Par Diane Tamatini de Corsedimoto

La nouvelle officielle a été annoncée selon laquelle Riccardo Rossi participerait au Championnat du Monde Moto3 2024 avec CIP-Green Power. Lorenzo Fellon, le pilote est donc exclu de l’équipe française pour la saison prochaine, et il s’est exprimé sur les réseaux sociaux pour commenter la situation, mais pour une raison précise. L’Avignonnais de 19 ans, tout juste sorti d’une année marquée par un problème physique majeur, a voulu balayer toutes les rumeurs à son sujet, mettant ainsi au clair l’état des lieux. Son avenir en course reste à définir, mais Fellon, le premier à faire un mea culpa pour un exercice 2023 à oublier, espère pouvoir annoncer une bonne nouvelle au plus vite.

Les commentaires n’ont pas manqué sur le thème des « pilotes payants », une situation donc désagréable tant pour Riccardo Rossi, fraîchement sorti d’un accord avec l’équipe CIP, que pour Lorenzo Fellon. Le pilote génois a immédiatement répondu à un commentaire en ce sens. « La Fédération française transportait deux fois plus d’euros que moi« , a écrit Rossi en réponse au commentaire d’un suiveur. Cependant, la réponse rapide de Fellon à ce commentaire n’a pas manqué : « Cette information est fausse, je ne sais pas d’où elle vient. » Le jeune Français lui-même a tenu à répondre ainsi à Rossi : « La Fédération française m’a donné le quart de ce que demandait Alain Bronec. C’est loin d’être ce que vous dites. Pas de messages haineux, je veux que tout soit clair. »

Lorenzo Fellon : « je n’ai pas trouvé le montant nécessaire pour continuer à courir l’année prochaine »

Le pilote d’Avignon a ensuite souhaité mieux expliquer la situation dans laquelle il se trouve. « Je n’ai pas trouvé le montant nécessaire pour continuer à courir l’année prochaine, j’ai donc été remplacé. Certes, mes résultats et ma blessure n’ont pas aidé », a ajouté Lorenzo Fellon, comme l’a dit le premier à faire un mea culpa sur la saison qui vient de se terminer. « Pas de message de haine envers l’autre pilote, s’il a obtenu la place ça veut dire que ça devait être comme ça. Cependant, je ne veux pas que les gens profitent de ma tranquillité d’esprit et mentent sur ma situation. » 2024 est loin d’être décidé, mais Fellon y travaille. « Je vous ferai savoir quels sont mes projets pour la saison prochaine, grâce à tous ceux qui continuent de croire en moi. »

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« Nous sommes très heureux d’annoncer que le pilote Riccardo Rossi a signé avec l’équipe CIP Green Power pour la saison 2024. Le jeune italien de 21 ans s’est déjà illustré à plusieurs reprises dans la catégorie Moto3 avec plusieurs podiums à son actif dont une 3ème place au Mans en 2021. » est le message que l’on peut lire sur le compte Instagram de l’équipe française, complété par les propos suivants.

 Ricardo Rossi, 21 ans, nous vient de Gênes en Italie, et après avoir fait ses classes à partir de 2017 en FIM CEV Repsol et en Championnat d’Italie, il arrive en championnat du monde deux ans plus tard chez Gresini.
BOE Skull Rider et SIC58 Squadra Corse permettront ensuite au transalpin de s’aguerrir et de monter deux fois sur le podium, en 2021 au Mans et en 2022 en Thaïlande.

14e du classement général en 2023 mais absent de la liste provisoire publiée par la FIM aus soir de Valence, il trouve donc finalement une place aux côtés du pilote suisse Noah Dettwiler.

Se pose donc la question de savoir où va rouler Lorenzo Fellon, 27e du championnat.

Selon nos informations, mais sans aucune garantie, le jeune Français de 19 ans pourrait évoluer en championnat d’Europe Moto2, là où vient de signer le champion de France Supersport en titre, Johan Gimbert.
Une discipline qui s’annonce intéressante à suivre l’an prochain…

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Lorenzo Fellon est depuis cette année un pilote Moto3 de l’équipe CIP-GREEN POWER dont le patron est Alain Bronec et il partage le box avec un David Salvador qui s’est fait pour le moins favorablement remarquer lors de la rentrée de la trêve estivale du paddock des Grands Prix à Silverstone. Parti de la 21e place il s’est battu pour revenir à la sixième position pour obtenir son meilleur résultat en Grand Prix. Et son équipier tricolore ? S’il s’est élancé de la même modeste zone sur la grille de départ, il n’a hélas pas franchi la ligne d’arrivée dans le sillage de son voisin dans les stands.

Lorenzo Fellon revenait lors de ce Grand Prix de Grande Bretagne sur sa KTM après de nombreux mois d’absence. Le Français s’est qualifié 25e, mais pendant la course, il a montré qu’il avait le rythme des leaders. Certes, il n’a terminé que 22e, mais a aussi reçu une pénalité de trois secondes pour avoir dépassé les limites de la piste dans le dernier tour. Finalement 24è, il attend maintenant avec impatience le prochain Grand Prix en Autriche.

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Lorenzo Fellon : « sous la pluie, une quatrième place a prouvé que nous étions rapides, que nous étions revenus à un très bon niveau »

« C’était le premier week-end après l’opération » rappelle Lorenzo Fellon au moment de faire le bilan de son parcours à Silverstone. « Il y a eu des hauts et des bas. J’ai eu un assez bon rythme le premier jour. Sous la pluie, une quatrième place a prouvé que nous étions rapides, que nous étions revenus à un très bon niveau. Malheureusement, mon erreur en Q1 a un peu affecté le début de course et malgré un bon départ, j’ai vu que je pouvais suivre le groupe devant ».

« Malheureusement, quand j’ai essayé de dépasser un pilote qui semblait plus lent et qui n’avait pas le rythme pour rester avec le groupe, j’ai fait une erreur et nous avons commencé à nous battre. C’est là que le groupe est parti » ajoute-t-il avant de conclure : « je suis un peu déçu du résultat car il ne montre pas le travail que nous avons fait et les progrès que nous avons réalisés tout le week-end. Nous avons beaucoup de choses à travailler, mais nous n’abandonnons pas, nous maintenons l’élan et nous allons revenir en Autriche plus forts que jamais ».

Sur son cas, Alain Bronec a précisé : « Lorenzo Fellon faisait ses débuts dans la saison après sa blessure à Portimão, et il s’en est très bien sorti. Il a amélioré son temps au tour dans des conditions sèches, et après une chute sous la pluie, il a très bien récupéré. Lorenzo a terminé 24e, ce qui était une très bonne performance pour ce qui était sa première course de la saison ».

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Par Diane Tamantini de Corsedimoto

A Silverstone, l’équipe CIP-Green Power sera au grand complet pour la première fois depuis Portimao. Le retour de Lorenzo Fellon a été officialisé, après avoir été absent pendant des mois en raison d’une importante opération à l’épaule. La période d’Andrea Migno en tant que remplaçant s’est donc terminée à Assen, et désormais l’équipe d’Alain Bronec va retrouver son pilote régulier aux côtés du rookie David Salvador.

Une saison qui n’a pratiquement pas encore vraiment commencé pour Fellon. Ancien du SIC58 passé au CIP, le pilote français n’a pas pu faire grand-chose durant le week-end à Portimao, le seul disputé jusqu’à présent. En fait, les problèmes antérieurs avec une épaule sont revenus, disloqués à nouveau lors du tour de chauffe du GP du Portugal.

Lorenzo Fellon : « j’espère que je ne serai pas trop loin derrière les autres »

Lorenzo Fellon a tenté de concourir, mais a été contraint de quitter la scène prématurément. De là la décision de subir une opération pour régler définitivement le problème. La reprise a été longue, mais maintenant le pilote français est prêt à revenir.

« Je suis vraiment content d’être de retour à Silverstone » a déclaré le pilote CIP. « Cela a été une très longue attente pour moi, mais je suis enfin de retour et je me sens très bien ». Lorenzo Fellon est prêt à débuter sérieusement son championnat avec les nouvelles couleurs. « Tout ce temps passé loin de la moto m’a aidé. J’ai passé juin et juillet sur la moto pour trouver le bon feeling. J’espère que je n’aurai pas trop de problèmes à Silverstone et que je ne serai pas trop loin derrière les autres. Je vais donner le meilleur de moi-même lors des 12 prochaines courses, j’ai hâte de retrouver mon équipe ! ».

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Avec pour objectif de dynamiser la filière vitesse, la FFM met tout en œuvre pour accompagner la nouvelle génération et leur permettre d’atteindre le plus haut niveau du sport motocycliste. A la veille du 1 000è Grand Prix de l’histoire du Championnat du Monde, Sébastien Poirier tire un bilan positif de ce projet fédéral. La FFM salue l’investissement de partenaires majeurs qui n’ont pas hésité à rejoindre l’aventure : Motul, Shark, Furygan, Dafy Moto, Bridgestone et PHA.

Cette politique d’accompagnement est au cœur de la stratégie fédérale et de nombreux pilotes en bénéficient. Les pilotes des Collectifs Mini OGP et OGP de la Fédération Française de Motocyclisme accompagnés des pilotes de l’Équipe de France (Guillem Planques et Benjamin Caillet) rêvent tous d’un parcours à l’image de Fabio Quartararo, Johann Zarco ou encore Lorenzo Fellon.

Sébastien Poirier, Président de la Fédération Française de Motocyclisme : « Je suis fier de dresser ce premier bilan à la veille du 1 000è Grand Prix. La Fédération s’investit au quotidien auprès des jeunes pour leur apporter un parcours d’excellence dans leur accession au haut niveau. Ce projet s’inscrit sur le moyen terme. L’accès aux circuits de karting est une pièce maitresse dans le développement de la pratique sur notre territoire chez les jeunes.
Je salue le soutien de nos partenaires qui nous accompagnent dans ce projet fédéral, l’objectif est clair : continuer de faire briller nos couleurs sur la scène internationale. »

Génération vitesse en quelques chiffres :

• Modernisation du parcours vitesse avec une pyramide constituée de 3 championnats : Mini OGP Région, Mini OGP France et OGP
• 8 Championnats de ligue organisés en 2023 (contre 2 en 2021)
• 40 épreuves organisées sur le territoire en 2023
• Homologation de 60 pistes de karting

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Dans les surprises, notons également les malheurs de Deniz Öncü (Red Bull KTM Ajo), 10e à l’arrivée après avoir calé sur la grille et relativement absent tout le week-end durant. Comme en MotoGP, le rendez-vous Sud-Américain sera marqué par des absences notables, à commencer par celle de Lorenzo Fellon (KTM CIP Green Power), out pour la saison afin de soigner son épaule blessée. Rappelons qu’il n’avait pas pris le départ la semaine dernière. Le Français est remplacé par Andrea Migno, double vainqueur dans la discipline. Joel Kelso (CFMoto Racing Prüstel GP), magnifique 9e le dimanche, est venu s’encastrer dans le dosseret de selle du vainqueur Daniel Holgado après l’arrivée ! Une image rare et terrifiante, mais surtout malheureuse pour le jeune australien. Ce dernier, blessé à la cheville, doit laisser sa place à David Almansa, un Espagnol de 17 ans actuellement en FIM JuniorGP World Championship.

Impressionnant accrochage sur la ligne d'arrivée entre Kelso et Holgado 😳😱#PortugueseGP #Moto3 pic.twitter.com/mS8WQfRPMK

— CANAL+ MotoGP™ (@CanalplusMotoGP) March 26, 2023

Avant de débuter, voici un tableau qui résume les faits connus :

Malgré la présence de nuages menaçants, la piste est sèche, prête à recevoir les pilotes Moto3. Diogo Moreira est le premier à boucler un tour, en 1’51.765. Riccardo Rossi (Honda SIC58 Squadra Corse) est d’ores et déjà gêné par des problèmes sur sa machine, contraint de rester au box.

Here we go then! 😎

First session of the weekend! #Moto3 P1 is go! 🚦#ArgentinaGP 🇦🇷 pic.twitter.com/qsH5sYbnCA

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) March 31, 2023

Le même Diogo Moreira se fait piéger quelques temps plus tard, sans conséquences. Il est le premier à étrenner le bac à graviers du virage n°1. Les chronos commencent à devenir intéressants : Jaume Masiá (Honda Leopard Racing) enregistre un 1’51.389. Daniel Holgado est déjà très rapide, tout comme Xavi Artigas (CFMoto Racing PrüstelGP). La barre des 1’50, franchie par Dennis Foggia l’an passé, est menacée par Daniel Holgado.

An early spill for Moreira! 💥

Perhaps just a little too eager to get going 💨#ArgentinaGP 🇦🇷 pic.twitter.com/czFwKDiIau

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) March 31, 2023

Daniel Holgado tient toujours la tête de la première session Moto3 à plus d’une demi-seconde de son poursuivant, à moins de 20 minutes du terme. Un nombre important de pilotes restent aux stands après quelques tours, afin de ne pas risquer de casser quelque chose ou pire, de se blesser en ce début de journée. La piste est toujours parfaitement sèche, mais les conditions pourraient bien changer dans les minutes qui suivent.

First-time winner last time out @daniholgado96 has hit the ground running! 👏

He's pushing the pace and over half a second clear at the moment! 💨#ArgentinaGP 🇦🇷 pic.twitter.com/jVHMUHLc2D

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) March 31, 2023

À 10 minutes du drapeau à damier, on aperçoit quelques gouttes sur les objectifs de la réalisation internationale mais cela n’empêche pas les deux pilotes Honda Leopard Racing d’améliorer leurs secteurs. Les drapeaux blancs à croix rouge signalant des conditions changeantes sont agités par les commissaires de pistes, alors que Jaume Masiá est le premier à passer sous les 1’50. Juste après, Ayumu Sasaki améliore et figure 1er, en 1’49.804. Les fines gouttes ne semblent pas gêner ces jeunes loups.

À deux minutes de la fin, la pluie est là, pour de bon cette fois. Il n’y aura plus d’améliorations sur cette séance. 

So that'll do it for #Moto3 P1! 🏁@AyumuSasaki1 gets down to business early as he tops the session! 👏#ArgentinaGP 🇦🇷 pic.twitter.com/AVXbUckZyC

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) March 31, 2023

Résultats de la P1 du Grand Prix d’Argentine Moto3 sur le circuit Termas de Río Hondo :

Crédit classement : MotoGP.com

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Pendant son absence, il sera remplacé par Andrea Migno, et ce, dès ce weekend en Argentine.

Âgé de 27 ans, le pilote italien compte déjà 8 saisons complètes de Moto3, durant lesquelles il a obtenu 11 podiums et 2 victoires dont une au Qatar l’an passé. La saison dernière, il a fini 9e du championnat avec une Honda de l’équipe Rivacold Snipers Team.

Il portera le numéro 16 sur sa KTM du team CIP – Green Power d’Alain Bronec mais on ne sait pas encore combien de temps durera l’intérim.

ANDREA MIGNO TO REPLACE LORENZO FELLON IN THE UPCOMING RACES #moto3 #ArgentinaGP pic.twitter.com/TGal8Ky3Xf

— CIP-GREEN POWER Moto3 Team (@CIPMOTO) March 28, 2023

Lorenzo Fellon rentre aux stands ❌

Le français n'a pas pris le départ de ce #PortugueseGP #Moto3 pic.twitter.com/L4EAibDUBJ

— CANAL+ MotoGP™ (@CanalplusMotoGP) March 26, 2023

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Ce dimanche, l’évidence est devenue incontournable quand le pilote de l’équipe CIP – GREEN Power n’a pas pu prendre le départ de la course des Moto3, son épaule s’étant déboîtée dans le tour de chauffe. C’est loin d’être la première fois que le jeune espoir de la vitesse française subit des luxations à répétition se son épaule droite, conséquences de plusieurs mauvaises chutes.

Une opération paraît maintenant inévitable, même s’il ne s’agit pas du meilleur moment de la saison pour cela. Lorenzo Fellon a donc décidé de mettre sa saison en suspens afin de soigner son épaule blessée et de revenir plus en forme que jamais. Nous souhaitons un rapide rétablissement au jeune pilote hexagonal !

Lorenzo Fellon rentre aux stands ❌

Le français n'a pas pris le départ de ce #PortugueseGP #Moto3 pic.twitter.com/L4EAibDUBJ

— CANAL+ MotoGP™ (@CanalplusMotoGP) March 26, 2023

Lorenzo Fellon (Ab) : « Malheureusement, je n’ai pas pu courir, car dans le tour de chauffe, je me suis déboîté l’épaule. J’ai donc dû retourner au box. Je pense qu’il est temps pour moi de soigner ce problème. Je vais être forfait pour quelques courses pour revenir à 100 %, me sentir bien sur la moto, et être là où nous sommes capables d’être. Je pense que c’est un pas en arrière pour faire deux pas en avant. C’est une décision difficile, mais je pense qu’elle est importante. Je suis sûr que nous pourrons revenir plus forts que jamais. »

Alain Bronec (Propriétaire du Team) : « Durant les tests hivernaux, Lorenzo est passé sur KTM et il a bien travaillé. Malheureusement, il a chuté aux essais de la semaine passée et s’est fragilisé une épaule déjà blessée. Il a souffert tout au long du weekend. Durant le tour de chauffe, il s’est luxé l’épaule et n’a pas pu prendre le départ. Il ne sera pas en Argentine. Il part en France pour subir un contrôle médical. Nous attendons des nouvelles de Lorenzo, sa place est dans l’équipe CIP – GREEN Power dès qu’il sera en forme. »

La structure d’Alain Bronec a néanmoins connu des débuts contrastés, avec une belle prestation du rookie David Salvador, qui a réussi à terminer sa première course avec l’équipe en 13e position, marquant ainsi des points précieux.

David Salvador (13e) : « C’est ma première course de l’année. Je suis très content, car aujourd’hui j’ai amélioré mon pilotage et c’est très positif. J’ai beaucoup aimé le dernier tour. J’avais un très bon feeling avec le pneu avant par rapport au test durant lequel il n’était pas le meilleur. Je pense que nous avons fait un pas de plus en avant dans la course. Nous allons continuer à travailler en Argentine, car je pense que nous pourrons faire un pas de plus. »

Alain Bronec : « David Salvador, vice-Champion JuniorGP, a très bien roulé dans le groupe de tête. Il a forcé en fin de course et il a perdu légèrement le contact. Il termine néanmoins à sept secondes. Félicitations à lui pour ce très bon début de saison. »

Résultats du Grand Prix du Portugal Moto3 2023 : 

Crédit classement : motogp.com

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Fin observateur, Jacques Bolle suit le jeune Français de 18 ans depuis ses premiers tours de roues. C’est pourquoi, confiant en son potentiel, il a décidé de l’épauler en 2023 via le réseau de salles de fitness ON AIR qu’il a créé . En moins de 4 ans, malgré la pandémie, le groupe ON AIR, présidé par Jacques Bolle, s’est imposé comme la marque qui monte au sein des salles de fitness en France grâce à son concept inédit tourné vers la musique et le design. Début 2023, ON AIR a ouvert un 28e club à Toulon.

Jacques Bolle souhaite ainsi mettre Lorenzo Fellon dans les meilleures dispositions pour la campagne à venir. Le pilote entame sa troisième saison en championnat du monde Moto3, désormais au sein du team Français CIP – Green Power dirigé par Alain Bronec. Il aura pour coéquipier l’Espagnol David Salvador. Grâce à ce partenariat, Lorenzo Fellon à toutes les cartes en main pour atteindre des objectifs ambitieux au plus haut niveau.

La voix des partenaires :

Jacques Bolle, Président du groupe ON AIR Fitness : « Soutenir Lorenzo est une évidence pour moi. Je vois en lui beaucoup de qualités pour réussir dans le milieu extrêmement compétitif des Grand Prix. Ils ne sont que trois Français en championnat du Monde, avec Fabio Quartararo et Johann Zarco, et Lorenzo est le plus jeune. Il incarne donc l’avenir tricolore en MotoGP. Je suis persuadé que le groupe ON AIR pourra l’aider dans sa conquête de succès en Grand Prix. »

Lorenzo Fellon, pilote Moto3

Que représente le soutien de Jacques Bolle pour toi ?
« Je suis très content d’être aidé par M. Bolle car c’est un grand personnage de la moto française. C’est super qu’il aide un jeune comme moi, un Français dans une équipe française. En plus, l’entrainement physique est très important pour un pilote. Ce partenariat avec On Air, qui a de superbes installations, a donc du sens et est un bel atout pour ma préparation. C’est aussi une belle image pour la moto française, d’autant que cette année s’annonce très prometteuse pour nous. »

Tu abordes cette nouvelle saison avec confiance ?
« Oui, car j’ai énormément travaillé cet hiver. J’ai repoussé mes limites dans tous les domaines : la préparation physique, le mental et les entrainements à moto. Je n’ai rien laissé au hasard et j’en suis très fier. Cela m’a apporté de la confiance et de la motivation. L’équipe CIP est elle aussi très motivée. J’ai maintenant hâte de montrer mon potentiel en piste et de gagner des grands prix. Mon objectif est d’amener les couleurs On Air le plus haut possible en championnat du monde. »

Alain Bronec, directeur du team CIP – Green Power

Comment accueillez-vous le soutien de Jacques Bolle envers votre pilote Lorenzo Fellon ?
« C’est très intéressant que Jacques Bolle, l’ancien président de la Fédération Français de Motocyclisme, continue d’aider Lorenzo. C’est un Français, dans une équipe française, l’image est forte. On est donc très heureux d’accueillir pour Lorenzo un nouveau sponsor. Cette collaboration avec On Air n’est pas anodine, nous sommes liés par le sport. »

Recruter Lorenzo Fellon était une évidence pour vous ?
« Oui, car il est dans une bonne dynamique. Il a commencé à faire de bons résultats l’an dernier et je pense que changer de constructeur de moto, de rouler désormais sur une KTM, va l’aider à s’améliorer. Nous sommes en plus voisins en France, ce qui nous permet de travailler efficacement. Tout est en place pour qu’il montre ce qu’il sait faire cette saison. »

Cette collaboration franco-française renforce-t-elle le CIP ?
« Cela nous met en lumière en France, c’est clair. Lorenzo a beaucoup de fans. Il y aura une grosse attente cette saison, notamment au Grand Prix de France, bien sûr, avec seulement trois pilotes tricolores dans le championnat. Pour nous, c’est intéressant d’être là avec Lorenzo et On Air. »

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À PROPOS DE ON AIR FITNESS :
Crée en 2017 la marque ON AIR lance sa franchise 2 ans plus tard en 2019. Aujourd’hui 28 club ont ouvert leurs portes, 18 en région parisienne et 10 en province ou dans les départements d’Outre-mer. Un premier club en Espagne verra le jour dans quelques semaines à Valence. Le groupe ON AIR aura plus de 40 unités fin 2023 et vise les 100 clubs à l’horizon 2026.

Sport : Du matériel haut de gamme dernière génération sélectionné parmi les meilleurs fabricants au monde mis à disposition des adhérents.

Musique : Des playlists musicales conçues spécialement pour ON AIR et des mixs de DJ en live accompagnent les adhérents dans leurs séances pour leur offrir un supplément d’âme.

Design : Un décor underground aux allures de loft qui plonge les adhérents dans une ambiance unique et embellit leur séance ainsi que leur feed Instagram.

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Le Salon du 2 Roues de Lyon, c’est LE rendez-vous des passionnés de moto qui se retrouvent pendant 4 jours autour des plus belles motos du monde. Premier salon français de la moto, le Salon du 2 Roues de Lyon accueille plus de 85 000 visiteurs. Venez vivre une expérience unique et immersive au cœur de cet évènement incontournable de la scène moto française et retrouvez le stand du Shark Grand Prix de France Moto : Hall 5 Stand E37

Durant toute la durée du salon, vous pourrez y découvrir une exposition de motos, avec des Showbikes MotoGP du team Red Bull KTM Factory Racing, une Ducati aux couleurs du team Prima Pramac Racing, sans oublier la Morini 250 qui a marqué le début de la carrière de Giacomo Agostini.

De nombreuses animations vous seront proposées sur le stand SHARK Grand Prix de France, comme les séances de dédicaces de Johann ZARCO et Lorenzo FELLON ou encore le jeu concours exclusif pour gagner l’une des 10 places pour le 1000ème Grand Prix MotoGP.

Infos et Billetterie sur : 

gpfrancemoto.com

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Par Diana Tamantini de Corsedimoto.com

Son aventure mondiale pour le moment n’est pas simple. Lorenzo Fellon vient de boucler sa deuxième saison en Moto3, avec quelques petits progrès. Nous parlons de quelques arrivées dans les points, quelque chose qui ne s’est pas produit lors de sa première année, lui donnant un relief particulier. Dans l’ensemble cependant, jusqu’à présent, l’Avignonnais de 18 ans a très peu scoré, même si son jeune âge nous dit qu’il a encore beaucoup de marge de progression. En 2023 il quitte la Honda du SIC58 Squadra Corse pour faire connaissance avec la KTM du team CIP d’Alain Bronec : Faudra-t-il ce changement radical pour franchir des étapes significatives ? Le deuil familial récent pourrait alors représenter une motivation supplémentaire forte.

Lorenzo Fellon arrive en Championnat du monde en 2021 comme rookie signé par l’équipe de Paolo Simoncelli. Il doit quitter le #5, choisi sur les traces de son modèle Johann Zarco mais déjà utilisé en Moto3 (par Jaume Masiá), optant pour le #20. Cela s’est avéré être une année très difficile, se terminant par un bilan amer : Il est alors le seul pilote à plein temps à ne pas avoir marqué de points de toute la saison. Il reste avec la même équipe en 2022 : On voit des éclairs intéressants, mais pour quelques GP, et le bilan global est négatif. Les premiers points arrivent dans les épreuves d’Austin, Portimão, Mugello, plus les meilleurs résultats à Assen et Silverstone, deux treizièmes places.

Paolo Simoncelli à Lorenzo Fellon : « tu peux dépasser dans ce sport, les dépassements sont autorisés, tu n’auras pas d’amende »

Rappelons cependant qu’au Portugal il partait des premières lignes pour la première fois, et une 14ème place n’était pas exactement ce qu’on espérait… Globalement, des flashs qui équilibrent mal les nombreuses chutes lors des séances et la majorité des classements en dehors des points. Il a aussi été forfait lors de la course de Jerez, qu’il n’a pas disputée en raison d’une luxation de l’épaule à la suite d’un accident en essais libres.

C’est certainement un très jeune pilote, qui a encore beaucoup de points à travailler pour grandir. Paolo Simoncelli a souligné certains aspects dans ses communiqués de presse d’après-course, et un en particulier. Citons par exemple ce que le patron du SIC58 a écrit après la manche au Sachsenring. « Je ne peux pas dire qu’il n’est pas rapide, seulement qu’il a ces deux-trois problèmes technicotactiques à régler. […]
Parfois on se moque de lui en disant : « Regarde, tu peux dépasser dans ce sport, les dépassements sont autorisés, vas-y doucement, tu n’auras pas d’amende. »

Il faut également trouver le moyen de réduire le nombre de chutes. On rappelle aussi qu’il a dû faire récemment face à un grave deuil, la perte de son père Laurent, pour cause de maladie. Une situation évidemment pas facile à gérer pour un garçon de 18 ans, mais qui pourrait devenir un fort boost de motivation en cette année 2023. Que peut faire Lorenzo Fellon ? Les réponses viendront une fois que nous serons revenus sur la piste.

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Par Marianna Giannoni / Corsedimoto.com

2022 a été une année d’ombre et de lumière pour la Sic58 Squadra Corse. Riccardo Rossi visait certainement plus haut au début de la saison Moto3, mais il a été l’auteur d’une saison discrète, tandis que Lorenzo Fellon a souvent été discret. L’équipe de Romagne a certainement d’autres ambitions.

« Le bilan de la 2022 est positif », a déclaré le directeur technique Marco Grana. « A la Sic58, il y a une bonne atmosphère et nous sommes heureux de la façon dont l’équipe a travaillé. Nous avons manqué la victoire, que nous aurions pu remporter à plusieurs reprises, mais nous nous rattraperons l’année prochaine. »

Quel bilan tirez-vous de la saison de Riccardo Rossi ?
« L’année précédente, Riccardo a terminé le championnat du monde à la 20e place avec moins de 30 points, tandis que la saison dernière, il s’est même battu pour la victoire dans certaines courses. Il est monté sur le podium en Thaïlande et pour lui c’était le premier podium sur le sec. Il a montré qu’il pouvait être un pilote de haut niveau et a été très rapide sur de nombreux circuits. Il a bien roulé en Thaïlande, à Sepang, à Jerez, au Mugello… Riccardo a beaucoup grandi. Nous devons encore nous améliorer, surtout en qualifications où nous ne parvenons pas à trop matérialiser, mais en course nous parvenons souvent à avoir la meilleure Honda en termes de temps au tour et à nous battre pour les positions qui comptent vraiment. Pour l’instant, Rossi est dans le top 7 et j’en suis très fier. »

Y a-t-il eu des moments de tension avec Lorenzo Fellon ?
« Avec lui, nous avons fait une première ligne à Portimão mais,en course, nous n’avons jamais obtenu de résultats importants. A partir du milieu de l’année, les choses se sont compliquées, lorsqu’il a signé pour une autre équipe. J’ai continué à être professionnel mais il y a eu quelques difficultés de la part du garçon. Cela peut arriver. Je lui souhaite la meilleure des chances pour l’année prochaine. » (NDLR : Après coup, on comprendra malheureusement aisément que le pilote français était plus perturbé par la maladie fatale de son père que par son futur changement d’équipe…).

En termes de moto, les KTM étaient supérieures…
« Notre moto est bonne, nous l’avons améliorée un peu plus que l’année dernière en termes de vitesse de pointe. Espérons que Honda nous donnera un coup de main pour 2023. La KTM est vraiment très performante et elle l’a montré sur différents circuits où nous avons eu beaucoup de difficultés.»

Quelles sont les perspectives pour 2023 ?
« Riccardo Rossi, s’il peut améliorer son temps au tour et avoir un peu plus de confiance en lui, peut essayer de se battre pour le championnat. En 2023, un coureur très expérimenté comme Toba, courra également avec Sic58 : Nous avons essayé de donner un peu de relief. L’objectif est de le ramener à la victoire, au podium, de se battre constamment pour les positions qui comptent. Cependant, ce serait bien si Honda pouvait nous donner un coup de main. »

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Marianna Giannoni

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Mais au-delà de la grande tristesse et de la compassion que nous ressentons tous pour ceux que Laurent Fellon laisse dans le deuil, c’est naturellement Johann Zarco qui a rendu le plus bel hommage à celui qui a partagé sa vie durant des années pour le mener au double titre de Champion du monde Moto2.

Johann Zarco : « Adieu l’ami, père de la moto, ta passion dans ce domaine fut sans limite. Les vibrations d’un moteur t’ont toujours transcendé, tes souhaits de transmettre cette passion étaient grands aussi. Tu as su fédérer du monde avec toi pour atteindre des buts exceptionnels. Ainsi à tes côtés tu m’as rendu guerrier et ça c’est pour la vie ! Merci Nénésan. »

Johann Zarco n’est pas un simple guerrier, c’est aussi un seigneur !

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Nous rendrons hommage ultérieurement à cet homme entier qui a consacré toute sa vie à la compétition moto, d’abord avec Johann Zarco puis avec son fils Lorenzo Fellon.

Pour le moment, nous adressons simplement toute notre sincère et profonde affection à sa famille endeuillée, en pensant particulièrement au jeune Lorenzo…

lorenzofellon20 : « C’est avec beaucoup de tristesse que je vous annonce le décès de mon papa. Cela fait déjà quelques mois qu’il se battait contre un cancer. Je n’ai pas les mots pour transmettre la tristesse que je ressens en ce moment mais je sais qu’il est toujours avec moi dans la paix.
Je t’aime papa. Je continuerai à me battre pour toi et pour nous. »

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Le « parler vrai » du patron, dans la SIC58 Squadra Corse on connaît, mais cette fois on sent comme une certaine nostalgie dans ses propos, que ce soit au sujet de Tony Arbolino, ex-pilote de l’équipe italienne vainqueur à Sepang, mais aussi de Lorenzo Fellon, qui effectuera sa dernière course avec sa Honda à Valence sous les célèbres couleurs blanches et rouges avant de partir sur une KTM du CIP – Green Power d’Alain Bronec.

Moins d’une course avant la fin du Championnat du Monde, c’est le bon moment pour faire le point, aussi parce qu’avec la probable victoire de Bagnaia et le Championnat Moto2 qui n’est pas encore décidé, tout le monde sera concentré ailleurs la semaine prochaine.
Paolo Simoncelli : « Notre histoire a commencé avec le CIV, avec l’idée de diriger les jeunes pilotes, ou les aspirants, vers leur rêve. Nous pouvons dire que nous avons en partie réussi, évidemment pas avec tout le monde. Parfois, il n’y avait pas le bon feeling, mais nous avons toujours essayé de faire de notre mieux, en mettant notre expertise à leur disposition.
Laissez-moi vous rafraîchir la mémoire : Nous avons commencé avec Mattia Casadei, qui a été déterminant pour la création de l’équipe, nous sommes heureux que chaque année il soit là, en compétition pour gagner le championnat du monde MotoE.
Puis ce fut le temps de Tony Arbolino, grand protagoniste en Moto3 et de cette dernière année en Moto2, de Tatsuki Suzuki qui, malgré plusieurs années en Moto3, est devenu célèbre avec nous et ensuite Niccolò Antonelli, avec qui nous avons passé deux belles années, même si le paddock le considérait comme un pilote « presque fini ».
Aujourd’hui il y a Riccardo Rossi, qui porte le poids d’un nom de famille particulier, plein d’attentes… C’est un type spécial, sympathique et très intelligent, pointé du doigt comme un pilote qui court juste parce qu’il est un « fils à papa », alors qu’avec nous il a démontré qu’il faisait les bons chiffres et avec de grandes qualités.
Son histoire sportive s’est développée. Dimanche, Riki a fait une course incroyable, juste une erreur stupide a ruiné une fin qui aurait pu être exaltante. Quel dommage !
Dans notre environnement « familial », j’aime quand les gens nous définissent ainsi, nous essayons de laisser les jeunes coureurs courir le plus sereinement possible, en leur fournissant toutes sortes de moyens.
Et puis il y a Lorenzo Fellon… Un garçon qui sait certainement piloter une moto, mais qui a abandonné trop tôt la collaboration avec nous, ne comprenant peut-être pas que tout ce que nous faisions avait pour seul objectif de le faire grandir. Trop concentré sur la poursuite du chrono, alors que ce n’est que la partie finale, le sommet de l’iceberg. Il faut d’abord soigner la technique, qui est la base de la pyramide. Peut-être que ce n’était qu’un pur manque d’harmonie, on n’est pas fait pour se sentir bien avec tout le monde, surtout quand on est sceptique et qu’on est convaincu que seule une KTM peut te faire monter sur le podium.
J’ai vu l’interview post Sepang d’Arbolino et j’ai été heureux que, même si cela fait plusieurs années, après sa première (vraie) victoire en Moto2, il ait mentionné le Sic et notre première année ensemble, émotionnellement difficile, ici en Malaisie. En fait, c’est ce que je voudrais laisser à mes pilotes, ce que j’ai vu dans les yeux de Tony. Pour que, lorsqu’ils parleront de nous, ils puissent se souvenir des bons moments passés ensemble. »

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Le Français a couru en Red Bull Rookies Cup en 2019 en parallèle de l’European Talent Cup avant de passer en Championnat du Monde Moto3 Junior la saison suivante. En 2021, Lorenzo Fellon a fait son entrée en Moto3 et compte pour le moment une 13e place comme meilleur résultat enregistré aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne cette année. Il s’est également qualifié en première ligne à l’occasion du GP du Portugal en avril dernier.

Après deux années d’apprentissage, le natif d’Avignon portera les couleurs de l’équipe CIP – GREEN POWER, dont le siège se trouve à Alès.

Lorenzo Fellon : « Je suis très heureux d’entamer une nouvelle aventure avec le CIP l’an prochain. C’est une équipe qui a beaucoup de dévouement et qui travaille très dur pour gagner. C’est quelque chose qui me motive beaucoup. Je pense qu’en unissant nos forces, on peut faire de très belles choses. Je suis très impatient de commencer à travailler avec eux l’an prochain et de donner le meilleur de moi-même pour porter au plus haut les couleurs de l’équipe. »

Alain Bronec (Propriétaire de l’équipe) : « Après deux saisons en mondial, nous avons décidé de faire confiance à Lorenzo Fellon pour la saison 2023. Nous sommes convaincus de son potentiel et nous pensons qu’il trouvera au CIP – GREEN POWER tout ce dont il a besoin pour s’illustrer. Nous sommes également fiers de pouvoir compter un pilote français dans une équipe française ! »

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En remballant son stand du Grand Prix de Grande Bretagne pour prendre la direction du prochain rendez-vous au calendrier de la saison qu’est le Red Bull Ring, Paolo Simoncelli avait en tête sa reconversion… « J’ai un peu le moral dans les chaussettes, je donnerais tout pour ouvrir une paillotte sur une plage de sable fin à Bora Bora » lâche italien sur son blog. « Mais depuis que je commence à vieillir je sais bien que dès que tu as un problème, dès qu’il t’arrive quelque chose, selon la gravité, il y a une période pendant laquelle tu vois tout sombre, tu ne vois pas la lumière, tu ne trouves pas d’issue à tout, elle semble plus grande que toi et infranchissable ».

Et il ajoute : « puis petit à petit, jour après jour, vous métabolisez le problème, vous le décomposez et vous vous l’appropriez et vous commencez à passer au crible les solutions éligibles, vous vous dites : ‘Ok, ça se résout’, ça s’appelle se remettre sur les rails. Et c’est ce que je vais faire, avec Grana et Sic58, en commençant à travailler pour l’avenir : prochaine étape l’Autriche ! ».

Paolo Simoncelli : « après une course comme celle-ci, vous vous attendez à ce que vos pilotes sortent en disant : ‘la moto est nulle’, mais non…« 

On est rassuré. Mais comment en est-il arrivé à avoir un tel coup de mou ? Parce que Silverstone, et le sentiment corrosif d’une démobilisation de ses pilotes… « Après une course comme celle-ci, vous vous attendez à ce que vos pilotes sortent en disant : ‘la moto est nulle, elle n’a pas d’accélération’ » dit Simoncelli qui envoie ainsi la suite… « Mais non, Fellon est sorti en disant que tout allait bien, que la moto était parfaite, alors que Rossi, qui a commencé 4e avec beaucoup de nos espoirs a simplement eu un black-out, il n’a pas pu récupérer ou prendre les choses en main. Tous deux se cachaient entre la 17e et la 19e place lorsqu’en raison de divers accidents des pilotes de tête, ils ont terminé dans les points, Rossi 14è et Fellon 13è ».

Paolo Simoncelli termine, en mentionnant le coup grâce donné par notre tricolore… « Je ne sais pas quoi dire … J’ai aussi appris que Fellon a déjà signé pour une autre équipe l’année prochaine, ce qui ne m’aurait posé aucun problème puisque nos chemins se seraient séparés de toute façon, mais vous savez… Après deux ans ensemble Je pense qu’il y a une manière et une façon de dire les choses ». Ou pas ?

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Nouvelles mesures pour favoriser le développement des écoles labellisées, ainsi que des niveaux de compétitions bien définis de la base au sommet, mais aussi influence des succès de Fabio Quartararo et extension notables des wildcards pour faire la liaison entre le national et l’international, la vitesse française accélère la cadence…

Monsieur le Président, après analyse de la situation exceptionnelle dans laquelle nous étions l’année dernière depuis deux ans, plusieurs mesures ont été prises afin de favoriser le sport moto et le loisir moto en France. Elles ont été présentées à la conférence de presse de février dernier et se caractérisent par la promotion et le développement des écoles labellisées, ainsi que des niveaux de compétitions bien définis de la base au sommet. En ce milieu de saison sportive où nombre d’épreuves ont déjà eu lieu, peut-on en avoir un premier retour ?
Sébastien Poirier : « Ce que je peux déjà vous dire, c’est que le premier pan de notre programme 2020–2024 a concerné les écoles labellisées. C’était un sujet très important car il s’agissait de pouvoir faire en sorte d’identifier quelles étaient les structures qui ont une appétence pour accueillir les jeunes et les moins jeunes, et en tout cas les nouveaux pratiquants. Nous en étions à une quarantaine d’écoles labellisées il y a encore quelques années, et nous sommes aujourd’hui à plus de 120 écoles labellisées. On a posé une nouvelle règle, un nouveau cahier des charges, et je crois qu’on a lancé une nouvelle dynamique. On a aussi structuré notre capacité à aller contrôler et animer les réseaux des écoles labellisées et je pense sincèrement et objectivement qu’on pourra espérer être autour de 150 écoles labellisées en fin de cette année. Ce qui est intéressant, c’est que nous sommes aussi allés chercher de nouvelles structures. J’en veux pour preuve ce que l’on a réussi à mettre en place en vitesse : nous avions deux écoles labellisées en vitesse, aujourd’hui nous en avons une vingtaine ! Ça veut dire qu’on a un maillage territorial sur la vitesse qui est beaucoup plus important. C’est le premier résultat positif et cela permettra, à travers le site Internet dédié que l’on a mis en place, d’offrir un site facile d’accès, simple, pour toutes les personnes qui souhaiteraient se renseigner sur « Où débuter la moto ? Comment débuter la moto ? Faut-il que j’achète une moto ? Est-ce que l’équipement est intégré ? ». Donc, nous vulgarisons et nous démocratisons l’offre de pratique, notamment tournée vers les jeunes. C’est donc un premier résultat très positif.
Le deuxième aspect, sur la structuration de l’offre, ce sont les circuits de karting, notamment pour la vitesse. Je crois que l’on a un travail considérable à faire auprès des circuits de karting pour, justement, permettre à nos petits de rouler sur ce type de pistes de proximité car aujourd’hui c’est extrêmement compliqué pour eux de rouler sur des grands circuits de vitesse. On a une petite quarantaine de circuits de vitesse déjà homologués moto mais il existe entre 200 et 300 circuits de karting. Donc, c’est auprès des circuits de karting qu’il faut se diriger pour les premiers tours de roulage, notamment chez les petits. La FFM a également investi puisque l’on a embauché un Responsable qui va visiter et expertiser les pistes. Nous sommes aussi sur une très belle tendance en termes de pistes de karting : j’espère que nous serons autour d’une centaine de pistes de karting d’ici la fin de cette année, voire 2023. C’est un vrai travail de fond qui est mené, et un travail de proximité, puisqu’il faut aller rassurer les circuits de karting sur le fait qu’on ne fait pas plus de bruit qu’un kart, qu’on n’abîme pas la piste lorsqu’il y a des chutes, etc.
S’agissant des championnats qui ont été lancés, nous avons une dizaine de championnats régionaux qui vont être organisés en 2022, et la première des réussites est le fait même qu’ils existent. En vitesse, nous avions deux championnats de ligue chez les petits, et aujourd’hui nous sommes sur près d’une dizaine. Évidemment, avec une structuration qui est uniforme sur tout le territoire, c’est-à-dire que l’on a bien nos catégories Mini OGP, Objectif Grand Prix, 110, 160 et MiniGP pour la partie Ohvale que l’on retrouve au niveau international. On retrouve donc ces structurations de catégories sur tout le territoire mais ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas intégrer d’autres catégories, comme par exemple la catégorie scooter, mais au moins on a mis dans le socle de ces championnats régionaux Mini OGP ces trois catégories phares que l’on retrouve aussi au niveau national. Le premier retour est globalement positif même si les choses ne sont pas simples puisqu’on est sur la mise en place de championnats et que certaines catégories ne comportent que quatre ou cinq pilotes alors que d’autres en accueillent une quinzaine. Ce que je crois, c’est qu’il faut s’inscrire sur un temps long car on est vraiment sur la mise en place des championnats. Il y a aujourd’hui une difficulté d’approvisionnement des motos, notamment des mini motos, qui est un vrai frein pour de nombreux parents qui se renseignent, mais globalement c’est une mise en place qui se fait positivement, avec beaucoup d’optimisme, dans cette première année de cette politique de structuration de l’offre au niveau régional. Je suis optimiste et nous avons aujourd’hui des partenaires qui nous suivent, comme Shark et comme Motul, sur la structuration de la pyramide régionale que l’on retrouve au niveau national sur le Mini OGP et ensuite sur le FSBK.
Il faut noter également le soutien de Claude Michy, le Promoteur du Grand Prix de France Moto, qui a souhaité s’engager à nos côtés pour nous aider et aider les moto-clubs organisateurs à dynamiser le FSBK notamment en terme de fréquentation du public.
Il y a donc globalement une belle mise en place et nous ferons le bilan définitif en 2024 car je crois qu’il faut vraiment se laisser trois années avant de dresser le bilan.
 Le plus important, si nous voulons avoir des champions, c’est avoir une masse de pilotes, la pyramide la plus large possible, et donc ce que nous mettons en place aujourd’hui c’est la structuration de cette base pyramidale que l’on veut la plus large possible, la plus accessible possible, la plus facile en terme de compréhension. L’objectif est de faire en sorte que des parents, qui connaissent peu ou pas le milieu de la moto, puissent se dire « entre l’équitation et la moto, c’est aussi simple dans les deux fédérations ». C’est vraiment ça le sujet !
 Je suis donc optimiste, même si nous sommes dans le dur de la mise en place parce qu’on est sur la première année, mais je crois qu’il faut vraiment se projeter car nous faisons déjà rouler quasiment le double de pilotes à ce niveau-là.
Nous avons aussi cette catégorie Objectif Grand Prix que l’on a clairement positionnée comme étant là où devaient être nos meilleurs jeunes pilotes français, avec des motos qui sont très proches, avec un boîtier électronique unique que l’on va mettre en place même si des raisons d’approvisionnement nous ont empêché de le faire sur la première épreuve au Mans. C’est un boîtier qui est identique à celui utilisé en Espagne, et de la même manière, avec le pneumaticien Bridgestone que l’on a comme partenaire sur l’OGP, nous allons avoir des motos qui ont un boîtier électronique et des pneumatiques identiques à ce que l’on a au niveau de l’European Talent Cup. Ça veut dire qu’on va vraiment aider nos meilleurs jeunes à s’habituer aux machines qui sont utilisées en European Talent Cup, ce qui n’était pas forcément le cas par le passé, et ce qui pouvait expliquer pourquoi il y avait un tel écart sur les premières compétitions de nos Français en European Talent Cup. Je suis donc optimiste sur des résultats assez rapides et c’est pour ça que j’ai hâte de voir nos pilotes français rouler en European Talent Cup, parce que justement je crois que cet écart va être largement minoré grâce à ces actions qui ne portent que sur la moto mais qui vont quand même faciliter leur apprentissage de ces éléments techniques pour aller en Espagne. »

 Avec son titre mondial en MotoGP, Fabio Quartararo a pris une autre dimension et atteint maintenant un large public qui  ne s’intéressait pas forcément à la moto, que ce soit par des émissions grand public ou même des campagnes d’affichage dans Paris. Pensez-vous que cela puisse également favoriser la pratique de la moto en France ?
« En tout cas, ce qui est certain c’est qu’une fédération est portée par ses champions et par les performances sportives de ses meilleurs sportifs. On le voit en rugby, on le voit aussi en football lorsque la France gagne la Coupe du monde, et on le voit aussi chez nous. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, la moto a passé un step et peut-être qu’elle a retrouvé le niveau de la grande période de la moto française dans les années 70-80. C’est clair que le titre de Fabio est un titre qui permet à ce que la moto, le sport moto et les sports mécaniques de façon générale, soient valorisés. A fortiori parce qu’on a la chance d’avoir Fabio et Johann qui sont vraiment deux sportifs qui s’expriment bien, qui sont agréables, dont on sent l’enthousiasme et la joie de vivre.
Je crois qu’ils représentent parfaitement la moto, et ils représentent la moto de demain, celle qui est une moto responsable, une moto sportive car c’est un sport comme un autre, et en effet ils font du bien.
L’enjeu pour nous, et c’est pour cela que nous avons mis en place toutes ces structurations et toute cette capacité d’accueil, c’est qu’il faut qu’on soit à la hauteur de ce rayonnement et que nos structures soient en capacité d’accueillir les petits qui se rêveraient en Fabio ou J C’est tout le travail que nous menons en parallèle de ce titre, parce qu’en effet ce serait dommage de passer à côté d’un tel rayonnement et qu’on ne soit pas en capacité de dire à des parents « voilà où il faut aller, combien ça coûte, ça ne coûte pas si cher que ça, il y a des éducateurs qui feront que votre enfant va apprendre la moto en toute sécurité, et potentiellement après, s’il a envie de faire des compétitions, voilà où sont les compétitions et voilà comment ça s’organise ». C’est donc le travail que nous menons. »

Il y a aussi eu quelques nouveautés concernant les wildcards au niveau international…
« Sur la discipline vitesse, la politique de la FFM en 2022, c’est d’accentuer ce qu’on avait mis en place en 2021 par rapport aux wildcards, et de faire en sorte qu’il y ait un lien fort entre le championnat de France et les épreuves internationales. Ça veut donc dire des wildcards sur la catégorie 600 Supersport pour le Superbike mondial à Magny-Cours en partenariat avec Yamaha et le GMT 94. Donc deux wildcards qui seront offertes par la fédération, Yamaha et le GMT 94 pour participer à cette épreuve de Grand Prix de France de Superbike : on double la mise et surtout on est sur une wildcard jeune et une wildcard que l’on qualifiera de plus sportive. Ça offre donc l’opportunité à nos meilleurs pilotes de Supersport de pouvoir s’essayer sur le mondial Superbike, et on a vu le succès rencontré l’an passé par Valentin Debise qui a vraiment permis à travers ses chronos du samedi de démontrer que le niveau du championnat de France était un très très bon niveau, puisqu’il s’est qualifié quatrième le samedi en Superpole.
Ça veut donc dire que ça positionne un championnat, et puis surtout avec le GMT 94 on a la garantie qu’il y a un travail préparatoire, c’est-à-dire qu’on n’envoie pas les pilotes qui ont la wild card sur le Superbike sans qu’il y ait a minima un entraînement et une appropriation de la moto : il y a un travail qui est fait en la matière.
Nous avons aussi en 2022, et c’est la nouveauté, une wildcard qui sera offerte pour la catégorie 300, à travers le team Flembo. On a la chance d’avoir un team français en mondial 300, donc on va mettre en place cette wild card aussi sur des critères sportifs pour envoyer l’un des meilleurs dans la catégorie en wild card 300. Et puis sur la catégorie OGP, Objectif Grand Prix, là également un accompagnement pour le ou les meilleurs, en tout cas ceux pour qui on estimera qu’ils ont la capacité à performer assez rapidement et à faire en sorte que cette carte soit positive dans leur progression, la possibilité pour une ou deux wild cards en European Talent Cup dès cette année dans le cadre du team France, puisqu’on a un team France en European Talent Cup.

Il y a donc une vraie cohérence avec le niveau international, et on va également vraiment poser définitivement les deux collectifs que l’on a mis en place chez les jeunes. On a mis en place deux collectifs qui suivent une dizaine de petits tout au long de l’année, avec deux ou trois stages sur des circuits avec des éducateurs, et on a la chance d’avoir Johann Zarco comme parrain sur ce dossier-là et sur cette filière collective. Johann a déjà eu la gentillesse de venir sur un de nos stages. Voilà, on essaie d’être sur tous les champs, on a parfaitement conscience que le haut niveau s’inscrit dans un temps long, qu’un champion s’inscrit dans un apprentissage qui est quelquefois complexe, et qu’il faut prendre le temps de faire en sorte de former des pilotes mais aussi des hommes, c’est donc un travail qui s’inscrit dans la durée avec des éducateurs qui les suivent, les accompagnent, les forment et les informent. »

« Enfin, Lorenzo Fellon est accompagné par la fédération sur l’année 2022 comme en 2021. Même s’il a été un peu dans le dur de son apprentissage, on croit beaucoup en lui. Il a déjà marqué ses premiers points. Il fait partie de ces pilotes que l’on suit, que l’on accompagne, et auprès de qui on apporte tout notre soutien, comme à l’époque on avait aidé Fabio Quartararo quand il était en Moto3 et en Moto2, dans une période plus difficile : la fédération est toujours là pour aider ceux qui sont dans une difficulté. Aujourd’hui, nous n’aidons plus ni Fabio ni Johann, parce qu’on considère qu’ils ont atteint un niveau suffisant qui leur permet de pouvoir s’épanouir sans l’aide de la fédération. Mais l’objectif de la fédération est vraiment d’être là pour aider dans des passages, des passages techniques, des passages sportifs, et une fois qu’ils ont atteint le Graal, ils peuvent vivre leur vie le plus sereinement possible et cela nous convient parfaitement. »

Cet article FFM – Interview Sébastien Poirier : Le point à la mi-saison 2022 est apparu en premier sur Paddock GP.

Troisième et quatrième place pour David Salvador qui remplace Ayumu Sasaki blessé sur la Husqvarna du Max Racing Team et Daniel Holgado (KTM Red Bull Ajo). Jaume Masia (KTM Red Bull Ajo) est cinquième, devant notre Andrea Migno (Honda Snipers), Lorenzo Fellon (Honda SIC58 Squadra Corse), Tatsuki Suzuki (Honda Leopard) et Izan Guevara (GasGas Aspar). Joel Kelso (KTM CIP) clôture le Top Ten.

Accèdent également directement à Q2 : Matteo Bertelle (KTM Avintia), John McPhee (Husqvarna Max Racing Team), Deniz Oncu (KTM Tech 3) et Carlos Tatay (CFMoto PruestelGP).

Que vont réserver ces qualifications du Grand Prix de Catalogne ? Avant de répondre à cette question, voici le tableau qui résume les faits connus jusque-là.

29° dans l’air et 48° sur la piste sont les conditions proposées aux pilotes pour ces qualifications qui se dérouleront en deux temps. Une Q1 d’où sortiront les quatre meilleurs pilotes qui rejoindront les protagonistes de la Q2 au terme de laquelle on saura qui aura réalisé la pole position.

Oh yes, here we go! 😎

It's time for qualifying, #Moto3 up first! ⏱️#CatalanGP 🏁 pic.twitter.com/7ZVEw9vqIE

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La première référence de la Q1 est l’apanage de Mario Aji en 1’49.873. Furusato, Bartolini et Azman complètent le carré magique en partance pour la Q2. Mais Riccardo Rossi plante un 1’49.519 qui en dit long sur ses ambitions. Artigas intègre aussi le peloton de tête avec sa CFMoto.

Benchmark on the board! 🔝

Despite the red sectors, @mariosuryoaj1 hangs on to top spot! 💪#Moto3 | #CatalanGP 🏁 pic.twitter.com/Wdy9C7hwfC

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Scott Ogden joue sa carte et prend les commandes en 1’49.389. On entre dans les cinq dernières minutes. Whatley chute et s’assure de la dernière place puisque sans chrono.

And now @ScottOgden19 takes over as the timing screens are starting to light up! ⏱️#Moto3 | #CatalanGP 🏁 pic.twitter.com/MdhsXgI9IM

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Ogden chute au virage 3 occasionnant un drapeau jaune à l’approche de la dernière minute.

Just after teammate @joshwhatley70 crashed, so does @ScottOgden19! 💥

If he can hold onto his Q2 place, it's now a race against time to get that bike ready for the final qualifying session! 👀#Moto3 | #CatalanGP 🏁 pic.twitter.com/8fxOg53jYL

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Sous le drapeau à damier de cette première mi-temps, ce sont Ogden, Toba, Riccardo Rossi et Yamanaka qui continuent l’aventure. Le grand perdant de l’exercice est Artigas qui partira 21e.

Classement Q1 :

La Q2 enchaine et c’est la grande finale de cette séance. Ogden, leader de la Q1 doit se dépêcher pour être de la fête…

👊 @ScottOgden19 holds on!

The rookie advances through to Q2 with @KaitoToba, @riccardorossi54 and @yamanaka_ryusei! 👏

Now Ogden needs to get back as quick as possible! 💨#Moto3 | #CatalanGP 🏁 pic.twitter.com/PBh4aeK0xP

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La preuve…

Frantic work down in the @VisionTrackGP garage! 🔧#Moto3 | #CatalanGP 🏁 pic.twitter.com/kexJjgsSU1

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Pendant que les mécaniciens travaillent, les hostilités débutent.

Crunch time then! 👊#Moto3 pole position battle underway! 🚦#CatalanGP 🏁 pic.twitter.com/8lIqrdKumm

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La première référence revient à Foggia en 1’48.292 devant Rossi, McPhee, Suzuki et Lorenzo Fellon, qui pointe donc dans le top 5. Au second run, Guevara se poste second de Foggia, et Fellon est dans le bon tempo, sixième.

🤝 @Le0pardRacing top and tail the front row as it stands! 💪#Moto3 | #CatalanGP 🏁 pic.twitter.com/tTdcfT3HqR

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On entre dans les cinq dernières minutes et les pilotes rejoignent leur box pour être approvisionnés avec les dernières munitions pneumatiques disponibles.

5 minutes to go! ⏱️@IzanGuevara28 sits 2nd, does he have anything more for provisional polesitter @dennisfoggia71?! 👀#Moto3 | #CatalanGP 🏁 pic.twitter.com/GCyo2kGiBK

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Le dernier assaut donne son verdict en consacrant sous le drapeau à damier Foggia gagne la position de pointe en 1’48.290 devant Oncu, Guevara et Fellon qui commandera la seconde ligne. Masia chute comme Tatay. Le premier cité s’élancera seulement 14e. Le leader du championnat Garcia s’élancera 7e.

Moto3 Catalogne Qualifications : chronos

Crédit classement motogp.com

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Le « parler vrai » du patron, dans la SIC58 Squadra Corse on connaît, mais cette fois il s’est quelque édulcoré au bénéfice d’un compte-rendu particulièrement exhaustif mais rendant simplement hommage aux performances de Lorenzo Fellon et Riccardo Rossi en Moto3, ainsi que Kevin Zannoni en MotoE, sans même déclencher l’ire du patron à l’encontre de Diogo Moreira… Étonnant !

Un Mugello en demi-teinte : Au Mans j’avais été touché par la beauté du public qui envahissait le circuit, avec ses couleurs et ses sons, ici c’était le contraire. Ce n’était pas dû au fait que le public faisait profil bas mais au fait qu’il y avait très peu de monde. Il y avait plusieurs raisons à cela, à mon avis l’une des causes était le concert de Vasco Rossi le samedi soir à Imola, qui a attiré environ 150.000 personnes. Si l’on ajoute à cela le fait que Valentino Rossi y était également présent, les comptes sont vite faits.

Passons aux courses : Il ne m’est jamais arrivé qu’une situation idéale, où nous pouvions nous battre pour la victoire, soit renversée de cette façon. Eh bien, dimanche dernier, c’est arrivé deux fois pendant le dernier tour. La première fois avec Rossi qui a été frappé par Moreira (qui a ensuite chuté) dans le dernier tour. Immédiatement après la seconde, avec Zannoni qui a vu sa 2ème position lui échapper, alors que l’on se dirigeait déjà vers le parc fermé.

Je tiens à féliciter Riccardo qui a fait une course incroyable. Une course faite d’excellents dépassements et de stratégie, dans laquelle il a fait le meilleur tour en course. Quand il restait peu de tours avant la fin, je savais qu’il était concentré et qu’il réfléchissait à la meilleure tactique à appliquer. Je sais qu’il n’a pas peur de la bagarre, il a fait quelques essais à trois ou quatre tours de la fin, puis il y a eu l’erreur de Moreira. C’est vraiment dommage ! Il a montré de quel bois il était fait.

Une autre décision gagnante a été de choisir comme « grid man » Gianluca, que nous appelons « Miami ». Un homme grand et large d’épaules. Nous avons sacrifié la beauté de l’ombrellina classique pour l’ombre, au vrai sens du terme. Et bien que ce choix ait été laborieux, il s’est avéré être une chance.

Zannoni est parti de la deuxième position, mais malheureusement la course 1 du samedi a été faussée par l’asphalte humide, tandis que dans la course 2, il a fait une erreur de débutant ; il a été surpris par les poursuivants alors qu’il réfléchissait à comment dépasser le premier. Cela peut arriver, mais il continue à être rapide et compétitif !

Fellon a arraché à nouveau la zone des points, c’est maintenant un super classique. Si l’on pense que l’année dernière il était toujours à l’arrière… nous avons fait de nets progrès !

Pendant ce weekend, nous avons eu beaucoup d’invités qui étaient nos sponsors et le début avec nous de La Marzocco, qui nous a fourni une machine à café, excellemment manipulée par Simone, et nous a choyé tout au long du weekend avec un excellent service de bar.
C’est un plaisir d’être entouré de tous ces amis, avec lesquels j’ai tissé des liens qui vont au-delà de la relation de travail ; nous avons appris à nous connaître et à nous estimer. La tension est épuisante, mais j’ai apprécié d’être en leur compagnie.

Maintenant je ressens la fatigue post Mugello, mais nous avons très peu de temps pour penser ou sur-penser aux erreurs et aux conséquences, car il est temps d’agir …c’est le moment d’aller à la caliente Barcelona ! !! Restez à l’écoute !

-PaoloSic58-

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Le « parler vrai » du patron, dans la SIC58 Squadra Corse on connaît, et cette fois ce sont Lorenzo Fellon et Riccardo Rossi qui en font les frais en Moto3 pendant que Kevin Zannoni en retire les fruits en MotoE…

« Dans un Mans enflammé, nous avons été accueillis par un public enthousiaste, qui a manifesté avec passion tout son bonheur d’être de retour sur les circuits. Un weekend « à l’ancienne », du moins pour le public, magnifique mais un peu décevant pour nous. Je suis désolé pour ceux qui pensent lire cet article en quelques minutes, je ne veux pas être ennuyeux, mais je dois vous prévenir que j’ai traîné en longueur, aujourd’hui car je suis assez en colère ! »

« Commençons par le début. Selon Fellon le vendredi : « la moto est nulle, elle ne fonctionne pas ! », des mots dits seulement pour justifier son comportement inadapté sur la moto (ou son incapacité). Samedi, au contraire, « la moto est fantastique », nous laisse perplexes. Mais nous savons que les chiffres ne mentent pas, et qu’en modifiant l’ordre des additions le résultat ne change pas, car c’est ce que nous enseigne la propriété commutative…  Et en effet : le dimanche il a terminé la course en 23ème position. Dimanche, il a fait une course sans sens, après un départ passable, il a été dépassé par de nombreux coureurs. Malgré les deux années passées avec nous, nos conseils et notre soutien, je ne l’ai pas encore vu doubler quelqu’un. »

« Rossi est un gars qui a les bonnes caractéristiques, il comprend quels changements doivent être appliqués sur la moto pour l’améliorer. Ce n’est pas quelque chose que tout le monde peut faire et il sait comment faire. Mais il devrait être capable de se concentrer à partir de vendredi. Il est certain que le style de vie des adolescents d’aujourd’hui, qui ont toujours un téléphone à la main et dont la vie est brouillée par les réseaux sociaux, me pousse à croire qu’il est distrait et qu’il n’est pas toujours au point. Grana et moi envisageons l’idée de lui confisquer son téléphone pour tout le weekend.
Pourtant, au début de la première course, avant le redémarrage, il a subi une chute banale à cause de la pluie. Il a été conditionné par cette glissade pendant les 14 tours suivants. Cela ne peut pas arriver à un pilote du championnat du monde, il doit revenir dans le jeu plus fort qu’avant, il ne peut pas réduire les gaz et être prudent. Une glissade ne peut pas déterminer toute la journée. »

« Le MotoE a démarré tranquillement, au milieu d’un scepticisme général, y compris le mien, même si j’ai dû changer d’avis. Alors que la première année, le MotoE était une compétition pour les pilotes en fin de carrière, c’est maintenant une catégorie où l’on trouve beaucoup de jeunes pilotes avec l’envie de bien faire. Il en résulte des courses passionnantes et intenses. C’est la nouvelle rampe de lancement pour le Moto2. Je suis heureux pour Casadei, qui est le pilote pour lequel je suis revenu aux courses avec le team SIC58. Nous avons partagé joies et peines, aventures et mésaventures et maintenant je suis heureux de le voir gagner, même si c’est à notre détriment.
Zannoni est notre protégé et un cadeau de bienvenue de Cecchinello, à qui je l’avais également recommandé l’année dernière. Il a essayé de vaincre Mattia de manière précipitée et il a chuté, mais cela ne me dérange pas. Si un pilote n’essaie pas de gagner dans le dernier tour, alors quand devrait-il essayer ?
Dans la course 2, il a manqué le podium d’un rien, dans le dernier virage pour 6 millièmes, l’équivalent de 5 cm, dans un sprint avec Canepa. Je l’aime beaucoup, c’est le meilleur remplaçant que j’ai pu trouver pour Casadei. »

« Et maintenant nous arrivons au Mugello, le Grand Prix d’Italie, dans lequel nous avons un curriculum positif, fait de tours rapides et de pole positions. Nous espérons bien faire et il est temps que nos pilotes aussi commencent à y croire. »

-PaoloSic58-

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Cette politique d’accompagnement des sportifs du Haut Niveau est au cœur de la stratégie fédérale et de nombreux pilotes de tous horizons en bénéficient ou en ont bénéficié dans leur parcours d’excellence à l’image de Fabio Quartararo et Johann Zarco en Vitesse.

Sébastien Poirier, Président de la Fédération Française de Motocyclisme : « La FFM est particulièrement honorée de recevoir ce casque aux couleurs de la France et de notre Fédération. Il symbolise notre implication auprès des pilotes du haut niveau. Aujourd’hui, c’est plus de 130 pilotes que nous soutenons dans leurs parcours sur les Championnats d’Europe et du Monde. La FFM est fière d’accompagner la progression de Lorenzo Fellon qui représente un espoir dans la discipline. »

Lorenzo Fellon : « La FFM m’accompagne depuis mes débuts« 

Lorenzo Fellon, pilote Moto3 – Team SIC58 Squadra Corse : « La FFM m’accompagne depuis mes débuts et désormais sur l’ensemble du Championnat du Monde Moto3. Pour cette saison, je vais donner mon maximum pour continuer à marquer des points. »

Dans l’assemblée, des pilotes des Collectifs Mini OGP et OGP de la Fédération Française de Motocyclisme, le pilote de l’Équipe de France Grand Prix Yannis Raingard Magnier et d’autres évoluant sur le front du Championnat de France OGP rêvent d’un tel parcours. Dans le cadre de sa politique de redynamisation du parcours vitesse baptisé « Génération Vitesse », la FFM met tout en œuvre pour accompagner cette nouvelle génération et leur permettre d’atteindre le plus haut niveau de notre sport.

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Lors du Grand Prix d’Espagne, Paolo Simoncelli a vu un de ses deux pilotes, en l’occurrence Riccardo Rossi être sanctionné par la Direction de course. Une décision injuste selon le patron de l’équipe SIC58 qui est monté au créneau sur son blog qui vaut toujours le détour : « à présent, la décision est prise et nous ne pouvons pas revenir sur nos pas » tels sont les propos absurdes adressés à Riccardo Rossi par la direction de course dimanche matin, une demi-heure avant le départ. Pour moi c’est inconcevable, ils sont injustifiables, il n’y a pas de mots pour les décrire. Maintenant, même dans le football, le Var est utilisé pour obvier à l’erreur humaine qui existe toujours, donc je ne comprends pas quel mal il y a à admettre une erreur et à retirer la sanction. Je suis furieux contre eux, cette situation doit être corrigée, nous ne sommes pas la seule équipe à nous plaindre. Et j’espère que Jorge Viegas, le président international du motocyclisme, interviendra contre cette incompétence et y mettra fin ».

L’Italien revient partiellement sur les faits ayant motivé la sanction : « comme vous l’avez peut-être vu à la télévision, ou deviné maintenant, Rossi a été averti sans véritable faute. Il se balançait dans la ligne droite », lui disait-on, alors d’après les plans au ralenti, il ne se balançait pas. En course il est parti 7ème et ce truc me rend fou, un long lap lui a été signalé au milieu du 1er tour, très tôt ! Quand tout reste à jouer. Si ça ce n’est pas un coup bas… à la fin du 2ème tour, il était quasiment en fin de peloton. Mais il a été très bon, il ne s’est pas découragé au contraire, poussé par l’orgueil il s’est mis en mode attaque… la malchance a voulu que, fort de la 8ème position, après une (re)course faite de risques, il ait chuté ».

Paolo Simoncelli : « Lorenzo Fellon ? Je ne sais pas quoi dire« 

« Je suis un peu tiraillé, d’un côté je suis hors de moi pour ce comportement incorrect de la direction de course et de l’autre je suis content de la bonne performance de Riki. Il a montré qu’il avait mûri, il a montré qu’il était là » ajoute Paolo Simoncelli qui se monte moins enthousiaste à l’égard de son autre pilote, Lorenzo Fellon : « trop excité par la dernière course, vendredi Fellon a eu une chute pendant les essais libres et son épaule est sortie. Il était pris dans la précipitation, il avait tout le temps, je dirais que ce n’était pas nécessaire. Ensuite, il a été déclaré inapte et il n’a pas pu prendre part à la course. Je ne sais pas quoi dire ».

Il termine : « un week-end compliqué qui me laisse avec un mélange de sentiments mitigés. Je veux être confiant pour Le Mans, j’espère dans le retour de Fellon et dans un Rossi fougueux qui devra viser les premières lignes. Pourvu que la Direction de Course n’ait pas d’autres objections… extravagantes à formuler ». Paolo Simoncelli a la rancune tenace.

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« La grille de départ de dimanche a vu Lorenzo Fellon s’aligner dans une forme splendide. Après les clarifications nécessaires en privé, Lorenzo a réussi à trouver la bonne voie et à faire une Q2 excitante, manquant la pole à cause d’un drapeau jaune. Dommage ! L’avoir en première ligne est certainement un excellent résultat pour nous. Nous avons beaucoup travaillé avec lui au fil des ans et nous voyons maintenant que cela porte ses fruits. Il doit encore se calmer un peu sur le sec mais, d’ici peu, il pourra viser le top 10. »

Prémonition ou pas, toujours est-il que l’Avignonais, après avoir réalisé le 18e temps en FP1, a chuté à 13h54 en toute fin de FP2 dans le virage #11, pour la septième fois de la saison. Une chute à priori anodine, quelques secondes avant celle d’Izan Guevara exactement au même endroit, de laquelle le jeune Français s’est relevé sans blessure apparente.

Hélas, après un passage au centre médical du circuit, une douleur persistante contraignait le pilote SIC58 Squadra Corse à être transféré à l’hôpital pour des examens complémentaires.

Quelques heures plus tard, Dorna Sports révélait sans plus de précisions que le pilote de 17 ans souffrait d’une luxation de l’épaule droite et, en conséquence, était déclaré inapte à poursuivre le Grand Prix d’Espagne.

Medical Info 📋
#Moto3 rider #20 @FellonLorenzo has been declared unfit due to a dislocated right shoulder #SpanishGP 🇪🇸

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) April 29, 2022

Il a maintenant deux semaines pour se rétablir avant son épreuve nationale, le Grand Prix de France au Mans.

Tous nos vœux de rétablissement !

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Et si nous voyons le verre d’Austin à moitié plein, ne serait-ce que par le premier point inscrit, mais pas que, le propriétaire de l’équipe italienne semble plutôt le voir à moitié vide, se déclarant certes satisfait du bout des lèvres mais expliquant aussi qu’on n’est pas passé loin de la crise…

Nous sommes passés de la chaleur humide de l’Indonésie à la chaleur torride de l’Argentine et enfin au temps variable et fou du Texas. Trois voyages difficiles et fatigants, trois courses complètement différentes en termes de climat et de températures, et c’est peut-être aussi pour cela que les performances ont été un peu irrégulières, comme la météo. Ces voyages nous ont mis à l’épreuve, nous nous sommes posés beaucoup de questions et nous avons dû faire face à des moments difficiles, ce qui a conduit à la quasi-rupture de samedi…

J’avais oublié combien il est difficile de travailler avec de très jeunes pilotes, qui débutent dans le championnat du monde, comme Fellon qui n’a pas encore d’histoire ou comme Rossi qui essaie d’en écrire une. J’avais oublié cela après tant d’années avec Tatsuki et Antonelli, qui sont maintenant des vétérans matures du Moto3. Il est difficile d’aligner les cartes lorsque les coureurs sont si différents. Lorsque vous travaillez avec votre fils, vous apprenez à le connaître, il grandit avec vous, vous apprenez à travailler et à gérer le weekend de course ensemble, vous entrez automatiquement dans une symbiose. Ici, par contre, vous devez gérer chaque année un garçon que vous ne connaissez pas, qui a déjà ses propres habitudes et rythmes et vous êtes un parfait inconnu pour lui.

Avec Riccardo Rossi nous avons passé des semaines de hauts et de bas, une course indécente en Indonésie l’a fait réfléchir et en Argentine il a fait une course incroyable. Il m’a avoué l’émotion d’avoir enfin pensé « Ici, je peux monter sur le podium ! », une pensée jamais effleurée jusque-là. Au Texas, une chute survenu le vendredi l’a malheureusement fait dévier de sa route et lui a valu deux jours difficiles.

Fellon se développe, nous essayons de résoudre certains de ses problèmes de pilotage, mais lorsque samedi il n’a pas pu boucler un tour chronométré en 15 minutes, cela m’a rendu furieux. Pour un pilote du championnat du monde, il est inacceptable de ne pas se qualifier. Attendre de prendre l’aspiration de quelqu’un, hésiter dans le box et ensuite perdre la chance de faire un temps est de la folie pour moi. Samedi soir, j’aurais bien fermé les portes et pris le premier vol de retour, mais après un briefing au cours duquel il ne m’a fallu que quelques mots pour me faire comprendre, j’ai reporté toute décision sensée au dimanche… où enfin, pour la toute première fois, j’ai vu sur la grille un Fellon calme, qui s’apprêtait à faire ce qu’il aime : la course. Il a terminé 15e, gagnant ainsi son premier point au championnat, et je suis satisfait de la course qu’il a réussi à faire. Je suis également satisfait de la course de Rossi, qui est parti de la 17ème place et qui a failli réaliser le meilleur temps au tour, prenant la 9ème place. Cela a aussi augmenté ma colère car il pourrait et devrait toujours être parmi les 5 premiers pilotes.

Et maintenant, une pause dans les courses extra-européennes, puisque nous allons rester plus près de la maison, et nous allons aller à Portimão. Nous avons eu des semaines intenses, nous avons touché le fond et ce doit être le GP pour redémarrer de la meilleure façon possible, pour les deux pilotes et pour nous tous.

-PaoloSic58-

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Le Grand Prix Moto3 qui s’est déroulé à Austin à été un weekend en forme de montagnes russes pour le pilote français aidé par la FFM qui fait figure de relève pour la vitesse française.

Celui-ci s’est en effet élancé de la dernière place sur la grille de départ, suite à une qualification sans aucun chrono, pour aboutir à son premier point marqué en championnat du monde après une belle remontée et une lutte féroce jusqu’aux tout derniers instants. Le tout de la part d’un pilote qui, hors piste, fait preuve d’une grande gentillesse mais aussi d’une maturité certaine du haut de ses 17 ans…

Lorenzo Fellon explique : « C’est vrai que cela a été un weekend un peu en forme de montagnes russes. Dès le vendredi, je me suis senti mieux sur ma moto que les weekends précédents, mais l’après-midi j’ai eu un peu plus de mal à régler ma moto pour ce circuit qui est assez atypique avec beaucoup de bosses. C’était un peu difficile d’être dans le rythme d’entrée, mais les sensations étaient quand même meilleures que lors des weekends précédents, et ça c’était bien pour le moral. Ensuite, en FP3 le samedi matin, j’ai eu un déclic, surtout vers la fin quand on a mis les pneus neufs. Malheureusement, j’ai été gêné et je n’ai pas fait un tour parfait, donc ça ne m’a pas permis d’aller en Q2 directement. Mais dans la tête, avec le team, on s’est dit qu’en Q1 on allait largement passer en Q2 grâce au rythme et aux sensations que j’avais eu le matin. Après, malheureusement, j’ai eu tous mes tours annulés en qualification à cause de ce que j’appellerai un gros bordel, où tout le monde s’attendait comme d’habitude. En tout cas, ça n’a pas joué en ma faveur et ça m’a fait partir dernier sur la grille. C’est vrai que là, ça a vraiment été le gros coup dur du weekend: partir dernier alors que je me sentais bien et qu’on avait de bons espoirs de bien faire en qualification ! Mais en même temps, le soir, je me suis isolé et je me suis fait la réflexion « voilà, je pars dernier et demain je n’ai rien à perdre donc il faut juste que je prenne du plaisir et que je donne le meilleur de moi-même pour faire une belle course ». C’est ce qui s’est passé, et vraiment, je suis très content des sensations que j’ai eues car c’est vraiment la première fois de cette saison où j’ai réussi à prendre des risques en course, dans les dépassements et dans les prises de décision. Remonter de la 28e place, c’est vrai que ce n’était pas facile, mais j’ai réussi à finir 15e, premier point de la saison et de la saison dernière, donc c’est vraiment top ! »

Est-ce que tu penses que cela peut faire un déclic ?
« Oui, un déclic mentalement car pour la confiance en soi cela aide aussi. Après, ce n’est toujours pas ce que je veux car je suis quand même quelqu’un qui aime performer, mais c’est vrai que ça fait un déclic dans la tête car ça montre que je peux être agressif en course, je peux doubler et je peux remonter parce que j’ai un bon rythme. C’est donc vraiment bien pour les weekends qui arrivent, surtout en Europe car les weekends seront un peu plus normaux sur des circuits que je connais déjà, donc ça forge un peu plus le mental avant d’attaquer l’Europe. »

Ce premier point, tu as dû l’arracher à la force du poignet car même dans le dernier tour ce n’était pas gagné…
« C’est vrai ! Quand j’étais 15e, j’ai eu un peu la malchance qu’un pilote essaie de me doubler et tombe devant moi, donc j’ai perdu beaucoup de temps et j’ai dû revenir sur la piste. Après, ça s’est battu jusqu’à la fin pour décrocher ce petit point. Donc pour la tête, c’est vrai que c’est bien et j’espère repartir sur cette base, voir encore mieux, pour les courses qui viennent. »

Lors des derniers communiqués de presse de Paolo Simoncelli, on a senti qu’il te mettait un peu la pression. Tu l’as vécu comment ?
« C’est vrai qu’en début de saison, cela a été un peu compliqué parce que les attentes du team et les miennes étaient beaucoup plus hautes que les résultats qu’on a délivrés. Il y a donc eu beaucoup de frustration, de ma part et de la part de Paolo, car c’est avant tout un patron de team et il faut que les résultats arrivent. C’est un passionné et c’est un compétiteur, donc il veut voir ses motos et ses pilotes devant ! Donc c’est vrai qu’il y a eu un peu des coups de pression mais je pense que cela était bien pour nous réveiller un peu, que ce soient les deux pilotes où l’équipe. Donc oui, cela a été un peu tendu mais Je pense que c’était pour le bien de tout le monde. »

Comment ça se passe avec Riccardo Rossi et arrives-tu à profiter un peu de son expérience ?
« Je dirais que c’est vraiment tout l’inverse de Tatsuki Suzuki ! Suzuki était vraiment quelqu’un de réservé, il ne parlait pas trop et restait dans son coin. Riccardo, c’est quelqu’un qui aime la vie, qui se fait plaisir, qui prend tout comme un jeu, qui parle beaucoup et qui rigole beaucoup. Il y a donc un fort contraste ! Après, chacun fait son boulot et on est tous les deux dans des positions un peu différentes, parce qu’il attaque sa quatrième saison et moi la deuxième. Après, c’est sûr qu’il y a quand même une rivalité parce qu’on a tous les deux la même moto et on veut tous les deux finir devant l’autre. Mais c’est sympa d’avoir une rivalité comme ça qui nous pousse vers le haut. »

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En complément des divers discours, les journalistes ont pu longuement avoir accès à Fabio Quartararo, Johann Zarco et Lorenzo Fellon pour les interviewer et faire des photos, en présence de deux des danseuses du Moulin Rouge qui feront intégralement partie du dispositif mis en place par Claude Michy dans la Sarthe.

En attendant nos articles, voici la vidéo de la conférence de presse:

En savoir plus

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Cette fois, plus que les résultats de ses deux pilotes Lorenzo Fellon et Riccardo Rossi arrivés à la porte des points sur le circuit de Mandalika, le propriétaire de la SIC58 Squadra Corse souligne trois éléments que nos lecteurs connaissent déjà très bien : la Temporada Romagnola, la Chamane RaRa et Carmelo Ezpeleta…

Nous sommes arrivés en Indonésie mardi et avant même de commencer, nous étions déjà détruits par notre long voyage. L’Indonésie est magnifique, oui… mais en y réfléchissant bien, le doublé espagnol de l’année dernière n’était pas si mal.

Ce circuit n’a eu aucun mal à montrer ses limites, la chaleur torride rendant l’asphalte plus chaud que celui de la Malaisie et le faisant s’effriter en certains points, rendant la conduite immédiatement dangereuse. Vendredi soir il a commencé à pleuvoir et nous avons pensé que cela aurait pu sauver la situation, mais…

Le dimanche, j’ai mis les pieds sur le circuit Pertamina Mandalika et cela m’a immédiatement rappelé la Mototemporada des années 60.
La « Temporada Romagnola » était une série de courses de moto de printemps qui, entre 1945 et 1971, se sont déroulées sur certains circuits urbains de la côte romagnole comme Milano Marittima, Cesenatico, Riccione etc… Ces courses se distinguaient par la participation enthousiaste des passionnés qui descendaient de la campagne et transformaient la course en une gigantesque fête populaire, où une armée d' »Azdore » préparait des mets délicats, accompagnés d’un vin Sangiovese à profusion.
Un fantastique plongeon dans le passé, car à l’époque, le dimanche, la colline était remplie d’une foule colorée et heureuse. Heureuse de pouvoir profiter de la moto de si près, passionnée à tous les âges. Des gens humbles qui n’ont pas grand-chose mais on les voit, on le sent dans leur sourire, dans leur regard, ils sont plus vivants que jamais. Plus que de nombreuses personnes qui ont le monde entre leurs mains mais qui, en réalité, n’ont rien.

La différence entre la Mototemporada et le GP indonésien, c’est qu’ici seule la pluie était à profusion !
Les Moto3 ont couru comme d’habitude, mais Dorna a dû raccourcir les Moto2 à cause de l’asphalte minable.
Puis il s’est mis à pleuvoir, une heure d’un déluge qui n’a cependant pas effrayé les spectateurs impassibles qui attendaient le début de la catégorie reine.
Et quand tout semblait perdu, quand il semblait que la MotoGP allait être annulée, la femme chamane a exécuté sa magie. Avec son amulette et ses prières, elle a modelé les nuages et a formé une trouée dans le ciel. Les sceptiques ont parlé d’un simple changement de temps, d’une coïncidence, d’une chance, tandis que certaines voix du paddock ont ajouté : « Carmelo… un homme chanceux ! ».
A vrai dire, Ezpeleta peut être considéré comme un homme chanceux, mais nous avons certainement de la chance de l’avoir en charge de tout.
La Temporada Romagnola n’était que le prologue du Championnat du Monde, mais Carmelo a changé le niveau de la moto, le rendant populaire dans le monde entier. Depuis qu’il en a pris le contrôle en 1991, il a fait la révolution… pour le meilleur.

Finalement, toutes les courses ont été réussies, même si la nôtre ne l’a pas été autant que nous le souhaitions.
Je me sens obligé de souligner qu’il y a beaucoup de choses à régler, et rapidement. Je ne veux pas porter de jugement hâtif ou m’exprimer sans certitude, mais j’ai parlé à mes pilotes et j’espère avoir été clair, le mot d’ordre cette semaine doit être RESET !!!

Je tiens à remercier les 25 invités de nos sponsors qui nous ont fait revivre les bons moments d’avant Covid, après avoir été si longtemps seuls dans le paddock, à manger dans le box, il était agréable et réconfortant de revenir à de vieilles habitudes saines.

-PaoloSic58-

En savoir plus sur la Temporada Romagnola, la Chamane RaRa et Carmelo Ezpeleta…

Résultats du Grand Prix d’Indonésie Moto3 :

Crédit classement : MotoGP.com

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L’équipe de Fausto a gagné à ses débuts en MotoGP. Ils ont gagné leur première course de MotoGP sans lui. C’est la nouvelle qui mérite d’introduire ce communiqué de presse. Fausto nous manque, avec sa façon de rire et de plaisanter. Je suis très heureux que Bastianini, un pilote qui parle peu mais est agressif quand il le faut, ait pu triompher en lui dédiant la victoire. Sur le podium des trois catégories, l’hymne de Mameli a résonné trois fois dans le ciel du Qatar, quoi qu’on ait dit ces derniers mois sur la fin du motocyclisme italien.

En ce qui nous concerne, le bilan de ce weekend n’est pas entièrement négatif. Il a été difficile et exigeant, mais aussi satisfaisant par certains aspects, nous avons aussi fait certaines choses de bien. Vendredi, nous étions toujours au top, mais quand cela a été le moment de se montrer les dents, un mélange de perte de lucidité et de malchance nous a amenés en fond de grille, dans des positions qui n’étaient pas justes pour nous, que je ne sens pas nôtres.

Dimanche… Après quelques réflexions, je suis arrivé à la conclusion que ni Lorenzo ni Riccardo n’ont clairement en tête le concept de Warm up. Essayez d’imaginer ma tête quand ils sont tombés tous les deux, une heure avant la course. A la fin, avec Rossi nous avons ramené la 12ème position tandis qu’avec Fellon 0 points, car il a été laminé par notre ami Tatsuki, qui a fait une erreur pendant le troisième tour. L’année dernière, j’ai écrit : « Nous avons eu beaucoup de chance de ne pas être impliqués dans les accidents des autres, il y en a eu beaucoup parce que pendant les premiers GP, les débutants veulent démontrer… » En faisant une erreur, j’ai blâmé seulement les nouvelles recrues.

Sans aucun doute, il y a beaucoup de travail à faire, mais j’ai entrevu quelque chose de positif. Rossi a été une bonne surprise, il prend tout avec ironie et je suis sûr qu’il nous donnera beaucoup de satisfaction. Il doit seulement comprendre qu’il y a une nette distinction entre « faire la course en s’amusant » et « faire la course en jouant un jeu ».
Fellon sait faire de la moto, c’est un garçon doux et têtu qui passe par un moment difficile, il a les bonnes capacités mais il doit savoir attendre. Je peux comprendre l’inquiétude des parents, mais il faut savoir doser l’excès. L’excès n’est jamais bon, même de bonne foi. J’ai aussi été le père d’un pilote et je connais les difficultés, et certainement parfois j’ai été encombrant aussi. Il est important d’être présent pour un fils mais il faut faire attention à la légère différence entre soutenir et oppresser.
Les parents peuvent être ceux qui tiennent les mains de leur fils et les accompagnent à la victoire ou ceux qui les font exploser… comme le feu d’artifice au Qatar, étonnant oui, mais avec le risque qu’ils s’éteignent, mètre après mètre.

-PaoloSic58-

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La présentation de l’équipe 2022 qui aligne Lorenzo Fellon et Riccardo Rossi en Moto3 n’échappe pas à la règle : ici, pas de déclaration des pilotes disant qu’ils sont heureux d’être dans l’équipe et qu’ils vont faire de leur mieux pour obtenir de bons résultats, mais un simple mot du patron insistant sur le côté familial et humain de la structure.

Paolo Simoncelli : « Bienvenue à l’inauguration de la saison de course 2022 !
Ces dernières années, dictées par l’incertitude et la distance, nous ont fait comprendre l’importance de rester proche des gens. C’est pourquoi, aujourd’hui plus que jamais, nous sommes heureux de pouvoir vous accueillir à nouveau sur le circuit de Misano pour donner le coup d’envoi d’une nouvelle saison qui, nous l’espérons, sera riche en émotions et en satisfactions. »

« Pour tous les pilotes, il y a une première fois et la première fois de Marco sur une vraie piste était ici même, sur ce circuit, en 2001. Sa première fois sur un « grand circuit avec de grandes motos ».
Il était un enfant, c’était un début excitant, peut-être la seule fois qu’il pouvait chevaucher sans souci ici. »

« Nous sortons d’une saison plutôt amère ; elle a commencé avec un Fellon débutant en difficulté et avec un Tatsuki dont nous pensions qu’il nous offrirait un championnat du monde qui n’est jamais venu. Un nouveau Casadei s’est épanoui et nous en avons été témoins, pour ensuite le laisser partir avec une autre équipe après nous avoir tenu la main pendant huit ans. C’était une année de changement, de réflexion. Nous avons signé de nouveaux contrats, nous en avons déchiré d’autres et nous en avons renouvelé d’importants, dont celui avec mon technicien en chef Marco Grana. Nous avons serré de nouvelles mains. Et c’est la première vraie présentation sans mon ami Fausto Gresini.
Ceux qui sont restés le sont parce qu’ils croient en nous, en notre marque et en notre philosophie de vie.
Ceux qui sont venus ici, c’est parce qu’ils voient le potentiel, parce qu’avec nous, devant la télé, ils ont pu s’enthousiasmer. Parce qu’ils savent que ce travail deviendra une passion dont il sera impossible de se séparer.
Nous pouvons être une équipe, un nom, un travail, mais surtout nous pouvons être bizarres, intelligents, fervents ou énervés, tout comme une famille « parfaite ». »

« Ce sont les raisons qui amènent Sic58 Squadra Corse à être ici avec vous une fois de plus aujourd’hui. Parce que se réinventer et se renouveler est ce qui nous rend vivants, parce que pour imaginer un futur magique et spectaculaire, je ne peux pas imaginer un meilleur endroit que celui-ci :
Circuit mondial de Misano Marco Simoncelli, là où tout a commencé. »

« -PaoloSic58- »

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Paolo Simoncelli raconte : « J‘ai fait tellement d’interviews le weekend dernier, et je ne voudrais pas avoir l’air ennuyeux en disant les mêmes choses. »
« Ce fut un weekend intense. Du point de vue de l’équipe, c’était compliqué, même si Fellon, dans des conditions d’asphalte difficiles, a réussi à entrer en Q2 sans trop de problèmes et ensuite à ramener à la maison une course sans chuter. Suzuki, en revanche, était un peu déconcentré et démotivé, et peut-être que la fin d’une saison peut conduire à cela lorsque vous n’atteignez pas les objectifs que vous vous êtes fixés. Il a terminé le GP à domicile avec une chute insensée, évitable. »
« D’un autre côté, ce weekend m’a offert des moments très spéciaux, la cérémonie du chêne, « le chêne de Sic », était très intime. Ce qui est incroyable, c’est qu’après une journée nuageuse, il a plu pendant quelques minutes, juste suffisamment pour que le soleil, filtré par ce ciel triste, illumine un arc-en-ciel qui ressemblait à de la magie. Incroyable. »

« Au coucher du soleil, à Coriano, une flamme offerte par Lino Dainese, s’est allumée pendant 58 secondes. J’ai apprécié le silence respectueux, c’était presque surréaliste. C’était un moment très touchant ensemble, sa maman et moi l’avons tout ressenti. »

« Toute mon équipe était là, et je tiens à les remercier d’être restés à nos côtés et le monde entier d’être simplement présent. J’ai entendu des gens parler français, espagnol, allemand… Je sais que ceux qui n’étaient pas là ont vécu cet anniversaire à la télévision ou sur les médias sociaux, alors même si je ne connais pas chacun d’entre vous, je vous remercie simplement. »

-PaoloSic58-

La Quercia del Sic 58

On the 10th anniversary, an oak tree planted at Quercia corner will see Marco Simoncelli's name and story carried forward for generations to come ✨#SempreNelCuore 💕 pic.twitter.com/008wEu8J91

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) October 23, 2021

Luca Colaiacovo, Président de Santa Monica SpA : « Les coïncidences nous font souvent vivre des moments d’émotion et aujourd’hui en est un. Aujourd’hui, nous avons vraiment la tâche la plus difficile, celle de dire au revoir à Marco. Personne n’aurait pu imaginer que le dixième anniversaire de la mort de Marco aurait lieu le weekend d’une course MotoGP sur le circuit qui porte son nom. Nous avons pensé à planter « un chêne au virage du chêne », en ramenant après presque 40 ans cette plante, symbole de force et de renaissance, pour dominer le fameux virage. C’est un weekend de grandes émotions, celle d’aujourd’hui est vraiment spéciale et très forte. »

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On sent le père du regretté Marco Simoncelli déçu des résultats globaux en Moto3, même s’il ne manque pas de souligner le beau retour de Mattia Casadei en MotoE et la progression continue de Lorenzo Fellon malgré sa 19eplace finale.

Paolo Simoncelli : « Le parfum de notre propre maison, l’odeur des tortellini, la saveur de la mer… Je pensais que cela aurait pu nous inciter à faire mieux, mais au lieu de cela, notre Grand Prix à domicile ne nous a pas donné ce que nous attendions. Il n’a pas satisfait nos attentes. C’est sûr que cela a été un week-end bien rempli. Le Misano World Circuit Marco Simoncelli a vu l’ensemble de la SIC58 Squadra Corse : un week-end au goût amer… mais avec quelques petites réalisations. »

« Le CEV nous a vu aux avant-postes dans toutes les conditions météorologiques, avec Garcia qui a fait honneur à la maison dans une course difficile et, malgré la superpuissance des KTM, a été en mesure de terminer 5ème et 1er pilote Honda. »

« Senna a fait sa meilleure qualification, mais ensuite dans la course, qu’il a d’ailleurs terminée, il a été à bout de souffle. Il a eu la Covid il y a plus d’un mois et bien qu’il ait passé tous les tests physiques, nous avons dû l’aider à descendre de la moto car il n’avait plus aucune force. La même chose est arrivée à Casadei il y a quelques semaines pendant un entraînement à vélo. Ce virus est diabolique, il semble s’en aller et vous laisser intact, vous touchant à peine, puis vous vous retrouvez avec des symptômes que vous n’aviez jamais eus auparavant. »

« J’étais tellement désolé pour Voight, appelé pour essayer de remonter sur sa moto après son accident brutal de Portimão, mais quand il était temps pour lui d’entrer sur la piste, il a commencé à pleuvoir deux fois, et même s’il était contrarié, je ne pouvais pas le laisser prendre un tel risque, car une chute aurait annulé tous les progrès qu’il a fait ces derniers mois. »

« En ce qui concerne le Moto3, je peux dire que les FP2 et FP3 ont été désastreuses, avec les deux pilotes sortis de la Q2, tandis qu’un Suzuki souriant annonçait sur les médias sociaux le contrat avec sa nouvelle équipe. »

« Nous avons été sauvés par Casadei en MotoE, qui a mis la Sic58 sur la 3ème marche du podium le samedi, avec une belle course agressive, et sur la 2ème place le dimanche après qu’Aegerter ait percuté Torres. La même chose s’était produite en 1998 lorsque Capirossi avait dépassé Harada de manière très agressive à Buenos Aires. A la différence que cette fois-ci, Aegerter a été pénalisé pour « conduite déloyale »… , et qu’aujourd’hui la zone verte est utilisée pour prendre les virages plus vite alors qu’auparavant vous seriez tombé dans le gravier…. les temps ont changé. Quoi qu’il en soit, Casadei a fait un excellent travail et après deux mois sans rouler, dont un à la maison avec la Covid, il est remonté sur la moto et a ramené un résultat. »

« Pour dire la vérité, je voudrais aussi sauver Fellon avec une note suffisante dans ce bilan scolaire, qui dans la course a été capable de faire les mêmes temps au tour que les premiers pilotes : Je suis sûr qu’il nous donnera de grandes satisfactions parce que c’est un garçon qui vit pour rouler sur sa moto, et aujourd’hui il y en a peu comme lui. »

« Enfin, alors que nous attendons de partir pour le Texas en espérant de meilleurs résultats, je veux annoncer que pour la saison 2022 Harrison Voight et Senna Agius resteront avec nous dans le Moto3 CEV. Je suis très heureux de cela car je vois un grand potentiel et ils grandissent ensemble dans l’école Sic. »

-PaoloSic58-

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Notre weekend commence avec Tatsuki m’annonçant qu’il changerait d’équipe l’année prochaine. En fait, il ne me l’a pas vraiment dit… Ses intentions étaient là, mais comme lorsque votre fils doit vous dire qu’il a eu une mauvaise note à l’école, nous étions seuls dans le camion, il s’est approché de moi, a marmonné quelque chose et à la fin je l’ai encouragé :  » Tatsu, c’est normal de changer d’équipe, nous l’avons tous fait dans le passé « . Il a poussé un soupir de soulagement et à partir de là, nous avons commencé à discuter et à faire le point sur notre situation. Nous avons écrit une longue histoire avec Tatsuki, une belle histoire et c’est vrai qu’il est temps pour lui d’avancer et de suivre son propre chemin.
En parlant de chiffres, Fellon et Suzuki se sont qualifiés directement pour la Q2, ce qui était de bon augure, bien qu’une autre chose était claire dès le début: La domination de Fenati sur cette piste. Au final, Fellon et Suzuki se sont qualifiés respectivement en 18ème et 13ème position, ils n’ont pas travaillé très dur pour la pole.

La course : Fellon a fait un mauvais départ et byebye la zone des points.
Tatsuki, quant à lui, a fait une bonne course, il avait le podium à sa portée, mais a un peu manqué de mordant… Malgré quelques regrets, nous ne pouvons que nous réjouir de cette 5ème place car cela faisait trop longtemps que nous n’étions pas dans le top 5.

C’est l’heure du mercato, il y a beaucoup de rumeurs, certaines sont vraies, d’autres moins, il y a beaucoup de demandes. Pour notre part, nous voulons prendre un peu de temps pour choisir le pilote qui nous accompagnera dans notre futur voyage. Décidez de parier sur un « vieux renard » ou un « nouveau gamin » pour commencer une nouvelle aventure…

-PaoloSic58-

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Freinages à quatre de front, contacts, aspiration à 10 cm de la roue arrière, rien ne semble effrayer ces jeunes talents dont certains sont à peine sortis de l’adolescence !

Pilote Moto3 de la SIC58 Squadra Corse de Paolo Simoncelli, Lorenzo Fellon est fait de ce métal et, depuis ses récents progrès, tient plus qu’honorablement sa place dans le groupe de furieux que seul le dernier tour départage avant d’établir un classement aussi serré qu’une boîte de sardines.

Durant cette pause estivale, le garçon a eu l’occasion de se rendre en voisin dans l’antre d’Yves Kerlo, auquel la plupart des pilotes français de Grand Prix ont fait appel au fil des décennies, que ce soit pour des échappements, un réservoir, un cadre, un carénage ou tout autre élément sur-mesure.

Aujourd’hui, l’homme a quitté sa région de Chartres pour s’installer près d’Avignon et se consacre essentiellement à la restauration des anciennes machines de compétition. Au nom de l’amitié qui le liait avec le regretté Jean-Bertrand Bruneau, alias JBB, il a entrepris de remettre à jour une bonne partie du patrimoine de celui qui a innové en permanence, et c’est à ce titre que trônait dans son atelier la Kawasaki 750 H2 imaginée en 1971, soit il y a un demi-siècle (puis construite en 1972 et utilisée par le pilote Renaud La Hondé en 1974 à Magny-Cours), par celui qui était alors à la fois étudiant dentaire et moniteur ACO. Une des caractéristiques de cette machine, première réalisation d’une très longue et très originale lignée, est son réservoir englobant vraiment les genoux et les bras de son pilote.

Après avoir pris position sur l’originale monture remise à neuf, Lorenzo Fellon a eu une réaction pour le moins explicite : « Mais, je ne peux pas me relever ! »

Autre époque, autre style de pilotage, et si les pilotes des années 70 apparaissent sans doute à juste titre comme des trompe-la-mort à la génération actuelle, nul doute que cette dernière impressionne tout autant les rescapés du Continental Circus… Tous sont des champions d’exception !

1972…

1974…

2017…

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Un weekend qui semblait très bien commencer…
Moto3. Tatsuki lors de la première séance d’essais a presque établi le record de la piste jusqu’à ce que quelques gouttes de pluie sur l’asphalte non signalées le fassent s’envoler.
Samedi, il n’a pas bien géré les essais officiels et n’a réussi à se qualifier qu’avec le 12ème temps. Dimanche matin, le pire du pire, mon téléphone sonne à 6h30 : Tatsuki est positif. Les trois heures suivantes ont été marquées par la panique et l’incrédulité générale, car il n’avait eu le covid que quelques mois auparavant. Nous parvenons à lui faire faire deux autres prélèvements, grâce à l’efficacité du personnel, qui nous donne le résultat à 9h15 : c’est un faux positif. Entre soupirs de soulagement et précipitation, nous nous préparons pour la course malgré le fait que nous ayons manqué le warm up, ce à quoi nous devrons nous habituer puisque dès l’année prochaine il n’y en aura plus.

Tatsuki a fait une bonne course. A deux tours de l’arrivée il a réalisé son meilleur temps en 1’41 »7 et a terminé 5ème après que deux autres pilotes aient été pénalisés pour être passés sur le vert. Involontairement, j’ai pensé à ce que Massimo Matteoni, un ancien technicien en chef de Marco, un peu bourru et direct mais avec du cœur, aurait dit s’il avait eu Tatsu entre les mains : « Si tu as fait ce temps à deux tours de la fin avec les pneus usés, qu’as-tu fait le reste de la course, tu as dormi ?« . Ce qui, dans le dialecte romagnol, aurait eu un effet différent.
Tatsuki sort d’une mauvaise période et nous lui pardonnons pour cette fois, il a fait du bon travail.

Fellon me surprend de plus en plus, il commence à faire confiance à l’équipe et à comprendre que nous travaillons pour lui et non contre lui. Il est parti de la 14ème position, avec une remontée à faire dans la course, mais il a fait une erreur en entrant dans le premier virage et s’est retrouvé presque dernier. Il y a quelque chose à revoir, beaucoup à travailler, mais il a une grande marge de progression.

MotoE. Casadei a beaucoup souffert aux essais parce qu’il ne connaît pas bien la réaction des pneus et il ne leur fait pas confiance, mais en course il a terminé 6ème avec le même temps que les premiers. Il doit partir plus haut dans la grille car il n’y a que quelques tours et le niveau est très élevé. Au départ, ils ont tous snobé le MotoE, la première année c’était principalement des pilotes, disons « avec beaucoup d’expérience »… Mais ensuite, ils ont compris que ce n’est pas un jeu, ce n’est pas le mini moto, et maintenant des pilotes forts et compétitifs s’affrontent. Six tours, cependant, c’est trop quand on se bat pour la victoire. Je vais lancer une nouvelle campagne dans le MotoGP 2022 : Arrêter la course de six tours pour le MotoE, pour les ramener à trois. Je plaisante !

Le dimanche, la direction de la course a pénalisé quatre coureurs (dont Fellon) en leurs faisant faire un ride through : C’est bien, mais pour ceux qui ont causé un accident très dangereux, ils n’ont rien fait. Je suis allé les voir pour leur faire remarquer que le pilote qui avait causé l’accident avait déjà passé le drapeau à damier, ce qu’ils n’avaient pas remarqué, mais ils n’ont pas accepté de discuter. Dommage !
D’un autre côté, je pense que la règle pour la dernière chicane à Assen était une décision intelligente et juste; celui qui sortait devait payer une seconde de pénalité. Et devinez quoi : Quand il y a des règles et des pénalités claires, personne ne passe dans le vert.

Classement du Grand Prix Moto3 des Pays-Bas au TT Assen :

Crédit Classement : MotoGP.com

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Il faut dire que Lorenzo Fellon y a effectué un véritable bond en avant et que Tatsuki Suzuki a réussi à mener la course à un moment.

Même le panel des commissaires FIM MotoGP retrouve une certaine grâce à ses yeux…

La SIC58 Squadra Corse traverse une période difficile, et après une année sans Sachsenring nous y sommes de retour, un endroit qui a permis à nos deux pilotes de conquérir les premières lignes de la grille de départ, ce que nous souhaitions depuis longtemps.

Une étape énorme et inoubliable pour Fellon, qui a obtenu la 2ème ligne pour la première fois de sa carrière, avec le 6ème temps après avoir été aux avant-postes lors de chaque séance d’essais.

J’ai tout suivi depuis le canapé de ma maison, j’aimerais dire « confortablement » mais en réalité j’ai grimacé et j’ai maudit, avec Marco Grana qui me donnait un rapport en direct au téléphone, et en voyant les bons résultats du samedi, car quelqu’un a certainement pensé « ça va mieux quand on reste à la maison ».

Comme résultat final, nous nous attendions tous à quelque chose de mieux : Tatsuki aurait pu gagner alors que Fellon aurait pu gagner quelques points pour le championnat, puisqu’ils ont fait un excellent travail jusqu’à dimanche matin.

Lorenzo a été malchanceux, il y a eu une série d’accidents et il a été impliqué dans l’un d’eux. J’ai des difficultés à comprendre certains pilotes, la course est longue et certaines bêtises n’ont aucun sens.

La situation est différente pour Suzuki, qui n’a pas été assez incisif dans la dernière moitié du dernier tour : Il n’a pas su saisir le moment et s’est fait dépasser par tous les pilotes qui roulaient pour rétrograder à la 8ème position. C’est dommage car il aurait pu gagner.

Enfin, je peux dire que j’ai vu une direction de course à la hauteur : Ils ont montré leur présence avec des pénalités justes et immédiates. Comme je le dis souvent, ces jeunes ont besoin d’apprendre, ils ont besoin de règles précises et d’être sanctionnés sans hésitation.

-PaoloSic58-

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Pour contrebalancer un tant soit peu ces résultats peu encourageants, le patron, Paolo Simoncelli, peut tout juste se glorifier de ne plus être le seul à broncher contre les décisions du panel des commissaires FIM MotoGP. Bien triste consolation…

« Il y a des dimanches que l’on voudrait éternels, inoubliables, et des dimanches que l’on voudrait oublier le plus vite possible, comme celui-ci. Dans ce métier, il arrive d’avoir des jours comme ça… quand tu veux juste rentrer chez toi parce que, comme on dit en Romagne « quand la roue de la fortune ne tourne pas, elle ne tourne pas ».
Nous avions tellement d’attentes, toutes envolées… Nous avons ramené à la maison une troisième dernière place et deux chutes. Tatsuki est perdu, le Tasu des « grandes satisfactions » a fait une pause. Il peut être compétitif dans les essais mais dans la course, dans les dernières, il utilise sa propre stratégie que je n’approuve pas, il tourne à l’extérieur et pas dans la courbe, il n’est pas incisif, comme s’il roulait avec la moitié de sa capacité. C’est pourquoi il se retrouve toujours à l’arrière du groupe où le risque est plus grand. Je dois admettre que cette année, quelques coureurs qui sont arrivés du CEV sont tellement agressifs qu’ils sont prêts à risquer leur vie, mais il doit se retrouver, il doit recommencer à piloter comme avant et arrêter de suivre ces trajectoires touristiques. »

« Ensuite, nous avons Fellon, qui continue à s’améliorer un peu, mais il doit rendre sa course plus agressive, surtout dans les freinages, sinon il sera difficile d’arriver quelque part. »

« Belle course de Mattia Casadei, mais pas pour la façon dont elle se termine. Mais c’est bien de commettre une erreur si c’est en se battant pour la victoire au début du dernier tour. »

« Après ces courses de Moto3 et MotoGP, le chaos est apparu et il était facile pour tout le monde de critiquer; même si déjà auparavant les gens n’étaient pas d’accord avec le travail de la direction de course, personne n’osait dire quoi que ce soit, mais après ce qui s’est passé ce weekend maintenant tout le monde critique. Aujourd’hui je ne veux pas partager leurs pensées car j’ai déjà exprimé les miennes mille fois.
Les pour et les contre de ces règles sont qu’elles sont trop flexibles et que maintenant le jeu devient incontrôlable.
Retournons maintenant sur le circuit de Barcelone pour le CEV, où je retrouverai mes plus jeunes pilotes et à coup sûr une direction de course digne de ce nom. »
« (Peu importe, je les critique comme tout le monde finalement). »

-PaoloSic58-

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Crise sanitaire oblige, c’est comme l’année dernière par visioconférence que Sébastien Poirier (Président de la FFM), Pierre Fillon (ACO), Patrick François (Shark Helmets), Fabio Quartararo (Yamaha Monster Energy), Johann Zarco (Pramac Racing) et Lorenzo Fellon (SIC58 Squadra Corse) ont pu échanger et répondre aux questions transmises par les journalistes à Claude Michy.

Point n’est besoin de plus de mots, place à la vidéo !

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Crise sanitaire oblige, c’est comme l’année dernière par visioconférence que Sébastien Poirier (Président de la FFM), Pierre Fillon (ACO), Patrick François (Shark Helmets), Fabio Quartararo (Yamaha Monster Energy), Johann Zarco (Pramac Racing) et Lorenzo Fellon (SIC58 Squadra Corse) ont pu échanger et répondre aux questions transmises par les journalistes.

Si la vidéo n’est pas mise en ligne prochainement, nous reviendrons en détails sur les propos de chacun mais, en attendant, préparez-vous à tentez de gagner « Un week-end de rêve » au Grand Prix de France 2022 !

Pour cela, pronostiquez avant vendredi 14 mai à 20 heures les trois pilotes (MotoP, Moto2 et Moto3) qui obtiendront la pole position samedi et les trois pilotes MotoGP, dans l’ordre, qui monteront sur le podium dimanche…

Avec les conditions météorologiques qui s’annoncent changeantes, bonne chance !

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Un bilan mitigé qui, pour une fois, ne provoque pas le courroux de l’Italien au franc parlé.

« Mattia Casadei est l’homme du weekend. Il a commencé sa préparation tardivement en raison d’une blessure au pied lors d’un entraînement. Il a manqué tous les tests mais a quand même réussi à faire les mêmes chronos que les meilleurs. Je suis fier de lui ! Seule l’erreur commise au départ l’a empêché de monter sur le podium, mais il a terminé à la 4e place, premier entre les prétendants au titre. Il est fort, je l’ai toujours pensé, mais il a été capable de comprendre cette moto et de mettre ces connaissances en pratique. Mattia a beaucoup mûri et nous espérons que cette nouvelle année lui permettra d’ouvrir la voie vers le Moto2.
Passons au Moto3. Une météo étrange a rendu le choix des pneus difficile, Tatsu a opté pour le ‘H’ au lieu du ‘S’ et quand il a réalisé que les autres pneus étaient préférables, il était déjà en course. Il a essayé de pousser et a fait une erreur. Cela arrive, mais un pilote doit comprendre quand il est temps de fermer les gaz afin de ramener quelques points à la maison, mais avec du recul, nous sommes tous des professeurs, des docteurs ou des champions du monde.
Avec Fellon, c’est différent, en partant de plus loin, le chemin peut sembler plus difficile que prévu, plus compliqué que d’autres, mais il a juste besoin de plus de temps.
Pendant un moment, j’ai pensé que la magie de Jerez ne nous avait pas quittés quand j’ai vu les casques rouges et ensuite la pole de Tatsuki. C’était vraiment une situation inhabituelle pour nous avec les deux pilotes qui ouvraient et fermaient la grille. J’aime à penser que cette grille signifiait quelque chose, que cette magie ne nous a pas complètement abandonnés, qu’elle nous montrait peut-être que lorsque nous serons prêts, elle sera toujours là à nous attendre.
Depuis lundi, je suis en « pit-stop » ici en Espagne, et demain je rejoindrai les autres du CEV à Valence où nous allons travailler, comme toujours, pour faire un bon travail. »

-PaoloSic58-

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