Lucas Mahias (Yamaha R6 numéro 94) et Philipp Öttl (Yamaha R1 numéro 5),  les pilotes 2024 de la structure française de Christophe Guyot ont pu s’entraîner cet hiver sur leurs motos d’entraînement, mais étaient impatients de retrouver leur équipe et leur moto de course.

Après des premiers essais prometteurs à Aragon en novembre dernier, Lucas Mahias a entrepris de peaufiner les réglages de sa Yamaha R6 du team Val de Marnais, terminant les deux journées de test à la 8e position des Supersport, à 1,2 seconde de Stefano Manzi au terme de 129 tours du tracé andalou.

Photo : GeeBee Images

De son côté Philipp Öttl a enchaîné 138 tours au guidon de sa Yamaha R1 Superbike pour conclure ce premier contact en 12e position, lui aussi à 1,2 seconde du plus rapide, Nicolo Bulega. Le deuxième jour a permis de confirmer que le pilote allemand et son équipe travaillaient dans la bonne direction avec en fin de matinée un chrono qui le plaçait en tête de la feuille de temps. Le pilote numéro 5 termine ces tests à 3 dixièmes du top 5, de bon augure avant les essais privés à Portimao prévus la semaine prochaine.

Avant le prochain rendez-vous sur le circuit de Portimão la semaine prochaine, le GMT94 vous invite maintenant à partager les détails de son aventure, en direct depuis Jerez !

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La quasi-totalité de la grille du WorldSBK s’est rendue à Jerez pour le début de la pré-saison 2024, qui a débuté aujourd’hui et se terminera demain. Une saison qui, sur le plan technique, présente des nouveautés avec l’entrée en vigueur d’un nouveau règlement qui comprend des mesures telles que : le contrôle du débit de carburant, la réduction et la régulation du réservoir d’essence, le poids combiné pilote-moto ou la limite de tours par minute.

La météo était parfaite pour cette première journée, avec des températures maximales d’environ 23 degrés Celsius aujourd’hui, la même chose étant prévue pour demain, soit des conditions idéales pour mener à bien le programme de travail de chaque équipe présente. Au total, 35 pilotes étaient en piste aujourd’hui, dont 21 en Superbike, 13 en Supersport et Stefan Bradl sur la Honda MotoGP.

Bien que les chronos ne soient pas officiels puisqu’il s’agit de séances privées et que l’on attend toujours la deuxième et dernière session de demain, ils peuvent donner une idée de l’évolution que les équipes ont pu faire pendant la pause réglementaire. Ainsi, aujourd’hui, c’est le  » rookie  » de l’équipe Ducati-Aruba Superbike, Nicolo Bulega (Ducati Aruba), qui a terminé la journée en tête du classement avec un temps de 1’38.292, soit un chrono très proche de la meilleure référence de la catégorie sur ce circuit établie en 2019 par Jonathan Rea en 1’38.247.

Il précède l’unique MotoGP présente, et le reste du plateau, de plus d’une seconde, ce qui permet de supposer l’utilisation de pneus de qualifications…

Alex Lowes (Kawasaki) est deuxième des Superbike, avec 1.39.474, suivi par le pilote BMW Toprak Razgatlioglu avec 1.39.521 et son coéquipier Michael Van Der Mark (BMW) en 1.39.531, des chronos encourageants pour les hommes du constructeur allemand.

Le cinquième temps pour la Yamaha de Remy Gardner est de 1’39.679, suivi par Jonathan Rea (Yamaha-1’39.682).

Andrea Iannone (Ducati-1’39.684), Garrett Gerloff (BMW-1’39.763), Danilo Petrucci (Ducati-1’39.773), avec Alvaro Bautista (Ducati) ferment le top 10 avec un temps de 1’39.847.

Le champion du monde en titre a roulé avec sa Ducati lestée de 6 kilos et a arrêté sa séance avant les autres, souffrant bien plus que prévu des suites de sa course à Sepang (nous y reviendrons).

Le meilleur temps des pilotes Supersport a été réalisé par l’Allemand Marcel Schroetter (MV Agusta) en 1’42.015, suivi de l’Italien Stefano Manzi en 1’42.144 et du Turc Can Oncü en 1’42.159. Le pilote espagnol Adrian Huertas a terminé quatrième avec un meilleur temps de 1’42.614, le Français Lucas Mahias huitième en 1’43.181 alors que Valentin Debise tournera seulement ces prochains jours à Almeria.

Demain, deuxième et dernière séance de ces tests privés pour les pilotes du championnat du monde Superbike et Supersport.

Une idée de l’ambiance de la première journée de ce test:

Résultats de la première journée de test à Jerez de la Frontera :

Crédit classement

Crédit photos : A.Rivero-Circuito de Jerez

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Loris Baz a eu beau déclarer à la fin de la dernière saison de WSBK qu’il s’en remettait totalement à son manager Eric Mahé, ce dernier n’a pas fait de miracle pour lui trouver une place sur la grille de départ qui lui aurait permis de poursuivre sa route dans la catégorie réservée aux motos issues de la série. Pour le côté tricolore du plateau, il faudra s’en remettre à la Yamaha R1 du GMT94 qui alignera l’Allemand Phillip Oettl. Sinon, l’Italie et la Grande-Bretagne seront les pays avec le plus grand nombre de pilotes inscrits, soit six chacun, suivis de l’Espagne (4), de la Suisse (1), de l’Australie (1), de la Turquie (1), des Pays-Bas (1), de la Malaisie (1), des États-Unis (1) et de l’Allemagne (1).

Pas de Superbike pour les Français, mais deux seront sur des Yamaha en Supersport

La France est Fanny dans ce concert où les nouveautés seront un Jonathan Rea chez Yamaha, un Toprak Razgatlioglu chez BMW, un Axel Bassani chez Kawasaki ou encore le Champion du Monde de WSS Bulega promu équipier d’Alvaro Bautista, alourdi de sept kilos, chez Ducati. On ne manquera pas non plus de souligner le retour à la compétition d’Andrea Iannone et l’arrivée de Sam Lowes comme des couleurs Marc VDS dans le paddock, le tout sur des Ducati.

Par marques, Ducati et Yamaha sont à égalité avec six motos. BMW aura quatre unités de la M1000RR sur la piste, comme Honda, tandis que Kawasaki sera l’usine la moins représentée en déployant seulement trois Ninja ZX-10RR sur la grille du WorldSBK 2024.

Pour trouver des pilotes tricolores, il faudra regarder le WSS Supersport qui a aussi officialisé ses participants. Lucas Mahias au sein du GMT94 et Valentin Debise chez Evan Bros défendront tous les deux le blason Yamaha sur des R6.

Liste des engagés en WSBK Superbike : 

Liste des engagés en WSS Supersport : 

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Valentin Debise entre dans une équipe Yamaha en WSS Supersport habituée à jouer le titre mondial. Sous le nom de Bardahl Evan Bros, elle s’était ainsi imposée parmi les meilleures, notamment en 2019 avec le Suisse Krummenacher décrochant le championnat du monde devant son coéquipier d’alors Caricasulo. En 2020, Andrea Locatelli a triomphé pour Evan Bros, en 2021 et 2022 Steven Odendaal et Lorenzo Baldassarri étaient chacun deuxième derrière Dominique Aegerter, pilote Ten Kate Yamaha.

Valentin Debise et Lucas Mahias seront les fers de lance tricolores sur les Yamaha R6 en WSS

En 2016, Evan Bros est entré dans le Championnat du Monde avec une Honda CBR600RR, tandis que Federico Caricasulo et Christian Gamarino en 2017 ont remporté des succès notables, dont la deuxième place de Caricasulo au début du Championnat du Monde 2016 à Phillip Island.

L’annonce de l’arrivée de Valentin Debise sur la R6 italienne confirme qu’il y aura deux tricolores susceptibles de jouer aux avant-postes de la catégorie Supersport l’an prochain sur des Yamaha puisque l’on rappellera que Lucas Mahias a déjà été annoncé dans les rangs du GMT94.

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Lucas Mahias, à 34 ans, aura à cœur en 2024 de se rappeler au bon souvenir du plateau Supersport en remettant à l’occasion le team GMT94 à l’honneur dans un championnat du monde. Le tricolore succèdera en effet l’an prochain chez ses compatriotes à Valentin Debise qui a récemment fait des tests pour l’équipe Evan Bros, également armée en R6.

Une machine que Luca Mahias est ravi de retrouver : « je suis de retour sur la R6 et dans le Championnat du Monde Supersport. Je suis très reconnaissant envers Yamaha et Christophe Guyot pour cette opportunité » a-t-il commenté.

Lucas Mahias retrouve sa discipline de prédilection

Le Championnat du Monde Supersport est la discipline phare du pilote de 34 ans. En 2014, il remporte le championnat national, déjà avec l’équipe GMT94. En 2017, Mahias a battu le multiple champion du monde Kenan Sofuoglu dans l’équipe GRT Yamaha et a remporté le titre mondial.

Il a également été deux fois vice-champion du monde et quatrième aux championnats du monde à deux reprises. Il a remporté neuf victoires et 29 podiums en 72 courses. Il a également participé au Superstock 1000 et au Championnat du Monde Superbike, avec beaucoup moins de réussite.

En 2019, il a rejoint Kawasaki et n’a piloté qu’une marque différente dans le cadre du Championnat du Monde d’Endurance : une Yamaha R1. En 2023, Lucas Mahias n’a pas trouvé d’équipe permanente dans le championnat du monde Superbike, mais a été utilisé comme pilote remplaçant de Puccetti Kawasaki lors de six meetings, une fois dans la catégorie Superbike, cinq fois dans la catégorie Supersport.

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L’équipe belge KM99 motorisée par Yamaha, nouvellement engagée en EWC en 2023, comptera sur Randy de Puniet et Jérémy Guarnoni, en plus de son pilote actuel Florian Marino, pour tenter de progresser davantage dans la catégorie phare de la Formule EWC, après des débuts impressionnants.

L’ancien pilote MotoGP Randy de Puniet, âgé de 42 ans, rejoint KM99 en provenance de l’équipe Kawasaki Webike Trickstar, tandis que Jérémy Guarnoni, qui fait partie de l’équipe SRC Kawasaki France qui a remporté le titre EWC 2018-19, vient de l’équipe BMW Motorrad World Endurance Team, avec laquelle le pilote de 30 ans a remporté la victoire lors des 24H SPA EWC Motos en 2022.

Ils rejoignent l’équipe à la place de Bastien Mackels et Lucas Mahias, qui ont aidé KM99 à atteindre la 10e place du Championnat du monde d’endurance FIM pour les équipes en 2023.

Gaëtan Schyns, propriétaire de l’équipe KM99, a déclaré : « Je suis extrêmement heureux d’accueillir Randy et Jérémy dans notre équipe pour la saison 2024. Avec Florian, nous avons réuni trois coureurs de haut niveau, démontrant notre détermination à rivaliser avec les meilleures équipes. Je leur souhaite chaleureusement la bienvenue et suis convaincu que nous réaliserons de grandes choses ensemble. »

Mario Kupper, directeur de l’équipe KM99, a déclaré : « La saison 2023 a été une période d’apprentissage et de défis pour nous. Nous abordons 2024 avec plus de maturité et de confiance. Nous sommes ravis de poursuivre avec Florian Marino, qui a été très performant l’année dernière. Il sera sans aucun doute un coureur de premier plan cette année encore. Après le départ de Luca [Mahias], il était essentiel de former un trio cohérent. Je suis ravi d’accueillir Randy de Puniet et Jérémy Guarnoni au sein de l’équipe KM99. Leur arrivée reflète le sérieux et les ambitions de notre projet. Avec le soutien constant de Yamaha et de Dunlop, nous sommes impatients de prendre la piste pour les premiers essais et de débuter cette nouvelle collaboration. »

KM99 prévoit un programme d’essais de pré-saison en Espagne au mois de mars avant que l’EWC 2024 ne démarre au Mans avec les 24 Heures Motos du 18 au 21 avril.

Rappel du calendrier du Championnat du Monde d’Endurance FIM :

Manche 1 : 24 Heures Motos (Le Mans, France) : 18-21 avril
Informations sur les billets : https://ticket.24h-motos.com/content
Manche 2 : 8 Heures de Spa Motos (Circuit de Spa-Francorchamps, Belgique) : 6-8 juin
Informations sur les billets : https://www.spamotos.com/en/
Manche 3 : 45ème Coca-Cola Suzuka 8 Hours Endurance Race (Japon) : 18-21 juillet
Informations sur les billets : Prochainement sur https://www.suzukacircuit.jp/en/
4ème manche : Bol d’Or (Circuit Paul Ricard, France) : 12-15 septembre
Informations sur les billets : Prochainement sur https://boldor.com

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Le championnat FIM EWC relancé dans un Bol d’Or fou

Bien sûr, il faut rappeler le gros événement de ce début de journée ; l’abandon mécanique de la Honda CBR 1000RR-R #1 F.C.C TSR Honda France, alors qu’elle jouait la victoire. Mais d’autres formations de premier plan ont été frappées par les avaries. À commencer par la Yamaha YZF-R1 #7 YART-Yamaha, qui doit composer, en cette matinée, avec un moteur trop chaud. À trois reprises, elle dut passer par le box afin de remédier au problème. Si elle a pu repartir en piste à chaque fois, on imagine qu’on prie les tous les dieux de la terre dans le box Yamaha, car une surchauffe moteur peut très vite mettre fin à tout espoir. Chaque fois qu’elle s’arrête, les mécaniciens portent une attention toute particulière à la température de l’eau ; 85°C à 10 h 41, tout est ok. 

🤯It's another stay in the box for the #7… The water's temperature in the engine is too hot. #FIMEWC #BolDor pic.twitter.com/ldIzzD0317

— FIM EWC (@FIM_EWC) September 17, 2023

La Honda #333 Honda Viltaïs Racing a aussi été contrainte de repasser entre les mains de ses mécanos, mais elle est de nouveau en piste. Elle occupe actuellement la troisième position du classement général, juste derrière la Yamaha #7 qui est parvenue à reprendre sa place après son problème. Puis, plus récemment, c’est la Kawasaki ZX-10R #4 Tati Team Beringer Racing qui est dans une impasse : Hugo Clere, le pilote, n’eut d’autres choix que de tirer large après ce qui ressemble à une casse moteur : le panache de fumée ne trompe que rarement. Il doit la ramener aux stands par ses propres moyens, mais ce ne sont pas seulement les rêves de podium qui s’envolent, c’est sans doute la course. Quelques dizaines de minutes plus tard, c’est officiel ; piston percé, de l’aveu d’Hugo Clere lui-même. C’est terminé. 

💥 Engine failure for the Kawasaki #4, forced to abandon the race. #FIMEWC #BolDor pic.twitter.com/WzL8526aDK

— FIM EWC (@FIM_EWC) September 17, 2023

Forcément, tout cela profite à la seule équipe qui passe entre les gouttes, du moins pour le moment : celle qui emploie la Suzuki GSX-R #12 Yoshimura SERT Motul. Malgré une petite chute de Gregg Black au début de la nuit, elle est à la fois la plus rapide depuis, mais aussi la plus fiable. Son avance sur la Yamaha #7 est plus que confortable – huit tours, et à 11 heures, seul un problème mécanique ou une autre erreur de pilotage pourrait l’empêcher de triompher de cette 86e édition. Ceci dit, Sylvain Guintoli n’a plus repris le guidon depuis le petit matin ; un facteur à surveiller de près, ils évoluent à deux. À noter le rythme de la BMW M1000 RR #37 BMW Motorrad World Endurance Team, qui se maintient dans le top 5 au profit des soucis qui touchent les autres équipes.

Une nouvelle moto à la poussette ! Lucas Mahias, sur la Yamaha #99 KM99 doit pousser sa belle bleue alors qu’il effectuait une belle remontée, suite aux problèmes essuyés cette nuit. Quelle poisse !

Tout reste à faire en Superstock

La deuxième catégorie n’est pas moins intéressante, quoi que moins disputée, c’est incontestable. Depuis le début, ou presque, la Honda #55 National Motos mène la danse mais les autres n’ont pas dit leur dernier mot. Elle trône en septième position au général mais dut s’arrêter brièvement aux stands ce matin pour vérifier si la petite chute de cette nuit n’a pas été trop dommageable. Mais heureusement pour elle, tout semble correct. Depuis l’abandon prématuré de la BMW #9 Tecmas-MRP BMW, le championnat est ouvert en raison des nombreuses bonifications liées à la longueur de l’épreuve.

The leading bike in stock is also in the box! But nothing too bad, just an aerodynamic piece to change after tonight's crash. #FIMEWC #BolDor pic.twitter.com/bp7x07ZKUR

— FIM EWC (@FIM_EWC) September 17, 2023

Derrière, la Kawasaki #33 BRMT 3D MAXXESS Nevers reste à un tour, et, elle-même, possède 30 secondes d’avance sur la Honda #41 Chromeburner RAC41 Honda. La Metiss #45, dernière survivante en catégorie Experimental, continue sa route en 20e place.

Classement du Bol d’Or FIM EWC 2023 à 11 h, vingt heures après le début de course : 

Crédit classement : FIM EWC/itslive

Photo de couverture : FIM EWC

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L’homme a été pilote pendant 10 ans puis mécanicien de Grand Prix pendant des décennies, concoctant les motos de Randy de Puniet, Sylvain Guintoli, Jules Cluzel, avant de créer sa propre Moto2, la célèbre TransFIORmers souvent confiée à Lucas Mahias.
Christian Boudinot, pour ceux qui ne le connaissent pas, est un peu forgé du même acier qu’un Guy Coulon ou un David Muscat : pas vraiment facile à aborder de prime abord, mais, une fois leur confiance acquise, des sources inépuisables de savoir prêtes à partager leur passion totale.

Un pilote, il sait donc ce que c’est, et quand il vous oriente gentiment vers Justine Pedemonte en disant « Tu devrais aller voir Justine : elle roule bien, elle commence à faire des résultats, et en plus elle est sympa ! », vous savez que vous n’allez pas perdre votre temps…
Et, effectivement, la jeune fille est souriante et épanouie, le ton rapide et posé, le discours énergique, la passion évidente…

Alors Justine, peux-tu te présenter ?
« Bonjour, je m’appelle Justine Pedemonte et j’ai 16 ans. Au début, je ne faisais pas du tout de moto. C’est simple, je faisais de la danse, ce qui n’est pas du tout pareil, et je n’aimais pas la moto. Sauf que j’ai vu mon père faire une course de côte, et ça m’a piqué. Ensuite, j’ai regardé à la télé et j’ai vu Marc Marquez et Johann Zarco, et j’ai voulu directement faire de la moto. Donc j’ai commencé la moto à 9 ans sur une PW 50 et directement après j’ai voulu faire de la compétition. Du coup, en 2017, j’ai fait ma première course en compétition au Creusot, et après j’ai dit à mon père “ça y est, je veux faire le championnat complet”. Du coup, j’ai fait le championnat complet Occitanie 25 Power avec une NSF 100 en 2018, et j’ai été championne. Et après, en 2019, je suis partie en Italie, où j’ai fait le CIV Ovale 160. Et ensuite, je suis revenue en France où j’ai roulé une année en Promosport, et là ça fait 3 ans que je suis en FSBK 300. » 

Bon, ça c’est le passé. Aujourd’hui, dans ta troisième année de FSBK 300, comment ça se passe ? Apparemment bien, puisque tu as fait la pole ce samedi après-midi à Carole…
« Dans ces 3 années, en fait, c’est surtout les 2 années précédentes où j’ai énormément appris, et pris beaucoup d’expérience. En 2021, ça ne s’est pas très bien passé, mais ensuite, en 2022, j’ai commencé à rouler de mieux en mieux, à prendre plus d’expérience et j’ai fait mon premier podium l’année dernière au Castellet. Et là, cette année, c’était vraiment l’année pour gagner, car c’est ma dernière année en 300, donc il fallait vraiment que je marque des gros points et que je prouve que je suis là, et  c’est ce que je fais petit à petit. » 

Donc là, le bilan de cette saison, qui est déjà bien avancé, est déjà positif ?
« Alors, ça a commencé de manière très compliquée avec Le Mans où je suis tombée aux 2 courses. Mais ensuite, à Nogaro, j’ai fait mon premier podium de l’année en terminant 2e, puis j’ai gagné à Lédenon, j’ai fini 2e et 3e à Magny-Cours, et à Pau-Arnos, j’ai encore gagné et j’ai fini 4e, et là, je viens de faire la pole donc on verra comment ça se passe dimanche. C’est ma première pole en FBK, ma 2e première ligne, mais ma première pole. » 

On est obligé de te demander comment ça se passe avec les garçons…
« Alors, ça se passe plutôt bien maintenant, parce qu’en fait j’ai prouvé de quoi j’étais capable. Je leur ai prouvé que même si j’étais une fille, je pouvais rouler contre eux. C’est vrai qu’au début, c’était un petit peu compliqué, surtout au CIV : quand les garçons venaient me voir pour me dire à quelle heure était le briefing est à cette heure-là, mais en fait c’était généralement une heure après. C’était un peu compliqué, mais après je leur ai montré de quoi j’étais capable, petit à petit ils s’en sont rendus compte. Et puis là, en FSBK cette année, il n’y a vraiment aucun problème. Je suis vue comme une pilote  et les garçons savent très bien que je vais être là pour me battre aussi pour la première place. » 

Tu as dit que c’était ta dernière année en FSBK 300. Pourquoi ?
« Parce que j’ai envie d’évoluer ! Je m’entraîne en 600 depuis le début de l’année, déjà pour m’aider pour la 300, parce que c’est toujours mieux de s’entraîner en 600 puis de passer sur la 300 pour la course. Et puis j’ai envie d’évoluer. Ça fait maintenant 4 ans que je fais de la 300, donc je m’entraîne en 600 pour pouvoir essayer de passer en 600 l’année prochaine. » 

Et pourquoi pas en Championnat du monde 300, ce qui pourrait sembler être une suite logique ?
« Déjà, parce que je n’ai pas l’âge, c’est 18 ans. Et puis, c’est un peu compliqué le 300 mondial: on ne sait pas si ça va continuer, et en fait, dès que j’ai fait de la 600, j’ai dit « c’est ça que je veux faire maintenant ». C’est vraiment trop bien ! Et puis, j’ai envie d’évoluer, quoi ! »

Aujourd’hui, tu roules sur une Yamaha ? Est-ce que tu as reçu une aide particulière et/ou des conseils pour l’avenir ?
« Alors oui, Yamaha m’aide déjà grâce au championnat Yamaha qui est dans le championnat FBK. C’est un championnat où, par exemple pour moi l’année dernière, ça m’a permis de faire une wildcard dans championnat d’Europe. En fait, j’ai fait la wildcard à Magny-Cours, et après ils ont pris les 5 premiers pour représenter la France à Portimao, donc ça nous a permis de prendre beaucoup de niveau, parce que c’est le championnat européen. Et puis ça nous fait prendre de l’expérience de voir comment ça roule en Mondial tout ça. Et puis, ils nous aident pour quelques pièces. Il y a aussi eu le bLU cRU Camp, que j’ai fait en 2019 et en 2021, et c’est le maximum. En tout cas, Yamaha, ils sont vraiment là pour nous. » 

Pour ta famille, ce sont de gros sacrifices, financiers et autres ?
« Ce sont de grosses sacrifices financiers, c’est sûr, parce que mes parents ne partent plus en vacances pour pouvoir me payer la saison et tout ça. Après, moi, à côté, j’essaie de travailler un petit peu pour ramener un peu d’argent, et comme étude je rentre en première générale cette année au lycée, parce que de toute façon ma mère m’a toujours dit « si tu veux faire de la moto, il faut que tu continues de travailler à l’école ». Mon objectif principal, c’est d’être pilote moto, mais je veux continuer mes études à côté pour avoir des débouchés, parce qu’on sait jamais ce qui peut arriver. Donc là, je rentre en en première générale pour pouvoir ensuite après le Bac puis faire une école de journalisme pour être journaliste sportive. »

Sur la moto ?
« Sur la moto, exactement (rires). En tout cas, moi ce que je veux dire, c’est que je remercie vraiment tous mes partenaires parce que si je peux faire tout ça, c’est parce qu’ils sont là. Je remercie mon team, hein, comme Christian, parce que s’il n’était pas là, je sais pas ce que je ferais. J’ai de la chance d’avoir beaucoup de partenaires et beaucoup de personnes qui m’aident et qui sont là pour moi, donc c’est vraiment top ! »

Merci Justine, on te souhaite beaucoup de plaisir et un beau parcours…

Crédit photos : Facebook Justine Pedemonte

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Mais pourquoi donc un pilote de mondial vient-il se confronter aux pilotes nationaux en ce mois d’août, alors qu’il pourrait tout simplement profiter des plages du sud de la France ?

Nous lui avons posé la question…

Valentin Debise, tu participes au FSBK à Carole ce week-end. Pourquoi ?
« La première raison, c’est que j’ai toujours trouvé que, comme faisaient les mecs à l’époque qui courraient en championnat du monde, c’est normal de faire au moins une course dans leur championnat national respectif pour voilà pour montrer la voie aux autres, pour que les pilotes nationaux puissent établir leur niveau par rapport à quelqu’un qui fait le Mondial, et d’autant plus que nous on a une trêve. Donc ça me permet aussi de garder le rythme pendant la trêve et de faire une course. C’est toujours bon de prendre des départs, d’avoir le stress de la course et de gérer un week-end. Deuxièmement, c’est sûr que moi j’ai la chance d’avoir ma moto d’entraînement à disposition, et au vu de de l’aide que la Fédération apporte à mon team, mais aussi aux jeunes pour faire des wild cards, je trouve ça aussi sympa de venir faire la course pour les remercier. » 

Alors, c’est d’autant plus à ton honneur qu’à l’époque, effectivement, où les pilotes internationaux allaient courir dans les courses nationales, c’était surtout pour ramasser des primes de départ, ce qu’il n’y a plu aujourd’hui. Cette parenthèse mise à part, tu vas donc courir avec ta moto personnelle. Mais dans quelle catégorie ?
« En Supersport. Effectivement, c’est vrai qu’il n’y a plus de primes, et c’est un point que j’ai soulevé, dans le sens où aujourd’hui je trouve ça vraiment super que des mecs qui font le Mondial viennent dans les championnats nationaux, que ce soit les Espagnols, les Français et cetera. Mais oui, il n’y a plus de primes et ça pourrait être intéressant de mettre en place des primes pour les pilotes qui courent en Mondial et qui viennent courir dans les championnats nationaux. Peut-être que ça pousserait les autres mecs, comme Mahias, Baz et cetera. Bon, Quartararo et Zarco, je ne pense pas que ça les intéresse mais au moins les mecs qui font les championnats avec des motos de série, comme le Supersport, pour venir faire une pige quoi. » 

Loris l’a fait en allant rouler en Allemagne pour son team, dernièrement…
« Oui, mais pas en championnat de France. »

C’est vrai. Bon, alors ta moto en 600, mais dans quelle structure cette fois ? En privé comme  l’an dernier ou l’année d’avant ?
« J’ai sympathisé depuis quelques années avec le team GPY24, donc les 2 propriétaires du team, je les connais depuis quelques temps et ils ont lancé le team l’année dernière. Eux, leur but, c’était de lancer un jeune pilote. Du coup, ils font rouler Samuel Biron. C’est un gamin que j’avais un peu aidé l’année dernière, je l’avais rapproché de ma structure pour lui donner les conseils techniques, et du coup cette année il est avec cette équipe. Et donc en allant sur les courses et sur les différents traitements où on est ensemble, l’équipe m’a proposé de faire une course avec eux. Du coup, ça a tout de suite matché parce que je leur ai dit que je comptais en faire une. A la base, je voulais faire Pau-Arnos mais le problème était qu’on avait une course en même temps. La course qui tombait bien par rapport à mon calendrier, c’était Carole, et vu qu’on ajoute une moto à l’équipe, je vais prendre le mécano que j’avais l’année dernière avec mo,i et après j’utilise la structure à 100%, par contre avec ma moto d’entraînement. Donc voilà, en entre tout, on a réussi à assembler tout ce qu’il faut pour faire une course dans de bonnes conditions. » 

Très bien, alors on essaiera de passer te voir. Dernière petite question, est-ce que ta participation peut influer sur le déroulement du championnat ?
« Franchement, ce n’est pas quelque chose où  je me suis posé la question. Après, s’ils ne veulent pas que je marque de points, je n’en marquerai pas. Bon, je sais pas, je m’en fous un peu quoi. »

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Mais non, la piste a séché et avec 22° dans l’air et 34° au sol, ce sont donc dans des conditions normales que les 30 adversaires de l’officiel Ducati vont s’élancer pour 19 tours du tracé de la République Tchèque.

La première ligne est composée de Nicolò Bulega, Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha) et Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura WorldSSP), la deuxième de Yari Montella (Barni Spark Racing Team), Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse) et  Adrian Huertas (MTM Kawasaki), la troisième de Jorge Navarro (Ten Kate Racing Yamaha), Federico Caricasulo (Althea Racing Team) et Valentin Debise (GMT94 Yamaha).

A l’extinction des feux rouges, Stefano Manzi part très bien mais ne peut rien face à la puissance des Ducati. On trouve quatre Ducati en tête mais c’est le chaos total quand Raffaele De Rosa joue la boule dans un jeu de quilles et bouscule tout le monde : une dizaine de pilotes se retrouvent dans l’échappatoire et le bac à graviers, sans chuter, à l’exception de Luca Mahias qui perd le contrôle de sa Kawasaki.

En tête, on retrouve Nicolò Bulega devant Bahattin Sofuoğlu mais la course est arrêtée au drapeau rouge, non pas suite au bazar du départ mais à cause de la présence de l’essence s’étant échappée de la Kawasaki du Français revenue sur la piste.

The marshals clean up after fuel spills onto the track from Lucas Mahias' bike 🚩#WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/mlOTsaRuLT

— WorldSBK (@WorldSBK) July 29, 2023

Les mécaniciens du team Puccetti ont réussi à réparer la Ninja de Lucas Mahias et tout le monde s’aligne pour le nouveau départ d’une course réduite à 12 tours.

Race 1 underway again! Race reduced by 7 laps to 12 ⚡️ #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/y3wmOdeQEa

— WorldSBK (@WorldSBK) July 29, 2023

Cette fois, tout se passe bien malgré une attaque un peu ambitieuse de Stefano Manzi au premier virage.

Nicolò Bulega prend immédiatement trois longueurs d’avance sur Stefano Manzi et Yari Montella. Ce dernière attaque et passe le pilote Yamaha dans le premier tour avant de chuter.

A crash for Yari Montella on lap 2 💥 #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/GiqFWSLdZh

— WorldSBK (@WorldSBK) July 29, 2023

Derrière Nicolò Bulega, le peloton est donc constitué de Stefano Manzi, Bahattin Sofuoğlu, Raffaele De Rosa, Adrian Huertas, Glenn van Straalen, Jorge Navarro, Federico Caricasulo, Valentin Debise et Marcel Schrötter.

Bahattin Sofuoğlu parvient à doubler Stefano Manzi mais ce dernier ne lâche rien et repasse un peu plus tard la MV Agusta.

Au tiers de la course, Nicolò Bulega possède 2,6 secondes d’avance sur Stefano Manzi, réduisant ainsi le suspense à peu près à néant pour la victoire…

👀 @nbulega has a clear advantage at the front, whilst Stefano Manzi has been caught up behind in the battle for 2nd 🔥 #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/aIcS5DYomN

— WorldSBK (@WorldSBK) July 29, 2023

Par contre, ils sont quatre à se disputer les deux autres places sur le podium, très proches les uns des autres : Stefano Manzi, Bahattin Sofuoğlu, Raffaele De Rosa et Adrian Huertas. Là, la bataille fait rage, que ce soit à l’aspiration ou aux freinages !

We see the power of the MV Agusta F3 800 RR for @bht54sofuoglu in this great battle for 2nd ✊

Adrian Huertas runs long 🧐 #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/WuQ6DHJEbb

— WorldSBK (@WorldSBK) July 29, 2023

Adrian Huertas écope d’un Long Lap pour avoir pris l’échappatoire à la chicane.

We see the power of the MV Agusta F3 800 RR for @bht54sofuoglu in this great battle for 2nd ✊

Adrian Huertas runs long 🧐 #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/WuQ6DHJEbb

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Dès lors, on s’achemine sans surprise vers la ligne d’arrivée et sans doute un titre mondial avant une saison en Superbike dans l’équipe officielle aux côtés d’Álvaro Bautista…

🏆 @nbulega takes the Race 1 victory at Most! 🏁 #WorldSSP | #CZEWorldSBK 🇨🇿 pic.twitter.com/HGCJ5Hwxw6

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Belle course d’Andy Verdoïa qui finit à 13 secondes, juste derrière Valentin Debise et devant Lucas Mahias blessé.

Résultats de la Course-1 des Supersport à Most : 

Crédit classement : WorldSBK.com

Cet article WSBK Supersport Most Course-1 : Nicolò Bulega en solo ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Derrière le pilote officiel Ducati, les places d’honneur sont plus ouvertes, alors que va nous réserver cette Superpole de 20 minutes de la catégorie intermédiaire ?

Tout ce que l’on sait pour le moment, c’est qu’elle va se dérouler sur une piste sèche avec des températures de 22° dans l’air et 30° sur un asphalte sec, et que Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing) va bien y participer malgré sa chute de vendredi après-midi qui l’a blessé au talon et à la cheville gauche.

Yari Montella (Barni Spark Racing Team) inscrit la première référence en 1’35.802 devant Valentin Debise (GMT94 Yamaha), mais à l’issue du premier tour lancé, c’est sans surprise Nicolò Bulega qui affiche un très rapide 1’34.882 devant Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha).

Derrière, on trouve Adrian Huertas (MTM Kawasaki), Yari Montella, Federico Caricasulo (Althea Racing Team), Valentin Debise, Jorge Navarro (Ten Kate Racing Yamaha) et Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura WorldSSP).

Au milieu de séance, Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse) vient se placer à la troisième position, au moment où Nicolò Bulega améliore en 1’34.803, soit un nouveau record du tour du circuit en lieu et place du 1’34.952 réalisé conjointement par Dominique Aegerter et Lorenzo Baldassarri l’année dernière !

Mais l’italien ne s’arrête pas là et affiche 1’34.479 au passage suivant, en ce qui nous fait douter quelque peu de l’intérêt de suivre la course…

Federico Caricasulo part à la faute sans gravité, tout comme Jorge Navarro quelques instants plus tard, mais celui-ci ne se relève pas et se tient la jambe droite.

La première ligne sera donc composée de Nicolò Bulega aux côtés de Stefano Manzi et Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura WorldSSP).

Résultats de la Superpole des Supersport à Most : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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Tout comme en Superbike, Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) y arrive en solide leader du classement général avec 41 points d’avance sur Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha), mais en possédait 55 avant Imola et les deux victoires du pilote Yamaha… Celui-ci poursuivra-t-il sa remontée, sur un tracé qui comprend de nombreuses enfilades rapides avec un tracé de 4,212 km qui comporte 21 virages et une ligne droite de 800 mètres qui n’est pas sans évoquer un mélange entre Imola et Philipp Island ?

A l’inverse, Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse) et Federico Caricasulo (Althea Racing Team) concèdent encore du terrain, maintenant respectivement à 99 et 127 unités, avec un weekend particulièrement malchanceux pour l’Italien à domicile.

Ce vendredi matin, sous un ciel plutôt nuageux, Nicolò Bulega s’est montré intraitable en 1’35.660 devant Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura WorldSSP) et Stefano Manzi.

Cet après-midi, avec des conditions idéales de 26° dans l’air et 37° sur l’asphalte, les chronos devraient tomber comme ils viennent de le faire en Superbike.

Valentin Debise (GMT94 Yamaha) inscrit la première référence en 1’37.358 puis 1’36.309 devant Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing) au passage suivant : quel plaisir pour les fans français, d’autant que Luca Mahias améliore encore en 1’35.969, cette fois devant Nicolòo Bulega !

Après huit minutes, le baroud d’honneur des Français s’incline devant l’officiel Ducati en 1’35.827 alors que Federico Caricasulo (Althea Racing) vient placer une autre Panigale en haut du tableau grâce à un 1’35.776.

Nicolò Bulega réplique en 1’35.632 et Stefano Manzi, jamais bien loin, vient remplir la troisième ligne du classement.

Yuta Okaya (ProDina Kawasaki Racing) subit une chute assez rapide mais se relève tout de suite.

Pendant ce temps, ça bataille dur en tête entre Nicolò Bulega, Stefano Manzi et Federico Caricasulo, mais le pilote Aruba.it – Ducati parvient à conserver l’avantage en améliorant en 1’35.472 un peu avant la mi-séance.

20 minutes avant la fin de séance, les drapeaux rouges sont agités alors que l’on voit Lucas Mahias se désaltérer derrière les rails de sécurité après avoir subi une chute dans le troisième secteur et s’être relevé en boitant. Même si l’ambulance se rend sur place, c’est plutôt rassurant pour son état physique, et peut-être que sa Kawasaki a perdu de l’huile sur la piste…

A la reprise, Adrian Huertas place sa Kawasaki en deuxième position mais Nicolò Bulega aligne les tours rapides, inscrivant au passage 1’35.301 puis1’35.264.

Une minute avant le drapeau à damier, Valentin Debise bondit de la 13e à la cinquième position, très rapide dans les secteurs deux et quatre.

Stefano Manzi, lui, s’empare de la deuxième place alors que Lorenzo Dalla Porta part à la faute dans le virage #20.

Résultats de la FP2 des Supersport à Most : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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Tout comme en Superbike, Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) y arrive en solide leader du classement général avec 41 points d’avance sur Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha), mais en possédait 55 avant Imola et les deux victoires du pilote Yamaha… Celui-ci poursuivra-t-il sa remontée, sur un tracé qui comprend de nombreuses enfilades rapides avec un tracé de 4,212 km qui comporte 21 virages et une ligne droite de 800 mètres qui n’est pas sans évoquer un mélange entre Imola et Philipp Island ?

A l’inverse, Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse) et Federico Caricasulo (Althea Racing Team) concèdent encore du terrain, maintenant respectivement à 99 et 127 unités, avec un weekend particulièrement malchanceux pour l’Italien à domicile.

Ce vendredi matin, c’est un ciel plutôt nuageux mais déjà des températures de 21° dans l’air et 27° au sol qui accueillent les pilotes Supersport pour cette FP1 de 45 minutes, alors que les Superbike viennent de montrer que les pneus slicks étaient plus rapides malgré la piste encore partiellement humide de la pluie nocturne.

Le Tchèque Ondrej Vostatek (PTR Triumph) inscrit la première référence en 1’38.033 devant Valentin Debise (GMT94 Yamaha), Adrian Huertas (MTM Kawasaki) et Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing).

Adrian Huertas prend ensuite le commandement en 1.37426 puis 137109, mais au bout de 10 minutes Nicolò Bulega et Stefano Manzi pointent le bout de leur nez dans le top 5…

Au terme du premier quart d’heure, on trouve Stefano Manzi en 1’36.455 devant Nicolò Bulega et Valentin Debise, alors que, pour rappel, le record absolu du circuit en 1’34.952 a été établi l’an passé conjointement par Lorenzo Baldassarri et Dominique Aegerter !

 Raffaele De Rosa (Orelac Racing VerdNatura) et Federico Caricasulo (Althea Racing Team) s’intercalent devant le Français

Dans la deuxième partie de séance, Nicolò Bulega et Glenn van Straalen (EAB Racing Team) surpassent le double vainqueur d’Imola, l’officiel Ducati inscrivant 1’36.102 puis 1’35.980 à l’entame du dernier quart d’heure.

Nicolò Bulega poursuit son effort sous un soleil bienvenu et en est récompensé par un 1’35.742 qui lui procure 4 dixièmes d’avance sur ses adversaires.

Adrian Huertas et sa Kawasaki réduisent cet écart à 3/10 puis Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura WorldSSP) à 1/10 à l’approche des cinq dernières minutes…

Celles-ci sont effectivement très disputées mais Nicolò Bulega remet un coup de collier dans la dernière minute et reste le plus rapide en 1’35.660.

Dans le clan français, c’est une belle séance pour Lucas Mahias 6e, un peu moins pour Valentin Debise 11e, alors qu’Andy Verdoïa continue son intérim pour l’équipe Yamaha Thailand Racing Team, en 17e position ce matin.

Résultats de la FP1 des Supersport à Most : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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La course va se dérouler sur 17 tours avec des températures de 35° dans l’air et 54° sur l’asphalte de l’Autodromo Internazionale Enzo e Dino Ferrari, avec quasiment la même grille de départ que précédemment en l’absence de Niki Tuuli (PTR Triumph) finalement déclaré inapte suite à sa chute de samedi: Federico Caricasulo, Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) et Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha) sur la première ligne, la deuxième étant constituée de Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse), Yari Montella (Barni Spark Racing Team) et Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse), la troisième d’Adrián Huertas (MTM Kawasaki), Jorge Navarro (Ten Kate Racing Yamaha) et Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing).

Toujours côté français, Valentin Debise (GMT94 Yamaha) 13e, Andy Verdoïa (Yamaha Thailand Racing Team) 21e.

A l’extinction des feux rouges, Federico Caricasulo conserve l’avantage de sa pole position mais Nicolò Bulega attaque au premier virage et prend le commandement.

HERE WE GO for #WorldSSP Race 2 🔥

| #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/HiJQlru5IH

— WorldSBK (@WorldSBK) July 16, 2023

Dans la foulée, Stefano Manzi et Yari Montella passent deuxième et troisième. Adrián Huertas attaque également mais se fait redoubler immédiatement avant la fin du premier tour.

Federico Caricasulo responds to an attack from Adrian Huertas 💥#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/HEVbAl3ufq

— WorldSBK (@WorldSBK) July 16, 2023

Pendant ce temps, Nicolò Bulega a déjà pris une seconde d’avance sur Stefano Manzi.

🔥 @nbulega leads, Stefano Manzi is the fastest man on track in 2nd and Federico Caricasulo is up into 3rd 🚀 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/X5WsdXoW0i

— WorldSBK (@WorldSBK) July 16, 2023

Le pilote officiel Ducati ne fait pas dans la dentelle et possède déjà une seconde et demie d’avance au troisième tour, moment où Valentin Debise tente de faire la jonction sur Lucas Mahias en 10e position.

En réalisant le meilleur tour en course, Stefano Manzi entreprend de réduire l’écart avec Nicolò Bulega, alors que Federico Caricasulo prend le meilleur sur Yari Montella au quatrième tour.

Au passage suivant, la Yamaha bleue de Stefano Manzi n’est plus qu’à une demi-seconde de la Ducati rouge de Nicolò Bulega…

La jonction se fait à 11 tours de l’arrivée, alors que Federico Caricasulo part à la faute dans la chicane, cette fois, tout seul.

Disaster for Federico Caricasulo as he crashes whilst in 3rd place 💥 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/MFVmKUXNAA

— WorldSBK (@WorldSBK) July 16, 2023

Dans la foulée, Stefano Manzi s’empare du commandement.

Stefano Manzi takes the lead ⚡️ #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/kPdd7AMmuR

— WorldSBK (@WorldSBK) July 16, 2023

Bahattin Sofuoğlu part également à la faute alors que Valentin Debise nous gratifie d’une nouvelle belle remontée en plaçant la Yamaha du GMT94 à la 7e position.

A crash for @bht54sofuoglu and then wild card Emanuele Pusceddu goes down in the aftermath 💥#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/0orRFBcfBD

— WorldSBK (@WorldSBK) July 16, 2023

En tête, Nicolò Bulega reste à une demi-seconde de Stefano Manzi et les deux hommes ont maintenant un avantage de quatre secondes sur Yari Montella à la mi-course.

Marcel Schrötter fait un tout droit à la chicane et laisse passer Adrián Huertas.

Marcel Schroetter runs off track and concedes ground 👀 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/Ydg6LAyBjQ

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Les positions semblent stabilisées à l’exception de Valentin Debise qui se fait remonter par Jorge Navarro. La jonction se fait à sept tours de l’arrivée et le dépassement un tour plus tard.

Dès lors, le classement du Top 10 n’évolue plus jusqu’à ce que Marcel Schrötter se fasse doubler par Jorge Navarro et se retrouve juste devant Valentin Debise, ce qui rappelle sans doute des mauvais souvenirs aux deux pilotes…

Heureusement, tout se passe bien dans le dernier tour pour les quatre pilotes qui se battent pour la cinquième place, et personne ne tente une action un peu trop optimiste… sauf une nouvelle fois Marcel Schrötter qui en paye à nouveau le prix final en laissant passer Valentin Debise.

A noter que les trois Français finissent dans les points lors d’une épreuve difficile que 13 pilotes n’ont pas pu terminer.

Great battle for 5th 🔥 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/F0y7cPRhEc

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Nouvelle superbe victoire pour Stefano Manzi qui marque un carton plein en Italie !

Stefano Manzi clinches the Race 2 VICTORY! 🏆#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/Twu0h9UN5n

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Au championnat, Nicolò Bulega possède toujours 41 points d’avance sur Stefano Manzi, 99 sur Marcel Schrötter et 127 sur Federico Caricasulo.

Résultats de la Course-2 des Supersport à Imola : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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À ses côtés, figurent donc Nicolò Bulega et Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha) alors que la deuxième ligne est constituée de Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse), Yari Montella (Barni Spark Racing Team) et Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse), la troisième d’Adrián Huertas (MTM Kawasaki), Niki Tuuli (PTR Triumph) et Jorge Navarro (Ten Kate Racing Yamaha).

Côté français, Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing) partira 10e, Valentin Debise (GMT94 Yamaha) 14e, Andy Verdoïa (Yamaha Thailand Racing Team) 22e.

A l’extinction des feux rouges, Federico Caricasulo conserve l’avantage de sa pole position devant Yari Montella, Stefano Manzi et Nicolò Bulega qui est mal parti.

Race 1 underway at Imola! 🚀#WorldSBK | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/p6absGSLeC

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

Dans le premier tour, Marcel Schrötter passe troisième, alors que Valentin Debise fait une très belle entame en se retrouvant en neuvième position !

Malheureusement, Federico Caricasulo, poussé, chute dans le premier tour et Stefano Manzi hérite du commandement et commence à accélérer. Derrière lui, Marcel Schrötter essaie de s’accrocher à une demi-seconde et les deux hommes commencent à s’échapper du peloton emmené par Niccolò Bulega.

À partir du quatrième tour, ce dernier parvient à se détacher du peloton et remonte tout doucement sur Marcel Schrötter qui, lui-même rattrape peu à peu Stefano Manzi…

Derrière le trio de tête, Bahattin Sofuoğlu, Niki Tuuli, Adrián Huertas et Yari Montella s’en donnent à cœur joie aux passages des chicanes.

Trouble for @bht54sofuoglu – he loses a fairing as he pursues @NikiTuuli 👀 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/V6b0m8uMt6

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

Derrière, mais encore à portée de tir, Valentin Debise remonte gentiment sur Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura).

En tête, les écarts se stabilisent, Stefano Manzi conservant 6 dixièmes d’avance sur Marcel Schrötter, lui-même ayant eu le même écart sur Nicolò Bulega à la mi-course.

Après 10 tours, au moment où Stefano Manzi est le plus rapide en course, plus personne ne tente une attaque dans le petit train qui va de Bahattin Sofuoğlu 4e à Valentin Debise 9e.

Bahattin Sofuoglu leads the battle for 4th 🔥 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/CkVruNkQln

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

Devant, Marcel Schrötter ne suit plus le rythme et se fait rattraper par Nicolò Bulega.

Au passage suivant, Valentin Debise gagne encore une place au détriment de Niki Tuuli, puis dans la foulée une autre en passant Adrián Huertas.

Malheureusement, à trois tours de l’arrivée, Valentin Debise connaît un nouveau problème technique (comme ce matin en Superpole) et sa belle remontée s’arrête là !

Si le podium paraît déjà déterminé, la lutte est chaude pour la quatrième place, à tel point que cela se termine par la chute d’Adrián Huertas et Raffaele De Rosa à la chicane, à l’entame du dernier tour.

Good battle between @bht54sofuoglu and @nikituuli ⚔️ #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/3vaUYkiQxr

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

La course est interrompue au drapeau rouge et ne repartira pas.

An incident involving Niki Tuuli, Adrian Huertas and Raffaele De Rosa brought an end to #WorldSSP Race 1#ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/Le5jFPC1JZ

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Celebrations for Stefano Manzi and the @TenKateRacing team 🥳 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/i8XxNRunPD

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Résultats de la Course-1 des Supersport à Imola : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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En effet, plus de 7 dixièmes séparaient la Panigale V2 noire et blanche du team Althea du reste du plateau emmené par un groupe de quatre pilotes très très proches les uns des autres; Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha), Adrián Huertas (MTM Kawasaki), Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse) et le leader du championnat Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team), devant Valentin Debise (GMT94 Yamaha) et Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura) trois dixièmes plus loin.

Qu’en sera-t-il au terme de cette Superpole de 20 minutes qui va se dérouler sous un ciel limpide et avec des températures de 29° dans l’air et 43° au sol ?

The #WorldSSP riders begins their Superpole session 🔥#ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/EG5yRnd90O

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

À l’ouverture de la piste, Nicolò Bulega et Federico Caricasulo à ne se pressent pas et s’élancent les derniers. À l’inverse, Stefano Manzi inscrit la première référence en 1’52.431, immédiatement surpassée par Lucas Mahias en 1’52.245.

Stefano Manzi moves into provisional pole position ⬆️#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/Uz4lbNSOFx

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

Dès les cinq premières minutes, on retrouve les pilotes habituels en haut du classement, avec Stefano Manzi en 1’51.247 devant Niccolò Bulega et Federico Caricasulo alors que Valentin Debise semble connaître un problème et rentre à son box sans inscrire de chrono.

Pour 3/1000, Nicolò Bulega s’empare du commandement en 1’51.244 alors que Marcel Schrötter s’empare de la troisième position provisoire.

Un peu avant la mi-séance, Federico Caricasulo confirme sa performance d’hier (1’51.257) en affichant carrément 1’50.779 !

Federico Caricasulo in focus 🔥 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/nmzpC94Apw

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

Valentin Debise ressort de son box à sept minutes du drapeau à damier.

Les choses se calment un peu puis l’action reprend à trois minutes de la fin de séance quand Nicolò Bulega, alors deuxième, aligne les premiers secteurs en rouge. Le leader du championnat perd malheureusement du temps dans le dernier secteur et n’améliore pas pendant que Adrián Huertas part à la faute, tout comme Luca Ottaviani quelques instants plus tard.

Adrian Huertas' Superpole efforts end in the Imola gravel 💥#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/0swGsTLC6T

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

Luca Ottaviani's crash brings out the red flags for an early end to #WorldSSP Superpole 🚩#ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/ESsUwV1nNt

— WorldSBK (@WorldSBK) July 15, 2023

Nicolò Bulega inscrit finalement 1’50.743 et obtient sa 6e pole position consécutive alors que la séance s’interrompt à 48 secondes de son échéance.

La séance est finalement déclarée terminée.

Côté français, Luca Mahias partira 10e, Andy Verdoïa 12e, Valentin Debise 16e. (voir plus bas)

Résultats de la Superpole des Supersport à Imola : 

Mise à jour : 10 minutes après la fin de séance, pas moins de 22 chronos ont été annulés pour être passés sous drapeaux jaunes à la chicane finale…

Du coup, Federico Caricasulo partira en pole position.

Crédit classement : WorldSBK.com

Cet article WSBK Supersport Imola Superpole : Nicolò Bulega reprend la main ! Pas pour longtemps… est apparu en premier sur Paddock GP.

Au championnat, Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) y arrive en solide leader du classement général avec 55 points d’avance sur Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha) et 91 sur un duo composé de Federico Caricasulo (Althea Racing Team) et Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse). Comme l’aîné Álvaro Bautista en Superbike, le pilote de l’équipe officielle Aruba.it a enfoncé le clou en Angleterre, avec maintenant plus de deux courses d’avance au compteur de la Panigale V2 rouge.

En Supersport, la situation est presque opposé à celle du Superbike, dans le sens où les ténors du championnats devront se familiariser avec le tracé vallonné de 4 909 mètres, ses 22 virages et sa chicane, au contraire entre autre de Federico Caricasulo 2e en 2019, Raffaele De Rosa (Orelac Racing VerdNatura) 3e en 2019, Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing), Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse) et Glenn van Straalen (EAB Racing Team).

Ce vendredi matin, c’est un ciel plutôt nuageux mais déjà des températures de 29° dans l’air et 42° au sol qui a accueilli les 32 pilotes Superbike pour la FP1 de 45 minutes, mais alors qu’on s’apprêtait à applaudir une belle prestation d’un Federico Caricasulo dominateur, c’est un Adrián Huertas (MTM Kawasaki) sorti de sa boîte qui coiffait tout le monde au poteau sur sa Kawasaki ZX-6R tout en haut du classement en 1’52.010 !

Seuls cinq pilotes étant la même seconde, on peut toutefois espérer de belles améliorations, si la température de piste de 52° le permet.

The riders stream out of pit lane for FP2 #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/JuVkY8cK8q

— WorldSBK (@WorldSBK) July 14, 2023

Dès le premier tour lancé, Yari Montella part à la faute avec Anupab Sarmoon (Yamaha Thailand Racing Team) à la célèbre chicane finale. Pas de bobo mais du gravier sur la piste et les drapeaux rouges sont de sortie alors que Stefano Manzi a établi le meilleur temps de la séance en 1’53.362 devant Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing), Federico Caricasulo, Adrian Huertas et Valentin Debise (GMT94 Yamaha).

Crashes for Anupab Sarmoon and Yari Montella early in the session #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/q5NehruVl1

— WorldSBK (@WorldSBK) July 14, 2023

L’interruption est de courte durée et, à la reprise, Adrián Huertas se positionne deuxième tandis que Glenn van Straalen (EAB Racing Team) part à la faute sans gravité.

A crash for Glenn van Straalen at Turn 2 💥#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/iFSDJ9K510

— WorldSBK (@WorldSBK) July 14, 2023

Nicolò Bulega inscrit alors 1’52.470 devant un Stefano Manzi pourtant passé sous la barre des 1’53.

Niki Tuuli, Federico Caricasulo, Luca Ottaviani (Extreme Racing Service) au guidon de sa MV Agusta F3 800 RR et Valentin Debise  progressent respectivement aux troisième quatrième cinquième et sixième positions.

Après un quart d’heure, Nicoló Bulega subit une glissade de l’avant sans aucune gravité.

Valentin Debise réalise alors le 4e temps en 1’52.908 mais rétrograde sous la poussée de Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura). Que cela ne tienne, dans ces conditions de piste « graisseuses » le pilote français se positionne provisoirement deuxième à une petite demi-seconde de Federico Caricasulo qui a réalisé 1’51.931 à la mi-séance !

Federico Caricasulo améliore alors en 1’51.782, meilleur temps de la journée jusqu’à présent, devant Stefano Manzi, Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse), Raffaele De Rosa, Valentin Debise, Nicolò Bulega, Yari Montella et Niki Tuuli pendant que Tom Edwards (Yart-Yamaha WorldSSP Team) subit sa deuxième chute de la journée après s’être déjà fait quelque chaleurs précédemment.

Tom Edwards gets straight back on his bike after a crash at Turn 7 💥#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/Udtzv5dgC0

— WorldSBK (@WorldSBK) July 14, 2023

Même sort pour Tarran Mackenzie (Petronas MIE Racing Honda Team) a la chicane et drapeau rouge pour Yuta Okaya (ProDina Kawasaki Racing).

The #WorldSSP FP2 session is red flagged after a crash for Yuta Okaya 🚩#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/RL5ZkmSByG

— WorldSBK (@WorldSBK) July 14, 2023

Il reste 11 minutes quand les motos reprennent la piste et c’est cette fois Yari Montella qui est une nouvelle victime de la chicane d’arrivée.

The session resumes but Yari Montella is down at turn 22 💥#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/2TzOHKHfV6

— WorldSBK (@WorldSBK) July 14, 2023

Nicolò Bulega progresse à la troisième position, Adrián Huertas à la septième, Luca Ottaviani à la huitième, mais c’est encore une fois Federico Caricasulo qui enfonce le clou en 1’51.606 puis 1’51.257, reléguant ainsi le reste du plateau à plus de sept dixièmes !

Dans leur dernier tour, Bahattin Sofuoğlu et Valentin Debise réussissent à grappiller une position.

Résultats de la FP2 des Supersport à Imola : 

Résultats FP1-FP2 des Supersport à Imola : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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Au championnat, Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) y arrive en solide leader du classement général avec 55 points d’avance sur Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha) et 91 sur un duo composé de Federico Caricasulo (Althea Racing Team) et Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse). Comme aîné, Álvaro Bautista en Superbike, le pilote de l’équipe officielle Aruba.it, a enfoncé le clou en Angleterre, avec maintenant plus de deux courses d’avance au compteur de la Panigale V2 rouge.

En Supersport, la situation est presque opposé à celle du Superbike, dans le sens où les ténors du championnats devront se familiariser avec le tracé vallonné de 4 909 mètres, ses 22 virages et sa chicane, au contraire entre autre de Federico Caricasulo 2e en 2019, Raffaele De Rosa (Orelac Racing VerdNatura) 3e en 2019, Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing), Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse) et Glenn van Straalen (EAB Racing Team).

Ce vendredi matin, c’est un ciel plutôt nuageux mais déjà des températures de 29° dans l’air et 42° au sol qui accueillent les pilotes Superbike pour cette FP1 de 45 minutes alors que le live timing s’est finalement réveillé.

Pit lane opens and the #WorldSSP riders start heading out for FP1 ⏱#ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/LcrgBijHbN

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Niki Tuuli (PTR Triumph) s’avère le plus rapide à l’issue du premier tour lancé en 1’56.869 mais les choses sérieuses commencent véritablement au passage suivant avec Federico Caricasulo en 1’54.744 devant Nicolò Bulega.

Toutefois, la surprise survient quand le local Luca Ottaviani (Extreme Racing Service) inscrit 1’53.796 au guidon de sa MV Agusta F3 800 RR: un joli coup de projecteur pou le pilote d’Urbino !

Federico Caricasulo remet néanmoins les choses en ordre en 1’52.871 devant Nicolò Bulega, Raffaele De Rosa, Yari Montella, Stefano Manzi et Luca Ottaviani alors que seuls les six plus rapides sont dans la même seconde au terme du premier run d’un quart d’heure.

Up to 4th for Raffaele De Rosa on the Ducati Panigale V2 ⬆️ #WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/NMNElkMrAO

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Stefano Manzi prend alors la tête des opérations en 1’52.856 mais est tout de suite surpassé par Nicolò Bulega en 1’52.755 à la mi-séance.

⚡️ @nbulega full gas ⏱#WorldSSP | #ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/uMKOrnrS9I

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Le rouleau compresseur Nicolò Bulega améliore en 1’52.650 à l’approche du dernier quart d’heure. À cet instant, les deux pilotes français, Valentin Debise (GMT94 Yamaha) et Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing), sont respectivement 10e et 11e, à 1,8 et 1,9 secondes du leader.

Federico Caricasulo se retrousse les manches et profite dans un premier temps de l’aspiration de Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse) pour réaliser le meilleur temps en 1’52.511, puis tout seul en piste améliore en1’52.189, juste avant que Tarran Mackenzie (Petronas MIE Racing Honda Team) ne répande de l’huile sur la piste.

Dans les dernières minutes, Nicolò Bulega et Stefano Manzi sortent le grand jeu mais doivent s’avouer au moins provisoirement vaincus par la Ducati numéro 64 blanche et noire, d’autant que celle-ci progresse encore en 1’52.065.

The beauty of #WorldSSP! 🔥#ITAWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/v42nr0Rt6B

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Mais la séance s’achève avec la surprise de dernière seconde d’un Adrián Huertas (MTM Kawasaki) plaçant sa Kawasaki ZX-6R tout en haut du classement en 1’52.010 !

Résultats de la FP1 des Supersport à Imola : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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Avec 19° dans l’air et 26° sur l’asphalte rénové, l’explication allait pouvoir se jouer « à la régulière », malgré un vent assez soutenu. Comme samedi, la grille était constituée de Nicolò Bulega, Yari Montella (Barni Spark Racing Team) et Stefano Manzi, devant Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing), Adrian Huertas (MTM Kawasaki) et Niki Tuuli (Dynavolt Triumph), suivis de Glenn van Straalen (EAB Racing Team),  Federico Caricasulo (Althea Racing Team) et Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse).

Au départ, Yari Montella s’élance le mieux et prend la tête au premier virage. Il ne la garde pas longtemps, cédant à une attaque du leader du championnat. Pas d’incident à signaler dans le premier tour, si ce n’est que Glenn van Straalen rate son lancement et se retrouve 12e alors qu’à l’inverse Marcel Schrötter gagne deux places.

AWAY THEY GO!!! #WorldSSP Race 2 is UNDERWAY 🚀 #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/DymUAzgXhc

— WorldSBK (@WorldSBK) July 2, 2023

Dans le deuxième des 19 tours, les quatre hommes de tête commencent à se détacher devant les deux Kawasaki, et Stefano Manzi double Yari Montella.

🔥 @nbulega leads with Stefano Manzi moving up into 2nd ⬆️ #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/NW4qk5ckm9

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Dans les tours suivant, la course commence fortement à ressembler à celle de la veille, avec Nicolò Bulega qui se détache devant Stefano Manzi, lui même isolé devant le duo Yari Montella – Federico Caricasulo.
La différence, c’est Adrian Huertas reste au contact des deux Ducati devant Marcel Schrötter remonté 6e.

On ressent donc un goût de déjà vu quand, coup de théâtre, Stefano Manzi part à la faute tout seul en perdant l’avant dans le 6e tour !

A crash for Stefano Manzi who picks it straight back up 💥#WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/91vLdMsrWt

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Juste une glissounette qui permet à l’Italien de repartir juste derrière Valentin Debise remonté en 9e position. Ce qui aurait pu être une chance pour le Français se transforme en gêne quand il se fait doubler, perdant deux places dans l’opération.

Stefano Manzi paraît alors survolté et entame une remontée qui est loin de nuire au suspens du spectacle…

Il sort Lucas Mahias de la piste à 13 tours du drapeau à damier puis passe Niki Tuuli dans la foulée, s’emparant de la 7e position.

Lucas Mahias has been forced to retire and he does not look best pleased at all 🔥 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/1NFIzIwMki

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Au passage suivant, il gagne une place en passant Tom Booth-Amos, mais son écart avec Marcel Schrötter est de plus de 3 secondes et il écope d’un Long Lap pour avoir poussé Lucas Mahias hors de la piste. En en ressortant, il se retrouve de nouveau derrière Valentin Debise qu’il double à nouveau : 7e.

A 5 tours de l’arrivée, il redouble Tom Booth-Amos puis profite de la spectaculaire chute de Marcel Schrötter un tour plus tard : 5e.

That is a big crash for @MarcelSchrotter 💥 He walks away but will head to the Medical Centre for a check up 💪#WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/mO9T8ombWM

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L’histoire s’arrête là, avec une nouvelle victoire pour Nicolò Bulega devant Yari Montella et Federico Caricasulo.

Commanding performance gives @nbulega the VICTORY!!! 🏆 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/RIuMYn9uuh

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Résultats de la Course-2 des Supersport à Donington Park : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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La première ligne est composée de Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team), Yari Montella (Barni Spark Racing Team) et Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha), alors que Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing) partira quatrième aux côtés de Adrian Huertas (MTM Kawasaki) et Niki Tuuli (Dynavolt Triumph).

A l’extinction des feux rouges, Nicolò  Bulega conserve l’avantage de sa pole position devant Yari Montella et Stefano Manzi.

The riders shoot off the line for #WorldSSP Race 1 🔥#GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/kERnq8APfh

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Les positions sont conservées durant le premier tour puis Stefano Manzi et Federico Caricasulo passent à l’attaque sur Yari Montella.

Derrière ces quatre hommes, on trouve Adrian Huertas et Lucas Mahias, alors que Valentin Debise, parti 12e, occupe la 11e position.

Nicolò Bulega commence à s’échapper et possède plus d’une seconde d’avance au troisième des 19 tours.

The marshals act quickly after wild card Eugene McManus crashes and his bike catches fire 🧯 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/UjUdoze4li

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Sauf incident de course, le suspense semble donc se reporter sur les autres marches du podium avec un Stefano Manzi qui roule un peu isolé, mais un beau duel entre les deux Ducati de Federico Caricasulo et Yari Montella, collées l’une à l’autre.

Derrière, Lucas Mahias rétrograde un petit peu alors que Valentin Debise progresse d’autant, et les deux hommes se retrouvent ensemble au sixième tour aux 8e et 9e positions. Le pilote du GMT 94 prend rapidement l’avantage dans cette lutte hexagonale et la Kawasaki #14 ne semblent pas en mesure de répliquer.

Devant, rien n’a changé pour Nicolò Bulega et Stefano Manzi alors que Yari Montella a pris l’avantage sur Federico Caricasulo, devant Glenn van Straalen, Adrian Huertas et Marcel Schrötter.

Marcel Schrötter et Valentin Debise prennent le meilleur sur Adrian Huertas à sept tours de l’arrivée et sont dans un groupe en lutte pour la 5e place.

Valentin Debise of @GMT94 defends seventh from Adrian Huertas 🔥 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/Mmq6hU8P5h

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Malgré son statut provisoire de « pilote convalescent et en manque d’entraînement », l’Albigeois tente une attaque sur Marcel Schrötter à quatre tours du drapeau à damier et s’empare de la 6e position. Survolté, le pilote du GMT94 double même Glenn van Straalen dans la foulée pour accrocher le top 5 !

À cet instant, VD53 roule plus vite que Federico Caricasulo mais, à deux tours du drapeau à damier, l’écart n’est pas rattrapable, d’autant que Marcel Schrötter n’a pas renoncé et se trouve toujours dans la roue arrière de la Yamaha R6 bleue.

La MV passe finalement dans le dernier tour et, quand le Français tente de répliquer, l’Allemand entraîne le #94 dans l’herbe. Les deux hommes manquent de partir à la faute avant d’aller au léger contact et de s’insulter mutuellement copieusement !

👀 Valentin Debise of @GMT94 unhappy with @mvagustamotor's @MarcelSchrotter after this late incident costs them both 💥 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/z9w2th1kbR

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Dommage pour le résultat final, mais la prestation était bien là…

SUPERB WIN for @nbulega with Stefano Manzi and Yari Montella following him across the line 👏

Nice wheelies! 🚀#WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/Uj9GcZWbI7

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Résultats de la Course-1 des Supersport à Donington Park : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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Vendredi, les deux pilotes du team Ten Kate ont dominé les deux séances, Stefano Manzi le matin, Jorge Navarro lors d’un après-midi nettement plus pluvieux, et au classement combiné de la première journée, c’est donc Stefano Manzi qui a imposé la référence en 1’30.177 devant Yari Montella (Barni Spark Racing Team), Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) et Federico Caricasulo (Althea Racing Team).

La séance de Superpole de 20 minutes de ce matin sur une piste quasi sèche devrait donc permettre d’avoir une idée plus claire de la vraie hiérarchie sur le circuit britannique, et en tout cas déterminera la grille de départ.

#WorldSSP Superpole is go! 🚀#GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/IE0XS6hR49

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À cet égard, Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) inscrit rapidement 1’29.872, soit un nouveau record du tour, devant Stefano Manzi, Yari Montella (Barni Spark Racing Team), Glenn van Straalen (EAB Racing Team), Federico Caricasulo (Althea Racing Team), Adrian Huertas (MTM Kawasaki) et Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing), tandis que John McPhee (Vince64 by Puccetti Racing) part à la faute, tout comme quelques instants plus tard Oliver Bayliss (D34G Racing).

All Time Lap Record from @nbulega 🚀 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/p5Rbte0U9o

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Un peu avant la mi séance, Niki Tuuli (Dynavolt Triumph) intègre le top 5 mais en 1’29.323 Nicolò Bulega conserve plus d’une demi-seconde d’avance sur ses adversaires.

That's impressive from @nbulega! ✊ #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/mfKGwdWRDd

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La fin de séance voit une amélioration pour Yari Montella, Adrian huertas et Lucas Mahias tandis que Valentin Debise (GMT94 Yamaha) reste 12e, Andy Verdoïa (Yamaha Thailand Racing Team) 20e.

Résultats de la Superpole des Supersport à Donington Park : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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Au championnat, Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) possède 36 points d’avance sur Stefano Manzi (Ten Kate Racing Yamaha), 49 sur Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse) et 70 sur Federico Caricasulo (Althea Racing Team).

Ciel gris, 17° et conditions délicates n’ont pas effrayé le leader du classement général, celui-ci débutant la séance de 45 minutes par un beau duel par chronos interposés avec Valentin Debise (GMT94 Yamaha), auquel venait s’adjoindre successivement dans le premier quart d’heure Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing), Adrián Huertas (MTM Kawasaki), Federico Caricasulo (Althea Racing Team) et Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura).

Le pilote Ten Kate gardait toutefois l’avantage en 1’30.238 devant Federico Caricasulo durant un premier run qui se terminait par un énervement prononcé de Niki Tuuli (Dynavolt Triumph)…

He may be unhappy with wild card Eugene McManus but that's some save from @NikiTuuli! 💥 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/fhjZSuc4IP

— WorldSBK (@WorldSBK) June 30, 2023

A la reprise, Lucas Mahias affichait le 3e chrono derrière Tom Booth-Amos (Motozoo ME AIR Racing), montrant ainsi que les Kawasaki avaient sans doute leur mot à dire sur ce tracé.

Beau sauvetage de Stefano Manzi…

Stefano Manzi with a big wobble and a giggle! 😎 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/0zjZOmf41p

— WorldSBK (@WorldSBK) June 30, 2023

Les choses restaient en l’état jusqu’au dernier quart d’heure qui commençait avec la remontée de Nicolò Bulega à la 2e position.

The #WorldSSP standings leader @nbulega heads out in search of lap time ⚡️ #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/bdJz6SYfkQ

— WorldSBK (@WorldSBK) June 30, 2023

Federico Caricasulo lui subtilisait quelques minutes plus tard, avant l’interruption de la séance due à la chute de Bahattin Sofuoğlu (MV Agusta Reparto Corse), sa moto étant restée sur la piste et le pilote ayant été violemment frappé par la roue arrière de sa MV lui retombant sur la tête ! Sonné, le pilote turc a toutefois rapidement retrouvé ses esprits avant de se relever.

That was a hard crash for @bht54sofuoglu but luckily he walked away ok 👍 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/aQH0lVYABr

— WorldSBK (@WorldSBK) June 30, 2023

Les 9 dernières minutes voyaient d’abord une amélioration de Valentin Debise qui remontait à la 7e position, mais surtout Yari Montella (Barni Spark Racing Team) se porter 3e en 1’30.533 puis 1’30.192.

Toutefois, Stefano Manzi parvenait à reprendre le commandement dans les dernières minutes, pour 15 millièmes, après quelques tentatives infructueuses…

Another off track excursion for Stefano Manzi 💥 #WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/ZCQYGe9TN7

— WorldSBK (@WorldSBK) June 30, 2023

Plus de peur que de mal pour Bahattin Sofuoğlu, comme est venu s’en assurer son compatriote Toprak Razgatlioğlu…

🤝 @toprak_tr54 checks in on his friend @bht54sofuoglu after his FP1 crash ❤️
#WorldSSP | #GBRWorldSBK 🇬🇧 pic.twitter.com/4xuIxYeHoH

— WorldSBK (@WorldSBK) June 30, 2023

Résultats de la FP1 des Supersport à Donington Park : 

Crédit classement : WorldSBK.com

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Le YART Yamaha Official EWC a pris la tête du classement provisoire du Championnat du Monde d’Endurance FIM avec sa victoire aux 24H SPA EWC Motos, aujourd’hui (dimanche), un résultat qui met fin à une attente de 14 ans pour l’équipe autrichienne sur un double tour d’horloge.

En dépit d’un départ quelque peu léthargique de Marvin Fritz, le YART Yamaha a rapidement passé la vitesse supérieure pour venir lutter avec ses adversaires dans la course au titre sur l’emblématique Circuit de Spa-Francorchamps.

F.C.C. TSR Honda France occupait la tête après huit heures de course, et le YART lui a renvoyé le compliment après la seizième. Mais si la formation autrichienne est restée à l’écart des ennuis, des problèmes d’échappement ont contraint F.C.C. TSR Honda à passer cinq minutes à son stand juste après ce cap des 16 heures de course.

Cet arrêt coûteux a permis au YART Yamaha de creuser un écart, et même de prendre un peu trop de temps pour changer un pneu arrière endommagé juste avant le terme de la 19e heure, pour voler vers un premier succès sur une course de 24 heures depuis son triomphe de 2009 au Mans.

Un Niccolò Canepa comblé, qui a rejoint Fritz et Karel Hanika sur la machine n° 7 équipée de pneus Bridgestone, pense que ce n’est que le début pour le YART.

Fim-Ewc-24-h-Spa-2023-Race-Ambiance

Il a déclaré : « Voilà quelques années que nous courons après cette victoire et je pense qu’elle sera suivie de beaucoup d’autres. Nous la méritons tous, et j’en suis très content. Merci à toutes les personnes impliquées dans ce projet, et ce n’est que le début.
Ça a été une course fabuleuse. Honnêtement, elle a été difficile, très difficile. Du début à la fin, ça n’a pas été facile. Jusque dans les derniers tours, il y avait un point d’interrogation.
L’équipe a fait un travail fabuleux à chaque pit stop et mes équipiers aussi. Nous avons attaqué dès le premier tour et jusqu’au dernier. Nous n’avons jamais cessé d’y croire. Il y avait longtemps que nous n’avions pas gagné une course de 24 heures. Mais dans notre esprit, il n’y avait qu’un objectif : Gagner, quoi qu’il arrive. »

Fritz pense que cette victoire donne au YART bien plus que la première place au classement provisoire après que l’équipe est passée près de nombreuses fois dans sa quête de succès sur 24 heures. Il a déclaré :

« La tête du championnat est une chose. Le plus gros boost, c’est la motivation pour le staff et les pilotes.
Nous attaquons très fort à chaque course et à chaque course, quelque chose arrive au dernier moment. Le plus gros bonus, c’est la motivation pour montrer que le YART ne peut pas gagner qu’en qualifications – nous pouvons gagner sur 24 heures.
Je ne saurais pas dire pas combien de fois nous sommes passés près. Je n’avais pas trop d’espoirs, car je sais que la pole position ne me porte jamais chance. Quand nous avons la pole position, je me dis que ce n’est probablement pas de bon augure. Mais finalement, nous avons tout pris. »

Hanika s’est réjoui d’être partie prenante d’une victoire importante pour le YART. Il a déclaré :

« Je suis super content de cette victoire. C’est ma première sur 24 heures, et le ressenti est vraiment fabuleux. L’équipe a fait un travail génial. Un grand merci à Yamaha, Bridgestone et à tous mes équipiers, tous les gens qui font partie de cette équipe et ma famille.
Les 15 premières heures de course ont été en mode attaque non-stop, alors ça a fait du bien de se reposer un peu à la fin. La course a clairement été difficile. La compétition était très relevée. Nous ne pouvions arrêter un seul tour d’attaquer. Ça a été une belle course pour les spectateurs. »

LES BELGES GAGNENT LA COURSE AU PODIUM

La structure belge de BMW Motorrad World Endurance Team a pleinement tiré profit d’une série de déconvenues subies par le Yoshimura SERT Motul pour prendre la troisième place à domicile, la Suzuki prenant quant à elle la quatrième.

BMW Motorrad a été ralenti par quelques soucis mécaniques durant les huit premières heures, mais Yoshimura SERT Motul a enduré une course malchanceuse après avoir été clairement en lice pour la tête. Sylvain Guintoli a voulu s’arrêter devant un garage qui n’était pas le sien durant la première heure, puis l’équipe a été pénalisée d’un stop-go pour un accrochage d’Étienne Masson avec la moto de Holland Motorstore Racing dans le virage n° 7, peu avant la fin de la cinquième heure.

Les malheurs de la formation française se sont poursuivis quand sa machine a été contrainte de revenir à son stand pour trois minutes afin que soit réglé un souci technique après la sixième heure. Et ses chances de monter sur le podium se sont envolées pour de bon quand un changement de pompe à eau s’est imposé à trois heures et demie de l’arrivée.

Le Team Kawasaki Webike Trickstar a terminé cinquième, s’étant bien remis d’une chute en début de course pour Kazuki Watanabe qui a été emmené à l’hôpital pour des examens, mais est revenu sur le circuit pour reprendre une course plutôt tranquille par la suite.

Autre structure belge, KM99 est remontée à la sixième place après 16 heures au fil d’une belle nuit pour sa Yamaha, elle qui pointait en 14e position après huit. Bastien Mackels avait en effet chuté dans Eau Rouge durant la première, avant que son équipier Lucas Mahias ne parte en glisse près de l’entrée des stands après sept heures et demie.

Honda Viltaïs Racing a pris la septième place, Motobox Kremer Racing la huitième, MANA-AU Competition la neuvième et le TATI Team Beringer a clôturé le top 10 – inscrivant des points – d’une course perturbée par la pluie sur la fin.

ERC Endurance Ducati n’a pas été en mesure de réitérer sa quatrième place de l’ouverture de la saison EWC au Mans, devant renoncer après pas loin de quatre heures de course. Le Wójcik Racing Team EWC a connu le même sort au bout de sept heures et demie, tout comme le Team Bolliger quand sa moto s’est retrouvée plantée dans le gravier après 18 heures de course.

NATIONAL MOTOS HONDA S’IMPOSE EN SUPERSTOCK

National Motos Honda a ravivé ses espoirs de titre en Coupe du Monde d’Endurance FIM, montant sur la plus haute marche du podium dans la catégorie du Dunlop Superstock Trophy.

L’équipe française, concessionnaire Honda Moto et concurrente fidèle de l’EWC, est remontée à la troisième place du classement provisoire grâce à sa victoire en Belgique, le Team 33 Louit April Moto prenant la deuxième place après une bataille serrée.

Honda No Limits, quatrième au Mans pour l’ouverture de la saison, a terminé troisième à trois tours des leaders et pris la deuxième place provisoire dans la course au titre, privant Chromeburner-RAC41-Honda, désormais en tête aux points, de la dernière marche du podium.

Sébastien Suchet, de National Motos, était ravi de ce succès durement acquis. Il a déclaré :

« Ce circuit est très différent de ce à quoi nous sommes habitués, mais le véritable défi de cette course, c’était la concurrence. Nos adversaires ne nous ont pas lâchés de toute la course.
Nous avons gagné des dixièmes et des secondes ici et là pour atteindre ce résultat. Nous ne pouvions laisser de place à l’erreur, mais nous avons fait le nécessaire. Nous avions des instructions claires, et ça a payé.
Au fil de la course, nous avons souvent été premiers, parfois deuxièmes ou troisièmes, mais à tout moment, vous auriez pu mettre un mouchoir de poche sur nous et nos adversaires.
Quand on gagne, on sent moins la fatigue. Je suis très content pour l’équipe et pour tout le monde. Nous courions après cette victoire depuis un moment.
Nous devions tout bien faire, mais parfois, les choses ne se déroulent pas comme prévu. Cette fois, nous avons réussi à tout faire du départ à l’arrivée, alors je suis content pour tout le monde. »

LUTTE POUR LA SUPRÉMATIE EN SUPERSTOCK

Dans cette catégorie, National Motos Honda s’est retrouvé dans une bataille intense avec RAC41 durant la nuit. Mais un désastre a touché la dernière citée après 16 heures et demie de course quand Chris Leesch a chuté, obligeant l’équipe à effectuer des réparations au stand.

Cela lui a permis de sauver une quatrième place, après avoir surmonté des ennuis mécaniques dans la dernière heure pour revenir en piste et mener la Coupe du Monde d’Endurance FIM avec 85 points – six de plus que Honda No Limits, qui en compte 79.

TRT27 Bazar 2 La Bécane a pris la cinquième place à Spa, et Slider Endurance la sixième devant BMRT 3D Maxxess Nevers.

Le Wójcik Racing Team STK s’est classé huitième après avoir été contraint de rentrer au stand avant le cap des 16 heures de course en raison de problèmes mécaniques. Puis Kamil Krzemień a chuté peu de temps après.

JMA Racing Action Bike a terminé neuvième et Holland Motorstore Racing a refermé le top 10 inscrivant des points.

ET MAINTENANT ? 

Après la Belgique, l’EWC va prendre la direction du Japon pour la 44e Coca-Cola Suzuka 8 Hours Endurance Race, du 4 au 6 août.

Classement (pdf)

Source : FIMEWC.com

Cet article EWC 24H Spa-Francorchamps : Sa victoire à Spa sur 24 heures met fin à une attente de 14 ans pour le YART Yamaha ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Après l’épreuve mancelle sur le circuit Bugatti, le team FCC TSR Honda France compte 63 points, le YART Yamaha Official Team EWC 54, BMW Motorrad World Endurance 39, ERC Endurance Ducati 38, Honda Viltaïs Racing 36, Tati Team Beringer Racing 33, Yoshimura SERT Motul 23 à égalité avec Kawasaki Webike Trickstar.

A Spa, on peut en gagner 40, 33, 28, 24, 21, 19, 17, 15, etc. jusqu’à 1 pour la place de 20e, plus 5, 4, 3, 2 et 1 pour les cinq premières places sur la grille, plus 10, 9, 8, etc. pour les dix premiers au bout de 8 heures et au bout de 16 heures de course. Soit un maximum de 65.

BMW sera-t-il encore vainqueur à Spa ?

L’an dernier, le team BMW Motorrad World Endurance avait célébré le retour des 24 Heures de Spa Motos au calendrier de l’EWC en s’offrant sa première victoire sur 2 tours d’horloge. Avec une machine qui a gagné cette saison en fiabilité et une équipe dont les ateliers sont situés tout près du circuit belge, Werner Daemen ne rêve bien évidemment pas à autre chose qu’à une nouvelle victoire sur le toboggan des Ardennes.

Le YART veut sa revanche !

Après avoir mené la course durant 18 heures, le YART Yamaha Official Team EWC avait été l’an dernier contraint à l’abandon à la suite d’une casse moteur.
L’équipe autrichienne compte sur le travail effectué durant l’hiver qui a permis de fiabiliser le moteur de sa Yamaha pour prendre sa revanche. En montant sur le podium de la première course au Mans, le YART a déjà démontré qu’on pouvait cette année compter sur la Yamaha #7, même sur deux tours d’horloge.

F.C.C. TSR Honda France en leader !

Vainqueur de la première course de la saison EWC sur le circuit Bugatti, Mike Di Meglio, Josh Hook et Alan Techer feront à nouveau partie des candidats à la victoire sur le circuit de Spa-Francorchamps. D’autant que l’an dernier, le team FCC TSR Honda France, alors en route vers le titre mondial, s’était glissé sur la troisième marche du podium des 24h de Spa Motos. Avec une moto encore plus aboutie, Masakazu Fujii, le patron de l’équipe japonaise, n’a d’autre objectif que d’ajouter la Classique belge à son palmarès.

Yoshimura SERT MOTUL en quête de rachat !

Contrainte au Mans à une impossible remontée après la chute de Gregg Black au premier virage du premier tour de course, la Suzuki du team Yoshimura SERT MOTUL a tout de même franchi la ligne d’arrivée des 24 Heures Motos en septième position. À Spa, sur un circuit où ils avaient terminé la saison passée au pied du podium, les pilotes de Yohei Kato et de Damien Saulnier seront en quête de rachat. Avant les Huit Heures de Suzuka et la finale au Bol d’Or, le team Yoshimura SERT MOTUL doit aller chercher la victoire dans les Ardennes pour reprendre la couronne mondiale à l’équipe FCC TSR Honda France.

Ducati en outsider !

En progrès constant depuis deux saisons, le team ERC Ducati débarque lui aussi à Spa avec de solides ambitions. Passée tout près de la victoire au Bol d’Or, cinquième il y a deux mois lors de l’épreuve d’ouverture du championnat au Mans, la Ducati Panigale d’Endurance rêve de briller comme le fait sa cousine en WSBK aux mains d’Álvaro Bautista. Contraints à l’abandon en Belgique en 2023, les hommes de Uwe Reinhardt veulent leur revanche.

KM99 à la maison !

Cela fait plus d’un an maintenant que Bastien Mackels attend de prendre le départ des 24h de Spa Motos. La saison passée, alors qu’il se réjouissait de réaliser un rêve de gosse en participant à cette épreuve mythique, de retour au calendrier EWC, le pilote belge s’était blessé quelques jours plus tôt lors d’une course du championnat IDM et avait dû renoncer. Cette fois, Bastien Mackels sera bel et bien là. Associé à Lucas Mahias et Florian Marino au sein de la nouvelle équipe KM99. Le local de l’étape rêve même du podium.

Du nouveau chez Kawasaki Webike Trickstar !

Désormais géré par le team Kawasaki Webike Trickstar de Ryuji Tsuruta, l’engagement de Kawasaki en EWC est en phase de réglages. Au Mans, pour l’ouverture du championnat, la ZX-RR #11 est passé sous le drapeau à damier en onzième position. Une chute et des petits soucis de mise au point ont ralenti son tableau de marche. Pour augmenter la cadence, Gregory Leblanc rejoindra à Spa Randy de Puniet et Kazuki Watanabe. Le Français connait bien la Kawasaki pour avoir déjà remporté de nombreuses victoires à son guidon.

Deux records à battre !

Les 24 Heures de Spa ayant retrouvé le calendrier EWC la saison passée sur un circuit remanié, les records établis par Karel Hanika et Sylvain Guintoli lors des qualifications et en course devraient être battus cette année. Mais par qui ?

Le pilote du YART Yamaha avait décroché la pole en 2’18”845 alors que le Français avait signé le meilleur temps en course pour le Yoshimura SERT Motul en 2’21”056.

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Dès les premiers tours, comme attendu, le leader du championnat Nicolò Bulega inscrit la référence en 1’38.594. Derrière, Stefano Manzi, à un dixième de son compatriote, tente de s’accrocher, mais le pilote Ten Kate Yamaha finit par chuter sans gravité.

Excellent rhythm from @nbulega already as @ducaticorse General Manager Luigi Dall'Igna looks on 🇮🇹 #WorldSSP | #EmiliaRomagnaWorldSBK pic.twitter.com/72OXCDG05i

— WorldSBK (@WorldSBK) June 2, 2023

À la fin du premier quart d’heure, Federico Caricasulo s’empare de la deuxième place, à 75/1000 du pilote officiel Ducati.

Derrière ces trois hommes, on trouve Yari Montella, Marcel Schrötter sur la MV Agusta, puis une tripotée de Yamaha emmenée par Glenn van Straalen, Simone Corsi et Nicholas Spinelli.

Lucas Mahias est alors 17e sur la Kawasaki tandis que Johan Gimbert, qui remplace Valentin Debise malade, fait ses débuts à la 27e position sur la Yamaha du GMT 94.

11 minutes avant le drapeau à damier, alors que Jorge Navarro part à la faute sans gravité, c’est Simone Corsi qui reprend le flambeau des Yamaha pour placer sa R6 à 34/100 du pilote Aruba.it -Ducati.

Lucas Mahias est remonté à la 14e position mais semble connaître un problème technique sur sa Kawasaki, voire même une panne d’essence puisqu’on le voit secouer sa monture en bord de piste.

Après un long séjour dans son box, c’est le moment où Johan Gimbert reprend la piste.

Devant, les positions n’ont pas changé et on assiste toujours à une écrasante domination italienne avec Nicolò Bulega, Simone Corsi, Federico Caricasulo, Stefano Manzi, Yari Montella et Marco Bussolotti aux six premières places !

Mais contre toute attente et in extremis, Yari Montella s’empare de la deuxième position puis arrache le leadership en 1’38.229 !

A late improvement from Yari Montella sees him move up to P1 ⬆️ #WorldSSP | #EmiliaRomagnaWorldSBK 🇮🇹 pic.twitter.com/DyOW7wJtt8

— WorldSBK (@WorldSBK) June 2, 2023

Résultats de la FP1 des WorldSBK Supersport à Misano :

Crédit classement : WorldSBK.com

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Pour les spectateurs attendus à cette deuxième édition depuis le retour sur le tracé wallon après 19 ans d’absence, voici les principaux éléments à connaître…

LE MOT DES OFFICIELS

Jos Driessen, Président de la Fédération Motocycliste de Belgique : « Madame, Monsieur,
Encore deux semaines avant l’épreuve de Courses sur route la plus importante en Belgique sur le plus beau circuit du monde ! En tant que président de la Fédération Motocycliste de Belgique, c’est un grand plaisir de pouvoir vous accueillir à Spa-Francorchamps pour un événement exceptionnel et historique. La FMB s’est beaucoup impliquée dans l’organisation de cette épreuve et y sera présente avec presque 40 officiels et plus de 150 commissaires de piste. Notre nouvel organisateur expérimenté, Claude Michy (PHA – Claude Michy), nous a déjà fait preuve de son professionnalisme lors des travaux préparatifs. Tout est donc prêt pour garantir une très bonne organisation avec plein d’action sur et à côté de la piste. Je remercie chaleureusement Claude Michy et son équipe pour la très bonne collaboration, le CEO du circuit, Amaury Bertholomé, pour la mise en conformité du circuit aux normes FIM et tous les officiels FMB impliqués et plus particulièrement notre directeur de course, Jean-Luc Dequesne, pour tous ses efforts réalisés pour garantir le bon déroulement sportif de cet événement ! Rendez-vous le samedi 17 juin à 14 heures pour le départ des 24 Spa 2023 ! »

LA COURSE OÙ IL FAUT ÊTRE !

Du 16 au 18 juin, le circuit de Spa-Francorchamps accueille les 24 Heures de Spa EWC Motos, deuxième épreuve du championnat du monde d’Endurance 2023. De retour l’an dernier au calendrier EWC après 19 ans d’absence, cette course mythique avait été remportée par l’équipe belge BMW Motorrad World Endurance.

L’an dernier, bien que rincés par les deux tours d’horloge qu’ils venaient de boucler, les pilotes du championnat du monde d’Endurance s’étaient tous dits enchantés du retour au calendrier des 24 Heures de Spa. Avec son tracé de 6,985 km le plus long de la saison- et son relief incroyable, le circuit belge a fait l’unanimité. Grâce à d’importants travaux qui ont permis d’en améliorer la sécurité, le toboggan des Ardennes offre il est vrai aux animateurs de l’EWC un formidable terrain de jeu.

Au terme d’un duel haletant avec la Suzuki du team Yoshimura SERT, c’est l’équipe belge BMW Motorrad World Endurance qui s’était imposée l’an passé aux mains de Markus Reiterberger, Illia Mykhalchyk et Jeremy Guarnoni. Bien évidemment, les hommes de Werner Daemen viseront à nouveau la victoire cette année. D’autant que lors de l’ouverture du championnat EWC, au Mans, l’équipe BMW Motorrad World Endurance s’est hissée sur la troisième marche du podium derrière les champions du monde en titre du team FCC TSR Honda France et la Yamaha autrichienne du YART.

Malheureuse sur le circuit Bugatti car victime d’une chute dès le premier tour de course, la Suzuki du team Yoshimura SERT s’alignera, elle aussi, à Spa avec l’ambition d’aller chercher cette victoire qui lui avait échappé de peu la saison dernière. Autre équipe en quête de rachat, le team KM 99. Contraints à l’abandon sur le circuit Bugatti, Lucas Mahias, Florian Marino et Bastien Mackels comptent bien décrocher leurs premiers points de la saison sur les terres de leur team manager, Mario Kupper.

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Alors que Can Öncü du Kawasaki Puccetti Racing continue de se remettre d’une récente blessure au bras, l’ancien champion du monde pour l‘équipe italienne, Lucas Mahias, concourra pour ces couleurs dans ce qui est leur véritable manche à domicile sur le circuit mondial de Misano, Marco Simoncelli. On rappellera que Can Öncü a été particulièrement malheureux d’avoir été blessé lors de la manche d’Assen fin avril, peu de temps après sa victoire en WorldSSP à Mandalika en mars.

Misano sera la deuxième manche WorldSSP 2023 dans laquelle Mahias participera après être revenu chez Puccetti et avoir concouru pour l’équipe lors du dernier événement Catalunya. À Misano, Mahias pilotera à nouveau une version WorldSSP mise à jour de la Ninja ZX-6R avec laquelle il a remporté quatre courses WorldSSP au cours des saisons 2019 et 2020, avant de passer à la catégorie WorldSBK avec l’équipe Puccetti pendant deux saisons.

Lucas Mahias : « je sais que c’est le rendez-vous à domicile de l’équipe »

Avec peu de temps pour se préparer à son retour en WorldSSP en Catalogne, Lucas a obtenu une 16e puis une 13e place la dernière fois. Le pilote et le team espéreront donc obtenir des résultats encore meilleurs à Misano.

Lucas Mahias a déclaré : « je suis vraiment heureux de continuer avec l’équipe de Manuel Puccetti, mais j’espère que Can reviendra dès que possible. Je sais que c’est le rendez-vous à domicile de l’équipe et je ferai donc tout ce que je peux pour obtenir les meilleurs résultats possibles devant nos sponsors et supporters. Nous allons continuer le travail que nous avons commencé à Barcelone et nous essaierons d’exploiter tout le potentiel de la moto » termine le tricolore.

 

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Ve que GPOne a fait dans un entretien où l’on apprend que le Champion du Monde 2021 de WSBK avec Yamaha était aussi en négociations avec Kawasaki, marque qui, rappelons-le, l’a révélé : « il y a eu une négociation entre Kenan et le top management de Kawasaki et c’était l’une des trois principales offres qu’il avait : le renouvellement avec Yamaha, BMW et l’option Kawasaki » dit l’Italien qui alignera Tito Rabat sur sa ZX-10R pour le reste de la saison, en lieu et place de Tom Sykes, parti justement chez BMW, et après un court intermède avec Lucas Mahias.

Sur une relation avec Yamaha qui s’est comme soudainement éteinte, Manuel Puccetti identifie le test MotoGP finalement décevant comme le point de rupture : « d’un ou des deux côtés l’étincelle à laquelle ils auraient pu s’attendre n’a pas frappé, ou ils ont vu que c’était plus difficile que prévu. Ainsi le raisonnement est né sur le fait qu’il valait peut-être mieux rester en WSBK et peut-être évaluer de nouvelles motivations, comme il l’a lui-même fait savoir après la signature ».

Manuel Puccetti : « c’est définitivement un gros défi »

Le patron du team éponyme ajoute : « il a probablement vu une raison de rester en Superbike, mais avec quelque chose qui lui donne une grande envie. Toprak fait partie des champions qui courent pour gagner. Comme son manager Kenan le lui a appris, terminer deuxième, c’est comme finir dernier ». Certes, mais au stade où se trouve la M1000RR, concrétiser avec une BMW relève pour l’instant de la gageure. Au vu des enjeux et des attentes réciproques, ne risque-t-on pas aussi un retentissant échec ?

L’Italien répond : « le risque est certainement des deux côtés, mais celui qui sort déjà grand gagnant c’est le championnat. Car maintenant nous avons six mois devant nous dans lesquels nous nous demanderons comment Toprak ira chez BMW, en attendant les tests hivernaux en novembre. Je pense que le package BMW est extrêmement compétitif en termes de moteur. Peut-être qu’ils auront d’autres choses sur lesquelles travailler, mais c’est définitivement un gros défi ».

Puccetti termine : « j’ai le plus grand respect pour Toprak, car je suis convaincu qu’il est un champion, et je pense qu’il sera capable de porter ce package au plus haut niveau et à la victoire, comme il l’a fait avec mon équipe en 2018 et 2019. Il nous a récolté 15 podiums et quelques victoires. Et nous sommes un team satellite, pas une équipe d’usine avec des ressources 20 fois notre taille, des techniciens de classe mondiale et des tonnes de tests ».

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En effet, un peu plus d’une semaine avant le début de la cinquième manche du Championnat du Monde Superbike, qui se déroulera sur le Misano World Circuit, Kawasaki Puccetti Racing a annoncé qu’elle alignera Tito Rabat au guidon de la Ninja ZX-10RR de l’équipe pour le reste de la saison 2023.

Après avoir conclu sa collaboration avec Tom Sykes, la responsabilité incombe maintenant au Champion du Monde Moto2 2014 pour ce qui sera un retour puisqu’il a déjà couru avec le Kawasaki Puccetti Racing, disputant trois manches en 2021 (Portimao, San Juan Villicum et Mandalika) et une en 2022, sur le même Misano World Circuit.

🚨 BREAKING NEWS 🚨@TitoRabat will replace Tom Sykes in @PuccettiRacing for the rest of the 2023 season 🙌#WorldSBK pic.twitter.com/ie022Ckvjj

— WorldSBK (@WorldSBK) May 25, 2023

Tito Rabat : « je pense que c’est le bon moment pour rejoindre Kawasaki Puccetti et obtenir plus de succès »

« Je suis heureux d’annoncer le retour de Tito Rabat dans notre équipe » a annoncé le patron de l‘écurie. « En 2021 et 2022, l’Espagnol a été chargé de remplacer un pilote blessé, ce qui n’est jamais facile, et il a couru sans avoir eu la chance de tester, donc sans connaître notre moto. Malgré cela, Tito s’est toujours avéré être un professionnel accompli, avec une expérience significative à son actif dans les championnats Moto2 et MotoGP. Ce sera un plaisir pour nous de l’avoir de retour dans l’équipe pour cette manche à domicile de Misano, où notre objectif sera de continuer à développer la moto et d’essayer d’améliorer les résultats obtenus jusqu’à présent ».

« Je suis heureux de revenir dans l’équipe Puccetti et Kawasaki » dit de son côté l’ancien Champion du Monde de Moto2. « C’est une excellente opportunité pour moi de revenir en WorldSBK mais aussi de maintenir le rythme de course, car cette année, je suis en MotoE où il n’y a pas beaucoup de courses. Je vais essayer de profiter au maximum de cette opportunité et d’aider l’équipe de Manuel Puccetti à continuer à développer sa moto. J’ai passé de bons moments avec cette équipe et il y a beaucoup de respect dans les deux sens, donc je pense que c’est le bon moment pour les rejoindre et obtenir plus de succès. Je veux m’amuser bien sûr, et tout donner, mais aussi compléter toutes les courses afin de récolter un maximum de données. Rendez-vous tous à Misano ! ».

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Paolo Gozzi / Corsedimoto.com

Une foule de pilotes rêvent du championnat du monde de Superbike, et certains paient même leur place pour raccourcir la route. Gabriele Giannini, 20 ans, ouvrier dans le bâtiment il y a encore quelques semaines, ne veut rien savoir. L’équipe Puccetti, l’une des équipes satellites de Kawasaki Europe, lui avait déroulé le tapis rouge pour le mettre à la place de l’ancien champion du monde Tom Sykes, qui après quatre manches désastreuses a préféré retourner chez BMW. La ZX-10 R actuelle n’est certainement pas la meilleure Superbike du marché, même Sa Majesté Jonathan Rea a cessé de gagner. Mais Giannini court gratuitement dans le National Trophy, qui est une série semi-amateur. À partir de Misano, il aurait eu l’occasion d’entrer dans l’Olympe des motos dérivées de la série. Avec recrutement et option de renouvellement automatique en 2024. « Tout est fait, il ne manque plus que les signatures que nous apposerons la semaine prochaine », nous avait dit Manuel Puccetti vendredi dernier en début de matinée. Giannini avait confirmé. Mais quelque chose a dû mal tourner….

La volte-face
« Je n’ai parlé que deux fois avec Giannini, mais je l’aime bien, nous allons le faire progresser tranquillement », avait précisé Puccetti. L’équipe émilienne a découvert et lancé Toprak Razgatlioglu. Aujourd’hui, elle est en train d’élever Can Öncü, l’un des espoirs les plus intéressants de la pépinière Supersport. Mais ce week-end, tout s’est arrêté entre l’équipe et le pilote. « Malheureusement, nous n’avons pas pu conclure, Giannini m’a dit qu’il ne se sentait pas prêt pour le saut du Trophée National », nous a confié Puccetti le samedi 20 janvier. « Moi, en revanche, j’aurais volontiers investi dans ce projet. Nous lui avons également proposé un salaire, sachant qu’économiquement il ne roule pas sur l’or. Il avait sur la table un tableau de prix pour la course et le classement final au championnat, ainsi qu’une option pour une confirmation l’année prochaine, liée à des résultats à sa portée. Ne pas avoir accepté une telle proposition est une folie. Je pense qu’il a été mal conseillé par son entourage. Quelqu’un a dû lui imposer la peur de se brûler ».

Comment expliquer cela ?
En effet, vue de l’extérieur, la situation est grotesque. « Je n’ai jamais entendu un pilote dire ‘je n’ai pas envie’, donc je ne pense pas que ce soit de son fait », souligne Puccetti. Giannini court dans le Trophée National avec Pistard, une structure récemment créée mais qui a gagné la confiance de BMW Italie. Le pilote court gratuitement, mais il est entouré de personnes de haut niveau, comme Rossano Innocenti, qui, en tant que superviseur technique, a été l’architecte des succès de BMW dans les championnats du monde Superstock et Superbike il y a quelques années.

« Dimanche dernier au Mugello, j’ai rencontré Giannini et le directeur et ils m’ont assuré qu’ils étaient très heureux de cette opportunité. Les jours suivants, nous avons tout mis en place. Samedi, la situation a radicalement changé. Je sais que beaucoup de gens, même de simples supporters, ont encouragé Gabriele à accepter. Mais de toute évidence, la pression exercée par ceux qui lui faisaient craindre l’échec a eu plus d’effet sur le pilote. »

Et maintenant ?
« Pour nous, l’affaire est close », précise Puccetti. « Dans les prochains jours, nous verrons qui prendre, mais je vois peu de bons pilotes autour de moi. Pour mon équipe, l’arrivée de Giannini était probablement plus un risque que la chance d’une vie, mais cela aurait été une bonne histoire, nous y avons cru ». Le line-up de Reggio Emilia n’a pas de solutions ‘internes’, puisque Lucas Mahias continuera à courir en Supersport jusqu’au retour de Can Öncü, blessé à Assen.

Giannini continuera à courir le trophée national avec BMW. Il semble qu’il sera candidat au CIV l’année prochaine, mais d’ici au championnat du monde, la distance est sidérale. Les équipes Superbike attendent actuellement l’évolution du marché du MotoGP où Arbolino et Acosta y arriveront du Moto2, ce qui libérera deux des protagonistes actuels (pour le Superbike). En outre, il y a plusieurs garçons qui pressent depuis le Supersport, sans parler d’autres qui brillent en BSB et d’autres séries nationales prestigieuses, y compris le CIV. Une nouvelle opportunité pour Giannini n’est donc pas gagnée d’avance, à moins que la maison mère BMW ne soit à l’origine de ce revirement…

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Paolo Gozzi

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C’est en effet Lucas Mahias qui sera chargé de tester la moto à Misano, un pilote qui a déjà couru pour Kawasaki Puccetti Racing dans le passé, complétant 52 courses en WorldSBK et marquant plus de 100 points en deux saisons, malgré des blessures qui l’ont empêché d’exprimer tout son potentiel. Il reste près d’un mois avant la cinquième manche du WorldSBK, qui se déroulera sur le même circuit de Misano, le nom du pilote qui remplacera Sykes devant être annoncé avant cette date.

« Je voudrais d’abord souhaiter à Tom Sykes tout le meilleur pour l’avenir » commente le patron de l’équipe Manuel Puccetti. « Ces tests de Misano arrivent au bon moment car nous voulons que Mahias teste toutes les solutions sur lesquelles nos techniciens ont travaillé pendant cette première partie du championnat ».

Puccetti : « nous réfléchissons attentivement à qui remplacera Sykes », en attendant, Lucas Mahias est dans la place 

Il ajoute : « nous ne sommes pas satisfaits des résultats obtenus jusqu’à présent bien sûr, car ils ne reflètent pas le vrai potentiel de notre équipe, et nous continuerons donc à tout donner pour rendre notre moto de plus en plus compétitive. Nous réfléchissons attentivement à qui remplacera Sykes, et nous confirmerons de qui il s’agit très bientôt ».

Le Français fait partie des options étudiées, et d’ailleurs, en Catalogne, il a remplacé le blessé Can Öncü sur la Kawasaki de la même équipe en Supersport… Âgé de 34 ans, il a piloté pour le Puccetti Racing de 2019 à 2022 : deux premières années en Supersport, puis en Superbike.

En 600cc, le Français a remporté quatre victoires et 14 podiums pour Kawasaki, devenant vice-champion du monde 2020. En 2017, il a été champion du monde sur Yamaha et vice-champion l’année suivante. Lucas Mahias n’a jamais vraiment pris pied en Superbike. En 50 courses pour Puccetti, la septième place de la course Superpole à Donington Park 2021 est son meilleur résultat.

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Là aussi, ce seront des retrouvailles puisque Sykes a été un pilote officiel BMW de 2019 à 2021. Il retrouvera, pas très loin de lui, Loris Baz qui roule aussi sur une M1000RR cette saison au sein de la structure privée Bonovo. On sait que la relation entre les deux hommes est pour ainsi dire proche du néant depuis l’épilogue de la saison 2014 où ils étaient équipiers chez Kawasaki, mais loin d’être alliés, à la grande joie de Sylvain Guintoli et d’Aprilia pour la couronne WSBK alors en jeu …

« Je suis impatient de revenir temporairement dans l’équipe BMW » a commenté Sykes. « Je vais travailler dur pour les soutenir du mieux que je peux. Je les connais depuis le début et j’ai participé au développement du M1000RR, j’ai maintenant l’opportunité d’y contribuer à nouveau. J’ai hâte de monter sur la moto pour le test de Misano. En même temps, je souhaite à Mickey le meilleur rétablissement ».

Tom Sykes sera provisoirement l’équipier de Scott Redding

Marc Bongers, directeur de BMW Motorrad Motorsport, a commenté ce choix : « nous pensons que Tom peut être un excellent remplaçant pendant le temps dont Michael a besoin pour se remettre de sa blessure. Nous sommes en contact permanent avec Michael et il progresse bien. Cependant, aucune date n’a été fixée pour son retour ».

Du côté de la ZX-10R à, présent orpheline, le Kawasaki Puccetti Racing Team annoncera plus tard le nom du remplaçant de Sykes. Pendant ce temps, Lucas Mahias sera du test de Misano prévu les 11 et 12 mai. Le Français a déjà couru pour l’équipe en remplaçant Can Öncü blessé en Supersport lors du récent week-end en Catalogne.

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Le pilote Ten Kate s’est « illustré » hier en se montrant très agressif à l’encontre de Bahattin Sofuoğlu lors de la partie finale de la première course, allant au moins à trois reprises au contact du carénage de la MV Agusta du pilote turc, avant de toute façon d’écoper d’une pénalité de 5 secondes pour avoir excédé les limites de la piste.

Il a donc tenu ce matin à montrer qu’il faudrait compter avec lui cet après-midi à 12h30 pour la revanche…

Côté GMT94, la rupture d’un moteur en FP2  n’avait pas permis à Valentin Debise de réaliser une simulation complète et de choisir les bons pneumatiques pour la course. Malgré cela, l’Albigeois a sans aucun doute réalisé son meilleur départ de la saison en se retrouvant 2e à la fin du premier tour. Meilleur pilote Yamaha jusqu’à la moitié de la course, le pilote du GMT94 a finalement terminé à la 8e place mais peut espérer jouer un top 5 ce dimanche, comme en témoigne sa prestation au warmup.

Pour sa part, le leader du classement général s’est contenté du 5e temps,  Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti) du 18e.

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Suit un groupe de cinq Yamaha emmenées par Tom Edwards (Yart-Yamaha WorldSSP Team), dans lequel on trouve également Valentin Debise (GMT94 Yamaha) qui avait cassé un moteur hier en début de FP2. L’Albigeois récupère donc une position plus cohérente avec son package actuel et s’élancera de la 7e position sur la grille.

Toujours côté français, Lucas Mahias partira 13e au guidon de sa ZX-6R du team Kawasaki Puccetti.

Départ de la première course à 15h15.

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Né à Mont de Marsan le 14 avril 1989, Mahias a couru dans de nombreuses catégories avant d’être sacré champion du monde Supersport en 2017. L’année suivante, il rejoint Kawasaki Puccetti Racing, où il reste quatre saisons. En 2019, il a participé au WorldSSP et a terminé quatrième au classement général grâce à deux victoires et six podiums sur la Ninja ZX-6R. L’année suivante, dans le même championnat, le Français se classe deuxième avec deux victoires et huit podiums. En 2021, Kawasaki Puccetti Racing a promu Lucas en WorldSBK, où il a couru pendant deux saisons mais n’a pas été en mesure d’obtenir les résultats souhaités, en partie à cause d’une série de blessures qui ont limité ses performances.

Lucas Mahias : « la piste de Barcelone est l’une de mes préférées »

« Tout d’abord, je veux dire à quel point je suis désolé qu’Öncü soit blessé. Je comprends parfaitement ce qu’il traverse parce que mes dernières saisons ont été marquées par des blessures, alors je lui souhaite un retour rapide en selle » commente le tricolore. « Je suis très heureux d’être de retour avec Kawasaki Puccetti Racing et de pouvoir à nouveau participer au WorldSSP ».

« Cela dit, j’ai depuis passé deux ans dans une autre catégorie et je vais donc devoir adapter mon style de pilotage à la Ninja ZX-6R rapidement. C’est une joie de faire à nouveau partie de la famille Puccetti. J’ai passé les années clés de ma carrière avec cette équipe, et je remercie également Kawasaki de m’avoir donné cette opportunité ». Et il termine : « la piste de Barcelone est l’une de mes préférées et la dernière fois que j’y ai couru, en 2020, j’ai obtenu deux deuxièmes places. Voyons ce que je peux faire cette fois ».

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Ce profil séduit Aki Ajo, qui l’engage dans sa structure en 2009. La Derbi lui convient à merveille, c’est le déclic. Podium d’entrée de jeu au Qatar, puis des bons résultats à la pelle malgré quelques chutes. Cette 6e place au général était très prometteuse, mais il ne parvint pas à passer ce cap décisif pour s’affirmer comme prétendant au titre en 2010. Sandro était toujours bien placé, mais jamais en position de s’imposer franchement

Sur le podium au Sachsenring en 2010, derrière Marc Marquez et Tomoyoshi Koyama. Photo : Box Repsol

Pour 2011, le Germanique change de crèmerie : Retour sur Aprilia, chez Intact – Racing Team Germany. Sans coéquipier, il est assurément l’outsider de cette saison. Il remporte sa première course en carrière à Brno, puis réitère en Australie. Ces deux succès, accompagnés de quatre autres podiums et d’une pole le placent en 4e place du championnat du monde, derrière un certain Maverick Viñales.

À vrai dire, Cortese n’a fait que progresser depuis son arrivée en 2005. À l’hiver 2011, la disparition de la catégorie 125cc trotte dans tous les esprits. Il faudra désormais composer avec des 250cc quatre-temps, nommées Moto3. La hiérarchie pourrait bien être bousculée, et ceux qui performaient sur les deux-temps ne sont pas assurés de confirmer sur ces nouvelles machines.

Sandro met toutes les chances de son côté. Il retrouve Ajo, doté des KTM officielles sponsorisées par Red Bull. Après six courses, le suspens n’existe déjà plus. Cortese affiche une régularité à toute épreuve, mais cette fois sans quitter le podium, ou presque. Maverick Viñales, sur FTR Honda, est plus vite mais de trop nombreuses contre-performances ralentissent sa progression. Il est troisième, devancé par Luis Salom (Kalex – KTM), qui, lui non plus, n’a pas trouvé la solution pour stopper l’Allemand. Nous parlons ici de cinq victoires, dix autres podiums, sept pole et cinq meilleurs tours en course. Une telle domination dans la plus petite des catégories est remarquable.
Pire encore : Aucun abandon sur la saison, avec une 6e place pour plus mauvais classement (France et Japon, après s’être accroché avec un concurrent). Chapeau bas. Il compte 111 points d’avance sur son poursuivant, comme un signe pour le n°11.

Ici au Sachsenring en 2011. Photo : Neuwieser

Immédiatement, son passage en Moto2 est acté. C’est Dynavolt Intact GP qui s’en charge. Les Kalex de la formation sont au point, même si pas au niveau des machines Pons et MarcVDS. L’adaptation est très compliquée, pour ne pas dire ratée. Il peine à rentrer dans les points, mais progresse toujours, inlassablement, en 2014. Bien mieux, il accroche le podium à Brno et se classe 9e au général. Les années qui suivent se ressemblent. Lentement, Cortese s’installe dans le ventre mou, avec à chaque fois un podium par an mais sans plus. Difficile de prétendre à un guidon MotoGP quand l’on commence à stagner dans la catégorie intermédiaire.

D’ailleurs, en 2016, il manque le Grand Prix de France pour blessure : sa première absence en carrière, depuis ses débuts en 2005. Âgé de 26 ans, il n’améliore plus. La saison 2017, année où Dynavolt troqua ses Kalex contre des Suter, fut la dernière. Jamais il ne parvint à franchir ce palier décisif qui conditionne une carrière. Mais ce n’est pas fini. Toujours en soif de compétition, il s’engage en mondial Supersport la saison suivante. Immédiatement, son instinct de champion parle pour lui. Il remporte le titre devant Lucas Mahias et Jules Cluzel, toujours en faisant preuve d’une régularité exemplaire.

Sur sa lancée, il s’engage en mondial Superbike avec Yamaha GRT, et n’est pas ridicule. Une saison terminée en 12e place, avec de fréquentes entrées dans le top 10. L’Allemand remet le couvert en 2020 au sein de la formation Outdo Kawasaki TPR mais à Portimão, sa vie bascule. Un contact avec Tati Mercado dans le dernier tour de la première course l’envoie dans le mur. Dès son arrivée, le staff médical constate l’ampleur des dégâts. Sans perdre de temps, il est emmené à l’hôpital le plus proche par hélicoptère et heureusement, les médecins parviennent à lui éviter la paralysie.

Deux ans après ce terrible accident, soit deux ans sans courir, Cortese annonce sa retraite, un choix plus que compréhensible. Pour autant, nous n’oublierons pas cette saison 2012 démentielle, et il reste, à l’heure où ces lignes sont écrites, le dernier Allemand titré au niveau mondial.

Aviez-vous oublié Sandro Cortese ? Dites-le nous en commentaires !

Cortese n’a jamais crevé l’écran en Moto2. Ici au Sachsenring en 2016. Photo : Neuwieser

Photo de couverture : Andrew Napier

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Par Matteo Bellan / Corsedimoto.com

L’équipe Kawasaki Puccetti Racing aborde l’année 2023 avec l’objectif d’obtenir des résultats importants autant en World Superbike qu’en World Supersport. Elle a choisi des coureurs comme Tom Sykes et Can Öncü en qui elle a une grande confiance et s’attend à être récompensée.

En parlant de Sykes, il s’est rendu en Italie ces derniers jours pour visiter le siège de l’équipe à Reggio Emilia. Ensuite, il s’est également rendu chez Arrow, un fabricant de systèmes d’échappement bien connu et partenaire de l’équipe italienne. Un autre rendez-vous important a été celui de la soufflerie.

Pour ce sujet et d’autres, nous avons interviewé Manuel Puccetti.

Tom Sykes en soufflerie : Manuel Puccetti explique tout

Dans quelle soufflerie avez-vous travaillé ?
« Nous sommes allés à celle de l’université de Perugia, où nous allons plus ou moins tous les deux ans avec nos coureurs. Nous le faisions déjà lorsque nous ne courions qu’en Supersport avec Sofuoğllu. Nous y avons notre référence et nous allons toujours à Perugia. »

Quel était l’objectif ?
« Nous voulions vérifier la position de pilotage de Sykes, qui est très différente de celle de Mahias. Tom est beaucoup plus aérodynamique en termes de position assise sur la moto, de position des fesses sur la selle, du dos, des genoux et de tous les différents réglages. Nous avons beaucoup progressé en termes de performances aérodynamiques. Nous avons essayé différentes bulles pour adapter la moto au coureur d’un point de vue aérodynamique. Et nous avons également testé d’autres améliorations. L’objectif était d’optimiser la position du pilote sur la moto. »

Combien cela coûte-t-il de travailler dans la soufflerie ?
« Quelques milliers d’euros par jour. »

Une anecdote sur la visite à Arrow ?
« Arrow lance cette année un nouveau silencieux avec une forme spéciale. Tom a signé le premier de la nouvelle ligne. »

Les objectifs en Supersport et Superbike et le chapitre des coûts

Quel est votre objectif en Supersport et Superbike en 2023 ?
« En Supersport, nous devons avoir pour objectif de remporter le championnat. Öncü a obtenu huit podiums l’année dernière et, surtout vers la fin du championnat, il était constamment devant. Il est arrivé à maturité avec la moto et cette année doit être l’année de vérité. Il est prêt à gagner des courses et le titre. Espérons que nous ne trouverons pas un rival aussi fort que Aegerter l’a été ces dernières années. Avec Sykes, l’objectif est d’obtenir quelques podiums et d’être dans le top 5 avec une certaine stabilité. Ce sera difficile, mais c’est faisable. Kawasaki, tant pour le SSP que pour le SBK, apportera beaucoup de nouvelles choses à essayer, nous aurons beaucoup de travail à faire lors des essais. »

Dorna a décidé de réduire les kilos/volumes pour les envois de matériel en dehors de l’Europe. Que pensez-vous de cela ?
« Je comprends ce choix. Il est certain que cela ne convient pas aux équipes de transporter moins de matériel, et cela crée des problèmes pour toutes les équipes. Mais les coûts de transfert de leurs vols cargo et aussi de nos vols passagers ont pratiquement doublé. Il est vrai que Dorna essaie de faire des économies là où elle le peut, le deuxième avion cargo était un coût supplémentaire important. Nous ferons de notre mieux, même avec moins de matériel, nous nous adapterons sans problème particulier. »

Quel est l’impact de l’augmentation générale des coûts sur votre budget ?
« Nous avons dû supprimer un pilote en Supersport, et de fait nous n’en aurons qu’un seul en 2023. Malheureusement, nous n’avons pas pu confirmer Yari Montella et nous avons dû laisser trois ou quatre autres personnes à la maison, je n’avais pas d’autre choix. Les coûts ont augmenté. Par exemple, pour voler d’Italie en Australie, nous avons toujours dépensé entre 900 et 1 000 euros en classe économique. Nous avons un cuisinier qui ne vient qu’à Phillip Island et le billet aller-retour coûte 1 970 euros. Ensuite, nous avons trois camions qui se rendent en Europe. Avec l’augmentation du prix du carburant, aller en Angleterre nous coûtera 13-14 mille euros au lieu de 8. Le poste voyages représente désormais beaucoup plus, alors que les revenus des sponsors restent pratiquement les mêmes. »

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D’Alessio Piana de Corsedimoto

C’est maintenant officiel : Lucas Mahias revient à son premier (double) amour. D’un côté l’Endurance, de l’autre Yamaha. Le Champion du Monde Supersport 2017 a en effet accepté l’offre reçue de l’équipe KM99, l’équipe belge attendue pour ses débuts en FIM EWC 2023, mais décidément ambitieuse. Encore plus après cet engagement, le troisième dans l’ordre du temps après s’être assuré les services de Florian Marino et Bastien Mackels.

Comme nous vous l’avions annoncé précédemment, on parlait depuis longtemps d’un retour de Lucas Mahias en FIM EWC. C’est fait avec l’équipe KM99 et la disponibilité d’une Yamaha R1 compétitive avec des pneus Dunlop. En course moto d’endurance, le solide pilote français est devenu Champion du Monde Pilotes 2016, résultat de sa transition du Team R2CL Suzuki au GMT94 Yamaha au cours de la saison en cours, remportant avec Niccolò Canepa et David Checa les 12 heures de Portimao, suivies des 8 heures d’Oschersleben.

Lucas Mahias : « depuis que j’ai remporté le titre mondial en 2016, les courses d’endurance ont beaucoup changé« 

« Depuis que j’ai remporté le titre mondial en 2016, les courses d’endurance ont beaucoup changé, a commenté Lucas Mahias. « Maintenant, il y a trois 24 heures, donc il y a de nouveaux aspects à considérer. Ce dont nous avons besoin maintenant, c’est de travailler aussi dur que possible pour que notre moto fonctionne au mieux. L’équipe fera ses débuts en FIM EWC, mais le potentiel pour jouer en tête ne manque pas. Nous allons y aller doucement, puis étape par étape, nous verrons ce qui se passera ».

L’objectif de l’équipe KM99 de Gaëtan Schyns et Mario Kupper est de lutter sans relâche pour le top 5 absolu du FIM EWC 2023. Avec éventuellement quelques podiums et, pourquoi pas, s’assurer la conquête du titre prestigieux réservé aux équipes indépendantes au Championnat du Monde d’Endurance.

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Lucas Mahias a été contraint de lâcher son guidon au sein d’un Kawasaki Puccetti Racing qui lui a préféré pour 2023 Tom Sykes. Une décision qui a laissé le Français sans perspective en mondial, mais pas sans ambition puisqu’il envisage de revenir à ses premières amours. On se souviendra en effet qu’avant d’obtenir son diplôme de Champion du Monde Supersport 2017, Lucas Mahias avait non seulement amassé des titres nationaux en 600cc, mais il s’était aussi fait un nom dans le Championnat du Monde d’Endurance. En 2016, il a même été sacré Champion du Monde Pilotes FIM EWC. Un cap franchi grâce à la quatrième place aux 24 Heures du Mans avec le Suzuki Team R2CL, puis au GMT94 Yamaha lors de la saison en cours.

Ce n’est pas encore l’heure de la retraite pour Lucas Mahias

Le Bol d’Or 2016 reste la dernière course d’Endurance disputée par Lucas Mahias, avant de passer avec succès en Championnat du Monde Supersport entre le GRT Yamaha et Puccetti Kawasaki, puis en Championnat du Monde Superbike ces deux dernières années. Le double champion du monde aurait dû disputer les 8 Heures de Suzuka 2021 avec Kawasaki Racing Team aux côtés de Jonathan Rea et Alex Lowes, mais l’annulation de la course en raison de la crise sanitaire a empêché cette merveilleuse opportunité.

D’après les rumeurs qui ont fuité et dont Corsedimoto se fait le relais, Lucas Mahias semblerait proche d’un retour en Endurance. Une perspective intéressante, même au détriment d’autres possibilités puisqu’on parlait aussi à son sujet de MotoAmerica. Concrètement, il devrait faire partie de l’équipe renouvelée du team TRICKSTAR Kawasaki, le nouveau team de référence d’Akashi en FIM EWC suite au départ de Gilles Stafler et de son Team SRC.

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Lucas Mahias n’a pas connu la même réussite avec Kawasaki en WSBK qu’en WSS. En 31 courses, le pilote Puccetti n’a réalisé qu’une neuvième place comme meilleur résultat. C’était à Most lors de la 2e course. Avec 61 points marqués il a terminé 14e du Championnat du Monde. On lit de lui sur Speedweek : « après quatre ans ensemble, le chapitre se referme avec Kawasaki Puccetti », regrette le Français. « En catégorie 600, il y a eu beaucoup de podiums, de victoires et un titre de vice-champion, mais en Championnat du Monde Superbike, le bilan est plus mitigé : beaucoup de chutes, beaucoup trop de blessures et pas une seule place sur le podium ».

Lucas Mahias : « je ne sais pas comment les choses vont se passer avec moi« 

Lucas Mahias ajoute : « en deux ans, j’ai beaucoup appris sur moi-même, sur mes méthodes de travail et sur la façon de traiter avec les gens. J’ai appris à continuer, malgré les difficultés et les douleurs qui venaient parfois. Merci du fond du cœur à tous ceux qui ont travaillé pour moi au cours des quatre dernières saisons ! Merci également à Puccetti Racing d’avoir rendu possible mon rêve de Championnat du Monde Superbike ».

Le tricolore quitte donc la scène en bons termes avec tout le monde et avec le sentiment d’avoir tenu son rang, envers et contre tout. Une légitime sérénité d’esprit qui ne lui assure pourtant pas un programme pour 2023 : « je ne sais pas comment les choses vont se passer avec moi » reconnait-il. Dans la catégorie Superbike, toutes les portes sont fermées. Cela laisse un retour au Championnat du Monde Supersport, où le vétéran a enregistré neuf victoires et 23 résultats parmi les trois premiers avec Kawasaki et Yamaha.

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