Vous avez cherché iannone - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/ Toute l'actualité du MotoGP ! Sat, 27 Jan 2024 23:44:56 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.paddock-gp.com/wp-content/uploads/2019/06/cropped-logo_PADDOCK-GP-512-2-32x32.jpg Vous avez cherché iannone - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/ 32 32 WSBK Superbike : Andrea Iannone finalement le plus rapide lors des essais de Jerez ? https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-andrea-iannone-finalement-le-plus-rapide-lors-des-essais-de-jerez/ Sun, 28 Jan 2024 09:00:32 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160836 L’analyse des runs de la deuxième journée offre des résultats surprenants : Andrea Iannone le plus rapide, mais Jonathan Rea et Alvaro Bautista sont là. Mystère Toprak Rzgatlioglu-BMW… Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com Le record officieux établi par Nicolò Bulega lors des essais Superbike à Jerez a fait couler beaucoup d’encre, car personne n’avait jamais […]

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L’analyse des runs de la deuxième journée offre des résultats surprenants : Andrea Iannone le plus rapide, mais Jonathan Rea et Alvaro Bautista sont là. Mystère Toprak Rzgatlioglu-BMW…

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Le record officieux établi par Nicolò Bulega lors des essais Superbike à Jerez a fait couler beaucoup d’encre, car personne n’avait jamais été aussi rapide à Jerez : 1’37″809. Une performance d’autant plus impressionnante que le nouveau champion Supersport, âgé de 25 ans, n’a encore jamais disputé une seule course dans la catégorie reine. Le fils de l’art s’est envolé en utilisant à la perfection le pneu SCQ, la solution de qualification « étendue » : sur certains circuits et dans des conditions de température particulières en ’23, c’était également le choix idéal pour la course Superpole de dix tours.

Nicolò Bulega a été le plus rapide les deux jours (tous les temps ici), toujours avec le même pneu, et on peut donc supposer qu’en 24, il partira souvent en tête. Le tour chrono excite les esprits des fans, mais les courses se gagnent sur la distance. La question est donc de savoir qui s’est montré le plus rapide sur les deux jours à Jerez. L’analyse des feuilles de temps donne des résultats surprenants. Andrea Iannone a été le plus incisif : qui aurait pu le prédire ?

Avant-propos
Comme chaque fois, il faut expliquer que le « Championnat du monde d’hiver » n’est pas une science exacte. Les équipes et les pilotes planifient des activités différentes, en fonction du type de véhicule, de leur expérience, des besoins de développement des départements de course et de bien d’autres variables. Comme à chaque fois, à Jerez, il y a eu ceux qui ont poussé à fond à la recherche de la performance à tout prix, et ceux qui ont travaillé davantage en vue de la course, avec le premier défi déjà à l’esprit. Le championnat débute dans moins d’un mois à Phillip Island et il reste quatre jours d’essais : lundi et mardi à Portimao, les deux derniers sur le même circuit australien proche des trois courses d’ouverture. Il y a aussi une autre variable, les pneus. En Andalousie, les pilotes ont roulé avec des pneus de course SCX (tendres) et SC0 (moyens). En Australie, ils n’auront qu’un seul choix pour les courses longues, un choix complètement différent, à savoir le SC1 marqué A1126 développé dans le championnat national.

Andrea Iannone (P5, 1’38″744)
Passons en revue les temps de la deuxième et dernière journée réalisés par les pilotes les plus rapides, en commençant par celui qui a le plus impressionné. Andrea Iannone a effectué 61 tours, répartis en 11 relais. Dans le plus long (11 tours, un peu plus de la moitié de la course), il a réalisé le tour le plus rapide en 1’38″922 (tour 2), battant huit fois le rythme de 1’39 ». Le plus mauvais tour, le dernier, en 1’41″329 n’a pas fait grand-chose : le trafic sur la piste. L’ancien pilote de MotoGP ne connaît pas la catégorie en profondeur, notamment la gestion compliquée de pneus très performants mais toujours identiques à ceux utilisés par les amateurs pour la piste. Les inconnues sont nombreuses pour tout le monde, pour lui qui vient d’un autre monde encore plus. Phillip Island est l’un de ses circuits magiques, mais les quatre années passées loin de la mêlée pourraient lui peser. Ce qui est sûr pour l’instant, c’est que Iannone est toujours très rapide et que le Superbike a attiré un véritable joker.

Jonathan Rea (P2, 1’38″345)
Le nouveau venu chez Yamaha a couvert 78 tours répartis en 14 relais. Il est le seul à avoir simulé la course sur la totalité de la distance, soit 21 tours. Comme Iannone, il a signé le meilleur temps au 2e tour (1’39″768), réalisant six fois 1’39 ». Pire performance 1’40″554 dans le dernier tour : même avec des pneus usés, Jonathan Rea était encore très rapide. Le feeling avec la R1 semble donc déjà excellent, même sur de longues distances. Ce n’était pas gagné d’avance.

Alvaro Bautista (P16, 1’39″583)
Le double champion du monde a été l’un des rares à ne pas utiliser le SCQ, ce qui explique qu’il n’ait terminé qu’en seizième position. Mais le rythme était soutenu. Il a accumulé 81 tours, répartis en neuf relais, presque tous sur la même distance de dix tours. Dans le plus rapide, il a obtenu 1’39″583 comme meilleur temps, au huitième tour, donc avec des pneus qui n’étaient plus neufs. Son tour le plus  » lent  » a été le dernier 1’40″023 : la performance de Bautista dans le dernier tour a été bien supérieure à celle de ses rivaux. La recette de Bautista est toujours la même : gérer au mieux l’adhérence, avec des écarts de tours minimes entre le début et la fin de la course. Le tout malgré des douleurs à la nuque, souvenir de la terrible chute survenue lors du précédent test Superbike, également à Jerez en octobre dernier. S’il n’est toujours pas au mieux de sa forme après trois mois, imaginez les conditions dans lesquelles il a couru à Sepang en MotoGP…

Alvaro Bautista

Nicolò Bulega (P1, 1’37″809)
En configuration course, le rookie n’est toujours pas très incisif. Le deuxième jour, il a effectué 69 tours, répartis en 13 relais, tous très courts. La distance maximale parcourue a été de 8 tours : meilleur temps en 1’37″799, pire en 1’40″511. Note : ce relais a eu lieu en fin de matinée, avec la piste la plus rapide. Avec le pneu de course, Bulega n’est donc pas encore au niveau de son coéquipier Bautista. Le classement final, « pollué » par l’utilisation des pneus de qualification, induirait des envolées dithyrambiques, mais ce n’est pas encore l’heure.

Toprak Razgatlioglu (P4, 1’38″638)
Le nouvel as de BMW a couvert un total de 78 tours, répartis en 16 relais, tous très courts. La distance maximale parcourue n’a été que de six tours. Ce type de stratégie empêche d’évaluer le potentiel en vue de la course, car il est impossible de savoir si l’unique relais a été effectué avec le pneu de course (SCX ou SC0) ou le SCQ, bien plus performant. En fait, la solution de qualification tient facilement la durée à Jerez sur six tours, à un rythme très élevé. Voir la BMW rapide sur le tour chrono n’est pas surprenant : Tom Sykes a signé une Superpole en 2019, première année du retour officiel du géant allemand. Scott Redding s’est hissé à la troisième place en fin de course, signant la performance au 77e et dernier tour, avec une piste beaucoup moins rapide que la fin de matinée exploitée par Bulega et Rea.

Danilo Petrucci (P9, 1’38″907)
Le pilote ombrien a quitté Jerez sans grande satisfaction. Il a couvert 73 tours en 11 relais. Dans le plus rapide, long de 12 tours, son tour le plus rapide a été de 1’39″574, le plus mauvais de 1’41″379. Danilo a battu les 1’39″ à six reprises, mais la simulation finale n’a pas été très efficace. Beaucoup de travail sera nécessaire pour ne pas perdre le train des pilotes du podium. Même la concurrence ‘interne Ducati’, avec l’arrivée d’Andrea Iannone, est devenue plus redoutable.

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Paolo Gozzi

 

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MotoGP Interview Paolo Ciabatti : « Nous avons une bonne relation avec des pilotes comme Lorenzo, Iannone et Dovizioso » https://www.paddock-gp.com/motogp-interview-paolo-ciabatti-nous-avons-une-bonne-relation-avec-des-pilotes-comme-lorenzo-iannone-et-dovizioso/ Sat, 27 Jan 2024 11:30:09 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160683 Lors de la présentation des équipes MotoGP et Superbike à Madonna di Campiglio, Paolo Ciabatti a donné le coup d’envoi du nouveau projet tout–terrain de Ducati avec l’arrivée de la Desmo450 MX. Par Manuel Pecino / Motosan.es Après un grand succès en MotoGP et WorldSBK, Ducati a fait le saut vers le tout-terrain. Paolo Ciabatti sera aux […]

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Lors de la présentation des équipes MotoGP et Superbike à Madonna di Campiglio, Paolo Ciabatti a donné le coup d’envoi du nouveau projet toutterrain de Ducati avec l’arrivée de la Desmo450 MX.

Par Manuel Pecino / Motosan.es

Après un grand succès en MotoGP et WorldSBK, Ducati a fait le saut vers le tout-terrain. Paolo Ciabatti sera aux commandes de ce nouveau marché ; un projet qui a déjà des objectifs ambitieux à long terme et qui débutera en 2024 avec la Desmo450 MX. Paolo Ciabatti nous a parlé de sa carrière après avoir quitté le paddock du MotoGP.

S’agit-il d’un adieu ou d’un ‘à plus tard’ ?
« Non, bien sûr, nous nous reverrons lors de certains Grands Prix. Mais je vais me concentrer sur cette nouvelle aventure, qui me plaît beaucoup. C’est le début de quelque chose où Ducati veut vraiment bien faire ; mais nous savons que nous devons commencer dans un championnat où Ducati n’a jamais été, avec beaucoup de désir de bien faire mais avec beaucoup d’humilité ».

Vous quittez le MotoGP mais il vous reste le motocross, le WorldSBK, MotoAmerica. Vous ne partez pas parce que vous ne voulez pas travailler…
« Non, cette année, je vais quitter le MotoGP. Je pense que Mauro [Grassilli, son remplaçant] est un ami, une personne qui connaît très bien Ducati Corse et qui fera du bon travail. S’il a besoin de quoi que ce soit, il peut m’appeler. Mais Ducati a aussi des équipes qui font du Superbike au niveau national et qui sont très importantes, et il n’y a pas une seule personne qui puisse faire cela. En 2024, je continuerai ainsi, puis nous verrons en 2025. »

Vous laissez Mauro à votre poste dans une année assez compliquée en termes de contrats…
« Comme je l’ai dit, je connais Mauro depuis de nombreuses années et c’est un ami. Quels que soient les doutes ou l’aide dont il peut avoir besoin, je serai à ses côtés. C’est sa responsabilité, mais c’est une personne qui connaît bien l’environnement. Je serai là s’il en a besoin ».

« Les pilotes préfèrent toujours rester sur une moto qui gagne »

Cela sera-t-il difficile à cet égard, avec autant de bons pilotes qui voudront progresser ?
« Nous devons voir un peu ce qui se passera cette saison. Si nous finissons avec Ducati en tête comme en 2023 et 2022, en étant la moto qui gagne le plus. Nous devons voir comment nous terminons avec la moto 2024, avec la moto 2023 et le développement que les autres ont fait. Comme KTM, qui a été très compétitif, en particulier avec Binder. Aprilia s’est bien comportée pendant la première partie de l’année, puis un peu moins pendant la deuxième partie de l’année. »
« Je pense aussi que les Japonais vont travailler très dur, en profitant des concessions pour élever le niveau. Nous verrons bien. Les pilotes préfèrent toujours rester ou avoir un contrat avec une marque qui gagne. C’était le cas de Ducati l’année dernière, et je pense qu’elle sera également au top cette année. Mais nous ne savons jamais ce que feront les autres. Et bien sûr, il n’y a que deux places dans l’équipe d’usine. »

Il y a Pecco Bagnaia, champion du monde, et à mon avis, c’est un personnage qu’on ne peut pas laisser partir…
« Je pense qu’un pilote comme Pecco, qui a fait ses débuts en MotoGP avec Ducati et qui a été deuxième, premier et premier au cours des trois dernières saisons, est quelqu’un d’important pour Ducati. Je ne suis pas impliqué dans une quelconque discussion à ce sujet, mais cela me semble naturel. »

Paolo Ciabatti

« Il y a toujours la question de savoir si un pilote atteindra le niveau que nous attendons »

Lorsque Pecco était chez Pramac, il semblait qu’il n’y arrivait pas vraiment: où était la clé ?
« Nous devons nous rappeler que la première année, Pecco avait la moto de l’année précédente, et Miller avait la même moto que Petrucci et Dovizioso. Les débuts ont été difficiles pour lui, car les essais de Sepang ont été très bons, puis la saison a été difficile ; je pense que sa meilleure place a été la quatrième à Phillip Island. Mais il y a des pilotes qui doivent s’entendre avec l’équipe et la moto. Finalement, en 2021, nous avons décidé de l’engager dans l’équipe d’usine. »

N’avez-vous jamais douté de sa capacité à réussir ?
« Il pensait que parce qu’il était champion de Moto2, il commencerait au sommet. Et il a eu plus de difficultés. Mais si vous connaissez l’histoire de l’équipe, ce qui se passe, vous pouvez voir les choses différemment. Il y a toujours un doute quant à savoir s’il atteindra le niveau que nous attendons. Mais il a été deuxième en 2021, réalisant une fin de saison incroyable, puis il a été champion du monde. Il faut donc parfois être patient. »

« Un pilote est un individu particulier ; il faut parler au bon moment. »

Vous avez eu des pilotes comme Dovizioso, Iannone, Lorenzo… Quel est le pilote qui vous a donné le plus de « nuits blanches » ?
« Pour être honnête, aucun pilote. Nous avons de bonnes relations avec chacun d’entre eux. Bien sûr, il y a eu des moments difficiles, comme lorsque Iannone a eu l’accident avec Dovizioso en Argentine, ou avec Dovizioso lorsqu’il a décidé de ne pas attendre Ducati en Autriche. Avec Jorge [Lorenzo] quand nous avons pris la décision au Mans, et qu’il a gagné au Mugello. Mais la vie est ainsi faite. Ce dont je suis content, c’est que nous avons une très bonne relation avec tout le monde. Si vous vous comportez bien et de manière transparente, même dans les moments difficiles, vous pouvez avoir une bonne relation personnelle. »

Vous avez géré les pilotes au quotidien, leur avez-vous toujours dit la vérité en face ?
« Il y a des moments où vous ne pouvez pas dire ce que vous pensez à cet instant, vous devez attendre un peu. Dans certaines situations, il faut laisser l’adrénaline du pilote se calmer. Mais en fin de compte, je pense qu’il faut dire la vérité, même si cela ne leur plaît pas. Il se peut qu’ils ne comprennent pas sur le moment, mais à l’avenir ils comprendront. Mais bien sûr, le coureur est une personne particulière, il faut donc parler au bon moment. »

Vous pouvez visionner l’intégralité de l’interview ici :

Lire l’article original sur Motosan.es
Manuel Pecino

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WSBK Superbike : les deux jours de test à Jerez en vidéo ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-les-deux-jours-de-test-a-jerez-en-video/ Fri, 26 Jan 2024 14:30:52 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160557 À l’issue d’un hiver bien long, le test privé de deux jours des Superbike qui vient de s’achever à Jerez de la Frontera s’est révélé être un apéritif nous mettant en appétit… Pêle-mêle, alors que la météo était anormalement chaude pour la saison, on a pu y découvrir le champion du monde en titre Álvaro […]

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À l’issue d’un hiver bien long, le test privé de deux jours des Superbike qui vient de s’achever à Jerez de la Frontera s’est révélé être un apéritif nous mettant en appétit…

Pêle-mêle, alors que la météo était anormalement chaude pour la saison, on a pu y découvrir le champion du monde en titre Álvaro Bautista encore largement convalescent qui n’a pu occulter que son principal adversaire en 2024 sera probablement son nouveau coéquipier, le rookie Nicolo Bulega, débarquant dans la catégorie après avoir acquis le titre mondial Supersport l’an passé.

Il n’aura en effet pas fallu longtemps à l’Italien de 24 ans pour prendre ses marques sur la Ducati Panigale V4R et largement s’imposer devant la totalité du plateau. Dans ces conditions, la pression est montée d’un cran pour « Alvarito » qui devra de plus composer avec un lest d’au moins 6 kg sur sa moto ornée du numéro 1…

L’autre point d’intérêt important concernait les deux autres pilotes du triptyque magique, Toprak Razgatlioglu et Jonathan Rea, ayant tous les deux décidé de changer de monture pour tenter de mettre à mal l’hégémonie de la Ducati. Là encore, nous n’avons pas été déçus, puisque l’Irlandais du Nord a pris ses marques sur la Yamaha R1 suffisamment vite pour terminer le test à la deuxième position, alors que le Turc a pointé son nez à la quatrième place sur la BMW M 1000 RR, juste derrière son coéquipier de marque britannique, Scott Redding.

Le revenant Andrea Iannone semble également affûté et, pour le moment, seules les Kawasaki d’Alex Lowes et Axel Bassani apparaissent un peu en retrait.

Après la trêve hivernale, c’est donc un plaisir de visionner ces deux vidéos diffusées par le site officiel Worldsbk.com, même pour ceux qui ne maîtrisent guère la langue de Shakespeare…

Résultats de la deuxième journée de test à Jerez de la Frontera :

Résultats de la première journée de test à Jerez de la Frontera :

Crédit classements

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WSBK Test Jerez J2 Andrea Iannone : « les tests ne sont valables que jusqu’à un certain point » https://www.paddock-gp.com/wsbk-test-jerez-j2-andrea-iannone-les-tests-ne-sont-valables-que-jusqua-un-certain-point/ Fri, 26 Jan 2024 11:00:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160509 Andrea Iannone a terminé ses premiers essais d'intersaison en vue d'une campagne mondiale quatre ans après le prononcé de sa suspension.

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Andrea Iannone a conclu les tests de Jerez avec un excellent cinquième temps, gagnant en confiance avec la Ducati Panigale V4R. Malgré quelques difficultés avec les pneus tendres, il a réalisé de bons chronos en rythme de course. Malgré une chute, Iannone a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés, soulignant l’amélioration du rythme lors de la simulation de course.

Andrea Iannone a abordé les ajustements apportés à sa Ducati du team GO Eleven et a évoqué les défis liés aux pneus. Un travail qui lui permet d’être optimiste quant à la croissance continue de l’équipe et son objectif de préparer au mieux la saison : « ce n’était pas si mal » dit-il. « Nous devons nous concentrer sur l’amélioration. Nous avons changé quelque chose sur la moto et sommes allés dans une direction très différente par rapport à la veille. Pour finir, je suis plutôt content. Je dois faire plus de tours, acquérir de l’expérience avec la moto, l’équipe et les pneus mais je pense que le premier test de l’année s’est bien terminé ».

Il ajoute : « nous ne sommes pas si éloignés les uns des autres. Je pense que j’ai réalisé mon meilleur tour avec les pneus SCX. On a eu un peu de mal avec le SCQ. J’ai essayé un pneu de qualification mais nous n’étions pas prêts, la moto a alors beaucoup changé. Nous allons réessayer à Portimao, pour modifier un peu les réglages afin de nous assurer que l’équipe comprend ce que j’attends de ce pneu. J’ai bien utilisé le pneu de course mais pas le SCQ. Je pense que mon rythme de course était plutôt bon ».

SBK |  Test de Jerez : Iannone, « Bon rythme de course, je suis assez content »

Andrea Iannone : « je pense qu’il est un peu tôt pour tout comprendre et dire qu’on est en forme »

« Nous avons parcouru plus ou moins la moitié de la distance de course et, hormis les premiers tours, nous étions toujours en 1’39”. Je pense que c’est bien mais je pense qu’il est un peu tôt pour tout comprendre et dire qu’on est en forme ». Puis il commente sa chute : « après avoir quitté les stands, dans le virage 2, j’ai perdu l’avant à deux à l’heure ! ».

Andrea Iannone se rendra à Portimao pour le prochain test afin de poursuivre le développement de la moto et renforcer sa confiance. Il a souligné qu’il s’agira d’une nouvelle piste pour lui avec la moto, mais il aborde le défi avec détermination. Son objectif reste de gagner en confiance progressivement en vue du début de la saison en Australie. « Pour moi, ce sera une nouvelle piste avec la moto de course, j’y ai seulement roulé un peu avec une machine de série. Nous verrons comment ça se passe. L’objectif reste de grandir doucement, de gagner de plus en plus de confiance et d’arriver le plus préparé possible en Australie ».

« C’est le thème fondamental, le reste est à prendre avec des pincettes. Lors des tests, chacun fait ce qu’il veut avec les pneus, en MotoGP la situation est plus limitée. Les tests ne sont valables que jusqu’à un certain point. Nous avons du potentiel et du travail à faire. Nous verrons en Australie où nous serons » conclut « Joe le Maniac ».

Superbike, essais de Jerez : Iannone satisfait

Résultats de la deuxième journée de test à Jerez de la Frontera :

Résultats de la première journée de test à Jerez de la Frontera :

Crédit classements

 

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WSBK Superbike Test Jerez J2 : Nicolo Bulega persiste et signe… un nouveau record ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-test-jerez-j1-nicolo-bulega-persiste-et-signe-un-nouveau-record/ Thu, 25 Jan 2024 19:00:53 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160352 Les premiers essais de pré-saison de la quasi-totalité des équipes du WorldSBK Superbike et Supersport présentes sur le Circuito de Jerez-Ángel Nieto se sont achevés aujourd’hui, une fois de plus dans d’excellentes conditions climatiques, avec du soleil et des températures maximales de 23º, ce qui est inhabituel à cette époque de l’année. Ce beau temps […]

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Les premiers essais de pré-saison de la quasi-totalité des équipes du WorldSBK Superbike et Supersport présentes sur le Circuito de Jerez-Ángel Nieto se sont achevés aujourd’hui, une fois de plus dans d’excellentes conditions climatiques, avec du soleil et des températures maximales de 23º, ce qui est inhabituel à cette époque de l’année.

Ce beau temps a facilité le travail des pilotes et des ingénieurs, puisque de nombreux tours ont été effectués par chacun des pilotes au cours de ces deux journées, Sam Lowes s’étant montré aujourd’hui le plus assidu dans ce domaine, ce qui leur a permis d’extraire de nombreuses informations pour poursuivre le développement technique des machines en vue du début de la saison à la fin du mois de février.

Une idée de l’ambiance de la première journée de ce test:

D’une façon générale, la plupart des pilotes ont réussi à améliorer leurs temps par rapport à la veille, le rookie Nicolo Bulega (Ducati-Aruba) se distinguant des autres. Si hier, lors de la première journée d’essais, il était le plus rapide à la fin de la journée, aujourd’hui il a confirmé son bon travail au cours de ces journées en étant de nouveau le pilote le plus rapide avec un temps de 1. 37.809 qui, en plus d’être le seul pilote à avoir réussi à tourner en ’37’, a pulvérisé le meilleur tour d’une Superbike sur ce circuit établi par Jonathan Rea sur la Kawasaki en 2019 en 1.38.247. Des records qui, sans être officiels, donnent un aperçu de l’adaptation rapide que l’Italien a eu dans la catégorie à laquelle il a accédé après avoir remporté le titre mondial Supersport la saison dernière. Si le fer de lance de l’équipe Ducati Aruba a été Nicolo Bulega, la croix a été portée par le double champion du monde espagnol, Alvaro Bautista, qui n’a pas pu faire son travail comme d’habitude en raison de problèmes physiques qui l’ont empêché de tirer le meilleur parti de sa moto (voir ici). Le pilote de Talavera a terminé seizième aujourd’hui avec un meilleur temps de 1’39.583, une petite amélioration par rapport au 1’39.847 d’hier qui ne permet cependant pas d’être rassuré pour la suite des événements qui se déroulera à Portimao la semaine prochaine…

Pour le reste des pilotes, le meilleur temps de Bulega a été suivi par celui de l’Irlandais Jonathan Rea, deuxième aujourd’hui avec un temps de 1’38.345, ce qui indique l’amélioration de son adaptation à la Yamaha R-1.

Les BMW de Scott Redding (équipe Bonovo Action) et du Turc Toprak Razgatlioglu (Rokit BMW Motorrad) ont suivi avec des temps respectifs de 1’38.572 et 1’38.638.

Le pilote italien Andrea Iannone (Ducati) a fait un bon retour à la moto après sa suspension et commence déjà à se hisser aux avant-postes. Aujourd’hui, il était cinquième avec un temps de 1’38.744, tandis que Garret Gerloff (BMW) était juste à quelques millièmes de seconde derrière lui (1’38.832). Un bon test a également permis au rookie Sam Lowes (Ducati) de prendre la septième place avec un temps de 1’38.852. Les huitième, neuvième et dixième places du classement final de la journée sont allées à Remy Gardner (Yamaha – 1’38.871), Danilo Petrucci (Ducati – 1’38.907) et Andrea Locatelli (Yamaha – 1’38.943).

En MotoGP, Stefan Bradl a amélioré d’une bonne demi-seconde au guidon de la Honda, alors que Stefano Manzi (Yamaha – Ten Kate) a pris la tête des Supersport en 1’41.388 devant Can Öncü (Kawasaki – Puccetti) et Adrian Huertas (Ducati- Aruba.it).

Résultats de la deuxième journée de test à Jerez de la Frontera :

Résultats de la première journée de test à Jerez de la Frontera :

Crédit classements

Crédit photos : A.Rivero-Circuito de Jerez

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WSBK Test Jerez J1, Andrea Iannone : « après quatre ans sans rouler sur une moto de course, vous arrivez et vous ne savez pas à quoi vous attendre » https://www.paddock-gp.com/wsbk-test-jerez-j1-andrea-iannone-apres-quatre-ans-sans-rouler-sur-une-moto-de-course-vous-arrivez-et-vous-ne-savez-pas-a-quoi-vous-attendre/ Thu, 25 Jan 2024 07:00:50 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160191 Andrea Iannone a repris le collier, mais après quatre ans de suspension, ce qui change d'une simple trêve hivernale, et pourtant ...

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Lors des essais de Jerez, Andrea Iannone a effectué une première journée positive au guidon de la Panigale V4 de l’équipe Go Eleven, se classant septième avec un temps de 1’39’684. Iannone reconnaît les difficultés liées à son retour sur les pistes après quatre ans sans compétition, notamment en Superbike, où les paramètres diffèrent du MotoGP auquel il était habitué.

Le pilote italien a exprimé sa satisfaction quant au début des essais, notant que c’était pratiquement son premier test en Superbike avec une moto de course, en raison de contraintes antérieures imposées par sa suspension pour cause de dopage. Il a souligné la nécessité de comprendre comment la moto réagit et de s’habituer aux différences techniques du Superbike par rapport au MotoGP.

Andrea Iannone a mentionné l’importance de bien connaître les pneus et la moto, soulignant que cela nécessitait du temps pour comprendre chaque changement et arriver prêt pour la première course. Il a également évoqué la réunion avec le directeur technique Zambenedetti, soulignant le soutien de Ducati et l’importance de comprendre les détails techniques : « nous avons un excellent soutien de Ducati et cela me rend très heureux. Il est toujours présent et veut connaître les détails, garder un œil de la société mère, et il s’en sort toujours bien ».

En ce qui concerne ses impressions générales, « Joe le Maniac » a déclaré qu’il était encore trop tôt pour tirer des conclusions, mais il se montrait satisfait de se rapprocher des pilotes réguliers au championnat du monde : « pour le moment, je ne suis ni enthousiaste ni inquiet mais je suis heureux d’être proche des pilotes du championnat du monde, avec des gens et des équipes qui ont terminé une saison il y a quelques semaines ».

Andrea Iannone

Andrea Iannone : « les paramètres en Superbike sont différents, je vais devoir m’adapter pour avoir les bonnes références »

Iannone a également discuté de l’observation des données et de l’adaptation aux nouveaux systèmes en Superbike, notant les différences avec le MotoGP. Il a souligné la nécessité de s’adapter à ces nouveautés et a exprimé son enthousiasme de piloter une Ducati dans cette compétition : « les paramètres en Superbike sont différents, je vais devoir m’adapter pour avoir les bonnes références » dit-il. «

Enfin, l’Italien a partagé son échange avec le pilote Toprak Razgatlioglu, notant que ce dernier semblait satisfait de sa BMW. Ils ont discuté des impressions sur leurs motos respectives, soulignant l’intérêt de partager des informations entre pilotes : « j’étais curieux de connaître ses impressions sur la BMW, il ne m’a pas donné de réponse claire mais il m’a fait comprendre que, dans l’ensemble, il était content. Il me semblait que ça n’allait pas si mal ».

Puis il conclut sur cette journée et ses perspectives : « après quatre ans sans rouler sur une moto de course, vous arrivez et vous ne savez pas à quoi vous attendre. Ce ne sont pas des conditions faciles, vous n’avez jamais vu les pneus que vous avez. Je n’ai jamais essayé la moto Superbike… commençons par là. J’attendrais jusqu’à demain pour pouvoir vous dire si nous sommes partis du bon pied ou non, il est donc encore tôt pour tirer des conclusions. Les deux jours à Portimao seront également  importants, mais pouvoir comprendre déjà ici sur quoi travailler serait un excellent point de départ ».

SBK | Andrea Iannone : "A partir d'aujourd'hui, je suis à nouveau libre"

Test Jerez WSBK, chronos J1 : 

Superbike, test de Jerez : temps et classements Jour 1

 

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WSBK Superbike Test Jerez J1 : Nicolo Bulega donne le ton devant une MotoGP et un Bautista encore convalescent ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-test-jerez-j1-nicolo-bulega-donne-le-ton-devant-une-motogp/ Wed, 24 Jan 2024 18:04:20 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1159943 La pré-saison 2024 du WorldSBK a débuté aujourd’hui sur le circuit de Jerez-Ángel Nieto, avec le rookie Nicolo Bulega (Ducati) qui a réalisé le meilleur temps de la première journée en Superbike, alors qu’en Supersport, c’est l’Allemand Marcel Schroetter qui a réalisé le meilleur temps. La quasi-totalité de la grille du WorldSBK s’est rendue à […]

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La pré-saison 2024 du WorldSBK a débuté aujourd’hui sur le circuit de Jerez-Ángel Nieto, avec le rookie Nicolo Bulega (Ducati) qui a réalisé le meilleur temps de la première journée en Superbike, alors qu’en Supersport, c’est l’Allemand Marcel Schroetter qui a réalisé le meilleur temps.

La quasi-totalité de la grille du WorldSBK s’est rendue à Jerez pour le début de la pré-saison 2024, qui a débuté aujourd’hui et se terminera demain. Une saison qui, sur le plan technique, présente des nouveautés avec l’entrée en vigueur d’un nouveau règlement qui comprend des mesures telles que : le contrôle du débit de carburant, la réduction et la régulation du réservoir d’essence, le poids combiné pilote-moto ou la limite de tours par minute.

La météo était parfaite pour cette première journée, avec des températures maximales d’environ 23 degrés Celsius aujourd’hui, la même chose étant prévue pour demain, soit des conditions idéales pour mener à bien le programme de travail de chaque équipe présente. Au total, 35 pilotes étaient en piste aujourd’hui, dont 21 en Superbike, 13 en Supersport et Stefan Bradl sur la Honda MotoGP.

Bien que les chronos ne soient pas officiels puisqu’il s’agit de séances privées et que l’on attend toujours la deuxième et dernière session de demain, ils peuvent donner une idée de l’évolution que les équipes ont pu faire pendant la pause réglementaire. Ainsi, aujourd’hui, c’est le  » rookie  » de l’équipe Ducati-Aruba Superbike, Nicolo Bulega (Ducati Aruba), qui a terminé la journée en tête du classement avec un temps de 1’38.292, soit un chrono très proche de la meilleure référence de la catégorie sur ce circuit établie en 2019 par Jonathan Rea en 1’38.247.

Il précède l’unique MotoGP présente, et le reste du plateau, de plus d’une seconde, ce qui permet de supposer l’utilisation de pneus de qualifications…

Alex Lowes (Kawasaki) est deuxième des Superbike, avec 1.39.474, suivi par le pilote BMW Toprak Razgatlioglu avec 1.39.521 et son coéquipier Michael Van Der Mark (BMW) en 1.39.531, des chronos encourageants pour les hommes du constructeur allemand.

Le cinquième temps pour la Yamaha de Remy Gardner est de 1’39.679, suivi par Jonathan Rea (Yamaha-1’39.682).

Andrea Iannone (Ducati-1’39.684), Garrett Gerloff (BMW-1’39.763), Danilo Petrucci (Ducati-1’39.773), avec Alvaro Bautista (Ducati) ferment le top 10 avec un temps de 1’39.847.

Le champion du monde en titre a roulé avec sa Ducati lestée de 6 kilos et a arrêté sa séance avant les autres, souffrant bien plus que prévu des suites de sa course à Sepang (nous y reviendrons).

Le meilleur temps des pilotes Supersport a été réalisé par l’Allemand Marcel Schroetter (MV Agusta) en 1’42.015, suivi de l’Italien Stefano Manzi en 1’42.144 et du Turc Can Oncü en 1’42.159. Le pilote espagnol Adrian Huertas a terminé quatrième avec un meilleur temps de 1’42.614, le Français Lucas Mahias huitième en 1’43.181 alors que Valentin Debise tournera seulement ces prochains jours à Almeria.

Demain, deuxième et dernière séance de ces tests privés pour les pilotes du championnat du monde Superbike et Supersport.

Une idée de l’ambiance de la première journée de ce test:

Résultats de la première journée de test à Jerez de la Frontera :

Crédit classement

Crédit photos : A.Rivero-Circuito de Jerez

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WSBK : le Superbike fait sa grande rentrée ce mercredi à Jerez https://www.paddock-gp.com/wsbk-le-superbike-fait-sa-grande-rentree-ce-mercredi-a-jerez/ Wed, 24 Jan 2024 07:00:51 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1159813 S'il faudra attendre début février pour voir le MotoGP faire sa rentrée à Sepang, pour le WSBK, c'est maintenant et à Jerez.

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Le Circuit Jerez Angel Nieto marquera ce mercredi la rentrée du Championnat du Monde Superbike 2024 avec deux jours de tests non officiels de présaison. Ces essais, débutant mercredi, rassembleront la majorité des pilotes et équipes de la catégorie Superbike, ainsi qu’une représentation étendue des membres de la catégorie Supersport.

BMW sera particulièrement bien représenté avec six pilotes, dont leurs membres officiels Toprak Razgatlioglu et Michael Van der Mark, ainsi que le duo de l’équipe satellite Bonovo composé de Scott Redding et Garrett Gerloff, ainsi que les nouveaux testeurs d’usine Sylvain Guintoli et Bradley Smith.

Yamaha alignera également un fort contingent, notamment avec Jonathan Rea, qui a déjà eu l’occasion de rouler avec sa nouvelle YZF-R1 en novembre. Andrea Locatelli, l’équipier du nouveau venu dans l’équipe, profitera de l’occasion pour s’acclimater à sa nouvelle machine.

Ducati, après la présentation de ses couleurs, sera également au centre de l’attention avec Alvaro Bautista et Nicolo Bulega. Bautista, revenant d’une blessure cervicale, testera la moto lestée conformément aux nouvelles réglementations de poids du WorldSBK.

YamahaTestJerez.jpg

Le Superbike et le Supersport entre dans le millésime à Jerez

Le Team Go Eleven, la nouvelle équipe d’Andrea Iannone, sera également présente avec deux unités de la Panigale V4 R 2024, offrant à Iannone la possibilité de comparer les versions de 2023 et 2024 pour optimiser les réglages.

Pour Honda, ces essais seront cruciaux pour peaufiner la CBR 1000 RR 2024 renouvelée, avec Iker Lecuona et Xavi Vierge au guidon.

D’autres équipes et pilotes, tels que le duo Kawasaki Racing Team, le rookie en Superbikes Sam Lowes, le GYTR GRT Yamaha WorldSBK Team, Danilo Petrucci, Michael Ruben Rinaldi, et Tito Rabat, seront également présents.

Les essais se dérouleront sur deux jours, de 10h00 à 18h00, avec une entrée gratuite pour les fans souhaitant assister aux essais depuis la tribune X1. Les conditions météorologiques annoncent un temps ensoleillé avec des températures maximales atteignant 23ºC à Jerez.

razgatlioglu bmw

Sylvain Guintoli

 

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WSBK, Marc van der Straten : « la famille Elf Marc VDS Racing s’est agrandie avec l’arrivée de notre nouvelle équipe du Championnat du Monde Superbike » https://www.paddock-gp.com/wsbk-marc-van-der-straten-la-famille-elf-marc-vds-racing-sest-agrandie-avec-larrivee-de-notre-nouvelle-equipe-du-championnat-du-monde-superbike/ Sat, 20 Jan 2024 17:00:36 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158940 Le Marc VDS Racing a présenté en grande pompe son nouveau projet Superbike qui sera décliné avec une Ducati, meilleure machine du plateau.

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Ducati a étendu sa présence dans le Championnat du Monde Superbike 2024 en accueillant une cinquième équipe solide avec Elf Marc VDS. La présentation de l’équipe belge au château de Modave a dévoilé une entrée professionnelle, stylée et glamour dans cette nouvelle aventure sportive. Pour l’équipe Elf Marc VDS, qui a déjà participé aux championnats MotoGP, Moto2, Moto3 et MotoE, le Superbike représente le cinquième championnat dans lequel elle s’engage.

Lors de la présentation, Marc van der Straten, propriétaire de l’équipe, a partagé son enthousiasme : « le 15 janvier 2024 sera toujours une date inoubliable pour moi, car nous avons présenté notre équipe Moto2, et la famille Elf Marc VDS Racing s’est agrandie avec l’arrivée de notre nouvelle équipe du Championnat du Monde Superbike. C’était agréable et motivant de voir nos trois machines avec leurs pilotes talentueux sur scène et de savoir qu’ils donneront tout pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés ».

En Moto2, l’équipe continuera à chercher des victoires et des podiums avec Tony Arbolino et Filip Salac, tandis que dans le Championnat du Monde Superbike, elle relèvera un nouveau défi avec le soutien de Sam Lowes et la technologie de Ducati. Marc van der Straten a souligné la préparation minutieuse de l’équipe pour ce nouveau défi.

Marc van der Straten, propriétaire de l'équipe

« C’est un grand plaisir que le nom Ducati brille aux côtés de la famille Marc VDS Racing »

Ducati, bien positionné pour le Championnat du Monde Superbike 2024, aligne cinq équipes. Il s’agit d’Aruba.it avec Alvaro Bautista et Nicolo Bulega, Barni Spark avec Danilo Petrucci, Motocorsa avec Michael Rinaldi, Go Eleven avec Andrea Iannone, et la nouvelle venue, l’équipe Marc VDS avec Sam Lowes.

Marco Zambenedetti, chef de projet pour le Championnat du Monde Superbike chez Ducati, a exprimé sa satisfaction de collaborer avec l’équipe Marc VDS sur Speedweek : « c’est un grand plaisir que le nom Ducati brille aux côtés de la famille Marc-VDS Racing. Leurs trois titres de champion du monde en Moto2, leurs excellents résultats sur plus d’une décennie et surtout leur engagement envers l’excellence font de cette équipe un partenaire idéal ». Il a également souligné la confiance placée en Ducati pour accompagner l’équipe dans cette nouvelle aventure, remerciant Marc van der Straten et son staff.

Sam Lowes

Marc VDS

 

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WSBK Superbike : le premier test de l’année à Jerez se fera avec l’effectif 2024 au complet https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-le-premier-test-de-lannee-a-jerez-se-fera-avec-leffectif-2024-au-complet/ Mon, 15 Jan 2024 18:00:32 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157810 Le WSBK fera sa vraie rentrée 2024 à Jerez dans une dizaine de jours pour un test qui réunira tous les protagonistes de sa grille de départ.

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Les premiers tests Superbike de 2024 approchent à grands pas et auront lieu à Jerez de la Frontera les 23 et 24 janvier. Les équipes et les pilotes s’apprêtent à entamer le travail qui les préparera au championnat. Parmi les pilotes présents, nous retrouverons Alvaro Bautista, le double champion du monde en titre, ainsi que de nombreux autres protagonistes tels que Razgatlioglu, Rea et bien d’autres.

Les équipes Ducati seront au complet, avec Aruba Racing Ducati travaillant sur l’amélioration de la Panigale V4 R. Les équipes indépendantes Ducati seront également présentes, notamment Motocorsa, Barni Spark, Go Eleven et Marc VDS. Jonathan Rea sera aussi en action avec la Yamaha R1, cherchant à établir une bonne base pour le Championnat du Monde Superbike 2024. Ses premières impressions ont été positives et il reste maintenant du travail à poursuivre. Lui et son équipier Andrea Locatelli auront plusieurs nouvelles fonctionnalités à essayer au cours des deux jours.

Image

Tout le gratin du WSBK sera réuni à Jerez

Les équipes privée Yamaha, comme les hommes de Kawasaki et le clan BMW seront également présents, avec leurs pilotes respectifs travaillant sur le développement de leurs motos. La marque bavaroise alignera aussi l’équipe d’essais, avec Bradley Smith et Sylvain Guintoli prêts à apporter leur contribution au développement. Enfin, Honda ne manquera pas à l’appel, avec Iker Lecuona, Xavi Vierge et Stefan Bradl testant la nouvelle CBR1000RR. En parlant de Honda, le testeur Stefan Bradl roulera également avec la RC231V MotoGP.

Ces tests seront cruciaux pour accumuler des données et se préparer au mieux pour la saison WSBK à venir. Après les essais en Andalousie, il y en aura un à Portimao (29-30 janvier) et un à Phillip Island (19-20 février), où nous commencerons ensuite les courses. Compte tenu des changements importants apportés à la réglementation, et notamment en termes de définition du poids minimum, il sera indispensable de parcourir le plus de kilomètres possible et de disposer d’une grande quantité de données.

Test Jerez, les présents :

Alex Lowes – Kawasaki Racing Team
Axel Bassani – Kawasaki Racing Team
Toprak Razgatlioglu – ROKiT BMW Motorrad WorldSBK Team
Michael van der Mark – ROKiT BMW Motorrad WorldSBK Team
Bradley Smith – Test Team ROKiT BMW Motorrad WorldSBK Team
Sylvain Guintoli – Test Team ROKiT BMW Motorrad WorldSBK Team
Sam Lowes – Marc Vds Racing Team
Philipp Öttl – GMT 94
Remy Gardner – GYTR GRT Yamaha WorldSBK Team
Dominique Aegerter – GYTR GRT Yamaha WorldSBK Team
Danilo Petrucci – Barni Spark Racing Team
Tito Rabat – Kawasaki Puccetti Racing
Jonathan Rea – Pata Yamaha Prometeon WorldSBK
Andrea Locatelli – Pata Yamaha Prometeon WorldSBK
Alvaro Bautista – Ducati Aruba
Nicolò Bulega – Ducati Aruba
Andrea Iannone – GoEleven
Garrett Gerloff – Bonovo Action BMW
Scott Redding – Bonovo Action BMW
Xavi Vierge – Team HRC WorldSBK
Iker Lecuona – Team HRC WorldSBK
Michael Ruben Rinaldi – Motocorsa
Stefan Bradl – Équipe d’essais HRC MotoGP (MotoGP)

Jerez

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MotoGP : Alex Rins a repris le collier à Almeria et demande de l’aide, mais le grand rendez-vous sera à Portimao avec des Ducati https://www.paddock-gp.com/motogp-alex-rins-a-repris-le-collier-a-almeria-et-demande-de-laide-mais-le-grand-rendez-vous-sera-a-portimao-avec-des-ducati/ Fri, 12 Jan 2024 12:00:06 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157885 Les pilotes MotoGP sortent progressivement de leur hibernation et ça commence sur des pistes avec des motos dérivées de la série.

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Les pilotes MotoGP se préparent avec enthousiasme pour la saison à venir. Aleix Espargaró a profité du beau temps en Espagne pour s’entraîner sur son Aprilia RSV4 au circuit de Cartagena, tandis qu’Alex Rins a parcouru de nombreux kilomètres en Andalousie sur sa nouvelle Yamaha R1 à Almeria. Mais ce qui est très attendu, c’est la concentration de Ducati Panigale V4 qui aura lieu ce week-end à Portimao …  

Alex Rins a quitté la Honda du Team LCR pour rejoindre l’usine Yamaha et a également changé la moto avec laquelle il s’entraîne. Quand il était chez Suzuki, il avait une Suzuki GSX-R 1000 R appelée « Susi », lorsqu’il a déménagé chez Honda, il avait une CBR 1000 RR-R SP appelée « Ramhonda » et maintenant il a demandé à ses fans une suggestion pour baptiser sa Yamaha R1 de 200 ch. « Nous cherchons un nom pour la nouvelle moto ! Après Susi et Ramhonda, nous avons besoin de nouvelles idées« , dit-il à ses fans.

Pour suggérer le nom, il suffit d’accéder aux profils sociaux du pilote de Barcelone et de commenter sous sa photo. Alex Rins a encore 20 jours pour continuer l’entraînement avant d’enfiler la combinaison Monster Energy Yamaha Team.

Les pilotes MotoGP retrouvent progressivement la piste

Bien que son usine ne l’ait pas encore confirmé, la présence de l’Espagnol et de son coéquipier, Fabio Quartararo, est attendue du 1er au 3 février à l’occasion du Sepang Shakedown, une épreuve en principe réservée aux testeurs et débutants dans laquelle Yamaha et Honda pourront compter sur leurs pilotes officiels grâce au nouveau système de concession entré en vigueur cette saison en MotoGP.

Cependant, l’attention est actuellement plus portée sur Portimao et des Ducati … A partir du samedi 13 janvier, les pilotes WSBK et MotoGP seront en action sur la piste portugaise pour s’entraîner avec la Ducati V4. Pirro, Iannone, Bulega, Ferrari, mais aussi Oliveira sur une Aprilia et bien d’autres seront sur place, mais le nom dont on attend la confirmation est bien sûr celui de Marc Marquez. Hélas, il y aura aussi de grands absents puisque le Ranch de Tavullia organisera les 100 km des Champions à partir de vendredi …

Alex Rins

 

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Record de vitesse de pointe en MotoGP : la barrière des 360 km/h n’est plus un problème https://www.paddock-gp.com/record-de-vitesse-de-pointe-en-motogp-la-barriere-des-360-km-h-nest-plus-un-probleme/ Sun, 07 Jan 2024 09:00:18 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157262 Il apparaît que chaque année qui passe, les courses MotoGP se déroulent plus vite que la précédente. Cette année, le record de vitesse a été battu par Brad Binder, avec 366,1 km/h. Par Nerea Garcia / Motosan.es Le fait que les MotoGP roulent de plus en plus vite est une réalité à laquelle nous sommes […]

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Il apparaît que chaque année qui passe, les courses MotoGP se déroulent plus vite que la précédente. Cette année, le record de vitesse a été battu par Brad Binder, avec 366,1 km/h.

Par Nerea Garcia / Motosan.es

Le fait que les MotoGP roulent de plus en plus vite est une réalité à laquelle nous sommes confrontés lorsque nous regardons les courses. Si les conditions optimales sont réunies, certaines motos sont capables de continuer à battre le record de vitesse établi jusqu’à présent. Pour le moment, ce record n’a qu’un seul propriétaire, et il s’agit de Brad Binder au sommet avec la KTM au Mugello 2023.

Le sprint du samedi au Grand Prix d’Italie a été toute une aventure pour le Sud-Africain, qui a réussi pour la première fois à atteindre 366,1 km/h dans la ligne droite de départ, qui totalise une distance de 1 kilomètre et 141 mètres. Avec ce record, c’est la deuxième fois que KTM détient le record de vitesse de pointe.

« Ma moto est une fusée, l’équipe a fait un travail incroyable », a déclaré Binder lorsqu’il a pris conscience d’avoir atteint cette vitesse. « J’ai toujours réussi à dépasser les autres pilotes en fin de ligne droite. C’est tellement agréable d’avoir quelques km/h supplémentaires en poche. C’est excitant et cela rend les dépassements un peu plus faciles « , a-t-il déclaré, selon SpeedWeek.com.

Avec l’Autodromo Internazionale de Mugello, l’autre circuit du calendrier habitué à battre des records était le Circuit International de Losail, au Qatar. Mais en 2023, ce n’était pas le cas, puisque la ligne d’arrivée a été décalée de 30 mètres par rapport aux années précédentes, et le radar de vitesse d’autant, donnant des vitesses moindres. Mais malgré ces mètres de différence, les pilotes Ducati Bastianini, Bezzecchi et Zarco ont réussi à établir une vitesse de 356,4 km/h* .

Au fil des années, la vitesse maximale en MotoGP progresse

En 2002, première année de l’ère MotoGP, une vitesse de 324,5 km/h a été atteinte, et à partir de ce moment, elle n’a fait qu’évoluer, le Mugello étant le circuit qui a réalisé le plus de records de vitesse.

Actuellement, le record est détenu par Brad Binder, mais les pilotes espagnols sont également très habitués à ces vitesses : Dani Pedrosa a enregistré en 2009, également au Mugello, une vitesse de 349,3 km/h avec la Honda qu’il conduisait à cette époque. Depuis 2009, Pedrosa détenait le record de vitesse dans la catégorie reine jusqu’en 2014, où Andrea Iannone l’a pris avec la Ducati de seulement trois dixièmes. Fin 2015, c’est Marc Márquez qui a réalisé la meilleure vitesse de pointe, en mettant pour la première fois sa moto à 350 km/h. A partir de là, les pilotes et les équipes ont progressé et fait évoluer la vitesse des motos, à tel point que nous avons désormais un total de douze pilotes qui ont pu dépasser les 360 km/h.

Lire l’article original sur Motosan.es
Nerea Garcia

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MotoGP : la première grande confrontation entre les pilotes Ducati est attendue mi-janvier à Portimao… Avec ou sans Marc Marquez ? https://www.paddock-gp.com/motogp-la-premiere-grande-confrontation-entre-les-pilotes-ducati-est-attendue-mi-janvier-a-portimao-avec-ou-sans-marc-marquez/ Tue, 02 Jan 2024 06:00:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156735 Ducati prépare un grand rendez-vous entre ses pilotes à Portimao sur des Panigale V4 et il sera sensationnel si Marc Marquez répond présent.

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C’est ce qui s’appelle faire l’actualité comme mettre en valeur ses produits et Ducati va réussir un coup de maitre en ce sens en réunissant ses pilotes MotoGP et WSBK à Portimao du 13 au 15 janvier. Les ducatistes concernés rouleront avec des Panigale V4S, ce qui veut dire qu’en plus de se retrouver, ils vont se confronter à armes égales … Ainsi, Ducati ouvrira en grande pompe le nouveau millésime sur la piste, bien avant le premier test du WSBK prévu du 24 au 25 janvier à Jerez et la rentrée du MotoGP attendue à Sepang durant la première semaine de février …

Ducati, décidément, sait y faire sur tous les plans. Même avant que ne débute la moindre saison, la marque va faire sensation, du 13 au 15 janvier à Portimao. A ces dates, en effet, nous verrons sur des Panigale V4S Enea Bastianini, Andrea Iannone, Niccolo Bulega, Jorge Martin, Michele Pirro, Danilo Petrucci, Rinaldi, et Alex Marquez.

Ducati

Pecco Bagnaia

Chez Ducati, on attend la réponse de Marc Marquez

Et qui dit Alex Marquez, laisse sous-entendre son frère ainé Marc, qui sera aussi son équipier en MotoGP chez Gresini en 2024. Mais ce dernier laisse encore planer le doute sur une présence qui ferait son effet et titillerait un groupe qui ne raterait pas l’occasion de se frotter avec la même moto à l’octuple Champion du Monde.

Ce dernier n’a qu’une expérience Honda de la moto issue de la série. Si son frère à une Panigale V4S de 225 ch pour 175 kilos et 35.190 euros, Marc Marquez s’entraînait jusque-là avec une CBR600RR. Il avait aussi une RC213V-S. Nous verrons ce qu’il adviendra de tout ça ces prochains jours. Reste que l’on connait les trois noms des pilotes Ducati qui rateront assurément cette occasion : Pecco Bagnaia, Marco Bezzecchi et Franco Morbidelli. A ces dates, ils seront en effet au Ranch avec notamment Marini, à présent pilote Honda, pour concourir lors des traditionnelles 100 Km … On attend aussi une réponse d’Alvaro Bautista.

 

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MotoGP : Dani Pedrosa se passionne pour un WSBK 2024 où il voit Jonathan Rea et Toprak Razgatlioglu confortés dans leur volonté de changement https://www.paddock-gp.com/motogp-dani-pedrosa-se-passionne-pour-un-wsbk-2024-ou-il-voit-jonathan-rea-et-toprak-razgatlioglu-confortes-dans-leur-volonte-de-changement/ Wed, 27 Dec 2023 17:00:16 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156161 On ne se doutait que Dani Pedrosa était à ce points avisé et passionné du WSBK tellement le paddock MotoGP snobe cette catégorie.

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On ne présente plus Dani Pedrosa dans un paddock de Grand Prix, mais ce que l’on sait moins c’est que le Titanium se passionne aussi pour un mondial Superbike où il n’a pourtant jamais couru dans sa prolifique carrière. Parfaitement au fait des derniers transferts et aussi du retour d’Andrea Iannone comme du changement de la réglementation concernant un poids minimum qui prendra désormais celui du pilote dans l’équation, le pilote test KTM livre son pronostic avisé pour la prochaine campagne. Avec, on le sent, une petite préférence pour Toprak Razgatlioglu …

Le WSBK compte parmi ses fans une légende officielle des Grands Prix en la personne de Dani Pedrosa. Lorsque le site officiel de la catégorie l’a sollicité pour connaitre sa façon dont il aborde la prochaine saison dans la catégorie, on découvre un observateur avisé puisque passent en revue les derniers événements dans cette catégorie réservée aux motos issues de la série. Et voici son approche de 2024 …

Il commence par un sujet technique qui l’a toujours concerné en raison de sa morphologie de jockey et qui est celui du poids réglementaire qu’une moto doit respecter, avec ou sans son pilote dans la prise en compte de la mesure … L’an prochain, un poids de base de 80 kilos sera en vigueur pour le pilote et tous ceux qui feront moins devront embarquer du lest. Pour Alvaro Bautista, ce sera 7 kilos de plus à mettre sur sa Ducati Panigale V4R … « Alvaro devra rouler avec une moto plus lourde que d’habitude » signale Pedrosa. « Voyons comment cela se passera. Je pense que le moteur est puissant, mais en même temps, lorsque vous modifiez les règles de manière aussi radicale en augmentant le poids, cela jouera un grand rôle. On verra comment les gars de Ducati vont gérer cela pour essayer de faire fonctionner la moto de la même manière qu’avant ».

Puis il aborde les forces en présence en se concentrant sur les deux pilotes qui ont décidé de remettre tout en question. Il commence par Jonathan Rea, passé de Kawasaki à Yamaha : « je pense que c’est un changement qui le motivera à redémarrer et à essayer d’affronter Bautista. Jusqu’à présent, Toprak a été très fort sur cette moto, alors maintenant, Johnny a à nouveau une chance de se battre pour le Championnat. Nous verrons à quel point il sera déterminé cet hiver pour préparer le combat ».

Dani Pedrosa : « Toprak Razgatlioglu est toujours très agréable à regarder ! Il est spectaculaire et il a des mouvements vraiment agressifs dans les virages ! »

Justement, Toprak RazgatliogluDani Pedrosa ne cache pas qu’il a un faible pour le Turc : « Toprak est toujours très agréable à regarder ! Il est spectaculaire et il a des mouvements vraiment agressifs dans les virages ! » dit-il. Puis il mentionne : « Toprak chez BMW, ça va être intéressant aussi. Au début, ça pourrait être difficile pour lui car cela ne va pas aussi bien en ce moment que chez Yamaha. Je pense qu’il aura un peu de mal au début mais il devra trouver sa voie pour voir comment il peut faire la différence. Nous verrons s’il peut gérer la BMW de la même manière que la Yamaha ».

Il termine, en n’oubliant pas un pilote contre lequel il s’est battu en Grand Prix de 2013 à 2018 en MotoGP, soit Andrea Iannone : « courant avec Ducati, il aura de bonnes chances de rouler aux avant-postes et de se battre pour les victoires. Cependant, à long terme, je ne sais pas s’il peut être prêt à se battre pour le Championnat car il est absent depuis longtemps. Je pense qu’il a les capacités et la vitesse pour être devant et se battre pour la victoire » analyse-t-il.

Puis il conclut, comme un authentique passionné : « j’espère voir davantage de choses comme la dernière manche à Jerez ! Bautista contre Razgatlioglu, se battant virage après virage pour la première position. Je pense que ce genre de course amène beaucoup de fans et c’est exactement ce que nous voulons voir. J’aime toujours regarder les courses et ça a toujours été un spectacle fantastique ».

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WSBK Superbike : Alvaro Bautista ne s’arrête pas. « Le numéro 1 ? Pas de pression » https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-alvaro-bautista-ne-renonce-pas-le-numero-1-pas-de-pression/ Tue, 26 Dec 2023 11:30:50 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156051 A 40 ans, Alvaro Bautista se lance à la poursuite d’un troisième titre de champion du monde. Sans états d’âme, conscient d’être plus fort qu’avant. Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com A 40 ans, Alvaro Bautista va partir à la conquête de son troisième championnat du monde de Superbike consécutif. Les passionnés et les initiés considèrent […]

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A 40 ans, Alvaro Bautista se lance à la poursuite d’un troisième titre de champion du monde. Sans états d’âme, conscient d’être plus fort qu’avant.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

A 40 ans, Alvaro Bautista va partir à la conquête de son troisième championnat du monde de Superbike consécutif. Les passionnés et les initiés considèrent l’Espagnol comme le pilote à battre, toujours enthousiasmé par l’impressionnante série de victoires qu’il a remportée au cours de deux dernières saisons littéralement triomphales. Cette année, il a remporté 27 victoires et est monté sur le podium à 31 reprises, sur un total de 36 courses. Un palmarès impressionnant, hors de portée de tous, même d’un Toprak Razgatlioglu très rapide et très régulier : le Turc n’a manqué le podium qu’à trois reprises, dont une fois à cause d’une défaillance du pneu arrière à Most. La Yamaha étant constamment surclassée par le missile Ducati, le poursuivant n’a pu faire mieux. La suprématie d’Alvarito risque-t-elle d’être mise à mal par le règlement technique « 24 » ?

Un poids sur les épaules
On en parle peu jusqu’à présent, mais le changement de réglementation qui entrera en vigueur dès la saison prochaine risque de bouleverser des hiérarchies qui semblaient figées depuis deux ans. En raison de la règle sur le poids combiné pilote-moto, Alvaro Bautista devra porter le lourd fardeau de six kilos de lest, que Ducati étudie où placer à bord pour en minimiser les effets. Six kilos, c’est beaucoup, si l’on considère que les constructeurs dépensent des sommes colossales pour rogner quelques grammes. Le poids supplémentaire affectera la maniabilité et l’usure des pneus, un art dans lequel Bautista est passé maître. Non seulement ses rivaux habituels Jonathan Rea et Toprak Razgatlioglu n’auront pas de lest, mais la plupart des autres pilotes satellites de Ducati n’en auront pas non plus. Andrea Iannone, par exemple, participera à 36 courses avec six kilos de moins que Bautista. Il est difficile de prédire l’impact, mais il ne sera certainement pas négligeable.

Pas de pression
En attendant la reprise du travail en piste les 24 et 25 janvier à Jerez, Alvaro Bautista profite d’un repos bien mérité, après la fête Ducati à Bologne (photos). « J’ai choisi de courir avec le numéro 1 car tout le monde sait que c’est le symbole de la suprématie », explique le pilote madrilène. « Beaucoup de champions du monde préfèrent garder leur numéro traditionnel, mais je n’ai eu aucun scrupule. J’étais convaincu de mes chances, je suis parti sans pression car j’ai essayé d’oublier rapidement ce qui s’était passé en 2022. Chaque Championnat du monde a sa propre histoire. Gagner un titre est très difficile, le répéter l’est encore plus. En fait, la bataille avec Toprak a été très dure. L’année précédente, il y avait aussi Rea au milieu, donc ne pas gagner ne signifiait pas nécessairement perdre beaucoup de points. Au contraire, lorsque vous êtes seul avec un seul rival, chaque défaite pèse. Je ne pouvais pas me permettre cela, car Toprak est un dur à cuire ».

Rea et Toprak rapides dès le départ
Parmi les Trois Magnifiques, seul Alvaro Bautista partira avec les certitudes d’une Superbike sans défaut comme la Ducati Panigale, et le soutien total du département course. « Jonathan Rea et Toprak Razgatlioglu ont fait un changement, convaincus qu’ils peuvent élever le niveau », souligne le champion en titre. « Rea trouvera chez Yamaha une base très solide. Lors des premiers essais, il s’est montré très fort et je m’attends à ce qu’il soit très rapide dès la première course. Mais Toprak, qui a rejoint BMW, n’a pas fait un saut dans l’inconnu, je suis convaincu qu’il sera lui aussi fort, très fort ». La compétition en Superbike s’intensifie, mais le numéro 1 est toujours sur Bautista : essayez de le lui prendre, si vous le pouvez…

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Paolo Gozzi

 

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MotoGP : « il est inacceptable qu’une entreprise comme Honda, qui produit des millions de motos, avec le budget et l’expérience qu’elle a, en soit là », mais qui a dit ça ? https://www.paddock-gp.com/motogp-il-est-inacceptable-quune-entreprise-comme-honda-qui-produit-des-millions-de-motos-avec-le-budget-et-lexperience-quelle-a-en-soit-la-mais-qui-a-dit-ca/ Sat, 23 Dec 2023 07:00:28 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155680 L'effondrement de Honda ces derrières années en MotoGP a provoqué un tel fracas que beaucoup en restent encore pantois.

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La saison 2023 de MotoGP est terminée et chacun y va de son bilan, avec des points forts ou faibles diversement identifiés comme appréciés en interne ou par les observateurs extérieurs du paddock. Depuis quelques saisons, il est une marque qui suscite l’étonnement, mais dans le mauvais sens du terme, et il s’agit de Honda. La dégringolade du premier constructeur mondial dans la hiérarchie de la compétition a été à ce point brutale qu’il relève même pour certains de l’ordre de la science-fiction. La preuve …

Le parcours de Honda ces dernières années en MotoGP relève du scénario du chef d’œuvre en péril qui ne manque jamais de surprendre ceux qui sont dans la compétition depuis des lustres, et qui ont donc connu la puissance éclatante du géant japonais dans le monde d’avant. Parmi eux, un Carlo Pernat qui officiait en son temps aux destinées d’Aprilia dans la compétition avant de devenir aujourd’hui manager d’Enea Bastianini et de Tony Arbolino comme d’Andrea Iannone avant eux.

Dans une analyse pour GPOne.com, Carlo Pernat n’a pas mâché ses mots envers Honda, lui attribuant une note très basse sur la copie rendue cette année par HRC … « Je dois donner à Honda une note que je n’ai jamais donnée de ma vie, qui est un 2 » dit-il. « Il est inacceptable qu’une entreprise comme celle-ci, qui produit des millions de motos, avec le budget et l’expérience qu’elle a, en ait été réduite à ça ».

Carlo Pernat

Carlo Pernat : « seul Marc Marquez a développé la MotoGP pour Marc Marquez, et Honda l’a laissé faire »

Il ajoute : « pour moi, c’est de la science-fiction. Je vois une double erreur, à la fois technique et humaine, car ils n’ont pas compris que seul Marc Marquez était capable de piloter cette moto. Seul Marc Marquez l’a développée pour Marc Marquez, et Honda l’a laissé faire ».

Carlo Pernat ne critique pas seulement Marc Marquez, mais aussi la stratégie adoptée par Honda : « il y a aussi trois autres pilotes sur cette moto, pas seulement un. Par conséquent, c’était une grosse erreur. Donc, je dois donner un 2 pour des raisons techniques, car cette année nous avons vu des choses qui étaient impensables ». Et précise ainsi sa pensée : « voir qu’ils ont essayé de copier d’autres usines… ils n’ont jamais fait ça … ». Puis il termine : « certes, les ingénieurs au Japon ont commis des erreurs, mais la gestion de la piste a également été un échec. Ils ont perdu des années en raison de leur vision à court terme. Le 2 est bien mérité ».

Carlo Pernat

Carlo Pernat

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WSBK Superbike : la liste des engagés 2024 est tombée, sans Loris Baz dedans https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-la-liste-des-engages-2024-est-tombee-sans-loris-baz-dedans/ Tue, 19 Dec 2023 17:00:47 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155308 Le Superbike et le Supersport ont publié officiellement la liste de leurs engagés en 2024 et la France est réduite à la portion congrue.

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La FIM a publié la liste provisoire des pilotes inscrits au Championnat du Monde Superbike pour la campagne 2024, année au cours de laquelle il y aura un pilote de moins sur la grille. On passe en effet de 24 à 23 membres, puisque le Team Pedercini Racing n’est plus des effectifs, mais cette situation révèle aussi l’absence de Loris Baz qui ne se sera donc pas remis d’avoir perdu son guidon BMW au sein de l’équipe Bonovo.

Loris Baz a eu beau déclarer à la fin de la dernière saison de WSBK qu’il s’en remettait totalement à son manager Eric Mahé, ce dernier n’a pas fait de miracle pour lui trouver une place sur la grille de départ qui lui aurait permis de poursuivre sa route dans la catégorie réservée aux motos issues de la série. Pour le côté tricolore du plateau, il faudra s’en remettre à la Yamaha R1 du GMT94 qui alignera l’Allemand Phillip Oettl. Sinon, l’Italie et la Grande-Bretagne seront les pays avec le plus grand nombre de pilotes inscrits, soit six chacun, suivis de l’Espagne (4), de la Suisse (1), de l’Australie (1), de la Turquie (1), des Pays-Bas (1), de la Malaisie (1), des États-Unis (1) et de l’Allemagne (1).

Superbike

Pas de Superbike pour les Français, mais deux seront sur des Yamaha en Supersport

La France est Fanny dans ce concert où les nouveautés seront un Jonathan Rea chez Yamaha, un Toprak Razgatlioglu chez BMW, un Axel Bassani chez Kawasaki ou encore le Champion du Monde de WSS Bulega promu équipier d’Alvaro Bautista, alourdi de sept kilos, chez Ducati. On ne manquera pas non plus de souligner le retour à la compétition d’Andrea Iannone et l’arrivée de Sam Lowes comme des couleurs Marc VDS dans le paddock, le tout sur des Ducati.

Par marques, Ducati et Yamaha sont à égalité avec six motos. BMW aura quatre unités de la M1000RR sur la piste, comme Honda, tandis que Kawasaki sera l’usine la moins représentée en déployant seulement trois Ninja ZX-10RR sur la grille du WorldSBK 2024.

Pour trouver des pilotes tricolores, il faudra regarder le WSS Supersport qui a aussi officialisé ses participants. Lucas Mahias au sein du GMT94 et Valentin Debise chez Evan Bros défendront tous les deux le blason Yamaha sur des R6.

Liste des engagés en WSBK Superbike : 

Superbike

Liste des engagés en WSS Supersport : 

Supersport

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MotoGP VIDEO : les ducatistes accueillent Marc Marquez avec des huées à Bologne https://www.paddock-gp.com/motogp-video-les-ducatistes-accueillent-marc-marquez-avec-des-huees-a-bologne/ Tue, 19 Dec 2023 06:00:16 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155279 Avec cette vidéo prise au cœur de l'action de la fête à Bologne, Marc Marquez peut constater qu'il n'a pas que des amis chez les ducatistes.

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La grande fête rouge Ducati à Bologne en l’honneur des champions du monde de la marque 2023 a peut-être eu sa petite tache noire lorsque le nom de Marc Marquez a été rappelé comme étant des effectifs du clan de Borgo Panigale pour la saison 2024. L’accueil du nombreux public à l’énoncé de l’arrivée de l’octuple Champion du Monde a été teinté d’une certaine hostilité, révélant ainsi toute la sensibilité du sujet et ce bien avant que les premières joutes sur la piste n’aient lieu …

C’est une réaction qui a jeté comme un froid dans cette belle célébration d’une saison parfaite pour Ducati, mais elle nous vient du peuple Ducati. Vox populi, vox Dei ? Pendant que Pecco Bagnaia mesurait sa grande popularité en constatant la liesse engendrée par son nom repris en chœur, la mention suivante de Marc Marquez a été accueillie par des huées et autres sifflets. A tel point Le double Champion du Monde semble en avoir été gêné (Vidéo à partir de 1’54).

Marc Marquez déclenche déjà les passions chez les ducatistes

L’ambiance est mise et si le team Gresini a réussi un coup de maître sportif en tirant parfaitement partie des circonstances, les mêmes Italiens auront noté qu’ils ne font pas l’unanimité parmi leurs compatriotes. Le document de Moto.it montre bien que Marc Marquez n’est pas un pilote comme un autre, une considération qui va au-delà de la piste.

Il reste à savoir ce qui se passera dans la compétition et si, l’an prochain, il sera l’invité de la prochaine fête Ducati. Et s’il l’est, à quel rang et pour quel accueil. En tout cas, le positionner comme un candidat à une tunique rouge fera peut-être réfléchir après ce signe de désaveu de la foule, par définition versatile. On rappellera que Marc Marquez n’a qu’un contrat Gresini, et non Ducati, et seulement pour cette saison 2024.

Andrea Iannone Ducati

Ducati

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WSBK Superbike, disqualification de Andrea Iannone terminée : « Je suis à nouveau libre » https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-disqualification-de-andrea-iannone-terminee-je-suis-a-nouveau-libre/ Sun, 17 Dec 2023 21:00:21 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155041 Andrea Iannone est heureux d’avoir laissé derrière lui l’arrêt qui a compromis sa carrière : il se tourne désormais vers l’avenir. Par Matteo Bellan / Corsedimoto.com Le 17 décembre 2023 est un jour très important pour Andrea Iannone. En effet, la disqualification pour dopage qui l’avait contraint à ne pas courir pendant quatre ans a officiellement pris fin. […]

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Andrea Iannone est heureux d’avoir laissé derrière lui l’arrêt qui a compromis sa carrière : il se tourne désormais vers l’avenir.

Par Matteo Bellan / Corsedimoto.com

Le 17 décembre 2023 est un jour très important pour Andrea Iannone. En effet, la disqualification pour dopage qui l’avait contraint à ne pas courir pendant quatre ans a officiellement pris fin. On le sait, en 2024 il sera au départ du Championnat du Monde Superbike avec la Ducati Panigale V4 R du team Go Eleven. Il a déjà pu réaliser un tour lors des tests de Jerez à la fin du dernier championnat et est très motivé pour l’année prochaine.

Superbike, Iannone dit adieu à la disqualification

Iannone a écrit un message éloquent sur son profil Instagram officiel : « Après quatre années longues et difficiles, à partir d’aujourd’hui je suis à nouveau libre. Bonne chance à moi !“. Les messages des autres pilotes n’ont pas manqué (par exemple Jorge Martin, Fabio Di Giannantonio et Alex Rins). Et de nombreux fans lui ont également écrit des pensées d’encouragement pour l’avenir.

On ne pouvait pas manquer celui de sa compagne Elodie, qui a également partagé la publication dans l’une de ses stories Instagram en écrivant : « Bonne chance mon amour, toujours avec toi“. La célèbre chanteuse l’a beaucoup soutenu depuis qu’ils sont devenus un couple permanent et ne manquera certainement pas sa présence à certaines épreuves du calendrier SBK.

Ce qui est arrivé au pilote

Andrea Iannone a été suspendu par la Fédération Internationale de Motocyclisme le 17 décembre 2019 en raison d’un test positif à la drostanolone. Il s’agit d’un stéroïde anabolisant, une substance dopante interdite par l’AMA retrouvée dans l’analyse d’urine réalisée le 3 novembre à l’occasion du Grand Prix de Malaisie. 1 150 nanogrammes par millilitre, une petite quantité trouvée.

The Maniac était sûr de pouvoir prouver son innocence, en particulier le fait qu’il avait pris cette substance de manière totalement involontaire ou par contamination alimentaire. Cependant, le 1er avril, le Tribunal disciplinaire international de la FIM l’a disqualifié pour 18 mois. Il restait un recours auprès du TAS (Tribunal Arbitral du Sport) de Lausanne, vers lequel lui et l’AMA se sont tournés, évidemment avec des objectifs différents.

L’Agence Mondiale Antidopage a gagné, étant donné que le TAS a accepté la demande de disqualification pour 4 ans (dernier jour le 16 décembre 2023). La peine du 10 novembre 2020 a été dévastatrice pour le pilote, persuadé qu’il pouvait obtenir l’annulation des 18 mois précédemment infligés et s’est retrouvé alors avec une peine bien plus lourde. Il a beaucoup souffert, mais il a tenu bon et à 34 ans il est prêt à revenir dans le match.

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Matteo Bellan

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Parlons MotoGP : Ce qui n’a pas été cette saison – 2/3 https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-ce-qui-na-pas-ete-cette-saison-2-3/ Wed, 13 Dec 2023 19:30:21 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154453 Par Nicolas Pascual. « Parlons MotoGP » se penche sur une saison pas comme les autres, ce qui a fonctionné, et le reste.

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Que valait cette saison 2023 ? Pendant six jours, « Parlons MotoGP » dresse un bilan global de l’année. D’abord, nous allons évoquer ce qui n’a pas marché, les pilotes qui nous ont déçus, les faits qui nous ont énervés, avec, à chaque fois, trois points par épisode. Retrouvez le volet précédent en cliquant ici. Vous êtes prêts ? C’est parti !

 

Du niveau mais pas de spectacle

 

Rarement avait-on vu une saison Moto2 aussi soporifique que celle-ci. Hormis quelques courses intéressantes, le championnat était plié avant même la mi-saison. On savait tous que Pedro Acosta allait l’emporter car Tony Arbolino, son principal concurrent dès l’entame, ne pouvait pas rivaliser avec la vitesse, mais aussi, le génie de l’Espagnol.

Hormis la fin d’exercice exceptionnelle de Fermin Aldeguer et l’explosion de nombreux pilotes, cette saison Moto2 fut particulièrement décevante du point de vue du spectacle. Cela fait maintenant plusieurs années que les batailles entre Andrea Iannone, Scott Redding, Marc Marquez et Pol Espargaro sont loin, et il faudrait que ça change. L’arrivée de Pirelli en lieu et place de Dunlop pourrait parfaitement pimenter la catégorie. Si vous désirez retrouver une analyse complète concernant ce point, cliquez ici.

 

Parlons MotoGP

Pedro Acosta a largement dominé, et on ne peut pas lui en vouloir de gagner avec six secondes d’avance au Mugello. Il était le meilleur. Photo : Red Bull KTM Ajo

 

Un Brad Binder trop bon, ou pas assez ?

 

Le Sud-Africain représente une énigme. Plus proche de la tête en 2023 qu’en 2022, je l’ai senti particulièrement brouillon notamment en deuxième partie de saison. Certes, il nous a offert l’une des plus grandes performances modernes en Argentine, en remportant le Sprint depuis la 15e place sur la grille, mais aussi, a commis des erreurs indignes de son niveau.

Et puis, ce problème sur les dépassements. Toujours en catastrophe, il n’a jamais d’autres choix que de toucher son adversaire au point de corde pour passer. Beaucoup de pilotes ont remarqué cela, notamment Luca Marini au Mans.

Mais d’un autre côté, force est de constater que personne ne pilote la KTM aussi bien que lui. Peut-être que la machine ne lui permet pas de faire autrement, qu’il est constamment obligé de se battre contre elle exactement comme on aurait pu l’interpréter lorsqu’il était derrière Jack Miller à Jerez. Son classement parle pour lui.

Dani Pedrosa, excellent sur ses wild-cards, a pourtant montré qu’il était possible d’avoir une autre approche au guidon de la RC16. À Misano, il a été meilleur que Brad sur l’ensemble du week-end, tout en étant coulé au possible. Oui, mais d’un autre côté, l’Espagnol était frais, et bénéficiait de la dernière évolution de la machine orange.

 

Qui de l’œuf ou de la poule… Photo : KTM

 

L’un dans l’autre, l’apport constant de nouvelles pièces par KTM couplé au profil singulier de Brad Binder, entre génie et lacunes (notamment les qualifications, un gros point noir), rend la situation assez illisible. Je continue de penser qu’il fait partie des cinq meilleurs pilotes du monde, mais je ne peux m’empêcher d’être déçu car je l’imagine en capacité de se battre, sur une saison, avec les Bagnaia et Martin.

 

Pas de tension

 

Espagne-Italie. Une bataille des plus serrées. Deux pilotes géniaux, capables d’exploits rarement vus dans l’histoire moderne. Des machines identiques, dans deux équipes différentes. De quoi avoir l’une des joutes les plus tendues de tous les temps, pas vrai ?

Absolument pas. Hormis pendant les essais libres du Grand Prix de Valence, jamais on ne sentit la moindre once de tension relative à l’attribution du championnat du monde MotoGP, le Saint Graal. Jorge Martin n’a pas voulu livrer de guerre psychologique à Pecco Bagnaia, et préférait rigoler avec lui après la Malaisie où il prit sept secondes par son vis-à-vis.

La camaraderie régnante en MotoGP actuellement a ses bons côtés, certes, mais globalement, cela conduit au déclassement de la discipline. Car qu’on le veuille ou non, que l’on aime bien les conférences de presse piquantes ou non, ce sont les rivalités qui font le sport. Et Pedro Acosta l’a très bien compris, lui aussi disait la même chose dans une interview pour le site officiel MotoGP. Regardez le gain de popularité de la Formule 1 après le fiasco de 2021, ou même, à quel point notre discipline favorite était dans toutes les bouches en 2015 !

J’ai trouvé dommage de ne pas retrouver un peu de tension alors que le spectacle s’y prêtait plus que de raison. Si vous désirez plus de précisions sur cet aspect, retrouvez un article dédié en cliquant ici.

Rendez-vous demain, même heure, pour trois nouveaux points concernant ce que je n’ai pas aimé sur cette saison 2023. N’hésitez pas à m’en donner d’autres en commentaires !

 

Franchement, ça me manque. Photo : Morten Jensen

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, Jorge Lorenzo : « le fait de rencontrer des pilotes qui connaissent déjà Ducati et qui sont plus jeunes que lui va un peu compliquer les choses pour Marc Marquez » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-le-fait-de-rencontrer-des-pilotes-qui-connaissent-deja-ducati-et-qui-sont-plus-jeunes-que-lui-va-un-peu-compliquer-les-choses-pour-marc-marquez/ Wed, 06 Dec 2023 18:30:28 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1153317 Jorge Lorenzo ne pouvait pas ne pas être du concert qui se joue en ce moment sur les débuts de Marc Marquez sur la Ducati.

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Rarement une arrivée et les premiers tours de roues d’un pilote sur une nouvelle moto, nichée dans une écurie tout aussi inédite pour lui, ont fait autant jaser en MotoGP que dans le cas d’un Marc Marquez nouveau fer de lance de l’écurie Gresini Ducati. Tout le monde s’y est mis dans le paddock qui piaffe déjà d’impatience de se retrouver sur la piste en 2024, alors que la trêve hivernale ne fait que commencer. Dans ce concert, on retrouve l’inévitable Jorge Lorenzo qui ne manque l’occasion de glisser un mot sur lui-même dans le sujet …

Jorge Lorenzo, comme Dani Pedrosa et bien d’autres, ont observé les premiers tours de roues de Marc Marquez sur la Ducati. Avec des ingrédients haut de gamme du genre un octuple Champion du Monde sur la machine qui domine tout en ce moment, la mayonnaise ne pouvait que prendre et, effectivement, le rendu a été excellent, avec le visage illuminé du pilote en prime dans son box.

« Por Fuera », sur AS a ainsi évalué la situation : « pour Marc Marquez, sur le plan sportif et ludique, c’est très bien. Il a dû renoncer à un contrat qui n’avait jamais été vu auparavant et qu’on ne reverra certainement jamais dans l’histoire du MotoGP. Quatre ans et tout ce que cela lui a apporté financièrement ».

Marc Marquez

Jorge Lorenzo : « ce ne sera pas facile, mais si je dois parier, je parierais sur lui »

Il ajoute : « ce ne sera pas facile, mais si je dois parier, je parierais sur lui. Je pense que le fait de rencontrer des pilotes qui connaissent déjà Ducati et qui sont plus jeunes que lui va un peu compliquer les choses pour lui ». Certes, mais … « Mais si Alex Marquez a pu faire ce qu’il a fait cette année, pourquoi Marc ne pourrait-il pas en gagner beaucoup les courses ? Marc Marquez s’éloigne de ce qu’est un pilote standard ».

Jorge Lorenzo ne s’oublie pas dans cette thématique, au point que l’on sent comme une pointe de regret … « J’aurais aimé gagner la course du Mugello en 2018 une semaine ou un mois plus tôt, car cela aurait changé beaucoup de mon passé. C’était une Ducati moins complète que celle d’aujourd’hui, qui n’était pas encore la meilleure moto, mais elle était la plus rapide. J’ai réussi à gagner trois courses sur cinq ou six ».

« De plus, sans Marc Marquez en piste, car il s’est blessé en 2020, il aurait été plus facile de remporter le Championnat. Mais je ne veux pas non plus supposer des choses que nous ne saurons jamais. J’ai prouvé une fois de plus qu’avec de la ténacité et de la persévérance, je pouvais aller vite avec n’importe quel vélo. Ce n’était pas le cas avec Honda parce que je me suis blessé à Assen, mais je pense que si ça n’avait pas été comme ça, je l’aurais fait avec eux aussi » conclut Jorge Lorenzo.

Jorge Lorenzo

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MotoGP, Andrea Iannone prédit : « Marc Marquez va provoquer un désastre chez Ducati dès la première course » https://www.paddock-gp.com/motogp-andrea-iannone-predit-marc-marquez-va-provoquer-un-desastre-chez-ducati-des-la-premiere-course/ Mon, 04 Dec 2023 06:00:39 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1153087 Andrea Iannone est de retour dans le monde de la compétition qui comprend aussi les coulisses, dont il a profitées pour parler de Marc Marquez.

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Il y a encore loin jusqu’au premier Grand Prix de la saison 2024 qui aura lieu du 8 au 10 mars au Qatar, mais les observateurs en parlent déjà, sous l’impulsion des premiers tours de roues de Marc Marquez sur sa Ducati Gresini, vus à Valence la semaine dernière. D’aucuns prédisent un retour fracassant du roi, redouté jusqu’au cœur du staff de la marque de Borgo Panigale, et ce ne sont pas les récentes prédictions d’Andrea Iannone qui vont lui éviter des palpitations.

Le sourire appuyé et l’œil vif illustrant un regard avide déjà porté sur la suite affiché par Marc Marquez dès son premier retour dans son nouveau stand Gresini n’ont échappé à personne à Valence. A commencer par Dani Pedrosa qui a dit tout haut de que tout le monde pensait tout bas : la compétition en MotoGP est relancée ! Et la leçon à venir de la part de l’octuple Champion du Monde qui remettrait les choses dans l’ordre du monde d’avant.

De son paddock du WSBK, celui qui revient d’une suspension de quatre ans pour cause de dopage, soit Andrea Iannone, s’est montré plus explicite sur ce qui attend la compétition l’an prochain et surtout Ducati en particulier … Dans un entretien à MCN, « Joe le Maniac » n’y est pas allé par quatre chemins : « il va provoquer un désastre chez Ducati dès la première course. Sa façon de courir est de semer le désordre, c’est la vérité ».

Andrea Iannone : « Ducati a l’expérience pour gérer les pilotes, si Marc Marquez va trop loin, ce sera à son détriment »

Le pilote Superbike n’a visiblement pas de bons souvenirs du pilote Cervera, qui assure avoir une attitude très controversée avec le reste de ses coéquipiers qui appliquent la même stratégie que lui lors des séances de qualification : « il se met en colère quand les autres font ce qu’il leur fait à chaque fois ». Et il ajoute : « si vous le traitez de la même manière qu’il vous traite, cela le dérange ».

Andrea Iannone termine sur l’immense tâche de management qui attend Ducati en 2024 : « Ducati a l’expérience pour gérer les pilotes. Et si Marc Marquez va trop loin, ce sera à son détriment. Que cela ira très vite, c’est vrai, mais ce ne sera pas facile pour lui. Je vois Bezzecchi assez chargé d’énergie, Pecco aussi, bien que d’une manière différente. Martin est un dur à cuire, et Morbidelli rejoignant Pramac le sera aussi ». Vivement l’année prochaine ! On rappellera qu’Andrea Iannone sera aussi un pilote Ducati, mais version WSBK au sein de l’équipe GoEleven.

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MotoGP Valence : Alex Rins revient sur sa Honda et surtout pour découvrir sa Yamaha https://www.paddock-gp.com/motogp-valence-alex-rins-revient-sur-sa-honda-et-surtout-pour-decouvrir-sa-yamaha/ Tue, 21 Nov 2023 06:30:09 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1150333 Alex Rins sera de la dernière manche 2023 sur la Honda à Valence mais surtout du premier test de l'intersaison 2024 avec la Yamaha.

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Alex Rins sera de retour dans le stand LCR-Honda pour y faire ses adieux, une présence pour le dernier Grand Prix de la saison qui signifie aussi qu’il devrait être du premier test de l’intersaison 2024 qui commencera le 28 novembre. Le vainqueur d’Austin devrait donc profiter de sa trêve hivernale avec une petite idée de ce qui l’attend avec la M1. Reste qu’avec le forfait d’Oliveira blessé à l’omoplate, jamais cette campagne 2023 de MotoGP n’aura été capable d’aligner tous ses pilotes titulaires sur une même grille de départ …

Auparavant, Alex Rins avait repris le guidon d’une moto de série en Catalogne, tournant notamment avec Andrea Iannone. On rappellera que l’Espagnol a subi trois opérations à la suite d’une fracture compliquée du tibia et du péroné droits après une chute au cours du Grand Prix d’Italie en juin dernier. Le pilote Superbike Iker Lecuona a remplacé Rins en Malaisie et au Qatar en attendant le grand retour, qui aura donc lieu ce week-end à Valence.

Alex Rins

Alex Rins ne veut pas manquer l’occasion de découvrir sa future Yamaha

Alex Rins avait tenté un retour au Grand Prix du Japon, mais avait dû jeter l’éponge après la première journée. Il est réapparu en Indonésie où il a souffert le martyr jusqu’au bout, ce qui l’a contraint à un nouveau forfait pour la manche suivante en Australie.

Le voilà désormais à nouveau compétiteur en MotoGP, avec surtout l’échéance du test de mardi prochain en tête. Lin Jarvis l’attend d’ailleurs de pied ferme : « je suis convaincu qu’Alex participera au Grand Prix de Valence pour LCR et testera la M1 Yamaha pour nous deux jours plus tard » avait-il déclaré avant cette confirmation.

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MotoGP, Marc Marquez veut sauver le soldat Alberto Puig : « il a de bonnes idées, et s’ils le viraient, je pense que ce serait une erreur » https://www.paddock-gp.com/motogp-marc-marquez-veut-sauver-le-soldat-alberto-puig-il-a-de-bonnes-idees-et-sils-le-viraient-je-pense-que-ce-serait-une-erreur/ Mon, 20 Nov 2023 07:00:01 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1149096 Marc Marquez, avant de quitter Honda, se fait l'avocat d'un Alberto Puig avouant ainsi qu'il est sur la sellette dans le box Repsol.

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Marc Marquez, avant son grand départ de Honda, aimerait sauver la tête d’un Alberto Puig qui serait donc sur la sellette dans le box Repsol, sinon, l’octuple champion du monde n’aurait aucune raison de s’avancer ainsi … Il faut dire qu’entre le pilote et le directeur d’équipe, la relation a été forte, la carrière de l’un favorisant celle de l’autre et vice-versa, une complicité qui est allée jusqu’à ne mettre aucun frein dans le changement d’orientation d’un Marc Marquez qui pourra même commencer à travailler sur sa future Ducati Gresini dès le premier test de l’intersaison 2024, attendu pour le 28 novembre prochain. Maintenant, rien ne dit qu’Alberto Puig survivra à la désertion du pilote, un an avant l‘échéance de son bail de quatre ans …

Une question qui se pose aussi par le fait qu’Alberto Puig n’a toujours pas de noms à proposer sur la seconde RC213V à moins de 10 jours du premier test MotoGP en vue de la prochaine campagne. Mais si Alberto Puig peut compter encore sur un allié, il s’agit bien de Marc Marquez, qui, spontanément, a ainsi pris sa défense : « c’est une personne honnête, et il arrive parfois que les gens honnêtes aient peu d’amis » commence Marc Marquez.

Marc Marquez sur la mauvaise histoire avec Morbidelli : «` normal, Andrea Iannone me l'a fait des centaines de fois."

Marc Marquez : « Alberto Puig a d’excellentes idées pour l’avenir de Honda »

Il ajoute : « Alberto fait partie de ceux qui, s’il a une idée, il vous la dit sans problème, et c’est pourquoi je le considère comme une figure fondamentale chez Honda, car il est ouvert à la discussion ». Et il insiste : « c’est une pièce fondamentale pour le projet ». Puis il fait cette mention, laissant à penser à des mises au point en interne à venir : « tout est décidé, peu importe à quel point vous voulez faire certaines choses. Il y a un groupe, une équipe qui décide, mais pour moi, Alberto a d’excellentes idées pour l’avenir de Honda ».

Marc Marquez conclut sur cette idée que faire d’Alberto Puig un bouc émissaire serait se tromper : « ce serait une erreur de sortir de cette situation de manière négative, car il a toujours été très clair et il avait un projet en tête dont certaines choses ont été faites et d’autres non. Mais j’ai toujours aimé ses idées. Il a de bonnes idées, et s’ils le viraient, je pense que ce serait une erreur ».

Sensationnel : Alberto Puig voulait ramener Pol Espargaró chez Honda, mais a reçu un grand rejet. Place maintenant à Fabio Di Giannantonio...

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Parlons MotoGP : Vous allez oublier cette performance folle https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-vous-allez-totalement-oublier-cette-performance-folle/ Thu, 16 Nov 2023 19:30:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1148251 Par Nicolas Pascual. Parfois, certaines performances sont totalement oubliés de l’histoire MotoGP, et ce pour plusieurs raisons.

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Parfois, l’histoire n’est pas avec vous. En MotoGP, comme dans les autres sports, une performance peut tomber dans l’oubli pour diverses raisons. Aujourd’hui, penchons-nous sur la course incroyable de Fermín Aldeguer en Moto2 à Sepang, vainqueur avec la plus grosse avance de l’année, mais totalement éclipsé par le titre de Pedro Acosta, deuxième sur la ligne. C’est aussi l’occasion de retrouver quelques autres exploits oubliés du même type.

 

Domination

 

Depuis trois courses, difficile de faire mieux que Fermín Aldeguer. L’Espagnol, pilote Speed Up, est en feu ; poleman et deuxième en Australie sous la pluie, puis large vainqueur à Buriram et enfin, premier du Grand Prix de Malaisie Moto2. Et on ne parle pas d’un petit écart. Sept secondes pleines, sur le sec ; du jamais vu en 2023. Seul Tony Arbolino s’est imposé avec une plus large avance, mais sous la pluie (15 secondes), à Phillip Island.

Il faut se rendre compte de l’exploit ; à moteurs égaux, c’est totalement fou. Certes, Pedro Acosta avait déjà collé plus de six secondes à Tony Arbolino au Mugello, mais ici, le jeune Fermín, 18 ans seulement, passe encore un cap. Ses exploits récents pourraient même l’envoyer en MotoGP plus tôt que prévu.

 

MotoGP performance

en moins de deux semaines, il a été annoncé chez Honda Repsol, mais aussi, chez Mooney VR46 Racing Team. Photo : Speed Up Racing

 

Et pourtant, personne n’en a parlé. C’est triste, mais c’est comme ça ; Pedro Acosta devenait champion du monde Moto2 dans le même temps. Au vu de sa popularité croissante, et de son statut de future star adoubée par Marc Márquez, la réalisation internationale n’a pas manqué de nous montrer exclusivement les images de sa célébration ; et c’est tout à fait normal. Aldeguer aura aussi « ses » moments, plus tard dans sa carrière, à n’en pas douter.

 

Les fantômes

 

Je voulais d’abord écrire cet article pour rendre hommage à Fermín Aldeguer, car personne d’autre ne s’est vraiment penché sur le sujet. Mais c’est aussi l’occasion de revenir sur d’autres vainqueurs oubliés de l’histoire. En général, trois raisons expliquent leur disparition de nos mémoires.

Premièrement, exactement comme avec Acosta, un titre de champion du monde célébré par un pilote qui ne gagne pas. Nécessairement, et a fortiori en MotoGP, DORNA va se concentrer exclusivement sur lui, négligeant le vainqueur. Exemple tout simple. Vous vous souvenez peut-être de la célébration de Pecco Bagnaia après son titre Moto2 en 2018, déjà à Sepang. Mais si, plongez dans vos souvenirs ; il avait fait décorer sa moto en doré au milieu de la piste, sous des bâches protectrices ! Mais qui avait gagné ? Je vous laisse le saut de ligne pour y réfléchir…

 

 

Luca Marini ! Bravo à vous si vous aviez trouvé. Il s’agissait de sa première victoire en carrière, et son coéquipier venait d’être sacré champion ! Drôle de sensation. Il arrive que l’impression soit d’autant plus forte quand un pilote est titré dans le jardin d’un autre. C’était le cas de Casey Stoner en 2012, qui dut subir les célébrations de Jorge Lorenzo, deuxième mais couronné à Phillip Island alors que lui venait de gagner son Grand Prix.

Le deuxième cas de figure est différent ; imaginez qu’il y ait un énorme fait de course, mais loin derrière le vainqueur. Ainsi, lui s’en voit totalement oublié. L’exemple le plus criant est, bien évidemment, le scandale de Sepang 2015 et la fameuse histoire du « coup de pied ». Dani Pedrosa était déjà largement en tête quand cela arriva. Il s’imposa dans l’indifférence la plus totale, quand les caméras du monde entier n’attendaient que les déclarations des officiels Yamaha ainsi que des réactions de la part du clan Márquez.

 

MotoGP performance

Ce jour-là, tout le monde n’attendait que Valentino Rossi en interview. Comme un symbole, c’est souvent Dani Pedrosa qui se retrouvait dans ces situations. Photo : Box Repsol

 

Comble de l’histoire, en 2013, même scénario : alors que la planète moto se prenait de passion pour l’accrochage entre Marc Márquez et Jorge Lorenzo au dernier virage du Grand Prix d’Espagne à Jerez, Dani Pedrosa célébrait sa victoire de loin, sans attention de la part des médias. Peut-être cela est-il dû au profil résolument discret de l’Espagnol. Allez, dernière question. Vous vous souvenez forcément de l’accrochage entre les deux Ducati d’Andrea Dovizioso et Andrea Iannone dans l’avant dernier virage au Grand Prix d’Argentine 2016. Mais qui avait gagné cette course ? Je vous laisse me le dire en commentaires !

Le dernier cas de figure est beaucoup moins gai, malheureusement. En général, quand un pilote nous quitte, l’incident est tellement dur à encaisser que cela nous fait oublier tout le reste du week-end. Parfois, l’évènement est annulé, comme ce fut le cas lors du Grand Prix de Malaisie 2011 après la mort de Marco Simoncelli (Dani Pedrosa partait depuis la pole pour la deuxième fois de la saison seulement…). Mais parfois, il a lieu quand même.

Personnellement, hormis la victoire de Fabio Quartararo, je n’ai aucun souvenir du Grand Prix d’Italie 2021, qui vit la tragique disparition du Suisse Jason Dupasquier. Terrible souvenir. Deux ans après, nous ne l’oublions pas, et toutes nos pensées vont à sa famille.

C’est tout pour aujourd’hui. Rendez-vous la semaine prochaine pour de nouveaux épisodes.

 

Allez, une petite dernière photo de son exploit avant de l’oublier à jamais, malheureusement. D’ailleurs, Marcos Ramriez, pilote American Racing, est monté pour la première fois sur le podium, en troisième place. Photo : Speed Up

 

Photo de couverture : Speed Up Racing

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Pedro Acosta champion du monde FIM Moto2™ 2023 : Itinéraire d’un bébé requin… https://www.paddock-gp.com/pedro-acosta-champion-du-monde-fim-moto2-2023-itineraire-dun-bebe-requin/ Sun, 12 Nov 2023 16:00:13 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1147766 Pedro Acosta est le Champion du Monde FIM Moto2™ 2023 ! « El tiburon de Mazarrón » (le requin de Mazarrón) a remporté son deuxième Championnat avec style en montant sur le podium lors du Grand Prix PETRONAS de Malaisie, devenant ainsi le plus jeune Champion de la catégorie intermédiaire depuis Dani Pedrosa en 2004 et le […]

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Pedro Acosta est le Champion du Monde FIM Moto2™ 2023 ! « El tiburon de Mazarrón » (le requin de Mazarrón) a remporté son deuxième Championnat avec style en montant sur le podium lors du Grand Prix PETRONAS de Malaisie, devenant ainsi le plus jeune Champion de la catégorie intermédiaire depuis Dani Pedrosa en 2004 et le plus jeune de tous les temps en Moto2™, juste devant Marc Marquez. Acosta a décroché 14 podiums cette année, dont sept victoires, et s’empare de la couronne à deux courses de la fin. 

Pedro Acosta a eu sa première moto à l’âge de cinq ans mais a mis un peu de temps à en tomber réellement amoureux. Une fois qu’il l’a fait, son ascension a commencé à prendre de l’ampleur et, en 2017, il remportait le titre pré-Moto3™ en Espagne avec deux courses d’avance. Il a ensuite intégré le Championnat du monde Junior FIM Moto3™, devenu JuniorGP™, pour 2018 et a fait un grand pas dans ce championnat la saison suivante, parallèlement à ses débuts dans la Red Bull MotoGP Rookies Cup. C’est dans le cadre de la Rookies Cup qu’il a commencé à véritablement créer l’engouement qui l’a depuis suivi dans les classements. Après avoir terminé sa première saison en tant que vice-champion avec trois victoires et cinq podiums, Pedro Acosta a remporté en 2020 les six premières courses de la Rookies Cup et s’est emparé du titre avec beaucoup de temps d’avance.

Faire ses débuts dans le Championnat du monde Moto3™ en 2021, alors, est venu avec encore plus d’engouement, et cela s’est avéré entièrement justifié. Pour ses débuts en Grand Prix, il prend la deuxième place et commence sa carrière sur le podium, à seulement 0,042 s de la victoire, et la deuxième fois, Pedro Acosta gagne. Depuis la voie des stands !

Plus de deux ans plus tard, cette victoire donne la chair de poule, tout comme l’ensemble de la saison, où l’histoire s’est écrite presque tous les week-ends. Pedro Acosta est devenu le premier pilote à remporter le titre lors de sa saison de rookie dans la catégorie 125cc/Moto3™ depuis Loris Capirossi en 1990.

Il est passé en Moto2™ pour 2022, et si quelqu’un avait des doutes sur l’aura qui entoure l’Espagnol, le moment de s’en débarrasser était venu. Dans une nouvelle année et une nouvelle catégorie, Pedro Acosta a produit la même sensation en pulvérisant le record du tour lors des essais à l’Autodromo Internacional do Algarve. Pourtant, le début des courses a été plus difficile qu’il ne l’avait prévu et il a ensuite connu des problèmes de blessure, avant de remporter sa première course Moto2™ au Mugello et de terminer la saison avec une deuxième victoire à Valence. Il se souvient de ses débuts dans la catégorie intermédiaire et s’attendait à mieux, mais pour les autres, c’était plus que suffisant, et c’est alors qu’est arrivée la saison 2023.

Au début, Tony Arbolino (Elf Marc VDS Racing Team) a disputé la première partie de la saison à Pedro Acosta, mais avant la pause estivale, le numéro 37 avait repris la tête et commençait à se ménager une avance. A partir de là, il n’a cessé de creuser l’écart, ce qui lui a permis de remporter sa deuxième couronne avec brio. Sept victoires, 14 podiums et encore plus d’histoire écrite, Pedro Acosta est le Champion du Monde FIM Moto2™ 2023 ! Prochaine étape : MotoGP™ au sein du GASGAS Factory Racing Tech3, aux côtés d’Augusto Fernandez.

Pedro Acosta en statistiques

  • Âgé de 19 ans et 171 jours, Acosta devient le deuxième plus jeune Champion du Monde de la catégorie intermédiaire derrière la Légende MotoGP™ Dani Pedrosa (19 ans et 18 jours) en 2004.
  • Acosta est toutefois le plus jeune Champion du Monde Moto2™ devant Marc Marquez (19 ans et 254 jours) en 2012.
  • Il devient le deuxième pilote à décrocher le Championnat du Monde Moto2™ après avoir déjà décroché le titre Moto3™ (2021), avec Alex Marquez (Moto3™/2014 et Moto2™/2019).
  • En outre, Acosta devient le deuxième ancien vainqueur de la Red Bull MotoGP Rookies Cup à décrocher le titre Moto2™ avec Johann Zarco, premier vainqueur de la Red Bull MotoGP Rookies Cup en 2007 et double champion du monde Moto2™ (2015 et 2016).
  • Âgé de 18 ans et 4 jours lors du GP d’Italie 2022, Acosta est le plus jeune vainqueur de la catégorie intermédiaire devant Marc Marquez (18 ans et 87 jours lors du GP de France 2011).
  • Avec 10 victoires en Moto2™ à ce jour, Acosta est à égalité en cinquième position sur la liste des pilotes ayant remporté le plus de victoires dans la catégorie avec Pol Espargaro et Sam Lowes.
  • Acosta est monté 14 fois sur le podium depuis le début de la saison (plus que tout autre pilote) et 19 fois en Moto2™. Il est désormais à égalité à la 11e place sur la liste des pilotes ayant le plus de podiums dans la catégorie avec Andrea Iannone. S’il en obtient deux de plus lors des deux courses restantes, il dépassera son coéquipier de 2024 Augusto Fernandez (20) et égalera Franco Morbidelli et Miguel Oliveira, qui en ont tous deux 21.

Pedro Acosta : « Je me suis efforcé de ne pas ressentir la pression. En fin de compte, il faut comprendre que nous n’étions pas dans une situation facile, mais l’occasion était là pour remporter le championnat, et j’ai dit jeudi que si ce n’était pas ici, ce serait au Qatar ou à Valence. Finalement, j’ai abordé la course comme un week-end normal, en essayant d’être compétitif dans la course de dimanche, et c’est ainsi que nous y sommes parvenus. Il est vrai que lors des dernières courses, nous avons davantage piloté avec la tête, car je pense que c’est très important pour l’équipe de pouvoir réaliser le championnat pilotes, et pour nous de pouvoir nous battre pour le titre des équipes. Je pense que finalement la course a été bonne. Nous avons vu que SpeedUp avait quelque chose de plus dans les dernières courses et nous devons nous améliorer. Quoi qu’il en soit, nous devons être heureux d’être sur la bonne voie et d’avoir mis un autre podium dans notre sac, avec deux autres courses dans le championnat où nous pourrons nous battre pour gagner des courses, donc nous devons être heureux de cette course. »

Vous êtes fier de cette saison, qui a été très différente de celle de 2021 ?
« Oui, en fin de compte, comme vous l’avez dit, ce n’est pas comme en Moto3. Je me souviens qu’au Sachsenring, j’avais 83 points d’écart avec la deuxième place. C’était assez fou, et à Portimao, j’étais assez nerveux parce que c’était une course après avoir perdu beaucoup de points dans la dernière partie du championnat. J’étais aussi un enfant, j’avais 16 ans quand je suis arrivé dans ce championnat, et maintenant j’ai presque 20 ans, donc c’est très différent. De plus, l’année dernière, j’ai fait beaucoup d’erreurs. A la cinquième manche, nous avions eu près de 20 chutes, ce qui est beaucoup. »

« En fin de compte, c’est la troisième année que je travaille avec Aki (Ajo) et cette année, nous avons décidé de repartir de zéro, de mettre toutes les erreurs dans une seule boîte et de dire que rien ne pouvaitt sortir de cette boîte. C’est vrai que nous avons fait des erreurs pendant la saison, comme au Mans et en Australie. Tout n’est pas facile, mais, et je ne sais pas quoi dire finalement, l’équipe a super bien travaillé. Il est vrai que l’année dernière, nous avons beaucoup souffert pour trouver les bons réglages de la moto et aussi parce que j’étais trop petit et trop léger pour pouvoir rouler en Moto2. Nous avons fait un grand pas en avant pendant l’hiver et la pré-saison, et grâce à cela  je pense que nous nous sommes améliorés en général et dans la tête. Nous savons ce qu’il ne faut pas faire, plus que ce qu’il faut faire. Nous avons pris beaucoup d’expérience de l’année dernière et nous avons joué avec cela. »

Devancer Marc Marquez pour devenir le plus jeune champion de Moto2™, et devenir le deuxième plus jeune champion de la catégorie intermédiaire derrière Dani Pedrosa :cherchez-vous à établir ces records, surtout quand on vous a appelé « le prochain Marc Marquez », ou est-ce simplement agréable de voir votre nom rejoindre le leur ?
« J’essaie de ne pas y penser en fin de compte. Je suis le nouveau Pedro Acosta, pas le nouveau Marc Marquez. En fin de compte, c’est une époque différente, ce sont des motos différentes, donc on ne peut pas comparer. C’est vrai que c’est très agréable d’être parmi ces noms, mais ce n’est pas le moment d’y penser. Maintenant, je dois juste m’amuser sur la moto et dans le paddock, et m’amuser avec les gars qui travaillent ici. Ce n’est pas le moment de penser à ce que j’ai fait et à ce que je veux faire. »

 

 

 

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WSBK, Andrea Iannone ou le retour vers le futur : « j’ai retrouvé le désir que j’avais quand j’étais enfant » https://www.paddock-gp.com/wsbk-andrea-iannone-ou-le-retour-vers-le-futur-jai-retrouve-le-desir-que-javais-quand-jetais-enfant/ Thu, 09 Nov 2023 12:00:23 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1146056 Andrea Iannone était au Salon de Milan et il s'est confié sur son retour à la compétition avec une Ducati en WSBK.

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Andrea Iannone en roue libre : le redémarrage en Superbike, les objectifs, les réflexions. Et une révélation : Ducati n’était pas la seule chance …

Par Paolo Gozzi de Corsedimoto

Une semaine après avoir fait sensation lors des essais Superbike de Jerez, premier rugissement après quatre ans de silence, Andrea Iannone s’est fait remarquer. Il l’a fait à Milan, devant un tout petit groupe de journalistes. Une rencontre entre anciens et nouveaux amis, plus qu’une conférence de presse. Il y aura du temps pour discuter des performances, des calendriers, des adversaires et des perspectives de titre mondial. Ce qui frappe en ce moment, c’est le sourire d’un pilote et d’un garçon heureux. C’est comme si deux demi-journées de piste, avec une moto de course, avaient d’un coup effacé quatre années de mauvaises pensées, de colères, d’accusations, de polémiques. La vitesse fait des merveilles si elle est dans votre sang. Andrea Iannone a parlé de sensations, d’espoirs, de rêves. La même chose que lorsqu’il était enfant. Voici ses pensées.

« Crois toujours, n’abandonne jamais ».

« Au cours de ces quatre années, je n’ai jamais arrêté de m’entraîner et j’ai continué à considérer la moto comme un rêve, car pour moi rouler sur une moto de course a toujours été un rêve, depuis mon enfance. C’est encore le cas aujourd’hui. Je n’ai jamais abandonné l’idée de courir à nouveau. De temps en temps, quand je le pouvais, j’allais faire un tour à Misano, même avec les karts, je les adore. Chaque fois que je roulais, je me souvenais à chaque fois des premières courses que j’avais faites quand j’étais enfant. C’est un peu ce que je ressens aujourd’hui ».

Un nouveau départ.

« Le test de Jerez était comme lorsque j’ai commencé à rouler sur piste. C’était mon frère qui courait, je n’avais pas les sept années nécessaires pour courir. Je voulais courir mais je ne pouvais pas, un peu comme maintenant. Je suis heureux de pouvoir recommencer. Je sais que ce sera un voyage long, complexe et difficile. Les adversaires sont très forts, le talent est élevé. Je vais essayer de faire de mon mieux, avec l’équipe, avec Ducati ».

Andrea Iannone, Superbike

Andrea Iannone : « Ducati a été important pour ce retour »

« Ducati a été important pour ce retour. J’ai rencontré Gigi Dall’Igna, j’ai commencé à lui parler, il m’a regardé et m’a dit « Qu’est-ce que tu veux ? » J’ai répondu « Gigi, tu me connais ». J’ai eu plusieurs moments intimes avec lui au cours de ma carrière, et je me souviens de tous parce qu’ils étaient tous significatifs pour moi. L’un était à Barcelone en 2009. Je courais avec une Aprilia 125GP, dans l’équipe de Caponera. J’étais premier au Championnat du Monde, mais sur certaines courses ma moto ne fonctionnait pas, à chaque fois que je pleurais après la course, je comprenais que j’avais du potentiel mais je ne pouvais pas l’exprimer, ce n’était pas facile sans moto officielle ».

« Je suis allé voir Gigi, je lui ai raconté mes souffrances et dimanche j’ai gagné le GP. Je l’ai retrouvé à l’aéroport et je lui ai dit « Merci ». Revenant sur l’épisode de Misano, Gigi me dit : « Tu sais que ça va être difficile, non ? » Je réponds : « Bien sûr, ce sera très difficile, mais vous me connaissez, si je dis quelque chose, je ferai tout pour tenir ma promesse ». A partir de là, nous avons commencé à tout construire, et aujourd’hui me voilà. Je dois également remercier Claudio Domenicali, Paolo Ciabatti et bien sûr toute l’équipe de Go Eleven ».

Les doutes.

« J’avais beaucoup de doutes, moi-même en premier lieu. Je cherchais des réponses. J’étais excité pour deux raisons : rouler sur une moto de course et comprendre par où je recommencerais. Avoir un point de départ est important, qu’il soit positif ou négatif, au moins on se fait une idée. Le premier test s’est très bien passé. J’ai été surpris aussi. Cela ne veut pas dire que nous sommes prêts, que nous pouvons gagner, que tout est fait. C’était une bonne journée, mais n’espérez pas trop. Il arrive que nous nous livrions à de bons sentiments, mais ils peuvent alors changer. Rien n’est acquis en course moto. J’ai de l’expérience, donc je suis conscient que le chemin est long et qu’il sera fatiguant. Mais nous avons choisi de relever ce défi, l’équipe et moi. Nous sommes prêts ».

La Ducati.

« C’est la moto avec laquelle j’ai remporté ma première course MotoGP. Avec elle, j’ai vécu l’enfer et atteint le summum de l’amour. C’est ma vie, chez Ducati j’ai beaucoup de gens avec qui j’ai de bons souvenirs. Même après le test, j’ai parlé à beaucoup de gens, ils m’ont complimenté, je les sentais heureux. Quand j’ai pensé à revenir, je me suis vu piloter une Ducati. Je ne peux pas expliquer pourquoi. C’est un défi important, j’ai aimé pouvoir le relever avec les personnes qui comptaient le plus pour moi. Go Eleven est une structure importante, animée par la passion. J’ai retrouvé Denis Sacchetti (le team manager, ndlr) que j’ai vu courir en minibike quand nous étions tous les deux enfants. Nous avons emprunté des chemins différents, mais celui-ci est aussi romantique. Vous partez d’un point, puis vous revenez toujours à cette chose-là, quand j’étais petit. Je me laisse emporter par des choses comme ça ».

Andrea Iannone

Les sceptiques ont dit qu’après une interruption de quatre ans…

« Je suis d’accord avec les team managers qui étaient sceptiques, j’ai été surpris aussi. Je savais que ce serait difficile de reprendre les automatismes, qu’après une longue absence il est difficile de recommencer. C’est difficile pour moi d’être surpris par quelque chose, mais cette fois c’est arrivé. Je suis heureux comme ça ».

La veille au soir.

« Les gars de Go Eleven m’ont demandé la veille au soir si j’étais nerveux. Mais j’ai très bien dormi. Non, je n’étais pas nerveux. Je voulais juste m’amuser, je voulais profiter de la sortie du box, du premier tour, du premier run. Je n’étais pas ému, je n’ai pas pleuré. En fait, j’ai ri, comme un enfant de trois ans qui fait des farces. Je riais seul dans mon casque. C’était ce que je cherchais. Parce que je sais que si cela est là, tout le reste suit. La vitesse ne m’intéressait pas, je voulais retrouver ces sensations qui sont fondamentales ».

Préparation physique.

« Lorsque vous participez à un championnat, vous voyagez beaucoup et vous restez longtemps loin de chez vous. Vous vous préparez le plus possible, mais vous disposez de moins de jours disponibles. Au lieu de cela, pendant des années, j’ai pu m’entraîner tous les jours. J’ai augmenté mes performances, je cours plus vite qu’en 2019. Je suis en forme. La moto m’a manqué, évidemment. Il y a des muscles que l’on entraîne simplement en tournant. Des douleurs dans les bras sont donc apparues lors des tests, notamment le deuxième jour. Je faisais des pauses d’au moins vingt minutes entre un run et un autre, car je n’avais pas la même force que le matin ».

Ce qu’Andrea Iannone a retenu.

« Cette expérience de la disqualification pour dopage m’a appris que dans la vie, tout peut changer à tout moment. Bien sûr, nous le savons tous, mais nous n’y croyons pas. Jusqu’à ce que cela vous arrive, vous pensez toujours que cela doit arriver à quelqu’un d’autre. Je suis au fond un romantique éternellement positif, ça me donne de l’énergie. Au lieu de cela, tout change, c’est la plus grande leçon que j’ai eue ».

Admiration pour Bautista.

« J’ai lu des mots très doux de la part des adversaires que je vais rencontrer. C’est toujours agréable de voir à quel point tu es fort et redoutable. Mais la vérité est qu’Alvaro Bautista a remporté deux championnats du monde de Superbike et je l’ai vu les remporter à la télévision. Alors attendons de dire que je suis le pilote à battre. J’admire Bautista. Être champion du monde, c’est bien, mais gagner deux fois de suite, c’est mieux, car le plus difficile est de se reconfirmer. Cela signifie que vous avez encore fait quelque chose qui arrive très peu de fois. C’est incroyable, il est dans un état de grâce important. Il présente un avantage en termes de poids, mais ça constitue un inconvénient à d’autres égards ».

Ducati n’était pas la seule chance.

« La Ducati n’était pas la seule chance que j’avais pour ce retour. J’ai parlé aux fabricants qui se sont montrés intéressés, mais je ne voulais pas connaître les détails, car je n’ai jamais hésité, je ne voulais pas me laisser influencer. J’avais envie de m’entourer des gens qui m’entourent aujourd’hui ».

Qu’est-ce qu’Andrea Iannone attend

« Après un test aussi court, il est difficile de faire des prédictions. Tout pilote veut viser le sommet, mais c’est un voyage. Aujourd’hui, l’objectif est de faire une saison partant d’un point fixe, et allant vers le haut. J’aimerais atteindre une croissance constante tout au long de l’année ».

Le début du Championnat du Monde à Phillip Island.

« Permettez-moi de commencer par dire que je n’ai pas de tracés préférés ou défavorables. Parce que si vous n’êtes pas rapide sur une piste, cela ne dépend pas du design, mais de votre lenteur. J’ai toujours pensé aux choses de cette façon. J’ai des souvenirs importants en Australie. Vous souvenez-vous de la « course des mouettes » en MotoGP ? Il y a eu 57 dépassements, un record dans l’histoire des courses moto. Puis j’ai aussi attrapé la mouette, tout s’est passé. Et avec l’Aprilia ? Je me suis retrouvé devant tout le monde à me dire « Qu’est-ce que je fais ici ? » ce fut un moment épique. Nous avons terminé cinquième et l’Aprilia était différente d’aujourd’hui ».

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MotoGP, Fabrizio Cecchini : « j’espère que l’arrivée de Marc Marquez ne gâchera pas l’harmonie au sein du groupe des pilotes Ducati » https://www.paddock-gp.com/motogp-fabrizio-cecchini-jespere-que-larrivee-de-marc-marquez-ne-gachera-pas-lharmonie-au-sein-du-groupe-des-pilotes-ducati/ Wed, 08 Nov 2023 06:00:37 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1145906 Fabrizio Cecchini évalue le duel pour le titre entre Pecco Bagnaia et Jorge Martin et se projette en 2024 avec Marc Marquez sur une Ducati.

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Avec Fabrizio Cecchini, ce sont trois décennies passées dans le paddock des Grands Prix à divers postes mais surtout au service de Gresini et d’Aprilia qui s’expriment. Il connait donc bien l’équipe que Marc Marquez va intégrer l’an prochain, et il sait tout autant de quel bois est fait un Jorge Martin qui joue le titre cette année. Deux situations avec deux hommes forts capables de rompre des équilibres. Ce qu’il n’aimerait pas voir …

Toute expérience est bonne à prendre et celle que Fabrizio Cecchini nous fait partager sur le média Corriere Dello Sport repris par motosan n’est pas à écarter. Son avis sur la course au titre en cours est ainsi précieux, avec cette évaluation faite sur Jorge Martin et Pecco Bagnaia : « je revois le Martin de 2018 » avoue l’Italien qui fait référence au titre de l’Espagnol en Moto3. « Il est complet et solide dans toutes les conditions. Son don, c’est de pouvoir monter sur la moto et être rapide ».

Il détaille : « Pecco est un perfectionniste, donc jusqu’à ce qu’il atteigne les réglages optimaux, il lui est difficile de s’en sortir, alors que Jorge est généralement à 100 %, même sans moto parfaite. C’est un avantage dans certaines situations, comme courir une course sur sol sec après des essais sur sol mouillé. Pecco a besoin de temps pour atteindre le sommet, mais il a montré qu’il était vraiment fort. Lors d’un week-end avec autant de changements de conditions, Martin pourrait avoir un avantage. Je parierais maintenant sur Jorge, mais Pecco est très fort », explique-t-il.

Fabrizio Cecchini

Fabrizio Cecchini : « des consignes d’équipe au sein de Ducati ruineraient le motocyclisme »

L’Italien espère aussi que Gigi Dall’Igna tiendra sa parole au sujet d’un combat qui ne se décidera que sur la piste, avec donc la possible issue d’une défaite de ses propres troupes en rouge face aux « frères » d’armes Pramac, qu’il équipe par ailleurs du meilleur matériel possible : « des consignes d’équipe ruineraient le motocyclisme » dit-il carrément. « C’est une chose de se battre avec un autre constructeur et une autre avec la situation actuelle, soit un combat au sein de la même usine. Si l’équipe Pramac gagnait, cela ne nuirait pas à Ducati ».

Une conjoncture 2023 qui pourrait bien être la répétition générale de ce qui nous attend pour 2024, avec l’arrivée de Marc Marquez dans le can Ducati via l’équipe Gresini. Une installation qui aura des conséquences … « J’espère que son arrivée ne gâchera pas l’harmonie au sein du groupe des pilotes Ducati et que les courses ne deviendront pas ennuyeuses à cause de la victoire continue d’un constructeur. Les pilotes les plus forts en 2024 seront en Ducati ». Mais il mentionne quand même : « à part Quartararo, qui trouvera un bon coéquipier avec Rins, également en termes de résultats ».

Fabrizio Cecchini

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WSBK Superbike Yamaha OFFICIEL : le GMT94 pariera sur l’Allemand Philipp Oettl en 2024 https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-yamaha-officiel-le-gmt94-pariera-sur-lallemand-philipp-oettl-en-2024/ Tue, 07 Nov 2023 16:30:31 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1145944 Philipp Oettl a trouvé sa bouée de secours pour continuer à nager dans le grand bain du WSBK et il y a marqué GMT94 Yamaha dessus.

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Cette Yamaha R1 du GMT94 était l’un des derniers guidons encore disponibles en WSBK après la décision prise que Lorenzo Baldassarri ne poursuivrait pas son aventure avec elle. En 2024, elle reviendra à l’Allemand Philipp Oettl qui a dû céder sa place au sein de l‘équipe Ducati GoEleven à un Andrea Iannone sur le retour. L’ambition du nouveau duo sera d’émarger dans le top 10 lorsque l’heure des comptes viendra.

Après avoir perdu son guidon au sein du Team GoEleven au profit d’Andrea Iannone pour 2024, Philipp Oettl a trouvé une nouvelle place sur la grille WSBK. Il rejoindra en effet le GMT94 Yamaha l’année prochaine, en espérant pouvoir s’adapter rapidement à la R1 et ainsi côtoyer le haut du tableau. Sur cette nouvelle aventure, il a déclaré : « je suis très heureux de rejoindre le GMT94 pour la saison 2024. Christophe Guyot et son équipe travaillent à un très haut niveau depuis des décennies et je suis honoré de pouvoir rejoindre l’équipe ».

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Philipp Oettl : « j’ai hâte de rencontrer l’équipe et de commencer à travailler »

« Lors des dernières épreuves de la saison 2023, j’ai fait un pas en avant et j’aimerais le poursuivre l’année prochaine aussi. Bien sûr, c’est un objectif difficile, mais je vais bien me préparer pendant les vacances d’hiver pour être prêt pour les premiers tests. J’ai hâte de rencontrer l’équipe et de commencer à travailler » conclut l’Allemand.

Expliquant le choix de recruter Oettl, le Team Manager Christophe Guyot a déclaré : « vainqueur de Grand Prix en Moto3 avec un total de trois podiums dans la catégorie, Philipp Oettl a fait ses débuts en WorldSSP en 2020. Après avoir réalisé 11 podiums, il a atteint le WorldSBK en 2022. En 2023, il a démontré sa vitesse en terminant cinquième en Australie et six fois parmi les sept premiers. Nous espérons terminer dans le top 10 la saison prochaine, nous aiderons Philipp à atteindre ses objectifs en tant que pilote ».

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WSBK Superbike : Championnat du Monde 2024 à plus petite échelle, le message de Dorna est clair https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-championnat-du-monde-2024-a-plus-petite-echelle-le-message-de-dorna-est-clair/ Tue, 07 Nov 2023 07:00:10 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1145644 Alors que le calendrier 2024 du MotoGP est critiqué pour son trop plein, celui du WSBK est regretté pour son vide, mais tout s'explique.

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Avec un seul événement extra-européen en WSBK Superbike sur douze au total en 2024, le promoteur monopolistique veut que les grands sponsors investissent dans le MotoGP.

Par Paolo Gozzi de Corsedimoto

D’un point de vue technique et compétitif, le Superbike 2024 promet beaucoup, peut-être plus que toute autre édition précédente. Deux grands comme Jonathan Rea et Toprak Razgatlioglu changeront de moto, le dominateur Alvaro Bautista sera alourdi de sept kilos et l’arrivée d’Andrea Iannone, quelle que soit ses performances sur la piste, sera un énorme catalyseur d’intérêt. L’engagement des constructeurs reste très fort : BMW investit une fortune, entre changements de pilotes et changements techniques, pour enfin se lancer à l’assaut du Championnat du Monde. Yamaha, Kawasaki et Honda sont impliqués dans diverses équipes officielles et Ducati ne veut pas abdiquer son trône royal. Deux demi-journées d’essais à Jerez ces derniers jours ont suffi à faire monter en flèche l’intérêt. Durant les journées de tests. Tout est bien ? Non, pas du tout : le calendrier 2024 est pitoyable. Avec onze épreuves sur douze en Europe, les horizons du Superbike n’ont jamais été aussi étroits.

Le seul événement en dehors du Vieux Continent sera l’ouverture à Phillip Island, en Australie, les 24 et 25 février 2024. Ensuite, à suivre, que des étapes européennes avec la nouvelle Crémone, une piste sur la rampe de lancement mais qui jusqu’à présent n’a même jamais accueilli le championnat italien, et l’autre nouvelle entrée Balaton Park, en Hongrie, encore en construction. L’Argentine a disparu des radars, en raison de problèmes économiques, et l’Indonésie a renoncé au Superbike malgré un contrat de dix ans.

Ici, la raison est stratégique. Mandalika a pour « naming sponsor » Pertamina, une entreprise publique de lubrifiants, concurrent direct de Motul qui est le principal partenaire du Championnat du Monde. C’est pourquoi les Indonésiens ne veulent plus de Superbikes. A l’époque de la direction de Flammini, la Coupe du Monde se déroulait aux USA, au Japon, en Afrique du Sud, en Nouvelle-Zélande, au Qatar, en Russie, au Canada : certaines saisons il y avait 6-7 épreuves intercontinentales sur 13, soit la moitié. L’acquisition de Dorna, lui-même promoteur du MotoGP, a radicalement changé la donne.

Andrea Iannone, le retour : c'est pourquoi il a pu tester à Jerez

Dorna veut orienter ses investissements vers le MotoGP, et c’est ce qui se passe avec le WSBK

Le MotoGP 2024 comportera 22 GP, dont 10 hors d’Europe : Qatar, Argentine, États-Unis, Kazakhstan, Inde, Indonésie, Japon, Australie, Thaïlande et Malaisie. Autrement dit, il touchera tous les principaux marchés du monde, avec jusqu’à 5 GP en Asie, la zone économiquement émergente, avec des consommateurs plus jeunes et un bassin de potentiel moto en croissance rapide. C’est donc le domaine qui intéresse le plus les grands sponsors mondiaux. Nous en avons parlé à plusieurs reprises. Il est clair qu’une telle divergence n’est pas accidentelle mais résulte d’une stratégie précise. Dorna veut orienter ses investissements vers le MotoGP, et c’est ce qui se passe. Motul, le sponsor qui donne son nom au WorldSBK, réduira son engagement dans cette série, transférant des budgets importants vers le MotoGP.

Le cas Pirelli est similaire. En Superbike, la multinationale milanaise est non seulement le seul fournisseur de pneus depuis 2004, mais aussi un partenaire stratégique et commercial très important. Avec un calendrier aussi limité, passer au championnat MotoGP était une nécessité vitale pour Pirelli. C’est pourquoi à partir de 2024, il sera le seul fournisseur du Moto2 et du Moto3. Dorna procède en fonction des besoins du « tarif » : se faire connaître en Superbike coûte moins cher que de réaliser des opérations marketing identiques en première classe. C’est pourquoi cela pousse les gros poissons à changer de positionnement. Si le WSBK avait un calendrier similaire, Dorna se retrouverait à gérer un Championnat du Monde qui rivaliserait effectivement avec son principal atout.

Oui, bien sûr, il y a une certaine grogne dans les niveaux supérieurs du paddock. Mais les sponsors se rendent compte que, face à cette situation de monopole, les revendications sont une bataille contre les moulins à vent. Ils finiront donc par s’adapter au contexte, en investissant là où cela leur semble le plus pratique. Dorna planifie les stratégies pour que le WSBK Superbike reste une plateforme attractive, mais de niveau « moyen », donc destinée à accueillir des sponsors ayant des besoins particuliers, pour lesquels même un calendrier presque exclusivement européen a du sens. Nous vérifierons si ce modèle est durable dans les années à venir.

Superbike, Jonathan Rea n'imitera pas Razgatlioglu sur la Yamaha

Les droits MotoGP et Superbike appartiennent à Federmoto Internazionale, qui a signé des contrats à très long terme sur les deux fronts avec Dorna pour la gestion des droits marketing et télévisuels. En 2019, dès son élection, le président de la FIM Jorge Viegas déclarait : « nous n’aimons pas le monopole, nous travaillons pour changer cette situation« . Mais quatre ans plus tard, la FIM n’a réussi qu’à reprendre le contrôle de la gestion sportive du Superbike, pour ainsi dire étant donné que de toute façon les normes techniques sont fixées en partenariat avec la MSMA (les Constructeurs) et la Dorna elle-même. À première vue, l’impression est que Carmelo Ezpeleta a renoncé à certaines positions sur le front secondaire pour que la FIM ne s’implique pas dans la gestion technique du MotoGP. Mais il est difficile de spéculer sur ce qui se cache sous les cendres.

La FIM ne manquerait pas d’alternative, elle l’a chez elle. En fait, le Championnat du Monde d’Endurance est géré par Warner Bros, essentiellement le même méga groupe de divertissement qui contrôle la F1. Imaginez ce que le WSBK Superbike d’aujourd’hui pourrait devenir confié à un manager aussi puissant. C’est peut-être pour ça que ça n’arrive pas. Les acteurs sur scène, de l’extérieur, donnent l’impression de ne pas vouloir se marcher sur les pieds. Le statu quo convient à beaucoup, sinon à tout le monde, du moins à ceux qui comptent.

Superbike, Axel Bassani satisfait du premier essai avec Kawasaki

 

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Parlons MotoGP : Ducati établit une dynastie, et en voici la preuve https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-ducati-etablit-une-dynastie-et-en-voici-la-preuve/ Mon, 06 Nov 2023 19:30:59 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1145853 Par Nicolas Pascual. Ducati est au sommet du MotoGP. Il est très difficile de faire plus vite, et surtout, plus polyvalent.

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Ducati est la marque du moment en MotoGP. Clairement, la Desmosedici GP23 est assurément l’une des meilleures machines de l’histoire des Grands Prix. Elle succède à la GP22, qui n’était pas beaucoup moins dominante sur les circuits du mondial. Avec quatre championnats constructeurs consécutifs, n’est-on pas en train de voir émerger une nouvelle dynastie ? Analyse.

 

Ducati écrase le MotoGP

 

Tout d’abord, commençons par définir le terme « dynastie ». En sports, une dynastie est une période de domination d’une équipe. C’est relativement simple, mais il faut que la période soit marquée par des succès même si tous les titres ne reviennent pas à ladite équipe. Un exemple très simple ; la « dynastie » Rossi s’étend de 2001 à 2009 même s’il a perdu deux championnats en 2006 et 2007. Pareil pour les Bulls de Chicago en basketball dans les années 1990, ou le FC Barcelone de Pep Guardiola à la fin des années 2000 et au début des années 2010.

Ainsi, si l’on compte les titres pilotes, Ducati en compte un seul depuis 2020, date du premier championnat constructeur dans cette nouvelle ère. Mais c’est l’accumulation des victoires, la fréquence des exploits et surtout, la variété des vainqueurs qui me fait dire qu’il s’agit d’une dynastie de marque. Au guidon de la création de Gigi Dall’Igna, beaucoup ont été très forts, ce qui joue même en la défaveur de Pecco Bagnaia, pourtant significativement meilleur que les autres. Lorsque la saison sera terminée, je reviendrai sur ce point qui me passionne.

 

MotoGP Ducati

C’était plié après le Sprint à Mandalika. Photo : Michelin Motorsport

 

Mais il faut aussi le reconnaître ; un peu comme avec Suzuki à la fin des années 1970, on a une multitude de très bons pilotes qui parviennent à faire performer l’Italienne. Depuis le début de cette « ère rouge », on a remarqué Andrea Dovizioso, Danilo Petrucci, Jack Miller, Johann Zarco, Jorge Martín, Pecco Bagnaia, Enea Bastianini, Marco Bezzecchi et même, Luca Marini dans une moindre mesure. Concernant le début de cette période dorée, on peut prendre en référence l’année 2020 car la victoire au classement constructeurs fait date, mais on en trouve les prémices depuis la percée de Jorge Lorenzo en 2018. J’ai vraiment l’impression que ce transfert XXL permit à la firme de passer dans la dimension des gagnants. D’ailleurs, on peut assez tranquillement affirmer que la Ducati Desmosedici est la meilleure machine depuis au moins 2019, si ce n’est 2018 ; Andrea Dovizioso ne pouvait rien face à un Marc Márquez génial mais déjà esseulé chez Honda.

Oui, le fait d’en avoir huit sur la grille aide, mais attaquer la firme pour cette raison est absolument illogique. C’est une décision business très intelligente, et tout le monde est gagnant. Les autres équipes, qui établissaient une véritable séparation entre le team d’usine et les satellites (l’exemple Tech3-Yamaha est criant) n’avaient qu’à faire de même.

 

 

La statistique folle

 

Une autre particularité de cette dynastie réside dans la polyvalence de la moto. Durant les saisons 2017 et 2018, on ne voyait pas grand-chose d’autre qu’une bonne machine en ligne droite. « Por Fuera » y faisait référence en rigolant lors d’une conférence de presse fin 2016. À l’heure où ces lignes sont écrites, elle est la meilleure en accélération, tient les autres en vitesse de pointe, dans les virages, au freinage… ainsi que dans tous les autres domaines. Seule l’Aprilia RS-GP réussit à la chahuter sur un certain type de circuit.

Pour Ducati, la polyvalence se matérialise aussi sur les profils de tracés ; d’où le sujet du jour. Tenez-vous bien. Après la victoire du « Martinator » en Thaïlande, la firme de Borgo Panigale s’est imposée sur tous les circuits parcourus en MotoGP. Oui, tous, en comptant même Aragon. Et cela, même si l’on omet les exploits de Casey Stoner à la fin des années 2000 ! Il n’a fallu que huit ans à Ducati pour réaliser ceci, le tout dans l’époque la plus compétitive de tous les temps en raison de l’ECU unique, sujet sur lequel nous sommes déjà largement revenus.

 

MotoGP Ducati

Il ne faut pas oublier que tout cela avait débuté avec la victoire d’Andrea Iannone au Grand Prix d’Autriche 2016. Photo : Michelin Motorsport

 

L’année 2023 est particulièrement fructueuse. En Argentine, en Indonésie, en Thaïlande et au Sachsenring (toujours en excluant la victoire de Stoner en 2008), l’équipe incarnée par le trio Tardozzi/Ciabatti/Dall’Igna s’est imposé pour la première fois dans cette nouvelle ère. Autre chiffre qui confirme cette tendance ; Ducati est sur une série de six victoires consécutives avant d’arriver en Malaisie (grâce à quatre pilotes), comme en 2022 du Grand Prix des Pays-Bas jusqu’au Grand Prix du Japon. Pour référence, la dernière autre marque à avoir réalisé telle prouesse était Yamaha en 2015.

 

Conclusion

 

Cette saison est un nouveau chapitre dans la dynastie Ducati. De 2017 à 2019, nous avions l’introduction. Puis, de 2020 à 2022, la confirmation. Et enfin, à partir de 2023, la domination totale avec une moto compétitive d’une part, et tellement polyvalente. Cela ne doit rien enlever à ses pilotes, en particulier le discret mais exceptionnel Pecco Bagnaia, dont les talents sont souvent dénigrés injustement. Bien sûr, il est malheureux que les Japonais ne suivent pas la cadence mais le MotoGP est un sport comme les autres ; aucun roi n’est éternel.

Que pensez-vous de la domination Ducati ? Dites-le nous en commentaires !

 

Bats-en un, il en reste plein ! Photo : Michelin Motorsport

 

Photo : Michelin Motorsport

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WSBK Superbike : Andrea Iannone, où en étions-nous ? https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-andrea-iannone-ou-en-etions-nous/ Sat, 04 Nov 2023 07:00:29 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1145343 Andrea Iannone est de retour et c'est une bonne nouvelle, non seulement pour lui-même mais aussi pour le mondial Superbike.

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L’ancien pilote de MotoGP Andrea Iannone connaît un bon départ après quatre ans d’absence. Quoi qu’il arrive, ce sera une belle histoire à raconter.

Par Paolo Gozzi de Corsedimoto

Le Superbike d’aujourd’hui n’a rien à envier à l’époque où Fogarty, Russell, Bayliss et Falappa couraient. Pilotes, motos, performances : aujourd’hui tout est du plus haut niveau, peut-être mieux qu’avant. Il manquait cependant le personnage capable d’impliquer un public plus large que de simples passionnés, un personnage controversé, clivant, magnétique.

Parmi les géants du passé, seul Carl Fogarty, un talent aux quatre titres mondiaux et 59 victoires, possédait cette envergure. Sur la piste, il était très rapide mais aussi terriblement impitoyable en cas de besoin. Il est devenu l’héritier de Barry Sheene et l’un des sportifs les plus suivis et aimés du Royaume-Uni, non seulement parce qu’il gagnait en rafales, mais aussi pour son côté sombre. Foggy venait d’une famille de motocyclistes mais avait passé une adolescence très difficile dans les bidonvilles de Blackbourn, fréquentant des cercles peu recommandables. Le risque et la rapidité ont été sa rédaction.

Andrea Iannone est l’histoire qui manquait au Superbike d’aujourd’hui. Son retour après quatre ans d’interdiction pour dopage fait sensation depuis que des rumeurs ont commencé à circuler sur son envie de revenir dans le match. Et deux demi-journées d’essais à Jerez ont suffi à faire monter en flèche l’intérêt bien au-dessus des niveaux habituels de ce championnat très apprécié des fans, mais qui n’a émergé de sa niche qu’à l’époque de Max Biaggi, double champion du monde en 2010 et 2012. L’ancien pilote de MotoGP est allé très vite tout de suite.

Mais pour l’instant, la performance passe au second plan. La certitude est que, quoi qu’il arrive, ce retour sera un franc succès pour le Superbike. Le retour de Biaggi, en 2007 après un congé sabbatique, a été poussé, préparé et géré au plus haut niveau par le promoteur de l’époque, à savoir Maurizio Flammini. Il s’agissait en quelque sorte d’une opération de marketing sportif : le Superbike a misé sur le pilote acculé par le MotoGP, convaincu que tout le monde y gagnerait. Et ainsi de suite.

Andrea Iannone, Superbike

« Andrea Iannone ? Maintenant, laissez-le courir « 

Andrea Iannone, quant à lui, a tout fait seul. Par nécessité, ou plutôt par obligation, il ne pouvait même pas crier au monde qu’il revenait. Biaggi a fait son retour en grande pompe avec la Suzuki Alstare de Francesco Batta, l’écurie la plus riche et la plus glamour du paddock. Iannone se contentera de Go Eleven, une structure de haut niveau, mais pleine de passion et de sueur. Après la course, le propriétaire Gianni Ramello enfile des gants de travail et aide les garçons à démonter l’hospitalité.

Faisons table de toutes les théories du complot autour de la disqualification : le steak de Sepang, le test capillaire, les procès, les mystères. Peut-être que dans de nombreuses années nous saurons comment les choses se sont réellement passées. Mais pour l’instant, supposons qu’Andrea Iannone soit réellement coupable. Commettre des erreurs est humain, c’est arrivé à de nombreux champions d’une myriade de sports.

Pour rester dans notre monde, le Superbike, nous avons rencontré des gars compliqués : Russell, Gobert, West, pour ne citer qu’eux. Qu’il se soit trompé ou non, Iannone l’a payé cher, bien plus que les autres. Quatre ans d’interdiction pour un pilote approchant l’âge de 30 ans constituent une condamnation sportive à perpétuité. Selon les avocats pénalistes, la peine imposée dans son cas était très lourde. Pensez simplement à l’aspect économique : lors de la dernière année d’activité, 2019 chez Aprilia, Iannone avait un salaire de 5 millions d’euros.

Andrea Iannone ne plaît pas à tout le monde, même si tout le monde parle de lui. C’est un sportif talentueux, riche et célèbre et il a eu des liaisons avec des femmes de rêve. Le succès est un désir et une malédiction, cela fonctionne toujours ainsi. Il pourrait changer de vie, dire adieu à la moto, à la course et se consacrer aux affaires, comme il semble le faire très bien. Au lieu de cela, son envie était de se remettre à courir. Se salir les mains, transpirer, tout risquer.

Quatre ans (en fait presque cinq, comme il le précise), c’est long.  » Mais je n’ai jamais cessé de me sentir comme un pilote « . Imaginez combien de colère, de détermination, de passion et d’amour il faut. A Jerez, en quittant la voie des stands pour la première fois avec Ducati Superbike, il n’aura peut-être pensé qu’au prochain virage. Mais cela nous rappelle la scène de « Papillon », qui saute de la falaise après des années dans une prison cauchemardesque. « Maudits salauds, je suis toujours en vie. » Maintenant, laissez-le courir.

Andrea Iannone

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WSBK Test Jerez J2, cinquième, Andrea Iannone dépasse les attentes : « je veux obtenir ces résultats et je veux essayer d’atteindre le sommet » https://www.paddock-gp.com/wsbk-test-jerez-j2-cinquieme-andrea-iannone-depasse-les-attentes-je-veux-obtenir-ces-resultats-et-je-veux-essayer-datteindre-le-sommet/ Thu, 02 Nov 2023 06:00:40 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1145252 Andrea Iannone n'a pas raté son retour dans le grand bain international avec ces deux jours de test WSBK à Jerez et ça promet.

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Andrea Iannone a clôturé la deuxième journée d’essais sur le circuit de Jerez avec le cinquième meilleur temps. L’Italien a réalisé une excellente prestation en Espagne, se classant à plusieurs reprises parmi les trois premiers. Il a été l’un des premiers à s’aventurer sur la piste à 10h, mais, en raison des plaques humides encore présentes à la suite de la pluie de mardi, il n’a fait qu’un tour. L’action a véritablement commencé vers midi, comme pour le reste des protagonistes, sur le sec. Pour finir, Iannone a tourné en 1’39.335 après avoir bouclé 69 tours.

Grâce au retour du chaud soleil du sud de l’Espagne, « The Maniac » a pu commencer à travailler sur la moto, testant tous les types de pneus aussi bien dans des conditions d’asphalte chaudes qu’avec le vent frais du soir. Le travail de mise au point de l’électronique et de comparaison avec les autres pilotes a également été important, ce qui a permis au numéro 29 d’abaisser les références sortie après sortie, s’améliorant principalement dans la deuxième partie de la piste.

Malgré la fatigue et les douleurs aux bras, dues au peu d’entraînement sur ce type de moto très physique, le temps obtenu a surpris de nombreux observateurs, dépassant presque toutes les attentes. Il y a encore beaucoup de travail à faire, notamment sur le rythme de course, mais le sourire qu’Andrea a affiché en fin de journée a rempli le cœur de toute son équipe. On attend maintenant les prochains tests WSBK, fin janvier !

« Je suis cuit. Ça s’est bien passé, mais il faut garder les pieds sur terre. Nous ne pouvons pas penser que nous n’avons pas de travail à faire, que nous sommes arrivés. Vous devez rester calme, garder la tête baissée et travailler dur » a commenté Andrea Iannone. « Le point de départ est bon et c’était important que j’aie ce sentiment. Je suis heureux, c’est un jour important à bien des égards. Sans Ducati et l’équipe Go Eleven, ce retour aurait été difficile. Nous sommes conscients de ce que nous devons faire, mais je veux profiter de ce retour et de ce qui s’est passé. Pour moi, c’est très significatif ».

Andrea Iannone

Andrea Iannone : « j’ai toujours gardé une mentalité de pilote et je pense que c’était ma force »

Le pilote du team Go Eleven n’a que des choses positives à dire après ses débuts en Superbike : « je pense que chaque pilote aimerait toujours être au sommet, mais ce n’est jamais facile. Ce n’était pas évident que nous puissions démarrer ainsi, en retrouvant de bonnes sensations avec la moto, avec les pneus et avec l’équipe. Ces moments arrivent rarement dans la vie, il faut en profiter. C’est un jour important pour moi, je ne suis pas venu ici depuis pratiquement cinq ans. J’ai roulé sur une moto que je n’avais jamais pilotée auparavant, avec des pneus et des freins que je n’avais jamais essayés, avec une nouvelle équipe… Je suis content, je sais qu’il y a beaucoup à faire. Je remercie Dall’Igna, Ciabatti, Domenicali et tout Ducati Corse. Sans eux, tout aurait été difficile. Si je peux à nouveau rêver, c’est grâce à eux ».

Le pilote des Abruzzes précise aussi que, physiquement, il lui faut reprendre le rythme : « j’ai eu du mal physiquement, car il y a des muscles qu’on n’utilise que sur une moto de course. Je n’avais pas beaucoup de force pour freiner et je souffrais un peu à l’accélération. Cela a donc un peu affecté les performances et la progression du test. Je travaillerai à la maison. J’ai essayé de tirer le meilleur parti du package, mais faire plus que cela était difficile ».

Gigi Dall’Igna et les autres hommes de Ducati le soutiennent, il leur est reconnaissant ainsi qu’à l’équipe Go Eleven : « j’ai eu des nouvelles de Gigi hier – dit-il – et j’aurai de ses nouvelles plus tard. Je suis pilote Ducati depuis de nombreuses années et j’ai aussi une relation avec Domenicali et Ciabatti, nous parlons. Je suis heureux de l’entendre. J’ai toujours porté ces gens près de mon cœur, tout comme Ducati. Quand je suis parti, je ne l’ai pas fait avec plaisir. Être à nouveau ici me remplit de joie et j’ai envie de les remercier ainsi que l’équipe de Go Eleven ».

Les pneus Pirelli sont une grande nouvelle pour lui, mais l’impact de ces deux jours a été positif pour Iannone : « je pense que Pirelli a fait un travail important et incroyable ces dernières années. Les pneus se comportent très bien, ils sont très intuitifs. Je me suis retrouvé à l’aise. Cependant, il est difficile de tout faire en peu de temps. J’étais épuisé. Nous rentrons chez nous avec beaucoup d’informations et sachant où travailler pour nous améliorer ».

Andrea Iannone termine : « ces dernières années, j’ai toujours été entraîné, sinon je n’aurais pas fait 70 tours. Je ne suis pas resté assis à regarder autour de moi, j’ai toujours gardé une mentalité de pilote et je pense que c’était ma force. J’ai toujours pensé à revenir et à un moment donné, j’ai réalisé que je voulais le faire ici. Je suis heureux d’être ici, mais il y a beaucoup de travail à faire, le chemin est encore long jusqu’en Australie ».

Superbike, Iannone démarre bien : merci Ducati et Go Eleven

 

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MotoGP / Surperbike Test Jerez J2 : Les chronos https://www.paddock-gp.com/motogp-surperbike-test-jerez-j2-les-chronos/ Wed, 01 Nov 2023 17:00:42 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1145230 Lors de cette deuxième journée de test MotoGP -Superbike à Jerez, seuls deux pilotes ont pris la piste ce matin pour en constater l’adhérence précaire due à l’humidité, Andrea Iannone sur sa Ducati Panigale V4R du Team GoEleven et Michele Pirro sur la Ducati Desmosedici MotoGP. Ils n’ont fait qu’un tour de reconnaissance avant de […]

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Lors de cette deuxième journée de test MotoGP -Superbike à Jerez, seuls deux pilotes ont pris la piste ce matin pour en constater l’adhérence précaire due à l’humidité, Andrea Iannone sur sa Ducati Panigale V4R du Team GoEleven et Michele Pirro sur la Ducati Desmosedici MotoGP. Ils n’ont fait qu’un tour de reconnaissance avant de rentrer au box en attendant de meilleures conditions.

Celles-ci sont arrivées cet après-midi et tout le monde a pu travailler correctement, établissant les chronos suivants (analyse et détails  à venir).

 

 

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WSBK Test Jerez J1, Andrea Iannone est de retour : « après une longue attente, je suis de retour et les sensations avec la moto sont vraiment bonnes » https://www.paddock-gp.com/wsbk-test-jerez-j1-andrea-iannone-est-de-retour-apres-une-longue-attente-je-suis-de-retour-et-les-sensations-avec-la-moto-sont-vraiment-bonnes/ Tue, 31 Oct 2023 21:00:56 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1145079 Andrea Iannone a fait son retour dans un peloton d'un championnat du monde moto grâce à ce test du WSBK à Jerez.

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Andrea Iannone est de retour sur la piste avec le gratin mondial estampillé WSBK et cette journée de test à Jerez était pour lui une grande première, après quatre ans de suspension. Au niveau du chronomètre, il n’y a pas eu de miracle puisque l’on retrouve le nouveau pilote Ducati de l’équipe Go Eleven à 2.085s d’un Remy Gardner leader sur sa Yamaha. Le temps n’était pas non plus engageant pour un retour. Mais il a été validé et c’est l’essentiel. Il n’a aussi échappé à personne, confirmant tout l’intérêt qu’on lui porte, ce qui ne pourra que bénéficier à l’ensemble de la catégorie …

Andrea Iannone avait une inscription sur son casque significative en ce jour de test à Jerez qui ouvrait l’intersaison de la catégorie Superbike. Une phrase signalant qu’il était de retour, comme un soulagement personnel et une bravade à ceux qui l’ont mis sportivement à l’ombre pendant quatre ans. Maintenant, le plus dur reste à faire, soit retrouver son niveau, et l’Italien en est le premier conscient. Cela étant dit, chaque chose en son temps …

« Quand j’ai quitté la ligne des stands, je n’avais aucune idée particulière en tête, je voulais juste m’amuser » a commenté « Joe le Maniac » qui a bien conscience de sa situation : « je suis très heureux de cet intérêt qui s’est créé en moi. Il y a des attentes importantes, qui sont belles, mais d’un autre côté, c’est une belle responsabilité. La patience est là jusqu’à un certain point, on attend toujours de bonnes choses de moi. C’est agréable de ressentir de la chaleur et de la proximité, j’espère pouvoir faire quelque chose de bien, attirer davantage l’attention sur ce championnat ».

Andrea Iannone

Andrea Iannone : « j’aurais allumé les phares et cette nuit j’aurais continué à rouler »

« Je suis très heureux. Je suis sorti de la pitlane pour piloter une moto de course et c’est une très bonne sensation pour moi » ajoute-t-il. « Malheureusement, les conditions météo étaient mauvaises aujourd’hui, mais en tout cas, je me suis senti très à l’aise avec tout le monde, dans le paddock et surtout au sein de l’équipe. Ici, dans le box, je me sens vraiment bien. Je pense qu’aujourd’hui, il y a un peu de tout, un peu de confusion ! Après une longue attente, je suis de retour et les sensations avec la moto sont vraiment bonnes. À Jerez, dès le premier tour, je me suis dit : “wow, encore une fois, je suis sur ce circuit !” Les cinq premiers tours ont été très amusants ».

« En raison de l’envie de faire des tours, j’aurais allumé les phares, et cette nuit j’aurais continué à rouler. L’important, c’est que nous soyons là » mentionne Iannone qui analyse aussi cette première sortie côte piste : « je ne peux pas encore dire à quel point c’est difficile ou facile, je n’ai fait qu’une vingtaine de tours lors d’une journée critique. Ça va déjà être difficile pour moi de remonter sur une moto, penser à courir. C’est difficile de porter un jugement maintenant, je n’ai même pas été en piste pendant une demi-journée, nous avons toujours utilisé des pneus durs ».

« Je ne suis toujours pas au niveau où je peux me comparer à quoi que ce soit. Mais en général, je pense que rien n’est facile, tout type de compétition est difficile. Le plaisir, c’est jusqu’à un certain point, si on veut obtenir des résultats cela devient fatiguant, complexe, il faut beaucoup travailler. Il ne faut pas avoir d’attentes, être pressé. L’important est que je suis convaincu que Ducati a fait un excellent travail, j’aime la moto, c’est une belle moto. Mais cela fait longtemps que je n’ai pas piloté une moto de course, l’impression est que la limite est très loin. Loin d’où je suis maintenant. C’est une bonne chose ».

Et il termine : « tout va bien, je suis content de l’équipe. C’est le choix que j’ai fait, il a été réfléchi. Je pense que c’est une équipe adéquate à un niveau important, capable de faire certaines choses. L’important c’est l’aspect humain. J’ai rencontré des gens humbles, c’est une famille. L’ambiance est très sympa. Mentalement, je suis calme, heureux d’être ici. Je suis plus mature qu’avant, c’est toujours bien. Je suis un peu plus âgé : quatre ans, c’est long. Mais maintenant je suis là ».

Andrea Iannone

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WSBK Jerez Superbike Course 2 : Toprak Razgatlioglu bat Alvaro Bautista, mais les juges annulent tout ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-jerez-superbike-course-2-toprak-bat-bautista-mais-les-juges-annulent-tout/ Sun, 29 Oct 2023 15:00:07 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1144588 Les commissaires changent le verdict d’une magnifique confrontation: la prouesse du pilote turc Toprak Razgatlioglu gâchée par un passage délicat sur le vert. Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com La dernière bataille du Superbike ’23 nous a montré tout le bien et le mal de ce Championnat du Monde. Jonathan Rea tentant un miracle lors de la […]

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Les commissaires changent le verdict d’une magnifique confrontation: la prouesse du pilote turc Toprak Razgatlioglu gâchée par un passage délicat sur le vert.

Par Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

La dernière bataille du Superbike ’23 nous a montré tout le bien et le mal de ce Championnat du Monde. Jonathan Rea tentant un miracle lors de la dernière danse avec la Kawasaki avec laquelle il a remporté six titres, finissant mal au sol, image d’un épilogue mélancolique. Et puis la bataille sans ménagement entre le spectaculaire Toprak Razgatlioglu et le double champion fraîchement couronné Alvaro Bautista. Le Turc a tenu bon jusqu’au bout, mais en sortant millimétriquement sur le vert au dernier virage, il a été pris en faute par les habituels commissaires de la FIM : il a dû céder une position. Renverser le résultat d’une telle course est vraiment absurde. D’accord, le vert est là pour tout le monde, mais qui a introduit dans le motocyclisme une règle aussi contraire à l’esprit du sport ?

Mais où est passé l’esprit du Superbike ?
Passez-le en F1, peut-être même en MotoGP, des catégories habituées aux sophismes. Mais la « limite de piste » qui décide d’un challenge Superbike, ce championnat qui a fleuri grâce aux pilotes lions qui se prenaient le carénage au dernier mètre, c’est du grand n’importe quoi. Imiter d’autres catégories, c’est exactement ce que cette série ne devrait pas faire. Au lieu de cela…

Une belle confrontation
Jonathan Rea s’était promis des adieux grandioses, une histoire fantastique, à l’image de sa carrière légendaire. Mais le rêve s’est évanoui au virage 2, un dérapage anodin a fait capoter les plans. Orphelins du troisième Magnifico, Toprak et Bautista sortent leurs griffes. Au départ, l’Espagnol ne semble pas aussi à l’aise que la veille, puis il s’avance et le feu d’artifice commence. Le duel se jouait à peu de chose, car le rythme était assez fade, à tel point que Dominique Aegerter, Remy Gardner et Danilo Petrucci étaient également accrochés au groupe de tête. Le dernier tour était flamboyant et le dernier virage encore plus. Il est dommage que l’exploit de Toprak ait été jeté à la poubelle. Un crime sportif qui permet à Bautista de fêter le triplé et de passer à 59 victoires au total.

A partir de mardi, nous serons déjà en 2024
Une grande partie du paddock du Superbike prolongera son séjour en Andalousie pour les deux jours de tests qui ouvrent les jeux de 2024. Sous l’objectif, il y aura plusieurs nouveautés, la plus attendue étant l’arrivée de Jonathan Rea au guidon d’une Yamaha en pleine croissance technique. Le retour d’Andrea Iannone, les débuts de Nicolò Bulega sur une Ducati officielle et la première expérience d’Axel Bassani sur une Kawasaki seront des amuse-gueules savoureux.

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

Crédit classement : WorldSBK.com 

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WSBK Jerez Superbike FP1 : Le désert, seulement quatre pilotes en piste ! Toprak Razgatlioglu bloqué pour le test. https://www.paddock-gp.com/wsbk-jerez-superbike-fp1-le-desert-seulement-quatre-pilotes-en-piste-toprak-bloque/ Fri, 27 Oct 2023 13:00:33 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1143509 Il ne s’est rien passé lors de la première sortie de la manche du Superbike à Jerez : en raison d’une piste ni sèche ni humide, presque tout le monde est resté dans le box… Par Elisabetta Lubrani / Corsedimoto.com Faux départ pour la dernière manche du championnat du monde Superbike à Jerez. En raison […]

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Il ne s’est rien passé lors de la première sortie de la manche du Superbike à Jerez : en raison d’une piste ni sèche ni humide, presque tout le monde est resté dans le box…

Par Elisabetta Lubrani / Corsedimoto.com

Faux départ pour la dernière manche du championnat du monde Superbike à Jerez. En raison des conditions particulières de la piste, ni humide ni sèche, seuls quatre pilotes ont pris la piste lors de la séance d’ouverture, qui plus est en effectuant très peu de tours : quatre tours seulement chacun. Tous les autres sont restés au box, car des essais dans ces conditions n’auraient pas donné d’indications pour les réglages. Pour mémoire, le plus rapide des quatre a été l’Argentin Leandro Mercado, de retour sur la Honda du team MIE Petronas. Il a fait mieux que Michael van der Mark, sur une BMW et le seul officiel en piste, que le wild card Florian Alt (Honda Holzauer) et qu’Oliver Konig (Kawasaki Orelac). Espérons une amélioration des conditions d’asphalte dans l’aprèsmidi : voir les horaires des prochaines séances.

Automne à Jerez, comme d’habitude

A cette époque de l’année, ces problèmes sont très fréquents sur le circuit andalou. La nuit est très humide, même sans précipitations, et dans des conditions météorologiques particulières, comme aujourd’hui, le matin l’asphalte est humide, ou irrégulier : mouillé à certains endroits, sec à d’autres. Les équipes de Superbike connaissent bien ce phénomène, car il se produit souvent lors des essais hivernaux. Dans ces circonstances, il est nécessaire d’attendre le milieu de la journée, lorsque le soleil fait son apparition et sèche l’asphalte. C’est ce qui pourrait se passer aujourd’hui : la possibilité qu’au moins la deuxième séance se déroule dans des conditions normales est réelle.

Toprak bloqué jusqu’en décembre

Pour les pilotes et les équipes, la matinée a été marquée par l’ennui. Dans les box, on parlait plus du test de mardi prochain que de cette dernière manche du championnat du monde, qui est désormais jouée d’avance : Alvaro Bautista n’est plus qu’à deux points, sur les 62 disponibles, de déclencher la fête pour son deuxième titre mondial. La semaine prochaine, en revanche, nous verrons en piste les nouveaux binômes d’un Superbike ’24 qui s’annonce grandiose. Le plus attendu est Jonathan Rea, qui portera pour la première fois les couleurs de Yamaha, mais on s’intéresse aussi, bien sûr, à Andrea Iannone, qui revient sur la piste (même si ce n’est que pour des essais) après un arrêt de quatre ans pour dopage. Nicolò Bulega, fraîchement champion du monde de Superbike, fait ses débuts sur la Ducati officielle. En revanche, Toprak Razgatlioglu, qui quitte Yamaha pour BMW, manquera à l’appel. Pour des raisons contractuelles, le Turc ne fera ses débuts sur la M1000RR que le 4 décembre à Portimao.

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Elisabetta Lubrani

Crédit classement : WorldSBK.com 

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MotoGP 2024, Paolo Ciabatti : « J’ai cru comprendre que Marc Marquez court pratiquement sur la base d’un contrat sans salaire (chez Gresini) » https://www.paddock-gp.com/motogp-2024-paolo-ciabatti-jai-cru-comprendre-que-marc-marquez-court-pratiquement-sur-la-base-dun-contrat-sans-salaire-chez-gresini/ Wed, 25 Oct 2023 10:30:01 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1142820 A l’époque où nous l’avions interrogé sur le sujet brûlant de l’été, Paolo Ciabatti, le directeur sportif de Ducati Corse, nous avait bien fait comprendre que la rumeur du transfert de Marc Marquez chez Ducati en 2024, avait plus de corps qu’une simple rumeur. Cette semaine, il était l’invité du podcast de Giovanni Zamani, « A […]

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A l’époque où nous l’avions interrogé sur le sujet brûlant de l’été, Paolo Ciabatti, le directeur sportif de Ducati Corse, nous avait bien fait comprendre que la rumeur du transfert de Marc Marquez chez Ducati en 2024, avait plus de corps qu’une simple rumeur. Cette semaine, il était l’invité du podcast de Giovanni Zamani, « A tutto Gas », et toujours avec son savoir-faire d’écrire entre lignes, a bien confirmé que le pilote Honda était uniquement motivé par le sport et la compétition, quitte à abandonner une quinzaine de millions d’euros dans l’affaire : chez Gresini, il n’aura aucun salaire !

Pêle-mêle, voici ce que nous avons noté pour le moment.

A propos de Marc Marquez chez Gresini…
« Même moi, j’étais convaincu que Honda ne pouvait pas renoncer à Marc Marquez. Marc s’est mis d’accord avec l’équipe Gresini après, je crois, avoir parlé à son frère et évalué la compétitivité de la moto de l’année dernière. J’ai cru comprendre qu’il court pratiquement sur la base d’un contrat sans salaire. Le facteur économique n’est pas ce qui a motivé ce choix. Nous devrions être fiers qu’il considère Ducati comme la meilleure moto pour être à nouveau compétitif. Je ne cache pas que c’est un mauvais client pour la maison parce que nous avons nos pilotes qui jouent pour le championnat du monde, Bagnaia, Martin et Bezzecchi. D’un certain point de vue, il n’était pas nécessaire d’ajouter un élément de compétitivité supplémentaire. C’est une complexité supplémentaire à gérer, mais c’est aussi une incitation à aller plus fort. »

Le choix de Gresini et le rôle de Ducati..
« Ducati a été informé, mais contractuellement, c’est seulement avec Pramac que nous pouvons décider des pilotes. Ce n’est pas le cas pour Gresini et VR46, qu’ils aient raison ou tort : nous n’avons pas à approuver leurs choix, pas plus qu’ils n’ont à nous consulter. Ils nous ont informés lorsque la négociation semblait sur le point d’aboutir. Nous avons compris qu’il s’agissait d’une opportunité unique pour Gresini. Il ne nous a pas semblé juste de leur dire d’arrêter. »

Sur la situation actuelle de Ducati…
« En 2017, nous avions vu que la moto était là, mais il manquait quelque chose, toujours deuxième, puis aussi en 2021, avec Bagnaia, puis l’année dernière, nous savons comment ça s’est passé. Grande satisfaction ! »

Sur les différences entre l’équipe d’usine et Pramac…
« Si Ducati craignait qu’une autre équipe gagne, elle ne donnerait pas à Pramac et à Jorge Martin le même type de motos et d’évolutions. Les plus observateurs auront remarqué que lors des dernières courses, des ailettes ont été montées sur les fourches avant. Quelles sont les motos qui en sont équipées ? Celles de Bagnaia et de Martin. Elles ont exactement le même package technique et sept personnes de Ducati travaillent à Pramac. Je comprends que ceux qui font des conspirations n’y croient pas, mais c’est comme ça. Nous avons décidé de mettre les pilotes Lenovo et Pramac dans les mêmes conditions, que ce soit bien ou mal, et que le meilleur gagne. Nous les considérons comme deux équipes officielles, et c’est grâce à Pramac que nous avons pu faire rouler plusieurs pilotes sur des motos officielles. »

A propos du choix de Marco Bezzecchi de rester chez VR46…
« En 2024, nous aurons 4 motos officielles par contrat, nous l’avions fait en 2022 pour avoir 5 motos officielles (avec celle de Luca Marini) mais nous avons réalisé que cela avait des coûts excessifs. La seule opportunité pour Bez d’avoir une moto officielle était d’aller chez Pramac, avec Matteo Flamigni. Cependant, connaissant la relation de Marco avec l’équipe VR46, j’ai très bien compris son choix. Je le comprends et je l’apprécie. »

Sur le retour de Andrea Iannone en SBK…
« L’opération a été définie ces dernières semaines. Je suis très heureux, car son désir montre à quel point il veut toujours courir. Quatre années d’inactivité sont cependant longues, et il est donc difficile de dire à quel point il sera compétitif. Je pense que cela prendra du temps, mais il sera alors parmi les protagonistes. Il est encore relativement jeune, compte tenu de ce que fait Bautista. »

 

Marquez Ducati

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WSBK, Carlo Pernat ne cache rien de la folle ambition d’Andrea Iannone : « il est clair que son objectif est de revenir en MotoGP, mais il n’a pas pu le faire tout de suite » https://www.paddock-gp.com/wsbk-carlo-pernat-ne-cache-rien-de-la-folle-ambition-dandrea-iannone-il-est-clair-que-son-objectif-est-de-revenir-en-motogp-mais-il-na-pas-pu-le-faire-tout-de-suite/ Wed, 25 Oct 2023 10:00:54 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1142811 Qu'attendre du retour d'Andrea Iannone à la compétition en 2024 après quatre anse de suspension ? Dans un premier temps, de la notoriété …

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Andrea Iannone reviendra donc à la compétition en 2024, après quatre ans de suspension pour cause de dopage. Au vu du délai, pouvoir quand même se retrouver dans un Championnat du Monde, soit en l’occurrence le WSBK, et avoir toujours gardé la sympathie de Ducati qui lui a montré le chemin de l‘équipe satellite GoEleven pour une bonne Panigale V4R, c’est du pain béni. Mais son ancien manager Carlo Pernat jure que « Joe le Maniac » a toujours le MotoGP en tête.

Avant d’aborder ce sujet, personne n’est dupe dans un premier temps de l’intérêt du retour d’Andrea Iannone. L’équipe Ducati GoEleven recevra beaucoup d’attention tout comme le Championnat du Monde Superbike 2024 avec cet événement et Denis Sacchetti, directeur de l’équipe, ne s’en cache pas : « Andrea est l’un des rares pilotes capables d’attirer un large public, comme Valentino », a déclaré Sacchetti.

« Les pilotes actuels du SBK sont de premier ordre, mais ils sont surtout connus des fans. Andrea peut contribuer à élargir le spectre et peut-être attirer de nouveaux sponsors. C’est une opportunité que nous devons tous saisir – nous, les autres équipes, Dorna, les chaînes de télévision et tous les autres médias ».

Carlo Pernat

« Andrea Iannone a le talent et la volonté, en tout cas, il nous divertira… »

Et côté sport ? « Je pense qu’Andrea peut obtenir des résultats importantsil a le talent et la volonté. En tout cas, il nous divertira… Il ne revient pas pour gagner de l’argent, mais pour reprendre quelque chose qu’on lui a pris. C’est une motivation différente de celle des pilotes qui ont annoncé leur retraite et sont revenus plus tard. »

Et qu’en pense celui qui le connait peut-être mieux que tout le monde, soit Carlo Pernat ? Il répond sur GPOne : « je pense qu’Andrea a un grand talent, l’un des talents les plus forts qui soient. C’est un protégé de Gigi Dall’Igna, qui l’aime beaucoup ». Oui mais … « Quatre ans, c’est long, pas trop, mais beaucoup. Pas tellement sur le plan physique, mais on perd l’œil pour les dépassements et ce n’est pas facile ».

« Il est clair qu’Andrea s’est entraîné et qu’il a une folle envie de revenir et à mon avis la moto est la bonne. L’équipe et le championnat sont également bons car c’est un personnage et il ne peut que faire du bien au Superbike, étant donné que les médias parleront beaucoup de lui, surtout au début ».  Puis il précise : « il est clair que son objectif est de revenir en MotoGP, mais il n’a pas pu le faire tout de suite. S’il réussissait la saison et se calmait un peu, à mon avis il pourrait avoir son mot à dire et même jouer pour la victoire ».

La notion de se calmer un peu n’est pa anodine concernant le sulfureux Iannone. Mais Carlo Pernat reste optimiste sur le sujet au vu des épreuves traversées : « je l’ai trouvé très serein et avec beaucoup d’envie. Il est vraiment revanchard, mais sa mentalité a un peu changé. Je pense qu’il s’est conformé et qu’il est devenu plus réfléchi, sans tous ces hauts et ces bas, même au niveau du personnage. Ce n’est pas qu’il ait perdu son talent avec ça, soyons clairs, mais à mon avis, ce sera la clé de sa prochaine année ».

Carlo Pernat

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WSBK, Andrea Iannone sera-t-il fort en Superbike ? Marco Melandri répond : « Je suis sceptique » https://www.paddock-gp.com/wsbk-andrea-iannone-sera-t-il-fort-en-superbike-marco-melandri-repond-je-suis-sceptique/ Sun, 22 Oct 2023 11:00:55 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1141402 Le retour d'Andrea Iannone à la compétition via le WSBK fait causer et la pression est mise sur celui qui n'a pas couru depuis quatre ans.

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Le retour à la compétition d’Andrea Iannone intrigue les fans. Nous avons demandé ce qu’en pensait un grand ex : Marco Melandri.

Par Marianna Giannoni de Corsedimoto

Cœur et rationalité, l’éternel défi. Le retour d’Andrea Iannone est romantique, c’est le triomphe de la passion d’un pilote qui revient vivre les rêves de son enfance. Il a le parfum de la rédemption, du défi et en même temps de la légende de David contre Goliath. Iannone participera au Championnat du Monde Superbike avec une GoEleven Ducati, une équipe très privée qui n’a pas réussi à briller cette année. Mais au-delà de la sentimentalité, on se demande comment le pilote de Vasto pourra s’exprimer en piste.

Son dernier podium remonte à 2018 au guidon de Suzuki lors du Grand Prix d’Australie. Entre autres choses, chose curieuse, il s’était également battu avec Alvaro Bautista sur une Ducati pour remplacer Jorge Lorenzo. Dans le futur, verrons-nous à nouveau les défis Iannone – Bautista ou le nouveau pilote GoEleven sera-t-il à l’arrière ? Nous avons demandé l’avis d’un grand ex du MotoGP et du WorldSBK : Marco Melandri. Le pilote de Ravenne, on s’en souvient, dès sa première année en SBK s’est immédiatement battu pour le titre mondial, terminant à la deuxième place derrière Carlos Checa. Au cours de sa carrière en Superbike, il a récolté 75 podiums dont 22 victoires.

Andrea Iannone, Superbike

Marco Melandri : « Andrea Iannone rencontrera beaucoup plus de difficultés qu’on ne le pense »

« À mon avis, Andrea Iannone rencontrera beaucoup plus de difficultés qu’on ne le pense – dit Marco Melandri à Corsedimoto – « je ne sais pas combien de fois il a roulé en moto au cours de ces quatre années d’arrêt. Je pense que ce qui sera le plus grand obstacle pour lui, et je ne pense pas qu’il pourra le surmonter facilement, sera la mêlée dans la course ».

« C’est une chose particulière et même si on retrouve de la vitesse quand on se retrouve parmi les autres, c’est quelque chose de différent. Il est vrai qu’il est physiquement grand et fort, donc il se sentira physiquement en avance sur les autres. Cela va l’aider mais je ne sais pas, c’est une chose complexe ».

« Je dis la vérité : je suis très sceptique. J’aurais plutôt donné sa chance à un jeune homme. Certes, avec l’arrivée d’Andrea Iannone, on parle beaucoup de Superbike, il amènera du monde et tout le reste. Nous verrons ce qui se passera sur la piste. »

Marco Melandri sur Iannone

 

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