Vous avez cherché raul fernandez - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/ Toute l'actualité du MotoGP ! Sat, 27 Jan 2024 23:06:15 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.paddock-gp.com/wp-content/uploads/2019/06/cropped-logo_PADDOCK-GP-512-2-32x32.jpg Vous avez cherché raul fernandez - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/ 32 32 MotoGP Trackhouse : Pourquoi Miguel Oliveira aura une Aprilia 2024 et Raul Fernandez une 2023… https://www.paddock-gp.com/motogp-trackhouse-pourquoi-miguel-oliveira-aura-une-aprilia-2024-et-raul-fernandez-une-2023/ Sun, 28 Jan 2024 11:30:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160810 Avec un débriefing virtuel des deux pilotes Miguel Oliveira et Raul Fernandez programmé samedi soir, la présentation du team MotoGP Trackhouse s’est finalement déroulée à cheval sur deux journées à Los Angeles, et les compléments d’information sont arrivés de manière très progressive… Une des nouvelles importantes concerne l’attribution des Aprilia satellites car, fait un peu […]

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Avec un débriefing virtuel des deux pilotes Miguel Oliveira et Raul Fernandez programmé samedi soir, la présentation du team MotoGP Trackhouse s’est finalement déroulée à cheval sur deux journées à Los Angeles, et les compléments d’information sont arrivés de manière très progressive…

Une des nouvelles importantes concerne l’attribution des Aprilia satellites car, fait un peu inhabituel mais déjà vu, les deux pilotes ne débuteront pas la saison 2024 avec le même matériel. Ainsi, Miguel Oliveira découvrira la RS-GP 2024, Raul Fernandez la 2023. Pour rappel, les deux pilotes disposaient l’an passé tous les deux du modèle 2022.

De fait, l’usine de Noale désigne ainsi Miguel Oliveira comme pilote numéro 1, ce qui n’est finalement que justice puisque, bien que malchanceux et gravement blessé la saison dernière, le sportif portugais n’en a pas moins terminé le championnat devant son globalement décevant coéquipier espagnol, affichant 76 points et la 16e place contre 51 unités et la 20e position.

Massimo Rivola a donné les raisons, avant tout matérielles, de cette différence de traitement : « En fait, l’équipe n’aurait pas dû être sur la grille avant 2025, avec une planification à long terme en l’arrière-plan. Tout d’un coup, les choses sont allées plus vite et il a fallu réagir. Ce n’était pas très facile à cause des fournisseurs. Nous n’avions tout simplement pas assez de pièces ! C’est pourquoi nous avons demandé lors du dernier test de ne pas tomber. Nous sommes heureux d’avoir préparé une moto 2024 pour Miguel. Mais bien sûr, l’objectif est d’avoir à l’avenir quatre motos actuelles identiques dans le garage. Cela améliore la performance, comme nous l’avons vu chez la concurrence. Pour le moment, Yamaha est la seule équipe avec seulement deux motos en MotoGP, Honda et KTM/GASGAS en ont quatre et Ducati, comme on le sait, en a huit.
Peut-être que travailler avec l’ancienne moto est plus facile au début. La vieille moto peut même être plus rapide au début. Il y a deux moments possibles pour passer à l’Aprilia 2024. Nous allons nous asseoir avec l’équipe et en parler. Mais qui sait, peut-être que Raul tombera amoureux de la moto 2023 ? En tout cas, nous aimerions changer dès que l’occasion se présentera. » 

Côté pilotes, on fait bonne figure face à cette inégalité de traitement, car on en comprend tout à fait la raison.

Raul Fernandez : « Honnêtement, je ne sais pas à 100% quand la nouvelle moto arrivera pour moi, mais ce que je sais, c’est que la moto que j’ai essayée les jours de Valencia, je me suis senti vraiment à l’aise. Je m’y sentais vraiment à l’aise. Ce qui m’a particulièrement surpris, c’est la partie avant de la moto. Je sais que ce matériel fonctionne très, très bien, donc pour moi ce sera intéressant d’avoir quelques courses libres au début de l’année avec ce matériel et de ne pas penser à essayer un nouveau matériel ou une nouvelle partie de la moto. Oui, il s’agit de prendre du plaisir sur la moto, d’essayer de faire le maximum et je pense que j’arriverai à la première course avec beaucoup d’expérience avec cette moto, et c’est quelque chose d’important pour moi. Honnêtement, je ne pense pas au moment où j’aurai la (nouvelle) moto, mais c’est quelque chose qui n’a pas d’importance. Non, je veux donner le maximum et je veux profiter comme dans la dernière partie de l’année, et essayer de faire mon maximum. Mais bien sûr, je pense que le matériel que j’aurai fonctionnera très bien. »

De l’autre côté du box, on ne fanfaronne évidemment pas pour autant…

Miguel Oliveira : « C’est sûr, je fais un pas en avant de deux ans avec la moto, vous savez (rires), donc nous sommes sûrs que les sensations doivent être différentes. Je devrai certainement prendre un peu de temps pour m’adapter à la moto, mais c’est comme ça. Je m’attends à ce que les deux premières courses, nous ne peinions pas mais que nous n’atteignions pas encore le plein potentiel de la moto, parce que nous avons besoin de temps avec elle. Mais je pense que dès que la moto sera en bonne configuration, nous pourrons, je l’espère, nous battre constamment pour de bonnes positions. Pour l’instant, nous avons juste besoin de commencer et de voir quelles sont les possibilités qui s’offrent à nous. Je suis confiant et je crois aussi beaucoup en ce qu’Aprilia a fait sur la nouvelle moto. »

Les pilotes ont par ailleurs indiqués que les équipes techniques seraient exactement les mêmes qu’en 2023.

Les logos Trackhouse…

 

 

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MotoGP, Raul Fernandez : « je crois qu’avec TrackHouse nous pouvons faire un pas en avant ce sont des Américains, ils ont une mentalité différente » https://www.paddock-gp.com/motogp-raul-fernandez-je-crois-quavec-trackhouse-nous-pouvons-faire-un-pas-en-avant-ce-sont-des-americains-ils-ont-une-mentalite-differente/ Sun, 28 Jan 2024 07:00:37 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1159089 Raul Fernandez est prêt à repartir au combat pour cette saison 2024 après avoir entrevu des choses positives à la fin de l'année dernière.

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Raul Fernandez, le pilote espagnol de MotoGP, se prépare pour la saison 2024 avec une détermination renouvelée. Ayant amélioré ses performances dans la seconde moitié de la saison précédente, il vise à poursuivre cette tendance positive en 2024. Fernández, qui fait partie du projet Trackhouse-Aprilia, considère cette année comme cruciale pour prouver qu’il a toute sa place dans la catégorie reine du MotoGP.

Après avoir résolu ses problèmes de syndrome des loges au bras droit en 2023, Raul Fernandez a constaté des améliorations significatives dans sa performance : « depuis Silverstone, nous avons commencé à mieux travailler » a-t-il déclaré à Motorcycle Magazine, « et à être plus détendus dans le box. J’ai finalement commencé à rouler comme je le voulais. Il me manque encore quelque chose pour être à 100%, mais je suis sur la bonne voie et je pense que la dernière partie de mon voyage se verra en 2024. Je veux toujours me battre pour le top 10. Je crois qu’avec TrackHouse nous pouvons faire un pas en avant ».

Il aborde donc la nouvelle saison avec l’objectif de se battre régulièrement pour le top 10 et de devenir une référence chez Aprilia. Malgré la pression contractuelle avec un accord arrivant à expiration, il reste concentré sur ses performances en piste, affirmant qu’il veut réussir pour lui-même et pour ceux qui lui ont fait confiance : « je veux être une référence chez Aprilia. Si vous n’obtenez pas de résultats, les gens ne vous font pas confiance. Je veux gagner cette confiance, Aprilia doit être consciente qu’elle a un pilote en qui elle peut avoir confiance. C’est ma résolution pour 2024 ».

Raul Fernandez : « je vois en TrackHouse la faim et le désir de faire quelque chose de différent en MotoGP »

L’équipier de Miguel Oliveira est optimiste quant à l’impact positif de l’arrivée de Trackhouse Racing, soulignant la mentalité différente des Américains. Il croit en la croissance potentielle de Trackhouse et Aprilia, soulignant la faim et le désir de faire la différence en MotoGP : : « je vois la faim et le désir de faire quelque chose de différent en MotoGP. Ce sont des Américains, ils ont une mentalité différente. Je crois qu’eux et Aprilia peuvent grandir ».

Interrogé sur la RS-GP 2023 lors des essais de Valence, Raul Fernandez a exprimé sa satisfaction, notant une amélioration de l’avant de la moto : « en termes de rythme, j’étais 6 à 7 dixièmes plus rapide, j’ai été surpris. C’est un pas en avant, on verra comment ça se passe ». Il espère que les premières impressions du test de Sepang seront positives et souligne l’importance d’un plus grand soutien d’Aprilia, notamment en termes de personnel dans le box et de matériel : « Aprilia nous aide beaucoup et lorsque nous terminons une séance d’essais libres, il y a presque toujours Romano Albesiano dans notre box. Mais d’Aprilia nous avons besoin d’une aide supplémentaire, pour avoir une ou deux personnes supplémentaires dans le box. Au niveau du matériel, j’espère que ça ira mieux en 2024. Avoir la moto officielle, c’est aussi leur communiquer des informations, je ne veux pas que cela soit seulement pour moi mais aussi pour aider Aprilia à grandir. Ducati a un système qui fonctionne ».

Malgré la pression liée à un contrat arrivant à expiration, Raul Fernandez demeure concentré sur ses aspirations à devenir champion du monde, tout en soulignant l’importance d’une collaboration étroite avec Aprilia pour atteindre cet objectif. A ce propos, l’usine de Noale a promis d’équiper son partenaire en RS-GP version 2024. Miguel Oliveira en sera doté dès l’entame de la saison Raul Fernandez l’aura ensuite plus tard.

MotoGP, Raul Fernandez : de grandes ambitions avec Trackhouse

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MotoGP, les anciennes gloires américaines misent sur TrackHouse : « les courses de Grand Prix sont quelque chose qui a presque été oublié ici » déclare Kevin Schwantz https://www.paddock-gp.com/motogp-les-anciennes-gloires-americaines-misent-sur-trackhouse-les-courses-de-grand-prix-sont-quelque-chose-qui-a-presque-ete-oublie-ici-declare-kevin-schwantz/ Sat, 27 Jan 2024 08:30:55 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160728 TrackHouse va-t-il sonner le réveil des Etats-Unis en Grand Prix et ramener des talents en MotoGP ? Kevin Schwantz et Wayne Rainey l'espèrent

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L’équipe américaine Aprilia TrackHouse Racing a dévoilé la livrée de ses machines RS-GP pour la saison MotoGP 2024 lors d’un événement à Hollywood. Le fondateur de TrackHouse, Justin Marks, les pilotes Miguel Oliveira et Raul Fernandez, ainsi que des anciens et actuels pilotes de Grand Prix tels que Wayne Rainey et Kevin Schwantz, étaient présents. La livrée reflète l’héritage américain de l’équipe.

TrackHouse, basé en Caroline du Nord, opérera en collaboration avec le département course d’Aprilia depuis Noale, en Italie. Miguel Oliveira commencera la saison sur une RS-GP 2024, tandis que Raul Fernandez utilisera d’abord la version 2023 et passera à une 2024 plus tard dans la saison. Justin Marks a indiqué que l’opportunité de rejoindre la MotoGP s’est présentée plus rapidement que prévu en raison de l’implosion de l’équipe CryptoData RNF MotoGP.

Wayne Rainey : « TrackHouse va développer sa marque et cela contribuera à faire connaître les courses de Grand Prix ici aux États-Unis »

Wayne Rainey et Kevin Schwantz ont souligné l’importance d’avoir une équipe américaine dans les courses de Grand Prix pour le sport aux États-Unis. « Les courses de Grand Prix sont quelque chose qui a presque été oublié ici », a déclaré Kevin Schwantz. « C’est un formidable tremplin. Il y a tellement de talents ici en Amérique qui pourraient concourir sur la scène mondiale. Ils n’ont tout simplement pas le soutien du fabricant pour le faire. Avoir quelqu’un comme TrackHouse qui se concentre sur la course ici, c’est formidable ».

« Je pense que c’est une nouvelle vraiment excitante », a déclaré Wayne Rainey. « Cela devait arriver. TrackHouse va développer sa marque et cela contribuera à faire connaître les courses de Grand Prix ici aux États-Unis ». Et c’est exactement ce qu’espère le promoteur Dorna qui a recruté l’Américain Dan Rossomondo pour revoir sa stratégie marketing et commence déjà à envisager un second Grand Prix aux Etats-Unis, en plus de celui d’Austin.

Schwantz

 

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MotoGP 2024 : Miguel Oliveira confirme un soutien accru d’Aprilia chez TrackHouse https://www.paddock-gp.com/motogp-2024-miguel-oliveira-confirme-un-soutien-accru-daprilia-chez-trackhouse/ Sat, 27 Jan 2024 08:00:41 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160719 Miguel Oliveira arborait un large sourire lors de la présentation des nouvelles couleurs de TrackHouse, car il aura une Aprilia usine 2024.

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Lors du lancement de l’équipe TrackHouse à Los Angeles, il a été confirmé que Miguel Oliveira pilotera les motos Aprilia d’usine 2024 en MotoGP pour la saison 2024. Cette annonce de l’utilisation de motos d’usine par l’équipe TrackHouse renforce son statut en tant qu’équipe satellite et ajoute de l’excitation à la saison à venir de MotoGP.

Miguel Oliveira, quintuple vainqueur en MotoGP avec KTM, passera aux motos Aprilia d’usine 2024 pour la prochaine saison de MotoGP. L’équipe TrackHouse a en effet obtenu des spécifications d’usine pour ses pilotes dont le Portugais fait partie avec son coéquipier Raul Fernandez. Les spécifications d’usine complètes seront disponibles pour Oliveira au début de la campagne 2024, puis ce sera au tour de Raul Fernandez en cours de saison.

Miguel Oliveira a salué cette décision comme étant « super importante » car cela lui offre enfin l’opportunité de piloter la moto d’usine. Il exprime sa motivation et son enthousiasme pour la saison à venir, soulignant que le passage aux motos d’usine est la voie à suivre pour développer le matériel et atteindre le sommet du peloton : « pour nous, c’est la voie à suivre pour développer le matériel et atteindre le sommet du peloton. Je suis juste super motivé pour commencer la saison. Je ne sais pas exactement à quoi nous pouvons nous attendre car même si ce n’est pas nouveau, tout semble nouveau. Nous devrons donc être vigilants, concentrés, pour obtenir le meilleur travail possible ».

« Les spécifications d’usine complètes Aprilia seront disponibles au début pour Miguel, puis très bientôt également pour Raul Fernandez »

Bien que la propriété de l’équipe ait changé, la plupart du personnel, y compris le chef d’équipe Wilco Zeelenberg, semble inchangé. De son côté, Raul Fernandez considère la saison 2024 comme sa première vraie saison dans la même équipe et exprime son optimisme pour l’année à venir : « des podiums ou une nouvelle place dans le top cinq seraient vraiment une bonne chose pour nous, mais pour le moment, je ne veux pas trop y penser », a déclaré Fernandez. « Ce sera une année vraiment importante pour moi, ma troisième en MotoGP, deuxième en Aprilia et avec la même équipe. Jamais de ma vie je ne suis resté dans la même équipe. Je pense que ce sera une belle année… ».

Massimo Rivola, PDG d’Aprilia Racing, n’a pas manqué l’événement et se réjouit du soutien accru avec le fait que TrackHouse utilise des motos d’usine, soulignant que cela sera une stimulation supplémentaire pour les pilotes officiels Maverick Viñales et Aleix Espargaró : « je serai le gars le plus heureux de voir TrackHouse devant car ce sera une stimulation supplémentaire pour que Maverick et Aleix performent bien ».

« Les spécifications d’usine complètes seront disponibles au début pour Miguel, puis très bientôt également pour Raul Fernandez », confirme-t-il. « Du point de vue des performances, ce sera très important. Nous avons vu avec d’autres constructeurs à quel point c’est important ». Une allusion claire à Ducati. En 2023, Aprilia a remporté deux courses de Grand Prix avec Aleix Espargaró, faisant d’elle le deuxième constructeur le plus titré de la saison, derrière Ducati.

TrackHouse

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MotoGP 2024 : TrackHouse présente ses Aprilia étoilées https://www.paddock-gp.com/motogp-2024-trackhouse-presente-ses-aprilia-etoilees/ Sat, 27 Jan 2024 07:30:50 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160704 TrackHouse est la nouvelle équipe qui arrive en MotoGP en se reposant sur les fondations de feu RNF Aprilia et c'est l'Amérique qui revient.

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L’équipe TrackHouse Aprilia a dévoilé la livrée de sa moto pour la saison MotoGP 2024 lors d’un lancement à Los Angeles. La moto arborera une livrée patriotique rouge, blanche et bleue avec des étoiles et des rayures, reflétant un design patriotique.

L’équipe Trackhouse Aprilia est née des cendres de l’équipe CryptoDATA RNF, elle-même une version redémarrée du Petronas Yamaha Sepang Racing Team. Les plans de TrackHouse pour entrer dans le MotoGP en 2025 ont été accélérés en raison de l’implosion de l’équipe RNF, faisant ainsi entrer l’enseigne américaine plus tôt que prévu dans la compétition.

La plupart des employés de l’équipe précédente ont été retenus, offrant une certaine continuité. L’équipe est détenue par Justin Marks, également propriétaire de l’équipe TrackHouse en NASCAR. Les pilotes de l’équipe sont Miguel Oliveira, quintuple vainqueur en KTM, et Raul Fernandez, recrue du Moto2 en 2021.

TrackHouse

Après des années mouvementées, l’équipe espère apporter de la stabilité au projet Aprilia. C’est la deuxième saison en tant qu’équipe satellite d’Aprilia avec une composition inchangée. Pour la saison 2024, TrackHouse a obtenu des motos d’usine de l’année en cours pour Miguel Oliveira. Cela signifie des spécifications égales aux pilotes officiels d’Aprilia Racing, Aleix Espargaró et Maverick Viñales.

Le MotoGP espère que la présence d’une équipe américaine contribuera à stimuler l’intérêt pour ce sport aux États-Unis, où les pilotes américains ont dominé les courses de Grand Prix dans le passé.

Miguel Oliveira a commenté : « je suis évidemment très heureux d’être aux Etats-Unis pour lancer cette équipe américaine en MotoGP. C’est un grand plaisir de faire partie de la famille TrackHouse. J’ai hâte de commencer la nouvelle saison, de nouvelles couleurs, des couleurs excitantes, très audacieuses et compétitivesJ’ai hâte de monter sur la nouvelle moto lors des essais dans quelques jours et de commencer la saison« .

Raul Fernandez a précisé: « aujourd’hui, vous avez vu notre livrée pour cette année. Pour moi, c’est vraiment cool et c’est une excellente occasion d’afficher le drapeau américain. Je pense que c’est génial que l’Amérique ait une équipe MotoGP, donc pour moi c’est un grand plaisir d’être ici et de montrer ce drapeau. J’aime beaucoup les États-Unis et son peuple. La présentation était tout simplement fantastique. Être ici à Los Angeles n’est qu’un rêve ! Je suis vraiment content et j’ai un super sentiment pour cette saison. Je pense que je vais m’amuser beaucoup. Rendez-vous sur la piste. »

Justin Marks : « Ce lancement est un moment incroyable. C’est la combinaison d’une quantité incroyable de travail que tout le monde chez Trackhouse, MotoGP et Aprilia a mis en place en très peu de temps pour
pour que la magie opère. En gros, en l’espace de deux ou trois mois, nous avons mis sur pied une équipe de MotoGP, prête à concourir et à faire quelque chose de grand sur les circuits. Nous avons un groupe de personnes très, très talentueuses et passionnées par la saison qui nous attend. C’est aussi spécial, car nous sommes une équipe américaine. Nous sommes une marque mondiale, mais une entreprise américaine.
De célébrer la formation de cette équipe et de lancer ces incroyables motos dans une ville américaine emblématique comme Hollywood, c’est vraiment quelque chose de spécial, de très spécial. J’attends avec impatience le début de la saison.
Nous ne savons pas vraiment à quoi nous attendre, je pense, en ce qui concerne les performances sur les circuits. Tout ce que je sais, c’est que je sais, c’est que nous avons un excellent équipement avec Aprilia, des gens formidables et des pilotes très, très motivés, en bonne santé et heureux.
Généralement, cela équivaut à de la vitesse dans ce type de sport, donc ce sera une grande expérience d’apprentissage pour moi et pour les pilotes.
Trackhouse Racing a l’habitude de travailler en Nascar, mais nous avons un groupe de personnes très expérimentées en MotoGP, deux grands pilotes, un groupe d’excellents mécaniciens et d’incroyables partenaires chez Aprilia.
Je pense donc que le ciel est la limite pour cette équipe ».

TrackHouse

TrackHouse

Corrado Cecchinelli

Aprilia

TrackHouse

TrackHouse

TrackHouse

Aprilia Trackhouse

 

 

 

 

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MotoGP VIDEO : l’équipe TrackHouse Aprilia se présente pour la toute première fois https://www.paddock-gp.com/motogp-video-lequipe-trackhouse-aprilia-se-presente-pour-la-toute-premiere-fois/ Sat, 27 Jan 2024 05:00:49 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160605 En ce 26 janvier, TrackHouse, la première écurie américaine depuis des lustres en MotoGP se présente sur ses terres de Los Angeles.

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L’entrée de Trackhouse MotoGP en tant qu’équipe successeur de RNF Aprilia est présentée comme une tentative de raviver l’intérêt pour le MotoGP en Amérique. Joe Roberts est le seul pilote américain titulaire en Moto2 pour TrackHouse en 2024, à l’âge déjà bien avancé de 26 ans pour assumer une relève de ses glorieux ainés du monde d’avant. Malgré le manque de pilotes américains dans la catégorie reine, l’équipe espère accroître l’intérêt en alignant deux Européens, Miguel Oliveira et Raul Fernández, tout en se concentrant sur le marché américain.

La présence d’un héros local américain dans la catégorie reine des Grands Prix pourrait prendre des années. Cependant, l’équipe TrackHouse MotoGP cherche à compenser cela en travaillant avec des sponsors et partenaires américains qui peuvent raconter l’histoire américaine. Une perspective que le constructeur Aprilia a décidé de suivre de près.

La présentation de l’équipe est prévue pour ce 26 janvier à Los Angeles, et cela pourrait être la première étape pour raviver l’intérêt des Américains pour le MotoGP. En attendant, voici la première pierre de cet ambitieux projet posée dès potron minet sous nos latitudes …

Les pilotes sont les mêmes qu'à RNF : Raúl Fernández et Miguel Oliveira

Numéro 88 : Miguel Oliveira reste avec son numéro habituel dans l'équipe Trackhouse.

 

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MotoGP : la taille et le poids des pilotes vont-ils amener à un changement du règlement comme en WSBK ? https://www.paddock-gp.com/motogp-la-taille-et-le-poids-des-pilotes-vont-ils-amener-a-un-changement-du-reglement-comme-en-wsbk/ Sun, 21 Jan 2024 17:00:27 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158780 Le WSBK détermine à présent le poids minimum réglementaire en prenant en compte celui du pilote, comme en Moto2 et Moto3. Et le MotoGP ?

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Le passage du WorldSBK à un poids minimum combiné pilote et moto pour 2024 a suscité des débats dans la communauté du MotoGP. Certains pilotes de renom soutiennent depuis longtemps que l’absence de poids combiné donne un avantage injuste aux pilotes plus petits, tandis que d’autres soulignent les inconvénients pour les pilotes plus grands lors de freinages brusques ou dans des conditions météorologiques difficiles. Voici un point de situation, avec une liste révélant la morphologie des pilotes actuellement en lice dans la catégorie reine des Grands Prix.

Le compromis proposé par le WorldSBK consiste à imposer un poids minimum pour la moto ainsi qu’un nouveau poids de référence pour le pilote. Les pilotes pesant moins que la référence devront ajouter un certain poids supplémentaire à leur machine. Cependant, cette approche a pris grand soin d’éviter de surcharger la moto d’un pilote léger avec des quantités dangereuses de lest.

Il est intéressant de noter que les catégories Moto3 et Moto2 ont déjà adopté un poids combiné pilote et moto. Certains pilotes, comme Luca Marini, espèrent que le WorldSBK ouvrira la voie à l’utilisation d’un poids combiné dans la catégorie reine du MotoGP à l’avenir : « ils essaient en WSBK et je suis très curieux à ce sujet car peut-être qu’à l’avenir, cela viendra en MotoGP ».

La liste des pilotes MotoGP 2024 montre une différence de poids relativement faible entre les pilotes les plus petits et les plus grands, ce qui soulève la question de la nécessité d’un poids combiné. Cependant, il convient de noter qu’il y a quelques années à peine, la différence de poids entre les pilotes était beaucoup plus importante.

Indonésie MotoGP

Luca Marini : « ils essaient en WSBK et je suis très curieux à ce sujet car peut-être qu’à l’avenir, cela viendra en MotoGP »

Il est important de trouver un équilibre afin de ne pas exclure les pilotes plus gros du MotoGP tout en évitant de désavantager excessivement les pilotes plus petits. Il est également important de reconnaître que les pilotes de petite taille ont généralement plus de facilité à prendre du poids et du muscle, tandis que leurs homologues de grande taille et déjà minces peuvent avoir plus de difficulté à en perdre davantage.

En fin de compte, il est essentiel de surveiller attentivement l’impact du changement de poids en WorldSBK et de prendre en compte les opinions des pilotes afin de trouver la meilleure solution pour assurer une compétition équitable dans la catégorie reine du MotoGP.

Liste des pilotes avec leur taille et leur poids :

Augusto Fernandez : 72 kg/180 cm

Alex Rins : 72 kg/176 cm

Takaaki Nakagami : 70 kg/175 cm

Luca Marini : 69 kg/184 cm

Joan Mir : 69 kg/181 cm

Raul Fernández : 68 kg/179 cm

Fabio di Giannantonio : 68 kg/175 cm

Johann Zarco : 68 kg/171 cm

Francesco Bagnaïa : 67 kg/176 cm

Franco Morbidelli : 67 kg/176 cm

Aleix Espargaró : 66 kg/180 cm

Jorge Martín : 65 kg/167 cm

Alex Márquez : 65 kg/180 cm

Fabio Quartararo : 64 kg/177 cm

Jack Miller : 64 kg/173 cm

Maverick Viñales : 64 kg/171 cm

Marc Márquez : 64 kg/169 cm

Enea Bastianini : 64 kg/168 cm

Classeur Brad : 63kg/170cm

Miguel Oliveira : 63 kg/170 cm

Pedro Acosta : 62kg/171cm

Marco Bezzecchi : 61 kg/174 cm

MotoGP

 

 

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MotoGP, Miguel Oliveira : « nous sommes sur le point de faire de notre Aprilia une moto dominante » https://www.paddock-gp.com/motogp-miguel-oliveira-nous-sommes-sur-le-point-de-faire-de-notre-aprilia-une-moto-dominante/ Fri, 19 Jan 2024 11:00:41 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158278 Même si sa première année sur une Aprilia a été chaotique, Miguel Oliveira ne regrette rien et reste convaincu de son choix.

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Miguel Oliveira a rejoint l’équipe client Aprilia lors de la saison MotoGP 2023, qui sera désormais connue sous le nom de Trackhouse-Aprilia. Avant cela, il a piloté pour KTM pendant quatre ans, remportant cinq victoires et deux deuxièmes places au cours de cette période. Cependant, sa première année avec Aprilia n’a pas été aussi réussie en raison de la malchance et des blessures, ce qui l’a fait chuter de la dixième à la 16ème place au classement des pilotes. Malgré cela, Oliveira reste optimiste et déclare que chaque changement est fait dans le but de s’améliorer.

Ce n’est rien de dire que le seul Portugais engagé en MotoGP n’a pas connu la première expérience avec le firme de Noale qu’il espérait après avoir quitté celle de Mattighofen où il tenait le haut du pavé. Aux difficultés attendues d’adaptation à une nouvelle machine, Miguel Oliveira a en plus été poursuivi par une noire malchance qui s’ingéniait à le définir comme un dégât collatéral d’erreurs de pilotage de ses collègues. Hélas, il a aussi subi les affres de la blessure qui ont sérieusement contrarié son parcours sur la RS-GP. Une infortune qu’il espèrera ne plus connaitre en 2024.

« Chaque changement est risqué, et chaque changement est fait avec l’intention de s’améliorer et non l’inverse. Et c’est toujours mon intention » commente l’équipier de Raul Fernandez sur motorsport-total. Il a travaillé dur pour s’adapter à l’Aprilia : « j’ai beaucoup travaillé sur mon style de pilotage car cette Aprilia est complètement différente de la RC16 avec laquelle j’ai été habitué ces quatre dernières années », explique le pilote de longue date de KTM. « Et je pense que cela m’a aidé à me prouver aussi que je suis capable de m’adapter tout en restant compétitif. Cela me motive à continuer ».

Miguel Oliveira

Miguel Oliveira : « j’étais à un moment de ma carrière où je voulais essayer quelque chose de nouveau »

Il en profite pour souligner la différence de puissance du moteur entre la KTM RC16 et l’Aprilia RS-GP, ainsi que les subtilités de la moto italienne : « par rapport à la KTM, l’Aprilia vous oblige à être un peu plus prudent avec les gaz. Sur ces motos puissantes et avec l’antipatinage qui intervient beaucoup, on ne peut pas forcer la moto. Il s’agit donc de la bonne finesse au niveau du poignet droit. Et puis le pilotage de la moto est complètement différent ».

« Je ne veux pas entrer dans trop de détails, mais c’est une moto qui est assez sensible en ce qui concerne l’utilisation du frein arrière et la pression que vous exercez sur le frein avant pour faire passer la moto dans le virage. C’est délicat dans certains domaines », explique le pilote de 29 ans.

Oliveira est convaincu que l’Aprilia a fait d’énormes progrès au fil des ans et qu’ils sont sur le point de devenir une moto de premier plan : « c’est une superbe moto. Aprilia a fait de grands progrès au fil des années. Et je pense que nous sommes sur le point de faire de notre moto une machine dominante ». Puis il termine en assumant son choix du changement : « j’étais à un moment de ma carrière où je voulais essayer quelque chose de nouveau quelque chose que je n’ai peut-être pas vu là-bas, chez KTM où je ne peux que dire des choses positives sur mon parcours ».

MotoGP

Miguel Oliveira

 

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MotoGP, après Michelin, Jorge Martin conseille Ducati : « il faut fabriquer une moto beaucoup plus stable au freinage » https://www.paddock-gp.com/motogp-apres-michelin-jorge-martin-conseille-ducati-il-faut-fabriquer-une-moto-beaucoup-plus-stable-au-freinage/ Fri, 12 Jan 2024 06:00:32 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157569 Jorge Martin a déjà donné ses indications à Michelin pour améliorer sa prestation en 2024 et voilà que c'est au tout de Ducati.

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Jorge Martin se prépare pour une saison 2024 qui sera cruciale pour une carrière qu’il peut au firmament s’il s’avère y être à nouveau un solide challenger pour la couronne mondiale. Car en plus de remettre ça avec Pecco Bagnaia, il devra mettre au pas un certain Marc Marquez qui ne devrait pas mettre longtemps à comprendre le fonctionnement de la Ducati. Cependant, la Martinator, aura comme base de départ son expérience de 2023 qui passe par une certaine rancune envers Michelin, mais aussi avec une certaine idée de ce qui manque encore à la meilleure moto du plateau.

Jorge Martin n’est pas le genre de pilote à douer de lui-même, ce qui l’amène à s’exprimer librement sur le package qui est mis à se disposition. Michelin a eu droit à sa mise au point et voici qu’à présent il suggère à Ducati sa marge de progression.  Alors que d’autres pilotes de la marque estimaient que la phase d’entrée dans les virages avait été un domaine de faiblesse relative pour le GP23 par rapport à son prédécesseur, le Martinator, qui a un style de pilotage légèrement différent, décrit le blocage de l’avant comme son plus gros obstacle.

Le pilote Pramac, explique ainsi sur crash.net : « je pense que nous avons beaucoup de mal par rapport aux autres marques en termes de blocage de l’avant. Je pense que nous y sommes habitués, mais ce n’est pas facile de rouler quand l’avant est verrouillé à chaque virage. J’ai l’impression que cette année, ma plus grande difficulté a été de gérer ce blocage avant. Je pense que c’est le point où nous devons nous améliorer et fabriquer une moto beaucoup plus stable au freinage ».

Jorge Martin

Jorge Martin : « nous avons terminé la saison comme les plus forts, mais nous n’étions pas là au début de la saison »

On rappellera à propos de la campagne écoulée que Pecco Bagnaia et Jorge Martin sont les seuls pilotes à être montés sur le podium plus de 50% du temps lors des 39 courses de l’année 2023. Ils ont remporté 7 courses au total, tandis que 15 pilotes ont réussi à monter sur le podium. Bagnaia a obtenu 28 podiums, soit 72% de ses participations, tandis que Martin en a obtenu 22, soit 56%.

En ce qui concerne les courses longues, Bagnaia a réalisé 15 podiums, tandis que Martin en a réalisé 8. Pour les sprints, ils ont obtenu des résultats similaires, avec 14 podiums pour Martin et 13 pour Bagnaia. D’autres pilotes, tels que Bastianini, Rins, Miller, Diggia, Marc et Alex Marquez, Quartararo, Aleix, Viñales, Marini et Zarco, ont également réussi à monter sur le podium. Cependant, il y a sept pilotes qui n’ont jamais réussi à monter sur le podium : Morbidelli, Nakagami, Augusto et Raul Fernandez, Pol Espargaró, Joan Mir et Miguel Oliveira.

« Pecco a fait une première partie de saison incroyable. J’ai fait une deuxième partie incroyable, je pense », a déclaré Martin. « Nous avons terminé la saison comme les plus forts, mais nous n’étions pas là au début de la saison, c’est pourquoi nous sommes arrivés derrière. Mais je pense qu’en tant qu’équipe satellite, ce que nous faisons est incroyable, et j’espère que la saison prochaine également, nous commencerons sous cette forme et arriverons dans une situation différente à la fin de l’année » conclut l’Espagnol.

Jorge Martin

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MotoGP 2024 : TrackHouse Aprilia se présentera le 26 janvier https://www.paddock-gp.com/motogp-2024-trackhouse-aprilia-se-presentera-le-26-janvier/ Sun, 07 Jan 2024 07:00:09 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157231 TrackHouse sera le nouveau team satellite Aprilia en MotoGP et la première aventure américaine en MotoGP depuis trop longtemps.

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Le programme des présentations tombe progressivement et pour le dernier inscrit au championnat 2024 TrackHouse Aprilia ce sera pur le 26 janvier. On rappellera que la structure américaine est née des cendres de Cryptodata RNF, et qui si on connait la date, on ne sait encore rien de définitif sur le lieu. On sera aussi attentif à la décoration des RS-GP, dont une version du millésime en cours est garantie d’entrée pour Miguel Oliveira. Celle de son équipier Raul Fernandez viendra plus tard …

On se souviendra en effet que les Américains avaient fait sensation lors de la révélation de leur projet MotoGP, avec des machines de Noale dont le carénage arboré la bannière étoilée. TrackHouse Entertainment Group est basé à Nashville, Tennessee, et ses fondations sont solides. « Nous connaissons un grand succès commercial avec notre team NASCAR », rapporte Justin Marks, PDG de TrackHouse. « Nous bénéficions d’énormes parrainages avec des sociétés comme Anheuser Busch, Coca Cola, Jockey, Chevrolet, etc… Nous avons désormais l’opportunité d’introduire de grandes marques internationales dans le MotoGP. Nous travaillons dur pour attirer de gros sponsors ». Ce sont donc des gens sérieux qui ne sont pas habitués à occuper les fonds de grille.

L’avisé patron de 42 ans a d’ailleurs son plan : « l’objectif pour l’instant sera de renforcer notre relation avec Aprilia et d’organiser le matériel 2024 pour nos deux pilotes. Il faut apprendre à connaître l’équipe et identifier ses besoins. Bien sûr, nous étudions le marché et discutons avec des sponsors potentiels. Nous avons déjà eu beaucoup de bonnes conversations. Nous voulons réussir dans ce domaine et ne pas démarrer notre engagement en MotoGP avec un budget limité. En dehors de cela, nous nous soucions de constituer une bonne équipe. Nous soutenons Aprilia et assurerons la stabilité autour de notre équipe afin que nous puissions grandir au fil du temps ».

TrackHouse

« Les gars de TrackHouse sont très ambitieux et j’espère qu’ils parviendront à mettre en place tout le nécessaire pour réaliser ces ambitions »

« Nous avons des horizons très prometteurs » se réjouit déjà Miguel Oliveira. « J’ai eu une bonne impression lors de notre première rencontre, et maintenant nous devons concrétiser cette idée et ce désir en de bons résultats ». Un message bien reçu par Massimo Rivola le patron d’Aprilia Racing : « notre engagement augmentera considérablement, une responsabilité que nous assumons volontiers car, j’en suis sûr, elle nous permettra de grandir encore plus ».

« Les demandes de TrackHouse sont importantes pour fournir des motos aussi proches que possible les Aprilia officielles » ajoute l’Italien. « On va essayer de faire de notre mieux. C’est génial d’avoir une équipe américaine en MotoGP et le fait que ce soit avec Aprilia est vraiment cool pour nous ».

Sur cette aventure, Wilco Zeelenberg qui assurera la continuité entre l’époque malaisienne de Razlan Razali et l’américaine comme team manager y est aussi allé de son commentaire : « les gars de TrackHouse sont très ambitieux et j’espère qu’ils parviendront à mettre en place tout le nécessaire pour réaliser ces ambitions, ce qui était impossible l’année dernière. Nous avons plus de potentiel pour être régulièrement dans le top 10. Pour cela, nous avons besoin de matériel mis à jour et en ce sens, nous n’avions aucune chance en 2023. Nous essayons maintenant d’avoir du matériel plus récent. En tant qu’équipe Aprilia, nous souhaitons aligner quatre motos identiques le plus rapidement possible. Nous commencerons par Miguel, mais Raul suivra peu de temps après ».

TrackHouse

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Parlons MotoGP : Maverick Viñales a toujours le même problème https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-maverick-vinales-a-toujours-le-meme-probleme/ Thu, 04 Jan 2024 19:30:05 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156969 Par Nicolas Pascual. Maverick Viñales passe sous la loupe de Parlons MotoGP, et ça n’est pas tout rose. S’améliore-t-il seulement ?

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Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour de Maverick Viñales. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Luca Marini, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Bien payé

 

Je n’ai pas été particulièrement convaincu par Maverick Viñales l’année passée. Pas plus qu’en 2022, ou qu’en 2021, ou qu’en 2020, ou qu’en 2019… années après années, « Top Gun » ne cesse de décevoir, et 2023 était peut-être la campagne de trop ; celle qui nous fait dire qu’il n’est pas un top pilote, et qu’il ne le sera jamais.

Pourtant, au vu des résultats, il y aurait de quoi se satisfaire ; il pointe à la 7e place du championnat, juste derrière le grand Aleix Espargaro, et a pris 28 % des points disponibles contre 24,4 % en 2022. La progression n’est pas exceptionnelle, mais elle est là. Et puis, il a aussi été plus près de la tête, avec trois deuxièmes places au Portugal, en Catalogne et en Indonésie. Et pourtant.

 

Parlons MotoGP Maverick Viñales

Bon, mais assez anecdotique. Photo : Michelin Motorsport

 

Déjà, sa position est bien payée ; derrière lui, il a deux pilotes qui ont marqué, en proportion, plus de points que lui, mais seulement, ils étaient blessés ; Luca Marini (30,2 % des points amassés sur le total de ce qu’il pouvait prendre), et Alex Marquez (28,7 %). Son juste rang se situerait donc, à peu près, au niveau de Fabio Quartararo.

Si l’on met de côté les chiffres, et qu’on se penche sur la piste, ça n’est pas beaucoup plus rassurant. Voici quelques points d’analyse qui vous permettront de comprendre facilement mon point de vue particulier quant à cet homme.

 

Pilote d’usine

 

Contrairement à Luca Marini et Alex Marquez, lui est pilote officiel, qui plus est sur une machine qui marche. Son job, c’est de gagner des courses. Et il n’a que sous-performé toute l’année durant. C’est triste à dire, mais deux de ses trois podiums sont des échecs. Au Portugal, il s’est fait battre à plate couture par Pecco Bagnaia, d’accord, rien à dire. Sa deuxième place est belle. Mais en Catalogne, par deux fois, il était très bien placé, et par deux fois, il s’est fait dépasser.

Je ne me rappelle pas voir Maverick défendre une position avec succès, ou aller chercher une place au forceps dans les derniers instants. Difficile d’attribuer cela à un manque de combativité, ou de Q.I course, mais c’est flagrant. Son coéquipier Aleix lui a fait la leçon le dimanche, alors que Pecco s’est joué de lui le samedi. Et puis, finalement, en Indonésie, où il n’a pas su attaquer un Bagnaia en feu. On lui pardonne, c’est arrivé à de meilleurs pilotes que lui.

Forcément, quand l’on regarde son statut de pilote d’usine Aprilia d’une part, disposant d’une très bonne machine, et ses performances de l’autre, on est en droit se poser des questions. Il faut dire qu’il a joué de malchance à certains moments – notamment la casse de chaîne dans le dernier tour à Jerez, mais globalement, même à Mandalika, jamais on ne le sentit en mesure de jouer la victoire. Au vu des ambitions de la firme de Noale, et des solutions trouvées, c’est juste trop peu.

 

Parlons MotoGP Maverick Viñales

Il fut aussi bon à Silverstone le samedi, avec cette deuxième place lors du Sprint… mais trop loin d’Alex Marquez sur l’un de ses circuits préférés. Photo : Michelin Motorsport

 

Aleix encore devant

 

Dans le box, il faisait face à l’un des plus grands pilotes de l’histoire moderne, à savoir, Aleix Espargaro. D’accord. Mais une fois de plus, il se fait battre par un Espargaro vieillissant (déjà la troisième fois après 2015 et 2022 si l’on exclut 2021, où il avait démarré en tant qu’officiel Yamaha), qui a été bien moins régulier qu’il y a deux ans. C’est dommage, car cela ruine la dynamique de l’entreprise italienne. Du moment où l’un baisse en régime – après tout, Aleix a déjà 34 ans, l’autre devrait prendre le relai pour toujours conserver une RS-GP aux avant-postes.

La différence de points est faible, mais pas celle des résultats bruts. Une pole chacun, certes, mais trois victoires pour Aleix en comptant les Sprints, contre aucune pour « Top Gun ». L’écart de deux points n’est donc pas représentatif, et on l’a encore vu en piste. A Barcelone, où l’Aprilia était quasi-imbattable, il n’a rien pu faire.

 

L’attitude, toujours l’attitude

 

Maverick donne toujours cette impression de faiblesse psychologique. Ce n’est sans doute pas vrai ; il est quand même champion du monde Moto3. Mais si l’on ajoute son langage corporel à son cruel manque d’incisivité en piste, c’est l’impression que ça donne. Il était très heureux après le Grand Prix d’Indonésie qu’il aurait dû gagner, alors que Fabio Quartararo, troisième, en voulait plus. La différence entre un vainqueur et un très bon pilote se trouve là. De même qu’après le Grand Prix de Catalogne, sa deuxième position semblait lui suffire. Je suis obligé de mentionner son abandon physique lors du Grand Prix de Thaïlande, en raison de la chaleur trop importante.

Je ne peux pas le juger, ça serait injuste. Mais je signale simplement que le seul abandon de ce type dans l’histoire récente est pour lui, et pas pour un autre. Il a d’ailleurs été critiqué par Raul Fernandez pour ce fait.

 

Conclusion

 

Je ne pense pas que sa saison soit mauvaise, mais juste, que les statistiques biaisent l’opinion que nous avons de lui. Il n’est pas aussi fort que ce que laisse penser son rang. Avec une MotoGP aussi performante, à son jeune âge – il n’a que 28 ans, il aurait dû faire mieux. J’ai peur qu’Aprilia, en conservant un Vinales constamment sous-performant, passe à côté de sa fenêtre de tir une fois Aleix Espargaro sur le déclin. A-t-il seulement l’étoffe d’un pilote d’usine ? Je pose simplement la question, en attendant qu’il y réponde. Est-il celui qui va faire passer Aprilia dans la dimension de Ducati ? Pour celle-ci, je crois en être sûr.

Concernant la note, je vais lui attribuer un 11/20. Qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaires !

 

J’ai du mal à espérer mieux pour 2024. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP : six pilotes chercheront leur première victoire en 2024 https://www.paddock-gp.com/motogp-six-pilotes-chercheront-leur-premiere-victoire-en-2024/ Mon, 01 Jan 2024 07:00:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156490 Le MotoGP réunit les meilleurs pilotes de la planète moto mais tous ne sont pour autant pas des vainqueurs en MotoGP.

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La grille du MotoGP est composée sans aucun doute des meilleurs pilotes du monde, mais tous n’ont pas eu l’occasion d’y célébrer une victoire. En 2024, ils seront six à vouloir combler ce vide, soit trois de moins que l’an passé. Et on n’y compte plus de Français …

En 2024, six pilotes chercheront en MotoGP à décocher leur première victoire parmi l’élite avec des possibilités de réussite très diverses. Déjà, il y en aura trois de moins que l’an passé puisque Fabio Di Giannantonio, Marco Bezzecchi, et, bien sûr Johann Zarco sont sortis de cette liste d’attente. Pol Espargaró n’y est plus non plus, puisque sa carrière de pilote titulaire s’est terminée, mais comme il a été remplacé par le rookie Pedro Acosta, ce départ n’a pas eu de conséquence sur cette comptabilité.

Quels sont ces six pilotes que les 22 recensés qui ne sont pas encore montés sur une première marche de podium après l’arrivée d’un Grand Prix de MotoGP ? Deux roulent sur Honda, deux sur KTM, un sur Aprilia et un autre sur une Ducati. C’est donc théoriquement ce dernier qui aura le plus de probabilité de réussir dans sa quête …

Avant de le nommer, commençons par le doyen du groupe qui est Takaaki Nakagami. Le Japonais est en MotoGP avec Honda depuis 2018, et 2024 sera donc sa septième saison. Il a participé à 121 courses MotoGP, en ratant six en raison d’une blessure, et n’a jamais gagné ni terminé sur le podium. Sa meilleure saison a été 2020, au cours de laquelle il a également réalisé une pole. En 2024 il est toujours chez Honda avec LCR. Une victoire de sa part serait à vrai dire plus qu’une surprise, une vraie sensation.

MotoGP

Dans la liste, Alex Marquez et aussi déjà Pedro Acosta seront les plus attendus

Suit un désormais collègue de marque du Japonais, en l’occurrence Luca Marini. Avec la Ducati au sein de la VR46, il avait la moto pour gagner, et en fait il a réalisé deux poles et quelques podiums entre les sprints et les courses longues. Mais il l’a quittée pour rejoindre le HRC au sein de son équipe officielle. Il veut être au centre du projet. Une ambition légitime et un beau défi. Cependant, le rendez-vous avec la victoire semble prématuré au guidon d’une RC213V, du moins en 2024. Il a disputé 57 Grands Prix en MotoGP.

De son côté, Raul Fernandez a disputé 37 Grands Prix en MotoGP et sa fin de saison passée oblige à le considérer comme un potentiel vainqueur. Massimo Rivola en est convaincu, sinon, il ne le soutiendrait pas sur une de ses Aprilia.

Suivent les deux pilotes Tech3 GASGAS avec Augusto Fernandez et Pedro Acosta. Le premier cité a réalisé une première saison solide en MotoGP après 20 Grands Prix. A ses côtés il aura Pedro Acosta, un rookie très attendu, qui disposera d’une bonne moto, comparable à celle de Binder et de Miller. Donc théoriquement, il peut déjà gagner cette année.

On terminera par Alex Marquez qui aura la meilleure moto, surtout dans la première partie de saison. Il sera en grande forme et pourra essayer de gagner. Il revendique deux Sprints à son actif. Puis il a décroché quelques podiums avec la Ducati Gresini. Il a disputé 69 Grands Prix en MotoGP, et c’est un double Champion du Monde Moto3 et Moto2. Comme Pedro Acosta.

Luca Marini

MotpGP

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MotoGP People : les vœux des pilotes pour la nouvelle année https://www.paddock-gp.com/motogp-people-les-voeux-des-pilotes-pour-la-nouvelle-annee/ Mon, 01 Jan 2024 06:00:45 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156666 En ce premier jour de la nouvelle année 2024 voici les incontournables vœux des pilotes MotoGP pour la prochaine saison mais pas seulement.

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Les pilotes MotoGP ont exprimé leurs vœux pour 2024, tant professionnellement que personnellement, à travers une vidéo publiée sur le site officiel. Au débotté, Pecco Bagnaia espère gagner des courses comme en 2023 et dans sa vie privée, avoir un mariage magnifique et spécial. Jorge Martin aimerait être champion du monde et heureux comme il l’est à ce moment de sa vie, tandis que Marc Marquez, qui est passé de Honda à Ducati, espère être en bonne forme physique. Marco Bezzecchi aimerait gagner au Mugello et se sentir bien avec sa famille et son chien. Voici les autres souhaits de tous les pilotes MotoGP.

Pecco Bagnaia : « S’amuser en allant vite et gagner des courses comme en 2023. Et dans ma vie privée, avoir un mariage magnifique et spécial ».

Jorge Martin : « Mon souhait pour 2024 est de devenir Champion du Monde MotoGP et d’être aussi heureux qu’aujourd’hui ».

Marco Bezzecchi : « Gagner au Mugello, car c’est le GP d’Italie. Et être heureux avec ma famille et mon chien ».

Brad Binder : « J’ai deux souhaits pour 2024 : le premier, devenir Champion du Monde MotoGP. Et la deuxième est de garder ma famille en sécurité et en bonne santé ».

Johann Zarco : « Faire des podiums et jouez de la meilleure musique avec des amis ».

Aleix Espargaró : « Gagner le titre avec Aprilia et continuer à m’amuser avec ma famille pour toujours ».

Maverick Viñales : « Devenir un pilote incroyable. Mon souhait pour les courses 2024 est de gagner 10 courses. Ce sont des souhaits, n’est-ce pas ? ».

Luca Marini : « Me battre pour le Championnat du Monde dans la catégorie MotoGP et être heureux avec ma famille ».

Alex Marquez : « Être champion du monde MotoGP et, sur le plan personnel, le meilleur pour ma famille, mes amis et à tous les gens que j’aime ».

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Les vœux tricolores : Johann Zarco veut faire des podiums et jouer de la meilleure musique avec des amis et Fabio Quartararo être Champion du Monde

Fabio Quartararo : « Mon souhait pour 2024 est d’être champion du monde et d’avoir une bonne santé pour ma famille et mes amis ».

Jack Miller : « Être champion du monde et, personnellement, profiter de l’année avec ma famille ».

Fabio Di Giannantonio : « Mon souhait pour 2024 est de terminer la maison de mes rêves et de remporter des victoires en MotoGP ».

Franco Morbidelli : « Mon souhait pour 2024 est de passer une belle année en MotoGP et j’espère que tout le monde autour de moi est en sécurité ».

Marc Marquez : « En course, mon désir est de ne pas avoir de blessures. Et personnellement, c’est juste une question de santé ».

Enea Bastianini : « Je veux arriver à la fin de la saison en me battant pour le Championnat du Monde et continuer à profiter de la vie comme toujours ».

Miguel Oliveira : « En 2024, je ne veux pas qu’un pilote me heurte et me fasse chuter. J’espère également remporter de nombreuses victoires et continuer à avoir une famille heureuse et grandissante ».

Augusto Fernandez : « Mes souhaits pour l’année prochaine sont de gagner une course en MotoGP et que mon frère termine ses études universitaires ».

Takaaki Nakagami : « Gagner ma première victoire en MotoGP et avoir une nouvelle petite amie. »

Alex Rins : « Gagner avec Yamaha. Et personnellement, j’aimerais apprendre de nouvelles choses et passer beaucoup de temps avec ma famille ».

Joan Mir : « En MotoGP, je veux faire de nombreux podiums et aussi remporter plusieurs victoires. Et je prie pour la santé de ma famille et des personnes que je connais ».

Pedro Acosta : « Mon souhait pour 2024 est de faire une bonne saison en MotoGP et la santé de tout le monde autour de moi ».

Raul Fernandez : « Je veux me battre pour les victoires en MotoGP et maintenir la même relation avec ma famille ».

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MotoGP : que pensent les pilotes de la Sprint Race ? : « Au début c’était la guerre » https://www.paddock-gp.com/motogp-que-pensent-les-pilotes-de-la-sprint-race-au-debut-cetait-la-guerre/ Sun, 31 Dec 2023 18:00:49 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156486 La course Sprint a été la grande nouveauté de cette saison 2023 en donnant une nouvelle physionomie au championnat. Les pilotes en parlent.

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Après avoir conclu la première saison avec des Sprint Races, les pilotes MotoGP se sont positionnés sur ce nouveau format.

par Ana Villaécija de motosan

Cette saison 2023 a apporté avec elle une grande nouveauté en MotoGP : les Saturday Sprint Races. Le format a beaucoup changé dans la catégorie reine, affectant également le Moto2 et le Moto3. Dans un premier temps, les deux séances d’essais libres du vendredi comptaient pour le classement, ce qui a dû être modifié à la mi-saison pour que seule la séance de l’après-midi soit prise en compte.

Samedi, les pilotes de la catégorie reine ont affronté une course avec la moitié de la distance et également la moitié des points. Dimanche, par ailleurs, les séances de « warm-up » du Moto3 et du Moto2 ont été supprimées, pour laisser place à la « Hero Walk » sur le circuit, au cours de laquelle les pilotes ont partagé des moments avec les fans avant la course. Tout cela dans le but d’améliorer le spectacle et d’augmenter la fréquentation tant sur les circuits du calendrier que derrière les écrans.

Au début, ces Sprints ont suscité une grande controverse. Avec deux fois plus de courses, le risque de blessure était plus grand. Et une blessure signifiait également manquer deux fois plus de courses. De plus, lors des premiers rendez-vous, le nombre d’accidents était assez élevé, avec de nombreux blessés. Avec le temps et l’expérience des pilotes avec ce nouveau type de course, tout s’est calmé, au point que les Sprints ont été considérés comme un succès.

Brad Binder a permis à l'équipe KTM de célébrer deux victoires au sprint

« Au début, le Sprint c’était la jungle, c’était effrayant, c’était fou, après, je pense que les pilotes se sont un peu calmés »

De manière générale, les pilotes MotoGP ont finalement été très favorables à ces changements, adoucissant ainsi leurs critiques du début. Dans une vidéo partagée par le site officiel du MotoGP, Franco Morbidelli a ainsi déclaré que « le nouveau format rend le week-end plus exigeant, mais je pense aussi plus amusant à regarder pour les fans ».

Fabio Di Giannantonio s’est souvenu du premier Sprint de l’année. « Au début, c’était la jungle, c’était effrayant, c’était fou. Après, je pense que les pilotes se sont un peu calmés et ont analysé la situation », a-t-il déclaré. Marco Bezzecchi, qui a réussi à ajouter cinq podiums samedi, dont une victoire, avait un avis similaire. « Au début, c’était plutôt une guerre, surtout dans les positions arrière. Je pense que maintenant nous sommes plus habitués à gérer la situation », a-t-il déclaré.

Brad Binder, qui a remporté deux victoires et cinq troisièmes places lors de la course de samedi, est très favorable à ce nouveau format. « Les sprints sont super. Je pense que le nouveau format est incroyable et très bon pour moi. Je les apprécie vraiment. Pour moi, ils sont très importants, car ils vous donnent une idée de la façon dont le pneu se comportera et dans quelle direction aller avec les composés pour le Grand Prix », a-t-il noté.

Marc Marquez et Aleix Espargaró ont également apprécié ces courses. Le premier a souligné que « c’est un style de pilotage complètement différent de celui des courses de fond. Il faut attaquer comme s’il s’agissait d’un tour de qualification ». Pendant ce temps, pour le pilote Aprilia, « c’est du gaz pur, c’est très amusant. J’espère que l’année prochaine je pourrai obtenir plus de points en Sprint ».

La conclusion est une réussite avec une nonne note pour ce nouveau format. Il faudra cependant attendre les prochaines années pour voir si cela finit de se stabiliser, surtout dans un calendrier de plus en plus long. En ce sens, il y a déjà des voix, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du paddock, qui demandent de ne pas organiser ces courses dans tous les événements du calendrier, comme c’est le cas en Formule 1.

Jorge Martin, le roi du sprint MotoGP

Le classement sprint pur 2023 (après 19 courses sprint) :

1. Martin, 168 points. 2. Bagnaia 140. 3. Binder 109. 4. Bezzecchi 87. 5. Marini 54. 6. Viñales 54. 7. Alex Márquez 50. 8. Aleix Espargaró 48. 9. Miller 47. 10. Marc Márquez 38. 11. Zarco 37. 12. Di Giannantonio 19. 13. Quartararo 19. 14. Oliveira 14. 15. Bastianini 13. 16. Pedrosa 10. 17. Rins 9. 18. Morbidelli 7. 19. Pol Espargaró 4. 20. Augusto Fernández 3 21. Raul Fernández 1.

Voici à quoi ressemblerait le classement du Championnat du Monde sans points de sprint (après 20 courses GP) :

1. Bagnaia, 327 points. 2. Martin 260. 3. Bezzecchi 242. 4. Zarco 188 5. Binder 184. 6. Aleix Espargaró 158. 7. Quartararo 153. 8. Viñales 150. 9. Marini 147. 10. Di Giannantonio 132. 11. Alex Márquez 127. 12. Miller 116. 13. Morbidelli 95. 14. Bastianini 71. 15. Oliveira 62. 16. Augusto Fernández 68. 17. Marc Márquez 58. 18. Nakagami 56. 19. Raúl Fernández 50. 20. Rins 45. 21. Pedrosa 22. 22. Mir 26. 23. Savadori 12. 24. Pol Espargaró 11. 25. Folger 9. 26. Bradl 8. 27. Pirro 5. 28. Petrucci 5. 29. Crutchlow 3.

Le classement final actuel du Championnat du Monde MotoGP en 2023 (après un total de 39 courses) :

1. Bagnaia, 467 points. 2. Martin 428. 3. Bezzecchi 329. 4. Binder 293. 5. Zarco 225. 6. Aleix Espargaró 206. 7. Viñales 204. 8. Marini 201. 9. Alex Márquez 177. 10. Quartararo 172. 11. Miller 163. 12. Di Giannantonio 151. 13. Morbidelli 102. 14. Marc Márquez 96. 15. Bastianini 84. 16. Oliveira 76. 17. Augusto Fernández 71. 18. Nakagami 56. 19. Rins 54. 20. Raúl Fernández 51. 21. Pedrosa 32. 22. Mir 26. 23. Pol Espargaró 15. 24. Savadori 12. 25. Folger 9. 26. Bradl 8. 27. Pirro 5. 28. Petrucci 5. 29. Crutchlow 3.

« S'il vous plaît, changez » : 14 pilotes sortent de la voie des stands au Japon au début de la course après avoir changé de moto.  La pluie qui a suivi a finalement entraîné l'annulation de la course.

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Parlons MotoGP : Voici le plus grand gâchis de l’année 2023 https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-voici-le-plus-grand-gachis-de-lannee-2023/ Tue, 26 Dec 2023 19:30:53 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156148 Par Nicolas Pascual. Parlons MotoGP se penche aujourd’hui sur un grand gâchis, sans doute le plus grand de cette année 2023.

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Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour de Miguel Oliveira, grand gâchis de cette campagne. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Augusto Fernández, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Quel dommage

 

Vous le savez si vous suivez cette chronique depuis un moment, mais je pense réellement que Miguel Oliveira fait partie des meilleurs pilotes du monde. Doté d’un grand sens de la course, il est capable de gagner plusieurs Grands Prix par an même si sa machine n’est pas à la hauteur. En plus de cela, il est, selon moi, le meilleur sous la pluie que nous avons actuellement.

Mais pourtant, sa saison ne reflète absolument pas ceci. De mémoire d’homme, jamais je n’avais vu un exercice aussi marqué par la malchance en MotoGP. C’était ahurissant. Alors qu’il débarquait sur une nouvelle moto, et dans un nouveau team, il ne put prendre la mesure de l’un comme de l’autre à cause de blessures à répétition.

 

Parlons MotoGP gâchis

Vrai chat noir. Photo : Michelin Motorsport

 

D’abord, lors du premier Grand Prix. Excellent lors du Sprint au Portugal, il jouait dans le groupe de tête avant de commettre une petite erreur dans les derniers instants. Favori au podium pendant la course dominicale, il se fit éliminer par un Marc Marquez transformé en boule de bowling, qui vint aussi percuter Jorge Martin. Il dut manquer le Grand Prix d’Argentine, un tracé sur lequel l’Aprilia RS-GP22 excellait, et en plus, sous la pluie…

De retour aux USA, il se classa cinquième de la manche principale après un magnifique dépassement sur Johann Zarco dans le sinueux. Puis, à Jerez, après avoir terminé cinquième du Sprint, un incident de course – je maintiens – le fit chuter avec Fabio Quartararo au départ du Grand Prix. Encore une course d’absence, en pleine période d’apprentissage.

Puis, un énième retour, toujours aussi excellent alors que son coéquipier Raul Fernandez ne mettait pas encore un pied devant l’autre. Quatrième en Angleterre sur le mouillé avec une remontée digne de son rang, cinquième en Catalogne, sixième à Misano : ce type est un monstre de résilience. Il subit même un troisième coup du sort au Qatar, pris dans un accident avec Aleix Espargaro lors du Sprint. De nouveau blessé, il manqua les deux dernières manches de l’année. Au total, il se classe 16e avec 71 points, assez largement devant Raul Fernandez, le tout en ne finissant que neuf Grands Prix.

 

Pas que du positif

 

Parlons MotoGP gâchis

Ce dépassement sur Zarco à Austin était monstrueux. Photo : Michelin Motorsport

 

Je vous donne déjà la conclusion de cet article : Miguel Oliveira n’a pas raté sa saison, je pense qu’il a fait du mieux qu’il a pu compte tenu du contexte. Mais cela n’empêche pas de noter des points négatifs, qui persistent année après année.

D’abord, les qualifications. Certes, l’Aprilia n’est pas l’égale de la Ducati sur un tour, mais elle reste meilleure que la KTM. Pourtant, ce changement de crèmerie ne l’a pas aidé à progresser sur ce point. Hormis cette performance inexplicable au Grand Prix du Portugal 2020, il ne compte pas une autre pole en MotoGP, et seulement quatre en douze ans de carrière professionnelle. La dernière remonte au Grand Prix d’Aragon en 2017, alors en Moto2. C’est juste trop peu pour un pilote de sa trempe. Non seulement cela pénalise ses totaux en fin d’année, mais ça l’expose nécessairement à des accrochages dans le peloton, et d’autant plus qu’il y a désormais le double de départs ! Il s’est beaucoup fait toucher, certes, mais il n’y est pas pour rien non plus.

Ensuite, sa régularité dans la performance. En terme de coups d’éclats, il peut rivaliser avec les Pecco Bagnaia et autres Jorge Martin, comme il l’a encore prouvé sur la saison 2022 avec deux victoires contre aucune pour Brad Binder. Mais la différence avec le gratin, c’est la présence récurrente dans le top 5. Quand Miguel Oliveira se troue, il ne fait pas semblant. Je profite de ce point pour parler de sa fin de saison catastrophique. Il avait des circonstances atténuantes, certes, mais certains résultats peinent à être expliqués. En particulier, en Thaïlande, 20e en qualifications (!), ou même, ce raté au Japon, où il abandonna la course sous la pluie, ses conditions de prédilection, juste avant qu’elle ne soit arrêtée. Raul Fernandez était devenu bien meilleur sur cette période, et régulièrement devant lui des essais jusqu’à l’arrivée.

Pour conclure, je ne peux pas lui en vouloir. Il a trop manqué de chance pour que sa campagne soit significative. Et même si cette tournée outre-mer était difficile, voire, très difficile, il serait injuste de l’accabler à 100 %. Je trouve simplement dommage que le contexte ne lui était pas favorable, car il y avait définitivement quelque chose à faire.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaires !

 

Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Parlons MotoGP : Voici pourquoi Augusto Fernández mérite un guidon en 2024 https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-voici-pourquoi-augusto-fernandez-merite-un-guidon-en-2024/ Mon, 25 Dec 2023 19:30:16 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156049 Par Nicolas Pascual. Au tour d’Augusto Fernández de passer sous la loupe de « Parlons MotoGP ». Le seul rookie a-t-il réussi ?

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Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour d’Augusto Fernández. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Takaaki Nakagami, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Deux actes

 

Entrons dans le vif du sujet. La saison d’Augusto se divise en deux parties assez distinctes.

D’abord, la première, du Grand Prix d’ouverture au Portugal jusqu’en Catalogne. Ici, le seul rookie (une première depuis Tito Rabat en 2017) faisait forte impression, et l’on n’a cessé de le féliciter. Régulier, rapide, fort en qualification, et surtout, le dimanche.

Pour une année d’adaptation au sein d’un team qui avait, de fait, échoué avec deux grands talents en 2022 – Remy Gardner et Raul Fernandez, c’est fort. Aussi parce qu’il n’avait personne à ses côtés ; Pol Espargaro, absent pour blessure dès l’entame, ne pouvait pas lui apporter cette expérience supplémentaire pour faire la différence. Et puis, même s’il n’a jamais explosé en Sprint sur cette période, il a tout de même eu ce moment de génie, cette performance qui fait d’une saison moyenne une saison convaincante : Le Mans.

 

Parlons MotoGP Augusto Fernández

Le n°37 n’a pas été exceptionnel, mais dans son rôle. Photo : Michelin Motorsport

 

En Sarthe, l’Espagnol s’est surpassé. Dès les qualifications, il n’a pas flanché pour passer en Q2, devant Fabio Quartararo à la maison. Puis, pendant la course, il termina quatrième en croisant le fer avec Aleix Espargaro, qui bénéficie d’une bien meilleure machine en plus d’être un immense pilote.

C’est comme s’il lisait le manuel du « parfait rookie », celui qui peut apprendre à aller vite sans trop chuter.

 

Une fin de saison si compliquée que ça ?

 

Puis, le ciel s’assombrit. Il est difficile de tenir un an comme ceci, c’est certain. Plusieurs facteurs viennent ternir le tableau, mais là encore, il bénéficie de circonstances atténuantes.

Premièrement, la KTM officielle s’est dotée d’un châssis en carbone qui a amélioré le feeling des pilotes, d’une part, et les performances, de l’autre. La GasGas Tech3, elle, non. Ainsi, ce team plus satellite qu’usine a quelque peu stagné. Mais ça, il n’y est pour rien. Rivaliser avec les Aprilia RS-GP23 qui progressaient et les huit Ducati devenait difficile.

Deuxièmement, les premières erreurs ont commencé à se manifester. Alors qu’il ne comptait aucun résultat blanc sur les onze premières manches, il termine l’année avec six, accumulés, donc, sur les neuf dernières courses. Ce phénomène, même s’il coûte très cher sur le plan comptable – comme nous le verrons par la suite, n’est pas grave, car il faut oser pousser pour progresser. Telle est la loi du MotoGP moderne. D’ailleurs, il n’abandonna jamais la bataille dans les moments difficiles, en saisissant, par exemple, l’opportunité pluvieuse au Japon pour se classer septième du Grand Prix.

 

Parlons MotoGP Augusto Fernández

Perf’ XXL. Photo : Michelin Motorsport

 

Troisièmement, le retour de Pol Espargaro était très bon en Grande-Bretagne, à la 12e place sur le format long et sixième dès le Sprint suivant en Autriche. On pouvait logiquement se demander si ce n’était pas juste la moto qui faisait bonne figure. Ne pas parvenir à battre franchement un « Pollycio » vieillissant, qui ne connaissait pas la machine, pouvait s’avérer gênant. Mais là encore, les résultats sont là. Jamais, le dimanche, il ne se fit battre par son coéquipier lorsque les deux franchissaient la ligne, même si ça ne se jouait qu’à une place d’écart. Plus largement, Pol n’a jamais été en mesure de se hisser à la quatrième place lors d’une course dominicale comme Augusto l’avait fait au Mans.

 

Alors, une campagne réussie ?

 

Une question aussi limpide n’est pas si facile à traiter. J’aurais tendance à dire oui, pour une bonne et simple raison. Il a fait mieux que Raul Fernandez et Remy Gardner, alors que les deux étaient annoncés comme des cracks. Je pense qu’il s’agit là d’un très bon pilote qui a montré qu’il pouvait, à moyen-terme, débloquer beaucoup de performance et surtout, faire preuve d’une grande régularité. Son Grand Prix au Mans en témoigne. Il pilote avec la tête, est calme, réfléchi, et pourrait s’avérer dangereux dès l’an prochain si le matériel proposé par la firme autrichienne est la hauteur de son talent, car je persiste à dire que la philosophie de la marque de Mattighofen est la pire pour un rookie en MotoGP. La progression linéaire n’existe pas, pas plus chez Brad Binder que chez Augusto Fernandez.

Pour en revenir à l’interrogation initiale, il a réussi à maintenir son guidon face à son coéquipier Pol Espargaro, qu’il vient d’envoyer à la retraite, plus ou moins. Survivre à un épisode de la sorte, ça aide. Et pour ces deux paramètres liés à la KTM plus qu’à sa propre performance, je dirais qu’il a réussi.

Maintenant, il ne faut pas se tromper. Sa fin de saison biaisée et marquée par des abandons lui plombe son bilan, et il est impossible de dire d’un pilote classé 17e avec 71 points (soit 3,5 points par course sur une base de 37 unités disponibles par week-end) qu’il fut transcendant, et hormis son coup de chaud au Mans, plus jamais il ne prit feu.

 

Il faudra juste progresser sur les Sprints. Photo : Michelin Motorsport

 

Aussi, j’aurais bien aimé que ses deux parties de saison soient inversées, la première ressemble davantage à celle de quelqu’un qui a compris, et la deuxième, quelqu’un qui se cherche et apprend. L’évolution de la dynamique est à surveiller dès le Grand Prix du Qatar 2024.

Pour conclure, je dirais qu’arriver dans cet environnement psychologiquement difficile, avec les Sprints en plus dès sa première campagne, sans coéquipier au début, sur la GasGas, ça n’est pas si mal. Surtout avec cette attitude ; c’est pourquoi je lui tire mon chapeau.

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Dites-le moi en commentaires, et joyeux Noël à vous ! 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Parlons MotoGP : Voici pourquoi le cas Álex Rins aurait dû alerter Johann Zarco et Luca Marini https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-voici-pourquoi-le-cas-alex-rins-aurait-du-alerter-johann-zarco-et-luca-marini/ Sat, 23 Dec 2023 19:30:13 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155783 Par Nicolas Pascual. Álex Rins n’a pas beaucoup roulé en 2023, mais « Parlons MotoGP » se penche quand même sur son cas.

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Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour d’Álex Rins. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Raúl Fernández, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

De nulle part

 

On a pas beaucoup vu Álex Rins en 2023, notamment en raison d’une grave blessure – et de ses complications – datée du Sprint en Italie. Premièrement, cela confirme le fait qu’il est sujet aux absences, et qu’à l’heure où ces lignes sont écrites, il ne compte toujours que deux saisons complètes en MotoGP, les deux premières. Au total, sept Grands Prix seulement, sur une nouvelle machine, qui plus est, la pire du plateau. Vous aurez compris que ses résultats ne sont que peu représentatifs.

Et pourtant, il compte une victoire. Au Texas, alors encore en forme, il s’est largement illustré pendant le Sprint, achevé en deuxième position derrière Pecco Bagnaia, puis a triomphé le dimanche après l’erreur du même Italien, qui venait de passer en tête. Franchement, c’est inexplicable. Même Lucio Cecchinello était incrédule. Avec les deux succès d’Aleix Espargaro, il s’agit des trois seules courses où la victoire échappa à Ducati sur 20 Grands Prix. Puis, deux abandons suivirent après l’exploit.

 

Parlons MotoGP Álex Rins

Surprenant, comme souvent. Photo : Michelin Motorsport

 

De toute évidence, la Honda RC213V lui correspondait plutôt bien, à défaut de lui plaire comme nous le verrons dans le point suivant. Il a fini quatre courses dominicales en 2023, et toutes dans le top 10, en plus de trois résultats blancs. Quand on compare aux officiels et même, au grand Marc Marquez, c’est juste impressionnant. Mais de fait, il n’y a pas plus à dire car nous n’en avons pas vu assez, tout simplement.

Juste, il s’agit du vainqueur en MotoGP le moins bien classé sur une saison depuis Troy Bayliss et sa wild-card victorieuse en 2006 ! Les deux étaient 19e, Álex Rins avec 54 unités dans sa besace.

 

Un enseignement intéressant

 

Pour moi, le principal à retenir n’est pas là. Tous ceux qui suivent le sport moto depuis le début des années 2010 savent que Rins est un très grand pilote, capable d’exploits que lui-même aurait bien du mal à expliquer. Bon nombre de ses succès viennent de nulle part, c’est vrai, mais il n’en reste pas moins un excellent pilote, qui jouit d’un des meilleurs Q.I course de la grille.

Au-delà de la victoire surprise, personne ne s’est attardé sur son choix. Comment se fait-il qu’un pilote qui gagne au bout de trois manches seulement sur une moto réputée indomptable chercher à quitter l’écurie dès qu’il en a l’occasion ? Lui a réussi à faire marcher la RCV, mais a quand même décidé de plaquer Honda pour retrouver… Yamaha, qui n’est pas beaucoup mieux lotie du point de vue du matériel.

 

Parlons MotoGP Álex Rins

Bizarre, vous avez dit bizarre ? Photo : Michelin Motorsport

 

Vous me direz, peut-être, qu’il cherchait un guidon d’usine. Mais ne pensez-vous pas que sa seule victoire, la première pour une Honda non officielle depuis Cal Crutchlow en 2018, lui assurait une place de choix chez Honda Repsol, en lieu et place d’un Joan Mir dont le manque de performance était prévisible, d’une part, et déjà vérifié, de l’autre ? Pour rappel, on ne savait pas encore que Marquez allait partir.

Pour moi, ça en dit long. Sur le cruel manque d’ambition de Honda, mais aussi et surtout, sur les défauts structurels de la marque ailée. Ce n’est pas qu’une question de moto. D’ailleurs, c’est aussi ce qu’il a déclaré : « J’aurais aimé plus de soutien de la part du HRC. Ils laissent l’équipe d’usine tester alors que je pense être compétitif, la moto n’est pas si mauvaise ». Selon moi, c’est précisément cela qui aurait dû mettre la puce à l’oreille de Johann Zarco et Luca Marini. Cliquez ici pour en savoir davantage. Je suis assez curieux de ne voir personne soulever cet argument, qui était clairement un signal de ne pas rejoindre l’entreprise Japonaise, peu importe le prix.

Qu’avez-vous pensé d’Álex Rins cette saison ? Dites-le moi en commentaires !

 

Rins pourrait bien être le premier à remporter un Grand Prix sur trois marques différentes à l’ère MotoGP. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Massimo Rivola Aprilia : « Marc Marquez est le pilote le plus fort de la grille et si nous avions eu l’opportunité de l’avoir, nous l’aurions apprécié » https://www.paddock-gp.com/motogp-massimo-rivola-aprilia-marc-marquez-est-le-pilote-le-plus-fort-de-la-grille-et-si-nous-avions-eu-lopportunite-de-lavoir-nous-laurions-apprecie/ Sat, 23 Dec 2023 06:00:24 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155548 Massimo Rivola est plus indulgent sur le bilan 2023 d'Aprilia que son collaborateur Paolo Bonora et pense à Marc Marquez sur le marché.

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Entre Paolo Bonora, qui est tout de même le team manager de l’Aprilia Racing Team, et son patron Massimo Rivola, qui préside aux destinées du département compétition de la marque de Noale, on n’a visiblement pas accordé ses violons au moment de faire le bilant de la saison écoulée en MotoGP avec la RS-GP. A la déception du premier répond la satisfaction du second, mais il faut dire qu’entre-temps TrackHouse est arrivé dans le paysage et qu’il faut faire bonne figure. Dans le même temps, le même Rivola ne cache pas que s’il avait eu l’occasion d’embaucher Marc Marquez, il se serait posé bien moins de questions que Ducati …

Lorsque l’heure des comptes de la campagne écoulée a sonné, Paolo Bonora a commenté pour ses troupes Aprilia : « pour être honnête, cela n’a pas été une bonne année pour nous. Peut-être, parce que nous avons commencé l’année avec des attentes trop élevées. Nous n’avons pas atteint les objectifs que nous nous étions fixés ».

On ne peut être plus limpide et pourtant, lorsque la même question a été posée plus tard à son patron Massimo Rivola, le sentiment livré a été bien différent : « j’ai le sentiment que nous sommes satisfaits de la saison 2023 dans son ensemble. Nous avons réalisé deux victoires, deux pole positions et une victoire au sprint avec un doublé historique à Barcelone. Nous avons obtenu les meilleurs résultats de notre histoire ».

Massimo Rivola Aprilia

Massimo Rivola : « il manque l’histoire de Maverick Viñales »

Le même Rivola fait aussi cet ajout qui n’est pas anodin pour celui qui y est cité dedans … « L’attente était toujours plus grande. Il manque l’histoire de Maverick Viñales. Je suis convaincu que s’il parvient à gagner avec Aprilia, il enlèvera un gros poids de ses épaules. Il est vrai qu’il a décroché la pole, mais ce n’est pas suffisant ».

Une mention qui ouvre sur le marché des transferts en vue de la période 2025-2026 dont la criée se fera fortement entendre pendant le premier trimestre du nouveau millésime. Massimo Rivola compte en tenir un étal alléchant, et pourquoi pas jusqu’à attirer la plus belle des pièces disponibles sur la grille de départ … « Marc Marquez voulait la meilleure moto se battre et il a été démontré que c’est la Ducati » signale-t-il dans un entretien sur MisterHelmet.  « La moto change peu d’une année sur l’autre que ce soit la GP23 ou la GP24. Marc l’a fait pour remporter à nouveau des championnats avec la meilleure moto ».

De ce constat vient ce message : « notre objectif est de fabriquer la meilleure moto. Marc est le pilote le plus fort de la grille et si nous avions eu l’opportunité de l’avoir, nous l’aurions apprécié », a déclaré Massimo Rivola.

On ne devra donc pas chômer ni se rater dans les atelier d’Aprilia cet hiver, et d’autant moins qu’il va falloir répondre aux attentes du nouveau partenaire TrackHouse qui n’arrive pas en MotoGP pour faire de la figuration. On sait que les Américains réclament déjà une version 2024 de la RS-GP. Une dotation qui viendra assure l’Italien, mais au compte-gouttes … « Étant déjà en décembre, il est très difficile de donner une moto officielle aux pilotes. Nous offrirons à Miguel Oliveira une moto 2024 dès le début de l’année. Nous ne pourrons pas arriver aux essais de Sepang avec deux motos prêtes. Raul Fernandez commencera avec une 2023, mais il aura la 2024 une fois la saison commencée ».

Pour consoler le benjamin de l’équipe, Massimo Rivola conclut avec ces bons mots : « Raul s’est beaucoup battu au début de sa carrière, puis il a été opéré et à la fin de la saison, il s’est avéré être le pilote qui a presque gagné lors de la première année de Moto2 et que ce n’est pas un hasard. Je lui fais beaucoup confiance ». Plus qu’à Maverick Viñales ?

Massimo Rivola

Aprilia

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Parlons MotoGP : Deux ans après, Raúl Fernández est-il le crack qu’on nous vendait ? https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-deux-ans-apres-raul-fernandez-est-il-le-crack-quon-nous-vendait/ Fri, 22 Dec 2023 19:30:46 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155719 Par Nicolas Pascual. Aujourd’hui, « Parlons MotoGP » met Raúl Fernández à l’honneur. Le pilote RNF est-il passé à côté ?

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Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour de Raúl Fernández. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Pol Espargaró, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Bilan mitigé

 

Pour une fois, c’est assez facile à comprendre. Raúl Fernández, au début de cette saison, n’y arrivait pas avec l’Aprilia RS-GP23. Pourtant plutôt performante aux mains de Miguel Oliveira, il eut du mal à gérer l’Italienne sur la première moitié de cet exercice. De plus, il connut un épisode du syndrome des loges, qui le poussa à manquer le Grand Prix de France. En arrivant dans une nouvelle équipe, qui plus est sur une machine dont la vitesse ne matche pas avec celles devant, c’est dommageable.

Ceci dit, ce paramètre est à surveiller avec la plus grande attention. Déjà absent par moments l’an passé, il semble sujet aux blessures, exactement comme Alex Rins. Cela pourrait jouer contre lui dans le futur. Mais pour le moment, il a toujours pu s’en remettre, et heureusement d’ailleurs au vu de son jeune âge de 23 ans.

 

Parlons MotoGP Raúl Fernández

Plus de caractère à pied que sur la moto. Photo : Michelin Motorsport

 

Force est de constater que c’était mieux après son opération, mais sans que cela ne casse trois pattes à un canard. Miguel Oliveira, touché par deux fois sur la même période, et qui lui aussi découvrait la moto, était largement au-dessus, jusqu’à presque jouer la victoire à Silverstone. Raúl Fernández n’a enregistré son premier top 10 que lors de ce Grand Prix, le neuvième de l’année.

Après, en revanche, c’était franchement mieux. Alors que l’Aprilia RS-GP23 perdait de plus en plus de terrain sur le millésime 2024, et que CryptoData RNF MotoGP Team connaissait de gros ennuis, lui s’est relevé et a enregistré de beaux résultats. Son coéquipier Oliveira, lui, était aux abois. C’est que quelque chose a changé.

Cela s’est traduit par un magnifique week-end en Inde, dans les points le samedi comme le dimanche, mais aussi et surtout, cette cinquième place totalement passée sous les radars lors du Grand Prix de Valence pour clôturer la campagne. Mais souvent, ce qui choque, c’est cette capacité à se détacher du reste des Aprilia, comme s’il pouvait prendre la situation à son compte. Sur le tracé de Misano, par exemple, toutes les machines de Noale peinaient, sauf la sienne.

Oui, c’est vrai, Raúl Fernández a beaucoup progressé durant cette saison, c’est indéniable, et il est tout aussi vrai que les dernières apparitions sont d’autant plus marquantes dans l’esprit des gens. Mais qualifier son année de réussite serait fallacieux.

Décevant

 

Vice-champion du monde Moto2 2021 en tant que rookie, Raúl Fernández était annoncé comme un génie. Puis, il signa chez KTM Tech3 contre son gré, et réalisa une saison assez désastreuse, mais toujours meilleure que celle de son coéquipier d’alors Remy Gardner. Le même qui l’avait battu en catégorie intermédiaire. Logiquement, Aprilia RNF misa sur lui plutôt que sur l’Australien et le voilà qui bénéficia d’une excellente machine, au moins pendant six mois.

 

Parlons MotoGP Raúl Fernández

Photo : Michelin Motorsport

 

J’ai vu, sur internet, beaucoup de personnes – y compris des grosses pages MotoGP – qualifier son année de réussie en raison de cette progression, vérifiée bien sûr. Pour moi, c’est faux. Déjà, même si la fin était correcte, elle n’était sûrement pas à la hauteur de ce qu’il avait laissé transparaître en Moto2. Ensuite, elle n’était pas si folle, dans l’absolu. Son acte de résilience en Thaïlande – où il préféra ralentir sous la chaleur atroce plutôt qu’abandonner comme Maverick Vinales – mis à part, le reste des courses n’était pas si impressionnant. Il a aussi été ralenti par un problème de pneu au Qatar, exactement comme Jorge Martin.

On peut toujours trouver des circonstances atténuantes pour chaque pilote, car chaque course a sa réalité. Mais quand on regarde froidement sa saison, il se fait largement battre par Miguel Oliveira, pourtant bien plus souvent absent que lui (76 points contre 51), n’a pas de vraie « performance référence » comme Augusto Fernandez au Mans, par exemple, car sa cinquième place à Valence était davantage le fait d’abandons devant que d’une vraie percée dans le peloton.

Sur un tour, il n’était pas mal lors des Practices, mais finalement, il ne compte aucun coup d’éclat en qualifications. Et puis, surtout, il pointe antépénultième des titulaires, derrière des pilotes en grande difficulté comme Takaaki Nakagami. Je suis désolé, mais hormis dans le cas d’une absence de plusieurs mois, on ne peut pas parler d’une 20e place au classement général comme d’une saison réussie. La vérité est lissée sur 39 départs, pas sur une manche avec de mauvais pneus. Et puis, sans ces éclairs de génie si nécessaires en MotoGP actuellement, difficile de se raccrocher à d’autres éléments.

C’est pour cette raison que je pense son exercice assez décevant, sans parler du fait qu’il avait montré de quoi il était capable lors des tests au Portugal avant le début de saison, et que cela ne s’est jamais vu en piste quand ça comptait. Il a progressé, oui, et il va sans doute faire mieux en 2024, c’est vrai, mais rien ne laisse entrevoir le génie dont on parlait début 2022 pour le moment. Il est fort, mais n’est en rien exceptionnel stricto sensu.

Que pensez-vous de ce pilote ? Dites-le moi en commentaires !

 

Pas de quoi crier au génie avec un peu plus de deux points par course en moyenne. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Parlons MotoGP : Voici pourquoi la plus belle course de l’année aurait pu être meilleure https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-voici-pourquoi-la-plus-belle-course-de-lannee-aurait-pu-etre-meilleure/ Mon, 18 Dec 2023 20:00:47 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155236 Par Nicolas Pascual. Aujourd’hui, « Parlons MotoGP » se concentre sur la plus belle course de l’année. Laquelle s’est démarquée ?

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Aujourd’hui, penchons-nous, encore, sur les enseignements de cette saison 2023. Le débat concernant la plus belle course de l’année est ouvert, alors, pourquoi ne pas s’y mêler ? Tentons de détailler quelques prétendantes, succinctement, avant de trancher. Bien sûr, votre avis compte énormément, comme d’habitude, alors dites-nous celle qui vous a le plus marqué en commentaires.

Chaque course a déjà été traitée indépendamment dans des articles. N’hésitez pas à cliquer sur les phrases en surbrillance pour retrouver les versions détaillées.

Jerez, Bagnaia seul contre tous

La course de Jerez était magnifique. Un grand Bagnaia s’imposa malgré une place rendue à son plus proche adversaire Miller, pour un dépassement qui, en plus, n’était pas si dramatique. Sous la chaleur andalouse, les héros du plateau MotoGP étaient splendides. Comme souvent, le tracé historique donne du grand spectacle. De plus, un accrochage au départ entre Fabio Quartararo et Miguel Oliveira conduisit à la relance de la course, ce qui contribua au suspense.

Entre le dépassement de Pecco sur Jorge Martin, la bataille avec les deux KTM et cette performance folle du champion du monde, il y avait de quoi écrire dessus pendant des heures. Brad Binder, héroïque et tout en travers, termina deuxième. Jack Miller, lui, signa ici sa plus belle réalisation de la saison.

 

Ce que vous avez oublié

 

  • La septième place de Dani Pedrosa, en wild-card pour KTM. Le petit génie a de la ressource.
    La casse de chaîne de Maverick Vinales… dans le dernier tour.

Pourquoi ce n’est pas elle

 

Même si elle fut magnifique, il manquait, selon moi, une grande adversité. En réalité, l’écart de deux dixièmes sur la ligne est tronqué ; Bagnaia s’était échappé en tête et la position gagnée puis rendue ne l’handicapa jamais réellement. Brad Binder, lui, était au taquet mais on ne le sentit jamais en mesure de remporter la manche.

 

Chasing Bulls. Photo : Michelin Motorsport

 

Sachsenring, le seul duel

 

Ce choix ne va pas faire l’unanimité, c’est certain, mais je pense personnellement qu’il s’agit de l’un des grands duels de ce début de décennie. D’ailleurs, c’est la seule fois où Pecco Bagnaia et Jorge Martin, les deux meilleurs pilotes du monde, se sont affrontés en face à face, à l’ancienne.

La joute de très haute intensité tourna en faveur de Jorge Martin, mais Pecco n’a sûrement pas démérité. J’ai beaucoup aimé cette bataille car c’est l’épitomé du MotoGP. Pour moi, il n’y a rien de plus beau que de voir lutter deux pilotes extrêmement propres, très forts, et, qui plus est, sur la même moto. D’autres facteurs s’ajoutent à ça : le circuit, si atypique, la météo, sèche et fair au possible. L’écart à l’arrivée, de moins d’un centième. Johann Zarco complète le podium, loin derrière.

 

plus belle course de l'année

Passione Italia. Photo : Michelin Motorsport

 

Ce que vous avez oublié

 

Cette course était l’une des plus dominées par Ducati depuis l’arrivée de la firme en MotoGP. Les huit modèles étaient dans le top 10, avec seulement Jack Miller en sixième place pour éviter le top 8.

 

Pourquoi ce n’est pas elle

 

Très clairement, elle aurait pu l’être. Malheureusement, je trouve qu’il n’y a pas eu assez de tentatives de Pecco Bagnaia pour la rendre classique. Même s’il est impossible de négliger les chances de l’Italien dans ce genre de bataille (Misano 2022, Aragon 2022, Sepang 2022, Jerez 2023), on imaginait mal le « Martinator » rendre la main, d’autant plus qu’il avait largement dominé le Sprint samedi. Malgré cette photo finish, Pecco n’a jamais été si dangereux au point d’inquiéter son vis-à-vis.

 

Si on vous demande ce qu’est le MotoGP, répondez ceci

 

Finalement, place à l’élue. Même si j’ai conscience que mes choix peuvent paraître étrange de prime abord (rendez-vous dans les mentions honorables, plus bas, pour retrouver d’autres courses géniales), je pense que celle-ci mettra tout le monde d’accord.

Pour décrire le Grand Prix de Thaïlande 2023, il suffit de reprendre ce qui a été dit pour l’Allemagne, y ajouter une bataille des plus serrés pour le titre, et l’un des cinq meilleurs pilotes du monde en la personne de Brad Binder, déchaîné. Et voilà. Franchement, c’est ce qu’il se fait de mieux dans notre discipline et pourquoi elle est la plus impressionnante visuellement.

 

 

Entre les quelques tentatives de Bagnaia, revenu de très loin après un mauvais départ, la folie et la hargne de Brad Binder (deuxième sur la ligne mais classé troisième après être passé sur la partie verte dans le dernier tour), le tout saupoudré de la maestria de Jorge Martin, comment l’ignorer.

 

Ce que vous avez oublié

 

En réalité pas grand-chose, car elle est relativement récente. Mais s’il y a bien un élément à retenir, c’est la chaleur atroce, qui força Maverick Vinales à l’abandon, et qui manqua de faire faillir Raul Fernandez chez Aprilia RNF ! Des conditions climatiques extrêmes pour un rendez-vous avec l’histoire.

 

Pourquoi elle aurait pu être meilleure

 

Ce n’est jamais parfait ! J’exagère un peu, mais si vous y ajoutez, hypothétiquement, un dépassement de Binder ou Bagnaia dans le dernier virage – plus globalement, d’autres tentatives d’un Bagnaia finalement discret dans la guerre, vous obtiendrez l’une des plus belles courses de tous les temps. Mais on ne va pas trop en demander, c’était déjà exceptionnel.

 

Tough Torque. Photo : Michelin Motorsport

 

Mentions honorables

 

Passons en revue quelques Grands Prix marquants qui ont rythmé notre année. Le très beau duel des Pays-Bas, avec un Bagnaia contre son rival et ami Marco Bezzecchi, était de haute volée. Le Grand Prix suivant, à Silverstone, était lui aussi très riche en action avec l’abandon de ce même Bezzecchi, suivi de la remontée d’Aleix Espargaro – et de Miguel Oliveira – sur une piste piégeuse. La pluie pimente toujours les courses, et ce n’est pas le Japon qui nous fera dire le contraire ! Jorge Martin prit ici une victoire historique même si la manche n’est pas allée à son terme.

Pramac Racing était aussi à l’honneur en Australie, bien sûr, avec une joute remportée par notre Français Johann Zarco. Elle aurait pu faire partie des trois prétendantes, comme souvent d’ailleurs. Le Qatar, avec cette victoire surprise de Fabio Di Giannantonio couplée à la déroute du « Martinator » était tendu au possible, exactement comme le dénouement à Valence, sans doute la manche la plus épicée de l’exercice 2023. Entre la chute de Miller, la remontée de Bagnaia et de « Diggia », le tout droit de Binder, l’harponnage de Marc Marquez par Jorge Martin, on ne savait plus où donner de la tête.

Dans l’ensemble, je dirais que nous avons assisté à une très grande saison de MotoGP. Qu’en dites-vous ? Dites-le moi en commentaires !

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, Aprilia : un cadeau de Noël spécial pour Miguel Oliveira https://www.paddock-gp.com/motogp-aprilia-un-cadeau-de-noel-special-pour-miguel-oliveira/ Sun, 17 Dec 2023 17:00:42 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154580 Le Père Noël est passé avant l'heure pour un Miguel Oliveira qui a reçu de Noale une jolie Aprilia à mettre sur la piste dès qu'il le pourra.

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Miguel Oliveira met fin à sa malheureuse saison MotoGP 2023 et Aprilia lui offre un cadeau d’une valeur de plus de 50 000 euros.

Par Luigi Ciamburro de Corsedimoto

La saison MotoGP est terminée et il est temps de préparer l’année prochaine. Miguel Oliveira vient de conclure sa première aventure avec Aprilia, frôlant le podium à quelques reprises, mais se remettant également de blessures qui ont compromis 2023. L’entreprise de Noale mise beaucoup sur le talent portugais qui pourrait bientôt rejoindre l’équipe d’usine. En vue de Noël, Aprilia a souhaité lui offrir un joli cadeau.

Après une saison assez compliquée avec des blessures et des résultats plutôt modestes, Miguel Oliveira espère se rattraper au plus vite. Après avoir clôturé les différends financiers avec CryptoData, l’équipe satellite poursuivra son voyage dans la catégorie reine avec la structure américaine TrackHouse Racing et Raul Fernandez comme coéquipier. Ces derniers jours, il a également reçu un cadeau de Noël d’une valeur de plus de 50 000 euros de la part de l’entreprise vénitienne, qui voulait le remercier pour le travail accompli en lui offrant une Aprilia RSV4 X Trenta.

ApriliaRSV4

Miguel Oliveira se remet d’une fracture de l’omoplate droite

Il s’agit d’un modèle commémoratif du 30ème anniversaire du premier titre mondial remporté en 1992 dans la catégorie 125cc. C’est l’une des motos les plus puissantes de la marque, développée par le département Aprilia Racing et offre d’authentiques performances de superbike. Le RSV4 Limitée à seulement 100 exemplaires, cette RSV4 ne manque de rien, à commencer par la puissance, avec un moteur V4 de 1 100 cm3, capable de développer 230 ch.

Une Superbike que Miguel Oliveira utilisera presque certainement durant l’hiver pour s’entraîner sur le circuit de Portimao en vue de la prochaine saison MotoGP. Le constructeur vénitien veut suivre le rythme de ses « cousins » Ducati et pour ce faire, il mise également beaucoup sur la préparation de ses quatre pilotes. Pour le Portugais, il s’agit de laisser derrière lui une année 2023 vraiment malheureuse. D’abord l’accident lors de la première course au Portugal, puis lors du GP d’Espagne, où il s’est fracturé la tête de l’humérus. Comme si cela ne suffisait pas, il est tombé au Qatar et s’est fracturé l’omoplate droite. Aujourd’hui, le Portugais se remet et passe du temps avec sa famille, qui accueille depuis un mois un nouveau membre : son deuxième enfant.

Miguel Oliveira

Aprilia

 

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MotoGP, les dessous de l’arrivée de TrackHouse : « nous pensions à 2025, puis Dorna a appelé en disant : « nous avons une place mais il faut la prendre maintenant pour 2024″ » https://www.paddock-gp.com/motogp-les-dessous-de-larrivee-de-trackhouse-nous-pensions-a-2025-puis-dorna-a-appele-en-disant-nous-avons-une-place-mais-il-faut-la-prendre-maintenant-pour-2024/ Fri, 15 Dec 2023 11:00:47 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154553 Le patron de TrackHouse raconte comment l'arrivée de ses couleurs américaine en MotoGP qui ne devaient apparaitre qu'en 2025.

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Le MotoGP aura une nouvelle équipe dans son paddock et il s’agira de TrackHouse, évoluant sous pavillon américain. Une enseigne connue jusque-là pour jouter dans le tumultueux peloton du NASCAR. A priori, il y a un monde qui sépare cette compétition automobile prisée chez l’Oncle Sam et les Grands Prix moto, mais avec un compatriote comme Dan Rossomondo bien en vue dans l’organigramme Dorna et une usine Aprilia qui a donné de l’élan au projet, tout s’est mis en place pour une arrivée aux enjeux certains, puisqu’il s’agira de séduire le marché nord-américain. Justin Marks, le patron de la structure avec le musicien Pitbull, est revenu sur la mise en place de cette aventure qui n’aurait dû voir le jours qu’en … 2025.

On l’apprend aujourd’hui par la voix du patron du team TrackHouse, le débarquement américain dans le paddock du MotoGP n’a été planifié qu’en seulement six semaines. Une urgence qui n’était pas d’actualité dans un premier temps, puisque la bannière étoilée ne devait être plantée sur le sol de Dorna qu’en 2025. Justin Marks a ainsi précisé à The Money Lap, que l’idée d’arriver en MotoGP a germé après une première visite lors du Grand Prix d’Autriche au Red Bull Ring.  « Je me suis rendu au GP d’Autriche cette année pour assister à l’événement et en savoir plus sur le MotoGP. J’ai été complètement époustouflé ».

Il ajoute : « j’ai rencontré les managers de Dorna, quelques pilotes, quelques chefs d’équipe. Une fois que j’ai compris ce modèle économique, j’ai immédiatement exploré comment nous pourrions participer à ce championnat. Une semaine plus tard, mes discussions avec Dorna ont commencé. Je voulais savoir dans quelles conditions nous pouvions participer. Je leur ai précisé que j’aimerais construire notre programme MotoGP pendant un an et viser une entrée en 2025 ».

Justin Marks, propriétaire de l'équipe Trackhouse Racing, lors du lancement de l'équipe à Milan la semaine dernière

TrackHouse : « nous voulons être une équipe client solide et travailler en étroite collaboration avec l’usine Aprilia »

Mais les choses se sont ensuite accélérées : « j’ai reçu un appel de Dorna me disant : ‘Justin, nous avons une place dans le peloton de départ pour toi, mais tu dois la prendre maintenant pour 2024.’ Il y a une équipe sur le terrain qui a des problèmes financiers. C’était en octobre. J’ai eu six semaines pour tout boucler. Le contrat avec Aprilia et le contrat avec Dorna en tant que détenteur des droits commerciaux du MotoGP, avec l’IRTA et avec la FIM n’ont été signés que lorsque nous sommes arrivés en Italie. C’était si serré ».

Justin Marks précise aussi le rôle joué par Aprilia dans ce dossier : « Aprilia Racing nous a facilité la tâche dès le départ. Cela nous a aidé à donner l’élan nécessaire à la reprise de l’équipe. Nous n’avons rien à voir avec ce qui est arrivé à l’équipe satellite précédente ». A tel point que l’équipe opèrera directement depuis l’usine Aprilia de Noale, non loin de Venise en Italie. Certains membres de l’équipe sont directement sous contrat avec Aprilia, dont les deux pilotes Miguel Oliveira et Raul Fernandez. D’autres membres de l’équipe sont sous contrat avec TrackHouse, mais ne travailleront pas aux USA, mais directement à Noale.

« Heureusement pour nous, les gars d’Aprilia ont reconnu l’opportunité et nous ont activement aidés à réaliser les projets MotoGP » complète l’Américain qui a cependant ses exigences : « je mets la pression pour obtenir du matériel 2024. Je veux que nos deux pilotes aient le même équipement que Maverick et Aleix. Cela aiderait les efforts globaux d’Aprilia. Si nous le faisons correctement et suivons le rythme de l’équipe d’usine, cela aidera tout le monde, y compris nos sponsors et nos partenaires. C’est à 100% notre plan. Nous voulons être une équipe client solide et travailler en étroite collaboration avec l’usine ». Le plus dur reste à faire pour les hommes de Massimo Rivola.

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MotoGP : huit pilotes auront un nouveau chef mécanicien en 2024 https://www.paddock-gp.com/motogp-huit-pilotes-auront-un-nouveau-chef-mecanicien-en-2024/ Thu, 14 Dec 2023 11:00:27 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154490 Le chef mécanicien est essentiel au bon déroulé d'une saison d'un pilote au sein de son team et, en 2024, il y aura des nouveautés.

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Le chef mécanicien est un personnage clé dans la carrière d’un pilote au sein d’un team, et de la complicité comme de la réactivité en plus de la compétence générale, le binôme ainsi composé peut briller au firmament comme se perdre dans l’anonymat du peloton. Voix technique de l’écho ramené de la piste, c’est un indispensable qui est de moins en moins un homme de l’ombre tellement sa charge s’est accrue. Ce n’est pas pour rien que les champions confirmés aiment les garder auprès d’eux jusqu’à vouloir les amener avec eux en changeant d’horizon. Cependant, en 2024, huit pilotes qui commenceront une aventure avec un nouvel environnement devront aussi de faire à un nouveau complice dans les stands. Et non des moindres …

Sur les 22 pilotes inscrits au championnat du monde MotoGP 2024, huit auront changé de chef d’équipe, en plus de s’installer dans un nouveau team. Il y a eu en effet le passage de Marc Marquez chez Ducati Gresini, de Luca Marini chez Honda, de Fabio Di Giannantonio de Ducati Gresini vers Ducati VR46, de Franco Morbidelli chez Ducati Pramac, de Johann Zarco en Honda LCR et de Pedro Acosta promus au sein du KTM Team GASGAS.

Certains chefs d’équipe changeront également, même si la plupart des pilotes auront les mêmes ingénieurs que cette saison. Marc Marquez aura Frankie Carchedi et Joan Mir qui sera toujours chez Repsol Honda découvrira Santi Hernandez. Alex Rins aura Patrick Primmer, tandis que Paul Trevathan qui a travaillé avec l’expérimenté Pol Espargaró chez GasGas Tech3, sera désormais aux côtés de son successeur, le rookie Pedro Acosta.

Marc Marquez sera avec l’ancien chef mécanicien de Joan Mir et Joan Mir travaillera avec le précédent de technicien de Marc Marquez

David Munoz sera avec Fabio di Giannantonio dans l’équipe VR46, tandis que Franco Morbidelli aura l’ancien chef d’équipe de Johann Zarco, Massimo Branchini, chez Ducati Pramac. Il existe aussi des duos confirmés comme Bagnaia-Gabarrini, Bastianini-Rigamonti ou Quartararo- Gubellini mais plus d’un tiers des pilotes présents sur la grille auront changé de technicien en chef …

 

Voici les équipes ainsi constituées :

Aprilia Racing

Aleix Espargaró : Antonio Jiménez

Maverick Viñales : José Manuel Cazeaux

Team Ducati Lenovo

Enea Bastianini : Marco Rigamonti

Francesco Bagnaia : Cristian Gabarrini

GasGas Factory Racing Tech3 – KTM

Augusto Fernández : Alex Merhand

Pedro Acosta : Paul Trevathan (nouveau)

Gresini Racing MotoGP – Ducati

Alex Márquez : Donatello Giovanotti

Marc Márquez : Frankie Carchedi (nouveau)

Honda LCR

Johann Zarco : David García (nouveau)

Takaaki Nakagami : Klaus Nohles

Monster Energy Yamaha MotoGP Team

Álex Rins : Patrick Primmer (nouveau)

Fabio Quartararo : Diego Gubellini

Pertamina Enduro VR46 MotoGP Team – Ducati

Fabio Di Giannantonio : David Muñoz (nouveau)

Marco Bezzecchi : Matteo Flamigni

Prima Ducati Pramac Racing

Franco Morbidelli : Massimo Branchini (nouveau)

Jorge Martín : Daniele Romagnoli

Red Bull KTM Factory Racing

Brad Binder : Andrés Madrid

Jack Miller : Christian Pupulin

Repsol Honda Team

Joan Mir : Santi Hernández (nouveau)

Luca Marini : Giacomo Guidotti (nouveau)

Trackhouse Racing – Aprilia

Miguel Oliveira : Giovanni Mattarollo

Raúl Fernández : Noé Herrera

MotoGP 2024. L'importance du chef d'équipe en MotoGP : en 2024 il y a 8 nouveaux binômes, voyons-les !

 

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MotoGP, Aprilia ne s’en cache pas : « pour être honnête, cela n’a pas été une bonne année pour nous » https://www.paddock-gp.com/motogp-aprilia-ne-sen-cache-pas-pour-etre-honnete-cela-na-pas-ete-une-bonne-annee-pour-nous/ Wed, 13 Dec 2023 12:00:31 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154432 Paolo Bonora le team manager de l'Aprilia Racing Team fait le bilan sans indulgence de la saison pour sa marque en soutenant ses pilotes.

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Aprilia espérait faire beaucoup mieux cette saison en MotoGP et ce n’est pas la victoire supplémentaire comptabilisée par rapport à l’an passé, et toujours ramenée par Aleix Espargaró, qui consolera la maison de Noale des sixième et septième places finales au classement général. Une fois encore, la RS-GP s’est progressivement éteinte au fur et à mesure de la seconde partie de la saison, avec des faiblesses identiques constatées que l’apport de deux machines supplémentaires via le nouveau team satellite RNF n’a pu contrecarrer. Paolo Bonora, le team manager de l’Aprilia Racing Team, fait le bilan du millésime qui s’achève, en ne cachant pas un sentiment d’échec dont il assume d’autant plus la responsabilité à ses troupes qu’il dédouane clairement ses quatre pilotes.

Chez Aprilia, avec Paolo Bonora, on ne fait pas dans la langue de bois en évaluant le parcours 2023 en MotoGP. Sur le site officiel de la catégorie, le team manager de l’Aprilia Racing Team plante directement le décor : « pour être honnête, cela n’a pas été une bonne année pour nous. Peut-être, parce que nous avons commencé l’année avec des attentes trop élevées. Nous n’avons pas atteint les objectifs que nous nous étions fixés ».

Par rapport au challenger habituel qu’est KTM, qui n’a remporté aucun Grand Prix le dimanche cette saison, Aprilia peut pourtant se targuer de deux succès majeurs en Grande Bretagne et en Catalogne, ce dernier rendez-vous se soldant même par un doublé. Mais ensuite, les RS-GP sont rentrées dans le rang, avec des faiblesses qui se sont répétées : « mis à part les bonnes courses que nous avons faites à Silverstone et Barcelone, dans la seconde moitié de la saison, nous n’avons pas marqué trop de points, nous avons gâché beaucoup de bonnes situations » commente Bonora.

Il ajoute : « dans la deuxième partie de la saison, nous n’avons pas préparé la moto pour les nouvelles conditions rencontrées. Sur certains circuits spécifiques, nous nous débrouillons très bien, notamment sur les pistes avec des virages rapides comme Barcelone ou Silverstone. Mais nous devons améliorer la moto lors des freinages brusques. Surtout quand on arrive d’une ligne droite à grande vitesse et qu’il faut arrêter la moto aussi fort et aussi vite que possible. Ici, nous devons nous améliorer par rapport à nos rivaux ».

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Paolo Bonora Aprilia : « nous devons être beaucoup plus rapides et plus réguliers pour donner à nos pilotes la confiance dont ils ont besoin »

S’il bat sa coulpe technique, le même Paolo Bonora dédouane avec style ses pilotes : « nous sommes satisfaits des pilotes, mais nous devons être beaucoup plus rapides et plus réguliers pour leur donner la confiance dont ils ont besoin » assure-t-il avant de les considérer au cas par cas : « Aleix Espargaró a réalisé une merveilleuse première partie de saison. Sa course à Barcelone a été impressionnante, c’est clair, tout comme celle de Maverick. À Silverstone, nous avons également remporté une autre victoire incroyable ».

Sur Viñales, il dit : « il s’est beaucoup amélioré.  Course après course, il a réussi à être plus constant au départ. En MotoGP, il faut être en avance dans le premier virage si vous voulez obtenir un bon résultat. Tous ses commentaires ont été très utiles pour Aprilia. Son style de pilotage est très différent de celui d’Aleix et nous savons où nous devons nous améliorer ».

Cette année, pour la première fois, Aprilia avait dans ses effectifs deux pilotes nichés dans une équipe satellite. Un grand apport était attendu de ce nouveau dispositif, mais en 2023, cela a été un coup d’épée dans l’eau qui est regretté : « nous sommes heureux d’avoir une équipe privée avec nous » analyse Paolo Bonora. « C’est une situation qui nous a aidé, car nous pouvons mieux comprendre chaque style de pilotage et le comportement de la moto. Mais nous avons subi de nombreuses blessures du côté d’Oliveira, et cela a beaucoup affecté sa saison. C’est un pilote très talentueux avec un grand potentiel, mais il n’a pas été capable de montrer de quoi il est capable avec notre moto. J’espère que l’année prochaine il aura plus de chance ». Et Raul Fernandez ? « C’est un pilote que nous aimons, il s’est amélioré surtout dans la seconde moitié de la saison, c’est un autre des pilotes qui aime beaucoup freiner et nous avons beaucoup appris de lui ».

En 2024, le pavillon américain TrackHouse reprendra les RS-GP du désormais feu team RNF, avec la grande ambition affichée de vouloir être techniquement aussi bien considéré que la structure usine. Ce sera une gageure pour Aprilia dont les moyens déployés en MotoGP sont toujours plus modestes que ceux de la concurrence.

Aleix Espargaró

Massimo Rivola

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JuniorGP : Calendrier et site font peau neuve… https://www.paddock-gp.com/juniorgp-calendrier-et-site-font-peau-neuve/ Wed, 13 Dec 2023 09:00:43 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154417 Le championnat JuniorGP, considéré depuis des années comme l’anti-chambre des Grands Prix, précise légèrement son calendrier et se dote d’un site rajeuni. Plus précisément, le JuniorGP, ex-CEV (Championnat d’Espagne de vitesse) a toujours été l’anti-chambre des Grands Prix dans sa catégorie d’entrée (125/Moto3). Celle-ci a notamment été remportée par : 125: Hector Barbera (2002) Alvaro […]

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Le championnat JuniorGP, considéré depuis des années comme l’anti-chambre des Grands Prix, précise légèrement son calendrier et se dote d’un site rajeuni.

Plus précisément, le JuniorGP, ex-CEV (Championnat d’Espagne de vitesse) a toujours été l’anti-chambre des Grands Prix dans sa catégorie d’entrée (125/Moto3). Celle-ci a notamment été remportée par :

125:
Hector Barbera (2002)
Alvaro Bautista (2003)
Aleix Espargaro (2004)
Pol Espargaro (2006)
Stefan Bradl (2007)
Efren Vazquez (2008)
Maverick Vinales (2010)
Alex Rins (2011)

Moto3:
Alex Marquez (2012)
Fabio Quartararo (2013)
Fabio Quartararo (2014)
Nicolo Bulega (2015)
Lorenzo Dalla Porta (2016)
Dennis Foggia (2017)
Raul Fernandez (2018)
Jeremy Alcoba (2019)
Izan Guevara (2020)
Daniel Holgado (2021)
José Antonio Rueda (2022)
Angel Piqueras (2023)

Et la liste de ceux qui s’y sont illustrés sans remporter le titre est beaucoup plus longue, à commencer par Casey Stoner, Marc Marquez, Francesco Bagnaia, Joan Mir, Pedro Acosta, Bradley Smith, Dani Pedrosa, Jack Miller, Miguel Oliveira, Tito Rabat, Danny Kent, Nico Terol, Julian Simon, Remy Gardner, Toni Elias, etc…

Toujours composé de sept rendez-vous, il vient de publier un calendrier 2024 légèrement revu, les changements étant marqués en gras.

Pour la saison 2024, ce convoité championnat s’offre un tout nouveau site, plus dans l’air du temps, pour remplace l’ancienne version certes un peu désuète mais faisant déjà bien son office.

La nouvelle version conserve également une des particularités du lieu, un espace réservé aux pilotes et aux teams, mais cela n’est plus accessible au public. On y trouvait des annonces de motos et de pièces à vendre, ou des places à prendre.

Pour le reste, le mieux est d’aller vous rendre compte par vous-même…

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Parlons MotoGP : Il faut prier pour que Pirelli pimente le Moto2 https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-il-faut-prier-pour-que-pirelli-pimente-le-moto2/ Sun, 10 Dec 2023 19:30:38 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1153936 Par Nicolas Pascual. Parlons MotoGP se penche aujourd’hui sur la saison Moto2 2023, mémorable, mais pas pour les bonnes raisons.

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C’est l’heure du bilan de fin d’année ! Après avoir traité le championnat du monde Moto3 hier, « Parlons MotoGP » se concentre aujourd’hui sur la saison Moto2, marquée par deux dynamiques distinctes, quasiment inverses à celles de la plus petite classe. Vous êtes prêts ? C’est parti !

 

Un niveau exceptionnel

 

J’ai déjà eu l’occasion de le répéter à de multiples reprises, mais je pense qu’il s’agissait de la grille la plus compétitive de l’histoire de la catégorie depuis son introduction en 2010. Le niveau des pilotes actuels est absolument sensationnel. Ils savent tout faire, gérer, attaquer, aller vite sur un tour, et surtout, sont très nombreux à bénéficier de ces aptitudes.

Je ne vais pas revenir sur la domination de Pedro Acosta, car j’y ai déjà dédié un article que je vous invite à lire en cliquant ici. En revanche, comment ne pas évoquer la fin de saison monstrueuse de Fermín Aldeguer chez Speed Up. Avec quatre victoires en quatre courses, il égale le record de Toni Elias établi en 2010, que même Marc Márquez n’avait jamais réussi à battre. Sensationnel. La manière avec laquelle ce jeune prodige s’impose est tout à fait saisissante.

 

Parlons MotoGP Moto2

Fermin Aldeguer sera un danger l’an prochain, c’est à n’en pas douter. Photo : Speed Up Racing

 

Hormis les deux protagonistes, d’autres se sont illustrés. Et tous donnent cette impression de talents bruts capables d’exploser la saison prochaine. Je pense notamment à Alonso López chez Speed Up, Jake Dixon chez Aspar, capable de coups de génie, d’Arón Canet chez Pons, qui, même s’il n’a toujours pas gagné, eut l’occasion de démontrer son grand Q.I course. Le duo Honda Team Asia composé de Somkiat Chantra et d’Ai Ogura pouvait s’avérer très dangereux, exactement comme Joe Roberts, Sam Lowes, Celestino Vietti ou Filip Salač !

Et encore, ce n’était là que les talents déjà identifiés ! Des jeunes se sont aussi révélés, comme Marcos Ramirez et Manuel Gonzalez, ainsi qu’Albert Arenas, sur le podium en Catalogne, ou Sergio Garcia. Il faisait un rookie de l’année très régulier dans la performance et aussi capable de ces percées qui font d’une saison honnête un exercice remarquable. La diversité des profils au très gros potentiel fit de 2023 une année riche en enseignements. Au total, sept larrons différents se sont imposés.

Notez que je n’ai pas parlé du vice-champion du monde Tony Arbolino. En effet, j’ai été un peu déçu par sa deuxième partie de saison. L’Italien s’est totalement écroulé sur certains Grands Prix, notamment en qualifications. Plus tôt, je pensais qu’il était, avec Pedro Acosta, le candidat idéal à venir chercher en Moto2 pour un guidon en catégorie reine, mais je m’étais trompé ; il lui faut plus de temps. Je l’évoque à la fin de cette partie car quand on y réfléchit bien, c’est le seul qui a été décevant malgré son classement final. Tous ont dépassé les attentes, alors, bravo.

 

Parlons MotoGP Moto2

Tony Arbolino n’a pas été à la hauteur des attentes sur la hauteur des attentes. Photo : Elf MarcVDS Racing Team

 

Aparté

 

Certains, à travers des commentaires très pertinents, ont déjà exprimé leurs doutes quant à la capacité de préparation de cette catégorie au niveau supérieur, le MotoGP. Je comprends cette inquiétude, mais je n’irais pas jusque là. Hormis Remy Gardner, les autres promus récents ont plutôt réussi. Raul Fernandez a eu du mal à se mettre dedans, c’est vrai, mais il a su trouver de la vitesse sur la fin de saison dernière. Augusto Fernandez, lui, convainc chez GasGas Tech3 et n’est pas ridicule. Et puis, Jorge Martín, par exemple, était tout de suite dans le coup en 2021 après son passage réussi en Moto2 en 2020. Même Enea Bastianini, arrivé la même année, était explosif pendant en tant que rookie alors qu’il était champion 2020. Puis même, inutile de revenir sur la cuvée 2019, déjà légendaire.

Oui, c’est vrai qu’on voit moins de montées qu’à l’époque des 250cc, quoi que Sylvain Guintoli était seul rookie en 2007. Et il est vrai que les MotoGP sont tellement extrêmes qu’il est sûrement plus difficile de s’y adapter. Mais aujourd’hui, où iriez-vous chercher un candidat à un guidon potentiel ailleurs qu’en Moto2 ? On imagine même plus de transferts du Superbike car le réservoir de talent en mondial est juste trop important. Le Moto2 ne prépare pas de la meilleure des manières aussi car la physionomie des courses et radicalement différente – comme nous le verrons dans le point suivant, mais personne ne choisirait un Toprak avant un Fermin Aldeguer. Je pense donc que le phénomène n’est pas si grave.

 

Que ce fut long

 

Maintenant que l’on a dit ça, reste à parler du gros point noir. Le spectacle en piste. Franchement, le Moto2 est particulièrement usant sur ce point. Cette saison, marquée par deux courants de domination (Pedro Acosta d’abord puis Fermin Aldeguer ensuite), a été écrasée de toutes parts. Certes, entre les quelques contre-performances des deux larrons, on pouvait respirer un peu, mais dans l’ensemble, ce fut assez ennuyant.

Il n’était pas rare de voir six ou sept secondes entre le premier et le deuxième sur le sec ! Finalement, quelles courses retiendrons-nous ? L’Australie, tronquée, ou peut-être, ma préférée, la Catalogne, remportée par Dixon. Cela fait maintenant plusieurs années que ça dure, et « si ça continue, il va falloir que ça cesse » comme dirait l’autre. Et ce n’est pas comme si l’on avait eu une vraie bataille pour le titre ! Après la contre-performance d’Arbolino à Assen, on savait que Pedro Acosta y allait tout droit.

 

Pedro Acosta a été meilleur dans tous les compartiments. Un peu en dessous sur la fin de saison, il a su gérer sans faire d’erreur pour autant. Photo : Red Bull KTM Ajo

 

Espérons que l’arrivée de Pirelli comme manufacturier pneumatique unique pimente la chose. Car il est vrai que cela ne prépare en rien aux batailles serrées du MotoGP et à l’intensité permanente en catégorie reine, même si la jeunesse, la fougue et la formation Moto3 leur permettent de garder cette incisivité.

Qu’avez-vous pensé de cette saison Moto2 ? Donnez-moi une note sur 10 en commentaires ! Personnellement, je lui attribuerais un 5/10 car j’ai été heureux de voir des talents éclore et une saison historique de la part d’un prodige, mais le suspense manquait cruellement.

Photo de couverture : Speed Up Racing

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MotoGP, Hervé Poncharal : « Augusto Fernandez n’est pas quelqu’un qui entre dans le paddock avec une tenue à la mode ou une petite amie fantastique » https://www.paddock-gp.com/motogp-herve-poncharal-augusto-fernandez-nest-pas-quelquun-qui-entre-dans-le-paddock-avec-une-tenue-a-la-mode-ou-une-petite-amie-fantastique/ Fri, 08 Dec 2023 18:30:07 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1153621 Hervé Poncharal n'aime pas les injustices, il a donc replacé son pilote Augusto Fernandez au centre du MotoGP en rappelant ses qualités.

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Augusto Fernandez était le seul rookie en lice cette saison en MotoGP au sein du team Tech3 toujours équipé en RC16, mais grimée cette fois en rouge GASGAS. Le champion du monde de Moto2 en 2022 s’en est bien sorti de cette première campagne avec l’élite, et d’autant mieux qu’en plus d’affronter la catégorie, il a dû vite se faire au nouveau format avec une course sprint le samedi dedans. Pas de quoi souffler ni avoir des heures d’étude dans le box, il lui fallait assimiler vite et bien sous une pression d’autant plus forte que, malgré ses résultats plus qu’encourageants, il a évolué très vite comme l’intérimaire d’un Pedro Acosta en approche. Une injustice que son patron Hervé Poncharal tient à réparer …

Hervé Poncharal est ce que l’on pourrait appeler de la vieille école, au sens noble de ses valeurs, ce qui veut dire qu’il évalue d’abord son pilote à l’aune des résultats et du travail au sein de l’équipe, plutôt que par l’aura et ses frasques croustillantes. En ce sens, il apprécie particulièrement un Augusto Fernandez dont il a décidé d’embellir son bilan 2023 par cette intervention appuyée : « je pense qu’il s’en sort plutôt bien. Le problème est qu’Augusto est un jeune homme intelligent. Ce n’est pas quelqu’un qui entre dans le paddock avec une tenue à la mode ou une petite amie fantastique ».

Le patron tricolore précise : « c’est comme à l’école. Vous avez un bon élève qui travaille bien et qui a de bonnes notes. Mais il ne parle pas beaucoup et ne pose pas de problèmes. Parfois, on ne se rend même pas compte qu’il est là ». Alors le patron de Tech3 rappelle les faits sur motorsport-total : « il a terminé quatrième au Mans. Seuls deux gars ont chuté devant lui, je pense. Il aurait donc été sixième. Il a tenu à distance Aleix Espargaró et n’était qu’à une seconde de Zarco, qui était troisième ».

Pol Espargaró MotoGP

Hervé Poncharal : « depuis le début de la saison, on lui a seulement demandé s’il pouvait garder sa place parce que Pedro Acosta arrivait »

« Mais personne n’en a parlé » regrette-t-il. « S’il s’était agi d’un pilote avec un profil différent, on en aurait peut-être parlé davantage. Mais depuis le début de la saison, on lui a seulement demandé s’il pouvait garder sa place parce que Pedro Acosta arrivait … J’étais désolé d’entendre ces questions et de voir son visage », mentionne Hervé Poncharal. « Et même s’il disait avoir un contrat pour 2024, personne ne l’a cru ».

Mais Augusto Fernandez restera bien chez Tech3, avec son nouveau coéquipier qui sera celui qui lui a succédé sur le trône du Moto2 : Pedro Acosta. « Ce fut une année difficile », reconnait Augusto Fernandez. « Ce n’était pas facile mentalement d’apprendre à piloter rapidement une MotoGP. Mais j’ai le niveau et la vitesse pour y arriver ».

« Je pense que les résultats ne montrent pas pleinement ce que nous pouvons faire ni quelle vitesse nous avons actuellement » assure l’Espagnol de 26 ans. « Cela fait également partie du processus d’apprentissage. L’année prochaine, il n’y aura plus d’excuses. Je suis convaincu que l’année prochaine sera une bonne année. Je suis également enthousiasmé par la nouvelle moto, qui constitue certainement un pas en avant ». En tout cas, il pourra compter sur Nicolas Goyon pour l’encourager : « Augusto a montré un gros potentiel. Mais il doit maintenant le confirmer et le convertir en résultats. Nous sommes sûrs qu’il sera fort l’année prochaine ».

Hervé Poncharal

 

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MotoGP : Les chiffres marquants de la saison 2024 https://www.paddock-gp.com/motogp-les-chiffres-marquants-de-la-saison-2024/ Fri, 08 Dec 2023 09:00:23 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1153682 La saison MotoGP 2023 est terminée et Dorna Sports, par l’intermédiaire du service presse de son site officiel MotoGP.com, vient de publier quelques statistiques et chiffres marquants de cette année qui nous a tenus en haleine jusqu’a la dernière course…  15 pilotes, 60 podiums L’âge d’or continue : en 2023, 15 pilotes (soit 68,2 % de […]

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La saison MotoGP 2023 est terminée et Dorna Sports, par l’intermédiaire du service presse de son site officiel MotoGP.com, vient de publier quelques statistiques et chiffres marquants de cette année qui nous a tenus en haleine jusqu’a la dernière course… 

15 pilotes, 60 podiums

L’âge d’or continue : en 2023, 15 pilotes (soit 68,2 % de la grille à temps plein) sont montés sur le podium d’un Grand Prix, égalant le record depuis l’introduction du MotoGP™ en 2002, établi en 2020 et 2021.

Prosecco pour tous !

Tous les constructeurs ont été représentés sur un podium de Grand Prix en 2023 et trois d’entre eux ont triomphé. KTM n’a pas remporté de Grand Prix mais a gagné deux Tissot Sprints.

La puissance des indépendants

Prima Pramac Racing s’est adjugé le Championnat par équipes MotoGP™, devenant ainsi le premier team indépendant à remporter la couronne dans l’ère MotoGP™. Jorge Martín (Prima Pramac Racing) est quant à lui le meilleur pilote d’un team satellite.

Il y a eu 10 victoires pour les équipes indépendantes en 2023 : quatre pour Jorge Martín, trois pour Marco Bezzecchi (Pertamina Enduro VR46 Team) et une pour Alex Rins (Monster Energy Yamaha MotoGP™), Johann Zarco (LCR Honda Castrol) et Fabio Di Giannantonio (Pertamina Enduro VR46 Team).

Avant 2023, il n’y avait eu que deux événements dans l’ère MotoGP™ où les équipes indépendantes avaient verrouillé le podium du GP : Qatar 2004 et Portugal 2020. Cette saison, cela s’est produit à deux reprises en une seule année : l’Argentine avec la victoire de Marco Bezzecchi devant Johann Zarco et Alex Márquez (Gresini Racing MotoGP™), et la France avec Marco Bezzecchi devant Jorge Martín et Johann Zarco.

Record pour Ducati

La victoire de Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) à Valence a été la 17e pour Ducati en 2023, ce qui constitue un nouveau record du plus grand nombre de succès en une seule saison en catégorie reine par le même constructeur. Avec Pecco Bagnaia et Johann Zarco sur le podium également, Ducati est désormais sur une série de 46 Grands Prix MotoGP™ d’affilée avec au moins un représentant dans le top 3.

Les spécialistes de la Tissot Sprint

Le vice-champion du MotoGP™ 2023 Jorge Martín est le pilote qui a remporté le plus de Tissot Sprints cette saison avec neuf victoires, devant Pecco Bagnaia (4), Brad Binder (RedBull KTM Factory Racing) et Alex Márquez avec deux chacun, ainsi que Marco Bezzecchi et Aleix Espargaró (Aprilia Racing) avec une chacun. Le « Martinator » est le seul pilote à avoir marqué des points lors des 19 Tissot Sprints, avec notamment 14 podiums.

Caps franchis

GP du Portugal : A. Espargaró a pris son 218e départ en catégorie reine, se hissant à la quatrième place sur la liste des pilotes les plus capés de l’histoire. Il a égalé les légendes du MotoGP™ Dani Pedrosa et Nicky Hayden et les a depuis devancés, bien que Dani Pedrosa en ait ajouté deux àson actif avec des wildcards à Jerez et Misano. Valentino Rossi mène la danse avec 372 départs dans l’élite devant Andrea Dovizioso (248) et Alex Barros (245), Aleix Espargaró étant quatrième avec 237.

GP d’Argentine : Marco Bezzecchi a remporté sa première victoire en catégorie reine. À l’époque, huit pilotes n’avaient encore jamais remporté de GP en catégorie reine. Attendez le GP d’Australie pour en savoir plus sur les nouveaux vainqueurs en 2023…

GP des Amériques : Alex Rins est devenu le huitième pilote à s’imposer avec deux usines dans l’ère MotoGP™ après Jack Miller (Red Bull KTM Factory Racing), Andrea Dovizioso, Casey Stoner, Jorge Lorenzo, Maverick Viñales (Aprilia Racing), Max Biaggi et Valentino Rossi.

GP d’Espagne : Pecco Bagnaia a égalé Max Biaggi en quatrième position sur la liste des Italiens ayant remporté le plus de victoires en catégorie reine.

GP de France : Le Mans a battu le record d’affluence du MotoGP™ avec 278 805 spectateurs sur l’ensemble du GP.

GP d’Italie : Pecco Bagnaia est devenu le premier pilote à réaliser le « Grand Chelem » (pole, meilleur tour en course, passer la ligne d’arrivée en tête à chaque tour et gagner la course) depuis qu’il l’a fait lui-même l’année dernière lors du GP d’Espagne.

GP d’Allemagne : avec 233 196 spectateurs, le Sachsenring a accueilli le plus grand nombre de spectateurs de son histoire, ce qui a fait du GP d’Allemagne l’événement sportif le plus suivi dans le pays.

GP des Pays-Bas : Francesco Bagnaia a remporté sa 15e victoire en MotoGP™ au Dutch TT et s’est hissé à hauteur d’Andrea Dovizioso en troisième position sur la liste des Italiens au plus grand nombre de victoires en catégorie reine. Valentino Rossi domine avec 89 succès, devant Giacomo Agostini avec 68.

GP de Grande-Bretagne : Aleix Espargaró est devenu le neuvième vainqueur différent lors des neuf dernières courses MotoGP™ organisées à Silverstone après Jorge Lorenzo (2013), Marc Márquez (Gresini Racing MotoGP™) (2014), Valentino Rossi (2015), Maverick Viñales (2016), Andrea Dovizioso (2017), Alex Rins (2019), Fabio Quartararo (Monster Energy Yamaha MotoGP™) (2021) et Pecco Bagnaia (2022).
David Alonso (GASGAS AsparTeam) a remporté sa première victoire en Moto3™, devenant ainsi le premier pilote colombien à s’imposer en Grand Prix. La Colombie est devenue le 13e pays à connaître le succès dans cette catégorie (le 30e en GP).

GP d’Autriche : Pecco Bagnaia a remporté le GP et est devenu le troisième pilote italien le plus victorieux dans l’élite. Il s’agit également du 50e podium de sa carrière en Grand Prix. Il a réalisé le double Grand Chelem (le super Chelem ?) avec la pole position, le tour le plus rapide en Tissot Sprint et en GP ainsi que la victoire dans les deux courses.

GP de Catalogne : A. Espargaró a décroché sa troisième victoire en MotoGP™ et également la troisième en GP de sa carrière après le GP d’Argentine 2022 et le GP de Grande-Bretagne 2023. Il s’agit du troisième succès d’Aprilia en catégorie reine.

GP de Saint-Marin : Dani Pedrosa, wildcard pour KTM et légende du MotoGP™, est entré dans l’histoire en terminant quatrième, ce qui constitue le meilleur résultat pour une wildcard lors d’une course sur le sec dans l’ère MotoGP™. Les autres résultats comparables ont tous été obtenus sur le mouillé : Akira Ryo est monté sur le podium à Suzuka en 2002 sous la pluie, juste devant son camarade de wildcard Shinichi Itoh quatrième, tandis que Michele Pirro a terminé quatrième à Valence en 2018, également sous la pluie.

GP d’Inde : Marco Bezzecchi a réalisé son premier « Grand Chelem ». Pecco Bagnaia est le seul autre pilote à l’avoir fait en 2023, à deux reprises : en Italie et en Autriche.

GP du Japon : Marc Márquez a terminé troisième et dépassé la légende du MotoGP™ Ángel Nieto pour passer cinquième sur la liste des pilotes ayant le plus de podiums en GP avec 140, derrière Jorge Lorenzo, quatrième avec 152.

GP d’Indonésie : Pecco Bagnaia s’est imposé après s’être qualifié 13e, devenant ainsi le premier pilote à remporter une course MotoGP™ sur le sec après s’être qualifié à partir de la 12e place (ou plus loin) depuis le GP de Turquie 2006 qu’avait gagné Marco Melandri en partant 14e. Cette victoire au GP d’Indonésie était également la 500e d’un pilote chaussé de pneus Michelin en catégorie reine.

GP d’Australie : Johann Zarco est devenu le deuxième nouveau vainqueur dans l’élite en 2023 et le cinquième Français à gagner dans la catégorie après Fabio Quartararo (11 victoires), Régis Laconi (1), Christian Sarron (1) et Pierre Monneret (1). Il a également rendu à Colin Edwards (12) l’honneur d’être le pilote ayant obtenu le plus grand nombre de podiums sans victoire en catégorie reine. Pour en savoir plus sur les nouveaux vainqueurs, descendez au GP du Qatar…

GP de Thaïlande : avec 0,253 seconde d’écart entre Jorge Martín et Pecco Bagnaia, qui a franchi la ligne d’arrivée en troisième position avant d’être promu deuxième, il s’agit du quatrième podium le plus serré de l’histoire de la catégorie reine sur une course complète. Les seuls tops 3 les plus proches sont ceux de Phillip Island 1999 (0,124s entre Tadayuki Okada, Max Biaggi et Régis Laconi), Estoril 2006 (0,176s entre Toni Elias, Valentino Rossi et Kenny Roberts Jr) et Phillip Island 2022 (0,224s entre Alex Rins, Marc Márquez et Francesco Bagnaia).
Raúl Fernández (Trackhouse Racing) a terminé 15e à seulement 15,093 secondes du vainqueur Jorge Martín, égalant ainsi le deuxième top 15 le plus proche de tous les temps du Qatar 2019. Seul Doha 2021 a été plus resserré (8,928s).

GP de Malaisie : Enea Bastianini (Ducati Lenovo Team) a remporté sa cinquième victoire en MotoGP™ et sa première depuis Aragon l’année dernière. Tous ces succès ont été remportés avec Ducati. L’Italien est désormais à égalité avec Jorge Martín sur la liste des pilotes Ducati ayant le plus de victoires, à seulement deux longueurs de Loris Capirossi.

GP du Qatar : Fabio Di Giannantonio est devenu le troisième pilote à décrocher sa première victoire en catégorie reine et le 12e depuis la manche d’ouverture de 2020 après Fabio Quartararo, Brad Binder, Miguel Oliveira (Trackhouse Racing), Franco Morbidelli (Prima Pramac Racing), Joan Mir (Repsol Honda Team), Jorge Martin, Francesco Bagnaia, Enea Bastianini, Aleix Espargaró, Marco Bezzecchi et Johann Zarco.
Le Romain est devenu le sixième vainqueur différent de Ducati depuis le début de l’année, un record pour un même constructeur en une seule saison dans l’élite.

GP de Valence : après que la lutte pour le titre s’est jouée à Valence en 2022 et 2023, c’est la première fois que deux Championnats du Monde d’affilée sont décidés lors de la finale.

Aucun pilote n’est parvenu à remporter deux victoires consécutives en GP en 2023. C’est la première fois que cela se produit depuis la toute première saison de l’histoire, en 1949.

Près de 3 millions de personnes ont assisté aux événements MotoGP™ en 2023 (total des 3 jours sur tous les circuits*), ce qui en fait l’une des trois saisons les plus affluentes de l’histoire. De plus, la première moitié de campagne a établi un nouveau record de fréquentation avec 1,6 million de fans qui ont franchi les portes des circuits.

*Les chiffres du GP des Amériques n’ont pas été publiés.

 

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Parlons MotoGP : Il faut absolument parler de Pol Espargaró – 2/2 https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-il-faut-absolument-parler-de-pol-espargaro-2-2/ Wed, 06 Dec 2023 19:30:45 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1153370 Par Nicolas Pascual. Pendant deux jours, « Parlons MotoGP » se penche sur la riche carrière de Pol Espargaró, comme un hommage.

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Pol Espargaró ne sera plus un pilote titulaire en 2024, alors « Parlons MotoGP » se penche sur le sujet. Oui, on sait qu’on le reverra bientôt, comme le laissait entrevoir son casque à Valence, mais sans doute plus inscrit en tant qu’engagé sur une saison complète, au vu de la concurrence qui pointe le bout de son nez. Alors, depuis hier, nous tentons d’analyser sa carrière : époque par époque, nous retraçons son parcours sans réaliser sa biographie, mais en tirant des enseignements relatifs à chaque ère de sa vie. Je vous invite donc à retrouver cette première partie en cliquant ici, car elle vous aidera à appréhender les tenants et aboutissants de l’épisode d’aujourd’hui.

Après avoir étudié ses débuts marqués par un fort engouement, des performances explosives mais sous les radars, et des courses aux titres difficiles en raison d’une grande adversité, plongeons-nous dans le grand bain du MotoGP.

 

Pas à la bonne place ? (2014-2016)

 

J’ai déjà beaucoup écrit sur Tech3, notre fierté nationale. C’est une équipe formidable, à l’histoire saisissante et empreinte de grandeur. Cependant, il existe un profil de pilote qui réussit au sein de la formation d’Hervé Poncharal. Des battants, de types outsiders, qui ne lâchent rien et qui se démarquent par leur grande combativité. Je n’affirme pas que c’est là un critère de sélection, mais force est de constater que les pilotes ayant laissé une grande marque dans l’équipe à l’ère moderne se ressemblent, y compris dans l’approche. Les Bradley Smith, Cal Crutchlow, Miguel Oliveira, Johann Zarco, entre autres, étaient tous réguliers dans la performance, mais aussi capables de coups d’éclats réguliers.

Vous savez déjà ce qui va suivre à la lecture de cette introduction ; Pol Espargaró n’était pas comme cela. Il y a peu d’exemples, mais force est de constater que l’équipe a plus de mal à faire exploser des talents déjà facilement identifiés en catégories inférieures. Récemment, on compte Remy Gardner et Raúl Fernández pour qui ça n’a pas fonctionné, et, bien sûr, Pol Espargaró.

 

Parlons MotoGP Pol Espargaró

La saison 2014 n’était pas mauvaise, les suivantes non plus d’ailleurs, mais pas au niveau de ce qu’il avait montré en petites catégories.

 

Attention ! À vrai dire, en me penchant sur les résultats, c’est moins pire que dans mon souvenir. L’Espagnol avait cette régularité dans la performance, mais n’a jamais réussi à débloquer deux choses essentielles pour prétendre à un meilleur guidon encore. Tout d’abord, la capacité de créer l’exploit, de tenter des percées. Malgré un nombre de chutes relativement important en trois saisons (dix abandons sur la période), je n’ai pas beaucoup d’images de lui sur la moto noire et verte qui me viennent en tête. D’ailleurs, il n’y a aucun podium, aucune pole, et aucun meilleur tour en course, même en 2016 lorsque le niveau de la grille s’est resserré.

Deuxième point, la progression. À vrai dire, il n’a fait que régresser en trois ans. Certes, il marque un peu plus de points en 2016 qu’en 2015, mais cela est surtout conditionné par les cinq résultats blancs sur la première de ces saisons. Sans podium, on a tendance à lui préférer un Bradley Smith héroïque en 2015, même si beaucoup plus en difficulté sur les Michelin en 2016.

J’ai pris du temps sur le passage en MotoGP car à quelques exceptions près, c’est la première équipe en catégorie reine qui conditionne une carrière. Et je suis obligé de dire que j’étais déçu. Il passait, en 2014, de prospect prometteur, à talent semi-gâché, qui n’avait pas progressé en trois saisons, fin 2016. Âgé de 25 ans déjà, il n’était plus ce petit jeune rapide en qualifs qui allait tout casser.

 

Porte-étendard (2017-2020)

 

Puis se présenta l’opportunité KTM. Et là, je l’ai trouvé bien meilleur. Son année 2017 fut catastrophique, mais la RC16 était particulièrement coriace. Je ne vais pas revenir sur chacune de ses quatre saisons avec les Autrichiens, mais plus, essayer d’en tirer des enseignements. J’en vois trois assez distincts.

Le premier, c’est qu’on le veuille ou non, qu’on l’aime ou pas, il reste le pilote le plus emblématique de l’histoire de KTM en MotoGP. Celui qui s’est accroché, même quand c’était très difficile, même malgré les blessures comme en 2018. En attendant que Brad Binder vienne le chercher, ce qui va arriver, c’est certain. Mais par rapport au Sud-Africain, je trouve que l’effort de Pol pour mettre une marque sans histoire victorieuse sur la carte était plus impressionnant que de remporter un Grand Prix. Sa moyenne de points par course a triplé entre 2017 et 2020, où il termina cinquième du général avec cinq podiums, cette énorme bataille à Spielberg en prime. Sa saison 2019 aussi, très impressionnante car marquée par un petit nombre de chutes, preuve de sa capacité à changer d’approche. Franchement, je trouve ce passage assez sous-estimé, et ce pour une bonne raison…

… Son comportement. C’est le deuxième enseignement de ces quelques années. Pol chez KTM, ce sont les déclarations choc, le clash contre Johann Zarco à Brno en 2020, l’affirmation d’un caractère bien trempé qu’on avait déjà remarqué depuis ses jeunes années. On aime, ou on déteste, mais personnellement, je pense qu’à l’heure des réseaux sociaux et des disciplines motorisées politiquement correctes, ce type de caractère est essentiel à la pérennité d’un sport. Le sien comme celui de son frère d’ailleurs.

 

Parlons MotoGP Pol Espargaró

Chez KTM ou GasGas, le n°44 restera dans les mémoires. Photo : Michelin Motorsport

 

Troisièmement ; on a retrouvé sa vitesse en qualifications. Beaucoup l’avaient totalement oubliée, et à raison, mais elle était presque aussi bonne que Marc Márquez sur un tour en 2012, avec une moto inférieure ! Nous parlons ici d’une comparaison avec le meilleur de tous les temps dans cet exercice. Tenez-vous bien : personne n’a plus jamais fait de poles après ses deux réalisations en 2020 au guidon de la KTM officielle.

 

Qui peut lui jeter la pierre ? (2021-2022)

 

Voici ce qui me permet de faire la transition avec la période Honda Repsol. Car à part les efforts en qualifications (tout aussi sous-cotés d’ailleurs, avec cette pole à Silverstone), il n’y a pas grand-chose à retenir de son passage dans la plus prestigieuse des écuries. Deux podiums, et puis s’en va ; ce qui paraît un grand accomplissement en comparaison de Joan Mir, je vous l’accorde.

Je ne veux pas être dur avec lui pour ceci, car ce transfert n’était pas dénué de sens. À 30 ans, Alberto Puig lui-même vous demande de venir chez Honda Repsol, bien payé, pour rouler aux côtés de votre ancien nemesis Marc Márquez. Qui refuserait un tel guidon ? Deux années de galère avec une moto décadente, soyons honnêtes.

 

Dans dix ans, on se dira : « Quoi ? Pol Espargaro a roulé sur Honda ? » Photo : Box Repsol

 

Le coup du sort (2023)

 

Dernier chapitre, la saison passée. C’est malheureux, mais ça tient en une phrase. Blessé dès le premier Grand Prix, il dut attendre Silverstone pour retrouver la KTM RC16, cette fois rebadgée en GasGas chez Tech3. Le highlight de son année n’est autre que cette sixième place en Sprint en Autriche, mais elle était synonyme d’au revoir. Même en forme, il ne mettait plus un pied devant l’autre sur la fin. À ce niveau de compétition, une telle absence ne pardonne pas, surtout quand un Pedro Acosta pousse derrière. Même si je persiste à dire que le prodige aurait été à sa place dans l’équipe d’usine, un départ de Pol Espargaró semblait inévitable.

 

Conclusion

 

Voici l’analysée détaillée de la carrière d’un grand pilote qui a marqué les années 2010 à sa manière, n’en déplaise à ses nombreux détracteurs. Les blessures n’ont pas joué en sa faveur, mais au-delà de ça, je pense que ce passage en demi-teinte chez Yamaha Tech3 l’empêcha réellement de goûter aux sommets du sport. Malgré tout, il reste celui qui mit la firme de Mattighofen au rang des autres. Clairement, dans l’histoire, il y a KTM avant et après lui. En plus de l’évident titre 2013, il s’est forgé un palmarès remarquable, avec deux victoires aux 8 Heures de Suzuka, ainsi qu’un titre de rookie de l’année en 2014.

Je suis curieux de savoir ce que vous pensez de ce pilote. Dites-le moi en commentaires !

 

« Rendez-vous dans peu de temps… » Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP 2024, après Dan Rossomondo, d’autres Américains débarquent : TrackHouse et Pitbull succèdent à CryptoDATA RNF et garde les Aprilia https://www.paddock-gp.com/motogp-2024-apres-dan-rossomondo-dautres-americains-debarquent-trackhouse-et-pitbull-succedent-a-cryptodata-rnf-et-garde-les-aprilia/ Tue, 05 Dec 2023 17:00:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1153384 Le MotoGP ouvre ses portes au rêve américain avec cette structure Trackhouse qui reprend l'aventure RNF avec les Aprilia dedans.

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C’était dans l’air en MotoGP depuis que l’imbroglio du Team CryptoDATA RNF était apparu au grand jour lors du Grand Prix de Valence, dernière échéance de la saison 2023. Au message d’adieu sur les réseaux sociaux de Razlan Razali, tombé de Charybde en Scylla depuis l’effacement du logo du compatriote Petronas des carénages de ses Yamaha originelles, a succédé une réponse martiale de l’enseigne roumaine CryptoDATA suivie de carrément l’exclusion de la catégorie de la structure validée par Dorna, La FIM et l’IRTA. Un front uni qui a aussi préparé l’arrivée des concitoyens de son nouveau patron du marketing Dan Rossomondo, soit Trackhouse. Et il y a même eu une présentation en grande pompe !

TrackHouse fait son entrée en MotoGP et amènera les Aprilia RS-GP sur la piste qui seront pilotées par Raul Fernandez et Miguel Oliveira. Le Team prend la place de CryptoDATA RNF « torpillé » de Razan Razali, que le comité de sélection MotoGP, composé de membres de la FIM, de l’IRTA et de Dorna Sports, avait décidé de ne pas sélectionner pour la saison 2024. Une décision prise, on le rappelle, « en raison des infractions répétées et des violations du contrat de participation qui nuisent à l’image publique du MotoGP, nous avons forcé cette décision« .

TrackHouse est une structure déjà présente dans le championnat NASCAR et a entre autres le rappeur Pitbull comme copropriétaire… Il s’agit d’une marque de divertissement ancrée dans le sport automobile, créée pour galvaniser les fans autour de la course automobile et élargir son attrait en créant un engagement périphérique des fans à travers la musique, les expériences en direct, les vêtements, la philanthropie et l’intérêt humain des personnalités les plus remarquables du monde des sports et du monde entier.  Excusez du peu !

Le MotoGP fait entrer Pittbull dans son paddock

Le propriétaire de l’équipe est Justin Marks. Depuis plus de 20 ans, Justin a concouru en tant que pilote professionnel et gagnant en NASCAR et dans l’Association internationale des sports automobiles (IMSA). En tant que propriétaire, il a remporté trois championnats et plus de 30 victoires en carrière dans la série NOS Energy Drinks World of Outlaws. Justin est également le fondateur du premier centre de courses de karting en plein air aux États-Unis, Trackhouse Motorplex.

Le partenaire de l’équipe est Pitbull-Armando Christian Pérez, superstar internationale, lauréat d’un Grammy, entrepreneur qui a vendu plus de 7,5 millions d’albums studio et 100 millions de singles. Il compte plus de 22 millions d’auditeurs mensuels et 5 milliards de streams dans le monde sur Spotify et Apple Music. Dédié à avoir un impact positif sur le monde, Pitbull a créé des écoles publiques.

Lors de la présentation, il y avait Marks, Massimo Rivola, Carlos Ezpeleta et même Rossomondo lui-même. La livrée de la moto a déjà été dévoilée avec des couleurs qui reflètent le drapeau américain et qui s’inspirent de celui utilisé en 2008 par feu Nicky Hayden. Aprilia et le MotoGP trouvent certainement un partenaire solide en Trackhouse Racing, ce qui est fondamental pour l’avenir. Il sera également intéressant de voir les implications d’ordre technique. Par exemple, l’équipe aura-t-elle au moins un RS-GP 2024 l’année prochaine ? Pour rattraper Ducati, il serait important d’équiper également la formation satellite de la dernière version du prototype Noale… Raul Fernandez l’a d’ailleurs quasiment réclamée au terme du test de Valence …

MotoGP |  TrackHouse entre en Top Class avec Aprilia

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MotoGP Test Valence : pour Raul Fernandez l’Aprilia 2023 vaut une seconde au tour de mieux que la version 2022 https://www.paddock-gp.com/motogp-test-valence-pour-raul-fernandez-laprilia-2023-vaut-une-seconde-au-tour-de-mieux-que-la-version-2022/ Sat, 02 Dec 2023 17:30:04 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1152918 Raul Fernandez a eu l'occasion de grimper sur la version 2023 de l'Aprilia RS-GP et le résultat en a été si saisissant qu'il frôle l'énigme.

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Ce test de Valence, qui était le premier de l’intersaison 2024 de MotoGP, a donné l’occasion à Raul Fernandez de rouler avec la version 2023 de la RS-GP, en lieu et place de l’Aprilia dont il était doté cette saison, qui était un opus 2022. Pour l’Espagnol, la différence a été si saisissante qu’il assure que la dernière-née de Noale vaut une seconde au tour de mieux que le précédent millésime. Dans une catégorie où chaque millième compte à présent, ça interpelle forcément …

C’est un commentaire qui a fait son effet dans un paddock MotoGP dont la différence entre un premier et un dernier temps peut se réduite à une seconde au terme d’un tour de piste. Il vient de Raul Fernandez, pilote satellite Aprilia qui a lâché, en descendant de la RS-GP 2023 qu’il découvrait lors de ce test de Valence, en lieu et place de sa version 2022 habituelle : « celle de cette année m’a permis d’être presque une seconde plus rapide. J’ai aussi remarqué des progrès au niveau de l’aérodynamisme avant. Cela donne plus de confiance et me permet d’entrer dans les virages de manière plus agressive ».

Partant de là, il faut remettre en perspective les parcours de Maverick Viñales et d’Aleix Espargaró par rapport à ceux de Miguel Oliveira et Raul Fernandez. Mais il faudrait aussi mieux l’expliquer, et, sur ce point, le jeune espagnol nous laisse sur notre faim : « nous avons immédiatement vu que la moto était bien meilleure, du moins pour moi. Je ne sais pas vraiment pourquoi elle est si rapide, j’ai plus de retour de l’avant, j’étais sept à huit dixièmes plus rapide par tour avec pneu medium ».

Raul Fernandez

Raul Fernandez : « je ne sais pas ce qui change en vérité »

Il ajoute : « je me retrouve avec ce que j’ai ressenti avec l’avant. C’est clair qu’il y a encore du travail à faire, je sais et je pense que c’était bien de la tester et de communiquer des informations à Aprilia. Pour cet hiver, je comprends ce qui manque à cette moto, et je pense qu’avec cette marge de progression, ils pourront travailler sur quelque chose pour Sepang ».

Celui qui s’est classé cinquième lors de ce test termine : « je ne sais pas ce qui change en vérité. J’ai plus de sensations avec l’avant. Dans l’ensemble, je suis content. Je me sentais très à l’aise et je pense que l’équipe a travaillé dans la bonne direction. Ce que l’on donnera en 2024 ? Demandez à Aprilia ».

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Classement Test Valence :

Valence

Crédit classement motogp.com 

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MotoGP 2024 : l’effet Marc Marquez sur Ducati joue déjà avec un Ben Spies qui décourage l’adversité https://www.paddock-gp.com/motogp-2024-leffet-marc-marquez-sur-ducati-joue-deja-avec-un-ben-spies-qui-decourage-ladversite/ Thu, 30 Nov 2023 12:00:59 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1152557 L'écho de la déflagration des premiers tours de Marc Marquez sur la Ducati porte loin dans le landernau de la course moto, la preuve.

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Les premiers tours d’un Marc Marquez sur sa nouvelle Ducati Gresini lors du test de l’intersaison 2024 semblent avoir ouvert le passage vers un monde d’après sportif en MotoGP. Le précédent se serait ainsi achevé quelques jours auparavant sur le même site de Valence concluant la campagne 2023 et sacrant pour la seconde fois Pecco Bagnaia. Dans le même temps, Marc Marquez clôturait cette époque en quittant sa Honda. Depuis, on ne parle plus que de lui et de sa Ducati, et il faut dire que la première rencontre sur la piste entre l’homme et sa machine face au chrono a été comme un coup de semonce à la concurrence. Pour certains observateurs, c’est même déjà un coup de grâce, à l’instar de Ben Spies …

Au passage, il n’y a pas eu que le passage de Marc Marquez chez Ducati Gresini qui a changé la physionomie de la grille de départ en MotoGP. Dans une période qui devait être le calme avant la tempête 2024 en vue de 2025 et au-delà sur le marché des transferts, le millésime 2023 a été pour le moins agité. Ainsi, pour la prochaine campagne, seules les équipes d’usine de Lenovo, Red Bull KTM et Aprilia Racing resteront inchangées. Monster Yamaha a de son côté engagé Alex Rins à la place de Franco Morbidelli et Repsol Honda a remplacé Marc Marquez par Luca Marini.

Mais c’est du côtés des équipes satellites que les choses ont surtout bougé. Sur les six en lice, un seul duo de pilotes est resté inchangé. Pramac Ducati a fait venir Franco Morbidelli à la place de Johann Zarco, LCR Honda a embauché Zarco à la place d’Alex Rins, GASGAS Tech3 a remplacé Pol Espargaró par le champion du monde Moto2 Pedro Acosta. Ensuite, Mooney VR46 a dû échanger l’Italien Luca Marini contre Fabio Di Giannantonio, tandis que Gresini Racing a donc réussi la prise de l’année, avec Marc Marquez, en lieu et place de « Diggia ». L’équipe client Aprilia, tombée dans la tourmente, continue avec Miguel Oliveira et Raul Fernandez mais sous de nouvelles couleurs.

Marc Marquez

Ben Spies : « ils viennent de donner à Marc Marquez une Ducati et plus de 40 courses »

Cependant, c’est bien un Marc Marquez équipé de la MotoGP du moment pour revenir aux avant-postes qui est retenu. Et surtout après le premier contact de Valence. L’octuple champion du monde s’est immédiatement montré très rapide, comme s’il connaissait déjà le Desmosedici GP23 conçu par Gigi Dall’Igna, directeur général de Ducati Corse. Une vraie performance, surtout que l’on a ensuite appris que, dès cet essai terminé, il a filé à l’hôpital se faire opérer du syndrome des loges …

Parmi ceux qui ont eu leur mot à dire sur le passage du pilote Cervera chez Ducati, il y avait Ben Spies, le champion Superbike 2009 qui a couru en MotoGP de 2008 à 2013 avec Suzuki, Yamaha et Ducati. Et l’avis de l’Américain est pour le moins tranché : « pour une raison quelconque, je pense que l’écart de points entre la première et la deuxième place l’année prochaine sera le plus grand que nous n’ayons jamais vu. Ils viennent de donner à Marc Marquez une Ducati et plus de 40 courses ». De quoi tétaniser la concurrence …

 

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MotoGP Test Valence LIVE : c’est reparti à Valence ! https://www.paddock-gp.com/motogp-test-valence-live/ Tue, 28 Nov 2023 13:00:23 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1152297 C'est reparti à Valence pour ce premier test de l'intersaison 2024 dont la première mi-temps nous a fait déjà oublier la campagne 2023.

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C’est reparti à Valence pour la seconde partie du premier test de l’intersaison 2024 de MotoGP. La piste sera ouverte jusqu’à 18h00 et, ce matin, on a vu un Marc Marquez déjà rassuré sur sa nouvelle monture Ducati. C’est d’ailleurs lui qui a clôturé la première mi-temps en tête des pilotes de la marque de Borgo Panigale, puisque pointant second d’un Maverick Vinales qui semble avoir repris son uniforme de soldat de l’hiver … 

Un sourire et des un regard pétillant valent lieux que tous les commentaires du monde et même si Marc Marquez a confirmé les apparences avec des mots, force est de constater que ce n’est pas mal parti entre lui et Ducati chez Gresini. La feuille des temps le confirme tout autant, puisque l’ancien de Honda est déjà devant Jorge Martin. On note aussi dans ce classement un Augusto Fernandez qui n’a jamais quitté le groupe de tête de la matinée consommée.

Chez les nouveaux venus dans les teams MotoGP, Di Giannantonio, qui n’est pas vraiment un bleu puisqu’ayant juste changé de team pour la même Ducati est cinquième, Johann Zarco sur la Honda quinzième, devant Rins et sa Yamaha qui précède un Pedro Acosta enjoué. Franco Morbidelli, sur la Ducati Pramac est seulement vingtième. On note que Fabio Quartararo est septième et seul représentant d’une marque japonaise dans le top 10.

Voici le classement avant la reprise des hostilités:

Valence

Voici les images en direct.

Valence

Valence

Valence

Cela commence mal pour Jorge Martin qui chute pour la seconde fois de la journée, cette fois au virage 6. Raul Fernandez attaque d’entrée et signe la meilleure performance en 1’29.808, ce qui nus deux Aprilia en tête …

Pour seulement un millième, Maverick Vinales reprend l’avantage sur son compagnon de marque. En revanche, les tests de Valence  d’Aleix Espargaró se terminent ici : le pilote Aprilia souffre toujours de douleurs à la jambe gauche blessée lors de l’accident avec Oliveira au Qatar et se rendra à la clinique Dexeus de Barcelone pour effectuer quelques tests.

Le duel fratricide entre les deux pilotes Aprilia au sommet se poursuit. Raul Fernandez a désormais pris un dixième d’avance sur Maverick Vinales en 1:29.710. Les deux sont toujours les seuls à moins de 1’30. Marc Marquez est troisième, mais n’a pas couru après les chronos. Augusto Fernández se hisse à la 3ème place avec un temps de 1’30″106.

Jorge Martin passe quatrième, repoussant Marc Marquez aux portes du Top 5. TOP 10 à Valence : R.Fernandez, Vinales, A.Fernandez, Martin, M.Marquez, A.Marquez, Di Giannantonio, Quartararo, Bagnaia et Mir. Binder onzième, suivi de Bastianini, Miller, Bezzecchi, Morbidelli, Zarco, Crutchlow, Rins, Acosta, Marini, Nakagami, A. Espargaró et Savadori qui a pris la place de A. Espargaró.

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Pedro Acosta n’est « que » à la 19ème place, mais il ne ressemble pas du tout à un pilote qui pilote une machine MotoGP pour la première fois. Au cours de ses 42 tours, il n’a commis aucune erreur majeure. Et il nous livre déjà une belle performance de drift.

Pecco Bagnaia améliore et passe en 3ème position avec un temps de 1’29″970. Johann Zarco inscrit sa Honda dans le top 10, derrière Marc Marquez et Fabio Quartararo. Le Français est le premier des pilotes en RC213V, machine qu’il découvre, rappelons-le. Voici le classement après une heure.

Valence

Honda a monté sur la queue de la moto de Luca Marini un dispositif de forme « carrée » qui rappelle celui utilisé en fin de saison par KTM. Le but est de garder l’arrière plus chargé pour une plus grande stabilité.

Écran MotoGP

Davide Tardozzi au micro de Sky :  » Bagnaia n’est pas intéressé à faire des tours rapides, notre objectif est de donner le plus de feedback possible aux ingénieurs pour le travail qu’ils auront à faire cet hiver. La plus grande innovation de cette Ducati est le moteur, qui est différent de celui de 2023. La moto définitive en termes de châssis et d’aérodynamisme sera vue au Qatar. Nous nous concentrons sur le moteur, qui pour l’instant nous satisfait  Il y a quelques petites choses que Pecco nous a indiquées cela doit être amélioré, mais disons que pour l’instant ça marche« .

Pendant ce temps, Marc Marquez prend les commandes avec sa Ducati en 1’29.460. 

Alex Marquez réalise le second temps. Voilà les deux frères et pilotes Gresini aux commandes … Pedro Acosta va également fort. Il n’est qu’à la 17ème place, mais il est à un peu plus d’une seconde du meilleur temps. Il s’est placé entre les habitués de KTM, Brad Binder et Jack Miller.

Vinales s’améliore également : le pilote Aprilia prend la 2ème place provisoire, à 7 millièmes de Marc Marquez qui repart à l’attaque… Et ça nous un 1’29.424 …

Zarco chute au virage 4.

Vinales accélère en 1’29.253. Voici le classement à l’abord de la dernière heure à Valence. Les hostilités s’arrêteront donc à 17h00 …

Valence

Bezzecchi, discret depuis le début de ce test, s’affirme à présent dans la dernière heure en s’intercalant entre Vinales et Marc Marquez.

A 45 minutes du but, Pecco Bagnaia arrête les frais à Valence et dit au revoir à la caméra. Il ne fera donc pas mieux que huitième sans jamais avoir cherché le chrono. Il en st de même pour Jorge Martin, onzième, après deux chutes, qui a déjà quitté sa combinaison. Pour ces deux-là, le prochain rendez-vous sera du 6 au 8 février à Sepang.

Tests également terminés pour Marc Marquez (qui signe des autographes et prend des selfies), et Enea Bastianini. Peu de pilotes en piste pour cette finale. Il restera donc au mieux troisième. Il reste 40 minutes. Raul Fernandez en profite pour grimper quatrième.

Alex Marquez à Sky : « Nous avons testé la moto 2023, ça s’est bien passé. Mon frère ? Je m’attendais à ce qu’il aille si vite« 

Pedro Acosta s’offre sa première chute en MotoGP à 30 minutes du drapeau à damier.

 Excellent tour pour Luca Marini, qui fait ses débuts avec Honda : le natif de Pesaro grimpe à la neuvième place en 1’29.956 . C’est le plus rapide du constructeur japonais.  Les nouvelles pièces aérodynamiques de la KTM de Jack Miller bénéficient d’un travail de peinture camouflage. On a quand même vu qu’il a failli chuter dans le virage 2. Mais l’Australien a bien sauvé la situation et n’a pas endommagé les nouvelles pièces à Valence…

On s’inquiète pour Morbidelli, 14ème devant Fabio Quartararo, mais avec une Ducati … Masini (Gresini) sur Sky : « L’ambiance dans l’équipe est incroyable. Nous avons très bien travaillé, même si nous n’avons pas pu tourner autant. Mais les temps de Marc Marquez parlent d’eux-mêmes . Il faut quand même garder les pieds sur terre« .

Un qui n’est pas enthousiaste en revanche est un Fabio Quartararo au langage corporel qui ne respire pas la joie. Il est douzième avec la Yamaha. Son nouvel équipier Rins est 19ème.

Jorge Martin à Sky sur la GP24 : « Je n’ai pas compris pourquoi nous avons chuté la deuxième fois. C’était une journée étrange pour moi. J’ai seulement apprécié la plus grande puissance, mais je dois comprendre dans les virages pourquoi la moto ne fonctionnait pas bien. Quelque chose n’était pas bien. »

Les sept premières places sont l’apanage des motos italiennes. Il faut attendre la huitième place pour voire une KTM avec Jack Miller puis Marini avec la Honda.

Pecco Bagnaia à Sky : « Je suis satisfait du travail. Avec le nouveau moteur et la nouvelle moto, je me sentais bien : c’est un bon point de départ, mais il faudra de petites étapes. Il y a du travail à faire en termes de livraison, mais quand ça commence bien… Les deux dernières années ont été compliquées pour le moteur : je ne veux pas remporter la victoire trop tôt, on attend la Malaisie mais je suis très content. Mais Valence n’est pas la piste idéale pour tester une moto. Il faudra le vérifier sur des pistes avec plus de grip« .

Pendant ce temps Brad Binder passe second, puis chute …

Voici le classement final !

Valence

 

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MotoGP Test Valence LIVE : Valence lance l’intersaison 2024 ! https://www.paddock-gp.com/motogp-test-valence-live-valence-lance-lintersaison-2024/ Tue, 28 Nov 2023 08:47:44 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1152157 Le plateau MotoGP version 2024 est déjà sous nos yeux avec ce test de Valence, premier de l'intersaison, avec beaucoup de nouveautés.

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La saison 2023 de MotoGP est passée, vive celle de 2024, dont les préliminaires commencent ici et maintenant sur le même tracé de Valence qui a sacré pour la seconde fois consécutive l’officiel Ducati Pecco Bagnaia. Même si l’heure était à la fête dans le paddock, les coulisses sont restées actives puisque, ces dernières heures, on a officialisé Luca Marini chez Repsol Honda, sauvé le soldat Fabio Di Giannantonio chez la VR46 Ducati, mais aussi exclu le team CryptoDATA RNF dont les représentants roumains nous promettent un procès retentissant sur fond d’impérialisme américain …

Sur ce sujet, les dernières nouvelles sur la suite d’une structure satellite Aprilia veulent que l’équipe NASCAR Track House Racing prennent le relais. En attendant, Miguel Oliveira se remet de sa blessure à l’omoplate tandis que Raul Fernandez devrait tourner avec une RS-GP du team test…

Reste que la grande attraction tant dans les stands que sur la piste et face au chrono sera la rencontre entre Marc Marquez et sa Ducati Gresini. Il aura une GP23 et un nouveau chef mécanicien, Frankie Carchedi, qui était aux côtés de Fabio Fi Giannantonio et aussi de Joan Mir l’année du titre MotoGP chez Suzuki.

Pendant ce temps, Santi Hernandez, dans le box Repsol passera du côté de Joan Mir, laissant le nouvel arrivant Luca Marini à son compatriote Guidotti.

Mais Marc Marquez ne sera pas le seul à découvrir une nouvelle moto. En plus de Luca Marini précité, il y aura Alex Rins, nouvel équipier de Fabio Quartararo chez Yamaha,

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Franco Morbidelli qui s’installera chez Ducati Pramac, Johann Zarco qui va vivre ses premières heures chez LCR-Honda et Pedro Acosta, le rookie placé chez GASGAS Tech3 en lieu et place de Pol Espargaró qui n’est plus un pilote titulaire en Grand Prix.

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Cette journée de test à Valence débute ce mardi 28 novembre à 10h00 du matin et se terminera à 17h00. Elle sera à suivre en LIVE sur nos ondes. 

Valence

Voici les premières images en direct.

Les moteurs chauffent dans les stands, la journée s’annonce encore plus froide que le week-end de course, avec de gros nuages ​​à l’horizon et pas mal de vent.

Au passage Pedro Acosta portera cette saison le n°31 et son 37 fétiche qu’arbore déjà … Son équipier chez GASGAS Tech3 Augusto Fernandez. Hier, Marc Marquez est monté pour la première fois sur la Ducati de l’équipe Gresini Racing. L’octuple champion du monde a quitté Honda après 11 ans, en quête de rédemption :

Pour info, en raison du froid, Ducati a demandé que les tests se terminent plus tôt ce que Yamaha a refusé. 

Avec ces conditions, le risque de chute est bien entendu assez élevé. Chez Gresini le garage est toujours fermé. La moto de Marc Marquez est caché par des écrans de confidentialité. Nous n’avons jamais vu cela auparavant.

Chez Ducati, Les nouveaux pilotes rouleront à Valence uniquement avec la moto qu’ils auront la saison prochaine , pas de tests comparatifs à leur disposition pour éviter toute confusion. Les GP23 n’auront pas les dernières mises à jour , comme le nouvel abaissement de départ. Le GP24 est une évolution avec de nouvelles fonctionnalités concernant le moteur et le châssis. Aucune innovation aérodynamique.

Déclaration de Gigi Dall’Igna : « Marc Marquez, comme tous les pilotes du Team SAT, débutera avec la moto avec laquelle Zarco a terminé le Championnat du Monde. Sur les motos d’Enea, Pecco et Martin, nous avions introduit quelques développements supplémentaires qui nous ont cependant posé quelques problèmes tant en termes de fiabilité que de performances. Nous ne pensons donc pas que ces innovations devraient être utilisées pour les équipes SAT. L’arrivée de Marc Marquez ne devrait pas changer grand chose pour Bagnaia. Il est double champion du monde et doit tout faire pour se reconfirmer. Peu de pilotes se sont répétés comme Bagnaia, lui aussi est l’un des pilotes les plus importants du MotoGP. » Et il le rappelle : « la position de Ducati était qu’ils ne voulaient pas de Marc Marquez« .

Il fait 14° dans l’air et 14° sur la piste. Aucune moto n’a pris la piste, ouverte depuis maintenant un quart d’heure.

Chez Aprilia, les motos seront des RS-GP23 avec des composants 2024 , comme un nouveau bras oscillant et des mises à jour électroniques. La nouvelle aérodynamique qui fera ses débuts à Sepang n’est pas attendue à Valence.

Chez KTM, la moto 2024 aura une nouvelle aérodynamique , un petit progrès moteur et des mises à jour électroniques. Le cadre carbone présenté à Misano a été confirmé à Valence.

Voici la nouvelle moto de Marc Marquez. Luca Marini est le premier sur la piste avec la Honda.

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Marc Marquez arrive dans son nouveau box Gresini

Valence

Chez Honda, en plus de la moto 2023, Marini et Mir feront tester le prototype de moto par Stefan Bradl , avec une nouvelle aérodynamique, une nouvelle section arrière avec amortisseur inertiel, de nouveaux échappements et un nouveau moteur.

Photo : Motorsport-Magazin.com

Photo : Motorsport-Magazin.com

Photo : Motorsport-Magazin.com

Le seul chrono affiché est celui de Luca Marini en 1’32.752. Franco Morbidelli se lance sur sa Ducati Pramac.

Joan Mir lui emboite le pas. Après une demi heure, Johann Zarco se lance pour sa nouvelle aventure Honda. Alex Rins fait de même avec la Yamaha.

Mir prend la tête avec un temps de 1’32.650. Marc Marquez est prêt à partir.

Di Giannantonio arrive.

Après quasiment une heure d’exercice, Alex Rins pointe en tête avec sa nouvelle Yamaha. Il n’y a que six pilotes en piste.

Valence

A Valence, Yamaha apportera un moteur légèrement mis à jour, ce qui ne doit pas être considéré comme une nouvelle étapeDisons que le moteur apporté aux tests de Misano était le moteur STEP 1, celui amené à Valence est le STEP 1.1, alors qu’à Sepang seulement nous aurons le moteur STEP 2. Nouvelle aérodynamique , même coque avec de nouveaux appendices. Nouveau cadre à tester pour Quartararo.

A noter que  Marc Marquez a échangé avant le début de cette séance  son casque avec Jorge Martin. Un geste remarquable, puisque Martin l’avait fait tomber lors de sa dernière course avec Honda.

Pedro Acosta prend la piste avec la KTM.

 Vinales et Bastianini sont également en piste. Cependant, le vent froid sur la piste pourrait perturber les pilotes. Bagarre entre Vinales et Acosta !

Le grand moment tant attendu arrive …

Valence

Les Chronos après plus d’une heures passée.

Valence

Marc Marquez se lance sur sa Ducati Gresini.

Il termine sa série de 8 tours avec le troisième temps et, surtout, ce visage …

Jorge Martin chute sans gravité.

Premières impressions de Marc Marquez : moto beaucoup moins exigeante que la Honda, surtout dans les changements de direction, elle n’est pas centrée avec l’équilibre, s’il freine immédiatement il a une perturbation importante à l’arrière. Lorsqu’il se penche, s’il appuie sur l’accélérateur, il a l’impression que l’avant ne communique pas autant qu’il le souhaiterait. Par contre la prise en main est fantastique

Le patron de l’équipe Ducati, Davide Tardozzi, était déjà enthousiasmé par les premiers tours de Marc Márquez sur la Ducati dans l’interview. Il voit l’Espagnol « définitivement » dans le top 3 due championnat du monde 2024.

Bagnaia grimpe en troisième position. TOP 10 : Martin, A.Marquez, Bagnaia, Binder, M.Marquez, Vinales, R.Fernandez, A. Fernandez, Quartararo et Mir

Valence

Davide Tardozzi, team manager Ducati, interviewé par Antonio Boselli :  » Je pense que le sourire de Marc Marquez dit tout sur Ducati, il se battra aussi pour le titre en 2024 , on ne peut s’empêcher de respecter les capacités sportives de ce garçon 8 fois champion du monde, ce n’est pas en question. Pour le moment, la composition de 8 pilotes Ducati est impressionnante, nous avons beaucoup de chance, je crois et j’espère gagner à nouveau le titre Mondial en 2024, même si nous avons du respect pour le adversaires avec qui ils travaillent très dur »« .

Marco Bezzecchi pilote pour la première fois une Ducati GP23 et fait un tour dans les graviers. Mais l’Italien peut éviter une chute. Martin est donc jusqu’à présent le seul à avoir fait des dégâts. La moto de l’Espagnol est de retour au stand Pramac pour réparation.

Jorge Martin est toujours en tête du classement. Augusto Fernandez est quant à lui passé à la deuxième place et n’est plus lent que de 9 millièmes. Marc Marquez se prépare pour son deuxième run. Maverick Vinales prend la tête avec 1’29.924, il est le premier pilote à passer sous la barre des 1’30 dans ces tests : rappelez-vous que samedi dernier l’Espagnol Aprilia a signé la pole avec le nouveau record de piste avec 128,931. Paolo Bonora a confirmé que nous ne verrons pas la moto 2024 à Valence. Aprilia teste de nouvelles pièces pour la moto 2024 sur l’ancien modèle. Par exemple, le RS-GP aura un nouveau bras oscillant.

Les Chronos à 12h30 :

Valence

Marc Marquez revient au garage Gresini après avoir bouclé un total de 17 tours avec la Ducati, répartis en deux « sorties ». Pour l’instant l’Espagnol est 9ème à +0,759 du leader Vinales, mais en général les premières sensations de Marquez sur la Desmosedici sont positives

Marc Marquez retourne au garage

Une nouvelle aérodynamique en version camouflage est sortie des stands KTM . Ces couleurs, souvent utilisées dans les tests de prototypes, servent à masquer les dimensions exactes et l’apparence de la carrosserie, en l’occurrence du carénage.

Les mieux placés des deux usines japonaises en difficulté sont Joan Mir en 10ème et Fabio Quartararo en 12ème. Les nouveaux venus Rins, Marini et Zarco se suivent de la 14ème à la 16ème place. Le pilote le plus travailleur est Pedro Acosta avec 29 tours. Le leader Maverick Vinales compte également 29 tours.

Marc Marquez reprend la piste et s’inscrit second de Vinales. Voici le classement à la pause déjeuner. Retour à 14h00 !

Valence

 

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MotoGP Test Valence : les premières images de 2024 c’est maintenant ! https://www.paddock-gp.com/motogp-test-valence-les-premieres-images-de-2024-cest-maintenant/ Mon, 27 Nov 2023 20:00:51 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1152111 Le plateau MotoGP version 2024 est déjà sous nos yeux avec ce test de Valence, premier de l'intersaison, avec beaucoup de nouveautés.

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La saison 2023 de MotoGP est passée, vive celle de 2024, dont les préliminaires commencent ici et maintenant sur le même tracé de Valence qui a sacré pour la seconde fois consécutive l’officiel Ducati Pecco Bagnaia. Même si l’heure était à la fête dans le paddock, les coulisses sont restées actives puisque, ces dernières heures, on a officialisé Luca Marini chez Repsol Honda, sauvé le soldat Fabio Di Giannantonio chez la VR46 Ducati, mais aussi exclu le team CryptoDATA RNF dont les représentants roumains nous promettent un procès retentissant sur fond d’impérialisme américain …

Sur ce sujet, les dernières nouvelles sur la suite d’une structure satellite Aprilia veulent que l’équipe NASCAR Track House Racing prennent le relais. En attendant, Miguel Oliveira se remet de sa blessure à l’omoplate tandis que Raul Fernandez devrait tourner avec une RS-GP du team test…

Reste que la grande attraction tant dans les stands que sur la piste et face au chrono sera la rencontre entre Marc Marquez et sa Ducati Gresini. Il aura une GP23 et un nouveau chef mécanicien, Frankie Carchedi, qui était aux côtés de Fabio Fi Giannantonio et aussi de Joan Mir l’année du titre MotoGP chez Suzuki.

Pendant ce temps, Santi Hernandez, dans le box Repsol passera du côté de Joan Mir, laissant le nouvel arrivant Luca Marini à son compatriote Guidotti.

Mais Marc Marquez ne sera pas le seul à découvrir une nouvelle moto. En plus de Luca Marini précité, il y aura Alex Rins, nouvel équipier de Fabio Quartararo chez Yamaha,

Image

Franco Morbidelli qui s’installera chez Ducati Pramac, Johann Zarco qui va vivre ses premières heures chez LCR-Honda et Pedro Acosta, le rookie placé chez GASGAS Tech3 en lieu et place de Pol Espargaró qui n’est plus un pilote titulaire en Grand Prix.

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Cette journée de test à Valence débute ce mardi 28 novembre à 10h00 du matin et se terminera à 17h00. Elle sera à suivre en LIVE sur nos ondes. 

Valence

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MotoGP BREAKING NEWS : l’équipe CryptoDATA RNF MotoGP est rejetée par La FIM, l’IRTA et Dorna ! https://www.paddock-gp.com/motogp-breaking-news-lequipe-cryptodata-rnf-motogp-est-rejetee-par-la-fim-lirta-et-dorna/ Mon, 27 Nov 2023 15:15:12 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1152023 Les trois piliers du MotoGP ont décidé de faire du dossier du team RNF CryptoData en pleine déliquescence une quasi affaire d'Etat.

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C’est ce qui s’appelle un véritable bannissement et, de mémoire d’habitué du paddock, on n’a jamais vu les trois piliers du Championnat du Monde MotoGP que sont la FIM, l’IRTA et Dorna être à l’unisson pour décider de ne pas sélectionner, pour la saison à venir, une équipe qui faisait déjà partie des effectifs. Il s’agit du team CryptoDATA RNF MotoGP, satellite d’Aprilia avec Miguel Oliveira et Raul Fernandez dedans. Un feuilleton commencé avec l’annonce de Razlan Razali du départ de la structure qu’il avait pourtant créée. Mais ce n’était que le premier épisode d’une suite qui n’en est pas encore à son épilogue …

Ce qui semble être désormais bel et bien une « affaire » a commencé avec une communication de Razlan Razali sur son réseau social mentionnant la fin d’une aventure commencée sous le pavillon Petronas puis passée sous drapeau WithU et, donc l’enseigne roumaine CrypotoData. En fait, une descente aux enfers financières pour le Malaisien qui a regrette des échéances non honorées, terminant son intervention avec un poignant : « ça a été une aventure incroyable. Une opportunité unique de gérer et posséder une équipe MotoGP dans le championnat du monde. Nous savons ce que c’est que de gagner et surtout de perdre ».

Mais le rebondissement est venu le lendemain de la part de CryptoData assurant que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, que leur place était assurée et qu’il n’y avait jamais eu de difficultés de quelque sorte que ce soit : « une chose est claire, l’équipe CryptoDATA RNF MotoGP a un contrat pour participer au championnat MotoGP valable jusqu’en 2026, fourni par l’équipe Sepang Racing. Ce contrat a des termes et conditions très clairs et donc, jusqu’à présent, nous n’avons même pas été informés d’une violation d’une obligation contractuelle. De plus, nous n’avons reçu aucune notification de résiliation de ce contrat ».

Il a été ajouté que « RNF a un contrat valide avec Aprilia et nous n’avons également reçu aucune notification de résiliation de ce contrat. Les spéculations concernant la qualité des pièces de moto fournies par Aprilia pour les dettes « présumées » sont fausses. Il n’y a pas de dettes avec Aprilia et tous les montants ont été réglés depuis le début de cette année. En plus de ce qui était dans le contrat, nous avons convenu des mécaniciens supplémentaires et nous avons pris en charge les coûts supplémentaires ».

MotoGP

« Le comité de sélection examinera les candidatures pour une nouvelle équipe indépendante, utilisant des machines Aprilia, pour rejoindre la grille de la catégorie MotoGP pour 2024 »

Et la conclusion est celle-ci : « l’équipe CryptoDATA RNF MotoGP n’a aucune dettes ni litiges avec ses fournisseurs et toute activité est réalisée conformément au business plan et conformément aux termes contractuels avec les fournisseurs. RNF avait reçu une offre pour acheter nos locaux, à Madrid, au siège de DORNA, mais cette offre a été officiellement rejetée il y a plus de deux semaines et depuis lors, aucune autre négociation n’a commencé ».

On s’orientait donc vers un profond litige entre Razlan Razali et son investisseur titre par ailleurs actionnaire majoritaire de la structure avant ce communiqué officiel des grandes instances du Championnat du Monde qui fait passer le sujet à un niveau bien plus élevé : « la FIM, l’IRTA et Dorna ne renouvelleront pas leur contrat avec l’équipe CryptoDATA RNF MotoGP. Le Comité de Sélection MotoGP, composé de membres de la FIM, de l’IRTA et de Dorna Sports, a décidé de ne pas sélectionner l’équipe CryptoDATA RNF MotoGP pour la saison 2024 ».

Mais il y a surtout cette mention des instances dirigeantes : « des infractions répétées et des violations de l’accord de participation affectant l’image publique du MotoGP ont forcé cette décision. Le comité de sélection examinera les candidatures pour une nouvelle équipe indépendante, utilisant des machines Aprilia, pour rejoindre la grille de la catégorie MotoGP pour 2024 ». On en est là, avec cette insistance sur le fait que ce qui suivra CryptoData, qui se défendra ou pas, n’aura pas autre chose que des Aprilia dans le box …

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MotoGP

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MotoGP Valence J3, Raúl Fernández (Aprilia/5) a excellé : « C’est génial de finir la saison comme ça ! » https://www.paddock-gp.com/motogp-valence-j3-raul-fernandez-aprilia-5-a-excelle-cest-genial-de-finir-la-saison-comme-ca/ Sun, 26 Nov 2023 21:00:49 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1151902 Raúl Fernández a brillé lors du Grand Prix à Valence, en s’adjugeant la cinquième place, soit son meilleur résultat en MotoGP.

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Incroyable. Dans la discrétion la plus totale, Raúl Fernández a terminé 5e du Grand Prix de Valence, soit son meilleur résultat en MotoGP. Il faut dire que l’action était tellement dense au devant de la course qu’il n’a pas bénéficié de beaucoup de temps à l’écran. Mais pourtant, quelle performance. Première Aprilia à l’arrivée, il devance donc les deux officiels même si Aleix Espargaro était blessé au péroné. De quoi accumuler de la confiance pour 2024, même si l’avenir est encore incertain chez RNF.

« J’ai cru en moi, et je suis revenu. C’est vrai, nous n’avons pas eu les résultats escomptés cette saison, et ce pour diverses raisons. Mais terminer l’année de cette manière, c’est génial. Nous avions plus de potentiel sur les deux dernières courses que ce qu’ont montré les résultats » confiait le principal intéressé aux micros de Speedweek. En dedans lors de sa saison rookie chez KTM Tech3, Raul Fernandez prend vie en catégorie reine depuis les deux-tiers de cet exercice 2023. Espérons que ça dure, car chez RNF, les prochains mois sont flous, et au moins sans Razlan Razali. « Notre situation dans l’équipe actuelle n’est pas facile » disait-il à l’instant.

 

 

Mardi, normalement, Raul Fernandez devrait tout de même monter l’Aprilia RS-GP23, le modèle dont disposaient les pilotes d’usine dimanche. « Nous allons tester certaines pièces aérodynamiques car Aprilia doit encore s’améliorer dans ce domaine. Ils ont pris un peu de retard ces dernières années. J’ai déjà quelques idées que j’évoquerai en réunion avec eux, parce que je sais ce qu’il faut faire pour terminer chaque course au sommet » concluait-il. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas froid aux yeux. Il a toujours été empreint d’une certaine arrogance, ou plutôt, d’une grande confiance en lui, dirons-nous. Mais n’est-ce pas la marque des plus grands ? C’est une autre question.

Qu’avez-vous pensé de la prestation, si jamais vous l’avez remarqué ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Grand Prix de la Communauté Valencienne 2023 :

 

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Valence Course LIVE : Victoire et titre pour Francesco Bagnaia, Zarco 3e, Martin a chuté https://www.paddock-gp.com/motogp-valence-course-live-3/ Sun, 26 Nov 2023 13:25:20 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1151623 Cette fois c'est bel et bien la dernière danse à Valence qui désignera à la fin du récital le Champion du Monde de cette saison étonnante.

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Nous voici arrivés au bout du chemin de cette saison 2023 du MotoGP avec un Grand Prix de Valence qui va nous faire l’honneur de désigner le Champion du Monde ce dimanche. Un sacré bouquet final nous est donc promis, un duel entre Pecco Bagnaia et Jorge Martin que dont on attendra un verdict venu de la piste et non d’ailleurs …

Avant de se lancer dans la mêlée, passons en revue la grille de départ … Maverick Viñales (Aprilia Racing) s’est qualifié en pole position, établissant un nouveau record du tour à Valence, et mettant fin à une série de 15 pole positions consécutives de Ducati. Il s’agit de la 25e pole position de sa carrière en Grand Prix, sa première depuis le TT des Pays-Bas 2021 et sa première avec Aprilia. Il s’agit de la deuxième pole position d’Aprilia cette saison avec Aleix Espargaró à Jerez. Viñales a terminé P4 le Sprint après avoir mené les six premiers tours et il est en lice pour entrer dans l’histoire dimanche en remportant des victoires en Grand Prix MotoGP avec trois usines différentes (après avoir déjà gagné avec Suzuki et Yamaha).

Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team), après être passé par la Q1, s’est qualifié deuxième, ce qui signifie qu’il s’est qualifié parmi les trois premiers dans 15 des 20 courses cette saison. Il a terminé 5e le Sprint, et il tentera de remporter sa septième victoire en GP de la saison, ce qui égalerait son record personnel en MotoGP établi l’année dernière, et de décrocher son deuxième titre MotoGP contre Martin.

Valence

Johann Zarco (Prima Pramac Racing) s’est qualifié troisième pour son meilleur résultat en qualifications de la saison et son premier top trois en qualifications depuis sa deuxième place au Japon l’an dernier. Il a marqué un point dans le Sprint, terminant 9e, et tentera maintenant de remporter sa deuxième victoire en MotoGP et de devenir le deuxième pilote français à gagner plus d’une fois dans la catégorie reine avec Fabio Quartararo, qui compte 11 victoires. Avec Bagnaia et Zarco, il s’agit du 60e GP consécutif où il y a au moins un pilote Ducati dans le top trois des qualifications.

Jack Miller (Red Bull KTM Factory Racing) s’est qualifié quatrième en tant que meilleur pilote KTM pour son meilleur résultat en qualifications depuis qu’il s’est qualifié troisième au Japon. Il a terminé 12e le Sprint et, comme Viñales, il est en lice pour entrer dans l’histoire du MotoGP dimanche en remportant des victoires en Grand Prix avec trois usines différentes après avoir déjà gagné avec Honda et Ducati.

Brad Binder (Red Bull KTM Factory Racing) s’est qualifié cinquième malgré une chute pour son huitième top six en qualifications cette saison. Il a terminé P2 du Sprint pour son septième podium en Sprint et dimanche, il tentera de s’imposer pour la première fois depuis Autriche 2021.

Jorge Martin (Prima Pramac Racing) s’est qualifié sixième pour son pire résultat en qualifications depuis qu’il s’est qualifié sixième en Indonésie. Il avait alors remporté le Sprint mais avait chuté alors qu’il était en tête dimanche. Il a remporté sa neuvième victoire Sprint de la saison et dimanche, il tentera de remporter sa cinquième victoire en Grand Prix et d’essayer de récupérer plus de 14 points sur Bagnaia et de décrocher le titre.

Marco Bezzecchi (Mooney VR46 Racing Team) s’est qualifié septième, ce qui est la 10e fois cette année qu’il ne parvient pas à se qualifier dans le top six malgré une lutte pour le Championnat jusqu’à la fin de la saison. Il a terminé 7e du Sprint et tentera de remporter sa quatrième victoire en MotoGP dimanche (avec l’Argentine, la France et l’Inde cette année).

Alex Marquez (Gresini Racing MotoGP) s’est qualifié huitième, c’est la 13e fois cette saison qu’il se qualifie dans les trois premières lignes. Il a terminé P8 du Sprint, et il tentera maintenant de remporter sa première victoire dans la catégorie reine ou d’ajouter à sa collection de podiums dans la catégorie reine : deux avec Honda et deux avec Ducati jusqu’à présent

Marc Marquez (Repsol Honda Team), qui a chuté en Q2, s’est qualifié neuvième, ce qui est la 12e fois cette année qu’il se qualifie parmi les neuf premiers. Il a terminé P3 du Sprint (son troisième podium Sprint) et s’il devait remporter la course du Grand Prix, ce serait sa première victoire depuis l’Émilie-Romagne 2021, il y a 763 jours. Il s’agit de la dernière apparition de Marquez avec Repsol Honda avant son passage chez Gresini en 2024.

Raul Fernandez (CryptoDATA RNF MotoGP Team) s’est qualifié 10e pour son deuxième meilleur résultat en qualifications en MotoGP après s’être qualifié neuvième au Qatar la dernière fois. Il a terminé 11e du Sprint et tentera d’obtenir son meilleur résultat en MotoGP s’il parvient à battre sa 8e place à Misano cette année.

Fabio Di Giannantonio (Gresini Racing MotoGP s’est qualifié 11e et n’a pas réussi à se qualifier dans le top 10 pour la 15e fois cette saison. Il a terminé 6e du Sprint et tentera de remporter sa deuxième victoire en MotoGP avec le Qatar et de devenir le seul pilote à remporter deux victoires consécutives en Grand Prix dans la catégorie cette saison. S’il ne gagne pas, 2023 entrera dans l’histoire comme la seule année depuis la saison inaugurale en 1949 au cours de laquelle aucun pilote n’a remporté deux victoires consécutives en GP.

Valence

Aleix Espargaró (Aprilia Racing) s’est qualifié 12e, ce qui est la neuvième fois cette saison qu’il manque le top neuf en qualifications. Il a franchi la ligne d’arrivée P13 au sprint et visera maintenant à terminer sur le podium pour la première fois depuis sa victoire en Catalogne plus tôt cette année.

Que va nous réserver ce dernier Grand Prix de l’année ? Avant de le savoir, voici le tableau qui résume les faits connus jusque-là.

 MotoGP™ Valence

 2022

2023

FP1

1’31.399 Fabio Quartararo (Voir ici)

1’30.191 Johann Zarco
FP2

1’30.217 Luca Marini (Voir ici)

1’29.142 Maverick Vinales
FP3

1’29.921 Jack Miller (Voir ici)

1’30.167 Marco Bezzecchi
FP4

1’30.762 Miguel Oliveira (Voir ici)

Q1

1’30.090 Maverick Viñales (Voir ici)

1’29.054 Pecco Bagnaia
Q2

1’29.621 Jorge Martín (Voir ici)

1’28.931 Maverick Vinales
Warm up

1’30.885 Johann Zarco (Voir ici)

Course

Rins, Brad Binder, Jorge Martin (Voir ici)

Bagnaia, Di Giannantonio, Zarco
Record

1’29.401 Jorge Lorenzo (2016)

1’28.931 Maverick Viñales (2023)

Et nous voici en direct !

Dans 30min, les fauves seront lâchés et avec leur fougue et leur rage aux dents, un seul sortira vainqueur  de cette dernière course de la saison, et un seul décrochera le titre tant convoité de Champion du Monde : 2 hommes pour un titre…Un Italien et un Espagnol…Bagnaia ou Martin..votre coeur balance pour l’un ou l’autre..pour nous aussi !

Et comme on dit que le meilleur gagne !!!

Quartararo ne loupera pas cette dernière course de la saison..le voici..fiévreux??? de victoire oui certainement !!

MMarquez le facteur X de l’après midi en piste pour sa dernière course et en quête peut être de sa dernière victoire avec la Honda ! Il peut le faire !!

Bagnaia tout sourire en apparence…il possède 14 points d’avance sur son rival..

Les adieux de Rins à LCR…regrets vous dites???

Dans 1h, nous aurons un nouveau champion du monde MotoGP..

Zarco pourrait venir en aide à son coéquipier…il part 2e

Allez allez…pour la dernière…vos pronostics vont rapporter gros..en bagarre, en émotion..c’est ici et maintenant !!!

Une victoire a gratter après que 27 tours ne soient effectués…Un tracé long de 4.005kms. Un titre au bout avec un magnifique trophée qui attend l’un des 2 duellistes du jour avec son nom qui y sera mentionné. En mode fight!!

Il était une fois Marc Marquez qui avait vibrer Honda et écrit des pages en lettres d’or pour les Nippons…6 sacres en MotoGP avec un team qui lui a tant apporté et tant pris aussi.. Mais où est Alberto Puig???

Tour de chauffe…

C’est parti et c’est Bagnaia qui part en tête devant Miller.

Chute de Bezzecchi après un contact avec MMarquez.

Martin prend rapidement la 2e position.. la lutte commence !

Top5 : Bagnaia, Martin, Binder, Miller et Zarco.

Martin contact avec Bagnaia .. il rétrograde en 8e position…il se reprend mais cela va être compliqué de revenir..

Top10 après 3 tours : Bagnaia devant Binder, Miller, Zarco, MMarquez, Vinales, Martin, AMarquez, Di Giannantonio et A.Espargaro.

Bagnaia est sous la menace de Binder qui ne pointe qu’à 0.286s derrière..

Martin tente de passer Vinales, en vain.. le pilote Aprilia réplique.

C’est fini pour Martin, il chute et s’accroche avec MMarquez…le pilote Honda tombe lourdement sur la tête..

Bagnaia champion du monde 2023 peu importe qu’il gagne ou pas !

Binder passe en tête devant Miller et Bagnaia. Zarco est 4e, Quartararo 14e.

Chute de Bastianini. Chute de AFernandez.

MMarquez au centre médical..

Une saison fantastique.. pour un Jorge Martin, champion du monde en devenir..2024??

Un rêve brisé…A 25 ans, et avec la rage qui l’anime, il reviendra plus fort l’an prochain…

A 16 tours du but, le top10 est le suivant : Binder, Miller, Bagnaia, Zarco, Vinales, AMarquuez, Di Giannantonio, AEspargaro, RFernandez et Morbidelli

Binder se loupe et cela bénéficie à Zarco et Bagnaia..

Binder sanctionné pour avoir poussé AMarquez. il rend 1 position..

A 9 tours du but, chute de Miller

Bagnaia reprend la main devant Zarco et Binder.

Chute de Rins dans la virage 1

Il reste 5 tours et Bagnaia tient bon devant..

Di Giannantonio passe Binder..

Di Giannantonio revient fort sur Zarco, il est à 0.400s derrière. Zarco est dans la selle de Bagnaia, la victoire est là…

Chute de PEspargaro.

Il reste 2 tours et Di Giannantonio fond sur les 2 pilotes devant lui…Zarco et Bagnaia. Binder, et AMarquez complètent ce top5

Di Giannantonio passe Zarco. il est 2e. Bagniaia ne possède que 0.141s d’avance sur le pilote Gresini.

Victoire de Bagnaia devant Di Giannantonio et Zarco ! Bagnaia titré !

MotoGP Valence Course : classement

Valence

Crédit classement motogp.com

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MotoGP Valence J2, Raúl Fernández (Aprilia Q10/S11) prévient : « Je suis rapide, et je sens que je vais pousser fort » https://www.paddock-gp.com/motogp-valence-j2-raul-fernandez-aprilia-q10-s11-previent-je-suis-rapide-et-je-sens-que-je-vais-pousser-fort/ Sat, 25 Nov 2023 22:59:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1151591 Raúl Fernández n’est pas anecdotique à Valence, loin de là. Autour de la 10e place, il confirme sa belle progression au fil des courses.

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Raúl Fernández est sur la bonne voie à Valence. Déjà en forte progression depuis le début de la tournée outre-mer, le pilote Aprilia RNF essaye de finir la saison en beauté pour se mettre dans les meilleures conditions possibles en vue de 2024. Profitant du bel élan Aprilia hier, il s’était immiscé dans une Q2 relevée qu’il acheva en 10e place. Malheureusement, lors du Sprint, il perdit plusieurs positions et ne put faire mieux que 11e.

En l’absence d’un Miguel Oliveira décadent, Raul Fernandez est le seul à porter l’équipe RNF. Et honnêtement, il ne s’en sort pas trop mal. « Je pense qu’en tant que pilote, j’ai amélioré mon niveau, jour après jour, et je suis dans de très bonnes positions. Je sens que je suis rapide et je l’étais ce matin, mais pour moi, il y a quelque chose que nous devons comprendre, surtout pour l’année prochain ; nous devons travailler sur la partie aérodynamique. Dans l’aspiration, les autres motos peuvent se battre mieux que nous, quand nous sommes là, c’est assez difficile d’arrêter la moto. J’ai pris un bon départ, j’étais derrière Johann Zarco à un moment donné et j’ai réussi à me sauver de deux chutes. J’ai perdu une seconde à ce moment-là, mais j’ai réussi à récupérer » confiait-il à l’issue de cette journée chargée.

 

 

Demain est un autre jour, et qui sait ce dont il sera capable. « Quoi qu’il en soit, nous avons une très bonne opportunité demain et je pense que nous pouvons faire une bonne course. Le choix des pneus changera car je ne me sentais pas à l’aise avec ceux d’aujourd’hui et nous devons bien commencer la course, en particulier dans les deux ou trois premiers tours. Je vais pousser fort pour que nous puissions terminer la saison d’une très bonne manière. » concluait-il. Finir en beauté ! Tout ce qu’on peut lui souhaiter de mieux !

Que pensez-vous de ce pilote, et de sa prestation d’aujourd’hui ? Dites-le nous en commentaires !

Voici le résultat du Sprint au Grand Prix de la Communauté Valencienne 2023 :

 

Valence

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Valence Sprint LIVE : Jorge Martin impérial devant Binder et Marc Marquez, Bagnaia 5e https://www.paddock-gp.com/motogp-valence-sprint-live/ Sat, 25 Nov 2023 13:45:54 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1151304 Cette dernière course Sprint de la saison promise à Valence sera peut-être la première de l'histoire à sacrer un Champion du Monde.

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Maverick Vinales a obtenu la pole position du Grand Prix de Valence dans la classe MotoGP, la 20e et dernière manche du MotoGP 2023. Sur le circuit Ricardo Tormo, le pilote Aprilia a réalisé sa 14ème pole dans la Top Class, en portant sa RS-GP au sommet avec un temps de 1’28.931, le seul pilote à « faire tomber » la barrière des 1:29 minutes. ce qui est un nouveau record du tracé. 

En première ligne avec la n°12 de l’entreprise vénitienne on retrouve Pecco Bagnaia, qui après avoir passé la Q1 souffre d’un écart de seulement 92 millièmes et Johann Zarco, avec le Français à 0,213 seconde. La qualification de Bagnaia a été solide, malgré le poids du passage de la Q1. Quand ça compte, il sort et fait le taf qui l’emmène au premier rang et surtout devant Jorge Martin.

En deuxième ligne, on retrouve les deux KTM Factory, celles de Jack Miller et Brad Binder et sur la troisième la Ducati de Jorge Martin, qui contrairement à hier n’a pas réussi à embêter Bagnaia mais qui a été de près « marqué » par son compatriote Marc Marquez. Marco Bezzecchi a réalisé le septième temps. Le pilote Ducati Mooney VR46 Racing Team devance les frères Marquez, Alex (Ducati Gresini) devant Marc (Repsol Honda) et ce dernier a chuté en suivant la Ducati du Martinator.

Dixième temps pour Raul Fernandez (Aprilia SAT RNF), qui a précédé Fabio Di Giannantonio (Ducati Gresini) et Aleix Espargarò (Aprilia). Parmi les autres, qui n’ont pas passé la Q1 on note Enea Bastianini qui partira de la 14ème place, Fabio Quartararo 15ème, Luca Marini 17ème, Franco Morbidelli 19ème et Lorenzo Savadori 21ème.

Dans cette Sprint Race. Bagnaia pourrait remporter le titre. Il lui suffit de reprendre 4 points sur Jorge Martin.

Valence

Que va nous réserver cette course du Sprint du Grand Prix de Valence ? Avant de le savoir, voici le tableau qui résume les faits connus jusque-là.

 MotoGP™ Valence

 2022

2023

FP1

1’31.399 Fabio Quartararo (Voir ici)

1’30.191 Johann Zarco
FP2

1’30.217 Luca Marini (Voir ici)

1’29.142 Maverick Vinales
FP3

1’29.921 Jack Miller (Voir ici)

1’30.167 Marco Bezzecchi
FP4

1’30.762 Miguel Oliveira (Voir ici)

Q1

1’30.090 Maverick Viñales (Voir ici)

1’29.054 Pecco Bagnaia
Q2

1’29.621 Jorge Martín (Voir ici)

1’28.931 Maverick Vinales
Warm up

1’30.885 Johann Zarco (Voir ici)

Course

Rins, Brad Binder, Jorge Martin (Voir ici)

Martin, Binder, Marc Marquez.
Record

1’29.401 Jorge Lorenzo (2016)

1’28.931 Maverick Viñales (2023)

On est en direct pour la première balle de match du weekend..

13 tours seront à parcourir du tracé Espagnol

Borsoi versus Tardozzi..

Il fait 19°sous un franc soleil.

Une star et ancien champion du monde dans le paddock…

Les leaders pour le titre viennent se placer sur la grille..

Vinales en pole..

Le rappel des forces en présence..

A vos pronostics…

Pour sa dernière chez Honda, MMarquez. va-t-il tout fracasser en allant à la victoire??

C’est l’heure du tour de chauffe..

Let’s go!!!!

Ils sont prêts !! nous aussi…

C’est parti et c’est Bagnaia part en tête devant Vinales et Martin. Vinales prend la main devant Bagnaia et Martin.

Binder s’empare du 2e rang.

Ca chauffe, Vinales en tête devant Binder, Martin, MMarquez et Bagnaia. Quartararo 6e, Zarco 10e

Martin passe MMarquez, il prend ainsi la 3e position..

Devant Vinales possède 0.665s d’avance sur Binder. Martin est à 0.333s derrière Binder.

Après 3 tours, le top10 se compose de : Vinales, Binder, Martin, MMarquez, Bagnaia, Quartararo , Bezzecchi, Di Giannantonio, AMarquez et Zarco 

Chute de Quartararo en tentant de passer Bagnaia.

Martin possède 0.151s de retard sur Binder. Binder passe Vinales mais le pilote Aprilia réplique.

Chute d’AFernandez.

Cette fois c’est bon Binder passe et mène la course.

Martin passe Vinales … il possède 0.182s de retard sur Binder.

Martin prend la main !!!

Il reste 5 tours …le top 10 se décline ainsi : Martin, Binder, MMarquez, Vinales, Bagnaia, Di Giannantonio, Bezzecchi, AMarquez, Zarco et AFernandez.

Dernier tour..

Martin est en tête devant Binder et MMarquez. Bagnaia est 5e.

Victoire de Martin devant Binder et MMarquez ! 

MotoGP Valence Sprint : classement

Valence

Crédit classement motogp.com

 

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