Cependant, les résultats des essais n’ont pas été à la hauteur des attentes, avec Vierge et Lecuona terminant respectivement 18e et 20e, laissant plus de deux secondes de retard sur le meilleur temps établi par Nicolò Bulega de l’équipe Ducati.

Xavi Vierge a exprimé sa déception, indiquant que malgré les nombreuses nouvelles pièces testées, ils n’ont toujours pas trouvé le moyen d’avancer. Il a remercié Honda pour les nouvelles pièces, mais a souligné que la moto ne semble pas avoir fait le pas en avant attendu. Il se dit quand même confiant que l’équipe trouvera une solution en analysant les données de télémétrie… « malheureusement, c’est la réalité, nous n’avons toujours pas trouvé le moyen d’avancer » dit-il.

« Avec cette nouvelle Honda, nous avons atteint la limite plus tôt que prévu »

Il ajoute : « c’est un nouveau modèle, et ce n’est pas facile de repartir de zéro et en si peu de temps, c’est pourquoi les différences sont si grandes. Je sais qu’ils travaillent dur, il reste encore quatre jours de tests avant de commencer la saison, je pense qu’en analysant bien la télémétrie, ils trouveront une solution ». Mais il précise aussi : « nous avons atteint la limite plus tôt que prévu ».

Iker Lecuona, après une intervention chirurgicale à la main gauche pendant l’hiver, a noté que la nouvelle moto semble avoir fait un pas en avant, en particulier en ce qui concerne l’aérodynamisme et l’électronique. Cependant, il a également déclaré qu’il a du mal avec certains aspects de la moto et cherche à améliorer le ressenti avec l’avant.

« La moto est nouvelle et nous avons encore du mal avec certains aspects » commente Lecuona. « Je voulais retrouver un meilleur ressenti à l’avant cette semaine, et nous avons travaillé dur pour y parvenir, mais nous n’y sommes pas encore. Les deux prochains jours d’essais à Portimao seront importants, ils nous donneront l’occasion de comprendre comment se sent la moto sur une piste complètement différente et d’établir les meilleurs base possible avant d’aller à Phillip Island ».

Les deux pilotes soulignent l’importance des prochains essais à Portimao pour mieux comprendre la moto sur une piste différente et établir une base solide avant le début de la saison. L’équipe HRC continuera donc ses essais les 29 et 30 janvier à Portimao.

Résultats de la deuxième journée de test à Jerez de la Frontera :

Résultats de la première journée de test à Jerez de la Frontera :

Crédit classements

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Par Matteo Bellan de Corsedimoto

La saison 2023 de l’équipe HRC WorldSBK est terminée. Un peu tôt, étant donné que lundi, il a décidé de ne pas tourner à Portimao en raison de la pluie. Tout était prêt pour tester à nouveau la Honda CBR1000RR-R 2024 avec Iker Lecuona et Xavi Vierge, cependant les conditions de piste n’étaient pas idéales. L’équipe BMW a effectué un tour dans l’après-midi, mais la piste n’était pas totalement sèche.

Évidemment, les pilotes auraient préféré rouler à nouveau avec la nouvelle moto après l’avoir déjà testée à Jerez en novembre. Il faudra attendre 2024. Vierge s’exprime ainsi depuis Portimao : « les conditions étaient loin d’être idéales, nous avons décidé d’organiser une journée d’essais pour l’année prochaine. Cependant, nous avons eu quelques journées positives à Jerez, nous donnant l’opportunité d’avoir un premier ressenti avec la nouvelle moto, ce qui marque un pas positif dans la bonne direction. Nous avons évidemment besoin de plus de temps pour comprendre comment tirer le meilleur parti des nouvelles fonctionnalités. Les prochains mois nous donneront l’opportunité de continuer à peaufiner la moto pour préparer l’année prochaine ».

Même Lecuona aurait aimé ajouter plus de kilomètres sur la nouvelle Honda CBR1000RR-R, mais il a pris note de la situation : « malheureusement, les conditions n’étaient ni complètement humides ni complètement sèches. Il était impossible de faire un véritable test. Nous avons cependant eu quelques réunions utiles avec les techniciens japonais pour discuter des axes d’amélioration. Je suis convaincu que nous continuerons à travailler dur cet hiver également ».

Chez Honda, « l’objectif est d’améliorer tous les secteurs, pas seulement la moto »

Même si le départ de Léon Camier du poste de team manager a été annoncé avant la fin du championnat Superbike, l’ancien pilote a continué à travailler pour l’équipe également lors des essais. Sa place sera prise par José Escamez, déjà chez Honda depuis 2019 en tant que coordinateur technique et logistique.

Camier est convaincu qu’avec la nouvelle CBR1000RR-R, le projet est très prometteur : « la nouvelle moto est un pas dans la bonne direction. J’espère que c’est suffisant pour être compétitif. S’agissant d’un nouveau package, du temps de développement est nécessaire. Il n’y a pas encore de version finale, il y aura quelques petits progrès et la moto du premier tour sera légèrement différente. L’équipe sait ce dont elle a besoin, mais nous devons travailler avec le Japon pour confirmer le package avec lequel nous commencerons la saison ».

Il y a eu d’autres changements au sein de l’équipe HCR, notamment Tom Jojic en tant que nouveau chef d’équipe de Lecuona, et Leon voit le bon climat pour bien travailler : « nous avons essayé d’améliorer la partie technique de l’équipe, en faisant appel à des personnes avec plus d’expérience et une vision différente. Nous avons ajouté du personnel pour aider également dans les coulisses, en soutien aux chefs d’équipe. L’objectif est d’améliorer tous les secteurs, pas seulement la moto. J’y ai travaillé ces derniers mois et je pense que l’équipe sera plus forte l’année prochaine. J’espère que la moto fera un bon pas en avant et que nous pourrons obtenir des résultats ».

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Malgré sa position au classement, Iker Lecuona n’était pas si déçu par cette première journée du côté de Losail. « Au début, l’asphalte était très sale, on ne pouvait pas poser le coude par terre. Heureusement, il n’y a pas eu trop de chutes. Puis, ça s’est amélioré, mais je me demande toujours comment on va doubler en course. C’est très dangereux, il faut prendre beaucoup de risques » confiait le remplaçant aux micros de GPOne.

Hier soir, Iker ne voulait pas seulement évoquer sa performance en piste. Lui, comme les autres, n’est pas insensible à la situation chez Honda Repsol, et il a soigneusement choisi ses mots à l’évocation du rôle de « troisième pilote », qu’il assume, avec Stefan Bradl, depuis la blessure d’Alex Rins. Lui aime bien ces apparitions ponctuelles, mais ne voudrait-il pas plus ? « J’aime beaucoup courir en MotoGP, et j’ai beaucoup appris au HRC. J’ai dû m’adapter à de nouvelles méthodes de travail, à communiquer avec les ingénieurs aussi. J’en ai connu cinq ! » précisait-il.

"In the afternoon I felt better" – said @LecuonaIker after Friday at #QatarGP. More at https://t.co/Eo800RlnAQ pic.twitter.com/59j1mjoASM

— LCR Team (@lcr_team) November 17, 2023

Même s’il est méritant et aussi pilote officiel Honda en WSBK, il est difficile de l’imaginer à temps complet en catégorie reine d’autant plus que son passage chez KTM Tech3 était très mitigé. Mais lui ne dirait pas non à un rôle de « troisième pilote officiel », similaire à celui qu’assume Stefan Bradl « Si je suis là, c’est que mon niveau me le permet. Je peux piloter la Honda même si c’est une tâche complexe » affirmait-il. « Aujourd’hui, je n’étais pas si loin, même de Takaaki Nakagami alors qu’il court depuis plus longtemps. Le malheur d’un titulaire peut devenir une opportunité pour moi » concluait-il, et à raison d’ailleurs. Et puis, finalement, il a le droit de rêver ; en deux semaines, Fabio Di Giannantonio est passé par toutes les émotions.

Aurait-il sa place sur la grille MotoGP ? Dites-le nous en commentaires !

Voici le résultat du Practice au Grand Prix du Qatar 2023 :

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Alex Rins ne pourra par ailleurs pas plus réintégrer le LCR Team Honda pour le Grands Prix de Malaisie que pour celui suivant du Qatar et sera remplacé par Iker Lecuona, pilote Honda Superbike. Rins ne s’est pas encore complètement remis de la blessure au tibia et au péroné survenue lors de la Mugello Sprint Race. La n°42 espère être de retour pour la dernière course à domicile prévue à Valence le 26 novembre… Qui sera suivi le 28 du premier test de l’intersaison 2024, lui offrant l’opportunité de découvrir sa nouvelle monture : la Yamaha M1.

Alex Rins sera aussi absent au Qatar et son premier test sur la Yamaha le 28 novembre à Valence est en suspens 

Alex Rins est revenu à la compétition lors de l’épreuve indonésienne, quatre mois après sa chute au Mugello, et malgré la douleur que la blessure continuait de lui causer, il avait réussi à marquer sept points. Puis est arrivée la manche australienne, où Rins a décidé de jeter l’éponge avant le départ de la Sprint Race, ne pouvant supporter sa condition le mettant au supplice. De retour à Madrid il a subi un examen approfondi qui a décidé d’une troisième opération consistant à traiter une hernie trouvée dans sa jambe et à appliquer un traitement pour résoudre un problème de syndrome des loges dont il souffrait également.

De son côté, Iker Lecuona avait déjà remplacé Alex Rins aux Grands Prix de Grand Bretagne, d’Autriche et de Catalogne. Le pilote espagnol rejoindra le Japonais Takaaki Nakagami dans le box de l’équipe dirigée par Lucio Cecchinello, qui aura l’année prochaine le Français Johann Zarco comme compagnon.

Iker Lecuona to replace Alex Rins at the Grand Prix of Malaysia and Qatar.

The Spanish rider will substitute compatriot Rins, who is still recovering💪.

Iker previously helped the team at the Silverstone, at the Red Bull Ring and at the Circuit of Barcelona🏁. @LecuonaIker pic.twitter.com/GFhDQQeh8j

— LCR Team (@lcr_team) November 6, 2023

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Par Matteo Bellan de Corsedimoto

Pour Honda, 2023 est une année négative tant en MotoGP qu’en World Superbike. Dans le championnat des motos dérivée de la série, le constructeur n’a obtenu qu’un seul podium, en Indonésie avec Xavi Vierge, et n’a pas pu réaliser le saut de qualité souhaité. Profiter des Super Concessions pour travailler sur le châssis n’a pas suffi à améliorer la CBR1000RR-R Fireblade et le classement des constructeurs voit l’entreprise tokyoïte terminer à la dernière place, également derrière BMW.

Si le renouvellement pour deux ans du duo Vierge-Lecuona a été annoncé il y a quelques jours, est maintenant arrivée la confirmation officielle que Leon Camier ne continuera pas à être le team manager HRC dans le Championnat du Monde SBK. Malgré un contrat également valable pour 2024, l’ancien pilote a demandé à être libéré plus tôt. Il occupe ce poste depuis 2021.

Leon Camier : « j’ai contribué à améliorer les règles pour Honda »

C’était sa décision, comme il l’a expliqué à ses collègues de Speedweek : « je veux rester davantage à la maison et passer plus de temps avec mon fils de 4 ans. L’année dernière, j’ai été absent pendant 33 semaines et cette saison aussi. Évidemment, le travail est plus agréable et plus facile lorsque l’on réussit, mais ce n’est pas la raison principale. Je pense que j’ai agi en tant que team manager de la meilleure façon possible, j’ai beaucoup travaillé avec les autres constructeurs MSMA et j’ai contribué à améliorer les règles pour Honda. À partir de l’année prochaine, il y aura plus d’espace pour le développement ».

Les résultats peu excitants ne sont pas la raison de son choix, maintenant il veut se consacrer à autre chose et se rapprocher de sa famille : « j’ai décidé de faire mon propre truc pendant un moment. J’ai d’autres objectifs de vie et des idées commerciales. Cependant, je remercie Honda pour cette belle opportunité, j’ai beaucoup appris ». Nous ne pouvons que souhaiter bonne chance à Leon pour son avenir en attendant de savoir qui prendra les rênes de l’équipe HRC WorldSBK en 2024.

Cet article WSBK Superbike, Leon Camier s’en va : Honda changera de team manager en 2024 est apparu en premier sur Paddock GP.

Honda Racing Corporation a en effet annoncé la prolongation du contrat avec Iker Lecuona et Xavi Vierge pour les deux prochaines années. Xavi et Iker étaient les porte-drapeaux de Honda dans le championnat Superbike en 2022 et 2023. Ils poursuivront ainsi leur mission jusqu’à fin 2025.

« C’est bien d’avoir une certaine certitude concernant le contrat afin que nous puissions nous concentrer sur le travail à venir » a commenté un Iker Lecuona qui espérait cependant un rebondissement au sein de la marque en MotoGP dont il aurait pu bénéficier. « Je veux me battre pour les postes qui comptent et obtenir de grandes satisfactions ».

Faire partie de l’équipe officielle Honda est le rêve de tout pilote

Il ajoute : « cela a toujours été l’objectif du HRC en compétition mais nous devons travailler dur pour atteindre ce niveau. Dès que la dernière manche de la saison 2023 sera terminée, nous nous concentrerons sur les essais pour commencer à préparer la nouvelle saison, dans le but de faire un pas en avant constant en termes de performances et de résultat ».

Xavi Vierge a complété : « je suis heureux d’avoir renouvelé mon contrat avec le Team HRC pour deux années supplémentaires. Faire partie de l’équipe officielle HRC est le rêve de tout pilote et mes sentiments n’ont fait que grandir depuis que j’ai rejoint cette équipe. Continuer dans cette voie est une grande motivation, étant donné que je crois au projet, en moi et en mon équipe. Ensemble, nous pouvons atteindre notre objectif qui est d’essayer de nous battre pour le Championnat le plus rapidement possible. Pour surmonter cette épreuve, nous continuerons à travailler aussi dur que possible ».

Cet article WSBK 2024 : Honda renouvelle Xavi Vierge et aussi Iker Lecuona qui n’ira donc pas en MotoGP est apparu en premier sur Paddock GP.

Il n’y a pas eu de miracles pour le team LCR-Honda, logé à la même triste enseigne que tous ceux qui doivent rouler en RC213V en MotoGP, mais tout de même un peu de réussite. Et d’abord avec Takaaki Nakagami qui n’a pas fait le voyage pour rien, puisqu’il ramène un point de ce dimanche mouvementé en Catalogne : « c’était un dimanche fou » commente d’ailleurs le Japonais, « mais l’essentiel est que les pilotes qui ont chuté vont bien. J’ai réussi à marquer des points et c’est important. Nous travaillons dur pour en marquer plus ».

De son côté, son équipier pigiste Iker Lecuona, terminait juste derrière lui sa troisième prestation en Grand Prix cette année. Un résultat qui semblait pourtant hors d’atteinte dès le tour de mise en grille … : « je voudrais remercier l’équipe pour l’excellent travail qu’elle a fait sur la grille en changeant tout sur la moto car elle était prête pour des conditions humides » raconte l’Espagnol qui s’interroge encore sur cet accident à basse vitesse : « quant à la chute, je n’ai rien fait de différent, mais l’avant s’est fermé et je me suis retrouvé dans le bac à graviers. Après la reprise de la course, j’ai poussé et j’ai fait de mon mieux ».

LCR Honda : « Johann Zarco était la meilleure option que nous pouvions avoir pour 2024 et 2025 »

Le patron Lucio Cecchinello attend à présent le retour d’Alex Rins qui pourrait au moins faire le test de Misano, le lundi 11 septembre, au lendemain du Grand Prix de Saint Marin. Après ce sera le Grand Prix d’Inde, déjà controversé, et la longue campagne outre-mer… Mais ce n’est pas gagné. A Barcelone, le vainqueur d’Austin et futur pilote officiel Yamaha en 2024 a commenté : « je me suis testé en Aragon avec la 1 000, une moto de série. Et ça m’a fait mal, beaucoup de dégâts. Surtout dans les changements de direction et les virages à droite où il faut se pencher et prendre un angle avec la moto. Il est encore trop tôt pour déterminer mon retour ».

Alors Lucio Cecchinello se console en pensant à la prochaine arrivée de Johann Zarco … « Johann Zarco était la meilleure option que nous pouvions avoir pour 2024 et 2025. C’est un pilote unique et très expérimenté » a-t-il déclaré au sujet du Français qui a participé à trois courses pour Honda après sa séparation de mi-saison de KTM en 2019.

L’Italien ajoute : « il a fait un excellent travail de développement chez Ducati, mais je ne sais pas pourquoi ils ont décidé de l’utiliser comme une sorte de ‘pilote d’essai’. Il a déjà piloté Yamaha, KTM, Honda et Ducati ». En effet, Johann Zarco a souvent été considéré comme l’un des meilleurs pilotes Ducati pour développer de nouvelles pièces, ce dont Honda aura besoin en raison de sa situation actuelle.

MotoGP Catalogne Course : classement

Crédit classement motogp.com

MotoGP Catalogne Championnat : classement après Montmelò (11/20)

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Honda est avant-dernier au classement des constructeurs en MotoGP devant Yamaha et la marque est à un rang identique dans la même hiérarchie en WSBK, d’un point devant BMW. Ses pilotes que sont Xavi Vierge et Iker Lecuona en mondial Superbike sont 10ème et 13ème après deux tiers de la saison. Pas de quoi pavoiser donc pour un premier constructeur mondial dont le seul prestige qui lui reste est sa capacité de production à l’échelle d’un marché mondial.

Pour le reste, soit la gloire et les titres mettant en exergue une passion et un savoir-faire, il faut se rendre à une Sunday Ride Classic au Castellet pour se convaincre que ce temps a existé. Du 8 au 10 septembre, le championnat WSBK reprendra ses droits à Magny-Cours, mais Iker Lecuona ne s’attend pas à y faire plus de merveilles que ce qu’il a déjà accompli jusque-là sur la CBR triple R. Soit cinq top six en 24 courses. Du 29 au 30 août, il sera néanmoins des tests en Aragon, où il espère trouver des évolutions qui amélioreront son ordinaire.

Iker Lecuona : « nous devons changer les réglages de base de la Honda pour presque chaque piste »

A ce sujet, chez Honda, un test, c’est comme une boite de chocolat : on ne sait jamais sur quoi on va tomber. « Je suppose que nous avons de nouvelles pièces, donc nous allons les tester », a ainsi déclaré l’Espagnol sur Speedweek. « Mais je ne le saurai pas exactement avant d’arriver sur la piste lundi. Nous devons changer les réglages de base de la moto pour presque chaque piste ».

Afin de rattraper son retard, Honda a déjà obtenu des pièces en super concession cette saison. Il s’agit de modifications du châssis qui sont normalement interdites selon la réglementation. Une mention intéressante dans un contexte où, justement, des points de concession sont à l’étude pour Yamaha et Honda en MotoGP dans le même but de recoller aux collègues européens.

Une démarche en vigueur, donc en WSBK mais cela ne garantit pas un succès retentissant… « Les ajustements aident, mais pas suffisamment », a souligné Lecuona. « Nous n’avons pas encore trouvé la clé pour faire un pas. Nous ne pouvons même pas dire exactement quel est le problème. Nous pensons le savoir, mais pour y parvenir, nous devons essayer de nouvelles pièces ». On n’est pas sorti du sable chez Honda.

Cet article WSBK, ça ne va pas mieux pour Honda en Superbike et c’est Lecuona qui le dit : « nous ne pouvons même pas dire exactement quel est le problème » est apparu en premier sur Paddock GP.

Opéré deux fois de sa jambe, Alex Rins n’a été autorisé à mettre du poids dessus que la semaine dernière. Une situation médicale qui ne laissait déjà d’illusions à son patron dans le box à Silverstone au sujet de son retour : « s’il se sent bien, il reviendra en Autriche le 20 août ou à Barcelone le 3 septembre. Nous ne savons pas encore avec certitude ».

On peut d’ores et déjà enlever l’échéance du dixième rendez-vous au calendrier de cette saison comme un retour à fêter. A sa place, on retrouvera l’Espagnol de 23 ans Iker Lecuona, qui semble être le seul dans le clan Honda à se féliciter d’une telle opportunité de rouler encore une fois en MotoGP.  Ce sera son 4e GP cette année après Jerez (à la place de Marc Marquez), Assen et Silverstone (en lieu et place d’Alex Rins). Lecuona n’a pas encore atteint la zone des points. Mais il est clairement préféré à Stefan Bradl.

While LCR rider Alex Rins is still recovering and making progress, Iker Lecuona will replace him at the Austrian Grand Prix🇦🇹#LCR #MotoGP #AustrianGP #AR42 #IL27 @LecuonaIker

— LCR Team (@lcr_team) August 11, 2023

Alex Rins ne presse logiquement pas son retour à la grande joie d’Iker Lecuona, seul pilote Honda heureux de rouler sur la RC213V

Au point où on en est, il n’est pas absurde d’émettre l’hypothèse que Lecuona pourrait également être déployé en Catalogne le week-end du 1er au 3 septembre, étant donné que le Superbike ne reprend que la semaine suivante. L’ancien pilote KTM MotoGP pourrait donc rester un peu plus longtemps dans le paddock, engagé dans un rôle difficile.

17è et dernier à Silverstone, il avait déclaré que le châssis Kalex lui manquait avant de résumer ainsi son dimanche du Grand Prix de Grande Bretagne : « malgré le résultat final, nous avons trouvé quelque chose de positif. Changer de moto était une décision risquée, mais à ce moment-là, vous ne saviez jamais si la stratégie serait payante. Ce week-end, avec l’équipe LCR on a travaillé dur et je tiens à les remercier pour leur travail. C’était une excellente opportunité pour moi. J’ai fait de mon mieux dans la course avec le package actuel et même si c’était difficile, j’ai beaucoup appris et passé un bon moment ». Il remettra donc ça …

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Un Jonathan Rea qui doute ouvertement de la stratégie de Kawasaki qui n’a toujours pas mis les 500 tr/mn en plus dans le moteur de son Ninja et qui ne repousse pas une option Yamaha pour 2024, un Scott Redding que BMW aurait dû annoncer comme confirmé à Imola, mais qui ne la pas fait, et un Iker Lecuona insatisfait de sa Honda, mais qui se contenterait bien de celle alignée en MotoGP, même tout aussi imparfaite, ont animé la conférence de presse d’avant l’entame du meeting WSBK en République tchèque.

On commence par Jonathan Rea qui reste évasif sur ses intentions pour la saison prochaine tout en confirmant que le dilemme est bel et bien d’actualité, au point qu’il sera aussi débattu familialement … « À cette période de l’année, il y a toujours des rumeurs et des histoires et je suppose que le guidon de Toprak est le plus important à pourvoir… De mon côté, vraiment rien à dire sur mon avenir. Je vais m’asseoir avec ma femme, mes enfants et ma famille pour le comprendre. Je suis sûr que tout est en cours, mais ce ne sont que des rumeurs en ce moment ».

Sur cette place dans le team usine Yamaha, l’homme de la situation, Andrea Dosoli a commenté : « nous surveillons tous les pilotes disponibles et cela prendra du temps avant de prendre une décision. Nous ne commenterons cela que lorsque nous aurons défini notre gamme de pilotes. C’est une longue liste de pilotes. Nous ne sommes pas pressés ». Cependant, il se dit que Franco Morbidelli, depuis le MotoGP, devra donner une réponse pour un transfert de la M1 vers la R1 dans une semaine à Silverstone dans le cadre du Grand Prix de Grande Bretagne.

« Par rapport au WSBK, le MotoGP est le top, je l’ai toujours dit »

Un Jonathan Rea qui doute, c’est une Kawasaki possiblement à prendre et la rumeur veut qu’elle intéresse Scott Redding. Mais ce dernier a botté en touche … « Une opportunité chez Kawasaki n’est pas quelque chose que j’ai envisagé car elle est sortie de nulle part. Est-ce encore des rumeurs ? Y a-t-il quelque chose derrière ? Ce n’est pas vraiment mon affaire. Mon travail consiste à me concentrer sur ce que je fais ici en ce moment. Nous savons que cette année a été un peu plus difficile pour nous, même sur nos bons circuits. J’ai l’impression qu’ici, on peut passer un bon week-end ». Puis il ajoute : « il y a eu un petit malentendu Je pensais qu’il y aurait eu quelque chose. Finalement, il n’y avait pas de nouvelles ».

Le mot de la fin revient à Iker Lecuona qui ne cache pas qu’entre une Honda décevante en WSBK et une autre compliquée en MotoGP, il préférerait souffrir sur une RC213V … « Cette année, nous avons beaucoup lutté. On a commencé les week-ends avec pas mal de soucis sur la moto, on a toujours besoin de changer de base. Nous ne pouvons pas trouver la base à utiliser à chaque piste. Nous devons travailler beaucoup plus que les autres pilotes. Cela nous indique que quelque chose sur la moto n’est pas correct ».

« Je ne sais toujours pas pour mon avenir » poursuit l’Espagnol. « Je ne peux rien dire jusqu’au moment où nous aurons tout verrouillé mais, de mon côté, j’espère que ce week-end j’en saurai un peu plus. En ce moment, honnêtement, je ne sais pas. Je le saurai ce week-end, mais je ne peux pas dire ! Cela dépend du projet ». Puis il conclut : « la semaine prochaine, j’ai une chance d’y retourner mais avec LCR cette fois. Le MotoGP est le top, je l’ai toujours dit ».

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Là aussi, c’est une confirmation, puisque l’officiel Honda en WSBK a été très vite cité comme le remplaçant à envisager pour un Grand Prix de Grande Bretagne qui aura lieu dans moins de dix jours. Ce sera la troisième apparition d’Iker Lecuona en MotoGP comme remplaçant chez Honda cette année. Il avait ainsi pris la place de Marc Marquez en Espagne et de Joan Mir à Assen.

Pour la première fois, il sera sous l’auvent LCR plutôt que Repsol. Des couleurs qui pourraient être siennes en 2024, puisque le pilote de 23 ans a d’autant plus les faveurs d’Alberto Puig que personne ne se bouscule devant sa porte pour s’installer derrière le guidon de la rétive RC213V. Avec cette officialisation, Iker Lecuona manquera les prestigieuses 8 Heures de Suzuka qu’il devait notamment disputer avec Xavi Vierge.

Alex Rins n’a pas encore annoncé de date de retour

Sur cette situation, Iker Lecuona a commenté : « je souhaite à Alex un prompt rétablissement. Je sais à quel point une telle situation est difficile. En attendant, j’ai hâte de monter sur la moto. Je veux faire de mon mieux et aider l’équipe. J’aime le tracé de Silverstone, on peut s’amuser. Je tiens également à remercier la famille Honda et LCR pour cette opportunité ».

De son côté, en raison de la complexité de sa fracture du tibia et du péroné, Alex Rins n’a pas encore annoncé de date de retour en MotoGP. Il s’entoure d’experts et suit chaque jour un plan solide pour être prêt dès que le moment sera venu de reprendre le guidon.

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S’il n’en reste qu’un chez Honda, s’appellera-t-il Iker Lecuona ? En tout cas, il semble que le cas de celui qui a fait ses armes en MotoGP chez Tech3 KTM, avant de basculer comme officiel Honda en WSBK, avec au passage tout le soutien possible d’Hervé Poncharal, intéresse de plus en plus le HRC pour un avenir en MotoGP.

Alors qu’Alex Rins encore convalescent ne sera pas de la rentrée à Silverstone pour un Grand Prix de Grande Bretagne qui se déroulera du 4 au 6 août, son poste chez LCR sera occupé par un Lecuona qui fait donc une croix sur les 8 heures de Suzuka.

Honda veut sérieusement évaluer Iker Lecuona pour son projet MotoGP

Il devait faire cette course d’Endurance si importante pour la marque avec Xavi Vierge et Takumi Takahashi, en lieu et place d’un Tetsuta Nagashima diminué par une blessure mais qui sera finalement aligné. On rappellera que Lecuona a déjà remplacé cette saison Marc Marquez en Espagne et Joan Mir à Assen.

Selon Autosport qui donne la tendance, cette troisième apparition en Grand Prix sera une évaluation de plus que Honda fera pour savoir si on peut compter sur lui comme titulaire en 2024. A la place de Rins qui se prépare un avenir chez Yamaha, sans aucun doute, mais il est vrai aussi que Joan Mir cherche à s’échapper d’un box Repsol que Marc Marquez regarde ces derniers temps avec moins de conviction que ces dernières années.

Le contrat actuel de Lecuona avec Honda en WSBK prend fin à la fin de la saison 2023, mais il a déjà été informé qu’il sera renouvelé pour deux années supplémentaires. Reste que ce sera un contrat estampillé Honda, qui placera donc son pilote de 23 ans là où il lui sera le plus utile…

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Avant de connaître les propos de Leon Camier, ancien pilote Honda et à présent team manager, il faut rappeler la situation du premier constructeur mondial en WSBK, qui ne consolera certainement pas de la conjoncture subie par le même blason en MotoGP. Honda n’a pas fait les progrès qu’il espérait dans le Championnat du Monde Superbike 2023. Malgré le dispositif dit des « Super Concessions », la CBR1000RR-R Fireblade continue d’être en deçà de la Ducati Panigale V4R et ne peut même pas rivaliser avec la Yamaha R1 ou la Kawasaki Ninja. ZX-10RR. Au classement des constructeurs, le blason ailé est sous la menace constante de BMW, dont le projet M1000RR a aussi ses écueils.

L’an dernier le pilote officiel Iker Lecuona avait 127 points après six manches et occupait la sixième place du général, aujourd’hui il est douzième à 66. Son équipier Xavi Vierge s’est en revanche un peu amélioré, passant de 79 à 92 points mais reste toujours dixième au classement. Il a, pour l’instant, remporté le seul podium de 2023 pour Honda qui était la troisième place de la Course 2 en Indonésie. Des résultats certainement pas à la hauteur des attentes.

« J’espérais que nous aurions fait un pas plus grand » a déclaré Leon Camier à Motorsport-Total.com « et, même si nous avons apporté quelques améliorations, il y a maintenant deux ou trois concurrents de plus pour combattre dans notre région. Cependant, nos temps se sont améliorés. C’est désormais plus compliqué de finir dans le top 6. Ducati a de solides motos satellites et Yamaha aussi ».

« Honda a un pilote d’essai au Japon et les pièces y sont évaluées avant de nous être livrées, il serait utile d’avoir aussi un testeur en Europe« 

Le team manager Honda estime que les Super Concessions ne suffisent pas pour progresser significativement : « c’est difficile d’avancer à cause de la réglementation. Les Super Concessions aident un peu, mais changer de cadre ne suffit pas. Il en faut plus pour améliorer le package. Il nous manque quelque chose partout sauf en vitesse de pointe. Nous pouvons améliorer l’accélération et les virages. Il y a des domaines où nous pouvons encore nous améliorer. »

Leon Camier a aussi souligné que Honda n’a pas d’équipe d’essais européenne pour le SBK et ce facteur est certainement un inconvénient : « nous n’effectuons pas d’essais en Europe. Nous avons un testeur au Japon et les pièces y sont évaluées avant de nous être livrées. Il serait utile d’avoir aussi un testeur en Europe ».

L’ancien pilote a également expliqué que la crise du HRC en MotoGP n’affecte en rien ce qui se passe dans le championnat dérivé de l’usine : « cela n’affecte pas notre projet. Même si la direction est la même, ce sont des projets distincts. Notre objectif est de continuer avec les deux même pilotes. Mais tout cela prendra du temps, car maintenant nous travaillons sur les 8 Heures de Suzuka ».

Camier n’exclut pas la possibilité qu’il y ait un nouveau modèle d’homologation pour la saison prochaine, mais sans vraiment y croire : « il pourrait y avoir quelque chose en préparation – avoue-t-il – mais je ne sais pas si ce sera l’année prochaine. Peut-être que quelque chose va arriver. Il y a plusieurs changements que nous aimerions, mais les règles nous limitent. Une nouvelle moto de production coûte très cher à développer. Il faut des millions pour changer quelque chose sur le moteur et le châssis. Si le marché est en baisse, Honda n’a aucun intérêt à lancer un nouveau modèle ». Et l’intérêt de continuer à se faire battre tous les week-ends et même critiquer par ses propres pilotes, où est-il ?

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Honda a annoncé la liste des 10 équipes que le constructeur japonais soutiendra pour tenter de remporter la 44ème édition des Coca-Cola Suzuka 8 Hours Endurance Race, avec Xavi Vierge comme nouvel arrivant notable au sein de l’effectif du Team HRC. Il fera équipe avec le Japonais Takumi Takahashi et son compatriote espagnol Iker Lecuona au guidon de la CBR1000RR-R FIREBLADE SP #33 équipée de pneus Bridgestone pour ce rendez-vous toujours réputé spectaculaire et difficile du calendrier de l’EWC.

L’année dernière, Tetsuta Nagashima, Takumi Takahashi et Iker Lecuona se sont imposés à Suzuka pour la première victoire de Honda dans son épreuve à domicile depuis 2014. Mais, Tetsuta Nagashima poursuivant sa convalescence suite à une blessure au pied, c’est Xavi Vierge qui vient d’être de nouveau officialisé sur la Honda HRC rouge et bleue.

Nous vous avions fait part d’un doute lors de la première annonce quant au rôle de Tetsuta Nagashima, et ce doute subsiste bien, puisque non seulement le rapide pilote japonais était présent et a participé au test de deux jours en vue de la course, mais il s’y est montré le plus rapide !

Selon l’hypothèse de notre expérimenté confrère Alessio Piana, celui qui n’est pour le moment que réserviste pourrait donc être amené à remplacer Iker Lecuona, au cas où ce dernier serait sollicité pour remplacer un pilote Honda en MotoGP au Grand Prix à Silverstone qui se déroulera à la même date…

D’ailleurs, c’est bien ce qu’espère Tetsuta Nagashima : « Pour moi, le but principal du test était de vérifier ma condition physique. Je pense qu’aujourd’hui a été gratifiant car j’ai pu faire de longs runs et faire le meilleur temps. Je pense que j’ai été capable de faire tout ce qu’on attend d’un coureur. Il reste environ un mois entre maintenant et la course, donc je vais rester concentré et continuer à améliorer ma condition physique. Ces Suzuka 8 Hours sont la seule course à laquelle j’ai la chance de participer cette année, donc je veux faire tout ce qu’il faut pour courir. J’ai fait de mon mieux pour être sélectionné par l’équipe. J’espère apporter de solides contributions à l’équipe comme l’an dernier et gagner la course. »

 Iker Lecuona : « J’ai fait un long run le matin, mais mes sensations n’étaient pas aussi bonnes par rapport à l’année dernière, et je n’ai pas pu atteindre le rythme de course que je souhaitais. Par rapport à hier, nous sommes aujourd’hui proches de là où nous étions l’année dernière, donc je ne suis pas si inquiet. Je vais faire des ajustements pour le week-end de course et m’assurer d’atteindre mes temps cibles. Je me souviens encore du frisson de la victoire de l’an dernier, et je ferai de mon mieux pour revivre cette joie. »

Xavi Vierge : « Ce sera la première fois que je participerai aux 8 heures de Suzuka. Je suis très heureux de pouvoir participer à cette épreuve, où tant de pilotes ont écrit la légende. Iker Lecuona est mon coéquipier en WSBK et Takumi Takahashi est un grand pilote qui a remporté de nombreuses courses de 8 heures dans le passé. Je pense que nous pouvons gagner cette course en travaillant dur tous les trois. J’avais l’impression que la moto était un peu difficile à piloter car la position de la selle était différente de l’essai précédent. Je n’ai pas pu atteindre mon objectif de temps et je n’ai pas pu maintenir ma moyenne à un niveau constant. Le grand nombre de motos en piste et la chaleur n’ont pas aidé, mais je pense que l’expérience de ce test a été importante pour la course. Je n’étais pas un pilote lors de la course de l’année dernière, mais j’ai soutenu tout le monde dans les stands, donc j’ai un fort désir de courir. Cette année, je veux célébrer la victoire avec tout le monde, et je suis fier de faire partie d’une équipe qui peut le faire. J’attends la course avec impatience et je reviendrai. »

 Takumi Takahashi : « J’ai roulé lors de la session précédente, donc les trois autres coureurs ont fait des longs runs. Je n’ai pas eu autant de temps en piste que je le pensais, donc j’en voulais plus pour les séances d’aujourd’hui car les conditions étaient plus proches de la course, mais les autres pilotes de l’équipe ont fait un excellent travail, donc je suis positif pour la course. Je reçois beaucoup de questions sur ma cinquième victoire aux 8 Heures de Suzuka cette année, mais pour moi, je préfère me concentrer sur la victoire à chaque course plutôt que sur mon record. Je vais tout donner pour que nous puissions encore gagner cette année. »

Le départ de la 44e édition des 8 heures d’endurance Coca-Cola de Suzuka sera donné à 11h30, heure locale (4h30 en France), le dimanche 6 août.

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La Kawasaki #82 s’y est montré la plus rapide, en 2’41.163.

Ce jeudi, seulement deux séances étaient au programme pour chacun des groupes A et B. Les deux ont bénéficié de conditions météorologiques bien meilleures que la veille, avec un beau ciel bleu et des températures similaires à celles attendues pour la course.

Dans la première, de 80 minutes, le thermomètre indiquait déjà 29° das l’air et 45° au sol à 10 heures du matin pour le groupe B, l’ordre de départ étant aujourd’hui inversé !

Bikes are on track for Day 2 of the #Suzuka8H test!
It's 10:00 a.m., 28 C and sunny.
First up for the Yamalube #YART squad are @MarvinFritz7 and @NickCanepa59.#YamahaRacing #WeR1 #FIMEWC #Suzuka8Hours pic.twitter.com/qaOT3Kl2H8

— yamaha_suzuka8h (@YAMAHA_Suzuka8H) July 6, 2023

Malgré une chute sur l’une de ses deux R1, le YART Yamaha se montrait le plus rapide, en 2’06.813 devant la Honda Astemo et le Yoshimura SERT, alors que la BMW #37 (en Dunlop) était vraiment loin, en 2’10….

Suivait le groupe A, où le F.C.C. TSR Honda France y prenait la tête des opérations en 2’07.791 devant le Team HRC qui avait pourtant inscrit 2’06.258 la veille, dans la toute première séance de ce test de deux jours.
L’explication tenait sans doute à la température au sol ayant dépassé les 50° et rendant la piste moins adhérente.

Là, c’est Kawasaki WeBike Trickstar (en Pirelli) qui inquiète un peu, avec une seule moto en piste et un chrono en gros 2’10.

Il ne restait alors plus qu’une dernière séance de 90 minutes pour finaliser le test.

Pour le groupe B qui débutait à 14h00, les températures étaient montées à 34° dans l’air et 55° au sol…

Surprise, le YART Yamaha se voyait surpasser par la Honda Astemo #17 en 2’06.638. Rappelons que celle-ci est pilotée par les déjà connus Ryo Mizuno, Kazuma Watanabe associés à Kosuke Sakumoto.

Le groupe A terminait ce test, et c’est une nouvelle fois l’équipe officielle Honda qui a donné le ton, inscrivant le meilleur temps des deux jours en 2’06.077. On est encore à une seconde du record de 2’04.942 établi par les même hommes l’an passé, mais il est clair que la #33 pilotée par Iker Lecuona, Xavi Vierge et Takumi Takahashi (plus Tetsuta Nagashima de retour de blessure pour ce test) est prête pour tenter le doublé dans un mois…

Résultats combinés du test :

Crédit photos: Bridgestone / Twitter / Alicebluepoet / JRRC_news

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Que le premier constructeur ait été pris au piège de la guerre éclaire Ducati en MotoGP dont la grille est composée de prototypes, passe encore. Mais constater que le prestigieux blason ailé montre, lors des meetings de Superbike, que la sportive de sa gamme CBR triple R est incapable de briller face aux autres machines de la production mondiale présentes dans le concessions est plus gênant.

Si la situation de Honda en MotoGP apparaît de plus en plus critique, les choses ne vont certainement pas mieux en Superbike. A Donington, jamais les pilotes de la firme de Tokyo que sont Iker Lecuona et Xavi Vierge n’ont été en mesure de prétendre ne serait-ce qu’au top 10. Iker Lecuona a par exemple chuté lors de la Course 1 pour se contenter de la 13è place au terme de la Superpole Race et de la 14è sous le drapeau à damier de la Course 2.

« Nous voulons parler à tous les techniciens Honda pour comprendre à quoi nous avons à faire avec cette moto »

« J’ai eu du mal et nous ne savons pas pourquoi » a commenté celui qui a déjà revêtu à deux occasions la combinaison Repsol en Grand Prix cette année. Il ajoute sur GPOne : « ce n’est pas une période facile pour nous, nous luttons beaucoup, nous chutons beaucoup et nous ne sommes pas en mesure de progresser de la meilleure des manières car on ne peut pas comprendre ce qui se passe ». Des mots qui rappellent furieusement ceux d’un pilote titulaire en MotoGP sur une RC213V. A tel point que la conclusion est identique : « nous devons comprendre pourquoi nous luttons tant ».

Et il y aurait même comme une revendication forte … « Plusieurs techniciens japonais sont venus, qui traitent de divers domaines de développement de la moto. Nous voulons parler à tous les techniciens pour comprendre à quoi nous avons à faire avec cette moto ».

Cette moto est dans la gamme Honda, rappelons-le. Cette évaluation de Lecuona rappelle cette remarque faite par Emilio Pérez de Rozas qui est un journaliste très proche de Marc Marquez : « les Japonais ont oublié comment faire des motos de course. En fait, ils ne sont plus intéressés à les faire. Ils ne se soucient pas de ce qui se passe ».

En attendant, même si Leon Camier, haut représentant de Honda en WSBK, pense au renouvellement du contrat de Lecuona, ce dernier se laisse le temps de la réflexion : « je sais que mon manager s’est entretenu avec quelques équipes et autres personnes. Je ne sais rien. Mon manager va continuer à parler. Pour l’instant, rien n’est clos et je ne peux rien dire. J’aimerais dire que c’est un peu mieux que l’année dernière, mais en réalité, nous sommes dans la même situation ». Du copier-coller Honda MotoGP …

Cet article MotoGP et WSBK, chez Honda le discours des pilotes est le même : « nous avons du mal, nous tombons souvent et nous ne savons pas ce qui se passe » est apparu en premier sur Paddock GP.

Team HRC, qui a donné à Honda sa première victoire en huit ans l’année dernière, participera à nouveau cette année en tant qu’équipe d’usine de Honda avec une machine d’usine basée sur la « CBR1000RR-R FIREBLADE SP ». Cette année, les pilotes du Championnat du Monde FIM Superbike (WSBK) Iker Lecuona et Xavi Vierge seront en compétition. En plus de ces deux-là, Takumi Takahashi, qui participe à la classe MFJ  All Japan Road Race Championship ST1000, participera également à cette saison. Takumi Takahashi était un des pilotes vainqueurs de l’année dernière, et s’il gagne à nouveau, ce sera sa 5e victoire au classement général, égalant pour le plus grand nombre de victoires aux 8 Heures de Suzuka. Reste un doute sur le rôle de Tetsuta Nagashima (pilote d’essai HRC) blessé en début d’année.

Le FCC TSR Honda France, qui a remporté le titre de champion de la catégorie EWC 2022, participera à la course avec ses pilotes réguliers Josh Hook, Mike Di Meglio et Alain Techer. Après avoir remporté la manche d’ouverture de la saison au Mans cette saison, l’équipe est actuellement à la deuxième place (à l’issue de la manche 2), à un point du leader, au classement par points.

SDG Honda Racing alignera Teppei Nagoshi, qui participe à la classe JSB1000 du championnat de course sur route MFJ All Japan, Naomichi Uramoto, qui participe au championnat espagnol de Superbike, et Yuki Kunii, qui participe à la catégorie ST1000 japonaise cette saison.

Enfin, Honda Asia-Dream Racing with SHOWA s’appuiera sur Mohamed Zakwan bin Zaidi, Andy Farid Izdihar et Nakarin Atirapwapa.

#33 Team HRC

Takumi Takahashi : « Je suis très heureux de pouvoir participer à nouveau aux 8 Heures de Suzuka en tant que pilote du Team HRC cette année. Les pilotes WSBK Iker Lecuona et Xavi Vierge seront de la partie. De plus, j’aimerais travailler avec le staff de la meilleure équipe pour remplir mon rôle. Veuillez venir sur le circuit de Suzuka et soutenir l’équipe HRC. »

Iker Lecuona : « Je suis très heureux de pouvoir à nouveau me battre aux 8 Heures de Suzuka avec le Team HRC cette année. J’ai pu gagner l’année dernière, mais j’ai compris que ce n’était pas facile. Cette année, mes coéquipiers seront Takumi Takahashi et Xavi Vierge, et j’ai hâte de courir avec eux maintenant. Nous ferons de notre mieux avec l’équipe et le staff et viserons la plus haute marche du podium. »

Xavi Vierge : « Cette fois, je participerai pour la première fois aux 8 Heures de Suzuka avec l’équipe HRC. Je suis très heureux de pouvoir participer en tant que pilote sur la même étape où de nombreux pilotes ont marqué l’histoire jusqu’à présent. Iker Lecuona est également coéquipier en WorldSBK, et Takumi Takahashi est un grand pilote avec beaucoup d’expérience en course. Je pense que si les trois pilotes travaillent ensemble, nous pouvons gagner la course. »

Tetsuta Nagashima : « Malheureusement cette année, en raison d’une blessure au pied gauche, je n’étais pas en parfait état au moment de la rentrée. Cependant, je travaille actuellement sur la rééducation afin de pouvoir participer à l’épreuve dès que possible. Je vais également me battre désespérément pour que je puisse participer. »

#1 FCC TSR Honda France

Josh Hook :« J’ai vraiment hâte de retourner à Suzuka. C’est l’un de mes endroits préférés, et c’est la course à domicile pour TSR et Honda, donc c’est un circuit que j’aime beaucoup parce que les machines s’y comportent bien. Jusqu’à présent cette saison, l’équipe, les mécaniciens, tout le monde fait un excellent travail, donc j’ai encore plus hâte de courir à Suzuka. J’ai vraiment hâte de venir à Suzuka et de rencontrer tous les fans japonais et de courir à nouveau à Suzuka en 2023. »

Mike di Meglio : « La saison 2023 a très bien démarré en remportant les 24 Heures du Mans. L’équipe a travaillé très dur pour être plus compétitive cet hiver. Les mécaniciens ont également accéléré le processus de changement de pilote. Suzuka est toujours un endroit spécial , donc c’est un rêve d’être sur le podium. C’est une course spéciale pour l’équipe et pour Honda, donc je ferai de mon mieux pour aller le plus vite possible. » »

Alain Techer : « Je suis très heureux de pouvoir participer à nouveau aux 8 Heures de Suzuka cette année, et surtout de pouvoir concourir avec l’équipe FCC TSR Honda France. L’équipe travaille très bien et mes coéquipiers sont très rapides. Après cette mythique course, nous ferons de notre mieux pour rester en tête du championnat. »
 

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Iker Lecuona est parti de la huitième ligne de la grille, plus précisément de la vingtième position pour cette huitième manche du championnat MotoGP dont il a été un grand animateur en entame de course. Le pilote de l’équipe Repsol Honda a pris un excellent départ et, tour après tour, a gagné des positions jusqu’à la 11e place, bénéficiant également des chutes de pilotes devant placé devant lui tels que Johann Zarco, Fabio Quartararo, Fabio Di Giannantonio, Maverick Viñales ou Jack Miller.

Après une belle remontée et à l’approche du quinzième tour de course, la Honda d’Iker a hélas subi un problème technique qui l’a contraint à l’abandon. On rappellera que l’Espagnol avait déjà une expérience de la Honda RC213V avec un Grand Prix d’Espagne aussi accompli comme remplaçant, et où il a terminé 18e de la course Sprint et 16e de l’événement principal du dimanche.

Iker Lecuona : « ma confiance grandissait à chaque tour et je me sentais vraiment bien »

Sur sa prestation batave, il a commenté : « de Jerez à ici, il y a eu une grande amélioration de mes sensations avec la moto. Dans l’ensemble, nous avons passé un excellent week-end, nous sommes allés plus vite et mieux à chaque fois que nous sommes sortis du box ».

Il ajoute : « la course était vraiment bonne, j’ai été prudent au départ et j’ai évité tout problème. Après cela, j’ai pu garder mon rythme et j’ai pu faire de mon mieux sur la piste, ma confiance grandissait à chaque tour et je me sentais vraiment bien. Je me battais enfin pour le top dix et je me sentais très bien ». Et puis tout s’est éteint… Cependant, il termine avec cette note positive : « je tiens à remercier toute l’équipe Repsol Honda pour leur travail ce week-end ». L’Espagnol disputera ce week-end à Donington Park sa manche du championnat WSBK.

MotoGP Pays-Bas Assen Course : classement

Crédit classement motogp.com

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Actuel 10e du championnat du monde WSBK, Iker Lecuona fait le job, sans faire de vagues et surtout, en essayant de ne pas se blesser au guidon d’une RC213V plus piégeuse que jamais. Comme les autres pilotes de la firme à l’aile dorée, il n’est pas tendre avec le package, comme on peut le lire dans les colonnes de GPOne : « Cette moto n’avertit pas, ou alors, des fois seulement. J’ai fait un sauvetage dans le virage n°5, et ma roue avant s’est bloquée dans le virage n°1. Parfois, la moto prévient, parfois pas. »

Hard days, but light shines through for Lecuona at the #DutchGP 🇳🇱

🔴 "I was able to make up a lot of positions in the first lap" @marcmarquez93

🟡 "We are improving with every run we do on the bike" @LecuonaIker

📄 https://t.co/z0LtAViunr pic.twitter.com/GJA4nnhD0Y

— Repsol Honda Team (@HRC_MotoGP) June 24, 2023

Cela est en partie dû à la différence de pneumatiques, car Iker Lecuona les a parfois « utilisés comme en Superbike ». Il en dit plus : « Les Pirelli sont plus doux. Alors oui, la moto bouge en sortie mais au moins, on peut freiner fort en virage. Pendant les qualifications, je roulais comme en WSBK, j’ai parfois freiné trop tard en pensant que j’avais la CBR. Il faut d’abord freiner, puis se laisser couler ». Pas facile de changer d’un coup, surtout pour un pilote relativement peu expérimenté au guidon d’une MotoGP.

Photo : Michelin Motorsport

Mais dans l’ensemble, Iker Lecuona est plutôt heureux de son samedi. «Je suis vraiment content, honnêtement » comme s’il avait peur que nous ne le croyions pas au vu de sa monture. « J’ai amélioré dans chaque séance, et suis très proche des autres pilotes Honda. Je voulais finir devant Stefan Bradl, et j’ai réussi en le dépassant dans le dernier tour. J’avais un bon rythme et je pense que je peux m’accrocher au bon groupe en améliorant de quelques dixièmes » poursuivait-il.

Pensez-vous que Iker Lecuona peut s’affirmer davantage au sein de l’équipe Honda ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Sprint MotoGP au Grand-Prix des Pays Bas TT Assen : 

Crédit classement : Motogp.com

Photo : Michelin Motorsport

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Au Sachsenring, derrière un micro, le pilote test Honda Stefan Bradl assurait qu’il était heureux de ne pas faire son Grand Prix d’Allemagne comme remplaçant chez Repsol Honda en regardant le jeu de massacre donné par Marc Marquez. Le même Bradl n’a cette fois pas eu le choix pour l’échéance d’Assen où il se retrouve chez LCR, et non aux côtés de Marc Marquez.

Une place occupée aux Pays-Bas qui a un tout autre état d’esprit… « Pour moi, c’est une opportunité, un plaisir et un honneur d’être ici » déclare l’officiel Honda en WSBK sur AS. « C’est peut-être plus ou moins difficile pour la moto, mais pour moi, Honda est la meilleure usine du monde et qu’ils me donnent une seconde chance dans l’équipe officielle me fait plaisir. Je suis comme un enfant devant le sapin de Noël ».

Iker Lecuona : « si je suis content de monter sur cette moto ici ? Je vous dis oui à cent pour cent »

Il ajoute : « pour moi, c’est une moto, et c’est une moto critique. En WSBK cette année j’ai quand même du mal et je tombe aussi sans savoir pourquoi. C’est critique devant et c’est un problème similaire. C’est une moto et nous devrons pousser quand nous devons pousser et nous installer quand nous devons le faire. Et si je suis content de monter sur la moto ici ? Je vous dis oui à cent pour cent ».

Puis il continue sur sa lancée, et c’est là que ça devient intéressant … « Ma façon de penser est que, si cela vous fait peur, il vaut mieux prendre sa retraite ou faire autre chose. Si un pilote a peur, ce n’est pas sa place. Je suis tombé et je me suis brisé, et en 2017, j’ai voulu arrêter. Ce n’est pas un sport à craindre. C’est un sport il faut les avoir bien placées, disons-le ainsi. Je ne crains pas la moto et, si je tombe, eh bien je me relève, plus ou moins bien, mais c’est parti pour la deuxième manche. J’ai du respect pour elle, mais une chose est le respect et une autre est la peur ».

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Le Dutch TT sera la huitième épreuve de la saison et la dernière avant une longue pause estivale.

Marc Márquez arrivera à Assen après un weekend difficile au Sachsenring. Le pilote du Repsol Honda Team a mis à profit ces derniers jours pour se remettre des chutes qu’il a subies lors du Grand Prix d’Allemagne. Márquez est monté dix fois sur le podium sur le circuit hollandais et y a remporté cinq victoires : 1 en 125cc, 2 en Moto2 et 2 en MotoGP. Il y a également obtenu 4 deuxièmes places et une troisième place dans la catégorie reine.

Joan Mir poursuivra sa convalescence à la maison, dans le but de reprendre la compétition au Grand Prix de Grande-Bretagne, après un début d’année difficile. Le pilote qui le remplacera sera Iker Lecuona, qui pilotera la Honda RC213V pour la première fois depuis le Grand Prix d’Espagne, où il avait remplacé Márquez, terminant 18e du Sprint et 16e du GP.
Le pilote de Superbike est déjà monté sur le podium du WSBK à Assen, où il a terminé troisième cette saison pour sa première montée sur le podium.

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On a ainsi eu droit dans un premier temps à un accrochage entre les deux pilotes Yamaha du GRT, soit Aegerter, sorti de la trajectoire par Petrucci et qui a perdu le contrôle de sa M1 qui est allée ensuite faucher son équipier Remy Gardner. L’Australien a été amené au centre médical pour contrôle, en n’ayant jamais perdu connaissance.

A crash on lap 1 for Remy Gardner and Dominique Aegerter 💥#WorldSBK | #EmiliaRomagnaWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/gyYYkMrgAK

— WorldSBK (@WorldSBK) June 4, 2023

Danilo Petrucci ne sera peut-être pas en état de faire la course 2

Un incident que les commissaires ont jugé de la responsabilité de Petrux, alors sixième, qui a donc écopé du fameux long lap pénalty le rejetant au neuvième rang, soit au milieu de la bataille entre les deux Honda et la Kawasaki d’Alex Lowes. Entre-temps, Bassani et Rinaldi s’étaient échangés leurs politesses habituelles tandis que Toprak Razgatlioglu donnait tout ce qu’il pouvait pour contrarier Alvaro Bautista.

C’est pourtant à ce dernier que sera attribué la victoire WSBK, trois tours avant la fin de la bataille puisque les véhicules de secours étaient entrés sur la piste pour s’occuper d’un Danilo Petrucci qui venait de s’accrocher avec Iker Lecuona… Voici les images.

A crash for @LecuonaIker and @Petrux9 at Turn 8 👀 #WorldSBK | #EmiliaRomagnaWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/TRpNHFDcns

— WorldSBK (@WorldSBK) June 4, 2023

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Grande Dani. Photo : Michelin Motorsport

Mais tout de même, voir un Pedrosa acclamé par le public et congratulé par ses coéquipiers de cette manière, ça fait chaud au cœur. Sa course fut juste, achevée en 7e position après s’être élancé 6e. Un exploit de plus, s’il en fallait un, qui consolide sa place dans l’histoire.

VI) Lorenzo Savadori

Nous allons faire un peu plus court car lui aussi est un habitué. Récurrent au guidon de l’Aprilia RS-GP depuis 2020, il avait été titularisé en 2021 mais l’expérience tourna au cauchemar. Cette année, il fit sa première apparition au Mans mais pas dans l’équipe d’usine. En effet, RNF ne disposait d’aucun pilote en forme, ce qui est extrêmement rare à l’échelle de l’histoire des Grands Prix, mais qui s’est déjà produit avec Repsol Honda en Argentine cette saison (aucun pilote au départ le dimanche).

Oui, il y eut beaucoup de chute mais ne pas commettre d’erreur est louable ; il ne faut pas oublier que rester sur ses roues est le premier enjeu en sports motocyclistes. Il termina avant-dernier (avec seulement Jonas Folger derrière lui) mais sa 12e place devint, par le fait, son meilleur résultat en MotoGP ! C’est toujours sympathique de marquer des points, alors n’allons pas le descendre davantage.

VII) Iker Lecuona

Enfin, une vraie wild-card comme on les aime. Un remplacement surprenant, frais, qui teste et récompense un jeune talent. Cela est d’autant plus étonnant qu’il eut lieu chez Honda Repsol, équipe la moins inspirée sur tous les plans.

Wild-card Honda Repsol d’un pilote Honda en Superbike, qui plus est en espagne… ça ne vous rappelle rien ? Photo : Michelin Motorsport

Alors qu’il perçait seulement en Moto2, un transfert hâtif vers le MotoGP chez KTM Tech3 lui brûla les ailes un peu trop tôt. Pourtant, a posteriori, ses saisons 2020 et 2021 étaient loin d’être ridicules. À l’aube de sa vingtaine, il n’eut pas le choix que de retrouver un guidon en WSBK, cette fois au sein de l’équipe officielle Honda.

Depuis, il a retrouvé du poil de la bête. En 2022, on lui découvrait une régularité exemplaire et surtout, sa première accession au podium. Aux côtés de Xavi Vierge, il se défend plutôt bien et a donc été choisi pour suppléer Marc Márquez à Jerez.

Bon, le jeune Espagnol n’a pas brillé (avant-dernier de toutes les séances importantes), mais au moins, il est resté sur ses roues. Dans l’absolu, un retour en MotoGP après un passage en Superbike est difficile, mais pourquoi pas ; Iker compte seulement 23 printemps avec grande marge de progression. Comme aux autres, nous lui souhaitons le meilleur.

VIII) Danilo Petrucci

Et enfin, le dernier, familier des fans de Grands Prix. Après une pige chez Suzuki l’an dernier en Thaïlande, Danilo Petrucci fit son grand retour chez Ducati au Mans. Nous étions particulièrement intéressés par ce comeback prometteur.

Premièrement, on annonçait de la pluie – qui n’est jamais venue, et l’on sait à quel point le facétieux italien apprécie ces conditions. Ensuite, la moto marche bien et il en a déjà maîtrisé l’essence par le passé. Finalement, Le Mans ; de 2018 à 2021, aucun pilote n’a marqué plus de points que « Petrux » sur le mythique tracé (72 unités, contre 51 pour Jack Miller). Inutile de vous rappeler qu’il y avait également triomphé en 2020.

Clairement, il y avait de quoi être impatient. Malheureusement, la réalité de la course nous rattrapa. Antépénultième lors des qualifications, il finit avant-dernier du Sprint et 11e de la course. Certes, le résultat final n’est pas si terrible mais la même loi s’applique que pour Jonas Folger et Lorenzo Savadori ; les nombreuses chutes devant n’y furent pas pour rien. Malgré tout, on ne peut s’empêcher de se poser la question ; que se serait-il passé si Dame Nature avait fait tomber la pluie sur le Bugatti ? Nous ne le saurons jamais.

Quoi qu’il en soit, revoir Danilo Petrucci fait toujours plaisir. Quelle wild-card vous a le plus marqué parmi toutes celles qui se sont succédé en 2023 ? Dites-le nous en commentaires !

L’Italien est largement apprécié. Photo : Michelin Motorsport

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Et rester chez Honda en WSBK, c’est accepter comme en MotoGP toujours de ne pas gagner encore, tout en effectuant un lourd travail de développement sur la moto qui pourra bénéficier à un autre à terme. La CBR triple R n’est ainsi pas une machine de guerre dans la catégorie réservée aux machines dérivée de la série. Depuis le retour sous le timbre de l’usine de Tokyo en Championnat du Monde Superbike en 2019, Honda n’a obtenu que quatre troisièmes places. Et la carrière de son précédent pilote Alvaro Bautista se porte beaucoup mieux depuis qu’il a retrouvé la Ducati officielle.

Côté Iker Lecuona, l’ancien pilote Tech3 KTM en MotoGP a la considération du HRC, puisqu’il a remplacé tout de même Marc Marquez au Grand Prix d’Espagne dans le box Repsol… Mais ça ne fait pas tout, et les commentaires de l’Espagnol après le test WSBK à Misano sur sa Honda étaient assez durs : « c’était assez difficile » a-t-il admis sur le site officiel du WorldSBK. « Et honnêtement, nous avons eu du mal. Nous avons essayé différents éléments sur la moto. Dans l’ensemble, je ne suis pas content. La météo ne nous a pas aidés, mais même sous la pluie, j’ai ressenti le même problème que d’habitude. L’arrière patine et je n’ai aucune confiance pour relâcher les freins et entrer rapidement dans les virages. Je me sentais lent là où je suis généralement rapide. J’ai eu du mal dans des conditions sèches et humides. Nous devons vérifier les données, je ne suis pas content ».

Iker Lecuona n’est pas content de la moto mais il est content de Honda

« Nous essayons d’améliorer le temps au tour et le feeling avec la moto. Le premier jour j’ai essayé deux bras oscillants, le deuxième jour aucun à cause du mauvais temps. Il y en avait un que je n’aimais pas et l’autre, seulement dans certaines circonstances. Par exemple, il m’a aidé au freinage mais je perdais dans un autre domaine. Nous devons analyser les données pour comprendre si elles représentent une amélioration ou non. Je ne suis pas content, je m’attendais à plus » conclut-il.

Par trois fois donc, Iker Lecuona a exprime son insatisfaction. Puis il a déclaré ceci sur Speedweek : « je pourrais gagner des courses ou monter sur le podium avec une Ducati ou une Kawasaki ». A partir de là, le pilote de 23 ans rééquilibre son discours pour ne pas se couper de sa base puisque, pour le moment, il n’a aucun autre port d’attache en vue… « Mais je suis content de Honda. Je peux dire que Honda Japon veut continuer à améliorer la moto. Ils veulent gagner et ils croient en ce projet et en moi. C’est le principal. Je me sens comme un pilote d’usine et je suis convaincu qu’ensemble nous pouvons améliorer la moto et les positions. Peut-être que nous pourrons nous battre pour le championnat l’année prochaine, même si je sais que, pour le moment ce n’est pas la meilleure moto ». L’art et la manière de manager la chèvre et le chou. Mais Kawasaki et Ducati sont tout de même informés qu’il est ouvert à tout contact.

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Le MotoGP reste le MotoGP. C’est ce qui se fait de mieux en sports motocyclistes, tout simplement. Nous comprenons qu’il est difficile de refuser un guidon en catégorie reine pour la simple et bonne raison qu’il s’agit justement de la catégorie reine, là où se trouvent les plus grands pilotes, et où se font (et défont) les plus grandes légendes. Aux yeux de l’histoire, même si c’est presque triste à dire, c’est la seule qui compte. Essayez de faire un classement des plus grands pilotes de tous les temps : Valentino Rossi, Giacomo Agostini, Mike Hailwood… Sont les noms qui arrivent en premier car ce sont eux qui ont marqué l’histoire. Rangez-vous Ángel Nieto dans la même catégorie ? Pas nous. Quand l’opportunité se présente, impossible de refuser, ou presque. À vrai dire, peu importe l’équipe. Toutes, sans exceptions, proposent des offres intéressantes et en 2023, par exemple, il est difficile de dire non à l’équipe d’usine Yamaha ou même à Honda Repsol, qui bénéficient encore du statut d’institution.

Le contre-exemple. Photo : Michelin Motorsport

Puis, regardez Fabio Quartararo. Le Français n’a jamais rayonné en Moto3 ou Moto2, et il était impossible, au vu de ce qu’il avait montré lors de ces saisons en demi-teinte (y compris sa dernière en catégorie intermédiaire, soit 2018), de prédire une telle trajectoire chez Petronas SRT Yamaha puis l’équipe officielle jusqu’au titre mondial.

II) Tout dépend de votre profil

En réalité, la gravité de la question n’est pas la même pour tout le monde. Faut-il l’accepter si vous êtes Pedro Acosta, Maverick Viñales ou Dani Pedrosa, soit des pilotes brillants en petites catégories, promis à un grand avenir ? De toute évidence, oui.

Sans lui manquer de respect, Iker Lecuona n’était pas de cette trempe, même si sa carrière est potentiellement encore longue. Nous pourrions dire la même chose de Fabio. En clair, ces opportunités sont dangereuses si le pilote en question n’est pas exceptionnel, ou au moins, l’« homme du moment ».

Qu’est-ce que cette dernière appellation signifie. Votre profil peut être intéressant sans que vous gagniez. La jeunesse, l’explosivité sont des paramètres extrinsèques à votre performance qui vous font marquer des gros points. Appelons ceci le plafond.

Deux cas de figure. Premièrement, votre plafond est élevé, vous jouez le top 3/top 5 et vous êtes sous le feu des projecteurs. Deuxièmement, votre plafond semble limité mais vous gagnez.

Pour la première situation, un passage en MotoGP, dans les dernières années, est à double tranchant. Soit vous arrivez à convertir les attentes (ce qui est plus important que de scorer des points) comme Miguel Oliveira, Álex Rins et dans une moindre mesure Joan Mir et Jorge Martín (deux pilotes pour lesquels on exclut le passage en Moto2), soit vous n’y arrivez pas, comme Remy Gardner, Scott Redding ou Sam Lowes.

Pour la deuxième situation, en revanche, votre réussite est très compromise. Les Tito Rabat, Tom Lüthi, Gábor Talmácsi ou même Bradley Smith – qui performait sous les radars avec du matériel moins tranchant – se sont tous cassés les dents, ce qui nous mène à la fin de cet article.

Miguel, finalement, n’a jamais joué un titre sur toute une saison mais son talent est bien décelé depuis ses années Moto3. Photo : Michelin Motorsport

Conclusion :

Non, il ne faut pas toujours accepter un guidon en MotoGP. Plus qu’une étude du contexte, c’est de son propre plafond dont faut être sûr. Si un pilote a suffisamment confiance en son talent, alors il doit au moins essayer de devenir « l’homme du moment » en Moto2 avant de passer en MotoGP. Accepter directement un guidon en catégorie reine est trop précipité.

Vous remarquerez qu’un homme ne répond pas à ces critères : Fabio Quartararo. Son cas est tout à fait unique et son exemple reste très difficile à suivre. Le problème – tout du moins, le propre – du MotoGP, discipline à taux de renouvellement très élevé, est qu’il est tortueux d’y revenir une fois que vous en sortez.

À moins d’accepter un rôle secondaire comme Stefan Bradl. De fait, les portes se ferment définitivement après un échec. Jamais on imaginait Xavier Siméon, Thomas Lüthi ou Scott Redding revenir après leur départ. Le train ne passe qu’une fois. Ce n’est pas au premier qui monte dedans, mais à celui qui grimpe au bon moment, pas comme en Formule 1 par exemple, où la performance dépend beaucoup plus de votre package qu’en MotoGP.

Même avec la dernière moto de la grille, il est possible pour chacun de faire une percée, un exploit (chaque année, une quinzaine de pilotes différents montent sur le podium) qui le fera repérer par un meilleur team.

Certains cas de figure sont tristes, comme Remy Gardner, qui, en suivant le sens de l’histoire, devait accepter un guidon en MotoGP. Ou peut-être, aurait-t-il dû patienter à l’image de Johann Zarco, qui, plein de confiance, avait défendu son titre, quelque chose que l’on voit de moins en moins de nos jours.

Les yeux sont le meilleur indicateur, indépendamment de la position d’un pilote à l’arrivée. Devant votre écran, demandez-vous si untel peut percer en MotoGP. A-t-il le profil type, est-il assez explosif, tente-il assez, possède-t-il une particularité qui le ferait se démarquer en MotoGP ? La réponse à ces questions est souvent révélatrice.

Qu’en pensez-vous ? Iker Lecuona, par exemple, est-il monté trop rapidement en MotoGP ? Dites-le nous en commentaires !

Grâce aux absences répétées de Marc Marquez, Stefan Bradl a une carrière solide en tant que pilote wildcard/officiel en catégorie reine, sans briller pour autant. Photo : Michelin Motorsport

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Au passage, il aura aussi certainement une pensée pour Hervé Poncharal qui l’avait amené parmi l’élite sans rien pouvoir faire pour l’y maintenir. Mais il avait été son premier avocat lorsque Honda lui avait demandé son évaluation au sujet du jeune espagnol alors destiné à entrer dans le projet WSBK de la marque de Tokyo.

Iker Lecuona : « je n’ai aucune attente, je vais juste essayer d’en profiter »

S’exprimant ce jeudi après-midi, Iker Lecuona exprimait ainsi le sentiment de vivre Noël en avril : « honnêtement, la sensation est folle ! Quand j’ai appris la nouvelle, wow, ça a été une grande surprise pour moi. Je ne m’y attendais pas. J’ai dit oui, bien sûr. C’est mon équipe de rêve. C’est une opportunité incroyable alors merci à Honda, Team HRC et Repsol. J’apprécie beaucoup qu’ils m’aient donné cette opportunité. Je vais essayer d’en profiter parce que je pense que c’est à ça que sert cette opportunité ».

Poursuivant sur ce qu’il espère retirer de ce week-end, et s’il s’est fixé des objectifs, Lecuona a commenté : « je n’ai aucune attente, je vais juste essayer d’en profiter. C’est la première fois en deux ans que je suis de retour dans ce paddock et sur ces motos, donc il y a beaucoup de nouvelles choses à comprendre. C’est aussi la première fois avec Honda et cette machine. J’ai besoin d’apprendre et nous verrons comment se passe vendredi. Je suis très excité de commencer ! » termine celui qui aura pour voisin Joan Mir et qui fait revenir le 27 dans le box Repsol Honda…

From Assen to Jerez. From @WorldSBK to @MotoGP. @LecuonaIker is ready for the #SpanishGP pic.twitter.com/28ZiRJsuqD

— Repsol Honda Team (@HRC_MotoGP) April 27, 2023

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Car cette fois, et dès ce week-end pour le Grand Prix d‘Espagne, Iker Lecuona y aura droit à sa grande chance d’évoluer au sommet de la chaine alimentaire HRC. Et ce n’est pas à proprement parler un débutant. On rappellera qu’Iker Lecuona a disputé le championnat du monde MotoGP en 2020 et 2021 pour Tech3-KTM. Il a obtenu ses meilleurs résultats en 2021 avec une 6e place à Spielberg et une 7e place à Silverstone avec la KTM RC16.

Son patron de l’époque, Hervé Poncharal se souvient très bien de lui : « Iker est un pilote très rapide. Il a beaucoup de talent. C’est une bête et il peut maîtriser beaucoup de motos, y compris une MotoGP ». Et il lâche : « Lecuona ne méritait pas de quitter le MotoGP.  Cela ne veut pas dire que personne ne faisait confiance au potentiel d’Iker. Parfois, vous devez prendre une décision, bonne ou mauvaise ».

Iker Lecuona : « c’est une opportunité incroyable de revenir en MotoGP et de courir avec mon équipe de rêve »

Joan Mir devra donc le garder à l’œil, car se faire dominer par Alex Rins, passe encore, mais s’il devait céder face au pigiste et pilote WSBK pour la marque, il y aurait de quoi se poser des questions. Au passage, nul doute que cette expérience sera regardée de près par son collègue du mondial Superbike Toprak Razgatlioglu, qui pense au MotoGP pas seulement en se rasant le matin.

Et sinon, Iker Lecuona, que pense-t-il de cette opportunité ? « Tout d’abord, je veux souhaiter à Marc tout le succès possible dans son rétablissement, il est la référence en MotoGP et je pense qu’il manque beaucoup non seulement aux fans mais aussi aux pilotes » commence-t-il. « Pour moi, bien sûr, c’est une opportunité incroyable de revenir en MotoGP et de courir avec mon équipe de rêve. Le faire devant le public espagnol est vraiment spécial ».

Puis il ajoute : « mais il faut être réaliste, ce sera un week-end très dur et exigeant. J’ai passé cette année et l’année dernière entièrement concentré sur le WorldSBK avec l’équipe HRC et maintenant je dois m’habituer à tout ce qui est différent en MotoGP et apprendre une toute nouvelle moto : la Honda RC213V. Quoi qu’il arrive, je ferai de mon mieux et je verrai le résultat » termine l’Espagnol.

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Avant de se pencher sur le cas Lecuona, voici les nouvelles données par l’octuple champion du monde sur son état : « hier, nous avons fait un autre scanner et il a été confirmé que, malgré le fait que la blessure progresse favorablement, l’os n’a pas encore fini de guérir et que la course à Jerez était risquée. Avec l’équipe médicale, nous avons décidé de ne prendre aucun risque, d’attendre deux semaines de plus et de revenir au Mans ».

« Je suis vraiment désolé de manquer le Grand Prix d’Espagne parce que c’est toujours spécial, à cause de l’ambiance, de la course à la maison et surtout, de voir et de profiter des fans. Je vais continuer avec la réhabilitation et travailler pour être de retour dès que possible. Merci pour vos messages de soutien ! ».

L’absence de Marc Marquez laisse un vide qu’Alex Rins est prêt à combler chez Honda

Marc Marquez ne participera donc même pas à son Grand Prix à domicile, à Jerez, mais il devrait tout de même être sur place pour inaugurer son espace dédié à ses fans où ses Honda sorties de son musée devaient être exposées. Au passage, la question de sa sanction est repoussée d’autant…

Pour Iker Lecuona, c’est un retour parmi l’élite et il pourrait après tout surprendre sur un tracé qu’il connait très bien. Il a le rythme de la compétition, puisqu’au front pour Honda en WSBK. Avec cette nouvelle conjoncture, Alex Rins s’affirme de plus en plus comme le leader du HRC cette saison, statut qu’il assume déjà au classement général et après sa démonstration à Austin.

Un scénario inédit qui rend cette saison encore plus étonnante et qui s’ancrera encore un peu plus le lundi 1er mai où un test officiel est programmé toujours en Andalousie. C’est lui qui devrait, selon toute vraisemblance, bénéficier des nouvelles pièces qui seront évaluées et validées à cette occasion…

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Iker Lecuona s’en est bien sorti d’un violent accident lors du test Superbike à Barcelone. Bien que marqué physiquement, il ne déplore aucune blessure majeure. Mais sa mésaventure l’a amené à réfléchir sur la sécurité des pistes inscrites au calendrier du championnat, et d’autant plus qu’il a été transporté en ambulance au centre médical, puis dans un hôpital voisin… « Les ecchymoses sur mon visage sont dues à mes cinq ou six flips dans le gravier », a déclaré le pilote Honda à Speedweek. « La visière de mon casque s’est ouverte et toutes les pierres m’ont frappé. J’ai dû avoir trois points de suture sur mon œil droit ». Puis il ajoute : « au début, j’ai pensé que le pied était cassé parce qu’il était sur le point de virer au violet et il faisait très mal. Mais il est seulement gravement meurtri ».

Voilà pour les conséquences. Mais l’Espagnol pousse son analyse plus loin : « chaque année, les pneus et les motos s’améliorent et nous devenons plus rapides », a déclaré le pilote de 23 ans. « En MotoGP, il y a aussi l’aérodynamisme, ce qui aggrave encore le problème. Leurs motos sont encore plus rapides, les pilotes peuvent freiner plus tard et prendre plus de vitesse dans les virages. Nos problèmes ne sont pas si importants, mais nous arrivons à Barcelone dans le premier virage à 325 km/h… Si vous tombez vous atteindrez très vite la limite du tracé. Elle est proche dans de nombreux virages, ce qui est très dangereux ». Puis il conclut : « je ne dis pas que nous ne pouvons pas courir sur des circuits comme celui-ci. Mais il est clair que nous devons améliorer la sécurité sur tous les anciens circuits de course ».

Iker Lecuona : « si c’est impossible, alors nous ne pouvons pas y aller, parce que c’est dangereux pour nous »

Si, sur certains sites, les zones de dégagement peuvent être étendues, sur d’autres comme Most ou Imola il sera difficile voire impossible dans certains virages. Dans ce cas, l’expertise de l’ancien pilote Tech3 KTM en MotoGP faite est claire : « si c’est impossible, alors nous ne pouvons pas y aller, parce que c’est dangereux pour nous ».

Reste que si on en arrive à ce que les circuits ne sont plus adaptés aux motos, peut-être faudrait-il inverser la réflexion et réadapter les motos à leur espace naturelle… « Tout comme les motos, les pneus se sont également développés. Les améliorations des temps au tour sont plus dues aux pneus qu’aux motos. Pirelli veut améliorer ses pneus tout comme Honda la moto. Chaque constructeur fait ça pour gagner le championnat » rappelle Lecuona.

Reste que son discours sonne comme un avertissement pour le Grand Prix de Catalogne à venir : « il y a des virages dangereux pour nous sur de nombreux circuits, y compris à Barcelone », a déclaré le pilote Honda. « En Moto3, ça va, en Moto2 ça va être serré. Et pour le MotoGP et le Superbike, les zones de dégagement sont trop petites car nous sommes très rapides. J’ai heurté les barrières plusieurs fois et je ne veux même pas parler de l’état de la moto ».

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A Phillip Island, c’était BMW qui était nulle part et le week-end suivant, ça semble être Honda tandis que Van Der Mark a posé sa M1000RR dans le top 5… Il ne faut décidément jurer de rien et garder la tête froide. Mais sous la chaleur tropicale de Mandalika, Iker Lecuona a été trop échaudé… Après le highside en FP1, l’Espagnol a risqué le même sort en FP2, retournant au box furieux.

L’ancien pilote MotoGP sur KTM n’a pas maché ses mots au moment de faire le bilan de son vendredi. On lit ainsi de lui sur GPOne : « mentalement c’est dur, on est dans la merde » lâche-t-il.  « Aujourd’hui j’ai dû faire face à deux chutes. Heureusement, je vais bien, même si j’ai des douleurs dans certaines parties de mon corps comme mes fesses et mes pieds ».

Turn 16 crash for @LecuonaIker who walks away with the marshals 👀#WorldSBK pic.twitter.com/fcuJooiftY

— WorldSBK (@WorldSBK) March 3, 2023

Iker Lecuona : « je pense que c’est l’une de mes pires journées depuis que je suis en WSBK« 

Il explique : « le premier accident était comme l’année dernière quand j’ai fait ce highside violent et que je me suis retrouvé à l’hôpital. Le problème, c’est que j’ai chuté dans le premier tour, où j’étais même quatre secondes plus lent ».

Il ajoute : « dans l’après-midi, j’ai essayé de redémarrer pour reprendre confiance sur la moto. Au début, je me suis amélioré, mais dès que j’ai mis le nouveau pneu, j’ai encore chuté. La dynamique était la même que le matin, même si, heureusement, je n’ai pas fait de highside. Malheureusement, c’est difficile, je pense que c’est l’une de mes pires journées depuis que je suis ici en WSBK. On verra ce qui se passera demain ».

Le HRC regardera sans doute aussi ça de près… Sur ce point, l’Espagnol s’est voulu apaisant : « un grand merci à l’équipe pour leur travail acharné pour réparer la moto à temps pour la deuxième session, et à Leon Camier et Kuwata san et tous les membres de l’équipe qui m’ont soutenu et ne m’ont mis aucune pression, et ils ont essayé de me donner une bonne énergie ». Et il conclut : « je suis aussi un peu épuisé physiquement après avoir souffert de problèmes gastro-intestinaux ces derniers jours ». 

After a crash at Turn 10 @LecuonaIker is not happy 💥#IDNWorldSBK 🇮🇩 pic.twitter.com/8Gp0AaDa4j

— WorldSBK (@WorldSBK) March 3, 2023

WSBK Superbike Indonésie FP2 : chronos

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Iker Lecuona a mérité son salaire en Australie en se montrant aussi audacieux que solide lors d’un meeting à Phillip Island électrique. Car si Alvaro Bautista caracolait en tête jouant l’homme sans histoire, la vie était un peu plus agitée au milieu du peloton…

L’Espagnol se souvient ainsi d’un dimanche où il ne fallait pas sa part aux chiens, surtout en Course 2 : « c’était une course passionnante, j’étais en plein milieu et jusqu’à la fin j’étais l’un des candidats à la lutte pour la quatrième place », a déclaré Lecuona. « En ce qui concerne les autres marques, mon rythme est au même niveau que Kawasaki ou Yamaha, car cette année nous nous sommes nettement améliorés vers la fin des courses et pouvons maintenant garder notre rythme avec beaucoup plus de succès ».

Et Ducati ? « Il est clair pour moi que Ducati est fort et que les meilleurs pilotes Ducati sont presque impossibles à arrêter ». Voilà pour l’évaluation globale. Mais pour en arriver là, il a fallu faire des choix sur la Honda afin de tirer le meilleur partie des pneus. Une stratégie commune à tous et que Jonathan Rea a aussi décliné à sa manière avec sa Kawasaki.

Iker Lecuona : « notre vitesse de pointe était correcte car avec cinq pilotes devant moi, j’avais toujours assez d’aspiration« 

On apprend ainsi de l’Espagnol de 23 ans : « afin d’améliorer la durée de vie du pneu arrière, nous avons un peu limité la puissance avec l’électronique. D’une part, cela m’a permis de me battre jusqu’au bout. Mais d’autre part, j’ai perdu quatre ou cinq dixièmes de seconde en accélérant à la sortie du long et rapide virage d’arrivée, que j’ai ensuite dû regagner d’une manière ou d’une autre. Notre vitesse de pointe était correcte car avec cinq pilotes devant moi, j’avais toujours assez d’aspiration. Néanmoins, j’ai raté ces dixièmes pour être un peu plus détendu en course ».

Le point culminant a été son attaque réussie contre le pilote d’usine Kawasaki Jonathan Rea dans l’avant-dernier tour. « Il a continué à essayer de ralentir le groupe. Ce n’est que lorsque Bassani était devant qu’il a également ouvert les gaz et brûlé son pneu arrière dans le processus. Je savais que j’avais encore des réserves en matière d’adhérence des pneus et que je pouvais le dépasser » se réjouit Lecuona sur Speedweek qui sait donc aussi se montrer vieux briscard.

Il termine : « dans l’ensemble, nous pouvons être très satisfaits du résultat. Nous étions dans un groupe qui s’est battu pour la 4e place jusqu’au bout. Et cela sur une piste très critique en termes d’usure des pneus. Maintenant, nous avons les données nécessaires et savons pour l’avenir comment nous pouvons continuer à nous améliorer sur une distance de course complète ». On rappellera que son équipier Vierge s’est contenté du onzième rang.

WSBK Superbike Phillip Island Course 2 : classement

Crédit classement wsbk.com

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Derrière l’officiel Ducati qui semble serein, et c’est une bonne surprise, on trouve des prétendants qui ne font pas partie du trio de Titans, Andrea Locatelli (Pata Yamaha Prometeon WorldSBK) et Iker Lecuona (Team HRC) le matin,  Michael Ruben Rinaldi (Aruba.it Racing – Ducati),  Philipp Öttl (Team GoEleven), Danilo Petrucci (Barni Spark Racing Team), Garrett Gerloff (Bonovo Action BMW) et Dominique Aegerter (GYTR GRT Yamaha WorldSBK Team) l’après-midi.

Mais sont donc passés Toprak Razgatlioğlu (Pata Yamaha Prometeon WorldSBK) et Jonathan Rea (Kawasaki Racing Team WorldSBK) ? 

En cette fin d’été austral, les deux pilotes semblent avoir été victimes de l’augmentation des températures entre le matin et l’après-midi, et de n’avoir pu adapter leur monture aux 51° atteints par la piste australienne.

Toprak Razgatlioğlu : « Dans l’après-midi, il faisait incroyablement chaud. L’asphalte était à 51, 52 degrés. Nous avons essayé une simulation de course. On dirait que ce n’était pas vraiment rapide mais ce n’était pas mal non plus. Nous avons essayé de nouveaux réglages pour la course. Demain, le temps s’annonce plus frais, ce qui aidera à l’adhérence. »

Jonathan Rea : « Dès que la température a grimpé et que j’ai fait ma première sortie en FP2, je ne suis pas senti bien du tout avec la moto. »

Malheureusement pour eux, la FP3 se déroule aujourd’hui un peu plus tôt que la FP1, et avec des températures qui s’annoncent plus fraîches qu’hier, il ne sera guère possible de résoudre le problème avant la Superspole.
Mais à l’inverse, celle-ci aura lieu plus tôt que la FP2 et devrait donc moins gêner les deux pilotes concernés.

Le ciel est couvert ce matin. Les températures sont de 24° dans l’air et 26° au sol, alors que le vent soufflant à 16 km/h est plus fort qu’hier.

Good morning from Phillip Island and we are about to get started with FP3 for #WorldSBK 💥#AUSWorldSBK 🇦🇺 pic.twitter.com/7GodiVx3aw

— WorldSBK (@WorldSBK) February 24, 2023

À l’heure dite, les 22 pilotes s’élancent sur le tracé de 4,4 km pour cette séance de 30 minutes, Álvaro Bautista en tête devant Loris Baz, Alex Bassani et Jonathan Rea.

FP3 is underway and we see @Petrux9 heading out for his second day in the #WorldSBK class 😎#AUSWorldSBK 🇦🇺 pic.twitter.com/g0KjB4uycr

— WorldSBK (@WorldSBK) February 24, 2023

Dès le tour de sortie, une averse fait son apparition et tous les pilotes, partis en slicks, rentrent au box. Seul Dominique Aegerter fait un tour dans ces conditions avant, lui aussi, de revenir à la raison. La référence est ainsi fixée en 1’38.394, seul chrono qui s’affiche sur le live timing.

Rain early in FP3 here at Phillip Island ☔️@DomiAegerter77 is one of the few riders still out on track as they all head back to their boxes 🌧️#AUSWorldSBK 🇦🇺 pic.twitter.com/cSbXX5wjiC

— WorldSBK (@WorldSBK) February 24, 2023

Les minutes passent et la situation reste inchangée, sans bruit de moteur sur le l’île venteuse…

Hey @lorisbaz! 👋

The Bonovo Action BMW rider gives us a wave as the riders assess the light rain at Phillip Island early in FP3 😍☔️#AUSWorldSBK 🇦🇺 pic.twitter.com/zP1Z67D2aw

— WorldSBK (@WorldSBK) February 25, 2023

La mi-séance passée, Philipp Öttl prend la piste, apparemment en pneus slicks. Tous les autres pilotes le regardent, et ses premiers partiels allumés en rouge incitent immédiatement Toprak Razgatlioğlu, Dominique Aegerter et Remy Gardner à remonter sur leur moto.

Philipp Öttl  inscrit 1’31.211 puis Toprak Razgatlioğlu 1’30.447, soit carrément le meilleur temps du weekend jusqu’à présent !

We finally have bikes on track and we see @toprak_tr54 and Scott Redding in action 😍

The pace is already quicker than on Friday 🚀#AUSWorldSBK 🇦🇺 pic.twitter.com/qEGbCSCvLY

— WorldSBK (@WorldSBK) February 25, 2023

Il reste 7 minutes quand Jonathan Rea réplique en 1’30.220 mais dans la foulée Iker Lecuona inscrit 1’29.764.

A rapid 1'29.764 lap time set by @LecuonaIker puts him top of the FP3 timesheet ⏱

The rain earlier is not hindering the riders 💥#AUSWorldSBK 🇦🇺 pic.twitter.com/hKYpiKLtHS

— WorldSBK (@WorldSBK) February 25, 2023

Álvaro Bautista est alors 15e mais le pilote Ducati produit son effort et bondit jusqu’à la 4e position provisoire. Au passage suivant, l’officiel Ducati progresse encore de deux places mais doit s’incliner devant le pilote Honda qui donne tout, et même plus, depuis ce début de weekend.

The riders including 6️⃣ time #WorldSBK champion @jonathanrea practice their starts as FP3 concludes ✊#AUSWorldSBK 🇦🇺 pic.twitter.com/6WCWEFWMcO

— WorldSBK (@WorldSBK) February 25, 2023

Résultats de la FP3 des WorldSBK Superbike à Phillip Island :

Crédit classement : WorldSBK.com

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Cela étant dit, si Iker Lecuona a surpris, son équipier Xavi Vierge a confirmé qu’être un pilote Honda n’était pas ce qui avait de plus garanti pour obtenir un bon résultat. Reste que Lecuona, 23 ans, a fait le job, comme le plein de confiance. Un bilan positif qu’il attribue au labeur accompli par son équipe au lendemain des tests accomplis sur ce même tracé australien : « au cours des deux derniers jours, l’équipe a travaillé dur avec les données pour comprendre nos problèmes et ce que nous devions changer sur la moto pour nous améliorer ».

Une analyse qui a apparemment porté ses fruits, du moins en ce qui le concerne : « au début des FP1, j’ai senti que la moto était différente, elle a commencé à bien fonctionner et je me sentais très à l’aise. J’ai subi une petite chute en fin de séance car j’ai dû ajuster un peu la base, mais je m’en fous. C’est une bonne chose que ce soit arrivé à ce moment-là car cela nous a permis de comprendre pourquoi j’ai chuté », a expliqué Lecuona.

Il ajoute : « nous avons apporté quelques légères modifications pour essayer de résoudre le problème pour la FP2. Là je me sentais bien. La moto était prête et j’ai roulé de manière naturelle et détendue ». Une satisfaction qui a été pour lui un moment historique sur la CBR triple R : « c’est l’une des premières fois que j’ai pu comprendre la moto et c’était agréable. Par rapport à l’année dernière, nous sommes capables d’être plus réguliers en termes de rythme de course, donc je dirais que nous nous sommes améliorés ».

Shortly after his big moment at Turn 4️⃣ @LecuonaIker is down at Turn 1️⃣0️⃣. Rider OK 👍

Not the conclusion to FP1 the Spaniard would have wished for 👀 #AUSWorldSBK 🇦🇺 pic.twitter.com/NynztLjCKj

— WorldSBK (@WorldSBK) February 24, 2023

Iker Lecuona : « c’est l’un des meilleurs moments pour moi chez Honda« 

Iker Lecuona prend cependant en compte les températures estivales rencontrées ce vendredi et qui devraient baisser pour le reste du week-end australien… « Il faisait très chaud et c’était la première fois que je roulais sur cette piste avec ces températures. C’était tout nouveau pour moi même avec les Pirelli, donc j’ai dû gérer l’accélérateur et l’électronique pendant les longs relais, mais je pense que c’était une bonne journée. Les prévisions pour demain sont variables et je ne sais pas s’il va pleuvoir ou non. Il pourrait faire plus frais demain et dimanche et changer un peu la situation. Nous verrons, mais pour le moment nous avons une bonne vitesse ».

Iker Lecuona termine : « c’est l’un des meilleurs moments pour moi chez Honda. Franchement, tout s’est mieux passé aujourd’hui que ce à quoi je m’attendais car nous avons encore eu du mal dans divers domaines pendant le test. Nous ne sommes pas loin de pouvoir nous battre devant. Nous pouvons garder le rythme constant et le tenir plus longtemps, bien mieux que l’an dernier. Je dirais que nous avons fait un pas en avant. Pour le moment ça se présente bien ».

On rappellera qu’Iker Lecuona était neuvième, à 1,2 seconde du champion du monde Alvaro Bautista et sa Ducati au terme de la FP2, mais à la troisième place, à moins de 0,4 seconde à la fin de la FP1.

WSBK Superbike Phillip Island J1 : chronos cumulés

Crédit classement wsbk.com

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Iker Lecuona et Xavi Vierge sont les deux pilotes officiels Honda en mondial Superbike, et ils se lanceront dans la mêlée de leur catégorie ce week-end à Phillip Island. Le duo espagnol arrivé des Grands Prix va entamer sa seconde campagne au guidon de la Honda. Une expérience qui leur sera bien utile pour faire face à cette compétition d’où le blason ailé ne compte pas parmi les favoris. Entre la CBR triple R et la RC213V de MotoGP, cela semble en effet être le même combat pour être digne de la réputation de la marque représentée.

Iker Lecuona à Phillip Island : « pour être honnête, je ne sais pas si nous sommes prêts à courir« 

Après une intersaison peu encourageante et surtout marquée par de nombreuses chutes, Iker Lecuona ne cache pas que ce rendez-vous australien sera le premier d’une longue série de difficultés encore à résoudre pour être au niveau de la concurrence : « pour être honnête, je ne sais pas si nous sommes prêts à courir » commence carrément l’ancien pilote MotoGP sur KTM. « Nous avons beaucoup lutté pendant l’hiver. Nous nous sommes un peu améliorés, mais nous ne savons pas exactement quel est le niveau jusqu’à présent. Nous verrons durant ce week-end comment nous allons ».

« Nous nous sommes beaucoup améliorés sur la distance de course » ajoute-t-il. « L’an dernier, nous avons eu beaucoup de mal en fin de course avec les pneus. Nous avons toujours détruit le pneu et l’avons surchauffé. Cette année, en hiver, nous avons beaucoup travaillé dans ce domaine. Tout le nouveau matériel que nous avons nous a permis d’élever le niveau, notamment en fin de course ».

Puis il termine : « pour l’instant, nous ne pouvons pas faire un tour rapide. Je gagnais toujours sept ou huit dixièmes avec un pneu neuf si je poussais comme un fou mais maintenant, je ne me sens plus comme ça. J’ai l’impression que je ne peux améliorer que trois ou quatre dixièmes, mais en dépassant la limite, vous pouvez peut-être faire une erreur ou une chute ». Et il y en a eu pas mal cette intersaison, partagées entre Lecuona et son équipier Vierge… Comme il y en aussi souvent en MotoGP.

WSBK Superbike Phillip Island : horaires

Vendredi 24 février 

00:30-01:15 – FP1 WorldSSP
01:30-02:15 – FP1 WorldSBK
05:00-05:45 – FP2 WorldSSP
06:00-06:45 – FP2 WorldSBK

Samedi 25 février

00:50-01:20 – FP3 WorldSBK
02:25-02:45 – Tissot – Superpole WorldSSP
03:10-03:25 – Tissot – Superpole WorldSBK
04:30 – Course 1 WorldSSP (18 tours)
06:00 – Course 1 WorldSBK (22 tours)

Dimanche 26 février

00:30-00:45 – Warmup WorldSBK
00:55-01:10 – Warmup WorldSSP
03:00 – Course Tissot – Superpole WorldSBK (10 tours)
04:30 – Course 2 WorldSSP (18 tours)
06:00 – Course 2 WorldSBK (22 tours)

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Et tandis que la livrée 2023 de la CBR1000RR-R FIREBLADE accueille PT Astra Honda Motor dans la liste des sponsors officiels, l’équipe s’est concentrée sur ce qui se cache sous les carénages dans le peu de temps dont elle disposait entre la fin de la saison 2022 et l’ouverture imminente de la saison 2023 en Australie.

Le Team Manager Leon Camier et les pilotes Iker Lecuona et Xavi Vierge ont parlé de ce qu’ils ont appris la saison dernière et de ce à quoi ils aspirent maintenant, conscients que le niveau de compétition en 2023 sera plus élevé que jamais.

En plus de la présentation virtuelle, les fans de Honda et du WorldSBK pourront visiter la maison du paddock du TeamHRC sur wsbk.hondaracingcorporation.com à tout moment de l’année. Cet espace sera constamment mis à jour avec de nouveaux contenus et informations sur les activités de l’équipe et des pilotes, et restera disponible pour tous les fans passionnés du monde entier.

Iker Lecuona :  » Nous avons beaucoup appris l’année dernière et obtenu de bons résultats, comme la pole position à Barcelone et un podium à Assen, ce à quoi nous ne nous attendions pas vraiment puisque ce n’était que la deuxième course. C’est vraiment une année très positive dans l’ensemble, qui m’a permis d’apprendre beaucoup de choses, comme la façon de gérer la situation dans chaque course et sur chaque circuit, et aussi avec les pneus Pirelli qui étaient très difficiles à comprendre au début. J’ai l’intention d’exploiter tout ce que j’ai appris en 2022 dans l’année à venir. Pendant l’hiver, l’équipe et tout le monde à l’usine Honda ont travaillé très dur pour nous fournir une meilleure moto. Nous avons encore deux jours d’essais en Australie avant la première course, donc nous avons le temps de comprendre le nouveau matériel et de trouver la meilleure configuration afin de l’exploiter au mieux. Nous commençons par les deux manches auxquelles je n’ai pas pu participer la saison dernière, mais j’aime les deux circuits, je me sens bien et je suis prêt à tout donner. »

Xavi Vierge : « C’est ma deuxième année en WorldSBK et nous allons donc bénéficier du fait de ne pas avoir à partir de zéro. Nous connaissons maintenant beaucoup de circuits et comprenons comment les pneus et l’électronique fonctionnent, alors que tout cela a été un grand défi pour moi l’année dernière. La saison 2022 n’a pas été facile, mais nous avons obtenu de bons résultats et démontré notre potentiel. Ils ont travaillé dur au Japon et nous avons donc eu beaucoup de travail à faire et d’éléments à tester pendant l’hiver. Je suis vraiment satisfait de la façon dont tout cela s’est déroulé et maintenant nous devons juste identifier notre configuration de base pour la saison. Les essais, c’est bien, mais ce n’est pas comparable à la course. Heureusement, cette année, nous commençons tôt et il n’y a pas de meilleurs endroits que l’Australie et l’Indonésie. J’adore ces circuits, surtout Phillip Island. C’est la première fois que j’y vais en février, qui est l’été, donc je suis impatient d’y aller et de commencer ce qui devrait être une saison incroyable. »

Leon Camier, Chef d’équipe, Team HRC : « La saison 2022 du World Superbike a été une bonne année de fondation pour nos deux jeunes rookies. Tout au long de la saison, nous avons pu voir ce dont ils sont tous deux capables et nous avons été impressionnés par la façon dont ils ont pu s’adapter rapidement à de nouveaux circuits et à différentes situations. Maintenant que nous avons fait une grande partie de l’apprentissage, nous pouvons nous concentrer sur la performance en course dès la FP1. Nous avons travaillé dur dans de nombreux domaines et nous nous sommes améliorés sur de nombreux aspects. 2023 commence maintenant, et nous sommes prêts à partir. L’objectif est de s’améliorer globalement, à la fois avec la moto du côté de l’équipe, et en travaillant pour franchir une nouvelle étape de manière plus générale. Notre vitesse de pointe a toujours été très bonne avec la Fireblade, mais nous devons continuer à travailler pour nous améliorer dans tous les domaines. Lorsque vous apportez une nouvelle spécification d’un composant donné pour améliorer un domaine, vous trouvez parfois que cela vous fait reculer dans un autre domaine. C’est un point sur lequel Honda a travaillé très dur au Japon et nous sommes convaincus que cette année nous ferons un nouveau pas dans la bonne direction. S’attendre à passer de la situation où nous étions la saison dernière à viser un titre sera très difficile, mais c’est essentiellement notre objectif, et nous continuerons à y travailler jusqu’à ce que nous l’atteignions. »

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Ne pas avoir exactement le choix de ses pilotes, lorsque l’on est un partenaire d’un grand constructeur comme KTM aux filières pleines de talents qui poussent vite, n’est pas une posture humainement facile lorsque l’on est patron d’écurie. C’est le cas apparemment pour Hervé Poncharal qui s’est confié sur crash.net au sujet d’un Iker Lecuona qui a été pour ainsi dire le dernier pilote sur lequel il a eu son mot à dire pour le recevoir dans son box.

Le Français rappelle ainsi le contexte de l’époque : « mon équipe initiale pour 2020 était Brad Binder et Miguel Oliveira. Ensuite, Zarco a quitté KTM au milieu de 2019, il a donc été décidé que Brad Binder ne serait pas avec nous l’année prochaine et remplacerait Zarco. Cela a été décidé à Phillip Island, donc je me suis retrouvé sans pilote très tard dans la saison 2019. Alors j’ai dit : ‘J’aimerais parier sur ce jeune pilote ; Iker Lecuona’. Chez KTM, ils avaient un peu peur mais j’ai dit : ‘Hé, tu as déjà pris Brad ! Laisse-moi faire !’ Iker le méritait ».

L’option validée, les débuts d’Iker Lecuona ont été plus qu’encourageants en fin de saison à Valence. La suite laissait augurer de belles choses, mais la crise sanitaire est arrivée et le jeune espagnol a subi les affres du dépistage positif à la Covid-19, le condamnant à des forfaits pendant que la RC16 se montrait sous son meilleur jour. Le train était comme passé et Iker Lecuona n’a jamais pu, ensuite, faire étal de son talent pour une raison ou pour une autre. Pendant ce temps, Remy Gardner et Raul Fernandez se présentaient pour monter en MotoGP. Et on connait la suite.

Hervé Poncharal : « Iker Lecuona est un pilote très rapide, il a beaucoup de talent« 

Un enchainement d’événements sur lequel Hervé Poncharal n’a pas eu prise. Par contre, il n’a pas laissé son pilote sur le bord du chemin. Il raconte en effet, en commençant par ce regret : « Iker est un pilote très rapide. Il a beaucoup de talent. C’est une bête et il peut maîtriser beaucoup de motos, y compris une moto MotoGP ». Et il lâche : « Lecuona ne méritait pas de quitter le MotoGP.  Cela ne veut pas dire que personne ne faisait confiance au potentiel d’Iker. Parfois, vous devez prendre une décision, bonne ou mauvaise ».

Reste que le patron tricolore a été ensuite le premier ambassadeur de Lecuona dans le paddock, et notamment à un moment clé : « j’ai parlé avec Alberto Puig à Silverstone et il m’a demandé beaucoup de choses sur Iker. Je ne lui ai dit honnêtement que des bonnes choses, notamment que je le ferais signer j’étais lui », a déclaré Poncharal qui termine. « Si Iker n’avait pas rejoint le MotoGP, je ne pense pas qu’il aurait eu l’offre Honda WorldSBK, clairement. Je suis donc très heureux que nous ayons amené Iker Lecuona sur leur « radar », si vous voyez ce que je veux dire ».

On rappellera que pour cette saison 2023, Lecuona retrouvera sur la piste un Remy Gardner qui a réussi à trouver une Yamaha pour se relancer en WSBK après aussi une expérience ratée en MotoGP, mais après seulement une saison comme rookie, sous les couleurs KTM.

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Par Matthieu Bellan de Corsedimoto

La difficile aventure MotoGP avec la KTM est définitivement derrière un Iker Lecuona qui s’est complètement immergé dans le championnat WSBK jusqu’à connaître une année 2022 positive. Il a dû s’adapter à de nombreux changements et n’a certainement pas encore exprimé tout son potentiel. Motos, pneus, équipe, pistes, paddocks, format week-end, adversaires… Autant de nouveautés auxquelles l’Espagnol a dû faire face. Il a été le meilleur rookie de la dernière saison du WSBK, terminant à la neuvième place du classement avec 189 points. Son bilan aurait certainement pu être plus important s’il n’avait pas dû manquer les six dernières manches en raison des fractures subies lors de l’accident lors des FP2 en Indonésie.

Lors du dernier championnat, Lecuona a conquis un podium dans la course 2 à Assen et a également réussi à obtenir une pole position surprenante à Barcelone. À onze autres reprises, il a réussi à terminer dans les six premières positions à la ligne d’arrivée. Pas mal étant donné qu’il était un rookie et qu’il n’a pas roulé avec le meilleur package technique sur la grille Superbike.

Iker Lecuona est la meilleure arme de Honda pour contrer BMW

Mais le Valencien de 23 ans en veut plus et espère pouvoir faire un grand saut qualitatif avec Honda la saison prochaine. L’équipe HRC n’apportera pas de nouvelle Fireblade CBR1000RR-R sur la piste, mais elle prévoit plusieurs mises à jour qui peuvent la rendre plus compétitive. En outre, les concessions au règlement pourront aider à améliorer le châssis.

Honda a terminé dernier au classement des constructeurs Superbike (idem en MotoGP) et veut se racheter. Le premier rival sera BMW, qui alignera la nouvelle M 1000 RR en 2023, mais l’équipe du HRC compte prendre le dessus et se rapprocher du trio titanesque Bautista-Razgatlioglu-Rea. Lecuona est un pilote talentueux et, si la CBR10000RR-R Fireblade est suffisamment améliorée, lui aussi pourrait être un protagoniste. Le Valencien rêve grand pour son avenir en WorldSBK et espère se retrouver en mesure d’atteindre ses objectifs. Battre son coéquipier Xavi Vierge, ce qu’il compte bien refaire, ne lui suffit pas : il veut être avec les meilleurs pilotes.

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Iker Lecuona et Xavi Vierge ne peuvent pas porter la même combinaison puisqu’ils n’ont pas la même taille ni le même poids, et pourtant, il ne leur est jamais venu à l’idée de demander au règlement de prendre en compte cette différence.  Tout le contraire d’un Scott Redding qui estime cette absence de considération dans la détermination de la masse minimum réglementaire comme une flagrante injustice. Un combat qui semble porter ses fruits puisqu’il se dit qu’il aboutirait à une mention en 2024…

Cependant, cette cause n’est pas commune. Xavi Vierge dit ainsi sur crash.net : « Iker Lecuona est beaucoup plus lourd que moi et ça engendre des points négatifs, mais aussi des points positifs, et inversement pour moi. Bien sûr, ma moto est beaucoup plus rapide en ligne droite, mais je ne suis pas capable d’utiliser la poignée de gaz comme lui. J’ai toujours eu du mal avec ça ».

Il explique : « c’est difficile parce que maintenant par exemple, si on met le poids minimum je n’aurai pas l’avantage de la ligne droite mais je continuerai à avoir l’inconvénient de ne pas utiliser le grip arrière, donc ce n’est pas facile d’être juste pour tout le monde, disons. Dans les petites catégories, comme le Moto3, la différence est énorme mais dans les grandes catégories comme le MotoGP et les Superbikes, je pense qu’il est vraiment difficile de trouver le bon compromis ».

« Je suis à 100% certain que quand Scott Redding est sur le podium, il ne fait pas de commentaire ! »

Son équipier Iker Lecuona est bien sûr d’accord sur le fond, mais s’offusque aussi de la forme dont les choses ont été présentée par Scott Redding qui a fait de son remplaçant chez Ducati Alvaro Bautista une cible de choix. On rappellera ainsi ses propos : « je pense que Bautista peut remporter le titre car il a un gros avantage, surtout dans les lignes droites. Aussi parce que la Ducati est rapide et qu’il pèse environ 53 kg, ce qui n’est pas très juste. Cela lui donne un avantage sur les autres. Il peut extraire deux dixièmes dans la ligne droite et dépasser, peu importe si vous freinez plus tard ensuite ».

Une stigmatisation que n’apprécie pas l’ancien pilote Tech3 KTM du MotoGP : « je suis en colère contre ce qu’il dit », affirme-t-il. « Ce que Redding fait sur Instagram, dans les réseaux sociaux avec Alvaro, en comparant n’est pas bien car je pense que vous ne pouvez pas comparer. Comme le dit Xavi Vierge, il gagne dans certains domaines, je perds dans certains domaines. Je suis à 100% certain que quand Redding est sur le podium, il n’a pas ce commentaire ! Ou quand il pleut et qu’il va vite, il peut gagner plus facilement parce qu’il est plus lourd sur la moto ». Vaste question, en effet…

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Le circuit de Jerez de la Frontera a été loué par Honda du 13 au 15 décembre pour procéder à des essais Superbike avec Iker Lecuona et Xavi Vierge, et MotoGP avec Stefan Bradl. Comme c’est souvent le cas, le HRC a partagé les frais avec d’autres équipes mais a cette fois imposé une interdiction aux journalistes et une omerta des chronos. On ne juge pas, car c’est entièrement leur droit, même si cela ne favorise pas notre travail. Les mauvaises langues diront quand même que le ciel ne les a finalement pas récompensés, en déversant ce qui est connu localement sous l’appellation de « rivière aérienne Efraín » tout au long de ces trois jours sur l’asphalte espagnol…

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Au côté de Honda, Pata Yamaha avec Toprak Razgatlioğlu et Andrea Locatelli, Bonovo BMW avec Garrett Gerloff et Loris Baz, GYTR GRT Yamaha avec Dominique Aegerter et Remy Gardner, MIE Honda avec Eric Granado et Hafizh Syahrin, ainsi que, en MotoGP, le test team KTM avec Dani Pedrosa étaient attendus. On trouvait également Nicolò Canepa, en mission spéciale pour un travail spécifique sur la Yamaha R1.

Tout le monde a été globalement unanime, ce test sur le mouillé n’a guère été productif, même s’il a quand même permis de faire quelques tours sur le mouillé. En l’absence de live timing et du moindre communiqué officiel, nous reportons ici les éléments diffusés ici et là, à commencer par les quelques propos rapportés sur le site officiel de Dorna Sports par ceux qui avaient le droit de parler, contrairement aux pilotes encore sous contrat avec leur ancien team jusqu’au 31 décembre…

Honda HRC :
Leon Camier, team manager : « Nous devons de toute façon progresser sur le mouillé, donc nous allons essayer de comprendre les éléments que nous avons sur le mouillé. Nous avons des spécifications moteur légèrement différentes, une évolution du bras oscillant et nous devons travailler sur la géométrie, mais ce n’est pas une bonne chose à faire dans ces conditions. Nous avons quelques améliorations électroniques, mais juste les choses normales que l’on tente de peaufiner à cette époque de l’année. Le bras oscillant est une évolution de ce que nous avions déjà, il s’agit juste de faire un pas de plus pour essayer de trouver un peu plus de grip sur l’angle. Les spécifications du moteur sont davantage axées sur la puissance en bas, l’accélération et le frein moteur, car nous cherchons à développer le couple. Il y a quelques légères différences au niveau des rapports de vitesse et d’autres choses comme ça, pour essayer de comprendre la configuration optimale dont nous avons besoin maintenant que nous avons un peu d’expérience avec cette moto. Pour faire varier le couple, il faut compenser avec les braquets, donc c’est juste l’optimisation normale pour chaque circuit.
Nissin travaille toujours pour progresser, donc c’est sûr qu’ils ont quelques petites améliorations à essayer, mais je ne sais pas si nous les testerons ou non dans ces conditions, car il sera difficile de comprendre quoi que ce soit. Les températures sur le sec sont un monde complètement différent, et ils sont plus concentrés là-dessus. C’est le développement normal de Nissin, mais rien de révolutionnaire d’après ce que j’ai compris. La performance de nos freins a été vraiment bonne, donc c’est juste une mise à niveau normale pour déterminer l’étape suivante et la manière d’améliorer l’ensemble. Nous avons reçu quelques modifications de Showa, mais tant que nous ne les avons pas testées, nous ne savons pas encore si c’est ce dont nous avons besoin ou non. Avec ces conditions, il est normal que tout le monde essaie de s’améliorer et propose différents produits, mais jusqu’à ce que nous les essayions, nous ne savons pas si c’est bon ou pas. »

Iker Lecuona : « Franchement, je me sens très bien. Les deux ou trois premiers tours, je me sentais un peu bizarre, et je ne me sentais pas très bien au niveau du dos, mais après quelques boucles supplémentaires, une fois que mon corps s’est bien échauffé, je n’ai plus eu de douleur et j’ai pu rouler correctement. Je suis très heureux d’être ici à Jerez et je pense qu’en général, j’ai bien travaillé aujourd’hui, même avec le vent et les conditions difficiles. Je me sens bien, même si mon dos et mes muscles sont un peu fatigués. Je dois parler avec l’équipe en toute honnêteté car si la piste est toujours comme ça, alors peut-être que nous ne ferons qu’une demi-journée pour économiser une demi-journée. Ce qui est clair, c’est que nous devons améliorer la moto, car sur le mouillé, il y a un gros écart. Malheureusement, il a plu tous les jours. Malgré cela, nous avons profité au maximum du temps de roulage et nous avons essayé de nouveaux éléments. Nous nous sommes évidemment concentrés sur le mouillé, car nous n’avons pas autant de temps cette année et nos sensations sur le mouillé n’étaient pas particulièrement bonnes. C’était une bonne occasion pour nous de nous concentrer sur l’amélioration de ce ressenti et nous avons fait quelques pas en avant. J’en suis heureux. »

Xavi Vierge : « Lors des dernières courses, nous avons eu l’occasion de peaufiner un peu plus les réglages du châssis. À Mandalika et en Australie, les conditions ne nous ont pas aidés, mais aussi lors d’un week-end de course, c’est difficile parce que vous n’avez pas autant de temps sur la piste. Nous avons essayé de comprendre cela ici, même si les conditions ne sont pas les meilleures. Nous avons également eu quelques nouveaux éléments dans les spécifications du moteur pour nous aider un peu. Je suis content parce qu’au Japon, ça travaille très dur. La seule chose, c’est qu’en raison de la météo, nous n’avons pas pu faire un bon test. Nous constatons quelques points positifs et nous espérons que lors du prochain test, prévu pour les dernières semaines de janvier, nous aurons le temps de faire un bon roulage. Nous nous sommes battus avec le grip arrière, en particulier l’adhérence arrière en entrée de virage, et c’est une chose difficile parce que lorsque vous n’avez pas un bon feeling avec l’avant, ou avec l’arrière en accélérant, vous pouvez compenser, mais quand vous entrez dans le virage et que l’arrière n’a pas de contact, il n’y a pas grand-chose que vous puissiez faire. Nous nous sommes concentrés sur ce point. Nous avons beaucoup amélioré le feeling pour pouvoir aller plus vite et avoir un meilleur feeling sur le mouillé, ce sera très important pour notre saison. Nous nous rendons dans des endroits où il y a de fortes chances de pluie, nous devons donc nous préparer à toutes les conditions. »

Finish testing in style🚀🤤
See you in 2023😎✌🏻#SoundOn #Honda #HondaRacing #HRC pic.twitter.com/fl4uRvsNsj

— Xavi Vierge Zafra (@XaviVierge) December 15, 2022

Pata Yamaha with Brixx WorldSBK Team :
Paul Denning : « Il y avait pas mal de matériel et de développements que Yamaha avait besoin de tester, et idéalement des décisions à prendre pour la saison 2023. Même si les conditions humides ne nous ont pas permis de les évaluer pleinement, nous avons tout de même parcouru des kilomètres très précieux et découvert des directions intéressantes tant au niveau du matériel, avec pour objectif principal de chercher à augmenter l’adhérence arrière et l’accélération, qu’au niveau des réglages électroniques et de l’évolution de la plateforme software.
Un point très positif a été de confirmer le développement de la vitesse de Toprak dans les conditions humides. C’était son point faible dans le passé, mais il s’est beaucoup amélioré au cours des deux dernières années et le premier jour du test a confirmé à nouveau cette position. Il a effectué de nombreux tours et chaque tour avait un très bon rythme et était considérablement plus rapide que les autres pilotes présents au test. C’est un point positif à retenir et, pour Locatelli, qui a roulé le dernier jour du test, Loka a fait des choses intéressantes, notamment en travaillant sur le mouillé avec quelques développements de stratégie électronique et, encore une fois, en confirmant la direction en termes de recherche d’adhérence à l’arrière avec le développement du matériel. Toprak est parti en vacances un peu plus tôt et est parti après un jour et demi. »

Toprak Razgatlioğlu : « Il y a eu trop de pluie et il aurait été bon d’avoir une piste sèche, au moins pendant un certain temps. C’était quand même amusant. Dans la dernière partie de la saison dernière, nous nous sommes améliorés sur le mouillé et je me suis senti à l’aise à Jerez aussi. Une bonne façon de terminer l’année. »

Le pilote turc a repris son numéro 54 et a débuté une collaboration avec Davide Gentile, un ingénieur expérimenté qui s’occupait en particulier du moteur et de l’électronique de la Ninja de Jonathan Rea depuis quelques années. Un joli coup pour Yamaha qui sera développé à 12h30…

GYTR GRT Yamaha WorldSBK Team:
Dominique Aegerter : « Nous avons terminé la première journée de test dans des conditions humides et nous n’avons fait qu’une demi-journée. Je pense que nous avons bouclé environ 47 tours, tous sur le mouillé et avec beaucoup de vent. Il ne faisait pas trop froid, mais c’était dans des conditions étranges. Il est difficile d’avoir un premier feeling sur ce type de moto par un temps pareil, alors disons que c’était un peu difficile de trouver le feeling et les réglages. Nous avons changé la position de la selle et nous nous sommes habitués à l’électronique et aux commandes. C’était bien de voir l’équipe pour la première fois et de travailler avec eux, de voir comment ils travaillent et comment je réagis aux changements, tout cela était prévu. Le programme du jour était de vérifier que tout fonctionne et de faire de petits changements, de donner un certain feed-back. Bien sûr, nous aurions aimé rouler sur le sec, mais ça ne se profile pas si bien pour demain. Sur le mouillé, j’ai besoin de plus de vitesse de passage en courbe et d’angle, mais cela viendra avec plus de tours et quand j’aurai plus confiance en la moto. Nous allons également modifier les pièces électroniques et les réglages. »

My Office 😉 #loveit @grtyamahawsbk @worldsbk @circuito_de_jerez @yamaharacingcomofficial #jerez #test #2023 #start #now #spain #training #big #bike #superbike #yamaha #r1 #rain #practice #power #great #team #gytr #grt #racing #domi77 #aegi77 #ad77 #77 #livefullgas pic.twitter.com/uiw9KheHK8

— Dominique Aegerter (@DomiAegerter77) December 15, 2022

MIE Honda :
Eric Granado : « C’est très sympa d’être de retour. Je suis très heureux de l’opportunité que MIE Racing Honda m’a donnée. Nous avons travaillé sur ce projet avec Honda pendant de nombreuses années, alors ça faisait du bien d’être de retour sur la moto. Malheureusement, la météo était très mauvaise, et je n’ai pas bouclé beaucoup de tours, et aucun tour sur le sec. C’est bien de connaître l’équipe et toutes les personnes qui vont travailler avec moi et de s’habituer à la nouvelle moto. C’est très différent de celle que j’ai pilotée ces dernières années, j’étais sur une moto de série. La Superbike est très différente. C’était bien et j’attends avec impatience le prochain test. Nous avons travaillé en particulier sur l’électronique. C’est nouveau pour moi. Les options pour le WorldSBK sont très différentes de celles de la moto de série, donc je dois m’y habituer . Le traction control fonctionne différemment. J’ai aussi testé de nouvelles choses sur l’arrière de la moto pour m’aider à avoir plus de grip sur le mouillé. Nous ne disposions que de deux jours. C’était le plan de l’équipe, nous avions prévu de ne faire que deux jours. Nous attendons maintenant la nouvelle mise à jour de la moto pour l’année prochaine qui sera, à coup sûr, meilleure et plus compétitive. »

BMW Bonovo Action :
Loris Baz : « C’était humide et frustrant, mais nous avions aussi du travail à faire avec la pluie ! 2022 est fini ! C’est la saison 🧀🍾 maintenant 🥳.
Merci à toute la @bmwmotorradmotorsport et @bonovo.action_mgm pour cette saison ! C’était une année d’apprentissage ! J’ai hâte d’être en 2023 !  »

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En raison de son contrat avec Yamaha, Garrett Gerloff n’est autorisé à parler de BMW qu’à partir du 1er janvier 2023.

Et c’est à peu près tout !

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La responsabilité en incombe à Honda, qui a loué le circuit avant de le sous-louer aux autres participants, avec des conditions de discrétion impératives : Pas de live timing et pas de journalistes ! La firme à l’aile d’or entend ainsi travailler en toute tranquillité sur la future RC213V de Marc Márquez et, pour le moment, s’est contentée de donner quelques bribes d’information concernant le Superbike sur le site officiel de Dorna Sports.

Leon Camier : « Malheureusement, les conditions humides ne nous permettent pas de recueillir toutes les données dont nous avons besoin. Ici, à Jerez, nous avons quelques spécifications moteur légèrement différentes, ainsi qu’une évolution du bras oscillant, qui est destiné à nous donner plus de grip à l’arrière. Malgré la météo, nous nous sommes concentrés aujourd’hui sur la géométrie et sur quelques ajustements de l’électronique.
Les spécifications du moteur concernent principalement les bas régimes, c’est-à-dire l’accélération et le frein moteur, car nous visons à obtenir plus de couple que la saison dernière. En fait, nous devons compenser avec les rapports de vitesse. Demain, nous serons de nouveau en action pour l’avant-dernière journée d’essais. »

A l’image de la météo du premier jour d’essais des Kawasaki officielles au début du mois, le tracé andalou est restée humide toute la journée, mais les participants ont fait de leur mieux pour reprendre ou prendre leurs marques sur le mouillé, à l’image de Dominique Aegerter sur la Yamaha YZF-R1 du GRT : « Nous avons terminé la première journée de test dans des conditions humides et n’avons fait qu’une demi-journée. Je pense que nous avons fait environ 47 tours, tous sous la pluie et avec beaucoup de vent. Il ne faisait pas trop froid, mais c’était dans des conditions étranges. C’est difficile d’avoir un premier feeling sur ce genre de moto par un temps comme celui-ci, donc disons que c’était un peu difficile de trouver le feeling et les réglages. Nous avons changé la position de la selle et nous nous sommes habitués à l’électronique et aux boutons. »

Ces essais durent trois jours.

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