Chaque jour à Jerez, la piste était fraîche le matin mais s’est rapidement réchauffée sous un soleil radieux, offrant des conditions largement constantes pour mener à bien le programme de travail prévu. Alex Lowes a connu une première journée difficile en piste après avoir souffert d’une gastro, mais il s’est suffisamment rétabli pour ajouter 82 tours le dernier jour aux 31 précédents, avec un meilleur temps de 1’38.989 le plaçant 11e.

Axel Bassani, nouveau venu chez KRT cette année pour remplacer Jonathan Rea, continue d’apprendre les finesses de sa Ninja ZX-10RR alors qu’il se familiarise avec son rôle de pilote d’usine pour la première fois de sa carrière en WorldSBK. Axel Bassani et son équipe ont trouvé des améliorations dans l’ergonomie et les réglages généraux lors de ce test, et ont acquis des données précieuses sur piste sèche. Il s’est classé 14e au classement général, avec un meilleur temps au tour en 1’39.419.

Florian Marino, le pilote d’essai de l’équipe, a également bouclé quelques tours chaque jour afin de contribuer à la charge de travail combinée à ce stade important des préparatifs de pré-saison.

La prochaine étape pour l’équipe KRT sera un autre test de deux jours, cette fois à l’Autodromo internacional do Algarve au Portugal, entre les 29 et 30 janvier. Peu après ce test, les machines officielles et les pièces de course seront emballées et transportées par avion en Australie, en vue des dernières séances d’essai officielles et de la première manche de la nouvelle saison.

Alex Lowes : « Nous avons eu une bonne journée de travail aujourd’hui. Nous essayons de rendre la moto plus facile sur les pneus usagés, et c’était notre objectif principal. Nous avons perdu un peu de performance sur les pneus frais, mais je pense que c’est ce que nous devons faire avec notre moto parce que nous avons toujours été très rapides lors des qualifications et des courses Superpole, mais nous manquons un peu d’efficacité lorsqu’il s’agit de la distance de la course. Nous essayons donc de rendre la moto un peu plus facile. Honnêtement, les sensations étaient bonnes aujourd’hui, et comme les conditions étaient constantes, tout le monde était rapide. Vous voulez toujours faire mieux, mais après avoir été malade hier, 82 tours ont été une bonne journée de travail. Je suis assez content. »

Axel Bassani : « Nous avons essayé beaucoup de choses, beaucoup de réglages et de pneus différents. Nous avons fait beaucoup de travail et nous avons commencé à comprendre ce que je devais changer et ce que je devais changer dans mon style de pilotage. La dernière partie de la journée a été bonne et nous avons commencé à nous améliorer. Je pense que nous avons fait du bon travail, que nous avons fait un bon test et que nous avons maintenant beaucoup de données qui nous aideront à nous améliorer à Portimao. »

Pere Riba (Chef d’équipe d’Alex Lowes) : « Le test a été très positif. Je suis content du résultat et content d’Alex. Nous avons déjà parcouru environ 1500 km cet hiver et personne n’a chuté, ce qui nous a permis d’obtenir de très bonnes informations. Nous avons testé beaucoup de choses et travaillé dans de nombreux domaines, y compris le châssis et l’électronique. Je suis satisfait des progrès réalisés dans le domaine de l’électronique. Le plus important, c’est que nous nous sommes concentrés à 100 % sur la stabilité du temps au tour, afin de réaliser le même temps au premier et au dernier tour. C’est notre objectif, car c’était notre point faible, et nous avons fait un bon pas en avant. Alex travaille très bien et je suis content. Maintenant, nous allons à Portimao et nous allons continuer à travailler. »

Marcel Duinker (Chef d’équipe d’Axel Bassani) : « Je pense que tout le monde était prêt à se remettre au travail après une pause de huit semaines, qui nous a semblé bien trop longue cette fois-ci. Nous avons bénéficié d’une météo très clémente lors de ces essais et après deux tests en novembre, nous avons recueilli beaucoup d’informations. Les objectifs étaient très clairs pour son premier test de janvier. Nous avons coché tous les points et nous avons amélioré la position de conduite d’Axel sur la moto, ainsi que la géométrie de la moto. Nous nous sommes améliorés dans tous les domaines. Alex Lowes est, bien sûr, la référence sur cette moto. Notre objectif est, à chaque test, de nous rapprocher de plus en plus et nous avons atteint cet objectif lors de ce test. Nous avons un peu de données à analyser à la maison et j’ai hâte d’être à Portimao. »

Résultats de la deuxième journée de test à Jerez de la Frontera :

Résultats de la première journée de test à Jerez de la Frontera :

Crédit classements

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Car depuis ses débuts lors de la première Red Bull MotoGP Rookies Cup qu’il remporte en 2007, le chemin du Français qui a fait ses arme en Pocket-bike n’est qu’une suite de rebondissements qui, à chaque fois, engendre le doute sur le bienfondé de ses décisions…

Qu’on en juge plutôt, en 2008 il quitte la Red Bull MotoGP Academy en Espagne, suite logique de la Red Bull MotoGP Rookies Cup, pour aller faire quelques piges en Italie, dont une victorieuse avec le team Gabrielli à Vallelunga,

Malgré cette escapade transalpine surprenante, le Cannois parvient à rejoindre le championnat du monde 125cc, au sein de l’équipe WTR San Marino pour deux années d’apprentissage, avant d’intégrer l’équipe d’Aki Ajo en 2011, dans le sillage de Marc Marquez.

Tout le monde se souvient de cette terrible saison 2011 lors de laquelle celui qui a pris le numéro 5 doit faire face à Nico Terol, parfois à grand renfort de manœuvres très particulières…

Sa première victoire en GP lui est retirée à deux reprises (Barcelone et Sachsenring) avant d’être officialisée au Japon.

Son statut de vice-champion du monde lui ouvre les portes du Moto2, mais dans des teams « exotiques », comme JIR, Ioda et Caterham, de 2012 à 2014, période où il progresse de façon constante et acquière son qualificatif de « pilote laborieux ». Durant cette période, on se souvient également du volte-face soudain de son management alors qu’on le pressentait l’année suivante chez Marc VDS, un des top teams de la catégorie…

Encore une fois c’est Ajo Motorsport qui permettra finalement au Français de montrer son talent, avec le titre mondial à la clef.

Mais Johann Zarco n’en profite pas pour passer en MotoGP et préfère redoubler dans la catégorie intermédiaire plutôt que d’arriver dans un team de second ordre. Un pari risqué et contesté à l’époque, le train du MotoGP passant rarement deux fois…

Un deuxième titre Moto2, une première dans la catégorie, démontre une nouvelle fois la force du garçon, et lui ouvre les portes de Tech3 en 2017.

Après deux années à faire vibrer les fans français, l’entourage de Johann Zarco refuse toute discussion concernant une Honda aboutie et signe avec KTM pour une RC16 en plein développement. Encore un pari très risqué qui, cette fois, se terminera mal, avec l’abandon de sa place de pilote d’usine en cours de saison, du jamais vu à l’époque.

« J’avais peur de perdre mon côté pilote rapide. Vous devez pensez à la victoire, mais profiter de tout le reste pour apprécier votre moment. Vous ne pouvez le faire que si vous êtes mûr. Certains pilotes sont mûrs à 22 ans, d’autres à 30 ans » a-t-il expliqué récemment lors du dernier Grand Prix à Valence à son partenaire Red Bull. A l’époque des faits, le Français avait 29 ans…

Après une pige chez LCR au guidon de la Honda (comme quoi…), Johann Zarco trouve refuge chez Avintia (comme quoi…) avant de s’épanouir chez Pramac ces trois dernières années.

Trois années mises à profit pour, enfin, obtenir cette fameuse première victoire, en 2023 en Australie.

« Quand on dit “Johann Zarco, MotoGP™ winner”, je me sens assez fier. Je fais partie de ce groupe de vainqueurs et j’en suis très heureux. Ça a vraiment touché l’ego, disons. Mais ce n’est pas le même sentiment que lorsque je l’ai fait et que j’ai franchi la ligne. Ce n’était pas une question d’ego à ce moment-là, je n’étais pas fier, j’étais heureux et soulagé. Maintenant, je peux respirer davantage et être heureux de l’avoir fait. C’est un sentiment de fierté. »

« Quand vous êtes plus jeune, vous pensez que remporter une victoire en championnat du monde – pas seulement en MotoGP™ – ou même devenir champion du monde changera votre vie, parce que vous serez riche et que tout sera plus facile. Mais vu la façon dont ma carrière s’est déroulée, je n’ai pas eu cela. C’est sûr, j’ai une meilleure vie, plus riche financièrement, mais pas au point de ne plus avoir besoin de travailler et de simplement vivre sur une île. »

Malgré cet aboutissement tant désiré, Johann Zarco a encore fait un choix qui interpelle pour la saison 2024 : abandonner la Ducati championne du monde pour rouler sur la Honda dernière du classement constructeurs !

« Je suis très heureux de tourner la page et de commencer un nouveau chapitre. J’ai fait mon temps chez Ducati. »

Décidemment, Johann Zarco n’a pas fini de nous surprendre… mais finalement toujours en bien !

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Pour les grands enfants que nous sommes tous restés, ces machines aux coloris vifs sont en effet autant de jouets que l’on aimerait collectionner et mettre dans une vitrine pour les regarder chaque soir avant de s’endormir…

Nul doute qu’elle trouveront rapidement preneur, quel qu’en soit le prix, pour le moment inconnu, et très difficile de choisir entre les livrées de Francesco Bagnaia, Jorge Martin, Marco Bezzecchi, Alvaro Bautista et Nicolo Bulega. En fait, on les voudrait toutes !

Chaque mot est livrée avec la signature originale du pilote sur le réservoir (protégée par une couche de vernis transparent), avec certificat d’authenticité, équipement technique et caisse d’expédition en bois dédiée. Comme les motos de course qui les inspirent, les Panigale 2023 Racing Replicas sont proposées en configuration monoplace uniquement. Chacune d’entre elles est ornée d’une plaque de direction en aluminium avec gravure au laser du nom du modèle et du numéro progressif, ainsi que d’une clé dédiée et d’une animation pour le tableau de bord lors de l’allumage de la clé. En outre, la selle est fabriquée dans un matériau spécial, avec le logo du pilote affiché comme sur la moto de course.

Les quatre Panigale V4 sont basées sur le modèle « S », et sont améliorées par divers composants Ducati Performance qui les rendent encore plus précieuses et efficaces sur route et sur piste. L’équipement technique s’enorgueillit de l’adoption de l’embrayage à sec STM-EVO SBK à neuf disques et du silencieux homologué Akrapovič, qui est 2 kg plus léger que le silencieux standard de la Panigale V4. Le système de freinage Brembo est renforcé par des étriers Stylema® R et un maître-cylindre MCS avec réglage à distance. Les repose-pieds réglables sont en aluminium Rizoma. Le plexiglas est une version de course.

D’autres détails techniques qui caractérisent ces motos spéciales sont le bouclier thermique des collecteurs d’échappement arrière, le couvercle de l’alternateur, le garde-boue arrière et les conduits de frein avant, tous en fibre de carbone. Le couvercle protégeant le bras oscillant unilatéral est également en fibre de carbone, combiné à du titane.

Toutes les Panigale V4 Replica se rapprochent encore plus des motos de course dont elles s’inspirent grâce à une série d’accessoires, tels que le couvercle d’embrayage ouvert en fibre de carbone*, les kits de démontage du support de plaque d’immatriculation et des rétroviseurs*, le bouchon de réservoir de course en aluminium taillé dans la masse* et le module GPS qui permet d’afficher sur le tableau de bord les temps au tour et les temps intermédiaires réalisés sur la piste.

La Panigale V2 est également enrichie d’une suspension et d’un amortisseur de direction Öhlins, ainsi que de silencieux racing Akrapovič*, qui augmentent la puissance maximale de 2,5 % et le couple maximal de 2 %, et contribuent à réduire le poids de la moto de 5 kg, tout comme la batterie Li-ion. Les repose-pieds du pilote Rizoma sont réglables et fabriqués en aluminium. Les garde-boue avant et arrière, le carter de chaîne, le carter d’embrayage, le carter de bras oscillant et le carter d’amortisseur sont en fibre de carbone. La Panigale V2 dédiée à Bulega peut également se rapprocher de la moto de course en installant le kit d’enlèvement de la plaque d’immatriculation et du rétroviseur*, ainsi que le bouchon de réservoir de course en aluminium brossé*.

Chaque moto sera accompagnée d’un certificat d’authenticité et sera livrée dans un coffret en bois avec des graphismes dédiés et une housse de moto personnalisée.

Les motos commémoratives ont été présentées lors de l’événement « Campioni in Festa ».

Pour plus de détails, contactez un distributeur Ducati.

Panigale V4 Bagnaia 2023 World Champion Replica

La Panigale V4 Bagnaia 2023 World Champion Replica est inspirée par la livrée la plus exclusive de la saison 2024, la Ducati Yellow avec laquelle la Desmosedici GP de l’équipe Ducati Lenovo a couru le GP de San Marino et Riviera di Rimini à Misano.
La production est limitée à 263 unités.

Panigale V4 Martín 2023 Racing Replica

La Panigale V4 Martín 2023 Racing Replica reprend les couleurs officielles de la Desmosedici GP de l’équipe Prima Pramac et est rendue encore plus unique par le garde-boue avant en fibre de carbone.
La production est limitée à 189 unités.

Panigale V4 Bezzecchi 2023 Racing Replica

La moto arbore le noir et le jaune du Team Mooney VR46 qui a coloré la grande saison de Marco Bezzecchi, troisième du championnat du monde MotoGP avec sa Desmosedici GP22 #72.
Édition limitée et numérotée à 72 exemplaires.

Panigale V4 Bautista 2023 World Champion Replica

La Panigale V4 Bautista 2023 World Champion Replica reprend la livrée jaune Ducati de la Panigale V4 R avec laquelle Álvaro a couru les manches de Misano et la course 2 à Jerez de la Frontera. La livrée, en particulier, est inspirée de celle avec laquelle Bautista est devenu champion du monde de WorldSBK pour la deuxième fois, à Jerez. En outre, comme la Panigale V4 R dont elle s’inspire, elle est rehaussée par le réservoir en aluminium brossé, les ailerons en fibre de carbone et les jantes Marchesini en aluminium forgé de couleur gris clair. La production est limitée à 219 unités.

Panigale V2 Bulega 2023 World Champion Replica

La livrée noire et rouge et le n°11 sont les éléments distinctifs de cette moto inspirée par le pilote du Team WorldSSP Aruba.it Racing, Champion du Monde au guidon de la Panigale V2.
Édition limitée et numérotée à 111 exemplaires.

3/5 • Behind the scenes of shooting (a part) of our Christmas surprise! 🤩 Our Panigale 2023 World Champions Replica. 🔥 #ForzaDucati pic.twitter.com/VxVze7Onxo

— Ducati Corse (@ducaticorse) December 15, 2023

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Valentin Debise entre dans une équipe Yamaha en WSS Supersport habituée à jouer le titre mondial. Sous le nom de Bardahl Evan Bros, elle s’était ainsi imposée parmi les meilleures, notamment en 2019 avec le Suisse Krummenacher décrochant le championnat du monde devant son coéquipier d’alors Caricasulo. En 2020, Andrea Locatelli a triomphé pour Evan Bros, en 2021 et 2022 Steven Odendaal et Lorenzo Baldassarri étaient chacun deuxième derrière Dominique Aegerter, pilote Ten Kate Yamaha.

Valentin Debise et Lucas Mahias seront les fers de lance tricolores sur les Yamaha R6 en WSS

En 2016, Evan Bros est entré dans le Championnat du Monde avec une Honda CBR600RR, tandis que Federico Caricasulo et Christian Gamarino en 2017 ont remporté des succès notables, dont la deuxième place de Caricasulo au début du Championnat du Monde 2016 à Phillip Island.

L’annonce de l’arrivée de Valentin Debise sur la R6 italienne confirme qu’il y aura deux tricolores susceptibles de jouer aux avant-postes de la catégorie Supersport l’an prochain sur des Yamaha puisque l’on rappellera que Lucas Mahias a déjà été annoncé dans les rangs du GMT94.

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L’équipe belge KM99 motorisée par Yamaha, nouvellement engagée en EWC en 2023, comptera sur Randy de Puniet et Jérémy Guarnoni, en plus de son pilote actuel Florian Marino, pour tenter de progresser davantage dans la catégorie phare de la Formule EWC, après des débuts impressionnants.

L’ancien pilote MotoGP Randy de Puniet, âgé de 42 ans, rejoint KM99 en provenance de l’équipe Kawasaki Webike Trickstar, tandis que Jérémy Guarnoni, qui fait partie de l’équipe SRC Kawasaki France qui a remporté le titre EWC 2018-19, vient de l’équipe BMW Motorrad World Endurance Team, avec laquelle le pilote de 30 ans a remporté la victoire lors des 24H SPA EWC Motos en 2022.

Ils rejoignent l’équipe à la place de Bastien Mackels et Lucas Mahias, qui ont aidé KM99 à atteindre la 10e place du Championnat du monde d’endurance FIM pour les équipes en 2023.

Gaëtan Schyns, propriétaire de l’équipe KM99, a déclaré : « Je suis extrêmement heureux d’accueillir Randy et Jérémy dans notre équipe pour la saison 2024. Avec Florian, nous avons réuni trois coureurs de haut niveau, démontrant notre détermination à rivaliser avec les meilleures équipes. Je leur souhaite chaleureusement la bienvenue et suis convaincu que nous réaliserons de grandes choses ensemble. »

Mario Kupper, directeur de l’équipe KM99, a déclaré : « La saison 2023 a été une période d’apprentissage et de défis pour nous. Nous abordons 2024 avec plus de maturité et de confiance. Nous sommes ravis de poursuivre avec Florian Marino, qui a été très performant l’année dernière. Il sera sans aucun doute un coureur de premier plan cette année encore. Après le départ de Luca [Mahias], il était essentiel de former un trio cohérent. Je suis ravi d’accueillir Randy de Puniet et Jérémy Guarnoni au sein de l’équipe KM99. Leur arrivée reflète le sérieux et les ambitions de notre projet. Avec le soutien constant de Yamaha et de Dunlop, nous sommes impatients de prendre la piste pour les premiers essais et de débuter cette nouvelle collaboration. »

KM99 prévoit un programme d’essais de pré-saison en Espagne au mois de mars avant que l’EWC 2024 ne démarre au Mans avec les 24 Heures Motos du 18 au 21 avril.

Rappel du calendrier du Championnat du Monde d’Endurance FIM :

Manche 1 : 24 Heures Motos (Le Mans, France) : 18-21 avril
Informations sur les billets : https://ticket.24h-motos.com/content
Manche 2 : 8 Heures de Spa Motos (Circuit de Spa-Francorchamps, Belgique) : 6-8 juin
Informations sur les billets : https://www.spamotos.com/en/
Manche 3 : 45ème Coca-Cola Suzuka 8 Hours Endurance Race (Japon) : 18-21 juillet
Informations sur les billets : Prochainement sur https://www.suzukacircuit.jp/en/
4ème manche : Bol d’Or (Circuit Paul Ricard, France) : 12-15 septembre
Informations sur les billets : Prochainement sur https://boldor.com

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Après l’annonce de la fin de la collaboration entre Bassani et Motocorsa à la fin de la saison, le pilote italien a annoncé sa destination pour 2024 : il sera le nouveau pilote officiel de l’équipe Kawasaki. Le pilote transalpin haut en couleur fera équipe avec Alex Lowes pour une saison complète l’année prochaine.

Axel Bassani : « je ferai de mon mieux sur et hors de la piste »

« Je suis vraiment heureux de l’opportunité importante que Kawasaki m’offre » commente Bassani qui a longtemps espéré avoir cette belle opportunité en WSBK avec Ducati. « Je ferai de mon mieux sur et hors de la piste pour obtenir les meilleurs résultats possibles, en espérant donner de grandes émotions et satisfaction à tous les passionnés de Kawasaki ! »

Il termine : « je tiens à remercier ma famille pour les sacrifices consentis et Lorenzo Mauri pour le chemin parcouru ensemble qui m’a permis de me démarquer ces dernières années. A bientôt sur la piste ».

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Pour la première fois, l’Inde accueillera un Grand Prix moto. L’Inde deviendra le 30e pays différent à accueillir un Grand Prix depuis 1949. L’Inde est l’un des huit pays asiatiques différents qui ont accueilli un Grand Prix avec l’Indonésie, la Thaïlande, la Turquie, le Japon, la Malaisie, la Chine et le Qatar.

Le circuit international de Buddh, conçu par Hermann Tilke et inauguré en octobre 2011, devient le 13e circuit différent à être utilisé pour les courses de GP en Asie jusqu’à présent. La piste a accueilli trois Grands Prix de F1 de 2011 à 2013.

Les autres circuits qui ont été utilisés en Asie sont : Motegi (66 courses de Grand Prix), Sepang (65), Lusail (59), Suzuka (56), Shah Alam (21), Shanghai (12), Istanbul Park (9), Buriram (9), Fisco / Fuji (8), Sentul (6), Johor (3) et Mandalika (3).

Les premières séances du Grand Prix d’Inde sont rallongées pour que les pilotes se fassent à cette piste inédite

Le circuit international de Buddh est le 74e circuit différent à accueillir un Grand Prix de la classe majeure et le 31e circuit à organiser une course MotoGP depuis l’introduction de la catégorie en 2002.

Voici les vainqueurs MotoGP sur une nouvelle piste (depuis 2002) :

Pertamina Mandalika Circuit (Indonesia) – 2022 : Miguel Oliveira (KTM)

Algarve (Portugal) – 2020 : Miguel Oliveira (KTM)

Buriram (Thailand) – 2018 : Marc Marquez (Honda)

Red Bull Ring (Austria) – 2016 : Andrea Iannone (Ducati)

Termas de Rio Hondo (Argentina) – 2014 : Marc Marquez (Honda)

Circuit of the Americas (Americas) – 2013 : Marc Marquez (Honda)

MotorLand Aragon (Aragon) – 2010 : Casey Stoner (Ducati)

Silverstone (UK) – 2010 : Jorge Lorenzo (Yamaha)

Indianapolis Motor Speedway (Indianapolis) – 2008 : Valentino Rossi (Yamaha)

Misano World Circuit Marco Simoncelli (San Marino) – 2007 : Casey Stoner (Ducati)

Istanbul Park (Turkey) – 2005 : Marco Melandri (Honda)

Laguna Seca (United States) – 2005 : Nicky Hayden (Honda)

Shanghai International Circuit (China) – 2005 : Valentino Rossi (Yamaha)

Lusail International Circuit (Qatar) – 2004 : Sete Gibernau (Honda)

La présentation faite, voici les horaires d’un vendredi qui ouvrira les hostilités de cette treizième manche de la saison des Grands Prix.

Grand Prix d’Inde (13/20) : les horaires

Vendredi 22 septembre :

05h30 – 6h20 : Moto3 – FP1

06h35 – 7h30 : Moto2 – FP1

7h45 – 8h55 : MotoGP – FP1

9h45 – 10h35 : Moto3 – FP2

10h50 – 11h45 : Moto2 – FP2

12h00 – 13h10 : MotoGP – Essais

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Après avoir été contraint de se retirer des deux dernières courses de la manche précédente en France, et avoir subi une opération pour retirer le ménisque endommagé de son genou gauche peu de temps après, la décision a maintenant été prise de faire l’impasse sur la manche au Motorland Aragon pour le pilote britannique.

Le pilote d’essai habituel de l’équipe, Florian Marino, prendra en charge la deuxième Ninja ZX-10RR officielle ce week-end, rejoignant la configuration générale du week-end de course de KRT aux côtés de Jonathan Rea. Les qualifications et la course se dérouleront du 22 au 24 septembre.

Alex Lowes : « Après Magny Cours, j’ai pris la difficile décision d’aller à Barcelone pour me faire opérer du genou. L’opération s’est bien déroulée. Depuis lors, je me suis entièrement concentré sur mon rétablissement et j’ai travaillé aussi dur que possible. Physiquement, je me sens bien et dans une position qui me permet de rouler. Cependant, l’équipe a décidé que la meilleure option était d’attendre le Portugal le week-end prochain. Je respecte leur décision et je me concentre sur le soutien à Florian, Jonathan et l’équipe, tout en m’améliorant à temps pour le prochain événement à Portimao. C’est dommage car j’ai fait preuve d’une grande vitesse lors des récents tests d’Aragon et du week-end de Magny Cours. Mais, cela est derrière nous maintenant, et il est temps de regarder vers l’avant et d’essayer de monter à nouveau sur le podium avant la fin de la saison 2023. »

Florian Marino : « Tout d’abord, je souhaite un bon rétablissement à mon ami et pilote Alex Lowes. Je sais qu’il reviendra plus fort et qu’il reprendra la compétition très bientôt. Pour moi, c’est une grande opportunité en tant que pilote d’essai pour le KRT. Je pense que ce week-end m’aidera également à améliorer ma compréhension de la Kawasaki ZX-10RR et, bien sûr, j’ai hâte de travailler avec l’équipe technique. Personnellement, je n’ai aucune attente, je vais simplement essayer de tirer le meilleur parti de cette opportunité pour toutes les personnes impliquées. Merci à Kawasaki et à Provec Racing pour leur confiance ! »

Guim Roda (directeur de l’équipe KRT) : « Nous avons décidé de laisser Alex se reposer à la maison pour cette manche, mais il s’entraîne dur pour être à 110 % pour la manche de Portimao. Neuf jours seulement après une opération du genou, nous ne voulions pas forcer son corps à subir le stress de la course, pour le laisser récupérer correctement. Nous pouvions garder une moto dans le stand pour une course, mais avec KMC Japan, nous avons décidé de donner à Florian une chance de courir. Il est déjà pilote d’essai pour KRT, il va donc courir à Motorland et continuer à collecter des données pour développer la moto dans des conditions de course réelles. Ce sera un bon moyen de voir le rythme qu’il est capable d’atteindre, car il continuera à travailler pendant les mois d’hiver pour tester des éléments au plus haut niveau. »

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Suzuki remporte un magnifique Bol d’Or

L’épreuve a été très difficile pour les équipes du championnat EWC, la catégorie reine de l’endurance motocycliste. Alors que la BMW M1000 RR #37 BMW Motorrad World Endurance Team s’élançait depuis la pole position, la piste séchante confrontait les équipes à un choix cornélien concernant le type de gomme à chausser pour les premiers tours.

Relive the start of the race! 🔥 #BoldOr #FIMEWC pic.twitter.com/o1tTgmMtnO

— FIM EWC (@FIM_EWC) September 16, 2023

Finalement, toutes les équipes de pointe ont opté pour les intermédiaires, à l’exception de YART-Yamaha et de sa YZF-R1 #7 à la livrée rouge et blanche, choisie pour célébrer l’histoire de la firme d’Iwata. Eux préféraient les slicks ; une option qui s’est avérée payante, puisque le soleil varois n’a pas tardé à sécher totalement la piste. Pourtant, cet avantage certain ne put être exploité : la violente chute de Javier « Xavi » Forés au guidon de la Ducati Panigale V4R #6 ERC Endurance Ducati causa la première sortie d’une voiture de sécurité, piégeant la Yamaha #7 au bout de la ligne droite des stands.

Outch 😔 #FIMEWC #BolDor pic.twitter.com/4MnRUUo5jR

— FIM EWC (@FIM_EWC) September 16, 2023

Gregg Black, sur la Suzuki #12, avait réalisé le meilleur départ, comme à son habitude. Lentement mais sûrement, trois machines se sont démarquées dans les premières heures ; la Suz‘, la Honda CBR 1000RR-R #1 F.C.C TSR Honda France, ainsi que la Yamaha #7. Comme souvent, d’ailleurs ; ces trois motos animent le championnat du monde depuis plusieurs années maintenant. Derrière, on retrouvait la BMW #37 mais également, la Honda #333 Honda Viltaïs Racing, très bien placée avec un énorme Leandro Mercado à son guidon. La Suzuki était la plus rapide, mais peinait à remonter. Ainsi, la première position changeait au gré des arrêts aux stands de longues heures durant. La soirée fut relativement calme. Juste, une casse moteur précoce élimina la Yamaha #77 Wojcik Racing Team EWC. Cela mit fin à un week-end particulièrement difficile pour la formation polonaise.

The WÓJCIK RACING TEAM EWC #77 stopped!#BoldOr #FIMEWC pic.twitter.com/gLlJDRU1xy

— FIM EWC (@FIM_EWC) September 16, 2023

Quand le brûlant soleil se coucha, la course prit un tournant radical. Les participants ne se bagarraient pas les uns contre les autres, non, mais contre le mythe du Bol d’Or. Après plusieurs heures d’effort pour revenir dans le top, Gregg Black (Suzuki #12) perdit l’avant sans gravité. Une chute au mauvais moment pour un pilote déjà auteur de deux erreurs au Mans ainsi qu’à Suzuka.

Gregg Black crashed!
Thankfully he managed to get back on the bike wwithin seconds 🔥#BoldOr #FIMEWC pic.twitter.com/LZeuBugflu

— FIM EWC (@FIM_EWC) September 16, 2023

Après un bref passage aux stands, elle repartait sans attendre. La chance fait aussi partie du sport. En revanche, d’autres n’ont pas connu le même sort pendant la nuit. La BMW #37, déjà, immobilisée à son box et contrainte de réparer. Une fois de plus, la marque allemande n’a pas pu se battre pour la victoire même si elle repart quand même du Castellet avec la pole, le meilleur tour en course (en 1’52.898, à mettre au crédit d’Illya Mykhalchyk) et un podium. Puis, le fait majeur qui fit basculer l’épreuve, tard dans la nuit. Les insomniaques – ou les passionnés, la ligne est fine – ne l’ont pas manqué ; c’est l’abandon de la Honda #1. Un long arrêt au box trahit une casse moteur, avec un vilebrequin bloqué. le F.C.C TSR Honda France baisse le rideau, et délaisse, par le fait, ses espoirs de titre mondial. Des images terribles.

Game over for the F.C.C. TSR Honda#BoldOr #FIMEWC pic.twitter.com/dOcBot9Ggv

— FIM EWC (@FIM_EWC) September 17, 2023

Avant le lever du jour, d’autres ont connu des soucis avec leur matériel. La Kawasaki ZX-10R #11 Kawasaki WeBike Trickstar, la BMW #37 (encore une fois) et la Honda #333 ont toutes été contraintes de passer entre les mains de leurs mécanos. Seuls Suzuki et Yamaha semblaient passer entre les gouttes, eux qui occupaient les deux premières places. Mais le repos fut de courte durée pour la marque aux diapasons. Dans la matinée, on remarque un problème de température d’eau trop élevée. On choisit de faire rentrer la Yamaha #7 pour l’examiner, mais le problème semble trop lourd pour se mettre à travailler dessus. Dès lors, on décide de poursuivre l’épreuve, en priant, et en refroidissant le moteur à intervalles réguliers. On n’hésite pas à la faire revenir au box à plusieurs reprises, car le titre mondial est en jeu. Yamaha se condamne, et laisse Suzuki filer vers une 18e victoire. 

🤯It's another stay in the box for the #7… The water's temperature in the engine is too hot. #FIMEWC #BolDor pic.twitter.com/ldIzzD0317

— FIM EWC (@FIM_EWC) September 17, 2023

Du moins, c’est ce que l’on croyait. Débarrassée de toute concurrence et voyant la Yamaha #7 glisser dans le classement à mesure de ses arrêts prolongés, les deux pilotes de la Suzuki #12 devaient simplement finir la course et éviter les pièges. Deux, car Sylvain Guintoli ne roulait plus depuis le petit matin en raison de troubles gastriques ! Étienne Masson et Gregg Black devaient composer avec ce paramètre, ils n’avaient pas le choix. En endurance, on ne peut pas tout prévoir, bien heureusement pour le spectacle d’ailleurs. Peu après 11 heures, Gregg Black ainsi que sept autres pilotes (dont Randy de Puniet sur la Kawasaki #11) furent pris dans une chute entre la courbe de Signes et le double droite du Beausset, en raison d’une flaque d’huile sur la piste ! Malgré une vitesse de 200 km/h au moment de l’impact, aucun pilote ne fut blessé, un miracle. Immédiatement, Black remonta sur sa moto, pour la deuxième fois déjà, et rejoignit le stand. Suzuki profita de l’intervention de la voiture de sécurité pour réparer les dégâts, uniquement cosmétiques. Un sacré… coup de Bol ! 

At least 7 bikes down! 😱
Including Bikes 12, 11 & 55!
Oil on track > 🚨 Safety car 🚨#BoldOr #FIMEWC pic.twitter.com/PQlgwUOQfW

— FIM EWC (@FIM_EWC) September 17, 2023

Dans le même temps, deux autres machines connaissaient de graves problèmes mécaniques. La Yamaha #99 KM99 put repartir après réparations, mais pas la Kawasaki #4 Tati Team Beringer Racing ; piston troué et donc, moteur cassé. Plus tard encore, la Metiss #45, dernière en vie de la catégorie Experimental, explosa son moteur en pleine ligne droite des stands ! Une image impressionnante qui motiva la direction de course à faire intervenir les safety cars. L’une des deux voitures de sécurité eut même un problème avec une durite qui se baladait non loin de la roue avant gauche ! Décidemment, le Bol d’Or n’épargne vraiment personne. 

Blown up engine for the Metiss 45
🚨Safety Car🚨#BoldOr #FIMEWC pic.twitter.com/NRFYRQMcnJ

— FIM EWC (@FIM_EWC) September 17, 2023

Nous pensions que l’ordre était cimenté, mais c’était sans compter sur Markus Reiterberger et sa BMW #37 ! L’Allemand n’a rien lâché rien avec la Honda #333 en ligne de mire, à moins d’un tour. Mais son compatriote Florian Alt, sur la #333, ne l’entendait pas de cette oreille. Il ne fut jamais rattrapé.

Finalement, la Suzuki #12 s’impose avec huit tours d’avance. Suivent la Honda #333 et la BMW #37. La Yamaha #7 est quatrième, et devient championne du monde d’Endurance 14 ans après ! Bravo à eux. La Kawasaki #11 complète le top 5.

YOSHIMURA SERT MOTUL wins the 2023 Bol d'Or! 🏆#BoldOr #FIMEWC pic.twitter.com/sO618Arxid

— FIM EWC (@FIM_EWC) September 17, 2023

Que la course est cruelle

La catégorie Superstock n’était pas à négliger. Mais ça n’est pas mentir que d’affirmer qu’elle fut moins disputée, notamment en raison d’un fait de course majeur précoce. À peine l’épreuve avait-elle commencé que le moteur de la BMW #9 Tecmas-MRP BMW Racing Team partit en fumée. Kenny Foray, au guidon, n’en revenait pas ; pas plus que nous d’ailleurs. Archi favorite depuis la pole position, elle n’alla pas au bout cette année. Notez qu’il s’agissait de la troisième casse moteur depuis le début du week-end.

Problem for Kenny Foray and the pole setting stocker!#BoldOr #FIMEWC pic.twitter.com/mwrAMUPaL5

— FIM EWC (@FIM_EWC) September 16, 2023

Dès lors, la Honda #55 National Motos prit les commandes. Derrière, de près, La Kawasaki #33 Team 33 Louit April Motos n’a rien lâché pour autant, et restait à courte distance. Un temps, on vit la Yamaha #13 OG Motorsport World Endurance Team se porter à hauteur, mais finalement s’effacer au profit de la Honda #41 Chromeburner RAC 41 Honda. D’autres faits de course majeurs n’ont point épargné la catégorie, notamment un qui marqua les esprits : la BMW #85 Tone RT Syncedge 4413 BMW faucha la Honda #44 No Limits, la forçant à l’abandon. Le pilote de cette dernière, Lorenzo Gabellini, ne manqua pas d’applaudir ironiquement son homologue japonais qui l’avait mis à terre.

Crash between bikes #44 & #85 😬
Incident under investigation#BoldOr #FIMEWC pic.twitter.com/4sx2FzgjJb

— FIM EWC (@FIM_EWC) September 16, 2023

La course reprit de plus belle avec d’autres péripéties, mais toujours, avec la Honda #55 devant. Elle connut une petite chute pendant la nuit, mais exactement comme la Suzuki #12, elle put repartir. Et, encore comme la Suzuki #12, elle fut surprise par la fameuse plaque d’huile entre Signes et le Beausset ! Elle put s’en extraire une nouvelle fois, mais la Kawasaki #33 y voyait là une opportunité de prendre la victoire en catégorie.

The leading bike in stock is also in the box! But nothing too bad, just an aerodynamic piece to change after tonight's crash. #FIMEWC #BolDor pic.twitter.com/bp7x07ZKUR

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Au fil des heures, on sentait la pression venir au sein de la mythique écurie National Motos Honda. Cela annonçait un final bouillant, mais attention au coup de tonnerre ! À 14 h 33, la Honda #55 est aperçue au ralenti dans la ligne droite du Mistral ! Le pilote Sébastien Suchet rentre auprès des siens, la situation est critique. Au-delà du Bol d’Or, c’est la Coupe du Monde d’endurance qui s’envole ! Sébastien Suchet essaye de repartir pour éviter le déclassement, mais il est absolument dégoûté. Valentin, son frère et son coéquipier, ne peut retenir ses larmes.

Drama in Superstock… the National Motos Honda in the box!#BoldOr #FIMEWC pic.twitter.com/kyVYUq4kqz

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Ceci dit, la course était loin d’être jouée. La Kawasaki #33 a hérité de la tête, mais la Honda #41, provisoirement victorieuse de la Coupe du Monde d’Endurance, restait à distance, sans jamais pouvoir revenir cependant. Team 33 Louit April Moto et ses pilotes Christian Gamarino, Simone Saltarelli et Kevin Calia prennent une victoire méritée, qui récompense la combativité. Le malheur de la Honda #55 fait le bonheur de la Yamaha #18 Team 18 Sapeurs-Pompiers CMS Motostore, qui franchit la ligne en troisième position.

TEAM 33 LOUIT APRIL MOTO Superstock winner of the 2023 Bol d'Or 🏆#BoldOr #FIMEWC pic.twitter.com/hoJwswno6i

— FIM EWC (@FIM_EWC) September 17, 2023

Merci d’avoir suivi ce Bol d’Or avec nous, nous espérons que les résumés étaient assez clairs, précis, et informatifs. Merci également à Thomas pour les précieuses informations, toujours très utiles pour suivre des épreuves aussi denses. 

Classement provisoire du 86e Bol d’Or, dernière manche du championnat FIM EWC 2023 :

Crédit classement : FIM EWC/itslive

Photo de couverture : FIM EWC

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Sur son escapade sur les bords de l’Adriatique, Augusto Fernandez a commenté : « cela a été un week-end difficile dans l’ensemble, et nous avons terminé la course en dehors des points, ce qui n’est évidemment pas ce que nous voulions. Mon départ n’a pas été le meilleur, j’ai perdu beaucoup de positions à l’extinction des feux, et ensuite j’ai été coincé derrière un groupe plus lent, et je n’ai pas réussi à les dépasser pendant un moment. Une fois que j’ai finalement pu m’éloigner de ce groupe, j’ai trouvé un meilleur rythme et je me suis retrouvé derrière Brad Binder, alors à partir de là, j’ai essayé d’apprendre de lui. J’ai fait des temps au tour corrects vers la fin, en 1.32, donc nous retenons ces points positifs ».

Seizième au classement du dimanche, le Champion du Monde Moto2 en titre a ensuite faite une place de mieux lors du test du lundi, après avoir parcouru 77 tours : « nous avons fait beaucoup de tours et nous nous sommes concentrés sur l’amélioration de nos bases » a commenté Augusto Fernandez sur cette journée. « Nous avons essayé de nouvelles pièces, il y avait des points positifs et négatifs, mais je pense que nous avons fait des progrès décents dans l’ensemble, ce qui sera très important pour les huit prochains rounds. Notre rythme a été bon toute la journée et je suis particulièrement content car nous avons réalisé notre meilleur temps de la journée en pneus usés, qui est quasiment égal à mon tour de qualification de samedi ».

Nicolas Goyon : « le test était une occasion très importante pour Augusto Fernandez de rouler sans pression »

Le team manager Nicolas Goyon était à l’unissons de son pilote, à commencer par le bilan du Grand Prix de Saint Marin : « il va sans dire que nous venons de vivre le week-end le plus difficile de la saison pour GASGAS Factory Racing Tech3. Nous n’avons pas pu marquer de points, ce qui est une grande déception pour nous tous. Nous avions quelques espoirs du côté d’Augusto Fernandez, notamment après le warm-up car il semblait avoir trouvé de bonnes directions, mais il a eu du mal en course dans des conditions chaudes, il lui a fallu beaucoup de temps pour atteindre un rythme décent, puis il était trop tard pour se battre pour un résultat décent. Nous devons vraiment améliorer tant les qualifications que le début de ses courses, si nous voulons obtenir de bons résultats ».

Sur le test MotoGP, le Français a complété : « c’était une occasion très importante pour Augusto Fernandez de rouler sans pression et de tester différents réglages, car le nouveau format 2023 avec le Sprint le samedi ne laisse pas beaucoup de temps pour ces choses. C’est toujours une question de performance pendant les week-ends de course, donc c’était très bon pour sa progression. Il a parcouru environ 300 km au total, essayé différentes configurations de moteurs pour les ingénieurs de Pierer Mobility, différentes suspensions et des pneus neufs apportés par Michelin. Il part plutôt heureux des sensations qu’il a eues sur la moto, donc c’était une journée positive pour lui ».

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On pourrait dire que la montagne du rendez-vous fixé à 14h00 sur le réseau social a accouché d’une souris, mais dans le contexte actuel qui interpelle sur ce que fera Marc Marquez en 2024, rien n’est anodin. Et surtout pas cette intervention appuyée de Santi Hernandez, chef mécanicien du phénomène de Cervera qui déclare solennellement : « pour moi, le leader de l’équipe, c’est Marc. Quand de bonnes ou de mauvaises choses arrivent, il reste toujours là. Pour moi, il est comme un leader. Je fais partie du projet, mais celui qui fait la différence, c’est Marc parce qu’au final, quand il est sur la moto, c’est lui et lui seul ». Puis il conclut avec cette phrase : « quoi que vous fassiez dans la vie, vous devez le faire à 100% si vous voulez en profiter ».

Pendant ce temps, Marc Marquez faisait sa communication auprès d’un de ses sponsors et ses propos ont été repris par Marca. Parmi eux, on découvre que l’option de l’année sabbatique est à écarter d’ores et déjà … « Cela ne peut être fait que par Fernando Alonso, qui possède un talent inhumain » jure-t-il avant de développer : « je ne considère pas cette option, parce que je me sens motivé, je me sens très motivé, avec un niveau très bon physiquement. Quand j’étais mauvais physiquement, j’en suis venu à l’envisager parce que je souffrais. Alors oui, les résultats n’arrivent pas, mais je profite de ma passion, qui est la moto ».

Marc Marquez : « seul mon cercle le plus intime, ultra-intime, connaît mes pensées et dans ce cercle se trouve mon frère Alex »

Il ajoute : « mon engagement est maximum car cette marque m’a beaucoup apporté et je continue d’essayer de trouver la meilleure solution au projet. C’est vrai qu’on n’a pas beaucoup de temps. On terminera la saison dans deux mois. Pour le moment, comme je l’ai démontré ce week-end à Misano et comme je l’ai démontré hier lors des essais, mon engagement reste maximum car je continue de croire au projet. J’ai toujours été une personne guidée par mon instinct, par mes décisions. Les décisions ne doivent pas être prises dans le feu de l’action, mais la décision sera ma décision ».

Une décision qui est déjà connue par certains … « J’ai déjà dit que seul mon cercle le plus intime, ultra-intime, connaît mes pensées. Dans ce cercle se trouve mon frère Alex … Je suis calme. Le plus important c’est que toutes ces rumeurs ne m’affectent pas sportivement et je l’ai prouvé. La meilleure façon de le démontrer est sur la piste. Comme à Misano, avec tout ce qui s’était passé autour de moi, j’étais plus concentré que jamais sur la piste, car quand il y a des situations comme celle-là, l’athlète a besoin de s’affirmer et de se faire remarquer d’emblée, même si j’ai le sentiment que je n’ai rien à prouver, mais j’ai l’obligation de le prouver. Ou du moins, c’est ma mentalité et ce que j’essaie de faire sur la piste ».

Puis il dit : « peut-être que nous n’avons rien à annoncer. J’ai un contrat pour l’année prochaine ». Une phrase que Joan Mir s’est dépêché d’interpréter de cette manière …

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Une semaine seulement après le GP de Catalogne disputé sur une piste à très faible grip, le Misano World Circuit Marco Simoncelli a proposé ce week-end aux acteurs du MotoGP de bien meilleures conditions de course.

Si Jorge Martin s’est illustré au fil du week-end en raflant l’ensemble de la mise : pole-position, Tissot Sprint et Grand Prix, Marco Bezzecchi (Mooney VR46 Racing Team) et Francesco « Pecco » Bagnaia (Ducati Lenovo Team) lui ont mis constamment la pression. Le trio est monté dans cet ordre sur les podiums de la Tissot Sprint et du Grand Prix Red Bull di San Marino e della Riviera di Rimini 2023.

Avec des conditions très chaudes et ensoleillées, les pilotes ont privilégié le pneu MICHELIN Power Slick Hard à l’avant aussi bien samedi que dimanche. A l’arrière, sauf rares exceptions, les pilotes ont préféré l’extra grip du pneu Soft pour la Tissot Sprint (13 tours) et la constance du Medium pour le Grand Prix (27 tours).

« La gamme de pneus que nous avons apportée à Misano été parfaitement adaptée aux conditions de roulage », déclare Piero Taramasso, manager de la compétition deux-roues de Michelin. « Le nouveau record absolu du circuit réalisé par Jorge Martin, ainsi que le record du tour en course signé par Pecco Bagnaia, illustrent la performance exceptionnelle des pneus MICHELIN Power Slick. Le nouveau record de durée de la course, dix secondes plus courte qu’en 2022, témoigne de la grande constance. Notre gamme de pneus MotoGP est donc encore parfaitement adaptée aux contraintes imposées par les motos et répond aux besoins des pilotes. Nous travaillons néanmoins sur ses évolutions et aurons l’occasion de tester lundi de nouveaux mélanges de gommes pour la saison 2024 et au-delà. »

Michelin a pour objectif d’introduire dès 2024 des évolutions du MICHELIN Power Slick permettant d’augmenter la constance et la résistance aux températures. Deux nouveaux pneus arrière Soft et Medium, ainsi qu’un nouveau pneu avant Medium, feront l’objet des tests de lundi 11 septembre. En cas d’évaluation positive, les technologies utilisées seront reconduites sur le nouveau pneu avant, dont l’introduction en course est prévue pour la saison 2025.

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Par Matteo Bellan de Corsedimoto

Pecco Bagnaia et Marco Bezzecchi n’étaient pas au meilleur de leur forme physique, mais ce que Jorge Martin a fait à Misano mérite de grands compliments. Il a mérité la pole position, la course de sprint et la course longue, réalisant ainsi un week-end de rêve sur une piste qui lui faisait un peu peur. Désormais au classement, il est à -36 du sommet, donc en pleine forme pour le titre MotoGP 2023.

A la fin de la course, Martin a confié à Sky Sport MotoGP ses émotions : « c’était une course compliquée, l’une des plus physiques de ma vie. Au début, je ne pouvais pas m’échapper, je savais qu’aujourd’hui Pecco et Marco seraient plus forts qu’hier. Pecco était proche au début, puis il a commencé à souffrir et j’ai donc poussé jusqu’à la limite comme en qualifications. Fantastique de voir que l’écart augmentait, mais à un moment donné il n’augmentait plus et Bezzecchi se rapprochait. J’avais un peu d’avance et c’était fantastique de gagner en Italie avec une marque italienne, proche de chez Ducati. Je suis content pour l’équipe, nous faisons un excellent travail ».

Jorge se sent beaucoup mieux avec la Desmosedici GP23 par rapport à la GP22, un changement qui l’a rendu plus fort : « si l’année dernière j’ai terminé à 20 secondes et que maintenant je gagne, ce n’est pas quelque chose qui dépend uniquement du pilote. Je me suis un peu amélioré et j’avais quelques informations que j’avais étudiées pour ce week-end, car je pensais que ce serait la piste la plus difficile de la saison. Au contraire, avec le Sachsenring en Allemagne, c’était le meilleur. Je suis très content, maintenant ma mentalité change beaucoup pour les autres pistes, parce que maintenant je peux penser à toujours gagner ».

Jorge Martin : « je ne suis même pas un pilote d’usine, je n’ai pas eu cette opportunité et donc je n’ai pas la pression qu’ils ont dans les équipes officielles »

Même si le classement l’identifie comme un des favoris pour le titre, le pilote de l’équipe Prima Pramac ne veut pas se concentrer sur le championnat : « je n’y pense pas. Je ne suis même pas un pilote d’usine, je n’ai pas eu cette opportunité et donc je n’ai pas la pression qu’ils ont dans les équipes officielles, où ils ont la responsabilité de bien faire. Je dois profiter de ce moment. Le moment viendra où j’aurai cette responsabilité mais maintenant je veux m’amuser, essayer de gagner tout ce que je peux. Évidemment, gagner le titre est un de mes rêves, mais c’est une saison dont je veux profiter ».

Revenant sur le fantastique week-end de Misano, l’Espagnol a souligné le sentiment qu’il a immédiatement ressenti avec le circuit portant le nom de Marco Simoncelli : « je suis arrivé ici et je me suis immédiatement senti bien. Je me suis concentré sur l’amélioration dans les virages 11 et 12, où je perdais un peu face à Marco et Pecco. C’est une piste où le pilote fait la différence, car c’est très physique. Dans le passé, je ne m’étais pas beaucoup amusé ici, mais cette année, c’est le cas ».

When you double the victories you also double the celebrations! 🎉

And we're sure this is just the beginning of a loooong party right, @88jorgemartin? 😏#SanMarinoGP 🇸🇲 pic.twitter.com/kRmv2zbxKH

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 10, 2023

MotoGP Misano Course : classement

Championnat : 

Crédit classement motogp.com

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Marco Bezzecchi a terminé à la deuxième place de la course Sprint du Grand Prix de Saint-Marin et Riviera de Rimini, organisée sur le Misano World Circuit Marco Simoncelli. Le pilote du Ducati Mooney VR46 Racing Team a tenté de battre Jorge Martin, mais le poleman du Ducati Pramac Team était dans un jour de grâce et le « Bez » souffrait toujours de la main gauche blessée à Barcelone.

Marco Bezzecchi : « je ne sais pas si avec la main « normale » j’aurais pu faire plus »

Mais pas seulement, car la technique s’en est aussi mêlé : « au début, j’ai eu un problème avec le correcteur d’assiette et j’ai perdu un peu. Puis j’ai réussi à le désengager, mais dans les dernières étapes j’ai commencé à avoir du mal au T1, c’est pourquoi je faisais l’élastique avec Jorge Martin ». Et il précise : « je l’ai poursuivi pour m’éloigner de ceux qui me suivaient parce que je savais qu’il était trop rapide ».

« J’ai fait beaucoup d’erreurs à cause de la douleur à la main, je n’étais pas précis » regrette l’équipier de Luca Marini qui a fini septième la même compétition. « Cela m’a un peu affecté, mais Jorge était très rapide. Je ne sais pas si avec la main « normale » j’aurais pu faire plus ».

Sur le souci technique il précise : « j’ai pris un bon départ, mais quand Jorge m’a devancé dans le premier virage, je n’ai pas suffisamment freiné pour désengager le dispositif. Puis la même chose est arrivée au virage 2. Au 4, il s’est débrayé et j’ai ensuite été rapide dans le tour suivant ». Marco Bezzecchi termine : « je suis content que le Sprint soit passé. Demain, nous ne verrons pas ces temps-là, mais c’est peut-être mieux ».

MotoGP Misano Sprint : classement

Crédit classement motogp.com

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Le bilan de ce vendredi à Misano pour Pecco Bagnaia est certainement au-delà des prévisions les plus optimistes, après le terrible highside et le fait que bien malgré lui Brad Binder lui ait roulé sur les jambes en Catalogne. En effet, le pilote Ducati a obtenu un accès direct à la Q2 au terme de cette journée de reprise.

Le Champion du Monde reconnait avoir ressenti beaucoup de douleur le matin, son pied et sa jambe ne trouvant pas d’abord la bonne position sur la GP23. Puis, dans l’après-midi, les choses se sont améliorées au point de se positionner au septième rang. Qui a la valeur d’une pole position au vu des circonstances que Francesco Bagnaia rappelle lui-même : « notre performance est incroyable compte tenu de la situation dans laquelle nous nous trouvons, seulement cinq jours se sont écoulés depuis la chute de Barcelone ».

These 2! 💪

When hunger is stronger than pain ⚠️#SanMarinoGP 🇸🇲 pic.twitter.com/x43OEedSlv

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) September 8, 2023

Pecco Bagnaia : « le premier impact était de 24G et le deuxième sur la jambe de 23G et c’est quelque chose d’incroyable »

Puis il précise : « le premier impact était de 24G et le deuxième sur la jambe de 23G et c’est quelque chose d’incroyable. Tout le monde peut l’entendre, mais je suis satisfait et heureux, on ne le voit pas parce que je suis fatigué mais je suis heureux ».

« Être dans le top dix équivaut à une pole position, c’était fantastique » souffle-t-il. « J’ai vu beaucoup de gens excités dans le box. C’était important de revenir et de bien faire, plus pour moi que pour le résultat. Nous sommes bien partis. Nous avons fait un programme d’analgésiques, aujourd’hui plus doux, ce matin sans et cet après-midi j’ai essayé quelque chose, ils ont certainement aidé un peu. Mentalement, le plus important était de remonter sur la moto, le coup a été violent et le faire ici avec les fans était fondamental ».

« Dans les premiers tours, je me sentais très mal » reconnait l’Italien. « Je ne savais pas comment me mettre, d’abord le pied sur la pointe, puis plus en arrière mais ce n’était pas bien… Ensuite, en travaillant dessus, nous avons trouvé. En 2020, j’avais 21 jours avant de rouler, cette fois seulement 5 jours et le niveau de douleur est plus intense, mais il devrait diminuer. Abandonner n’était pas conçu dans ma tête et il était indispensable de se remettre immédiatement sur les rails. Je serais heureux de repartir satisfait, pour le moment je dirais possible un Top Cinq, après on verra ».

Puis il termine sur la rumeur d’un Marc Marquez susceptible de rejoindre les rangs Ducati via Gresini :  « Je serais content car on pourrait faire de bons combats. Si Marc venait chez Ducati, il serait certainement très rapide tout de suite, avoir un rival comme lui est toujours agréable . »

MotoGP Misano Practice : chronos

Crédit classement motogp.com

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Une manche à laquelle le leader du championnat Pecco Bagnaia participera. Ce dernier est plus que chanceux de n’avoir subi aucune conséquence de son terrible accident survenu lors du premier départ de la course du dimanche à Montmelò. Cela étant dit, on se doute bien qu’il se ressentira de cette mésaventure et que cela affectera sa performance globale. La situation a été bien pire pour son équipier Enea Bastianini qui a dû subir une double opération à la main et à la cheville pour réduire les fractures. Le retour à la compétition pour le « Bestia » est prévu pour fin septembre.

Cependant, Ducati pourrait tout de même très bien réussir à Misano avec les équipes satellites. L’adhérence du circuit est plus élevée qu’à Barcelone, donc voir Pramac, avec Martin et Zarco, VR46, avec Marini et Bezzecchi, et Gresini, avec Di Giannantonio et Marquez, se battre pour les premières positions ne relève pas le moins du monde de l’improbable.

Misano est attendu comme une nouvelle bataille entre Européens sous les yeux des Japonais dépassés

Cependant, la maison rouge devra composer avec une Aprilia qui est actuellement dans le meilleur moment de sa saison MotoGP. A Barcelone, même sans la chute de Bagnaia, Viñales et Aleix Espargaró auraient probablement été parmi les protagonistes. Nous verrons comment la moto de Noale se comportera sur un circuit différent comme Misano. KTM était quasiment absent des débats du Grand Prix de Catalogne. Peut-être en raison du manque d’adhérence. L’entreprise autrichienne visera certainement à e refaire une santé sur les bords de l’Adriatique.

Chez les Japonais, soit Honda et Yamaha, le but sera de sauver ce qui peut l’être durant le meeting en ayant la tête au test du lundi suivant la compétition, des essais qui seront révélateurs sur ce que l’on pourra attendre d’une RC213V ou d’une M1 en 2024. Une échéance très attendue tant par Marc Marquez que par Fabio Quartararo.

Enfin, et pour le moment la météo promet de belles journées pour tout le week-end à Misano. Pour ne rien rater du premier jour de cet avant dernier Grand Prix en Europe de la saison, voici les horaires de ce vendredi.

oraires du Grand Prix de Misano 2023

Vendredi 8 septembre :

8h30 – 8h45 (15 min) : MotoE, Essais 1

9h00 – 9h35 (35 min) : Moto3, Essais 1

9h50 – 10h30 (40 min) : Moto2, Essais 1

10h45- 11h30 ( 45 min) : MotoGP, FP1

12h35 – 12h50 (15 min) : MotoE, Essais 2

13h15 – 13h50 (35 min) : Moto3, Essais 2

14h05 – 14h45 (40 min) : Moto2, Essais 2

15h00 – 16h00 (60 min) : MotoGP, Essais

17h00 – 17h10 (10 min) : MotoE, Qualifications 1

17h20 – 17h30 (10 min) : MotoE, Qualifications 2

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Nicolas Goyon commence ainsi sa présentation : « de la mer Méditerranée à la côte adriatique, nous avons parcouru 1 200 km pour le Gran Premio Red Bull di San Marino e della Riviera di Rimini ». Il rappelle ensuite la physionomie du tracé : « le Misano World Circuit Marco Simoncelli a l’un des virages les plus rapides du calendrier, et notre forte aérodynamique jouera un rôle clé pour stabiliser la moto. Nous nous attendons donc à de bons résultats ».

« Augusto Fernandez se rend à Misano avec beaucoup de confiance après avoir marqué son quatrième Top 10 de la saison à Barcelone. Il a terminé sur le podium l’an dernier en Moto2 ici, donc c’est aussi un endroit qu’il aime beaucoup, et je pense qu’une bonne qualification l’aidera à viser des positions plus élevées en course ».

Nicolas Goyon : « la condition physique de Pol Espargaró est maintenant presque revenue à la normale »

Puis il mentionne : « Pol Espargaró viendra ici avec un esprit de revanche. À Barcelone, sa vitesse était très compétitive, mais pour différentes raisons, il n’a pas pu terminer à la fois le Sprint et la course. Sa condition physique est maintenant presque revenue à la normale, il adore cet endroit, donc je pense qu’il peut passer un bon week-end. Comme le soleil brillera dans le ciel, je crois que nous avons tout entre nos mains pour briller aussi à Misano ce week-end ».

Et qu’en dit l’intéressé ? « J’ai été rapide dans le passé à Misano, j’ai gagné en Moto2, je suis monté sur le podium en MotoGP, donc le Misano World Circuit Marco Simoncelli est un endroit où j’aime aller et piloter. Bien sûr, nous sommes toujours en train de retrouver la vitesse, les sensations et la forme physique, mais je pense qu’après trois manches, nous sommes déjà dans une bien meilleure position qu’il y a un mois, alors voyons comment nous nous sentirons avec la GASGAS RC16 cette année. Je suis impatient ! ».

Augusto Fernandez conclut : « je suis prêt pour cette manche consécutive après un week-end positif en Catalogne. J’aime la piste de Misano, j’y ai gagné par le passé, et l’année dernière j’étais sur le podium. Je suis excité de remonter sur la moto, mais nous avons un gros objectif : essayer d’améliorer nos vendredis afin de nous placer dans une meilleure position en qualifications. Ce n’est pas si facile d’être déjà performant le vendredi quand on est rookie, mais c’est notre objectif principal si nous voulons pouvoir commencer les courses plus à l’avant pour finir dans le Top 10 plus régulièrement ».

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Marco Bezzecchi après le difficile week-end catalan, a ainsi hâte de se remettre en piste pour le Grand Prix national qui aura lieu sur le Misano World Circuit Marco Simoncelli. Le pilote Ducati Mooney VR46 Racing Team est troisième du Championnat MotoGP, mais souffre de douleurs à la main gauche après la chute au premier départ en Catalogne. « Misano est un week-end unique : exigeant certes, mais spécial pour ceux qui, comme moi, ont grandi à quelques kilomètres du circuit. Ici, c’est courir à la maison dans tous les sens du terme ! » commence celui qui a signé pour rester dans son équipe dirigée par Valentino Rossi un an de plus.

Marco Bezzecchi : « j’ai mal à la main, mais nous faisons de la physiothérapie pour récupérer »

Il ajoute : « j’ai hâte de reprendre la piste, nous revenons d’un dimanche difficile : j’ai mal à la main, mais nous faisons de la physiothérapie pour récupérer ces jours-là avant le GP. Nous arrivons vendredi avec la meilleure force possible et nous honorerons nos fans en travaillant pour obtenir un bon résultat ».

De son côté, Luca Marini, après les difficultés de Barcelone, est aussi enthousiasmé par le prochain défi : « je suis heureux de me remettre immédiatement en piste pour une autre course. À Barcelone, nous n’avons jamais trouvé les sensations de pilotage souhaitées et ce fut un week-end compliqué. Mais pour Misano, l’objectif est d’être là dès vendredi, d’atteindre la Q2 et de réaliser de bonnes qualifications. Ce sera un GP spécial, comme toujours, j’espère qu’il y aura beaucoup de fans pour nous soutenir. En tant qu’Italiens, nous devons faire de notre mieux et je veux vraiment bien faire ».

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Le circuit de Misano a une longue histoire commune avec la moto. Sa construction a démarré en 1969, et les premières courses s’y sont déroulées en 1972. Il a ensuite régulièrement accueilli des épreuves de multiples catégories jusqu’en 1993, avant d’entamer un programme de modernisation. De son côté, le MotoGP y organise un Grand Prix annuel depuis 2007. C’est également l’année où le sens du circuit a été inversé. Les concurrents l’empruntent désormais dans le sens des aiguilles d’une montre.

L’année dernière, des nouveaux records ont été établis : Enea Bastianini (Gresini Racing MotoGP) s’est adjugé le record de la piste en 1’31.868, et la durée de la course la plus courte de l’histoire de la discipline a été enregistrée en 41’23.199. Des données que vont bien entendu tenter de bousculer l’ensemble des pilotes du MotoGP, pour qui ce circuit est relativement familier.

« Nous connaissons bien Misano car nous y roulons avec nos partenaires non seulement en course mais aussi en essais », indique Piero Taramasso, manager de la compétition deux-roues de Michelin. « Le tracé est plat, plutôt technique, et alterne des virages lents et des courbes rapides. Il est assez sollicitant pour le pneu avant, notamment au niveau des virages Tramonto, lequel constitue une longue épingle en appui, et Curvone, qui génère beaucoup de contraintes sur les pneus car il s’agit d’un virage à droite qui passe à très haute vitesse.  Nous nous attendons à une météo plutôt chaude, comme toujours ici en septembre, mais nos gammes MICHELIN Power Slick sont adaptées à ces températures de saison. Bien sûr, comme nous sommes proche de la Mer Adriatique le temps peut changer et de la pluie peut se former. Nous proposerons dans ce cas notre gamme MICHELIN Power Rain, dont les gommes font également preuve d’une grande polyvalence et d’un excellent grip sur sol humide. »

Sur le circuit de Misano, les partenaires de Michelin auront à leur disposition trois crans de gomme (Soft, Medium et Hard) pour la roue avant, et deux (Soft et Medium) pour l’arrière. Les pneus avant seront symétriques, alors qu’à l’arrière ils seront asymétriques, avec un côté droit renforcé. Ce choix a pour but de répondre à la configuration du circuit, qui présente dix virages à droite et six à gauche, pour une longueur de 4,226 km.

L’action en piste débutera dès le vendredi 8 septembre avec une première séance d’essais libres de 45 minutes le matin. Puis une seconde, cette fois d’une durée d’une heure et qualificative pour le lendemain, se déroulera l’après-midi. Elle permettra aux 10 pilotes les plus rapides de passer directement en Q2. Le format du samedi et du dimanche ne change pas, avec une séance d’essais libres le samedi matin, les deux séances de qualifications Q1 et Q2, la Sprint Race le samedi après-midi et le Grand Prix le dimanche.

FR – 2023 Gran Premio Red Bull di San Marino e della Riviera di Rimini – RAceguide -FR

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Pecco Bagnaia, malgré le terrible highside de Montmelò il y a quelques jours seulement, veut retrouver la piste à Misano. Le pilote Ducati espère avoir l’accord des médecins jeudi pour retrouver sa Desmosedici GP et affronter son second Grand Prix national après celui du Mugello, qui est cette fois celui de Saint-Marin et Riviera di Rimini.

Son équipier Enea Bastianini sera absent et ne sera pas remplacé pour ce round après avoir subi une intervention chirurgicale à la main gauche et à la cheville gauche. Pour les manches suivantes qui seront dans des lointaines contrées, il sera remplacé par Michele Pirro, le pilote test de la marque qui sera aligné en wild-card à Misano sous les couleurs d’Aruba.it.

Pecco Bagnaia : « c’est toujours un événement spécial pour nous, pilotes italiens et surtout pour nous, pilotes Ducati »

Sur sa situation, le Champion du Monde MotoGP en titre a déclaré : « dimanche soir, je suis immédiatement rentré chez moi avec l’équipe et, après m’être un peu reposé, j’ai immédiatement commencé à me préparer pour essayer d’être prêt à revenir en piste à Misano » commence l’Italien.

« Jeudi, je passerai une visite médicale sur le circuit et si, comme je l’espère, les médecins me donnent leur accord, je pourrai prendre la piste vendredi pour les premiers essais de mon Grand Prix à domicile. Le GP de Saint-Marin et Rimini Riviera est toujours un événement spécial pour nous, pilotes italiens et surtout pour nous, pilotes Ducati. Je ferai donc de mon mieux pour pouvoir courir samedi et dimanche » conclut Bagnaia.

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La nouvelle pourrait même être officialisée entre cette échéance attendue du 8 au 10 septembre dans la Nièvre. Selon motorsport.com relayé par motorsport-total, Jonathan Rea sera le successeur de Toprak Razgatlioglu chez Yamaha. Le Turc, qui a remporté le titre mondial sur la R1 en 2021, est attendu chez BMW pour la saison 2024. Dans la carrière de Rea en WSBK, Yamaha deviendrait ainsi le troisième constructeur après Honda et Kawasaki. Ce week-end, Rea est par ailleurs au Circuit de Barcelone-Catalogne pour assister au week-end MotoGP en tant qu’invité.

Jonathan Rea occupe actuellement la troisième place du Championnat du Monde derrière Bautista et Razgatlioglu. Lors du dernier week-end de course à Most, il a remporté sa première victoire de la saison. Depuis le début de cette campagne, il ne cache pas son incompréhension et son mécontent à l’égard de la stratégie de Kawasaki.

Le départ de Jonathan Rea sera-t-il une aubaine pour Scott Redding ?

Une indication de ce qui sera un départ retentissant avait été donnée lors des derniers tests de la catégorie en Aragon. D’une part, Yamaha avait « séché » l’échéance, se gardant ainsi des jours de test en stock pour sa nouvelle recrue. De même, Rea ne teste plus aucun développement technique pour 2024. Lors de la première des deux journées d’essais en Espagne, le pilote Supersport de Kawasaki Adrian Huertas et le pilote d’essai Florian Marino étaient assis sur les deux Ninja ZX-10RR de l’équipe d’usine. Les pilotes réguliers Rea et Alex Lowes n’ont roulé que lors de la deuxième journée du test.

Jonathan Rea devrait donc être le futur équipier d’Andrea Locatelli, mais qui partagera le box Kawasaki avec Alex Lowes ? Scott Redding semble être le choix le plus évident. Au fait, avec Jonathan Rea en approche sur la R1 et Alex Rins confirmé l’an prochain sur la M1, les recruteurs Yamaha semblent plus dégourdis que les ingénieurs.

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Avec une seule journée sur la piste pour Alex et Jonathan, il était important de respecter les plans et les horaires des essais préliminaires, ainsi que de se remettre à la vitesse de la course après une longue pause estivale qui a commencé après la manche de l’Autodrom Most à la fin du mois de juillet. La saison de course WorldSBK reprendra bientôt et il y aura également une manche à Motorland Aragon, vers la fin du mois de septembre.

Alors que Jonathan Rea a surtout travaillé sur les réglages généraux et les performances, Alex Lowes s’est concentré sur quelques nouveautés potentielles pour la saison prochaine, après que Florian Marino les ait évaluées lors de la première journée. Rea a réalisé son meilleur tour en 1’49.101 et Lowes en 1’49.791. Jonathan Rea a été le plus rapide au classement général et Lowes le cinquième.

Les conditions de piste, chaudes sans être brûlantes, ont permis à tous les pilotes d’évaluer de manière cohérente les réglages de leurs machines. Comme il ne s’agissait pas d’un week-end de course officiel, les pilotes ont pu avoir plus d’une machine dans leurs stands, ce qui a permis d’accélérer le processus de comparaison des réglages.

Adrian Huertas a roulé à Motorland en reconnaissance de ses récentes performances en WorldSSP et de sa victoire au championnat WorldSSP3000 sur une Kawasaki en 2021. L’Espagnol de 20 ans a réalisé de très bons chronos lors de son premier test sur une machine officielle KRT Superbike. Il a établi un record personnel de 1’51.044s, ce qui l’a placé en sixième position au classement général le premier jour – le seul jour où il était en piste sur la Ninja ZX-10RR officielle. Adrian Huertas a effectué 79 tours en tout.

Florian Marino, le pilote d’essai habituel de l’équipe, a continué à jouer un rôle précieux dans le développement en piste, réalisant son meilleur temps personnel en 1’51.689.

La prochaine étape pour Jonathan Rea et Alex Lowes sera la neuvième manche du championnat, qui se déroulera à Magny Cours, en France, du 8 au 10 septembre.

Jonathan Rea : « La journée a été positive et j’ai vraiment apprécié de piloter à nouveau la moto, surtout après une longue période d’absence. J’ai été surpris de la vitesse à laquelle j’ai pu rouler dès le premier tour, me situant déjà dans la fourchette des 1’50. Cela a donné le ton pour le reste du test, car nous avons pu essayer certaines choses que nous verrons certainement lors de la manche au Motorland, c’est-à-dire des réglages. Cette journée a été plus ou moins orientée vers un test de performance, en essayant de comprendre notre potentiel. Nous avons toujours été rapides avec les pneus de course et, à la fin, nous avons essayé un pneu de qualification. Nous avons été assez compétitifs avec nos temps au tour aujourd’hui, à la fois avec les pneus de course et les pneus de qualification. Je quitte ce test avec l’optimisme que nous pouvons avoir un week-end vraiment positif à Magny Cours. Merci à l’équipe pour tous les efforts qu’elle a déployés pour arriver jusqu’ici pendant l’été et cela nous donnera un bon rythme pour le reste de l’année. »

Pere Riba (Chef d’équipe de Jonathan Rea) : « L’objectif de ce test avec Johnny était de trouver la configuration de base que nous utiliserons pour le week-end de course, qui n’est que dans quelques semaines. Nous avons travaillé calmement et réalisé deux réglages différents de la moto pour comprendre lequel utiliser. Nous avons évalué les différences et nous avons trouvé une direction pour la meilleure configuration. C’est le travail que nous voulions faire. Nous avons également essayé quelques petites nouveautés et recueilli des informations à leur sujet. Au final, Johnny a réalisé le meilleur temps au tour, ce qui nous met en confiance. Nous sommes prêts pour les courses. »

Alex Lowes : « C’est vraiment agréable d’être de retour sur la Ninja ZX-10RR après la pause estivale. J’avais beaucoup de choses à faire dans mon programme d’essais. En fait, j’ai eu trois motos dans la matinée, pour essayer différents réglages et quelques trucs pour 2024. Certaines ont été très positives, d’autres moins, ce qui est tout à fait normal lorsque nous testons de nouveaux éléments. C’est plus fatigant mentalement que physiquement, parce que vous essayez vraiment de réfléchir aux points positifs et aux points négatifs. Vous voulez prendre les bonnes décisions maintenant, afin que cela puisse nous aider l’année prochaine. J’ai fait 91 tours aujourd’hui, ce qui est une bonne quantité pour me remettre dans le bain avant Magny Cours. J’ai fait un peu de roulage à la fin du test sur ma moto de base 2023 que je piloterai la semaine prochaine à Magny Cours, juste pour me remettre dans le bain ».

Marcel Duinker (Chef d’équipe d’Alex Lowes) : « Le test était tout à fait positif pour la saison prochaine. Nous avons travaillé dur ces deux derniers mois pour préparer ce test et nous avons apporté quelques améliorations à la moto. Le premier jour, avec Florian, nous avons testé chaque élément de la moto. Pas à pas, avec ce nouveau matériel, nous avons amélioré la moto. Florian était vraiment dans le coup et, en tant que pilote d’essai, il se trouvait au milieu des pilotes du WorldSBK, ce qui était très agréable. Avec Alex, nous avons suivi plus ou moins le même plan de test le deuxième jour. Nous avons enlevé quelques éléments qui figuraient sur la liste du premier jour, et avec Alex, le plan était de faire plus de tours sur chaque élément pour comprendre non seulement la performance initiale, mais aussi la performance sur une plus longue distance. Nous sommes satisfaits des résultats et nous avons recueilli beaucoup d’informations. Il nous reste deux mois avant d’entamer les essais hivernaux, ce qui nous permettra d’apporter quelques modifications ici et là à ces matériaux améliorés, mais nous sommes satisfaits des résultats de ces essais et les choses se sont déroulées comme nous l’avions prévu. La semaine prochaine, nous nous rendrons à Magny Cours et nous avons hâte d’y être. »

Adrian Huertas : « C’est une moto beaucoup plus puissante que celle que j’ai l’habitude de piloter. C’est une moto impressionnante, une expérience incroyable et je l’ai beaucoup appréciée. Elle a beaucoup de puissance et je me suis senti très, très bien. C’est une bonne chose pour moi. C’était très différent de piloter une Superbike, mais j’ai travaillé avec l’équipe et ils m’ont appris à m’améliorer un peu. J’ai également acquis une bonne expérience qui m’aidera sur la 600. Je pense que cela sera très utile et c’est comme une motivation supplémentaire maintenant. Je pense que lorsque j’arriverai à Magny Cours pour le WorldSSP, je pourrai me battre pour la victoire. Je tiens à remercier toute l’équipe pour cette opportunité. »

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Le chrono, justement, ou plutôt les chronos, que nous disent-ils ?

Que pour le moment la référence du tracé d’Alcañiz est établie par Toprak Razgatlioglu en 1’48.267 lors de la Superpole 2022. Comme ce dernier est absent de ce test, tout comme son coéquipier Andrea Locatelli, on prendra donc comme point de comparaison le 1’48.273 qu’Alvaro Bautista avait réalisé dans la même séance.

Qu’hier, que ce soit le matin ou l’après-midi, c’est Michael Ruben Rinaldi (Aruba.it Racing – Ducati) qui s’est montré le plus rapide, en 1’50.818 dan la matinée et en 1’50.338.

Ce dernier jour des essais était marqué par l’entrée en scène des deux pilotes officiels Kawasaki, Jonathan Rea et Alex Lowes, temporairement remplacés hier par Adrian Huertas et Florian Marino pour cause de pénurie de jour d’essais autorisés. Cela a néanmoins permis de remarquer l’excellente adaptation à la Ninja ZX-10RR officielle de l’Espagnol qui officie cette année en Supersport.

Mais ce matin, c’est Danilo Petrucci (Barni Spark Racing Team) qui était en grande forme, améliorant le meilleur temps des essais de plus d’une seconde, en 1’49.168, même si cela reste à presque une seconde du record de la piste. Evidemment, on peut toujours se demander avec quels pneus ce chrono a été réalisé, mais finalement peu importe, tout le monde étant logé à la même enseigne. En fait, Petrux avait logiquement utilisé le SCQ de qualification pour réaliser son temps.

Le plus éclectique des pilotes précédait un Iker Lecuona (Team HRC) très compétitif dans ce test, lui aussi en SCQ et semblant montrer une progression certaine des Honda, alors qu’ Alvaro Bautista (Aruba.it Racing – Ducati) remontait à la 3e place du classement, sans doute le fruit du travail de la veille. Derrière ce podium virtuel, Jonathan Rea ne ratait pas sa rentrée, à 7 dixièmes en seulement 31 tours.

Classement du matin :

Mais dans l’après-midi, on parlait en millièmes de seconde, Alvaro Bautista réalisant exactement le même chrono que Danilo Petrucci le matin, au millième près, mais, victime d’une chute sans gravité en fin de journée, devant s’incliner pour 67 millièmes devant Jonathan Rea.

Classement de l’après-midi :

Crédit classement : Speedhive.mylaps.com
Crédit photos : LZ Photos Media

🚨SPOILER ALERT 🚨@KRT_WorldSBK’s admin revealed 👀 #WorldSBK pic.twitter.com/R2KBJXKJZk

— WorldSBK (@WorldSBK) August 30, 2023

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On était donc là pour travailler, et les chronos l’ont montré, pour le moment bien loin de la référence du tracé d’Alcañiz établie par Toprak Razgatlioglu en 1’48.267 lors de la Superpole 2022. Comme ce dernier est absent de ce test, tout comme son coéquipier Andrea Locatelli, on prendra donc comme point de comparaison le 1’48.273 qu’Alvaro Bautista avait réalisé dans la même séance : on ne va pas chipoter pour 6 millièmes de seconde !

Or aujourd’hui, à l’issue d’une matinée beaucoup plus fraîche que prévue malgré un ciel limpide, les chronos, bien que serrés, ne sont pas descendus en dessous de 1’51 avec au premier rang Alvaro Bautista (Aruba.it Racing – Ducati) en 1’51.179 devant Danilo Petrucci (Barni Spark Racing Team) 76 millièmes derrière, Garrett Gerloff (Bonovo Action BMW) à 112 millièmes, Michael Ruben Rinaldi (Aruba.it Racing – Ducati) à 164 millièmes et  Iker Lecuona (Team HRC) à 164 millièmes. Suivaient Xavi Vierge (Team HRC), Michael van der Mark et Scott Redding (ROKiT BMW Motorrad WorldSBK Team) à moins d’une seconde, alors que Florian Marino, le coach habituel d’Alex Lowes et pilote de développement de l’équipe depuis 2022, emmenait la Ninja ZX-10RR officielle en 1’59.984 devant Loris Baz (Bonovo Action BMW).

Un peu avant 13 heures, alors que l’air atteignait tout juste 20° et la piste 35°, Iker Lecuona et Danilo Petrucci brisaient la barre des 1’51, en 1’50.950 pour le premier, 1’50.968 pour le deuxième.

20 minutes plus tard, Michael Ruben Rinaldi améliorait la référence du jour en 1’50.818 au guidon de sa deuxième Panigale. L’objectif principal pour les hommes de Bologne est de maintenir le niveau de leur V4R, malgré la réduction de régime maxi imposée par le règlement. Cela passe principalement par l’électronique, ce qui a occupé Alvaro Bautista aujourd’hui.

L’après-midi, l’Italien améliorait son meilleur chrono d’une demi-seconde, en 1’50.388, mais il est probable que personne n’a jugé utile de passer les pneus de qualification, préférant travailler sur l’optimisation des motos en vu des courses et sur quelques pièces à essayer, en particulier chez Honda où Xavier Vierge parvenait à prendre le meilleur sur son coéquipier Iker Lecuona.

Entre les deux pilotes de la firme japonaise, on trouve Danilo Petrucci, déjà 3e ce matin.

On remarquera par ailleurs la très bonne adaptation d’Adrian Huertas, qui découvrait aujourd’hui la Kawasaki d’un Jonathan Rea qui fera son entrée en scène demain mercredi, tout comme son coéquipier Alex Lowes, alors que Florian Marino s’est concentré sur de nouvelles pièces à essayer en vu de la fin de saison mais aussi de 2024…

Classement de l’après-midi :

Crédit classement : Speedhive.mylaps.com

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On est donc là pour travailler, et les chronos le montrent, pour le moment bien loin de la référence du tracé d’Alcañiz établie par Toprak Razgatlioglu en 1’48.267 lors de la Superpole 2022. Comme ce dernier est absent de ce test, tout comme son coéquipier Andrea Locatelli, on prendra donc comme point de comparaison le 1’48.273 qu’Alvaro Bautista avait réalisé dans la même séance : on ne va pas chipoter pour 6 millièmes de seconde !

Or aujourd’hui, à l’issue d’une matinée beaucoup plus fraîche que prévue malgré un ciel limpide, les chronos, bien que serrés, ne sont pas descendus en dessous de 1’51 avec au premier rang Alvaro Bautista (Aruba.it Racing – Ducati) en 1’51.179 devant Danilo Petrucci (Barni Spark Racing Team) 76 millièmes derrière, Garrett Gerloff (Bonovo Action BMW) à 112 millièmes, Michael Ruben Rinaldi (Aruba.it Racing – Ducati) à 164 millièmes et  Iker Lecuona (Team HRC) à 164 millièmes. Suivaient Xavi Vierge (Team HRC), Michael van der Mark et Scott Redding (ROKiT BMW Motorrad WorldSBK Team) à moins d’une seconde, alors que Florian Marino, le coach habituel d’Alex Lowes et pilote de développement de l’équipe depuis 2022, emmenait la Ninja ZX-10RR officielle en 1’59.984 devant Loris Baz (Bonovo Action BMW).

Un peu avant 13 heures, alors que l’air atteignait tout juste 20° et la piste 35°, Iker Lecuona et Danilo Petrucci brisaient la barre des 1’51, en 1’50.950 pour le premier, 1’50.968 pour le deuxième.

20 minutes plus tard, Michael Ruben Rinaldi améliorait la référence du jour en 1’50.818 au guidon de sa deuxième Panigale. L’objectif principal pour les hommes de Bologne est de maintenir le niveau de leur V4R, malgré la réduction de régime maxi imposée par le règlement.

A l’heure où nous publions ces lignes, seul le numéro 21 est en piste, mais les choses ne vont certainement pas en rester là…

Classement à 13h30 :

Crédit classement : Speedhive.mylaps.com

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En effet, comme il ne leur reste qu’une journée sur les dix jours d’essais autorisés, Jonathan Rea et Alex Lowes ne rouleront que le dernier jour des essais, le mercredi 30 août.
En attendant, Florian Marino, le coach habituel d’Alex Lowes et pilote de développement de l’équipe depuis 2022, testera la Ninja ZX-10RR officielle le mardi 29 août. Il possède une grande expérience dans le paddock du WorldSBK et également  dans la série EWC.

Le Français sera accompagné sur la piste par le pilote MTM Kawasaki WorldSSP, Adrian Huertas, en reconnaissance de sa victoire au championnat WorldSSP300 sur une Kawasaki en 2021 et de ses performances de plus en plus solides depuis qu’il est passé à la course WorldSSP en 2022.

Pour le reste, en l’absence de Yamaha, on y a attend Ducati avec Alvaro Bautista et Michael Ruben Rinaldi (Aruba.it Racing – Ducati), Danilo Petrucci (Barni Spark Racing Team), Axel Bassani (Motocorsa Racing) et Philipp Oettl (Team GoEleven), Honda avec Iker Lecuona et son équipier Xavi Vierge (Team HRC), et BMW avec Scott Redding et Michael van der Mark (ROKiT BMW Motorrad WorldSBK Team), ainsi que Garrett Gerloff et son coéquipier Loris Baz (Bonovo Action BMW).

Jonathan Rea : « Ce test d’Aragon arrive à un moment très utile, car Magny Cours approche rapidement après une longue pause estivale, et il est toujours bénéfique de se remettre dans le bain et dans le flux de la conduite de ma ZX-10RR. J’essaierai de retrouver le rythme, tout en gardant un œil sur le week-end de course de Motorland, qui se déroulera peu après la course de Magny Cours. Il s’agit donc d’essayer de construire cette dernière partie de la saison et d’être fort. Nous allons continuer à tester certains éléments que nous avons déjà essayés. Il ne nous reste plus qu’une journée pour utiliser mon allocation d’essais. Nous nous attendons à ce qu’il fasse chaud, ce qui est également une bonne chose pour essayer d’améliorer encore les réglages de nos motos. Nous allons continuer à travailler. Les trois prochaines manches vont se succéder rapidement, il est donc important d’être opérationnel. Nous verrons ce que les ingénieurs de KMC ont à nous proposer et nous nous mettrons à l’œuvre pendant les essais. »

Alex Lowes : « Il y aura des choses pour 2024 que nous testerons, juste quelques idées. Cela prendra une demi-journée, car il ne nous reste qu’une journée complète d’essais. L’autre moitié de la journée sera consacrée à reprendre de la vitesse et à essayer deux ou trois choses sur l’arrière de la moto, pour essayer d’améliorer l’adhérence sur les flancs. Marcel, mon chef d’équipe, a quelques idées et j’ai beaucoup discuté avec lui d’un plan d’amélioration. J’espère que les conditions seront chaudes. C’est l’objectif et j’ai hâte de me remettre au travail. Ce n’était pas la meilleure manche sur l’Autodrom Most pour moi ces derniers temps, mais il nous reste quatre manches. Je veux revenir sur les podiums pour terminer l’année en beauté. Il y a de bons circuits à venir pour moi et la Kawasaki. Nous n’avons pas atteint nos objectifs au début de l’année, alors une bonne fin d’année sera nécessaire pour nous préparer à l’année prochaine. Nous avons un œil sur 2024, un œil sur les quatre dernières manches de cette saison et quelques idées de Marcel pour améliorer les choses. La journée d’essais sera donc bien remplie puisqu’il ne nous reste qu’une journée. Ce sera bien de reprendre la moto avant Magny Cours. »

Guim Roda (Directeur de l’équipe KRT) : « Nous nous remettons au travail après le week-end de course de l’Autodrom Most. Ce test sera une bonne occasion de se préparer pour Magny Cours et les dernières manches de l’année, et en même temps nous introduirons de nouvelles idées pour améliorer la moto pour la saison 2024. Malheureusement, l’année où nous en avions le plus besoin, nous ne pouvons tester que pendant 10 jours. Nous avons déjà utilisé neuf jours, donc même si nous serons sur la piste pendant deux jours, Jonathan et Alex ne testeront qu’un jour chacun. Nous travaillerons avec Florian Marino le premier jour, et nous donnerons à Adrian Huertas l’opportunité de tester la moto WorldSBK, pour voir ses capacités. Nous lui avons promis à Most que s’il montait sur le podium en WorldSSP, nous lui donnerions la possibilité de faire des essais. Il n’a pas pu monter sur le podium, mais nous avons finalement considéré qu’il méritait cette chance, alors voyons comment il la gère. »

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Par Mattieu Bellan de Corsedimoto

Le Championnat du Monde Superbike reprendra le week-end du 8 au 10 septembre à Magny-Cours (France), mais les mardi 29 et mercredi 30 août les équipes et pilotes seront de retour en action à Aragon pour un test. Chaque journée à Motorland sera divisée en deux sessions de quatre heures chacune. Le seul constructeur absent sera Yamaha, dont l’équipe d’usine a encore une journée à exploiter avec chacun de ses pilotes.

Le test est organisé par Ducati, qui sera présent avec Alvaro Bautista et Michael Ruben Rinaldi. Le champion en titre du SBK a hâte de se débarrasser de la rouille après la longue pause du championnat. En plus de celles de l’équipe d’Aruba, il y aura également sur la piste les Panigale V4 d’équipes privées : Motocorsa avec Axel Bassani, Barni avec Danilo Petrucci et Go Eleven avec Philipp Öttl.

L’équipe d’usine Kawasaki Racing n’alignera que Jonathan Rea et Alex Lowes lors de la deuxième journée, car il ne leur reste qu’un seul jour sur les dix préalablement dédiés à l’année. Les pilotes d’essai Florian Marino et Adrian Huertas rouleront mardi à Aragon, ce dernier récompensé pour avoir remporté le titre Supersport 300 en 2021 et le premier pour ses bonnes performances en Supersport. L’objectif est d’améliorer les performances de la Ninja ZX-10RR lorsque les températures sont élevées et que les pneus sont plus usés. De plus, des nouveautés seront également testées en vue de 2024.

Superbike : cette semaine Iker Lecuona passera de la CBR triple R à la RC213V

L’équipe Honda WorldSBK cherchera à améliorer les sorts de Xavi Vierge et d’Iker Lecuona, qui sera également occupé à Montmelò avec le MotoGP ce week-end, puisqu’il a été confirmé comme remplaçant d’Alex Rins, blessé, dans l’équipe LCR. BMW sera présent à la fois avec l’équipe officielle (Scott Redding et Michael van der Mark) et avec l’équipe satellite Bonovo Action (Garrett Gerloff et Loris Baz). Sur le M 1000 RR, de nouveaux développements concernant le cadre seront testés.

Un certain nombre d’équipes et de pilotes World Supersport courront également à Motorland : Aruba Ducati (Nicolò Bulega), PTR Triumph (Nikki Tuuli et Ondrej Vostatek), Petronas Honda (Tarran Mackenzie et Adam Norrodin).

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Nous devons d’abord vous féliciter pour votre participation, car vous avez été près d’un millier à être suffisamment motivés pour vous rendre à Misano dans une période de rentrée des classes, ce qui n’est jamais évident, surtout dans le laps de temps imparti.

Nous devons ensuite vous féliciter pour vos réponses, finalement exactes à plus de 95%. Vous n’êtes pas tombés dans le piège de la catégorie MotoGP et, à la question « En quelle cylindrée l’équipe Tech3 d’Hervé Poncharal a-t-elle inscrit sa dernière victoire en Grand Prix ? », vous avez bien répondu 250cc, puisque telle est la cylindrée de la Moto3 de Daniel Holgado, leader du championnat dont la dernière victoire remonte au Mugello 2023.

Le tirage au sort a désigné Claire C. comme gagnante, et nous aurons le plaisir de l’accueillir, avec une personne de son choix, au Misano World Circuit Marco Simoncelli, dans le paddock MotoGP du Gran Premio Red Bull di San Marino e della Riviera di Rimini et à l’hospitalité GASGAS Factory Racing Tech3 !

Merci à vous !

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Si on vous promet une histoire différente des autres, le sel ne sera que celui de la mer adriatique, à quelques minutes de Misano World Circuit Marco Simoncelli…

Pour le reste, vous connaissez déjà le principe, avec la possibilité de vivre un weekend de rêve, partagé entre l’accès au paddock MotoGP du Gran Premio Red Bull di San Marino e della Riviera di Rimini et à l’hospitalité GASGAS Factory Racing Tech3, ainsi que les charmes de la Riviera de Rimini et de cette région dont l’histoire a été, et est toujours, marquée par les compétitions motos.

Mais pour tenter de gagner ce lot unique, encore faut-il d’abord participer à notre Jeu-Concours « 2 pass Super VIP Tech3 pour Misano 2023 », et pour cela, il suffit d’être inscrit gratuitement sur notre site et de répondre à la question suivante sur notre page Concours :

« En quelle cylindrée l’équipe Tech3 d’Hervé Poncharal a-t-elle inscrit sa dernière victoire en Grand Prix ? »

Le déroulement du Jeu-Concours « 2 pass Super VIP Tech3 pour Misano 2023 » étant à cheval sur le Grand Prix d’Autriche, nous considérerions comme bonnes les réponses exactes avant et après celui-ci, en cas de nouvelle victoire de l’équipe française.

Pour le moment, il y a bien sûr des bonnes réponses, mais pas mal de mauvaises aussi : en ce pont du 15 août, prenez le temps de bien lire la question !

Et bien sûr, ne participez que si vous êtes certain de pouvoir vous rendre à Misano le week-end du 8 au 10 septembre ! 

Le gagnant ou la gagnante sera tiré(e) au sort parmi les bonnes réponses à l’issue de ce Jeu-Concours, et il remportera les deux pass Super VIP Tech3 décrits ci-dessus. Il ou elle sera prévenu(e) par email dans les 48 heures suivant le tirage au sort.

Le Jeu-Concours « 2 pass Super VIP Tech3 pour Misano 2023 » a débuté le mercredi 9 août 2023 à 09h00 et se clôturera le mardi 22 août à 23h00.

Bonne chance à vous !

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Si on vous promet une histoire différente des autres, le sel ne sera que celui de la mer adriatique, à quelques minutes de Misano World Circuit Marco Simoncelli…

Pour le reste, vous connaissez déjà le principe, avec la possibilité de vivre un weekend de rêve, partagé entre l’accès au paddock MotoGP du Gran Premio Red Bull di San Marino e della Riviera di Rimini et à l’hospitalité GASGAS Factory Racing Tech3, ainsi que les charmes de la Riviera de Rimini et de cette région dont l’histoire a été, et est toujours, marquée par les compétitions motos.

Mais pour tenter de gagner ce lot unique, encore faut-il d’abord participer à notre Jeu-Concours « 2 pass Super VIP Tech3 pour Misano 2023 », et pour cela, il suffit d’être inscrit gratuitement sur notre site et de répondre à la question suivante sur notre page Concours :

« En quelle cylindrée l’équipe Tech3 d’Hervé Poncharal a-t-elle inscrit sa dernière victoire en Grand Prix ? »

Le déroulement du Jeu-Concours « 2 pass Super VIP Tech3 pour Misano 2023 » étant à cheval sur le Grand Prix d’Autriche, nous considérerions comme bonnes les réponses exactes avant et après celui-ci, en cas de nouvelle victoire de l’équipe française.

Pour le moment, il y a bien sûr des bonnes réponses, mais pas mal de mauvaises aussi : en ce pont du 15 août, prenez le temps de bien lire la question !

Et bien sûr, ne participez que si vous êtes certain de pouvoir vous rendre à Misano le week-end du 8 au 10 septembre ! 

Le gagnant ou la gagnante sera tiré(e) au sort parmi les bonnes réponses à l’issue de ce Jeu-Concours, et il remportera les deux pass Super VIP Tech3 décrits ci-dessus. Il ou elle sera prévenu(e) par email dans les 48 heures suivant le tirage au sort.

Le Jeu-Concours « 2 pass Super VIP Tech3 pour Misano 2023 » a débuté le mercredi 9 août 2023 à 09h00 et se clôturera le mardi 22 août à 23h00.

Bonne chance à vous !

Cet article MotoGP : Le Jeu-Concours « 2 pass Super VIP Tech3 pour Misano 2023 » vers la mi-course… est apparu en premier sur Paddock GP.

Si on vous promet une histoire différente des autres, le sel ne sera que celui de la mer adriatique, à quelques minutes de Misano World Circuit Marco Simoncelli…

Pour le reste, vous connaissez déjà le principe, avec la possibilité de vivre un weekend de rêve, partagé entre l’accès au paddock MotoGP du Gran Premio Red Bull di San Marino e della Riviera di Rimini et à l’hospitalité GASGAS Factory Racing Tech3, ainsi que les charmes de la Riviera de Rimini et de cette région dont l’histoire a été, et est toujours, marquée par les compétitions motos.

Mais pour tenter de gagner ce lot unique, encore faut-il d’abord participer à notre Jeu-Concours « 2 pass Super VIP Tech3 pour Misano 2023 », et pour cela, il suffit d’être inscrit gratuitement sur notre site et de répondre à la question suivante sur notre page Concours :

« En quelle cylindrée l’équipe Tech3 d’Hervé Poncharal a-t-elle inscrit sa dernière victoire en Grand Prix ? »

Le déroulement du Jeu-Concours « 2 pass Super VIP Tech3 pour Misano 2023 » étant à cheval sur le Grand Prix d’Autriche, nous considérerions comme bonnes les réponses exactes avant et après celui-ci, en cas de nouvelle victoire.

Bien sûr, ne participez que si vous êtes certain de pouvoir vous rendre à Misano le week-end du 8 au 10 septembre ! 

Le gagnant ou la gagnante sera tiré(e) au sort parmi les bonnes réponses à l’issue de ce Jeu-Concours, et il remportera les deux pass Super VIP Tech3 décrits ci-dessus. Il ou elle sera prévenu(e) par email dans les 48 heures suivant le tirage au sort.

Le Jeu-Concours « 2 pass Super VIP Tech3 pour Misano 2023 » a débuté ce mercredi 9 août 2023 à 09h00 et se clôturera le mardi 22 août à 23h00.

Bonne chance à vous !

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En partant du principe que des pass dans des points de chute exotiques n’auraient pas intéressé grand-monde, c’est donc sur le Misano World Circuit – Marco Simoncelli que nous aurons le plaisir d’accueillir le gagnant du Jeu-Concours « 2 pass Super VIP Tech3 » et une personne de son choix.

Et puis, par expérience, nous savons très bien que la Riviera adriatique offre début septembre, avec ses plages, son arrière pays enchanteur et comportant biens des centres d’intérêt pour les passionnés de motos, sa cuisine et ses activités nocturnes, bien des opportunités très agréables…

C’est donc du vendredi 8 au dimanche 10 septembre que deux d’entre vous pourront vivre le Gran Premio Red Bull di San Marino e della Riviera di Rimini et soutenir Pol Espargaró, Augusto Fernández, Daniel Holgado ou Filippo Farioli de l’intérieur.

Reste à définir une question, mais rassurez-vous, elle sera sans doute facile, voire très facile, afin de donner une chance à tous…

Rendez-vous après le Grand Prix de Grande-Bretagne pour débuter ce Jeu-Concours qui se clôturera au plus tard la semaine du 21 au 27 août, obligations administratives obligent !

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Un test privé s’est effet tenu sur le circuit de la Riviera italienne. Il a réuni les pilotes d’essais Stefan Bradl (Honda), Michele Pirro (Ducati), Dani Pedrosa et Jonas Folger (KTM) en vue de préparer le Gran Premio Red Bull di San Marino e della Riviera di Rimini qui s’y déroulera du 8 au 10 septembre. On rappellera que Dani Pedrosa fera une deuxième apparition en tant que wild card lors du GP cette année.

Etaient également présents seulement le mardi, mais cette fois sur des Panigale de série, Francesco Bagnaia, Marco Bezzecchi, Enea Bastianini, Luca Marini, Alex Marquez et Fabio Di Giannantonio, c’est à dire tous les pilotes Ducati sauf ceux de Pramac.

Le team test Michelin était également présent pour développer ses pneus MotoGP, alors que la température atteignait des sommets. Et si ce n’est que les températures étaient caniculaires, rien n’a fuité, mais nous vous reparlerons de Misano prochainement car, tout comme Silverstone, on y verra des nouveautés importantes…

En attendant, nous n’avons que ces très courtes vidéos pour nous rassasier les oreilles…

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« Je suis le dernier à finir, le premier à partir, je ne m’arrête pas ». C’est ainsi que Michele Pirro définit sa journée de travail chez Ducati insistant ainsi d’entrée sur le fait que les résultats produits actuellement par la marque dans les championnats de vitesse sur piste ne sont pas tombés du ciel. Sur Motosprint, il explique : «  cela fait partie de mon rôle, de ce que je fais et de l’esprit que nous avons dans l’entreprise : ne pas s’arrêter ».

Et pourtant, au vu de la conjoncture actuelle, où Ducati ne devrait plus craindre que son ombre, on pourrait, à Borgo Panigale, lâcher prise, se délecter de la bonne période en se reposant sur ses lauriers, voire accorder les yeux fermés à ses adversaires laminés des points de concession au règlement pour qu’ils tentent de se relever … Un abandon qui serait plus que coupable prévient un Pirro dont la mobilisation ne faiblit pas, à quand bien même tous les objectifs seraient atteints et même dépassés …

Michele Pirro : « nous voyons que KTM – où il y a beaucoup de nos gens – est sur la bonne voie »

« Même si en raison de la situation technique que nous avons, on pourrait penser qu’il vaut mieux ralentir un peu, on fait comme si on poursuivait la même chose qu’il y a six ou sept ans. C’est notre état d’esprit et ce qui nous permet de faire la différence. Nous pourrions lâcher prise un instant, mais nous sommes toujours sur la bonne voie. On affronte toujours les épreuves avec le même esprit et c’est vraiment sympa » se réjouit l’Italien.

Il ajoute : « j’ai appris qu’en course jusqu’au drapeau à damier, tout est à définir. C’est clair que cette première partie de saison a montré notre potentiel, mais il ne faut pas baisser la garde car avec le format actuel, beaucoup de points se gagnent et se perdent. Nous voyons que KTM – où il y a beaucoup de nos gens – est sur la bonne voie ». Michele Pirro termine : « vous n’avez pas à rester calme. Même si Pecco, Bagnaia et Martin ont montré qu’ils étaient forts. Mais aussi toutes les Ducati : Marini, Zarco, Alex Marquez à l’occasion, Bastianini qui se remet en forme… Je pense que c’est une bonne référence pour cette deuxième partie de saison ».

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Le leader du championnat, Bagnaia, s’est qualifié en pole position pour la 15e fois en MotoGP et la 22e de sa carrière. Il s’agit de sa deuxième pole consécutive au Sachsenring et de sa troisième position de pointe de rang en 2023. Sur ses 14 poles précédentes, il a terminé sur le podium à neuf reprises (dont six victoires).

Luca Marini (Mooney VR46 Racing Team) s’est qualifié deuxième pour ses meilleures qualifications depuis son arrivée en MotoGP en 2021. Il a terminé quatrième du Sprint et visera son deuxième podium GP en MotoGP avec les Amériques cette année.

Jack Miller est en lice pour entrer dans l’histoire du MotoGP dimanche en remportant des victoires en Grand Prix avec trois usines différentes après avoir déjà gagné avec Honda et Ducati. Maverick Viñales (Aprilia Racing), qui s’est qualifié 13e et a chuté au sprint, pourrait également réaliser cet exploit après avoir gagné avec Suzuki et Yamaha.

Si Johann Zarco termine sur le podium, ce sera pour la première fois en trois courses MotoGP successives.

Marco Bezzecchi (Mooney VR46 Racing Team) s’est qualifié cinquième malgré une chute en Q2, égalant sa deuxième meilleure qualification cette saison avec Austin. Il a terminé 7e au Sprint et visera sa troisième victoire en Grand Prix dimanche, avec l’Argentine et la France cette année.

Maintenant deuxième du championnat, Jorge Martin a remporté sa deuxième victoire au sprint et visera maintenant à remporter une course de Grand Prix MotoGP pour la deuxième fois avec la Styrie 2021. Comme pour son coéquipier Zarco, s’il termine sur le podium, ce sera pour la première fois en trois courses MotoGP successives.

From a king without his crown to a mighty new Championship contender 😌🔥

The #TissotSprint delivered as usual and here are its top bits! 🤩#GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/e3flLbNhLE

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

Forfait, Marc Marquez ne mettra pas fin en Allemagne à un disette de 602 jours sans la moindre victoire

Après être passé par la Q1, Marc Marquez (Repsol Honda Team) s’est qualifié septième malgré une chute une fois en Q1 et deux fois en Q2. C’est son pire résultat en qualifications en MotoGP sur la piste. Il a terminé 11e du Sprint, son pire résultat en Sprint jusqu’à présent, mais pourrait maintenant viser à remporter sa première course en Grand Prix depuis l’Émilie-Romagne 2021, il y a 602 jours. Ce serait sa neuvième victoire dans la catégorie reine sur ses neuf visites sur la piste dans la catégorie. Mais il a chuté ce matin au warm-up pour son cinquième accident du week-end. Il a déjà fait douze chutes en seulement quatre Grands Prix disputés. Il vien de déclarer forfait alors qu’il était apte médicalement après sa chute lors du warm up. 

Chez Honda, sur quatre pilotes titulaires, seul Nakagami prendre le départ, les trois autres étant forfaits pour cause de blessure. Du jamais vu au HRC. 

Medical Info 📋#MotoGP rider #93 @marcmarquez93 has a very small fracture in the first finger of his left hand. He has been declared FIT#GermanGP 🇩🇪

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

❌ @marcmarquez93 will not take part in the race this afternoon

Further updates on the @HRC_MotoGP rider withdrawing after crash number 5 👇#GermanGP 🇩🇪 | 📰https://t.co/dnrxxPtyws

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

Alex Marquez s’est qualifié huitième, ce qui est la quatrième fois depuis le début de l’année qu’il ne parvient pas à se qualifier parmi les six premiers. Il a également terminé P8 dans le Sprint, mais pourrait remporter sa première victoire dans la catégorie reine.

Après être passé par la Q1, Brad Binder s’est qualifié neuvième pour sa deuxième meilleure qualification jusqu’à présent cette saison après l’Espagne où il s’est qualifié quatrième et a terminé deuxième de la course, ce qui est son dernier podium. Il a terminé P6 au Sprint et visera maintenant sa troisième victoire en MotoGP avec la République tchèque en 2020 et l’Autriche en 2021.

Coming up at the #GermanGP 🇩🇪…

Another full day of racing action awaits in Germany! Will @marcmarquez93 bounce back from a disastrous weekend or will there be a new king of the Sachsenring in 2023? 👑 #MotoGP pic.twitter.com/1UGUNgvXQY

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

Que va nous réserver cette septième manche de la saison ? Avant de le savoir, voici le tableau qui résume les faits connus jusque-là.

Voici les images en direct …

Il fait 26.6° dans l’air et 43.3° sur la piste : le soleil est de la partie

The time has come! 🙌

A thrilling #MotoGP race is coming up next! 😎 Follow today's race at the Sachsenring with #VideoPass 👉 https://t.co/UDoIBVy4sK #GermanGP 🇩🇪 https://t.co/ghJceBQkWT

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

Les pilotes auront 30 tours à effectuer

La raison l’emporte sur la fougue…

"I don't feel ready to race" 🎙️ @marcmarquez93

The Spaniard left the @HRC_MotoGP truck with a bandage on his fractured thumb #GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/vXWiiQjgDV

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

Les pilotes vont se positionner sur la grille

Sighting lap time 👀

The #MotoGP riders are getting in the ring for battle 🥊#GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/YUMG5GgX5h

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

Tour de chauffe…

C’est parti et c’est Miller qui prend la main devant Bagnaia et Marino  Zarco 7e, Quartararo 10e

VIVA! ✌️@jackmilleraus nails the start! 🚦#GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/dhg4qH6l1U

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

Bagnaia récupère le leadership devant Martin, Marini, Miller et Binder

Some serious Desmo power there! 💨@PeccoBagnaia eases past @jackmilleraus to take the lead 🔥#GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/sKlgGte2En

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BOOM! 🤯

Here comes @88jorgemartin 🔄

And @Luca_Marini_97 is in the fight too! #GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/lCy2XvjQvx

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

Après 2 tours, Martin passe à l’offensive et cela paie, il prend les commandes. Zarco pousse et porte une attaque sur Espargaro pour le gain de la 6e position et cela passe.

Martin est en train de s’échapper il possède 0.673s d’avance sur Bagnaia.

BOOM! 🤯

Here comes @88jorgemartin 🔄

And @Luca_Marini_97 is in the fight too! #GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/lCy2XvjQvx

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

Zarco se débarrasse de Miller, il prend le rang 5.

Vinales rentre aux stands, casse moteur

More woes for Maverick! ⚠️

The Spaniard hits trouble once again at the Sachsenring 💔#GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/EQlCFvLowI

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

Top10 à 21 tours du but : Martin, Bagnaia, Marini, Binder, Bezzecchi, Miller, Esparagro, Marquez et Bastianini. Quartararo 11e

Binder à l’abordage sur Marini.. il passe 3e

Coming in hot 🥵@BradBinder_33 blasts past @Luca_Marini_97 to slot into 3rd 🔄#GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/mjzJRk9paH

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Zarco lui emboite le pas, il passe 4e

Nice and clean 👌@JohannZarco1 gains another position! #GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/9kUe8zpvok

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Quartararo est 12e, il vient de se faire passer par Di Giannantonio

L’écart fond entre Martin et Bagnaia..0.380s

Winner battle incoming? 👀@PeccoBagnaia picks up the pace and he's now dangerously close to @88jorgemartin 🔥#GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/nORnKsD7qv

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

Grosse bagarre entre Bezzecchi et Marini pour la 5e, c’est Marini qui tient la ligne. Mais Bezzecchi ne lache pas il passe en 5e position.

Chute de Binder

💥 @BradBinder_33 blunders!

The @KTM_Racing rider is out of contention and @JohannZarco1 slots into 3rd 😱#GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/urU83CApa5

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

Martin fait une légère erreur, il possède 0.326s d’avance sur Bagnaia : cela bénéfice à Zarco qui serait 3e sur le podium

A 9 tours du but, Bagnaia passe en tête : Martin, Zarco, Bezzecchi, Marini, Miller, Marquez, Bastianini, Espargaro et Di Giannantonio complètent ce top10. Quartararo est 14e

#1 in P1! ✌️@PeccoBagnaia takes the lead with 9 laps to go 🔄#GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/zL0kYuRKQv

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Martin réplique et reprend la main à 6 tours du finish

It's hot in here! 🥵@88jorgemartin FIRES BACK on @PeccoBagnaia! 🤯#GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/mRphH8EsPq

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

Martin de nouveau tente de prendre le large, il possède 0.311s d’écart sur Bagnaia. Derrière, Quartararo se fait passer par Morbidelli, le niçois est 14e

Encore 2 tours et les 2 leaders sont en folie : aucun ne cède du terrain à l’autre. Martin tient bon pour le moment..Zarco est 3e, Bezzecchi et Marini, 4e et 5e

How close do you like it? 😱@PeccoBagnaia: YES #GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/mlGpqnar3K

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

Contact entre les 2 pilotes à l’entame du dernier tour..

Contact ahead of the last lap! 🥵

This battle is just 🔥#GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/X82kCE9Lum

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

Victoire de Martin devant Bagnaia et Zarco

Martinator doubles up! 🥇 🥇@88jorgemartin wins a Sachsenring stunner by JUST 0.064s! 🤏#GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/peTsRzffae

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

A new classic 👑@88jorgemartin is back on winning ways since the 2021 Styrian GP 🏆#GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/xjdpqvoHJu

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

Pecco reeeeaaaaally gave it a go! 👊

What could have been if @PeccoBagnaia didn't touch @88jorgemartin's wheel before the last lap 🤔#GermanGP 🇩🇪 pic.twitter.com/GSUMLmd48J

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 18, 2023

        MotoGP Allemagne Course : classement

Crédit classement motogp.com

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Après l’épreuve mancelle sur le circuit Bugatti, le team FCC TSR Honda France compte 63 points, le YART Yamaha Official Team EWC 54, BMW Motorrad World Endurance 39, ERC Endurance Ducati 38, Honda Viltaïs Racing 36, Tati Team Beringer Racing 33, Yoshimura SERT Motul 23 à égalité avec Kawasaki Webike Trickstar.

A Spa, on peut en gagner 40, 33, 28, 24, 21, 19, 17, 15, etc. jusqu’à 1 pour la place de 20e, plus 5, 4, 3, 2 et 1 pour les cinq premières places sur la grille, plus 10, 9, 8, etc. pour les dix premiers au bout de 8 heures et au bout de 16 heures de course. Soit un maximum de 65.

BMW sera-t-il encore vainqueur à Spa ?

L’an dernier, le team BMW Motorrad World Endurance avait célébré le retour des 24 Heures de Spa Motos au calendrier de l’EWC en s’offrant sa première victoire sur 2 tours d’horloge. Avec une machine qui a gagné cette saison en fiabilité et une équipe dont les ateliers sont situés tout près du circuit belge, Werner Daemen ne rêve bien évidemment pas à autre chose qu’à une nouvelle victoire sur le toboggan des Ardennes.

Le YART veut sa revanche !

Après avoir mené la course durant 18 heures, le YART Yamaha Official Team EWC avait été l’an dernier contraint à l’abandon à la suite d’une casse moteur.
L’équipe autrichienne compte sur le travail effectué durant l’hiver qui a permis de fiabiliser le moteur de sa Yamaha pour prendre sa revanche. En montant sur le podium de la première course au Mans, le YART a déjà démontré qu’on pouvait cette année compter sur la Yamaha #7, même sur deux tours d’horloge.

F.C.C. TSR Honda France en leader !

Vainqueur de la première course de la saison EWC sur le circuit Bugatti, Mike Di Meglio, Josh Hook et Alan Techer feront à nouveau partie des candidats à la victoire sur le circuit de Spa-Francorchamps. D’autant que l’an dernier, le team FCC TSR Honda France, alors en route vers le titre mondial, s’était glissé sur la troisième marche du podium des 24h de Spa Motos. Avec une moto encore plus aboutie, Masakazu Fujii, le patron de l’équipe japonaise, n’a d’autre objectif que d’ajouter la Classique belge à son palmarès.

Yoshimura SERT MOTUL en quête de rachat !

Contrainte au Mans à une impossible remontée après la chute de Gregg Black au premier virage du premier tour de course, la Suzuki du team Yoshimura SERT MOTUL a tout de même franchi la ligne d’arrivée des 24 Heures Motos en septième position. À Spa, sur un circuit où ils avaient terminé la saison passée au pied du podium, les pilotes de Yohei Kato et de Damien Saulnier seront en quête de rachat. Avant les Huit Heures de Suzuka et la finale au Bol d’Or, le team Yoshimura SERT MOTUL doit aller chercher la victoire dans les Ardennes pour reprendre la couronne mondiale à l’équipe FCC TSR Honda France.

Ducati en outsider !

En progrès constant depuis deux saisons, le team ERC Ducati débarque lui aussi à Spa avec de solides ambitions. Passée tout près de la victoire au Bol d’Or, cinquième il y a deux mois lors de l’épreuve d’ouverture du championnat au Mans, la Ducati Panigale d’Endurance rêve de briller comme le fait sa cousine en WSBK aux mains d’Álvaro Bautista. Contraints à l’abandon en Belgique en 2023, les hommes de Uwe Reinhardt veulent leur revanche.

KM99 à la maison !

Cela fait plus d’un an maintenant que Bastien Mackels attend de prendre le départ des 24h de Spa Motos. La saison passée, alors qu’il se réjouissait de réaliser un rêve de gosse en participant à cette épreuve mythique, de retour au calendrier EWC, le pilote belge s’était blessé quelques jours plus tôt lors d’une course du championnat IDM et avait dû renoncer. Cette fois, Bastien Mackels sera bel et bien là. Associé à Lucas Mahias et Florian Marino au sein de la nouvelle équipe KM99. Le local de l’étape rêve même du podium.

Du nouveau chez Kawasaki Webike Trickstar !

Désormais géré par le team Kawasaki Webike Trickstar de Ryuji Tsuruta, l’engagement de Kawasaki en EWC est en phase de réglages. Au Mans, pour l’ouverture du championnat, la ZX-RR #11 est passé sous le drapeau à damier en onzième position. Une chute et des petits soucis de mise au point ont ralenti son tableau de marche. Pour augmenter la cadence, Gregory Leblanc rejoindra à Spa Randy de Puniet et Kazuki Watanabe. Le Français connait bien la Kawasaki pour avoir déjà remporté de nombreuses victoires à son guidon.

Deux records à battre !

Les 24 Heures de Spa ayant retrouvé le calendrier EWC la saison passée sur un circuit remanié, les records établis par Karel Hanika et Sylvain Guintoli lors des qualifications et en course devraient être battus cette année. Mais par qui ?

Le pilote du YART Yamaha avait décroché la pole en 2’18”845 alors que le Français avait signé le meilleur temps en course pour le Yoshimura SERT Motul en 2’21”056.

En savoir plus…

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Pour les spectateurs attendus à cette deuxième édition depuis le retour sur le tracé wallon après 19 ans d’absence, voici les principaux éléments à connaître…

LE MOT DES OFFICIELS

Jos Driessen, Président de la Fédération Motocycliste de Belgique : « Madame, Monsieur,
Encore deux semaines avant l’épreuve de Courses sur route la plus importante en Belgique sur le plus beau circuit du monde ! En tant que président de la Fédération Motocycliste de Belgique, c’est un grand plaisir de pouvoir vous accueillir à Spa-Francorchamps pour un événement exceptionnel et historique. La FMB s’est beaucoup impliquée dans l’organisation de cette épreuve et y sera présente avec presque 40 officiels et plus de 150 commissaires de piste. Notre nouvel organisateur expérimenté, Claude Michy (PHA – Claude Michy), nous a déjà fait preuve de son professionnalisme lors des travaux préparatifs. Tout est donc prêt pour garantir une très bonne organisation avec plein d’action sur et à côté de la piste. Je remercie chaleureusement Claude Michy et son équipe pour la très bonne collaboration, le CEO du circuit, Amaury Bertholomé, pour la mise en conformité du circuit aux normes FIM et tous les officiels FMB impliqués et plus particulièrement notre directeur de course, Jean-Luc Dequesne, pour tous ses efforts réalisés pour garantir le bon déroulement sportif de cet événement ! Rendez-vous le samedi 17 juin à 14 heures pour le départ des 24 Spa 2023 ! »

LA COURSE OÙ IL FAUT ÊTRE !

Du 16 au 18 juin, le circuit de Spa-Francorchamps accueille les 24 Heures de Spa EWC Motos, deuxième épreuve du championnat du monde d’Endurance 2023. De retour l’an dernier au calendrier EWC après 19 ans d’absence, cette course mythique avait été remportée par l’équipe belge BMW Motorrad World Endurance.

L’an dernier, bien que rincés par les deux tours d’horloge qu’ils venaient de boucler, les pilotes du championnat du monde d’Endurance s’étaient tous dits enchantés du retour au calendrier des 24 Heures de Spa. Avec son tracé de 6,985 km le plus long de la saison- et son relief incroyable, le circuit belge a fait l’unanimité. Grâce à d’importants travaux qui ont permis d’en améliorer la sécurité, le toboggan des Ardennes offre il est vrai aux animateurs de l’EWC un formidable terrain de jeu.

Au terme d’un duel haletant avec la Suzuki du team Yoshimura SERT, c’est l’équipe belge BMW Motorrad World Endurance qui s’était imposée l’an passé aux mains de Markus Reiterberger, Illia Mykhalchyk et Jeremy Guarnoni. Bien évidemment, les hommes de Werner Daemen viseront à nouveau la victoire cette année. D’autant que lors de l’ouverture du championnat EWC, au Mans, l’équipe BMW Motorrad World Endurance s’est hissée sur la troisième marche du podium derrière les champions du monde en titre du team FCC TSR Honda France et la Yamaha autrichienne du YART.

Malheureuse sur le circuit Bugatti car victime d’une chute dès le premier tour de course, la Suzuki du team Yoshimura SERT s’alignera, elle aussi, à Spa avec l’ambition d’aller chercher cette victoire qui lui avait échappé de peu la saison dernière. Autre équipe en quête de rachat, le team KM 99. Contraints à l’abandon sur le circuit Bugatti, Lucas Mahias, Florian Marino et Bastien Mackels comptent bien décrocher leurs premiers points de la saison sur les terres de leur team manager, Mario Kupper.

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Matthieu Bellan de Corsedimoto

Jonathan Rea et Alex Lowes ont raté les deux jours d’essais Superbike à Misano en raison de prévisions météorologiques défavorables, mais ont rattrapé le coup en roulant à Jerez. Une journée très utile pour le Kawasaki Racing Team, qui ne s’est présenté qu’en Italie avec le pilote d’essai Florian Marino et quelques techniciens.

Rea et Lowes ont trouvé des conditions climatiques favorables en Andalousie. Les deux ont des problèmes avec les performances de la Ninja ZX-10RR sous haute température, en particulier dans la seconde moitié des courses. L’équipe travaille dur pour éviter une usure excessive des pneus, en particulier celui de l’avant.

Rea a écrit sur son profil Instagram officiel qu’il avait passé une bonne journée à Jerez : « nous avions les 50° de la piste que nous voulions. Bonne simulation de course pour finir la journée. Ses quelques mots révèlent la satisfaction du travail accompli, même s’il faut toujours attendre les courses pour comprendre si la bonne direction a été prise ».

Quelle Kawasaki pour Rea en 2024 ?

Le calendrier Superbike 2023 comprend les rendez-vous estivaux suivants : Misano (2-4 juin), Donington (30 juin-2 juillet), Imola (14-16 juillet) et Most (28-30 juillet). Ensuite ce sera une pause jusqu’à la manche de Magny-Cours (8-10 septembre). Pour le Kawasaki Racing Team, ce sont tous des bancs d’essai importants, même s’il est impensable de se remettre à la lutte pour le titre. Dans tous les cas, il est essentiel de faire des progrès significatifs et de donner le maximum jusqu’à la fin de la saison.

Rea avait signé un renouvellement de contrat de deux ans et l’avait fait après avoir reçu des garanties techniques précises. Pour 2023, on ne peut pas dire que la maison Akashi ait fait des progrès particuliers. En effet, l’écart par rapport au pack Bautista-Ducati s’est creusé et Yamaha est également devant.

Est-ce que quelque chose se passera l’année prochaine ? Il y a eu des rumeurs d’un nouveau Ninja ZX-10RR depuis un certain temps, mais seuls les démentis sont arrivés et Johnny roule avec une moto qui est essentiellement la même depuis des années. A plusieurs reprises, il a exprimé le besoin d’avoir un nouveau modèle pour contrer Ducati, mais jusqu’à présent, Kawasaki ne l’a pas satisfait. Il y a eu quelques mises à jour et aucune révolution. Le risque est que même en 2024, le pilote nord-irlandais ne puisse pas se battre pour la couronne mondiale SBK.

 

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Par Matteo Bellan de Corsedimoto

A Misano Adriatico la pluie est arrivée, mais seulement dans l’après-midi. Dès le matin, les équipes du Championnat du Monde Superbike et les pilotes présents ont pu travailler sur le sec lors de cette première des deux journées d’essais programmées. Les prévisions météorologiques avaient fait renoncer le Kawasaki Racing Team à se présenter avec Jonathan Rea et Alex Lowes, n’envoyant que le pilote d’essai Florian Marino et quelques techniciens de l’équipe.

Le meilleur temps a été réalisé par Alvaro Bautista, qui a également établi le nouveau record SBK sur le circuit nommé aussi Marco Simoncelli. Le champion Ducati a bouclé 87 tours, avec un meilleur tour en 1’33″035. Le précédent record (1’33″328) était déjà le sien et il l’avait signé en Superpole l’an dernier. Même à Misano, comme on l’a déjà vu lors du week-end de course à Barcelone, il ne semble pas souffrir des 250 tours enlevés au moteur de sa Panigale V4R.

Le premier des poursuivants est Toprak Razgatlioglu, qui a pris 510 millièmes dans la vue. Le pilote de l’équipe Pata Yamaha Prometeon (92 tours) a déclaré qu’à partir de la prochaine manche à Misano, il s’attend à pouvoir se battre à nouveau pour gagner, mais avec ce Bautista, ce sera difficile. Troisième temps pour Michael Ruben Rinaldi avec l’autre Panigale V4R du team Aruba Ducati, à 673 millièmes du rythme. Pour le pilote de Rimini, qui a bouclé 90 tours, la prochaine manche du championnat Superbike en Émilie-Romagne sera très importante, étant donné que son avenir est toujours en jeu.

A peine arrivé, Sykes fait mieux que Redding chez BMW à Misano

Quatrième position pour la Honda de Xavi Vierge, à plus d’une seconde d’Alvaro. L’équipe HRC, qui place également Iker Lecuona huitième, a testé un nouveau bras oscillant ainsi que d’autres petites mises à jour. Il y a également eu du travail sur la position de pilotage des pilotes et sur l’équilibre de la CBR1000RR-R Fireblade. Cinquième Garrett Gerloff avec la BMW de l’équipe Bonovo Action, devant la Ducati d’Axel Bassani de l’équipe Motocorsa. Le pilote vénitien fait partie de ceux qui ne savent pas avec qui il courra en 2024 et qui entend bien briller à ce stade de la saison.

Septième temps pour Tom Sykes, de retour chez BMW après son divorce avec le Kawasaki Puccetti Racing Team. Le champion SBK 2023 accuse un retard de 1″381 sur le leader du jour et fait mieux que l’autre M1000RR officielle pilotée par Scott Redding, neuvième (+1″602). Le Top 10 est clôturé par Philipp Öttl avec la Panigale V4R de l’équipe Go Eleven.

Suivent les Italiens Lorenzo Baldassarri et Andrea Locatelli qui, avec leur Yamaha R1, précèdent les GRT de Dominique Aegerter et Remy Gardner. Le test WSBK se poursuit ce vendredi.

WSBK Superbike Test Misano, classement Jour 1 :

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Lors du dernier Grand Prix d’Espagne, Lin Jarvis et Valentino Rossi se sont croisés, chacun dans le cadre de leur fonction respective de patron d’écurie. Yamaha a joué les entremetteurs en élevant le Doctor à la distinction d’ambassadeur de la marque. Entre l’Anglais et l’Italien, le cas de Franco Morbidelli a été débattu. Et voici ce qui en est ressorti.

Le compte-rendu est fait par le nonuple titré lui-même dans les colonnes de crash.net qui rappelle d’abord l’importance du moment pour celui qui a été vice-champion du monde MotoGP en 2020 : « c’est un moment crucial pour Franco ». Et pour cause, puisque l’échéancier est le suivant : « dans ces quatre ou cinq courses, ils décideront s’ils le garderont dans l’équipe d’usine ». Ce qui veut dire qu’au soir du Grand Prix de France, ou au plus tard celui du meeting suivant au Mugello, le sort de Morbidelli sera scellé.

Valentino Rossi : « le seul moyen de rester en MotoGP est d’aller aussi vite que Fabio Quartararo, c’est la cible »

Pour évaluer sa situation et en tirer les conclusions qui s’imposent, il faut un curseur, une base de réflexion, et si Le Doctor ne demande pas à son protégé l’impossible, soit remporter des victoires, du moins attend-il de lui le minimum syndical comme pilote titulaire dans un team officiel qui consiste à dominer son équipier…

On lit ainsi le but à atteindre : « le seul moyen est d’aller aussi vite que Fabio Quartararo. C’est la cible » reconnait le nonuple titré. « C’est difficile avec Yamaha, en ce moment. Mais il doit donner son maximum pour garder sa place dans l’équipe d’usine » conclut l’homme de Tavullia qui assure ainsi qu’il n’y aura pas de favoritismes ni d’indulgence de sa part dans le traitement du cas Morbidelli.

Certes, mais en cas d’échec sur l’objectif fixé, quelle pourrait être la solution de rechange pour Yamaha ? La tendance forte actuelle constatée ce week-end du côté de Barcelone où le WSBK est en compétition veut que Toprak Razgatlioglu reste sur sa R1. Jorge Martin ne semble plus aussi motivé de lâcher sa Ducati privée mais potentiellement gagnante pour une Yamaha d’usine mais loin du compte. Sinon, il y aurait bien Alonso Lopez du Moto2, certes prometteur, mais qui relève du pari sur le moyen terme.

On le voit, il n’y a pas pléthore d’options pour Lin Jarvis qui prend conscience que seul le résultat compte pour susciter convoitises et vocations. Une situation qui vaut aussi dans sa quête d’une équipe satellite, un dossier où l’on rencontre encore Valentino Rossi qui se montre tout aussi froid comme patron d’écurie que comme mentor d’un de ses académiciens : pour commencer à discuter d’un avenir commun, il faut d’abord montrer que l’on est capable de gagner.

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