement motogp.com

 

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MotoGP Valence J3, Jack Miller (KTM/Ab) : « ce qui s’est passé, c’est un peu l’histoire de ma vie, mais cette moto va s’améliorer, j’ai la chance de travailler avec cette entreprise » https://www.paddock-gp.com/motogp-valence-j3-jack-miller-ktm-ab-ce-qui-sest-passe-cest-un-peu-lhistoire-de-ma-vie-mais-cette-moto-va-sameliorer-jai-la-chance-de-travailler-avec-cette-ent/ Tue, 28 Nov 2023 12:00:53 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1152150 Jack Miller a chuté dans ce Grand Prix de Valence qui aurait pu le faire entrer dans l'histoire, et il répond à ses détracteurs.

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Jack Miller a vite été oublié dans ce Grand Prix de Valence qu’il a pourtant mené avant de chuter et c’est assez symptomatique d’une carrière toujours vécue sur la corde raide. L’Australien le rappelle d’ailleurs en faisant le bilan du dernier Grand Prix de sa première saison en tant qu’officiel KTM, durant laquelle il a dû encore vivre ce sentiment de précarité en pensant à la suite alors qu’il a pourtant cette fois un contrat de deux ans. Mais « JackAss » tient bon et répond …   

On a surtout parlé de Brad Binder dans ce Grand Prix de Valence au sujet de la tenue des KTM, et pourtant, Jack Miller a fait sa part sur la RC16, avant qu’elle ne lui échappe et mette fin à une prestation qui aurait pu entrer dans l’histoire. Ce qu’il rappelle … « Cela aurait pu être un résultat incroyable… C’est un peu l’histoire de ma vie … J’aurais été le seul à gagner avec trois motos de fabricants différents. Mais nous allons faire le point et nous remettre sur pied ».

Sur sa chute, il mentionne : « pas grand-chose à dire. Je n’ai pas fait grand-chose de différent par rapport au tour précédent. J’ai eu quelques instants à gérer avec l’avant alors j’ai décidé d’y aller doucement et de ne rien faire de trop cruel. Et oui, elle m’a échappé. Je pensais pourtant que rien ne pouvait mal se passer cette fois. Quand je menais la course avec Brad, j’avais un bon rythme, puis j’ai essayé de partir même si je me suis rendu compte que les températures sur la piste étaient très froides. Au virage 4, j’ai senti que je pouvais attaquer malgré quelques instants d’incertitude, puis arrivé au virage 11 en changeant de direction, la moto s’est littéralement envolée d’entre mes jambes ».

Jack Miller : « le pilote ne représente qu’un petit rôle car en MotoGP il se passe tellement de choses dans les coulisses »

Et sinon, comment évalue-t-il cette première saison chez KTM ? « Cela a été une année pleine de premières à bien des égards et une fin douce-amère. C’est agréable de savoir que nous avons du rythme et que nous allons dans la bonne direction. Nous avons travaillé d’arrache-pied. Le pilote ne représente qu’un petit rôle car il se passe tellement de choses dans les coulisses. C’est une bataille, dans une saison comme celle-ci, tout le monde a travaillé sans relâche, donc je les remercie tous pour cela » répond-il.

Puis il tient à mettre les choses au point : « il y a douze mois, les gens me voyaient déjà hors du MotoGP, et à Valence je suis tombé en tête à sept tours de l’arrivée. Je suis heureux de leur avoir montré qu’ils s’étaient trompés. L’équipe a été incroyable tout au long de la saison, nous pouvons être fiers de cette saison, ils sont toujours restés éveillés tard à travailler fébrilement pour réécrire les cartes ou essayer de le faire ».

« Je suis content et je pense que nous avons démontré les améliorations de la moto cette année. Pour les gars du team c’était un vrai défi, pour moi ça l’était moins car je ne pouvais que me limiter à donner mon retour sur les sensations ». Et il termine : « maintenant, pensons aux tests, nous aurons beaucoup de choses à essayer, cette moto va continuer à s’améliorer, et j’ai la chance de travailler avec cette entreprise ».

Résultats de la course MotoGP du GP de Valence

Fabio Di Giannantonio

Classement final MotoGP 2023

3543

Crédit classement motogp.com

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MotoGP Valence J3, Pit Beirer (KTM) en veut-il à Miller ? : « Comme souvent cette année, Brad Binder nous a sauvé les fesses » https://www.paddock-gp.com/motogp-valence-j3-pit-beirer-ktm-en-veut-il-a-miller-comme-souvent-cette-annee-brad-binder-nous-a-sauve-les-fesses/ Mon, 27 Nov 2023 19:00:03 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1151967 Pit Beirer aurait pu célébrer un doublé du côté de Valence, mais finalement, il n’a même pas pu savourer le podium de Brad Binder.

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Journée plus que mitigée pour Pit Beirer et tout le staff KTM à Valence. D’un côté, le déclassement de Fabio Di Giannantonio en raison de pressions non conformes conduisit à la promotion de Brad Binder sur le podium, alors qu’il avait franchi la ligne à la quatrième place. Mais de l’autre, comment ne pas être déçu. La firme de Mattighofen avait, à un moment donné, deux motos aux deux premières places. Puis, Brad Binder commit une erreur, avant que Jack Miller, en tête, ne goûte aux graviers espagnols. Désillusion. On parle souvent de la progression de KTM, mais la dernière victoire (grâce à Oliveira, d’ailleurs) remonte tout de même au mois d’octobre 2022.

Comme un goût amer dans la bouche. Pit Beirer n’était pas le plus heureux des hommes à l’issue de la dernière journée de compétition de la saison, et on le comprend. « Cette course était un peu trop variée à notre goût. Nous étions enthousiastes car on pouvait se battre devant avec les deux motos, la victoire était à notre portée. Finalement, Brad est quatrième (finalement troisième) mais quand on obtient deux balles de match et qu’on en concrétise aucune, alors on ne peut pas se satisfaire de cela » confiait-il à l’issue de cette longue journée aux micros de Speedweek.

 

 

Certes, Brad Binder est difficile à critiquer. Même s’il a été chanceux avec la position à rendre après un dépassement musclé sur Alex Marquez, il a tout de même effectué une belle remontée. Pour Jack Miller, en revanche, la pilule a dû mal à passer. L’Australien ne performe plus depuis belle lurette, et l’on peine toujours à comprendre pourquoi Pedro Acosta n’a pas été sélectionné pour rejoindre l’équipe officielle à sa place. Espérons que cette ultime manche en 2023 ne remette pas en question le management KTM. « Jack était rapide, mais entre la performance et la chute en MotoGP, la ligne est fine. Il aurait peut-être mérité la victoire, mais comme souvent cette année, Brad nous a sauvé les fesses. C’est génial ce qu’il fait week-end après week-end » précisait-il.

Forcé de commenter l’actualité la plus chaude, il donna un aperçu de ce qu’il pensait de Ducati, amicalement, bien sûr. « Ducati est la référence dans notre sport, mais se plaindre ne sert à rien. Il faut retourner au travail » concluait-il.

Pensez-vous KTM capable de challenger Ducati en 2024 ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Grand Prix de la Communauté Valencienne 2023 :

 

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Qatar J2, Jack Miller (KTM Q6/S12) en est convaincu : « KTM va rattraper Ducati dans peu de temps » https://www.paddock-gp.com/motogp-qatar-j2-jack-miller-ktm-q6-s12-en-est-convaincu-ktm-va-rattraper-ducati-dans-peu-de-temps/ Sun, 19 Nov 2023 12:15:42 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1149762 Jack Miller, au Qatar, n’est pas beaucoup plus performant qu’ailleurs. Lui aussi a perdu beaucoup de places en course.

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Au Qatar, Jack Miller n’est pas à la fête. Pas plus qu’ailleurs ces derniers temps, malheureusement, si l’on excepte la Malaisie où il était correct. L’Australien donne l’impression de stagner au plus haut niveau, voire, de régresser au guidon d’une KTM RC16 pourtant assez performante aux mains de Brad Binder. Désormais qu’il est sûr de continuer pour la firme autrichienne en 2024, il peut respirer. Parti 6e lors du Sprint, il se fit dépasser par six pilotes pour terminer à la 12e place. Lui veut croire au projet.

« Mon départ était bon, mais c’était chaotique parce que tout le monde pousse pour avoir la bonne trajectoire. En plus, je n’avais pas beaucoup d’adhérence, mais j’ai réussi à rouler à vitesse constante » affirmait Jack Miller à l’issue de la deuxième journée dans les colonnes de Speedweek. Au Qatar, sortir de la ligne idéale peut s’avérer très dangereux. Déjà en raison du nouvel asphalte peu gommé, mais aussi, du sable qui vient sur la piste. « Il n’y a qu’une bonne trajectoire, ce qui rend les choses difficiles » poursuivait-il.

 

 

Comme les autres, il ne put que constater la domination des Ducati une fois la ligne d’arrivée franchie. « Elle est incroyablement forte, et c’est pourquoi tous les pilotes la veulent. Ils sont dans une phase incroyable » ajoutait-il. Lui peut comparer les deux géants ; en 2021 et 2022, il était pilote officiel pour les rouges, avec trois victoires au compteur. Grâce à sa connaissance, lui est convaincu du potentiel de la KTM. « Il ne faudra pas longtemps avant que les gens parlent de la KTM comme ils le font avec la Ducati. On connaît des progrès rapides, les nouvelles pièces pleuvent sur nous. » Ce développement intensif joue aussi des tours à la marque de Mattighofen, car cela rend la moto plutôt inconstante au fil d’une saison. Mais quand KTM aura trouvé la formule fiabilisée, alors ils feront mal.

Que pensez-vous de ses propos ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Sprint au Grand Prix du Qatar MotoGP 2023 :

 

Qatar

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP 2024 : Jack Miller va-t-il devoir déjà laisser sa place à Pedro Acosta ? KTM répond https://www.paddock-gp.com/motogp-2024-jack-miller-va-t-il-devoir-deja-laisser-sa-place-a-pedro-acosta-ktm-repond/ Sat, 18 Nov 2023 10:00:58 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1149044 Pour Pedro Acosta, KTM a déjà mis Pol Espargaró en semi-retraite. Va-t-on aussi muter Jack Miller pour lui faire une nouvelle place ?

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Jack Miller n’y arrive plus vraiment au guidon de sa KTM RC16 officielle et à tout le moins ne soutient plus généralement la comparaison avec son équipier Brad Binder. Dans le même temps, le tapis rouge déroulé par la firme orange à un Pedro Acosta déjà porté au firmament avant le moindre tour de roues sur une MotoGP est tellement épais qu’il pourrait bifurquer de sa destination GASGAS initiale directement vers la structure usine e Mattighofen. Une rumeur tellement insistante que l’Australien et Pit Beirer ont décidé d’en dire un moto au Qatar …

Jack Miller avait signé en fin de saison passée un contrat de deux ans avec l’usine KTM qui devait le mettre enfin à l’abris de ce doute qui l’a toujours accompagné dans sa carrière en MotoGP consistant à s’interroger de quoi l’année d’après sera faite. Las ! Le MotoGP n’offre décidément aucune sécurité de l‘emploi puisque voilà « JackAss » supposé en ballotage avec Pedro Acosta. Pourtant, les contrats sont clairs, mais on sait que, dans ce paddock, ce type de document n’a plus qu’une valeur indicative.

Sur cette situation, Jack Miller a commenté : « Pedro Acosta est le nouvel objet brillant, c’est comme cela que ça se passe. Il a vécu une année incroyable. Regarder les deux derniers Grands Prix et voir comment il a géré la situation pour mettre fin au championnat était impressionnant. Il a fait ce qu’il fallait. Tous les rookies rapides qui arrivent vont toujours nous cibler. C’est bien pour nous d’avoir cette motivation, cette poussée supplémentaire derrière nous, de voir que ces jeunes gars arrivent et nous mordillent les talons ».

Ici, Jack Miller peut être vu à Losail avec l'ancien aileron arrière aérodynamique

« Quand vous êtes sur la grille en orange chez Red Bull KTM, c’est peut-être une certaine sorte de pression »

Certes, mais encore ? Pit Beirer répond sur Speedweek : « avec Brad Binder et Jack Miller, nous avons deux gars avec beaucoup d’expérience chez Red Bull KTM. Ils sont également les premiers à recevoir de nouvelles pièces à développer et à trier. Augusto Fernandez entame sa deuxième saison chez GASGAS, et Pedro Acosta devrait entrer en MotoGP pour la première année en tant que rookie sans pression et y travailler en toute tranquillité ».

« Quand vous êtes sur la grille en orange chez Red Bull KTM, c’est peut-être une certaine sorte de pression. C’est pourquoi nous pensons que c’est la bonne façon de commencer avec Pedro pour sa première année chez Hervé Poncharal avec sa grande expérience et son équipe avec beaucoup de calme. Après cela, nous fixerons très tôt le cap pour l’avenir » ajoute-t-il. Tout semble donc clair, avec aussi un nouveau cadre carbone pour les officiels et un traditionnel en acier tubulaire pour les compagnons français.

KTM

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MotoGP Malaisie J3 : les KTM ont été à la peine : « nous devons comprendre ce qui n’a pas fonctionné » https://www.paddock-gp.com/motogp-malaisie-j3-les-ktm-ont-ete-a-la-peine-nous-devons-comprendre-ce-qui-na-pas-fonctionne/ Tue, 14 Nov 2023 11:00:28 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1147898 Ce Grand Prix de Malaisie aura été un échec pour des troupes KTM généralement ambitieuses et il va falloir comprendre pourquoi.

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Les KTM ont été trop discrètes dans ce Grand Prix de Malaisie qui s’est avéré être une coupe Ducati. Jugez-en :  la victoire de Bastianini a été la 15e de Ducati jusqu’à présent cette saison, la réalisation égalant le record du plus grand nombre de victoires en une seule saison dans la catégorie reine de Honda, établi en 1997 et en 2003. Il s’agissait du 38e podium de Ducati jusqu’à présent cette saison, ce qui a étendu le record personnel de l’usine de Bologne en une seule saison MotoGP. Avec Bastianini remportant la course devant Alex Marquez et Bagnaia, Ducati est sur une série de 44 Grands Prix MotoGP d’affilée avec au moins un pilote sur le podium…

De quoi analyser chez KTM à l’issue du dernier Grand Prix de Malaisie, antépénultième manche du championnat du monde MotoGP 2023. Jack Miller, huitième à l’arrivée, n’a pas pu montrer un rythme digne des meilleurs, un aspect qui devra le pousser lui et l’équipe à analyser ce qui n’a pas fonctionné sur la RC16. Les choses n’ont pas été meilleures pour Brad Binder, qui n’a jamais été en synergie avec la moto, notamment à cause du pneu avant, et qui a subi une chute dans la première moitié de la course…

« Nous n’avions pas assez de rythme pour les pilotes devant moi et nous devons comprendre ce qui n’a pas fonctionné, étant donné qu’un tel écart après 20 tours n’est pas idéal » commente Jack Miller. « Je n’ai pas eu de réels problèmes et je n’ai même pas commis d’erreur, le rythme absolu n’était tout simplement pas au niveau des meilleurs. Il nous manque quelque chose, c’est indéniable ».

MotoGP | GP de Malaisie, Miller : "Le rythme n'est pas suffisant pour rivaliser avec les meilleurs"

KTM dans le désarroi : « cela ne s’est pas passé comme nous l’espérions »

Il ajoute : « j’ai été avec Bezzecchi pendant un moment, mais en essayant de le poursuivre, j’ai abîmé le pneu avant. Nous avons du travail à faire et je vais moi-même essayer de m’améliorer. Nous devons maximiser notre performance avant le Qatar et Valence ».

Brad Binder a commenté de son côté : « j’ai eu du mal en course et je n’ai jamais réussi à arrêter la moto comme je le voulais. J’ai eu d’énormes difficultés avec la décélération dans les phases de freinage. Je pouvais à peine arrêter la moto. La roue arrière a poussé vers l’avant lors du freinage ». Avec cette conséquence : « j’ai dû freiner plus tôt que les autres pilotes, ce qui m’a empêché de dépasser qui que ce soit. Comme je ne parvenais pas à arrêter la moto, j’ai failli percuter les autres pilotes à plusieurs reprises. Heureusement, je n’ai attrapé personne ».

Le Sud-Africain termine : « j’ai eu du mal avec la moto pour rouler proprement et j’ai fini par avoir une chute. Il n’y a pas grand-chose d’autre à dire. Nous avons essayé différentes choses et avec la chaleur, combinée au grip, cela ne s’est pas passé comme nous l’espérions. Une leçon importante dont nous aurons besoin pour le Qatar » conclut-il. Une échéance à Losail qui est prévu pour déjà ce week-end.

Brad Binder (Red Bull KTM) en Malaisie

Résultats du GP de Malaisie MotoGP

34543

Championnat : classement général

3.4

Crédit classement motogp.com

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MotoGP Sepang Malaisie J2, Jack Miller (KTM Q10/S6) à contre-courant : « Les pilotes Ducati ne sont pas plus forts aux freins » https://www.paddock-gp.com/motogp-sepang-malaisie-j2-jack-miller-ktm-q10-s6-a-contre-courant-les-pilotes-ducati-ne-sont-pas-plus-forts-aux-freins/ Sat, 11 Nov 2023 13:30:54 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1147252 Sacrée performance de Jack Miller à Sepang en ce deuxième jour de compétition. Alors qu’on le voyait en difficulté sur les dernières manches, notamment en Thaïlande, il renaît de ses cendres notamment grâce à un composé pneumatique qui lui plaît. Moyen en qualifications mais fort lors du Sprint, sa position finale, sixième, ne reflète pas […]

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Sacrée performance de Jack Miller à Sepang en ce deuxième jour de compétition. Alors qu’on le voyait en difficulté sur les dernières manches, notamment en Thaïlande, il renaît de ses cendres notamment grâce à un composé pneumatique qui lui plaît. Moyen en qualifications mais fort lors du Sprint, sa position finale, sixième, ne reflète pas la beauté de son jeu aujourd’hui. Longtemps quatrième, il nous offrit une belle passe d’armes avec Enea Bastianini et son coéquipier Brad Binder avant de rendre la main.

On ne peut que le féliciter, même si cette sixième place, en un sens, est mal payée. « En qualifications, je n’ai pas réussi à réaliser un tour optimal avec le premier pneu, et j’ai eu les drapeaux jaunes ensuite. Je n’étais pas trop déçu car ça restait mieux que les autres qualifications récentes » affirmait-il pour Speedweek. En effet, à Buriram, il avait réalisé l’un de ses pires week-ends en carrière, terminant hors des points à la régulière.

Puis, en Sprint, il nous offrit de belles images, notamment des freinages ambitieux sur l’officiel Ducati Enea Bastianini. Mais finalement, ça n’est pas passé. « À un moment donné, entre les virages n°5 et n°6, j’ai eu une frayeur avec le côté extérieur du pneu avant. Enea Bastianini a senti l’odeur du sang, car c’est à cet endroit qu’il a attaqué ; j’y étais plus tendu. » Concernant Brad, rien de plus à dire. « Il avait plus de munitions. Dans le virage n°2, et dans les n°5 et n°6, où il a été plus rapide que moi tout le week-end. Je perds encore du temps dans le n°2, il faudra s’améliorer pour demain. » ajoutait-il. Encore une fois, Brad a pris l’avantage plus tard dans la course, soit la trajectoire inverse de Miller qui a tendance à subir les derniers tours. Un problème toujours pas corrigé après une saison passée sur la RC16.

 

 

L’Australien a fait une remarque intéressante concernant le freinage des Ducati. Lui pense qu’il n’est pas si impressionnant, alors que tout le monde peut aisément constater la facilité qu’ont Pecco Bagnaia ou Jorge Martin à creuser un écart sur cette phase de pilotage. « J’ai choisi leurs points de références plutôt que les miens. Et je n’ai pas l’impression qu’ils étaient extrêmement forts sur les freins. En fait, il nous manque de la vitesse de pointe en ligne droite pour se porter à leur hauteur. C’est pourquoi il devient difficile de dépasser » concluait-il. Une théorie intéressante.

Que pensez-vous de ce dernier point ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Sprint au Grand Prix de Malaisie MotoGP 2023 :

 

Malalsie

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Malaisie Sepang J1, Jack Miller (KTM/3) : « Ça faisait longtemps ! » https://www.paddock-gp.com/motogp-malaisie-sepang-j1-jack-miller-ktm-3-ca-faisait-longtemps/ Fri, 10 Nov 2023 14:30:50 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1146676 Jack Miller a pris la troisième place à l’issue de la première journée à Sepang, un résultat plus qu’encourageant, à n’en pas douter.

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Enfin ! Cela faisait une paire de Grands Prix que nous n’avions plus vu Jack Miller aux avant-postes, mais à Sepang, il semble retrouver beaucoup de performance. En effet, en Thaïlande, il connut l’un de ses pires week-ends en carrière, terminant hors des points à la régulière, et sur le sec. Même s’il est aujourd’hui assuré de piloter pour KTM l’an prochain, les choses vont vite au sein de l’écurie orange. Attention donc, car à l’échelle d’un an, l’écart entre lui et Brad Binder ne fait que croître.

« Je savais qu’on retrouverait la carcasse de pneu standard, et c’est pourquoi j’attendais ce Grand Prix avec impatience ! » affirmait Jackass dans les colonnes de Speedweek. En effet, le composé du pneu est toujours difficile à gérer sur la tournée outre-mer, mais avec les solutions apportées par Michelin, l’Australien revit. « Ils transforment la RC16 en une moto à laquelle je suis habitué. Dès les premiers tours de roue, tout allait bien, j’étais très rapide. Nous avons fait quelques modifications, puis, l’après-midi, j’ai pu réaliser le troisième temps en poussant. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi compétitif alors je suis content ! » ajoutait-il. Il peut exulter, car il est vrai qu’on développait un sentiment étrange à son égard ; comme s’il ne progressait plus tout au long de l’année. La manche est encore longue, bien sûr, mais c’est un bon début.

 

 

D’ordinaire, il peine sur la distance, en décrochant à mi-course. Mais sur les essais de plus longue durée, il était là également. « Pendant le Practice, j’ai essayé des pneus usés et notre rythme était très correct. J’attends beaucoup des qualifications et du Sprint demain » concluait-il. Pourrait-il rivaliser avec les meilleurs pilotes du monde ce dès ce samedi ? L’avenir nous le dira.

Et vous, croyez-vous à un tel exploit ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Practice au Grand Prix de Malaisie à Sepang :

 

Malaisie

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, Enea Bastianini et Jack Miller sont sous pression : « tous les pilotes veulent s’asseoir sur ma moto » dit l’Italien, mais l’Australien a une autre approche : « je m’en fous » https://www.paddock-gp.com/motogp-enea-bastianini-et-jack-miller-sont-sous-pression-tous-les-pilotes-veulent-sasseoir-sur-ma-moto-dit-litalien-mais-laustralien-a-une-autre-approche-je-me/ Mon, 30 Oct 2023 07:00:27 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1144356 Enea Bastianini et Jack Miller n'ont rien à se reprocher cette saison au vu des circonstances mais le MotoGP ne pardonne rien.

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Enea Bastianini et Jack Miller ne connaissant pas la saison espérée cette année en MotoGP, mais ils ont aussi toutes les bonnes raisons pour regretter un parcours qu’ils souhaiteraient eux-mêmes bien meilleur. L’Italien a été blessé deux fois alors qu’il doit prendre ses marques dans le team usine Ducati au guidon d’une GP23 qu’il découvre depuis la GP21, ayant sauté la case GP22 chez Gresini. De son côté, l’Australien fait ses premiers combats avec la KTM RC16 jusque-là illustre inconnue pour lui.  Mais le MotoGP d’aujourd’hui ne pardonne plus rien. Les deux pilotes sont donc sous pression, et chacun réagit à sa façon …

Enea Bastianini et Jack Miller doivent faire face au même procès en légitimité à leur poste en MotoGP. Le premier cité est à présent pilote d’usine Ducati, une première expérience comme officiel qui est douloureuse. Le « Bestia », au sortir d’une campagne 2022 où il s’est affirmé comme un candidat pour le titre, espérait bien plus que son chemin de croix actuel marqué par les blessures et les soucis d’adaptation à cette GP23 pas si facile finalement …

Le protégé a bien conscience que l’urgence est déjà à sa porte, mais il veut croire qu’il aura une autre carte à jouer en 2024, comme le dit son contrat : « l’année prochaine est cruciale pour moi », a déclaré Bastianini à motogp.com. « Je dois faire une bonne saison, mais la pression est toujours la même. Je sais qu’il y a beaucoup de pilotes Ducati très rapides, et probablement tous ces pilotes veulent s’asseoir sur ma moto ! C’est normal, mais je connais mon niveau. Je sais ce que je peux faire et ce n’est qu’une question de temps pour que tout revienne ».

Enea Bastianini

Enea Bastianini et Jack Miller doivent mener le même combat dans leur camp

Certes, mais dans le cas où Jorge Martin arriverait à ses fins, soit décrocher le titre de Champion du Monde, on a du mal à imaginer que Ducati laisser une machine Pramac arborer le n°1 en lieu est place d’une de ses motos rouge …

Et du côté de la couleur orange ? Il y a aussi débat, car Jack Miller marque le pas face à Brad Binder dans une conjoncture où il faut toujours laisser de l’espace à un Pedro Acosta dont on promet monts et merveilles alors qu’il n’a encore jamais piloté une RC16. Sur cette situation, l’Australien répond : « quand vous vous exposez comme moi, vous êtes constamment la cible de critiques. J’ai réalisé quelques podiums si l’on inclut les courses Sprint et des résultats vraiment corrects en seulement 11 courses avec cette moto. Et c’est moi qui suis censé rentrer chez moi la moitié de la saison prochaine ? Je m’en fous. Il s’agit d’avoir le bon état d’esprit. Et avoir les bonnes personnes aide certainement » conclut le désormais père de famille.

Jack Miller

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MotoGP Australie J1, Jack Miller (KTM/2) : « pourquoi la KTM fonctionne-t-elle si bien ici ? Parce que Brad Binder et moi les pilotons » https://www.paddock-gp.com/motogp-australie-j1-jack-miller-ktm-2-pourquoi-la-ktm-fonctionne-t-elle-si-bien-ici-parce-que-brad-binder-et-moi-les-pilotons/ Fri, 20 Oct 2023 08:00:13 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1141431 C'est un Jack Miller rayonnant qui a fait le bilan d'une très bonne première journée dans son Grand Prix d'Australie.

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Jack Miller s’est fait plaisir comme a ravi les organisateurs locaux et ses fans en se montrant en grande forme à l’entame de son Grand Prix d’Australie. Second de son équipier Brad Binder, il a parfait ce qu’il faut bien appeler une domination KTM que la RC16 rouge GASGAS de Pol Espargaró ne dément pas en fermant le top 5. JackAss fait le bilan de ce bon vendredi, avec le style qu’on lui connait …   

C’est un excellent départ pour son Grand Prix à domicile qu’a validé ce vendredi Jack Miller, qui a signé le deuxième temps lors de la première journée d’essais sur le circuit australien de Phillip Island. Le pilote KTM a réalisé son meilleur tour personnel qui lui a valu le deuxième temps au 26ème des 27 effectués, à 0,148 seconde de son équipier Brad Binder, le plus rapide de ce premier jour.

« La moto s’est bien comportée, c’est vraiment agréable de pouvoir profiter de ces deux dernières journées ensoleillées » se réjouit Jack Miller. « Il y avait une météo fantastique, même si je ne pense pas que ça va rester ainsi. Il ne faut pas se plaindre quand on peut faire une journée d’essais à Phillip Island dans de telles températures estivales. C’est bien mieux que de fortes rafales de vent ou un pneu gelé dans le virage 4 ».

Jack Miller : « je m’amuse et nous sommes forts »

« Je m’amuse et nous sommes forts » ajoute-t-il avec conviction. « Nous allons travailler pour essayer d’améliorer le rythme de course. La météo est une inconnue, c’est toujours comme ça ici. Je ne ressens pas la pression de courir mon Grand Prix à domicile, c’est toujours agréable de courir devant les fans australiens ».

« La moto a parfaitement fonctionné aujourd’hui », mentionne encore Miller. « Nous avons amélioré la moto de sortie en sortie, et finalement j’ai réussi à réaliser un chrono parfait. Et comme Brad l’a dit, le plus important est que nous soyons déjà arrivés en Q2 ». Puis il déclare : « pourquoi la KTM fonctionne-t-elle si bien sur ce parcours ? Parce que Brad et moi les pilotons ».

Mais il développe tout de même : « l’adhérence de la roue arrière que nous avons trouvée lors des deux derniers Grands Prix est vraiment utile ici. Et je l’ai dit toute l’année : la KTM est très compétitive dans les changements de direction à grande vitesse. La moto est très agile, on peut bien tenir la ligne idéale, et tout cela paie ici. Je croise les doigts pour que nous puissions poursuivre sur cette lancée au cours des deux prochains jours ici, puis lors des prochains événements ».

Et si les KTM se mettaient à jouer les arbitres entre Pecco Bagnaia et Jorge Martin ? En attendant, pour trois RC16 en Q2, le Champion du Monde en titre est en Q1…

MotoGP Australie J1 : classement

Australie

Crédit classement motogp.com

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MotoGP Indonésie J3, Jack Miller (KTM/7) : « avec le cadre en carbone, la KTM est très agile dans les virages rapides » https://www.paddock-gp.com/motogp-indonesie-j3-jack-miller-ktm-7-avec-le-cadre-en-carbone-la-ktm-est-tres-agile-dans-les-virages-rapides/ Tue, 17 Oct 2023 16:30:38 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1140742 Juste avant d'embarquer pour son Australie natale où il y vivra son Grand Prix national, Jack Miller retient le positif retiré de l'Indonésie.

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Jack Miller a terminé septième un dernier Grand Prix d‘Indonésie qu’il évalue comme positif puisqu’il a fini à 12s4 du vainqueur Pecco Bagnaia. Cela étant dit, il a aussi rendu les armes face à son équipier Brad Binder qui l’a battu malgré le handicap de deux Long Lap. L’Australien attend à présent son rendez-vous national de ce week-end sur le tracé de Phillip Island connu pour ses virages rapides. Justement, c’est que semble adorer la RC16 version carbone …

Jack Miller s’est élancé de la quatrième ligne à Mandalika pour vivre une entame de Grand Prix d’Indonésie encourageante puisqu’il s’est battu pour la quatrième place avec Fabio Quartararo. Un feu de paille cependant, avant que son pneu tendre avant – un composé sur lequel Michelin avait pourtant prévenu qu’il ne tiendrait pas distance – ne rende les armes. « JackAss » s’est donc mis sur la défensive pour ramener tout de même des points précieux pour son championnat qui l’amène à contester la neuvième place au général à Luca Marini.

« Dans la première partie de la course, je me sentais vraiment bien. J’ai commis une petite erreur dans le deuxième tour, en allant trip loin dans le dixième virage et en perdant quelques positions, mais j’ai vite retrouvé mon rythme » commente l’officiel KTM. « J’ai d’abord traqué Miguel Oliveira, puis j’ai jeté mon dévolu sur Fabio Quartararo. J’ai eu un rythme vraiment correct pendant huit tours d’affilée, mais j’ai ensuite eu quelques mauvais moments avec mon pneu avant tendre, qui a essayé de glisser sur le flanc gauche plusieurs fois en un seul tour ».

Combat difficile : Jack Miller (43) contre Enea Bastianini (23)

Jack Miller : « KTM a fait d’énormes progrès dans le développement de la moto »

C’est à ce moment que la course de Jack Miller a changé de physionomie : « j’ai ralenti, mais je ne savais pas trop comment procéder. L’adhérence était encore à moitié correcte, mais essayer de laisser la moto rouler n’a pas payé ». Sa baisse de rythme a été telle que Brad Binder, revenu de deux pénalités, l’a dépassé. Une gifle qui a réveillé l’Australien : « cela m’a aidé à retrouver mes repères. Il a freiné plus tard et plus profondément dans les virages, sacrifiant un peu de vitesse, tout en maintenant la pression sur la roue avant. Cette tactique m’a aussi aidé à trouver un peu de vitesse vers la fin. C’était suffisant pour garder Enea Bastianini sous contrôle, mais pas pour se venger de Binder ou de Bezzecchi ! ».

Pour finir, Jack Miller estime avoir vécu un bon week-end dans l’ensemble : « c’était une course solide et nous n’étions pas très loin du vainqueur », fait-il remarquer. « KTM a fait d’énormes progrès dans le développement de la moto et cela me donne confiance pour ma course à domicile en Australie. Avec le cadre en carbone, la KTM est très agile dans les virages rapides, ce qui devrait s’avérer payant sur la piste de Phillip Island. La piste là-bas a également une bonne adhérence. Nous croisons les doigts pour que nous puissions offrir aux fans un spectacle décent ! » termine Miller.

Brad Binder

Résultats de course MotoGP GP d’Indonésie

45546

Classement Général MotoGP

5454

Crédit classement motogp.com

 

Cet article MotoGP Indonésie J3, Jack Miller (KTM/7) : « avec le cadre en carbone, la KTM est très agile dans les virages rapides » est apparu en premier sur Paddock GP.

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MotoGP Indonésie J2, KTM : Brad Binder n’en veut pas à Aleix Espargaró et Jack Miller s’en veut à lui-même https://www.paddock-gp.com/motogp-indonesie-j2-ktm-brad-binder-nen-veut-pas-a-aleix-espargaro-et-jack-miller-sen-veut-a-lui-meme/ Sat, 14 Oct 2023 20:30:29 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1140130 KTM n'a pas été en réussite lors de ce Sprint en Indonésie, offrant ainsi sur un plateau le titre mondial des constructeurs à Ducati.

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Chez KTM, on espérait mieux qu’un seul point récolté au terme de cette course Sprint en Indonésie avec des RC16 officielles qui ont montré de meilleures capacités à maitriser le tracé de Mandalika depuis vendredi. Mais une Aprilia transformée en torpille par Aleix Espargaró a coulé les ambitions de Brad Bider tandis que son équipier Jack Miller s’est fait une frayeur qui aurait pu tout aussi mettre fin à sa prestation. Reste qu’avec ce piètre résultat d’ensemble, KTM a offert sur un plateau le quatrième titre constructeur consécutif à Ducati …

A travers les colonnes du site officiel de KTM, Jack Miller et Brad Binder ont commenté l’épilogue du Sprint valable pour le Grand Prix d’Indonésie, quinzième épreuve de cette saison MotoGP 2023, soulignant que le résultat obtenu ne reflétait pas le rythme affiché par la RC16 lors du week-end indonésien.

En raison d’un blocage en début de course, l’Australien a été contraint de récupérer des positions, ce qui ne lui a pas permis de faire mieux que la 9ème place. Mais les choses ont été pires pour le Sud-Africain, 19ème à l’arrivée, et qui a été heurté par Aleix Espargaró lors d’une tentative de dépassement.

Sur l’accrochage, Brad Binder, qui a reçu les excuses d’Aleix Espargaró dans son box, a commenté : « rien de grave ne s’est produit et, en toute sincérité, je n’ai pas grand-chose à dire sur ce qui s’est passé » dit-il. « Le départ a été bon, mais les dépassements ici sont assez difficiles. La piste est assez étroite et en dehors de la ligne idéale elle est glissante, donc le risque de chute augmente ».

Brad Binder KTM : « Mandalika est spécial car si vous voulez dépasser, vous devez prendre des risques »

« Mandalika est spécial car si vous voulez dépasser, vous devez prendre des risques » rappelle celui qui en connait un rayon sur le sujet … « La confiance sur les pneus durs était bonne et je sentais que j’avais un bon rythme. Après l’accident, mes chronos ont également augmenté à cause des dommages causés à la moto. En tout cas, je me sens optimiste pour demain ».

Son équipier Jack Miller a ajouté : « le départ s’est bien passé et j’ai réussi à faire un bond en avant. Malheureusement par la suite j’ai couru un risque de chute dans le virage 1 à cause d’un blocage qui m’a obligé à couper les gaz et donc à perdre plusieurs positions. J’ai réussi à rester debout, mais cela a gâché ma course. Pour finir, j’ai rattrapé mon retard avec de bons tours, mais j’espérais clairement quelque chose de mieux que la neuvième place. En tout cas, nous nous sommes assurés d’une bonne base pour la course de demain ».

Duel explosif : Miguel Oliveira, qui a perdu sa place chez Red Bull-KTM à cause de Miller, s'est battu avec l'Australien pour la 9ème place

Grand Prix d’Indonésie MotoGP à Mandalika : grille de départ

La grille de départ à Mandalika

Résultats du Sprint du Grand Prix d’Indonésie MotoGP à Mandalika :

Indonésie

Classement Général MotoGP

43566543

 Crédit classement : MotoGP.com

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MotoGP Indonésie J1, Jack Miller (KTM/9), deux chutes mais une place en Q2 : « Je me sentais bien » https://www.paddock-gp.com/motogp-indonesie-j1-jack-miller-ktm-9-deux-chutes-mais-une-place-en-q2-je-me-sentais-bien/ Fri, 13 Oct 2023 14:00:11 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1139478 Jack Miller est de retour en Indonésie, cette fois avec l’assurance de continuer chez KTM pour 2024, si les transferts ne s’emballent pas.

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Alors que l’arrivée de Pedro Acosta chez GasGas Tech3 n’est plus qu’une question de mois, cette promotion signifie logiquement que Jack Miller devrait conserver son guidon au sein de l’écurie officielle KTM, et donc, arriver en confiance en Indonésie. Une bonne nouvelle pour l’Australien, qui peine toujours à aligner de bons résultats régulièrement mais qui est aussi capable d’exploits ponctuels. Aujourd’hui caractérisait bien son approche ; il est tombé à deux reprises, mais finit tout de même neuvième, synonyme d’un passage en Q2.

« J’ai eu du mal à contrôler le freinage tout au long de la séance » affirmait-il aux micros de Speedweek. Globalement, Jack Miller n’a pas été brillant notamment en raison de deux chutes conséquentes, qui ne manqueront pas de donner du travail aux mécaniciens. La première était assez étrange, avec Enea Bastianini arrêté au milieu de la piste. « Enea était garé au point de corde. Du coup, j’ai tourné à peine plus tard que d’habitude et j’ai penché sur la partie sale » confiait-il.

 

 

La deuxième chute était entièrement pour son compte. « J’étais un peu en délicatesse à l’approche du premier virage et j’ai voulu pousser dans mon deuxième tour lancé. On a tous vu le résultat… » ajoutait-il. Il faut éviter ces erreurs durant les deux premières séances de chaque Grand Prix tant elles sont déterminantes pour la confiance. Mais pourtant, il se place quand même neuvième à l’issue de cette journée, et disputera la course à la pole demain avec les autres cadors. « La moto est bonne, je me sens bien. Avec le cadre en carbone, l’adhérence est folle sur la roue arrière. Je peux ouvrir à fond en sortie de virage. Maintenant, il faut essayer de transférer un peu de ce grip sur l’avant et on devrait être performants samedi dès les qualifications » ajoutait-il.

Le voyez-vous réaliser un bon week-end ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Practice au Grand Prix d’Indonésie MotoGP 2023 :

 

Indonésie

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Parlons MotoGP : Voici ce que KTM doit faire avec ses pilotes https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-voici-ce-que-ktm-doit-faire-avec-ses-pilotes/ Wed, 04 Oct 2023 18:30:46 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1137838 Par Nicolas Pascual. KTM est bien embêté avec ses cinq pilotes. Pourtant, l’heure du choix approche à grands pas.

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Une marque, cinq contrats. KTM fait face à un véritable problème de riche en ce moment, avec trop de pilotes talentueux à faire rouler. Les autrichiens doivent trouver le moyen de caser tout le monde, mais de toute évidence, un des cinq prétendants sera lésé. Alors bien sûr, nous n’avons pas la prétention de donner des conseils à une marque si prestigieuse, mais cet article a pour but de se pencher sur la question en utilisant principalement la logique. Qui doit faire le saut ? Qui doit rouler en MotoGP ?

 

Résumons

 

Avant de débuter, précisons simplement que nous n’évoquerons pas les conditions financières, ni les clauses de chacun. Ici, nous parlons simplement de sportif même si ces détails peuvent peser lourd dans une telle décision. Reprenons. Pour résoudre ce casse-tête, rien de mieux que d’établir des priorités. Que veut KTM ? Quel est l’objectif ? Gagner en MotoGP, ou au moins, rivaliser avec Ducati dès 2024. Pour cela, il faut se munir des meilleurs éléments.

Selon nous, il faut faire monter Pedro Acosta en MotoGP. Il faut qu’il roule dès 2024, à plein temps. Talent générationnel affirmé depuis sa première saison en mondial (où il fut titré en Moto3, d’ailleurs), il a fait le break au général en Moto2 et devrait prendre ce sacre sans trop de problèmes. Il serait criminel de nous priver d’un tel talent en le « mettant au placard », une stratégie que l’on voit souvent en Formule 1 et qui parfois, se retourne contre ceux qui prennent cette décision (le cas Oscar Piastri avec Alpine est assez parlant). Nous parlons d’un pilote « calibre » Pedrosa, Lorenzo, Marc Márquez.

 

KTM pilotes

« Pollycio », la victime ? Photo: Michelin Motorsport

 

Vous l’aurez deviné ; il faut donc lourder l’un des quatre pilotes actuels.

 

Officiel ou satellite, loin d’être un détail

 

Maintenant que nous avons posé le décor, penchons-nous sur les quatre larrons, indépendamment. Brad Binder est sûr de rester pilote d’usine à plein temps, ça n’est même pas un débat. Il a prolongé il y a peu, et incarne KTM au plus haut niveau. Malgré une baisse de forme récente – excepté les très bonnes percées dont il a le secret, il reste un pilote « élite » qui peut disputer la victoire aux meilleurs de la catégorie reine. La firme de Mattighofen aurait tout intérêt à en faire son pilote phare car il est bon communiquant, sympathique, colle avec l’image un peu folle véhiculée par Red Bull et surtout, a fait toute sa carrière chez eux. Il est, en quelque sorte, l’employé parfait.

Reste donc trois hommes. Jack Miller au sein de l’équipe officielle, Pol Espargaró et Augusto Fernández chez GasGas Tech3. Un temps, on pensait Augusto à l’abri mais force est de constater que le bon retour de « Pollycio » dut lui mettre un petit coup de pression. La moto semble marcher plus que ce que l’on imaginait, et Pol a rapidement été en mesure de se battre avec lui comme en Autriche. De plus, le champion du monde Moto2 2022 a connu deux week-ends difficiles à Misano puis en Inde (enregistrant son premier abandon de la saison pendant un Grand Prix), même s’il est très bien revenu à Motegi.

 

KTM pilotes

Nous avions vu juste sur Augusto. Photo : Michelin Motorsport

 

Alors, oui, on entend partout que la solution est toute trouvée ; pourquoi ne pas se séparer de Pol Espargaró, 32 ans, assurément plus proche de sa fin de carrière que du début. C’est presque trop facile. Mais n’est-ce pas prendre le problème par le mauvais bout. Un temps, nous pensions également ceci, et ne comprenions même pas pourquoi cela faisait débat.

Mais faut-il vraiment lier Pedro Acosta à GasGas plutôt qu’à KTM ? Sa place est-elle au sein d’une équipe satellite qui ne joue rien, ou presque, depuis 2020 ? Pas selon nous. D’ailleurs, plus tôt, nous avons cité les Dani Pedrosa, les Jorge Lorenzo et les Marc Márquez. Nous aurions même pu y ajouter Maverick Viñales pour avoir la liste complète des talents les plus prometteurs avant d’arriver en MotoGP au XXIe siècle. Quel est leur point commun ? Ils ont tous débuté dans une écurie officielle.

 

Jack Miller doit céder sa place

 

Une marque doit oser. Oser donner les clés du camion à un tel talent, ou au moins, lui prêter le meilleur matériel, la meilleure équipe. Oser lui conférer une responsabilité qui fait de lui un grand. Oser suivre le sens de l’histoire. La place de Pedro Acosta est au sein de l’équipe d’usine, pas chez GasGas.

Imaginez-vous un seul instant que KTM et Red Bull manquent cette opportunité, même si le prodige arrive dans le box d’à-côté ? Pour l’image, pour le prestige, pour la puissance de frappe, il ne faut pas avoir peur de prendre telle décision. Vous l’aurez compris ; selon nous, il faut se séparer de Jack Miller. Nous n’avons rien contre l’Australien, et il ne démérite pas plus que Pol Espargaró par exemple, mais il faut bien comprendre que les deux rôles n’ont rien à voir. Miller n’est pas moins fort que Pol, mais la doublette Binder/Acosta – Espargaró/Fernández dans l’équipe B serait largement plus intéressante que les deux paires Binder/Miller – Acosta/Fernández. La nuance est fine, mais ô combien importante.

Et puis, en toute honnêteté, Jack Miller n’a pas été transcendant non plus. Il est difficile de quantifier son aide liée à son expérience chez Ducati, mais sur la piste, les résultats sont loin d’être exceptionnels. Ils sont corrects, certes, surtout pour une première saison au guidon de la KTM. Mais c’est surtout le manque de progression qui interroge. Il était presque plus fort, plus proactif, plus régulier dans la performance en début de saison quand il ne connaissait pas la machine.

Désormais, il est capable de très bonnes performances mais aussi de week-ends réellement étranges. Son rythme de course est toujours en dessous ; il peine à se maintenir devant malgré des bonnes entames, et ce, presque systématiquement. C’est difficile d’essayer de lui trouver des défauts comme c’est difficile d’essayer d’en trouver pour les autres.

Mais c’est aussi ce pourquoi nous choisissons Jack Miller, et ce sera notre dernier argument. Si KTM arrive à le garder sous contrat tout en le prêtant à une autre équipe – une manœuvre très « Formule 1 » dans l’esprit, il sera facile de lui trouver un guidon. Il ne fait aucun doute que Honda, pour remplacer Marc Márquez, lorgnera sur le nouveau papa. Pol Espargaró, qui est loin de démériter et qui apporte ce supplément d’âme à l’équipe, en plus de son expérience au guidon de la RC16, peinerait davantage.

 

Binder, le seul intouchable. Photo : Michelin Motorsport

 

Conclusion

 

Se séparer de Jack Miller – un pilote dont on connaît le plafond – au profit de Pedro Acosta dans l’équipe d’usine, c’est à la fois conférer un statut important à un pilote important, et peut-être garder cinq pilotes sous contrat sur la grille au lieu de quatre. C’est aussi laisser la chance à Brad Binder de performer tout en le mettant en concurrence avec un jeune loup, ainsi qu’inciter Augusto Fernández à progresser, tout en évitant la tempête médiatique qui pourrait nuire à l’image de marque (inutile de rappeler le cas Remy Gardner). C’est aussi garder une base solide avec Pol Espargaró dans l’équipe satellite, celle qui n’est pas faite pour gagner, on le rappelle.

Que pensez-vous de notre solution ? Dites-le nous en commentaires !

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Japon J3, Jack Miller (KTM/6) : « ce n’était pas ma meilleure journée, mais ce n’était pas ma pire non plus » https://www.paddock-gp.com/motogp-japon-j3-jack-miller-ktm-6-ce-netait-pas-ma-meilleure-journee-mais-ce-netait-pas-ma-pire-non-plus/ Mon, 02 Oct 2023 06:00:13 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1137480 Après une course marquée par la pluie au Japon, Jack Miller évalue le verre à moitié vide ou plein de sa prestation sur le Motegi.

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Jack Miller quitte le Japon avec une bonne récolte de points sur sa KTM puisqu’il a fini quatrième le Sprint et sixième la course dantesque du dimanche, le tout avec la satisfaction d’avoir évité à la maison de Mattighofen de prendre l’eau, puisque Brad Binder avait jeté l’éponge sur chute. Cela étant dit, au vu de l’ambiance actuelle au sein du groupe Pierer Mobility qui cherche une solution au problème qu’il s’est lui-même créé en signant cinq pilote pour quatre RC16 en 2024, il faut faire plus. D’autant plus qu’Augusto Fernandez, le rookie sur la GAGAS Tech3, a fini juste derrière sur le Motegi …

L’arrivée de la pluie a perturbé les plans de KTM qui avait amené son châssis carbone pour disputer le Grand Prix du Japon marquant la 14e manche du championnat du monde MotoGP 2023. Malgré les bonnes performances réalisées ce week-end, Jack Miller n’a pu faire mieux que la sixième position, tandis que Brad Binder a subi une chute qui l’a contraint à l’abandon. Un résultat décevant que l’équipe tentera de rattraper lors de son prochain déplacement en Indonésie.

MotoGP |  GP du Japon, Miller : « Je voulais un résultat différent »

Jack Miller : « je visais quelque chose de plus »

« Ce n’était pas ma meilleure journée, mais ce n’était pas ma pire non plus, et finalement je suis content du résultat que nous avons obtenu » commente JackAss qui n’avait pas fréquenté à ce point le haut du panier depuis trop longtemps. « Il m’a fallu un certain temps avant de pouvoir mettre les pneus en température et j’ai finalement utilisé le surplus de gomme dont je disposais par rapport aux pilotes proches de moi lorsque la pluie s’est intensifiée ».

Il ajoute : « nous avions apporté quelques modifications à la moto pour adapter encore mieux la moto à la quantité d’eau sur les pistes avant de repartir, mais pour finir nous sommes tous restés sur place. C’est une décision prise pour des raisons de sécurité et bien sûr nous l’acceptons. Prenons cette sixième place, mais j’aurais aimé un résultat différent. Je visais quelque chose de plus ». Rendez-vous à présent dans deux semaines en Indonésie.

Jack Miller (43) reste devant Joan Mir (36) et Fabio Giannantonio (49)

Résultats du GP du Japon MotoGP

3543

Classement Général Championnat MotoGP

35354

Crédit classement motogp.com

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MotoGP Japon J1, Jack Miller (KTM Q3/S4) n’a pas fait de cadeau à son ex-coéquipier : « J’ai presque réussi à le bloquer » https://www.paddock-gp.com/motogp-japon-j1-jack-miller-ktm-q3-s4-na-pas-fait-de-cadeau-a-son-ex-coequipier-jai-presque-reussi-a-le-bloquer/ Sat, 30 Sep 2023 17:00:21 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1136903 Jack Miller est en grand forme au Japon. Vainqueur ici l’an passé, il veut bien faire, d’autant plus que son avenir n’est pas certain.

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Au Japon, Jack Miller est comme chez lui. Auteur d’une course parfaite l’an dernier en qualité de pilote d’usine Ducati, il s’est révélé aujourd’hui, en qualifications comme en Sprint. Alors que la vitesse sur un tour est loin d’être son point fort, il est parvenu à se hisser en première ligne, et comptait bien conserver ce rang pendant l’épreuve mais c’était sans compter sur un Pecco Bagnaia en jambe. Il n’a rien à se reprocher ; il a été valeureux, et peut désormais se concentrer pleinement sur le Grand Prix de demain.

À l’heure des discussions contractuelles chez KTM, chaque course, et même, chaque séance compte. Jack Miller prêche pour sa paroisse au Japon, et a sans doute convaincu ses employeurs, au moins jusqu’à dimanche. « La moto a très bien fonctionné, mais j’étais en délicatesse avec la roue avant en début de course. Je pense que je dois repenser mes trajectoires et mon style sur la première partie du tracé. » avouait-il humblement dans les colonnes de Speedweek. Avec sa bonne humeur habituelle, le dernier papa-pilote en date peut se féliciter d’avoir résisté.

 

 

Avant cette course Sprint, quand avait-on vu pour la dernière fois Pecco Bagnaia se faire battre sur les phases de freinage ? C’est un fait rare qu’il a réalisé, et il savait très bien à qui il avait à faire. « Je savais qu’il était derrière moi, c’est pourquoi j’ai essayé de freiner le plus tard possible, à chaque fois, sans sortir au large, bien sûr. J’ai presque réussi à le bloquer toute la course durant, mais il m’a eu. Quand il m’a dépassé dans le virage à droite, je savais que c’était fini car j’avais des problèmes avec ma gomme avant ici » précisait-il. Il faut dire que la manœuvre était clinique, comme très souvent avec le champion italien.

Selon lui, KTM pourrait bien être la surprise demain. « D’habitude, la perte de performance relative aux pneus arrive bien plus vite sur nos motos que celles des autres. Aujourd’hui, les Ducati ne l’ont pas subi par exemple, mais c’était sur le point d’arriver. Je suis impatient de voir comment ils vont gérer ça sur la distance complète » concluait-il. Sans minimiser l’importance de ce « drop » dans la performance, il y a peu de chance que quiconque puisse rattraper le « Martinator » s’il nous refait le coup d’aujourd’hui.

Pensez-vous que la firme autrichienne peut créer la surprise demain ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Sprint du Grand Prix du Japon MotoGP 2023 :

 

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Japon J1, Jack Miller (KTM/10) est tombé : « Je me sentais à l’aise » https://www.paddock-gp.com/motogp-japon-j1-jack-miller-ktm-10-est-tombe-je-me-sentais-a-laise/ Fri, 29 Sep 2023 21:00:16 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1136355 Jack Miller tente de lancer une dynamique positive au Japon, là où il s’était largement imposé il y a un an à peine. Décryptage.

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Jack Miller n’est pas dans la forme de sa vie. En difficulté sur les courses passées, notamment en comparaison de son coéquipier Brad Binder, il a plutôt bien entamé son week-end au Japon malgré une chute. Pourtant, le voilà tout de suite en Q2, une nouvelle qui fait plaisir à son homme. Lui aussi a pu profiter de nouvelles améliorations de la part de KTM, et la firme continue de progresser, de course en course, sans jamais le négliger… en attendant de trancher concernant son imbroglio contractuel.

Plutôt heureux ; voilà comment on pourrait décrire l’état d’esprit de Jack Miller au soir de cette première journée à Motegi. L’Australien, nouveau papa, en dit plus sur cette performance dans les colonnes de Speedweek. « Je suis raisonnablement content. Nous avons bien travaillé, dès que je suis sorti des stands, j’ai compris les bénéfices des améliorations. J’ai eu une compréhension claire du comportement, il y a beaucoup plus d’adhérence mécanique » ce qui corrobore ce que disait Brad Binder il y a peu à propos de la RC16. Tout cela est donc cohérent. « J’ai le même feeling qu’après les essais de Misano » appuyait-il.

 

 

Pourtant, une petite chute en tout début de séance a failli mettre un terme à ce rêve. « Mon rythme était bon, et à la fin, j’ai voulu ajouter des braises sur le feu. J’ai commencé à freiner plus fort, plus tard, et j’ai pris plus de vitesse en courbe ; c’est à ce moment-là que je suis tombé. » Après tout, les chutes comme celles-ci sont plutôt saines et aident à trouver la limite de la machine.

Jack Miller veut croire en cette nouvelle dynamique, d’autant plus qu’il a réalisé ce temps avec l’ancien châssis, celui en carbone étant trop endommagé. « Sur le vieux, je me sentais tout aussi à l’aise. Il a bien rempli son rôle et a prouvé qu’il fournissait toujours des excellents services » concluait-il.

Pensez-vous que Miller peut réussir ce week-end à Motegi ? Dites-le nous en commentaires !

Voici les résultats du Practice au Grand Prix du Japon MotoGP 2023 :

 

Japon

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Inde J3, Jack Miller (KTM/14) : « de nouvelles pièces arriveront à Motegi, je les attends avec impatience » https://www.paddock-gp.com/motogp-inde-j3-jack-miller-ktm-14-de-nouvelles-pieces-arriveront-a-motegi-je-les-attends-avec-impatience/ Mon, 25 Sep 2023 17:30:29 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1135212 Jack Miller a encore été aux abonnés absents dans un Grand Prix et cette fois c'est le tracé de Buddh en Inde qui l'a boudé.

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Jack Miller n’est plus à la fête depuis la rentrée du MotoGP de sa trêve estivale et ça pose un problème dans un contexte KTM marqué par cinq pilotes sous contrat pour 2024 pour quatre RC16 en stock. En Inde, la mauvaise tendance ne s’est pas inversée pour l’Australien qui attend à présent les nouvelles pièces promises pour le week-end prochain au Japon. Le groupe Pierer Mobility AG arriverait donc à amener des évolutions même lors de la campagne outre-mer …   

Un départ chaotique, un pneu avant qui chauffe dans le peloton, une incapacité à freiner comme souhaité sont les éléments qui se sont ligués contre Jack Miller pour lui gâcher son Grand Prix d’Inde. Sur sa prestation qui l’a contraint à se contenter d’une modeste quatorzième place, il a commenté : « j’ai eu des difficultés. Je n’avais pas l’adhérence dont j’avais besoin dès le départ, ni à l’avant ni à l’arrière. Je ne pouvais pas du tout supporter la vitesse dans les virages ».

Il ajoute : « j’ai aussi eu des contacts dans le virages 1, ce qui n’était pas idéal, puis j’ai essayé de rattraper trop de positions d’un coup dans le deuxième tour. J’étais derrière Stefan Bradl pendant quelques tours et j’ai essayé de trouver mon rythme ».

Trop loin : Jack Miller (43 ans) était en position perdante face à Raúl Fernández

Jack Miller : « je manquais de vitesse et de confiance »

Et c’est là que la configuration des courses dans le MotoGP moderne s’est rappelée à lui … « Dans le sillage, la température du pneu avant a soudainement grimpé en flèche, et ce n’est que lorsque j’ai été à nouveau libre de rouler et que j’ai pu refroidir un peu le pneu avant que j’aie pu à nouveau réaliser des temps au tour semi-décents. Lorsque j’ai rattrapé Pol Espargaró et Miguel Oliveira, la température des pneus avant est monté en flèche encore et encore, je pouvais à peine ralentir la moto. A partir de là, c’était la bagarre, et notre rythme n’était plus celui de samedi. C’est un peu embêtant ».

Le pilote de 28 ans ajoute : « la moto bougeait violemment, d’avant en arrière, et je devais beaucoup ralentir pour pouvoir tourner. Il y a eu de nombreux virages où je manquais de vitesse et de la confiance nécessaire. Normalement, la moto est vraiment bonne au niveau des freins. Mais il y a quelques choses que nous devons améliorer et de nouvelles pièces arriveront à Motegi qui devraient nous y aider. Je l’attends avec impatience ».

Il termine : « je croise les doigts pour que nous puissions mettre en œuvre ce que nous avons découvert ce week-end et sur ce que nous avons essayé lors des essais à Misano à Motegi ».

Jack Miller

MotoGP Inde Course : classement

Inde

Championnat après l’Inde (13/21) :

24343

Crédit classement motogp.com

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MotoGP Inde J2, Jack Miller (KTM Q16/S7) : « J’avais prévenu que ça pouvait être le chaos au départ » https://www.paddock-gp.com/motogp-inde-j2-jack-miller-ktm-q16-s7-javais-prevenu-que-ca-pouvait-etre-le-chaos-au-depart/ Sat, 23 Sep 2023 20:00:24 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1134630 Jack Miller n’était pas à la fête en Inde, mais lors du Sprint, la situation s’est – en partie – débloquée. Le voilà septième à l’arrivée.

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La remontée de Jack Miller en Inde est passée sous les radars. Nulle part hier et ce matin lors des qualifications, il a déposé le peloton pour s’adjuger la septième position, un résultat impressionnant même si les nombreuses chutes devant lui l’ont aidé. De quoi redonner de l’espoir à un pilote qui est peut-être en danger au vu de l’imbroglio contractuel chez KTM. Assurément, une bonne tournée asiatique peut lui permettre de cimenter sa place au sein de l’écurie de Mattighofen.

Qui l’eût cru ? Après une première journée seulement sauvée par la découverte d’un singe dans son box, Jack Miller a rebondi pendant le Sprint. Après tout, les faits de course font partie intégrante de la discipline et sur certaines épreuves, le fait de rester sur ses roues aide considérablement. « La journée s’est bien déroulée. Mon rythme en course était meilleur, j’ai pu suivre les autres. Il reste encore des domaines dans lesquels nous pouvons nous améliorer, comme l’accélération, mais dans l’ensemble, nous progressons » confiait l’Australien à Speedweek.

 

 

Cependant, il lui faudra trouver de la vitesse sur un tour car en partant d’aussi loin, difficile d’espérer mieux. « J’avais sûrement la pire position de départ car ma ligne était encore humide. Mais je suis resté calme et concentré à l’extinction des feux, je n’ai pas fait patiner la roue arrière, et j’ai gagné beaucoup de terrain quand j’ai rencontré du bitume sec. » La prudence paie. Il a aussi profité des nombreuses erreurs au premier virage, mais lui avait senti le danger, déjà hier. « J’avais prévenu que ça pouvait être le chaos au départ. Quand 21 ou 22 pilotes se dirigent vers la même ruelle étroite, ça ne peut pas se passer autrement. » La proximité entre la ligne de départ et le premier virage couplé à l’angle aigu de ce dernier cause cet effet « goulet ».

Pensez-vous que Jack Miller peut gagner encore des places demain, lui qui prédit une course « amusante » ? Dites-le nous en commentaires !

Voici le résultat du Sprint au Grand Prix d’Inde MotoGP 2023 :

 

Inde

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Inde J1, Jack Miller (KTM/18) explique sa contre-performance : « Un singe a renversé le café ! » https://www.paddock-gp.com/motogp-inde-j1-jack-miller-ktm-18-explique-sa-contre-performance-un-singe-a-renverse-le-cafe/ Fri, 22 Sep 2023 21:00:41 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1133895 Jack Miller n’a pas bien commencé son week-end en Inde, c’est le moins que l’on puisse dire. Vient-il de se tirer une balle dans le pied ?

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En Inde, tous les pilotes ne sont pas à la fête, et Jack Miller en est le parfait exemple. Lui a complètement raté son entame. Non seulement il devra passer par la Q1, mais il n’a pas été capable de faire mieux que le 18e temps. À l’heure des grandes discussions chez KTM, où cinq pilotes sous contrats doivent se partager quatre motos, chaque week-end compte. L’Australien n’a pas vraiment le droit à l’erreur, car sa place n’est pas assurée.

Sans doute la pire manière d’entamer un week-end. Même s’il veut garder le sourire, comme d’habitude, Jack Miller sait que son vendredi à Buddh peut lui coûter cher, très cher. « Ça ne s’est pas passé idéalement. Nous avons tenté quelque chose avec le frein moteur, mais ça n’a pas marché, nous avons dû faire machine arrière. Puis, j’ai fait une erreur et j’ai perdu du temps à rentrer aux stands. Au final, nous avons un peu perdu de vue la direction à suivre et c’est vrai, je n’ai pas piloté de la meilleure manière » confiait-il dans les colonnes de Speedweek. Quand l’on connaît l’importance des qualifications en 2023, partir d’aussi loin revient à se tirer une balle dans le pied. Espérons pour lui qu’il rectifie le tir dès demain.

 

 

Comme les autres, lui aussi a bien aimé le tracé. « C’est amusant à rouler, notamment dans le virage relevé. Mais c’est aussi dur de faire un tour parfait parce que tout est à l’aveugle. Aussi, il y a ce freinage au bout de la ligne droite de retour, on a l’impression qu’on fonce à fond dans un mur ; c’est une illusion d’optique. Je me suis fait piéger et j’ai freiné beaucoup trop tôt. Il faut vraiment débrancher le cerveau pour rester gaz en grand ici » disait-il, impressionné. Cette ligne droite de 1,2 km, la plus longue du calendrier, est particulièrement saisissante et aucun n’y est resté insensible.

Même après une « mauvaise » journée, Jack Miller (devenu papa il y a peu) ne perd jamais le sourire. Et il raconte même une anecdote avec un animal insolite : « Je regardais la séance Moto3 assis dans le box, et j’ai vu quelque chose bouger dans la structure du toit. J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’un chien, mais en fait, c’était un gros singe ! Nous avons jeté quelques bananes mais il n’est jamais revenu. Au moins, on sait qui a renversé le café ! » C’est aussi le charme de ces Grands Prix exotiques. Alors, oui, même s’il y a des problèmes de visas, qu’il faut se lever le matin, cette partie de la saison n’en reste pas moins passionnante… et surprenante.

Pensez-vous que Miller peut redresser la barre dès demain ? Dites-le nous en commentaires !

Voici le classement du Practice au Grand Prix d’Inde 2023 : 

 

Inde

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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People MotoGP Inde Vidéo : On ne peut pas être bon en tout… :-) https://www.paddock-gp.com/people-motogp-inde-on-ne-peut-pas-etre-bon-en-tout-video/ Thu, 21 Sep 2023 09:00:10 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1133083 La plupart des membres du paddock MotoGP sont maintenant arrivés sur le Buddh International Circuit et, pendant que les mécaniciens se sont jetés sur les motos pour rattraper le temps perdu à cause du « visagate », les pilotes déjà présents ont pu se familiariser avec le tracé… et la danse locale. Et là, il faut bien […]

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La plupart des membres du paddock MotoGP sont maintenant arrivés sur le Buddh International Circuit et, pendant que les mécaniciens se sont jetés sur les motos pour rattraper le temps perdu à cause du « visagate », les pilotes déjà présents ont pu se familiariser avec le tracé… et la danse locale.

Et là, il faut bien reconnaître que nos stars préférées, tous athlètes de haut niveau, à commencer par Jorge Martin, Aleix Espargaro, Alex Marquez ou Takaaki Nakagami, Jack Miller, Franco Morbidelli et Augusto Fernandez, que ce soit au niveau de la rapidité ou de l’énergie, ont encore beaucoup de progrès à faire pour s’élever au niveau des locaux !

On ne peut pas être bon en tout…

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MotoGP : « ce n’est pas une coïncidence si la baisse de forme de Jack Miller se produit au même moment où l’on parle d’un Pedro Acosta passant en MotoGP avec KTM », mais qui a dit ça ? https://www.paddock-gp.com/motogp-ce-nest-pas-une-coincidence-si-la-baisse-de-forme-de-jack-miller-se-produit-au-meme-moment-ou-lon-parle-dun-pedro-acosta-passant-en-motogp-avec-ktm-mais-qui-a-dit-ca/ Sun, 17 Sep 2023 05:00:55 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1132236 Qu'arrive-t-il à Jack Miller qui avait si bien commencé son aventure KTM avant de rentrer dans le rang ? La faute à Pedro Acosta dit-on.

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Depuis la rentrée du MotoGP de sa trêve estivale, force est de constater que l’on a perdu dans le groupe de tête un Jack Miller qui, jusque-là, démontrait qu’il n’avait rien à regretter de son passage de Ducati à KTM. Depuis son seul podium de sa première année avec la RC16 en Espagne, il a abandonné trois fois prématurément et n’a pas terminé plus haut que la 6e place, tandis que son coéquipier Brad Binder l’a constamment surpassé en course. L’Australien et son équipe ont-ils pris un mauvais chemin technique ? « À Assen, nous sommes allés dans une direction différente, et en revenant, il n’y a pas eu de réponse immédiate » répond JackAss. Mais pour certains observateurs, il y a une autre raison.

Et cette autre raison est la pression inattendue d’un Pedro Acosta, qui prendra inévitablement la place d’un des actuels pilotes du groupe Pierer Mobility AG. Au départ, c’est Augusto Fernandez qui semblait être sur une selle éjectable, puis un Pol Espargaró convalescent est monté en tête de liste avant que Jack Miller ne paraisse être finalement le maillon faible, son équipier Brad Binder ayant quant à lui renouvelé durant la même période son bail jusqu’en 2026 …

On se souviendra que l’élément clé qu’avait avancé Jack Miller dans sa décision d’aller chez KTM, alors qu’un guidon Pramac lui avait été proposé par Ducati, était que, pour la première fois de sa carrière en MotoGP, il allait pourvoir être serein sur son avenir pendant deux ans. Un revirement qui l’a peut-être déstabilisé. Du moins est-ce l’avis de Neil Hodgson à TNT Sports lu sur crash.net … « Jack est un incroyable pilote de moto », a déclaré l’ancien Champion du Monde de WSBK. « Mais ce n’est pas une coïncidence si la baisse de forme de Jack se produit exactement au même moment où les gens parlent de Pedro Acosta passant en MotoGP avec KTM ».

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« Je suis un grand fan de Jack Miller, mais le MotoGP est un business, et c’est parfois un business assez horrible »

Il ajoute : « dans quelle équipe ira-t-il ? Nous avons tous pensé à l’équipe GASGAS. Mais les rumeurs à Misano ont dit qu’il rejoindrait l’équipe officielle KTM. Acosta est un talent qu’on ne rencontre qu’une fois par décennie. Si vous l’avez sur votre liste, que faites-vous ? Si c’était moi, je serais tenté de le mettre dans l’équipe d’usine ».

Lorsqu’on lui a demandé si passer du Moto2 directement à une équipe d’usine MotoGP pouvait représenter un saut trop important, Hodgson a répondu : « je ne pense pas. Je pense qu’il est assez talentueux. Je suis un grand fan de Miller, nous sommes tous de bons amis. Mais c’est un business, c’est parfois un business assez horrible ».

Il précise ainsi son point de vue : « les contrats peuvent être modifiés, ils peuvent être déchirés. C’est ce qui préoccupe Jack. Vous essayez plus fort, et vous allez un peu plus lentement, vous changez la moto, vous vous perdez, vous perdez peut-être un peu confiance en votre équipe… Et avant de vous en rendre compte, vous vous battez en dehors des points ». Mais alors que vaut vraiment un contrat en MotoGP ?

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Technique MotoGP « Spy Attitude » Misano Test : KTM sans concurrence ! https://www.paddock-gp.com/technique-motogp-spy-attitude-misano-test-ktm-sans-concurrence/ Sat, 16 Sep 2023 10:30:32 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1132148 Le week-end MotoGP à Misano, incluant le Grand Prix et le test, a été sans conteste l’occasion de tirer un coup de chapeau à l’équipe test de KTM et Dani Pedrosa ! Habituellement, l’engagement d’une wild card sert à valider une petite évolution technique mais aussi, et surtout, à maintenir le pilote d’essai à un […]

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Le week-end MotoGP à Misano, incluant le Grand Prix et le test, a été sans conteste l’occasion de tirer un coup de chapeau à l’équipe test de KTM et Dani Pedrosa !

Habituellement, l’engagement d’une wild card sert à valider une petite évolution technique mais aussi, et surtout, à maintenir le pilote d’essai à un certain niveau de performance, même si ce dernier figure généralement finalement dans la dernière partie du classement.

Or KTM a fait en Italie une véritable démonstration de force en alignant ni plus ni moins un tout nouveau châssis en carbone, coupant au passage l’herbe sous le pied à Aprilia, et plaçant celui-ci en quatrième position, aussi bien dans le Sprint que dans le Grand Prix, aux mains du toujours jeune Dani Pedrosa malgré ses 37 années !

Alors oui, c’est ce même Dani Pedrosa qui a mis au point ce châssis, et oui, « Titanium » avait tourné sur le Misano World Circuit quelques semaines auparavant, mais le résultat final, également validé par Brad Binder et Jack Miller lors du test de lundi, n’est vraiment pas loin de l’exploit.

Moins cachée que ses concurrentes, nous avons pu nous approcher un tant soit peu de la KTM « carbone », et voici globalement ce que nous avons vu.

Toute la partie avant du cadre est en carbone, y compris celle qui entoure la colonne de direction, et seule reste en métal la partie arrière qui entoure l’axe de bras oscillant.

Le carbone est caché sous des adhésifs orange, mais l’emmanchement dans le métal est bien visible.

Chez KTM, comme l’a expliqué précédemment, on cache de moins en moins de choses hormis le moteur, ce qui nous permet ici de détailler la partie frontale, avec ses conduits d’air secondaires pour refroidir l’électronique et les pieds du pilote.

Oups, désolé !

Globalement, KTM est le constructeur qui nous impressionne le plus : il n’a peut-être pas eu jusqu’à présent l’inventivité de Ducati mais le temps de réaction est réduit au maximum, avec des nouvelles pièces quasiment à chaque course, qui plus est d’une finition vraiment impeccable.
Sans même parler du cadre en carbone, les KTM, officielles et Tech3, disposaient de deux nouveaux éléments aérodynamiques en Italie : des dérives de bras oscillant façon Aprilia et une étrange « cuillère » biplan sous le bras oscillant.

Contrairement à d’autres constructeurs, l’aérodynamique paraît aujourd’hui particulièrement aboutie, mais ce n’est sans doute qu’un début…

On pourrait vous montrer des tonnes d’autres photos, mais il faut bien en garder un petit peu pour nous… 🙂

A suivre…

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MotoGP, Jack Miller met encore les pieds dans le plat : « la situation de Honda et de Yamaha n’est pas bonne, mais elle n’est pas aussi dramatique que certains le disent » https://www.paddock-gp.com/motogp-jack-miller-met-encore-les-pieds-dans-le-plat-la-situation-de-honda-et-de-yamaha-nest-pas-bonne-mais-elle-nest-pas-aussi-dramatique-que-certains-le-disent/ Sat, 16 Sep 2023 05:00:16 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1132120 Jack Miller en a remis une couche sur les vertus de la positive attitude en fustigeant l'ambiance déprimante en vigueur chez Honda et Yamaha.

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Le désormais jeune papa Jack Miller ne connait pas une entame de dernière partie de saison de nature à lui assurer totalement un avenir sans nuage au sein d’un groupe Pierer Mobility, qui a toujours sous contrat cinq pilotes pour quatre RC16 en 2024. Mais il ne se plaint pas de ce jeu des chaises musicales initié à Mattighofen qui désignera forcément un perdant. Et pour cause : il a déjà fustigé ceux qui se laissent aller à critiquer leur employeur en MotoGP. Et qui ont tort de continuer selon lui …

Alors que Dorna élabore un plan de sauvetage pour les maisons Honda et Yamaha avec de nouveaux points de concession, KTM en regrette ouvertement ne serait-ce que le principe et se positionne comme un des prochains opposants à l’adoption de ces nouvelles facilités, lorsqu’elles seront soumises à l’approbation de l’association des constructeurs, le MSMA.

Une ambiance au sein de l‘agent orange que Jack Miller a confirmé lorsqu’il lui a été demandé, dans un entretien accordé à motosan, ce qu’il pensait de cette situation. Sur l’idée que Honda et Yamaha sont deux constructeurs qui sont en grande difficulté en MotoGP, « Jackass » répond : « leur situation n’est pas bonne, mais elle n’est pas aussi dramatique que certains le disent. Rins a gagné à Austin avec Honda et a également été rapide au Mugello avant de se blesser. Combien de saisons Ducati a-t-elle passé sans gagner une course ? ».

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Jack Miller : « passer du temps à se plaindre ne fait pas obtenir des résultats, être négatif ne vous mène nulle part »

Yamaha n’est pas non plus oublié : « Quartararo est également monté sur le podium à Austin. Je comprends qu’il soit frustré, après avoir été champion du monde, de ne pas avoir la meilleure moto, mais passer du temps à se plaindre ne fait pas obtenir des résultats. Être négatif ne vous mène nulle part. Ducati et Aprilia ont eu des problèmes dans le passé, mais ils ont réussi à relever la tête en travaillant sans regarder ce que faisaient les autres ».

Jack Miller termine avec ce regret : « tout le monde traverse des moments difficiles. L’important est de les surmonter et cela nécessite une attitude positive. C’est le reflet du monde dans lequel nous vivons : nous regardons ce que les autres ont, au lieu de nous contenter de ce que nous avons. C’est triste, donc nous gaspillons de l’énergie ».

MotoGP : Jack Miller parle de KTM, de ses collègues et de l'avenir

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