Danilo Petrucci a souligné son insatisfaction avec les temps réalisés avec des pneus neufs, notant qu’il ne peut pas utiliser pleinement les pneus de qualification ni les pneus de course au début des essais. Il a expliqué que même s’il est régulier tout au long de la course, il ne parvient pas à faire un bond en avant avec des pneus neufs, ce qui était déjà un défi l’année précédente : « je n’ai pas réussi à résoudre mes points faibles de la saison dernière et je ne suis pas très satisfait des chronos avec les nouveaux pneus » regrette le pilote Barni Ducati.

« Je pensais qu’avoir une année supplémentaire d’expérience serait utile » ajoute-t-il. « Je dois aussi essayer de changer un peu mon style de pilotage ». Malgré ses préoccupations, Petrucci reste confiant dans sa capacité à résoudre les problèmes avant le début de la saison. Il a indiqué qu’il devra changer certaines choses dans la gestion du gaz et d’autres aspects de son pilotage pour améliorer sa performance : « j’ai besoin de comprendre et de changer certaines choses. J’attendais un peu plus de ce test, j’aurais aimé faire un peu mieux. Nous n’en sommes pas loin, mais nous n’avons jamais été dans le top 3. J’aurais aimé être un peu plus compétitif. Pas tant pour le classement que pour le rythme ».

Danilo Petrucci : « il y a 12 ou 13 pilotes qui peuvent monter sur le podium »

Concernant les performances de Nicolò Bulega, le pilote Ducati a félicité le jeune talent pour ses résultats impressionnants lors des tests de Jerez. Il a souligné que Bulega a donné du fil à retordre à tous les pilotes et a montré sa satisfaction pour lui, soulignant qu’il a eu des années difficiles dont il veut faire le deuil avec panache.

Puis il revient sur son sort avec le prochain test en ligne de mure : « à Portimao, qui est une de mes pistes « noires », il y a encore moins d’adhérence donc nous allons pouvoir travailler encore plus dur pour trouver une solution ». « Petrux » a également commenté le niveau élevé de la compétition en Superbike, notant qu’il y a environ 12 ou 13 pilotes capables de monter sur le podium.

Il a reconnu que le niveau de compétition est un défi mais a conclu en se donnant une note de passage de 6/10, indiquant qu’il reste optimiste malgré les difficultés rencontrées lors de ces essais : « je pense qu’il y a 12 ou 13 pilotes qui peuvent monter sur le podium et pour les fans c’est très sympa, mais pour nous les pilotes un peu moins » conclut-il.

Résultats de la deuxième journée de test à Jerez de la Frontera :

Résultats de la première journée de test à Jerez de la Frontera :

Crédit classements

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Juste avant de partir pour les essais Superbike à Jerez, prévus les 24 et 25 janvier, Danilo Petrucci participera aux 100 km des Champions au Tavullia Ranch, vendredi et samedi. Valentino Rossi l’a invité et il a accepté avec plaisir. Mais Petrux n’arrive pas dans l’événement pour y faire de la figuration. Lors d’une récente interview, Petrucci a ainsi révélé une histoire intéressante : « je reviens au Ranch pour les 100 km pour la deuxième année consécutive et je suis ravi de l’invitation de Vale », a-t-il déclaré sur GPOne.

Danilo Petrucci : « nous relèverons le défi avec une moto 500 2T et nous serons les seuls à utiliser une 500 sur la piste »

Cela étant dit, il mentionne : « cette année, je vais courir en duo avec Andrea Verona, champion du monde d’Enduro ». Et il y aura quelque chose de nouveau cette fois-ci : « nous relèverons le défi avec une moto 500 2T et nous serons les seuls à utiliser une 500 sur la piste », a-t-il expliqué. « La moto a été fabriquée à la main par Tomasin Racing. Elle est basée sur une Honda 450, mais le moteur a été modifié par Tomasin Racing lui-même. La moto est équipée d’une boîte de vitesses, d’une injection électronique, ainsi que d’un contrôle de traction et de lancement ».

« Nous en avons parlé à Vale et il est très curieux de nous voir en action » ajoute-t-il. Enfin, Petrucci a plaisanté sur les favoris : « ce ne sera pas moi, bien sûr. Si je devais parier, je choisirais quelqu’un de l’Académie ». Par ailleurs, Danilo Petrucci et l’équipe Barni ont effectué des tests aérodynamiques dans la soufflerie de Pérouse dans le but de rechercher les meilleures performances en vue de la saison prochaine. Une journée profitable pour Danilo ainsi que pour Yari Montella, engagé l’année prochaine en Supersport avec la Panigale V2 de l’équipe dirigée par Barnabò.

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Par Matteo Bellan de Corsedimoto

Il a débuté avec un peu de difficulté, puis Danilo Petrucci a commencé à prendre la mesure de ce Championnat du Monde Superbike. Ce n’était pas facile d’arriver et d’être immédiatement compétitif comme cela lui était arrivé en MotoAmerica. Il est arrivé dans un championnat d’un niveau bien plus élevé et dans lequel il a dû s’adapter à quelques nouveautés, notamment les pneus Pirelli. Au départ, le problème était justement de pouvoir exploiter sa Ducati Panigale V4 R avec des pneus neufs. Il y a eu beaucoup d’efforts entre la Superpole et les premiers tours de course, mais depuis Misano les progrès ont été significatifs.

Avec une année d’expérience à son actif, le pilote de Terni peut certainement être plus fort en 2024. Le niveau sur la grille sera très élevé, mais les défis ne lui font pas du tout peur et il a une grande envie de se battre contre le meilleurs pilotes SBK. Nous nous attendons à le voir beaucoup plus protagoniste dans les épreuves du calendrier.

Danilo Petrucci : « je veux être dans le top 3 à la fin du Championnat du Monde »

Entre autres choses, l’un de ses objectifs est de gagner au moins une course. Il a gagné dans tous les championnats dans lesquels il a couru et aimerait le faire également en Superbike. Ces dernières années, il a triomphé en MotoGP, Dakar, MotoAmerica et ambitionne désormais de revenir sur la plus haute marche du podium dans une autre catégorie.

Ce ne sera pas facile de gagner, mais Petrux est un guerrier et il donnera tout pour vivre une année très positive avec le Barni Spark Racing Team. Interviewé par le site officiel du WorldSBK, il a avoué son grand rêve pour 2024 : « être dans le top 3 à la fin du Championnat du Monde ».

Danilo place haut la barre. Si, la saison dernière, il a dû apprendre et s’adapter aux différents changements, la prochaine, il veut viser le sommet. Il sait qu’il sera difficile de terminer aux premières places du classement final, mais le fait qu’il exprime cette envie montre aussi la confiance qu’il a en lui et en son équipe.

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Cette virée asiatique longue de sept courses peut tout relancer. Alors ne manquez rien de l’action, et même si vous connaissez déjà le résultat de cette séance, venez la revivre avec nous ! À destination nouvelle, le tableau des faits connus ne demande qu’à se remplir :

Ça y est ! Le circuit de Buddh est officiellement employé par le championnat du monde MotoGP ! La météo est au beau fixe pour l’instant, et il fait très chaud en Bharat.

Extended sessions for all classes today! 🔄

So strap yourselves in, we've got a blockbuster day of action for you coming up here in India! 😎#IndianGP 🇮🇳 pic.twitter.com/LxoqLXdzHI

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 22, 2023

Ls pilotes découvrent seulement le tracé, donc il est difficile de se faire une idée. En particulier, ces virages 8 et 9 relevés.

There are some spectacular spots on this Buddh International Circuit! 🙌

The hugely banked right-hander at Turn 8 and 9 is one of them! 📐#IndianGP 🇮🇳 pic.twitter.com/ZVrEpinWmN

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 22, 2023

Mais aussi, cette ligne droite longue de plus d’un kilomètre ! 

A 1.2km long back straight! 💨

For the #Moto3 class, it must feel like an eternity! 😅#IndianGP 🇮🇳 pic.twitter.com/YLsuymDl6r

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 22, 2023

En plus, le pilote wild-card indien Kadai Yaseen fait ses premiers tours de roue sur une machine apprêtée par Petronas. Une première.

One for your notebooks! 👏

Indian #Moto3 wildcard Kadai Yaseen Ahamed is flying the flag at his home GP! 🇮🇳#IndianGP 🇮🇳 pic.twitter.com/1beg5gimkm

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 22, 2023

Jaume Masiá est le premier à inscrire un tour rapide en 2’00.996, mais vous vous doutez que cela n’est en rien significatif pour l’instant. Romano Fenati (Honda Team Snipers) est deuxième. Il faut dire que son temps à l’air d’être assez impressionnant, puisqu’il est 8 dixièmes devant tout le monde.

📈 @jaume_masia seems to have clicked with the circuit quite quickly!

He's 8 tenths clear and closing in on the 2 minute barrier! ⏱️#IndianGP 🇮🇳 pic.twitter.com/5eUbaokrd8

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 22, 2023

Le rookie José Antonio Rueda (Red Bull KTM Ajo) prend la troisième position, alors que l’on annonce la première chute du week-end pour… Taiyo Furusato (Honda Team Asia). Il est premier, mais cela s’est joué à quelques secondes puisque David Alonso l’imite juste après. On voit que les pilotes commencent à pousser pour apprendre la piste.

The unfortunate honour of the first crasher at the Buddh International Circuit! 😢@Taiyofurusato72 is up and all OK though! 👍#IndianGP 🇮🇳 pic.twitter.com/DIgsLXvLyo

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 22, 2023

En fin de session, les temps s’affolent. Diogo Moreira (KTM MT Helmets MSi) rentre dans la danse à la deuxième position. Puis, le rookie Collin Veijer (Liqui Moly Husqvarna Intact GP) et Stefano Nepa (KTM Angeluss MTA Team). Daniel Holgado, qui doit absolument réagir après la désillusion de Misano, est dans les derniers. Finalement, Jaume Masiá conserve sa position devant Moreira et Nepa. 

No prizes in this session! 🛑

But @jaume_masia does become the first rider to top a #Moto3 session at the Buddh International Circuit! 👏#IndianGP 🇮🇳 pic.twitter.com/e4xhqoF2RG

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 22, 2023

Résultats de la P1 Moto3 du Grand Prix de l’Inde sur le circuit de Buddh :

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Leopard Racing

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Petrux a décroché son premier podium en WorldSBK à Donington Park avec une troisième place avant d’en ajouter deux autres à sa collection à Most. Lorsque le WorldSBK a repris après la pause de la mi-saison, Danilo Petrucci était en passe de terminer trois fois parmi les cinq premiers avant qu’un problème technique de la Course 2 à Magny-Cours ne le fasse chuter à la septième place. Son objectif de gagner en WorldSBK, MotoGP, MotoAmerica, Dakar, STK600 et STK1000 est toujours possible, et comme il ne lui manque que la victoire en WorldSBK pour entrer dans les livres d’histoire, il s’est accordé une campagne de plus pour y arriver.

Avec une année d’expérience à son actif sur la moto, les pneus et les circuits, Danilo Petrucci cherchera à terminer sa saison de rookie sur une bonne note avant de donner un coup de collier lors de sa seconde campagne. « Je suis très heureux », dit-il. « Cette année a été un grand défi pour moi de participer à nouveau à un Championnat du Monde, au plus haut niveau. C’était difficile au début. Je n’étais pas sûr que ce soit une bonne décision de venir ici, mais après quelques courses, nous avons trouvé un bon feeling avec l’équipe et nous avons obtenu de bons résultats ».

Danilo Petrucci : « je veux gagner parce que c’est mon plus grand objectif »

« Les deux côtés, Barni et moi, voulons repartir pour une autre année avec une meilleure moto, plus de soutien de la part de Ducati et, surtout, plus d’expérience avec les pneus et cette équipe. Nous allons relever un grand, grand défi. Je pense qu’il est possible de monter sur le podium autant de fois que possible à la fin de la saison. J’ai hâte de terminer cette saison et d’en commencer une nouvelle avec de nombreux challenges » ajoute l’Italien.

« Il est important de toujours être présent, comme nous le faisons dans la deuxième partie de la saison. Nous sommes toujours dans les cinq premiers, donc c’est bien. Il nous manque juste un petit pas pour nous retrouver régulièrement parmi les meilleurs et nous battre avec le « trio titanesque ». Je suis convaincu qu’avec une année d’expérience, nous pourrons faire encore mieux l’année prochaine. Je veux gagner parce que c’est mon plus grand objectif. C’est mon rêve de devenir l’un des pilotes ayant remporté une course en MotoGP et en WorldSBK » confirme Petrux en guise de conclusion.

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Même si vous connaissez déjà le résultat de ces qualifs’, venez les revivre avec nous. Avant de débuter, retrouvez les informations connues jusqu’ici :

Le ciel est toujours dégagé, alors que les pilotes s’élancent pour un tour de reconnaissance. Tous rentrent aussi tôt pour changer de gommes. Attention à ne pas se gêner en cherchant l’aspiration, phénomène décuplé en Catalogne. Les pénalités pourraient pleuvoir.

Lightweight class qualifying here we go! 🚦

The world championship leader finds himself in Q1! Can he get out? 🤔#CatalanGP 🏁 pic.twitter.com/cVCoAXrNH9

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 2, 2023

Daniel Holgado doit absolument se sortir de cette panade, et ne peut pas laisser Ayumu Sasaki lui reprendre trop de points à Barcelone. Heureusement pour le pilote Tech3 se classe en tête du groupe Q1, avec son meilleur temps du week-end. Attention à Joel Kelso (CFMoto Racing Prüstel GP) qui semble très rapide également. Diogo Moreira est aussi de la partie, à ne pas négliger, comme David Salvador (KTM CIP Green Power).

No problems for @daniholgado96! 😎

First flying lap and he goes to the top! 👏#CatalanGP 🏁 pic.twitter.com/avPNJ1PpEJ

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 2, 2023

En petit 1’49, l’Espagnol pourrait être à l’abri. Comme d’habitude, les pilotes s’attendent, n’osent pas partir, et résultat ; le temps passe. Dans le dernier tour, David Muñoz suit Daniel Holgado mais ce dernier pourrait couper son effort afin de ne pas lui faciliter la tâche.

Dans les derniers instants, la situation s’affole. Diogo Moreira et David Muñoz sont pris au piège, alors qu’ils ont voulu prendre une roue ! Daniel Holgado est le premier des qualifiés, suivi de Joel Kelso, Taiyo Furusato (Honda Team Asia) et Scott Ogden (Honda VisionTrack Racing Team). Lorenzo Fellon (KTM CIP Green Power) est 12e de la séance.

The championship leader gets the job done! 👏@daniholgado96 leads them through! 💪#CatalanGP 🏁 pic.twitter.com/7z7uMArQhj

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 2, 2023

Résultat de la Q1 du Grand Prix de Catalogne Moto3 sur le circuit de Barcelona-Catalunya :

C’est parti pour la Q2, qui déterminera le poleman. À peine sorti des stands, Deniz Öncü (Red Bull KTM Ajo) manque de s’étendre à l’approche de la première chicane. Il s’en est fallu de peu, mais rappelons que le Turc, vainqueur au Red Bull Ring, est déjà tombé plus tôt dans le week-end.

Alors que les jeunes loups commencent à enchaîner les tours rapides, Collin Veijer, l’un des favoris, chute à la sortie du virage n°5 ! C’est peut-être la fin de ses espoirs.

😮 @Denizoncu53 wasn't expecting that!

He finds @CollinVeijer95 right in his path after a big highside! 💥#CatalanGP 🏁 pic.twitter.com/ooKyUNpSm5

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 2, 2023

Dans le même temps, l’inévitable Jaume Masiá établit la marque de référence. On le sent bouillant sur ces qualifications Moto3 en Catalogne. Les temps ne sont pas autrement rapides ; on peut s’attendre à de nombreuses améliorations. Deniz Öncü n’est qu’à quelques millièmes, tout reste à faire. Tous ressortent de la pit lane en même temps pour l’ultime run. Un tour pour décider de la pole, c’est maintenant. Tous allument en rouge au premier secteur, le suspense est entier.

Et c’est Iván Ortolá (KTM Angeluss MTA Team) qui termine premier de ce tour d’anthologie ! Il s’agit de sa première pole position en carrière, bravo à lui. Deniz Öncü est deuxième, alors que Jaume Masiá échoue en quatrième position. Une 13e position sonne comme une déception pour Ayumu Sasaki, le serial poleman de cette saison. Daniel Holgado ne fait pas beaucoup mieux avec cette 11e place.

It's a first-ever POLE position for @IvanOrtola48! 🔥

He takes it with his last flying lap! 👏👏👏#CatalanGP 🏁 pic.twitter.com/vi6dUDVdy8

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 2, 2023

Résultat de la Q2 du Grand Prix de Catalogne Moto3 sur le circuit de Barcelona-Catalunya :

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : KTM Angeluss MTA Team

Cet article Moto3 Catalogne Qualifications : Iván Ortolá rafle la mise à la dernière seconde ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Le chrono, justement, ou plutôt les chronos, que nous disent-ils ?

Que pour le moment la référence du tracé d’Alcañiz est établie par Toprak Razgatlioglu en 1’48.267 lors de la Superpole 2022. Comme ce dernier est absent de ce test, tout comme son coéquipier Andrea Locatelli, on prendra donc comme point de comparaison le 1’48.273 qu’Alvaro Bautista avait réalisé dans la même séance.

Qu’hier, que ce soit le matin ou l’après-midi, c’est Michael Ruben Rinaldi (Aruba.it Racing – Ducati) qui s’est montré le plus rapide, en 1’50.818 dan la matinée et en 1’50.338.

Ce dernier jour des essais était marqué par l’entrée en scène des deux pilotes officiels Kawasaki, Jonathan Rea et Alex Lowes, temporairement remplacés hier par Adrian Huertas et Florian Marino pour cause de pénurie de jour d’essais autorisés. Cela a néanmoins permis de remarquer l’excellente adaptation à la Ninja ZX-10RR officielle de l’Espagnol qui officie cette année en Supersport.

Mais ce matin, c’est Danilo Petrucci (Barni Spark Racing Team) qui était en grande forme, améliorant le meilleur temps des essais de plus d’une seconde, en 1’49.168, même si cela reste à presque une seconde du record de la piste. Evidemment, on peut toujours se demander avec quels pneus ce chrono a été réalisé, mais finalement peu importe, tout le monde étant logé à la même enseigne. En fait, Petrux avait logiquement utilisé le SCQ de qualification pour réaliser son temps.

Le plus éclectique des pilotes précédait un Iker Lecuona (Team HRC) très compétitif dans ce test, lui aussi en SCQ et semblant montrer une progression certaine des Honda, alors qu’ Alvaro Bautista (Aruba.it Racing – Ducati) remontait à la 3e place du classement, sans doute le fruit du travail de la veille. Derrière ce podium virtuel, Jonathan Rea ne ratait pas sa rentrée, à 7 dixièmes en seulement 31 tours.

Classement du matin :

Mais dans l’après-midi, on parlait en millièmes de seconde, Alvaro Bautista réalisant exactement le même chrono que Danilo Petrucci le matin, au millième près, mais, victime d’une chute sans gravité en fin de journée, devant s’incliner pour 67 millièmes devant Jonathan Rea.

Classement de l’après-midi :

Crédit classement : Speedhive.mylaps.com
Crédit photos : LZ Photos Media

🚨SPOILER ALERT 🚨@KRT_WorldSBK’s admin revealed 👀 #WorldSBK pic.twitter.com/R2KBJXKJZk

— WorldSBK (@WorldSBK) August 30, 2023

Cet article WSBK Superbike Test Aragon J2 : Danilo Petrucci et Jonathan Rea reprennent la main ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Les derniers mètres de la Course 2 à Most, ce dimanche, ont été illuminés par un dernier duel opposant l’officiel Kawasaki Jonathan Rea et le, pilote satellite Ducati Barni Danilo Petrucci. Une joute qui s’est bien terminée pour tout le monde, et surtout grâce au perdant sextuple Champion du Monde … Il raconte : « j’ai senti qu’il me touchait et une réaction de ma part aurait provoqué un contact ».

Il ajoute : « évidemment, c’est lui qui risquait le plus en étant à l’extérieur, mais si on s’était touché, j’aurais pu aussi chuter. J’étais ravi de mon week-end et je n’avais pas besoin de faire une bêtise dans le dernier virage. Nous avons marqué de bons points et ce fut un week-end incroyable pour moi et l’équipe ».

Danilo Petrucci : « Jonathan Rea est un gentleman, c’est un vrai champion et je lui dois définitivement quelques bières »

Une version qu’adoube Danilo Petrucci : « j’ai dépassé Johnny dans le dernier tour, mais il a contré juste un virage plus tard. Je voulais me contenter de la 3e place mais quand il a eu un problème dans l’avant-dernier virage, j’ai dû essayer là-bas ».

« Dans le dernier virage nous étions côte à côte et il aurait pu me mettre sur une ligne large mais c’est un gentleman. C’est un vrai champion et je lui dois définitivement quelques bières. La deuxième place est mon meilleur résultat à ce jour dans le Championnat du Monde Superbike » termine l’Italien.

Résultats de la Course-2 des Superbike à Most : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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7e à l’issue des trois séances d’essais chronométrés, Petrux a su se qualifier 2e lors d’une Superpole toujours un peu aléatoire avant de faire le bon choix des pneus intermédiaires pour la première course qui s’est disputée sur une piste séchante.

Sans commettre de grosse erreur et en sachant faire bien mieux que nombre de pilotes ayant fait le même choix pneumatique, l’Italien a rallié l’arrivée en 3e position avant de répondre aux questions du site officiel WorldSBK.com.

Danilo Petrucci, vous êtes monté brillamment sur votre deuxième podium de la saison en Championnat du monde Superbike et vous avez fait une belle course dans les premiers tours…
« Oui, c’est vrai. Oui, c’était vraiment difficile de choisir le pneu pour cette course parce que quand nous sommes entrés en piste, c’était complètement mouillé, mais pas avec beaucoup d’eau et… Heureusement, le propriétaire de mon équipe regardait le ciel et a dit « ça va sécher, ça va sécher, essaye de mettre les pneus intermédiaires ». Mais j’ai dit que je n’avais jamais essayé un pneu intermédiaire de ma vie et j’ai dit « c’est la bonne occasion de le faire » (rires), et c’était vraiment le bon choix. Donc merci beaucoup à mon équipe qui a fait du bon travail tout au long du weekend et aussi pour ce conseil. Et oui, la course a été assez difficile au début avec la piste humide, et surtout parce que je ne savais pas comment était l’adhérence des deux pneus, mais à la fin tout s’est bien passé et je suis vraiment heureux. »

C’était donc un peu comme une séance d’essais pour vous, pour vous habituer aux pneus intermédiaires…
« Oui, exactement ! Parce qu’au début, il y avait beaucoup de gars avec les pneus pluie et ils poussaient vraiment fort, et je me suis dit « je ne dois pas perdre beaucoup de temps », mais en même temps, je devais rester debout parce que ça allait devenir sec. Je devais donc rester sur mes roues et essayer de voir si je réussissais à monter sur le podium. Je savais que Jonathan Rea avait pris les intermédiaires, mais au début, il était vraiment rapide. C’était comme si j’avais un pneu pluie et il a creusé un écart, mais j’ai pu rester deuxième pendant un moment, puis Toprak est arrivé et j’ai essayé de rester avec lui, mais dans les derniers tours il a poussé fort et je me suis dit que c’était OK de monter sur le podium. »

Et vous avez dû être heureux de terminer en tant que leader Ducati…
« Oui, oui, oui. C’est toujours génial, surtout d’être le meilleur pilote indépendant, d’être sur le podium, d’être la meilleure Ducati, c’est sûr. C’est un grand jour et j’ai hâte de faire une autre course demain. »

Ce circuit est-il l’un de vos préférés ?
« Oui, j’ai peut-être un peu de mal quand il faut freiner pour arrêter la moto et repartir avec une faible vitesse. Sur ce circuit, il n’y a pas beaucoup de virages à basse vitesse, c’est plutôt fluide. Il y a des bosses. Cela me rappelle mon expérience de l’année dernière aux États-Unis. Ce circuit est assez vieux, comme aux États-Unis, mais il est vraiment agréable à piloter. Je l’ai vraiment apprécié dès le premier tour et j’aime sa rapidité et sa fluidité. »

Nous vous avons vu sortir large du premier virage à un moment donné alors que vous étiez en deuxième position. Est-ce que c’était juste un manque d’adhérence ?
« Oui, j’ai juste essayé de pousser pour essayer de m’éloigner de Scott Redding, mais j’ai trop freiné comme si j’avais un pneu slick et l’avant a commencé à bouger et à croiser. J’ai donc dû relâcher un peu le frein et Toprak est revenu, mais j’ai alors sincèrement essayé de rester avec lui. J’ai cru pouvoir rester avec lui jusqu’à la fin. J’ai réussi à faire mon meilleur tour quand il restait 6 ou 7 tours à faire, mais il a refait un écart et je me suis dit « OK, c’est peut-être mieux de rester debout ». »

Je suppose que l’objectif pour les deux courses de demain est de monter encore plus haut dans la hiérarchie ?
« Oui, oui, c’est… Disons qu’il y a toujours un peu de peur pour moi dans les courses Superpole, parce que je préfère les courses plus longues. Dans la course Superpole, je n’ai jamais été très rapide, alors oui, nous voulons au moins essayer de rester dans les deux premières lignes, et essayer d’obtenir peut-être un autre podium dans la course longue. »

Résultats de la Course-1 des Superbike à Most : 

Crédit classement : WorldSBK.com

Cet article WSBK Superbike J1 Danilo Petrucci : « Il y a toujours un peu de peur pour moi dans les courses Superpole » est apparu en premier sur Paddock GP.

Danilo Petrucci était légitimement satisfait de son premier contact avec l’étroite piste de Most au guidon d’une Panigale V4R de WSBK : « les conditions étaient vraiment compliquées le matin. Il a plu et puis il n’a plus plu. L’après-midi, les conditions étaient plutôt bonnes. C’était pour moi mon premier jour sur cette piste avec une Superbike et bien que nous n’ayons aucune donnée de l’année dernière nous avons performé. Je dois m’habituer à cette piste car elle est assez courte. Nous ne nous reposons jamais ».

Danilo Petrucci : « je pense que la première ou la deuxième ligne sur la grille pourrait être une bonne cible »

Il ajoute : « j’ai apprécié. Quand l’asphalte est neuf, j’ai toujours un bon feeling. Je ne suis pas complètement satisfait de la moto mais le chrono n’est pas mauvais. C’est assez difficile car la piste est assez petite et exigeante physiquement. Pour finir, je pense que je m’en sors plutôt bien avec la gestion des pneus et je peux être satisfait ».

« Par rapport aux autres courses, la répartition des pneus est assez différente. Il nous faut encore quelques tours pour les comprendre. J’espère que la première ligne est un objectif réaliste ! Je dois utiliser toute notre expérience, notre rapidité et notre potentiel car c’est mon point faible en ce moment. De manière réaliste, je pense que la première ou la deuxième ligne pourrait être une bonne cible. Puis en course j’espère me battre avec les meilleurs » prévoit un Petrux dont la meilleure option pour 2024 est de renouveler avec son actuel team Barni qui ne demande que ça. Il pourrait même avoir Andrea Iannone comme équipier si 800.000 euros sont trouvés …

Résultats de la FP2 des Superbike à Most : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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Matthieu Bellan de Corsedimoto

Sixième, huitième et neuvième : ce sont les résultats de Danilo Petrucci dans la manche Superbike à Imola. Il n’a pas réussi à être aussi compétitif qu’il l’était à Misano et Donington, mais ses classements ne sont en aucun cas à jeter. Seule la Course 2 était vraiment en deçà des attentes, cependant les conditions étaient compliquées à cause de la chaleur. De plus, l’Italien n’avait pas couru sur le circuit Enzo e Dino Ferrari depuis 2011, lorsqu’il a couru pour le Barni Racing Team et participé à la Coupe FIM Superstock 1000. Il a notamment remporté la course devant Davide Giugliano.

Petrucci à la fin de la manche WSBK en Émilie-Romagne a exprimé les considérations suivantes : « les deux dernières courses ont été difficiles. Le matin, je n’avais aucune adhérence. Je n’ai pas pu être rapide ni dans la Superpole Race ni dans la Course 2. Je suis surtout désolé pour la deuxième manche, j’avais zéro adhérence à l’arrière et je n’ai pas pu suivre le rythme que j’avais samedi. Nous devons comprendre ce qui s’est passé. Je suis vraiment désolé, je voulais faire une bonne course comme la Course 1. J’ai eu du mal à l’accepter ».

Danilo Petrucci est devant Alex Lowes officiel Kawasaki et se rapproche du pilote d’usine Ducati Rinaldi au championnat

Malgré la déception d’un dimanche en deçà des attentes, le coureur ombrien est confiant pour l’avenir : « je remercie l’équipe, nous faisons du super boulot. En mettant de côté la Course 2, nous nous rapprochons toujours plus des leaders. À mon avis, nous sommes dans la bonne direction, mais j’ai eu une mauvaise déception dimanche ».

Après le week-end à Imola, Petrucci est septième au classement général avec 117 points. Il a dépassé Alex Lowes, désormais huitième avec un score de 109. L’Italien de 32 ans est à 12 longueurs de la sixième position de Michael Ruben Rinaldi, pilote de l’équipe officielle Ducati.

Chez les indépendants, seul Axel Bassani le devance. Le talent de l’équipe Motocorsa Racing est cinquième avec 179 unités, il sera très difficile pour Petrux de le dépasser dans les prochaines manches du calendrier. Cependant, conserver la septième place à la fin de la saison ne serait pas un mauvais résultat, étant donné qu’il s’agit de ses débuts en WorldSBK et qu’il roule avec une équipe privée.

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En descendant de son premier podium en WSBK, Danilo Petrucci ne pouvait pas cacher sa satisfaction : « je suis si heureux, surtout pour mon équipe et pour moi-même ». Car la lumière au bout du tunnel a tardé à venir pour le double vainqueur en MotoGP en tant qu’officiel Ducati : « il y a deux manches à peine, à Barcelone, j’ai dit « c’est plus difficile que je ne le pensais ». Nous avons fait du bon travail ».

Il détaille son parcours lors de ce troisième jour passé à Donington : « après la Superpole Race, je ne me sentais pas très bien. J’étais assez loin au milieu de la Course 2 mais ensuite j’ai trouvé un très bon rythme. J’étais très rapide dans la partie fluide mais ensuite, dans la chicane et l’épingle, je n’étais pas très bon, et c’est là qu’on peut dépasser d’autres coureurs. C’était difficile pour moi. Je ne m’attendais pas à atteindre mon premier podium ce dimanche ».

Danilo Petrucci : « j’ai flairé le podium et je me suis dit ‘il faut que j’essaye’ »

Côté statistiques, Petrux, du haut de ses 32 ans est devenu le 34è pilote différent à monter sur un podium en Championnat du Monde MotoGP/500cc, ainsi qu’en WorldSBK. Il devient également le 129è pilote différent à monter sur un podium WorldSBK, le 21è italien et le 53è à le faire avec Ducati. Mais avant d’en arriver là, Danilo Petrucci a dû se battre avec le sextuple champion du monde Jonathan Rea pour la deuxième fois en deux jours.

Sur cette bataille, l’Italien a déclaré : « je n’avais pas le rythme en Course 1. J’ai rejoint Johnny parce qu’il a fait deux ou trois tours qui n’étaient pas parfaits mais, finalement, je ne me sentais pas bien avec la moto. Aujourd’hui, j’ai flairé le podium et je me suis dit ‘il faut que j’essaye’. C’était bien car j’ai dépassé Gerloff, Locatelli et Lowes. Puis je me suis dit ‘non, encore Johnny pour le podium… en Angleterre, sextuple champion du monde et 250 podiums… comment faire !?‘. J’ai tout de suite trouvé un chemin et je l’ai dépassé. J’avais un très bon rythme. Nous avons fait une petite modification de la configuration mais pas de choses majeures. La confiance grandit » termine celui qui a laissé derrière lui avec sa Panigale V4R privée les deux Kawasaki officielles et une Yamaha usine.

WSBK Donington : classement Course 2

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Avant de parler futur, Danilo Petrucci a analysé le présent qui révélait ce samedi à Donington une quatrième place qui était aussi synonyme de podium raté de peu … « J’étais à la limite » signale Petrux sur GPOne. « J’ai essayé de réduire l’écart avec Rea, mais je n’ai pas pu faire plus que ça. En tout cas, je suis content, car nous avons fait du bon travail en terminant bien avec une quatrième place. Physiquement, je ne me sentais pas très bien, mais en course, j’ai serré les dents et obtenu un résultat important ».

L’italien est aussi heureux de constater un progrès technique évident : « lors des tests du Mugello, nous n’avions pas réalisé que nous avions fait un pas en avant, mais nous l’avons réalisé à Misano. Maintenant, j’ai plus de confiance dans le freinage et je peux mieux rouler. Avec cette Ducati, cependant, il faut être très précis et doux, car sinon la Panigale bouge beaucoup. Le podium n’était pas loin, ça aurait été bien de monter dessus, mais il faut continuer à travailler ».

Danilo Petrucci : « Iannone aimerait être avec nous l’année prochaine »

Er si la victoire finissait par arriver ? « Dans ce cas, dès que je gagne, Barni ferme l’équipe, vend tout et nous partons en vacances pour toujours » s’amuse Petrux avant d’ajouter : « je ne sais toujours pas ce que je ferai en 2024. J’aimerais gagner au moins une course, mais pour le moment, nous sommes encore loin de nous battre avec Bautista. Je suppose que je vais devoir rester ici un an de plus ».

Un an de plus, mais peut-être pas une nouvelle saison seule dans le box … « Iannone a vu la course et m’a écrit pour me féliciter 5 minutes après la fin. Il aimerait être avec nous l’année prochaine, il le mérite car c’est un pilote talentueux ». Le message est passé et rejoint celui du patron de l’équipe qui a annoncé qui lui manquait 800.000 euros pour aligner une seconde Panigale V4R dédiée à Joe le Maniac. Ducati aidera-t-il ?

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L’histoire a été révélée par GPOne avec Alberto Vergani, le manager de Danilo Petrucci qui  a déclaré :  « je remercie Lucio Cecchinello car il est sans aucun doute l’un des meilleurs managers du paddock. Malheureusement, Danilo se remet toujours de sa mauvaise blessure à Misano. Même si sa situation s’améliore lentement, il n’est toujours pas en forme à 100 %. Petrucci préfère donc ne pas prendre de risques et a pour objectif de récupérer au mieux pour Donington ». Qui sera sa nouvelle manche dans son désormais championnat WSBK.

Le team LCR est éprouvé, comme tout le clan Honda en MotoGP

La mention « préfère donc ne pas prendre de risques » prend tout son sens lorsque l’on parle de se mettre sur la selle d’une RC213V et Alex Rins en sait quelque chose. Il en parle d’ailleurs dans cette vidéo, tandis qu’il se prépare à une nouvelle opération de sa jambe fracturée depuis le dernier Grand Prix d’Italie sur le Mugello, le week-end passé.

Hola a todos ❤️ Pequeño update por mi parte!

Hi everyone ❤️ Quick update from my side!#MotoGP @lcr_team pic.twitter.com/6oqcm4Gquo

— Alex Rins (@Rins42) June 13, 2023

L’infortuné a commenté : « je vais déjà un peu mieux après ma chute lors de la course de sprint de samedi. Je suis tombé dans Arrabbiata 1, un virage très rapide, et j’ai commencé à rouler dans le gravier. Je me suis cassé le tibia, le péroné et la cheville. Maintenant je suis à Madrid, j’espère que la jambe va se dégonfler un peu car sinon ils ne peuvent pas l’opérer. Je suis motivé, merci pour les messages que vous envoyez, je les apprécie vraiment et je vais essayer de me remettre sur les rails dès que possible ».

Reste que l’équipe LCR aura tout de même une consolation au Sachsenring en recevant dans son box un châssis Kalex, à la grande joie de son seul pilote en lice dans cette septième manche du championnat qu’est Takaaki Nakagami, qui joue aussi son avenir en MotoGP ces prochaines semaines.

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Une fâcherie qui vient du début de saison avec un Alex Lowes emportant la jambe de Loris Baz à Mandalika. Comparaison n’est pas raison dit-on, mais pour Danilo Petrucci, c’est au moins un moyen pour contester le discernement des commissaires qui l’ont sanctionné d’un long lap après une bousculade au départ de la Superpole Race, dont les deux pilotes GRT Yamaha ont les victimes collatérales. Une punition qui a entraîné ensuite des conséquences dommageables sur le reste des événements pour le pilote Barni Ducati …

Sur un dimanche qu’il voudrait pourtant oublier, il raconte sur GPOne : « quand ces choses arrivent avec Alex Lowes ils ne disent rien, quand je les fais, ils me donnent un Long Lap sans même réfléchir » a commenté Petrux qui donne son sentiment sur les faits : « à mon avis, la course 2 a été conditionnée par un choix très hâtif des Commissaires Sportifs, car je n’ai jamais vu Long Lap donné pour les accidents sur le premier tour, quand il n’y avait pas de place. Je n’ai rien fait de mal. Je suis désolé pour Aegerter, mais je ne l’ai même pas vu chuter, car il était derrière. Tout le dimanche a été conditionné par cette pénalité, qui, à mon avis, était injustifiée ».

Danilo Petrucci : « en freinant plus tôt, la moto me projette au sol et en freinant plus tard, elle m’échappe »

Car une fois qu’il a accompli sa punition lors de la course, il s’est retrouvé derrière un groupe en bagarre composé des deux pilotes Honda Lecuona et Vierge et Alex Lowes. La suite, c’est l’Italien qui la raconte : « Vierge a dépassé Lecuona, je suis allé un peu large, j’étais à l’intérieur, il a fermé et j’ai frappé Lecuona. Je suis vraiment désolé qu’il ait été blessé et je me suis aussi beaucoup fait mal. J’ai un gros hématome à la tête fémorale et cela a un peu compromis toute la course 2 ».

« Cette course a été un peu plus lente, mais je ne peux pas dépasser avec cette moto » signale Petrucci. Lors de la course 1, en freinant plus tôt, la moto m’a projeté au sol et dimanche, en freinant plus tard, la moto m’a échappé. Nous devons encore trouver une configuration qui me plaise » a expliqué Petrux.  « Je n’ai pas beaucoup de motricité, je suis à la limite, donc j’ai fait toute la course derrière Locatelli et on a aussi rattrapé Vierge dans les derniers tours. J’étais rapide en qualifications et j’étais aussi rapide en course, donc je suis vraiment désolé de la façon dont le week-end s’est déroulé, car en trois courses, un podium aurait pu être là ».

Une déception qui s’ajoute à des doutes déjà formulées sur son avenir en WSBK en raison de sa morphologie, qui conviendrait bien en revanche aux rallyes-raids dont il semble à nouveau tomber amoureux… « Je pense faire le Dakar en janvier. Ça dépend, parce que ce n’est pas un engagement de deux semaines. Il faut recommencer le mois d’avant, quand le championnat se termine, et c’est difficile de tout recommencer ». Reste qu’il prépare presque comme sa succession … « J’ai parlé à Andrea Iannone et nous avons discuté de beaucoup de choses. Nous avons fait beaucoup de courses ensemble et c’était agréable de se reparler. Je lui ai dit de revenir, il aimerait le faire, et ce serait bien de le revoir ici ».

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On a ainsi eu droit dans un premier temps à un accrochage entre les deux pilotes Yamaha du GRT, soit Aegerter, sorti de la trajectoire par Petrucci et qui a perdu le contrôle de sa M1 qui est allée ensuite faucher son équipier Remy Gardner. L’Australien a été amené au centre médical pour contrôle, en n’ayant jamais perdu connaissance.

A crash on lap 1 for Remy Gardner and Dominique Aegerter 💥#WorldSBK | #EmiliaRomagnaWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/gyYYkMrgAK

— WorldSBK (@WorldSBK) June 4, 2023

Danilo Petrucci ne sera peut-être pas en état de faire la course 2

Un incident que les commissaires ont jugé de la responsabilité de Petrux, alors sixième, qui a donc écopé du fameux long lap pénalty le rejetant au neuvième rang, soit au milieu de la bataille entre les deux Honda et la Kawasaki d’Alex Lowes. Entre-temps, Bassani et Rinaldi s’étaient échangés leurs politesses habituelles tandis que Toprak Razgatlioglu donnait tout ce qu’il pouvait pour contrarier Alvaro Bautista.

C’est pourtant à ce dernier que sera attribué la victoire WSBK, trois tours avant la fin de la bataille puisque les véhicules de secours étaient entrés sur la piste pour s’occuper d’un Danilo Petrucci qui venait de s’accrocher avec Iker Lecuona… Voici les images.

A crash for @LecuonaIker and @Petrux9 at Turn 8 👀 #WorldSBK | #EmiliaRomagnaWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/TRpNHFDcns

— WorldSBK (@WorldSBK) June 4, 2023

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Le vrai faux rookie de la saison WSBK Danilo Petrucci a fait parler la poudre ce vendredi à Misano, cravachant sa Panigale V4R aussi fort qu’il le faisait avec da Desmosedici lorsqu’il était officiel Ducati en MotoGP. Pour le moment, il n’a pas réussi à convertir ses victoires en MotoGP et en MotoAmerica en un podium en WorldSBK, mais ce week-end semble la bonne occasion pour y parvenir. Son meilleur résultat dans la catégorie est une cinquième place, obtenue à Mandalika lors de la Course 1, et le pilote italien a terminé six fois dans le Top 10. Cependant, lors du dernier Round à Barcelone, le Top 10 lui a échappé.

Reste qu’il est à Misano sur un circuit qui offre un bon grip et sur lequel il se sent bien avec la Ducati. Il l’a montré lors de la FP2, où il a misé sur des pneus softs et a effectué un time-attack de sept tours, durant lequel ce choix de pneu a semblé adéquat. Il a réalisé son meilleur chrono dans le dernier tour. Son meilleur temps de la journée, 1’34.276, l’a positionné à 0.451 d’Alvaro Bautista (Aruba.it Racing – Ducati), mais à seulement 0.122 du meilleur temps de Razgatlioglu lors de la FP1.

Danilo Petrucci : « ce pourrait être un bon objectif de partir des deux premières lignes et de terminer dans le Top 5 »

À l’issue de la première journée sur le circuit de Misano, « Petrux » fait ainsi le bilan : « c’est toujours intéressant de rouler en Italie, cela faisait longtemps que je n’étais pas venu à Misano ! Je suis heureux et nous avons eu un bon feeling sur la moto dans la matinée. J’ai un peu manqué de motricité, mais ce n’était pas si mal. Finalement, nous avons eu la chance d’essayer notre pneu de qualification et c’est pour cela que j’ai pu faire mon meilleur chrono à la fin des sept tours. Je suis plutôt satisfait, mais nous verrons demain. La Superpole est très importante car c’est très difficile de dépasser ».

Il ajoute : « on est encore loin du record du tour, mais c’est bien parce que la performance est arrivée au septième tour. Nous avons encore des progrès à faire dans les premiers tours. Je suis assez confiant, je veux partir depuis les premières lignes car c’est très important ici. Je pense que notre rythme n’est pas mauvais, donc je suis assez confiant pour la suite. Ce pourrait être un bon objectif de partir des deux premières lignes et de terminer dans le Top 5. Je dis toujours qu’un Top 10 est un bon résultat, mais après ce vendredi, nous voulons quelque chose de plus. Je pense qu’un Top 5 est un objectif sur lequel nous pouvons nous concentrer ».

Résultats de la FP2 des WorldSBK Superbike à Misano :

Crédit classement : WorldSBK.com

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Grande Dani. Photo : Michelin Motorsport

Mais tout de même, voir un Pedrosa acclamé par le public et congratulé par ses coéquipiers de cette manière, ça fait chaud au cœur. Sa course fut juste, achevée en 7e position après s’être élancé 6e. Un exploit de plus, s’il en fallait un, qui consolide sa place dans l’histoire.

VI) Lorenzo Savadori

Nous allons faire un peu plus court car lui aussi est un habitué. Récurrent au guidon de l’Aprilia RS-GP depuis 2020, il avait été titularisé en 2021 mais l’expérience tourna au cauchemar. Cette année, il fit sa première apparition au Mans mais pas dans l’équipe d’usine. En effet, RNF ne disposait d’aucun pilote en forme, ce qui est extrêmement rare à l’échelle de l’histoire des Grands Prix, mais qui s’est déjà produit avec Repsol Honda en Argentine cette saison (aucun pilote au départ le dimanche).

Oui, il y eut beaucoup de chute mais ne pas commettre d’erreur est louable ; il ne faut pas oublier que rester sur ses roues est le premier enjeu en sports motocyclistes. Il termina avant-dernier (avec seulement Jonas Folger derrière lui) mais sa 12e place devint, par le fait, son meilleur résultat en MotoGP ! C’est toujours sympathique de marquer des points, alors n’allons pas le descendre davantage.

VII) Iker Lecuona

Enfin, une vraie wild-card comme on les aime. Un remplacement surprenant, frais, qui teste et récompense un jeune talent. Cela est d’autant plus étonnant qu’il eut lieu chez Honda Repsol, équipe la moins inspirée sur tous les plans.

Wild-card Honda Repsol d’un pilote Honda en Superbike, qui plus est en espagne… ça ne vous rappelle rien ? Photo : Michelin Motorsport

Alors qu’il perçait seulement en Moto2, un transfert hâtif vers le MotoGP chez KTM Tech3 lui brûla les ailes un peu trop tôt. Pourtant, a posteriori, ses saisons 2020 et 2021 étaient loin d’être ridicules. À l’aube de sa vingtaine, il n’eut pas le choix que de retrouver un guidon en WSBK, cette fois au sein de l’équipe officielle Honda.

Depuis, il a retrouvé du poil de la bête. En 2022, on lui découvrait une régularité exemplaire et surtout, sa première accession au podium. Aux côtés de Xavi Vierge, il se défend plutôt bien et a donc été choisi pour suppléer Marc Márquez à Jerez.

Bon, le jeune Espagnol n’a pas brillé (avant-dernier de toutes les séances importantes), mais au moins, il est resté sur ses roues. Dans l’absolu, un retour en MotoGP après un passage en Superbike est difficile, mais pourquoi pas ; Iker compte seulement 23 printemps avec grande marge de progression. Comme aux autres, nous lui souhaitons le meilleur.

VIII) Danilo Petrucci

Et enfin, le dernier, familier des fans de Grands Prix. Après une pige chez Suzuki l’an dernier en Thaïlande, Danilo Petrucci fit son grand retour chez Ducati au Mans. Nous étions particulièrement intéressés par ce comeback prometteur.

Premièrement, on annonçait de la pluie – qui n’est jamais venue, et l’on sait à quel point le facétieux italien apprécie ces conditions. Ensuite, la moto marche bien et il en a déjà maîtrisé l’essence par le passé. Finalement, Le Mans ; de 2018 à 2021, aucun pilote n’a marqué plus de points que « Petrux » sur le mythique tracé (72 unités, contre 51 pour Jack Miller). Inutile de vous rappeler qu’il y avait également triomphé en 2020.

Clairement, il y avait de quoi être impatient. Malheureusement, la réalité de la course nous rattrapa. Antépénultième lors des qualifications, il finit avant-dernier du Sprint et 11e de la course. Certes, le résultat final n’est pas si terrible mais la même loi s’applique que pour Jonas Folger et Lorenzo Savadori ; les nombreuses chutes devant n’y furent pas pour rien. Malgré tout, on ne peut s’empêcher de se poser la question ; que se serait-il passé si Dame Nature avait fait tomber la pluie sur le Bugatti ? Nous ne le saurons jamais.

Quoi qu’il en soit, revoir Danilo Petrucci fait toujours plaisir. Quelle wild-card vous a le plus marqué parmi toutes celles qui se sont succédé en 2023 ? Dites-le nous en commentaires !

L’Italien est largement apprécié. Photo : Michelin Motorsport

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Une comparaison faite sur Speedweek qui lui a posé directement cette question : entre le MotoGP et le WSBK, quelle est la discipline qui exige le plus du pilote lors des courses ? Petrux répond : « dans le Championnat du Monde Superbike, nous avons trois courses en un week-end, les deux du dimanche ressemblent plus ou moins à un Grand Prix en MotoGP », commence le double vainqueur en MotoGP et aussi d’une étape du Dakar. « Une course Superbike dure environ 35 minutes, une course MotoGP prend sept ou huit minutes de plus. Ce n’est pas beaucoup ».

Danilo Petrucci : « les pneus des deux championnats sont fondamentalement différents »

Cependant, ce n’est pas anodin non plus… « Mais si vous avez déjà 35 minutes derrière vous, c’est beaucoup. Alors ces presque dix minutes sont très dures. Le Sprint MotoGP était correct pour moi, la longue course au Mans était beaucoup plus difficile. Surtout avec le rythme qui est poussé. Les pneus ne se sont pas dégradés, nous avons donc pu attaquer toute la course. Une course de MotoGP est dure et longue et le rythme est très élevé ».

La grande différence réside donc dans les pneus qui configurent différemment la compétition et son rythme : « avec les Superbikes, nous pouvons parfois même utiliser un pneu arrière plus tendre au Sprint », révèle Petrucci. « Mais il faut aussi dire que les pneus des deux championnats sont fondamentalement différents. Le pneu Pirelli offre une adhérence incroyable lorsqu’il est neuf, mais ensuite il se dégrade. Avec le Michelin, vous pouvez parcourir toute la distance. Cela fait une grande différence, donc il faut toujours pousser en MotoGP ». On aurait pu penser que Petrux baserait son distinguo sur la différence technique entre une Panigale V4R et une Desmosedici GP23. Mais c’est avant tout le facteur pneu qu’il met en avant.

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Marianna Giannoni / Corsedimoto.com

Rien de nouveau sous le soleil pour Axel Bassani et Danilo Petrucci. On en a beaucoup parlé ces derniers mois, mais il semble qu’ils resteront finalement dans leurs équipes actuelles de Superbike, à moins de soubresauts soudains de la part d’un marché toujours en ébullition. Danilo a piloté la Ducati en MotoGP au Mans et en est amoureux, mais les rêves sont une chose et la réalité en est une autre. Axel aspire depuis longtemps à une équipe officielle, mais il est peu probable qu’il y parvienne en 2024.

« Je ne prévois pas de changements sensationnels », a déclaré Alberto Vergani à Corsedimoto. « Je n’ai pas de boule de cristal, mais pour le moment, je n’ai pas de négociations en cours concernant Axel. Ducati – Aruba ne veut pas de lui, mais simplement parce qu’ils n’en ont pas besoin. Ils ont Álvaro Bautista qui domine et l’équipe a son propre équilibre, je ne peux pas leur en vouloir. Nous continuerons probablement avec Motocorsa. Lorenzo Mauri est une personne merveilleuse, un super enthousiaste qui met son cœur au-dessus des obstacles. Nous ne changerons certainement pas pour une autre équipe privée. Alex ne quitterait Motocorsa que pour courir pour un constructeur, mais pour l’instant il n’y a rien de concret. »

Danilo Petrucci restera-t-il chez Barni ?
« Danilo a essayé la Ducati MotoGP et l’a beaucoup aimée, mais je pense que cela restera un rêve. Il est probable qu’une moto se libère au sein de l’équipe Gresini, mais c’est la plus convoitée du paddock, il y a une file d’attente de gens qui veulent y aller parce que l’équipe est géniale et que la moto est au top. Je pense qu’il a 1% de chances de courir en MotoGP. Il est presque certain qu’il restera en Superbike, probablement avec Barni, que je remercie à nouveau. La moto est bonne, nous devons travailler dessus mais je pense que nous ne sommes pas loin, et que nous pourrons obtenir des résultats en deux ans. »

Alberto Vergani, vous suivez également Lorenzo Savadori. Que fera-t-il en 2024 ?
« Il aimerait être pilote à plein temps, mais je pense qu’il continuera à être pilote d’essai, toujours avec Aprilia, en espérant faire le plus de wildcards possible en MotoGP. »

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Marianna Giannoni

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Et Danilo Petrucci y-a-t-il réussi ? On rappellera que sa pige en MotoGP dans le box officiel Ducati l’avait privé du test WSBK de Misano, tracé qui sera le prochain rendez-vous du calendrier établi pour la discipline réservée aux motos de la série.  Alors Petrux s’est retrouvé sur le Mugello pour rattraper le temps perdu. Il a ainsi pris part à de deux jours d’essais.

Danilo Petrucci : « nous avons essayé un nouveau bras oscillant »

Le premier a été interrompu dans l’après-midi par la pluie, mais au total, Petrucci a bouclé 108 tours ainsi répartis : 48 le premier jour et 60 le deuxième. Il a dressé un bilan du test via un post Instagram : « nous avons essayé de nouveaux composants sur la moto. Un nouveau bras oscillant et de nombreuses options de réglages m’ont apporté des améliorations en termes de sensations et, grâce à ces kilomètres, je me familiarise encore plus avec les pneus. Nous sommes satisfaits et prêts pour Misano ».

Une bonne nouvelle pour celui qui n’a eu de cesse de regretter un récurrent manque d’adhérence sur sa machine depuis le début de la saison. Mettant le problème sur le compte de son gabarit plus imposant que celui de ses concurrents directs, il commençait même à envisager un jet de l‘éponge à la fin de cette saison pour relancer une participation au Dakar. Nous verrons ce que Misano lui réserve dès le week-end prochain.

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KTM toujours au top. José Antonio Rueda devant David Alonso, deux rookies en feu. Photo : Red Bull KTM Ajo

II) Daniel Holgado en patron

Sur les 29 pilotes engagés, un seul sort réellement du lot. Daniel Holgado, pilote Red Bull KTM Tech3, déjà vainqueur par deux fois en 2023. Le jeune espagnol de 18 ans est champion CEV Moto3 2021, et déjà, mène le championnat du monde depuis l’entame.

Il n’est pas un rookie ; l’année dernière, il avait réalisé une saison entière chez Ajo, achevée en 10e place. Il avait déjà effectué une pole position à Spielberg et était monté sur le podium à Aragon. Aujourd’hui, plus rien à voir. Holgado impressionne par sa maturité au guidon. Peu importe les conditions, il est toujours dans le bon groupe et surtout, ne prend jamais de risques inconsidérés. Il peut lâcher du lest en bataille mais aussi, quand il le faut, enfoncer le clou exactement comme il l’a fait au Mans, où il a mené du premier au dernier tour.

La régularité dans la performance est sans conteste son point fort, bien qu’il possède aussi de la vitesse en réserve. C’est une grande qualité qui manque à trop de pilotes : en qualifications, Daniel Holgado est toujours bien placé et n’est jamais contraint à une remontée exceptionnelle le dimanche.

Alors, bien sûr, il serait idiot de lui prédire un avenir doré dès maintenant, d’autant plus qu’il est moins flamboyant que d’anciens champions. Toujours est-il qu’il est solide, fort en toutes circonstances et bien chapeauté par Tech3, qui court après un titre pilote depuis l’an 2000. À suivre.

III) La flèche

D’autres, en revanche, misent sur leur vitesse intrinsèque et sont absolument impressionnants. C’est le cas d’Ayumu Sasaki, sur Husqvarna, trois fois poleman en cinq rendez-vous seulement ! Cependant, il peine à convertir l’essai et a déjà goûté au bitume à deux reprises. Mais il est toujours plus difficile de rouler vite que d’être régulier, donc il faut garder un œil sur lui.

IV) Une catégorie de jeunes (espagnols) ?

C’est une simple remarque comme une autre, mais il n’y a plus de spécialistes. Il y a quelques années, nous voyions souvent les mêmes têtes concourir pendant plusieurs années ; désormais, l’accession au Moto2 en cas de bons résultats est plus systématique. Hormis Romano Fenati et Tatsuki Suzuki, tous sont jeunes, frais, prometteurs, explosifs. Nous pensons à Diogo Moreira, le Brésilien, mais aussi à David Muñoz.

Qu’on le veuille ou non, certains de ces pilotes seront en MotoGP dans quelques années. Et nous avons aussi constaté la régression des Italiens ; le premier au général n’est autre que Stefano Nepa, 11e, et aucun autre ne figure dans le top 15 ! Ne parlons même pas des Français. Certes, nous mangeons bien depuis quelques années avec Fabio Quartararo et Johann Zarco mais quand ceux-ci seront moins performant, il ne faudra pas compter sur les petites catégories pour compenser.

Lorenzo Fellon est blessé depuis longtemps et actuellement remplacé par Andrea Migno, qui, d’ailleurs, est loin d’être ridicule. Globalement, le jeune Lorenzo peinait dans la catégorie et nous avons de grands doutes quant à son avenir, puisse-t-il nous faire mentir.

Finalement, les Espagnols dominent plus que jamais alors que l’Italie revenait bien sur ces dernières années, notamment grâce aux efforts de Valentino Rossi, désormais concentrés sur le MotoGP.

V) Un futur crack ?

Comme souvent, Aki Ajo dispose de KTM aiguisées au possible. Les qualités de management du Finlandais sont hors de ce monde, et l’on ne compte plus ses succès. Cette saison, il dispose de deux pilotes rapides, dont un pourrait bien faire parler de lui.

Non, il ne s’agit pas de Deniz Öncü, le Turc que l’on annonçait si prometteur il y a quelque temps. Il est flamboyant mais encore trop brouillon. C’est étrange, car il est toujours très rapide en essais mais une fois les feux éteints, ce n’est plus le même. À Jerez, il avait dominé le rendez-vous avant de s’écrouler le dimanche, cumulant les erreurs et devant même effectuer un long lap. Comme tous les autres, il est encore jeune ; attendons encore avant de tirer quelconques conclusions.

Couteau entre les dents. Photo : Red Bull KTM Ajo

Nous voulions évoquer son coéquipier, le jeune José Antonio Rueda. Retenez bien ce nom. Le sévillan de 17 ans a réalisé l’impensable en 2022 ; remporter la Red Bull Rookies Cup ainsi que le FIM CEV Moto3 World Junior Championship. Cela n’avait jamais été réalisé auparavant.

Directement signé chez Ajo pour sa première année complète, il réalise un début de saison empreint d’une justesse remarquable, comparable à celle d’Augusto Fernández en MotoGP. Il apprend, finit régulièrement dans le top 10 sans chuter et a montré de très belles choses sur le circuit de Jerez. Si ce n’était pour une course ratée en Argentine – sous la pluie, nombre de ces pilotes n’ont jamais eu l’occasion de courir dans de telles conditions à ce niveau – il pourrait facilement prétendre au top 5 du championnat.

Actuellement 9e du classement, il est juste derrière le Colombien David Alonso (GASGAS Aspar Team) dans la course au titre de meilleur rookie de l’année.

Voici nos observations concernant ce début d’année Moto3 ! Nous n’avons pas tout évoqué, mais prenons juste une phrase pour féliciter Iván Ortolá, lui aussi très prometteur et vainqueur de la manche américaine après s’être fait une énorme frayeur au départ. Assurément, il sera prétendant au titre.

Avez-vous noté d’autres éléments en ce début de saison Moto3 ? Dites-le nous en commentaires !

Iván Ortolá, déjà vainqueur de deux courses sur cinq, est à ne pas manquer. Photo : Angeluss MTA Team

Photo de couverture : Tech3 Racing

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« C’était la meilleure moto que j’ai eue de ma vie ». C’est avec cette déclaration sans ambiguïté que Danilo Petrucci évaluait la GP23 dès sa rentrée dans le box rouge de l’usine Ducati. De quoi satisfaire les ingénieurs et Gigi Dall’Igna qui ont travaillé sans relâche pendant des années sur une génération de Desmosedici pour en arriver, selon Petrux, à l’opus le plus abouti de la famille.

Sur Speedweek, on découvre ainsi son analyse : « l’usine Ducati a résolu les problèmes que nous avions à mon époque », se réjouit l’Italien. « La puissance délivrée est bien meilleure aujourd’hui. Vous pouvez bien mieux porter la vitesse avec vous dans les virages et en même temps tenir la ligne. Et la traction ne casse jamais. La moto a toujours été très bonne sur les freins ».

Danilo Petrucci : « avant, c’était impossible« 

Il ajoute : « je n’ai pas été assez rapide parce que je n’ai pas l’habitude de pouvoir accélérer aussi tôt dans le sommet d’une courbe. Avant, c’était impossible sur la Ducati et j’ai encore du mal avec ça en Superbike cette année. Dès que j’accélère si tôt sur la Superbike, la roue arrière dérape. C’est pourquoi j’étais en retard avec la machine MotoGP dans chaque virage. J’ai ensuite dû appuyer sur les freins pour rattraper le temps perdu. Mais la piste n’était pas facile, j’ai donc dû aller loin plusieurs fois ».

Sur la piste du Bugatti qu’il avait dominé en 2020 pour y valider sa seconde et dernière victoire en MotoGP, Petrux a terminé à la onzième place au terme d’une course marquée par huit chutes devant lui. Il a mis un point d’honneur à devancer les deux autres pilotes de réserve qui étaient Lorenzo Savadori sur l’Aprilia RNF d’Oliveira blessé et forfait, et Jonas Folger qui assure l’intérim chez Tech3 GASGAS en attendant le retour de Pol Espargaró, qui se remet aussi de blessures.

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Danilo Petrucci est revenu le weekend passé sur un tracé du Mans sur lequel il a enlevé, en 2020, sa seconde comme sa dernière victoire en MotoGP.  Il était alors également un pilote officiel Ducati. Mais la catégorie a beaucoup changé depuis ce temps pourtant pas si lointain et comme aucune averse ne lui est venue en aide, il n’y a pas eu de miracle. Qualifié 19e, il a fait ce qu’il a pu en course, mettant tout de même un point d’orgue à dominer les deux autres pilotes de réserve Lorenzo Savadori (Aprilia) et Jonas Folger (GASGAS) tant dans le Sprint que lors du Grand Prix.

« C’était comme un grand cadeau que j’ai reçu de Ducati », a déclaré Petrucci sur les ondes de wsbk.com. On rappellera qu’il a terminé sa prestation à la 11e place du Grand Prix de France, à près de 30 secondes du vainqueur et collègue de la marque Marco Bezzecchi. Huit pilotes ont aussi chuté devant lui. « Je suis fier d’avoir piloté la Ducati d’usine, la meilleure moto que j’ai eue dans ma vie. J’aimerais rouler beaucoup plus sur cette machine, mais malheureusement, ce ne sera probablement pas le cas. »

Danilo Petrucci : « j’aimerais retourner sur le Dakar pour mieux faire, parce que j’ai peut-être plus de place pour m’améliorer là-bas »

Le vainqueur d’étape du Dakar a déclaré à propos de la course : « c’était assez difficile car la piste n’avait pas vraiment une bonne adhérence. Mais c’était amusant, j’ai marqué quelques points et amélioré mon rythme tour après tour. En dehors des premiers tours, je perdais 0,7 ou 0,8 s par tour sur le leader, mais jamais plus de 1s. Considérant que j’ai roulé sur cette moto pour la première fois vendredi, c’est bien. Merci Ducati pour cette belle opportunité, je m’en souviendrai toute ma vie ».

Petrucci s’est aussi ouvert sur son avenir en formulant des doutes sur la poursuite de son aventure en WSBK… « Je suis allé plus vite ici, toute proportion gardée, que dans les courses Superbike. Il y a quelque chose que nous ne comprenons pas. Nous aurons une nouvelle réunion avec Ducati pour essayer de comprendre ce qui peut être fait pour le WSBK. Je vois comment ça se passe, mais si je perds mon enthousiasme, je ne veux pas continuer à lutter. Je fais ce que je peux avec sérénité. Le fait qu’il n’y ait plus autant de place pour moi sur les motos en raison de la corpulence est quelque chose que j’ai dû gérer ces dernières années. J’aimerais retourner sur le Dakar pour mieux faire, parce que j’ai peut-être plus de place pour m’améliorer là-bas ».

MotoGP France J3 : classement

Crédit classement motogp.com

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Prise avec réticence comme une contrainte au début de la saison 2023 par les plus sceptiques, elle a maintenant été adoptée avec une certaine bienveillance, du moins quand la météo est clémente comme c’est le cas aujourd’hui sur le circuit Bugatti.

Le véhicule transportant les champions n’étant pas standardisé, voyons ce que nous réserve la version française…

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Par Matthieu Bellan de Corsedimoto

En 2020 au Mans il avait gagné, mais ce samedi Danilo Petrucci n’est pas allé au-delà de la seizième position dans la course de Sprint en France. Ce n’était pas facile pour lui d’obtenir un bon résultat, étant donné qu’il n’a pas couru en MotoGP depuis 2021 et, qu’entre-temps, il a piloté des motos très différentes. Il a essayé de faire de son mieux, en évitant de forcer et de prendre des risques inutiles.

S’exprimant sur Sky Sport MotoGP, le pilote ombrien est apparu souriant et globalement plutôt satisfait : « presque tous les pilotes sont sur la même moto depuis deux ans, moi depuis deux jours. Je suis cependant heureux. Le matin, j’étais à un peu plus d’une seconde de la pole position. L’après-midi, j’ai fait le tour le plus rapide dans le dernier tour. Je commence à m’y habituer. De l’extérieur, ça y ressemble, mais le Superbike est très différent. En trouvant quelque chose peut-être que dimanche je peux prendre des points, c’est le but ».

Danilo Petrucci : « les commissaires devraient nous lâcher un peu »

Danilo Petrucci a expliqué que sa vitesse s’est constamment améliorée au fil des différentes sessions et qu’il a vu une Ducati Desmosedici GP qui a progressé par rapport à celle qu’il a pilotée pour la dernière fois il y a trois ans : « j’ai quitté cette moto en 2020 et maintenant je la trouve très améliorée. Dire que la prochaine course est au Mugello… Avec trois jours d’expérience de plus, cela aurait été autre chose. Tour après tour je m’améliore, je ne m’attendais pas à aller aussi vite. J’ai fait de bons tours ce matin, c’est bien d’être à un peu plus d’une seconde de la pole. Clairement la dernière seconde est comme un kilomètre. Piloter ces motos donne un goût incroyable, la limite est toujours devant. J’ai trouvé la Ducati bien améliorée, notamment en termes de puissance ».

Petrux a également été interrogé sur les polémiques concernant les sanctions parfois infligées et parfois non par les commissaires : « c’est peut-être un peu trop, comme si les commissaires voulaient faire partie du jeu. En tout cas, le MotoGP est agréable à regarder, depuis que j’ai arrêté de courir dans le championnat, je le regarde plus que lorsque j’étais sur la grille. Ils devraient aussi nous lâcher un peu, comme il y a quelques années ».

Petrux est plus dans la lignée de Marc Marquez, qui souhaiterait un Collège des Commissaires FIM plus permissif. Lui aussi pense que, dans certaines situations, il ne serait pas nécessaire d’intervenir avec des sanctions.

GP de France – MotoGP Résultats Sprint :

Crédit classement : MotoGP.com

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Petrucci devra donc prendre part à la Q1 de demain, prévue à 10h50 heure locale, avant d’aborder sa première course Sprint dont le départ est prévu à 15h00 sur une distance de 13 tours. « Ce fut une journée exigeante, mais surtout passionnante. Je m’attendais à lutter davantage, mais ça s’est bien passé et je suis satisfait » a commenté le désormais pilote Ducati Barni en WSBK. « Je dois me réhabituer à rouler mais j’avais de bonnes sensations ».

Danilo Petrucci : « je suis très content »

« Ce matin, j’étais moins éloigné des leaders et je pense que j’aurais pu encore progresser sans la chute de cet après-midi qui m’a fait perdre un peu confiance. Piloter cette moto, c’est génial ! Maintenant, mon objectif sera de continuer à m’améliorer sans faire d’erreurs. Il faut que je me remette, tous les automatismes, et tant d’autres choses à faire. Je ne suis pas loin des autres. Avant de chuter j’en avais derrière moi, je suis content ».

Il ajoute sur motosprint : « quand je suis monté sur la moto, je pensais qu’ils avaient soudé la suspension tellement elle est rigide comparée à ma V4R. Y revenir sans l’avoir essayé avant c’est de la folie mais j’avais envie d’essayer. Ce sera difficile d’enlever cette seconde mais je ne suis pas loin de ceux de devant ». En tout cas, il ne regrette rien : « partager le box avec un champion du monde et rouler sur la moto du champion du monde est un sentiment qui ne m’arrivera plus jamais. Je ne sais pas si c’est ma dernière fois avec un MotoGP mais je suis très content. Ce serait un rêve de marquer des points ». Avec une bonne pluie, qui sait…

MotoGP France J1 : classement

Crédit classement motogp.com

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Alors, pourquoi pas un exploit ? Sentant l’espoir naître autour de lui, Petrux tente de l’éteindre rapidement : « l’année dernière en Thaïlande, j’étais très content de ne pas avoir terminé dernier et d’avoir réussi deux manœuvres de dépassement », se souvient Danilo avec un sourire. « Cela pourrait aussi être un objectif ce week-end ». Oui mais c’était avec une Suzuki qui était une parfaite inconnue. Ce qui n’est pas le cas de la Ducati… « Chez Ducati, ils ont toujours les anciennes données de 2020, la position assise est la même. J’ai l’impression d’avoir « ma moto ». Il semble aussi que je puisse encore utiliser le set-up que nous avions ici il y a trois ans. Je suis assez confiant sur le fait que je vais trouver une très bonne moto ».

Danilo Petrucci : « tout le monde est si gentil avec moi, je pense que c’est ma plus grande victoire »

Donc, finalement, pourquoi ne pas rêver à un parcours à la Dani Pedrosa à Jerez, vu il y a deux semaines dans le cadre du Grand Prix d’Espagne MotoGP ? A cette évocation, Danilo Petrucci aimerait calmer les esprits… « Dani est avant tout Dani. Et puis il avait parcouru de nombreux kilomètres sur la moto à Jerez. Personne ne peut rien enseigner à Dani à Jerez, il est chez lui là-bas. Le Mans va dans ce sens pour moi car je suis monté trois fois de suite sur le podium. Les gars du MotoGP sont très, très rapides maintenant. Bastianini a gagné ici en 2022, j’ai gagné en 2020, c’est un signe. Je suis vraiment reconnaissant à Ducati pour cela, même si c’est une « mission impossible » de se lancer dans un week-end de course sans tests ».

Sur ce point, il aimerait que les premiers tours se fassent sur le sec. Puis que la pluie arrive… « J’aimerais d’abord essayer la moto sur le sec pour comprendre comment ça a changé. Après cela, j’espère qu’il va pleuvoir, oui je suis définitivement meilleur sur le mouillé. Mais je sais déjà que je serai heureux dimanche après-midi ». D’ailleurs, il est déjà comblé, car il a déjà gagné… « Je suis content d’être ici » termine ainsi Petrux. « Chaque fois que je reviens dans ce paddock, et je l’ai vu à Austin l’année dernière quand j’étais en MotoAmerica, puis en Thaïlande et maintenant ici au Mans, tout le monde est si gentil avec moi. Je pense que c’est ma plus grande victoire. Je ne sais même pas combien j’ai serré de mains. C’est très difficile pour moi de traverser le paddock. C’est ma plus grande réussite ».

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Entre-temps, le même Danilo Petrucci est passé par KTM, avant de quitter le MotoGP pour un Dakar qui l’a fait entrer dans l’histoire et revenir en grâce chez Ducati marque pour laquelle il a fait une saison en MotoAmerica. Le voilà à présent sur une Panigale V4R privée en mondial Superbike, et ce week-end comme pilote officiel de Borgo Panigale au Grand Prix de France !

Danilo Petrucci : « j’ai toujours été compétitif sur le mouillé »

C’est donc un Petrux enthousiaste qui s’est exprimé à la veille de la conférence de presse du Mans jeudi. Le pilote de Terni sera bel et bien de retour sur la Ducati Desmosedici GP qu’il a piloté en 2019 et 2020. Une année où, justement au Mans, il a remporté sa seconde course en MotoGP.

« Revenir à la course avec l’équipe Ducati Lenovo en MotoGP est une émotion indescriptible pour moi, surtout parce que je le ferai sur une piste où en 2020 j’ai obtenu ma dernière victoire au championnat du monde » annonce l’équipier e circonstance du Champion du Monde Pecco Bagnaia. « J’aurai l’honneur de tester la moto championne du monde ! Ce ne sera certainement pas un week-end facile, compte tenu également des conditions météorologiques, mais par le passé, j’ai toujours été compétitif sur le mouillé. Cependant, l’objectif est de s’amuser et de faire du bon travail avec l’équipe » conclut-il.

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Mettons tout de suite un terme à l’insoutenable suspense avec la version officielle : Danilo Petrucci a été disqualifié pour ne pas avoir utilisé le plastron sous la combinaison. Mais le déroulé des faits exposé par Petrux livre une réalité moins brutale que celle d’un pilote à ce point négligeant qu’il en oublie ses protections avant d’aller faire sa course Superbike.

Sur motosprint, on lit ainsi sa version : « je n’ai pas eu ce que je méritais » commence Petrucci. « Ce qui s’est passé le samedi est incompréhensible. Entre des doubles longs laps pour avoir touché le green avec une demi-roue et des longs laps pour avoir envoyé un autre pilote au sol, et cette disqualification car je n’avais pas de plastron à la pesée… ».

Car tout s’est joué à la pesée : « sur la grille, comme toujours, j’avais un plastron. Après la course, j’ai tout remis à mon assistant, le commissaire est passé et m’a dit d’aller à la pesée. Quand je me suis pesé, j’étais sans la protection. Mais parce que mon assistant l’avait.  Ils m’ont laissé partir et je pensais que tout allait bien. Ensuite, ils m’ont convoqué à la Direction de Course et m’ont disqualifié pour irrégularité technique ».

Danilo Petrucci : « j’ai payé pour faire appel de la décision en disant que j’avais un plastron sur la grille mais qu’à la pesée je ne l’avais pas »

Il ajoute : « j’ai payé pour faire appel de la décision en disant que j’avais un plastron sur la grille mais qu’à la pesée je ne l’avais pas. L’appel a été fait auprès des Commissaires FIM et ils décideront du résultat. C’est injuste, je suis désolé pour l’équipe ».

Le dimanche, il a tout de même fait son travail de pilote : « dans la course 2, je voulais gagner le classement Indépendant et j’étais derrière Aegerter pendant toute la course. J’ai essayé de faire quelque chose de plus et d’attaquer mais avec cinq tours à faire, le pneu arrière est totalement fini. Mes temps ont augmenté de 2 » et j’ai terminé la course sur la toile les deux derniers tours en perdant deux positions ».

« Malgré le travail que nous faisons, nous ne sommes pas en mesure d’obtenir les résultats que nous méritons » regrette l’Italien. « Nous sommes proches, mais pas de Bautista qui fait un travail différent des autres. Pendant la majeure partie de la course, j’ai roulé comme Locatelli et les autres de son groupe, je suis vraiment désolé de ne pas pouvoir ramener un top 5 comme en Indonésie ». Ce week-end, il retrouvera le MotoGP et le stand officiel Ducati en tant que remplaçant de Bastianini toujours convalescent. Mais attention Petrux, ça distribue aussi pas mal en Grand Prix en ce moment…

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Danilo Petrucci n’a pas la vie facile en ce moment du côté de Barcelone où il honore la manche catalane du championnat WSBK. Et le samedi qui vient de s’y écouler a confirmé la tendance. Après une Superpole qui l’a vu se qualifier onzième et une Course 1 terminée en dixième position, il a appris sa disqualification de l’épreuve dans la soirée. La raison ? Une infraction technique, en particulier le manque de protection de la poitrine sous la combinaison… Le Barni Spark Racing Team n’a pas commenté la mesure prise.

Petrux tentera de se racheter ce dimanche, même si ce ne sera pas facile. La Superpole Race est une manche dans laquelle il a assez peiné jusqu’à présent. Et la Course 2 sera à nouveau compliquée entre températures élevées et gestion des pneumatiques. Une situation météo qui ne devrait pas être au menu du Grand Prix de France au Mans le week-end prochain, événement durant lequel il fêtera ses retrouvailles avec le MotoGP et le team usine Ducati.

Danilo Petrucci : « la vie paye si vous êtes un gars sympa »

Sur cette opportunité de participer à une manche du calendrier de l’élite, sur un site où il a enregistré la dernière de ses deux victoires en son sein, Danilo Petrucci a commenté : « je ne pouvais pas refuser cette demande. Je suis vraiment désolé pour Enea Bastianini. Je suis vraiment content de pouvoir à nouveau porter mon costume en cuir rouge. C’est une excellente récompense ».

Il ajoute : « lors de ma dernière sortie avec la Ducati au Mans, j’ai gagné sur le mouillé ! J’espère donc qu’il va beaucoup pleuvoir. C’est toujours possible à cette période de l’année. Je veux profiter du pilotage et du week-end. Mais je ne m’amuserai que si je suis rapide ». Et il termine : « la vie paye si vous êtes un gars sympa. Je devrais donc diriger mon camping-car de Barcelone au Mans… ».

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Alvaro Bautista a commencé son meeting catalan en WSBK comme il a géré les autres jusque-là avec sa Panigale V4R, soit en menant les débats. Entre-temps, la nouvelle est tombée que le pilote officiel Ducati en MotoGP Enea Bastianini serait absent du prochain Grand Prix de France, sa blessure à l’omoplate l’empêchant définitivement de tenir son rang. Naturellement, on a pensé à Alvaro Bautista, aussi pilote d’usine de la marque en WSBK pour le remplacer, mais c’est Danilo Petrucci qui a été privilégié pour la pige. Il est vrai que Petrux a gagné au Mans en 2020, par des conditions typiques de la campagne sarthoise.

Un paramètre météo qui a apparemment été décisif dans la décision de Ducati : « Danilo remplacera Bastianini au Mans » confirme Bautista qui ajoute : « je pense qu’il y fera trop froid pour que je puisse bien chauffer les pneus et je pense que c’est pour ça qu’ils l’ont choisi ». Sur le sujet, il termine : « je lui souhaite bonne chance et j’espère qu’il appréciera la course. Honnêtement, je préfère faire un essai plutôt que d’aller directement au Mans pour un week-end de course, sous la pluie et le froid. J’aurais plus à perdre qu’à gagner ».

Alvaro Bautista : « c’est marrant, j’ai annoncé le renouvellement et quelques minutes plus tard ils nous ont enlevé 250 tours »

Il mentionne aussi l’histoire des 250 tr/mn enlevés sur sa Ducati à la veille de ce rendez-vous catalan… « C’est marrant, j’ai annoncé le renouvellement et quelques minutes plus tard ils nous ont enlevé 250 tours… Je blague » déclare le Champion du Monde en titre sur GPOne. « En fin de compte, le règlement est le règlement. Mais je ne sais pas si c’est juste ou non. Je pense qu’ils voulaient réduire l’écart entre moi et les autres constructeurs, mais je ne suis pas le seul pilote Ducati et les autres de la marque, qui étaient déjà en difficulté, auront encore plus de problèmes maintenant… »

Il mentionne également : « 250 tours ça ne parait pas beaucoup, mais en réalité si, car ici, par exemple, on était déjà à la limite en sixième et il fallait rallonger le rapport de vitesse pour ne pas aller à 150 tours au-delà du limiteur, ce qui signifie avoir moins d’appui du frein moteur et moins d’accélération. La baisse du régime moteur se fait sentir, mais c’est ce que nous avons et nous devons essayer de minimiser les conséquences, même si, par rapport à la Kawasaki, maintenant la différence est moindre, car ils nous ont pris 250 tr/min et ils leur en ont donné autant. Il n’y a rien que je puisse faire à ce sujet ».

Au fait, que dit Jonathan Rea de ses 250 tours en plus donnée à son Ninja ? Voilà sa réponse… « La question du régime est complexe, donc je pense qu’il vaut mieux que vous en parliez avec mes ingénieurs. Ils vous l’expliqueront certainement mieux que moi. La seule chose que je peux dire, c’est que la moto est toujours la même. C’est impossible contre Alvaro. Je l’ai suivi et il a fait le même temps que moi malgré plusieurs erreurs ». Un appel aux autorités pour mettre encore un peu plus cette satanée Ducati sous l’éteignoir ?

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Enea Bastianini ne participera pas au prochain Grand Prix de France, prévu au Mans le week-end prochain. Le troisième du dernier championnat qui fait ses débuts dans l’équipe officielle de Borgo Panigale s’est blessé à l’épaule droite fin mars lors de la Sprint Race de Portimao, et n’a repris la piste que la semaine dernière pour les essais libres de Jerez. Cependant, en raison de la douleur et du manque de force, il a décidé de se retirer samedi du Grand Prix d’Espagne. On rappellera qu’il est une victime collatéral de Luca Marini qui l’a percuté dans sa chute lors du meeting portugais, premier de cette saison…

Enea a aussitôt repris sa rééducation, mais après quelques consultations médicales, il a préféré prendre un peu plus de temps pour retrouver totalement sa forme physique pour le Grand Prix d’Italie, prévu au Mugello début juin. En accord avec son équipe, Ducati a décidé d’aligner Danilo Petrucci comme coéquipier de Bagnaia en France.

Petrucci a déjà été pilote officiel Ducati MotoGP lors des saisons 2019 et 2020 et a remporté sa deuxième victoire en MotoGP au… Mans. Cette année il est engagé en Championnat du Monde Superbike avec la Panigale V4R du Barni Spark Racing Team.

 

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Enea Bastianini : « je ne suis toujours pas complètement remis »

« Je suis très heureux d’être de retour en MotoGP, même si je suis évidemment désolé qu’Enea doive manquer une autre course » commente Petrux. « Au Mans avec la Desmosedici GP, j’ai gagné ma dernière course MotoGP. Ce sera un honneur de pouvoir tester la moto championne du monde et d’enfiler la combinaison avec laquelle j’ai gagné par le passé. C’est une émotion indescriptible et j’ai hâte de reprendre la piste avec toute l’équipe Ducati Lenovo. Merci à Barni de m’avoir laissé saisir cette opportunité et à Ducati d’avoir pensé à moi ! ». Et pas à Alvaro Bautista, en lice pour confirmer sa couronne en WSBK…

De son côté, Enea Bastianini était évidemment moins enthousiaste : « je suis triste de ne pas pouvoir participer au Grand Prix de France au Mans, où j’ai remporté une victoire fantastique l’année dernière mais, malheureusement, je ne suis toujours pas complètement remis. Après Le Mans, le Championnat du Monde connaîtra une pause de trois semaines pendant lesquelles je ferai tout pour récupérer à temps pour ma manche à domicile au Mugello, prévue en juin ».

Rappelons que la dernière apparition de Petrucci en MotoGP était au guidon de la Suzuki à Buriram. L’Italien était parti de la dernière ligne de la grille et a ensuite terminé en 20e position du Grand Prix de Thaïlande, à 42″ du vainqueur Miguel Oliveira, alors qu’il pilotait la GSX-RR pour la première fois.

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Danilo Petrucci est un cas à part dans le sport moto. Sur le site wsbk.com, il reconnait d’ailleurs : « ma carrière a été assez folle ». Et il en rappelle les étapes : « gagner en Superstock 1000 m’a permis d’accéder au MotoGP, où j’ai réussi à m’imposer dans quelques courses. Quand j’ai quitté le MotoGP, je suis allé courir le Dakar en pensant que je ne reviendrais jamais dans un championnat du monde ».

Un choix passion qui a totalement relancé la carrière du pilote de 32 ans : « j’ai remporté une étape de manière inattendue, puis je suis allé en MotoAmerica, où j’ai presque remporté le titre. J’ai triomphé dans plusieurs courses puis cette opportunité s’est présentée avec l’équipe Barni et je me suis dit : ‘Je suis encore jeune et je ne peux pas finir ma carrière sans avoir essayé le World Superbike‘. Et me voici » …

Danilo Petrucci : « je veux prendre ma retraite en pensant que j’ai tout réussi »

Il mentionne ce qui l’a décidé à franchir ce pas, avec Ducati : « j’ai commencé à rechercher sur Google quels pilotes avaient réussi à gagner au moins une course en MotoGP et une en SBK et ce sont tous de grands noms… Je me suis dit : ‘Pourquoi est-ce que je ne peux pas être l’un d’eux ?!‘ ». Et il ajoute : « ayant également remporté une étape du Dakar, je pourrais être le seul homme au monde à avoir réussi ». Alors l’objectif est clair : « essayer de gagner au moins une course est la raison pour laquelle je suis ici en Superbike ».

Mais il garde aussi les pieds sur terre. Il a suffisamment d’expérience pour ne pas sous-estimer l’œuvre encore à accomplir : « mon objectif pour 2023 est avant tout de prendre du plaisir, car après tant d’années en course et tant d’expériences que j’ai eues dans ma carrière, c’est bon d’être ici et je veux profiter de cette saison. En pensant à mes objectifs à long terme, gagner une course est définitivement en haut de ma liste de souhaits ».

Mais même ça acquis, il ne s’arrêtera pas là : « ensuite, j’aimerais rejoindre une équipe d’usine, pour voir si je peux gagner le titre. Je ne peux pas terminer ma carrière sans avoir au moins essayé » déclare le pilote Ducati Barni. « Je ne sais pas si je pourrai gagner un championnat du monde mais je dois au moins essayer, car je veux prendre ma retraite en pensant que j’ai tout réussi. J’ai besoin de cette année pour comprendre si je peux le faire l’année prochaine » conclut-il.

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Lors de ce test, Kawasaki a compris qu’il fallait se remettre en question tandis que du côté de Honda, on sent comme un frémissement qui pourrait consoler HRC de ses déboires en MotoGP. Puisque l’on mentionne les Grands Prix, parlons de celui qui aimerait apparaitre comme un de ces pilotes qui a concrétisé à la fois en MotoGP et en WSBK, soit Danilo Petrucci. Son début de campagne dans cette catégorie réservée aux motos issues de la série qu’il découvre a été encourageant. Mais à Barcelone, il y était venu pour trouver des certitudes posant les bases d’une suite plus solide.

Bilan ? Une déception. Danilo Petrucci a clôturé les essais de Barcelone avec le 14e temps à plus d’une seconde et demie de la Ducati d’Alvaro Bautista. Pour le porte-drapeau du team Barni, ce fut deux journées mitigées. S’il a eu des retours positifs sur le rythme, avec le nouveau pneu la confiance espérée fait encore défaut. « Le test a été assez courte à cause de deux chutes » regrette Petrux. « Heureusement, elles étaient à basse vitesse au virage 5, au milieu du virage. Après ça, j’ai décidé d’arrêter ».

Danilo Petrucci : « c’est sûr, je m’attendais à un peu plus »

Il ajoute sur le site wsbk.com : « nous avons testé quelque chose de différent ainsi qu’une selle différente, plus basse. Disons que nous sommes assez bons en rythme de course, mais pas sur le tour lancé lorsque nous mettons des pneus neufs ». Et c’est un vrai problème dans la compétition d’aujourd’hui où les qualifications déterminent la suite d’un meeting : « je ne peux pas utiliser le potentiel des nouveaux pneus et je ne suis donc pas très rapide en termes de chronos. Les sensations étaient plus ou moins bonnes les deux jours, mais il est certain que nous devons comprendre pourquoi j’ai beaucoup de mal avec les pneus neufs ».

« Ce furent deux journées d’essais assez compliquées » précise l’Italien. « J’ai essayé différentes choses, sans toutefois trouver ce dont j’avais besoin. Nous avons beaucoup lutté tout au long du test avec le manque d’adhérence, nous n’avons rien trouvé pour vraiment améliorer la situation. C’est sûr, je m’attendais à un peu plus ». Mais il garde tout de même le moral : « j’ai hâte d’aller à Assen. C’est l’un de mes circuits préférés ». Une épreuve qi aura lieu du 21 au 23 avril.

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Danilo Petrucci a répondu sur les ondes de GPOne qui avaient déjà révélé l’opportunité sarthoise, au sujet d’une possible participation à la grande classique du championnat Endurance. L’Italien confirme d’abord la proposition : « ces derniers jours, l’équipe Ducati ERC m’a proposé de courir les 24 Heures du Mans ». Puis il ajoute : « cela aurait été très cool, car je considère que c’est une course historique, prestigieuse et en même temps fascinante, étant donné qu’elle se déroule de jour comme de nuit ».

Il formule ainsi sa réponse : « à contrecœur, cependant, j’ai dû refuser, car je veux rester concentré sur le WorldSBK. En fait, la semaine prochaine nous serons à Barcelone pour les essais et la semaine après les 24 Heures du Mans il y a tout de suite la manche SBK à Assen ».

Danilo Petrucci pense à Suzuka, comme Pecco Bagnaia… De quoi décider Ducati ?

« Personnellement, je remercie Ducati et l’équipe ERC pour cette proposition. Le fait est qu’en plus des nombreux engagements serrés, le temps disponible pour préparer une course de 24 Heures est très réduit » analyse le pilote Ducati Barni qui envisage ensuite la saison 2024 ainsi… « En fait, si je devais participer à une course mondiale d’endurance, j’aimerais prendre le temps qu’il me faut, essayer de tout organiser au mieux et aller en piste avec l’objectif de viser un résultat important ».

« Malheureusement cette fois ça s’est passé comme ça, mais en 2024 j’aimerais beaucoup pouvoir participer aux 24 Heures du Mans. C’est une course assez difficile, car chaque pilote roule pendant huit bonnes heures et ce n’est certainement pas simple. En dehors du Mans, il y a une course que j’aimerais beaucoup courir, ce sont les 8 Heures de Suzuka. C’est une course vraiment unique. S’il y avait une possibilité, je ne reculerais pas » conclut-il.

On rappellera que Pecco Bagnaia avait suggéré à Gigi Dall’Igna lors des célébration de son titre la même idée d’aller à Suzuka avec une Ducati. Il avait alors imaginé Bautista comme un de ses équipiers. Voilà que le troisième larron vient de se porter volontaire…

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C’est le site GPOne qui l’affirme : Danilo Petrucci a une proposition pour faire ses grands débuts en Endurance dans la plus prestigieuse épreuve de ce championnat. Le tout, encore et toujours, sur une Ducati. La classique sarthoise est le rendez-vous les plus attendu de tout le calendrier du Mondial d’Endurance. Cette année, l’étape française ouvrira le Championnat et sera programmée mi-avril les samedi 15 et dimanche 16.

Danilo Petrucci est un vrai couteau suisse

Et justement, c’est là que le bât blesse car la semaine suivante, c’est la reprie du championnat WSBK à Assen. Une catégorie dont le pilote de la Ducati Terni a fait sa priorité cette année. Sinon, c’est le team Ducati EWC qui lui offre cette opportunité, pour compléter son équipage fait de David Checa et de Chaz Davies. Xavi Forés complète généralement ce duo, mais il ne sera pas au départ de la course mancelle, car il deviendra père au moment des 24h00. A suivre…

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Par Matthieu Bellan de Corsedimoto

Les deux premières manches du calendrier Superbike 2023 sont désormais derrière nous et ont déjà donné quelques indications importantes. Ducati a confirmé être la première force avec un Alvaro Bautista pratiquement imbattable, Yamaha le poursuivant avec le duo Razgatlioglu-Locatelli. Kawasaki est plus en difficulté que prévu, Honda essayant de son côté d’émerger tandis que BMW est loin des premières places.

Parmi les sujets d’intérêt en ce début de championnat WSBK figure également la performance des rookies sur la grille. Il y avait une grande attente de voir comment les nouveaux arrivants se comporteraient. Danilo Petrucci, Remy Gardner et Dominique Aegerter sont tous de grands noms. Mais il y avait aussi la curiosité de voir comment Lorenzo Baldassarri et Eric Granado s’en tireraient. Pour Bradley Ray, il faudra attendre Assen puisqu’il ne participera avec sa Yamaha qu’aux manches européennes avec l’équipe Motoxracing.

Le meilleur des rookies jusqu’à présent a été Petrucci, qui a amassé 36 points et qui occupe la huitième place au classement général Superbike. Après un premier tour difficile en Australie, avec une huitième place comme meilleur résultat, les choses se sont beaucoup mieux passées en Indonésie. Bien qu’il ne connaisse pas la piste du Mandalika International Street Circuit, il a terminé cinquième de la course 1 et sixième de la course 2.

Dans la deuxième manche, il a été le meilleur pilote indépendant à l’arrivée, donnant au Barni Racing Team une satisfaction qui lui manquait depuis l’Argentine 2018 avec Xavi Fores. Mais l’équipe de Petrux et Marco Barnabò n’est pas rassasiée et espère pouvoir monter sur le podium, ainsi qu’avoir une certaine régularité de classements dans le top 6. En vue des manches européennes, la Panigale V4 R du pilote de Terni devrait subir quelques changements concernant la selle et le réservoir pour qu’il se sente plus à l’aise à son guidon.

Les performances de Danilo Petrucci dans la Superpole Race doivent être améliorées, une course dans laquelle il n’a jamais marqué de points jusqu’à présent et à laquelle il reproche l’agressivité excessive de ses collègues. Il doit prendre des mesures, car c’est une course importante pour avoir une bonne position sur la grille pour la Course 2.

Pour Aegerter on relève 24 points et une dixième place au classement général du WSBK 2023. Pour l’instant, le double champion du monde Supersport n’a réalisé que deux top 10, l’un dans la Course 2 en Australie (septième) et l’autre dans la Course 1 en Indonésie (huitième). A Phillip Island, il avait surpris tout le monde avec le troisième temps en Superpole, puis dans la première manche la pluie a chamboulé les plans.

Le pilote suisse n’a toujours pas un feeling complet avec la Yamaha R1, mais c’est normal. Les deux premières manches l’ont aidé à mieux appréhender la moto et à récolter des données pour progresser à la reprise du championnat. Il a tellement de potentiel qu’il peut libérer.

De Petrucci à Gardner, il faudra se faire à la virile Superpole Race

En parlant de potentiel, Gardner est aussi quelqu’un qui peut faire plus que ce que nous avons vu jusqu’à présent. Il n’a marqué que 19 points et est treizième du championnat. Cependant, il a raté la Course 1 à Mandalika en raison d’une gastro-entérite aiguë qui l’avait déjà empêché de participer aux FP3 et à la Superpole. Cependant, son week-end indonésien s’est terminé par une fantastique septième place dans la Course 2 après être parti de la dernière place sur la grille.

Le champion Moto2 2021 et ancien pilote MotoGP est celui que nous verrons comme un protagoniste tout au long de la saison. L’équipe GYTR GRT Yamaha compte en Gardner et Aegerter un duo qui peut faire quelques exploits dans certaines courses. Même le fils de Wayne doit se familiariser avec la R1, mais il y a une grande confiance en vue des rendez-vous européens. Ce qui est sûr, c’est qu’il devra éviter des manœuvres risquées comme celle de la Superpole Race lors de la manche d’ouverture, où il a également mis KO son coéquipier.

This was @DomiAegerter77 and @Petrux9 fighting for space earlier in FP1 💪#IDNWorldSBK 🇮🇩 pic.twitter.com/AMYNnWefXt

— WorldSBK (@WorldSBK) March 3, 2023

Dans le cas de Baldassarri, c’est un début de championnat difficile et c’était prévisible. Malheureusement, il n’y a que 3 points qu’il a mis dans la poche entre l’Australie et l’Indonésie. Lui et l’équipe du GMT94 doivent encore maîtriser la Yamaha R1 et la catégorie. L’équipe tricolore n’y avait pas couru depuis 2008-2009, elle fait donc ses débuts et a beaucoup de travail. Les choses ont beaucoup changé depuis.

Il faut donner du temps au pilote et à la formation de Christophe Guyot. Après avoir marqué zéro point à Phillip Island, Balda s’est amélioré à Mandalika. Il n’est pas encore au niveau auquel il aspire, mais avec le travail et le passage des courses on le verra plus compétitif.

La situation est encore plus compliquée pour Granado, qui n’a pour l’instant marqué aucun point. Le week-end dernier, une infection gastro-intestinale l’a empêché de courir les Courses 1 et 2. Il avait tenté de disputer la Superpole Race, mais avec de mauvais résultats (dernier à 42″ du vainqueur Toprak Razgatlioglu).

Les problèmes de santé du pilote brésilien n’étaient pas nécessaires pour une équipe Petronas MIE Honda qui connaît déjà des difficultés. Pour la manche d’Assen, du nouveau matériel technique devrait être disponible et l’équipe de Midori Moriwaki, qui a pour l’instant obtenu 2 points avec Hafizh Syahrin, compte pouvoir être plus compétitive. Granado connaît déjà la CBR1000RR-R pour l’avoir pilotée en championnat d’Espagne de Superbike, mais la configuration en championnat du monde est différente et surtout en termes d’électronique. Il doit apprendre beaucoup de choses. Son objectif sera certainement de battre son coéquipier et d’être constamment dans les points.

Shake it, shake it! 🤙 🏍

Just a little wobble for @ericgranado and straight back to business 💪

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— WorldSBK (@WorldSBK) March 8, 2023

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Danilo Petrucci a découvert deux choses en ce début de saison. D’une part le WSBK, qu’il aborde comme pilote privé au sein du team Barni avec une Panigale V4R bien soutenue par l’usine Ducati. Et sur ce plan, il a de quoi être satisfait de ses débuts. D’autre part, il a fait connaissance avec les mœurs, us et coutumes de la Superpole Race qui semble rendre tout le peloton hors de contrôle. Et là, ça ne passe pas…

Après les expériences de Phillip Island et de Mandalika, Danilo Petrucci a commenté au sujet de cette course du dimanche matin, qui sera celle, dans l’esprit, du MotoGP en 2023 le samedi à 15h00 : « la course Superpole est un chaos », dit clairement Petrux sur Speedweek. Le pilote de 32 ans ajoute. « Je ne pense pas que ce soit l’option la plus sûre de faire une course de huit tours sur ces motos ».

Danilo Petrucci : « j’ai peur lors de la course Superpole mais bien sûr, c’est agréable pour les spectateurs« 

Il illustre son opinion avec son vécu : « dans le dernier virage de la course Superpole à Mandalika, Aegerter m’a dépassé et m’a poussé vers l’extérieur. Sur un tracé différent, j’aurais probablement pu tenir le coup, mais si la trajectoire n’a que 1,50 mètre de large, il n’y a pas de deuxième ligne ». Et il conclut : « j’ai peur lors de la course Superpole, mes ailerons sont rasés à chaque fois. Bien sûr, c’est agréable pour les spectateurs ».

On rappellera que le Suisse sur tram GRT Yamaha a ensuite été pénalisé d’une position par les officiels, et il y a eu plusieurs incidents similaires. « Je ne comprends pas la direction de course », commente Petrucci en rappelant l’incident entre Alex Lowes et Loris Baz, pour qui, on le signalera, il ne s’est agi que d’un simple fait de course aux conséquences malheureuses en ce qui le concerne d’une jambe et d’une cheville fracturées. « Lowes n’a été puni pour aucune de ses actions. Il est rentré chez lui avec un trophée à la place » regrette Petrux.

Quant à ses détracteurs sur le sujet, l’Italien conclut : « comme Miller l’a dit un jour à Lorenzo : un avis est comme un fion, tout le monde en a un ». Le prochain rendez-vous du WSBK sera seulement pour fin avril à Assen ce qui aidera les esprits à s’apaiser. Pour le MotoGP, la première épreuve sprint aura lieu le samedi 25 mars à 15h00. Freddie Spencer et son collège de commissaires risquent d’avoir du boulot à Portimao.

On rappellera enfin le sentiment de Luca Marini sur ce que personne n’a encore affronté en Grand Prix : « à entendre les déclarations de Petrucci, cela ressemble à un désastre… Connaissant le niveau, les motos, les pilotes en MotoGP, je pense que ce sera encore pire », alerte le pilote de la VR46. « Avec les ailerons et ces pneus ça va devenir de plus en plus difficile de dépasser, les motos chauffent beaucoup en étant les unes derrière les autres. Il faudra être doué pour inventer de nouveaux dépassements. On va aller vers un MotoGP plus compliqué, où il faudra parfois prendre beaucoup de risques pour dépasser ».

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Danilo Petrucci n’a pas caché son incompréhension de voir Alex Lowes jouir de sa troisième place au terme de la Superpole Race après sa passe d’armes avec Loris Baz au début de la seconde course, puisque la première avait été arrêtée au drapeau rouge… Après un accrochage entre l’Anglais sur Kawasaki et le Français sur BMW. Déjà ! Le même Italien avait été bousculé en vue de l‘arrivée par Dominique Aegerter, tellement que le Suisse a dû rendra sa dixième place au pilote Barni Ducati. Mais le double Champion du Monde Supersport a encore du mal à avaler cette sanction.

Dominique Aegerter : « un Lowes qui renverse un Baz, tombe et le blesse et n’obtient pas de pénalité, c’est pire« 

Sur Speedweek, on peut lire ainsi les propos du pilote : « j’ai pris l’intérieur, je l’ai un peu touché, mais c’était le dernier tour », a souligné Aegerter. Et il ajoute : « un Lowes qui renverse un Baz, tombe et le blesse et n’obtient pas de pénalité, c’est pire. Mais il a été autorisé à garder sa position. Je ne sais pas comment la direction de course regarde ça. Parfois, ils sont intransigeants, et puis il y a des choses pour lesquelles on pourrait penser qu’il devrait y avoir un avertissement ou une pénalité… Si je peux tenir la ligne et qu’il y a une chance, alors il ne devrait pas y avoir de pénalité. Mais si vous allez au loin et que vous descendez quelqu’un… ».

Axel Bassani a aussi eu à subir les affres de la punition durant le week-end indonésien, et il se demande encore pourquoi. Les juges en WSBK se nomment Antonio Lima, Simone Folgori et Simon Maas et il n’y aucun pilote dans ce trio. Une absence qui commence à être regretté parmi le plateau. S’il y en avait un, « cela apporterait certainement beaucoup et aurait du sens », a souligné le Bernois. Il faut cependant souligner le collège indépendant des commissaires qui a été mis sur pied en MotoGP avec comme figure de proue Freddie Spencer n’apporte pas plus de satisfaction générale que ce qui est mis en place en WSBK… Et le MotoGP va découvrir avec le sprint du samedi les joies de la course avec peu de tours jusqu’à l’arrivée. Soit la foire d’empoigne de la Superpole Race.

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