Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Le record officieux établi par Nicolò Bulega lors des essais Superbike à Jerez a fait couler beaucoup d’encre, car personne n’avait jamais été aussi rapide à Jerez : 1’37″809. Une performance d’autant plus impressionnante que le nouveau champion Supersport, âgé de 25 ans, n’a encore jamais disputé une seule course dans la catégorie reine. Le fils de l’art s’est envolé en utilisant à la perfection le pneu SCQ, la solution de qualification « étendue » : sur certains circuits et dans des conditions de température particulières en ’23, c’était également le choix idéal pour la course Superpole de dix tours.

Nicolò Bulega a été le plus rapide les deux jours (tous les temps ici), toujours avec le même pneu, et on peut donc supposer qu’en 24, il partira souvent en tête. Le tour chrono excite les esprits des fans, mais les courses se gagnent sur la distance. La question est donc de savoir qui s’est montré le plus rapide sur les deux jours à Jerez. L’analyse des feuilles de temps donne des résultats surprenants. Andrea Iannone a été le plus incisif : qui aurait pu le prédire ?

Avant-propos
Comme chaque fois, il faut expliquer que le « Championnat du monde d’hiver » n’est pas une science exacte. Les équipes et les pilotes planifient des activités différentes, en fonction du type de véhicule, de leur expérience, des besoins de développement des départements de course et de bien d’autres variables. Comme à chaque fois, à Jerez, il y a eu ceux qui ont poussé à fond à la recherche de la performance à tout prix, et ceux qui ont travaillé davantage en vue de la course, avec le premier défi déjà à l’esprit. Le championnat débute dans moins d’un mois à Phillip Island et il reste quatre jours d’essais : lundi et mardi à Portimao, les deux derniers sur le même circuit australien proche des trois courses d’ouverture. Il y a aussi une autre variable, les pneus. En Andalousie, les pilotes ont roulé avec des pneus de course SCX (tendres) et SC0 (moyens). En Australie, ils n’auront qu’un seul choix pour les courses longues, un choix complètement différent, à savoir le SC1 marqué A1126 développé dans le championnat national.

Andrea Iannone (P5, 1’38″744)
Passons en revue les temps de la deuxième et dernière journée réalisés par les pilotes les plus rapides, en commençant par celui qui a le plus impressionné. Andrea Iannone a effectué 61 tours, répartis en 11 relais. Dans le plus long (11 tours, un peu plus de la moitié de la course), il a réalisé le tour le plus rapide en 1’38″922 (tour 2), battant huit fois le rythme de 1’39 ». Le plus mauvais tour, le dernier, en 1’41″329 n’a pas fait grand-chose : le trafic sur la piste. L’ancien pilote de MotoGP ne connaît pas la catégorie en profondeur, notamment la gestion compliquée de pneus très performants mais toujours identiques à ceux utilisés par les amateurs pour la piste. Les inconnues sont nombreuses pour tout le monde, pour lui qui vient d’un autre monde encore plus. Phillip Island est l’un de ses circuits magiques, mais les quatre années passées loin de la mêlée pourraient lui peser. Ce qui est sûr pour l’instant, c’est que Iannone est toujours très rapide et que le Superbike a attiré un véritable joker.

Jonathan Rea (P2, 1’38″345)
Le nouveau venu chez Yamaha a couvert 78 tours répartis en 14 relais. Il est le seul à avoir simulé la course sur la totalité de la distance, soit 21 tours. Comme Iannone, il a signé le meilleur temps au 2e tour (1’39″768), réalisant six fois 1’39 ». Pire performance 1’40″554 dans le dernier tour : même avec des pneus usés, Jonathan Rea était encore très rapide. Le feeling avec la R1 semble donc déjà excellent, même sur de longues distances. Ce n’était pas gagné d’avance.

Alvaro Bautista (P16, 1’39″583)
Le double champion du monde a été l’un des rares à ne pas utiliser le SCQ, ce qui explique qu’il n’ait terminé qu’en seizième position. Mais le rythme était soutenu. Il a accumulé 81 tours, répartis en neuf relais, presque tous sur la même distance de dix tours. Dans le plus rapide, il a obtenu 1’39″583 comme meilleur temps, au huitième tour, donc avec des pneus qui n’étaient plus neufs. Son tour le plus  » lent  » a été le dernier 1’40″023 : la performance de Bautista dans le dernier tour a été bien supérieure à celle de ses rivaux. La recette de Bautista est toujours la même : gérer au mieux l’adhérence, avec des écarts de tours minimes entre le début et la fin de la course. Le tout malgré des douleurs à la nuque, souvenir de la terrible chute survenue lors du précédent test Superbike, également à Jerez en octobre dernier. S’il n’est toujours pas au mieux de sa forme après trois mois, imaginez les conditions dans lesquelles il a couru à Sepang en MotoGP…

Nicolò Bulega (P1, 1’37″809)
En configuration course, le rookie n’est toujours pas très incisif. Le deuxième jour, il a effectué 69 tours, répartis en 13 relais, tous très courts. La distance maximale parcourue a été de 8 tours : meilleur temps en 1’37″799, pire en 1’40″511. Note : ce relais a eu lieu en fin de matinée, avec la piste la plus rapide. Avec le pneu de course, Bulega n’est donc pas encore au niveau de son coéquipier Bautista. Le classement final, « pollué » par l’utilisation des pneus de qualification, induirait des envolées dithyrambiques, mais ce n’est pas encore l’heure.

Toprak Razgatlioglu (P4, 1’38″638)
Le nouvel as de BMW a couvert un total de 78 tours, répartis en 16 relais, tous très courts. La distance maximale parcourue n’a été que de six tours. Ce type de stratégie empêche d’évaluer le potentiel en vue de la course, car il est impossible de savoir si l’unique relais a été effectué avec le pneu de course (SCX ou SC0) ou le SCQ, bien plus performant. En fait, la solution de qualification tient facilement la durée à Jerez sur six tours, à un rythme très élevé. Voir la BMW rapide sur le tour chrono n’est pas surprenant : Tom Sykes a signé une Superpole en 2019, première année du retour officiel du géant allemand. Scott Redding s’est hissé à la troisième place en fin de course, signant la performance au 77e et dernier tour, avec une piste beaucoup moins rapide que la fin de matinée exploitée par Bulega et Rea.

Danilo Petrucci (P9, 1’38″907)
Le pilote ombrien a quitté Jerez sans grande satisfaction. Il a couvert 73 tours en 11 relais. Dans le plus rapide, long de 12 tours, son tour le plus rapide a été de 1’39″574, le plus mauvais de 1’41″379. Danilo a battu les 1’39″ à six reprises, mais la simulation finale n’a pas été très efficace. Beaucoup de travail sera nécessaire pour ne pas perdre le train des pilotes du podium. Même la concurrence ‘interne Ducati’, avec l’arrivée d’Andrea Iannone, est devenue plus redoutable.

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Cet article WSBK Superbike : Andrea Iannone finalement le plus rapide lors des essais de Jerez ? est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Les as du Superbike sont comme des boxeurs avant de monter sur le ring. Chaque jeudi, ils seront soigneusement pesés, afin de déterminer la quantité de lest qu’ils devront adopter. La valeur ne sera donc pas fixe, mais variera à chaque manche en fonction du poids des pilotes. Un problème supplémentaire pour les équipes « poids léger », notamment la Ducati du champion du monde Alvaro Bautista. Les calculs et les tests dynamiques avant le début du championnat du monde ne suffiront pas, mais il faudra travailler en permanence pour déterminer comment minimiser le problème en déplaçant la masse supplémentaire au plus près possible du centre de gravité du véhicule. Une galère pour les ingénieurs, un motif d’intérêt supplémentaire pour nous, passionnés..

Voici comment cela fonctionne
Le règlement technique 2024 n’a pas encore été publié par la Fédération internationale. En octobre dernier, il a été annoncé que le poids combiné et les régimes moteurs maximums seraient fixés par DWO (Dorna), la FIM (Fédération internationale) et la MSMA (Constructeurs). Or, une fuite s’est produite : le poids idéal de 80 kilos est confirmé. Nous précisons qu’il s’agit de la somme du poids du pilote et de son équipement de course : combinaison, casque, bottes, gants, équipement de sécurité. Le lest sera défini comme 50% du delta entre 80 kilos et le poids réel. Alvaro Bautista pesait 68 kilos en 2023, en tenue de course. La différence est donc de 12 kilos, le lest de 6 kilos.

La prise de poids de Bautista
Mais il sera moindre, car Alvarito a fait savoir qu’il allait reconsidérer sa préparation physique afin d’augmenter sa masse musculaire. Il est évident qu’un pilote aussi petit ne peut pas devenir un culturiste, mais il pourrait prendre quelques kilos. Dans ce cas, le lest serait ramené à cinq kilos. Cela reste une charge énorme pour un véhicule de course. Cela peut affecter la maniabilité, les distances de freinage, l’usure des pneus.

La pesée du jeudi
Comme les pilotes peuvent être soumis à des variations de poids au cours de la saison, ils seront contrôlés le jeudi précédant chacune des douze manches. Les boxeurs cherchent le poids le plus léger possible, pour être dans les limites de chaque catégorie spécifique. Les jours précédents, ils mangent très peu et veillent à passer le contrôle avec le moins de liquide possible sur eux. On peut imaginer que les pilotes léger feront exactement le contraire des boxeurs, c’est-à-dire qu’ils arriveront sur la balance le plus « lourd » possible. L’écart entre le chiffre relevé par les commissaires et les 80 kilos idéaux déterminera la quantité de lest. Il serait souhaitable que la FIM communique à chaque fois les résultats du contrôle, afin que l’on ait une idée exacte. Rappelons que la limite de poids du Superbike reste inchangée : 168 kilos.

Et le régime-moteur ?
Il faudra attendre le tableau officiel. La Ducati devrait toutefois regagner 500 tours en revenant au seuil des 16 100 tr/min, la limite depuis le début du championnat du monde 2023. Au cours de la saison, la Panigale V4 R avait subi deux baisses de 250 tr/min chacune, pour descendre à 15 600 dans les dernières manches. Sans impact notable sur les performances des pilotes en rouge, à vrai dire, à commencer par Bautista lui-même. Le bonus de +500 tours était la contrepartie obtenue en échange de l’acceptation de la nouvelle règle sur le poids combiné : les règles techniques du Superbike sont le résultat de négociations constantes entre les constructeurs, la Fédération et les promoteurs.

Mais les changements les plus importants seront autres
La discussion sur le poids combiné a passionné les pilotes et les fans, tout comme la diatribe sur le régime moteur autorisé pour chaque marque. Les changements qui pourraient changer le visage du Superbike, cependant, sont autres. Il s’agit de la réduction drastique de la consommation de carburant, entraînée par l’obligation d’adopter des réservoirs de 21 litres au lieu de 24, mais surtout de la possibilité de modifier radicalement le poids du vilebrequin et du volant d’inertie : 20% de plus ou de moins par rapport à la fiche d’homologation. De tels changements pourraient avoir un impact bien plus important que le poids du pilote et la limite de régime.

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Cet article WSBK Superbike : Comme à la boxe, les pilotes passeront sur la balance tous les jeudis ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Luigi Ciamburro / Corsedimoto.com

Dans l’épreuve organisée par Valentino Rossi au Ranch, le programme s’ouvre avec le défi sur la piste courte de l’Americana, avec l’élimination des deux derniers de chaque manche (Voir plus bas la liste des  participants). Samedi, il y aura la traditionnelle course de 100 KM au Ranch Tavullia. Depuis hier (jeudi), le « palais » de Valentino Rossi regorge de pilotes des quatre coins du monde et de diverses disciplines motocyclistes, pas seulement de la catégorie MotoGP. Un week-end à suivre pour les fans de MotoGP, en attendant de voir leurs favoris à la peine lors des premiers essais hivernaux à Sepang dans moins d’un mois.

Le défi américain
« Ce sont toujours deux jours très amusants, les 100 KM sont une grande fête car il y a beaucoup de pilotes forts qui viennent du monde entier et de différentes spécialités : MotoGP, Moto2, Moto3, Motocross, enduro, flat track américain, etc.. Et puis il y a nous, tous les coureurs de notre Académie », raconte Valentino Rossi à Sky Sport. Cette année, la légende du MotoGP a retardé de quelques semaines la désormais célèbre épreuve hivernale du Ranch, qui en est à sa neuvième édition. Les conditions météorologiques sont bonnes, même si les températures sont assez froides. « Cela a bien commencé, les prévisions sont bonnes aujourd’hui comme demain, donc demain nous devrions pouvoir courir sous le soleil. Nous sommes prêts ! ».

Les coups de cœur au Ranch de Tavullia
Les élèves de la VR46 Riders Academy ont le « facteur terrain » de leur côté, il est très difficile pour ceux qui viennent de l’extérieur de conquérir le Ranch de Tavullia. Tous les regards sont tournés vers l’animateur Valentino Rossi accompagné de son frère, mais il y a aussi les féroces Vietti-Bartolini et Morbidelli-Migno, sans sous-estimer le duo Bezzecchi-Bagnaia. « Actuellement, il y a trois couples qui ont tous deux des coureurs rapides : Franco Morbidelli et Andrea Migno, moi et Luca Marini, Celestino Vietti et Elia Bartolini« , continue le Docteur, « Elia est le vainqueur de l’année dernière, avec Baldassarri il nous a bien eus. Il faudra ensuite attendre le double champion du monde MotoGP, Pecco Bagnaia, qui n’est pas là aujourd’hui car il était occupé, mais il a déjà couru hier. Demain, nous verrons s’il sera assez rapide pour la bagarre aussi . »

Prochaine saison MotoGP
L’occasion est également bonne pour plaisanter sur la prochaine saison de MotoGP, qui verra quatre pilotes de l’Académie impliqués, trois en selle sur la compétitive Ducati Desmosedici GP et un sur la Honda RC213V. « Cela promet d’être une belle saison 2024. Pecco dans l’équipe rouge, Morbidelli sur la Ducati officielle de l’équipe Pramac, Bez avec notre équipe VR46 et Marini sur la Honda officielle. Ce sera une longue saison, je ne dis pas que nous sommes prêts, mais nous le serons le moment venu », conclut Valentino Rossi. « Nos pilotes disposeront tous de motos compétitives. »
Le mérite revient aussi à l’Académie ? « C’est le fruit de leur travail. Nous essayons de les mettre à l’aise et de les préparer du mieux possible, puis ce sont eux qui vont sur la piste et sur la moto. »

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Luigi Ciamburro

Cet article People MotoGP, 100 KM des Champions, Valentino Rossi : « Trois couples sont favoris » est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Luigi Ciamburro / Corsedimoto.com

Lors de la saison MotoGP 2022, Aprilia a caressé le rêve du championnat du monde jusqu’à quelques courses de la fin, avant que quelques problèmes techniques et quelques erreurs dans les box ne bloquent définitivement la tentative d’Aleix Espargaró d’accéder au sommet. Les attentes étaient grandes pour 2023, mais le vétéran de Granollers, malgré ses deux victoires, n’a rien pu faire contre la puissance excessive de Ducati. À quoi peut-on s’attendre lors du prochain championnat ?

Loris Reggiani, qui s’est retiré de la compétition il y a près de trois décennies, se risque à une prédiction avec son cynisme aigu habituel. « À mon avis, le rôle d’Aprilia est voué à rester celui de l’année dernière, aussi mauvais que cela puisse paraître. En réalité, c’était un peu moins bien par rapport à une année 2022 où nous pensions remporter le championnat du monde avec Espargaró. Pour beaucoup, c’est une question de pilotes… mais je ne pense pas que ce soit vraiment comme ça . »

La prédiction de Loris Reggiani

Dans les colonnes de ‘La Gazzetta dello Sport’, l’ancien pilote prédit une nouvelle saison de MotoGP sous la bannière de la marque émilienne, notamment avec l’arrivée du multiple champion Marc Marquez. Grâce à l’analyse de ses données, tous les pilotes pourront améliorer leur style de pilotage et franchir une étape décisive lors des week-ends de course. Même s’il n’est pas facile d’imiter les performances du phénomène de Cervera. « Il est clair que la Ducati est une meilleure moto que l’Aprilia – continue Loris Reggiani -. L’arrivée de Márquez me fait penser que nous verrons une nouvelle hausse de la barre de performance de Ducati, tandis qu’Aprilia continuera de s’appuyer sur deux pilotes dont je ne sais pas quelle différence ils peuvent faire. Leurs résultats le démontrent : ils sont forts dans certaines courses, mais dans d’autres, ils peinent trop. »

Enfin, il n’épargne pas les techniciens d’Aprilia qui, selon lui, ne sont pas toujours lucides face aux situations les plus difficiles et les plus déconcertantes. « Dans le garage, on n’avait pas toujours l’impression qu’ils avaient les idées claires. Évidemment, comparés à Borgo Panigale, ils paient le prix d’avoir la moitié de moins de motos sur la piste… Je suis curieux de voir quel travail ils feront à Noale au cours de ces mois. Comme le démontrent Honda et Yamaha – conclut l’ancien pilote romagnol -, si vous restez coincé, vous disparaissez des radars. »

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Luigi Ciamburro

Cet article MotoGP Loris Reggiani éteint les rêves d’Aprilia : « Les pilotes ne font pas la différence » est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Alessio Piana / Corsedimoto.com

Alors que les moteurs sont éteints, avec l’équipe encore à présenter (cela n’arrivera qu’en février prochain), l’arrivée de Ducati Corse avec le Team Kagayama dans le All Japan Superbike ( et dans les 8 heures de Suzuka ) a déjà fait sensation. Un programme de ce type dans la catégorie reine des JSB1000, pour l’essentiel sans précédent, a généré une contre-offensive de la part des adversaires. S’ils n’étaient pas effrayés, du moins ils semblaient tout sauf indifférents à l’idée de devoir concourir sur la piste avec une Ducati Panigale V4 R compétitive. Encore plus si elle est confiée à un pilote rapide comme Ryo Mizuno, et encore plus si elle est alignée par une équipe de haut niveau. comme celle dirigée par Yukio Kagayama.

ARRIVÉE HISTORIQUE DUCATI DANS LE SUPERBIKE JAPONAIS
Les constructeurs japonais ont l’habitude de monopoliser la scène aux 8 Heures de Suzuka (aucun constructeur européen n’a jamais terminé sur le podium en 44 éditions) et, bien sûr, dans le All Japan Superbike. Le projet Ducati Team Kagayama est un fait sans précédent qui ne peut passer inaperçu. La certitude qu’il s’agira d’un programme créé pour viser haut est réaffirmée par les choix des personnes directement impliquées. Protégé du HRC jusqu’à développer la CBR 1000RR-R pour les 8 Heures de Suzuka, Ryo Mizuno a quitté Honda après pas moins de 11 ans. Sans parler de Yukio Kagayama : pour épouser la cause Ducati, il a mis fin à une association de 33 ans avec Suzuki en tant que pilote, propriétaire d’équipe et, ces deux dernières années, team manager de Yoshimura Suzuki RIDE WIN dans la JSB1000.

YAMAHA SE TOURNE VERS L’AVENIR
L’équipe Ducati Kagayama partira certainement avec le podium en ligne de mire, mais la victoire sera difficile. Surtout avec un Katsuyuki Nakasuga ayant remporté son 12ème ( !) titre All Japan Superbike en 2023, prêt à défendre à nouveau le numéro 1 avec la R1 de Yamaha Factory Racing. Outre le « roi » de la moto du Soleil Levant, il y aura à nouveau Yuki Okamoto, avec la maison aux trois diapasons se tournant vers l’avenir. Récemment, à SUGO, elle a testé plusieurs pilotes potentiels, dont Akito Haga, le fils aîné de Noriyuki.

HONDA RAMÈNE TETSUTA NAGASHIMA SUR LA PISTE DANS LE ALL JAPAN SUPERBIKE
La contre-attaque de Honda est également très intéressante. Afin de reconquérir un titre qui lui échappe depuis 2017 (à l’époque avec l’équipe HARC-PRO et Takumi Takahashi comme pilote), il a été annoncé que Tetsuta Nagashima disputera la saison complète de la série. Le pilote d’essai Honda MotoGP et World Superbike a désormais obtenu non seulement des apparitions « ponctuelles » et la certitude de participer exclusivement aux 8 Heures de Suzuka, mais aussi l’intégralité de la saison JSB1000. Le détenteur du record du tour à Suzuka fait déjà partie des prétendants légitimes au titre, avant même de savoir avec quelle équipe il s’engagera.

 DUCATI VA AFFRONTER UN ALL JAPAN ÉCOLOGIQUE
L’équipe Ducati Kagayama se retrouvera avec des adversaires de taille et un défi supplémentaire qui affectera aussi directement Borgo Panigale. Depuis l’année dernière, le All Japan Superbike a entrepris, avant tous les grands championnats nationaux et internationaux de moto, un virage « écologique » avec l’adoption réglementaire du biocarburant 100 % renouvelable Renewablaze NIHON R100 fourni par ETS Racing Fuels. Une transition qui n’a pas entraîné d’effondrement particulier en termes de performances (les références chronométriques sont restées sensiblement les mêmes), mais plutôt une période d’adaptation et, pour certains constructeurs, des moteurs KO lors des premiers essais. Ce sera un défi pour les rouges de Bologne dans le All Japan, et un contre la montre : la saison 2024 débutera dans un peu plus de deux mois à Suzuka….

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Alessio Piana

Cet article L’épouvantail Ducati arrive dans le All Japan Superbike : les adversaires répondent est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

A 40 ans, Alvaro Bautista va partir à la conquête de son troisième championnat du monde de Superbike consécutif. Les passionnés et les initiés considèrent l’Espagnol comme le pilote à battre, toujours enthousiasmé par l’impressionnante série de victoires qu’il a remportée au cours de deux dernières saisons littéralement triomphales. Cette année, il a remporté 27 victoires et est monté sur le podium à 31 reprises, sur un total de 36 courses. Un palmarès impressionnant, hors de portée de tous, même d’un Toprak Razgatlioglu très rapide et très régulier : le Turc n’a manqué le podium qu’à trois reprises, dont une fois à cause d’une défaillance du pneu arrière à Most. La Yamaha étant constamment surclassée par le missile Ducati, le poursuivant n’a pu faire mieux. La suprématie d’Alvarito risque-t-elle d’être mise à mal par le règlement technique « 24 » ?

Un poids sur les épaules
On en parle peu jusqu’à présent, mais le changement de réglementation qui entrera en vigueur dès la saison prochaine risque de bouleverser des hiérarchies qui semblaient figées depuis deux ans. En raison de la règle sur le poids combiné pilote-moto, Alvaro Bautista devra porter le lourd fardeau de six kilos de lest, que Ducati étudie où placer à bord pour en minimiser les effets. Six kilos, c’est beaucoup, si l’on considère que les constructeurs dépensent des sommes colossales pour rogner quelques grammes. Le poids supplémentaire affectera la maniabilité et l’usure des pneus, un art dans lequel Bautista est passé maître. Non seulement ses rivaux habituels Jonathan Rea et Toprak Razgatlioglu n’auront pas de lest, mais la plupart des autres pilotes satellites de Ducati n’en auront pas non plus. Andrea Iannone, par exemple, participera à 36 courses avec six kilos de moins que Bautista. Il est difficile de prédire l’impact, mais il ne sera certainement pas négligeable.

Pas de pression
En attendant la reprise du travail en piste les 24 et 25 janvier à Jerez, Alvaro Bautista profite d’un repos bien mérité, après la fête Ducati à Bologne (photos). « J’ai choisi de courir avec le numéro 1 car tout le monde sait que c’est le symbole de la suprématie », explique le pilote madrilène. « Beaucoup de champions du monde préfèrent garder leur numéro traditionnel, mais je n’ai eu aucun scrupule. J’étais convaincu de mes chances, je suis parti sans pression car j’ai essayé d’oublier rapidement ce qui s’était passé en 2022. Chaque Championnat du monde a sa propre histoire. Gagner un titre est très difficile, le répéter l’est encore plus. En fait, la bataille avec Toprak a été très dure. L’année précédente, il y avait aussi Rea au milieu, donc ne pas gagner ne signifiait pas nécessairement perdre beaucoup de points. Au contraire, lorsque vous êtes seul avec un seul rival, chaque défaite pèse. Je ne pouvais pas me permettre cela, car Toprak est un dur à cuire ».

Rea et Toprak rapides dès le départ
Parmi les Trois Magnifiques, seul Alvaro Bautista partira avec les certitudes d’une Superbike sans défaut comme la Ducati Panigale, et le soutien total du département course. « Jonathan Rea et Toprak Razgatlioglu ont fait un changement, convaincus qu’ils peuvent élever le niveau », souligne le champion en titre. « Rea trouvera chez Yamaha une base très solide. Lors des premiers essais, il s’est montré très fort et je m’attends à ce qu’il soit très rapide dès la première course. Mais Toprak, qui a rejoint BMW, n’a pas fait un saut dans l’inconnu, je suis convaincu qu’il sera lui aussi fort, très fort ». La compétition en Superbike s’intensifie, mais le numéro 1 est toujours sur Bautista : essayez de le lui prendre, si vous le pouvez…

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Cet article WSBK Superbike : Alvaro Bautista ne s’arrête pas. « Le numéro 1 ? Pas de pression » est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Alessio Piana / Corsedimoto.com

L’une des meilleures actualités motocyclistes de ces dernières années. Gino Rea, un an et demi après le terrible accident survenu lors de la dernière séance d’essais libres des 8 Heures de Suzuka, reprend la compétition. Plus précisément, il sera au départ du championnat du monde d’endurance FIM EWC 2024, rejoignant l’équipe Wojcik, celle qui l’avait déjà fait courir dans la spécialité jusqu’à la saison 2021.

LE RETOUR DE GINO REA
C’est le 6 août 2022 que Gino Rea, dans une situation jamais officiellement élucidée, s’est écrasé au sol près de la chicane du Triangle lors de la dernière séance d’essais libres des 8 Heures de Suzuka. Dès lors, le champion d’Europe Superstock 600 2009 vit un véritable enfer, avec un premier rapport médical pour le moins inquiétant : lésion axonale diffuse, fracture du foramen cervical transverse et occlusion de l’artère vertébrale gauche. Mais dans les semaines qui suivent, des signes encourageants permettent à « Speedy G » de respirer de manière autonome, et il peut même rentrer chez lui dès le 5 septembre.

VERS UN RETOUR À L’ENDURANCE
Cette année, Gino Rea s’est remis en selle à plusieurs reprises à Carthagène au guidon d’une Honda CBR 1000RR-R, effectuant même un tour de démonstration au Mans. En 2024, il reprendra la compétition au sein du Wojcik Racing Team, l’équipe qui l’a lancé en Endurance et qui l’a amené jusqu’en 2021. Il alternera avec Kevin Manfredi, Sheridan Morais et Danny Webb sur la CBR 1000RR-R #777 engagée en catégorie Superstock, avec l’objectif avoué de remporter la Coupe du monde de la catégorie. Mais la plus belle des victoires ne peut être que son retour à la compétition…

« Nous sommes extrêmement heureux d’annoncer une équipe Superstock aussi solide et d’accueillir à nouveau Gino dans l’équipe Wójcik Racing – déclare Grzegorz Wójcik . – Nous cherchons à nous appuyer sur notre solide résultat de 2023 et à relever à nouveau le défi. Nos pilotes sont non seulement très rapides mais aussi très expérimentés, ce qui sera très important au fur et à mesure que nous apprenons et développons nos nouvelles motos Honda. Le 777 et l’équipage entièrement polonais du 77 ont hâte de se mettre au travail et Le Mans ne peut pas arriver assez tôt ». 

« Gino savait que notre moto l’attendrait toujours chaque fois qu’il se sentait prêt à revenir en action et j’ai toujours su qu’il reviendrait à la course – ajoute Sławomir Kubzdyl . – Je suis heureux que ce jour soit arrivé et à un moment aussi excitant pour nous en tant qu’équipe. Gino est un vrai pilote et s’accorde parfaitement avec Kevin, Danny et Sheridan, qui sont tous avec nous depuis des années maintenant et nous sommes absolument ravis de les voir tous continuer avec nous pour 2024. Avec les nouvelles règles autorisant quatre coureurs à courir en Superstock, nous sommes convaincus que l’expérience et la rapidité de nos équipages nous aideront à nous battre aux avant-postes et à développer notre projet dans les deux catégories ».

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Alessio Piana

Cet article EWC : Le miraculé Gino Rea revient à la compétition en Endurance mondiale 2024 avec Wojcik Honda est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Matteo Bellan / Corsedimoto.com

L’ équipe Gresini Racing a officialisé la date de présentation de la saison 2024. Rendez-vous le samedi 20 janvier à la célèbre discothèque Cocoricò de Riccione. A partir de 17h30, les équipes des championnats MotoE et Moto2 seront les protagonistes, à partir de 18h30 l’équipe MotoGP.

MotoGP, Gresini rêve d’une belle saison 2024 avec Marquez

Évidemment, les projecteurs sont braqués sur Marc Marquez. Pour l’octuple champion du monde, c’était la première sortie sous les couleurs de la nouvelle équipe. Comme on le sait, il a déjà piloté la Ducati Desmosedici GP23 lors des essais à Valence et a eu un premier contact avec le groupe de travail qui l’accompagnera en 2024. Les conditions semblent bonnes.

Sa présence pourrait également profiter à son frère Alex, qui tentera d’être à la hauteur autant que possible. L’entrée dans la famille Gresini Racing lui a permis de se relancer après des années difficiles chez Honda et dans le prochain championnat MotoGP, il vise à s’améliorer encore. Le potentiel dans le garage est élevé.

En Moto2, le duo de pilotes est composé de Manuel Gonzalez et Albert Arenas. Le champion Supersport 300 2019 vient de connaître une saison en pleine croissance et semble prêt à se battre constamment pour les premières places. Le champion Moto3 2020 a un peu galéré dans la catégorie intermédiaire et cherche à se relancer. En MotoE, confirmations pour Matteo Ferrari et Alessio Finello.

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Matteo Bellan

Cet article MotoGP : Team Gresini et les frères Marquez, la date de présentation est officielle ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Diana Tamantini / Corsedimoto.com

Après une année sous les feux de la rampe, la fête dans sa ville natale. Marco Bezzecchi, troisième du championnat du monde MotoGP qui vient de s’achever, a de nouveau été reçu avec tous les honneurs à Viserba. En avril dernier, il y avait déjà eu un bain de foule pour lui après sa première victoire dans la catégorie reine, mais cette fois-ci la célébration est pour son podium en cette année 2023. Après les célébrations Ducati du vendredi soir, avec Marco Bezzecchi parmi les protagonistes aux côtés de Jorge Martin et des champions du monde, les célébrations à la maison n’ont pas manqué non plus.

La foule s’est déplacée dans une Piazza Pascoli pleine à craquer pour le pilote VR46 Ducati de 25 ans. Mauro Sanchini, voix de Sky Sport MotoGP, a dirigé la soirée organisée par le Fan Club de Bezzecchi. Il y a également eu un défi Rubik’s Cube avec un champion, Giovanni Contardi de Pesaro, qui a finalement gagné. Marco Bezzecchi, quant à lui, a reçu une photo de son visage faite de briques du jeu.

Une soirée pour se remémorer les moments forts d’une saison inoubliable, mais aussi pour faire plaisir à ses fans et à ses concitoyens, à qui il n’a pas manqué de donner des autographes et des photos souvenirs.

Soirée festive pour Marco Bezzecchi qui, pour sa deuxième année en MotoGP, a réussi à obtenir des résultats exceptionnels. N’oublions pas, cependant, la blessure survenue au pire moment du championnat, avec tant de courses en suspens, mais malgré tout, le pilote de Viserbese a ramené une grande saison. Troisième du championnat, un point de départ pour une année 2024 qui, on peut le parier, le verra encore plus prétendant au titre.

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Diana Tamantini
Photo : Marzio Bondi

Cet article People MotoGP : Marco Bezzecchi fait la fête chez lui à Viserba est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Matteo Bellan / Corsedimoto.com

Le 17 décembre 2023 est un jour très important pour Andrea Iannone. En effet, la disqualification pour dopage qui l’avait contraint à ne pas courir pendant quatre ans a officiellement pris fin. On le sait, en 2024 il sera au départ du Championnat du Monde Superbike avec la Ducati Panigale V4 R du team Go Eleven. Il a déjà pu réaliser un tour lors des tests de Jerez à la fin du dernier championnat et est très motivé pour l’année prochaine.

Superbike, Iannone dit adieu à la disqualification

Iannone a écrit un message éloquent sur son profil Instagram officiel : « Après quatre années longues et difficiles, à partir d’aujourd’hui je suis à nouveau libre. Bonne chance à moi !“. Les messages des autres pilotes n’ont pas manqué (par exemple Jorge Martin, Fabio Di Giannantonio et Alex Rins). Et de nombreux fans lui ont également écrit des pensées d’encouragement pour l’avenir.

On ne pouvait pas manquer celui de sa compagne Elodie, qui a également partagé la publication dans l’une de ses stories Instagram en écrivant : « Bonne chance mon amour, toujours avec toi“. La célèbre chanteuse l’a beaucoup soutenu depuis qu’ils sont devenus un couple permanent et ne manquera certainement pas sa présence à certaines épreuves du calendrier SBK.

Ce qui est arrivé au pilote

Andrea Iannone a été suspendu par la Fédération Internationale de Motocyclisme le 17 décembre 2019 en raison d’un test positif à la drostanolone. Il s’agit d’un stéroïde anabolisant, une substance dopante interdite par l’AMA retrouvée dans l’analyse d’urine réalisée le 3 novembre à l’occasion du Grand Prix de Malaisie. 1 150 nanogrammes par millilitre, une petite quantité trouvée.

The Maniac était sûr de pouvoir prouver son innocence, en particulier le fait qu’il avait pris cette substance de manière totalement involontaire ou par contamination alimentaire. Cependant, le 1er avril, le Tribunal disciplinaire international de la FIM l’a disqualifié pour 18 mois. Il restait un recours auprès du TAS (Tribunal Arbitral du Sport) de Lausanne, vers lequel lui et l’AMA se sont tournés, évidemment avec des objectifs différents.

L’Agence Mondiale Antidopage a gagné, étant donné que le TAS a accepté la demande de disqualification pour 4 ans (dernier jour le 16 décembre 2023). La peine du 10 novembre 2020 a été dévastatrice pour le pilote, persuadé qu’il pouvait obtenir l’annulation des 18 mois précédemment infligés et s’est retrouvé alors avec une peine bien plus lourde. Il a beaucoup souffert, mais il a tenu bon et à 34 ans il est prêt à revenir dans le match.

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Matteo Bellan

https://www.instagram.com/p/C09DcrmIFba/?

Cet article WSBK Superbike, disqualification de Andrea Iannone terminée : « Je suis à nouveau libre » est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Marianna Giannoni / Corsedimoto.com

Le Team Evan Bros a soif de rachat après une année 2023 en demi-teinte en World Supersport. En fin de saison, l’équipe romagnole avait effectué un test avec Valentin Debise, mais dans le paddock, tout le monde pensait confirmer Lorenzo Dalla Porta, qui avait succédé à Andrea Mantovani à la mi-saison. Lors des dernières courses, il a fait des progrès significatifs et semble être sur la bonne voie.

Une fois que l’hypothèse Dalla Porta s’est effondrée, l’ancien champion du monde de Moto3 ayant signé chez AltoGo, le nom de Lorenzo Baldassarri est apparu. L’hypothèse avait un parfum très romantique : le pilote des Marches avait offert à Evan Bros ses dernières victoires en 2022, avait mené l’équipe de Ravenne sur le podium en 16 courses et avait terminé le championnat en tant que vice-champion du monde. Rien n’y a fait : Baldassarri courra sur une Ducati. Evan Bros alignera donc Valentin Debise, cinquième sur une Yamaha GMT94 en 2023, et de toute façon un pilote expérimenté qui peut donc garantir une bonne performance.

Fabio Evangelista révèle le contexte
« L’année 2023 n’a pas très bien commencé, puis Lorenzo Dalla Porta est arrivé et ça n’a pas été facile pour lui au début, il ne fallait pas s’attendre à des miracles. Au cours de la saison, cependant, il s’est beaucoup amélioré, il a obtenu une sixième place et d’autres top 10. Au cours de l’année, nous avons pu comprendre ce qui n’allait pas, quelles étaient les lacunes à combler. Nous avons envisagé de poursuivre avec Lorenzo Dalla Porta, qui, avec une année d’expérience supplémentaire, aurait pu continuer à progresser et, ensemble, nous aurions pu récolter certains des bénéfices de ce que nous avions fait en 2023. »

Pourquoi n’avez-vous pas confirmé Lorenzo Dalla Porta ?
« Lorenzo est un pilote très léger et le règlement nous obligeait à mettre 8 kg de lest sur notre moto, qui pèse 163 kg. Nous avons essayé de les répartir un peu sur toute la moto, mais c’est un peu difficile, cela crée des problèmes d’équilibre, de conduite et de maniabilité. Nous avons déjà eu des problèmes en 2023 et l’idée de devoir ajouter du lest l’année prochaine nous a inquiétés. Être obligé d’ajouter des poids à la moto parce que le pilote est trop léger n’est certainement pas un avantage, si l’on peut dire. »

Avez-vous réellement négocié avec Lorenzo Baldassarri ?
« Je confirme que la réunion avec Lorenzo Baldassarri a eu lieu et que nous en avons parlé. Le problème est qu’il a décidé de revenir en Supersport très tard, il a attendu la dernière minute pour trouver une place en Superbike et à la fin du mois de novembre, il n’y avait pas le temps de tout organiser correctement. Nous avions déjà discuté avec Debise et nous étions déjà en train de monter un projet avec lui. »

Quels sont vos objectifs pour le Supersport 2024 ?
« Nous avons décidé de rester avec Yamaha, ce qui implique un gros travail de développement pendant l’hiver. Nous avons une grande confiance en Debise, un pilote qui a déjà tourné plus fort que Dalla Porta lors des tests et qui a mieux marché avec notre moto qu’avec celle utilisée cette année. Valentin est très motivé, il voulait vraiment courir avec nous et son enthousiasme est contagieux. De manière réaliste, notre objectif est de terminer le Championnat du monde Supersport 2024 dans le top 5 et d’essayer d’être la meilleure Yamaha. »

Qui sont les favoris du Championnat du Monde Supersport ?
« L’année prochaine, il y aura quelques changements réglementaires avec les rééquilibrages très fréquents et j’espère que tout sera rééquilibré. Il y a beaucoup de pilotes forts qui peuvent potentiellement se battre pour le titre. Il y a clairement Manzi sur une Yamaha, puis il y a ceux sur Ducati : de Huertas à Montella, de Corsi à Baldassarri. J’inclurais également parmi les favoris deux pilotes MV comme Schrotter et Caricasulo, si Can Oncu est physiquement en forme, il peut également viser le titre et je m’attends à une bonne saison de la part de Van Straalen. Donc, avec de tels coureurs, être dans les cinq premiers serait un très bon résultat. »

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Marianna Giannoni

Cet article WSBK Supersport, Evan Bros : « Voilà pourquoi n’avons-nous pas choisi Dalla Porta ou Baldassarri » est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Marianna Giannoni / Corsedimoto.com

Andrea Migno avait débuté la saison 2023 au chômage puis a été appelé pour un remplacement en Moto3 et a inscrit une splendide troisième place en Argentine. Aucun autre pilote italien n’a réussi à monter sur le podium cette année en championnat du monde Moto3. Pourtant, tout cela n’a servi à rien. Le pilote romagnol était à pied et l’est resté, à l’exception de quelques remplacements. Il a même fait ses débuts en MotoE et en Supersport pour remplacer des pilotes blessés, mais les portes lui sont restées fermées. Pour 2024, il ne voit aucune lueur d’espoir.

« Si je dois dire la vérité, à la fin de l’année, je me suis amusé aussi », a avoué Andrea Migno en exclusivité à Corsedimoto, « j’ai même fait un podium et je suis content, c’est juste dommage que ça n’ait pas servi parce qu’absolument rien n’a changé ».

Comment expliquer cela ?
« Malheureusement pour moi, en tant que pilote, la situation est compliquée. Presque rien n’a changé depuis la dernière fois que nous nous sommes parlés. J’ai testé tous les terrains possibles et on me demande partout des sommes importantes. Je n’ai pas de budget à apporter en course, la VR46 encore moins. Logiquement, je ne suis pas le seul pilote dans cette situation, je pense que c’est un problème assez courant maintenant. »

Vous orientez-vous également vers le Supersport ?
« Honnêtement, si je devais dépenser de l’argent, je le ferais pour courir dans le championnat du monde Moto3 ou Moto2. Le paddock du Superbike est plus calme, j’aime ça, mais ce n’est pas ma priorité. Bien sûr, si j’avais la chance de courir avec une bonne équipe de Supersport, peut-être avec une Ducati, j’y réfléchirais sérieusement, mais j’aimerais rester davantage en MotoGP. En tout cas, c’est un problème qui ne se pose pas pour l’instant, car je n’ai pas le budget pour courir ici ou là. »

Comment vous êtes-vous retrouvé en MotoE ?
« C’est un championnat que j’aime bien, l’expérience de Misano a été un peu difficile mais pas mauvaise. Mais je n’ai pas eu de succès et il n’y a pas eu de suivi : même là, je ne vois pas beaucoup de chances pour moi ».

Allez-vous continuer à être commentateur à la télévision ?
« Je qualifie cette expérience d’interlude. Je me suis bien amusé, mais c’était un pis-aller. Je ne pense pas vraiment que je continuerai à être commentateur à la télévision, je l’exclus ».

Andrea Migno, quels sont vos projets pour 2024 ?
« J’aimerais continuer à être un pilote, j’aimerais courir encore quelques années, mais si je ne trouve pas de selle, j’attendrai. Entre-temps, je continuerai à être impliqué dans le monde de la moto, mais en faisant quelque chose d’autre ».

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Marianna Giannoni

Cet article Interview Andrea Migno : « Je paierais seulement pour courir en Moto3 ou Moto2 ». est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Matteo Bellan / Corsedimoto.com

Parmi les sujets d’intérêt du test de Jerez figuraient également les débuts de Nicolò Bulega en tant que pilote officiel Superbike de l’équipe Aruba Racing Ducati. Le champion Supersport en titre s’en est bien sorti en terminant à la deuxième place avec un temps de 1’38″726, à 278 millièmes du leader Remy Gardner. Ce n’est pas encore le moment de s’enthousiasmer, mais le pilote émilien a montré qu’il avait de bonnes sensations avec la Panigale V4 R. Il connaissait déjà la moto, mais ne l’avait pas pilotée depuis plusieurs mois.

Superbike,  team Aruba Ducati : Cecconi vante les mérites de Bulega

Stefano Cecconi, interviewé par La Gazzetta dello Sport, a parlé de la promotion de Bulega en World SBK : « Il n’est pas d’usage d’amener un rookie directement dans une équipe officielle. Normalement, on commence avec une équipe satellite, avec moins de pression et une croissance plus progressive. Nicolò va vivre un véritable baptême du feu. Il se retrouvera dans une nouvelle catégorie, avec la même moto que son équipier double champion du monde. Zéro pression ne peut pas être une approche pour lui. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour l’aider et ne pas le faire se sentir sous pression. »

Le directeur de l’équipe Aruba Racing Ducati est très clair sur l’approche que l’équipe aura envers le pilote. L’objectif est de travailler à sa croissance progressive, sans attendre de résultats immédiats et en évitant des pressions inutiles. Il est normal d’attendre de lui qu’il réussisse, mais sans aucune obsession.

Bautista fer de lance Ducati

Chez Ducati, il y a Bautista fraîchement sorti de deux titres en Superbike, on s’attend donc à ce qu’il doive se battre pour le titre en 2024. Bulega peut courir avec moins de responsabilités et Cecconi s’est exprimé à ce sujet : « Ayant Alvaro à notre disposition dans cet état de forme, il n’aurait pas été utile de jouer avec deux pointures, avec deux pilotes de premier plan. En ce qui concerne le résultat, nous avons misé sur Alvaro, notre garantie. D’un autre côté, nous pouvons faire du travail avec Nicolò, en introduisant un débutant directement dans l’équipe officielle. Aucune pression, mais un peu d’eau à la bouche. C’est une saison de rookie, mais à mon avis nous aurons une certaine satisfaction avec lui . »

Certains espéraient un choix différent de la part de l’équipe italienne (Axel Bassani était un souhait de nombreux fans, juste pour citer un nom), mais ils en ont fait un qui a sa propre logique précise. Il y a un champion comme Bautista dans le garage, il n’est pas nécessaire d’embaucher un autre pilote de haut niveau ou en tout cas quelqu’un qui ne lui soit pas perçu comme complémentaire. Se concentrer sur un jeune homme est une décision compréhensible, d’autant plus qu’il s’agit d’un pilote formé par Aruba Ducati en Supersport.

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Matteo Bellan

Photo: Aruba Ducati

Cet article WSBK Superbike, Nicolò Bulega-Ducati : les raisons du choix et les attentes est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Matteo Bellan / Corsedimoto.com

L’annonce était attendue aujourd’hui et elle est arrivée : Michael Ruben Rinaldi pilotera pour l’équipe Motocorsa Racing dans le Mondial Superbike 2024. Il remplacera Axel Bassani, le meilleur pilote indépendant des deux dernières années, qui courra pour l’équipe officielle Kawasaki la saison prochaine.

Pour le pilote de Rimini, signer avec l’équipe de Lorenzo Mauri est une bonne solution, car cela lui permet de continuer à piloter une moto qu’il connaît maintenant très bien. Piloter à nouveau la Ducati Panigale V4 R est définitivement un avantage et lui permet d’être compétitif dès maintenant, sans avoir besoin d’adaptations majeures. Il commencera sa nouvelle aventure dès demain, lors des essais prévus à Jerez.

Superbike, Rinaldi ravi de signer avec Motocorsa Racing

Michael Rinaldi est très heureux d’avoir signé avec l’équipe Motocorsa : « 2024 commence aujourd’hui ! Une nouvelle équipe, de nouvelles personnes et un grand objectif… C’est pourquoi Motocorsa est le bon choix. Il serait complexe et sans doute réducteur d’expliquer en si peu de lignes toutes les raisons pour lesquelles Motocorsa et moi nous sommes choisis et avons décidé ensemble de relever ce grand défi pour la saison 2024. Je voudrais donc utiliser seulement deux mots : PASSION et AMBITION. Des mots qui ont été, dès la première rencontre avec Lorenzo Mauri, l’essence d’un message clair qu’il a voulu me transmettre, me voulant au centre d’un projet solide et compétitif pour rester et viser, avec un esprit libre, encore plus haut. Une vision qui correspond parfaitement à ce que je recherche ».

Le pilote romagnol croit avoir trouvé l’environnement idéal pour poursuivre positivement sa carrière en World Superbike : « Une équipe qui a la même passion que moi pour ce sport, l’ambition, le désir et l’esprit de sacrifice nécessaires pour obtenir de grands résultats. C’est pourquoi je suis très heureux et j’ai hâte de commencer à travailler avec l’équipe pour créer une excellente base au niveau technique et un environnement positif à l’intérieur du box qui peut être productif et stimulant. Je tiens à remercier Lorenzo Mauri et le Team Motocorsa, Vittorino Mesaroli et Mesaroli Spa, Ducati et tous les sponsors qui ont rendu ce projet possible. »

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Matteo Bellan

Cet article WSBK Superbike 2024 : Michael Rinaldi avec l’équipe Motocorsa, c’est officiel ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

La dernière bataille du Superbike ’23 nous a montré tout le bien et le mal de ce Championnat du Monde. Jonathan Rea tentant un miracle lors de la dernière danse avec la Kawasaki avec laquelle il a remporté six titres, finissant mal au sol, image d’un épilogue mélancolique. Et puis la bataille sans ménagement entre le spectaculaire Toprak Razgatlioglu et le double champion fraîchement couronné Alvaro Bautista. Le Turc a tenu bon jusqu’au bout, mais en sortant millimétriquement sur le vert au dernier virage, il a été pris en faute par les habituels commissaires de la FIM : il a dû céder une position. Renverser le résultat d’une telle course est vraiment absurde. D’accord, le vert est là pour tout le monde, mais qui a introduit dans le motocyclisme une règle aussi contraire à l’esprit du sport ?

Mais où est passé l’esprit du Superbike ?
Passez-le en F1, peut-être même en MotoGP, des catégories habituées aux sophismes. Mais la « limite de piste » qui décide d’un challenge Superbike, ce championnat qui a fleuri grâce aux pilotes lions qui se prenaient le carénage au dernier mètre, c’est du grand n’importe quoi. Imiter d’autres catégories, c’est exactement ce que cette série ne devrait pas faire. Au lieu de cela…

WHAT. A. RIDER! @toprak_tr54 crosses the line first in his last ever race for @PataYamahaWSBK 🚀#ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/NwGZh5Ma64

— WorldSBK (@WorldSBK) October 29, 2023

Une belle confrontation
Jonathan Rea s’était promis des adieux grandioses, une histoire fantastique, à l’image de sa carrière légendaire. Mais le rêve s’est évanoui au virage 2, un dérapage anodin a fait capoter les plans. Orphelins du troisième Magnifico, Toprak et Bautista sortent leurs griffes. Au départ, l’Espagnol ne semble pas aussi à l’aise que la veille, puis il s’avance et le feu d’artifice commence. Le duel se jouait à peu de chose, car le rythme était assez fade, à tel point que Dominique Aegerter, Remy Gardner et Danilo Petrucci étaient également accrochés au groupe de tête. Le dernier tour était flamboyant et le dernier virage encore plus. Il est dommage que l’exploit de Toprak ait été jeté à la poubelle. Un crime sportif qui permet à Bautista de fêter le triplé et de passer à 59 victoires au total.

In the final race of 2023 @19Bautista achieves his 59th #WorldSBK career win, equaling @carlfogarty in 2nd in the list of all-time winners 🥇 #ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/TDWrF3mIFd

— WorldSBK (@WorldSBK) October 29, 2023

A partir de mardi, nous serons déjà en 2024
Une grande partie du paddock du Superbike prolongera son séjour en Andalousie pour les deux jours de tests qui ouvrent les jeux de 2024. Sous l’objectif, il y aura plusieurs nouveautés, la plus attendue étant l’arrivée de Jonathan Rea au guidon d’une Yamaha en pleine croissance technique. Le retour d’Andrea Iannone, les débuts de Nicolò Bulega sur une Ducati officielle et la première expérience d’Axel Bassani sur une Kawasaki seront des amuse-gueules savoureux.

WHAT. A. RIDER! @toprak_tr54 crosses the line first in his last ever race for @PataYamahaWSBK 🚀#ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/NwGZh5Ma64

— WorldSBK (@WorldSBK) October 29, 2023

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Crédit classement : WorldSBK.com 

Cet article WSBK Jerez Superbike Course 2 : Toprak Razgatlioglu bat Alvaro Bautista, mais les juges annulent tout ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Alvarito a déjà fêté son deuxième titre en Superbike, mais la fête de Jerez ne l’a pas rassasié. Le pilote Ducati a également été implacable dans la Superpole Race, signant le 26e triomphe de cette année exceptionnelle, le 58e de sa carrière. S’il réussit à nouveau cet après-midi, il rejoindra Carl Fogarty, l’une des légendes des motos dérivées de la série. Bautista a également dominé sur la distance du sprint, réussissant à exploiter le Pirelli SCQ, le pneu super tendre des qualifications, qui a plutôt mis en crise Toprak Razgatlioglu, seulement quatrième. Est-ce dû à la légèreté de l’Espagnol ou à ses sensations de pilotage ?

A clear advantage in the lead for @19Bautista with @DomiAegerter77 riding brilliantly in 2nd 🤙#ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/c0prN2jYOQ

— WorldSBK (@WorldSBK) October 29, 2023

Dominique Aegerter, les montagnes russes
Le drapeau rouge est immédiatement déployé suite à une fuite d’huile de la Yamaha GRT de Dominique Aegerter et à la chute d’Iker Lacuona qui s’ensuit. Le challenge reprend peu après sur huit tours avec le même plateau que précédemment. Le Suisse a pu repartir et a changé son choix de pneus en SCX (soft), tout comme Jonathan Rea. Espérer que Bautista tombe en panne de gomme était peut-être une bonne idée, mais cela ne s’est pas produit. Dominique Aegerter, après beaucoup de malheurs, prend néanmoins une excellente deuxième place, le meilleur résultat et le premier podium de sa carrière dans la catégorie supérieure. Tout le mérite en revient aux ingénieurs de GRT Yamaha qui ont préparé le mulet en un temps record. Rea s’est livré à un beau duel avec Toprak, prenant le dessus sur lui en fin de course.

🚀 @GRTYamahaWSBK's @DomiAegerter77 celebrates his first #WorldSBK podium in style 🤙#ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/72CtjU51X8

— WorldSBK (@WorldSBK) October 29, 2023

Axel Bassani meilleur privé
Le pilote vénitien s’est à nouveau envolé, après sa chute de samedi suite à un contact avec Michael Rinaldi. Mais même sans marquer de points, il a fait plier la résistance de Danilo Petrucci, désormais hors d’état de nuire. Pour Motocorsa Ducati, c’est une grande satisfaction d’avoir permis à Bassani d’aller chez Kawasaki avec cet honneur. A partir de mardi, Axel sera en vert.

Garrett Gerloff and @axel47bassani have crashed out 💥 #ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/Yirllp4rK3

— WorldSBK (@WorldSBK) October 29, 2023

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Crédit classement : WorldSBK.com 

Cet article WSBK Jerez Superbike Course Superpole : Alvaro Bautista gagne encore un sprint fulgurant ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

L’année dernière, Alvaro Bautista a baptisé le premier championnat du monde de Superbike à Mandalika, en Indonésie. Il lui manquait le goût de la fête à la maison, et maintenant il a aussi obtenu cette satisfaction. Un épilogue de champion : il a d’abord harponné la Superpole, puis il a commandé la course du premier au dernier virage. Ce n’était pas gagné d’avance, car l’habituellement indomptable Toprak Razgatlioglu a donné l’impression pendant plusieurs tours de vouloir lui jouer un tour. Mais la Ducati entre les mains expertes d’Alvarito devient un vaisseau spatial : très rapide en ligne droite, mais surtout redoutable à chaque coup d’accélérateur. Chevaux, traction, gestion des pneus : Bautista a su trouver l’alchimie du pilote-magicien.

Fantastic scenes! 👑 @19Bautista has clinched back-to-back titles and he is immediately warmly congratulated by his rivals 🏆🤝 #ESPWorldSBK 🇪🇸 #TheDefence pic.twitter.com/kYuVC4Hjv1

— WorldSBK (@WorldSBK) October 28, 2023

Un retour ponctuel en MotoGP
À l’époque du MotoGP, on disait de lui qu’il était rapide, parfois, mais pas au niveau des 4-5 premiers. Dans quinze jours, il fera son entrée dans la catégorie supérieure à Sepang, en Malaisie, en tant que pilote d’usine Ducati. Ce sera l’occasion de régler quelques comptes et de faire taire quelques mauvaises langues. Puis en 2024, il sera de retour en Superbike, pour défendre le numéro 1, à l’âge de 40 ans. En attendant, la marque italienne signe un nouveau doublé, en ajoutant le championnat du monde des pilotes à celui des constructeurs, gelé longtemps à l’avance. A cela s’ajoute la domination en Supersport avec Nicolò Bulega, qui sera à partir de mardi le nouveau coéquipier du double champion du monde. Les statistiques de Bautista sont de plus en plus brillantes : 25ème victoire (et 29ème podium) en 34 courses. En quatre ans de Superbike, il en a gagné 57, et s’il n’était pas parti (pour l’argent…) vivre deux ans aux crochets de Honda, qui sait ce qu’aurait été l’histoire…

Golden moments for @19Bautista, his fans, family, @ArubaRacing & @ducaticorse 🏆 ❤️ 🎉 #TheDefence #ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/cdmbMja3zk

— WorldSBK (@WorldSBK) October 28, 2023

Livre d’or des Champions en Superbike
Années 80-90

1988-89 Fred Merkel (Usa-Honda RC30) ; 1990 Raymond Roche (Fra-Ducati 851) ; 1991-92 Doug Polen (Usa-Ducati 888) ; 1993 Scott Russell (Usa-Kawasaki ZXR 750) ; 1994-95 Carl Fogarty (GB-Ducati 916) ; 1996 Troy Corser (Aus-Ducati 916) ; 1997 John Kocinski (Usa-Honda RC45) ; 1998-99 Carl Fogarty (GB-Ducati 996) ;

Années 2000-2010

2000 Colin Edwards (Usa-Honda VTR-SP) ; 2001 Troy Bayliss (Aus-Ducati 996R) ; 2002 Colin Edwards (Usa-Honda VTR-SP) ; 2003 Neil Hodgson (GB-Ducati 999F03) ; 2004 James Toseland (GB-Ducati 999F04) ; 2005 Troy Corser (Aus-Suzuki GSX-R) ; 2006 Troy Bayliss (Aus-Ducati 999F06) ; 2007 James Toseland (GB-Honda CBR-RR) ; 2008 Troy Bayliss (Aus-Ducati 1098F08) ; 2009 Ben Spies (Usa-Yamaha YZF-R1) ; 2010 Max Biaggi (Ita-Aprilia RSV4) ;

Années 2011-2020

2011 Carlos Checa (Spa-Ducati 1098R) ; 2012 Max Biaggi (Ita-Aprilia RSV4) ; 2013 Tom Sykes (GB-Kawasaki ZX-10R) 2014 Sylvain Guintoli (Fra-Aprilia RSV4) ; 2015-2020 Jonathan Rea (GB-Kawasaki ZX-10R) ;

Années 2021-23

2021 Toprak Razgatlioglu (Tur-Yamaha YZF-1) ; 2022-23 Alvaro Bautista (Spa-Ducati Panigale V4R).

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Crédit classement : WorldSBK.com 

Cet article WSBK Jerez Superbike Course 1 : Alvaro Bautista invincible, double le titre mondial est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Volume up 📢 ⬆️ Hear those engines roar! 🏍

The last Superpole session of the season gets underway ⏱ #ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/3YKFr9rTCz

— WorldSBK (@WorldSBK) October 28, 2023

Alvaro Bautista s’élancera de la meilleure position sur la grille de départ pour la course 1 qui pourrait lui permettre de remporter son deuxième titre consécutif en Superbike. Pendant les quinze minutes de qualification, il a été imbattable : Jerez pour le pilote Ducatista, est comme son jardin: il a gagné ici huit fois et il compte bien le faire à nouveau. Porter un toast avec les hommes de Ducati depuis la plus haute marche possible serait l’épilogue idéal d’un championnat dominé de bout en bout. Rendez-vous aujourd’hui à 14h00.

Fine work from @19Bautista to take over at the top 🔥 #ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/YC1zKY0rcw

— WorldSBK (@WorldSBK) October 28, 2023

Rea et Toprak au pied du mur
Lors de cette séance qualificative, les deux seuls pilotes qui ont parfois tenté d’inquiéter Alvarito dans cette saison ’23 ont été un peu absents. Jonathan Rea a retrouvé l’adhérence perdue, mais après avoir mené la séance, il s’est retrouvé en quatrième position : un Dominique Aegerter retrouvé, le meilleur pilote Yamaha, et son coéquipier Alex Lowes, sur la Kawasaki jumelle, s’emparent de la première ligne.

Some helmet adjustments for provisional pole man @jonathanrea 👍#ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/w5apciU5Yp

— WorldSBK (@WorldSBK) October 28, 2023

Pire encore, Toprak Razgatlioglu, ancré à la septième place, devra se dépêtrer de la troisième ligne. Bautista va-t-il s’envoler vers la gloire ? Difficile de trouver des points faibles.

Le retour d’Aegerter
Le Suisse Dominique Aegerter ne s’est pas contenté de remporter deux fois le championnat du monde Supersport. Lors de ses débuts dans la catégorie reine, il s’est montré très fort, sauf qu’il a chuté lors de la phase estivale du championnat en raison de problèmes au bras causés par le syndrome des loges. Maintenant qu’il a retrouvé la forme, il montre des éclairs d’excellence : Jonathan Rea pourrait avoir une référence inconfortable dans la maison Yamaha, bien que dans un box différent, puisque Aegerter est sous la direction de GRT. L’équipe de Filippo Conti en Superpole a également placé l’ancien champion du monde Moto2 Remy Gardner très haut : cinquième temps. Poussière humide sur le tour sec en revanche pour Rinaldi, Petrucci et Bassani, dispersés entre les onzième et quinzième places. Il faudra travailler dur pour redresser la barre ce week-end.

Un résultat couru d’avance ?
Dans la course 1, Alvaro Bautista peut clore définitivement les jeux et fêter son deuxième championnat du monde Superbike d’affilée. Il lui suffit de deux points, c’est-à-dire de terminer au moins 14e, en cas de victoire de Toprak Razgatlioglu. Si le Turc ne termine pas premier, le pilote Ducati est champion même s’il se retire. C’est donc pratiquement gagné d’avance pour un championnat que Bautista a dominé du début à la fin.

Applause and big cheers for @19Bautista who is right where he wants to be, in pole position as he looks to secure the title! 💪#ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/r1ayRXhu1X

— WorldSBK (@WorldSBK) October 28, 2023

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Crédit classement : WorldSBK.com 

Cet article WSBK Jerez Superbike Superpole : Alvaro Bautista, dix sur dix ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Alvaro Bautista ne demande qu’à mettre la main sur son deuxième championnat du monde Superbike d’affilée, avec seulement deux points à marquer sur les 62 disponibles. Le week-end de Jerez sera donc une fête, mais il a commencé par une étrange chute au virage 6. Sans gravité, le (presque) double champion du monde a été trahi par une imperceptible tache d’humidité, le train avant se refermant brutalement. Pas besoin non plus de secouer la poussière, car dans les graviers, Alvarito n’y est même pas parvenu.

BAUTISTA CRASHES 💥

A crash in FP2 for the Champion-elect on the opening day at Jerez 🤯

🎥FREE | #ESPWorldSBK 🇪🇸https://t.co/fFOPx6ZAnj

— WorldSBK (@WorldSBK) October 27, 2023

A la fin de la journée, l’homme le plus rapide du vendredi était Toprak Razgatlioglu, dans le dernier tour avec sa Yamaha : 1’40″312. Bautista ne s’est arrêté qu’à 320 millièmes de seconde, poursuivi par l’autre R1 d’un Remy Gardner en pleine ascension dans cette fin de saison. Quatrième place provisoire pour Michael Rinaldi, huitième temps pour Danilo Petrucci.

Une seule séance, de nombreuses chutes
La deuxième séance fut pratiquement la seule de la journée, puisque seuls quatre pilotes avaient pris la piste le matin, l’asphalte n’étant ni mouillé ni humide. Les travail a été interrompu à 15 minutes de la fin lorsque Gabriele Ruiu a chuté dans la dernière épingle, trahi lui aussi par une zone mouillée. Le pilote s’est relevé en boitant.

The red flags come out after a big crash for Gabriele Ruiu at Turn 13 🚩

Fortunately he walks away and is taken to medical center for check up 💪 #ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/2Dob3aF1Wv

— WorldSBK (@WorldSBK) October 27, 2023

Les essais ont ensuite repris après un arrêt de cinq minutes pour se terminer normalement. Avant, Alvaro Bautista, Garrett Gerloff et Alex Lowes avaient chuté, tandis qu’en fin de séance, Konig et Baldassarri subissaient le même sort, tous sans dommage physique.

Un week-end particulier
Cette étape de Jerez a été ajoutée à la dernière minute, en remplacement de la manche qui devait se dérouler à San Juan, en Argentine, mais qui a été annulée en raison des problèmes financiers des organisateurs locaux. L’atmosphère est un peu surréaliste, car l’avance de Bautista est telle qu’un nouveau titre Ducati est attendu. De plus, ce sera le chant du cygne pour plusieurs pilotes sur le point de changer de marque, dès mardi prochain lors du premier test 2024. La priorité est donc avant tout de ne pas se mettre en difficulté et d’arriver au rendez-vous en pleine forme. Jonathan Rea quittera Kawasaki après neuf saisons et six championnats du monde, pour devenir le porte-drapeau de Yamaha : il termine ce vendredi en 13e position. Pas de problème pour Toprak Razgatlioglu, qui devra attendre le 4 décembre pour tester le potentiel de la BMW sur les hauts et les bas de Portimao.

🔝 @19Bautista and @toprak_tr54 both improve and the latter goes top ⚡️ #ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/DN0nwSA1lf

— WorldSBK (@WorldSBK) October 27, 2023

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Crédit classement : WorldSBK.com 

Cet article WSBK Jerez Superbike FP2 : La célébration d’Alvaro Bautista commence par une des nombreuses chutes survenues… est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Elisabetta Lubrani / Corsedimoto.com

Faux départ pour la dernière manche du championnat du monde Superbike à Jerez. En raison des conditions particulières de la piste, ni humide ni sèche, seuls quatre pilotes ont pris la piste lors de la séance d’ouverture, qui plus est en effectuant très peu de tours : quatre tours seulement chacun. Tous les autres sont restés au box, car des essais dans ces conditions n’auraient pas donné d’indications pour les réglages. Pour mémoire, le plus rapide des quatre a été l’Argentin Leandro Mercado, de retour sur la Honda du team MIE Petronas. Il a fait mieux que Michael van der Mark, sur une BMW et le seul officiel en piste, que le wild card Florian Alt (Honda Holzauer) et qu’Oliver Konig (Kawasaki Orelac). Espérons une amélioration des conditions d’asphalte dans l’après–midi : voir les horaires des prochaines séances.

Automne à Jerez, comme d’habitude

A cette époque de l’année, ces problèmes sont très fréquents sur le circuit andalou. La nuit est très humide, même sans précipitations, et dans des conditions météorologiques particulières, comme aujourd’hui, le matin l’asphalte est humide, ou irrégulier : mouillé à certains endroits, sec à d’autres. Les équipes de Superbike connaissent bien ce phénomène, car il se produit souvent lors des essais hivernaux. Dans ces circonstances, il est nécessaire d’attendre le milieu de la journée, lorsque le soleil fait son apparition et sèche l’asphalte. C’est ce qui pourrait se passer aujourd’hui : la possibilité qu’au moins la deuxième séance se déroule dans des conditions normales est réelle.

Toprak bloqué jusqu’en décembre

Pour les pilotes et les équipes, la matinée a été marquée par l’ennui. Dans les box, on parlait plus du test de mardi prochain que de cette dernière manche du championnat du monde, qui est désormais jouée d’avance : Alvaro Bautista n’est plus qu’à deux points, sur les 62 disponibles, de déclencher la fête pour son deuxième titre mondial. La semaine prochaine, en revanche, nous verrons en piste les nouveaux binômes d’un Superbike ’24 qui s’annonce grandiose. Le plus attendu est Jonathan Rea, qui portera pour la première fois les couleurs de Yamaha, mais on s’intéresse aussi, bien sûr, à Andrea Iannone, qui revient sur la piste (même si ce n’est que pour des essais) après un arrêt de quatre ans pour dopage. Nicolò Bulega, fraîchement champion du monde de Superbike, fait ses débuts sur la Ducati officielle. En revanche, Toprak Razgatlioglu, qui quitte Yamaha pour BMW, manquera à l’appel. Pour des raisons contractuelles, le Turc ne fera ses débuts sur la M1000RR que le 4 décembre à Portimao.

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Elisabetta Lubrani

Crédit classement : WorldSBK.com 

Cet article WSBK Jerez Superbike FP1 : Le désert, seulement quatre pilotes en piste ! Toprak Razgatlioglu bloqué pour le test. est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi  / Corsedimoto.com

Contre-ordre camarades : le 15 février, la Fédération Internationale de Motocyclisme a annoncé que la proposition d’inclure le poids combiné pilote-moto dans le World Superbike était « ruled out », c’est-à-dire annulée. Mais le 11 octobre, à peine huit mois plus tard, la même instance a annoncé que « dans le World Superbike 2024, la limite du poids combiné du pilote et de la moto a été établie en accord entre DWO (Dorna), la FIM (Fédération) et la MSMA (Constructeurs) ». Au moment de l’annonce, les fans ont supposé, à juste titre, que l’année prochaine marquerait la fin du gâteau des poids plume, en particulier d’Alvaro Bautista. Entre lui et les poids lourds du Superbike, comme Scott Redding, il y a une différence d’environ 30 kilos. Jonathan Rea et Toprak Razgatlioglu, plus ou moins, se situent entre les deux. En réalité, les choses ne se passeront pas tout à fait comme ça…

Bautista s’en tirera à bon compte
La limite de poids actuelle concerne exclusivement la moto : 168 kilos. Le chiffre « combiné », c’est-à-dire incluant le pilote, n’est pas encore connu, mais il y a des fuites. Il semble que la procédure sera la suivante : une valeur « moyenne » poids/pilote sera identifiée, qui, vêtements compris (combinaison, casque, bottes, gants, protections), sera fixée à 80 kilos. Le lest à appliquer au véhicule sera de 50% de la différence. Exemple : si le coureur pèse 70 kilos en ordre de marche, le delta est de 10 kilos. Le lest ne s’élèvera donc qu’à 5 kilos. Bautista pèse 60 kilos, donc en ajoutant les vêtements, nous pouvons supposer que 5 à 6 kilos supplémentaires devront être placés sur la Panigale V4 R. Sur une moto de course, c’est beaucoup. D’ailleurs, pour gagner quelques grammes, on utilise des boulons et de nombreux autres composants en alliage très léger. Un tel lest peut avoir une grande influence sur l’accélération, les réglages et, surtout, l’usure des pneus. La gestion de l’adhérence est l’un des atouts de Bautista.

Hors de la limite de régime
Le poids combiné est sorti par la porte et rentré par la fenêtre, mais ce n’est qu’une des nombreuses innovations techniques du règlement 2024. La principale est la suppression de la limite maximale du régime moteur et du mécanisme d’ajustement en plus ou en moins qui en découle, établi au moyen du tristement célèbre algorithme conçu par l’ancien directeur technique de la FIM, Scott Smart. Un échec total, car comme nous l’avons vu, la modification du seuil des limiteurs, en plus ou en moins, n’a pas affecté les valeurs sur le terrain. Celui qui aurait pu en bénéficier le plus, Kawasaki, n’a pas pu profiter du bonus parce qu’il aurait fallu procéder à des ajustements structurels sur les composants du moteur (en particulier : l’arbre à cames) non autorisés à moins d’autres concessions réglementaires, définies selon un mécanisme très compliqué activé sur la base des résultats. Rea ne s’est pas assez mal débrouillé pour modifier le moteur.

Le revers de la médaille
Cette règle absconse signifie également que la Ducati de Bautista est obligée de tourner 900 tours plus bas que le modèle de route. Un non-sens. Dès l’année prochaine, la Panigale pourra monter jusqu’au seuil d’homologation, soit 16 350 tr/min. Plus de régime signifiant plus de puissance, Alvarito se retrouvera entre les mains d’une Rossa bien plus performante au niveau moteur que celle qu’il a pilotée durant cette saison qui s’achève. Ainsi, l’avantage qu’il perdra (hypothétiquement) avec le lest, il pourra le compenser avec la puissance du moteur. Les autres pilotes Ducati, qu’ils soient d’usine ou satellites, y gagnent aussi, car ils sont plus lourds et ne seront pas obligés de se lester (Comme Danilo Petrucci…) mais auront plus de puissance, comme Bautista. Comme il nous manque encore certaines valeurs, nous naviguons à vue. Mais il se pourrait aussi que la bataille acharnée que se sont livrés les géants sur le poids combiné se transforme en boomerang. A moins de rouler en Rossa…

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi 

Cet article WSBK Superbike 2024 : Poids combiné pilote/moto, beaucoup de bruit pour rien ? est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

« Plutôt que de refaire une saison de Superbike comme celle-ci, j’arrêterai . » À la fin du mois, à Jerez, Manuel Puccetti mettra fin à la saison la plus sombre de son équipe depuis son entrée dans le Championnat du Monde. Des mois passés à souffrir parmi un tourbillon de pilotes, les uns plus décevants les uns que les autres, et à se battre avec une Kawasaki qui peine désormais à suivre, même dans la version officielle, sans parler de la « satellite «  . Puccetti Racing est une structure prestigieuse, qui a beaucoup gagné dans les catégories d’entrée en lançant de nombreux pilotes : Franco Morbidelli, Axel Bassani et bien d’autres, dont Toprak Razgatlioglu qui est pratiquement né dans la structure de Reggio Emilia, sur le plan de la compétitition. Comment sortir d’une situation comme celle actuelle ?

Deux options

Manuel Puccetti a deux options sur la table. La première est d’acheter une Ducati, le missile qui, avec Alvaro Bautista, écrase le Superbike. « C’est certes une super moto, mais une seule gagne, ce n’est pas comme en MotoGP où quatre-cinq pilotes différents gagnent avec la Ducati. Je serais la sixième équipe avec cette moto. Peut-être qu’avec un pilote fort, nous pourrions rivaliser pour une place dans le top huit. » Mais ces derniers jours, une autre possibilité s’est présentée : rester au sein de Kawasaki et disposer d’une ZX-10R complètement d’usine. Les dirigeants de la marque japonaise n’aiment pas du tout l’idée de voir l’une des équipes « historiques » passer sous la bannière de Ducati Corse. L’hypothèse s’est donc posée d’aligner trois motos officielles dans le prochain Championnat du Monde : les deux confiées à l’équipe Provec pour Alex Lowes et Axel Bassani, et une supplémentaire pour Puccetti Racing. Lequel, d’ailleurs, toujours au nom de Kawasaki, continuera à diriger Can Oncu avec pour objectif de remporter le Championnat du Monde Supersport. Un programme officiel, à préciser.

Fabio Di Giannantonio-Kawasaki, ça sonne bien !

En restant fidèle à la marque verte, Puccetti donnerait une continuité au projet et pourrait offrir à ses sponsors un package précieux : la Ninja officielle et un pilote en devenir, mais déjà connu. En fait, Manuel parle à Fabio Di Giannantonio , qui devrait laisser sa Ducati Gresini à Marc Marquez et, sans alternative, quitterait le MotoGP. Ce serait un accord positif pour les deux : Puccetti s’assurerait d’un jeune pilote (24 ans) aux qualités incontestables. Sur le papier, il ne semble pas inférieur à Bassani et Lowes. Ainsi, en comptant sur le même package technique, Puccetti pourrait également aspirer à rivaliser avec les deux pilotes « internes » dans un duel en vert. Un défi très captivant, qui pourrait intriguer les nombreux sponsors de l’équipe de Reggio Emilia.

Il y a aussi une implication réglementaire

La possibilité que la réglementation Superbike 24 soit encore plus favorable aux marques prises au dépourvu par la puissance excessive de Ducati fait également pencher la balance en faveur de Kawasaki. Cela a été discuté au siège de la MSMA à Portimao. Si la Ninja était autorisée à changer d’arbres à cames, pour ne citer qu’un détail, une partie de l’écart actuel pourrait être facilement récupérée. Ne pas changer de marque pourrait donc également être judicieux dans ce domaine. « Nous déciderons des programmes d’ici fin octobre, c’est-à-dire à la dernière course du Championnat du Monde à Jerez » assure Manuel Puccetti. Loin de signifier l’arrêt, 2024 pourrait donc être l’année de la rédemption…

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Cet article WSBK Superbike : Relance de Kawasaki, moto officielle pour Puccetti avec Fabio Di Giannantonio ? est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Just brilliant racing between @toprak_tr54 & @19Bautista 🔥 #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/oK2JbXejz8

— WorldSBK (@WorldSBK) October 1, 2023

Une nouvelle bataille fantastique entre Alvaro Bautista etToprak Razgatlioglu a illuminé le week-end portugais de Superbike, mais même dans la course 2, l’Espagnol a réussi à tromper le Turc dans le dernier virage. Alvarito y a une trajectoire exceptionnelle, le reste a été fait par le formidable moteur V4 de la Panigale. Ce n’est pas pour rien que Ducati a remporté le championnat des constructeurs la veille. Toprak avait cassé la bulle de la Yamaha après la courte défaite dans la Superpole Race, et une autre est partie en éclats quelques heures plus tard.

Major frustration for @toprak_tr54 after giving it his absolute maximum there 💥 #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/ycHevDGBj4

— WorldSBK (@WorldSBK) October 1, 2023

Le Turc est une merveille sur les freins, il a réussi à animer un championnat du monde que la suprématie de Bautista aurait pu rendre ennuyeux. Mais face à l’ancien pilote de MotoGP, il n’y a rien à faire. La bataille a été formidable, émaillée de nombreux dépassements. Mais le suspenss manque, car on sait à chaque fois comment cela va se terminer.

A Portimao hat-trick for @19Bautista with the Race 2 victory 🏆

The title fight goes down to the final round at Jerez! ⚡️ #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/l0F9QicIsL

— WorldSBK (@WorldSBK) October 1, 2023

Il ne manque que deux points
Alvaro Bautista n’a pas réussi à conclure le Superbike cette année avec une manche d’avance, comme il l’avait fait il y a douze mois en Indonésie. Mais avec sa 56ème victoire en carrière, il devient non seulement le pilote Ducati le plus victorieux de tous les temps, dépassant Carl Fogarty, mais il se rapproche également de la ligne d’arrivée. Lors de la dernière manche à Jerez (28-29 octobre), il n’aura besoin que de deux points, c’est-à-dire une quatorzième place dans l’une des deux courses longues, ou une huitième dans le Sprint. Bref, il lui suffira de ne pas rater l’avion pour l’Andalousie…

A kiss from @19Bautista for his Panigale V4R after he breaks @carlfogarty's record for the most wins in #WorldSBK with @ducaticorse 😘 🏆 5️⃣6️⃣#PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/oMSmcr8V7g

— WorldSBK (@WorldSBK) October 1, 2023

Rinaldi rejoint le podium
Ducati a également placé Michael Rinaldi sur le podium, qui avait les deux échappés tout près, à moins de deux secondes d’intervalle, mais n’a pas pu combler l’écart. En attendant de savoir où il courra en 24, c’est une belle bouffée d’oxygène pour le pilote de Rimini. Le fait technique le plus intéressant de cette course 2 est que la BMW de Garrett Gerloff a terminé quatrième, mais ce qui compte le plus, c’est qu’elle se trouve à moins de trois secondes de la tête. Le quatre cylindres se développe, le pari de Toprak Razgatlioglu, à savoir emmener enfin les Allemands sur le toit du monde, n’est pas aussi farfelu que beaucoup le prétendent. Il ne manquera certainement pas de moteur l’an prochain pour tenter de faire la nique à Bautista.

Rea seulement dixième, quel désastre
Une chute au sprint, alors qu’il attaquait Locatelli au premier tour, a coûté cher à Jonathan Rea. Parti de la quatrième ligne, l’Irlandais du Nord a déclenché le chaos habituel, impliquant Xavi Vierge, qui a chuté, mais aussi Scott Redding. Pénalisé d’un tour long, il a rétrogradé à l’arrière, remontant à la dixième place. L’aventure Kawasaki se termine sur une note très grise : Rea compte maintenant les jours qui le séparent de son premier test avec Yamaha.

Alex Lowes s’arrête encore
Alex Lowes n’a pas pris le départ de la course 2, après avoir chuté dès le premier tour de la Superpole Race, en parfaite symbiose avec le fer de lance de l’équipe Kawasaki, Jonathan Rea , sans aucun contact entre les deux. L’accident a eu des répercussions sur son genou gauche, qu’il avait déjà fait opérer il y a des mois, et les médecins lui ont donc refusé l’autorisation de retourner sur la piste. Ici, lors des qualifications, le Britannique a été fort, réalisant le deuxième meilleur temps derrière le spécialiste Jonathan Rea. Mais pour une raison ou une autre, Alex ne parvient jamais à concrétiser. Dans les projets de Kawasaki l’année prochaine, Alex Lowes devra prendre en charge le développement de la Ninja, faisant office de référence à Axel Bassani, qui fera ses débuts sur la Kawasaki, sans jamais avoir piloté une Superbike à quatre cylindres dans sa carrière.

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Cet article WSBK Portimão Superbike Course 2 : Le triplé pour Alvaro Bautista, mais Toprak Razgatlioglu reporte la célébration du titre mondial ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Alvaro Bautista n’avait pas non plus besoin de gagner cette course, car le deuxième championnat du monde de Superbike est désormais presque acquis. Mais les champions sont comme ça, leur ego se nourrit de défis permanents, pas de calculs. Face à un Toprak Razgatlioglu parfait, le pilote Ducati a dû inventer une magie dans le dernier virage pour remporter la Superpole Race. Il a changé de trajectoire, pris un élan fou et réussi à dépasser son rival juste sous le drapeau à damier. Avec seulement 192 millièmes d’avance. Certes, la Panigale est un missile, mais à condition de l’exploiter à fond (cette fois, même un peu au-delà…) comme seul Alvarito sait le faire. Toprak ne l’a pas bien pris : d’un coup de poing, il a brisé sa bulle dans un geste de colère, dès qu’il a compris sa défaite. Mais il ne pouvait pas faire plus. « J’ai tout donné, dans tous les virages, il m’a passé très facilement, je suis très en colère ».

⚡️ @toprak_tr54 defends his lead 👏 #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/RG8oikCqjs

— WorldSBK (@WorldSBK) October 1, 2023

Bautista égalise avec…Fogarty
L’avance de Bautista au championnat est désormais de 55 points. Pour fêter cela à l’avance ici à Portimao, il lui faudrait encore gagner sept points sur Toprak dans la course 2, dont le départ sera donné à 15 heures. Mais ce ne sont que des broutilles, Ducati a déjà célébré le titre Constructeurs. Avec ce succès, Bautista égale les 55 triomphes de Carl Fogarty avec la marque italienne. Certes, il y a désormais une course de plus chaque week-end, mais Alvaro n’a eu que trois saisons avec les Rouges.

🏆 We see @19bautista's celebrations and confirmation that he is now on 55 wins in #WorldSBK with @ducaticorse, equaling @carlfogarty's record 🔴 #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/ZHfscF60OL

— WorldSBK (@WorldSBK) October 1, 2023

Jonathan Rea, quelle erreur
Il attendait avec impatience la course sprint, comptant bien pouvoir jouer avec les deux autres avec l’option pneu SCX, le plus tendre disponible ce week-end. Mais Jonathan Rea s’est auto-éliminé au virage 4, en tentant de passer un excellent Andrea Locatelli à l’intérieur. La Kawasaki s’est dérobée, tout comme l’autre Ninja d’usine d’Alex Lowes, qui était juste derrière. Une chute en tandem qui a plongé le boc d’Akashi dans le désespoir. Locatelli a pris la troisième place, devançant Gardner et Lecuona.

A nightmare for @KRT_WorldSBK as @jonathanrea and @alexlowes22 both crash at Turn 5 💥#PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/XH4oILLCJc

— WorldSBK (@WorldSBK) October 1, 2023

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Cet article WSBK Portimão Superbike Course Superpole : Alvaro Bautista en folie, sprint magique contre Toprak Razgatlioglu ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

La course 1 du Superbike à Portimao a débuté par un feu d’artifice. Jonathan Rea et Toprak Razgatlioglu ont allumé les mèches avec des dépassements furieux, enfermant le leader mondial, Alvaro Bautista, dans une furieuse mêlée. Le spectacle était passionnant, jusqu’à ce que l’Espagnol en ait assez. Après cinq des vingt tours, Alvarito a pris la tête et il n’y avait plus d’autre issue. Jonathan Rea, qui avait heurté violemment le Rouge au deuxième virage, se retrouvant hors de la trajectoire, avait réussi à le rattraper, mais lorsque les pneus l’ont lâché, il a disparu de la lutte. Toprak Razgatlioglu, cependant, a insisté, et s’est accroché comme toujours. Mais la ténacité ne suffit pas face à un géant comme celui-ci.

The crowd go wild as @toprak_tr54 makes a move 🚀 #WorldSBK | #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/tcsEKQQXHE

— WorldSBK (@WorldSBK) September 30, 2023

Alvaro Bautista a gagné en solitaire, grimpant à +52 points dans un Championnat du Monde désormais à deux pas de Borgo Panigale.

The celebrations begin for @ducaticorse as 2023 #WorldSBK Manufacturers World Champions! 🏆@19Bautista, @axel47bassani & @Petrux9 join in the party! #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/Jxk4HG1J1S

— WorldSBK (@WorldSBK) September 30, 2023

L’incertitude était une illusion

Les qualifications avaient un peu rebattu les cartes, avec Jonathan Rea en Superpole, Toprak Razgatlioglu en première ligne et Alvaro Bautista en deuxième. La situation a animé les premiers instants, mais ce n’était qu’un feu de paille. Lorsqu’Alvaro Bautista est parvenu à prendre la tête, pouvant choisir ses trajectoires, la nuit est tombée pour ses poursuivants. Toprak Razgatlioglu était légèrement plus rapide dans les montées et les descentes, mais sortant du dernier virage comme un missile, Alvaro Bautista lui prenait trois dixièmes de seconde dans la ligne droite à chaque tour. Impossible de gagner contre une équipe comme celle-là. Le deuxième sacre consécutif est désormais une formalité. Si Toprak Razgatlioglu termine toujours deuxième, la fête sera reportée à Jerez, fin octobre. Mais rien ne change.

Carl Fogarty n’est plus très loin

Les adversaires d’aujourd’hui vaincus, Alvaro Bautista remet également au pas les géants du passé. Une victoire de plus et il atteindra les 55 perles de Carl Fogarty, le pilote Ducati le plus titré de tous les temps. Cependant, le Britannique a fait ses débuts à plein temps avec les Rouges en 1993 et y a piloté jusqu’au début de l’année 2000, lorsqu’il a été brusquement arrêté par une blessure à Phillip Island. Entre-temps, seulement une année de parenthèse chez Honda, avec laquelle il avait échoué au Championnat du Monde mais avait remporté quatre succès, pour atteindre 99 au total. Alvaro Bautista a atteint 54 en seulement trois saisons, et ceci n’est pas encore terminée…

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Cet article WSBK Portimão Superbike Course 1 : Alvaro Bautista passe et s’en va, Ducati s’offre le titre constructeurs est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Jonathan Rea est toujours le roi du tout ou rien en Superbike. A Portimão, il a mis tout le monde d’accord, réalisant l’exploit des qualifications pour la 43e fois de sa carrière, la sixième sur les montagnes russes portugaises.

Into provisional pole position goes @jonathanrea 🔥#PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/Ji3gqsn8Zc

— WorldSBK (@WorldSBK) September 30, 2023

Après avoir dominé les essais, Alvaro Bautista bloque et ne partira que cinquième, sur la deuxième ligne. Le pilote Ducati a également devant lui son poursuivant Toprak Razgatlioglu, un résultat inattendu alors qu’il avait dominé les deux séances précédentes, y compris celle du matin. Jonathan Rea aura son coéquipier Alex Lowes à ses côtés sur la première ligne, pour un doublé Kawasaki qui rendra heureux Axel Bassani, qui vient d’acquérir une ’24’. Le troisième temps le plus rapide a été réalisé par Andrea Locatelli, qui, cependant, dans la course 1, laissera sa position sur la première ligne à Toprak Razgtalioglu, en raison de la pénalité que vous pouvez lire ci-dessous. Le pilote bergamasque retrouvera sa troisième place demain dans la Superpole Race.

A ride with @jonathanrea on the Kawasaki ZX-10RR ✊ #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/98TIPKHsa0

— WorldSBK (@WorldSBK) September 30, 2023

Ducati en pleine forme
Avec le pneu neuf, Alvaro Bautista a perdu l’éclat dont il avait fait preuve sur les longues distances et sur l’asphalte plus chaud. Nous verrons dans l’après-midi si ce classement plus bas que prévu n’est qu’un accident ou un signe avant-coureur. Toprak Razgatlioglu est à l’affût, prêt à profiter de toutes les opportunités que son adversaire laissera : Alvaro Bautista peut compter sur 47 points d’avance au championnat du monde pour gérer. La qualification s’est encore plus mal passée pour Michael Rinaldi, qui a vu son bon tour annulé à cause des drapeaux jaunes, sombrant en treizième position : il gagnera une ligne (il part quatrième) grâce à la relégation de Locatelli. Troisième ligne pour Danilo Petrucci, qui s’est arrêté à la huitième place, mais qui a un rythme de course qui pourrait lui permettre de monter sur le podium. C’est encore une course 1 pleine de variables : qui en profitera ?

Andrea Locatelli partira de l’arrière
Nous vous rappelons qu’Andrea Locatelli devra s’élancer depuis la dernière place de la grille. C’est la sanction qui lui a été infligée pour ne pas avoir respecté les signaux (drapeau noir avec disque jaune) affichés à Portimao alors que la Yamaha fumait visiblement. Yamaha n’a pas déposé de réclamation, estimant qu’Andrea avait commis une erreur de jugement et méritait la sanction. Une prise de position très convenable.

Confirmation that @lorisbaz will start from pit lane in Race 1 and Race 2 for exceeding engine allocation ⚠️#PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/UHxb0wfbla

— WorldSBK (@WorldSBK) September 30, 2023

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Cet article WSBK Portimão Superbike Superpole : Un tour effrayant « tout ou rien » pour Jonathan Rea. Quel pilote ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Alvaro Bautista est en train de réécrire les pages du Superbike. Lors de la troisième et dernière séance d’essais à Portimao, il a pulvérisé le record du circuit, en 1’39.811, soit un dixième de moins que la référence de Jonathan Rea en Superpole l’année dernière. Et attention : cette fois-ci, le pneu ultra-tendre n’est pas disponible, et le Ducatista s’est donc élancé sur le SCX, la même solution avec laquelle il a bouclé les dix-huit tours de la longue course de dimanche dernier à Motorland Aragon !

An early morning ride with @19Bautista ✊ #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/qZTZ2sD8L6

— WorldSBK (@WorldSBK) September 30, 2023

Rea et Toprak loin, mais….
La troisième séance, avec un asphalte beaucoup plus frais (23°C) que celui que les pilotes trouveront l’après-midi dans la course 1 (40-45°C attendus), a donné lieu à un classement peu fiable, tant les pilotes se sont déchaînés en fin de séance à la recherche du tour tout ou rien en gomme fraîche. Jonathan Rea et Toprak Razgatlioglu, en revanche, ont travaillé pendant toute la durée de la séance (30 minutes) pour tenter de trouver l’essentiel en vue de la longue distance. La position est trompeuse : Rea est 14e devant son ami et adversaire.

We ride with @jonathanrea as he finishes a lap 💥#PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/FOAGsC6gSF

— WorldSBK (@WorldSBK) September 30, 2023

« Peut-être que si je reste avec Bautista… », espère le Turc, le seul à pouvoir retarder la fête du championnat du monde des Ducati. Il est certain que les deux pilotes seront à la hauteur de l’événement, mais il n’est pas certain qu’ils puissent contenir la suprématie de Bautista.

Frustration for @toprak_tr54 in 15th in FP3 👀#PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/wtCtUX5CYG

— WorldSBK (@WorldSBK) September 30, 2023

D’ailleurs, la Panigale V4 R vole également avec Michael Rinaldi, et on peut s’attendre à ce que Danilo Petrucci s’approche également des places sur le podium lorsqu’il le faudra. Pour ceux qui ne pilotent pas une Ducati, ce sera un week-end plein de pensées…

🏍🏍 @petrux9 gets a good look at @19bautista's line around the Portimao track 👀 #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/sInLphwSVD

— WorldSBK (@WorldSBK) September 30, 2023

Attention à la Superpole
Le week-end portugais bat son plein avec la Superpole qui définira la grille de départ de la Course 1 et de la Course Superpole du dimanche matin. Voici tous les horaires du week-end. Rappelons que le record de la Superpole appartient à Jonathan Rea (Kawasaki) qui l’an dernier avait tourné en 1’39.916 ici. Ce record ne peut que tomber, compte tenu de ce qui s’est passé lors de cette troisième séance. Cette fois-ci, cependant, le pneu ultra-tendre SCQ de Pirelli n’est pas disponible, et pour les qualifications, les pilotes auront à leur disposition le SCX comme pneu le plus tendre.

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Cet article WSBK Portimao Superbike FP3 : Alvaro Bautista bat le record, il est le magicien du roller coaster ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Elisabetta Lubrani / Corsedimoto.com

Pendant une bonne partie de l’après-midi, Nicolò Bulega n’a pas bougé de sa position de leader, comme souvent dans son écrasante aventure Supersport. Sur la fin, Jorge Navarro et Yari Montella l’ont dépassé, mais cet assaut final n’a pas changé l’image d’un week-end qui pourrait sanctionner l’épilogue de la catégorie cadette des motos dérivées de la série. Nicolò part avec 85 points d’avance sur Stefano Manzi, alors que 100 points sont en jeu dans les quatre épreuves restantes entre Portimao et Jerez les 28 et 29 octobre. La ligne d’arrivée est donc à portée de main. Face à un Manzi très rapide, il est peu probable que le championnat du monde se joue ce samedi lors de la course 1, il est plus probable que la course de dimanche soit décisive. Bien sûr, il y a toujours des surprises imprévisibles. En attendant, Nicolò Bulega archive le vendredi en concédant des écarts infinitésimaux aux deux pilotes devant.

Manzi n’abandonne pas, Dalla Porta s’échauffe
Stefano Manzi a terminé la journée en sixième position, mais ce classement est à prendre avec des pincettes, car sur la fin, il y a eu une avalanche d’annulations de tours rapides à cause des drapeaux jaunes sur la piste. La loterie a récompensé Jorge Navarro, qui pilote la deuxième Yamaha Ten Kate, l’équipe de Manzi. Sonneries de trompette pour Lorenzo Dalla Porta, auteur du cinquième temps : l’ancien champion du monde commence à aller vite même avec la 600 ! Le processus d’adaptation se poursuit entre hauts et bas, comme on pouvait s’y attendre. Mais entre ici et Jerez, des circuits de GP qu’il connaît donc bien, le Toscan peut nous montrer s’il peut faire partie des meilleurs pilotes en 2024.

Andrea Migno à l’école
Le Supersport est désormais le radeau de sauvetage des jeunes encore rapides mais qui ne trouvent plus de débouchés en MotoGP. Après Dalla Porta, qui a atterri sur la Yamaha d’Evan Bros en juillet, c’est au tour d’Andrea Migno. Pour ne pas rester chez lui à commenter les courses à la télévision, l’ancien pilote de Moto3 s’est remis dans le bain en acceptant un défi de taille, celui de piloter la Honda CBR-RR de l’équipe Mie. Il s’agit de la dernière moto du lot, avec laquelle le pilote écossais Tarran Mackenzie a remporté une course, à Most, mais uniquement grâce à des conditions météorologiques improbables. Le début, tout compte fait, n’a pas été mauvais : Migno a pris six dixièmes à l’ancien champion BSB, qui pilote cette moto depuis près d’un an.

Note  de la rédaction (française) : cet article de nos partenaires italiens éclaire particulièrement les pilotes transalpins et ne souligne pas la très belle performance de Valentin Debise à qui nous avons parlé ce soir. Nous nous attacherons à rattraper cela dès que possible…

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Elisabetta Lubrani

Cet article WSBK Portimao Supersport J1 : Nicolò Bulega prépare la fête, Valentin Debise 4e… est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Pour remporter la deuxième couronne Superbike à un mois de l’échéance, il devra gagner quinze points sur Toprak Razgatlioglu. Un triplé sur les spéciales de Portimao est dans la ligne de mire d’un Alvaro Bautista auteur de deux séances fantasmagoriques sur les collines de Portimao. Quand l’Espagnol roule avec cette autorité, c’est mission impossible pour tout le monde. Le missile Ducati fait le reste, mais cela ne semble pas être une simple question de technique, mais plutôt d’impulsion.

There goes @19Bautista and he's up into P1 🔝#PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/QgoUcJ3wFz

— WorldSBK (@WorldSBK) September 29, 2023

Gerloff troisième roue …manquante
Le matin, Garrett Gerloff avait projeté la BMW en tête, dépassant Bautista à la fin, avec deux tours, avec un SC0 neuf. Ce n’était qu’un feu de paille. En FP2, avec dix degrés de plus sur l’asphalte (41°C), le Texan tournait six dixièmes plus lentement, et était l’un des deux pilotes à ne pas avoir amélioré son rythme de la matinée. L’autre est Scott Redding, sur une autre BMW. Comme c’est le cas depuis 2019, année de son retour sous une forme directe, le cuirassé allemand souffre beaucoup de la chaleur.

Tensions sur le calendrier 2024
Ce championnat du monde touche à sa fin, et dans le paddock, on parle maintenant de la saison prochaine. Le nœud le plus chaud est le calendrier, qui devrait conserver les douze manches désormais habituelles, mais pourrait avoir des manques dans les bassins non-européens. Pour l’instant, la seule manche confirmée est celle de Phillip Island, en Australie, à la date désormais traditionnelle de la fin février. Il n’y aura certainement pas d’Argentine, où il n’y a pas eu de course cette année non plus, même si San Jose était régulièrement au calendrier, avant d’être remplacée par le réserviste Jerez. L’Indonésie disparaît également : Mandalika a été inauguré par le Superbike, mais l’amour entre les Indonésiens et le championnat dérivé de la série est déjà terminé. Les sponsors aimeraient avoir une audience mondiale, mais les frontières sont de plus en plus étroites.

✈️ @toprak_tr54 airlines in full flight! 👀 #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/gKvWpDgY7u

— WorldSBK (@WorldSBK) September 29, 2023

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi
Photo: Silvio Tosseghini

Cet article WSBK Portimao Superbike FP2 : Alvaro Bautista se déchaîne, c’est un vendredi de lion est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Alvaro Bautista a pris la première séance de Superbike à Portimao par les cornes. Un petit pas de plus et le pilote Ducati pourra célébrer son deuxième championnat du monde d’affilée. Très rapide, déterminé, lors des conciliabules dans le box, il a même donné des instructions techniques à son ingénieur de piste Giulio Nava.

👉 @19Bautista riding well in P1 as he starts a highly important weekend 🚀 #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/GDHdtbmByu

— WorldSBK (@WorldSBK) September 29, 2023

Le record de la séance semblait être en jeu, mais Garrett Gerloff a surgi et a réalisé le tour le plus rapide à la dernière minute : 1’40.763, soit quatre dixièmes de mieux que le leader du championnat. La BMW sur un tour sec est toujours rapide, le Texan ayant conquis la Superpole il y a deux manches à Magny Cours, en France. Garrett Gerloff a été très bon, s’approchant de la référence de Portimao : sur le tour de course, la référence à battre est 1’40.135 établie par Jonathan Rea. Ce même Nord-Irlandais est le détenteur du record général, 1’39.916 signé en Superpole, en pneus extra tendres.

Good work from Garrett Gerloff on the BMW as he takes P1 👏 #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/UNOpqIZkxi

— WorldSBK (@WorldSBK) September 29, 2023

Gerloff est très fort
BMW prend la tête avec une dernière sortie garibaldienne de Garrett Gerloff, qui passe sous la barre des 1’41 pendant deux tours d’affilée : le premier en 1’40.8, la deuxième tentative signe le meilleur temps de la matinée. Ce n’était pas un chrono en gomme tendre, car comme vous le lisez ci-dessous, le SCX ne sera disponible qu’à partir de demain pour les qualifications. Avec le SC0, certes tout nouveau, le quatre cylindres allemand a fait un grand bond en avant, en faisant bon usage de son super moteur. Scott Redding, qui sera dans le même garage que le Texan en 2024, est huitième mais a perdu neuf dixièmes.

Improvement from @Reddingpower moving up to P8 🤙 #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/C1MjwidvVY

— WorldSBK (@WorldSBK) September 29, 2023

Pneus de qualification non disponibles
Pirelli a été très conservateur dans l’attribution des types de pneus disponibles. Portimao n’est pas le circuit le plus exigeant du calendrier, mais les charges auxquelles les pneus sont soumis ne doivent pas être sous-estimées. Il a donc été décidé de ne pas utiliser le SCQ super tendre, qui est normalement utilisé pour les qualifications et la course Superpole de seulement dix tours. Ici, le pneu le plus tendre de la liste sera le SCX, qui est habituellement le pneu de référence pour les longues courses de Superbike. Pour l’anecdote, c’est lui qui a été le plus utilisé le week-end dernier à Motorland Aragon. Le SCX ne sera utilisé que pour les qualifications et les courses sprint, tandis que les deux courses longues seront dotées du SC0 (medium) et du pneu de développement SC1 marqué A1126, construit avec des caractéristiques structurelles spéciales pour résister aux contraintes imposées par les tracés plus exigeants.

As we see some great onboard shots of @toprak_tr54 courtesy of @jonathanrea we see the update on tyre allocations for this weekend 🎢

👉 SCX rear tyre to replace soft SCQ tyre at Portimao #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/GcGuLklj8U

— WorldSBK (@WorldSBK) September 29, 2023

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Cet article WSBK Portimao Superbike FP1 : Alvaro Bautista est très pressé, mais une BMW surgit est apparu en premier sur Paddock GP.

Supersport Course 1 : Nicolò Bulega, qui pourra le battre ? Le championnat du monde à un pas.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Le pilote Ducati remporte également la course 1 à Motorland : avec 12 victoires, le titre de champion du monde n’est plus qu’une formalité. Stefano Manzi ne suffit pas, Yamaha est en difficulté.

C’est comme les autres fois : Nicolò Bulega harponne la Superpole, prend un départ impeccable et accélère le rythme, hors de portée des autres. Le Supersport est désormais à chaque fois un film déjà vu. Les scénarios et les conditions changent, mais le résultat est toujours le même. Dans la course 1 à Motorland, le pilote Ducati de 25 ans a signé sa douzième victoire de cette saison passionnante et, profitant de l’imprévu, c’est-à-dire du chaos derrière lui, il est maintenant à un cheveu de son premier titre de champion du monde. Stefano Manzi, le seul à avoir résisté, a bien essayé. Mais dans le dernier tour, dans une tentative désespérée de ne pas perdre au moins la deuxième place, il a fini par sortir de la piste à la chicane avant la ligne droite, sombrant à la onzième place du classement général. Nicolò Bulega passe ainsi à +80 points et pourrait fêter le titre de champion du monde dès ce dimanche, s’il termine premier ou deuxième et que Manzi n’est plus dans les points. On parlera plus volontiers de célébration la semaine prochaine à Portimao. Seul le paysage change.

Bulega prêt à monter
Nicolò est impatient de clore le dossier Supersport et de se lancer à corps perdu dans la nouvelle aventure du Superbike, en tant que pilote officiel Ducati aux côtés d’Alvaro Bautista. Lors des tests de cet été sur la Panigale V4 R Factory, il s’est extrêmement bien comporté, convainquant les responsables d’Aruba Racing et l’ensemble de l’entreprise que le Romagnol qui vit maintenant à Saint-Marin était déjà parfaitement préparé. L’aisance avec laquelle il aborde les courses Supersport est celle d’un pilote de classe. On a hâte de la voir en action chez les grands.

Manzi tente, Yamaha à la traîne
La domination de la n°11 a enlevé tout suspense à la course, qui ne s’est animée que dans les positions de derrière. Yari Montella prend un départ canon, mais au lieu de se rapprocher du leader, il est aspiré par le groupe de chasse. D’abord Stefano Manzi, puis Marcel Schrotter, protégé de MV Agusta. L’Italien a tout tenté pour résister au forcing de son adversaire, jusqu’à ce que la dernière erreur lui coûte le podium. La Yamaha, qui jusqu’à l’année dernière courait seule, va désormais moins vite que Ducati mais aussi que MV Agusta. Peut-être que pour donner du goût à la nouvelle génération, la R6 a été un peu trop bridée.

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Supersport Course 2 : Nicolò Bulega obtient sa treizième victoire, le championnat du monde n’est plus qu’une formalité. Chute effrayante pour Niki Tuuli : course interrompue.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Nicolò Bulega a vaincu treize fois. En dominant également la course 2 au Motorland Aragon, il a fait un petit pas de plus vers la conquête du Championnat du Monde Supersport, qui n’est plus qu’une formalité. A deux manches de la fin du championnat (4 courses, 100 points), il compte désormais +85 points d’avance sur Stefano Manzi, deuxième à l’arrivée. Lors de la prochaine manche à Portimao, une troisième place sera suffisante, quelle que soit la place du plus proche poursuivant, pour lancer la fête de Ducati Aruba. La course a été interrompue par le drapeau rouge suite à la chute effrayante du Finlandais Niki Tuuli, pilote officiel de Triumph. Le choc est impressionnant, la moto s’écrase contre les barrières. Mais le pilote n’a pas perdu connaissance. Le premier verdict officiel des médecins parle de contusions à l’épaule gauche et au thorax. Il a été transporté à l’hôpital d’Alcaniz pour des examens complémentaires.

Un risque important
L’accident s’est produit au quinzième tour, donc à la fin du challenge. Tuuli se battait pour la sixième place avec Jorge Navarro, lorsque dans le quatrième virage il a perdu le contrôle de la Triumph et s’est retrouvé au sol. Heureusement, bien qu’il ait souffert sur le bord de la piste, il n’a jamais perdu connaissance. Le drapeau rouge était approprié et ne changeait pas l’issue d’une course dominée dès le départ par l’habituel Nicolò Bulega. Comme la veille, le Romagnol de 25 ans est parti de la pole position et personne n’a pu le contenir, même si Stefano Manzi a réussi cette fois à limiter l’écart à quelques secondes. « Dans le quatrième secteur (la ligne droite d’un kilomètre, ndlr), nous avons beaucoup souffert, ce n’est pas ce que nous aurions voulu, mais je suis quand même satisfait », a commenté le perdant, qui se donne à fond pour essayer de contenir la puissance écrasante du duo Bulega-Ducati.

Montella relégué mais quelle remontée !
Peu avant le départ, Yari Montella est relégué en fond de grille, en raison de valeurs de pression de pneus non conformes. Le pilote Ducati Barni a cependant effectué une belle remontée, terminant en huitième position. Du côté des Ducati satellites, Federico Caricasulo a encore brillé en terminant sur la dernière marche du podium, manquant de peu une confrontation directe avec Manzi. Le week-end de Lorenzo Dalla Porta s’est terminé par une chute : son excellente performance à Magny Cours avait suscité un enthousiasme légitime, mais Aragon a été un échec définitif dans l’adaptation de l’ancien champion du monde de Moto3 au Supersport.

Photo: Mimmo Maggiali

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Cet article WSBK Aragon Supersport J2 & J3 : Nicolò Bulega fait le doublé sans obstacles, peur pour Niki Tuuli est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Il n’y a pas de demi-mesure en Superbike : Alvaro Bautista est passé d’une double chute samedi à une double victoire dimanche. Le beau succès dans la course Superpole a été suivi d’un parcours en solo dans la course 2. La nouvelle démonstration de supériorité du pilote Ducati au Motorland Aragon est un coup dur pour les espoirs de championnat du monde de son poursuivant Toprak Razgatlioglu. Il reste encore six courses à disputer, et surtout dans cette dernière partie de la saison, les surprises sont à l’ordre du jour. Mais l’écart technique avec le formidable duo Bautista-Panigale V4 est trop important pour que le talentueux Turc puisse nourrir de réels espoirs. L’avantage du leader est remonté à 47 points, alors qu’il en reste 124 en jeu. Si Alvarito ne s’affole pas, le deuxième championnat du monde d’affilée est à considérer comme largement hypothéqué.

Yes @toprak_tr54, now it’s #StoppieSunday 😎

Turn up the volume to hear the crowd’s reaction 🔊 #AragonWorldSBK pic.twitter.com/rur7zoxgws

— WorldSBK (@WorldSBK) September 24, 2023

Bautista sans histoire, Locatelli quel dommage !
La domination d’Alvaro Bautista a enlevé le pathétique du dernier acte du week-end. Le pilote et la moto ne font qu’un, un peu comme Verstappen-Red Bull en F1. Le résultat est le même, les adversaires partent avec la défaite dessinée dans les yeux. La course 1, avec la double folie du leader du peloton, avait rouvert l’espoir de vivre une finale de championnat très disputée, mais ce n’était qu’un accident. Toprak a essayé, mais cela n’a pas suffi. Cette fois, au lieu de l’habituel Jonathan Rea, il s’est retrouvé dans la mêlée avec son coéquipier Andrea Locatelli, auteur d’une performance très solide. L’homme de Bergame a pris un départ très chaud, il a répondu coup pour coup à tout le monde, en prenant de bons risques. Même Toprak a dû transpirer, mais il n’en avait pas eu besoin, car à quatre tours de l’arrivée, la Yamaha n°55 s’est mise à fumer. Pas de chance ! La sortie de Loca ouvrait la porte du podium à Michael Rinaldi, vainqueur samedi.

Problems for Andrea Locatelli and that is tough luck after he was riding so well 🛠 #AragonWorldSBK pic.twitter.com/P3fF68JPOV

— WorldSBK (@WorldSBK) September 24, 2023

Rea baisse de rythme, Petrucci aussi
La Kawasaki semblait avoir résolu certains de ses problèmes, mais la course 2 a été un jugement. Malgré un choix de pneus identique aux deux précédentes sorties (SC1 à l’avant, B800 à l’arrière), l’adhérence a immédiatement chuté de façon spectaculaire, ce qui a fait glisser un dur à cuire comme Jonathan Rea loin du podium. L’Irlandais n’a eu d’autre choix que de défendre sa quatrième place face aux assauts d’Axel Bassani, qui a fini par redresser la barre au terme d’un wee

https://twitter.com/WorldSBK/status/1705916292228686140k-end en deçà de ses standards habituels. Une fois de plus, Danilo Petrucci a quitté le Motorland dépité : une casse moteur a interrompu brutalement une course 2 qui n’évoluait de toute façon pas comme prévu.

Portimao, première balle de match
Le Superbike se déplace maintenant vers le sud, à Portimao (Portugal). Le circuit de l’Algarve accueille la onzième manche, qui pourrait être l’épilogue du championnat du monde si Alvaro Bautista parvient à gagner 15 points supplémentaires sur Toprak Razgatlioglu. Compte tenu de la régularité du pilote turc, il s’agit d’une combinaison assez difficile, mais qui sait ? Le championnat se terminerait alors les 28 et 29 octobre dans la ville voisine de Jerez.

The crowd and his rivals congratulate @19Bautista on the win! 👏 #AragonWorldSBK pic.twitter.com/oT5iDHGKGb

— WorldSBK (@WorldSBK) September 24, 2023

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Cet article WSBK Aragon Superbike Course 2 : Bautista Land, le doublé est une aubaine pour le Championnat du Monde. est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Alvaro Bautista voulait gagner à tout prix : dix tours de Superbike de batailles au couteau, puis dans la dernière ligne droite la Ducati a fait taire Rea et Toprak.

Superpole Race IS GO at MotorLand Aragon!!! 🚀#AragonWorldSBK pic.twitter.com/dJR1IEHqby

— WorldSBK (@WorldSBK) September 24, 2023

L’Espagnol s’est aligné avec beaucoup de pression : les deux chutes de quelques heures plus tôt pesaient comme un roc. « J’ai 38 ans, c’est incroyable », s’était-il auto-condamné. Les deux adversaires habituels ont tout fait pour saisir l’occasion et pousser le leader du Championnat du Monde dans les cordes. Jonathan Rea en particulier a été superbe, tant que la Kawasaki avait des pneus frais et que l’avant soit soutenu. Il est entré dans la dernière ligne droite en tête, mais Bautista est bien sorti de la dernière chicane et la cavalerie de la Panigale V4 R a fait le reste. C’était aussi facile que de s’enfoncer dans du beurre, comme si la Ducati avait le DRS qui a été introduit en F1 pour nous donner plus de plaisir avec des dépassements. La différence ici est que Kawasaki et Yamaha n’ont pas le DRS.

Brilliantly timed from @19Bautista to take the lead in the final sector and SECURE THE VICTORY!!! 🏆 #AragonWorldSBK pic.twitter.com/x42lkQl02P

— WorldSBK (@WorldSBK) September 24, 2023

Bautista, force 20 et pneus différents
Pour Alvarito, c’est la vingtième perle de cette saison, la 52e de sa carrière : les 55 victoires Ducati de Carl Fogarty (il en a 59 au total, y compris les 4 signées avec Honda) sont désormais à portée de main. Dans quelques dimanches, Alvaro Bautista pourrait devenir champion du monde pour la deuxième fois, mais aussi le pilote Ducati le plus titré de tous les temps. La raison technique la plus intéressante de cette flamboyante course Superpole était le choix différent des pneus. Alvaro Bautista est parti avec le SCX (standard) tandis que Jonathan Rea a préféré le B800 à l’arrière, l’évolution du SCX. Toprak, quant à lui, avait opté pour le joker SCQ, c’est-à-dire le pneu de qualification, dans la nouvelle spécification C004. Une contre-attaque qui n’a toutefois pas porté les fruits escomptés, à savoir la victoire.

Happy moments for @ducaticorse, @19Bautista and family! 😍

Great sportsmanship as always from @jonathanrea after a strong race 🤝 #AragonWorldSBK pic.twitter.com/a0KSMcQYwz

— WorldSBK (@WorldSBK) September 24, 2023

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Cet article WSBK Aragon Superbike Course Superpole : Bautista sprinte furieusement, le missile Ducati fait le reste est apparu en premier sur Paddock GP.

Superpole : Quel dommage pour Petrucci, Rea pulvérise le record de la pole position.
Jonathan Rea signe la 42ème pole de sa carrière et bat le record de Motorland. L’ancien pilote de MotoGP chute et partira en dernier !

Donnez-lui une Superbike à la hauteur, et il l’exploitera au mieux. Jonathan Rea signe la 42e pole position de son incroyable carrière, détruisant le record de Motorland Aragon. Il s’élance devant Alvaro Bautista et Toprak Razgatlioglu. Une chute dès le premier run ruine la qualification de Danilo Petrucci : il s’élancera en toute dernière position, après avoir terminé devant tout le monde lors des trois séances d’essais combinées.
L’Irlandais de 35 ans a su bien régler sa Kawasaki dans la partie mixte du circuit, pour compenser une vitesse de pointe plus faible dans le dernier secteur, où il a encore laissé trois dixièmes à Bautista lors de cette séance. L’expérience et le talent pour faire de la magie. Mais sur la distance de course, Alvaro Bautista pourrait s’avérer imbattable : l’affrontement sera stellaire, avec Toprak Razgtalioglu prêt à profiter de toutes les opportunités. La Yamaha semble avoir trouvé sa voie.

Locatelli et Rinaldi en embuscade
Les deux Italiens s’élanceront de la deuxième ligne, avec les quatrième et cinquième temps. Les projecteurs seront braqués sur Rinaldi, qui a remporté ici sa première victoire en Championnat du monde en 2020 avec la Ducati Go Eleven. Il aura également besoin d’une course à la Garibaldi pour gagner un siège ’24’, étant donné la fin du mariage avec la Ducati officielle. Aux côtés d’Andrea et de Michael, on retrouvera Iker Lecuona, qui compte beaucoup sur la puissance et le châssis prototype de Honda : il sera un électron libre.

Danilo Petrucci saute
L’ancien pilote de MotoGP a pris un excellent départ en signant le meilleur temps des trois séances d’essais combinées. Dès la première sortie, Danilo Petrucci perd son train avant à l’entrée du ‘Corkscrew’, en haut de la piste. La Ducati de Barni a chuté plusieurs fois au sol et les dégâts sont importants. La séance de qualification de Danilo s’est donc arrêtée là : une Superbike n’a pas le droit d’avoir un mulet. Petrucci devra partir de la dernière position sur la grille de départ pour la course 1 de cet après-midi et pour la course Superpole de demain matin. Ce week-end était très prometteur, mais il est devenu décidément très moche.

Bautista, solide leader
Les trois défis de Motorland pourraient devenir le carrefour de la saison. Alvaro Bautista peut administrer une solide avance, 57 points. Rappelons qu’il ne reste que trois manches (Aragon, Portimao et Jerez) pour un total de neuf courses à disputer. 186 points sont en jeu, Toprak Razgatlioglu est donc loin d’être hors course. Mais les problèmes rencontrés par Yamaha sur ce circuit pourraient faire pencher définitivement la balance en faveur de l’Espagnol. Qui rééditerait ainsi le championnat du monde déjà célébré l’an dernier.

Course 1 : Alvaro Bautista, le leader du championnat du monde chute à deux reprises, un splendide Michael Rinaldi s’impose à domicile et donne un coup de pouce à Ducati. Toprak et Rea, quels lions !

Après le désastre de 2019, y aura-t-il à nouveau un cas Alvaro Bautista en Superbike ? La question se pose spontanément après les deux chutes qui ont empêché l’Espagnol de remporter le succès espéré en Course 1 à Motorland Aragon. La 20ème perle de cette saison aurait pu être le coup de grâce pour le Championnat du Monde, mais cette double erreur remet tout en question. Toprak Razgatlioglu n’est plus qu’à 37 points de la tête, après en avoir englouti vingt d’un coup. Il reste huit défis à relever, et à ce rythme, nous allons assister à de belles choses. Entre-temps, un splendide Michael Rinaldi a renoué avec le succès en se détachant à domicile, empêchant le Turc de faire le plein de points, préservant ainsi cinq points à son coéquipier étourdi. Ce fut une belle course, couronnée par un Jonathan Rea en grande forme (troisième) et le retour supersonique de Danilo Petrucci : de dernier à cinquième. Sans cette maudite chute en Superpole, qui sait comment cela se serait terminée…

Alvaro Bautista dans le noir
Jonathan Rea a pris un départ très agressif depuis Superpole, mais Alvaro Bautista n’a pas été impressionné. Il a pris ses marques et, au quatrième tour, il a donné l’impression qu’il pouvait s’échapper en poussant fort. Peut-être trop : au « Corkscrew », la Ducati a glissé de l’arrière, Alvarito a réussi à la retenir et à limiter les dégâts. Mais dans la chute, il a perdu 25 secondes, alors une fois revenu, il a repris son rythme effréné pour tenter de gagner au moins quelques points. Dans le dernier virage, il s’est jeté entre Dominique Aegerter et Loris Baz comme s’il n’y avait pas de lendemain, perdant à nouveau le contrôle. Pour un ou deux points, il s’est envolé fort, en risquant gros. Heureusement, il s’est relevé sans une égratignure. Cela lui rappelle l’année 2019, où il avait enchaîné onze victoires consécutives avant de commencer à déraper et de se faire chiper le championnat du monde.

Michal Rinaldi n’abandonne jamais
Quand tout va bien, le Riminais de 27 ans est un top rider. Capable de rattraper deux géants comme Rea et Toprak, de les mettre dans sa ligne de mire et de les dépasser en donnant l’impression que c’était presque facile. Depuis que l’équipe Aruba a annoncé vouloir le remplacer par Nicolò Bulega, c’est comme si un poids avait été enlevé. A Magny Cours, il aurait pu faire de grandes choses, mais l’éperonnage de Bautista lui avait brisé le week-end. Ici, où en 2020 il avait baptisé le premier de ses cinq succès en championnat du monde, il a été superlatif. Le reverra-t-on sur la Honda du HRC en 24 ?

Vraiment dommage…
S’il était parti de là où il devait partir, Danilo Petrucci aurait pu viser quelque chose de grand, peut-être même la victoire. Parti dernier, il a perdu cinq secondes au premier tour, pour en compter sept sur Rinaldi au drapeau à damier. Sans compter la myriade de dépassements qu’il a effectués, le calcul est vite fait. L’ancien pilote de MotoGP devra maintenant harponner le Top 9 dans la Superpole Race, toujours en partant de l’arrière et avec seulement dix tours disponibles, afin d’obtenir une position de départ décente pour pouvoir jouer cartes sur table dans la Course 2. Axel Bassani recule, il n’est que neuvième. Le troisième homme qui se mange les mains est Iker Lecuona, qui porte au moins une Honda dans le top 5 ici. Un départ prématuré lui a coûté deux longs tours. Même au HCR on en reparlera demain.

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Cet article WSBK Aragon Superbike J2 : Bautista en mauvaise posture ? Mais Rinaldi se rattrape ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Elisabetta Lubrani / Corsedimoto.com

Nicolò Bulega, toujours lui. L’étoile montante Ducati est montée sur scène ce vendredi ensoleillé au Motorland Aragon, organisant une autre belle journée pour l’équipe d’Aruba et la marque italienne. Federico Caricasulo s’est également hissé au sommet lors des deux séances combinées, se retrouvant à seulement 187 points de son coéquipier qui rejoindra Alvaro Bautista en Superbike l’année prochaine. Stefano Manzi signe le troisième meilleur temps, mais sur ce tracé globalement favorable à Ducati, Yamaha donne l’impression d’être dans les cordes. Tellement que, du point de vue des deux manches, face à un Bulega dans cet état de forme, ce sera très difficile, surtout au niveau du Championnat du Monde.

Première balle de match pour Bulega
Le pilote Ducati a accumulé 60 points d’avance sur Stefano Manzi et il reste trois manches à jouer, soit 6 courses, pour un total de 150 points à prendre. Nicolo Bulega pourrait déjà devenir champion du monde ici à Motorland Aragón si dimanche, à la fin de la course 2, il avait 100 points d’avance : il deviendrait ainsi inaccessible. Mais pour réussir, il faut récupérer tout le butin, en espérant que Manzi n’obtienne pas plus de dix points (une sixième place, ou deux dixièmes places, etc.), ce qui est une combinaison extrêmement peu probable. Nous en reparlerons donc, probablement, dans une semaine à Portimao.

« Nous avons changé beaucoup de choses sur la Panigale V2 par rapport aux tests », explique Bulega. « Maintenant, je suis rapide à la fois en termes de rythme et de meilleur tour. Je ne pense pas au Championnat du Monde, Manzi est très incisif et ce ne sera pas facile de le battre. Je cours comme toujours, à viser le maximum, je ne pense à rien d’autre. »

Dalla Porta va bien
Il y a beaucoup de curiosité autour de l’ancien champion du monde Moto3 (2019) qui a fait deux manches en Supersport sur la Yamaha Evan Bros. La plupart étaient des essais, mais déjà à Magny Cours le Toscan était très fort, terminant sixième de la course 2. Ici, il connaît bien la piste, il a déjà un avantage, et il repart avec le onzième temps. A noter également le cinquième temps d’Adrian Huertas, l’Espagnol actuellement chez Kawasaki, prendra la place de Bulega chez Ducati Aruba l’année prochaine.

Valentin Debise seul représentant français, est 8e.

Classement : WordSBK.com

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Elisabetta Lubrani

Cet article WSBK Aragon Supersport J1 : Nicolo Bulega domine le vendredi, Stefano Manzi à sa poursuite est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Il était prévisible que le Superbike à Aragon serait un terrain de chasse pour les Ducati. La ligne droite d’un kilomètre semble taillée sur mesure, surtout précédée d’une chicane lente qui fait ressortir l’accélération de la V4 R italienne. Le matin, Jonathan Rea avait pris les devants, profitant de l’avalanche de données accumulées dans les montées et descentes par la Kawasaki, ainsi que de son talent : neuf victoires ici. Mais l’heure est à la mise en ordre des données et des idées, et c’est là qu’intervient l’offensive véhémente de Ducati. Dans la dernière séance, Michael Rinaldi, puis Alvaro Bautista, déchaîné, remettent les pendules à l’heure. Dans cette fête bolonaise, Danilo Petrucci, troisième temps, a lui aussi fait preuve d’ardeur. L’ancien pilote MotoGP, super incisif depuis le matin, n’est qu’à 176 millièmes de l’Espagnol. Là, il peut vraiment rêver.

Fastest time of the day so far for @19Bautista 🔥 #AragonWorldSBK pic.twitter.com/gbcJ7PgetF

— WorldSBK (@WorldSBK) September 22, 2023

Honda rapide, Lecuona à terre
Le matin, Iker Lecuona avait projeté la CBR1000RR en deuxième position, en exploitant ses capacités de vitesse : sur la ligne droite, la Fireblade vole vite. Mais l’après-midi, avec une piste plus chaude, la Honda s’est montrée très instable,  jusqu’à ce que, dans la chicane lente avant la ligne droite, Iker la jette dans les graviers. Cependant, avec l’introduction du châssis prototype, grâce aux super concessions au profit des grands malades du Superbike, des progrès ont pu être entrevus, du moins sur cette piste d’essai du HRC. Avec la sœur Honda, Xavi Vierge, est huitième.

Frustration for @LecuonaIker as he ends up in the gravel 👀 #AragonWorldSBK pic.twitter.com/CxK9xFfAKW

— WorldSBK (@WorldSBK) September 22, 2023

Toprak ne brille pas
L’an dernier, il avait rendu la vie dure à Bautista, prenant même la tête de la course et de la Superpole. Mais aujourd’hui, Toprak Razgatlioglu a connu un vendredi gris, septième à l’issue des deux séances d’essais. Plus surprenant que la position, c’est l’écart avec Bautista, une nette seconde. Cependant, le Turc est le pilote Yamaha le plus en avant, ce qui suggère que la R1 souffre particulièrement sur ce circuit cette année. Ou peut-être s’agit-il simplement d’un problème de préparation tardive, puisque l’équipe de pointe du diapason n’a pas fait d’essais il y a trois semaines. Nous le saurons samedi, mais le sentiment est que Bautista et la Ducati pourraient donner l’impulsion finale vers un deuxième titre Superbike consécutif.

Scott Redding, que faites-vous ?
Le pilote britannique a souffert de fortes douleurs à la poitrine lors de la FP1 en raison d’une blessure contractée à son domicile entre la manche française et cette nouvelle étape au Motorland Aragon. A propos de Scott Redding, les trois chutes en deux jours qu’il a subies lors des épreuves de Magny Cours ont laissé quelques séquelles. En particulier, le contact dans la course 1 avec son compagnon de marque Garrett Gerloff a fait l’objet de nombreuses discussions. Certains membres du personnel de Bonovo BMW ont apostrophé l’auteur du contact qui a coûté à tous deux leur retrait. « Ce n’était pas sympa, les gens dans les stands regardent les images et ont donc une vision déformée des faits », a expliqué Scott Redding. « C’était juste un malentendu entre deux pilotes qui suivaient des trajectoires différentes, c’est tout. Je n’ai rien à reprocher à Gerloff, il a compris la situation et nous avons clarifié les choses immédiatement. » Les deux hommes seront coéquipiers l’année prochaine, puisque Scott Redding sera pilote de l’équipe Bonovo.

Ooooh yeah! @19Bautista, @toprak_tr54 & @jonathanrea at Turn 1 💥#AragonWorldSBK pic.twitter.com/vBnL4ejqvF

— WorldSBK (@WorldSBK) September 22, 2023

Classement : WordSBK.com

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Cet article WSBK Aragon Superbike FP2 : Triplé Ducati, Petrucci réduit l’écart est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Marianna Giannoni / Corsedimoto.com

Pour beaucoup, le Buddh International Circuit sera une découverte. Giuseppe Muscioni, en revanche, le connaît très bien depuis sa création. Le concepteur saint-marinais est inspecteur de la FIA depuis des années et est allé l’inspecter à nouveau en 2022. Le circuit, construit en 2011 initialement pour la Formule 1, a été conçu par Hermann Tilke, un nom bien connu dans le monde de la conception de complexes de sports mécaniques. C’est une installation gigantesque : elle peut accueillir 150 000 spectateurs. Elle est située à proximité de la ville de Greater Noida, non loin de New Delhi, dans la région de l’Uttar Pradesh. N’imaginez pas l’Inde à partir d’une brochure touristique : le circuit est situé dans une zone très moderne qui abrite certaines des universités les plus avancées au monde et les sièges de très grandes multinationales, notamment dans le secteur des technologies de l’information.

Giuseppe Muscioni présente le Circuit International Buddh.

« Le circuit est situé près de New Delhi et a accueilli la Formule 1 pendant trois ans. Mais c’est une piste ambivalente qui à mon avis est également excellente pour les courses de motos, et entre autres quelques modifications ont été apportées pour adapter la sécurité au MotoGP. Il mesure 5 140 mètres de long, comporte 16 virages, des sections longues et rapides et une section sans grandes chicanes. L’empreinte d’Hermann Tilke est évidemment perceptible. »

A quel circuit pouvez-vous le comparer ?
« Comme tracé, je dirais entre celui de la Malaisie et celui de la Chine. Personnellement, je l’aime beaucoup, je ne sais pas si ce sera pareil pour les motards. Je regrette que beaucoup subissent des préjugés, peut-être aussi pour des raisons de santé, qui à mon avis sont injustifiées. L’Inde est une belle nation où toutes les couleurs et senteurs du monde sont présentes. Sur le plan sanitaire, certains alarmismes me paraissent excessifs. »

Comment le voyez-vous en termes de sécurité ?
« Je suis tous les circuits en Inde et ils font beaucoup d’efforts en matière de sécurité. Buddh International dispose entre autres d’un centre médical hyper équipé et d’une gestion de course à la pointe : il n’a rien à envier aux autres installations, bien au contraire. »

Pensez-vous qu’il y a un intérêt pour les sports mécaniques en Inde ?
« L’Inde est une nation d’un milliard et demi d’habitants. Bien sûr, la majorité vit dans des conditions de pauvreté, mais il y a des millions de personnes qui vivent à l’européenne et parmi elles, beaucoup se passionnent pour les moteurs. Je crois que le MotoGP peut donner un nouvel élan au développement du motocyclisme national. »

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Marianna Giannoni

Cet article MotoGP Inde, l’expert s’exprime sur Buddh : « Il ne faut pas avoir de préjugés » est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Marianna Giannoni / Corsedimoto.com

Il y a des années, il y avait ceux qui l’aimaient et ceux qui ne l’aimaient pas. Lorsque Mattia Pasini était au sommet de sa carrière, il avait de nombreux admirateurs mais aussi quelques ennemis. Mais aujourd’hui, tout le monde est fou de lui et il ne pourrait en être autrement. À une époque où les pilotes sont souvent stéréotypés, il est peut-être le seul à se démarquer en Moto2, en offrant des moments d’authentique romance sportive. Il a une passion incroyable, une formidable envie de courir et est toujours très fort malgré ses 38 ans.

Il participe chaque année à quelques courses du Championnat du Monde à ses propres frais, avec sa moto personnelle et en est toujours un protagoniste. A Misano, il s’est classé cinquième des qualifications et termine la course à la dixième place. Dire qu’il était préparé, oui, mais son esprit n’était pas libéré car il a dû s’occuper de tout en ce qui concerne les wild-cards.

« Le week-end dernier s’est globalement bien passé », a déclaré Mattia Pasini à Corsedimoto, « en course, j’ai eu un petit problème de pneu, mais ce sont des choses qui peuvent arriver, surtout quand on ne fait que deux courses dans l’année. Quoi qu’il en soit, terminer la course dans les dix premiers est une excellente chose. J’ai réussi à être rapide et j’ai montré que le potentiel est toujours là. »

Allez-vous participer à d’autres courses wild-card cette année ?
« Non, je ne peux pas, c’est trop exigeant, à tous points de vue, y compris économique : cela demande beaucoup d’efforts. Je fais tout moi-même et c’est lourd, stressant, mentalement. J’aimerais être pilote à plein temps. J’aimerais ne penser qu’à rouler et ne pas avoir à m’occuper de tout comme je le fais actuellement lorsque je cours en championnat du monde avec ma moto personnelle. »

Vos excellentes performances ne sont pas passées inaperçues. On parle beaucoup de vous dans le paddock. Avez-vous reçu des propositions ?
« Il y a quelque chose dans l’air, j’espère que cela se concrétisera, mais je préfère ne rien dire pour l’instant. »

En MotoGP ou pensez-vous aussi au Superbike ?
« En Moto2, j’ai montré que j’étais encore rapide et j’aimerais rester ici, c’est mon monde, celui dans lequel j’ai grandi et qui est le mien. »

A partir de la semaine prochaine, vous serez de nouveau derrière un micro. Comment le ressentez-vous ?
« Cela me ronge, cela me ronge. J’aimerais courir, mais malheureusement, c’est la situation actuelle. Mais je remercie mes amis de Sky pour leur affection et pour le 10 de leur carnet de notes : j’étais vraiment content. »

Mattia Pasini, à 38 ans, vous êtes toujours en pleine forme. Pouvez-vous nous dire votre secret ?
« La passion et l’engagement : juste ces deux choses. J’ai toujours été un coureur qui n’abandonne jamais et encore aujourd’hui je n’abandonne pas. De plus, je suis très passionné et la passion est la force qui me permet de continuer. »

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Marianna Giannoni

Cet article Moto2 Misano, Interview Mattia Pasini : « Ça me ronge de retourner au micro, je veux courir ! » est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Marianna Giannoni / Corsedimoto.com

La liste des engagés pour le Championnat du Monde Superbike 2024 est déjà en cours de définition. Entre arrivées, départs, changements de selles, la prochaine édition s’annonce spectaculaire avec le bon mélange de pilotes experts et de jeunes talents. La situation chez Yamaha semble déjà définie avec le couple Jonathan Rea et Andrea Locatelli dans l’équipe officielle, Dominique Aegerter et Remy Gardner en GRT et avec Bradley Ray qui restera presque certainement chez Motoxracing.

Cependant, on ne sait rien de Lorenzo Baldassarri qui, après une brillante année 2022 en Supersport, a connu plus de difficultés que prévu pour ses débuts dans la catégorie principale. Le destin ne l’a certainement pas aidé : il a frôlé les points à six ou sept reprises tandis qu’à d’autres reprises il a été impliqué dans des accidents. Cependant, ce n’est pas le moment de regarder le passé mais de travailler pour l’avenir. Lorenzo Baldassarri et son manager Emilio Alzamora font de leur mieux.

« Quelque chose bouge mais pour le moment il n’y a rien de concret – dit Lorenzo Baldassarri à Corsedimoto – j’aimerais rester en Superbike et continuer avec Yamaha mais à ce jour je n’ai ni confirmation ni démenti. J’attends et j’espère avoir des nouvelles bientôt. En attendant, je vais essayer de terminer cette saison de la meilleure des manières : une bonne fin pourrait certainement m’aider. Il est clair que je garde toutes les portes possibles ouvertes. Mon manager est au travail et nous essayons de comprendre les différents mouvements du marché. Comme je l’ai dit, j’espère rester chez Yamaha mais pour moi l’essentiel est de courir sur une moto compétitive, d’essayer d’être un protagoniste. »  

Axel Bassani va chez Kawasaki , donc une place se libère chez Ducati Motocorsa, l’une des meilleures équipes de la grille. Est-ce un fantasme ou cela pourrait-il devenir une réalité ?
« Ce serait bien, je me verrais très bien sur cette Ducati. Cela pourrait faire partie des options. Nous verrons si cette possibilité existe. »

Comment vivez-vous ce moment ?
« Ce n’est pas facile mais je suis motivé et je n’ai jamais perdu confiance en moi. J’ai l’impression que je peux encore donner beaucoup. Je suis en forme et je me sens compétitif. »

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Marianna Giannoni

Cet article WSBK Superbike : Lorenzo Baldassarri attend des réponses est apparu en premier sur Paddock GP.

Jeudi 7 septembre : Le Championnat du Monde Supersport reprend en France et ce sera une lutte à deux entre Nicolò Bulega et Stefano Manzi séparés par 46 points. Yari Montella en quête de résultats et l’avenir de Manzi reste un mystère.

Par Marianna Giannoni / Corsedimoto.com

Stefano Manzi rejoindra-t-il Nicolò Bulega en Superbike ? On ne le sait pas. « Nous travaillons pour trouver la bonne position pour Stefano pour 2024 », affirme-t-on dans l’entourage de Manzi, « nous espérons pouvoir définir rapidement étant donné la fin de saison imminente, mais nous ne disons rien dans ce sens tant que nous n’avons pas de certitude ». Stefano Manzi a certainement montré qu’il méritait une place dans la catégorie supérieure avec une saison exceptionnelle en Supersport. Mais le Team Ten Kate Yamaha, l’équipe néerlandaise aux multiples décorations qui permet au pilote de Rimini de se battre pour le titre Supersport, prétend avoir une option de renouvellement en sa faveur. Celle-ci se déclencherait automatiquement si, à l’issue de la manche de Portimao (1er octobre), Stefano Manzi est au moins deuxième du championnat. Une condition facile (pour ne pas dire : acquise) compte tenu de la situation actuelle.

Entre-temps, avec la course de Magny Cours, le championnat du monde reprend. A huit courses de la fin du championnat, Nicolò Bulega et Stefano Manzi comptent 46 points : le Ducatiste est certes favori, mais tout peut encore arriver. Les autres coureurs sont pratiquement éliminés de la course au titre.

Marcel Schroetter, sur MV Agusta, est troisième au classement, à 94 points du leader. Lors des dernières courses, Federico Caricasulo a perdu du terrain au classement, souvent victime de malchance comme à Imola alors qu’il avait le potentiel pour viser très haut. Un autre pilote italien qui a récolté moins qu’il n’a semé est Yari Montella.

« Après la pause estivale, nous voulions repartir pour la dernière partie du championnat », a déclaré Montella à Corsedimoto. « Nous sommes très motivés. Je connais de mieux en mieux la moto et l’équipe et nous allons essayer de mettre à profit ce que nous avons fait jusqu’à présent. Je pense que nous pouvons bien faire et obtenir de bonnes satisfactions. L’objectif est de continuer à progresser week-end après week-end. J’aime beaucoup le circuit de Magny Cours et toutes les conditions sont réunies pour un week-end positif ».

Les nouvelles inscriptions
La grille de départ du Supersport comptera quelques nouveaux pilotes. Nicholas Spinelli manquera cette manche parce qu’il est engagé en MotoE à Misano et sera remplacé par le Danois Simon Jespersen. Can Oncu revient de sa blessure avec Kawasaki Puccetti Racing. Oli Bayliss (D34G Racing) manquera la manche Pirelli en France en raison d’une blessure contractée lors de la chute à Donington Park et sera remplacé par Andreas Kofler, le frère du coéquipier de Bayliss, Maximilian. Ondrej Vostatek (PTR Triumph) roulera jusqu’à la fin de la saison sur la moto de Harry Truelove tandis qu’Andy Verdoia défendra à nouveau les couleurs du Yamaha Thailand Racing Team à la place d’Apiwath Wongthananon. Deux wildcards sont présents ce week-end en France : Johan Gimbert (GMT94 Yamaha) et Matthieu Gregorio (Moto Ain).

Vendredi 8 septembre, essais : Dans la deuxième séance, le Ducatiste Nicolò Bulega  se rapproche du leader Valentin Debise. Son rival Stefano Manzi réduit aussi l’écart : le défi transalpin continue.

Par Elisabetta Lubrani / Corsedimoto.com

Nicolò Bulega a été annoncé cette semaine comme le coéquipier d’Alvaro Bautista pour la campagne 2024 de Ducati en Superbike. Lors de son retour sur la piste dans la série des cadets, il s’est attaqué à la course plus durement qu’auparavant. L’avantage sur son rival Stefano Manzi, sur la piste et hors piste, est solide, mais avec quatre manches (8 courses) à disputer, il n’est pas encore concluant. Le Supersport prépare un défi passionnant entre les talents italiens. Le matin, avec la piste plus fraîche, Bulega a mis en place la Ducati V2, laissant l’hôte Valentin Debise sur la Yamaha GMT94 se déchainer. Mais l’après-midi, c’est le pilote romagnol qui s’est montré le plus efficace en piste, remontant au classement général à seulement 31 millièmes de seconde du leader, qui a plutôt tourné moins vite que précédemment.

Manzi à nouveau sous le feu des projecteurs, double chute de Huertas
Stefano Manzi, quatrième sur la Yamaha Ten Kate après une première séance problématique, s’est rapproché de la tête. Entre les deux Italiens se trouve l’étoile montante Adrian Huertas. Après les essais avec la Kawasaki Superbike, il s’est montré rapide aujourd’hui, mais a pris plusieurs risques qui lui ont coûté deux chutes. Derrière Manzi se trouvent les pilotes Ducati Yari Montella et Raffaele De Rosa, qui ont également chuté. Lorenzo Dalla Porta commence à prendre ses marques en Supersport : treizième temps, à 7 dixièmes de la tête, sur un circuit qu’il ne connaissait pas.

Bulega : « Je vais essayer de copier le meilleur de Bautista ».
« Le week-end s’annonce compliqué ici en France à cause de la chaleur, inhabituelle ici au milieu de la France », Nicolò Bulega fait le point sur la journée. Arriver en Superbike, dans l’équipe la plus titrée du paddock, en tant que Champion du Monde serait la cerise sur le gâteau. « Les attentes à mon égard seront élevées, mais j’y suis habitué, car c’était la même chose lorsque je courais en MotoGP. J’ai un coéquipier qui est pratiquement imbattable, en 24 j’essaierai d’acquérir de l’expérience et de m’inspirer des meilleures qualités que Bautista démontre ».
Ducati n’a jamais remporté le championnat du monde avec un pilote italien et le seul à l’avoir fait, deux fois mais avec l’Aprilia, est Max Biaggi.

Samedi 8 septembre : Nicolò Bulega dix sur dix avec les honneurs, Stefano Manzi ne passe pas. Le pilote romagnol progresse chez et pour Ducati : il remporte la course 1 à Magny Cours et se rapproche du Championnat du Monde Supersport.

Par Elisabetta Lubrani / Corsedimoto.com

Il y a des courses que les vrais pilotes comme Nicolò Bulega veulent gagner à tout prix pour marquer des moments et des situations spéciales. Mardi, Ducati a annoncé qu’il serait promu en Superbike la saison prochaine, aux côtés d’Alvaro Bautista, de sorte que le jeune Romagnol de 23 ans à Magny Cours ne pouvait rien faire d’autre que de faire comme d’habitude. Il a obtenu cette dixième victoire de la saison avec encore plus de détermination que les précédentes, sans jamais faire d’erreur. Un excellent départ, une belle dynamique pour prendre un petit avantage décisif et, à partir de la mi-course, une résistance acharnée à la poursuite de son rival de toujours, Stefano Manzi. Les points gagnés ne sont que de cinq, l’avance est maintenant de plus 51 alors qu’il reste sept défis à relever jusqu’à la conclusion. L’horizon « arithmétique » n’a pas radicalement changé, mais la confiance du pilote est montée en flèche.

Un long défi
Nicolò Bulega et Stefano Manzi sont très jeunes (ce dernier a 24 ans) mais ils courent depuis qu’ils portent des couches et leur rivalité a toujours été vive. Il ne pouvait en être autrement, car ils ont presque le même âge et ont grandi dans des endroits contigus. De plus, ils ont presque toujours concouru dans la même catégorie, visant tous deux le même objectif : devenir tôt ou tard champions du monde. Ils ne s’aiment pas, mais il ne peut en être autrement : c’est humain. C’est pourquoi chaque défi Supersport est la continuation d’une bataille sportive de longue haleine. Cette année, Bulega a fait pencher la balance de son côté : une excellente V2 Ducati, une équipe qui l’adore (Aruba.it) et un colosse derrière lui (Ducati) qui voit en lui l’héritier de Bautista et le premier Italien à pouvoir viser le championnat du monde de Superbike au guidon de la fusée bolognaise. Manzi, quant à lui, a hérité de la Yamaha Ten Kate qui, au cours des deux saisons précédentes, avait fait le vide avec Dominique Aegerter. Le match est presque équilibré. Le « presque », c’est cette demi-seconde qui les a séparés sur la première ligne d’arrivée à Magny Cours et les 51 points d’écart au championnat.

Adrian Huertas, quatrième en tant que… néo-ducatiste
Il y a dix jours, le Madrilène de 20 ans a testé la Kawasaki Superbike et a fait forte impression. Il s’est montré très fort, mais au lieu de le signer avec une belle option pour l’avenir, l’équipe KRT l’a laissé à Ducati, qui n’a pas laissé passer l’occasion. Huertas prendra la place de Bulega, en comptant bien ne pas le faire regretter. En attendant, le jeune ibérique a pris la quatrième place, derrière l’hôte Valentin Debise sur la Yamaha GMT94, une formation qui a été plusieurs fois victorieuse en Endurance. Yari Montella a pris un bon départ, mais a terminé sixième, deux places devant Federico Caricasulo, l’ombre du leader que l’on avait admiré en début de championnat. Raffaele De Rosa a glissé à Adélaïde à l’aube de la course.

Dimanche 10 septembre : Nicolò Bulega domine également la course 2 à Magny Cours et augmente son avance au Championnat du Monde. Lorenzo Dalla Porta est le nouveau qui progresse.

Elisabetta Lubrani / Corsedimoto.com 

Nicolò Bulega l’a encore fait. À Magny Cours, il réalise un fantastique doublé qui le rapproche encore un peu plus du titre de champion du monde Supersport. Avec son onzième triomphe, il porte son avance à 60 points, alors qu’il ne reste plus que trois manches à disputer et que 150 points sont en jeu. Stefano Manzi n’a cette fois pas pu suivre le rythme de son frénétique rival, et la Yamaha Ten Kate s’est garée en troisième position et y est restée. L’étape française, en revanche, nous offre le premier fait marquant dans cette catégorie de Lorenzo Dalla Porta, le champion du monde Moto3 2019. Pour sa deuxième sortie avec la Yamaha d’Evan Bros, le Toscan s’est hissé en sixième position, commençant à avoir un aperçu distinct des positions qui comptent. Il a finalement perdu une confrontation directe avec la Triumph de Niki Tuuli, mais une position ne change pas la tendance. L’avenir lui sourit, Lorenzo a enfin trouvé le package technique adapté à son potentiel.

Nicolò en pleine possession de ses moyens
Cette fois, ce n’est pas Manzi, mais l’animateur Valentin Debise qui se lance à la poursuite du dominateur de la saison. Le Français est un pilote expérimenté, âgé de 32 ans, qui depuis une dizaine d’années fait la navette entre le championnat de France et des participations au championnat du monde. Cette année, il est le pilote d’une Yamaha GMT94 et le rythme a changé. Pendant plusieurs tours, il a été au contact de Nicolò Bulega, qui n’a pas bronché. Mais ce dernier est allé droit au but, réalisant le week-end parfait. Il n’y avait pas de meilleure façon de baptiser l’annonce de sa promotion en Mondial Superbike ’24, en tant que pilote d’usine Ducati aux côtés d’Alvaro Bautista. D’ailleurs, lors des essais avec la Panigale V4 R, il s’est montré très rapide.

Dalla Porta monte, les autres descendent
Nous l’avons déjà dit à propos de Lorenzo Dalla Porta : dans les trois étapes restantes, il sera l’un des pilotes à suivre avec le plus d’intérêt. Pour les autres Italiens, il n’y a pas eu de gloire. Yari Montella a pris un départ fulgurant, comme toujours, mais il a ensuite rétrogradé, franchissant la ligne d’arrivée à la huitième place. Raffaele De Rosa, quant à lui, a été stoppé par un problème technique. Après la chute de samedi, le week-end français était à oublier. Federico Caricasulo ne termine que dixième, ce qui constitue une régression radicale par rapport à ses excellentes performances de la première moitié de la saison. La situation est encore pire pour Federico Fuligni, renversé à Adélaïde par Yuta Okaya. La chute lui a causé des contusions à la jambe gauche, mais rien de grave.

Cet article WSBK Supersport Magny-Cours : Nicolò Bulega imbattable mais Valentin Debise brillant ! est apparu en premier sur Paddock GP.