Le directeur de course, Andrea Dosoli, a commenté sur Jonathan Rea : « les statistiques de Jonathan parlent d’elles-mêmes. Il est le pilote le plus titré de l’histoire du Championnat du Monde Superbike et nous sommes heureux qu’il concoure sur la R1 cette année aux côtés d’Andrea, qui entame sa quatrième année avec l’équipe après sa meilleure saison à ce jour. Nous avons travaillé dur cet hiver pour améliorer la R1 dans des domaines clés et nous pensons que nous sommes en bonne position pour nous battre à nouveau pour le titre mondial ».

« Yamaha a un effectif solide de pilotes, dont quatre champions du monde, un champion national et un pilote podium en Grand Prix »

Le clan Yamaha WSBK comprend également les équipes junior Giansanti Racing avec les champions du monde Dominique Aegerter (Supersport 2021 et 2022) et Remy Gardner (Championnat du monde Moto2 2021), ainsi que Bradley Ray dans l’équipe Motoxracing et Philipp Öttl au GMT94.

Andrea Dosoli a souligné : « nous abordons la nouvelle saison avec de grandes attentes car nous avons un effectif solide de pilotes, dont quatre champions du monde, un champion national et un pilote podium en Grand Prix. Rémy et Dominique ont impressionné lors de leur saison rookie, ils sont donc désormais en position de force avec une année d’expérience à leur actif ».

« Bradley a également désormais un an d’expérience et est en pleine forme pour 2024, tandis que Philipp rejoint Yamaha en tant que candidat établi dans le top 10. Je tiens à remercier nos pilotes et nos équipes pour leur engagement jusqu’à présent et leur souhaite bonne chance pour la saison 2024 » a-t-il conclu.

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Lucas Mahias (Yamaha R6 numéro 94) et Philipp Öttl (Yamaha R1 numéro 5),  les pilotes 2024 de la structure française de Christophe Guyot ont pu s’entraîner cet hiver sur leurs motos d’entraînement, mais étaient impatients de retrouver leur équipe et leur moto de course.

Après des premiers essais prometteurs à Aragon en novembre dernier, Lucas Mahias a entrepris de peaufiner les réglages de sa Yamaha R6 du team Val de Marnais, terminant les deux journées de test à la 8e position des Supersport, à 1,2 seconde de Stefano Manzi au terme de 129 tours du tracé andalou.

Photo : GeeBee Images

De son côté Philipp Öttl a enchaîné 138 tours au guidon de sa Yamaha R1 Superbike pour conclure ce premier contact en 12e position, lui aussi à 1,2 seconde du plus rapide, Nicolo Bulega. Le deuxième jour a permis de confirmer que le pilote allemand et son équipe travaillaient dans la bonne direction avec en fin de matinée un chrono qui le plaçait en tête de la feuille de temps. Le pilote numéro 5 termine ces tests à 3 dixièmes du top 5, de bon augure avant les essais privés à Portimao prévus la semaine prochaine.

Avant le prochain rendez-vous sur le circuit de Portimão la semaine prochaine, le GMT94 vous invite maintenant à partager les détails de son aventure, en direct depuis Jerez !

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La catégorie Supersport 600 sera scindée en deux groupes : la catégorie Supersport, inchangée par rapport à la saison 2023, et la catégorie Nouvelle Génération, qui accueillera les motos les plus récentes, avec notamment des constructeurs comme Ducati, Triumph, Suzuki, MV Agusta (sous réserve d’homologation de la part de l’importateur).

Cette évolution vise à aligner le Championnat de France au règlement du championnat du Monde ou encore aux règlements des championnats nationaux voisins. En définitif, il y aura deux classements distincts et deux champions de France : un pour la catégorie Supersport et un pour la catégorie Nouvelle Génération.

Une Wild Card réservée aux pilotes de la catégorie Supersport

La Wild Card offerte par la Fédération Française de Motocyclisme et Yamaha et le GMT94 est renouvelée et  réservée exclusivement à la catégorie Supersport, offrant une opportunité unique pour les pilotes émergents de faire leurs preuves au plus haut niveau de la compétition nationale.

Ces changements s’inscrivent dans une vision plus large visant à renforcer la position du Championnat de France Superbike dans l’échiquier des cycles d’épreuves de référence. La saison 2024 s’annonce passionnante, pleine de défis excitants et de compétition acharnée.

Pour davantage d’informations, nous vous invitons à consulter le règlement 2024 et la liste des machines homologuées, disponibles ci-dessous.

Sébastien Poirier, Président de la FFM : « La Fédération Française de Motocyclisme s’engage pleinement à soutenir nos pilotes français. Notre collaboration avec l’équipe du GMT94 et Yamaha vise à mettre en lumière notre Championnat de France ainsi que les performances des pilotes qui y prennent part. Nous sommes particulièrement fiers qu’un pilote français, Valentin Debise, ayant bénéficié d’une wildcard avec le GMT94, fasse désormais partie intégrante du Championnat du Monde. »

Christophe Guyot, Team Manager GMT94 : « Le projet Wild Card, orchestré par le GMT94 en collaboration avec la FFM et Yamaha au sein du FSBK, injecte un dynamisme palpable et une forte compétitivité dans le Championnat de France, où chaque week-end le public assiste à de belles passes d’armes en Supersport 600. Des records ont été battus sur tous les circuits français, laissant présager que dans les années à venir, de nombreux pilotes issus du FSBK évolueront au niveau international pour défendre les couleurs françaises au plus haut niveau. Depuis le début, la FFM et Yamaha nous ont apporté un soutien constant, notamment en récompensant le leader du championnat afin qu’il puisse profiter d’une première expérience complète et dans les meilleures conditions en Championnat du Monde Supersport 600. Nous sommes fiers et honorés d’être une porte d’entrée dans ce championnat pour les jeunes talents.« 

RÈGLEMENT 2024

LISTE DES MACHINES HOMOLOGUÉES

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Ce qu’il faut retenir :

Bilan de la saison 2023 :

Licences & titres de pratique : Une nouvelle année record pour la Fédération Française de Motocyclisme qui a comptabilisé 104 137 licences et titres de pratique délivrés en 2023, soit 1,48% d’augmentation par rapport à 2022, une année historique. À noter, le nombre de licences à destination des jeunes est en nette progression (près de 20% des licences délivrées) à l’instar des licences annuelles délivrées aux pilotes féminines qui ont connu, entre 2010 et 2023, une croissance de près de 90% (2 500 en 2010 / 4 600 en 2023). Ces dernières représentent, aujourd’hui, environ 7% des licences annuelles délivrées et plus de 60% des 4 600 femmes licenciées pratiquent le sport moto.

Bilan épreuves : Plus de 860 épreuves nationales (hors Moto-Ball) ont été organisées sur le territoire en 2023, soit une augmentation de 7,3% par rapport à 2022. Sur le plan international, la France a accueilli 17 épreuves internationales d’une très grande diversité avec une fréquentation en hausse en termes de spectateurs. À noter que le Grand Prix de France de Vitesse est devenu le GP ayant accueilli le plus de spectateurs avec un record historique de 278 805 sur le week-end. N’omettons pas le Motocross des Nations, épreuve exceptionnelle, qui a elle aussi franchi un cap historique de 100 000 spectateurs.

Palmarès sportif : Nos ambassadeurs tricolores ont porté haut les couleurs de notre pays avec un palmarès qui s’établit à 7 titres mondiaux en individuel et par équipe, 11 victoires en Coupe du Monde, 7 titres européens et 44 podiums.

Les jeunes au cœur du projet fédéral : La dynamique initiée par la modernisation du parcours vitesse en 2022 se poursuit avec l’organisation de huit championnats de Ligues Mini OGP Région. La série Mini OGP France, quant à elle, s’est tenue sur six épreuves nationales avec pas moins de 24 pilotes, en moyenne, par étape. Le Championnat de France OGP, cycle phare du programme, a vu une moyenne de 23 pilotes engagés sur les 7 épreuves du calendrier.

Notons la participation de nombreux pilotes français en European Talent cup, ce qui est bonne augure pour le futur.

Championnat de référence pour nos futurs Champions de la discipline Motocross, le Minivert a connu cette année une redéfinition de son format avec, notamment, la création d’une nouvelle catégorie dédiée au 6/8 ans ainsi que l’intégration d’un challenge électrique. Les résultats de ce nouveau format sont positifs avec une augmentation substantielle du nombre de pilotes engagés sur la saison (1 070) avec une hausse de près de 70% par rapport à 2022 (637). Ce nouveau schéma sera reconduit en 2024.

Les Championnats de France Mini Trial, Cross Country Kid ainsi qu’Enduro Kid ont également connu une belle saison. Chez les jeunes pousses de l’Enduro Kid, le challenge électrique sera désormais accessible à partir de 6 ans.

Principales évolutions règlementaires 2024 :

La sécurité, une priorité fédérale : La sécurité des pilotes reste une préoccupation majeure pour la Fédération Française de Motocyclisme. Dès 2024, des gilets airbags seront obligatoires sur les Grands Circuits de vitesse et dans la quasi-totalité des catégories. Cette mesure sera progressivement généralisée aux autres disciplines.

Nouvelle catégorie en Superbike : Afin de répondre à l’évolution de la règlementation internationale et des machines disponibles sur le marché, une catégorie « 600 Nouvelle Génération » est créée au sein de la division 600. La catégorie 600 Challenger est supprimée.

À noter qu’une nouvelle Wild Card, en partenariat avec le GMT94 et Yamaha, sera attribuée dans la catégorie Supersport 600 par la FFM en 2024. En 2023, celle-ci a été offerte au jeune Johan Gimbert, Champion de France SSP600 et nouvel arrivant en Moto2 JuniorGP pour la saison 2024.

Électrification des disciplines : Au regard des enjeux sociétaux et environnementaux auxquels fait face notre sport, les Championnats de France de Motocross intégreront pleinement les motos électriques aux règlements. La discipline Moto-Ball, quant à elle, poursuit sa transition avec l’acquisition de 30 machines électriques à destination des Moto-Clubs évoluant en Junior.

Développement de la pratique :

Pérennisation et développement de l’activité : Dans le cadre de sa politique volontariste de pérennisation et de développement de l’activité motocycliste sur le territoire, la Fédération a fait l’acquisition en 2023 des circuits de Motocross d’Ahun (23) ainsi que de Néris-les-Bains (03) ce qui porte à 21 le nombre de terrains sous giron fédéral. Pour 2024, l’objectif est de poursuivre cette politique avec une dizaine de dossiers en cours d’étude.

Contrôle technique : Le contrôle technique des deux-roues motorisés sera progressivement mis en place à compter d’avril 2024. La Directive Européenne entre donc en vigueur pour les motos, scooters, quads, immatriculés avant le 1er janvier 2017, qui devront se soumettre à un contrôle technique avant le 31 décembre 2024. Au terme de nombreux mois de négociations auprès du ministère des Transports ainsi que du ministère de l’Intérieur, la Fédération Française de Motocyclisme a obtenu une dérogation au contrôle technique des motos d’enduro et de trial pour les titulaires d’une licence sportive annuelle délivrée par la FFM.

Émissions sonores : En cette nouvelle année, les réglementations relatives aux émissions sonores évoluent dans l’objectif de pérenniser notre sport. Pour la discipline Vitesse, le contrôle des émissions sonores sera désormais effectué en méthode dynamique sur les grands circuits ce qui constitue un changement fondamental.

Baromètre économique et environnemental : La Fédération Française de Motocyclisme et la Fédération Française du Sport Automobile ont présenté conjointement le 13 décembre dernier le premier baromètre environnemental des sports mécaniques ainsi qu’un bilan économique de la Filière. Les grands enseignements de ce baromètre sont à découvrir en cliquant ici.

Réforme de la Gouvernance : 2024 constitue une année élective pour la Fédération, ses Ligues et Comités Départementaux. L’élection du Président de la Fédération Française de Motocyclisme et de son équipe se fera, quant à elle, le 16 septembre prochain. À noter que pour la 1ère fois, les Moto-Clubs participeront aux élections de la Fédération.

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Loris Baz a eu beau déclarer à la fin de la dernière saison de WSBK qu’il s’en remettait totalement à son manager Eric Mahé, ce dernier n’a pas fait de miracle pour lui trouver une place sur la grille de départ qui lui aurait permis de poursuivre sa route dans la catégorie réservée aux motos issues de la série. Pour le côté tricolore du plateau, il faudra s’en remettre à la Yamaha R1 du GMT94 qui alignera l’Allemand Phillip Oettl. Sinon, l’Italie et la Grande-Bretagne seront les pays avec le plus grand nombre de pilotes inscrits, soit six chacun, suivis de l’Espagne (4), de la Suisse (1), de l’Australie (1), de la Turquie (1), des Pays-Bas (1), de la Malaisie (1), des États-Unis (1) et de l’Allemagne (1).

Pas de Superbike pour les Français, mais deux seront sur des Yamaha en Supersport

La France est Fanny dans ce concert où les nouveautés seront un Jonathan Rea chez Yamaha, un Toprak Razgatlioglu chez BMW, un Axel Bassani chez Kawasaki ou encore le Champion du Monde de WSS Bulega promu équipier d’Alvaro Bautista, alourdi de sept kilos, chez Ducati. On ne manquera pas non plus de souligner le retour à la compétition d’Andrea Iannone et l’arrivée de Sam Lowes comme des couleurs Marc VDS dans le paddock, le tout sur des Ducati.

Par marques, Ducati et Yamaha sont à égalité avec six motos. BMW aura quatre unités de la M1000RR sur la piste, comme Honda, tandis que Kawasaki sera l’usine la moins représentée en déployant seulement trois Ninja ZX-10RR sur la grille du WorldSBK 2024.

Pour trouver des pilotes tricolores, il faudra regarder le WSS Supersport qui a aussi officialisé ses participants. Lucas Mahias au sein du GMT94 et Valentin Debise chez Evan Bros défendront tous les deux le blason Yamaha sur des R6.

Liste des engagés en WSBK Superbike : 

Liste des engagés en WSS Supersport : 

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Par Marianna Giannoni / Corsedimoto.com

Le Team Evan Bros a soif de rachat après une année 2023 en demi-teinte en World Supersport. En fin de saison, l’équipe romagnole avait effectué un test avec Valentin Debise, mais dans le paddock, tout le monde pensait confirmer Lorenzo Dalla Porta, qui avait succédé à Andrea Mantovani à la mi-saison. Lors des dernières courses, il a fait des progrès significatifs et semble être sur la bonne voie.

Une fois que l’hypothèse Dalla Porta s’est effondrée, l’ancien champion du monde de Moto3 ayant signé chez AltoGo, le nom de Lorenzo Baldassarri est apparu. L’hypothèse avait un parfum très romantique : le pilote des Marches avait offert à Evan Bros ses dernières victoires en 2022, avait mené l’équipe de Ravenne sur le podium en 16 courses et avait terminé le championnat en tant que vice-champion du monde. Rien n’y a fait : Baldassarri courra sur une Ducati. Evan Bros alignera donc Valentin Debise, cinquième sur une Yamaha GMT94 en 2023, et de toute façon un pilote expérimenté qui peut donc garantir une bonne performance.

Fabio Evangelista révèle le contexte
« L’année 2023 n’a pas très bien commencé, puis Lorenzo Dalla Porta est arrivé et ça n’a pas été facile pour lui au début, il ne fallait pas s’attendre à des miracles. Au cours de la saison, cependant, il s’est beaucoup amélioré, il a obtenu une sixième place et d’autres top 10. Au cours de l’année, nous avons pu comprendre ce qui n’allait pas, quelles étaient les lacunes à combler. Nous avons envisagé de poursuivre avec Lorenzo Dalla Porta, qui, avec une année d’expérience supplémentaire, aurait pu continuer à progresser et, ensemble, nous aurions pu récolter certains des bénéfices de ce que nous avions fait en 2023. »

Pourquoi n’avez-vous pas confirmé Lorenzo Dalla Porta ?
« Lorenzo est un pilote très léger et le règlement nous obligeait à mettre 8 kg de lest sur notre moto, qui pèse 163 kg. Nous avons essayé de les répartir un peu sur toute la moto, mais c’est un peu difficile, cela crée des problèmes d’équilibre, de conduite et de maniabilité. Nous avons déjà eu des problèmes en 2023 et l’idée de devoir ajouter du lest l’année prochaine nous a inquiétés. Être obligé d’ajouter des poids à la moto parce que le pilote est trop léger n’est certainement pas un avantage, si l’on peut dire. »

Avez-vous réellement négocié avec Lorenzo Baldassarri ?
« Je confirme que la réunion avec Lorenzo Baldassarri a eu lieu et que nous en avons parlé. Le problème est qu’il a décidé de revenir en Supersport très tard, il a attendu la dernière minute pour trouver une place en Superbike et à la fin du mois de novembre, il n’y avait pas le temps de tout organiser correctement. Nous avions déjà discuté avec Debise et nous étions déjà en train de monter un projet avec lui. »

Quels sont vos objectifs pour le Supersport 2024 ?
« Nous avons décidé de rester avec Yamaha, ce qui implique un gros travail de développement pendant l’hiver. Nous avons une grande confiance en Debise, un pilote qui a déjà tourné plus fort que Dalla Porta lors des tests et qui a mieux marché avec notre moto qu’avec celle utilisée cette année. Valentin est très motivé, il voulait vraiment courir avec nous et son enthousiasme est contagieux. De manière réaliste, notre objectif est de terminer le Championnat du monde Supersport 2024 dans le top 5 et d’essayer d’être la meilleure Yamaha. »

Qui sont les favoris du Championnat du Monde Supersport ?
« L’année prochaine, il y aura quelques changements réglementaires avec les rééquilibrages très fréquents et j’espère que tout sera rééquilibré. Il y a beaucoup de pilotes forts qui peuvent potentiellement se battre pour le titre. Il y a clairement Manzi sur une Yamaha, puis il y a ceux sur Ducati : de Huertas à Montella, de Corsi à Baldassarri. J’inclurais également parmi les favoris deux pilotes MV comme Schrotter et Caricasulo, si Can Oncu est physiquement en forme, il peut également viser le titre et je m’attends à une bonne saison de la part de Van Straalen. Donc, avec de tels coureurs, être dans les cinq premiers serait un très bon résultat. »

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Marianna Giannoni

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Valentin Debise entre dans une équipe Yamaha en WSS Supersport habituée à jouer le titre mondial. Sous le nom de Bardahl Evan Bros, elle s’était ainsi imposée parmi les meilleures, notamment en 2019 avec le Suisse Krummenacher décrochant le championnat du monde devant son coéquipier d’alors Caricasulo. En 2020, Andrea Locatelli a triomphé pour Evan Bros, en 2021 et 2022 Steven Odendaal et Lorenzo Baldassarri étaient chacun deuxième derrière Dominique Aegerter, pilote Ten Kate Yamaha.

Valentin Debise et Lucas Mahias seront les fers de lance tricolores sur les Yamaha R6 en WSS

En 2016, Evan Bros est entré dans le Championnat du Monde avec une Honda CBR600RR, tandis que Federico Caricasulo et Christian Gamarino en 2017 ont remporté des succès notables, dont la deuxième place de Caricasulo au début du Championnat du Monde 2016 à Phillip Island.

L’annonce de l’arrivée de Valentin Debise sur la R6 italienne confirme qu’il y aura deux tricolores susceptibles de jouer aux avant-postes de la catégorie Supersport l’an prochain sur des Yamaha puisque l’on rappellera que Lucas Mahias a déjà été annoncé dans les rangs du GMT94.

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Lucas Mahias, à 34 ans, aura à cœur en 2024 de se rappeler au bon souvenir du plateau Supersport en remettant à l’occasion le team GMT94 à l’honneur dans un championnat du monde. Le tricolore succèdera en effet l’an prochain chez ses compatriotes à Valentin Debise qui a récemment fait des tests pour l’équipe Evan Bros, également armée en R6.

Une machine que Luca Mahias est ravi de retrouver : « je suis de retour sur la R6 et dans le Championnat du Monde Supersport. Je suis très reconnaissant envers Yamaha et Christophe Guyot pour cette opportunité » a-t-il commenté.

Lucas Mahias retrouve sa discipline de prédilection

Le Championnat du Monde Supersport est la discipline phare du pilote de 34 ans. En 2014, il remporte le championnat national, déjà avec l’équipe GMT94. En 2017, Mahias a battu le multiple champion du monde Kenan Sofuoglu dans l’équipe GRT Yamaha et a remporté le titre mondial.

Il a également été deux fois vice-champion du monde et quatrième aux championnats du monde à deux reprises. Il a remporté neuf victoires et 29 podiums en 72 courses. Il a également participé au Superstock 1000 et au Championnat du Monde Superbike, avec beaucoup moins de réussite.

En 2019, il a rejoint Kawasaki et n’a piloté qu’une marque différente dans le cadre du Championnat du Monde d’Endurance : une Yamaha R1. En 2023, Lucas Mahias n’a pas trouvé d’équipe permanente dans le championnat du monde Superbike, mais a été utilisé comme pilote remplaçant de Puccetti Kawasaki lors de six meetings, une fois dans la catégorie Superbike, cinq fois dans la catégorie Supersport.

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Après avoir perdu son guidon au sein du Team GoEleven au profit d’Andrea Iannone pour 2024, Philipp Oettl a trouvé une nouvelle place sur la grille WSBK. Il rejoindra en effet le GMT94 Yamaha l’année prochaine, en espérant pouvoir s’adapter rapidement à la R1 et ainsi côtoyer le haut du tableau. Sur cette nouvelle aventure, il a déclaré : « je suis très heureux de rejoindre le GMT94 pour la saison 2024. Christophe Guyot et son équipe travaillent à un très haut niveau depuis des décennies et je suis honoré de pouvoir rejoindre l’équipe ».

Philipp Oettl : « j’ai hâte de rencontrer l’équipe et de commencer à travailler »

« Lors des dernières épreuves de la saison 2023, j’ai fait un pas en avant et j’aimerais le poursuivre l’année prochaine aussi. Bien sûr, c’est un objectif difficile, mais je vais bien me préparer pendant les vacances d’hiver pour être prêt pour les premiers tests. J’ai hâte de rencontrer l’équipe et de commencer à travailler » conclut l’Allemand.

Expliquant le choix de recruter Oettl, le Team Manager Christophe Guyot a déclaré : « vainqueur de Grand Prix en Moto3 avec un total de trois podiums dans la catégorie, Philipp Oettl a fait ses débuts en WorldSSP en 2020. Après avoir réalisé 11 podiums, il a atteint le WorldSBK en 2022. En 2023, il a démontré sa vitesse en terminant cinquième en Australie et six fois parmi les sept premiers. Nous espérons terminer dans le top 10 la saison prochaine, nous aiderons Philipp à atteindre ses objectifs en tant que pilote ».

A new home! 🏠

Philipp Oettl secures 2024 #WorldSBK grid spot with GMT94 Yamaha 🚨

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— WorldSBK (@WorldSBK) November 7, 2023

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D’ailleurs, Jonathan Rea ne cache pas que son adaptation comme ses progrès rapides sur la R1 tiennent aussi des autres R1 que Yamaha propose sur la piste. Cette saison, nous avons vu Toprak Razgatlioglu et Andrea Locatelli dans l’équipe Yamaha d’usine Pata, Dominique Aegerter et Remy Gardner former l’équipe satellite Giansanti Racing tandis que Lorenzo Baldassarri (GMT94) et Bradley Ray (Motoxracing) avaient également un contrat avec Yamaha Motor Europe. Et toutes ces données des pilotes circulent entre toutes ces structures Yamaha.

« La principale force de Yamaha est que les équipes satellites reçoivent également beaucoup de soutien », a déclaré Johnny Rea dans une interview avec Speedweek. « Avec Remy Gardner et Domi Aegerter, ils ont aussi deux pilotes rapides, nous l’avons vu lors de la dernière manche lorsqu’ils ont été aux avant-postes jusqu’au bout. Les développements et l’échange de données profitent à tout le monde. Nicolo Canepa, le pilote d’essai Yamaha a comparé mes données avec celles des autres pilotes Yamaha dès le départ ».

Jonathan Rea : « Toprak Razgatlioglu a très bien fait certaines choses »

A partir de là, Jonathan Rea peut savoir où il en est avec sa nouvelle monture, s’adapter comme appliquer des actions corrective en un temps record. Et, surtout, il sait très bien où il se situe par rapport à un Toprak Razgatlioglu qui était l’ancien taulier dans le box de la marque d’Iwata : « bien sûr que je regarde ses données » dit Rea. « Il a très bien fait certaines choses. Si cela nous est utile, pourquoi pas ? Il était le pilote Yamaha le plus titré ».

L’étude a été si poussée, que des conclusions peuvent déjà être tirées : « dans certains domaines, je suis déjà plus rapide que lui, dans d’autres je dois m’améliorer. Mais nous avons de nombreux pilotes avec lesquels je peux me comparer. Dans certaines courses, Ray et Baldassarri ont également été rapides dans certaines sections. La manière dont cela est communiqué entre les équipes est une autre force de Yamaha. Ce n’est pas seulement moi qui en profite, mais tous les pilotes Yamaha ».

Yamaha a six pilotes engagés en WSBK qui s’échangent les données. De quoi faire pâlir d’envie les collègues du MotoGP qui n’ont pas été capables de garder le team RNF à leurs côtés. Et ils en sont les seuls responsables.

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La rencontre entre Evan Bros et Valentin Debise est du genre à faire un bilan et ouvrir des perspectives. Les quatre dernières saisons de l’équipe italienne ont été pour le moins solides en Supersport avec deux titres mondiaux remportés respectivement par Krummenacher et Locatelli plus deux deuxièmes places avec Odendaal et Baldassarri. Mais 2023 a été différent. Non seulement les pilotes d’Evan Bros ne sont jamais montés sur le podium, mais ils n’ont même jamais atteint le top 5. Les résultats les moins brillants ont été obtenus par Andrea Mantovani mais ses successeurs n’ont pas non plus réussi à se battre pour le sommet malgré un CV important comme celui de Lorenzo Dalla Porta, ancien champion du monde Moto3.

Le Team Evan Bros teste Valentin Debise : « nous n’avons pas encore choisi le pilote pour la saison 2024″

Evan Bros veut y voir clair et a vu en Valentin Debise une référence sur laquelle il pourra appuyer une solide analyse sur les causes et les effets. Séparé de l’équipe du GMT94 après la sixième place obtenue lors de la course de dimanche sur le même tracé de Jerez, le Français de 31 ans a enfourché sa Yamaha R6 pour aider l’équipe à préparer au mieux la saison prochaine. Son point d’un point de vue technique pour rechercher la bonne base et obtenir à nouveau des résultats significatifs est ainsi sollicité. On rappellera que le tricolore a terminé la saison à la cinquième place cette année à bord de la Yamaha GMT94.

« Avec cette journée d’essais, nous avons essentiellement décidé de nous tester avec un pilote différent de celui qui a piloté notre moto jusqu’à la dernière manche de la saison 2023 » a commenté le patron Fabio Evangelista. « Nous voulons acquérir des informations et avoir une confirmation. Nous n’avons pas encore choisi le pilote pour 2024. Pour l’instant nous allons essayer de profiter au maximum de cette journée qui est très importante d’un point de vue technique » a-t-il ajouté en guise de conclusion.

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Loris Baz connait sa situation et il a remis son sort entre les mains de son manager Eric Mahé. Le Français a beau présenter son compatriote comme l’un des meilleurs de sa profession, si ce n’est même le plus brillant, lui concocter un programme pour l’an prochain relève du miracle à accomplir en WSBK.

Malgré cette précarité, c’est avec un bon esprit que Loris Baz aborde cette der à Jerez : « ce sera un week-end spécial pour moi, les dernières courses avec l’équipe. Je ne sais pas encore quel sera ce sentiment, mais ce sera certainement étrange », a déclaré Baz. « Cela a été deux années difficiles, mais l’année dernière, nous avons eu quelques moments forts. Cette saison a été difficile à cause de la blessure, mais j’ai toujours eu une grande équipe autour de moi ».

Loris Baz : « c’est difficile en ce moment, mais je veux faire de mon mieux pour eux et faire une belle fête avec l’équipe dimanche »

« Je veux vous donner plein gaz jusqu’au dernier tour et j’espère vraiment que nous pourrons passer un bon week-end final ensemble », a souhaité le Français. « J’espère que nous ferons de bonnes courses finales et que nous pourrons à nouveau vivre de grands moments ensemble. C’est difficile en ce moment, mais je veux faire de mon mieux pour eux et faire une belle fête avec eux dimanche ».

Pour Loris Baz, il n’y a pratiquement pas d’alternatives attrayantes dans le championnat du monde réservée aux motos issues de la série. Le pilote de 30 ans a été discuté pendant un certain temps au sein de l’équipe Ducati Motocorsa, mais la compétitive V4R a été sécurisé par Michael Rinaldi. Cependant, trois équipes recherchent toujours leur pilote pour l’an prochain. Deux sont en Yamaha, avec le GMT94 et Motoxracing, et une en Kawasaki avec Puccetti.

Sinon, une option qui reste toujours envisageable est de participer au Championnat du Monde d’Endurance. « J’adore l’endurance, j’ai été l’un des premiers jeunes à se lancer dans l’endurance en 2011 – j’aime vraiment ça », a assuré Baz. « Je regarde chaque course et j’ai toujours dit que j’aimerais courir ensemble le Championnat du Monde Superbike et l’Endurance. C’est difficile à mettre en place, mais je reviendrai certainement un jour ». A suivre …

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En effet, à ce point stratégique d’un parcours que l’on souhaite long à ce dernier, père et fils ont décidé de viser le plus haut niveau, c’est à dire les Grands Prix Moto2, délaissant ainsi la voie naturelle se dirigeant vers le Supersport mondial. Pourquoi ? Comment ? Avec quels risques ? On voulait tout savoir…

Sébastien, bonjour. On va parler de ton fiston qui est champion de France Supersport : peux-tu commencer en retraçant son parcours pour le grand public qui ne s’intéresse qu’aux Grands Prix ?
Sébastien Gimbert : “Alors Johan a commencé la moto très très tard. Pourquoi ? Parce que moi, j’ai vraiment tout fait pour ne pas qu’il en fasse, parce que contrairement aux autres parents, après avoir passé mes 25 ans de carrière dans un Paddock, j’aurais souhaité pouvoir revenir sur un paddock plus pour voir les  copains avec un air de vacances. Là, en fait, je me retrouve aujourd’hui condamné et coincé à continuer à être impliqué dans les paddocks. Non, trêve de plaisanterie, en fait Johan nous a bien eus avec sa mère puisqu’il en a fait de la moto très jeune, comme ça, vite fait, parce qu’il avait des PW. C’était pour jouer mais à aucun moment on ne s’est dit qu’on allait le mettre à la compétition. Mais lui avait la passion, et comme il faisait un travail moyen à l’école, on lui a mis un peu une carotte en lui disant ”écoute, si tu travailles, si tu as des bonnes notes à l’école, on te paiera une course de moto”. Et on s’est fait avoir parce qu’en fait il était capable de bien travailler à l’école. On s’est donc retrouvé un peu coincé et il est allé à une petite course de motos en Espagne, une Copa où tout le monde avait la même moto. Johan arrive donc à la dernière course de l’année, et roule super bien, il est limite en train de faire podium. Moi, je ne pouvais pas être là car j’étais à Suzuka, et c’est Adrien Morillas qui s’en occupait. Adrien m’appelle et me dit “écoute, si tu ne veux pas t’en occuper, moi je m’en occupe”. Donc il m’a ouvert un petit peu les yeux sur le potentiel de Johan. C’était parti, l’année suivante il a fait la saison complète 300 Copa. Il a bien performé, il ne gagne pas le championnat mais il fait 2e. Ensuite, le team Palmeto, un bon team basé près de Madrid, m’a proposé de le mettre en Championnat d’Espagne 300 Supersport. Ca s’est très bien passé, même si tout le monde ne parlait qu’espagnol et son chef mécanicien ne parlait qu’Anglais. Johan a donc appris à parler anglais et espagnol, et aujourd’hui il parle très bien ces langues là. Sur la moto, il a évolué au fur à mesure jusqu’à finir sur le podium en fin d’année, 3e ou 2e à la dernière course. C’était très très bien et on était ravis avec sa mère, puis on a été contacté par un team en championnat du monde Supersport 300, le GP Project. Et en fait, ça s’est très bien passé. C’était une année compliquée et difficile pour lui parce que, forcément, des nouveaux circuits, un niveau très relevé par rapport au peu d’expérience qu’il avait, mais il a progressé tout au long de l’année, il a marqué des points plusieurs fois, il a fait 6e à Aragon. 

 L’année suivante, il a été avec le team Pedercini, chez Lucio avec qui je m’entendais très bien et pour qui je roulais à l’époque. Ce qui a été compliqué, c’est que Lucio a perdu pas mal de partenaires dans l’année, et on s’est retrouvé dans un truc qui était hyper intéressant en début d’année, mais plus que très moyen en milieu de saison, puisque le team n’avait plus du tout d’argent et faisait tout avec des bouts de chandelle. Donc en fait cette année-là Johan il a connu vraiment la galère, avec un manque de performance sur la moto et une équipe technique changeante. C’était très compliqué, mais c’était un mal pour un bien, parce que quand tu vis ça, ça te renforce aussi mentalement. 

 Du coup, en fin d’année, on s’est posé la question de ce qu’on allait faire : essayer de persister en 300 ou passer à autre chose ? Et à moment-là, Christophe Guyot est venu discuter un peu avec moi et m’a dit qu’il y avait des choses qui étaient en train de se mettre en place en France, avec une wildcard pour le premier du championnat, et que ça pourrait être peut-être intéressant pour Johan. Pour ma part, avec l’école, on était en train de passer Yamaha, donc du coup j’ai trouvé ça logique de tout basculer chez Yamaha et de monter ma propre structure, c’est à dire avec mes mécaniciens de l’époque, un petit camion, une structure familiale mais par contre avec une moto où on mettait les moyens d’avoir une très bonne moto, et surtout beaucoup d’entraînement pendant l’hiver. Il a découvert toutes les pistes du championnat et la première année il gagne le championnat Challenger, c’est à dire celui réservé aux enfants, parce que pour moi ça reste des enfants, de moins de 21 ans. Donc, il le gagne et il fait 3e au championnat. 

C’est très très bien, il a vite appris, et donc du coup l’année suivante on s’est dit qu’on allait tout faire pour aller gagner la wheelcard en Mondial de Christophe et être champion de France. Donc c’est ce qu’il a fait, il a gagné la wildcard à Magny-Cours et il fait une place de 11e et une place de 13e, de mémoire. Il a très très bien marché et puis en fin d’année il a été titré champion de France. Donc pour moi, c’est une très belle année, car aujourd’hui, grâce à la Fédération Française de Motocyclisme, grâce à Christophe Guyot et à Yamaha, on a un niveau en championnat de France qui n’a jamais été aussi bon ces dernières années. C’est à dire qu’aujourd’hui, grâce à Valentin Debise aussi qui est venu, ça a permis de pouvoir comparer et analyser ce qui a pu se faire ces 3 dernières années pour essayer de comprendre si un pilote était capable d’atteindre un bon niveau en championnat du monde. Ce qui a été le cas puisqu’on voit qu’aujourd’hui, quelqu’un comme Valentin gagne la wildcard l’années dernière et aujourd’hui est pilote titulaire au sein du GMT94.
Johan gagne la wildcard cette année et intéresse déjà des structures importantes, que ce soit en 600 Supersport pour aller sur le championnat du monde, ou que ce soit sur une catégorie comme le championnat d’Europe Moto2 FIM qui est l’antichambre des Grands Prix, ouais. Donc ça pour moi, c’est top parce que ce qu’on se rend compte que les acteurs majeurs du monde de la moto prennent conscience qu’aujourd’hui il y a du niveau en championnat de France. Je pense qu’aujourd’hui, que ce soit en Superbike et en 600, il n’y a jamais eu autant de niveau que ces 2 dernières années. » 

Mais alors surprise parce que bon, OK, champion de France, très bien, avec du niveau, parfait, et encore très jeune, il faut le rappeler…
« Oui, il a 18 ans, il est du mois de janvier. » 

Voilà, très jeune, et la suite logique aurait été de viser le Mondial Supersport et de prendre les patins de Valentin Debise, si on peut dire. Or, apparemment, ce n’est pas ce qui va se passer…
« Non, en fait, pour l’instant ce n’est pas encore complètement décidé, mais en tout cas pour ma part j’ai vraiment envie qu’il aille sur du Moto2. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, le rêve d’un enfant, quand on regarde la télé, c’est quoi ? C’est d’aller aujourd’hui sur le championnat le plus important au monde. Si tu parles aujourd’hui à un pilote de karting, il va te parler de Formule 1, et si tu parles aujourd’hui à un jeune pilote moto, il va te parler de Grand Prix, et ce qui te fait rêver quand tu es gamin, ce sont les Grands Prix. Moi, à ma propre époque, j’ai eu la chance de les faire. Ça n’a peut être pas marché comme j’ai voulu, mais en tout cas j’ai eu la chance de pouvoir les faire et ça m’a aidé dans ma carrière. Après pour pouvoir continuer à évoluer dans les différentes disciplines que j’ai pu faire. Aujourd’hui, je considère qu’un enfant de 18 ans, avec la nouvelle réglementation que la Dorna a créé ces dernières années, c’est à dire qu’aujourd’hui il faut avoir 18 ans pour aller en championnat du monde, on est poil dans l’âge. Aujourd’hui, on a le meilleur pilote français de 18 ans, alors qu’est ce qu’on en fait ? Ce serait dommage aujourd’hui de ne pas l’emmener ou en tout cas de ne pas essayer de l’emmener sur les Grands Prix !

J’ai la chance d’avoir des gens qui m’aident autour de moi, comme Hervé Poncharal avec qui j’ai échangé, pour ne pas le citer. Quand je l’ai appelé la première fois, c’était pour qu’il me donne son avis, et en fait, il m’a juste ouvert les yeux. Et pour moi c’est hyper important parce que Hervé, c’est pour moi le référent aujourd’hui dans le monde du Grand Prix, c’est le référent. Il a sorti d’excellents pilotes comme Olivier Jacque. C’est quelqu’un qui, quand il me donne son avis, il est très important. Et il m’a dit: “ne te pose même pas la question, fonce !”.
Je me rends compte qu’aujourd’hui je suis un peu la personne mal placée parce que je suis le papa, je suis en train de parler de mon fils, mais avant tout ça, je suis aussi son manager et je suis aussi son coach. Ce qui est compliqué pour moi, ça va être de réussir à réunir le budget qui va me permettre de le faire partir sur du Moto2 FIM CEV parce qu’il y a un niveau qui est quand même relativement important: si tu rentres dans les 3 premiers, l’année suivante, tu es en Grand Prix !”

A suivre ici…

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Pour frôler le top 5, l’Albigeois a alterné de très belles courses, comme le double podium à Magny-Cours, des 4e places à Assen et Barcelone ou une 5e à Portimao, avec des contre-performances liées à des circonstances particulières.

Nous avons fait le point avec lui, avant la finale qui aura lieu à Jerez le 29 octobre.

Valentin, on a vu que tu t’acclimatais bien au championnat du monde Supersport, avec ponctuellement de très bons résultats et de très belles performances, mais on a vu aussi que, malheureusement, ce n’était pas constant, c’est à dire qu’en alternance avec ces belles performances, il y avait aussi des résultats moins bons, voire des abandons. Comment tu expliques ça ? Et après cela, peux-tu nous raconter ton weekend à Portimao ?
« J’explique ça déjà parce que le niveau est très relevé et très dense cette année, comme il n’a jamais été. Donc ça veut dire que si sur un weekend ou une séance on perd 2 ou 3/10, ça équivaut à 5 ou 6 places très facilement, donc tu passes de 5e à 12e pour un rien. Après, c’est vrai que pour la course à Aragon, c’est un circuit très spécifique en terme de réglages de moto et de pilotage, or c’est un circuit où on fait partie des seuls teams à ne pas avoir roulé là-bas, donc forcément il y avait un petit décalage, mais on voit que sur la plupart des weekends, surtout le dimanche, la performance était là. Mais une fois de plus, vu que le niveau commence à être très serré, en faisant les mêmes chronos que les autres, je suis resté dans le  train, mais je ne pouvais pas doubler. Et du coup, la performance était là, mais pas pas forcément le résultat malgré que, bon, je finis quand même 7, donc ce n’est quand même pas non plus ridicule.  
Après à Portimao, pareil, circuit très spécifique, mais là, par contre, on avait eu la chance de tester cet hiver, donc c’est quand même un gros avantage. Et du coup, j’ai décidé quand même de partir avec la moto que j’avais à Aragon et pas la moto que j’avais aux essais, sachant que c’était assez proche. Et tout de suite, c’était positif. Après c’est vrai que ce weekend, dans le staff technique, il y a une personne qui n’a pas pu être présente, et du coup, voilà, les rôles de chacun ont été un peu redistribués et c’est vrai que c’est toujours délicat de changer en cours de saison, même si on avait déjà eu des changements plusieurs fois. Les performances étaient quand même pas trop mauvaises, et c’est vrai que j’ai quand même pu me qualifier 5e, mais voilà, en suivant un pilote à l’aspi et tout. Tout seul, c’est vrai que je pense pas que j’avais le niveau de la 5e place, c’était plutôt aux alentours de la 10e. Et tout au long du weekend, le moteur commençait un peu à perdre de la puissance. Après, c’est vrai que c’était subtil et compliqué à voir. Mais moi, vraiment, je le ressentais. Et après, au warm up, c’est vrai que j’ai pris une aspiration et ma vitesse n’a pas augmenté, et après en course j’ai commencé à avoir des coupures et le moteur ne marchait vraiment plus. Des coupures quand j’étais dans la ligne droite et sur le début de l’accélération, donc ça devenait dangereux. En plus, j’étais très lent, donc j’ai préféré m’arrêter. Malgré tout, le le samedi, j’ai quand même réussi à faire une 5e place, mais je pense que le podium était largement jouable. » 

Tu rentres d’un weekend comme ça où il y a un bon résultat le samedi et puis un abandon le dimanche. Toi, en tant que pilote, tu focalises sur quoi: le bon résultat ou l’abandon ? 
“Bah déjà la 5e place, franchement, j’étais dégoûté parce que pour moi j’avais largement le podium entre mes mains, et pour différentes raisons je ne me suis pas du tout senti à l’aise avec la moto et et j’ai manqué chuter 200 fois pendant la course parce que j’étais trop à la limite. Et du coup, je me suis mis à piloter trop tendu. Et donc rn pilotant tendu, jr roulais encore moins vite et j’ai vu qu’on me rattrapait. Donc ‘ai pris le temps de ralentir légèrement pour re-rouler d’une meilleure façon et  j’ai réussi à reprendre le rythme en prenant des aspirations, et à bien finir la course et à garder la 5e place. Mais bon, je suis quand même à 14 secondes du premier donc je trouve que c’est quand même un peu loin. Je ne pensais pas le suivre, mais franchement les 2 Yamaha, et surtout Navarro, je pense que je pouvais le suivre très largement. Voilà. Donc focaliser sur le bon résultat, non, car j’avais vraiment envie d’aller chercher le podium le dimanche. Et après, bon, j’ai vite compris que ça ne passait pas le dimanche (rires), donc globalement on va dire que je suis content de la façon dont j’ai piloté, mais on n’a pas réussi à tout mettre bout à bout pour augmenter la performance.” 

Là ça fait un an que tu fais du Supersport en mondial avec le GMT 94, et on voit clairement que tu as le niveau pour être là dans le championnat du monde. A une manche de l’échéance de la saison, est-ce que tu commences à avoir déjà une petite idée de ton avenir ? 
« Franchement, non, je ne sais pas, mais par contre c’est vrai que j’ai eu des contacts avec 2 équipes qui qui sont très intéressées. Après moi, mon objectif numéro un est de rester avec le GMT 94, si Christophe Guyot juge que j’ai le niveau.” 

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Supersport Portimao : Manzi la revanche, cette fois le roi Bulega s’incline.

Par Elisabetta Lubrani / Corsedimoto.com

Le Championnat du Monde déjà attribué, Manzi affronte de front le nouveau champion Bulega et fait sourire Yamaha. Comme c’est malheureux pour Montella.

Stefano Manzi a tout ce qu’il faut pour suivre l’année prochaine le même chemin que celui emprunté par Nicolo Bulega. C’est-à-dire relancer toute une carrière en remportant le titre mondial Supersport, la série d’approche de la classe supérieure des dérivés de la série. En 2024, si Yamaha donne un coup de main, tout porte à croire que le Romagnolo sera l’homme à battre. En attendant, à Portimao, il a pris une savoureuse revanche sur son vieux rival, en gâchant la fête qui avait commencé la veille avec la conquête précoce du titre mondial. Manzi voulait gagner à tout prix, Bulega a dû hisser le drapeau blanc : quel duel dans le dernier tour ! Sur la quasi-totalité de la distance, il s’agissait en fait d’un match à trois, mais au meilleur moment, Yari Montella est parti tout droit pour un problème de changement de vitesse, perdant la roue des deux autres. La troisième marche du podium, telle qu’elle a pu être, est une maigre consolation.

Manzi poker
Stefano Manzi a remporté aujourd’hui sa quatrième victoire dans cette saison de Championnat du Monde, soit cinq au total si l’on tient compte du triomphe que le même pilote avait célébré ici même à Portimao il y a un an. Les montagnes russes de l’Algarve sont l’apanage des vrais pilotes, et ce gars trop tôt mis dans le coin par la Moto2 l’est assurément. Bulega et Manzi ne s’aiment pas (c’est un euphémisme…), la rivalité entre eux est féroce et il ne peut en être autrement, puisqu’ils s’affrontent depuis l’époque du minimoto. Le dernier tour a été pour les cœurs accrochés. Après l’escarmouche prévisible à l’entrée du virage 1, Bulega réussit un dépassement impressionnant dans la descente de la bosse, en rentrant la Panigale V2 à l’intérieur. Mais Manzi ne s’est pas rendu, et dans le mixte, il a attaqué fort, trouvant la bonne ouverture. De là à la ligne d’arrivée, la porte est restée fermée : un beau spectacle !

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Concernant Valentin Debise, on trouve sur le site du GMT94 : « En Supersport, Valentin Debise, parti sur la 2e ligne, réalise un bon départ en remontant à la 4e place. Mais rapidement, le pilote de la « 94 » se voit dépasser par plusieurs concurrents et au bout de quelques tours, le pilote français s’arrête se plaignant d’un manque de puissance de sa Yamaha R6. Nous sommes réellement désolés pour lui car Valentin à réalisé une belle 5e place lors de la course 1 et pouvait réitérer se résultat lors de la course 2. Une première analyse à l’issu de la course n’a pas permis de détecter la source problème car aucun défaut n’est visible suite à la collecte des données. De retour à l’atelier, la moto sera analysée par l’équipe du GMT94 afin de trouver la source de cette perte de puissance afin que le pilote français se batte avec la meilleur moto possible à Jerez.

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Today @ducaticorse claimed their 19th #WorldSBK Manufacturers’ title and we just loved the way they celebrated it 👏 #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/Abi5xHJMvJ

— WorldSBK (@WorldSBK) September 30, 2023

Sa victoire apporte à Ducati son premier titre de Champion des Constructeurs.

Peut-être sous la pression de cette première balle de match, Nicolo Bulega n’a pas pris un excellent départ, et son principal rival, Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha), a bien failli pouvoir retarder le sacre attendu. Après une tentative de prise de commandement, ce dernier est resté dans le sillage de la Panigale rouge avant de s’incliner devant Yari Montella (Barni Spark Racing Team) au début du 4e tour.

HERE WE GO!!! #WorldSSP Race 1 is underway! 🚀#PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/21eMGngCPk

— WorldSBK (@WorldSBK) September 30, 2023

Un problème technique allait ensuite éliminer Yari Montella, redonnant une motivation supplémentaire à Stefano Manzi qui parvenait à garder la Ducati de Nicolo Bulega en ligne de mire.

Huge disappointment for Yari Montella as he stops with a technical problem when running very well in 2nd 💔#WorldSSP | #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/oYHVl612Uq

— WorldSBK (@WorldSBK) September 30, 2023

Mais il était probable que le leader du championnat gérait sa course pour acquérir son titre mondial au Portugal, franchissant la ligne d’arrivée avec 1,371 secondes d’avance sur la Yamaha Ten Kate.

Derrière les deux protagonistes du titre mondial, on trouve l’autre pilote Ten Kate, Jorge Navarro, qui réalise là son meilleur week-end en Supersport, puis Marcel Schroetter (MV Agusta Reparto Corse) et Valentin Debise (GMT94 Yamaha) qui n’en n’étaient pas à leur première passe d’armes, devant Federico Caricasulo (Althea Racing Team) qui s’était mêlé à leur bagarre en début de course avant de lâcher quelque peu vers la fin.

Yari Montella is going after race leader @nbulega whilst Stefano Manzi has dropped a second behind them in third ⏱ #WorldSSP | #PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/ul8izwqGwc

— WorldSBK (@WorldSBK) September 30, 2023

Nicolo Bulega : « Je me sens incroyablement bien. Après beaucoup de travail acharné avec mon équipe et chez moi, au final je suis et nous sommes Champions du Monde. Je suis arrivé ici dans ce paddock et dans cette équipe avec une mauvaise situation mentale. Je n’aimais plus faire de la moto et je n’étais pas au top de mon entraînement. J’ai essayé de changer ce que je pensais n’être pas le meilleur pour essayer d’aller plus vite. En fin de compte, le travail acharné porte ses fruits. C’est incroyable. Sentir qu’un constructeur est derrière vous vous met une certaine pression, mais peut-être que j’avais besoin de ce genre de pression. Chaque fois que je vois ma moto, je l’aime. C’est très émouvant de remporter le premier titre pour Ducati en World Supersport. »

Il sera pilote officiel Ducati en Superbike en 2024, aux côtés d’Alvaro Bautista.

This kind of energy 🍾

An incredible season deserves to be celebrated properly, right Champ @nbulega? 👑#PRTWorldSBK 🇵🇹 pic.twitter.com/tXJAPdhwAI

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« Ça fait plaisir de monter deux fois de suite sur le podium et d’enregistrer mes deux premiers devant les supporters français » a commenté Valentin Debise en faisant le bilan de son étape nationale dans sa saison en mondial Supersport. « La course 2 a été meilleure que la Course 1, car c’était un peu stressant de monter sur le podium pour la première fois ! » ajoute-t-il. « Je n’ai pas roulé comme je le voulais. Dans la Course 2, j’ai pris un meilleur départ et j’ai rapidement pris la deuxième place. Il s’agissait simplement de poursuivre Bulega. Son rythme était si rapide que je n’ai pas pu le suivre à la fin, mais j’ai fait de mon mieux ».

Valentin Debise : « j’ai maintenant la confiance nécessaire pour me battre avec Bulega »

Mais l’essentiel est peut-être dans ce qui suit : « j’ai maintenant la confiance nécessaire pour me battre avec lui. Cela va m’aider pour les deux prochains Rounds ». On attend donc la suite avec grand intérêt. Sur son expérience si près de la victoire il dit encore sur wsbk.com : « j’ai été surpris lorsque j’ai vu mon pitboard car, après trois ou quatre tours, l’écart était déjà supérieur à une seconde. J’ai pensé qu’il s’était passé quelque chose et que l’écart s’était creusé ».

« Quand je suis monté sur le podium, j’ai vu que Manzi était le troisième. Nous avons fait quelques petits changements par rapport à samedi avec mon équipe et la Yamaha fonctionnait à merveille. Je pense qu’avec les petits changements que j’ai apportés à mon pilotage, j’ai été un peu plus constant avec la moto. Nous avons pu avoir un rythme super rapide. On m’a dit que j’avais établi un nouveau record du tour pendant la course » conclut-il.

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Jeudi 7 septembre : Le Championnat du Monde Supersport reprend en France et ce sera une lutte à deux entre Nicolò Bulega et Stefano Manzi séparés par 46 points. Yari Montella en quête de résultats et l’avenir de Manzi reste un mystère.

Par Marianna Giannoni / Corsedimoto.com

Stefano Manzi rejoindra-t-il Nicolò Bulega en Superbike ? On ne le sait pas. « Nous travaillons pour trouver la bonne position pour Stefano pour 2024 », affirme-t-on dans l’entourage de Manzi, « nous espérons pouvoir définir rapidement étant donné la fin de saison imminente, mais nous ne disons rien dans ce sens tant que nous n’avons pas de certitude ». Stefano Manzi a certainement montré qu’il méritait une place dans la catégorie supérieure avec une saison exceptionnelle en Supersport. Mais le Team Ten Kate Yamaha, l’équipe néerlandaise aux multiples décorations qui permet au pilote de Rimini de se battre pour le titre Supersport, prétend avoir une option de renouvellement en sa faveur. Celle-ci se déclencherait automatiquement si, à l’issue de la manche de Portimao (1er octobre), Stefano Manzi est au moins deuxième du championnat. Une condition facile (pour ne pas dire : acquise) compte tenu de la situation actuelle.

Entre-temps, avec la course de Magny Cours, le championnat du monde reprend. A huit courses de la fin du championnat, Nicolò Bulega et Stefano Manzi comptent 46 points : le Ducatiste est certes favori, mais tout peut encore arriver. Les autres coureurs sont pratiquement éliminés de la course au titre.

Marcel Schroetter, sur MV Agusta, est troisième au classement, à 94 points du leader. Lors des dernières courses, Federico Caricasulo a perdu du terrain au classement, souvent victime de malchance comme à Imola alors qu’il avait le potentiel pour viser très haut. Un autre pilote italien qui a récolté moins qu’il n’a semé est Yari Montella.

« Après la pause estivale, nous voulions repartir pour la dernière partie du championnat », a déclaré Montella à Corsedimoto. « Nous sommes très motivés. Je connais de mieux en mieux la moto et l’équipe et nous allons essayer de mettre à profit ce que nous avons fait jusqu’à présent. Je pense que nous pouvons bien faire et obtenir de bonnes satisfactions. L’objectif est de continuer à progresser week-end après week-end. J’aime beaucoup le circuit de Magny Cours et toutes les conditions sont réunies pour un week-end positif ».

Les nouvelles inscriptions
La grille de départ du Supersport comptera quelques nouveaux pilotes. Nicholas Spinelli manquera cette manche parce qu’il est engagé en MotoE à Misano et sera remplacé par le Danois Simon Jespersen. Can Oncu revient de sa blessure avec Kawasaki Puccetti Racing. Oli Bayliss (D34G Racing) manquera la manche Pirelli en France en raison d’une blessure contractée lors de la chute à Donington Park et sera remplacé par Andreas Kofler, le frère du coéquipier de Bayliss, Maximilian. Ondrej Vostatek (PTR Triumph) roulera jusqu’à la fin de la saison sur la moto de Harry Truelove tandis qu’Andy Verdoia défendra à nouveau les couleurs du Yamaha Thailand Racing Team à la place d’Apiwath Wongthananon. Deux wildcards sont présents ce week-end en France : Johan Gimbert (GMT94 Yamaha) et Matthieu Gregorio (Moto Ain).

Vendredi 8 septembre, essais : Dans la deuxième séance, le Ducatiste Nicolò Bulega  se rapproche du leader Valentin Debise. Son rival Stefano Manzi réduit aussi l’écart : le défi transalpin continue.

Par Elisabetta Lubrani / Corsedimoto.com

Nicolò Bulega a été annoncé cette semaine comme le coéquipier d’Alvaro Bautista pour la campagne 2024 de Ducati en Superbike. Lors de son retour sur la piste dans la série des cadets, il s’est attaqué à la course plus durement qu’auparavant. L’avantage sur son rival Stefano Manzi, sur la piste et hors piste, est solide, mais avec quatre manches (8 courses) à disputer, il n’est pas encore concluant. Le Supersport prépare un défi passionnant entre les talents italiens. Le matin, avec la piste plus fraîche, Bulega a mis en place la Ducati V2, laissant l’hôte Valentin Debise sur la Yamaha GMT94 se déchainer. Mais l’après-midi, c’est le pilote romagnol qui s’est montré le plus efficace en piste, remontant au classement général à seulement 31 millièmes de seconde du leader, qui a plutôt tourné moins vite que précédemment.

Manzi à nouveau sous le feu des projecteurs, double chute de Huertas
Stefano Manzi, quatrième sur la Yamaha Ten Kate après une première séance problématique, s’est rapproché de la tête. Entre les deux Italiens se trouve l’étoile montante Adrian Huertas. Après les essais avec la Kawasaki Superbike, il s’est montré rapide aujourd’hui, mais a pris plusieurs risques qui lui ont coûté deux chutes. Derrière Manzi se trouvent les pilotes Ducati Yari Montella et Raffaele De Rosa, qui ont également chuté. Lorenzo Dalla Porta commence à prendre ses marques en Supersport : treizième temps, à 7 dixièmes de la tête, sur un circuit qu’il ne connaissait pas.

Bulega : « Je vais essayer de copier le meilleur de Bautista ».
« Le week-end s’annonce compliqué ici en France à cause de la chaleur, inhabituelle ici au milieu de la France », Nicolò Bulega fait le point sur la journée. Arriver en Superbike, dans l’équipe la plus titrée du paddock, en tant que Champion du Monde serait la cerise sur le gâteau. « Les attentes à mon égard seront élevées, mais j’y suis habitué, car c’était la même chose lorsque je courais en MotoGP. J’ai un coéquipier qui est pratiquement imbattable, en 24 j’essaierai d’acquérir de l’expérience et de m’inspirer des meilleures qualités que Bautista démontre ».
Ducati n’a jamais remporté le championnat du monde avec un pilote italien et le seul à l’avoir fait, deux fois mais avec l’Aprilia, est Max Biaggi.

Samedi 8 septembre : Nicolò Bulega dix sur dix avec les honneurs, Stefano Manzi ne passe pas. Le pilote romagnol progresse chez et pour Ducati : il remporte la course 1 à Magny Cours et se rapproche du Championnat du Monde Supersport.

Par Elisabetta Lubrani / Corsedimoto.com

Il y a des courses que les vrais pilotes comme Nicolò Bulega veulent gagner à tout prix pour marquer des moments et des situations spéciales. Mardi, Ducati a annoncé qu’il serait promu en Superbike la saison prochaine, aux côtés d’Alvaro Bautista, de sorte que le jeune Romagnol de 23 ans à Magny Cours ne pouvait rien faire d’autre que de faire comme d’habitude. Il a obtenu cette dixième victoire de la saison avec encore plus de détermination que les précédentes, sans jamais faire d’erreur. Un excellent départ, une belle dynamique pour prendre un petit avantage décisif et, à partir de la mi-course, une résistance acharnée à la poursuite de son rival de toujours, Stefano Manzi. Les points gagnés ne sont que de cinq, l’avance est maintenant de plus 51 alors qu’il reste sept défis à relever jusqu’à la conclusion. L’horizon « arithmétique » n’a pas radicalement changé, mais la confiance du pilote est montée en flèche.

Un long défi
Nicolò Bulega et Stefano Manzi sont très jeunes (ce dernier a 24 ans) mais ils courent depuis qu’ils portent des couches et leur rivalité a toujours été vive. Il ne pouvait en être autrement, car ils ont presque le même âge et ont grandi dans des endroits contigus. De plus, ils ont presque toujours concouru dans la même catégorie, visant tous deux le même objectif : devenir tôt ou tard champions du monde. Ils ne s’aiment pas, mais il ne peut en être autrement : c’est humain. C’est pourquoi chaque défi Supersport est la continuation d’une bataille sportive de longue haleine. Cette année, Bulega a fait pencher la balance de son côté : une excellente V2 Ducati, une équipe qui l’adore (Aruba.it) et un colosse derrière lui (Ducati) qui voit en lui l’héritier de Bautista et le premier Italien à pouvoir viser le championnat du monde de Superbike au guidon de la fusée bolognaise. Manzi, quant à lui, a hérité de la Yamaha Ten Kate qui, au cours des deux saisons précédentes, avait fait le vide avec Dominique Aegerter. Le match est presque équilibré. Le « presque », c’est cette demi-seconde qui les a séparés sur la première ligne d’arrivée à Magny Cours et les 51 points d’écart au championnat.

Adrian Huertas, quatrième en tant que… néo-ducatiste
Il y a dix jours, le Madrilène de 20 ans a testé la Kawasaki Superbike et a fait forte impression. Il s’est montré très fort, mais au lieu de le signer avec une belle option pour l’avenir, l’équipe KRT l’a laissé à Ducati, qui n’a pas laissé passer l’occasion. Huertas prendra la place de Bulega, en comptant bien ne pas le faire regretter. En attendant, le jeune ibérique a pris la quatrième place, derrière l’hôte Valentin Debise sur la Yamaha GMT94, une formation qui a été plusieurs fois victorieuse en Endurance. Yari Montella a pris un bon départ, mais a terminé sixième, deux places devant Federico Caricasulo, l’ombre du leader que l’on avait admiré en début de championnat. Raffaele De Rosa a glissé à Adélaïde à l’aube de la course.

Dimanche 10 septembre : Nicolò Bulega domine également la course 2 à Magny Cours et augmente son avance au Championnat du Monde. Lorenzo Dalla Porta est le nouveau qui progresse.

Elisabetta Lubrani / Corsedimoto.com 

Nicolò Bulega l’a encore fait. À Magny Cours, il réalise un fantastique doublé qui le rapproche encore un peu plus du titre de champion du monde Supersport. Avec son onzième triomphe, il porte son avance à 60 points, alors qu’il ne reste plus que trois manches à disputer et que 150 points sont en jeu. Stefano Manzi n’a cette fois pas pu suivre le rythme de son frénétique rival, et la Yamaha Ten Kate s’est garée en troisième position et y est restée. L’étape française, en revanche, nous offre le premier fait marquant dans cette catégorie de Lorenzo Dalla Porta, le champion du monde Moto3 2019. Pour sa deuxième sortie avec la Yamaha d’Evan Bros, le Toscan s’est hissé en sixième position, commençant à avoir un aperçu distinct des positions qui comptent. Il a finalement perdu une confrontation directe avec la Triumph de Niki Tuuli, mais une position ne change pas la tendance. L’avenir lui sourit, Lorenzo a enfin trouvé le package technique adapté à son potentiel.

Nicolò en pleine possession de ses moyens
Cette fois, ce n’est pas Manzi, mais l’animateur Valentin Debise qui se lance à la poursuite du dominateur de la saison. Le Français est un pilote expérimenté, âgé de 32 ans, qui depuis une dizaine d’années fait la navette entre le championnat de France et des participations au championnat du monde. Cette année, il est le pilote d’une Yamaha GMT94 et le rythme a changé. Pendant plusieurs tours, il a été au contact de Nicolò Bulega, qui n’a pas bronché. Mais ce dernier est allé droit au but, réalisant le week-end parfait. Il n’y avait pas de meilleure façon de baptiser l’annonce de sa promotion en Mondial Superbike ’24, en tant que pilote d’usine Ducati aux côtés d’Alvaro Bautista. D’ailleurs, lors des essais avec la Panigale V4 R, il s’est montré très rapide.

Dalla Porta monte, les autres descendent
Nous l’avons déjà dit à propos de Lorenzo Dalla Porta : dans les trois étapes restantes, il sera l’un des pilotes à suivre avec le plus d’intérêt. Pour les autres Italiens, il n’y a pas eu de gloire. Yari Montella a pris un départ fulgurant, comme toujours, mais il a ensuite rétrogradé, franchissant la ligne d’arrivée à la huitième place. Raffaele De Rosa, quant à lui, a été stoppé par un problème technique. Après la chute de samedi, le week-end français était à oublier. Federico Caricasulo ne termine que dixième, ce qui constitue une régression radicale par rapport à ses excellentes performances de la première moitié de la saison. La situation est encore pire pour Federico Fuligni, renversé à Adélaïde par Yuta Okaya. La chute lui a causé des contusions à la jambe gauche, mais rien de grave.

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SUPERBIKE : MISSION RESISTANCE POUR DI MEGLIO FACE À FORAY

Après 5 victoires sur les 6 dernières courses, le Champion de France en titre Kenny FORAY (BMW Tecmas – Michelin) revient à 2 points de l’irréductible Mike DI MEGLIO (Honda CBO – Michelin). Dans son jardin, le Circuit Carole, FORAY devrait avoir un léger avantage sur DI MEGLIO. Mais le pilote Honda gère très bien ses temps faibles en sauvegardant de gros points lorsqu’il n’est pas en mesure de lutter pour la victoire avec son rival. Alors, qui de DI MEGLIO ou FORAY basculera en tête avant la dernière étape du Championnat ?

Avec 100% de top 5 en course depuis le début de la saison,  Alan TECHER (Honda CBO – Michelin) fait preuve d’une impressionnante régularité lui permettant d’occuper provisoirement la 3ème marche du podium. Actuellement à 36 points du leader, TECHER serait bien inspiré de décrocher son premier succès de la saison à Carole pour revenir dans la course au titre au meilleur des moments.

Malheureux lors de la dernière étape, Mathieu GINES (Yamaha Supported Team 41 Performance – Michelin) semble désormais écarté de la lutte pour le titre. Rétrogradé au 4ème rang après avoir lourdement chuté à Pau, rien ne dit que le breton sera en mesure défendre ses chances à Carole. Sa place dans le top 5 sera menacée par Jérémy GUARNONI (BMW MDS – Dunlop), fort  de son double podium obtenu dans le Béarn, et Corentin PEROLARI (Yamaha Moto Ain – Pirelli), toujours aussi régulier, mais plus monté sur la boite depuis Le Mans.

Auteur de son meilleur week-end de la saison à Pau Arnos, Martin RENAUDIN (Yamaha Supported Team Moto&GP Addict – Pirelli) semble enfin avoir trouvé les solutions pour tirer le meilleur de sa Yamaha R1 et sera plus ambitieux que jamais à Carole. Sur l’atypique tracé parisien, l’expérimenté Grégory LEBLANC (Ducati TWR –  Pirelli) sera également à surveiller de près.

En Challenger, Corentin PEROLARI (Yamaha – Pirelli) est assuré de décrocher le titre avec 10 victoires en 10 courses. Pour le statut de vice Champion de France Challenger, le suspens est de mise puisque 2 petits points séparent les jeunes, Kilian AEBI (Suzuki LMS Junior Team – Pirelli), 2ème, Ludovic CAUCHI (Yamaha – Pirelli), 3ème, et Alexis LAMIRE (Yamaha Team 41 Performance – Michelin), 4ème.

SITUATION PROVISOIRE : 

SUPERSPORT 600 : UN INVITÉ SURPRISE VIENT CHALLENGER LA CATÉGORIE

Après une étape de Pau Arnos extrêmement disputée et une Wild Card remportée par le leader du général Johan GIMBERT (Yamaha – Pirelli), les pilotes de Supersport 600 ont les yeux rivés vers la course au titre. Celle-ci oppose principalement Johan GIMBERT, 190 points, à Enzo DE LA VEGA (Yamaha – Pirelli), 166 points. Les deux garçons se sont livrés une lutte acharnée lors de la dernière manche ayant vu DE LA VEGA décrocher sa toute première victoire dans la catégorie. Désormais, DE LA VEGA semble en mesure de prétendre au titre, mais pourra-t-il refaire son retard de 24 points ? D’autant que le leader et son dauphin devront composer avec les ambitions de deux autres redoutables concurrents…

Si le manque de réussite l’empêche d’enchaîner les bons résultats depuis le début de la saison, Matthieu GREGORIO (Yamaha – Pirelli), provisoirement 3ème à 54 points du leader, reste un pilote capable de jouer la victoire tous les week-ends. Après une manche délicate dans le Béarn, nul doute que le gardois régira à Carole. Ce tracé, Loïc ARBEL (Yamaha – Pirelli) n’en garde probablement pas de bons souvenirs. Pourtant, sur une bonne série de résultats et après une expérience enrichissante en Moto America, le pilote de la Yamaha n°23 tentera de décrocher un premier succès en Championnat de France.

Derrière le quatuor de tête, trois hommes se distinguent par des coups d’éclats : Hugo ROBERT (Yamaha – Pirelli), Bartholomé PERRIN (Yamaha – Pirelli) et Matthieu LUSSIANA  (Yamaha – Michelin). Dans un mouchoir de poche au classement général, ils se disputent d’ores et déjà une place dans le top 5 du Championnat.

Chez les Jeunes, c’est d’ailleurs Bartholomé PERRIN qui mène la danse avec près de deux victoires d’avance sur son dauphin Gabin CAZARD (Yamaha – Pirelli). Diego PONCET (Kawasaki – Pirelli), Florent DA CUNHA (TRC – Pirelli) et Alexy NEGRIER (Yamaha – Pirelli), récemment auteur de sa première pole position, tenteront de bien figurer pour se placer idéalement avant la finale.

Enfin, un invité surprise fera son retour le temps d’une étape. Il s’agit de Valentin Debise, désormais pilote du team GMT94 en Championnat du Monde Superbike. Lauréat à deux reprises de la Wild Card offerte par la Fédération Française, le pilote albigeois retrouvera certains de ses adversaires de l’année passé et cherchera sans nul doute à faire un beau résultat sur le circuit parisien. À noter, depuis Alexis Masbou, il y a presque 20 ans, aucun pilote engagé dans un championnat du monde de vitesse, n’avait participé au championnat national la même année.

SITUATION PROVISOIRE : 

OBJECTIF GRAND-PRIX

PRE-MOTO 3 :  PAS DE QUARTIER ENTRE DA COSTA ET MIGNOT

Bien qu’Henri MIGNOT (Béon – Bridgestone) compte 6 victoires dans son escarcelle, la régularité de David DA COSTA (Béon – Bridgestone), qui ne s’est pas encore imposé, s’avère payant. En effet, le #72 est leader avec 5 points d’avance sur son coéquipier du Team BRS. À Carole, l’intensité du duel entre ces deux pilotes ne devrait pas faiblir, mais qui de DA COSTA ou MIGNOT repartira en tête du classement pour aborder la finale avec l’avantage ?

Si Quentin GODEFROY (Erdog – Bridgestone) semble avoir sécurisé sa place dans le top 3, ses chances de revenir dans la course au titre s’amenuisent. Pour rester dans le match, il devra réitérer sa performance du tout début de Championnat, à savoir : s’imposer devant DA COSTA et MIGNOT.

Absent depuis deux manches, le tenant du titre Célestin MASY (Béon – Bridgestone) fera-t-il son retour à la compétition ? Sa 4ème place au classement provisoire est menacée par Marc Antoine AUDARD (KTM – Bridgestone).

SITUATION PROVISOIRE : 

NSF 250 : BOXBERGER N’A PLUS QU’À CONCLURE

Si sa série d’invincibilité a pris fin lors de la dernière course, Evan BOXBERGER (Honda – Bridgestone) reste plus que jamais proche du sacre. Seuls 12 points manquent au pensionnaire du Team PMR pour s’assurer le titre. Il pourra cependant compter sur  le Champion sortant Jules BERCOT (Honda – Bridgestone), pour tenter de lui compliquer la tâche et le faire douter.

Les courses seront également animées par une belle lutte pour la troisième marche du podium opposant Swan EMPRIN (Honda – Bridgestone), 128 points, à Lucas BOSSON (Honda – Bridgestone) , 120 points, et Livio MIRABEL (Honda – Bridgestone), 115 points.

SITUATION PROVISOIRE : 

SUPERSPORT 300 : UN PASSIONNANT MATCH À CINQ 

En tête du Championnat Supersport 300 le chassé-croisé se poursuit. La lutte entre les cinq prétendants au titre devrait tenir les spectateurs en haleine jusqu’au dernier tour de cette saison 2023.

Désormais leader, Cyprien BABY (Yamaha – Pirelli) compte un total de 153 points, soit seulement 2 de plus que son dauphin Ryan CHAUVEAU (Kawasaki – Pirelli). Mais les deux pilotes sortent d’une étape en demi-teinte avec un abandon chacun, ce qui a resserré les écarts avec les autres prétendants. Avec 138 points chacun, D’Jefferson DELBOSC (Kawasaki – Pirelli) et Kilian ROSSIGNOL (Kawasaki – Pirelli) occupent les 3ème et 4ème places et croient plus que jamais au titre. À seulement 24 points du leader, Justine PEDEMONTE (Yamaha – Pirelli), 5ème, est également dans la course, après avoir très bien compensé un début de saison manqué en décrochant deux victoires.

À Carole, les regards seront braqués sur ces 5 pilotes entre qui la bataille promet d’être intense et spectaculaire !

SITUATION PROVISOIRE : 

SIDE-CAR : PEUGEOT / PEUGEOT SOUS LA MENACE DE WISSEN / SALMON

Très solide depuis le début de la saison, PEUGEOT / PEUGEOT pointe logiquement en tête du classement provisoire, mais possède peu de marge de manœuvre avec seulement 23 points d’avance sur son dauphin. Vainqueur de la dernière course, WISSEN / SALMON monte en puissance et se montre de plus en plus menaçant pour le leader. Cela ne fait aucun doute, le duel pour le titre F600 se poursuivra à Carole, où PEUGEOT / PEUGEOT devra contenir les ardeurs de WISSEN / SALMON.

En F2, PALACOEUR / CESCUTTI, qui compte déjà 13 podiums cette saison, n’aura plus qu’à finir le travail à Carole pour s’adjuger le titre. Déjà dans le top 5 au général, le side n°122 pourrait même ambitionner un nouvel exploit après le podium scratch obtenu à Pau Arnos.

SITUATION PROVISOIRE : 

1 – PEUGEOT / PEUGEOT (F600) – 244 points
2 – WYSSEN / SALMON (F600)  – 241 points
3 – PAYNE / ROUSSEAU (F600) – 169 points
4 – LEGLISE / DRUEL (F600) – 154 points
5 – VINET / PIRAT (F600) – 85 points

…

1 – PALACOEUR / CESCUTTI (F2) – 278 points
2 – GILARD / ECORCHARD (F2) – 158 points
3 – BERGEON / COLOMBIN (F2) – 153 points

MOTO 4 : PIO EN BONNE POSTURE

Lors de la dernière manche, Gabriel PIO (Beon) a parfaitement profité de l’abandon de Matteo BERGER (Beon) en course 2, en s’imposant. Avec désormais 42 points d’avance, PIO est idéalement placé pour aborder le sprint final tandis que BERGER devra cravacher pour tenter de faire déjouer son adversaire. D’autant qu’il n’est pas à l’abri d’un retour de Florian FRANÇOIS (Beon), toujours en capacité de le déloger du second rang.

SITUATION PROVISOIRE : 

1 – Gabriel PIO (Beon) – 215 points
2 – Mattéo BERGER (Beon) – 173 points
3 – Florian FRANCOIS (Beon) – 153.5 points

MOTO 5 : LE FACE À FACE CONTINUE

Après avoir été longtemps leader, Teddy QUENEHEN (Erdog) s’est vu dépassé par Roméo MONEYRON (Fulgur) vainqueur des trois dernières courses. Désormais séparés de 11,5 points, les deux garçons vont poursuivre leur face à face.

SITUATION PROVISOIRE :

1 – Roméo MONEYRON (Fulgur) – 204 points
2 – Teddy QUENEHEN (Erdog) – 192,5 points
3 – Eliott CARVALHO (Erdog) – 145 points

CALENDRIER 2023

25 – 27 août – Circuit Carole (93) – MC Motors Events
29 septembre – 1 octobre  – Circuit Paul Ricard (30) – MC du Circuit Paul Ricard

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En fait, cela est uniquement dû au fait que, comme Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha), son principal adversaire au championnat 46 points derrière, il a tout simplement préféré s’abstenir de rouler sur une piste détrempée par une averse torrentielle. Ils sont d’ailleurs 14 avoir fait le même choix, laissant à Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura WorldSSP) l’honneur d’inscrire son nom en haut du tableau, devant Tom Edwards (Yart-Yamaha WorldSSP Team) et Valentin Debise (GMT94 Yamaha).

Évidemment, il en sera autrement pour la Course-2 qui va maintenant se dérouler sur 19 tours sous un ciel assez chargé mais avec une piste dorénavant sèche et des températures de 22° dans l’air et 30° sur l’asphalte.

La première ligne est composée de Nicolò Bulega, Stefano Manzi et Raffaele De Rosa, la deuxième de Yari Montella (Barni Spark Racing Team), Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse) et  Adrian Huertas (MTM Kawasaki), la troisième de Jorge Navarro (Ten Kate Racing Yamaha), Federico Caricasulo (Althea Racing Team) et Valentin Debise (GMT94 Yamaha).

À l’extinction des feux rouges, Nicolò Bulega fait le holeshot devant Stefano Manzi, Yari Montella, Raffaele De Rosa, Jorge Navarro, Bahattin Sofuoğlu, Valentin Debise, Adrian Huertas et Federico Caricasulo.

#WorldSSP Race 2 is underway! 🚀#CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/29uxvj3grt

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Dans le premier tour, Yari Montella perd 4 positions avant d’entreprendre de remonter.

Comme d’habitude, Nicolò Bulega s’échappe avec Stefano Manzi à courte distance, et les deux hommes se détachent du peloton emmené par Raffaele De Rosa, puis par Jorge Navarro  à partir du 4e tour.

Nice work by @tenkateracing's Jorge Navarro 🚀 #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/7bAheAjY43

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Valentin Debise, un moment 5e, se fait dépasser par Yari Montella, Bahattin Sofuoğlu, Federico Caricasulo, Adrian Huertas, Marcel Schrötter et Niki Tuuli.

Au 6e tour, Jorge Navarro part à la faute, quand la pluie refait son apparition.

Stefano Manzi prend alors tous les risques et se porte en tête alors que les autres commencent à rouler sur des œufs.

Stefano Manzi takes control at the front as the rain falls, whilst his teammate Jorge Navarro has crashed 💥 #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/Zs2NaWtXyA

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Bahattin Sofuoğlu et Marcel Schrötter prennent le commandement quand tout le monde rentre dans la pitlane pour mettre les pneus pluie.

Qui va faire le pari gagnant ?

Nicolò Bulega reprend la piste avec 44 secondes de retard sur le leader qui est maintenant Anupab Sarmoon (Yamaha Thailand Racing Team), toujours en slicks.

A force de tirer sur la ficelle, celui-ci par toutefois à la faute au 10e tour, laissant le commandement à Bahattin Sofuoğlu puis Tarran MacKenzie (PETRONAS MIE Racing Honda Team).

Anupab Sarmoon crashes out of the lead 💥 #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/FYo67N6vpM

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Au 11e tour, Stefano Manzi connaît un problème technique et abandonne sa Yamaha le long du muret.

The race is over for Stefano Manzi 👀 Big drama in the title fight 💥 #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/o6HDBz0cke

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Il reste huit tours et Nicolò Bulega est revenu à 31 secondes du commandement. Il est immédiatement suivi par Valentin Debise qui se permet même de prendre le commandement des pilotes en pneus pluie au 12e tour.

.Mais le pari semble perdu puisque la piste sèche et l’écart remonte à 45 secondes.

Nous aurons donc un podium totalement inédit, avec pour le moment Tarran MacKenzie détaché de 7 secondes devant un quatuor très serré composé de Marcel Schrötter, Bahattin Sofuoğlu, John McPhee (Vince64 by Puccetti Racing) et Adam Norrodin (PETRONAS MIE Racing Honda Team).

Pure focus for race leader @tarranmac95 ✊ #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/Du8XxqaivJ

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Valentin Debise écope de deux pénalités pour une question de temps passé dans la pitlane.

Marcel Schrötter s’échappe du groupe et fait le forcing pour remonter sur la tête mais l’écart reste de cinq secondes à deux tours de l’arrivée.

Le Britannique gère à la perfection et c’est une première victoire pour Tarran MacKenzie, et une très grosse émotion dans le box de la toujours passionnée Midori Moriwaki !

VICTORY FOR @tarranmac95 AT MOST! 🏆 #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/Jvf9RwM4J6

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Au championnat l’écart entre Nicolò Bulega et Stefano Manzi reste stable, à 47 points en faveur du pilot Ducati.

Résultats de la Course-2 des Supersport à Most : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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Mais non, la piste a séché et avec 22° dans l’air et 34° au sol, ce sont donc dans des conditions normales que les 30 adversaires de l’officiel Ducati vont s’élancer pour 19 tours du tracé de la République Tchèque.

La première ligne est composée de Nicolò Bulega, Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha) et Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura WorldSSP), la deuxième de Yari Montella (Barni Spark Racing Team), Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse) et  Adrian Huertas (MTM Kawasaki), la troisième de Jorge Navarro (Ten Kate Racing Yamaha), Federico Caricasulo (Althea Racing Team) et Valentin Debise (GMT94 Yamaha).

A l’extinction des feux rouges, Stefano Manzi part très bien mais ne peut rien face à la puissance des Ducati. On trouve quatre Ducati en tête mais c’est le chaos total quand Raffaele De Rosa joue la boule dans un jeu de quilles et bouscule tout le monde : une dizaine de pilotes se retrouvent dans l’échappatoire et le bac à graviers, sans chuter, à l’exception de Luca Mahias qui perd le contrôle de sa Kawasaki.

En tête, on retrouve Nicolò Bulega devant Bahattin Sofuoğlu mais la course est arrêtée au drapeau rouge, non pas suite au bazar du départ mais à cause de la présence de l’essence s’étant échappée de la Kawasaki du Français revenue sur la piste.

The marshals clean up after fuel spills onto the track from Lucas Mahias' bike 🚩#WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/mlOTsaRuLT

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Les mécaniciens du team Puccetti ont réussi à réparer la Ninja de Lucas Mahias et tout le monde s’aligne pour le nouveau départ d’une course réduite à 12 tours.

Race 1 underway again! Race reduced by 7 laps to 12 ⚡️ #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/y3wmOdeQEa

— WorldSBK (@WorldSBK) July 29, 2023

Cette fois, tout se passe bien malgré une attaque un peu ambitieuse de Stefano Manzi au premier virage.

Nicolò Bulega prend immédiatement trois longueurs d’avance sur Stefano Manzi et Yari Montella. Ce dernière attaque et passe le pilote Yamaha dans le premier tour avant de chuter.

A crash for Yari Montella on lap 2 💥 #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/GiqFWSLdZh

— WorldSBK (@WorldSBK) July 29, 2023

Derrière Nicolò Bulega, le peloton est donc constitué de Stefano Manzi, Bahattin Sofuoğlu, Raffaele De Rosa, Adrian Huertas, Glenn van Straalen, Jorge Navarro, Federico Caricasulo, Valentin Debise et Marcel Schrötter.

Bahattin Sofuoğlu parvient à doubler Stefano Manzi mais ce dernier ne lâche rien et repasse un peu plus tard la MV Agusta.

Au tiers de la course, Nicolò Bulega possède 2,6 secondes d’avance sur Stefano Manzi, réduisant ainsi le suspense à peu près à néant pour la victoire…

👀 @nbulega has a clear advantage at the front, whilst Stefano Manzi has been caught up behind in the battle for 2nd 🔥 #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/aIcS5DYomN

— WorldSBK (@WorldSBK) July 29, 2023

Par contre, ils sont quatre à se disputer les deux autres places sur le podium, très proches les uns des autres : Stefano Manzi, Bahattin Sofuoğlu, Raffaele De Rosa et Adrian Huertas. Là, la bataille fait rage, que ce soit à l’aspiration ou aux freinages !

We see the power of the MV Agusta F3 800 RR for @bht54sofuoglu in this great battle for 2nd ✊

Adrian Huertas runs long 🧐 #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/WuQ6DHJEbb

— WorldSBK (@WorldSBK) July 29, 2023

Adrian Huertas écope d’un Long Lap pour avoir pris l’échappatoire à la chicane.

We see the power of the MV Agusta F3 800 RR for @bht54sofuoglu in this great battle for 2nd ✊

Adrian Huertas runs long 🧐 #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/WuQ6DHJEbb

— WorldSBK (@WorldSBK) July 29, 2023

Dès lors, on s’achemine sans surprise vers la ligne d’arrivée et sans doute un titre mondial avant une saison en Superbike dans l’équipe officielle aux côtés d’Álvaro Bautista…

🏆 @nbulega takes the Race 1 victory at Most! 🏁 #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/HGCJ5Hwxw6

— WorldSBK (@WorldSBK) July 29, 2023

Belle course d’Andy Verdoïa qui finit à 13 secondes, juste derrière Valentin Debise et devant Lucas Mahias blessé.

Résultats de la Course-1 des Supersport à Most : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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Derrière le pilote officiel Ducati, les places d’honneur sont plus ouvertes, alors que va nous réserver cette Superpole de 20 minutes de la catégorie intermédiaire ?

Tout ce que l’on sait pour le moment, c’est qu’elle va se dérouler sur une piste sèche avec des températures de 22° dans l’air et 30° sur un asphalte sec, et que Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing) va bien y participer malgré sa chute de vendredi après-midi qui l’a blessé au talon et à la cheville gauche.

Yari Montella (Barni Spark Racing Team) inscrit la première référence en 1’35.802 devant Valentin Debise (GMT94 Yamaha), mais à l’issue du premier tour lancé, c’est sans surprise Nicolò Bulega qui affiche un très rapide 1’34.882 devant Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha).

Derrière, on trouve Adrian Huertas (MTM Kawasaki), Yari Montella, Federico Caricasulo (Althea Racing Team), Valentin Debise, Jorge Navarro (Ten Kate Racing Yamaha) et Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura WorldSSP).

Au milieu de séance, Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse) vient se placer à la troisième position, au moment où Nicolò Bulega améliore en 1’34.803, soit un nouveau record du tour du circuit en lieu et place du 1’34.952 réalisé conjointement par Dominique Aegerter et Lorenzo Baldassarri l’année dernière !

Mais l’italien ne s’arrête pas là et affiche 1’34.479 au passage suivant, en ce qui nous fait douter quelque peu de l’intérêt de suivre la course…

Federico Caricasulo part à la faute sans gravité, tout comme Jorge Navarro quelques instants plus tard, mais celui-ci ne se relève pas et se tient la jambe droite.

La première ligne sera donc composée de Nicolò Bulega aux côtés de Stefano Manzi et Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura WorldSSP).

Résultats de la Superpole des Supersport à Most : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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Tout comme en Superbike, Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) y arrive en solide leader du classement général avec 41 points d’avance sur Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha), mais en possédait 55 avant Imola et les deux victoires du pilote Yamaha… Celui-ci poursuivra-t-il sa remontée, sur un tracé qui comprend de nombreuses enfilades rapides avec un tracé de 4,212 km qui comporte 21 virages et une ligne droite de 800 mètres qui n’est pas sans évoquer un mélange entre Imola et Philipp Island ?

A l’inverse, Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse) et Federico Caricasulo (Althea Racing Team) concèdent encore du terrain, maintenant respectivement à 99 et 127 unités, avec un weekend particulièrement malchanceux pour l’Italien à domicile.

Ce vendredi matin, sous un ciel plutôt nuageux, Nicolò Bulega s’est montré intraitable en 1’35.660 devant Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura WorldSSP) et Stefano Manzi.

Cet après-midi, avec des conditions idéales de 26° dans l’air et 37° sur l’asphalte, les chronos devraient tomber comme ils viennent de le faire en Superbike.

Valentin Debise (GMT94 Yamaha) inscrit la première référence en 1’37.358 puis 1’36.309 devant Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing) au passage suivant : quel plaisir pour les fans français, d’autant que Luca Mahias améliore encore en 1’35.969, cette fois devant Nicolòo Bulega !

Après huit minutes, le baroud d’honneur des Français s’incline devant l’officiel Ducati en 1’35.827 alors que Federico Caricasulo (Althea Racing) vient placer une autre Panigale en haut du tableau grâce à un 1’35.776.

Nicolò Bulega réplique en 1’35.632 et Stefano Manzi, jamais bien loin, vient remplir la troisième ligne du classement.

Yuta Okaya (ProDina Kawasaki Racing) subit une chute assez rapide mais se relève tout de suite.

Pendant ce temps, ça bataille dur en tête entre Nicolò Bulega, Stefano Manzi et Federico Caricasulo, mais le pilote Aruba.it – Ducati parvient à conserver l’avantage en améliorant en 1’35.472 un peu avant la mi-séance.

20 minutes avant la fin de séance, les drapeaux rouges sont agités alors que l’on voit Lucas Mahias se désaltérer derrière les rails de sécurité après avoir subi une chute dans le troisième secteur et s’être relevé en boitant. Même si l’ambulance se rend sur place, c’est plutôt rassurant pour son état physique, et peut-être que sa Kawasaki a perdu de l’huile sur la piste…

A la reprise, Adrian Huertas place sa Kawasaki en deuxième position mais Nicolò Bulega aligne les tours rapides, inscrivant au passage 1’35.301 puis1’35.264.

Une minute avant le drapeau à damier, Valentin Debise bondit de la 13e à la cinquième position, très rapide dans les secteurs deux et quatre.

Stefano Manzi, lui, s’empare de la deuxième place alors que Lorenzo Dalla Porta part à la faute dans le virage #20.

Résultats de la FP2 des Supersport à Most : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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Tout comme en Superbike, Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) y arrive en solide leader du classement général avec 41 points d’avance sur Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha), mais en possédait 55 avant Imola et les deux victoires du pilote Yamaha… Celui-ci poursuivra-t-il sa remontée, sur un tracé qui comprend de nombreuses enfilades rapides avec un tracé de 4,212 km qui comporte 21 virages et une ligne droite de 800 mètres qui n’est pas sans évoquer un mélange entre Imola et Philipp Island ?

A l’inverse, Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse) et Federico Caricasulo (Althea Racing Team) concèdent encore du terrain, maintenant respectivement à 99 et 127 unités, avec un weekend particulièrement malchanceux pour l’Italien à domicile.

Ce vendredi matin, c’est un ciel plutôt nuageux mais déjà des températures de 21° dans l’air et 27° au sol qui accueillent les pilotes Supersport pour cette FP1 de 45 minutes, alors que les Superbike viennent de montrer que les pneus slicks étaient plus rapides malgré la piste encore partiellement humide de la pluie nocturne.

Le Tchèque Ondrej Vostatek (PTR Triumph) inscrit la première référence en 1’38.033 devant Valentin Debise (GMT94 Yamaha), Adrian Huertas (MTM Kawasaki) et Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing).

Adrian Huertas prend ensuite le commandement en 1.37426 puis 137109, mais au bout de 10 minutes Nicolò Bulega et Stefano Manzi pointent le bout de leur nez dans le top 5…

Au terme du premier quart d’heure, on trouve Stefano Manzi en 1’36.455 devant Nicolò Bulega et Valentin Debise, alors que, pour rappel, le record absolu du circuit en 1’34.952 a été établi l’an passé conjointement par Lorenzo Baldassarri et Dominique Aegerter !

 Raffaele De Rosa (Orelac Racing VerdNatura) et Federico Caricasulo (Althea Racing Team) s’intercalent devant le Français

Dans la deuxième partie de séance, Nicolò Bulega et Glenn van Straalen (EAB Racing Team) surpassent le double vainqueur d’Imola, l’officiel Ducati inscrivant 1’36.102 puis 1’35.980 à l’entame du dernier quart d’heure.

Nicolò Bulega poursuit son effort sous un soleil bienvenu et en est récompensé par un 1’35.742 qui lui procure 4 dixièmes d’avance sur ses adversaires.

Adrian Huertas et sa Kawasaki réduisent cet écart à 3/10 puis Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura WorldSSP) à 1/10 à l’approche des cinq dernières minutes…

Celles-ci sont effectivement très disputées mais Nicolò Bulega remet un coup de collier dans la dernière minute et reste le plus rapide en 1’35.660.

Dans le clan français, c’est une belle séance pour Lucas Mahias 6e, un peu moins pour Valentin Debise 11e, alors qu’Andy Verdoïa continue son intérim pour l’équipe Yamaha Thailand Racing Team, en 17e position ce matin.

Résultats de la FP1 des Supersport à Most : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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Johan Gimbert décroche la wildcard

Depuis sa première apparition en Championnat de France Supersport 600, Johan Gimbert connaît une ascension fulgurante après avoir décroché un titre de Champion de France Supersport 600 challenger en 2022. Cette saison, il joue aux avant-postes dans la catégorie avec 4 victoires sur 10 courses déjà disputées. Il succède ainsi à Valentin Debise, lauréat de l’édition 2022, qui évolue désormais au sein de l’équipe française du GMT94 en Championnat du Monde Supersport. Johan disposera d’une Yamaha R6 préparée dans les ateliers de la structure parisienne et bénéficiera du support technique et humain de l’équipe managée par Christophe Guyot.

Sébastien Poirier, Président de la Fédération Française de Motocyclisme : « La Fédération Française de Motocyclisme met tout en œuvre pour aider les pilotes français à briller sur la scène internationale. Valentin Debise est l’exemple parfait. Cette wildcard mise en jeu dans la catégorie Supersport 600 représente une vraie opportunité de pouvoir représenter son pays en Championnat du Monde. En effet, après avoir remporté cette wildcard deux années de suite, il est désormais un pilote clé de la grille Supersport 600 en WorldSBK. Notre partenariat avec le GMT94 et Yamaha a porté ses fruits et je souhaite tout autant de réussite à Johan qui remporte cette wildcard cette saison. »

Christophe Guyot, GMT94 : « A 18 ans, Johan Gimbert devient le plus jeune vainqueur de la wildcard attribuée chaque année au leader du Championnat de France à quelques semaines de la manche française du Championnat du monde Supersport qui se déroulera à Magny-Cours les 8, 9 et 10 septembre prochains. Bravo à Johan que nous retrouverons du 17 au 19 août sur le circuit nivernais pour se préparer aux côtés de Valentin Debise, vainqueur l’an passé et aujourd’hui titulaire en World Supersport avec la Yamaha R6 du GMT94. »

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La course va se dérouler sur 17 tours avec des températures de 35° dans l’air et 54° sur l’asphalte de l’Autodromo Internazionale Enzo e Dino Ferrari, avec quasiment la même grille de départ que précédemment en l’absence de Niki Tuuli (PTR Triumph) finalement déclaré inapte suite à sa chute de samedi: Federico Caricasulo, Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) et Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha) sur la première ligne, la deuxième étant constituée de Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse), Yari Montella (Barni Spark Racing Team) et Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse), la troisième d’Adrián Huertas (MTM Kawasaki), Jorge Navarro (Ten Kate Racing Yamaha) et Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing).

Toujours côté français, Valentin Debise (GMT94 Yamaha) 13e, Andy Verdoïa (Yamaha Thailand Racing Team) 21e.

A l’extinction des feux rouges, Federico Caricasulo conserve l’avantage de sa pole position mais Nicolò Bulega attaque au premier virage et prend le commandement.

HERE WE GO for #WorldSSP Race 2 🔥

| #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/HiJQlru5IH

— WorldSBK (@WorldSBK) July 16, 2023

Dans la foulée, Stefano Manzi et Yari Montella passent deuxième et troisième. Adrián Huertas attaque également mais se fait redoubler immédiatement avant la fin du premier tour.

Federico Caricasulo responds to an attack from Adrian Huertas 💥#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/HEVbAl3ufq

— WorldSBK (@WorldSBK) July 16, 2023

Pendant ce temps, Nicolò Bulega a déjà pris une seconde d’avance sur Stefano Manzi.

🔥 @nbulega leads, Stefano Manzi is the fastest man on track in 2nd and Federico Caricasulo is up into 3rd 🚀 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/X5WsdXoW0i

— WorldSBK (@WorldSBK) July 16, 2023

Le pilote officiel Ducati ne fait pas dans la dentelle et possède déjà une seconde et demie d’avance au troisième tour, moment où Valentin Debise tente de faire la jonction sur Lucas Mahias en 10e position.

En réalisant le meilleur tour en course, Stefano Manzi entreprend de réduire l’écart avec Nicolò Bulega, alors que Federico Caricasulo prend le meilleur sur Yari Montella au quatrième tour.

Au passage suivant, la Yamaha bleue de Stefano Manzi n’est plus qu’à une demi-seconde de la Ducati rouge de Nicolò Bulega…

La jonction se fait à 11 tours de l’arrivée, alors que Federico Caricasulo part à la faute dans la chicane, cette fois, tout seul.

Disaster for Federico Caricasulo as he crashes whilst in 3rd place 💥 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/MFVmKUXNAA

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Dans la foulée, Stefano Manzi s’empare du commandement.

Stefano Manzi takes the lead ⚡️ #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/kPdd7AMmuR

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Bahattin Sofuoğlu part également à la faute alors que Valentin Debise nous gratifie d’une nouvelle belle remontée en plaçant la Yamaha du GMT94 à la 7e position.

A crash for @bht54sofuoglu and then wild card Emanuele Pusceddu goes down in the aftermath 💥#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/0orRFBcfBD

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En tête, Nicolò Bulega reste à une demi-seconde de Stefano Manzi et les deux hommes ont maintenant un avantage de quatre secondes sur Yari Montella à la mi-course.

Marcel Schrötter fait un tout droit à la chicane et laisse passer Adrián Huertas.

Marcel Schroetter runs off track and concedes ground 👀 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/Ydg6LAyBjQ

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Les positions semblent stabilisées à l’exception de Valentin Debise qui se fait remonter par Jorge Navarro. La jonction se fait à sept tours de l’arrivée et le dépassement un tour plus tard.

Dès lors, le classement du Top 10 n’évolue plus jusqu’à ce que Marcel Schrötter se fasse doubler par Jorge Navarro et se retrouve juste devant Valentin Debise, ce qui rappelle sans doute des mauvais souvenirs aux deux pilotes…

Heureusement, tout se passe bien dans le dernier tour pour les quatre pilotes qui se battent pour la cinquième place, et personne ne tente une action un peu trop optimiste… sauf une nouvelle fois Marcel Schrötter qui en paye à nouveau le prix final en laissant passer Valentin Debise.

A noter que les trois Français finissent dans les points lors d’une épreuve difficile que 13 pilotes n’ont pas pu terminer.

Great battle for 5th 🔥 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/F0y7cPRhEc

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Nouvelle superbe victoire pour Stefano Manzi qui marque un carton plein en Italie !

Stefano Manzi clinches the Race 2 VICTORY! 🏆#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/Twu0h9UN5n

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Au championnat, Nicolò Bulega possède toujours 41 points d’avance sur Stefano Manzi, 99 sur Marcel Schrötter et 127 sur Federico Caricasulo.

Résultats de la Course-2 des Supersport à Imola : 

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#WorldSSP Warm Up starts at Imola – let's go! 🤙 #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/LwNnoNJjGa

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Yari Montella (Barni Spark Racing Team) y a établi la première référence en 1’53.478 au guidon de sa Ducati Panigale V2, mais c’est surtout une lutte par chronos interposés entre Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team), Federico Caricasulo (Althea Racing Team) et Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha) à laquelle nous avons assistée.

Federico Caricasulo in P1 and looking quick 🚀 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/Awq9BbbbhT

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Au final, après que chacun a pris le commandement à tour de rôle, c’est bien la Yamaha bleue #62 qui confirme sa performance d’hier et l’appétence de son pilote pour le tracé vallonné du circuit du Santerno avec un chrono en 1’51.124.

Late improvement for Stefano Manzi puts him top 👏 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/quiu1RtgCs

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Valentin Debise (GMT94 Yamaha) était bien présent mais n’a inscrit aucun chrono. Apparemment, les problèmes rencontrés hier subsistent…

La course-2 aura lieu à 12h30.

Résultats du warmup des Supersport à Imola : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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À ses côtés, figurent donc Nicolò Bulega et Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha) alors que la deuxième ligne est constituée de Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse), Yari Montella (Barni Spark Racing Team) et Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse), la troisième d’Adrián Huertas (MTM Kawasaki), Niki Tuuli (PTR Triumph) et Jorge Navarro (Ten Kate Racing Yamaha).

Côté français, Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing) partira 10e, Valentin Debise (GMT94 Yamaha) 14e, Andy Verdoïa (Yamaha Thailand Racing Team) 22e.

A l’extinction des feux rouges, Federico Caricasulo conserve l’avantage de sa pole position devant Yari Montella, Stefano Manzi et Nicolò Bulega qui est mal parti.

Race 1 underway at Imola! 🚀#WorldSBK | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/p6absGSLeC

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Dans le premier tour, Marcel Schrötter passe troisième, alors que Valentin Debise fait une très belle entame en se retrouvant en neuvième position !

Malheureusement, Federico Caricasulo, poussé, chute dans le premier tour et Stefano Manzi hérite du commandement et commence à accélérer. Derrière lui, Marcel Schrötter essaie de s’accrocher à une demi-seconde et les deux hommes commencent à s’échapper du peloton emmené par Niccolò Bulega.

À partir du quatrième tour, ce dernier parvient à se détacher du peloton et remonte tout doucement sur Marcel Schrötter qui, lui-même rattrape peu à peu Stefano Manzi…

Derrière le trio de tête, Bahattin Sofuoğlu, Niki Tuuli, Adrián Huertas et Yari Montella s’en donnent à cœur joie aux passages des chicanes.

Trouble for @bht54sofuoglu – he loses a fairing as he pursues @NikiTuuli 👀 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/V6b0m8uMt6

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

Derrière, mais encore à portée de tir, Valentin Debise remonte gentiment sur Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura).

En tête, les écarts se stabilisent, Stefano Manzi conservant 6 dixièmes d’avance sur Marcel Schrötter, lui-même ayant eu le même écart sur Nicolò Bulega à la mi-course.

Après 10 tours, au moment où Stefano Manzi est le plus rapide en course, plus personne ne tente une attaque dans le petit train qui va de Bahattin Sofuoğlu 4e à Valentin Debise 9e.

Bahattin Sofuoglu leads the battle for 4th 🔥 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/CkVruNkQln

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

Devant, Marcel Schrötter ne suit plus le rythme et se fait rattraper par Nicolò Bulega.

Au passage suivant, Valentin Debise gagne encore une place au détriment de Niki Tuuli, puis dans la foulée une autre en passant Adrián Huertas.

Malheureusement, à trois tours de l’arrivée, Valentin Debise connaît un nouveau problème technique (comme ce matin en Superpole) et sa belle remontée s’arrête là !

Si le podium paraît déjà déterminé, la lutte est chaude pour la quatrième place, à tel point que cela se termine par la chute d’Adrián Huertas et Raffaele De Rosa à la chicane, à l’entame du dernier tour.

Good battle between @bht54sofuoglu and @nikituuli ⚔️ #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/3vaUYkiQxr

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

La course est interrompue au drapeau rouge et ne repartira pas.

An incident involving Niki Tuuli, Adrian Huertas and Raffaele De Rosa brought an end to #WorldSSP Race 1#ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/Le5jFPC1JZ

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Celebrations for Stefano Manzi and the @TenKateRacing team 🥳 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/i8XxNRunPD

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Résultats de la Course-1 des Supersport à Imola : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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En effet, plus de 7 dixièmes séparaient la Panigale V2 noire et blanche du team Althea du reste du plateau emmené par un groupe de quatre pilotes très très proches les uns des autres; Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha), Adrián Huertas (MTM Kawasaki), Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse) et le leader du championnat Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team), devant Valentin Debise (GMT94 Yamaha) et Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura) trois dixièmes plus loin.

Qu’en sera-t-il au terme de cette Superpole de 20 minutes qui va se dérouler sous un ciel limpide et avec des températures de 29° dans l’air et 43° au sol ?

The #WorldSSP riders begins their Superpole session 🔥#ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/EG5yRnd90O

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

À l’ouverture de la piste, Nicolò Bulega et Federico Caricasulo à ne se pressent pas et s’élancent les derniers. À l’inverse, Stefano Manzi inscrit la première référence en 1’52.431, immédiatement surpassée par Lucas Mahias en 1’52.245.

Stefano Manzi moves into provisional pole position ⬆️#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/Uz4lbNSOFx

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

Dès les cinq premières minutes, on retrouve les pilotes habituels en haut du classement, avec Stefano Manzi en 1’51.247 devant Niccolò Bulega et Federico Caricasulo alors que Valentin Debise semble connaître un problème et rentre à son box sans inscrire de chrono.

Pour 3/1000, Nicolò Bulega s’empare du commandement en 1’51.244 alors que Marcel Schrötter s’empare de la troisième position provisoire.

Un peu avant la mi-séance, Federico Caricasulo confirme sa performance d’hier (1’51.257) en affichant carrément 1’50.779 !

Federico Caricasulo in focus 🔥 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/nmzpC94Apw

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

Valentin Debise ressort de son box à sept minutes du drapeau à damier.

Les choses se calment un peu puis l’action reprend à trois minutes de la fin de séance quand Nicolò Bulega, alors deuxième, aligne les premiers secteurs en rouge. Le leader du championnat perd malheureusement du temps dans le dernier secteur et n’améliore pas pendant que Adrián Huertas part à la faute, tout comme Luca Ottaviani quelques instants plus tard.

Adrian Huertas' Superpole efforts end in the Imola gravel 💥#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/0swGsTLC6T

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

Luca Ottaviani's crash brings out the red flags for an early end to #WorldSSP Superpole 🚩#ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/ESsUwV1nNt

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

Nicolò Bulega inscrit finalement 1’50.743 et obtient sa 6e pole position consécutive alors que la séance s’interrompt à 48 secondes de son échéance.

La séance est finalement déclarée terminée.

Côté français, Luca Mahias partira 10e, Andy Verdoïa 12e, Valentin Debise 16e. (voir plus bas)

Résultats de la Superpole des Supersport à Imola : 

Mise à jour : 10 minutes après la fin de séance, pas moins de 22 chronos ont été annulés pour être passés sous drapeaux jaunes à la chicane finale…

Du coup, Federico Caricasulo partira en pole position.

Crédit classement : WorldSBK.com

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Au championnat, Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) y arrive en solide leader du classement général avec 55 points d’avance sur Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha) et 91 sur un duo composé de Federico Caricasulo (Althea Racing Team) et Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse). Comme l’aîné Álvaro Bautista en Superbike, le pilote de l’équipe officielle Aruba.it a enfoncé le clou en Angleterre, avec maintenant plus de deux courses d’avance au compteur de la Panigale V2 rouge.

En Supersport, la situation est presque opposé à celle du Superbike, dans le sens où les ténors du championnats devront se familiariser avec le tracé vallonné de 4 909 mètres, ses 22 virages et sa chicane, au contraire entre autre de Federico Caricasulo 2e en 2019, Raffaele De Rosa (Orelac Racing VerdNatura) 3e en 2019, Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing), Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse) et Glenn van Straalen (EAB Racing Team).

Ce vendredi matin, c’est un ciel plutôt nuageux mais déjà des températures de 29° dans l’air et 42° au sol qui a accueilli les 32 pilotes Superbike pour la FP1 de 45 minutes, mais alors qu’on s’apprêtait à applaudir une belle prestation d’un Federico Caricasulo dominateur, c’est un Adrián Huertas (MTM Kawasaki) sorti de sa boîte qui coiffait tout le monde au poteau sur sa Kawasaki ZX-6R tout en haut du classement en 1’52.010 !

Seuls cinq pilotes étant la même seconde, on peut toutefois espérer de belles améliorations, si la température de piste de 52° le permet.

The riders stream out of pit lane for FP2 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/JuVkY8cK8q

— WorldSBK (@WorldSBK) July 14, 2023

Dès le premier tour lancé, Yari Montella part à la faute avec Anupab Sarmoon (Yamaha Thailand Racing Team) à la célèbre chicane finale. Pas de bobo mais du gravier sur la piste et les drapeaux rouges sont de sortie alors que Stefano Manzi a établi le meilleur temps de la séance en 1’53.362 devant Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing), Federico Caricasulo, Adrian Huertas et Valentin Debise (GMT94 Yamaha).

Crashes for Anupab Sarmoon and Yari Montella early in the session #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/q5NehruVl1

— WorldSBK (@WorldSBK) July 14, 2023

L’interruption est de courte durée et, à la reprise, Adrián Huertas se positionne deuxième tandis que Glenn van Straalen (EAB Racing Team) part à la faute sans gravité.

A crash for Glenn van Straalen at Turn 2 💥#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/iFSDJ9K510

— WorldSBK (@WorldSBK) July 14, 2023

Nicolò Bulega inscrit alors 1’52.470 devant un Stefano Manzi pourtant passé sous la barre des 1’53.

Niki Tuuli, Federico Caricasulo, Luca Ottaviani (Extreme Racing Service) au guidon de sa MV Agusta F3 800 RR et Valentin Debise  progressent respectivement aux troisième quatrième cinquième et sixième positions.

Après un quart d’heure, Nicoló Bulega subit une glissade de l’avant sans aucune gravité.

Valentin Debise réalise alors le 4e temps en 1’52.908 mais rétrograde sous la poussée de Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura). Que cela ne tienne, dans ces conditions de piste « graisseuses » le pilote français se positionne provisoirement deuxième à une petite demi-seconde de Federico Caricasulo qui a réalisé 1’51.931 à la mi-séance !

Federico Caricasulo améliore alors en 1’51.782, meilleur temps de la journée jusqu’à présent, devant Stefano Manzi, Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse), Raffaele De Rosa, Valentin Debise, Nicolò Bulega, Yari Montella et Niki Tuuli pendant que Tom Edwards (Yart-Yamaha WorldSSP Team) subit sa deuxième chute de la journée après s’être déjà fait quelque chaleurs précédemment.

Tom Edwards gets straight back on his bike after a crash at Turn 7 💥#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/Udtzv5dgC0

— WorldSBK (@WorldSBK) July 14, 2023

Même sort pour Tarran Mackenzie (Petronas MIE Racing Honda Team) a la chicane et drapeau rouge pour Yuta Okaya (ProDina Kawasaki Racing).

The #WorldSSP FP2 session is red flagged after a crash for Yuta Okaya 🚩#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/RL5ZkmSByG

— WorldSBK (@WorldSBK) July 14, 2023

Il reste 11 minutes quand les motos reprennent la piste et c’est cette fois Yari Montella qui est une nouvelle victime de la chicane d’arrivée.

The session resumes but Yari Montella is down at turn 22 💥#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/2TzOHKHfV6

— WorldSBK (@WorldSBK) July 14, 2023

Nicolò Bulega progresse à la troisième position, Adrián Huertas à la septième, Luca Ottaviani à la huitième, mais c’est encore une fois Federico Caricasulo qui enfonce le clou en 1’51.606 puis 1’51.257, reléguant ainsi le reste du plateau à plus de sept dixièmes !

Dans leur dernier tour, Bahattin Sofuoğlu et Valentin Debise réussissent à grappiller une position.

Résultats de la FP2 des Supersport à Imola : 

Résultats FP1-FP2 des Supersport à Imola : 

Crédit classement : WorldSBK.com

Cet article WSBK Supersport Imola FP2 : Federico Caricasulo marche sur l’eau ! Valentin Debise 5e. est apparu en premier sur Paddock GP.

Au championnat, Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) y arrive en solide leader du classement général avec 55 points d’avance sur Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha) et 91 sur un duo composé de Federico Caricasulo (Althea Racing Team) et Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse). Comme aîné, Álvaro Bautista en Superbike, le pilote de l’équipe officielle Aruba.it, a enfoncé le clou en Angleterre, avec maintenant plus de deux courses d’avance au compteur de la Panigale V2 rouge.

En Supersport, la situation est presque opposé à celle du Superbike, dans le sens où les ténors du championnats devront se familiariser avec le tracé vallonné de 4 909 mètres, ses 22 virages et sa chicane, au contraire entre autre de Federico Caricasulo 2e en 2019, Raffaele De Rosa (Orelac Racing VerdNatura) 3e en 2019, Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing), Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse) et Glenn van Straalen (EAB Racing Team).

Ce vendredi matin, c’est un ciel plutôt nuageux mais déjà des températures de 29° dans l’air et 42° au sol qui accueillent les pilotes Superbike pour cette FP1 de 45 minutes alors que le live timing s’est finalement réveillé.

Pit lane opens and the #WorldSSP riders start heading out for FP1 ⏱#ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/LcrgBijHbN

— WorldSBK (@WorldSBK) July 14, 2023

Niki Tuuli (PTR Triumph) s’avère le plus rapide à l’issue du premier tour lancé en 1’56.869 mais les choses sérieuses commencent véritablement au passage suivant avec Federico Caricasulo en 1’54.744 devant Nicolò Bulega.

Toutefois, la surprise survient quand le local Luca Ottaviani (Extreme Racing Service) inscrit 1’53.796 au guidon de sa MV Agusta F3 800 RR: un joli coup de projecteur pou le pilote d’Urbino !

Federico Caricasulo remet néanmoins les choses en ordre en 1’52.871 devant Nicolò Bulega, Raffaele De Rosa, Yari Montella, Stefano Manzi et Luca Ottaviani alors que seuls les six plus rapides sont dans la même seconde au terme du premier run d’un quart d’heure.

Up to 4th for Raffaele De Rosa on the Ducati Panigale V2 ⬆️ #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/NMNElkMrAO

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Stefano Manzi prend alors la tête des opérations en 1’52.856 mais est tout de suite surpassé par Nicolò Bulega en 1’52.755 à la mi-séance.

⚡️ @nbulega full gas ⏱#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/uMKOrnrS9I

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Le rouleau compresseur Nicolò Bulega améliore en 1’52.650 à l’approche du dernier quart d’heure. À cet instant, les deux pilotes français, Valentin Debise (GMT94 Yamaha) et Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing), sont respectivement 10e et 11e, à 1,8 et 1,9 secondes du leader.

Federico Caricasulo se retrousse les manches et profite dans un premier temps de l’aspiration de Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse) pour réaliser le meilleur temps en 1’52.511, puis tout seul en piste améliore en1’52.189, juste avant que Tarran Mackenzie (Petronas MIE Racing Honda Team) ne répande de l’huile sur la piste.

Dans les dernières minutes, Nicolò Bulega et Stefano Manzi sortent le grand jeu mais doivent s’avouer au moins provisoirement vaincus par la Ducati numéro 64 blanche et noire, d’autant que celle-ci progresse encore en 1’52.065.

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Mais la séance s’achève avec la surprise de dernière seconde d’un Adrián Huertas (MTM Kawasaki) plaçant sa Kawasaki ZX-6R tout en haut du classement en 1’52.010 !

Résultats de la FP1 des Supersport à Imola : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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Dans le cadre d’un projet GMT94/FFM/Yamaha, l’Albigeois, double champion de France, est actuellement 8e du classement général avec le numéro 94, après avoir manqué la manche à Misano pour raisons médicales. On peut donc penser que l’opération est d’ores et déjà réussie mais nous avons souhaité recueillir l’avis des intéressés lors d’une interview croisée, mais sans que l’un connaisse les réponses de l’autre…

Christophe, quel bilan tirez-vous de cette première partie de saison avec Valentin ?
Christophe Guyot : « Eh bien, le premier bilan, c’est que course après course, ça va vraiment de mieux en mieux. C’est dommage que ça ait démarré difficilement, mais à partir de Barcelone on peut dire qu’on a vraiment eu de la perfo, vraiment de la perfo, parce qu’il termine à 2 secondes du premier en 2e course. C’était vraiment super, et la course d’après, Misano, bah malheureusement il ne peut pas être là parce qu’il a contracté un virus. On ne sait d’ailleurs pas trop ce que c’était. Et puis quand il revient, à Donington, bon il n’était pas très confiant parce que il n’a pas fait de sport pendant un mois et demi. Alors c’est vrai que le début des essais n’a pas été extraordinaire, même si en fin de compte il fait quand même P 10 à l’issue des FP1 et FP2. Il est 12e en qualif, ce qui est loin d’être ridicule en championnat du monde, mais alors la course 1 était de toute beauté ! Malheureusement elle est gâchée par un pilote qui l’a percuté, il n’y a pas d’autre mot, dans le dernier virage du dernier tour alors qu’il était 5. Et puis la 2e course était moins bonne mais on sait pourquoi, donc il n’y a vraiment aucun souci à ce niveau-là, vraiment aucun. Et donc là maintenant on va continuer de mettre Valentin en confiance à Imola pour qu’il soit au top de chez top là où on pense qu’il va vraiment être bien, parce que normalement il a souvent été bien là-bas, sur le circuit de Most. Et puis à Magny-Cours et Portimão, je pense que l’on peut s’attendre à de vraiment belles courses. »

Quels sont les objectifs à atteindre dans la deuxième partie de saison pour que l’on puisse dire “OK, l’opération est positive !” ?
« Ah, mais de toute façon, il n’y a de mon côté aucune pression à mettre sur le pilote ni sur le team ! Valentin a sa place ici parce qu’il a été 2 fois champion de France et surtout il a terminé par un top 5 puisqu’il a fait 4e à Magny-Cours en tant que wildcard. Bon, il a fait plusieurs quatrièmes places chez nous, et l’objectif de monter sur le podium, c’est dans ses mains, mais franchement on ne met pas de pression : Il sait que c’est possible et il a tout dans les mains pour ça. Il faut aussi un peu de réussite parce que c’est vrai qu’il y a eu quelques reprises où franchement ça lui tendait les bras et il n’a pas été très chanceux, ou une erreur, ça peut arriver, mais c’est comme ça. Toujours est-il que normalement le podium devrait lui tendre les mains avant la fin de la saison, mais c’est plus pour lui, parce que, encore une fois, Valentin mérite d’être là : C’était le pilote français qu’il fallait qu’on prenne cette année dans ce projet qui est de vouloir mettre le pied à étrier à un pilote qui vient de championnat de France et qui peut donner l’espoir à tous les jeunes Français de, un jour, pouvoir se retrouver en championnat du monde. »

A propos de Valentin, pouvez-vous nous dire trois mots sur son caractère, ses points positifs et les points potentiellement à améliorer ?
« Le point fort ? Avoir construit sa propre équipe pour gagner en FSBK. Après avoir s’être investi plusieurs saisons en mondial, Valentin a rouvert les portes d’une carrière internationale grâce au championnat de France. Il s’est offert un palmarès et une notoriété avec le FSBK qui lui a permis de gagner des courses, d’être champion, de remporter la wildcard à deux reprises et d’être choisi comme pilote remplaçant au GMT94 (2021 et 2022). Depuis juillet 2021, Valentin a accompli 19 départs de course au guidon de notre Yamaha R6 avec plusieurs top 5. Nous pensons qu’il peut monter sur le podium. Le point faible ? Peut être qu’avoir été habitué à tout gérer lui-même pendant deux ans, l’empêche de se libérer totalement. Je reste cependant convaincu qu’il peut faire de belles choses cette année. Son équipe donnera le maximum pour l’y aider. »

Valentin, quel bilan tires-tu de cette première partie de saison ?
Valentin Debise : « Bah c’est sûr qu’on s’attendait un peu tous à performer un peu mieux. Après, j’ai quand même fait quelques courses pas mal, avec mon record à 2 secondes et demie du premier, donc c’est correct mais moi je me sens capable de faire beaucoup mieux. Il faut donc continuer à travailler. »

Quels sont les objectifs à atteindre dans la deuxième partie de saison pour que l’on puisse dire “OK, l’opération est positive !” ?
« Les objectifs, c’est simple : Il faudrait viser au moins un podium sur l’année. Pour ça, faut tout mettre bout à bout. Les autres, on voit qu’ils roulent beaucoup, ils s’entraînent, mais nous on a la chance de rouler 1 heure par ci par là à Carole, donc ça nous aide un peu. Ce qui paie dans ce genre de championnat, car il y a tellement de pilotes, ça ne devient pas aussi exigeant que le MotoGP, bien sûr, mais on voit que le niveau se resserre vachement. On peut voir les temps des distances de courses ou les chronos aux qualifs simplement: tout est beaucoup plus proche. Je veux dire, il y a 5 ans de ça, à 15 secondes du premier, c’était podium ou 4e. Maintenant à 15 secondes, c’est limite hors des points, donc c’est pour ça que je pense qu’il faut viser vraiment la régularité de circuit en circuit et d’être reproductible sur la performance, ce qui amènera au podium qu’il est, je pense, possible de viser cette année. »

A propos de Christophe, peux-tu nous dire trois mots sur son caractère, ses points positifs et les points plus difficiles pour un pilote ?
« (Rires) Caractère, c’est facile : Il est très têtu comme moi, donc des fois on a des discussions un peu enflammées (rires). Point positif, il ne lâche jamais rien quand il veut quelque chose, et je pense que c’est pour ça qu’il a réussi à faire une bonne carrière de pilote, et aujourd’hui une bonne carrière de team manager, donc ça c’est un très beau point positif. Après, forcément, ce qui est un peu plus difficile, c’est de discuter avec Christophe quand on a un point de vue qui diverge (rires). »

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Dès son lancement, la Yamaha R1 a établi les nouvelles normes en termes de performance et d’innovation dans sa catégorie. Ses 25 années d’évolution témoignent de la passion de Yamaha pour l’excellence technique, ce qui a fait de la R1 une icône tant pour sa vitesse, sa puissance et ses technologies de pointe qui ont révolutionné l’univers des motos sportives.

Le moteur de 998 cm3, compact et léger, à refroidissement liquide, équipé de 20 soupapes et d’un double arbre à cames en tête, s’est fait remarquer en 1998 au cœur de la R1. Ce moteur quatre cylindres à cinq soupapes par cylindre était déjà dessiné pour favoriser le couple.

Ce modèle était aussi révolutionnaire grâce à l’ingénieuse idée du chef de projet Kunihiko Miwa, auteur de la première boîte de vitesses verticale, à arbres primaire et secondaire superposés, sur une moto de série. Résultat : un moteur plus léger et plus court pour un bras oscillant plus long permettant d’améliorer la traction tout en conservant un empattement de moto sportive classique.

Outre une motorisation novatrice, la R1 de 1998 embarque un inédit châssis Deltabox II en aluminium, un bras oscillant en alliage d’aluminium renforcé, une suspension Yamaha Monoshock et une fourche inversée de 41 mm entièrement réglable, développée en collaboration avec Öhlins.

Son châssis et ses suspensions compacts, reprenant des technologies existantes en Grand Prix lui offrent une tenue de route ainsi qu’une maniabilité inégalées. La R1 devient LA référence sportive du moment, avec une puissance étonnante de 150 ch pour un poids de seulement 177 kg.

Les succès de la R1 en compétition s’avèrent également remarquables. En 1999, lors du prestigieux Tourist Trophy de l’île de Man, la R1 écrit l’histoire lorsque David Jefferies remporte la TT Formula One, établissant au passage un record avec une vitesse moyenne de 195,108 km/h sur un tour, avant de gagner la Senior TT et la Production TT. Le potentiel de la R1 est alors confirmé au plus haut niveau.

Yamaha ne cesse d’affiner sa R1, preuve en est les 250 pièces qui évoluent pour le millésime de l’an 2000 : amélioration du moteur, du châssis, habillage plus aérodynamique et nouveau silencieux en titane en sont quelques exemples.

Deux ans plus tard, Yamaha présente une nouvelle génération de R1, un concept piloté par le chef de projet Yoshikazu Koike. La grande nouveauté réside dans son système d’injection de carburant contrôlé par dépression, offrant un gain de puissance appréciable. L’engin profite également d’un tout nouveau cadre Deltabox III plus léger, et 30 % plus résistant à la torsion.

L’année 2004 marque l’arrivée d’une R1 de 4e génération, équipée d’un nouveau moteur doté d’un alésage plus grand et d’une course plus courte, de bielles fractionnées de type FS, d’une admission d’air RamAir, de nouveaux échappements placés sous la selle, d’une géométrie de châssis réinventée et d’un design de carénage plus affiné. Pour la première fois, grâce à cette toute nouvelle motorisation développant 180 ch, une moto de série atteint un rapport puissance/poids de 1:1.

La R1 de 2007 se voit équipée du système de commande de gaz innovant YCC-T de Yamaha et des cornets d’admission d’air variable à commande électronique (YCC-I). Le chef de projet, Makato Shimamoto a également développé un nouveau moteur à quatre soupapes et embrayage anti-dribble. Le cadre Deltabox connait aussi des améliorations, au même titre que les freins et les suspensions.

En 2009, une nouvelle génération de Yamaha R1 voit le jour. Celle-ci est dotée du vilebrequin Crossplane directement dérivé de la Yamaha M1 engagée en MotoGP. Cette conception unique réduit les forces d’inertie et permet une accélération plus linéaire. Par ailleurs, Toyoshi Nishida, responsable du développement, équipe ce modèle d’un système de double injection, d’un nouveau cadre Deltabox léger en aluminium, d’une boucle arrière en magnésium moulé ainsi que de composants électroniques de pointe.

En 2009, le modèle reste une référence en matière de maniabilité et de performances dans le monde de la compétition, comme en témoignent les incroyables prouesses de l’américain Ben Spies en WorldSBK, qui totalise 14 victoires en 28 courses, ce qui lui permet de remporter le titre la même année.

Cette même saison, l’équipe YART Yamaha EWC est sacrée championne du monde d’endurance, renforçant encore davantage la compétitivité de la R1. De son côté, Leon Camier gagne 19 courses sur les 26 du British Superbike Championship, tandis que Katsuyuki Nakasuga est titré pour la première fois dans le cadre du Japanese Superbike Championship.

En quête permanente d’innovations, la R1 de 2012 intègre un système de contrôle de traction qui ajuste le temps et la puissance d’allumage ainsi que l’ouverture des gaz pour maintenir une traction optimale, optimisant ainsi la maniabilité et la consommation de carburant.

En 2015, la R1 prend un véritable tournant avec un puissant moteur de 200 ch. Il s’agit de la première moto de série équipée d’une centrale inertielle (IMU) à six axes et d’aides électroniques au pilotage, technologies développées et approuvées en MotoGP. Avec un poids à sec de 179 kg et de nombreuses fonctionnalités venues tout droit de la compétition, le modèle fait sensation auprès du public. Le chef de projet Hideki Fujiwara dévoile également la R1M, une édition limitée haut de gamme qui dispose de suspensions à commande électronique, d’un carénage léger en fibre de carbone et d’un enregistreur de données embarqué qui répond aux besoins des passionnés de courses et de séances sur circuit.

Avec l’arrivée de la R1 de 2018, les pilotes profitent d’autres composants électroniques de pointe. De plus, l’ajout d’un système de passage rapide des rapports (QSS) avec une fonction Blipper pour un passage des rapports (supérieurs ou inférieurs) sans embrayage fait passer les performances de la R1 et de la R1M à un niveau supérieur sur route comme sur piste. Les performances de la R1 s’affinent grâce à une cartographie plus progressive du Lift Control ainsi qu’au nouveaux réglages des suspensions. Les suspensions électroniques ERS Öhlins de la R1M sont revisités pour bénéficier d’un montage plus intuitif.

Sur la version 2020, la R1 dispose d’un moteur CP4 avec une culasse, un arbre à cames et un système d’injection inédits. Une grande partie des équipements électroniques d’aide au pilotage a quant à elle été affinée pour garantir un niveau de contrôle encore plus élevé. Un nouveau système de gestion du frein moteur (EBM) permet aux pilotes de choisir entre trois puissances de freinage moteur différentes, en fonction des conditions de conduite. Le nouveau système de contrôle du freinage (BC) offre également plus de contrôle et donc, d’appréhender les virages avec plus de confiance. Grâce à des clapets d’amortissement et à une réduction de la raideur, la fourche KYB de 43 mm offre un meilleur ressenti et une maniabilité plus naturelle. Afin d’optimiser les performances du châssis et de réduire les temps au tour, la R1M utilise un nouvel amortisseur et une fourche à gaz Öhlins ERS NPX améliorée.

Ces dernières années, les modèles R1 et R1M n’ont cessé d’évoluer et de dominer la scène en compétition : Toprak Razgatlıoğlu et Andrea Locatelli, pilotes de l’équipe Pata Yamaha Prometeon Official WorldSBK ont par exemple remporté le championnat du monde Superbike FIM. Le temps fort de la saison 2021 reste la victoire de Razgatlıoğlu dans le championnat du monde de Superbike, avec 13 victoires et 16 podiums. L’Italien Locatelli s’est révélé quant à lui de plus en plus à l’aise au guidon de sa R1 avec 11 podiums.

La R1 a réalisé d’autres prouesses dans le monde entier, l’équipe Yamaha Factory Racing ayant par exemple remporté quatre fois d’affilée la course d’endurance des 8 Heures de Suzuka entre 2015 et 2018. Cameron Beaubier (2015, 2016, 2018, 2019, 2020) et Jack Gagne (2021, 2022) ont remporté sept des huit derniers championnats AMA Superbike.

En 2021, Katsuyuki Nakasuga a même décroché un incroyable dixième titre en Japanese Superbike Championship, tandis que Tommy Hill (2011), Josh Brookes (2015), Tarran Mackenzie (2021) et Bradley Ray (2022) ont tous été sacrés dans le British Superbike Championship au guidon de la R1.

Alors que la légende de cette moto continue à s’écrire, Yamaha repousse les limites de l’innovation et dévoile la R1 GYTR. Le GYTR (Genuine Yamaha Technology Racing) représente la division interne de Yamaha spécialisée dans les composants de compétition. Depuis plus de 40 ans, il fait évoluer ses technologie pour gagner en performance. Spécialement conçue pour les adeptes du circuit et les pilotes qui apprécieront les performances remarquables de Yamaha, la R1 GYTR 2023 est plus rapide et précise que jamais. Construite pour répondre aux réglementations du Championnat d’Europe Superstock 1000, cette machine apporte aux particuliers et aux teams un moyen ultime de façonner leur propre Superbike. La R1 GYTR est équipée de plus de 25 composants de course GYTR, dont une ligne d’échappement Akrapovič, un ECU programmable, un faisceau de câblage léger, des pièces de châssis GYTR, d’une chaîne de transmission 520 et un carénage de course en carbone, parmi tant d’autres équipements. La R1 GYTR est disponible exclusivement dans les GYTR PRO SHOPS.

Pour célébrer cet anniversaire, la Yamaha Racing Experience (YRE) organise un événement en hommage à la R1 sur le circuit du Mugello. Situé en Toscane, ce tracé est réputé pour être à la fois rapide et exigeant, ce qui en fait l’un des plus populaires auprès des pilotes comme des fans : le terrain de jeu idéal pour rendre hommage à une machine aussi impressionnante. Habituellement, l’événement n’est ouvert qu’aux propriétaires de la R1M, mais l’édition 2023 sera ouverte pour la première fois aux propriétaires de R1 à l’occasion de cet événement mémorable. Les participants se verront proposer deux options différentes.

Ce sont 25 places qui seront réservées aux propriétaires de R1 pour l’ensemble du programme de deux jours. Ces derniers pourront profiter de l’expérience YRE avec les propriétaires de R1M, avec notamment des sessions sur piste sur les deux jours, la possibilité de se faire conseiller par des techniciens spécialistes de la compétition chez Yamaha pour configurer leur moto de manière optimale, des visites exclusives du stand Pata Yamaha Prometeon WorldSBK, et bien plus encore. Pour en savoir plus ou vous inscrire à l’YRE sur deux jours, cliquez ici.

Les propriétaires de R1 peuvent aussi participer le samedi et s’inscrire gratuitement à deux sessions sur piste tout en profitant de l’ambiance de l’événement. Il leur est également possible de se rendre en coulisses dans le garage Pata Yamaha Prometeon. Pour plus d’informations sur cette option et vous inscrire à la session du samedi, cliquez ici.

Les sessions piste proposées par l’YRE permettront aux propriétaires de Yamaha de rencontrer certaines des plus grandes stars de Yamaha en WorldSBK et de piloter à leurs côtés, en particulier les pilotes Pata Yamaha Prometon WorldSBK Toprak Razgatlıoğlu et Andrea Locatelli, Remy Gardner et Dominique Aegerter du GYTR GRT Yamaha WorldSBK Team, Lorenzo Baldassari du GMT94 Yamaha WorldSBK Team, Bradley Ray du Yamaha Motoxracing WorldSBK Team, ainsi que Niccolò Canepa du YART Yamaha Official EWC Team.

Le 25e anniversaire de la YRE promet d’être une expérience unique pour tous les propriétaires de R1 et R1M qui s’apprêtent à se réunir en l’honneur de ces machines emblématiques. Une exposition spéciale consacrée à la R1, de la plus ancienne à la plus récente, ainsi qu’une collection de motos de course comptant parmi les plus emblématiques seront proposées lors de cet événement qui vise à mettre en valeur l’empreinte laissée par la R1 dans le monde de la moto.

Paolo Pavesio (Directeur marketing et sports mécaniques chez Yamaha Motor Europe) :
« Nous sommes fiers de célébrer le 25e anniversaire de la Yamaha R1 en cette année 2023. La R1 a révolutionné le monde de la moto en repoussant les limites de la performance et de l’innovation, grâce à des technologies et des innovations directement dérivées du MotoGP et du WSBK. Le Yamaha Racing Experience, qui aura lieu au circuit du Mugello, sera un événement d’autant plus spécial cette année : il s’agit là de l’occasion parfaite pour rendre hommage à cette machine emblématique aux côtés de nos clients et de certaines des plus grandes stars de Yamaha. »

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La première ligne est composée de Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team), Yari Montella (Barni Spark Racing Team) et Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha), alors que Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing) partira quatrième aux côtés de Adrian Huertas (MTM Kawasaki) et Niki Tuuli (Dynavolt Triumph).

A l’extinction des feux rouges, Nicolò  Bulega conserve l’avantage de sa pole position devant Yari Montella et Stefano Manzi.

The riders shoot off the line for #WorldSSP Race 1 🔥#GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/kERnq8APfh

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Les positions sont conservées durant le premier tour puis Stefano Manzi et Federico Caricasulo passent à l’attaque sur Yari Montella.

Derrière ces quatre hommes, on trouve Adrian Huertas et Lucas Mahias, alors que Valentin Debise, parti 12e, occupe la 11e position.

Nicolò Bulega commence à s’échapper et possède plus d’une seconde d’avance au troisième des 19 tours.

The marshals act quickly after wild card Eugene McManus crashes and his bike catches fire 🧯 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/UjUdoze4li

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Sauf incident de course, le suspense semble donc se reporter sur les autres marches du podium avec un Stefano Manzi qui roule un peu isolé, mais un beau duel entre les deux Ducati de Federico Caricasulo et Yari Montella, collées l’une à l’autre.

Derrière, Lucas Mahias rétrograde un petit peu alors que Valentin Debise progresse d’autant, et les deux hommes se retrouvent ensemble au sixième tour aux 8e et 9e positions. Le pilote du GMT 94 prend rapidement l’avantage dans cette lutte hexagonale et la Kawasaki #14 ne semblent pas en mesure de répliquer.

Devant, rien n’a changé pour Nicolò Bulega et Stefano Manzi alors que Yari Montella a pris l’avantage sur Federico Caricasulo, devant Glenn van Straalen, Adrian Huertas et Marcel Schrötter.

Marcel Schrötter et Valentin Debise prennent le meilleur sur Adrian Huertas à sept tours de l’arrivée et sont dans un groupe en lutte pour la 5e place.

Valentin Debise of @GMT94 defends seventh from Adrian Huertas 🔥 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/Mmq6hU8P5h

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Malgré son statut provisoire de « pilote convalescent et en manque d’entraînement », l’Albigeois tente une attaque sur Marcel Schrötter à quatre tours du drapeau à damier et s’empare de la 6e position. Survolté, le pilote du GMT94 double même Glenn van Straalen dans la foulée pour accrocher le top 5 !

À cet instant, VD53 roule plus vite que Federico Caricasulo mais, à deux tours du drapeau à damier, l’écart n’est pas rattrapable, d’autant que Marcel Schrötter n’a pas renoncé et se trouve toujours dans la roue arrière de la Yamaha R6 bleue.

La MV passe finalement dans le dernier tour et, quand le Français tente de répliquer, l’Allemand entraîne le #94 dans l’herbe. Les deux hommes manquent de partir à la faute avant d’aller au léger contact et de s’insulter mutuellement copieusement !

👀 Valentin Debise of @GMT94 unhappy with @mvagustamotor's @MarcelSchrotter after this late incident costs them both 💥 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/z9w2th1kbR

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Dommage pour le résultat final, mais la prestation était bien là…

SUPERB WIN for @nbulega with Stefano Manzi and Yari Montella following him across the line 👏

Nice wheelies! 🚀#WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/Uj9GcZWbI7

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Résultats de la Course-1 des Supersport à Donington Park : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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Vendredi, les deux pilotes du team Ten Kate ont dominé les deux séances, Stefano Manzi le matin, Jorge Navarro lors d’un après-midi nettement plus pluvieux, et au classement combiné de la première journée, c’est donc Stefano Manzi qui a imposé la référence en 1’30.177 devant Yari Montella (Barni Spark Racing Team), Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) et Federico Caricasulo (Althea Racing Team).

La séance de Superpole de 20 minutes de ce matin sur une piste quasi sèche devrait donc permettre d’avoir une idée plus claire de la vraie hiérarchie sur le circuit britannique, et en tout cas déterminera la grille de départ.

#WorldSSP Superpole is go! 🚀#GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/IE0XS6hR49

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À cet égard, Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) inscrit rapidement 1’29.872, soit un nouveau record du tour, devant Stefano Manzi, Yari Montella (Barni Spark Racing Team), Glenn van Straalen (EAB Racing Team), Federico Caricasulo (Althea Racing Team), Adrian Huertas (MTM Kawasaki) et Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing), tandis que John McPhee (Vince64 by Puccetti Racing) part à la faute, tout comme quelques instants plus tard Oliver Bayliss (D34G Racing).

All Time Lap Record from @nbulega 🚀 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/p5Rbte0U9o

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Un peu avant la mi séance, Niki Tuuli (Dynavolt Triumph) intègre le top 5 mais en 1’29.323 Nicolò Bulega conserve plus d’une demi-seconde d’avance sur ses adversaires.

That's impressive from @nbulega! ✊ #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/mfKGwdWRDd

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La fin de séance voit une amélioration pour Yari Montella, Adrian huertas et Lucas Mahias tandis que Valentin Debise (GMT94 Yamaha) reste 12e, Andy Verdoïa (Yamaha Thailand Racing Team) 20e.

Résultats de la Superpole des Supersport à Donington Park : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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A tel point que seuls quelques courageux pilotes sont sortis de leur box durant la majeure partie de la session, avant qu’une bonne moitié ne les rejoigne en fin de séance, en pilotant vraiment sur des œufs…

A ce petit jeu, c’est encore un pilote Ten Kate Racing Yamaha qui mène finalement le classement, mais il s’agit cette fois de Jorge Navarro et non pas de l’habituel Stefano Manzi qui s’est contenté de la 6e position, juste derrière Valentin Debise (GMT94 Yamaha) pourtant convalescent.

Si la présence de Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura) et Federico Caricasulo (Althea Racing Team) aux 3e et 4e positions ne surprend guère, il en va autrement pour le Thaïlandais Anupab Sarmoon (Yamaha Thailand Racing Team) qui a su mettre à profit à la fois des conditions assez habituelles pour lui ainsi que les conseils de Jules Cluzel officiant comme coach pour cette course.

Au final, cette journée n’aura sans doute pas été très productrice et signifiante, et la suite du programme des Supersport mènera les concurrents directement à la Superpole, demain à 11h25, sans pluie attendue.

Vous avez dit « loterie » ?

Résultats de la FP2 des Supersport à Donington Park : 

Résultats de la FP1 des Supersport à Donington Park : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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Au championnat, Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) possède 36 points d’avance sur Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha), 49 sur Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse) et 70 sur Federico Caricasulo (Althea Racing Team).

Ciel gris, 17° et conditions délicates n’ont pas effrayé le leader du classement général, celui-ci débutant la séance de 45 minutes par un beau duel par chronos interposés avec Valentin Debise (GMT94 Yamaha), auquel venait s’adjoindre successivement dans le premier quart d’heure Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing), Adrián Huertas (MTM Kawasaki), Federico Caricasulo (Althea Racing Team) et Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura).

Le pilote Ten Kate gardait toutefois l’avantage en 1’30.238 devant Federico Caricasulo durant un premier run qui se terminait par un énervement prononcé de Niki Tuuli (Dynavolt Triumph)…

He may be unhappy with wild card Eugene McManus but that's some save from @NikiTuuli! 💥 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/fhjZSuc4IP

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A la reprise, Lucas Mahias affichait le 3e chrono derrière Tom Booth-Amos (Motozoo ME AIR Racing), montrant ainsi que les Kawasaki avaient sans doute leur mot à dire sur ce tracé.

Beau sauvetage de Stefano Manzi…

Stefano Manzi with a big wobble and a giggle! 😎 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/0zjZOmf41p

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Les choses restaient en l’état jusqu’au dernier quart d’heure qui commençait avec la remontée de Nicolò Bulega à la 2e position.

The #WorldSSP standings leader @nbulega heads out in search of lap time ⚡️ #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/bdJz6SYfkQ

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Federico Caricasulo lui subtilisait quelques minutes plus tard, avant l’interruption de la séance due à la chute de Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse), sa moto étant restée sur la piste et le pilote ayant été violemment frappé par la roue arrière de sa MV lui retombant sur la tête ! Sonné, le pilote turc a toutefois rapidement retrouvé ses esprits avant de se relever.

That was a hard crash for @bht54sofuoglu but luckily he walked away ok 👍 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/aQH0lVYABr

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Les 9 dernières minutes voyaient d’abord une amélioration de Valentin Debise qui remontait à la 7e position, mais surtout Yari Montella (Barni Spark Racing Team) se porter 3e en 1’30.533 puis 1’30.192.

Toutefois, Stefano Manzi parvenait à reprendre le commandement dans les dernières minutes, pour 15 millièmes, après quelques tentatives infructueuses…

Another off track excursion for Stefano Manzi 💥 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/ZCQYGe9TN7

— WorldSBK (@WorldSBK) June 30, 2023

Plus de peur que de mal pour Bahattin Sofuoğlu, comme est venu s’en assurer son compatriote Toprak Razgatlioğlu…

🤝 @toprak_tr54 checks in on his friend @bht54sofuoglu after his FP1 crash ❤️
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— WorldSBK (@WorldSBK) June 30, 2023

Résultats de la FP1 des Supersport à Donington Park : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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SUPERBIKE : DI MEGLIO / FORAY : LE DUEL TANT ATTENDU 

Si Mike DI MEGLIO (Honda CBO – Michelin) avait pris quelques longueurs d’avance sur ses concurrents à l’issue de la manche inaugurale au Mans, il a semblé moins à son aise lors des deux dernières étapes. Le pilote de la Honda n°36 occupe toujours la première place du classement provisoire mais voit de sérieux concurrents revenir dans la course au titre…

Et quels adversaires ! Son principal poursuivant se nomme désormais  Kenny FORAY (BMW Tecmas – Michelin). Le Champion de France et son team semblent avoir trouvé les solutions et véritablement lancé leur saison à Lédenon avec un magnifique doublé. Le pilote orléanais a donc retrouvé le goût de la victoire et est surtout revenu à 3 petits points de DI MEGLIO. Qui de ces hommes quittera la Nièvre en tête du classement ? DI MEGLIO, FORAY ou un autre…
Très régulier mais toujours sans victoire, Alan TECHER (Honda CBO – Michelin) est désormais 3ème du général à seulement 14 points du leader. Le pilote Honda officiel ne manque pas de ressources et va tenter d’enfin s’imposer sur un circuit où il était monté sur la boite à deux reprises en 2022.

Depuis Nogaro, Mathieu GINES (Yamaha Supported Team 41 Performance – Michelin) semble avoir retrouvé la vitesse et la confiance qui lui avaient permis d’être sacré Champion de France à trois reprises. De retour dans les bons coups avec trois podiums dont une victoire lors des quatre dernières courses, GINES est sans aucun doute un sérieux prétendant au titre.

Derrière les quatre cadors affirmés du Championnat, le top 5 est complété par un Challenger particulièrement en vue en la personne de Corentin PEROLARI (Yamaha Moto Ain – Pirelli). Le pilote du Team Moto Ain compte 75 points, s’est montré rapide lors de chaque course et pourrait faire son retour sur la boite sur un tracé qu’il connaît davantage.

Derrière lui, on retrouve trois pilotes qui pourraient également prétendre aux places d’honneur.  À commencer par Jérémy GUARNONI (BMW MDS – Dunlop). Alors que l’on pouvait s’attendre à une montée en puissance du toulousain après sa victoire, il eu finalement des difficultés à se hisser aux avant-postes lors des deux dernières courses, avec seulement 17 points inscrits à Lédenon. Meilleur représentant de la marque italienne, Grégory LEBLANC (Ducati TWR – Pirelli) a retrouvé le podium après une très longue période de disette, mais a dû abandonner lors de la dernière course suite à une petite chute. Le Champion de France Challenger, Martin RENAUDIN  (Yamaha Supported Team Moto&GP Addict – Pirelli) n’a pas profité de l’étape gardoise pour se rassurer et reste pour le moment loin des hommes forts. Malgré leurs fortunes diverses, GUARNONI, LEBLANC comme RENAUDIN restent de solides outsiders qui pourraient à tout moment revenir dans la course pour le top 3 du général.

En ce qui concerne la catégorie Challenger nettement dominée par Corentin PEROLARI, on y distingue plusieurs jeunes pilotes se mettre en évidence. Second, Killian AEBI (Suzuki Junior Team LMS – Pirelli) devance de justesse Alexis LAMIRE (Yamaha Supported Team 41 Performance – Michelin), 3ème, et Léo CHALLAMEL (Yamaha CMS – Pirelli) 4ème. Une bataille pour le podium Challenger se dessine donc entre ces trois pilotes qui ne semblent pour le moment pas en mesure de concurrencer PEROLARI.

SITUATION PROVISOIRE :

SUPERSPORT 600 : GIMBERT SOUS PRESSION À NEVERS ?

Il fallait s’y attendre, avec tant de jeunes talents, la hiérarchie de la catégorie 600cc reste très incertaine à l’approche de Magny-Cours. Si le leader  Johan GIMBERT (Yamaha – Pirelli), déjà  victorieux à deux reprises, semble parfois intouchable, il reste néanmoins friable puisqu’il chutait en course 1 à Nogaro et finissait loin des leaders en course 2 à Lédenon. Après sa récente participation à une manche de Mondial Superbike avec le GMT94, GIMBERT va revenir en France pour batailler face à des adversaires qui montent en puissance.

Très régulier depuis le début de la saison et 2ème au classement provisoire, Enzo DE LA VEGA (Yamaha – Pirelli) pointe à 21 points du leader. Grâce à deux podiums lors de la dernière étape, le pilote du Team Perles de Fruits arrive en pleine confiance dans la Nièvre. Dans la même veine, Matthieu GREGORIO (Yamaha – Pirelli) semble revenir en forme au meilleur moment. Avec une large victoire lors de la dernière course, l’ambitieux pilote gardois aura à cœur d’enchainer pour à nouveau prendre part à la course au titre. Pour Loïc ARBEL (Yamaha – Pirelli), la confiance semble revenir pas à pas après sa grave blessure de la saison passée. Avec deux podiums sur les quatre dernières courses, il remonte à la 4ème place du classement et arrive à Magny-Cours avec de belles ambitions.

Après des coups d’éclats au Mans, Hugo ROBERT (Yamaha – Michelin), voit sa place dans le top 5 menacée par des concurrents plus réguliers tels que Bartholomé PERRIN (Yamaha – Michelin), déjà victorieux cette saison, et Hugo DE CANCELLIS (Yamaha – Pirelli) qui monte en puissance au guidon de la 600cc. Sans oublier Matthieu LUSSIANA (Yamaha – Michelin), pilote émérite de la catégorie dans laquelle il comptabilise de nombreux podiums.

Chez les Jeunes, Bartholomé PERRIN mène donc la danse, pour le moment loin devant Gabin CAZARD (Yamaha – Pirelli), Diego PONCET (Kawasaki – Pirelli) et consort, encore à la recherche de régularité mais qui offriront sans doute de belles batailles au public nivernais.

SITUATION PROVISOIRE : 

OBJECTIF GRAND-PRIX

PRE-MOTO 3 : DA COSTA ET MIGNOT DOS À DOS, GODEFROY EN EMBUSCADE 

Quatre jeunes pilotes marquent clairement de leur empreinte la catégorie Pre-Moto 3 et se mettent en évidence lors de chacune des étapes du Championnat. David DA COSTA (Béon – Bridgestone) arrive en leader à Magny-Cours après une troisième puis seconde place à Lédenon. Le pilote de la Béon n°72 est poursuivi par l’un de ses compères du Team BRS en grande forme lors des dernières manches : Henri MIGNOT (Béon – Bridgestone). Restant sur trois victoires consécutives, MIGNOT arrive avec le plein de confiance sur le Circuit de Nevers Magny-Cours et entend bien poursuivre sa série prolifique. Il pourra compter sur la rude concurrence de son coéquipier ainsi que de Quentin GODEFROY (Erdog – Bridgestone). Déjà vainqueur cette saison, il est toujours dans le coup à 24 points de DA COSTA et 19 de MIGNOT.

Malheureusement le Vice-Champion de France en titre ne pourra quant à lui pas prendre part à cette bataille. Blessé à la suite d’une chute à l’entraînement, Célestin MASY (Béon – Bridgestone) devra rester au repos pour cette étape qui lui avait pourtant si bien réussie en 2022.

SITUATION PROVISOIRE : 

NSF 250 : QUI POUR STOPPER BOXBERGER ?

Evan BOXBERGER (Honda – Bridgestone) s’affirme clairement comme le favori au titre NSF 250. Avec six victoires en six courses, le pilote de la Honda n°33 semble inarrêtable. Malgré ce sans faute, et ses 62 points d’avance sur son dauphin, il est encore tôt pour évoquer un grand-chelem, tant la saison est longue, mais BOXBERGER pourrait basculer dans la deuxième moitié du Championnat avec une avance plus que confortable en cas de nouvelles victoires. Pour tenter de l’en empêcher, la meilleure force en présence se nomme Enzo DAHMANI (Honda – Bridgestone), moins à son aise lors de la dernière étape, mais qui comptabilise tout de même 91 points. L’année de son sacre en Supersport 300, le pilote de la Honda N°13 n’avait pas su s’imposer sur le tracé nivernais. Y parviendra-t-il cette saison ?

Le tenant du titre et son n°1, Jules BERCOT (Honda – Bridgestone) est quant à lui régulier depuis le début de saison mais ne parvient pas à retrouver ce petit supplément d’âme qui lui permettait de se battre pour la victoire en 2022. Après un abandon pour raison mécanique lors de la dernière course, BERCOT a perdu de précieux points dans la lutte pour le titre, mais reste au contact de DAHMANI. Enfin, Swan EMPRIN (Honda – Bridgestone) monté pour la première fois sur le podium à Lédenon et désormais 4ème au classement général, reste également dans le sillage de ses prédécesseurs et pourrait rapidement mettre à profit sa progression pour venir jouer les trouble-fêtes.

SITUATION PROVISOIRE : 

SUPERSPORT 300 : 2, 3, 4 OU PLUS DE PRÉTENDANTS ? 

Autre catégorie particulièrement disputée, le Supersport 300 nous assure une deuxième partie de saison à suspens. Les deux hommes forts, à savoir Ryan CHAUVEAU (Kawasaki – Pirelli), 1er et Cyprien BABY (Kawasaki – Pirelli), 2ème, ne sont séparés que de 5 petits points. Avec deux victoires et un abandon chacun, ces deux pilotes ne se lâchent pas d’une semelle et devraient poursuivre leur duel sur la piste de Magny-Cours.

Brillant vainqueur de la dernière course, D’Jefferson DELBOSC (Kawasaki – Pirelli) s’affirme également comme un prétendant à la victoire finale, avec seulement 19 points de retard sur le leader. Juste derrière, Kilian ROSSIGNOL (Kawasaki – Pirelli) est aussi sur une belle dynamique qui pourrait prochainement le mener vers un succès.

Entre ces pilotes prometteurs, la lutte s’annonce une fois de plus acharnée. Et les dynamiteurs que sont Rodrigo NUNES (Kawasaki – Pirelli) et Justine PEDEMONTE (Yamaha – Pirelli), victorieuse pour la première fois à Lédenon, seront également de la partie !

SITUATION PROVISOIRE : 

SIDE-CAR : PAYNE / ROUSSEAU – PEUGEOT / PEUGEOT ACTE 4 

PAYNE / ROUSSEAU et PEUGEOT / PEUGEOT se retrouveront les 1er et 2 juillet pour une nouvelle passe d’arme. Les deux équipages s’adonnent à une lutte sans merci depuis le début de saison. Malgré cette proximité entre les deux sides, 38 points les séparent à l’avantage de PAYNE / ROUSSEAU qui s’est imposé à quatre reprises. PEUGEOT / PEUGEOT est donc l’obligation de réduire l’écart dès cette 4ème étape pour ne pas laisser filer son rival vers le titre.

En Embuscade, WISSEN / SALMON et LEGLISE / DRUEL ont alterné le bien et le moins bien en ce début de saison, mais resteront des candidats certains au podium… et pourquoi pas à la victoire à Magny-Cours !

En ce qui concerne la catégorie F2, PALACOEUR / CESCUTTI, n’est pour le moment pas inquiété avec ses 4 victoires et ses 175 points. L’équipage n°609 aura à cœur d’asseoir encore sa position de leader face à BERGEON / COLOMBIN et GILARD / ECORCHARD.

SITUATION PROVISOIRE : 

1 – PAYNE / ROUSSEAU (F600) – 169 points
2 – PEUGEOT / PEUGEOT (F600) – 131 points
3 – WYSSEN / SALMON (F600)  – 119 points
4 – LEGLISE / DRUEL (F600) – 109 points
5 – LE BAIL / LEVEAU (F600) – 66 points

…

1 – PALACOEUR / CESCUTTI (F2) – 175 points
2 – BERGEON / COLOMBIN (F2) – 114 points
3 – GILARD / ECORCHARD (F2) – 103 points

MOTO 4 – MOTO 5 : PAS ENCORE DE VRAI HIÉRARCHIE

À la lutte avec Matteo BERGER (Béon – Bridgestone) et Florian FRANÇOIS (Béon – Bridgestone) depuis le début de la saison, Gabriel PIO (Béon – Bridgestone) a pris le leadership du Championnat. Malgré un écart grandissant entre PIO et ses deux adversaires, les niveaux de pilotage de ces trois jeunes garçons sont si similaires que la bataille devrait se poursuivre à Magny-Cours.

En Moto 5, Teddy Quenehen (Erdog) aura à cœur de revenir au contact de son adversaire et leader, Romeo MONEYRON (Fulgur), suite à sa chute en course 1 à Lédenon, ayant permis à ce dernier de de passer en tête des opérations.

SITUATION PROVISOIRE : 

1 – Gabriel PIO (Moto 4) – 122 points
2 – Mattéo BERGER (Moto 4) – 102 points
3 – Florian FRANCOIS (Moto 4) – 88,5 points
4 – Enzo DUPUIS (Moto 4 ) – 69,5 points
5 – Mathis FERNANDES (Moto 4) – 61 points

…

1 – Teddy QUENEHEN (Moto 5) – 125,5 points
2 – Roméo MONEYRON (Moto 5) – 108 points
3 – Eliott CARVALHO (Moto 5) – 76 points

CALENDRIER 2023

30 juin  – 2 juillet  – Magny-Cours (58) – MC Nevers et de la Nièvre
14 – 16 juillet – Circuit Pau Arnos (64) – MC Pau Arnos
25 – 27 août – Circuit Carole (93) – MC Motors Events
29 septembre – 1 octobre  – Circuit Paul Ricard (30) – MC du Circuit Paul Ricard

SUIVEZ LE CHAMPIONNAT DE FRANCE FE-SUPERBIKE 2023

Fsbk.fr, le site internet dédié au Championnat de France Superbike propose toujours de suivre en direct l’actualité du week-end, infos détaillées, photos, résultats, vidéos…
Pour cette saison 2023, la FFM diffusera chaque soir d’épreuve une vidéo des meilleurs moments de la journée sur la page Facebook officielle FSBK-FE et le site fsbk.fr.
D’autres rendez-vous viendront ponctuer le week-end au travers d’un dispositif spécifiquement axé sur les réseaux sociaux via Facebook : fsbk , Youtube : ffmfsbk et Instagram : fsbk

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Le double Champion de France Supersport a vu son état se dégrader alors qu’il procédait à des essais au Mugello, voyant ses forces complètement l’abandonner durant plusieurs jours. De retour en France et après de nouveaux examens, il lui a été prescrit plusieurs semaines de repos avec impossibilité de pratiquer toute activité sportive. Cela tombe particulièrement mal pour celui qui avait fait de belles prestations à Assen et Barcelone, et occupe actuellement la 6e place du classement général.

Il sera remplacé par Johan Gimbert (18 ans), actuel leader du Championnat de France Supersport.

Christophe Guyot : « Toute l’équipe regrette profondément cette absence forcée. Nous souhaitons à Valentin de revenir en pleine forme pour la prochaine épreuve à Donington. Nous conservons le choix d’offrir la chance au meilleur pilote français de pouvoir courir en Championnat du Monde Supersport. Johan Gimbert est leader du Championnat de France en catégorie 600. Il figure parmi les prétendants à la wildcard pour le Round de France à Magny-Cours. »

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Autant de décisions qu’il appartient à Andrea Dosoli de prendre. Yamaha Europe compte six pilotes sous contrat dans le Championnat du Monde Superbike 2023. On sait que deux ont déjà leur futur tracé, soit Razgatlioglu chez BMW et Locatelli confirmé sur la M1 jusqu’à carrément 2025. Reste à se prononcer sur Dominique Aegerter, Remy Gardner, Lorenzo Baldassarri et Bradley Ray.

Yamaha : « nous avons des options sur tous nos pilotes »

Yamaha a une option sur les deux pilots de l’équipe satellite GRT Dominique Aegerter et Remy Gardner ainsi que sur Lorenzo Baldassarri du GMT94 et Bradley Ray du Motoxracing. Sur Speedweek, responsable des courses sur route de Yamaha fait ainsi le point : « nous sommes impressionnés par les performances et les résultats que Dominique et Remy ont montrés jusqu’à présent ». Il ajoute : « nous avons des options sur tous les pilotes. Si les choses continuent comme avant, nous les ferons jouer. Ensuite, les contrats sont prolongés d’un an ».

Dosoli est confiant sur la qualité de son effectif : « ce que les pilotes auront l’année prochaine est basé sur les résultats obtenus jusque-là. Lorsque nous les avons signés, nous étions convaincus qu’ils feraient beaucoup d’efforts et que les résultats viendraient. Nos pilotes veulent gagner ». Reste que pendant que personne n’est encore confirmé, certains peuvent être pris par la concurrence, comme l’a été Razgatlioglu… « Tout le monde essaie d’avoir le meilleur pilote », sait Dosoli. Cependant, Aegerter, Gardner, Baldassarri et Ray ne deviendraient disponibles que si Yamaha n’exerçait pas son option à un certain moment en juillet.

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