Tech 3 Racing Archives - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/equipes/tech-3-racing/ Toute l'actualité du MotoGP ! Fri, 26 Jan 2024 16:42:41 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.paddock-gp.com/wp-content/uploads/2019/06/cropped-logo_PADDOCK-GP-512-2-32x32.jpg Tech 3 Racing Archives - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/equipes/tech-3-racing/ 32 32 MotoGP, Augusto Fernandez place haut la barre pour 2024 : « être le meilleur pilote KTM est l’objectif principal à chaque course de la saison à venir » https://www.paddock-gp.com/motogp-augusto-fernandez-place-haut-la-barre-pour-2024-etre-le-meilleur-pilote-ktm-est-lobjectif-principal-a-chaque-course-de-la-saison-a-venir/ Sun, 28 Jan 2024 17:00:17 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158935 Augusto Fernandez présente son ambitieuse feuille de route pour 2024 qui le mettrait en cas de réussite au firmament du clan Pierer Mobility.

Cet article MotoGP, Augusto Fernandez place haut la barre pour 2024 : « être le meilleur pilote KTM est l’objectif principal à chaque course de la saison à venir » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Augusto Fernandez a accompli l’an passé une solide saison de rookie dans la catégorie reine, malgré les défis rencontrés tant sur la piste avec une machine inconnue que dans les coulisses où il a été longtemps considéré comme celui qui « chauffait » la place à Pedro Acosta. Finalement, c’est Pol Espargaró qui a cédé sa place au sein d’un team Tech3 GASGAS qui réunira en 2024 les deux derniers titrés en Moto2 tenaillés par une soif de réussir qui ne fait aucun doute.  

Parmi ses hauts faits d’armes de 2023, le champion Moto2 2022 comptabilise une quatrième place au Mans en mai. Bien qu’il se soit senti à l’aise sur la RC16, les résultats du dimanche n’ont pas toujours été à la hauteur de ses attentes. Néanmoins, Augusto Fernandez aborde la trêve hivernale avec de bonnes sensations, confiant et motivé pour la nouvelle saison, où il retrouvera son ancien coéquipier du Championnat du Monde Moto2, Pedro Acosta, au sein de l’écurie GASGAS Tech3.

Dans un entretien à Speedweek, l’Espagnol ne cache pas de solides ambitions pour cette saison qui pointe à l’horizon : « je ne veux pas m’engager sur un résultat précis, car en MotoGP, tout peut arriver » commence-t-il. Mais il a tout de même son idée : « cependant, je veux me battre pour être le premier pilote KTM du plateau, devant Brad Binder, Jack Miller ou Pedro Acosta s’il est dans la course. Être le meilleur pilote KTM est l’objectif principal à chaque course de la saison à venir ».

Test de Valence : Augusto Fernández sur la RC16

Augusto Fernandez donne le ton pour 2024 : « réaliser des podiums et remporter ma première victoire en MotoGP »

Il ajoute : « notre heure viendra. Nous nous rapprochons. Je ne m’inquiète pas vraiment de ce que les autres obtiennent. J’ai ma propre moto, et je sais qu’il y a encore de la marge pour en tirer le meilleur parti. Nous ferons de notre mieux et verrons si nous pouvons nous battre pour être les meilleurs représentants des motos Pierer Mobility sur la piste ».

Puis il conclut, ne déviant pas de son objectif : « être le meilleur pilote Pierer Mobility et, bien sûr, réaliser des podiums et remporter ma première victoire en MotoGP. En termes de classement, les prédictions sont toujours difficiles en MotoGP, mais avoir la meilleure moto Pierer avec des victoires et des podiums serait parfait ».

Augusto Fernández (26)

MotoGP pilote

Cet article MotoGP, Augusto Fernandez place haut la barre pour 2024 : « être le meilleur pilote KTM est l’objectif principal à chaque course de la saison à venir » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, Pedro Acosta surprend : « en 2022, j’en avais un peu marre de tout, j’aurais pu dire que c’était là que tout se termine » https://www.paddock-gp.com/motogp-pedro-acosta-surprend-en-2022-jen-avais-un-peu-marre-de-tout-jaurais-pu-dire-que-cetait-la-que-tout-se-termine/ Sat, 27 Jan 2024 18:00:55 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158927 Pedro Acosta revient sur son désormais passé, bien que très récent, de pilote des catégories intermédiaires au MotoGP avec cette révélation.

Cet article MotoGP, Pedro Acosta surprend : « en 2022, j’en avais un peu marre de tout, j’aurais pu dire que c’était là que tout se termine » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Pedro Acosta, âgé de 19 ans, entre dans le monde exigeant du MotoGP avec une renommée déjà établie, deux titres à son actif et une pression accrue. Après avoir remporté le Championnat du Monde Moto3 dès sa première saison en 2021, l’Espagnol a récidivé deux ans plus tard en Moto2, s’imposant comme champion dès sa deuxième année dans la catégorie intermédiaire. Cependant, son parcours n’a pas été dénué de défis, comme il l’a partagé dans le documentaire de DAZN intitulé de façon évocatrice : « Pedro Acosta, forcé de gagner » …

Dès ses débuts en Moto3, Pedro Acosta a été considéré comme un futur champion, placé sur un chemin où la victoire semblait être la seule option dès le départ. Il a souligné que l’attente était qu’il gagne immédiatement, étant donné que son arrivée dans le championnat se faisait via une moto KTM officielle et le soutien de Red Bull : « je suis arrivé au Championnat du Monde et après seulement sept courses, on parlait déjà de moi comme d’un Champion du Monde » se souvient-il. « C’était moi qui devais gagner. Le gars qui arrive, monte sur une KTM officielle avec Red Bull derrière lui, vous ne l’emmenez certainement pas pour qu’il apprenne. Ils vous ont mis là pour gagner ».

Pedro Acosta a reconnu avoir manqué certains aspects du processus de développement en début de carrière, comme le fait de grandir progressivement au sein d’une petite équipe et de décrocher son premier podium. Malgré quelques regrets, le double champion du monde affirme qu’il ferait les mêmes choix s’il devait refaire son parcours : « j’ai raté beaucoup de choses simples, comme profiter d’être dans une petite équipe, grandir petit à petit et décrocher mon premier podium. J’ai raté un Championnat du Monde normal en Moto3. J’ai raté l’occasion d’apprécier les membres de l’équipe. Mais c’est aussi vrai que si on me le demandait demain je referais le même choix, je dirais oui. Je ne connais pas la compétition sous un autre angle ». Et il ajoute : « si je n’avais pas gagné le titre cette année-là, je pense que tout le monde aurait été déçu. Ma carrière n’aurait pas continué comme elle est aujourd’hui ».

Pedro Acosta

Pedro Acosta : « durant cette période, j’ai beaucoup pleuré, je n’ai rien compris, je ne comprenais pas ce qui se passait dans ma vie, en Championnat, je ne comprenais rien »

Passant au Moto2 en tant que champion en titre de Moto3, Pedro Acosta a rencontré des difficultés d’adaptation plus importantes que prévu. Son objectif en 2022 était de conquérir encore le titre, mais il a admis que cela n’avait pas commencé comme il l’espérait, suscitant des doutes et de la pression. Il révèle les défis mentaux auxquels il a été confronté, affirmant qu’il a parfois eu du mal à comprendre ce qui se passait dans sa vie et dans le championnat : « en 2022, je voulais redevenir champion du monde. Je n’avais aucune autre raison de courir. J’étais sûr de pouvoir le faire, mais ça n’a pas commencé comme je le voulais ».

Il détaille : « c’était difficile de gérer la tête. Un an, c’est très long. En trois mois, il s’est passé beaucoup de choses et il y avait plus de pression » analyse le pilote de 19 ans. « Durant cette période, j’ai beaucoup pleuré. Je n’ai rien compris. Je ne comprenais pas ce qui se passait dans ma vie, en Championnat, je ne comprenais rien. Parce que, si je suis là, c’est pour me sentir bien et m’amuser ». Une bonne humeur qu’une fracture du fémur de la jambe gauche subie à l’entraînement a totalement remis en cause : « je n’ai pas envisagé de prendre ma retraite, mais je me suis demandé si cela en valait la peine. En été 2022, je pense que la blessure m’a beaucoup aidé. Elle m’a aidé à comprendre qu’il était important de changer, de bouger. Changer d’environnement m’a permis de voir les choses différemment », confesse-t-il.

« J’avais besoin de quelqu’un pour me pousser, pour me donner une étincelle, car il était arrivé un moment où je ne le faisais plus. Je ne veux pas dire que j’étais rassasié, mais j’en avais un peu marre de tout. En 2022, j’aurais peut-être pu dire que c’était là que tout se termine, mais je n’avais aucune raison de le dire. Ces deux dernières années, et surtout la présence d’Albert Valera mon manager, m’ont aidé à voir les choses plus clairement ».

Pedro Acosta reste déterminé et reconnaît que participer au Championnat du Monde MotoGP signifie être constamment confronté à des compétiteurs rapides, ce qui ne manquera de le confronter à des moments tant positifs que difficiles : « lorsque vous participez au Championnat du Monde, vous réalisez que, du début à la fin, tout le monde est très rapide et les gens ne l’imaginent pas » termine l’Espagnol, désormais pilote Tech3 GASGAS.

Pedro Acosta

Pedro Acosta

Cet article MotoGP, Pedro Acosta surprend : « en 2022, j’en avais un peu marre de tout, j’aurais pu dire que c’était là que tout se termine » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP Interview Hervé Poncharal : Que fait un team de Grand Prix pendant l’hiver ? https://www.paddock-gp.com/motogp-interview-herve-poncharal-que-fait-un-team-de-grand-prix-pendant-lhiver/ Fri, 19 Jan 2024 11:30:13 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158740 Mercredi dernier, nous avons profité d’un passage éclair à Paris d’Hervé Poncharal, non pas pour dresser le bilan de la saison passée puisque nous l’avions déjà fait, mais pour éclairer les activités d’un team de MotoGP durant ce qu’on appelle la trêve hivernale. L’entretien s’est déroulé dans le cadre spectaculaire de l’établissement du Train Bleu, […]

Cet article MotoGP Interview Hervé Poncharal : Que fait un team de Grand Prix pendant l’hiver ? est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Mercredi dernier, nous avons profité d’un passage éclair à Paris d’Hervé Poncharal, non pas pour dresser le bilan de la saison passée puisque nous l’avions déjà fait, mais pour éclairer les activités d’un team de MotoGP durant ce qu’on appelle la trêve hivernale.

L’entretien s’est déroulé dans le cadre spectaculaire de l’établissement du Train Bleu, gare de Lyon, alors que le patron de Tech3 attendait avec une certaine impatience son TGV pour quitter la grisaille parisienne et retrouver le ciel bleu de la côte varoise. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’a quelques jours des premiers essais MotoGP en Malaisie, les hommes de Bormes-les-Mimosas ne chôment pas…

Hervé Poncharal, que faites-vous à Paris en ce jour de déluge, et d’une manière plus générale pouvez-vous nous décrire les activités d’un team MotoGP durant ce mois de janvier ?
Hervé Poncharal : « L’hiver, c’est le moment où on prépare la nouvelle saison et il ya beaucoup de choses à faire. Au niveau de l’équipe, l’hiver, c’est d’abord le moment où on fait le point avec tout le personnel pour savoir ceux qui restent, ceux qui vont partir. Il y a toujours du mouvement parce qu’évidemment avec 22 Grands Prix, 44 courses MotoGP, il y a des gens qui trouvent que c’est trop, et donc on on fait le point et c’est le moment où les personnes qui partent, il faut les remplacer. Il faut faire des entretiens, et cetera. Ensuite, on refait la logistique car les designs changent quasiment systématiquement, donc quand ce sont des gros changements, on repeint tous les camions, on refait les box quoi qu’il arrive, et de toute façon d’une année sur l’autre on refait tous les vêtements de l’équipe. On prépare les réservations, on fait le plan avec les pilotes, il y a donc beaucoup de logistique et d’organisation pour préparer les premiers voyages pour les premières séances d’essai, les premiers Grands Prix, et cetera, et cetera, et puis aussi il faut finaliser les accords avec les partenaires pour la saison à venir. 

Au niveau de l’IRTA, il y a eu aussi pas mal de travaux à régler cet hiver parce qu’on a tous en mémoire la triste nouvelle de la perte de Mike Trimby pendant le Grand Prix de Misano, donc ila fallu réorganiser beaucoup de choses au niveau de de l’IRTA avec la Dorna, beaucoup de travail, de déplacements, de réunions.  

Et puis là, on se rencontre au lendemain d’une soirée avec notre partenaire Motul qui organise un séminaire durant toute la semaine avec sa force de vente monde, avec tous les managers de toutes les succursales monde de Motul. Et donc hier soir, on a eu un superbe dîner au Café de l’Homme, au pied de la tour Eiffel, et bien évidemment on a parlé de courses, on a parlé de MotoGP, et on a fait connaissance avec tout un tas de gens qu’on ne voit pas systématiquement sur les courses.  

Pendant ce temps, notre équipe MotoGP, toute l’équipe technique, est maintenant en Autriche chez Pierer Mobility pour monter les nouvelles motos, ce qu’on appelle le schooling, et préparer les caisses avec les motos 2024 qui vont partir en fin de semaine pour Sepang. 

Le personnel va rentrer une petite semaine, et dès le 27 ou 28 janvier, ils seront tous à Sepang pour préparer les les essais qui vont commencer, ce qu’on appelle le shakedown, qui était réservé jusqu’à présent aux rookies et aux pilotes essais, mais maintenant aussi aux pilotes on va dire des deux marques japonaises qui ont des concessions pour les 3 premiers jours, qui seront les 1, 2 et 3 février, suivis par les les 3 autres jours d’essai de Sepang pour tout le monde.
Nos pilotes, eux, lundi et mardi étaient à Cologne où y a une soufflerie qui est une des plus performantes d’Europe, pour faire de l’aérodynamique. C’est toujours un exercice très très intéressant parce qu’il y a tellement de capteurs de paramètres qui sont étudiés et qui sont compréhensibles par les techniciens, et aussi surtout les pilotes qui voient que parfois un pied un petit peu sorti ou un coude un peu sorti, ça a des des effets importants sur la vitesse de pointe. On a travaillé, on a trouvé des choses intéressantes, et pour Augusto et pour Pedro, pour qui c’était un exercice nouveau. 

Donc 2 jours en soufflerie qui est un exercice assez intense de travail, et puis là 3 jours à l’APC, l’Athlete Performance Center, c’est une structure qui appartient à Red Bull, où tous les athlètes Red Bull, quelle que soit la la discipline, auto, moto, vélo, natation, plongée, enfin tous les athlètes Red Bull, vont. C’est un endroit peut être pas unique au monde, mais en tout cas hyper performant où il y a une technologie incroyable et par exemple les meilleurs spécialistes des problèmes de mobilité suite à des accidents de colonne vertébrale. Il y a des vraiment des pointures justement sur ces choses-là, et en sortant de là-bas, ils ont un bilan totalement clair sur leur condition physique, sur les secteurs sur lesquels il faut travailler. Ils rencontrent aussi des nutritionnistes. Ils travailleront aussi avec les cuisiniers des hospitalités Red Bull, donc ils seront suivis toute l’année. Et comme ils y vont souvent, y a des comparaisons par rapport à la dernière fois, pour avoir une vision claire de son état physique. 44 courses, c’est hyper hyper dur à gérer pour l’organisme car les motos sont de plus en plus performantes, on court dans des conditions difficiles, Indonésie, Malaisie. Qatar et cetera, donc de plus en plus non seulement il faut avoir une machine hyper performante, mais il faut qu’ils sachent comment se gérer et être au mieux de leur forme sur la durée complète d’un Grand Prix.
Donc on appelle ça la trêve hivernale à juste titre, parce qu’il n’y a pas de course, mais ce n’est pas une période où se reposent les équipes. On n’arrête jamais !” 

 Alors les médias ont mis le nom de Tech3 deux fois à la une cet hiver, une fois pour annoncer l’arrivée probable de Red Bull sur vos carénages en MotoGP, et une deuxième fois pour annoncer l’arrivée des chassis en carbone sur vos GASGAS RC16. Est-ce que vous pouvez nous dire un mot sur ces sujets ?
« Alors concernant la technique, on est relativement confiant, mais ça c’est encore une fois à être confirmé par le département compétition Pierer Mobility, mais on est relativement confiant que les 4 pilotes, donc les 2 KTM Binder et Miller et les 2 GASGAS Tech3, donc Augusto Fernandez et Pedro Acosta, devraient pouvoir bénéficier des chassis carbone. Est-ce que ça sera dès les essais à Sepang, ou après ? Je suis confiant que dès Sepang on pourra les avoir, mais en tout cas, il semblerait que ce châssis apporte un mieux en sensation et en performance pour les pilotes. C’est beaucoup plus compliqué à construire et à gérer au niveau de la maintenance, mais la décision a été prise que les 4 pilotes pourront avoir ce type de matériel. 
Binder et Miller ont fait ce qu’on appelle le back to back, la comparaison entre les deux. Ça reste à faire pour Augusto Fernandez et Pedro Acosta, mais si d’aventure ils valident, les 4 pilotes devraient avoir des chassis carbone, ce qui nous rend très heureux et ce qui fait qu’on a l’assurance que sur 2024, les 4 pilotes auront le même statut technique, le même support technique et le même développement en terme chronologique.
Concernant l’autre sujet, c’est toujours compliqué de déflorer un sujet avant qu’il ne soit annoncé officiellement. Si les annonces officielles n’annoncent plus rien, ça ne sert à pas grand-chose de faire des annonces, donc je ne vais pas m’avancer sur les couleurs de notre équipe MotoGP et Moto 3, mais tout ce que je peux vous dire c’est que GASGAS et Tech3 verront leur destinée de plus en plus liée. Donc tirez-en les conclusions que vous voulez. Et il y a des discussions qui sont très constructives et qui me rendent moi personnellement très très heureux sur la possibilité que le partenaire boisson énergétique dont vous avez parlé, en l’occurrence Red Bull, puisse éventuellement être avec nous et en Moto3 et en MotoGP. On les avait perdus depuis 2020 et on espère vraiment qu’à partir 2024 ils pourront être avec nous, mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs, et attendons une éventuelle annonce officielle qui, seule, indiquera que les tractations ont abouti.” 

Cet article MotoGP Interview Hervé Poncharal : Que fait un team de Grand Prix pendant l’hiver ? est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, Pedro Acosta doit se mettre au point : « je dois regarder le guidon deux ou trois fois pour voir où se trouvent les putains de boutons » ! https://www.paddock-gp.com/motogp-pedro-acosta-doit-se-mettre-au-point-je-dois-regarder-le-guidon-deux-ou-trois-fois-pour-voir-ou-se-trouvent-les-putains-de-boutons/ Mon, 15 Jan 2024 07:00:16 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158118 Dans une vidéo qui vaut le détour, Pedro Acosta est revenu sur ses premiers tours de roues en MotoGP qui ont eu lieu à Valence.

Cet article MotoGP, Pedro Acosta doit se mettre au point : « je dois regarder le guidon deux ou trois fois pour voir où se trouvent les putains de boutons » ! est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Pedro Acosta est revenu non sans humour sur ses premiers tours de roues en MotoGP sur la RC16 GASGAS de l’équipe Tech3. C’était à Valence, où il a commencé à saisir quelques subtilités de ces missiles qui sont un autre monde que sa précédente Moto2. Parmi elles, un guidon où ont fleuri des boutons commandant des fonctions aussi diverses que variées. Le Champion du Monde Moto2 reconnait qu’il doit s’aguerrir à ce nouveau tableau de bord. Comme il doit aussi parfaire sa condition physique …

Dans une vidéo plaine de fraicheur, on découvre encore un peu plus le personnage comme le pilote Pedro Acosta, qui débutera en MotoGP cette saison avec déjà l’auréole de la future grande star qui détrônera carrément Marc Marquez. Une pression dont il ne se formalise pas. En revanche, ce qui l’agace un peu plus, c’est la forêt de boutons qui a poussé sur son guidon depuis le Moto2…

Une situation qui est devenue la plaisanterie en vogue dans le box Tech3. Son équipier Augusto Fernandez s’en est ainsi amusé à Valence : « je l’ai vu utiliser le correcteur d’assiette arrière. Je n’étais pas capable de faire ça lors de mon premier test l’année dernière ! Mais je l’ai vu l’utiliser beaucoup » … Pedro Acosta explique alors : « j’ai activé le dispositif de correction d’assiette et la moto s’est enfoncée. Et puis je me suis dit ‘Je pense que ce n’était pas le bon bouton’… ».

Pedro Acosta-24323.jpg

Pedro Acosta : « je garderai une photo du tableau de bord et aussi des boutons, des leviers et de tout ça, juste pour la regarder pendant l’hiver »

Il ajoute : « parfois, quand je suis en ligne droite et je dois regarder le guidon deux ou trois fois ».    Du coup, il s’est appliqué cette action corrective : « je garderai une photo du tableau de bord et aussi des boutons, des leviers et de tout ça, juste pour la regarder pendant l’hiver, pour m’en souvenir et ne pas l’oublier, pour ne pas repartir de zéro en Malaisie ».

Une rentrée MotoGP à Sepang pour laquelle il doit aussi prépare son corps … « Concernant l’aspect physique, nous devons nous améliorer. Nous le savons. Je ne me sentais pas si fatigué à Valence, je ne souffrais pas du syndrome des loges ni de douleurs musculaires. Mais tout le monde a dit que Valence n’était pas la piste la plus physique ».

Il termine sur ce sujet : « il suffit de voir tous les pilotes MotoGP – leur dos, leurs bras, leurs épaules et leur cou sont beaucoup plus gros que les miens.  C’est parce qu’ils en ont besoin pour faire du MotoGP. Et je pense que j’en aurai aussi besoin pour être rapide et compétitif pendant 22 manches et 44 courses ». En tant que rookie, Pedro Acosta sera éligible pour participer au prochain test Sepang Shakedown du 1er au 3 février ainsi qu’au test officiel du 6 au 8 février.

Pedro Acosta-24323.jpg

Cet article MotoGP, Pedro Acosta doit se mettre au point : « je dois regarder le guidon deux ou trois fois pour voir où se trouvent les putains de boutons » ! est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, Augusto Fernandez assume ce paradoxe : pour vite se débarrasser de la pression Pedro Acosta, il lui souhaite un succès rapide https://www.paddock-gp.com/motogp-augusto-fernandez-assume-ce-paradoxe-pour-vite-se-debarrasser-de-la-pression-pedro-acosta-il-lui-souhaite-un-succes-rapide/ Thu, 11 Jan 2024 18:00:34 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157715 Augusto Fernandez ne se dressera pas contre un Pedro Acosta qu'il connait depuis le Moto2, mais voudra profiter de son élan.

Cet article MotoGP, Augusto Fernandez assume ce paradoxe : pour vite se débarrasser de la pression Pedro Acosta, il lui souhaite un succès rapide est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
En 2024, Augusto Fernandez et Pedro Acosta se retrouveront dans le même stand au sein de l’équipe Tech3 en MotoGP. Bien qu’ils aient déjà été coéquipiers dans l’équipe Ajo en Moto2 en 2022, où Augusto a remporté le titre, ce sera une toute nouvelle expérience pour eux. Augusto se réjouit de retrouver Pedro à sa façon, si particulière qu’il lui faut l’expliquer…

Le rookie 2023 en MotoGP, désigné d’officie faute de combattants explique comme il envisage l’arrivée du d’ores et déjà rookie 2024, puisqu’il n’y aura pas plus d’adversité en la matière cette année en MotoGP …

Dans une interview avec Speedweek il annonce : « un pilote fort arrive, j’ai hâte de partager le box avec lui et je pense qu’il s’adaptera rapidement à la moto, comme il l’a fait en Moto2 ».

Augusto Fernandez : « ce sera bénéfique pour la marque, l’équipe et moi-même si Pedro Acosta devient fort dès le début »

Il révèle : « il m’a beaucoup aidé par le passé en me montrant ses données et en me poussant à m’améliorer. Bien sûr, en tant que coéquipiers, nous voulons tous les deux nous battre pour être le meilleur, mais je pense que cela sera bénéfique pour la marque, l’équipe et moi-même s’il devient fort dès le début ».

Augusto accepte donc le défi de Pedro, qui fait ses débuts dans la catégorie reine du MotoGP et qui est considéré par beaucoup comme un talent prometteur. Augusto Fernandez a déjà une année d’expérience sur la RC16 de la marque GasGas, mais il sait qu’il doit encore progresser par rapport à la saison précédente, où sa meilleure performance était une quatrième place au Mans.

Il déclare : « je ne veux pas me fixer d’objectif précis car en MotoGP, on ne sait jamais ce qui peut arriver, mais je veux me battre pour être le meilleur pilote KTM. C’est mon rêve pour la nouvelle année. Monter sur le podium et remporter ma première victoire en MotoGP serait parfait ».

Augusto Fernández Tech3 GASGAS MotoGP KTM

Cet article MotoGP, Augusto Fernandez assume ce paradoxe : pour vite se débarrasser de la pression Pedro Acosta, il lui souhaite un succès rapide est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP 2024 : Red Bull quitte Honda et reviendrait chez Tech3 https://www.paddock-gp.com/motogp-2024-red-bull-quitte-honda-et-reviendrait-chez-tech3/ Wed, 10 Jan 2024 16:30:43 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157719 Red Bull, la boisson qui donnerait les ailles, déploie les siennes pour s'envoler du box Repsol Honda et rejoindre Tech3 GASGAS en 2024.

Cet article MotoGP 2024 : Red Bull quitte Honda et reviendrait chez Tech3 est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Avec cette tendance qui concerne Red Bull, il se confirme qu’en MotoGP le marché des transferts n’est pas une réalité qui concerne seulement les pilotes. Chez les ingénieurs et les chef-mécaniciens, la notion est aussi connue mais elle est également familière pour ce qui est des sponsors. Jusque-là, c’est un aspect qui était resté relativement confidentiel. Mais depuis qu’il concerne une puissante enseigne comme Red Bull, il mérite que l’on s’y attarde …

En effet, nous avons déjà rapporté que Red Bull ne figure plus sur la liste des sponsors du site officiel de Repsol Honda. Une première depuis 2015 qui conduit à cette perspective que le logo bien connu de la boisson qui donnerait des ailes apparaîtrait bientôt sur les motos de l’équipe Tech3 GASGAS lors de la saison MotoGP 2024. Cette décision fait suite au départ de Marc Marquez de Repsol Honda pour rejoindre Gresini Ducati.

Selon les rapports, Marc Marquez apporterait un budget important à Gresini, ce qui pourrait bénéficier à l’équipe en termes d’attraction pour les sponsors tels que le taureau rouge.

Red Bull

2024 sera sans Red Bull pour Honda qui entre dans la dernière année de son contrat actuel avec Repsol

Cependant, Repsol Honda continuera d’être sponsorisé par Estrella Galicia, la société brassicole espagnole qui soutient les frères Marquez depuis toujours. Il est aussi intéressant de noter que cette année marque la dernière année du contrat actuel entre Repsol et Honda, qui dure depuis 30 ans.

Red Bull devrait donc faire son retour dans l’équipe française d’Hervé Poncharal en sponsorisant les motos de Pedro Acosta et Augusto Fernandez, qui sont déjà des pilotes Red Bull. En 2020, l’enseigne était présente sur les motos Tech3 de Miguel Oliveira et Iker Lecuona.

Red Bull

Marc Marquez

Cet article MotoGP 2024 : Red Bull quitte Honda et reviendrait chez Tech3 est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, VIDEO Aleix Espargaró fait le buzz mais pour la bonne cause : « Pedro Acosta me semble être un bavard, je ne l’aime pas du tout et je pense qu’il ne gagnera jamais rien » https://www.paddock-gp.com/motogp-video-aleix-espargaro-fait-le-buzz-mais-pour-la-bonne-cause-pedro-acosta-me-semble-etre-un-bavard-je-ne-laime-pas-du-tout-et-je-pense-quil-ne-gagnera-jamais-rien/ Wed, 03 Jan 2024 16:30:16 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156947 Aleix Espargaró a brillamment apporté sa contribution à une opération caritative qui consiste à faire le buzz avec une fausse déclaration.

Cet article MotoGP, VIDEO Aleix Espargaró fait le buzz mais pour la bonne cause : « Pedro Acosta me semble être un bavard, je ne l’aime pas du tout et je pense qu’il ne gagnera jamais rien » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
C’est ce qui s’appelle utiliser un procédé et un outil à très bon escient, et c’est Aleix Espargaró qui s’est donné la peine de démontrer que l’on pouvait faire du bien en faisant croire que l’on fait du mal. Ainsi, l’officiel Aprilia a participé à une opération caritative, consistant à une collecte de fonds pour le service d’oncologie infantile de l’hôpital clinique de Valence. Le but de cette opération proposée par le streamer Adriiianef, est de participer à un marathon de 50h00 sur Twitch où diverses personnalités doivent faire de fausse déclarations pour faire le buzz et ainsi booster la collecte de fonds …

Une initiative originale saluée notamment par MOW qui relaye cette déclaration choc d’un Aleix Espargaró qui feint d’en vouloir à Pedro Acosta. Une posture d’autant plus crédible que le pilote de 19 ans, déjà double champion du monde, a évincé son frère Pol du paddock des pilotes titulaires en s’installant dans son box Tech3 GASGAS…

Franco Morbidelli

Aleix Espargaró parie sur Holgado, Aldeguer et Jorge Martin

On découvre ainsi la sortie du doyen du plateau MotoGP : « c’est un plaisir pour moi de pouvoir participer à cette initiative caritative » commence-t-il avant de se livrer à la fausse bombe du jour : « eh bien, je vais vous dire une chose : Pedro Acosta me semble être un bavard. Je ne l’aime pas du tout et je ne l’aime pas du tout et je pense qu’il ne gagnera jamais rien ».

Puis il ajoute, avec sérieux cette fois, des pronostics sur la saison 2024 : « le pronostic le plus difficile à faire pour moi est celui du Moto3, mais je pense qu’Holgado a de bonnes chances de s’approprier le titre. En Moto2, je dis Fermin Aldeguer : dans la dernière partie du championnat 2023, il venait d’une autre planète. Et en MotoGP, évidemment, j’aimerais qu’une Aprilia gagne. Mais si ce n’est pas une Aprilia, je parie sur Jorge Martin ».

Aleix Espargaró

 

Cet article MotoGP, VIDEO Aleix Espargaró fait le buzz mais pour la bonne cause : « Pedro Acosta me semble être un bavard, je ne l’aime pas du tout et je pense qu’il ne gagnera jamais rien » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP : six pilotes chercheront leur première victoire en 2024 https://www.paddock-gp.com/motogp-six-pilotes-chercheront-leur-premiere-victoire-en-2024/ Mon, 01 Jan 2024 07:00:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156490 Le MotoGP réunit les meilleurs pilotes de la planète moto mais tous ne sont pour autant pas des vainqueurs en MotoGP.

Cet article MotoGP : six pilotes chercheront leur première victoire en 2024 est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
La grille du MotoGP est composée sans aucun doute des meilleurs pilotes du monde, mais tous n’ont pas eu l’occasion d’y célébrer une victoire. En 2024, ils seront six à vouloir combler ce vide, soit trois de moins que l’an passé. Et on n’y compte plus de Français …

En 2024, six pilotes chercheront en MotoGP à décocher leur première victoire parmi l’élite avec des possibilités de réussite très diverses. Déjà, il y en aura trois de moins que l’an passé puisque Fabio Di Giannantonio, Marco Bezzecchi, et, bien sûr Johann Zarco sont sortis de cette liste d’attente. Pol Espargaró n’y est plus non plus, puisque sa carrière de pilote titulaire s’est terminée, mais comme il a été remplacé par le rookie Pedro Acosta, ce départ n’a pas eu de conséquence sur cette comptabilité.

Quels sont ces six pilotes que les 22 recensés qui ne sont pas encore montés sur une première marche de podium après l’arrivée d’un Grand Prix de MotoGP ? Deux roulent sur Honda, deux sur KTM, un sur Aprilia et un autre sur une Ducati. C’est donc théoriquement ce dernier qui aura le plus de probabilité de réussir dans sa quête …

Avant de le nommer, commençons par le doyen du groupe qui est Takaaki Nakagami. Le Japonais est en MotoGP avec Honda depuis 2018, et 2024 sera donc sa septième saison. Il a participé à 121 courses MotoGP, en ratant six en raison d’une blessure, et n’a jamais gagné ni terminé sur le podium. Sa meilleure saison a été 2020, au cours de laquelle il a également réalisé une pole. En 2024 il est toujours chez Honda avec LCR. Une victoire de sa part serait à vrai dire plus qu’une surprise, une vraie sensation.

MotoGP

Dans la liste, Alex Marquez et aussi déjà Pedro Acosta seront les plus attendus

Suit un désormais collègue de marque du Japonais, en l’occurrence Luca Marini. Avec la Ducati au sein de la VR46, il avait la moto pour gagner, et en fait il a réalisé deux poles et quelques podiums entre les sprints et les courses longues. Mais il l’a quittée pour rejoindre le HRC au sein de son équipe officielle. Il veut être au centre du projet. Une ambition légitime et un beau défi. Cependant, le rendez-vous avec la victoire semble prématuré au guidon d’une RC213V, du moins en 2024. Il a disputé 57 Grands Prix en MotoGP.

De son côté, Raul Fernandez a disputé 37 Grands Prix en MotoGP et sa fin de saison passée oblige à le considérer comme un potentiel vainqueur. Massimo Rivola en est convaincu, sinon, il ne le soutiendrait pas sur une de ses Aprilia.

Suivent les deux pilotes Tech3 GASGAS avec Augusto Fernandez et Pedro Acosta. Le premier cité a réalisé une première saison solide en MotoGP après 20 Grands Prix. A ses côtés il aura Pedro Acosta, un rookie très attendu, qui disposera d’une bonne moto, comparable à celle de Binder et de Miller. Donc théoriquement, il peut déjà gagner cette année.

On terminera par Alex Marquez qui aura la meilleure moto, surtout dans la première partie de saison. Il sera en grande forme et pourra essayer de gagner. Il revendique deux Sprints à son actif. Puis il a décroché quelques podiums avec la Ducati Gresini. Il a disputé 69 Grands Prix en MotoGP, et c’est un double Champion du Monde Moto3 et Moto2. Comme Pedro Acosta.

Luca Marini

MotpGP

Cet article MotoGP : six pilotes chercheront leur première victoire en 2024 est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, Pedro Acosta : « je viens d’une famille qui n’a pas d’argent pour investir dans un enfant » https://www.paddock-gp.com/motogp-pedro-acosta-je-viens-dune-famille-qui-na-pas-dargent-pour-investir-dans-un-enfant/ Sun, 31 Dec 2023 11:00:19 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156464 Lorsque Pedro Acosta raconte ses débuts comme pilote moto, on peut dire qu'ils collent à la période puisque c'est comme un conte de Noël.

Cet article MotoGP, Pedro Acosta : « je viens d’une famille qui n’a pas d’argent pour investir dans un enfant » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Pour apprécier ce que l’on a et savoir où l’on va, il se dit qu’il faut toujours savoir d’où on vient, une démarche qui semble être celle d’un Pedro Acosta qui rappelle toujours ses origines modestes. Et en effet, au début de sa carrière, son père et son grand-père ont hypothéqué leur entreprise pour lui donner cette chance de courir. Un investissement puisque le jeune Pedro les a ensuite récompensés en remportant trois titres : celui de la Red Bull Rookie Cup en 2020, celui de Moto3 lors de sa saison rookie en 2021, ce qui l’a identifié comme le premier débutant à remporter un titre de champion du monde depuis Loris Capirossi en 1990, et le titre Moto2 en 2023. En 2024, il sera au sommet de la chaine de la compétition moto sur piste, soit le MotoGP …

Pour bien comprendre qui est Pedro Acosta, on ne peut faire l’économie du tout début de son parcours, où tout était contre lui pour envisager une carrière de pilote de Grand Prix. Du moins, socialement et économiquement parlant, parce que, du côté de la volonté et de la passion, l’énergie était à la pleine puissance : « je viens d’une famille qui n’a pas d’argent pour investir dans un enfant » commence-t-il, planant ainsi le décor sans fioritures.

Et puis, la filière KTM s’est ouverte avec cette opportunité de courir dans le championnat junior en 2019 et 2020, qui se sont terminés respectivement par une deuxième place et un titre : « avoir été choisi a été ce qui a stimulé ma carrière, car si cette journée s’était mal passée, je serais maintenant à la maison pour pêcher avec mon père. Ils signifiaient bien plus pour moi que d’entrer dans le Championnat du Monde ou de signer chez KTM »

MotoGP |  Acosta : « Mon père et mon grand-père se sont mis en jeu pour ma carrière »

Pedro Acosta : « je ne veux pas voir de mauvais visages dans le box, parce que je viens ici pour rire, je ne viens pas ici pour « travailler » »

Le double Champion du Monde espagnol de 19 ans insiste : « mon grand-père et mon père ont hypothéqué une entreprise pour avoir un fils qui courait, ils ont vraiment joué les yeux fermés. C’est agréable de rentrer à la maison et de voir la vraie personne qui vous a soutenu, parce qu’une personne n’est pas tombée du ciel et a dit qu’elle paierait pour la carrière de l’enfant, ce n’était pas comme ça ».

Il se rappelle : « mon père avait une Suzuki 1000, la K4 de 2004, et je me souviens être allé avec lui à Carthagène pour le voir courir avec ses amis. Il y avait un parc avec une école avec de nombreux enfants et j’avais déjà une petite moto tout-terrain. Le fait qu’il y ait plus d’enfants, que je ne sois pas seule, c’est ce qui m’a donné envie de continuer. Finalement, je me suis fait des amis et je m’amuse toujours autant qu’à l’époque ».

Une démarche qu’il tient à conserver depuis lors : « j’ai dit le premier jour où je suis entré dans le box MotoGP, que je ne voulais pas voir de mauvais visages, parce que je viens ici pour rire, je ne viens pas ici pour « travailler » ».

Acosta, à ses débuts avec une MotoGP.

Acosta, lors des tests de pré-saison organisés à Valence.

Cet article MotoGP, Pedro Acosta : « je viens d’une famille qui n’a pas d’argent pour investir dans un enfant » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, Pedro Acosta frétille déjà : « le requin Mazarrón ne fait pas de prisonniers et ne vient pas ici pour se faire des amis » https://www.paddock-gp.com/motogp-pedro-acosta-fretille-deja-le-requin-mazarron-ne-fait-pas-de-prisonniers-et-ne-vient-pas-ici-pour-se-faire-des-amis/ Sat, 30 Dec 2023 11:00:36 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156406 On sait que Pedro Acosta n'arrive pas en MotoGP pour enfiler des perles, mais de là à revêtir sa peau de requin pour dévorer tout le monde …

Cet article MotoGP, Pedro Acosta frétille déjà : « le requin Mazarrón ne fait pas de prisonniers et ne vient pas ici pour se faire des amis » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
C’est ce qui s’appelle pour le moins annoncer la couleur et faire preuve d’une grande audace mais Pedro Acosta a décidé de se présenter ainsi au reste d’un plateau MotoGP, qui est tout sauf du menu fretin. Pour sa première année dans le grand bain, le pilote Tech3 GASGAS fait déjà des vagues, même si, après avoir montré les crocs, il mentionne qu’il lui faudra tout de même un peu de temps pour réussir son immersion dans ce banc où les poissons d’eau douce ne sont pas légion.

Pedro Acosta après de bons débuts lors du premier test de l’intersaison 2024 à Valence au guidon de la KTM du Team Tech3 GASGAS, attend de retrouver la RC16 à Sepang, où il pourra bénéficier des essais réservés aux Rookies en plus de pouvoir rouler avec tous ses adversaires dans les jours suivants.

Le champion Moto2 en titre, qui, à partir de la saison prochaine sera un pilote MotoGP chez Hervé Poncharal, a carrément déclaré à Mundodeportivo.com que « le requin de Mazarrón ne fait pas de prisonniers et ne vient pas ici pour se faire des amis ». Puis il ajoute aussitôt après cette bravade : « nous devrons franchir de nombreuses étapes avant de devenir compétitifs ».

Pedro Acosta (19 ans) veut des rivalités comme celles entre Valentino Rossi et Marc Márquez

Pedro Acosta : « nous savons tous qui est Marc Marquez et quel talent il a, ce serait stupide de ne pas y penser »

Cependant, il ne boude toujours pas ce plaisir d’être sans cesse comparé à Marc Marquez au vu de son jeune âge de 19 ans et de son palmarès déjà solide … « Nous savons tous qui est Marc Marquez et quel talent il a, ce serait stupide de ne pas y penser » dit-il.

« Je dois d’abord essayer d’être compétitif pour être avec lui sur la piste. Il y a encore un long chemin à parcourir pour arriver à ce moment. Il faut apprendre à gérer les pneus, les freins, même le moteur… Il faut procéder sereinement pour apprendre le plus vite possible ». Et il termine : « une fois qu’on en sera là, pour embêter, on verra si on pourra se battre ».

En tout cas, il a déjà compris dans quel milieu il évoluait et commente en jouer … « Si vous entretenez de bonnes relations avec les journalistes, les supporters et tous ceux qui ne font pas partie de votre équipe, tout devient plus facile. Nous semblons parfois froids, mais nous sommes tous humains et avons du cœur. C’est pourquoi, de temps en temps, il vaut mieux rire plutôt que de prendre les choses au sérieux ».

MotoGP |  Acosta: "Nous devons apprendre beaucoup de choses avant de nous battre"

Cet article MotoGP, Pedro Acosta frétille déjà : « le requin Mazarrón ne fait pas de prisonniers et ne vient pas ici pour se faire des amis » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP 2024 : « je vois un grand défi, ce sera un beau championnat, une grande bataille avec certains outsiders qui pourraient faire des ravages », mais qui a dit ça ? https://www.paddock-gp.com/motogp-2024-je-vois-un-grand-defi-ce-sera-un-beau-championnat-une-grande-bataille-avec-certains-outsiders-qui-pourraient-faire-des-ravages-mais-qui-a-dit-ca/ Wed, 27 Dec 2023 12:00:40 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156139 La saison 2024 à venir en MotoGP s'annonce comme un grand cru que tout le monde attend avec impatience, y compris dans le paddock.

Cet article MotoGP 2024 : « je vois un grand défi, ce sera un beau championnat, une grande bataille avec certains outsiders qui pourraient faire des ravages », mais qui a dit ça ? est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Avec la perspective d’un Marc Marquez revanchard et déterminé au guidon de la meilleure moto du moment, soit une Ducati, rarement, en MotoGP, une saison à venir aura suscité autant d’attentes et d’impatience que celle qui nous est promise pour 2024. Il n’y a pas que les observateurs et les fans qui comptent les jours jusqu’aux premiers tests de février à Sepang, préliminaires au lancement des hostilités en mars au Qatar. Il y a aussi les protagonistes du paddock eux-mêmes. La preuve …

La saison 2023 a été intense et belle, avec un nouveau format excitant mais aussi épuisant pour les acteurs, mais la prochaine, en 2024, promet d’être encore meilleure. Cette campagne est en effet attendue et, pour s’en convaincre, il faut se référer aux propos d’un Francesco Guidotti, team manager de l’équipe officielle KTM qui ne s’enthousiasme pas seulement pour son équipe.

Sur GPOne, il donne ainsi son sentiment sur ce qui nous attend : « je vois un grand défi. Jorge Martin débutera certainement avec l’objectif de gagner, avec une mentalité différente et ne perdra pas de temps en ce début de saison. Pecco Bagnaia a pris conscience de ses moyens et il sera difficile de le détrôner ». Guidotti se souvient du double champion du monde du temps où il travaillait dans le box Pramac : « nous l’avions choisi pour sa détermination et sa capacité à gérer les moments difficiles, comme il le faisait lorsqu’il était très jeune ».

Et puis il y a bien sûr Marc Marquez : « Marc n’a plus besoin d’être présenté et sur cette moto il saura faire la différence, mais ses adversaires en sont conscients et deviendront plus forts. Le seul aspect qui joue contre Marquez est son âge, cela signifie plus d’expérience et de connaissance de lui-même, mais aussi avoir peu de temps disponible pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés. Ce sera un beau championnat ».

Image

« Nous ne voulons pas mettre la pression à Pedro Acosta, mais nous sommes tous très confiants sur son adaptation au MotoGP »

Avec de tels ingrédients, la conclusion tombe sous le sens : « à mon avis, Ducati n’aura pas de problèmes internes, au contraire, ce sera une grande bataille entre eux et certains outsiders qui pourraient faire des ravages ».

Des outsiders que Francesco Guidotti identifie dans ses propres rangs. Avec, par exemple, son rookie que tout le monde attend au tournant : Pedro Acosta : « il a certainement une carte de visite très importante : lors de sa première année, il a remporté le titre en Moto3, la deuxième, il a terminé 2e en Moto2 et la troisième, il a été champion du monde. Ces résultats laissent peu d’interprétation sur le pilote qu’il est, mais en MotoGP il trouvera des adversaires de son niveau. Il lui faudra acquérir de l’expérience, mais il semble qu’il n’ait pas trop peur de cette nouvelle aventure ».

Il ajoute : « c’est certainement un gars intelligent et léger, mais malgré son air farceur il est très raisonnable. Le MotoGP est complètement différent de n’importe quelle autre moto, il devra donc s’y habituer. Une journée d’essais, c’est trop peu, mais il a bien géré la moto, il a chuté, ce qui était également approprié compte tenu des conditions, alors attendons avant de faire des commentaires ».

Puis il précise sur sa pépite : « nous ne voulons pas lui mettre la pression, mais nous sommes tous très confiants et nous allons lui donner le temps dont il a besoin. Il a montré qu’il s’adapte très vite dans les autres catégories et j’espère qu’il le fera aussi en MotoGP. C’est un jeune garçon sur qui on compte beaucoup et il a fait toute sa carrière chez KTM, comme Binder ». On rappellera que Pedro Acosta fera ses premières armes chez Tech3 GASGAS, où Pit Beirer, le patron des sports au sein du groupe Pierer Mobility a estimé qu’il aurait moins de pression pour faire ses gammes que dans son équipe de couleur orange.

MotpGP

 

Cet article MotoGP 2024 : « je vois un grand défi, ce sera un beau championnat, une grande bataille avec certains outsiders qui pourraient faire des ravages », mais qui a dit ça ? est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Parlons MotoGP : Voici pourquoi Augusto Fernández mérite un guidon en 2024 https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-voici-pourquoi-augusto-fernandez-merite-un-guidon-en-2024/ Mon, 25 Dec 2023 19:30:16 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156049 Par Nicolas Pascual. Au tour d’Augusto Fernández de passer sous la loupe de « Parlons MotoGP ». Le seul rookie a-t-il réussi ?

Cet article Parlons MotoGP : Voici pourquoi Augusto Fernández mérite un guidon en 2024 est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour d’Augusto Fernández. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Takaaki Nakagami, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Deux actes

 

Entrons dans le vif du sujet. La saison d’Augusto se divise en deux parties assez distinctes.

D’abord, la première, du Grand Prix d’ouverture au Portugal jusqu’en Catalogne. Ici, le seul rookie (une première depuis Tito Rabat en 2017) faisait forte impression, et l’on n’a cessé de le féliciter. Régulier, rapide, fort en qualification, et surtout, le dimanche.

Pour une année d’adaptation au sein d’un team qui avait, de fait, échoué avec deux grands talents en 2022 – Remy Gardner et Raul Fernandez, c’est fort. Aussi parce qu’il n’avait personne à ses côtés ; Pol Espargaro, absent pour blessure dès l’entame, ne pouvait pas lui apporter cette expérience supplémentaire pour faire la différence. Et puis, même s’il n’a jamais explosé en Sprint sur cette période, il a tout de même eu ce moment de génie, cette performance qui fait d’une saison moyenne une saison convaincante : Le Mans.

 

Parlons MotoGP Augusto Fernández

Le n°37 n’a pas été exceptionnel, mais dans son rôle. Photo : Michelin Motorsport

 

En Sarthe, l’Espagnol s’est surpassé. Dès les qualifications, il n’a pas flanché pour passer en Q2, devant Fabio Quartararo à la maison. Puis, pendant la course, il termina quatrième en croisant le fer avec Aleix Espargaro, qui bénéficie d’une bien meilleure machine en plus d’être un immense pilote.

C’est comme s’il lisait le manuel du « parfait rookie », celui qui peut apprendre à aller vite sans trop chuter.

 

Une fin de saison si compliquée que ça ?

 

Puis, le ciel s’assombrit. Il est difficile de tenir un an comme ceci, c’est certain. Plusieurs facteurs viennent ternir le tableau, mais là encore, il bénéficie de circonstances atténuantes.

Premièrement, la KTM officielle s’est dotée d’un châssis en carbone qui a amélioré le feeling des pilotes, d’une part, et les performances, de l’autre. La GasGas Tech3, elle, non. Ainsi, ce team plus satellite qu’usine a quelque peu stagné. Mais ça, il n’y est pour rien. Rivaliser avec les Aprilia RS-GP23 qui progressaient et les huit Ducati devenait difficile.

Deuxièmement, les premières erreurs ont commencé à se manifester. Alors qu’il ne comptait aucun résultat blanc sur les onze premières manches, il termine l’année avec six, accumulés, donc, sur les neuf dernières courses. Ce phénomène, même s’il coûte très cher sur le plan comptable – comme nous le verrons par la suite, n’est pas grave, car il faut oser pousser pour progresser. Telle est la loi du MotoGP moderne. D’ailleurs, il n’abandonna jamais la bataille dans les moments difficiles, en saisissant, par exemple, l’opportunité pluvieuse au Japon pour se classer septième du Grand Prix.

 

Parlons MotoGP Augusto Fernández

Perf’ XXL. Photo : Michelin Motorsport

 

Troisièmement, le retour de Pol Espargaro était très bon en Grande-Bretagne, à la 12e place sur le format long et sixième dès le Sprint suivant en Autriche. On pouvait logiquement se demander si ce n’était pas juste la moto qui faisait bonne figure. Ne pas parvenir à battre franchement un « Pollycio » vieillissant, qui ne connaissait pas la machine, pouvait s’avérer gênant. Mais là encore, les résultats sont là. Jamais, le dimanche, il ne se fit battre par son coéquipier lorsque les deux franchissaient la ligne, même si ça ne se jouait qu’à une place d’écart. Plus largement, Pol n’a jamais été en mesure de se hisser à la quatrième place lors d’une course dominicale comme Augusto l’avait fait au Mans.

 

Alors, une campagne réussie ?

 

Une question aussi limpide n’est pas si facile à traiter. J’aurais tendance à dire oui, pour une bonne et simple raison. Il a fait mieux que Raul Fernandez et Remy Gardner, alors que les deux étaient annoncés comme des cracks. Je pense qu’il s’agit là d’un très bon pilote qui a montré qu’il pouvait, à moyen-terme, débloquer beaucoup de performance et surtout, faire preuve d’une grande régularité. Son Grand Prix au Mans en témoigne. Il pilote avec la tête, est calme, réfléchi, et pourrait s’avérer dangereux dès l’an prochain si le matériel proposé par la firme autrichienne est la hauteur de son talent, car je persiste à dire que la philosophie de la marque de Mattighofen est la pire pour un rookie en MotoGP. La progression linéaire n’existe pas, pas plus chez Brad Binder que chez Augusto Fernandez.

Pour en revenir à l’interrogation initiale, il a réussi à maintenir son guidon face à son coéquipier Pol Espargaro, qu’il vient d’envoyer à la retraite, plus ou moins. Survivre à un épisode de la sorte, ça aide. Et pour ces deux paramètres liés à la KTM plus qu’à sa propre performance, je dirais qu’il a réussi.

Maintenant, il ne faut pas se tromper. Sa fin de saison biaisée et marquée par des abandons lui plombe son bilan, et il est impossible de dire d’un pilote classé 17e avec 71 points (soit 3,5 points par course sur une base de 37 unités disponibles par week-end) qu’il fut transcendant, et hormis son coup de chaud au Mans, plus jamais il ne prit feu.

 

Il faudra juste progresser sur les Sprints. Photo : Michelin Motorsport

 

Aussi, j’aurais bien aimé que ses deux parties de saison soient inversées, la première ressemble davantage à celle de quelqu’un qui a compris, et la deuxième, quelqu’un qui se cherche et apprend. L’évolution de la dynamique est à surveiller dès le Grand Prix du Qatar 2024.

Pour conclure, je dirais qu’arriver dans cet environnement psychologiquement difficile, avec les Sprints en plus dès sa première campagne, sans coéquipier au début, sur la GasGas, ça n’est pas si mal. Surtout avec cette attitude ; c’est pourquoi je lui tire mon chapeau.

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Dites-le moi en commentaires, et joyeux Noël à vous ! 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

Cet article Parlons MotoGP : Voici pourquoi Augusto Fernández mérite un guidon en 2024 est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP Interview Hervé Poncharal (IRTA) : L’association des pilotes, l’Inde, l’IRTA, etc. (2/2) https://www.paddock-gp.com/motogp-interview-herve-poncharal-irta-lassociation-des-pilotes-linde-lirta-etc-2-2/ Mon, 25 Dec 2023 11:30:48 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155900 La fin de l’année approche et il est temps de dresser le bilan de la saison MotoGP, ce que nous avons fait au soir de Valence avec Hervé Poncharal, dans son rôle de président de l’IRTA, l’association des teams. Nous avons passé en revue l’essentiel des nouveautés qui ont marqué 2023, avec l’introduction des courses […]

Cet article MotoGP Interview Hervé Poncharal (IRTA) : L’association des pilotes, l’Inde, l’IRTA, etc. (2/2) est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
La fin de l’année approche et il est temps de dresser le bilan de la saison MotoGP, ce que nous avons fait au soir de Valence avec Hervé Poncharal, dans son rôle de président de l’IRTA, l’association des teams.

Nous avons passé en revue l’essentiel des nouveautés qui ont marqué 2023, avec l’introduction des courses Sprint, le calendrier peu équilibré, le contrôle de la pression des pneus, l’introduction de l’Inde et bien d’autres sujets encore. Le représentant des équipes nous a ainsi partagé son éclairage mesuré et bâti sur plus de quatre décennies passées dans le paddock…

Accédez à la première partie ici


L’Inde, une belle surprise ? 
Hervé Poncharal : “Oui, je dirais que 4 ou 5 semaines avant le Grand Prix, on était tous encore dans l’expectative, et il y en avait beaucoup, dont moi, qui étaient dubitatifs sur la possibilité d’y aller. Il y avait beaucoup de bureaucratie, il y avait beaucoup de lourdeur administrative, ça a été compliqué à organiser. On entendait tout un tas de choses sur le circuit et on avait même dit que les pilotes avaient dit qu’ils ne couraient pas s’il n’y avait pas un mur qui était enlevé. Bon. Et puis on est arrivé là-bas, on nous a dit qu’on allait tous mourir de dysenterie, personne n’a été malade, on a tous fait gaffe (rire), et on a vu un pays incroyable, une ville, une ville… plus une mégalopole, hallucinante, mais surtout, on a vu des gens incroyablement passionnés, incroyablement gentils, bien élevés, à l’écoute du moindre de nos désidératas, un circuit magnifique qui a été validé par les pilotes, et finalement une organisation qui a beaucoup progressé entre le jeudi et le dimanche. Et on a eu des courses magnifiques, et je pense qu’on l’a mis sur la rampe de lancement : l’Inde, c’est quand même le pays le plus peuplé de la planète, c’est quand même le plus gros marché de deux-roues de la planète, ils sont pas du tout en train de ralentir, et donc aller là-bas, ça a du sens et c’est fabuleux quoi ! Et le circuit est magnifique : pour tout afficionados qui lit Paddock-GP et qui a envie de se dire “J’irais bien sur un circuit exotique”, celui-là il est à mettre dans les must.” 

Alors malheureusement, cette année a été aussi marquée par une très mauvaise nouvelle au niveau de l’IRTA, avec la perte de Mike Trimby. Comment vous faites face à cela? Qu’est ce qui est en train de se mettre en place?
“ Oui (soupir). Les décès, ce n’est jamais tellement prévisible, à part des longues maladies. Et donc notre ami, un des membres fondateurs de l’IRTA, qui a énormément œuvré pour la professionnalisation des Grands Prix, surtout au départ pour la sécurité des pilotes. C’est pour ça qu’il s’est battu, et pour le confort des équipes qui travaillaient, parce que moi j’étais là quand l’IRTA a été créée en 86, j’étais encore en culottes courtes, j’étais un des premiers membres de l’IRTA, mais Mike Trimby était aux commandes avec Michel Metraux et Serge Rosset, et notre but c’était de professionnaliser le Paddock, notre sport, et surtout de sécuriser le métier de pilote, en zappant certains circuits et en faisant comprendre, notamment à la Fédération Internationale des motos, que si on voulait que ce sport progresse, il fallait avant tout faire que nos héros puissent faire leur métier dans des conditions dignes, notamment de sécurité, et que nos équipes techniques travaillent dans des conditions dignes de vie sur les paddocks qui étaient à l’époque plus des champs en friche que les paddocks qu’on les connaît aujourd’hui. Donc c’est quelqu’un que je fréquentais et avec qui je travaillais, puisque je suis président de l’IRTA quasiment depuis une vingtaine d’années, peut-être même plus, je ne sais plus exactement, enfin depuis un certain temps, et quand tu travailles avec quelqu’un 365 jours par an quasiment, avec qui tu échanges, avec qui du jour au lendemain quasiment on avait fait une réunion de la Grand Prix Commission le vendredi midi à Misano et on avait blagué ensemble, et quand on t’appelle, qu’on vient te chercher dans ta chambre le soir à 23h00 en te disant que Mike Trimby est mort, le choc est incroyable ! C’était le Grand Prix d’Italie au moment où on mettait tout notre fret en caisse pour partir en Inde justement. De toute façon, quand quelqu’un décède, c’est toujours un choc énorme. Ce n’était absolument pas prévu, crise cardiaque. Mike, il avait un rôle clé, il avait une manière de travailler où il gardait beaucoup de choses et il gérait sans systématiquement tout partager et déléguer. Et il a fallu le faire, donc quand tu as la peine et le choc du décès d’une personne proche, et qu’en plus il y a 3000 personnes dans le paddock, c’est quand même une grosse usine, une grosse machine, et quand en plus tu te prépares à envoyer des centaines de tonnes de l’autre côté de la planète, il a fallu parer au plus pressé et on s’est partagé les tâches entre la Dorna, Jeff Dickson, qui était le paddock manager, Daniel Rich qui était le directeur technique, moi qui suis président. On a essayé de contacter les gens puisque la société est basée en Suisse, où il y a toute la comptabilité, parce qu’il faut pas oublier que le paddock, course après course, reçoit des supports financiers et que c’est ça qui le fait avancer, et que si tout est bloqué pour des raisons X ou Y, bah tout s’arrête hein, la machine elle se grippe. 

Et grâce à l’implication de tout le monde, je peux dire qu’entre l’Italie, Misano, l’Inde et le Japon, on faisait des des journées qui étaient plus près de 18 heures que 7 heures. Et je suis assez fier, pas de moi mais de la manière dont le paddock a réagi, de la manière dont les équipes ont compris qu’elles ne pouvaient pas systématiquement avoir le même entre guillemets service pendant un petit moment. Mais en tout cas, on a permis au show de continuer, on a permis à la machine MotoGP d’aller au bout de la saison. Le lundi 4 décembre, la grande majorité du paddock se retrouvera à Londres pour faire une journée qui s’appelle « Celebration of Life”, célébration de la vie, qui est organisée par son épouse Irène Trimby, pour tous se retrouver et faire un dernier adieu à Mike, puisqu’on n’a même pas le temps de lui rendre hommage chez lui, puisqu’on était dans l’avion qui nous emportait en Inde.  

Mais on est en train de se restructurer et je pense qu’on travaille bien, que l’organisation sera encore plus performante. J’en suis certain. Ce que je voudrais dire, c’est qu’il y a beaucoup de gens pour qui c’est toujours bien de tirer sur le patron, mais une des forces du MotoGP bien sûr, c’est le spectacle, c’est les machines que produisent les constructeurs, c’est le niveau incroyable de nos héros qui sont les pilotes, mais c’est aussi la manière dont le championnat est géré, et je pense que le promoteur, le gestionnaire du championnat, la Dorna, ils font un boulot fantastique, que ça soit au niveau du calendrier, ou que ce soit au niveau des accords avec les constructeurs. Là, ils ont réagi pour que le show soit toujours aussi beau, ils viennent de sortir des concessions qui vont permettre encore plus d’avoir un niveau très similaire entre tous les constructeurs, et ils donnent la possibilité aux équipes de travailler dans des vraies conditions. Il y a quelques années, la plupart des équipes, même dans la catégorie reine, les mécaniciens étaient payés avec les primes du pilote, c’était du liquide, c’était du cash, personne n’avait de couverture sociale, personne ne cotisait à rien du tout. Aujourd’hui, chaque équipe, c’est une entreprise qui a la possibilité de travailler dans des conditions normales et chaque salarié est salarié avec toute la couverture sociale que tu te dois d’avoir à ce jour. On a aussi la structure Xiron maintenant qui est là, qui suit tout le monde. Quand on était en Inde, il y avait des problématiques et des soucis, notamment par rapport aux histoires d’intoxication alimentaire, mais on a été briefé par des équipes médicales qui étaient avec nous. Maintenant les pilotes qui se blessent, que ça soit à n’importe quel endroit de la planète, il y a des rapatriements qui sont organisés. Enfin voilà, je pense que la Dorna fait vraiment un boulot incroyable et on a un championnat qui est performant mais où il y a beaucoup d’humanité dans la gestion du paddock, et de tout individu, quel que soit son rang et son rôle. Et je ne veux pas dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, hein ! Encore une fois , il y en a qui vont dire “ouais, il nous vend sa soupe”, mais je n’ai pas de soupe à vendre ! Moi, je dis ce que je pense. Il y en a qui peuvent être en désaccord avec moi, ils ont le droit, et je suis prêt à débattre.” 

Cette année, il y a eu des velléités que les pilotes se regroupent pour porter leur voix un peu plus entre eux, parallèlement à la réunion de la Commission de Sécurité le vendredi. Qu’en pensez-vous ? 
“Déjà, je pense que comme tu viens de le signaler, c’est que c’est un des rares championnats, je sais pas si c’est le seul, où le promoteur, le patron, Carmelo Ezpeleta, tous les vendredis soirs réunit tous les pilotes et leur demande ce qu’ils ont à dire, surtout sur l’épreuve sur laquelle ils sont. C’est à dire le circuit est ce qu’il va, est ce qu’il y a des choses à changer, bac à gravier, les gravier sont trop petits, trop gros, les Airfences sont mal placées , et cetera. Donc ça, déjà, c’est un respect du  promoteur vis-à-vis de ses acteurs. Après, il existe une association des équipes, l’IRTA, il existe une association des constructeurs, MSMA, et ça fait des années que je suis dans le paddock, des décennies, et j’en ai déjà entendu parler, et moi je dis pourquoi pas ? Quelque part, je dis chiche, faites le, et moi je ne vois ça, ni d’un mauvais ni d’un bon œil, mais je vois plutôt ça d’un bon œil. Mais après, il faut savoir quel est le but qu’on veut atteindre, et si on veut le faire, il faut le faire bien. Donc il faut avoir une association, avec des statuts, il faut avoir un porte-parole, il faut avoir un agenda, il faut faire des réunions et amener des sujets de discussion à partager avec le constructeur, avec le promoteur, avec qui sais-je, faire des comptes rendus, etc. Voilà, grosso modo, ça veut dire avoir une organisation pro qui tienne la route si on veut être pris au sérieux et en considération. Donc personne n’est contre, et maintenant la balle est dans le camp des pilotes, de montrer que ce sont des grands garçons qui en sont capables. Mais après, est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Ça, c’est à eux de voir s’ils veulent le faire. Personne ne pourra les en empêcher, personne n’a envie de les empêcher. Maintenant, quand on sait la manière dont le promoteur les traite et les écoute, qu’on sait qu’il existe cette Safety Commission tous les vendredis soirs, c’est à eux de réfléchir. Mais que ça soit Carmelo, moi, la FIM ou la MSMA, personne n’a rien contre. Mais encore une fois, chiche, allez y les gars, faites quelque chose : ça fait des années qu’on en parle, c’est un peu le monstre du Loch Ness, hein, on a du mal à voir la tête qui sort de l’eau, mais voilà, au contraire, ça peut à la limite les responsabiliser et peut-être leur permettre de se rendre plus compte de ce que la Dorna, de ce que l’IRTA, de ce que la MSMA, font, et le travail qu’il y a derrière, qui parfois est pris un petit par dessus la jambe. 

Un pilote, il a besoin de quoi ? En premier lieu, évidemment, il risque sa vie et son intégrité physique. Donc ça c’est évident que c’est la première chose qu’il faut toujours mettre en priorité de de tout préambule de discussion, de quoi que ce soit. 
Je l’ai déjà dit, mais je vais te le redire. 2003, Grand Prix du Japon. Accrochage aux chicanes à la fin du premier tour, Kato va taper dans un mur qu’on savait limite, Kato perd la vie. Choc absolu. Carmelo, je l’ai vu effondré. Et le soir même, il a dit ”on ne reviendra plus jamais à Suzuka tant que le mur sera là. Si on veut revenir, il faut que ce mur, on le repousse”. Il y avait des problématiques  immobilière compliquées parce que ce n’était pas possible d’acquérir le terrain derrière pour reculer le mur. Beaucoup de gens avaient dit à l’époque ”Carmelo craquera sous la pression de Honda, parce Suzuka appartient à Honda, et donc on y retournera”. On n’y est jamais retourné ! 
Juste ce petit exemple pour montrer que Carmelo ne plaisante pas avec la sécurité. Et je me rappelle de l’état où il était à Sepang par rapport au décès de Simoncelli. Donc les pilotes ont un promoteur, et ils le savent, qui ne transigera jamais et qui sera toujours avec eux, qui a investi et pousse tous les ans pour la sécurité, c’est lui qui a mis l’airbag obligatoire pour toutes les catégories, même les Moto3 les Rookies Cup, tout ça c’est airbag obligatoire, c’est lui qui l’a imposé. Régulièrement, les normes de casque évoluent avec la FIM, puisque Jorge Viegas, chapeau aussi à ce niveau-là, Viegas et Ezpeleta, président de la FIM et CEO de la Dorna, ils sont tout le temps en train de pousser les limites de la sécurité sur les équipements. On fait des tests en permanence, en permanence, on a des Airfence qui fonctionnent c’est Carmelo qui les a amenés. Il a été voir une course de ski de descente à Kitzbühel. Il a vu ça, il a dit ”je veux ça sur les Grands Prix”, il y a 20 ans ou 30 ans, je ne sais plus.  

Voilà, donc si les pilotes, ils ont des choses à dire, ils savent qu’ils peuvent aller voir le promoteur. Maintenant, s’ils veulent faire une association, qu’il y a des vrais objets de litiges et qu’ils pensent qu’ils ne sont pas assez écoutés, et cetera, allez-y ! Je ne sais pas très bien à quoi ça peut servir, et ce qui n’est pas aujourd’hui traité, mais s’ils veulent le faire, moi je les encourage et je les aiderai, même s’ils veulent des petits tuyaux par rapport à notre expérience de l’association des équipes.” 

 

Cet article MotoGP Interview Hervé Poncharal (IRTA) : L’association des pilotes, l’Inde, l’IRTA, etc. (2/2) est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, Pol Espargaró : « les problèmes des pneus Michelin ? Je ne veux pas croire, que c’est quelque chose d’intentionnel » https://www.paddock-gp.com/motogp-pol-espargaro-les-problemes-des-pneus-michelin-je-ne-veux-pas-croire-que-cest-quelque-chose-dintentionnel/ Sun, 24 Dec 2023 17:00:39 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155809 Pol Espargaró apporte sa contribution au débat ouvert sur la qualité des pneus Michelin cette saison en expliquant que nul n'est parfait.

Cet article MotoGP, Pol Espargaró : « les problèmes des pneus Michelin ? Je ne veux pas croire, que c’est quelque chose d’intentionnel » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
La qualité des pneus Michelin a fait pas mal jaser lors de cette saison écoulée en MotoGP, servant à la fois d’exutoire pour les pilotes ayant raté leur prestation comme de dommageable variable d’ajustement pour les écuries habitées par l’idée d’avoir été le dindon de la farce. Le manufacturier unique a été plus souvent qu’à son tour l’alibi pour faire l’économie d’autocritiques plus douloureuses, mais à force d’appuyer sur la tête du bibendum, le remugle d’une théorie du complot a fini par s’échapper du chaudron. Chez Pramac, avec Jorge Marin, on n’a pas été loin de franchir le Rubicon, provoquant une réponse ferme du représentant Michelin Piero Taramasso dont les ingénieurs n’ont jamais trouvé de défaut de fabrication. Pol Espargaró s’est penché sur la question et avance ainsi son point de vue …     

Sur la chaîne YouTube de Nico Abad, le pilote espagnol représentant GasGas Tech3, s’est penché sur la question des pneus Michelin critiqués lors de cette campagne 2023 de MotoGP placée sous haute tension. Des propos relayés par motorcyclesports, où il veut minimiser les controverses entourant les gommes du manufacturier unique après les événements qui ont marqué la phase finale de la saison, qui s’est conclue il y a quelques semaines.

Pol Espargaró analyse ainsi : « évidemment, je ne crois pas, et je ne veux pas croire, que c’est quelque chose d’intentionnel. Cela se produit car la construction des pneus de compétition est plus complexe que ceux produits en série pour une utilisation quotidienne sur les routes ».

Pol Espargaró

Pol Espargaró : « en MotoGP, nous avons constaté que les variations de température affectent grandement l’adhérence »

Selon le cadet des Espargaró, qui sera pilote d’essai pour KTM, l’environnement de production est plus contrôlé, mettant en évidence le rôle des températures dans les performances des pneus de MotoGP : « il y a beaucoup plus de contrôle, non seulement dans la production mais aussi dans l’endroit où les pneus sont stockés ».

« En MotoGP, nous avons constaté que les variations de température affectent grandement l’adhérence. Lorsqu’il y a des fluctuations, des températures élevées à basses, le composé chimique du pneu durcit, et cela se remarque assez bien. Non seulement la composition du caoutchouc est très contrôlée, mais son stockage est également effectué dans des conditions décentes pour éviter cela ». Oui mais … « Mais cela arrive ».

Pol Espargaró desdramatiza as polémicas com os pneus da Michelin

Pol Espargaró avec le GASGAS au GP de Valence

Cet article MotoGP, Pol Espargaró : « les problèmes des pneus Michelin ? Je ne veux pas croire, que c’est quelque chose d’intentionnel » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP Interview Hervé Poncharal (IRTA) : Les Sprints, le calendrier, les blessures, les pneus, etc. (1/2) https://www.paddock-gp.com/motogp-interview-herve-poncharal-irta-les-sprints-le-calendrier-les-blessures-les-pneus-etc-1-2/ Sun, 24 Dec 2023 11:30:43 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155827 La fin de l’année approche et il est temps de dresser le bilan de la saison MotoGP, ce que nous avons fait au soir de Valence avec Hervé Poncharal, dans son rôle de président de l’IRTA, l’association des teams. Nous avons passé en revue avec lui l’essentiel des nouveautés qui ont marqué 2023, avec l’introduction […]

Cet article MotoGP Interview Hervé Poncharal (IRTA) : Les Sprints, le calendrier, les blessures, les pneus, etc. (1/2) est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
La fin de l’année approche et il est temps de dresser le bilan de la saison MotoGP, ce que nous avons fait au soir de Valence avec Hervé Poncharal, dans son rôle de président de l’IRTA, l’association des teams.

Nous avons passé en revue avec lui l’essentiel des nouveautés qui ont marqué 2023, avec l’introduction des courses Sprint, le calendrier peu équilibré, le contrôle de la pression des pneus, l’introduction de l’Inde et bien d’autres sujets encore. Le représentant des équipes nous a ainsi partagé son éclairage mesuré et bâti sur plus de quatre décennies passées dans le paddock…


Hervé Pourcharal, peut-on dresser un bilan de cette saison où il y a eu beaucoup de modifications dans le format des week-ends, à commencer par les courses sprint à chaque rendez-vous ? Et là, quand on a appris ça et quand on a vu le premier Sprint, tout le monde s’est dit “bon, il n’y aura plus de pilote avant la fin de l’année”, et puis finalement, l’habitude venant chez les pilotes et les teams,  maintenant c’est attendu autant que les Grands Prix… 
Hervé Poncharal : « Oui, là on est déjà aux premiers tours de roues 2024 et tous les pilotes sont là, et il n’y en a pas un qui ne peut pas rouler. Et pour moi une chose est claire, c’est que dès que j’ai eu vent et qu’on m’a montré le projet d’organisation d’un weekend de Grand Prix, courant 2022, j’ai toujours été positif et pour ce format là, c’est à dire avec la grosse modification qui est la Sprint.
Qu’est ce que je peux dire ? Avec le recul, puisque maintenant le rideau est tombé sur la saison 2023, on a fait sur toutes les courses de la saison, les meilleurs samedis qu’on ait jamais fait, en présence physique sur les sur les circuits et en audience derrière les écrans de télé. Donc c’est clair que le Sprint ça a boosté le weekend et ça a surtout boosté l’intérêt le samedi. Le sprint, on sait que ça remplace la FP 4 qui était pour moi la séance la plus soporifique et le moment le plus soporifique du weekend, que n’aimaient ni les pilotes, ni les équipes techniques, parce que c’était un énorme warm up qui ne servait pas à grand chose juste avant la qualif. Donc sur le papier, j’avais trouvé ça génial. Pour moi, la réalité a validé ça, pour les raisons que je viens de te donner, la fréquentation, etc. 

Au départ, il y a eu pas mal de pilotes qui étaient un petit peu dubitatifs, et si aujourd’hui ils ne sont pas tous 100% pour, parce que c’est vrai qu’il y a de l’implication, de la pression, de la tension, et il faut toujours être en empathie avec ce que ce que disent nos héros, mais y en a beaucoup qui n’étaient pas tout à fait pour, et qui étaient même contre, qui aujourd’hui disent finalement le format, il marche et je prends du plaisir”. Et puis on a un joker, le sprint ça nous permet d’apprendre pas mal de choses pour préparer le Grand Prix du dimanche, et même les équipes techniques qui disaient qu’il y avait beaucoup de boulot, oui il y a beaucoup de boulot, oui il y a beaucoup de tension, mais maintenant c’est quelque chose qui est rentré dans les habitudes, et je ne pense pas que ça va être remis en cause par qui que ce soit.
On peut toujours évoluer. On a rendu la FP1 maintenant ne qui compte plus pour le passage en Q1/Q2, donc ça commence uniquement le vendredi après-midi, donc ça permet d’avoir du travail avec moins de pression. On a enlevé certaines obligations post warm up le dimanche matin pour donner plus de temps aux pilotes pour se préparer et tout, on a augmenté le temps entre la parade dans la charrette que vous adorez et la fin du warm up. Donc tout le monde est ouvert à des évolutions, mais je pense que le produit “MotoGP programme” tel qu’il est aujourd’hui, oui, il fonctionne bien. Il y avait besoin de ça pour rebooster notre sport par rapport à tout un tas de sports qui avec qui on est en concurrence, et aujourd’hui on sait très bien que “qui n’avance pas recule”, je vais pas te faire le truc…
Pourquoi il y a un Sprint à chaque course, alors que par exemple, ce n’est pas le cas en Formule1? Et ça c’est pareil, je souscris tout à fait à cette chose là : chaque Grand Prix pour moi doit être le même. Et pourquoi par exemple, il y aurait un Sprint en France et pas un Sprint en Angleterre ? On dirait ”il y a un Grand Prix A, et un Grand Prix B”. Donc c’est 37 points sur un weekend, et tous les weekends doivent marquer 37 points. Et puis une fois que tu t’es habitué à un format, tu as ta routine entre guillemets du format et et tu sais comment le gérer. Donc je pense qu’il n’a jamais été question qu’il ait des Sprints qui ne soient pas systématiquement sur toutes les épreuves  

Après les blessures, tu veux qu’on parle de ça maintenant ? De toute façon, qu’on le veuille ou non, et Dieu sait si on a tous travaillé, moi j’ai suivi l’évolution des Grands Prix sur ces 4 dernières décennies on va dire : on travaillera toujours et encore et encore et encore sur la sécurité des pilotes, que ça soit la sécurité des circuits avec des dégagements de plus en plus importants avec des bacs à gravier, et on a bien vu que c’était important suite à l’accident de Pol Espargaro à Portimao, avec des Airfence de plus en plus sophistiquées, avec des équipements des pilotes de plus en plus sophistiqués, et cetera, et cetera. Mais il n’en reste pas moins que, quoi qu’on puisse faire, la compétition moto c’est un sport dangereux, c’est un sport à risque. Donc plus on roule, plus il y a de probabilité d’avoir un problème. Mais pour moi, ce qui fait qu’il y a peut-être plus d’accidents entre guillemets, c’est le fait qu’on est excessivement proche, qu’on arrive à un niveau de pilotes, sur les 22 pilotes qui sont les nôtres, qui sont à moins d’une seconde en talent on va dire, et les machines sont aussi à moins d’une seconde. A Valence, le vendredi après-midi, il y avait 20 pilotes en 0,7 seconde ! Donc tout le monde est plus à la limite, quand tu quand tu te bats un coup de millièmes pour faire la différence, oui tu es à la limite, et donc tu es plus dans un risque de chute qu’avant. Mais je ne suis pas sûr que c’est le fait d’avoir une Sprint qui nécessairement implique ou fait qu’on a plus de chutes. Même si je suis d’accord de dire que le moment le plus crucial pour une course, et le moment où il y a le plus de danger, c’est le départ et le premier tour, où on sait très bien que c’est dur à de doubler parce que tout le monde a des performances très similaires, tout le monde freine quasiment au même endroit. donc. La place sur la grille, elle est clé, et la position à l’issue du premier tour, elle est clé pour la course, surtout quand tu es en Sprint qui est une course qui est relativement courte. Donc on en revient à la limite atteinte par les pilotes, et les risques qui en découlent.” 

Venons-en au calendrier, qui était un petit peu beaucoup déséquilibré cette année. Alors on ne sait pas trop pourquoi, le contexte mondial, on ne sait pas. Mais bon, on s’est retrouvé avec le Qatar qui a changé et surtout une fin de saison comprenant 8 GP en 10 semaines, très éprouvante pour tout le monde, pilotes, mécaniciens teams, et avec les Sprints en plus, c’était vraiment limite limite, non ?
« C’est évident que pour 2024 le calendrier comporte 22 weekends de courses si tous les Grands Prix sont confirmés, car il y en a encore quelques-uns qui sont prévisionnels seulement, qui sont pas confirmés à 100%, notamment le Kazakhstan. Mais l’intégralité des usines, des constructeurs motos, et l’intégralité des équipes Moto3, Moto2 et MotoGP ont signé un accord avec le promoteur où celui-ci peut aller jusqu’à 22 épreuves, “ up to twenty two”. Donc on n’ira jamais plus haut. Est-ce que 22 c’est le maximum du maximum ? Oui je le pense. Est-ce que 22 c’est beaucoup et limite ? Oui je le pense, que ça soit pour les pilotes, pour les équipes techniques, pour tout le monde. Le calendrier, il est compliqué, il est difficile, même si la Dorna essaye de gérer le calendrier en ayant une certaine rationalité quant au niveau des déplacements, des décalages horaires, des coûts aussi puisqu’on ne peut pas faire une épreuve aux USA, les épreuves d’après en Asie puis retourner aux USA, et cetera. Donc on essaye de rassembler sur la fin de saison les épreuves Asie-Pacifique. Il y a beaucoup de courses, c’est difficile. Alors après, on a des triplettes, mais si jamais on faisait un trou entre les deux, ça serait encore plus fatiguant ou contraignant, parce que les équipes, ou elles restent mais alors ça veut dire que pour 3 épreuves avec un trou entre chaque, ça fait 6 semaines loin de chez soi. Sans ça, si on rentre chez soi entre chaque, ça fait des gros décalages horaires à répétition. Doncon essaie d’avoir la moins mauvaise des solutions. On est en train de discuter pour 2025 que peut-être, sur les 6 Grands Prix qui sont en fin de calendrier, là pour l’instant au lieu d’avoir 2 triplettes on pourra peut-être avoir 3 doublettes.  
De toute façon, notre sport il faut qu’il grandisse, il faut qu’on aille partout, il faut qu’il y ait suffisamment d’épreuves., il ne faut pas qu’il y ait des trous dans le calendrier. On sait que cette année, il y a eu le Kazakhstan qui n’a pas eu lieu, et il y a eu 5 semaines sans rien. On a clairement vu qu’il y avait un drop terrible dans le suivi et l’intérêt des gens, parce que il y a de la compétition entre tous les sports, et s’il ne se passe rien, les gens décrochent. Donc 22 courses c’est beaucoup, mais je dirais quelque part que c’est un problème de riches. Ca ne veut pas dire grand chose un problème de riches, mais quand tu es un promoteur et que tu as la possibilité de faire 22 Grands Prix sur 22 stades qui sont au niveau pour recevoir le MotoGP, et qui chacun sont viables financièrement, ça veut plutôt dire que notre sport, qu’on aime, notre passion, elle est saine sur le plan économique et elle intéresse les télévisions et les promoteurs du monde entier. Quand tu vois l’intérêt qu’il y a en Indonésie, en Thaïlande, en Inde, ça fait plaisir, ça fait vraiment plaisir. Quand moi j’étais pour la première fois en Inde cette année, que tu rencontres dans le paddock des vrais fans qui sont des bibles ambulantes alors qu’on n’a jamais été là-bas, qui savent tout même sur Augusto Fernandez qui était rookie et qui n’est pas le plus charismatique des pilotes à ce jour, ils connaissent tout son palmarès, ses chutes, ses meilleures performances, et cetera. Ça, ça fait plaisir de voir que où que tu ailles sur la planète, il y a des gens qui sont des vrais passionnés du MotoGP. Donc de toute façon, la vie c’est un équilibre, et entre trop et pas assez, l’équilibre, il est subtil. 

J’ai commencé les Grands Prix, il y avait 8 à 10 Grands Prix pour le championnat du monde. Après, pendant très longtemps, quand on était à 12, on était au maxi maxi. De quoi on rêvait quand on était là? On avait quasiment toutes les courses en Europe, on en avait une après, à partir de 87 je crois, qui était au Japon à Suzuka, mais on n’allait jamais et on rêvait d’aller hors d’Europe, mais notre championnat du monde, c’était un championnat d’Europe en réalité. On rêvait de ça, maintenant, on l’a atteint. Il ne faut pas aller trop loin, mais on est bloqué à 22 et le promoteur sait très bien qu’on n’ira jamais à plus de 22, donc à nous de rationaliser le calendrier, à nous d’essayer de faire que les le format soit le plus gérable techniquement et humainement possible pour les équipes techniques et les pilotes. Et tout ça, c’est un équilibre. 

Dans la vie, et peut-être plus particulièrement chez nous, dans notre bel hexagone, il y a beaucoup de « y a qu’à, faut qu’on”. Et là je vais complètement changer de sujet, mais je vais te parler de la pression des pneus par exemple. Récemment, ça a été un des sujets de polémique numéro un, et je suis d’accord que ce n’est pas joli de perdre ou gagner une course sur le tapis vert par rapport à une pression de de pneumatique qui n’est pas suffisante. Mais d’un autre côté, tous les gens qui à juste titre parfois disent que ce n’est pas bien, je leur dis “mais c’est quoi votre solution ?” Parce qu’on sait très bien que techniquement parlant le pneu, mais comme autre chose, il a une zone de fonctionnement et que si on est au-dessus ou en dessous, on entre dans un problème de sécurité important qu’on ne peut pas se permettre de tolérer. Donc il faut qu’il y ait un gendarme. Parce qu’on sait aussi très bien que ça peut avoir des conséquences sur les performances, que ce n’est plus Fair, quoi. Donc voilà, il y a beaucoup de « y a qu’à, faut qu’on”, mais si on n’a pas assez de courses, on dit qu’il en faut plus, et s’il y a beaucoup de courses, on dit qu’il en faut moins. Encore une fois, il faut trouver l’équilibre et sans encore une fois être béni-oui-oui et dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, je pense qu’aujourd’hui on a un championnat MotoGP qui est beau, qui va dans pratiquement tous les continents, excepté l’Afrique mais on travaille dessus et j’espère qu’on pourra trouver une solution d’ici quelques temps. Il y a un format qui est super excitant avec un vendredi qui déjà détermine qui va faire Q1/Q2, le samedi avec une course courte qui est superbe, et puis le dimanche, l’apothéose avec le Grand Prix. 

Alors il y en a qui vont dire qu’on fait du show business, mais oui, de toute façon c’est le lot du sport mécanique et du sport en général. Est-ce que le football c’est du show business ? Est-ce que le rugby maintenant, c’est du show business ? Est-ce que le tennis c’est du show business ? Le sport, de toute façon, c’est un spectacle, une performance, donc oui, ça peut entre guillemets être du show business, et ça ne serait pas un gros mot, show business. » 

A suivre ici

 

Cet article MotoGP Interview Hervé Poncharal (IRTA) : Les Sprints, le calendrier, les blessures, les pneus, etc. (1/2) est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, l’émouvant adieu de Pedro Acosta : « nos deux chemins se rencontreront à nouveau et un jour je reviendrai à la maison » https://www.paddock-gp.com/motogp-lemouvant-adieu-de-pedro-acosta-nos-deux-chemins-se-rencontreront-a-nouveau-et-un-jour-je-reviendrai-a-la-maison/ Sun, 24 Dec 2023 09:00:03 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155914 Malgré deux titres de champion du monde en Moto3 puis Moto2, Pedro Acosta change de dimension en accédant à la catégorie MotoGP. Une promotion qui s’accompagne dans le cas présent d’un déchirement… Dans le cas présent, « El tiburon de Mazarrón » (le requin de Mazarrón) dit adieu à la marque de casque qui l’a […]

Cet article MotoGP, l’émouvant adieu de Pedro Acosta : « nos deux chemins se rencontreront à nouveau et un jour je reviendrai à la maison » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Malgré deux titres de champion du monde en Moto3 puis Moto2, Pedro Acosta change de dimension en accédant à la catégorie MotoGP. Une promotion qui s’accompagne dans le cas présent d’un déchirement…

Dans le cas présent, « El tiburon de Mazarrón » (le requin de Mazarrón) dit adieu à la marque de casque qui l’a accompagné et soutenu depuis ses débuts en CEV, MT-Helmets.

Pedro Acosta a eu sa première moto à l’âge de cinq ans mais a mis un peu de temps à en tomber réellement amoureux. Une fois qu’il l’a fait, son ascension a commencé à prendre de l’ampleur et, en 2017, il remportait le titre pré-Moto3™ en Espagne avec deux courses d’avance. Il a ensuite intégré le Championnat du monde Junior FIM Moto3™, devenu JuniorGP™, pour 2018 et a fait un grand pas dans ce championnat la saison suivante, parallèlement à ses débuts dans la Red Bull MotoGP Rookies Cup. C’est dans le cadre de la Rookies Cup qu’il a commencé à véritablement créer l’engouement qui l’a depuis suivi dans les classements. Après avoir terminé sa première saison en tant que vice-champion avec trois victoires et cinq podiums, Pedro Acosta a remporté en 2020 les six premières courses de la Rookies Cup et s’est emparé du titre avec beaucoup de temps d’avance.

Faire ses débuts dans le Championnat du monde Moto3™ en 2021, alors, est venu avec encore plus d’engouement, et cela s’est avéré entièrement justifié. Pour ses débuts en Grand Prix, il prend la deuxième place et commence sa carrière sur le podium, à seulement 0,042 s de la victoire, et la deuxième fois, Pedro Acosta gagne. Depuis la voie des stands !

Plus de deux ans plus tard, cette victoire donne la chair de poule, tout comme l’ensemble de la saison, où l’histoire s’est écrite presque tous les week-ends. Pedro Acosta est devenu le premier pilote à remporter le titre lors de sa saison de rookie dans la catégorie 125cc/Moto3™ depuis Loris Capirossi en 1990.

Il est passé en Moto2™ pour 2022, et si quelqu’un avait des doutes sur l’aura qui entoure l’Espagnol, le moment de s’en débarrasser était venu. Dans une nouvelle année et une nouvelle catégorie, Pedro Acosta a produit la même sensation en pulvérisant le record du tour lors des essais à l’Autodromo Internacional do Algarve. Pourtant, le début des courses a été plus difficile qu’il ne l’avait prévu et il a ensuite connu des problèmes de blessure, avant de remporter sa première course Moto2™ au Mugello et de terminer la saison avec une deuxième victoire à Valence. Il se souvient de ses débuts dans la catégorie intermédiaire et s’attendait à mieux, mais pour les autres, c’était plus que suffisant, et c’est alors qu’est arrivée la saison 2023.

Au début, Tony Arbolino (Elf Marc VDS Racing Team) a disputé la première partie de la saison à Pedro Acosta, mais avant la pause estivale, le numéro 37 avait repris la tête et commençait à se ménager une avance. A partir de là, il n’a cessé de creuser l’écart, ce qui lui a permis de remporter sa deuxième couronne avec brio. Sept victoires, 14 podiums et encore plus d’histoire écrite, Pedro Acosta est le Champion du Monde FIM Moto2™ 2023 ! Prochaine étape : MotoGP™ au sein du GASGAS Factory Racing Tech3, aux côtés d’Augusto Fernandez.

Mais à ce niveau, les contrats de casque sont d’un tout autre ordre, ce qui peut parfois entraîner quelques infidélités à son passé.
Son casque MT-Helmets KRE+ aura toutefois pu accéder au MotoGP, le temps d’une journée de test à Valence…

« Aujourd’hui, je dis au revoir à la marque qui a sauvé ma carrière sportive.
Cela me fait mal de partir dès le saut en MotoGP, mais je pense vraiment que nos deux chemins se rencontreront à nouveau et qu’un jour je reviendrai à la maison. Ce n’est qu’une question de temps.
Quand j’étais dans le FIM CEV, ils ont parié sur moi et ils ont pris soin de tout ce dont j’avais besoin sans aucun problème. La vérité, c’est qu’ils ont tout donné pour que j’arrive au championnat du monde et aujourd’hui, nous repartons avec un casque qui a été deux fois champion du monde et qui a remporté de nombreuses victoires.
Il est très réconfortant de voir maintenant ce chemin de croissance que nous avons parcouru ensemble pour arriver à ce qui, de mon point de vue, est l’un des meilleurs casques du championnat du monde.
La fête d’adieu a été très spéciale. C’est toujours très émouvant de venir au siège de MT, mais cette fois-ci, c’était encore plus émouvant. Il y a tellement de gens ici et la plupart d’entre eux me connaissent depuis que j’ai 15 ans. D’une manière ou d’une autre, ils ont tous contribué à la présence de ce casque en Championnat du monde et aux succès que nous avons remportés ensemble.
Je suis très fier d’avoir été avec @mthelmets pendant ces cinq années et cela a été vraiment agréable de dire au revoir à tout le monde à Cartagena de cette façon.
MERCI pour tout 🙏🏻❤️ »


Cet article MotoGP, l’émouvant adieu de Pedro Acosta : « nos deux chemins se rencontreront à nouveau et un jour je reviendrai à la maison » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Parlons MotoGP : Ce pilote n’a pas eu l’au revoir qu’il méritait https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-ce-pilote-na-pas-eu-lau-revoir-quil-meritait/ Thu, 21 Dec 2023 19:30:52 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155596 Par Nicolas Pascual. Parlons MotoGP s’attaque aujourd’hui au pilote GasGas Tech3 Pol Espargaro. A-t-il réussi sa campagne 2023 ?

Cet article Parlons MotoGP : Ce pilote n’a pas eu l’au revoir qu’il méritait est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour du pilote GasGas Tech3 Pol Espargaró. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Joan Mir, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Dernier, mais certainement pas le moins bon

 

Vous vous demandez peut-être pourquoi le papier dédié au n°44 n’est pas arrivé avant celui de Joan Mir, alors que « Pollycio » est le dernier des titulaires au classement général MotoGP (23e avec 15 points en 12 courses). Au vu du contexte, je ne me voyais pas le placer derrière l’officiel Honda Repsol, tout simplement. Son total de points est moins important, mais il a été meilleur. Symboliquement, et pour féliciter sa carrière sur laquelle je suis revenu dans cet article, il paraît après.

Revenons-en au fait. Blessé dès les essais du Grand Prix du Portugal, le premier de la saison, il manqua le premier quart de l’année. Par conséquent, ses résultats ne sont que peu représentatifs. Déjà car il n’a jamais pu vraiment prendre la mesure de la KTM RC16 en raison du retard accumulé (il l’avait tout de même quitté il y a trois ans pour la Honda RC213V), mais aussi, car l’équipe n’était plus celle qu’il avait connu autrefois.

 

Parlons MotoGP pilote

À Silverstone, contre toute attente. Photo : Michelin Motorsport

 

Défiguré, (touché à la mâchoire, et en proie à une contusion pulmonaire entre autres dégâts physiques) il fit un retour héroïque au Grand Prix de Grande-Bretagne, et son frère Aleix ne cachait pas son émotion. Contre toute attente, il se classa 12e, dans les points lors de la course principale. Rien que ce retour après huit manches ratées est plus impactant que tous les efforts de Joan Mir.

 

Illisible

 

L’analyse est difficile car le reste de l’exercice est assez illisible. Bizarrement, on l’a senti beaucoup plus fort juste après son retour plutôt que sur la fin. C’est un phénomène remarqué depuis longtemps. Les blessés ont tendance à bien récupérer tout de suite, à se surpasser rapidement, comme pour oublier la douleur, mais ont plus de mal sur la longueur. L’exemple de Marco Bezzecchi après l’Indonésie était criant, mais c’est souvent le cas.

Lors du Grand Prix d’Autriche, il réalisa une performance remarquable lors du Sprint, achevé sixième. Franchement, compte tenu du contexte, ce fut l’une des plus belles démonstrations de l’année, à n’en pas douter, pour son deuxième GP seulement après son comeback. Alors qu’on croyait au miracle et qu’il n’était pas totalement exclu des discussions pour le guidon en 2024, il a baissé en rythme de manière assez inexplicable, comme vu précédemment.

 

Parlons MotoGP pilote

Le Red Bull Ring, un vrai coup de maître. Photo : Michelin Motorsport

 

Jamais il ne refit mieux que 12e le dimanche, et jamais il ne rentra de nouveau dans le top 9 lors du Sprint. L’intensité physique requise par la tournée outre-mer, particulièrement éprouvante cette année, dut jouer un rôle important. Mais ce n’est pas tout.

Peut-être a-t-il peiné en raison de sa machine, qui semblait étrangement moins performante en fin de saison ? La KTM RC16 officielle s’est bonifiée avec le châssis en carbone, d’après les dires de Brad Binder et Jack Miller. Mais Pol Espargaro comme son coéquipier Augusto Fernández n’en ont pas bénéficié. Le retour de « Pollycio » coïncide aussi avec la baisse de rythme du rookie Fernández, ce qui rend la situation d’autant plus compliquée à comprendre.

Comme souvent, la réalité est entre les deux, rien n’est tout noir, et rien n’est tout blanc. Mais deux choses sont sûres. Premièrement, il n’a jamais baissé les bras. Retrouvez ses conférences de presse de fin de saison, alors qu’il était certain de ne plus être titulaire en 2024. Qu’on l’aime ou pas, sa grinta le grandit. Deuxièmement, ce retard de plus de cinq mois biaise sa campagne ; elle n’est pas assez représentative pour lui reprocher quoi que ce soit.

Je pense donc qu’il faut féliciter ce pilote MotoGP que nous allons revoir d’ici peu, en wild-card, j’en suis sûr. Qu’avez-vous pensé de Pol Espargaro en 2023 ? Dites-le moi en commentaires !

 

See you soon… Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture MotoGP pilote : Michelin Motorsport

Cet article Parlons MotoGP : Ce pilote n’a pas eu l’au revoir qu’il méritait est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, Pedro Acosta : « être appelé le nouveau Marc Marquez est une source de fierté » https://www.paddock-gp.com/motogp-pedro-acosta-etre-appele-le-nouveau-marc-marquez-est-une-source-de-fierte/ Thu, 21 Dec 2023 18:00:44 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155465 Pedro Acosta a déjà pris ses marques en MotoGP, un monde qu'il aborde sans complexe puisqu'il ne renie pas la comparaison avec Marc Marquez.

Cet article MotoGP, Pedro Acosta : « être appelé le nouveau Marc Marquez est une source de fierté » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
S’il n’y avait eu un Marc Marquez faisant ses premiers pas sur une Ducati, Pedro Acosta capterait sans aucun doute toute l’attention en cette intersaison. Mais pour le double Champion du Monde Moto3 et dernièrement Moto2, c’est aussi une aubaine d’éviter un peu les feux des projecteurs qui n’ont cessé de mettre sur lui la lumière depuis son arrivée dans le paddock des Grands Prix. Une exposition qu’il a intégrée dans sa routine au point que lorsqu’on le compare déjà à Marc Marquez, il ne fait aucun complexe.  

Pedro Acosta a fait ses débuts en MotoGP lors du premier test de l’intersaison à Valence au guidon de la RC16 du Team Tech3 GASGAS. L’Espagnol de seulement 19 ans s’est immédiatement adapté à la nouvelle catégorie, impressionnant même les observateurs. Le pilote de Mazarrón était l’invité de la rédaction de Marca.com et a parlé de cette nouvelle aventure, de la puissance de l’usine KTM et de Marc Marquez, passé de Honda à Ducati.

Le premier sujet qu’il évacue est ce parallèle qui est fait entre sa carrière et celle de Marc Marquez : « « être appelé le nouveau Marc Marquez est une source de fierté. Mais Marc Marquez est Marc Marquez et je suis Pedro Acosta » dit-il avec aplomb. « Mais ça ne me dérange pas. Au contraire. C’est tout comme on lui a dit qu’il était le nouveau Valentino Rossi. Et on a dit à Rossi qu’il était le nouveau Doohan. C’est une « boule de neige » qui devient de plus en plus grosse ».

Pedro Acosta

Pedro Acosta : « je suis d’accord avec Marc Marquez lorsqu’il dit que la KTM sera bientôt la meilleure moto de la grille »

Un Marc Marquez qu’il pourrait retrouver comme équipier si on suit ce raisonnement … « Je suis d’accord avec Marc Marquez lorsqu’il dit que la KTM sera bientôt la meilleure moto de la grille, car c’est la réalité. Nous devons voir quel âge a cette KTM dans le Championnat du Monde et à quelle vitesse elle a évolué. Ils ont six, sept ans de projet. C’est un temps très court au vu du niveau où se trouve la moto ».

Pedro Acosta ajoute : « ils ont une immense usine derrière eux, ils investissent beaucoup d’argent et font venir beaucoup de monde. Je suis allé en Autriche et je ne pouvais pas imaginer le nombre de personnes impliquées. Ils sont clairs sur le fait qu’ils veulent être les meilleurs, comment devenir les meilleurs, et cela passe par s’entourer des meilleurs. Leur projet sera l’une des plus grandes évolutions au sein des équipes MotoGP ».

Sur l’évolution de sa carrière naissante en MotoGP, il mentionne : « je pense qu’à chaque fois qu’u constructeur vient te chercher, il faut écouter, par respect, pour voir ce qu’ils proposent. Je l’ai dit en mai, en août et je le dis encore maintenant : mon objectif est de rester chez KTM, pour les années que nous avons eues, pour la relation que nous entretenons, car la moto est très compétitive et ça, soyons réalistes, c’est plus important que toute autre chose. Mon objectif est d’obtenir de bons résultats avec KTM ».

Pedro Acosta

Pedro Acosta

Cet article MotoGP, Pedro Acosta : « être appelé le nouveau Marc Marquez est une source de fierté » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP Test Valence : « Bob l’éponge » sera-t-il le surnom de Pedro Acosta ? (Interview Hervé Poncharal) https://www.paddock-gp.com/motogp-test-valence-bob-leponge-sera-t-il-le-surnom-de-pedro-acosta-interview-herve-poncharal/ Thu, 21 Dec 2023 11:30:07 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155488 Après une longue interview d’Hervé Poncharal, président de l’IRTA, que nous diffuserons prochainement, nous avons pu interviewer Hervé Poncharal, Team Owner de l’équipe MotoGP GASGAS Factory Racing Tech3, au soir du test officiel à Valence. Evidemment, le sujet du jour était les débuts dans la catégorie reine du champion du monde Moto2 2023, Pedro Acosta, […]

Cet article MotoGP Test Valence : « Bob l’éponge » sera-t-il le surnom de Pedro Acosta ? (Interview Hervé Poncharal) est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Après une longue interview d’Hervé Poncharal, président de l’IRTA, que nous diffuserons prochainement, nous avons pu interviewer Hervé Poncharal, Team Owner de l’équipe MotoGP GASGAS Factory Racing Tech3, au soir du test officiel à Valence.

Evidemment, le sujet du jour était les débuts dans la catégorie reine du champion du monde Moto2 2023, Pedro Acosta, qui courra l’an prochain sous les couleurs rouges de la branche GASGAS du Groupe Pierer Mobility. Et là, pendant que le patron de Tech3 parlait, un surnom nous est venu à l’esprit…


Hervé Poncharal, les premiers tours de roues d’un rookie en MotoGP à Valence, ce n’est pas nouveau pour vous, mais pourquoi peut-on déjà appeler celui-ci Bob l’éponge ?
Hervé Poncharal : « (Rires) oui, on devient un petit peu coutumier parce que, en 2022, on a eu 2 rookies qui sortaient du Moto2, un champion et un vice-champion du monde. En 2023, on a aussi eu un rookie qui était champion du monde et en 2024 on reçoit encore un rookie qui est champion du monde. Mais c’est clair, sans manquer de respect vis-à-vis des autres qui sont tous des super pilotes et qui le prouvent, Pedro Acosta, c’est un client, aux dires de Marc Marquez, aux dires de Pedrosa, aux dires de Jorge Lorenzo, aux dires de Jorge Martin, etc… C’est un client très particulier, très spécial. On a suivi son parcours, et moi je me souviens le voir en Rookies Cup, et quand je l’ai vu quitter son casque, j’ai vu cette tête de poulet qui sort de l’œuf. On rigolait parce qu’il a vraiment une tête marrante, sympa, et depuis le paddock entier le suit et il a eu une progression météorite fulgurante: il a gagné la Rookies Cup, il a été champion du monde pour son année de rookie en Moto3, il a été rookie Moto2 et l’année suivante il a été champion du monde Moto2. Donc en 3 ans, il a 2 titres mondiaux, en 4 ans, il a 4 titres, et il a 19 ans et il arrive en MotoGP. Il bat des records de précocité de Marc Marquez de précocité, donc oui, on a un phénomène qui arrive, et on est super heureux ! En plus son papa est pêcheur, ce sont des gens qui sont hyper modestes, hyper simples, mais pour moi c’est une qualité d’être simple et modeste. J’adore ! Et il a gardé ce côté modeste, ce côté les pied sur terre, et même s’il a 19 ans et que la vie pour l’instant lui a souri, il n’a pas du tout pris ce qu’on peut appeler le melon chez nous, il est toujours fringué en fringues de team, c’est pas du tout le gars bling-bling qui arrive avec des voitures délirantes ou ou des fiancés pétillantes.

Et voilà. Au moment de faire cette interview, c’est la fin de la première journée de test 2024, et il est performant: il est à un peu plus d’une seconde du meilleur temps et il n’a fait pas d’erreur. Alors pourquoi Bob l’éponge ? A causees premiers mots de son chef mécano (Paul Trevathan) à la coupure de la mi-journée de sa première journée sur la MotoGP. Je lui ai dit « qu’est ce que tu as à me dire ? ». Il me dit c’est une éponge, que tout ce qu’on lui dit, il l’aspire et chaque run suivant on voit que ce qu’il a aspiré, il le met en pratique sur la piste. Et sincèrement, on ne va pas non plus tomber dans la béatitude, chaque association quand elle commence, ça se passe toujours bien, puis après il peut y avoir des accrocs, hein ? Quand on se marie, c’est pour la vie, et puis des fois, avant la fin de la vie, on divorce, on se sépare… Donc je suis assez bien placé pour savoir qu’on verra comment les choses évoluent. Une saison, c’est dur., il y a des moments de tension, il y a des moments de pression, il y a des moments où on se sent mal. Donc à nous de créer un groupe autour de lui, mais je sens quelqu’un de particulier, franchement, je sens quelqu’un qui est vraiment une bonne personne, quelqu’un d’intelligent qui a les pieds sur terre, qui veut y arriver et qui prend la bonne méthode pour y arriver, de ce que je peux voir aujourd’hui, hein ?

Donc ce n’est que la première journée, mais je suis très fier et heureux de l’avoir dans notre équipe, et à nous de faire en sorte de construire ce cocon, parce que 19 ans, OK, il est 2 fois champion du monde, mais c’est quand même encore un  adolescent, il est quand même encore un peu dans l’enfance, quoi. Et moi, j’adore, j’adore les jeunes. Les pilotes, ça m’a toujours fasciné, ce sont nos héros, nos gladiateurs, et avoir quelqu’un comme Pedro, ben j’ai envie de lui donner tout ce qu’il est en droit d’attendre pour sa progression, j’ai envie de le rendre heureux, et surtout j’ai envie de rendre mon équipe heureuse, parce que c’est important. On a parlé de 22 courses, 44 départs en MotoGP, et si ça se fait avec le sourire, même fatigué, c’est vachement sympa ! Jai envie de recréer un groupe, parce que il y a eu des moments, ça a été un peu compliqué, on nous a quelquefois pas tout à fait aidé, il y a eu des changements dans le personnel et tout, mais là je pense qu’on est en train de recréer Tech3 tel que le groupe était il y a quelques années, et que ça soit, en Moto3 et en MotoGP d’ailleurs. Voilà, c’est mon objectif, donner en tout cas à nos pilotes ce qu’ils attendent pour pouvoir performer. Après, c’est à eux de performer hein, mais au moins que moi, tout ce qui est en amont du moment où le feu s’éteint, je lui donne le maximum, et donner à toute mon équipe, qui fait à peu près 50 personnes, donner à chacun d’entre eux, le maximum que je peux leur donner pour qu’ils soient bien, qu’ils s’entendent bien, mettre les bonnes personnes ensemble et leur donner sur le plan matériel de quoi vivent correctement, de faire en sorte qu’ils soient heureux. Que chacun soit « Un homme heureux », comme disait William Sheller, des hommes heureux. Et Dieu sait si c’est compliqué, s’il peut y avoir des tensions quand il y a 22 courses, quand il y a 44 départs, quand il y a parfois des déplacements où les mécaniciens ne sont pas rentrés chez eux pendant 2 mois ! Donc quand on vit ensemble pendant 2 mois, 30 jours par mois, quasiment 24 h sur 24, parce qu’ils partagent souvent des chambres à deux, c’est important que ça se passe bien et c’est ça mon rôle principal. » 

 

Cet article MotoGP Test Valence : « Bob l’éponge » sera-t-il le surnom de Pedro Acosta ? (Interview Hervé Poncharal) est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, Pit Beirer : « Augusto Fernandez a extrêmement bien effectué son travail en 2023 », et il promet à ses pilotes des fractionnés durant tout cet hiver ! https://www.paddock-gp.com/motogp-pit-beirer-augusto-fernandez-a-extremement-bien-effectue-son-travail-en-2023-et-il-promet-a-ses-pilotes-des-fractionnes-durant-tout-cet-hiver/ Sat, 16 Dec 2023 18:30:48 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154753 Chez KTM, Pit Beirer ne félicite pas facilement et Augusto Fernandez peut donc apprécier ses éloges, mais cet hiver, il ne devra rien lâcher.

Cet article MotoGP, Pit Beirer : « Augusto Fernandez a extrêmement bien effectué son travail en 2023 », et il promet à ses pilotes des fractionnés durant tout cet hiver ! est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Pit Beirer en particulier, et KTM en général, sont connus pour imposer un niveau d’exigence très élevé à leurs pilotes, dont la place n’est jamais vraiment acquise. Une poigne de fer dans un gant en métal que l’approche Tech3 enrobe d’un peu de velours, mais la réputation est acquise : lorsque l’on signe pour le groupe Pierer Mobility, on sait à quoi s’attendre. D’ailleurs, les pilotes du blason autrichien vont s’en rendre compte durant cette période hivernale qui n’aura rien d’un trêve en ce qui les concerne. Dans un tel contexte, les compliments adressés à Augusto Fernandez pour sa première année en MotoGP valent de l’or …

Et on commencera par cette satisfaction officiellement affichée par Pit Beirer au nom d’une usine KTM qui n’est pas du genre à s’enthousiasmer à la moindre occasion … Mais, incontestablement, Augusto Fernandez a gagné ses galons dans la légion autrichienne. On lit ainsi du directeur de la compétition sur Speedweek : « nous soutiendrons Augusto dans d’autres domaines pour qu’il puisse s’y améliorer. Il lui suffit de continuer normalement et les améliorations que nous attendons viendront automatiquement ». Et il ajoute : « il a extrêmement bien fait son travail en 2023 pour un rookie. Nous croyons en lui et sommes convaincus qu’il continuera à s’améliorer en 2024 ».

Il reconnait aussi que son camp ne lui a pas facilité la tâche … « Il ne faut pas oublier que, l’été dernier, il était sous pression contractuelle car il n’était pas certain qu’il resterait en MotoGP. La pression sur le te n’était pas totalement neutre. Mais Augusto va se stabiliser et obtenir de bons résultats l’année prochaine ».

Augusto Fernández: l'année prochaine, Pedro Acosta sera son coéquipier

Pit Beirer : « nous avons décidé avec Red Bull que chaque pilote MotoGP aurait son propre entraîneur personnel »

Et il va d’autant devenir d’autant plus fort que KTM va prendre en main ses pilotes cet hiver pour en faire des bêtes féroces lorsque le mois de mars lancera la nouvelle compétition … « Nous avons désormais un plan solide avec le Red Bull Athletic Performance Center de Thalgau sur la manière dont nous allons prendre soin et préparer les pilotes pour la saison hivernale », a déclaré Beirer. « Nous entraînerons spécifiquement les garçons à la vivacité et à la tolérance au lactate afin qu’ils puissent s’améliorer sur un seul tour rapide et ainsi atteindre de meilleures positions de départ ».

Il poursuit : « en raison des courses de sprint, les besoins ont quelque peu changé cette année. Si un coureur de fond doit faire un sprint, il rencontre aussi des difficultés. C’est pourquoi un entraînement fractionné sera nécessaire, comme tout le monde en motocross, avant le début de la saison, car il faut sprinter au départ. Vous devez apporter des performances optimales. C’est pourquoi nous allons maintenant intensifier nos efforts en matière d’assistance aux pilotes. Nous avons décidé avec Red Bull que chaque pilote MotoGP aurait son propre entraîneur personnel qui travaillerait en étroite collaboration avec l’APC. Autrefois, chaque pilote avait toujours un formateur. Mais pour finir, nous n’avons jamais su ce qu’ils faisaient, ni comment ils s’entraînaient ».

« Nous avons maintenant déployé tellement d’efforts dans la catégorie MotoGP que nous ne laisserons plus les pilotes d’usine à leur sort pendant des mois pour ne constater qu’en mars dans quel état ils sortent de la trêve hivernale », a ajouté Pit Beirer qui conclut : « à présent, nous voulons savoir comment ils sortent des vacances d’hiver ». L’encadrement KTM se fera donc du lever au coucher durant toute l’année. Et gare aux écarts …

Augusto Fernández

Pedro Acosta pour ses débuts en MotoGP à Valence : lors de la première journée d'essais avec le châssis en aluminium éprouvé

Cet article MotoGP, Pit Beirer : « Augusto Fernandez a extrêmement bien effectué son travail en 2023 », et il promet à ses pilotes des fractionnés durant tout cet hiver ! est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP Interview Guy Coulon : Le premier avis impartial dans l’affaire du pneu de Jorge Martin. Et pas n’importe lequel ! https://www.paddock-gp.com/motogp-interview-guy-coulon-le-premier-avis-impartial-dans-laffaire-du-pneu-de-jorge-martin-et-pas-nimporte-lequel/ Fri, 15 Dec 2023 11:30:51 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154662 Rarement on aura autant parlé d’un pneu arrière lors d’une saison MotoGP que celui de Jorge Martin au Grand Prix du Qatar ! Responsable d’un GP déterminant dans la lutte pour le titre, alibi trop simple pour les autres, chacune des deux parties, de bonne foi, croit dur comme fer à sa version des faits, […]

Cet article MotoGP Interview Guy Coulon : Le premier avis impartial dans l’affaire du pneu de Jorge Martin. Et pas n’importe lequel ! est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Rarement on aura autant parlé d’un pneu arrière lors d’une saison MotoGP que celui de Jorge Martin au Grand Prix du Qatar !

Responsable d’un GP déterminant dans la lutte pour le titre, alibi trop simple pour les autres, chacune des deux parties, de bonne foi, croit dur comme fer à sa version des faits, et on ne peut nullement leur reprocher.

Par contre, nous sommes allés recueillir dans le paddock de Valence l’avis impartial d’une tierce personne utilisant ces pneumatiques à longueur d’année, et ce depuis une époque où le Madrilène du team Pramac n’était même pas encore né : Guy Coulon.

Et son avis est particulièrement intéressant, apportant l’éclairage inédit d’un homme à qui on ne raconte pas d’histoires et qui, pour une fois, a bien voulu partager son opinion sur un sujet quelque peu « sensible ».
Au final, le sorcier de l’équipe Tech3 nous fait découvrir comment on arrive à concilier, bon pneu, patinage au départ et rythme de plus en plus médiocre en course alors que l’on a gagné la veille…
Merci à lui.


Guy Coulon, après plus de 40 ans de paddock et d’utilisation de pneus tous les weekends, quel est votre point de vue sur cette histoire du pneu arrière de Jorge Martin au Qatar qui gâche un peu la fin de saison ?
Guy Coulon : « Bah, je peux répondre un peu avec l’expérience que j’ai des années précédentes, que je n’ai plus maintenant.
Ce qui se produisait assez souvent, et avec un peu tous les pilotes au moment de la séance de qualification notamment où on emploie en général 2 pneus soft : 2 tours, rentrer et 2 autres tours avec un second pneu. Ce que j’ai pu constater et vérifier et recontrôler moult fois, avec différentes séances et différents pilotes, c’est que après le premier pneu qualif, quand le pilote rentre et qu’il est dans sa zone de performance normale, qu’il est assez satisfait de sa position, il repart avec le 2e pneu satisfait, je dirais, ou à peu près. Il va piloter convenablement, en souplesse, et en général améliorer un peu son temps. S’il rentre et qu’il n’est pas dans son créneau, qu’il est un peu bas, et cetera, en position, il va repartir avec le 2e pneu, il va bûcheronner, être un peu nerveux, un peu moins souple, et avoir plus d’attaque, et cetera, et systématiquement il va rentrer en disant que le 2e pneu ne marchait pas, qu’il n’avait pas de grip, parce qu’il aura été plus agressif avec sa moto. Et donc on peut reporter ça également quand un pilote fait un pas bon départ : et bien pour compenser, il est un peu plus agressif, moins concentré sur son pilotage, et il commence à trouver que le pneu ne va pas, parce que justement il est agressif donc il perd un peu le grip, et il commence à traîner ça toute la course et à se dire « je vais pas y arriver à cause de ce pneu », et à être encore plus agressif et un peu à paniquer et à se trouver en délicatesse. Et à la fin, il vous dit « bah le pneu ne marchait pas ». « 

Donc le fond de votre pensée, ça s’applique un peu à un certain pilote espagnol à la dernière course… 
« Ça s’applique aux à des pilotes italiens ou espagnols ou français, ou ce que vous voulez, qui loupent un peu leur départ et après ils sont un peu à la peine. »

Le spectaculaire patinage au départ, cela a également été le cas dans la même course pour votre pilote Augusto Fernandez… »
Voilà, comme l’a fait Augusto le dimanche sur 25 mètres, parce qu’il s’est trouvé dans une zone sale. Il a loupé complètement son départ, et après ça a été difficile. Alors que le samedi, il était dans une meilleure zone sur la grille, il a fait un bon départ, il était dans son créneau de marche, si je puis dire, et il a fini la course très convenablement. Mais je me souviens aussi d’avoir dit à des pilotes aux qualifications  » Au premier tour d’un pneu neuf à la qualif si tu trouves que le pneu n’a pas de grip, qu’il ne va pas, c’est sûrement parce que tu es trop agressif. Finis le tour en te reconcentrant et en étant plus décontracté, et part pour le dernier tour cool à la poignée ». « 

Donc ça pourrait expliquer le mauvais départ par le changement de position sur la grille entre le samedi et le dimanche, sur la partie salle de la piste le dimanche avec des réglages pour la partie propre… 
« Voilà, parce que la position sur la grille entre le samedi et le dimanche était différente, due au déclassement d’Aleix. »

L’hypothèse d’un mauvais pneu dans une série vous semble donc peu plausible chez Michelin…
« Pour moi oui. Bon, je ne suis pas super fan parce que je trouve qu’ils sont très difficiles à employer et à contrôler. La logique de choix n’est pas simple. Par contre dans la qualité de production et dans la constance de production et la façon de pouvoir répéter le même niveau de pneu dans un type de pneu, ça par contre c’est impressionnant ! De ce côté-là, un mauvais pneu dans une série peut peut-être arriver, mais j’y crois peu (rires). » 

 

 

Cet article MotoGP Interview Guy Coulon : Le premier avis impartial dans l’affaire du pneu de Jorge Martin. Et pas n’importe lequel ! est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP Test Valence Débriefing Pedro Acosta (KTM/18) : « j’avais vu Maverick et Rins avec une vitesse folle dans les virages et je me suis dit « je peux le faire aussi »! », etc. (Intégralité) https://www.paddock-gp.com/motogp-test-valence-debriefing-pedro-acosta-ktm-18-javais-vu-maverick-et-rins-avec-une-vitesse-folle-dans-les-virages-et-je-me-suis-dit-je-peux-le-faire-aussi-etc-integralite/ Wed, 13 Dec 2023 11:30:23 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154392 Les centres d’intérêts étaient nombreux lors du test MotoGP à Valence, et si le passage de Alex Marquez chez Ducati était l’un d’eux, l’arrivée du rookie Pedro Acosta dans la catégorie reine des Grands Prix en était un autre… Beaucoup comparent le champion du monde Moto2 en titre à Marc Marquez, et une question a d’ailleurs […]

Cet article MotoGP Test Valence Débriefing Pedro Acosta (KTM/18) : « j’avais vu Maverick et Rins avec une vitesse folle dans les virages et je me suis dit « je peux le faire aussi »! », etc. (Intégralité) est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Les centres d’intérêts étaient nombreux lors du test MotoGP à Valence, et si le passage de Alex Marquez chez Ducati était l’un d’eux, l’arrivée du rookie Pedro Acosta dans la catégorie reine des Grands Prix en était un autre…

Beaucoup comparent le champion du monde Moto2 en titre à Marc Marquez, et une question a d’ailleurs été posée à ce sujet, mais ce n’était évidemment pas la seule, lors d’un long débriefing avec les journalistes où le numéro 37, pardon 31, est apparu avec un large sourire.

Au final, le requin espagnol a obtenu le 18e temps après 70 tours effectués, et malgré une chute en fin de journée, n’a pas raté sa rentrée dans la cour des grands…

Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme.


Pedro, combien d’années pensez-vous avoir besoin pour vous battre pour le championnat ?
Pedro Acosta : « J’espère que ce ne sera pas trop, j’espère que ce ne sera pas trop ! Non, à la fin, nous n’allons pas parler du championnat parce que c’est stupide après un jour de test, vous savez. Je ne sais pas. C’est vrai que je ne vais pas parler de moi. Je vais parler de la moto. On va être très compétitifs. Je ne sais pas l’année prochaine, je ne sais pas l’année suivante, mais je vais être très compétitif très vite, vous savez. La moto, vous pouvez la voir, vous ne pouvez pas imaginer combien de personnes travaillent dessus. C’est pour cela que la moto va être très rapide, très rapidement. »

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris sur cette moto ?
« Eh bien, ce n’est pas la moto, je pense à la façon de gérer l’électronique sur les longues distances. Mais quoi qu’il en soit, ce qui m’a vraiment surpris, c’est le nombre de personnes qui se trouvent dans le box lorsque vous vous arrêtez, pour écouter vos commentaires et tout le reste. Pour cela, j’étais assez nerveux le 1er arrêt dans le box, vous savez, parce que c’était comme… tout le monde était comme maintenant, vous savez (rires). Mais c’était bien, c’était bien de voir le soutien de l’usine, le nombre de personnes habillées aux couleurs de KTM qui sont venues dans le box juste pour écouter et essayer de m’aider à comprendre comment piloter cette moto. »

C’était surtout les pneus, les freins, la puissance ?
« Je ne peux pas dire une seule chose, parce qu’en fin de compte, on ne peut pas ressentir la même chose sur les motos d’entraînement que nous utilisons, mais il est vrai que la façon dont vous gérez les freins est très importante, parce que si vous sortez avec une température basse, vous aurez du mal à les faire chauffer. Vous savez, pour cela, ce qui était important, c’était la préparation, bien plus que la façon dont vous faites les choses sur la moto. »

Avez-vous pris du plaisir ?
« Aujourd’hui, j’ai vraiment apprécié ! J’ai vraiment pris du plaisir ! Non, à la fin, c’était la première fois qu’il y avait beaucoup de monde autour de moi, tout le monde essayait de m’aider et ils se sont donnés à 100% pour que je fasse un bon pas en avant aujourd’hui. Pour ça, je ne sais pas. C’est vrai que je n’aime pas être 20e (18e) aujourd’hui, mais aujourd’hui 20e (18e) c’est un bon résultat ».

Il est évident que vous avez subi beaucoup de pression avec ce test, beaucoup de comparaisons. Vous savez, les gens vous ont comparé à Marquez quand il est arrivé: est-ce qu’il a été difficile de faire la part des choses et de se concentrer sur le travail ?
« Eh bien, du côté du box, et aussi de la marque, personne ne me compare à qui que ce soit. Je veux dire que j’en suis très heureux, parce que c’est difficile pour tout le monde d’avoir des attentes à l’égard d’un gars, et ce genre de choses, vous savez. Mais je dois dire que tout le monde dans le box et du groupe Pierer Mobility, ils se sont donnés à 100% pour moi sans penser au résultat, vous savez, c’était très important. Je veux dire que mon chef d’équipe, Paul, est ici depuis que le projet avec Pol et la chose qu’il m’a toujours dite avant de partir était « si tu veux changer quelque chose, dis-le moi, je suis là pour toi ». J’ai dit « non, je suis là pour toi » et il sait m’aider à comprendre comment piloter. Et il connait parfaitement le sujet pour régler la moto. Pour cela, je suis très heureux d’être dans ce groupe de personnes. Ils sont, ils sont incroyables. Ils sont aussi très ouverts pour m’aider à comprendre comment piloter. Pour cela, c’était une bonne journée. »

Vous n’avez pas du tout la même allure sur la MotoGP qu’en Moto2. Vous aviez l’air de piloter la moto depuis un an. Avez-vous regardé des vidéos, regardé les autres, parlé aux autres, ou est-ce que c’est venu comme ça ?
« Je n’ai rien vu. C’est vrai qu’à l’heure du déjeuner, j’ai vu des vidéos sur Instagram sur ces choses-là. Et je me suis dit que je ne me sentais pas ùoi-même habillé en rouge. Je veux dire, j’ai longtemps, longtemps, longtemps été habillée en orange, donc c’est aussi étrange de changer vous savez, mais en tout cas c’est bien, ça le fait bien. C’est vrai qu’on se compare entre tous les pilotes KTM, entre Augusto et tout ça, et c’est vrai qu’il n’est pas si différent. C’est vrai que ce n’est pas si différent. Je veux dire que c’est devenu tout à fait normal et à la fin, c’est de la course, ce n’est pas une Moto2 qui est peut-être quelque chose d’intermédiaire. Il s’agit d’une vraie moto de course, avec une approche similaire au virage et à d’autres choses comme la Moto3. L’important, c’est que l’équipe s’est vraiment concentrée pour m’aider à avoir une bonne première impression de la moto. »

Vos temps au tour s’amélioraient, s’amélioraient, s’amélioraient, puis vous avez chuté. La chute était-elle en quelque sorte le reflet de la confiance que vous ressentiez sur la moto ?
« Non, la chute est survenue parce que j’ai fait une erreur dans le premier virage. Ensuite, j’ai eu un mouvement entre les 1 et 2, et j’ai été trop [] dans le gauche, pour finir un bon 2. Mais pour être honnête, j’avais vu Maverick et Rins avant, ayant une vitesse folle dans les virages et je me suis dit « je peux le faire aussi » (rires). Mais de toute façon, je pense qu’il ne s’est rien passé de spécial à propos de la chute. Je pense que maintenant nous savons qu’il vaut peut-être mieux attendre un tour de plus et continuer à rouler, que de chuter comme ça, parce que pour être honnête, c’était totalement ma faute. Mais de toute façon, c’était bien aussi de chuter, c’était bien de comprendre ce que je ne peux pas faire. Pour cela, je suis heureux aussi d’avoir chuté aujourd’hui ».

Vous avez choisi le numéro 31…
« J’ai vu une photo avec le numéro 31 sur Instagram et j’ai réalisé : « Cela ressemble tellement au 37″ ! J’ai vu que c’est très similaire au 37, très similaire., Pour cela, maintenant, nous avons deux #37 dans le box (rires). »

Pendant l’hiver, dans quelle mesure devrez-vous changer votre préparation physique ? Et peut-être la préparation mentale, parce qu’avec tous les boutons et tout ce qu’il faut faire…
« Non, c’est vrai que je vais garder une photo du tableau de bord et aussi des niveaux et de ces choses juste pour voir pendant l’hiver, pour s’en souvenir, ne pas l’oublier, parce que ce sera important de ne pas recommencer à zéro en Malaisie. Aujourd’hui, je ne me sens pas si fatigué, je n’ai pas de syndrome des loges dans les bras, je n’ai pas de douleur dans les biceps, je n’ai pas de douleur dans le dos. C’était une bonne journée, mais tout le monde autour de nous dit que ce n’est pas le circuit le plus physique de la saison. Il suffit de voir tous les pilotes MotoGP, à part Aleix, enlever leur cuir pour voir que leur musculature est bien plus importante que la mienne : vous voyez les bras, vous voyez les épaules, vous voyez le cou aussi ? ces choses sont nécessaires pour piloter la moto. Et je pense que je vais en avoir besoin aussi pour être rapide et être compétitif pendant22 manchess avec 44 courses, et pour cela je pense que cela va être un bel hiver. KTM et Red Bull sont très concentrés dans ce domaine, et je leur laisse toute la pression. Je ferai ce qu’ils veulent. »

Avez-vous rêvé de ce jour avant ? Et si vous l’avez fait, était-ce comme votre rêve ce jour-là ou était-ce différent d’une certaine manière ?
« C’était mieux que dans mon rêve ! Parce que nous devons aussi être réalistes. Je veux dire que je ne peux pas arriver ici et dire que je vais détruire tel ou tel record. Il faut être réaliste. C’est sûr que je suis super content d’avoir passé toute la journée entre une seconde et 1,7 seconde.Vous voyez aussi que si j’améliore de 2 dixièmes, je me rapproche du top 10. Le fait est que le niveau n’est pas si différent du premier au dernier, mais le fait est que les petites choses font de grands écarts, vous savez, et vous pouvez voir aussi mon dernier tour chrono : j’ai commencé mon T3 à 0,6 et puis j’ai tout perdu dans le dernier secteur. Je veux dire, c’est une chose que nous devons aussi comprendre pourquoi, et comprendre comment rouler, et comment et quand utiliser certains outils. Mais quoi qu’il en soit. C’était une très bonne journée en fin de compte. »

Résultats du Test MotoGP sur le circuit de Valence :

Valence

 Crédit classement : MotoGP.com

Cet article MotoGP Test Valence Débriefing Pedro Acosta (KTM/18) : « j’avais vu Maverick et Rins avec une vitesse folle dans les virages et je me suis dit « je peux le faire aussi »! », etc. (Intégralité) est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, Hervé Poncharal : « parfois, c’est difficile pour moi parce que je suis un gars sentimental » https://www.paddock-gp.com/motogp-herve-poncharal-parfois-cest-difficile-pour-moi-parce-que-je-suis-un-gars-sentimental/ Mon, 11 Dec 2023 18:30:23 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154211 Hervé Poncharal revient sur la saison de ses troupes Tech3 en s'attardant particulièrement sur un Pol Espargaró qu'il tient en haute estime.

Cet article MotoGP, Hervé Poncharal : « parfois, c’est difficile pour moi parce que je suis un gars sentimental » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Maintenant que la pression est tombée, et qu’à nouveau il peut être un peu plus maître de son temps, Hervé Poncharal revient sur la saison 2023 de ses troupes Tech3, avec des RC16 cette fois rouges, car grimées en peinture de guerre GASGAS. Dans un précédent entretien, il a dit tout le bien qu’il pensait de son rookie Augusto Fernandez et sa satisfaction de le garder à ses côtés pour 2024. Dans celui-ci, il fait part de son regret de devoir se séparer de son vétéran Pol Espargaró, happé par la dure loi de la compétitivité absolue du MotoGP …

Hervé Poncharal a poursuivi ses entretiens sur la campagne écoulée en s’ouvrant cette fois au micro de Motorsport.com, relayé par motorsport-total. Il s’attarde ici sur un Pol Espargaró, revenu non seulement dans le giron de Mattighofen mais aussi à ses premières amours Tech3, son équipe d’accueil en MotoGP alors qu’elle évoluait encore avec des Yamaha. Le patron et le pilote se connaissent très bien et se réjouissaient d’une collaboration jusqu’à fin 2024 … Avant le terrible accident de Portimao, qui a bien sûr fortement influencé la saison du team tricolore comme la suite de la carrière de l’Espagnol.

« C’était dur pour nous de le perdre car je connais assez bien Pol » commente le Français. « Il était avec nous pendant deux ans lorsqu’il a commencé sa carrière en MotoGP sur Yamaha et c’est quelqu’un que j’aime beaucoup. En tant que personne, il est vraiment sympathique, il est plein de passion, plein de vie et c’est un très bon caractère ».

Mais les événements contraires ont contrarié une relation qui s’est finalement déjà terminée …  « Parfois, c’est difficile pour moi parce que je suis un gars sentimental. J’aime les gens. J’aime mon équipe, et dans l’équipe il y a les pilotes. Au cours d’une saison, vous partagez tellement de choses avec vos gars et vos pilotes. Des hauts, des bas, de la joie, la tristesse, les blessures, les chutes. Cela rend la relation encore plus forte » analyse Hervé Poncharal.

Hervé Poncharal

Hervé Poncharal : « nous ne pouvons donc pas être naïfs, nous ne pouvons pas être trop romantiques »

« Bien sûr, on est triste quand une aventure touche à sa fin. Mais il faut aussi comprendre le jeu dans son ensemble », ajoute-t-il. « Si un fabricant investit d’énormes sommes d’argent, il doit également avoir une image forte, une image positive, basée sur des résultats correspondants. Bien sûr, plus vous investissez, plus vous grandissez, plus vous avez de pression ».

Et c’est le revers de la médaille dorée d’une discipline du niveau d’un championnat du monde :  « parfois, les gens me disent qu’il y a trop de pression sur les pilotes. Mais quand on choisit ce métier, il faut comprendre et être prêt à travailler sous pression. Il faut comprendre qu’on a atteint le sommet et que l’on y reste que si on parvient à livrer sa meilleure performance », explique le Français.

Il reconnait aussi que cela peut aussi amener à des conclusions expéditives … « Je suis d’accord que, parfois, il y a eu des pilotes qui n’ont pas été renouvelés après un laps de temps trop court. Mais d’un autre côté, il y a un constructeur qui dépense beaucoup d’argent et il y a des sponsors qui poussent et disent : ‘Où sont-ils ?’ ?’ Nous ne pouvons donc pas être naïfs. Malheureusement, nous ne pouvons pas être trop romantiques ».

Hervé Poncharal est tout de même rassuré sur la façon dont Pol Espargaró a été traité par KTM : « il apportera une contribution technique, ce qui est important. Il fera quelques courses. Il aura toujours un lien avec la course, mais aussi un peu plus de temps. Il a deux filles. Ce n’est donc pas une catastrophe totale. Bien sûr, c’était un peu difficile au début de voir Pol dans un rôle différent. Mais dans l’ensemble, avec un peu de distance, je pense qu’il est heureux d’une certaine manière. Il a un travail. Il en aura un autre, mais peut-être qu’il arrive au bon moment de sa vie » conclut-il.

Hervé Poncharal

Hervé Poncharal

Cet article MotoGP, Hervé Poncharal : « parfois, c’est difficile pour moi parce que je suis un gars sentimental » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, cadre carbone : KTM le généralisera avec Tech3 mais Aprilia s’interroge encore https://www.paddock-gp.com/motogp-cadre-carbone-ktm-le-generalisera-avec-tech3-mais-aprilia-sinterroge-encore/ Sun, 10 Dec 2023 07:00:38 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154056 Le cadre carbone fait florès dans les stands du MotoGP, mais le rythme de son apparition en course n'est pas le même chez KTM que chez Aprilia.

Cet article MotoGP, cadre carbone : KTM le généralisera avec Tech3 mais Aprilia s’interroge encore est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Le cadre carbone fait florès dans un MotoGP sous la coupe des constructeurs européens. C’est d’ailleurs Ducati qui a amené le concept avec cette certitude affichée par l’incontournable Gigi Dall’Igna : « il ne faudra pas longtemps avant que tous les constructeurs MotoGP développent un châssis en carbone ». Une vision encore juste de la part du druide de Borgo Panigale, puisque KTM a dégainé le sien à Misano cette année, mais seulement pour ses RC16 de couleur orange. Pendant ce temps, Aprilia évalue la possibilité. Pour 2024, on généralisera la dotation du côté de Mattighofen, pour le plus grand plaisir de Tech3 GASGAS. Mais à Noale, le débat reste ouvert …

Le cadre carbone est la nouvelle mode en MotoGP, supplantant l’aluminium jusque-là de rigueur. Enfin, sauf pour KTM dont l‘ADN est le cadre tubulaire acier. En 2024, les Autrichiens changeront cette tradition en pariant sur le matériau noble. Au point qu’il sera visible non plus seulement sur les RC16 officielles mais aussi chez les partenaires GASGAS Tech3. Il y en aura donc bien quatre, et plus seulement deux. Une information donnée par Speedweek.

Jack Miller au GP de Valence : s'est écrasé alors qu'il menait dimanche

KTM misera tout sur le carbone, au contraire d’Aprilia qui évalue l’option depuis un an

Le cadre carbone serait-il pour autant la nouvelle panacée ? Voire ! Chez Aprilia, on est dessus depuis déjà un an et on hésite encore à franchir le pas. A tel point que lors du test de Valence qui ouvrait déjà l’intersaison 2024, il n’était pas la priorité : « nous nous concentrons sur la saison 2024, le châssis en carbone n’était pas une priorité dans ce test », a révélé le pilote test Lorenzo Savadori. Pour l’Italien, une différence est perceptible au guidon, mais « il y a des aspects positifs et négatifs. Nous devons mieux comprendre ce châssis ».

Une version aussi entendue dans le box de Maverick Viñales : « le châssis en carbone en est encore à ses débuts. Il faut y réfléchir de manière plus approfondie ». L’avantage d’un cadre en carbone est un gain en termes de marge de manœuvre pour la gestion du poids. Selon la réglementation, une MotoGP doit peser au moins 157 kilogrammes. Le carbone est plus léger que l’aluminium et, grâce à des années de recherche et à des procédés de fabrication innovants, il peut désormais répondre aux exigences de la classe reine. Le poids économisé peut ensuite être réinvesti ailleurs, ou la balance peut être modifiée avec des poids supplémentaires, ce qui peut améliorer le comportement de la moto.

Le nouveau cadre carbone d'Aprilia

Pedro Acosta sur la GASGAS RC16 avec châssis en aluminium au test de Valence

 

Cet article MotoGP, cadre carbone : KTM le généralisera avec Tech3 mais Aprilia s’interroge encore est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, Hervé Poncharal : « Augusto Fernandez n’est pas quelqu’un qui entre dans le paddock avec une tenue à la mode ou une petite amie fantastique » https://www.paddock-gp.com/motogp-herve-poncharal-augusto-fernandez-nest-pas-quelquun-qui-entre-dans-le-paddock-avec-une-tenue-a-la-mode-ou-une-petite-amie-fantastique/ Fri, 08 Dec 2023 18:30:07 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1153621 Hervé Poncharal n'aime pas les injustices, il a donc replacé son pilote Augusto Fernandez au centre du MotoGP en rappelant ses qualités.

Cet article MotoGP, Hervé Poncharal : « Augusto Fernandez n’est pas quelqu’un qui entre dans le paddock avec une tenue à la mode ou une petite amie fantastique » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Augusto Fernandez était le seul rookie en lice cette saison en MotoGP au sein du team Tech3 toujours équipé en RC16, mais grimée cette fois en rouge GASGAS. Le champion du monde de Moto2 en 2022 s’en est bien sorti de cette première campagne avec l’élite, et d’autant mieux qu’en plus d’affronter la catégorie, il a dû vite se faire au nouveau format avec une course sprint le samedi dedans. Pas de quoi souffler ni avoir des heures d’étude dans le box, il lui fallait assimiler vite et bien sous une pression d’autant plus forte que, malgré ses résultats plus qu’encourageants, il a évolué très vite comme l’intérimaire d’un Pedro Acosta en approche. Une injustice que son patron Hervé Poncharal tient à réparer …

Hervé Poncharal est ce que l’on pourrait appeler de la vieille école, au sens noble de ses valeurs, ce qui veut dire qu’il évalue d’abord son pilote à l’aune des résultats et du travail au sein de l’équipe, plutôt que par l’aura et ses frasques croustillantes. En ce sens, il apprécie particulièrement un Augusto Fernandez dont il a décidé d’embellir son bilan 2023 par cette intervention appuyée : « je pense qu’il s’en sort plutôt bien. Le problème est qu’Augusto est un jeune homme intelligent. Ce n’est pas quelqu’un qui entre dans le paddock avec une tenue à la mode ou une petite amie fantastique ».

Le patron tricolore précise : « c’est comme à l’école. Vous avez un bon élève qui travaille bien et qui a de bonnes notes. Mais il ne parle pas beaucoup et ne pose pas de problèmes. Parfois, on ne se rend même pas compte qu’il est là ». Alors le patron de Tech3 rappelle les faits sur motorsport-total : « il a terminé quatrième au Mans. Seuls deux gars ont chuté devant lui, je pense. Il aurait donc été sixième. Il a tenu à distance Aleix Espargaró et n’était qu’à une seconde de Zarco, qui était troisième ».

Pol Espargaró MotoGP

Hervé Poncharal : « depuis le début de la saison, on lui a seulement demandé s’il pouvait garder sa place parce que Pedro Acosta arrivait »

« Mais personne n’en a parlé » regrette-t-il. « S’il s’était agi d’un pilote avec un profil différent, on en aurait peut-être parlé davantage. Mais depuis le début de la saison, on lui a seulement demandé s’il pouvait garder sa place parce que Pedro Acosta arrivait … J’étais désolé d’entendre ces questions et de voir son visage », mentionne Hervé Poncharal. « Et même s’il disait avoir un contrat pour 2024, personne ne l’a cru ».

Mais Augusto Fernandez restera bien chez Tech3, avec son nouveau coéquipier qui sera celui qui lui a succédé sur le trône du Moto2 : Pedro Acosta. « Ce fut une année difficile », reconnait Augusto Fernandez. « Ce n’était pas facile mentalement d’apprendre à piloter rapidement une MotoGP. Mais j’ai le niveau et la vitesse pour y arriver ».

« Je pense que les résultats ne montrent pas pleinement ce que nous pouvons faire ni quelle vitesse nous avons actuellement » assure l’Espagnol de 26 ans. « Cela fait également partie du processus d’apprentissage. L’année prochaine, il n’y aura plus d’excuses. Je suis convaincu que l’année prochaine sera une bonne année. Je suis également enthousiasmé par la nouvelle moto, qui constitue certainement un pas en avant ». En tout cas, il pourra compter sur Nicolas Goyon pour l’encourager : « Augusto a montré un gros potentiel. Mais il doit maintenant le confirmer et le convertir en résultats. Nous sommes sûrs qu’il sera fort l’année prochaine ».

Hervé Poncharal

 

Cet article MotoGP, Hervé Poncharal : « Augusto Fernandez n’est pas quelqu’un qui entre dans le paddock avec une tenue à la mode ou une petite amie fantastique » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, Pedro Acosta ne pense pas au titre : « Ce serait stupide » https://www.paddock-gp.com/motogp-pedro-acosta-ne-pense-pas-au-titre-ce-serait-stupide/ Thu, 07 Dec 2023 07:00:33 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1153347 Pedro Acosta sera particulièrement suivi la saison prochaine en MotoGP, puisque tout le monde dit qu'il est promis à grand destin.

Cet article MotoGP, Pedro Acosta ne pense pas au titre : « Ce serait stupide » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Pedro Acosta fait partie des pilotes les plus attendus en 2024, mais il ne veut pas qu’il y ait des attentes excessives à son égard.

Par Matteo Bellan de Corsedimoto

Après avoir remporté le titre Moto3 à ses débuts et le titre Moto2 dès sa deuxième année, Pedro Acosta fera le grand saut vers le MotoGP en 2024. Il sera le seul rookie sur la grille, comme cela a été le cas cette année pour son nouveau coéquipier Augusto Fernandez. Cependant, les attentes à son égard seront plus grandes car le pilote de 19 ans originaire de Mazarrón est considéré comme un prédestiné, quelqu’un qui peut écrire des pages d’histoire de premier ordre.

Pedro Acosta s’est bien comporté lors du premier test MotoGP à Valence, terminant à seulement 1,2 seconde du leader Maverick Viñales. Évidemment, il lui faudra plus de kilomètres pour se sentir plus en confiance avec la RC16. KTM se soucie beaucoup de lui et aidera encore plus l’équipe GASGAS Tech3 en 2024. Avec de bons résultats, le passage à l’équipe officielle autrichienne deviendrait très probable en 2025.

Pedro Acosta : « tout le monde dans le box me soutient à 100% sans penser aux résultats »

Pendant ce temps, Pedro tente de maintenir la pression à bonne distance, notamment celle de ceux qui l’imaginent déjà capable de se battre pour devenir champion en 2024 : « J’espère qu’il ne faudra pas trop de saisons pour se battre pour le titre MotoGP. Maintenant, c’est stupide de parler du championnat du monde – rapporte Autosport.com – après seulement une journée d’essais ».

Il est à juste titre trop tôt pour faire des prédictions trop risquées. Cependant, il est confiant d’être au bon endroit pour réussir : « La moto sera très compétitive, je ne sais pas si l’année prochaine ou l’année d’après. Mais ce sera bientôt rapide. Vous ne pouvez pas imaginer combien de personnes y travaillent. Je suis content, tout le monde dans le box me soutient à 100% sans penser aux résultats. C’est important ».

L’ambiance au sein du team GASGAS Tech3 semble être idéale pour lui permettre de réaliser une bonne saison de rookie. Dans la famille KTM, ils savent qu’ils ont entre les mains un talent extraordinaire et qu’ils doivent le gérer correctement.

MotoGP, Pedro Acosta ne pense pas au titre

Cet article MotoGP, Pedro Acosta ne pense pas au titre : « Ce serait stupide » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Parlons MotoGP : Il faut absolument parler de Pol Espargaró – 2/2 https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-il-faut-absolument-parler-de-pol-espargaro-2-2/ Wed, 06 Dec 2023 19:30:45 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1153370 Par Nicolas Pascual. Pendant deux jours, « Parlons MotoGP » se penche sur la riche carrière de Pol Espargaró, comme un hommage.

Cet article Parlons MotoGP : Il faut absolument parler de Pol Espargaró – 2/2 est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Pol Espargaró ne sera plus un pilote titulaire en 2024, alors « Parlons MotoGP » se penche sur le sujet. Oui, on sait qu’on le reverra bientôt, comme le laissait entrevoir son casque à Valence, mais sans doute plus inscrit en tant qu’engagé sur une saison complète, au vu de la concurrence qui pointe le bout de son nez. Alors, depuis hier, nous tentons d’analyser sa carrière : époque par époque, nous retraçons son parcours sans réaliser sa biographie, mais en tirant des enseignements relatifs à chaque ère de sa vie. Je vous invite donc à retrouver cette première partie en cliquant ici, car elle vous aidera à appréhender les tenants et aboutissants de l’épisode d’aujourd’hui.

Après avoir étudié ses débuts marqués par un fort engouement, des performances explosives mais sous les radars, et des courses aux titres difficiles en raison d’une grande adversité, plongeons-nous dans le grand bain du MotoGP.

 

Pas à la bonne place ? (2014-2016)

 

J’ai déjà beaucoup écrit sur Tech3, notre fierté nationale. C’est une équipe formidable, à l’histoire saisissante et empreinte de grandeur. Cependant, il existe un profil de pilote qui réussit au sein de la formation d’Hervé Poncharal. Des battants, de types outsiders, qui ne lâchent rien et qui se démarquent par leur grande combativité. Je n’affirme pas que c’est là un critère de sélection, mais force est de constater que les pilotes ayant laissé une grande marque dans l’équipe à l’ère moderne se ressemblent, y compris dans l’approche. Les Bradley Smith, Cal Crutchlow, Miguel Oliveira, Johann Zarco, entre autres, étaient tous réguliers dans la performance, mais aussi capables de coups d’éclats réguliers.

Vous savez déjà ce qui va suivre à la lecture de cette introduction ; Pol Espargaró n’était pas comme cela. Il y a peu d’exemples, mais force est de constater que l’équipe a plus de mal à faire exploser des talents déjà facilement identifiés en catégories inférieures. Récemment, on compte Remy Gardner et Raúl Fernández pour qui ça n’a pas fonctionné, et, bien sûr, Pol Espargaró.

 

Parlons MotoGP Pol Espargaró

La saison 2014 n’était pas mauvaise, les suivantes non plus d’ailleurs, mais pas au niveau de ce qu’il avait montré en petites catégories.

 

Attention ! À vrai dire, en me penchant sur les résultats, c’est moins pire que dans mon souvenir. L’Espagnol avait cette régularité dans la performance, mais n’a jamais réussi à débloquer deux choses essentielles pour prétendre à un meilleur guidon encore. Tout d’abord, la capacité de créer l’exploit, de tenter des percées. Malgré un nombre de chutes relativement important en trois saisons (dix abandons sur la période), je n’ai pas beaucoup d’images de lui sur la moto noire et verte qui me viennent en tête. D’ailleurs, il n’y a aucun podium, aucune pole, et aucun meilleur tour en course, même en 2016 lorsque le niveau de la grille s’est resserré.

Deuxième point, la progression. À vrai dire, il n’a fait que régresser en trois ans. Certes, il marque un peu plus de points en 2016 qu’en 2015, mais cela est surtout conditionné par les cinq résultats blancs sur la première de ces saisons. Sans podium, on a tendance à lui préférer un Bradley Smith héroïque en 2015, même si beaucoup plus en difficulté sur les Michelin en 2016.

J’ai pris du temps sur le passage en MotoGP car à quelques exceptions près, c’est la première équipe en catégorie reine qui conditionne une carrière. Et je suis obligé de dire que j’étais déçu. Il passait, en 2014, de prospect prometteur, à talent semi-gâché, qui n’avait pas progressé en trois saisons, fin 2016. Âgé de 25 ans déjà, il n’était plus ce petit jeune rapide en qualifs qui allait tout casser.

 

Porte-étendard (2017-2020)

 

Puis se présenta l’opportunité KTM. Et là, je l’ai trouvé bien meilleur. Son année 2017 fut catastrophique, mais la RC16 était particulièrement coriace. Je ne vais pas revenir sur chacune de ses quatre saisons avec les Autrichiens, mais plus, essayer d’en tirer des enseignements. J’en vois trois assez distincts.

Le premier, c’est qu’on le veuille ou non, qu’on l’aime ou pas, il reste le pilote le plus emblématique de l’histoire de KTM en MotoGP. Celui qui s’est accroché, même quand c’était très difficile, même malgré les blessures comme en 2018. En attendant que Brad Binder vienne le chercher, ce qui va arriver, c’est certain. Mais par rapport au Sud-Africain, je trouve que l’effort de Pol pour mettre une marque sans histoire victorieuse sur la carte était plus impressionnant que de remporter un Grand Prix. Sa moyenne de points par course a triplé entre 2017 et 2020, où il termina cinquième du général avec cinq podiums, cette énorme bataille à Spielberg en prime. Sa saison 2019 aussi, très impressionnante car marquée par un petit nombre de chutes, preuve de sa capacité à changer d’approche. Franchement, je trouve ce passage assez sous-estimé, et ce pour une bonne raison…

… Son comportement. C’est le deuxième enseignement de ces quelques années. Pol chez KTM, ce sont les déclarations choc, le clash contre Johann Zarco à Brno en 2020, l’affirmation d’un caractère bien trempé qu’on avait déjà remarqué depuis ses jeunes années. On aime, ou on déteste, mais personnellement, je pense qu’à l’heure des réseaux sociaux et des disciplines motorisées politiquement correctes, ce type de caractère est essentiel à la pérennité d’un sport. Le sien comme celui de son frère d’ailleurs.

 

Parlons MotoGP Pol Espargaró

Chez KTM ou GasGas, le n°44 restera dans les mémoires. Photo : Michelin Motorsport

 

Troisièmement ; on a retrouvé sa vitesse en qualifications. Beaucoup l’avaient totalement oubliée, et à raison, mais elle était presque aussi bonne que Marc Márquez sur un tour en 2012, avec une moto inférieure ! Nous parlons ici d’une comparaison avec le meilleur de tous les temps dans cet exercice. Tenez-vous bien : personne n’a plus jamais fait de poles après ses deux réalisations en 2020 au guidon de la KTM officielle.

 

Qui peut lui jeter la pierre ? (2021-2022)

 

Voici ce qui me permet de faire la transition avec la période Honda Repsol. Car à part les efforts en qualifications (tout aussi sous-cotés d’ailleurs, avec cette pole à Silverstone), il n’y a pas grand-chose à retenir de son passage dans la plus prestigieuse des écuries. Deux podiums, et puis s’en va ; ce qui paraît un grand accomplissement en comparaison de Joan Mir, je vous l’accorde.

Je ne veux pas être dur avec lui pour ceci, car ce transfert n’était pas dénué de sens. À 30 ans, Alberto Puig lui-même vous demande de venir chez Honda Repsol, bien payé, pour rouler aux côtés de votre ancien nemesis Marc Márquez. Qui refuserait un tel guidon ? Deux années de galère avec une moto décadente, soyons honnêtes.

 

Dans dix ans, on se dira : « Quoi ? Pol Espargaro a roulé sur Honda ? » Photo : Box Repsol

 

Le coup du sort (2023)

 

Dernier chapitre, la saison passée. C’est malheureux, mais ça tient en une phrase. Blessé dès le premier Grand Prix, il dut attendre Silverstone pour retrouver la KTM RC16, cette fois rebadgée en GasGas chez Tech3. Le highlight de son année n’est autre que cette sixième place en Sprint en Autriche, mais elle était synonyme d’au revoir. Même en forme, il ne mettait plus un pied devant l’autre sur la fin. À ce niveau de compétition, une telle absence ne pardonne pas, surtout quand un Pedro Acosta pousse derrière. Même si je persiste à dire que le prodige aurait été à sa place dans l’équipe d’usine, un départ de Pol Espargaró semblait inévitable.

 

Conclusion

 

Voici l’analysée détaillée de la carrière d’un grand pilote qui a marqué les années 2010 à sa manière, n’en déplaise à ses nombreux détracteurs. Les blessures n’ont pas joué en sa faveur, mais au-delà de ça, je pense que ce passage en demi-teinte chez Yamaha Tech3 l’empêcha réellement de goûter aux sommets du sport. Malgré tout, il reste celui qui mit la firme de Mattighofen au rang des autres. Clairement, dans l’histoire, il y a KTM avant et après lui. En plus de l’évident titre 2013, il s’est forgé un palmarès remarquable, avec deux victoires aux 8 Heures de Suzuka, ainsi qu’un titre de rookie de l’année en 2014.

Je suis curieux de savoir ce que vous pensez de ce pilote. Dites-le moi en commentaires !

 

« Rendez-vous dans peu de temps… » Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

Cet article Parlons MotoGP : Il faut absolument parler de Pol Espargaró – 2/2 est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, Pol Espargaró nous dit tout : « tous les traitements que j’ai subis étaient assez traumatisants, physiquement c’est compliqué, je ne suis pas à 100% » https://www.paddock-gp.com/motogp-pol-espargaro-nous-dit-tout-tous-les-traitements-que-jai-subis-etaient-assez-traumatisants-physiquement-cest-complique-je-ne-suis-pas-a-100/ Sat, 02 Dec 2023 18:30:39 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1152926 Sur ce qu'il a vécu après son terrible accident de Portimao, Pol Espargaró nous dit tout comme sur sa réflexion qui l'a amené à la raison.

Cet article MotoGP, Pol Espargaró nous dit tout : « tous les traitements que j’ai subis étaient assez traumatisants, physiquement c’est compliqué, je ne suis pas à 100% » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Pol Espargaró en a fini avec cette saison 2023 qui devait être celle du rebond avec les retrouvailles au sein du groupe Pierer Mobility, mais qui aura finalement été celle de la fin de sa carrière comme pilote titulaire. Tout a basculé dès le premier rendez-vous au Portugal, avec une très violente chute à Portimao qui aurait pu tourner au drame. Avec courage et détermination, il est revenu au guidon de sa GASGAS et a admirablement donné le change. Mais la réalité tant sportive, politique et médicale l’a rattrapé. La campagne terminée, il se livre et, avec le recul, se dit heureux de cette opportunité de continuer à piloter d’une autre manière.

Pol Espargaró s’est confié à Manuel Pecino sur motosan, mais pas seulement, au sujet des événements qui l’ont amené à bouleverser son plan carrière. Car cet accident à Portimao a également chamboulé sa vie comme l’approche de son environnement familial envers son métier. Il en a pris conscience, comme il a su prendre la mesure de lui-même, pour raisonnablement prendre du recul. Comme ce n’est pas dans son ADN, il ne jette pas l’éponge et garde 2025 en point de mire pour un éventuel retour, mais pour l’instant, il s’agit de reconstruire l’homme…

« Tous les traitements que j’ai subis ont été assez traumatisant » commence Pol Espargaró. « Un mois sans pouvoir manger, seulement boire et sans pouvoir serrer mes filles dans mes bras. Maintenant, la plus âgée, qui est celle qui comprend un peu plus, quand je tombe, me demande toujours si j’ai mal au dos. On ne s’en rend pas compte, mais elle m’a vu beaucoup souffrir. Ce n’était pas l’aspect sportif, mais plutôt la douleur et le traumatisme de toutes ces blessures réunies ».

Le pilote GASGAS Tech3 reconnait ensuite : « physiquement c’est compliqué, je ne suis pas à 100%. Durant cette intersaison je serai comme une bête, je vais me battre pour y être. Mais mon sentiment maintenant, c’est que je ne suis pas à 100%, et pour me battre avec ces gars qui ont un talent incroyable, avec des motos très compétitives, il faut être à votre niveau physique maximum, et je ne le suis pas ».

Pol Espargaró : « je dois attendre de voir comment fonctionnent les traitements pour retrouver une forme physique dans mon côté gauche du corps »

« Si je n’avais pas eu cette chute, avec ma méthode d’entraînement, je pense que j’aurais augmenté mon niveau jusqu’à 34 ou 35 ans. Pas de problèmes. Mais avec cette blessure, les choses changent » mentionne encore Pol Espargaró. « Je dois attendre de voir comment je me sens, comment fonctionnent les traitements pour retrouver une forme physique dans mon côté gauche du corps. Si tout se passe bien, peut-être qu’en 2025 j’aurai envie de revenir courir, ici ou ailleurs. Je veux me concentrer sur moi-même, récupérer et nous verrons ce qui se passera en 2025 ».

Sur ce sujet, il se souvient comment il a fait son chemin pour écouter la raison : « je jouais au padel avec un ami en Andorre et je lui ai dit que j’avais un appel avec un des patrons. Pit Beirer m’a appelé. La chance a été de pouvoir parler directement avec eux, ce qui n’est pas si facile en entreprise. Il m’a exposé la situation et m’a demandé ce que j’en pensais, ils n’avaient pas encore pris de décision mais ils étaient en train d’évaluer ».

« Évidemment, quand ils vous disent quelque chose comme ça, vous pensez immédiatement que vous n’en voulez pas, mais avec la tête froide, vous commencez à réfléchir et à évaluer la situation. Ce jour-là, nous avons parlé quatre fois et pour finir, on voit le côté positif de tout, nous avons pensé que c’était une bonne décision. Même si c’était compliqué pour moi, car ça change beaucoup l’humeur même si on sait que c’est la bonne décision ».

pol-espargaro-valence-motogp-2023

Cet article MotoGP, Pol Espargaró nous dit tout : « tous les traitements que j’ai subis étaient assez traumatisants, physiquement c’est compliqué, je ne suis pas à 100% » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
L’ère Pirelli en Moto2™ et Moto3™ commence avec des records du tour : Bientôt le MotoGP ? https://www.paddock-gp.com/lere-pirelli-en-moto2-et-moto3-commence-avec-des-records-du-tour-bientot-le-motogp/ Sat, 02 Dec 2023 11:30:02 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1152844 Lors du premier test officiel 2024 avec les pneus Pirelli qui s’est déroulé lundi dernier à Valence, Alonso Lopez en Moto2™ et Daniel Holgado en Moto3™ ont été les pilotes les plus rapides, établissant le record du tour de tous les temps sur le circuit espagnol dans leurs catégories respectives. Cette arrivée du manufacturier italien […]

Cet article L’ère Pirelli en Moto2™ et Moto3™ commence avec des records du tour : Bientôt le MotoGP ? est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Lors du premier test officiel 2024 avec les pneus Pirelli qui s’est déroulé lundi dernier à Valence, Alonso Lopez en Moto2™ et Daniel Holgado en Moto3™ ont été les pilotes les plus rapides, établissant le record du tour de tous les temps sur le circuit espagnol dans leurs catégories respectives. Cette arrivée du manufacturier italien présage-t-elle un passage en catégorie reine à court terme ?

Lundi dernier, le circuit Ricardo Tormo de Valence a accueilli le premier test officiel 2024 pour les pilotes Moto2™ et Moto3™, qui a également marqué le début de l’ère Pirelli dans ces championnats.
Alonso Lopez (Beta Tools SpeedUp – BOSCOSCURO) a été le pilote le plus rapide de la journée en Moto2™ avec un temps de 1’33.061, établissant un nouveau record du tour de tous les temps pour ce circuit et cette catégorie.
De même, Daniel Holgado (Red Bull KTM Tech3) a été le plus rapide en Moto3™ en 1’37.300, améliorant même le record du tour de cette catégorie d’une seconde.
Alonso Lopez a établi le nouveau record du tour de tous les temps lors de la première séance, à son 24e tour sur les 26 bouclés, améliorant de deux dixièmes le record établi par Aldeguer cette année lors de la FP3. Daniel Holgado a fait de même lors de la deuxième séance en bouclant le 13e des 17 tours, pulvérisant le précédent record de Binder (1’38.286) datant de 2020.

Tous les pilotes ont utilisé des pneus slicks DIABLO™ Superbike dans des composés tendres et moyens pour l’avant et l’arrière. En Moto2™ dans les dimensions 125/70 R17 à l’avant et 200/65 R17 à l’arrière, en Moto3™ 100/70 R17 à l’avant et 120/70 R17 à l’arrière.
Il s’agit de pneus standard et non de prototypes, ce qui signifie qu’ils peuvent être achetés par n’importe quel motocycliste car ils sont régulièrement en vente.

 » Nous sommes très satisfaits des résultats obtenus lors de ce premier test officiel 2024 avec les pilotes et les équipes Moto2™ et Moto3™. Pour nous, l’objectif était de confirmer les bonnes impressions constatées début septembre sur le circuit de Montmelò. À cette occasion, comme il s’agissait d’un test privé, aucun temps officiel n’a été fourni, alors qu’aujourd’hui il a été possible de faire une comparaison directe avec les temps du week-end qui vient de s’écouler, dans des conditions météorologiques et des températures similaires. Atteindre les records de tours jamais réalisés sur ce circuit dans les championnats respectifs, et même les améliorer d’une seconde dans le cas de la Moto3, est certainement une preuve claire et facilement quantifiable de l’excellente performance que nos pneus sont en mesure de garantir. Certains pilotes ont parcouru plus de tours que la distance de la course en utilisant le même train de pneus, même s’ils n’étaient pas consécutifs, avec une chute limitée et une bonne usure. Tous les composés se sont bien comportés, les plus tendres étant généralement ceux qui ont permis aux pilotes de réaliser leurs meilleurs temps. Nous savons que les tests, bien que représentatifs, ne sont jamais comme un week-end de course et que chaque circuit a sa propre histoire, mais nous pouvons dire que les conditions pour faire du bon travail la saison prochaine sont toutes réunies. »

Non seulement les pneus Pirelli ont été appréciés des pilotes, mais le soutien apporté par l’industriel transalpin lors de ce test aussi. Après un début si positif, la question a naturellement été posée à Giorgio Barbier de savoir si la catégorie MotoGP était visée en 2027, puisque Michelin possède un contrat jusqu’en 2026, tout comme Pirelli en Formule 1.

Mais la réponse du responsable de la compétition chez Pirelli peut laisser place à toute sorte interprétation…

 » C’est une chose à laquelle nous pensions déjà cette année, car nous étions en train de négocier le renouvellement de la Formule 1 lorsque nous avons commencé à parler de ce championnat. Et nous n’avons jamais pensé qu’un championnat pourrait se substituer à un autre. Ce sont des choses complètement différentes, en particulier parce que nous parlons de voitures et de motos, parce que nous sommes au sommet des sports mécaniques en termes de médias aussi, c’est-à-dire en Formule 1, et le deuxième est le MotoGP, bien sûr. Mais ce sont des domaines complètement différents pour nous. »

Comme quoi la Normandie peut parfois s’étendre bien plus loin qu’on pourrait le penser, mais les autres réponses de Giorgio Barbier, bien plus instructives quant à l’approche du manufacturier italien, mériteront prochainement un report complet…

Moto2™

COMBINED

1)     21 Alonso LOPEZ (Beta Tools SpeedUp – BOSCOSCURO) 1’33.061 – Lap 24/26 Session 1 – ALL TIME LAP RECORD
2)     44 Aron CANET (Fantic Racing – KALEX) 1’33.074 – Lap 24/25 Session 1
3)     54 Fermín ALDEGUER (Beta Tools SpeedUp – BOSCOSCURO) 1’33.151 – Lap 27/27 Session 2

SESSION 1

1)     21 Alonso LOPEZ (Beta Tools SpeedUp – BOSCOSCURO) 1’33.061 – Lap 24/26
2)     44 Aron CANET (Fantic Racing – KALEX) 1’33.074 – Lap 24/25
3)     54 Fermín ALDEGUER (Beta Tools Speed Up – BOSCOSCURO) 1’33.456 – Lap 22/22

SESSION 2

1)     44 Aron CANET (Fantic Racing – KALEX) 1’33.146 – Lap 21/22
2)     54 Fermín ALDEGUER (Beta Tools SpeedUp – BOSCOSCURO) 1’33.151 – Lap 27/27
3)     14 Tony ARBOLINO (Elf Marc VDS Racing Team – KALEX) 1’33.383 – Lap 23/23

SESSION 3

1)     18 Manuel GONZALEZ (QJMOTOR Gresini Moto2™ – KALEX) 1’33.270 – Lap 26/27
2)     75 Albert ARENAS (QJMOTOR Gresini Moto2™ – KALEX) 1’33.302 – Lap 11/23
3)     44 Aron CANET (Fantic Racing – KALEX) 1’33.350 – Lap 18/22
 
Moto3™
 
COMBINED

1)     96 Daniel HOLGADO (Red Bull KTM Tech3) 1’37.300 – Lap 13/17 Session 2 – ALL TIME LAP RECORD
2)     99 José Antonio RUEDA (Red Bull KTM Ajo – KTM) 1’37.683 – Lap 15/17 Session 3
3)     80 David ALONSO (Gaviota GASGAS Aspar Team – GASGAS) 1’37.975 – Lap 14/15 Session 2
 
SESSION 1

1)     96 Daniel HOLGADO (Red Bull KTM Tech3 – KTM) 1’38.239 – Lap 18/19
2)     99 José Antonio RUEDA (Red Bull KTM Ajo – KTM) 1’38.572 – Lap 19/21
3)     31 Adrian FERNANDEZ (Leopard Racing – HONDA) 1’38.649 Lap 24/29

SESSION 2

1)     96 Daniel HOLGADO (Red Bull KTM Tech3 – KTM) 1’37.300 – Lap 13/17
2)     80 David ALONSO (Gaviota GASGAS Aspar Team – GASGAS) 1’37.975 – Lap 14/15
3)     31 Adrian Fernandez (Leopard Racing – HONDA) 1’38.133 – Lap 27/29

SESSION 3

1)     99 José Antonio RUEDA (Red Bull KTM Ajo – KTM) 1’37.683 – Lap 15/17
2)     80 David ALONSO (Gaviota GASGAS Aspar Team – GASGAS) 1’38.208 – Lap 12/15
3)     36 Angel PIQUERAS (Leopard Racing) 1’38.291 – Lap 20/25

Cet article L’ère Pirelli en Moto2™ et Moto3™ commence avec des records du tour : Bientôt le MotoGP ? est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP : Motul renoue avec l’équipe Tech3 dans le cadre d’un partenariat pluriannuel https://www.paddock-gp.com/motogp-motul-renoue-avec-lequipe-tech3-dans-le-cadre-dun-partenariat-pluriannuel/ Fri, 01 Dec 2023 17:00:11 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1152814 Motul est heureux d’annoncer un accord de partenariat pluriannuel avec GASGAS Factory Racing Tech3 couvrant les classes MotoGP, Moto3 et MotoE. Cette collaboration marque le retour de Motul dans les carénages et les aventures sportives de l’équipe, ravivant ainsi un partenariat qui s’est étendu de 2008 à 2018. Le MotoGP est l’apogée de la course […]

Cet article MotoGP : Motul renoue avec l’équipe Tech3 dans le cadre d’un partenariat pluriannuel est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Motul est heureux d’annoncer un accord de partenariat pluriannuel avec GASGAS Factory Racing Tech3 couvrant les classes MotoGP, Moto3 et MotoE. Cette collaboration marque le retour de Motul dans les carénages et les aventures sportives de l’équipe, ravivant ainsi un partenariat qui s’est étendu de 2008 à 2018.

Le MotoGP est l’apogée de la course de motos, connue pour repousser les limites de la technologie et de la performance. En s’associant à GASGAS Factory Racing Tech3, Motul opère dans un environnement de haute performance où ses produits peuvent être testés dans des conditions extrêmes.

L’engagement de Tech3, et par extension celui de Motul, va au-delà de la catégorie MotoGP, s’étendant aux catégories Moto3 et MotoE.

La liste des pilotes de 2024 comprend Augusto Fernandez (26 ans), le Champion du Monde Moto 20222 qui a couru avec l’équipe GASGAS Tech3 en 2023, et Pedro Acosta (19 ans), qui sera un débutant dans la classe MotoGP en 2024 mais qui a prouvé sa forme en tant que double Champion du Monde en Moto3 en 2021 et en Moto2 en 2023.

En 2024, Motul revient dans les carénages de l’équipe GASGAS Factory Racing Tech3 dans le cadre d’un partenariat renouvelé axé sur l’accroissement de la visibilité de la marque, le développement de produits et la stimulation d’initiatives engageantes pour les fans et les passionnés de sport automobile.

Hélène Zaugg : « Je suis ravi d’accueillir à nouveau GASGAS Factory Racing Tech3 dans la famille des partenaires Motul. Nos deux entreprises partagent les mêmes valeurs de passion, d’attention à l’humain et de dévouement à la performance. La complémentarité est d’autant plus grande que nous partageons également une vision commune de la mobilité avec le groupe Pierer Mobility, propriétaire de la marque GASGAS. »

Hervé Poncharal : « Avec Motul, nous nous connaissons si bien que c’est plus qu’une amitié, c’est une affaire de famille. Notre relation a commencé quand j’étais encore adolescent, et aussi loin que je me souvienne, nous avons de nombreux dessins de toute l’histoire de Tech3 dans notre atelier, et 98% de cette histoire est liée à Motul. Nous avons grandi ensemble dans l’industrie, et après une pause nécessaire suite à de nombreuses années de passion intense, nous comprenons qu’il est maintenant temps de revenir à notre nid, Motul. Au-delà des facteurs de technologie et de développement que ce nouveau partenariat avec Motul implique, nous considérons cette réunion comme une réunion du « Corazon », comme j’aime à l’appeler. Il s’agit avant tout de relations humaines. Il y a quelque chose de spécial entre nos deux entités, nous partageons les mêmes valeurs, la même passion pour la course et la vie en général, et ce type de relation est assez rare, croyez-moi, c’est pourquoi je suis ravi de travailler à nouveau avec Motul. Tech3 Racing partage également cette ‘Corazon’ avec le groupe Pierer Mobility. Tout ce que je souhaite, c’est que Tech3 Racing, le groupe Pierer Mobility et Motul deviennent une formule Corazon, afin d’être une formule gagnante dans les prochaines années. »

Cet article MotoGP : Motul renoue avec l’équipe Tech3 dans le cadre d’un partenariat pluriannuel est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP Test Valence, Pedro Acosta (GASGAS/18) : « il y a beaucoup de lignes droites qui cessent d’être droites lorsque vous vous battez avec cette moto » https://www.paddock-gp.com/motogp-test-valence-pedro-acosta-gasgas-18-il-y-a-beaucoup-de-lignes-droites-qui-cessent-detre-droites-lorsque-vous-vous-battez-avec-cette-moto/ Thu, 30 Nov 2023 11:00:31 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1152527 Pedro Acosta était aussi l'une des vedettes du premier test de l'intersaison du MotoGP, même si Marc Marquez a eu droit à toute l'attention.

Cet article MotoGP Test Valence, Pedro Acosta (GASGAS/18) : « il y a beaucoup de lignes droites qui cessent d’être droites lorsque vous vous battez avec cette moto » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Marc Marquez a attiré toute l’attention sur ses début réussis sur la Ducati lors de ce test de Valence, mais il y avait tout de même un créneau pour un autre événement qui était celui des débuts de Pedro Acosta en MotoGP. Celui que l’on présente comme la relève du premier cité a livré une prestation solide et appliquée sur sa GASGAS Tech3 qui n’est autre qu’une RC16. Il donne son sentiment, avec une fraicheur, une humilité et une spontanéité qui le rendront certainement sympathique auprès des fans.

Pedro Acosta n’a pas déçu les attentes lors de sa première journée en MotoGP. Le nouveau rookie, champion du monde Moto3 et Moto2, a pris la piste peu après 10 heures du matin, et ses premiers tours ont été convaincants. Il s’est même livré à une petite bataille contre Maverick Viñales. Et il a vécu sa première chute en fin d’exercice. L’Espagnol a clôturé sa première journée en 18e position, à seulement 1,223 secondes du plus rapide, avec soixante-dix tours à son actif.

« Je suis très content de notre première journée car nous avons progressé durant toute la séance et nous repartons de Valence avec un grand pas en avant déjà fait ! » commente Pedro Acosta. « Lors du premier run, nous n’avons touché à rien, nous avons juste essayé de comprendre ce qui se passait sur une MotoGP, comment fonctionnent les disques en carbone et tout le reste en général. Ensuite nous avons essayé de nous concentrer sur les réglages, sur les freins, puis sur l’électronique afin d’avoir une idée claire de chaque aspect ».

Pedro Acosta : « nous savons qui est Marc Marquez et il ne méritait pas toutes les mauvaises choses qui lui sont arrivés »

« Cela nous a aidé à comprendre comment nous devrons affronter la période hivernale et ce que nous avons besoin de faire pour arriver préparés en Malaisie afin que nous puissions faire un nouveau pas en avant » ajoute-t-il avec conviction. « Je pars très heureux » assure-t-il avant de livrer son sentiment sur le nouveau monde qu’il aborde : « j’ai été surpris par le nombre de personnes qu’il y avait autour de moi. Je viens d’une grande équipe Moto2 qui compte cinq personnes par pilote. Ici, quand je descendais de la moto, j’avais 20 ou 30 personnes autour de moi qui écoutaient ce que je disais et 10 de ces 20 ne faisaient que me donner des conseils pour me faciliter la vie ».

Il mentionne aussi : « il y a beaucoup de lignes droites qui cessent d’être droites lorsque vous vous battez avec cette moto. Ici, être un double champion du monde ne signifie rien » précise Pedro Acosta lorsqu’on lui rappelle qu’il a été titré en Moto3 et en Moto2 en un temps record. Puis, comme c’est l’incontournable actualité, il conclut sur la prestation de Marc Marquez découvrant la Ducati : « le truc de Marc était un secret de polichinelle, ce n’est pas un inconnu. Nous savons qui est Marc Marquez et ce qu’il a fait au cours des 10 dernières années, il ne peut pas le cacher. J’étais content de le voir là-haut au classement, et il ne méritait pas toutes les mauvaises choses qui lui sont arrivés ».

MotoGP Test Valence : chronos

Valence

Crédit classement motogp.com

Cet article MotoGP Test Valence, Pedro Acosta (GASGAS/18) : « il y a beaucoup de lignes droites qui cessent d’être droites lorsque vous vous battez avec cette moto » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP 2024 : Jonas Folger n’a pas dit son dernier mot ! https://www.paddock-gp.com/motogp-2024-jonas-folger-na-pas-dit-son-dernier-mot/ Thu, 23 Nov 2023 09:00:38 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1150550 Jonas Folger s’est absenté des paddocks MotoGP pendant un bon bout de temps, mais sera employé par GasGas en 2024. Une belle revanche.

Cet article MotoGP 2024 : Jonas Folger n’a pas dit son dernier mot ! est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Un revenant. Jonas Folger, ex-pilote MotoGP à plein temps chez Yamaha Tech3, est revenu aux affaires en 2023 après une longue absence au plus haut niveau en raison d’un problème de santé. Par ailleurs, nous vous avons déjà conté son histoire dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici. Sur le début de saison, il avait été appelé par Hervé Poncharal pour remplacer l’infortuné Pol Espargaro, blessé lors des essais libres du premier Grand Prix de l’année au Portugal.

C’est une nouvelle rapportée par Speedweek ; Jonas Folger sera, en 2024, pilote de réserve pour GasGas Tech3. « Nous avons prolongé le contrat de Jonas » disait, récemment, Pit Beirer pour le site germanique. Il faut dire que les autres remplaçants ne pouvaient assumer son rôle. Mika Kallio se fait vieux, et Dani Pedrosa, davantage concentré sur la mise au point et les wild-cards de l’équipe officielle, ne désirait pas effectuer plusieurs piges comme ce fut le cas pour l’Allemand.

 

 

Pierer Mobility AG s’explique : « Il a fait du bon travail en tant que pilote d’essai, mais aussi lorsqu’il s’est plongé dans le grand bain au Texas. Jonas s’en est mieux sorti que nous le pensions, et rien que pour cela, il mérite de rester avec nous en MotoGP. Avec trois pilotes d’essais, nous avons de la chance » concluait-il.

En tout, Jonas Folger prit part à six Grands Prix cette saison, avec, pour meilleur résultat, une 13e place au Mans. Cela le place en 25e position au classement général, devant son compatriote Stefan Bradl (tout de même), Michele Pirro, ou encore, Iker Lecuona. Au vu de son parcours, Folger mérite amplement ce qui lui arrive. Chapeau !

Êtes-vous satisfait pour l’Allemand ? Dites-le nous en commentaires !

 

Jonas Folger MotoGP

Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

Cet article MotoGP 2024 : Jonas Folger n’a pas dit son dernier mot ! est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP Qatar J2 Augusto Fernandez (KTM/9) : Un point récolté dans le Sprint pour marquer son titre de rookie https://www.paddock-gp.com/motogp-qatar-j2-augusto-fernandez-ktm-9-un-point-recolte-dans-le-sprint-pour-marquer-son-titre-de-rookie/ Sun, 19 Nov 2023 08:00:59 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1149641 Le 19e rendez-vous de la saison MotoGP s’est poursuivi samedi sous les projecteurs du Lusail International Circuit avec les étapes de qualification juste avant le coucher du soleil à Doha, suivies plus tard par le premier Tissot Sprint du Qatar. Augusto Fernandez s’est qualifié en douzième position sur la grille de départ, derrière Brad Binder, […]

Cet article MotoGP Qatar J2 Augusto Fernandez (KTM/9) : Un point récolté dans le Sprint pour marquer son titre de rookie est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Le 19e rendez-vous de la saison MotoGP s’est poursuivi samedi sous les projecteurs du Lusail International Circuit avec les étapes de qualification juste avant le coucher du soleil à Doha, suivies plus tard par le premier Tissot Sprint du Qatar.

Augusto Fernandez s’est qualifié en douzième position sur la grille de départ, derrière Brad Binder, un autre pilote de Pierer Mobility, tandis que Pol Espargaro a pris la dix-neuvième place lors de l’avant-dernière séance de qualification. , Fernandez a célébré avec un point Tissot Sprint en s’emparant de la P9 dans une fin de course serrée avec Johann Zarco, tandis que son coéquipier Pol Espargaro a pris la seizième place.

Qualifié directement en Q2 pour la deuxième fois cette saison, Augusto Fernandez n’a disputé que la dernière étape des qualifications samedi matin. Avant cela, le rookie a poursuivi sa préparation à la course avec un meilleur temps en 1’54.541 lors des essais libres 2, où il s’est classé P17. Les temps étaient rapides aujourd’hui après que Johann Zarco ait obtenu le nouveau record du tour de tous les temps en Q1 avec 1’52.382, et cela n’a fait que s’accélérer dans la dernière phase de qualification avec neuf pilotes battant le tour de Zarco en Q1. Finalement, c’est Luca Marini qui a décroché la pole, et Augusto Fernandez a pris la P12 avec un 1’52.784, à 0.055 seconde de Brad Binder.

A 20h00 heure locale (GMT+3), celui qui est devenu officiellement le rookie du MotoGP 2023 ce samedi, prend un bon départ pour se retrouver derrière Raul Fernandez en P11 après un tour. Les premiers tours sont très rapides, comme d’habitude, mais le rookie parvient à s’installer dans un rythme soutenu qui lui permet de garder le contact avec ses adversaires. A partir du 3e tour, il commence à réduire ses temps, dans les 1’54, mais une petite perte de rythme au 6e tour permet à Fabio Quartararo de le doubler. Alors qu’il se retrouve à nouveau derrière Raul Fernandez à quatre tours de l’arrivée, le pilote GASGAS Factory Team Tech3 parvient à donner une impulsion supplémentaire pour réaliser son meilleur tour en 1’53.763 au 9e tour, ce qui lui donne l’occasion de dépasser Raul Fernandez et Marco Bezzecchi. Il se retrouve derrière Johann Zarco, et son meilleur temps lui a permis de prendre la neuvième place en dépassant le pilote français dans le dernier secteur du dernier tour. C’est la deuxième fois de la saison que le rookie marque des points dans le Tissot Sprint.

Augusto Fernandez : « J’ai marqué un point dans le Sprint, ce qui n’est généralement pas mon point fort dans les week-ends de course, donc cela a été une bonne journée pour nous. Je suis content de la moto, des sensations, et le rythme de course est bon pour demain. Nous devons ajuster certaines choses avant la longue course, mais je suis assez confiant pour dimanche, et j’espère que nous pourrons terminer la tournée d’outre-mer sur une bonne note. »

Résultats du Sprint du Grand Prix du Qatar sur le circuit de Losail :

 Crédit classement : MotoGP.com

Cet article MotoGP Qatar J2 Augusto Fernandez (KTM/9) : Un point récolté dans le Sprint pour marquer son titre de rookie est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP Qatar J1, Pol Espargaro (KTM/14) ne veut pas entrer dans une polémique avec Bezzecchi : « Cela s’appelle mûrir, savoir se mordre la langue » https://www.paddock-gp.com/motogp-qatar-j1-pol-espargaro-ktm-14-ne-veut-pas-entrer-dans-une-polemique-avec-bezzecchi-cela-sappelle-murir-savoir-se-mordre-la-langue/ Sat, 18 Nov 2023 06:30:23 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1148956 Les montagnes russes émotionnelles de Pol Espargaró au GP du Qatar. Par Mireia Brito Simó / Motosan.es Le pilote GASGAS Pol Espargaró a partagé ses réflexions sur son expérience au Grand Prix du Qatar. Au cours de la conversation, il a abordé divers aspects de sa performance en piste à la frustration de ne pas […]

Cet article MotoGP Qatar J1, Pol Espargaro (KTM/14) ne veut pas entrer dans une polémique avec Bezzecchi : « Cela s’appelle mûrir, savoir se mordre la langue » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Les montagnes russes émotionnelles de Pol Espargaró au GP du Qatar.

Par Mireia Brito Simó / Motosan.es

Le pilote GASGAS Pol Espargaró a partagé ses réflexions sur son expérience au Grand Prix du Qatar. Au cours de la conversation, il a abordé divers aspects de sa performance en piste à la frustration de ne pas être parvenu à la Q2, en passant par les difficultés rencontrées avec le tableau de bord de sa moto pendant les qualifications. En conséquence, selon notre collaborateur Manuel Pecino, les paroles d’Espargaró révèlent une journée pleine de hauts et de bas, de la colère de ne pas avoir répondu à ses attentes à la réussite de surmonter certains obstacles, comme le record de la piste réalisé par Maverick sous le drapeau jaune.

En FP1, il y a eu une controverse entre Marco Bezzecchi et Pol Espargaró, le pilote italien l’ayant frappé six fois sur la roue arrière (pour lui montrer son mécontentement suite à une manœuvre hasardeuse)…
« Je ne ferai aucun commentaire à ce sujet. Si vous me posez plusieurs fois la question, je vous répondrai la même chose. C’est ce qu’on appelle la maturité, il faut savoir se mordre la langue. Je ne vais donc pas créer de polémique. Il ne s’est rien passé entre nous. Tout va très bien. »

« Je ne voyais rien et je ne savais pas à quelle vitesse j’allais »

Après cette mésaventure, Pol gâché le record de la piste de Maverick à cause des drapeaux jaunes de sa chute…
« Dommage pour le record. Oui, mais je me suis aussi fait avoir. Ne pas passer en Q2 au tout dernier moment alors que je savais que c’était fait. Je suis un peu en colère aujourd’hui, pour être honnête, parce que j’avais la vitesse. J’avais tout pour aller en Q2, j’y étais presque mais j’ai eu un problème sur le tableau de bord. Dans le dernier run, j’ai commencé à faire clignoter tous les voyants possibles sur le tableau de bord. Je ne voyais plus les partiels, je ne voyais plus les régimes, je ne voyais plus rien du tout et je ne savais plus à quelle vitesse j’allais. »

Pol Espargaró a expliqué les moments où l’indication du régime-moteur peut être utile…
« Dans la ligne droite, en passant les vitesses, vous essayez d’aller le plus vite possible et vous avez besoin des voyants pour être précis. Ensuite, il y a différents points sur le circuit pour le freinage. Je regarde un peu les lumières du tableau de bord. Là, vous arrivez avec les lumières qui clignotent parce que le régime est à la limite. Il y a plusieurs endroits où le régime vous aide, donc si vous perdez la référence du tableau de bord, vous y allez à l’oreille et juste sur la ligne droite, sur le tour rapide, j’ai atteint la limite deux ou trois fois et c’est quelques millièmes de seconde en moins, donc très mauvais ».

Les commentaires de Pol Espargaró sur le Grand Prix du Qatar révèlent la complexité et les défis imprévus auxquels les pilotes sont confrontés dans le monde de la moto. Malgré la frustration, Espargaró fait preuve de maturité en évitant la controverse et en se concentrant sur sa propre évolution en tant que pilote. L’événement met en évidence non seulement les vitesses et les records, mais aussi la résilience d’un compétiteur qui, malgré les revers, continue à aller de l’avant avec détermination. Ces réflexions offrent un aperçu précieux du monde compétitif des courses de motos et de l’état d’esprit nécessaire pour exceller dans cette discipline exigeante.

Lire l’article original sur Motosan.es
Mireia Brito Simó

Résultats de la Practice du Grand Prix du Qatar MotoGP à Losail :

Crédit classement : MotoGP.com

Cet article MotoGP Qatar J1, Pol Espargaro (KTM/14) ne veut pas entrer dans une polémique avec Bezzecchi : « Cela s’appelle mûrir, savoir se mordre la langue » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP Qatar J1 Augusto Fernandez (KTM/9) : Encore directement en Q2 ! https://www.paddock-gp.com/motogp-qatar-j1-augusto-fernandez-ktm-9-encore-directement-en-q2/ Fri, 17 Nov 2023 21:15:55 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1148830 Après 20 mois, le MotoGP est enfin revenu au Qatar, puisque le circuit international de Lusail accueillait cette année l’avant-dernière manche du championnat, au lieu d’ouvrir la saison comme cela a été le cas depuis l’arrivée du Grand Prix du Qatar au calendrier. Les 22 pilotes de la catégorie reine de la vitesse moto y […]

Cet article MotoGP Qatar J1 Augusto Fernandez (KTM/9) : Encore directement en Q2 ! est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Après 20 mois, le MotoGP est enfin revenu au Qatar, puisque le circuit international de Lusail accueillait cette année l’avant-dernière manche du championnat, au lieu d’ouvrir la saison comme cela a été le cas depuis l’arrivée du Grand Prix du Qatar au calendrier.

Les 22 pilotes de la catégorie reine de la vitesse moto y ont découvert un très luxueux paddock entièrement revisité après d’importants travaux, mais surtout un nouveau revêtement sur la piste ayant contraint Michelin à apporter plus de sortes de pneus qu’habituellement. Faisant face à tous ces points d’interrogation, Augusto Fernandez, qui est sur le point de terminer son année de rookie, s’en est bien sorti en s’adjugeant la neuvième place au terme de la journée de vendredi lors de la séance d’essais nocturnes pré-qualificative, et en se qualifiant ainsi directement pour la dernière étape des qualifications. Ce passage direct en Q2 est son deuxième de la saison après le GP de Thaïlande il y a deux semaines, un signe clair de ses progrès sur les attaques au chrono, qui ont été l’une de ses faiblesses cette saison.

Avant cela, alors que le soleil se couchait sur Lusail lors de la FP1 de l’après-midi, le numéro 37 de l’équipe GASGAS Factory Racing Tech3 avait conclu la FP1 avec le quatorzième temps, avec un meilleur tour en 1’57.096  à 0.703 seconde du prétendant au titre et homme le plus rapide de la séance, Jorge Martin.

La nuit était tombée lorsque l’heure des essais a sonné à 20h00 heure locale (18h00 en France) et Augusto Fernandez a alors pris part à sa première séance nocturne en MotoGP. S’il a passé la moitié de la séance à travailler sur son rythme de course, inhabituellement un point faible lors de la manche précédente en Malaisie, il est ensuite passé au niveau supérieur lorsque les attaques du chrono sont arrivées. Profitant de la roue de Jorge Martin, le rookie a réalisé son meilleur temps en 1’53.289 pour s’octroyer la neuvième position d’une séance  pré-qualificative forcément très disputée. Le rookie pourra se reposer lors de la Q1 de demain avant le coup d’envoi de la dernière étape qualificative à 16h05 (14h05 en France) demain samedi.

Augusto Fernandez« Je suis content de notre résultat final, même si nous avons eu beaucoup de mal avec le pneu arrière pendant la première moitié des essais. Dès que nous avons identifié le problème, les sensations sont revenues après une première séance d’essais positive ce matin, et nous avons donc pu faire un excellent tour à la fin des essais après avoir trouvé la roue de Jorge Martin. J’ai essayé de rester derrière lui, et cela a bien fonctionné pour nous. Nous devons continuer à travailler, améliorer un peu plus notre rythme de course et essayer de faire une bonne attaque chronométrique lors des qualifications. »

 

Résultats de la Practice du Grand Prix du Qatar MotoGP à Losail :

Crédit classement : MotoGP.com

Cet article MotoGP Qatar J1 Augusto Fernandez (KTM/9) : Encore directement en Q2 ! est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP Qatar J1 VIDEO : quand ça tourne au vinaigre entre Marco Bezzecchi et Pol Espargaró https://www.paddock-gp.com/motogp-qatar-j1-video-quand-ca-tourne-au-vinaigre-entre-marco-bezzecchi-et-pol-espargaro/ Fri, 17 Nov 2023 15:18:06 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1148634 La tension était aussi palpable entre Marco Bezzecchi et Pol Espargaró à la fin de cette FP1 du Grand Prix du Qatar.

Cet article MotoGP Qatar J1 VIDEO : quand ça tourne au vinaigre entre Marco Bezzecchi et Pol Espargaró est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Il y avait de la tension dans cette première séance d’essais d’un Grand Prix du Qatar qui met les deux protagonistes pour le titre mondial que sont Jorge Martin et Pecco Bagnaia sous pression. Mais pas seulement entre eux. La preuve avec cette saynète jouée entre Marco Bezzecchi et Pol Espargaró entre lesquels un contentieux est né.

Tout à leur différend, ils se sont échangés des politesses dans le tour de décélération, sous les caméras et donc les yeux des commissaires qui vont à présent devoir se prononcer. Et notamment sur le bouquet final initié par l’Italien qui a tamponné pas moins de six fois la roue arrière de l’Espagnol qui attendait pour un essai de départ, avant de le déboiter et filer …

MotoGP

Entre Marco Bezzecchi et Pol Espargaró il faut crever l’abcès avant de s’y remettre au Qatar

L’épilogue de la FP1 du MotoGP a été marquée par un jeu que l’on pourrait qualifier de cour d’école si les outils n’étaient pas des bolides susceptibles de blesser les joueurs. Il y a visiblement un contentieux entre lequel Pol Espargaró et Marco Bezzecchi qu’il faudra sans doute régler une fois les têtes refroidies et les esprits calmés.

La main est à présent aux commissaires de la FIM qui n’en ont pas pu manquer une miette des images ci-dessous. Pol Espargaró n’a pas réagi aux chocs, sauf en souriant et en faisant signe à la caméra lorsqu’il était de retour dans le garage GASGAS. Le pilote Ducati VR46 Marco Bezzecchi a terminé 18e lors de cette séance et le cadet des Espargaró neuvième.

34543

 

Résultats de la Free Practice 1 du Grand Prix du Qatar MotoGP à Losail :

Crédit classement : MotoGP.com

 

Cet article MotoGP Qatar J1 VIDEO : quand ça tourne au vinaigre entre Marco Bezzecchi et Pol Espargaró est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Parlons MotoGP : Cette décision de KTM est difficile à avaler https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-cette-decision-de-ktm-est-difficile-a-avaler/ Tue, 14 Nov 2023 19:30:51 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1148101 Par Nicolas Pascual. Parlons MotoGP se concentre aujourd’hui sur Pedro Acosta, le nouveau champion du monde Moto2.

Cet article Parlons MotoGP : Cette décision de KTM est difficile à avaler est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
C’est fait ! Parlons MotoGP se penche aujourd’hui sur Pedro Acosta, le 13e – et plus jeune – champion du monde Moto2, à la suite d’une saison menée d’une main de maître chez Red Bull KTM Ajo. J’ai beaucoup à dire sur ce pilote, mais aussi sur KTM, son employeur de toujours. Voici une analyse en deux points distincts qui offrira, je l’espère, un autre regard sur la situation. Sans plus tarder, nous voilà lancés.

 

Oui, Pedro Acosta est un crack

 

Souvent, on compare Pedro Acosta à Marc Márquez. D’ailleurs, j’avais publié, il y a peu, une analyse comparative des deux pilotes en autant de parties, que je vous invite à retrouver en cliquant ici. Bien sûr, la mise en perspective de deux carrières est un exercice périlleux car l’expression du talent, aussi intrinsèque et personnel soit-elle, dépend aussi d’un contexte historique. Mon article concernant l’octuple champion du monde visait davantage à revenir sur les deux parcours et tenter de trouver des similitudes, comme des différences.

Et si l’on prend Pedro Acosta pour ce qu’il est, alors on s’aperçoit aisément qu’il s’agit d’un immense talent, salué par ses pairs. Par pitié, ne vous laissez pas berner par le courant qui consiste à le réduire à un simple produit KTM, ou qui minimise la concurrence de cette saison.

 

Pedro Acosta Parlons MotoGP

Campeon ! Photo : Red Bull KTM Ajo

 

Selon moi, l’exercice 2023, en Moto2, était le plus relevé de tous les temps. Jamais nous n’avions vus autant de pilotes promis à un grand avenir, même en excluant le champion du monde. Comment ne pas évoquer Tony Arbolino, loin d’être ridicule, Arón Canet, extrêmement dangereux le dimanche, Jake Dixon, capable de prouesses ponctuelles rarement vues, ou la fougue du duo Speed Up composé d’Alonso López et de Fermín Aldeguer. Sans compter les autres, à savoir, les Albert Arenas, les Manuel González, ou la paire Honda Team Asia menée par Somkiat Chantra et soutenue par Ai Ogura. Vous pouvez remonter jusqu’à la 15e place et trouver beaucoup de qualité sur cette grille.

Et non seulement Pedro Acosta a gagné, mais en plus, il a écrasé la concurrence. Tous les noms cités précédemment n’ont rien pu faire toute la saison durant. Je fais référence aux sept victoires. Aux sept autres podiums. Aux trois poles, et aux huit meilleurs tours en course. Si vous doutez encore du bonhomme, rappelons qu’il a déjà remporté la Red Bull MotoGP Rookies Cup en 2020, puis, le championnat du monde Moto3 en 2021 en tant que rookie, et maintenant, le titre Moto2 deux ans plus tard. Au XXIe siècle, seuls cinq pilotes ont réussi à décrocher la couronne en petite et moyenne catégorie ; Dani Pedrosa, Manuel Poggiali, les frères Márquez, et donc, Acosta. C’est dire le niveau.

 

 

Alors, oui, il évolue au sein de la meilleure équipe jamais assemblée en Moto2. Dans une catégorie où tout le monde joue sur un pied d’égalité, Aki Ajo et ses troupes réalisent des miracles. Ils sont sur trois sacres consécutifs, après Remy Gardner en 2021 et Augusto Fernández en 2022. Mais pourtant, qui est excité à l’idée de le voir évoluer sur une MotoGP ? Est-on vraiment en train de compter les jours restants avant le test de Valence, comme nous le faisions pour Marc Márquez fin 2012 ? Non.

 

Une faute professionnelle ?

 

Honnêtement, je suis extrêmement déçu de ne pas l’attendre autant. Et tout ça pour une bonne raison ; le board KTM ne lui a pas donné le guidon d’usine. Ne vous y trompez pas : l’écurie Tech3 est excellente, et a déjà prouvé sa qualité par le passé. Plusieurs profils de grande classe y ont explosé, et les hommes d’Hervé Poncharal sont reconnus pour leur savoir-faire. Tout cela est vrai.

Mais pourquoi ne donne-t-on pas un guidon officiel à un tel pilote ? Imaginez-vous un seul instant Marc Márquez débarquer chez LCR Honda en 2013 pour remplacer Stefan Bradl ? Dani Pedrosa se voir refuser Honda Repsol en 2006 pour prendre la relève de Makoto Tamada ? Non. Alors, oui, je joue un peu avec l’histoire car les machines satellites, à l’époque, n’étaient pas aussi performantes que les officielles. Mais tout de même.

 

Pedro Acosta Parlons MotoGP

Une course dominée par… Fermin Aldeguer. Rarement avait-on vu un tel écart (huit secondes) en Moto2, mais qu’importe. Photo : Red Bull KTM Ajo

 

Si encore, Red Bull KTM disposait de deux cracks du niveau de Brad Binder, j’aurais pu comprendre. Mais j’avoue avoir du mal à saisir les tenants et aboutissants du contrat de Jack Miller. L’Australien ne montre pas le moindre signe de progression depuis le début de saison. C’est pire, il n’a jamais été aussi bon que lors de la quatrième manche seulement ! En Thaïlande, il ne termina pas dans les points à la régulière pour la première fois depuis le Grand Prix d’Autriche 2018, alors que Binder manquait de faire la leçon à Pecco Bagnaia et Jorge Martín.

Jack Miller a sa place en MotoGP, c’est certain. Mais pas celle de Pedro Acosta. Beaucoup semblent d’accord avec la décision de Pierer Mobility AG, qui envoie le jeune prodige « apprendre » chez GasGas. Mais quel signal est envoyé à Acosta ? Croyez-vous qu’il n’a pas suivi l’imbroglio autour de Raúl Fernández ? Jorge Lorenzo aurait-il été aussi confiant, aussi libéré pour son année rookie en 2008 s’il n’avait pas joué, directement, à son jeune âge, à jeu égal avec Valentino Rossi ? La pression qu’implique le rôle de pilote d’usine n’est-elle pas bénéfique pour des talents générationnels ? Ce sont de questions bonnes à poser.

 

Marc Marquez l’a déjà adoubé. Photo : Red Bull KTM Ajo

 

Conclusion

 

Pedro Acosta a prouvé qu’il était encore plus spécial qu’on ne le pensait cette saison, qui fut, à bien des égards, plus impressionnante que sa campagne 2021. Même si les comparaisons avec Marc Márquez sont futiles, il évolue dans la même galaxie à ce stade de sa carrière. En revanche, j’avoue ne pas comprendre pourquoi Jack Miller demeure dans l’équipe officielle. Quitte à racheter son contrat comme l’avait fait McLaren avec Daniel Ricciardo en Formule 1, il y avait des solutions ; ce n’est pas l’argent qui manque en Autriche (à Mattighofen chez KTM ou à Fuschl am See chez Red Bull). On connaît déjà le plafond de Miller, et je ne vois pas pourquoi il viendrait jouer devant régulièrement en 2024 alors qu’il n’en a jamais été capable au guidon de la Ducati Desmosedici.

Cette analyse est peut-être pessimiste, c’est vrai, car l’expérience peut bien se passer chez GasGas, et, pourquoi pas, se transformer en une promotion subite. Mais ne pas donner les rênes à un tel diamant brut est aussi risqué, car si l’acclimatation est plus lente, il pourrait bien passer son année à réfléchir à une sortie… jusqu’à exploser au sein d’un autre giron.

Qu’en pensez-vous ? Dites-le nous en commentaires !

 

D’or est le casque. Photo : Red Bull KTM Ajo

 

Photo de couverture : Red Bull KTM Ajo

Cet article Parlons MotoGP : Cette décision de KTM est difficile à avaler est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, Marc Marquez le prédit : « Pedro Acosta peut et va définir toute une époque dans la catégorie reine » https://www.paddock-gp.com/motogp-marc-marquez-le-predit-pedro-acosta-peut-et-va-definir-toute-une-epoque-dans-la-categorie-reine/ Tue, 14 Nov 2023 18:30:25 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1148060 Marc Marquez déroule le tapis rouge à Pedro Acosta pour son entrée en MotoGP en lui prédisant carrément la carrière d'une légende.

Cet article MotoGP, Marc Marquez le prédit : « Pedro Acosta peut et va définir toute une époque dans la catégorie reine » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Solidarité entre pilotes Red Bull, puisque Dani Pedrosa est aussi dithyrambique sur le sujet, ou vrai accent de sincérité, il reste ce fait que Marc Marquez a pris date avec Pedro Acosta, nouveau Champion du Monde de Moto2 et futur rookie en MotoGP l’an prochain. L’octuple champion du Monde le voit clairement comme sa relève. Entendez par là comme un pilote du calibre à enchainer victoires et titres, et ainsi marquer son époque. L’identification faite, la pression est mise sur le prochain pilote GASGAS Tech3. D’autant plus si Fermin Aldeguer déboule sur une Ducati au sein de la VR46 …

Pedro Acosta est devenu en Malaisie le nouveau champion du monde de la catégorie Moto2. Le titre est arrivé sur le circuit international de Sepang, où le pilote de Mazarrón a terminé deuxième une course dominée par Fermin Aldeguer, d’un an son cadet, soit âgé de 18 ans. Pour le n°37 du Team Red Bull Ajo, il s’agit du deuxième titre en trois ans après celui remporté en 2021 en Moto3. Cette saison, il a remporté sept courses pour un total de 16 victoires en moins de deux ans.

Marc Marquez interviewé par AS.com a déclaré que Pedro Acosta, évoluant sous les mêmes couleurs Red Bull que lui, pourra marquer une nouvelle ère en MotoGP, la catégorie dans laquelle il courra l’année prochaine à bord de la KTM du Team GASGAS. Il commente ainsi : « j’ai écrit dans un tweet lors de son tout premier Grand Prix Moto3 que je pensais beaucoup à Pedro. À l’époque, j’étais assis, blessé, sur le canapé de la maison et j’avais le temps de regarder la télévision. Je ne me souviens pas des mots que j’ai choisis, mais même à ce moment-là, il était clair pour moi que Pedro était bon, très bon », se souvient l’octuple champion du monde.

Le champion du monde Pedro Acosta

Marc Marquez : « personne n’est là pour toujours »

« Depuis, Pedro a montré à maintes reprises de quoi il était capable et les chiffres parlent d’eux-mêmes » ajoute le futur pilote Gresini Ducati. « Vous pouvez collecter des points de différentes manières, par exemple grâce à des succès individuels, comme cela arrive encore et encore. Mais si quelqu’un gagne toujours et marque toujours des points lorsque cela est possible, si quelqu’un ne perd pas de temps et donne toujours le maximum, alors de tels résultats se produiront ». De là, il conclut avec cette prédiction : « Pedro Acosta fera parler de lui dans la catégorie MotoGP. À mon avis, il peut et va définir toute une époque dans la catégorie reine ».

Marc Marquez précise aussi : « je ne crois pas qu’il faille coller une étiquette à quelqu’un. J’ai toujours détesté ça. Chaque pilote a son époque, chacun a ses années et chacun a son grand moment. Personne n’est contre un tel ou mieux qu’un autre. Et personne n’est là pour toujours. Doohan a eu son époque, Rossi a eu son époque, tout comme Lorenzo ou Stoner. Puis je suis venu et puis d’autres sont venus, sont arrivés Quartararo, Bagnaia, maintenant Acosta, et l’un d’eux remportera de nombreux titres en MotoGP : celui qui fera le mieux son travail ».

Marc Marquez.

Cet article MotoGP, Marc Marquez le prédit : « Pedro Acosta peut et va définir toute une époque dans la catégorie reine » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
MotoGP, Malaisie J3, Augusto Fernandez (GASGAS/14) retrouve les points mais : « je ne suis pas très content de la course » https://www.paddock-gp.com/motogp-malaisie-j3-augusto-fernandez-gasgas-14-retrouve-les-points-mais-je-ne-suis-pas-tres-content-de-la-course/ Tue, 14 Nov 2023 16:30:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1148048 Augusto Fernandez a retrouvé la zone des points dans ce Grand Prix de Malaisie qu'il quitte pourtant avec des regrets.

Cet article MotoGP, Malaisie J3, Augusto Fernandez (GASGAS/14) retrouve les points mais : « je ne suis pas très content de la course » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Augusto Fernandez n’avait plus marqué le moindre point depuis le dernier Grand Prix du Japon et il a retrouvé les joies de cette récolte en Malaisie. Quatorzième, devant son équipier Pol Espargaró, il regrette néanmoins sur la ligne d’arrivée 28,940 secondes de retard du vainqueur Enea Bastianini sur la Ducati officielle. Mais il n’a perdu que deux secondes face à l’octuple champion Marc Marquez placé devant lui avec la Honda officielle. Reste cette insatisfaction d’avoir comme inversé la tendance du début de saison, puisqu’à présent plus rapide dans la chasse au chrono, il se retrouve moins efficace lorsqu’il s’agit d’imprimer le rythme en course. Il reste donc à marier les deux moments pour enfin s’abonner aux premières loges.

S’étant qualifié quatorzième avec une 14e place au Sprint de Sepang, Augusto Fernandez cherchait un peu plus dans la course principale du dimanche après avoir semblé souffrir avec son rythme de course. Le rookie avait été compétitif lors des tours face au chrono durant le week-end, ratant la Q2 de quelques dixièmes, mais trouver un bon rythme a été inhabituellement plus difficile pour lui cette semaine sur le circuit international de Sepang. Devant des tribunes combles, Augusto a tenu sa position dès le premier tour se retrouvant dans un savoureux sandwich Johann ZarcoMarc Marquez. Puis l’octuple champion du monde a dépassé le rookie au tour suivant, et ensuite, c’est un autre champion du monde qui a pris le dessus avec Joan Mir prenant sa seizième position.

Le numéro 36 a chuté peu de temps après, mais Augusto ne semblait pas pouvoir le faire dans cette manche, car son meilleur temps a été réalisé au 3e tour, en seulement 2’00.467. Il n’a ensuite pas pu améliorer son temps au tour. A mi-course, ses chronos ont chuté en 2’01, et il a donc commencé à perdre le contact avec Marc Marquez. Il a terminé la course en 14e position. Il n’avait pas marqué de points depuis le Grand Prix du Japon fin septembre, et c’est donc une bonne chose d’être de retour dans cette zone qui compte.

Augusto Fernandez : « j’ai besoin d’aide »

Exigeant, Augusto Fernandez avait cependant du mal à se satisfaire de ce bilan : « je ne suis pas très content de la course pour être honnête. Même si nous sommes revenus dans les points après quelques manches difficiles, nous avions plus de potentiel qu’une 14e place. Ce week-end, j’ai eu plus de mal avec le rythme de course qu’avec la chasse au chrono. Samedi, j’ai eu du mal à la fois avec le rythme et l’usure des pneus. Nous avons donc essayé quelque chose pour la course principale, mais cela ne m’a pas aidé. J’ai ensuite essayé de bien me positionner dès les premiers tours. Mais quand le pneu a recommencé à céder, mon rythme a baissé ».

Il ajoute : « mon style de pilotage m’aide généralement dans les dernières étapes d’une course. Cela était particulièrement évident en Moto2. J’ai besoin d’aide pour atteindre à nouveau ce niveau. Je pense que j’ai perdu un peu de sensations avec les pneus usés, donc nous allons essayer de bien tout analyser et comprendre comment être bon des deux côtés lors des deux prochaines manches ». Puis il termine : « mais cela fait partie du processus d’apprentissage de ma première année. Nous devons maintenant nous concentrer sur la compréhension de ce dont j’ai besoin sur la moto ».

Augusto Fernández a déjà récolté 69 points de championnat lors de sa saison rookie

Résultats du GP de Malaisie MotoGP

34543

Championnat : classement général

3.4

Crédit classement motogp.com

Cet article MotoGP, Malaisie J3, Augusto Fernandez (GASGAS/14) retrouve les points mais : « je ne suis pas très content de la course » est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Pedro Acosta champion du monde FIM Moto2™ 2023 : Itinéraire d’un bébé requin… https://www.paddock-gp.com/pedro-acosta-champion-du-monde-fim-moto2-2023-itineraire-dun-bebe-requin/ Sun, 12 Nov 2023 16:00:13 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1147766 Pedro Acosta est le Champion du Monde FIM Moto2™ 2023 ! « El tiburon de Mazarrón » (le requin de Mazarrón) a remporté son deuxième Championnat avec style en montant sur le podium lors du Grand Prix PETRONAS de Malaisie, devenant ainsi le plus jeune Champion de la catégorie intermédiaire depuis Dani Pedrosa en 2004 et le […]

Cet article Pedro Acosta champion du monde FIM Moto2™ 2023 : Itinéraire d’un bébé requin… est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>
Pedro Acosta est le Champion du Monde FIM Moto2™ 2023 ! « El tiburon de Mazarrón » (le requin de Mazarrón) a remporté son deuxième Championnat avec style en montant sur le podium lors du Grand Prix PETRONAS de Malaisie, devenant ainsi le plus jeune Champion de la catégorie intermédiaire depuis Dani Pedrosa en 2004 et le plus jeune de tous les temps en Moto2™, juste devant Marc Marquez. Acosta a décroché 14 podiums cette année, dont sept victoires, et s’empare de la couronne à deux courses de la fin. 

Pedro Acosta a eu sa première moto à l’âge de cinq ans mais a mis un peu de temps à en tomber réellement amoureux. Une fois qu’il l’a fait, son ascension a commencé à prendre de l’ampleur et, en 2017, il remportait le titre pré-Moto3™ en Espagne avec deux courses d’avance. Il a ensuite intégré le Championnat du monde Junior FIM Moto3™, devenu JuniorGP™, pour 2018 et a fait un grand pas dans ce championnat la saison suivante, parallèlement à ses débuts dans la Red Bull MotoGP Rookies Cup. C’est dans le cadre de la Rookies Cup qu’il a commencé à véritablement créer l’engouement qui l’a depuis suivi dans les classements. Après avoir terminé sa première saison en tant que vice-champion avec trois victoires et cinq podiums, Pedro Acosta a remporté en 2020 les six premières courses de la Rookies Cup et s’est emparé du titre avec beaucoup de temps d’avance.

Faire ses débuts dans le Championnat du monde Moto3™ en 2021, alors, est venu avec encore plus d’engouement, et cela s’est avéré entièrement justifié. Pour ses débuts en Grand Prix, il prend la deuxième place et commence sa carrière sur le podium, à seulement 0,042 s de la victoire, et la deuxième fois, Pedro Acosta gagne. Depuis la voie des stands !

Plus de deux ans plus tard, cette victoire donne la chair de poule, tout comme l’ensemble de la saison, où l’histoire s’est écrite presque tous les week-ends. Pedro Acosta est devenu le premier pilote à remporter le titre lors de sa saison de rookie dans la catégorie 125cc/Moto3™ depuis Loris Capirossi en 1990.

Il est passé en Moto2™ pour 2022, et si quelqu’un avait des doutes sur l’aura qui entoure l’Espagnol, le moment de s’en débarrasser était venu. Dans une nouvelle année et une nouvelle catégorie, Pedro Acosta a produit la même sensation en pulvérisant le record du tour lors des essais à l’Autodromo Internacional do Algarve. Pourtant, le début des courses a été plus difficile qu’il ne l’avait prévu et il a ensuite connu des problèmes de blessure, avant de remporter sa première course Moto2™ au Mugello et de terminer la saison avec une deuxième victoire à Valence. Il se souvient de ses débuts dans la catégorie intermédiaire et s’attendait à mieux, mais pour les autres, c’était plus que suffisant, et c’est alors qu’est arrivée la saison 2023.

Au début, Tony Arbolino (Elf Marc VDS Racing Team) a disputé la première partie de la saison à Pedro Acosta, mais avant la pause estivale, le numéro 37 avait repris la tête et commençait à se ménager une avance. A partir de là, il n’a cessé de creuser l’écart, ce qui lui a permis de remporter sa deuxième couronne avec brio. Sept victoires, 14 podiums et encore plus d’histoire écrite, Pedro Acosta est le Champion du Monde FIM Moto2™ 2023 ! Prochaine étape : MotoGP™ au sein du GASGAS Factory Racing Tech3, aux côtés d’Augusto Fernandez.

Pedro Acosta en statistiques

  • Âgé de 19 ans et 171 jours, Acosta devient le deuxième plus jeune Champion du Monde de la catégorie intermédiaire derrière la Légende MotoGP™ Dani Pedrosa (19 ans et 18 jours) en 2004.
  • Acosta est toutefois le plus jeune Champion du Monde Moto2™ devant Marc Marquez (19 ans et 254 jours) en 2012.
  • Il devient le deuxième pilote à décrocher le Championnat du Monde Moto2™ après avoir déjà décroché le titre Moto3™ (2021), avec Alex Marquez (Moto3™/2014 et Moto2™/2019).
  • En outre, Acosta devient le deuxième ancien vainqueur de la Red Bull MotoGP Rookies Cup à décrocher le titre Moto2™ avec Johann Zarco, premier vainqueur de la Red Bull MotoGP Rookies Cup en 2007 et double champion du monde Moto2™ (2015 et 2016).
  • Âgé de 18 ans et 4 jours lors du GP d’Italie 2022, Acosta est le plus jeune vainqueur de la catégorie intermédiaire devant Marc Marquez (18 ans et 87 jours lors du GP de France 2011).
  • Avec 10 victoires en Moto2™ à ce jour, Acosta est à égalité en cinquième position sur la liste des pilotes ayant remporté le plus de victoires dans la catégorie avec Pol Espargaro et Sam Lowes.
  • Acosta est monté 14 fois sur le podium depuis le début de la saison (plus que tout autre pilote) et 19 fois en Moto2™. Il est désormais à égalité à la 11e place sur la liste des pilotes ayant le plus de podiums dans la catégorie avec Andrea Iannone. S’il en obtient deux de plus lors des deux courses restantes, il dépassera son coéquipier de 2024 Augusto Fernandez (20) et égalera Franco Morbidelli et Miguel Oliveira, qui en ont tous deux 21.

Pedro Acosta : « Je me suis efforcé de ne pas ressentir la pression. En fin de compte, il faut comprendre que nous n’étions pas dans une situation facile, mais l’occasion était là pour remporter le championnat, et j’ai dit jeudi que si ce n’était pas ici, ce serait au Qatar ou à Valence. Finalement, j’ai abordé la course comme un week-end normal, en essayant d’être compétitif dans la course de dimanche, et c’est ainsi que nous y sommes parvenus. Il est vrai que lors des dernières courses, nous avons davantage piloté avec la tête, car je pense que c’est très important pour l’équipe de pouvoir réaliser le championnat pilotes, et pour nous de pouvoir nous battre pour le titre des équipes. Je pense que finalement la course a été bonne. Nous avons vu que SpeedUp avait quelque chose de plus dans les dernières courses et nous devons nous améliorer. Quoi qu’il en soit, nous devons être heureux d’être sur la bonne voie et d’avoir mis un autre podium dans notre sac, avec deux autres courses dans le championnat où nous pourrons nous battre pour gagner des courses, donc nous devons être heureux de cette course. »

Vous êtes fier de cette saison, qui a été très différente de celle de 2021 ?
« Oui, en fin de compte, comme vous l’avez dit, ce n’est pas comme en Moto3. Je me souviens qu’au Sachsenring, j’avais 83 points d’écart avec la deuxième place. C’était assez fou, et à Portimao, j’étais assez nerveux parce que c’était une course après avoir perdu beaucoup de points dans la dernière partie du championnat. J’étais aussi un enfant, j’avais 16 ans quand je suis arrivé dans ce championnat, et maintenant j’ai presque 20 ans, donc c’est très différent. De plus, l’année dernière, j’ai fait beaucoup d’erreurs. A la cinquième manche, nous avions eu près de 20 chutes, ce qui est beaucoup. »

« En fin de compte, c’est la troisième année que je travaille avec Aki (Ajo) et cette année, nous avons décidé de repartir de zéro, de mettre toutes les erreurs dans une seule boîte et de dire que rien ne pouvaitt sortir de cette boîte. C’est vrai que nous avons fait des erreurs pendant la saison, comme au Mans et en Australie. Tout n’est pas facile, mais, et je ne sais pas quoi dire finalement, l’équipe a super bien travaillé. Il est vrai que l’année dernière, nous avons beaucoup souffert pour trouver les bons réglages de la moto et aussi parce que j’étais trop petit et trop léger pour pouvoir rouler en Moto2. Nous avons fait un grand pas en avant pendant l’hiver et la pré-saison, et grâce à cela  je pense que nous nous sommes améliorés en général et dans la tête. Nous savons ce qu’il ne faut pas faire, plus que ce qu’il faut faire. Nous avons pris beaucoup d’expérience de l’année dernière et nous avons joué avec cela. »

Devancer Marc Marquez pour devenir le plus jeune champion de Moto2™, et devenir le deuxième plus jeune champion de la catégorie intermédiaire derrière Dani Pedrosa :cherchez-vous à établir ces records, surtout quand on vous a appelé « le prochain Marc Marquez », ou est-ce simplement agréable de voir votre nom rejoindre le leur ?
« J’essaie de ne pas y penser en fin de compte. Je suis le nouveau Pedro Acosta, pas le nouveau Marc Marquez. En fin de compte, c’est une époque différente, ce sont des motos différentes, donc on ne peut pas comparer. C’est vrai que c’est très agréable d’être parmi ces noms, mais ce n’est pas le moment d’y penser. Maintenant, je dois juste m’amuser sur la moto et dans le paddock, et m’amuser avec les gars qui travaillent ici. Ce n’est pas le moment de penser à ce que j’ai fait et à ce que je veux faire. »

 

 

 

Cet article Pedro Acosta champion du monde FIM Moto2™ 2023 : Itinéraire d’un bébé requin… est apparu en premier sur Paddock GP.

]]>