Vous avez cherché guyot - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/ Toute l'actualité du MotoGP ! Fri, 26 Jan 2024 18:08:00 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.paddock-gp.com/wp-content/uploads/2019/06/cropped-logo_PADDOCK-GP-512-2-32x32.jpg Vous avez cherché guyot - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/ 32 32 WSBK Superbike : Le GMT94 vous parle en direct depuis Jerez ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-le-gmt94-vous-parle-en-direct-depuis-jerez/ Fri, 26 Jan 2024 18:00:04 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160573 L’équipe GMT94 Yamaha est présente en Espagne pour une tournée ibérique de tests privés sur les tracé de Jerez de la Frontera et de Portimão qui se déroulera du 24 au 30 janvier. Lucas Mahias (Yamaha R6 numéro 94) et Philipp Öttl (Yamaha R1 numéro 5),  les pilotes 2024 de la structure française de Christophe […]

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L’équipe GMT94 Yamaha est présente en Espagne pour une tournée ibérique de tests privés sur les tracé de Jerez de la Frontera et de Portimão qui se déroulera du 24 au 30 janvier.

Lucas Mahias (Yamaha R6 numéro 94) et Philipp Öttl (Yamaha R1 numéro 5),  les pilotes 2024 de la structure française de Christophe Guyot ont pu s’entraîner cet hiver sur leurs motos d’entraînement, mais étaient impatients de retrouver leur équipe et leur moto de course.

Après des premiers essais prometteurs à Aragon en novembre dernier, Lucas Mahias a entrepris de peaufiner les réglages de sa Yamaha R6 du team Val de Marnais, terminant les deux journées de test à la 8e position des Supersport, à 1,2 seconde de Stefano Manzi au terme de 129 tours du tracé andalou.

Photo : GeeBee Images

De son côté Philipp Öttl a enchaîné 138 tours au guidon de sa Yamaha R1 Superbike pour conclure ce premier contact en 12e position, lui aussi à 1,2 seconde du plus rapide, Nicolo Bulega. Le deuxième jour a permis de confirmer que le pilote allemand et son équipe travaillaient dans la bonne direction avec en fin de matinée un chrono qui le plaçait en tête de la feuille de temps. Le pilote numéro 5 termine ces tests à 3 dixièmes du top 5, de bon augure avant les essais privés à Portimao prévus la semaine prochaine.

Avant le prochain rendez-vous sur le circuit de Portimão la semaine prochaine, le GMT94 vous invite maintenant à partager les détails de son aventure, en direct depuis Jerez !

 

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FSBK 2024 : De la nouveauté pour la catégorie Supersport 600 en Championnat de France Superbike https://www.paddock-gp.com/fsbk-2024-de-la-nouveaute-pour-la-categorie-supersport-600-en-championnat-de-france-superbike/ Thu, 25 Jan 2024 09:00:02 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160232 Des modifications règlementaires majeures sont à noter cette saison pour la catégorie Supersport 600 en Championnat de France Superbike. Ces changements visent à aligner le règlement sur les standards internationaux et particulièrement le règlement établi par la FIM, offrant ainsi un plateau plus compétitive et diversifiée.  La catégorie Supersport 600 sera scindée en deux groupes […]

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Des modifications règlementaires majeures sont à noter cette saison pour la catégorie Supersport 600 en Championnat de France Superbike. Ces changements visent à aligner le règlement sur les standards internationaux et particulièrement le règlement établi par la FIM, offrant ainsi un plateau plus compétitive et diversifiée. 

La catégorie Supersport 600 sera scindée en deux groupes : la catégorie Supersport, inchangée par rapport à la saison 2023, et la catégorie Nouvelle Génération, qui accueillera les motos les plus récentes, avec notamment des constructeurs comme Ducati, Triumph, Suzuki, MV Agusta (sous réserve d’homologation de la part de l’importateur).

Cette évolution vise à aligner le Championnat de France au règlement du championnat du Monde ou encore aux règlements des championnats nationaux voisins. En définitif, il y aura deux classements distincts et deux champions de France : un pour la catégorie Supersport et un pour la catégorie Nouvelle Génération.

Une Wild Card réservée aux pilotes de la catégorie Supersport

La Wild Card offerte par la Fédération Française de Motocyclisme et Yamaha et le GMT94 est renouvelée et  réservée exclusivement à la catégorie Supersport, offrant une opportunité unique pour les pilotes émergents de faire leurs preuves au plus haut niveau de la compétition nationale.

Ces changements s’inscrivent dans une vision plus large visant à renforcer la position du Championnat de France Superbike dans l’échiquier des cycles d’épreuves de référence. La saison 2024 s’annonce passionnante, pleine de défis excitants et de compétition acharnée.

Pour davantage d’informations, nous vous invitons à consulter le règlement 2024 et la liste des machines homologuées, disponibles ci-dessous.

Sébastien Poirier, Président de la FFM : « La Fédération Française de Motocyclisme s’engage pleinement à soutenir nos pilotes français. Notre collaboration avec l’équipe du GMT94 et Yamaha vise à mettre en lumière notre Championnat de France ainsi que les performances des pilotes qui y prennent part. Nous sommes particulièrement fiers qu’un pilote français, Valentin Debise, ayant bénéficié d’une wildcard avec le GMT94, fasse désormais partie intégrante du Championnat du Monde. »

Christophe Guyot, Team Manager GMT94 : « Le projet Wild Card, orchestré par le GMT94 en collaboration avec la FFM et Yamaha au sein du FSBK, injecte un dynamisme palpable et une forte compétitivité dans le Championnat de France, où chaque week-end le public assiste à de belles passes d’armes en Supersport 600. Des records ont été battus sur tous les circuits français, laissant présager que dans les années à venir, de nombreux pilotes issus du FSBK évolueront au niveau international pour défendre les couleurs françaises au plus haut niveau. Depuis le début, la FFM et Yamaha nous ont apporté un soutien constant, notamment en récompensant le leader du championnat afin qu’il puisse profiter d’une première expérience complète et dans les meilleures conditions en Championnat du Monde Supersport 600. Nous sommes fiers et honorés d’être une porte d’entrée dans ce championnat pour les jeunes talents.« 

RÈGLEMENT 2024

LISTE DES MACHINES HOMOLOGUÉES

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FFM : Sébastien Poirier fait le point sur la vitesse française… https://www.paddock-gp.com/ffm-sebastien-poirier-fait-le-point-sur-la-vitesse-francaise/ Fri, 12 Jan 2024 11:30:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157749 C’est dans le cadre somptueux de la Gaîté-Lyrique, une salle de spectacle parisienne initialement érigée pendant le 18e siècle, que s’est tenue la conférence de presse annuelle organisée par la Fédération Française de Motocyclisme (FFM) ce 9 janvier 2004. Bien sûr, en tant que fédération de tous les motards, le président Sébastien Poirier a abordé […]

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C’est dans le cadre somptueux de la Gaîté-Lyrique, une salle de spectacle parisienne initialement érigée pendant le 18e siècle, que s’est tenue la conférence de presse annuelle organisée par la Fédération Française de Motocyclisme (FFM) ce 9 janvier 2004.

Bien sûr, en tant que fédération de tous les motards, le président Sébastien Poirier a abordé tous les sujets concernant ceux-ci, du contrôle technique à l’achat de terrains de motocross en passant par l’arrivée des motos électriques en motocross, mais en tant que passionnés de compétitions de vitesse sur asphalte, c’est ce point que nous allons particulièrement éclairer aujourd’hui.

Devant une salle attentive, le président a tout d’abord insisté sur l’élément numéro un qui lui tient à cœur, la sécurité.

Sébastien Poirier : « Je ne vais pas faire trop trop long, mais en tout cas l’idée c’est de pouvoir marquer les 3 ou 4 évolutions majeures de la saison, et en effet, d’évoquer la sécurité. Vous savez que c’est un sujet que la Fédération traite depuis 110 ans, puisque c’est un rôle cœur de faire en sorte d’améliorer la sécurité de ses pilotes. Il y a un travail considérable qui a été mené sur les équipements de sécurité sur les circuits ces dernières années. Et puis on a la chance d’avoir des équipements de protection individuelle avec les nouvelles technologies, de nouveaux outils, et de pouvoir les transposer sur la compétition avec les airbags. Et donc la Fédération a fait le choix d’imposer dès 2024 sur un très grand nombre de compétitions en vitesse, sur quasiment toutes les compétitions de vitesse sur les grands circuits, et pour la grande majorité des catégories, le port d’un gilet ou d’une combinaison avec un airbag. C’est une nouveauté très importante. Alors évidemment c’est une contrainte, car c’est aussi un coût pour les pilotes, mais on est persuadé, je tiens à remercier Patrick Coutant et toute son équipe, que ça participera à améliorer la sécurité de nos pilotes. Et c’est un engagement clair en direction de la sécurité: il faut vraiment qu’on soit très très à l’aise et très très à l’écoute de tout ce qui peut aujourd’hui nous permettre d’améliorer la sécurité de nos pilotes. Et puis nos assureurs présents seront satisfaits de voir que c’est vraiment toujours, et de façon je dirais consubstantielle, le cœur et une priorité fédérale. 

S’en est suivi un passage sur l’arrivée des motos électriques en motocross, qui participeront aux mêmes épreuves que les motos à moteur thermique. Cela fait suite une expérience en Motoball qui s’est avérée positive, à tel point que la fédération vient de racheter 30 motos supplémentaires fabriquées en France qui s’ajouteront aux 15 déjà présentes. Cela ne concerne pas pour le moment les compétitions que nous suivons, mais cette expérimentation devra être suivie avec attention car, même si cela n’a pas vraiment évoqué, en toute logique cela s’étendra sans doute un jour également à l’asphalte…

« Oui, on est, on est vraiment sur une révolution importante puisque aujourd’hui, par le passé, nous avions déjà intégré des motos électriques, mais généralement des mini motos, c’est à dire qu’on était vraiment sur des catégories de jeunes, notamment en Minivert. En enduro, l’an prochain, on va l’intégrer dans l’Enduro, et pour la première fois en 2024 en Motocross, on va mixer les championnats, et pour la première fois les motos thermiques seront confrontées à des motos électriques. Alors ce n’est pas simple parce qu’on est vraiment sur une révolution systémique. Très clairement, on modifie complètement les modèles, mais je crois qu’il ne faut surtout pas se fermer à l’électrique, car c’est le sens de l’histoire. On fête les 110 ans de la Fédération, et ce sont 110 ans d’innovation, donc je le redis, c’est important, ce n’est pas la 111e année qu’on va se fermer à l’innovation. L’électrique arrive aujourd’hui, c’est une réalité, il faut qu’on se l’approprie. Si on ne se l’approprie pas, et bien elle se développera en dehors de la Fédération. Donc on a vu cette année, on a expérimenté, notamment motocross, la mixité des machines, et la commission motocross, et je remercie Jean-Pierre et toute son équipe, a fait le choix d’aller jusqu’au bout de la logique et d’intégrer ces machines sur nos compétitions motocross. »  

Au niveau du championnat de France FSBK, la grosse nouveauté consiste en l’arrivée des Supersport New Generation afin d’harmoniser le règlement français avec ses semblables internationaux.
La wild card permettant de s’étalonner en championnat du monde 600 Supersport concernera dorénavant le meilleur pilote français en catégorie Stock.

 “Oui, on avait parlé l’an passé, je crois qu’il y avait une question d’un journaliste pour savoir ce que l’on allait faire, et donc on avait fait le choix l’an dernier de ne pas modifier notre règlement 600. On est contraint, entre guillemets, par une certaine forme de réalité, on est contraint également par ce qui se passe à l’étranger et notamment sur les autres championnats nationaux. Donc on a fait le choix, la commission a fait le choix d’intégrer ces nouvelles machines dans la catégorie 600, mais on a veillé, et je pense que c’est très important pour le futur, à conserver une catégorie Stock qui correspond quasiment à cette catégorie actuelle, et surtout la fameuse wildcard qui est rattachée à la 600, et bien elle sera rattachée à la catégorie Stock. Et c’est très important pour nous la wildcard, puisqu’on a vu, et là je remercie Vincent Thommeret de Yamaha et évidemment Christophe Guyot pour le GMT, parce que ces dernières années on a mené un vrai travail collaboratif qui a permis à ce que des pilotes très, très forts puissent s’essayer à l’international, Valentin Debise et plus récemment Johan Gimbert, qui ont grâce à ça pu montrer tout leur talent. Donc on maintient cette wildcard attachée à la catégorie 600. Je voulais en parler parce que il y avait quelques interrogations là-dessus, je voulais vraiment le rappeler très clairement ce soir.” 

Toujours au niveau de la compétition, sans aucunement occulter les succès français, à l’image de la victoire de Johann Zarco dûment félicitée pour sa première victoire, le président a répondu à la réponse à la question qui taraude tous les passionnés avides d’une relève à nos deux champions en MotoGP, Fabio Quartararo et Johann Zarco. Pour cela, il a éclairé l’autre extrémité de la pyramide en évoquant les actions entreprises pour les plus jeunes champions en herbe.

« Évidemment, il faut un minimum de pilotes, et donc la première marche, elle est : on a accès aux championnats régionaux sur des circuits de karting. Monsieur le Président de la FFSA, on a la chance de pouvoir travailler un peu avec des équipements de karting, et donc cette politique de les mettre à disposition pour compléter les actions du karting. Donc on a vraiment, en termes d’homologation, passé un cap puisqu’on est à plus de 70 circuits homologués, et surtout cela s’inscrit dans une vision à long terme par rapport au développement des minimotos. Donc on a des championnats minimotos et puis on a notre championnat de France Objectif Grand Prix qui a connu une bonne progression en 2023, puisque nous avons plus de 20 pilotes en règle générale inscrits et 25 je crois sur la finale, et donc des rassemblements de Mini OGP, MiniGP. Donc il y a un vrai travail de fond qui est mené, et puis on a l’équipe de France qui a été retravaillée en 2023, avec 3 pilotes accompagnés, et avec encore une fois des stages à l’étranger. Donc moi je crois qu’on a semé. Évidemment, il faut être patient. Johann évoquait les problématiques de l’âge également, puisque maintenant on rentre en Grand Prix à 18 ans. On est sur un trou générationnel qu’on est en train de combler. On n’a jamais eu autant de pilotes à rouler en European Talent Cup, qui est le niveau européen de référence et qui est quasiment un championnat du monde avec 13 pilotes en 2023. Il y en a une petite dizaine, je parle sous le contrôle de la DTN, en 2024, qui théoriquement sont engagés.
Donc voilà, la relève, elle est . On a également des pilotes, je pense à Valentin Debise qui n’est pas jeune mais qui vient du championnat de France, on a Johan Gimbert qui est engagé dans un championnat très très difficile et qui vient aussi du championnat de France. Donc écoutez, on a la chance aussi d’avoir de très très bons pilotes en endurance, donc je pense que certes, la vitesse française on n’a pas de pilote en Moto2 et en Moto3 (l’avenir de Lorenzo Fellon restant pour le moment incertain), mais on a beaucoup de pilotes français dans toutes les autres catégories. Et il faut être patient, il faut être patient, on va retrouver, j’en suis persuadé, des futurs talents et des futurs champions. En tout cas, profitons et goûtons pour notre plaisir; on a la chance d’avoir deux magnifiques ambassadeurs, différents, complémentaires, qui vont nous permettre de porter collectivement notre projet Génération Vitesse.
 

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WSBK Supersport, le GMT94 embauche Lucas Mahias : « je suis de retour sur la R6 » https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-le-gmt94-embauche-lucas-mahias-je-suis-de-retour-sur-la-r6/ Sat, 02 Dec 2023 07:00:01 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1152898 L'histoire est un éternel recommencement dit-on et les retrouvailles de Lucas Mahias avec une Yamaha du GMT94 tendent à le vérifier.

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Les efforts de Lucas Mahias pour rester dans le giron international par ses piges, au profit notamment du team Puccetti Kawasaki, auront finalement porté leurs fruits. Car voilà le Français embauché par un GMT94 qu’il connait bien, pour une R6 qu’il est d’ores et déjà ravi de retrouver. Au vu de son palmarès dans la catégorie, Lucas Mahias sera à considérer dans le peloton 2024 du Supersport, au sein de la structure de Christophe Guyot, qui n’a plus gagné depuis l’ère Jules Cluzel et Mandalika en 2021.

Lucas Mahias, à 34 ans, aura à cœur en 2024 de se rappeler au bon souvenir du plateau Supersport en remettant à l’occasion le team GMT94 à l’honneur dans un championnat du monde. Le tricolore succèdera en effet l’an prochain chez ses compatriotes à Valentin Debise qui a récemment fait des tests pour l’équipe Evan Bros, également armée en R6.

Une machine que Luca Mahias est ravi de retrouver : « je suis de retour sur la R6 et dans le Championnat du Monde Supersport. Je suis très reconnaissant envers Yamaha et Christophe Guyot pour cette opportunité » a-t-il commenté.

Lucas Mahias

Lucas Mahias retrouve sa discipline de prédilection

Le Championnat du Monde Supersport est la discipline phare du pilote de 34 ans. En 2014, il remporte le championnat national, déjà avec l’équipe GMT94. En 2017, Mahias a battu le multiple champion du monde Kenan Sofuoglu dans l’équipe GRT Yamaha et a remporté le titre mondial.

Il a également été deux fois vice-champion du monde et quatrième aux championnats du monde à deux reprises. Il a remporté neuf victoires et 29 podiums en 72 courses. Il a également participé au Superstock 1000 et au Championnat du Monde Superbike, avec beaucoup moins de réussite.

En 2019, il a rejoint Kawasaki et n’a piloté qu’une marque différente dans le cadre du Championnat du Monde d’Endurance : une Yamaha R1. En 2023, Lucas Mahias n’a pas trouvé d’équipe permanente dans le championnat du monde Superbike, mais a été utilisé comme pilote remplaçant de Puccetti Kawasaki lors de six meetings, une fois dans la catégorie Superbike, cinq fois dans la catégorie Supersport.

Lucas Mahias

 

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WSBK Superbike Yamaha OFFICIEL : le GMT94 pariera sur l’Allemand Philipp Oettl en 2024 https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-yamaha-officiel-le-gmt94-pariera-sur-lallemand-philipp-oettl-en-2024/ Tue, 07 Nov 2023 16:30:31 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1145944 Philipp Oettl a trouvé sa bouée de secours pour continuer à nager dans le grand bain du WSBK et il y a marqué GMT94 Yamaha dessus.

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Cette Yamaha R1 du GMT94 était l’un des derniers guidons encore disponibles en WSBK après la décision prise que Lorenzo Baldassarri ne poursuivrait pas son aventure avec elle. En 2024, elle reviendra à l’Allemand Philipp Oettl qui a dû céder sa place au sein de l‘équipe Ducati GoEleven à un Andrea Iannone sur le retour. L’ambition du nouveau duo sera d’émarger dans le top 10 lorsque l’heure des comptes viendra.

Après avoir perdu son guidon au sein du Team GoEleven au profit d’Andrea Iannone pour 2024, Philipp Oettl a trouvé une nouvelle place sur la grille WSBK. Il rejoindra en effet le GMT94 Yamaha l’année prochaine, en espérant pouvoir s’adapter rapidement à la R1 et ainsi côtoyer le haut du tableau. Sur cette nouvelle aventure, il a déclaré : « je suis très heureux de rejoindre le GMT94 pour la saison 2024. Christophe Guyot et son équipe travaillent à un très haut niveau depuis des décennies et je suis honoré de pouvoir rejoindre l’équipe ».

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Philipp Oettl : « j’ai hâte de rencontrer l’équipe et de commencer à travailler »

« Lors des dernières épreuves de la saison 2023, j’ai fait un pas en avant et j’aimerais le poursuivre l’année prochaine aussi. Bien sûr, c’est un objectif difficile, mais je vais bien me préparer pendant les vacances d’hiver pour être prêt pour les premiers tests. J’ai hâte de rencontrer l’équipe et de commencer à travailler » conclut l’Allemand.

Expliquant le choix de recruter Oettl, le Team Manager Christophe Guyot a déclaré : « vainqueur de Grand Prix en Moto3 avec un total de trois podiums dans la catégorie, Philipp Oettl a fait ses débuts en WorldSSP en 2020. Après avoir réalisé 11 podiums, il a atteint le WorldSBK en 2022. En 2023, il a démontré sa vitesse en terminant cinquième en Australie et six fois parmi les sept premiers. Nous espérons terminer dans le top 10 la saison prochaine, nous aiderons Philipp à atteindre ses objectifs en tant que pilote ».

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Moto2 : Johan Gimbert, un nom à intégrer pour la relève française en Grand Prix ? (2/2) https://www.paddock-gp.com/moto2-johan-gimbert-un-nom-a-integrer-pour-la-releve-francaise-en-grand-prix-2-2/ Thu, 26 Oct 2023 10:30:05 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1142947 Aujourd’hui, on ne va vous parler ni de Sébastien Gimbert, ni de sa longue et fructueuse carrière, mais de son actualité, qui se concentre actuellement principalement sur celle de son fils Johan, champion de France Supersport 2023. En effet, à ce point stratégique d’un parcours que l’on souhaite long à ce dernier, père et fils […]

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Aujourd’hui, on ne va vous parler ni de Sébastien Gimbert, ni de sa longue et fructueuse carrière, mais de son actualité, qui se concentre actuellement principalement sur celle de son fils Johan, champion de France Supersport 2023.

En effet, à ce point stratégique d’un parcours que l’on souhaite long à ce dernier, père et fils ont décidé de viser le plus haut niveau, c’est à dire les Grands Prix Moto2, délaissant ainsi la voie naturelle se dirigeant vers le Supersport mondial. Pourquoi ? Comment ? Avec quels risques ? On voulait tout savoir

Voir la première partie ici


Sébastien Gimbert : « Aujourd’hui, j’ai rencontré un un team qui m’a énormément séduit, qui s’appelle PromoRacing, qui me propose de prendre Johan dans des conditions particulières, parce qu’ils ne me parlent pas que de faire rouler Johan, ils me parlent de faire de Johan un futur pilote de Grand Prix. C’est à dire qu’aujourd’hui pour ma part, je l’ai emmené là où je pouvais l’emmener. Pour aller au-delà il faut qu’il passe dans une structure comme celle-ci qui est un peu une mini VR 46 espagnole et qui a déjà des accords déjà avec le circuit de Barcelone. Eux, ils continuent le travail pour aller encore au-delà de ce que moi j’ai pu lui apporter jusqu’à aujourd’hui. C’est à dire que là maintenant, si j’arrive à l’emmener là-bas, il va y avoir un travail qui va être créé en Supermotard, en flat track, en mini GP, en karting, avec des grosses motos, pour pouvoir lui permettre de travailler dans les meilleures conditions possibles afin d’atteindre le niveau qui devrait être le sien dans quelques années. Le but pour moi, c’est qu’il y a 2 ans qui vont être déterminants pour lui, pour que d’ici 2 ans il soit capable d’aller en Grand Prix, et pas que d’aller en Grand Prix, pas de faire ce que moi j’ai pu y faire, c’est d’aller en Grand Prix pour y performer. » 

C’est plutôt une bonne nouvelle ça, parce que jusqu’à présent tout le monde se disait qu’il n’y a pas de relève. Là, il y a un espoir de relève, on va pas dire qu’il y a une relève, mais un espoir de relève en tout cas… 
« Oui. Alors te dire que ça va marcher, je n’en suis pas certain, te dire que ça ne va pas marcher, je n’en suis pas certain, parce que je connais le mien, je sais sa manière de s’adapter, de travailler. Donc je sais qu’aujourd’hui ce n’est pas un feignant et on a la possibilité de le faire. Par contre moi je viens d’un milieu modeste, j’ai gagné ma vie mais je n’ai pas gagné ma vie comme un pilote de Grand Prix, j’ai gagné ma vie en endurance et j’ai un magasin d’accessoires motos mais je ne roule pas sur l’or non plus. Donc si aujourd’hui si on parle bien de moyens financiers, pour pouvoir mettre un pilote dans une top équipe, parce que l’idée n’est pas de l’envoyer là-bas dans une équipe moyenne, j’essaie de tout réunir pour pouvoir intégrer cette équipe qui nous propose une formation. C’est une  structure qui depuis dix ans ne fait que entre premier et troisième du championnat. » 

Oui, Promoracing est là depuis avant le début du Moto2 et avait même construit un prototype à moteur Yamaha, avant que Honda ne rafle la mise…

« C‘est ça, et ces pilotes là avant ça s’occupaient du RACC (Royal Automobile Club de Catalogne). Je ne sais pas si tu te rappelles, RACC c’était une école de formation qui a fait monter les frères Espargaro, les frères Marquez, et cetera, enfin tous les anciens pilotes espagnols passaient par cette formule de de promotion. Raul Jara, c‘est quelqu’un qui s’est occupé de Dani Pedrosa au tout début, donc ce sont des gens qui connaissent très très bien le milieu et aujourd’hui leur volonté c’est de créer des pilotes qui vont en Grand Prix. » 

Les titres remportés par les pilotes RACC dans ce Championnat du Monde MotoGP confirment le succès dans la promotion des jeunes talents motocyclistes initié de longue date par le RACC. Dans ce travail discret, le RACC a eu le soutien d’entités comme la Federació Catalana de Motociclisme ou Monlau Competición, ainsi que de managers professionnels comme Emilio Alzamora, Guim Roda, Dani Amatriain, Ricard Jové ou Dani Devahive, certains d’entre eux également anciens pilotes du RACC.

 « Johan ne fait pas partie du Collectif Vitesse de la Fédération parce qu’il a 18 ans, alors que moi je fais partie des pilotes “fédéraux” : s’il n’y avait pas eu la fédération derrière moi, je n’aurais jamais fait la carrière que j’ai pu faire. J’ai eu la chance de pouvoir être pilote de l’équipe de France, donc  ça a été pour moi la chance de ma vie. Là, en fait, la fédération a essayé pendant un moment plusieurs solutions. Alors bonnes, pas bonnes, je n’en sais rien et je ne suis pas là pour juger, mais je suis simplement en train de dire qu’aujourd’hui en tout cas, ce qu’ils sont en train de mettre en place avec le MiniGP et les futurs champions, c’est la bonne solution. Par contre, aujourd’hui, le problème c’est qu’on a un gamin qui n’est pas rentré dans ce Collectif, Johan parce qu’il a 18 ans, et là on a besoin de la Fédération, on a besoin des acteurs majeurs de la moto pour pouvoir permettre à Johan d’accéder à ce niveau-là. Parce que malgré tout ça pourrait être aussi une chance pour lui d’y arriver et peut-être aussi de permettre à la France de briller dans un futur proche. » 

Comme Johann Zarco et Fabio Quartararo, Johan a paradoxalement fait l’essentiel de sa formation en dehors de la France, mais reste avant tout un pilote français… 
« C’est ça, il a commencé en Espagne et ça fait 2 ans aujourd’hui qu’il est en France, là où il a appris à rouler sur la 600, mais ce qui est un peu fou, c’est que c’est grâce au championnat de France, grâce à son titre de championnat de France, mais aussi grâce à ce que la Fédération a mis en place, comme la wildcard gérée par Christophe Guyot, que ces gens-là ont été intéressés par Johan. Aujourd’hui, le niveau est relevé et les pilotes français intéressent, alors que ce n’était pas le cas jusqu’à maintenant. Jusqu’à maintenant, c’était plutôt si tu étais espagnol ou italien, là maintenant ce n’est seulement le cas. Alors OK, ce n’est peut-être pas la Fédération qui l’emmènera dans une équipe fédérale, mais la fédération peut nous aider à intégrer une équipe qui permettrait justement à Johan, pilote français sous licence française, d’intégrer peut-être plus tard les Grands Prix. Il y a 6 ans, Johan attaquait la moto. En 6 ans, il a énormément évolué, il a énormément appris et il peut être à la porte des Grands Prix. Il y a une carte à jouer et il faut la jouer. J’ai un budget à réunir et j’espère que les acteurs majeurs, c’est à dire la Fédération, un organisateur de Grand Prix comme peut l’être Claude Michy ou nos industriels nationaux dans les hydrocarbures y seront sensibles. S’ils n’investissent pass à travers Johan, ça va m’être difficile de le mettre en championnat d’Europe Moto2. » 

Tu en es où de ton budget pour aller en championnat d’Europe?
« Alors j’en ai réuni une bonne partie mais aujourd’hui il m’en manque. En plus, on a des dates butoirs qui arrivent très prochainement donc il faut que j’arrive à trouver ce budget là assez rapidement. Donc je suis en train de me démener, et je ne te cache pas que je travaille jour et nuit pour essayer de réunir ce budget, mais franchement ce n’est pas facile, parce qu’on arrive dans un moment où tout est compliqué. Trouver de l’argent aujourd’hui ? Bah ce n’est pas simple. » 

Ca rejoint la deuxième question que j’allais te poser, c’est à dire s’il y a une date butoir, quand est-ce que tu vois la décision finale prise ?
« Je pense qu’à la mi-novembre on saura si Johan va sur du Moto2 ou du 600 Supersport, mais honnêtement que ce soit l’un ou l’autre, c’est déjà une très très belle aventure. Attention, je ne néglige pas les 600 Supersport, parce qu’on peut peut-être revenir comme le fait Manuel Gonzalez, mais je trouve qu’aujourd’hui, à l’âge de Johan, franchement il y a quand même autre chose à  tenter. »  

Comme le dit justement Sébastien Gimbert, ne pas viser le plus haut ne correspondrait pas au mental d’un compétiteur, surtout si celui-ci a rapidement et brillamment franchi les premières marches du long et difficile escalier. Souhaitons que les décideurs soient sensibles à cette opportunité et que Johan puisse au moins défendre ses chances dans l’anti-chambre des Grands Prix…

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Moto2 : Johan Gimbert, un nom à intégrer pour la relève française en Grand Prix ? (1/2) https://www.paddock-gp.com/moto2-johan-gimbert-un-nom-a-integrer-pour-la-releve-francaise-en-grand-prix-1-2/ Wed, 25 Oct 2023 08:00:32 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1142817 Aujourd’hui, on ne va vous parler ni de Sébastien Gimbert, ni de sa longue et fructueuse carrière, mais de son actualité, qui se concentre actuellement principalement sur celle de son fils Johan, champion de France Supersport 2023. En effet, à ce point stratégique d’un parcours que l’on souhaite long à ce dernier, père et fils […]

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Aujourd’hui, on ne va vous parler ni de Sébastien Gimbert, ni de sa longue et fructueuse carrière, mais de son actualité, qui se concentre actuellement principalement sur celle de son fils Johan, champion de France Supersport 2023.

En effet, à ce point stratégique d’un parcours que l’on souhaite long à ce dernier, père et fils ont décidé de viser le plus haut niveau, c’est à dire les Grands Prix Moto2, délaissant ainsi la voie naturelle se dirigeant vers le Supersport mondial. Pourquoi ? Comment ? Avec quels risques ? On voulait tout savoir


Sébastien, bonjour. On va parler de ton fiston qui est champion de France Supersport : peux-tu commencer en retraçant son parcours pour le grand public qui ne s’intéresse qu’aux Grands Prix ?
Sébastien Gimbert : “Alors Johan a commencé la moto très très tard. Pourquoi ? Parce que moi, j’ai vraiment tout fait pour ne pas qu’il en fasse, parce que contrairement aux autres parents, après avoir passé mes 25 ans de carrière dans un Paddock, j’aurais souhaité pouvoir revenir sur un paddock plus pour voir les  copains avec un air de vacances. Là, en fait, je me retrouve aujourd’hui condamné et coincé à continuer à être impliqué dans les paddocks. Non, trêve de plaisanterie, en fait Johan nous a bien eus avec sa mère puisqu’il en a fait de la moto très jeune, comme ça, vite fait, parce qu’il avait des PW. C’était pour jouer mais à aucun moment on ne s’est dit qu’on allait le mettre à la compétition. Mais lui avait la passion, et comme il faisait un travail moyen à l’école, on lui a mis un peu une carotte en lui disant ”écoute, si tu travailles, si tu as des bonnes notes à l’école, on te paiera une course de moto”. Et on s’est fait avoir parce qu’en fait il était capable de bien travailler à l’école. On s’est donc retrouvé un peu coincé et il est allé à une petite course de motos en Espagne, une Copa où tout le monde avait la même moto. Johan arrive donc à la dernière course de l’année, et roule super bien, il est limite en train de faire podium. Moi, je ne pouvais pas être là car j’étais à Suzuka, et c’est Adrien Morillas qui s’en occupait. Adrien m’appelle et me dit “écoute, si tu ne veux pas t’en occuper, moi je m’en occupe”. Donc il m’a ouvert un petit peu les yeux sur le potentiel de Johan. C’était parti, l’année suivante il a fait la saison complète 300 Copa. Il a bien performé, il ne gagne pas le championnat mais il fait 2e. Ensuite, le team Palmeto, un bon team basé près de Madrid, m’a proposé de le mettre en Championnat d’Espagne 300 Supersport. Ca s’est très bien passé, même si tout le monde ne parlait qu’espagnol et son chef mécanicien ne parlait qu’Anglais. Johan a donc appris à parler anglais et espagnol, et aujourd’hui il parle très bien ces langues là. Sur la moto, il a évolué au fur à mesure jusqu’à finir sur le podium en fin d’année, 3e ou 2e à la dernière course. C’était très très bien et on était ravis avec sa mère, puis on a été contacté par un team en championnat du monde Supersport 300, le GP Project. Et en fait, ça s’est très bien passé. C’était une année compliquée et difficile pour lui parce que, forcément, des nouveaux circuits, un niveau très relevé par rapport au peu d’expérience qu’il avait, mais il a progressé tout au long de l’année, il a marqué des points plusieurs fois, il a fait 6e à Aragon. 

 L’année suivante, il a été avec le team Pedercini, chez Lucio avec qui je m’entendais très bien et pour qui je roulais à l’époque. Ce qui a été compliqué, c’est que Lucio a perdu pas mal de partenaires dans l’année, et on s’est retrouvé dans un truc qui était hyper intéressant en début d’année, mais plus que très moyen en milieu de saison, puisque le team n’avait plus du tout d’argent et faisait tout avec des bouts de chandelle. Donc en fait cette année-là Johan il a connu vraiment la galère, avec un manque de performance sur la moto et une équipe technique changeante. C’était très compliqué, mais c’était un mal pour un bien, parce que quand tu vis ça, ça te renforce aussi mentalement. 

 Du coup, en fin d’année, on s’est posé la question de ce qu’on allait faire : essayer de persister en 300 ou passer à autre chose ? Et à moment-là, Christophe Guyot est venu discuter un peu avec moi et m’a dit qu’il y avait des choses qui étaient en train de se mettre en place en France, avec une wildcard pour le premier du championnat, et que ça pourrait être peut-être intéressant pour Johan. Pour ma part, avec l’école, on était en train de passer Yamaha, donc du coup j’ai trouvé ça logique de tout basculer chez Yamaha et de monter ma propre structure, c’est à dire avec mes mécaniciens de l’époque, un petit camion, une structure familiale mais par contre avec une moto où on mettait les moyens d’avoir une très bonne moto, et surtout beaucoup d’entraînement pendant l’hiver. Il a découvert toutes les pistes du championnat et la première année il gagne le championnat Challenger, c’est à dire celui réservé aux enfants, parce que pour moi ça reste des enfants, de moins de 21 ans. Donc, il le gagne et il fait 3e au championnat. 

C’est très très bien, il a vite appris, et donc du coup l’année suivante on s’est dit qu’on allait tout faire pour aller gagner la wheelcard en Mondial de Christophe et être champion de France. Donc c’est ce qu’il a fait, il a gagné la wildcard à Magny-Cours et il fait une place de 11e et une place de 13e, de mémoire. Il a très très bien marché et puis en fin d’année il a été titré champion de France. Donc pour moi, c’est une très belle année, car aujourd’hui, grâce à la Fédération Française de Motocyclisme, grâce à Christophe Guyot et à Yamaha, on a un niveau en championnat de France qui n’a jamais été aussi bon ces dernières années. C’est à dire qu’aujourd’hui, grâce à Valentin Debise aussi qui est venu, ça a permis de pouvoir comparer et analyser ce qui a pu se faire ces 3 dernières années pour essayer de comprendre si un pilote était capable d’atteindre un bon niveau en championnat du monde. Ce qui a été le cas puisqu’on voit qu’aujourd’hui, quelqu’un comme Valentin gagne la wildcard l’années dernière et aujourd’hui est pilote titulaire au sein du GMT94.
Johan gagne la wildcard cette année et intéresse déjà des structures importantes, que ce soit en 600 Supersport pour aller sur le championnat du monde, ou que ce soit sur une catégorie comme le championnat d’Europe Moto2 FIM qui est l’antichambre des Grands Prix, ouais. Donc ça pour moi, c’est top parce que ce qu’on se rend compte que les acteurs majeurs du monde de la moto prennent conscience qu’aujourd’hui il y a du niveau en championnat de France. Je pense qu’aujourd’hui, que ce soit en Superbike et en 600, il n’y a jamais eu autant de niveau que ces 2 dernières années. » 

Mais alors surprise parce que bon, OK, champion de France, très bien, avec du niveau, parfait, et encore très jeune, il faut le rappeler…
« Oui, il a 18 ans, il est du mois de janvier. » 

Voilà, très jeune, et la suite logique aurait été de viser le Mondial Supersport et de prendre les patins de Valentin Debise, si on peut dire. Or, apparemment, ce n’est pas ce qui va se passer…
« Non, en fait, pour l’instant ce n’est pas encore complètement décidé, mais en tout cas pour ma part j’ai vraiment envie qu’il aille sur du Moto2. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, le rêve d’un enfant, quand on regarde la télé, c’est quoi ? C’est d’aller aujourd’hui sur le championnat le plus important au monde. Si tu parles aujourd’hui à un pilote de karting, il va te parler de Formule 1, et si tu parles aujourd’hui à un jeune pilote moto, il va te parler de Grand Prix, et ce qui te fait rêver quand tu es gamin, ce sont les Grands Prix. Moi, à ma propre époque, j’ai eu la chance de les faire. Ça n’a peut être pas marché comme j’ai voulu, mais en tout cas j’ai eu la chance de pouvoir les faire et ça m’a aidé dans ma carrière. Après pour pouvoir continuer à évoluer dans les différentes disciplines que j’ai pu faire. Aujourd’hui, je considère qu’un enfant de 18 ans, avec la nouvelle réglementation que la Dorna a créé ces dernières années, c’est à dire qu’aujourd’hui il faut avoir 18 ans pour aller en championnat du monde, on est poil dans l’âge. Aujourd’hui, on a le meilleur pilote français de 18 ans, alors qu’est ce qu’on en fait ? Ce serait dommage aujourd’hui de ne pas l’emmener ou en tout cas de ne pas essayer de l’emmener sur les Grands Prix !

J’ai la chance d’avoir des gens qui m’aident autour de moi, comme Hervé Poncharal avec qui j’ai échangé, pour ne pas le citer. Quand je l’ai appelé la première fois, c’était pour qu’il me donne son avis, et en fait, il m’a juste ouvert les yeux. Et pour moi c’est hyper important parce que Hervé, c’est pour moi le référent aujourd’hui dans le monde du Grand Prix, c’est le référent. Il a sorti d’excellents pilotes comme Olivier Jacque. C’est quelqu’un qui, quand il me donne son avis, il est très important. Et il m’a dit: ne te pose même pas la question, fonce !.
Je me rends compte qu’aujourd’hui je suis un peu la personne mal placée parce que je suis le papa, je suis en train de parler de mon fils, mais avant tout ça, je suis aussi son manager et je suis aussi son coach. Ce qui est compliqué pour moi, ça va être de réussir à réunir le budget qui va me permettre de le faire partir sur du Moto2 FIM CEV parce qu’il y a un niveau qui est quand même relativement important: si tu rentres dans les 3 premiers, l’année suivante, tu es en Grand Prix !”

A suivre ici

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WSBK Supersport Portimao Interview Valentin Debise : 6e du Mondial avant la finale ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-portimao-interview-valentin-debise-6e-du-mondial-avant-la-finale/ Wed, 04 Oct 2023 10:30:50 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1137574 Pour sa première année en Championnat du monde WorldSBK Supersport, Valentin Debise y figure à la 6e place du classement général, sous les couleurs du GMT 94. Pour frôler le top 5, l’Albigeois a alterné de très belles courses, comme le double podium à Magny-Cours, des 4e places à Assen et Barcelone ou une 5e […]

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Pour sa première année en Championnat du monde WorldSBK Supersport, Valentin Debise y figure à la 6e place du classement général, sous les couleurs du GMT 94.

Pour frôler le top 5, l’Albigeois a alterné de très belles courses, comme le double podium à Magny-Cours, des 4e places à Assen et Barcelone ou une 5e à Portimao, avec des contre-performances liées à des circonstances particulières.

Nous avons fait le point avec lui, avant la finale qui aura lieu à Jerez le 29 octobre.

Valentin, on a vu que tu t’acclimatais bien au championnat du monde Supersport, avec ponctuellement de très bons résultats et de très belles performances, mais on a vu aussi que, malheureusement, ce n’était pas constant, c’est à dire qu’en alternance avec ces belles performances, il y avait aussi des résultats moins bons, voire des abandons. Comment tu expliques ça ? Et après cela, peux-tu nous raconter ton weekend à Portimao ?
« J’explique ça déjà parce que le niveau est très relevé et très dense cette année, comme il n’a jamais été. Donc ça veut dire que si sur un weekend ou une séance on perd 2 ou 3/10, ça équivaut à 5 ou 6 places très facilement, donc tu passes de 5e à 12e pour un rien. Après, c’est vrai que pour la course à Aragon, c’est un circuit très spécifique en terme de réglages de moto et de pilotage, or c’est un circuit où on fait partie des seuls teams à ne pas avoir roulé là-bas, donc forcément il y avait un petit décalage, mais on voit que sur la plupart des weekends, surtout le dimanche, la performance était là. Mais une fois de plus, vu que le niveau commence à être très serré, en faisant les mêmes chronos que les autres, je suis resté dans le  train, mais je ne pouvais pas doubler. Et du coup, la performance était là, mais pas pas forcément le résultat malgré que, bon, je finis quand même 7, donc ce n’est quand même pas non plus ridicule.  
Après à Portimao, pareil, circuit très spécifique, mais là, par contre, on avait eu la chance de tester cet hiver, donc c’est quand même un gros avantage. Et du coup, j’ai décidé quand même de partir avec la moto que j’avais à Aragon et pas la moto que j’avais aux essais, sachant que c’était assez proche. Et tout de suite, c’était positif. Après c’est vrai que ce weekend, dans le staff technique, il y a une personne qui n’a pas pu être présente, et du coup, voilà, les rôles de chacun ont été un peu redistribués et c’est vrai que c’est toujours délicat de changer en cours de saison, même si on avait déjà eu des changements plusieurs fois. Les performances étaient quand même pas trop mauvaises, et c’est vrai que j’ai quand même pu me qualifier 5e, mais voilà, en suivant un pilote à l’aspi et tout. Tout seul, c’est vrai que je pense pas que j’avais le niveau de la 5e place, c’était plutôt aux alentours de la 10e. Et tout au long du weekend, le moteur commençait un peu à perdre de la puissance. Après, c’est vrai que c’était subtil et compliqué à voir. Mais moi, vraiment, je le ressentais. Et après, au warm up, c’est vrai que j’ai pris une aspiration et ma vitesse n’a pas augmenté, et après en course j’ai commencé à avoir des coupures et le moteur ne marchait vraiment plus. Des coupures quand j’étais dans la ligne droite et sur le début de l’accélération, donc ça devenait dangereux. En plus, j’étais très lent, donc j’ai préféré m’arrêter. Malgré tout, le le samedi, j’ai quand même réussi à faire une 5e place, mais je pense que le podium était largement jouable. » 

Tu rentres d’un weekend comme ça où il y a un bon résultat le samedi et puis un abandon le dimanche. Toi, en tant que pilote, tu focalises sur quoi: le bon résultat ou l’abandon ? 
“Bah déjà la 5e place, franchement, j’étais dégoûté parce que pour moi j’avais largement le podium entre mes mains, et pour différentes raisons je ne me suis pas du tout senti à l’aise avec la moto et et j’ai manqué chuter 200 fois pendant la course parce que j’étais trop à la limite. Et du coup, je me suis mis à piloter trop tendu. Et donc rn pilotant tendu, jr roulais encore moins vite et j’ai vu qu’on me rattrapait. Donc ‘ai pris le temps de ralentir légèrement pour re-rouler d’une meilleure façon et  j’ai réussi à reprendre le rythme en prenant des aspirations, et à bien finir la course et à garder la 5e place. Mais bon, je suis quand même à 14 secondes du premier donc je trouve que c’est quand même un peu loin. Je ne pensais pas le suivre, mais franchement les 2 Yamaha, et surtout Navarro, je pense que je pouvais le suivre très largement. Voilà. Donc focaliser sur le bon résultat, non, car j’avais vraiment envie d’aller chercher le podium le dimanche. Et après, bon, j’ai vite compris que ça ne passait pas le dimanche (rires), donc globalement on va dire que je suis content de la façon dont j’ai piloté, mais on n’a pas réussi à tout mettre bout à bout pour augmenter la performance.” 

Là ça fait un an que tu fais du Supersport en mondial avec le GMT 94, et on voit clairement que tu as le niveau pour être là dans le championnat du monde. A une manche de l’échéance de la saison, est-ce que tu commences à avoir déjà une petite idée de ton avenir ? 
« Franchement, non, je ne sais pas, mais par contre c’est vrai que j’ai eu des contacts avec 2 équipes qui qui sont très intéressées. Après moi, mon objectif numéro un est de rester avec le GMT 94, si Christophe Guyot juge que j’ai le niveau.” 

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FFM : Johan Gimbert décroche la Wildcard WorldSBK pour l’épreuve de Magny-Cours ! https://www.paddock-gp.com/ffm-johan-gimbert-decroche-la-wild-card-worldsbk-pour-lepreuve-de-magny-cours/ Tue, 18 Jul 2023 07:00:07 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1115729 Dans le cadre de la dynamisation du Championnat de France FSBK-FE et avec pour objectif de promouvoir les meilleurs pilotes de la série à l’international et faciliter l’accès au Championnat du Monde WorldSBK, la Fédération Française de Motocyclisme, avec le soutien du GMT94 et de Yamaha, a attribué 1 wildcard au soir de l’épreuve de […]

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Dans le cadre de la dynamisation du Championnat de France FSBK-FE et avec pour objectif de promouvoir les meilleurs pilotes de la série à l’international et faciliter l’accès au Championnat du Monde WorldSBK, la Fédération Française de Motocyclisme, avec le soutien du GMT94 et de Yamaha, a attribué 1 wildcard au soir de l’épreuve de Pau Arnos, cinquième étape du cycle d’épreuves phare de la vitesse française. Pour rappel, cette wildcard récompense le pilote leader du Championnat de France Supersport 600 à mi-saison afin de lui permettre de disputer la manche française du Championnat du Monde WorldSBK de Magny-Cours (58) les 8, 9 et 10 septembre prochains.

Johan Gimbert décroche la wildcard

Depuis sa première apparition en Championnat de France Supersport 600, Johan Gimbert connaît une ascension fulgurante après avoir décroché un titre de Champion de France Supersport 600 challenger en 2022. Cette saison, il joue aux avant-postes dans la catégorie avec 4 victoires sur 10 courses déjà disputées. Il succède ainsi à Valentin Debise, lauréat de l’édition 2022, qui évolue désormais au sein de l’équipe française du GMT94 en Championnat du Monde Supersport. Johan disposera d’une Yamaha R6 préparée dans les ateliers de la structure parisienne et bénéficiera du support technique et humain de l’équipe managée par Christophe Guyot.

Sébastien Poirier, Président de la Fédération Française de Motocyclisme : « La Fédération Française de Motocyclisme met tout en œuvre pour aider les pilotes français à briller sur la scène internationale. Valentin Debise est l’exemple parfait. Cette wildcard mise en jeu dans la catégorie Supersport 600 représente une vraie opportunité de pouvoir représenter son pays en Championnat du Monde. En effet, après avoir remporté cette wildcard deux années de suite, il est désormais un pilote clé de la grille Supersport 600 en WorldSBK. Notre partenariat avec le GMT94 et Yamaha a porté ses fruits et je souhaite tout autant de réussite à Johan qui remporte cette wildcard cette saison. »

Christophe Guyot, GMT94 : « A 18 ans, Johan Gimbert devient le plus jeune vainqueur de la wildcard attribuée chaque année au leader du Championnat de France à quelques semaines de la manche française du Championnat du monde Supersport qui se déroulera à Magny-Cours les 8, 9 et 10 septembre prochains. Bravo à Johan que nous retrouverons du 17 au 19 août sur le circuit nivernais pour se préparer aux côtés de Valentin Debise, vainqueur l’an passé et aujourd’hui titulaire en World Supersport avec la Yamaha R6 du GMT94. »

 

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WSBK Supersport Interview croisée Christophe Guyot / Valentin Debise à mi-saison… https://www.paddock-gp.com/wsbk-superpsort-interview-croisee-christophe-guyot-valentin-debise-a-mi-saison/ Thu, 13 Jul 2023 10:30:40 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1114019 Nous avons profité d’une séance d’entraînement du GMT94 à Carole pour demander à Christophe Guyot et Valentin Debise de nous dresser un bilan de mi-saison de leur saison en championnat du monde Supersport. Dans le cadre d’un projet GMT94/FFM/Yamaha, l’Albigeois, double champion de France, est actuellement 8e du classement général avec le numéro 94, après […]

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Nous avons profité d’une séance d’entraînement du GMT94 à Carole pour demander à Christophe Guyot et Valentin Debise de nous dresser un bilan de mi-saison de leur saison en championnat du monde Supersport.

Dans le cadre d’un projet GMT94/FFM/Yamaha, l’Albigeois, double champion de France, est actuellement 8e du classement général avec le numéro 94, après avoir manqué la manche à Misano pour raisons médicales. On peut donc penser que l’opération est d’ores et déjà réussie mais nous avons souhaité recueillir l’avis des intéressés lors d’une interview croisée, mais sans que l’un connaisse les réponses de l’autre…

 

 

Christophe, quel bilan tirez-vous de cette première partie de saison avec Valentin ?
Christophe Guyot : « Eh bien, le premier bilan, c’est que course après course, ça va vraiment de mieux en mieux. C’est dommage que ça ait démarré difficilement, mais à partir de Barcelone on peut dire qu’on a vraiment eu de la perfo, vraiment de la perfo, parce qu’il termine à 2 secondes du premier en 2e course. C’était vraiment super, et la course d’après, Misano, bah malheureusement il ne peut pas être là parce qu’il a contracté un virus. On ne sait d’ailleurs pas trop ce que c’était. Et puis quand il revient, à Donington, bon il n’était pas très confiant parce que il n’a pas fait de sport pendant un mois et demi. Alors c’est vrai que le début des essais n’a pas été extraordinaire, même si en fin de compte il fait quand même P 10 à l’issue des FP1 et FP2. Il est 12e en qualif, ce qui est loin d’être ridicule en championnat du monde, mais alors la course 1 était de toute beauté ! Malheureusement elle est gâchée par un pilote qui l’a percuté, il n’y a pas d’autre mot, dans le dernier virage du dernier tour alors qu’il était 5. Et puis la 2e course était moins bonne mais on sait pourquoi, donc il n’y a vraiment aucun souci à ce niveau-là, vraiment aucun. Et donc là maintenant on va continuer de mettre Valentin en confiance à Imola pour qu’il soit au top de chez top là où on pense qu’il va vraiment être bien, parce que normalement il a souvent été bien là-bas, sur le circuit de Most. Et puis à Magny-Cours et Portimão, je pense que l’on peut s’attendre à de vraiment belles courses. »

Quels sont les objectifs à atteindre dans la deuxième partie de saison pour que l’on puisse dire “OK, l’opération est positive !” ?
« Ah, mais de toute façon, il n’y a de mon côté aucune pression à mettre sur le pilote ni sur le team ! Valentin a sa place ici parce qu’il a été 2 fois champion de France et surtout il a terminé par un top 5 puisqu’il a fait 4e à Magny-Cours en tant que wildcard. Bon, il a fait plusieurs quatrièmes places chez nous, et l’objectif de monter sur le podium, c’est dans ses mains, mais franchement on ne met pas de pression : Il sait que c’est possible et il a tout dans les mains pour ça. Il faut aussi un peu de réussite parce que c’est vrai qu’il y a eu quelques reprises où franchement ça lui tendait les bras et il n’a pas été très chanceux, ou une erreur, ça peut arriver, mais c’est comme ça. Toujours est-il que normalement le podium devrait lui tendre les mains avant la fin de la saison, mais c’est plus pour lui, parce que, encore une fois, Valentin mérite d’être là : C’était le pilote français qu’il fallait qu’on prenne cette année dans ce projet qui est de vouloir mettre le pied à étrier à un pilote qui vient de championnat de France et qui peut donner l’espoir à tous les jeunes Français de, un jour, pouvoir se retrouver en championnat du monde. »

A propos de Valentin, pouvez-vous nous dire trois mots sur son caractère, ses points positifs et les points potentiellement à améliorer ?
« Le point fort ? Avoir construit sa propre équipe pour gagner en FSBK. Après avoir s’être investi plusieurs saisons en mondial, Valentin a rouvert les portes d’une carrière internationale grâce au championnat de France. Il s’est offert un palmarès et une notoriété avec le FSBK qui lui a permis de gagner des courses, d’être champion, de remporter la wildcard à deux reprises et d’être choisi comme pilote remplaçant au GMT94 (2021 et 2022). Depuis juillet 2021, Valentin a accompli 19 départs de course au guidon de notre Yamaha R6 avec plusieurs top 5. Nous pensons qu’il peut monter sur le podium. Le point faible ? Peut être qu’avoir été habitué à tout gérer lui-même pendant deux ans, l’empêche de se libérer totalement. Je reste cependant convaincu qu’il peut faire de belles choses cette année. Son équipe donnera le maximum pour l’y aider. »

 


 

Valentin, quel bilan tires-tu de cette première partie de saison ?
Valentin Debise : « Bah c’est sûr qu’on s’attendait un peu tous à performer un peu mieux. Après, j’ai quand même fait quelques courses pas mal, avec mon record à 2 secondes et demie du premier, donc c’est correct mais moi je me sens capable de faire beaucoup mieux. Il faut donc continuer à travailler. »

Quels sont les objectifs à atteindre dans la deuxième partie de saison pour que l’on puisse dire “OK, l’opération est positive !” ?
« Les objectifs, c’est simple : Il faudrait viser au moins un podium sur l’année. Pour ça, faut tout mettre bout à bout. Les autres, on voit qu’ils roulent beaucoup, ils s’entraînent, mais nous on a la chance de rouler 1 heure par ci par là à Carole, donc ça nous aide un peu. Ce qui paie dans ce genre de championnat, car il y a tellement de pilotes, ça ne devient pas aussi exigeant que le MotoGP, bien sûr, mais on voit que le niveau se resserre vachement. On peut voir les temps des distances de courses ou les chronos aux qualifs simplement: tout est beaucoup plus proche. Je veux dire, il y a 5 ans de ça, à 15 secondes du premier, c’était podium ou 4e. Maintenant à 15 secondes, c’est limite hors des points, donc c’est pour ça que je pense qu’il faut viser vraiment la régularité de circuit en circuit et d’être reproductible sur la performance, ce qui amènera au podium qu’il est, je pense, possible de viser cette année. »

A propos de Christophe, peux-tu nous dire trois mots sur son caractère, ses points positifs et les points plus difficiles pour un pilote ?
« (Rires) Caractère, c’est facile : Il est très têtu comme moi, donc des fois on a des discussions un peu enflammées (rires). Point positif, il ne lâche jamais rien quand il veut quelque chose, et je pense que c’est pour ça qu’il a réussi à faire une bonne carrière de pilote, et aujourd’hui une bonne carrière de team manager, donc ça c’est un très beau point positif. Après, forcément, ce qui est un peu plus difficile, c’est de discuter avec Christophe quand on a un point de vue qui diverge (rires). »

 

 

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WSBK Supersport Misano : Valentin Debise remplacé par Johan Gimbert https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-misano-valentin-debise-remplace-par-johan-gimbert/ Thu, 01 Jun 2023 12:00:01 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1100767 Valentin Debise, pilote du GMT94 Yamaha en Mondial Supersport, ne pourra malheureusement pas participer à la cinquième manche du Championnat du Monde Supersport prévue ce weekend sur le circuit de Misano, en Italie. Le double Champion de France Supersport a vu son état se dégrader alors qu’il procédait à des essais au Mugello, voyant ses […]

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Valentin Debise, pilote du GMT94 Yamaha en Mondial Supersport, ne pourra malheureusement pas participer à la cinquième manche du Championnat du Monde Supersport prévue ce weekend sur le circuit de Misano, en Italie.

Le double Champion de France Supersport a vu son état se dégrader alors qu’il procédait à des essais au Mugello, voyant ses forces complètement l’abandonner durant plusieurs jours. De retour en France et après de nouveaux examens, il lui a été prescrit plusieurs semaines de repos avec impossibilité de pratiquer toute activité sportive. Cela tombe particulièrement mal pour celui qui avait fait de belles prestations à Assen et Barcelone, et occupe actuellement la 6e place du classement général.

Il sera remplacé par Johan Gimbert (18 ans), actuel leader du Championnat de France Supersport.

Christophe Guyot : « Toute l’équipe regrette profondément cette absence forcée. Nous souhaitons à Valentin de revenir en pleine forme pour la prochaine épreuve à Donington. Nous conservons le choix d’offrir la chance au meilleur pilote français de pouvoir courir en Championnat du Monde Supersport. Johan Gimbert est leader du Championnat de France en catégorie 600. Il figure parmi les prétendants à la wildcard pour le Round de France à Magny-Cours. »

 

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FSBK : Renouvellement de la wildcard FSBK-FE https://www.paddock-gp.com/fsbk-renouvellement-de-la-wildcard-fsbk-fe/ Wed, 05 Apr 2023 08:00:29 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1083428 Dans le cadre de la valorisation du Championnat de France FSBK-FE, la Fédération Française de Motocyclisme avec le soutien du GMT94 et de Yamaha France, offrent une wildcard 600 Supersport pour la manche française du Championnat du monde WSBK qui se tiendra du 8 au 10 septembre sur le circuit de Magny-Cours (58).  L’objectif est clair […]

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Dans le cadre de la valorisation du Championnat de France FSBK-FE, la Fédération Française de Motocyclisme avec le soutien du GMT94 et de Yamaha France, offrent une wildcard 600 Supersport pour la manche française du Championnat du monde WSBK qui se tiendra du 8 au 10 septembre sur le circuit de Magny-Cours (58). 

L’objectif est clair : Promouvoir les meilleurs pilotes du Championnat de France FSBK-FE à l’international et faciliter l’accès au Championnat du Monde WSBK. La wildcard, constitue une opportunité pour les pilotes français de découvrir le niveau mondial.

Valentin Debise lauréat de la wildcard 2022.
Valentin Debise, Champion de France 2022 en catégorie Supersport 600, remportait cette année-là, la wildcard au sein du team GMT94 Yamaha et obtenait le droit de participer à la manche tricolore du Championnat du Monde WSBK. Managé par Christophe Guyot, Valentin expérimentait une Yamaha R6 préparée dans les ateliers de la structure francilienne.
En 2023, le pilote français roule officiellement en Championnat du Monde WSBK au sein du GMT94, preuve de la pertinence de la wildcard sur la scène française.

 

 

Sébastien Poirier (Président de la FFM) : « La FFM met tout en œuvre pour aider les pilotes français à s’exprimer sur la scène internationale. Notre partenariat avec le team GMT94 et Yamaha a pour objectif de valoriser notre Championnat de France ainsi que la performance des pilotes qui y participent. Nous sommes fiers qu’un pilote français ayant bénéficié d’une wildcard avec le GMT94 fasse aujourd’hui partie de ce team. Je souhaite remercier Christophe Guyot et Vincent Thommeret pour leur investissement dans ce projet fédéral. »

Christophe Guyot (Team Manager du GMT94) : « Le projet wildcard qui consiste à offrir un guidon au meilleur pilote français Supersport pour participer à l’épreuve mondiale du Championnat Superbike à Magny-Cours est bien entendu reconduit avec la Fédération Française de Moto et Yamaha France. Il bénéficiera de la même moto que Valentin Debise et sera accompagné par une équipe technique GMT94. Pour préparer au mieux la manche Française du Mondial Supersport, le pilote bénéficiera à 3 jours d’essais privés sur le tracé Nivernais. 
L’important pour le GMT94 est de continuer à entretenir le lien entre le Championnat du Monde et le Championnat National. Le projet wildcard s’inscrit dans les projets que mène l’équipe en direction de la jeunesse et du sport.
 »

Patrick Coutant (Président de la commission nationale de vitesse) : « Après 5 ans d’existence, je suis fier de l’engouement que suscite la wildcard auprès des pilotes de la catégorie 600 Supersport. Le taux d’engagement n’a jamais été aussi élevé et le niveau des participants aussi relevé. Nous n’avons pas à rougir du niveau de nos pilotes Français qui ne cessent de démontrer, dans le cadre de cette wildcard, leur niveau à intégrer les premières places au rang mondial. Cette wildcard est une passerelle idéale pour s’exprimer sur la scène internationale à l’instar de Valentin Debise. »

Vincent Thommeret (Directeur Général Yamaha Motor Europe) : « Yamaha France a toujours été impliqué dans le sport national. En 2023 nous sommes engagés dans les projets tels que le R7 Cup, les événements Blu Cru, le soutien envers les écoles de pilotage, et bien évidemment envers cette wildcard et notre soutien aux côtés du GMT94 et de la Fédération Française de moto. C’est le rêve de tout pilote Français d’accéder un jour en Championnat du Monde. Yamaha France est très heureux d’offrir cette opportunité au pilote qui sera en tête du championnat et lui souhaite de suivre le parcours de Valentin Debise qui avait décroché, rappelons-le, cette wildcard en 2022. »

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WSBK Superbike, de Petrucci à Gardner : les résultats des rookies des deux premières manches https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-de-petrucci-a-gardner-les-resultats-des-rookies-des-deux-premieres-manches/ Thu, 09 Mar 2023 12:00:17 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1073193 Le contingent des rookies est impressionnant en qualité cette année en WSBK et c'est l'occasion de faire le point en commençant par Petrucci.

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Petrucci, Aegerter, Gardner, Baldassarri et Granado : voyons comment les débutants du World Superbike se sont comportées lors des premières manches de 2023.

Par Matthieu Bellan de Corsedimoto

Les deux premières manches du calendrier Superbike 2023 sont désormais derrière nous et ont déjà donné quelques indications importantes. Ducati a confirmé être la première force avec un Alvaro Bautista pratiquement imbattable, Yamaha le poursuivant avec le duo Razgatlioglu-Locatelli. Kawasaki est plus en difficulté que prévu, Honda essayant de son côté d’émerger tandis que BMW est loin des premières places.

Parmi les sujets d’intérêt en ce début de championnat WSBK figure également la performance des rookies sur la grille. Il y avait une grande attente de voir comment les nouveaux arrivants se comporteraient. Danilo Petrucci, Remy Gardner et Dominique Aegerter sont tous de grands noms. Mais il y avait aussi la curiosité de voir comment Lorenzo Baldassarri et Eric Granado s’en tireraient. Pour Bradley Ray, il faudra attendre Assen puisqu’il ne participera avec sa Yamaha qu’aux manches européennes avec l’équipe Motoxracing.

Le meilleur des rookies jusqu’à présent a été Petrucci, qui a amassé 36 points et qui occupe la huitième place au classement général Superbike. Après un premier tour difficile en Australie, avec une huitième place comme meilleur résultat, les choses se sont beaucoup mieux passées en Indonésie. Bien qu’il ne connaisse pas la piste du Mandalika International Street Circuit, il a terminé cinquième de la course 1 et sixième de la course 2.

Dans la deuxième manche, il a été le meilleur pilote indépendant à l’arrivée, donnant au Barni Racing Team une satisfaction qui lui manquait depuis l’Argentine 2018 avec Xavi Fores. Mais l’équipe de Petrux et Marco Barnabò n’est pas rassasiée et espère pouvoir monter sur le podium, ainsi qu’avoir une certaine régularité de classements dans le top 6. En vue des manches européennes, la Panigale V4 R du pilote de Terni devrait subir quelques changements concernant la selle et le réservoir pour qu’il se sente plus à l’aise à son guidon.

Les performances de Danilo Petrucci dans la Superpole Race doivent être améliorées, une course dans laquelle il n’a jamais marqué de points jusqu’à présent et à laquelle il reproche l’agressivité excessive de ses collègues. Il doit prendre des mesures, car c’est une course importante pour avoir une bonne position sur la grille pour la Course 2.

Pour Aegerter on relève 24 points et une dixième place au classement général du WSBK 2023. Pour l’instant, le double champion du monde Supersport n’a réalisé que deux top 10, l’un dans la Course 2 en Australie (septième) et l’autre dans la Course 1 en Indonésie (huitième). A Phillip Island, il avait surpris tout le monde avec le troisième temps en Superpole, puis dans la première manche la pluie a chamboulé les plans.

Le pilote suisse n’a toujours pas un feeling complet avec la Yamaha R1, mais c’est normal. Les deux premières manches l’ont aidé à mieux appréhender la moto et à récolter des données pour progresser à la reprise du championnat. Il a tellement de potentiel qu’il peut libérer.

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De Petrucci à Gardner, il faudra se faire à la virile Superpole Race

En parlant de potentiel, Gardner est aussi quelqu’un qui peut faire plus que ce que nous avons vu jusqu’à présent. Il n’a marqué que 19 points et est treizième du championnat. Cependant, il a raté la Course 1 à Mandalika en raison d’une gastro-entérite aiguë qui l’avait déjà empêché de participer aux FP3 et à la Superpole. Cependant, son week-end indonésien s’est terminé par une fantastique septième place dans la Course 2 après être parti de la dernière place sur la grille.

Le champion Moto2 2021 et ancien pilote MotoGP est celui que nous verrons comme un protagoniste tout au long de la saison. L’équipe GYTR GRT Yamaha compte en Gardner et Aegerter un duo qui peut faire quelques exploits dans certaines courses. Même le fils de Wayne doit se familiariser avec la R1, mais il y a une grande confiance en vue des rendez-vous européens. Ce qui est sûr, c’est qu’il devra éviter des manœuvres risquées comme celle de la Superpole Race lors de la manche d’ouverture, où il a également mis KO son coéquipier.

Dans le cas de Baldassarri, c’est un début de championnat difficile et c’était prévisible. Malheureusement, il n’y a que 3 points qu’il a mis dans la poche entre l’Australie et l’Indonésie. Lui et l’équipe du GMT94 doivent encore maîtriser la Yamaha R1 et la catégorie. L’équipe tricolore n’y avait pas couru depuis 2008-2009, elle fait donc ses débuts et a beaucoup de travail. Les choses ont beaucoup changé depuis.

Il faut donner du temps au pilote et à la formation de Christophe Guyot. Après avoir marqué zéro point à Phillip Island, Balda s’est amélioré à Mandalika. Il n’est pas encore au niveau auquel il aspire, mais avec le travail et le passage des courses on le verra plus compétitif.

La situation est encore plus compliquée pour Granado, qui n’a pour l’instant marqué aucun point. Le week-end dernier, une infection gastro-intestinale l’a empêché de courir les Courses 1 et 2. Il avait tenté de disputer la Superpole Race, mais avec de mauvais résultats (dernier à 42″ du vainqueur Toprak Razgatlioglu).

Les problèmes de santé du pilote brésilien n’étaient pas nécessaires pour une équipe Petronas MIE Honda qui connaît déjà des difficultés. Pour la manche d’Assen, du nouveau matériel technique devrait être disponible et l’équipe de Midori Moriwaki, qui a pour l’instant obtenu 2 points avec Hafizh Syahrin, compte pouvoir être plus compétitive. Granado connaît déjà la CBR1000RR-R pour l’avoir pilotée en championnat d’Espagne de Superbike, mais la configuration en championnat du monde est différente et surtout en termes d’électronique. Il doit apprendre beaucoup de choses. Son objectif sera certainement de battre son coéquipier et d’être constamment dans les points.

 

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WSBK Superbike Supersport Phillip Island : Le GMT94 Yamaha est dans les starting-blocks avec Lorenzo Baldassarri et Valentin Debise https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-supersport-phillip-island-le-gmt94-yamaha-est-dans-les-starting-blocks-avec-lorenzo-baldassarri-et-valentin-debise/ Thu, 23 Feb 2023 14:00:38 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1067908 Le championnat du monde WorldSBK 2023 ouvre sa saison 2023 sur le mythique circuit de Phillip Island, et pour le team GMT94 Yamaha de Christophe Guyot, le moment est important puisque l’équipe française s’attaque à un nouveau double challenge, initiant une participation dans la catégorie Superbike avec le Vice Champion du monde Supersport et vainqueur […]

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Le championnat du monde WorldSBK 2023 ouvre sa saison 2023 sur le mythique circuit de Phillip Island, et pour le team GMT94 Yamaha de Christophe Guyot, le moment est important puisque l’équipe française s’attaque à un nouveau double challenge, initiant une participation dans la catégorie Superbike avec le Vice Champion du monde Supersport et vainqueur de 5 Grands prix en Moto2 Lorenzo Baldassarri, et mettant en piste en Supersport  le double Champion de France en titre Valentin Debise, après le départ à la retraite de Jules Cluzel.

Après avoir dominé l’Endurance puis contesté régulièrement les victoires et les podiums en Supersport, c’est donc un nouveau départ pour la structure française, et si la motivation y est grande, il faudra de façon logique du travail et du temps avant de pouvoir briguer le haut du pavé.

Lors du test officiel qui s’est tenu à Phillip Island en début de semaine, seul vrai point de comparaison pour le moment, les deux pilotes ont avant cherché à se familiariser avec le tracé australien et leurs nouvelles machines.
Lorenzo Baldassarri y a terminé 18e en Superbike, à 1,7 seconde d’Álvaro Bautista, Valentin Debise 12e en Supersport, à 1,5 seconde de l’épouvantail Nicolò Bulega. Voilà pour l’état des lieux à l’aube d’un weekend qui révèlera finalement ceux qui ont vraiment bien travaillé, en maîtrisant au mieux le ratio performance/dégradation des pneus sur le revêtement très abrasif de la piste australienne.

Dans le clan français, soutenu par la FFM et Yamaha, on attaque ces deux nouveaux challenges avec cohésion, détermination …et impatience !

Christophe Guyot (Team Manager) : « Après le départ de Jules Cluzel, nous avons la chance d’accueillir le meilleur pilote français de la catégorie. Après avoir tout donné durant deux saisons en Championnat de France, et validé son excellent niveau en accomplissant plusieurs « top 5 » en Mondial avec le GMT94, Valentin Debise accède à son rêve. Il mérite amplement sa place en Championnat du Monde.
Au-delà de notre engagement d’accueillir un pilote français, comme chaque année depuis la création du GMT94, nous voulons consolider les valeurs du sport qui consiste à récompenser les pilotes sur leur mérite. C’est chose faite en Supersport. C’est également le cas en Superbike en engageant Lorenzo Baldassarri, vainqueur de 5 Grand Prix, et surtout Vice Champion du Monde Supersport 2022. Nous sommes prêts en Supersport et Valentin dispose de la moto et de l’expérience pour devenir le leader chez Yamaha. En Superbike, il faudra accepter d’apprendre mais je reste persuadé que Lorenzo peut marquer des points dès l’Australie. Ce sera notre premier objectif à tous. »
Lorenzo Baldassarri : « Je suis impatient d’attaquer le Championnat avec la Yamaha R1, d’autant plus que Phillip Island est un de mes circuits préféré. Les tests hivernaux ont vraiment été positifs. J’aime travailler avec cette équipe, j’aime la moto, nous avons tout pour avancer et progresser durant cette saison. Je suis très excité à l’idée de faire mes débuts vendredi dans cette nouvelle catégorie avec le GMT94. »

Valentin Debise : « Je suis très heureux que la saison débute, la préparation hivernale à été très bonne et nous avons bien travaillé avec l’équipe. J’ai la moto pour me battre et pour donner le meilleur sur la piste. Durant mes 2 saisons en France mon objectif était clair, rejoindre le GMT94 en mondial. Grâce aux wildcards, j’ai prouvé que j’avais ma place dans l’équipe, maintenant place à la course. »

Sébastien Poirier (Président de la FFM) : « Je suis comblé de voir le Double Champion de France Supersport faire son entrée en WorldSSP. Le GMT94, Yamaha et la FFM, portent un message fort auprès de l’ensemble des pilotes français qui voient ainsi le mérite récompensé. Les performances de Valentin Debise en FSBK lui ont permis de décrocher des wildcards et de prouver qu’il avait sa place en mondial. Je suis convaincu que Valentin et le GMT94 vont porter haut et fort les couleurs de la vitesse française. »

Éric De Seynes (Président & CEO de Yamaha Motor Europe) : « Lorsque Christophe m’a annoncé sa volonté d’engager Valentin Debise en Supersport, et Lorenzo Baldassarri en Superbike, j’ai immédiatement soutenu son projet de mettre en avant les valeurs sportives qui nous unissent. En Supersport, le team a été Vice Champion du monde, et détient de nombreuses victoires qui peuvent motiver Valentin. En Superbike, Le GMT94 sera complètement épaulé, considéré et respecté au même titre que nos deux autres équipes Crescent et GRT. 20 ans après l’arrivée du GMT94 chez Yamaha, le GMT94 est à l’aube de nouvelles ambitions. »

 

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WSBK Superbike Supersport : En immersion avec le GMT94 à Portimão (Vidéo) https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-supersport-en-immersion-avec-le-gmt94-a-portimao-video/ Sat, 18 Feb 2023 09:00:14 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1066488 Présent lors des essais de pré-saison à Portimão, Moto&GPaddict peut maintenant diffuser une vidéo en immersion au sein du team GMT94 de Christophe Guyot qui aligne cette année Lorenzo Baldassari en Superbike et Valentin Debise en Supersport. 28 minutes « comme si vous y étiez » pour partager la vie d’une équipe de compétition durant des essais […]

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Présent lors des essais de pré-saison à Portimão, Moto&GPaddict peut maintenant diffuser une vidéo en immersion au sein du team GMT94 de Christophe Guyot qui aligne cette année Lorenzo Baldassari en Superbike et Valentin Debise en Supersport.

28 minutes « comme si vous y étiez » pour partager la vie d’une équipe de compétition durant des essais privés.

Crédit photo : @william_bbx

 

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MotoGP, WSBK, EWC, FSBK : Les vœux des pilotes et des teams https://www.paddock-gp.com/motogp-wsbk-ewc-fsbk-les-voeux-des-pilotes-et-des-teams/ Mon, 02 Jan 2023 09:00:33 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1056655 Certains pilotes et teams MotoGP, WSBK, EWC et FSBK ont présenté ce dimanche 1er janvier leurs vœux pour l’année 2023 sur les réseaux sociaux. En voici une sélection. View this post on Instagram A post shared by Francesco Bagnaia (@pecco63) Happy New Year! 🎇🎆 We wish you all a beautiful, exciting, and rewarding 2023 🥂🍾 […]

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Certains pilotes et teams MotoGP, WSBK, EWC et FSBK ont présenté ce dimanche 1er janvier leurs vœux pour l’année 2023 sur les réseaux sociaux.

En voici une sélection.

 

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WSBK Superbike 2023 : GMT94 Yamaha s’engage en WorldSBK avec Lorenzo Baldassarri. https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-2023-gmt94-yamaha-sengage-en-worldsbk-avec-lorenzo-baldassarri/ Fri, 14 Oct 2022 13:00:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1035729 Le GMT94 Yamaha, triple champion du monde d’endurance FIM et engagé en Championnat du monde FIM Supersport, passera en Championnat du monde FIM Superbike en 2023, avec une Yamaha R1 de dernière génération, et le soutien total de Yamaha Motor Europe. Lorenzo Baldassarri, sera le pilote du GMT94 Yamaha WorldSBK Team. Après avoir passé les […]

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Le GMT94 Yamaha, triple champion du monde d’endurance FIM et engagé en Championnat du monde FIM Supersport, passera en Championnat du monde FIM Superbike en 2023, avec une Yamaha R1 de dernière génération, et le soutien total de Yamaha Motor Europe. Lorenzo Baldassarri, sera le pilote du GMT94 Yamaha WorldSBK Team.

Après avoir passé les cinq dernières saisons dans la catégorie intermédiaire avec le soutien de Yamaha, l’équipe GMT94 Yamaha a remporté sept victoires et 25 podiums. L’équipe s’attaque maintenant à la catégorie reine pour la première fois depuis 2009. Suite à son impressionnante première année en WorldSSP, l’équipe et Yamaha sont ravis de signer Baldassarri pour la saison 2023.

Le GMT94 Yamaha continuera à disputer le championnat WorldSSP pour une sixième saison consécutive en 2023, avec le champion français Supersport, Valentin Debise.

Fondée en 1991, l’équipe GMT94 a une longue et fructueuse histoire dans la course moto, célébrant son premier titre dans le Championnat de France Superbike en 1998, remporté par le fondateur de l’équipe Christophe Guyot. Lors de sa deuxième saison en EWC, l’équipe s’est officiellement annoncée sur la scène mondiale, en remportant les 24 heures d’Oschersleben en 2000, et en terminant deuxième au classement final.

En 2001, l’équipe a remporté la première de ses trois victoires aux 24 Heures du Mans, et après avoir manqué de peu le titre au cours de ses cinq premières saisons, le GMT94, désormais équipé de Yamaha, a été couronné champion EWC en 2004. Au moment où elle s’est retirée des courses d’endurance en 2018, l’équipe GMT94 Yamaha avait accumulé trois titres mondiaux (en ajoutant les titres de 2014 et 2016-17 à son titre de 2004), 17 victoires, dont deux Bol D’or, et 36 podiums.

L’équipe de Christophe GUYOT s’est ensuite lancée dans le championnat WorldSSP en 2018, remportant sept victoires avec Jules Cluzel, ainsi que 25 podiums, dont le plus récent lors de la course à domicile de l’équipe à Magny-Cours cette année.

Baldassarri a été choisi car il a fait preuve d’une vitesse et d’une régularité incroyable en 2022, remportant quatre courses et 14 podiums, y compris lors de ses débuts à Aragón. L’Italien occupe actuellement la deuxième place du classement, et à trois manches de la fin, reste bien placé pour le titre.

Avant cette saison, Baldassarri était bien établi dans le paddock des Grands Prix. Ayant fait ses débuts lors de la saison 2013 de Moto3, ses talents incontestables lui ont valu d’être promu au Championnat du monde Moto2 en 2014.

Là, il est rapidement devenu un habitué du top 10, et a célébré son premier podium lors de la manche australienne de 2015 à Phillip Island. La saison suivante, il a ajouté deux autres podiums à son palmarès, dont une victoire éclatante au GP de Saint-Marin, battant des pilotes MotoGP comme Franco Morbidelli, Álex Rins, Takaaki Nakagami et Johann Zarco.

En 2018, Baldassarri a remporté une autre victoire, cette fois au GP d’Espagne à Jerez, et a terminé cinquième du classement Moto2. L’année suivante, le pilote n°7 a démarré la saison avec trois victoires en quatre courses, pour finalement terminer l’année à la septième place du classement. « Balda » a quitté le paddock des GP en 2021, entrant dans le championnat WorldSSP l’objectif d’être promu en WorldSBK.

Christophe GUYOT, Team Manager GMT94 Yamaha WorldSBK Team : « Nous sommes  ravis d’accueillir Lorenzo BALDASSARRI,  en catégorie Superbike, pour la saison 2023. Il est aujourd’hui l’un des deux prétendants au titre mondial en Supersport. Notre volonté, en concertation avec Yamaha, était d’offrir cette opportunité à un pilote qui a su remporter des courses 2022 et suivre la  filière pour accéder à la catégorie reine de la discipline. Avec Valentin DEBISE (France) en Supersport, et Lorenzo BALDASSARRI (Italie) en Superbike, le GMT94 s’inscrit parmi les équipes attachées aux seuls résultats sportifs afin de donner envie et espoir à tous les pilotes d’accéder un jour au plus haut niveau. »

Lorenzo Baldassarri, Pilote au GMT94 Yamaha WorldSBK Team en 2023 : « Je suis très heureux, parce que j’ai commencé ce projet avec Yamaha en WorldSSP après le Moto2, et mon objectif a toujours été d’être en WorldSBK. Cette année, nous avons fait une très bonne saison, nous avons grandi ensemble et je m’améliore encore. Je suis prêt à franchir cette étape dans le championnat WorldSBK avec Yamaha et le GMT94 Yamaha WorldSBK Team. Merci à eux de m’avoir donné cette opportunité, je suis impatient de commencer cette nouvelle aventure. »

Andrea Dosoli, Racing Manager de Yamaha Motor Europe : « C’est agréable de voir que l’équipe que nous soutenons depuis le championnat WorldSSP passe au WorldSBK. Nous avons vu le succès que cela a eu dans le passé avec l’équipe GRT Yamaha, et maintenant nous allons soutenir le GMT94 Yamaha de la même manière. C’est une équipe qui sait ce qu’il faut faire pour être compétitif au plus haut niveau, et nous attendons une bonne performance dès le début de la saison. Yamaha voulait offrir une opportunité aux meilleurs pilotes du WorldSSP, et avec Lorenzo nous avons un pilote qui est clairement prêt à passer à l’étape supérieure. Dès la première course, il nous a impressionné et être dans la lutte pour le titre dans une catégorie aussi compétitive est une réussite incroyable en soi. Nous sommes impatients d’avoir le GMT94 Yamaha WorldSBK Team et Lorenzo sur la grille en 2023. »

 

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WSBK Supersport : Valentin Debise intègre le GMT94 Yamaha en 2023 https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-valentin-debise-integre-le-gmt94-yamaha-en-2023/ Tue, 11 Oct 2022 11:30:18 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1034546 Après avoir marqué le Championnat de France FSBK durant deux années par une double participation en Superbike et en Supersport à chaque fois récompensée par le titre en 600cc, le double champion de France Supersport 2021 et 2022, Valentin Debise, sera le pilote de la Yamaha R6 GMT94 en catégorie Supersport pour la saison 2023. […]

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Après avoir marqué le Championnat de France FSBK durant deux années par une double participation en Superbike et en Supersport à chaque fois récompensée par le titre en 600cc, le double champion de France Supersport 2021 et 2022, Valentin Debise, sera le pilote de la Yamaha R6 GMT94 en catégorie Supersport pour la saison 2023.

Après six courses menées en tant que pilote invité ou remplaçant au sein du GMT94, l’Albigeois a convaincu par ses performances sportives et son approche professionnelle. Régulièrement en lutte pour le podium, Valentin a démontré sa capacité à répondre présent au niveau mondial. Son palmarès, sa motivation, ses qualités de metteur au point et de travailleur ont fait du pilote français un choix évident pour l’équipe de Christophe Guyot. Valentin n’a pas hésité à créer sa propre structure pour engager une Yamaha R6 et une Yamaha R1 en Championnat de France. Un projet unique qui l’a vu conduire deux championnats, suscitant l’admiration de tous. Après avoir accumulé 21 victoires en une seule saison, Valentin Debise mérite d’accéder au championnat du monde.

Valentin Debise : « Je suis ravi de rejoindre le GMT94-YAMAHA en tant que pilote titulaire pour la saison 2023. C’est l’objectif qui me guide depuis deux ans. C’est le fruit de tous les efforts que j’ai fournis ces dernières années. Nous avons déjà fait de belles courses ensemble, et j’ai désormais l’opportunité de démontrer mon plein potentiel. Ma saison sportive est terminée. Je vais continuer à m’entraîner pour arriver prêt dès les premiers essais de la saison. Merci au GMT94-YAMAHA de croire en moi. Merci au championnat de France qui m’a permis de me mettre en valeur. Merci à tous les partenaires qui m’ont soutenu pour réussir. »

Christophe Guyot : « Jules Cluzel nous a annoncé avant Magny-Cours sa volonté de mettre fin à sa carrière sportive en 2023. Grâce à lui nous détenons 25 podiums et 7 victoires en Mondial. Je tiens tout d’abord à le remercier pour avoir placé le GMT94 parmi les équipes de pointe du championnat du monde. Nous avons discuté avec Andy Verdoïa, qui après deux saisons en mondial a besoin d’encore un peu de temps pour démontrer son potentiel. Nous l’aiderons à progresser d’ici la fin de saison afin qu’il puisse trouver le projet 2023 qui lui conviendra le mieux. Invaincu en championnat de France Supersport cette saison, Valentin nous a démontré son niveau dans toutes les conditions, puisqu’il a également été pilote remplaçant ou invité en Mondial. La bonne entente qui s’est construite avec les membres de l’équipe, son extrême motivation et ses performances sur la scène française et mondiale nous ont pleinement convaincus qu’il pouvait être le pilote qui mènerait notre projet en Championnat du Monde Supersport. »

Crédit photos : GMT94

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85ème Bol d’Or : Une édition record et une Marseillaise pour le centenaire ! [CP] https://www.paddock-gp.com/85eme-bol-dor-une-edition-record-et-une-marseillaise-pour-le-centenaire-cp/ Mon, 19 Sep 2022 09:00:14 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1023710 Ce weekend le Circuit Paul Ricard accueillait la finale du Championnat du monde d’endurance moto (EWC) de la FIM, avec la mythique épreuve du Bol d’Or qui célébrait son centenaire. Mais aussi les courses du Bol d’Argent et du Bol Classic. Des compétitions et un programme de festivités qui ont ravi 82 000 spectateurs sur […]

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Ce weekend le Circuit Paul Ricard accueillait la finale du Championnat du monde d’endurance moto (EWC) de la FIM, avec la mythique épreuve du Bol d’Or qui célébrait son centenaire. Mais aussi les courses du Bol d’Argent et du Bol Classic. Des compétitions et un programme de festivités qui ont ravi 82 000 spectateurs sur trois jours, un chiffre record depuis le retour de l’épreuve au Castellet en 2015.

Avec 28 éditions accueillies entre 1978 et 1999 puis depuis 2015, le Bol d’Or fait partie de l’histoire du Circuit Paul Ricard. L’épreuve est inscrite au championnat FIM Endurance World Championship, et cette finale 2022 a réservé bien des surprises.

 

 

Une 85ème édition animée

Côté sportif tout d’abord, avec une course à rebondissement pour les leaders et les « top teams ». Après l’abandon des équipes favorites comme le YART, le Yoshimura SERT ou encore la BMW Motorrad, qui avait fait la pole, la victoire semblait promise à l’écurie ERC Endurance Ducati à deux heures de l’arrivée ce dimanche. Toutefois, un incident mécanique a relégué la moto #6 à la cinquième place finale. C’est alors la Yamaha #77 pilotée par le Français Mathieu Gines qui a pris les commandes de l’épreuve pour le bonheur du Wójcik Racing Team. Mais suite à une panne, le pilote français et licencié du Moto Club Circuit Paul Ricard, a dû pousser sa machine jusque dans les stands. Cette succession de malheureux incidents ont fait le jeu de l’équipe française Viltaïs Racing Igol, qui remporte l’édition du centenaire du Bol d’Or, sa première victoire en Championnat du monde d’endurance, faisant retentir la Marseillaise sur le circuit varois.

 

 

Podium général :
1. ViltaIs Racing Igol #333 (Yamaha) – 718 tours du tracé 5,673 km
2. Wójcik Racing Team EWC #77 (Yamaha) à 1 tour.
3. Webike SRC Kawasaki France #11 (Kawasaki) à 2 tours.

Pour célébrer cet anniversaire historique, les éditions Larivière, organisatrices, avaient vu les choses en grand : Show aérien de la patrouille acrobatique Tranchant au moment du départ de la course du Bol d’Or, concerts de rock, DJ set, feu d’artifice, show de stunt, moto trial, Drift Trike, exposition de 40 des motos qui ont gagné le Bol d’Or au fil des décennies, présence des anciens champions comme Roche, Mattioli, Vieria, Urdich, Bertin, Chemarin, Moineau, Lavieille, Guyot, Monneret… Et un village d’exposants avec les plus grands constructeurs et équipementiers motos.

Un Bol d’Or et un circuit responsables

A l’occasion du Bol d’Or, la FIM a annoncé l’intégration du Circuit Paul Ricard à son programme RSE KiSS (« Keep it Shiny & Sustainable”), le circuit varois étant à nouveau récompensé pour sa politique active de développement durable menée depuis plus de 10 ans. En effet, l’engagement du Circuit Paul Ricard en faveur de sports mécaniques responsables s’accorde avec les initiatives de la Commission environnementale de la FIM. C’est donc naturellement que la FIM, le Circuit Paul Ricard et Discovery Sports, promoteur du Bol d’Or, ont joint leurs forces autour du programme KiSS, le second pour une course d’endurance. Les organisateurs ont ainsi invité ce weekend des familles d’enfants malades de l’association locale Attrap’Rêves (une des sept associations partenaires du circuit) à profiter de l’événement.

A noter aussi que les organisateurs du Bol d’Or sont les nouveaux signataires de la charte « Événement éco-responsable » mise en place par le Circuit Paul Ricard dont le rôle est d’accompagner ses clients à entreprendre des actions à moindre impact sur l’environnement dans la préparation et l’organisation de leurs manifestations.
Parmi les motos engagées à l’épreuve reine du weekend, celle du team FMR34 a une particularité éco-responsable : un carburant biomasse certifié 100% durable qui réduit 65% des émissions CO2, une première en compétition moto. La Yamaha R1 engagée dans la nouvelle catégorie Experimental a été développée par 14 élèves du lycée professionnel Pierre Mendès France de Montpellier dans le cadre d’un projet pédagogique initié avec la Mutuelle des Motards en 2015. Les jeunes techniciens peuvent être fiers de leur travail : la moto #43 est allée au bout de la course de 24 heures et termine deuxième de sa catégorie et 30ème sur 43 au classement général.

La sécurité routière était également au cœur de l’événement du Bol d’Or avec un stand de sensibilisation de la Maison de la sécurité routière dans le village exposants et la présence du délégué interministériel à la sécurité routière, David Julliard, venu dans le cadre de la promotion de la nouvelle action de communication « Sur Circuit 100% passion, sur route 100% raison ». A cette occasion, une convention a été signée entre la délégation de la sécurité routière et le GPSM (Groupement des professionnels des sports mécaniques), dont est membre actif le Circuit Paul Ricard, en présence des présidents de la FIM (Fédération Internationale de Motocyclisme), Jorge Viegas, et la FFM (Fédération Française de Motocyclisme) Sébastien Poirier, afin de promouvoir les messages de prévention et de sensibilisation de la sécurité routière via une campagne d’affichage et une communication auprès des motards.

> Résultats complets du Bol d’Or

Les 4 prochains événements au Circuit Paul Ricard :

23-25 septembre : Championnat de France Superbike
1er octobre : POG Tour
7-8 octobre : Porsche Sprint Challenge
8-9 octobre : Mud Girl

 

Crédits photos : Morgan Mathurin & Jean-Marie Farina

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WSBK Supersport Magny-Cours FP2 : Valentin Debise en pole provisoire ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-magny-cours-fp2-valentin-debise-en-pole-provisoire/ Fri, 09 Sep 2022 15:00:46 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1019536 Le Championnat du monde Supersport 2022 a fait sa rentrée des classes sur le Circuit de Nevers Magny-Cours après une pause estivale, 7e rendez-vous des 12 prévus cette saison. Déjà titré en MotoE™ à Misano, Dominique Aegerter (Ten Kate Racing Yamaha) est arrivé dans la Nièvre en tant que leader du Championnat avec 14 points […]

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Le Championnat du monde Supersport 2022 a fait sa rentrée des classes sur le Circuit de Nevers Magny-Cours après une pause estivale, 7e rendez-vous des 12 prévus cette saison.

Déjà titré en MotoE™ à Misano, Dominique Aegerter (Ten Kate Racing Yamaha) est arrivé dans la Nièvre en tant que leader du Championnat avec 14 points d’avance sur un Lorenzo Baldassarri (Evan Bros. WorldSSP Yamaha Team) brillant à Most, alors que Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team), Can Öncü (Kawasaki Puccetti Racing) et Stefano Manzi (Dynavolt Triumph) sont les prétendants actuels à la 3e marche du podium.

Autre centre d’intérêt pour la manche française, l’actualité de l’équipe GMT94 Yamaha, avec d’une part le retour de Jules Cluzel aux côtés d’Andy Verdoïa, sous réserve de l’accord du médecin après sa blessure à Donington Park, mais aussi la présence des deux pilotes wildcards aidés par la structure de Christophe Guyot, Valentin Debise et Matthieu Gregorio.

Ce matin en FP1, avec la pluie tombée durant la FP1 des Superbike, les pilotes Supersport ont dû faire face à des conditions de piste difficile qui se sont notablement améliorées au fil de la séance permettant de spectaculaires améliorations des chronos dans les tout derniers instants. Adrian Huertas (MTM Kawasaki) s’est finalement avéré le plus rapide en 1’46.661 après un défilé frénétique de leaders successifs qui n’augure en rien de la suite du weekend.

Côté français, on a noté la solide prestation de Valentin Debise mais aussi, malheureusement la violente chute de l’autre wildcard hexagonale, Matthieu Gregorio, également sous les couleurs du GMT94 Yamaha.

Au moment de s’élancer pour les 31 pilotes inscrits, il ne pleut plus mais un ciel mitigé surplombe une piste encore mouillée balayée par un fort vent. Des températures de 18° dans l’air et 21° au sol viennent compléter ce point météo, tout comme un soleil quasi automnal.

 

 

Kyle Smith (VFT Racing) inscrit la première référence en 1’56.319, battue au tour suivant par l’Australien Benjamin Currie (Motozoo Racing by Puccetti) en 1’55.808.

 

 

Jules Cluzel prend alors les choses en mains en 1″55.722 mais se voit surpassé par Thomas Booth-Amos (Prodina Racing WorldSSP) en 1’54.004.

 

 

Au terme du premier quart d’heure seuls 15 pilotes sur 31 ont pris la piste, ce qui n’est pas le cas de Dominique Aegerter, Federico Caricasulo et autre Andy Verdoïa.

A l’inverse Lorenzo Baldassarri (Evan Bros.WorldSSP Yamaha Team) juge ces conditions précaires utiles et se porte en haut du tableau en 1’53.027.

 

 

Kyle Smith prend le relais en 1’49.518, puis 1’48.485 et 1’46.519 à la mi-séance.

Yari Montella part à la faute sans gravité puis Valentin Debise s’empare du commandement en 1’46.052 puis 1’45.239.

Kyle Smith et Valentin Debise s’échangent le leadership aux passages suivants, le wildcard du GMT94 prenant le meilleur en 1’43.795 à l’entame du dernier quart d’heure devant Niki Tuuli (MV Agusta Reparto Corse) performant dès son retour à Most.

C’est le moment où les drapeaux rouge sont agités afin de permettre le nettoyage de la piste suite à une chute sans gravité de Tom Booth-Amos.

A la reprise, Adrian Huertas (MTM Kawasaki) produit son effort et impose un 1’43.167 tandis que Lorenzo Baldassarri part à la faute sans gravité.

Il reste 6 minutes quand Valentin Debise reprend la 2e position, à 2 dixième de l’Espagnol, juste devant Dominique Aegerter.

Les têtes d’affiche allument alors les premiers secteurs en rouge et au final Federico Caricasulo s’impose en 1’41.799.

C’est sans compter sur le champion de France Supersport 600 en titre, Valentin Debise, qui inscrit in extremis 1’41.776 !

 

 

Résultats de la FP2 Supersport à Magny-Cours :

Résultats combinés FP1/FP2 Supersport à Magny-Cours :

Crédit classement : WorldSBK.com

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WSBK Supersport Magny-Cours FP1 : Adrián Huertas profite de l’explosion des chronos dans les dernières secondes… https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-magny-cours-fp1-adrian-huertas-profite-de-lexplosion-des-chronos-dans-les-dernieres-secondes/ Fri, 09 Sep 2022 10:15:20 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1019416 Le Championnat du monde Supersport 2022 fait sa rentrée des classes sur le Circuit de Nevers Magny-Cours après une pause estivale, 7e rendez-vous des 12 prévus cette saison. Déjà titré en MotoE™ à Misano, Dominique Aegerter (Ten Kate Racing Yamaha) arrive dans la Nièvre en tant que leader du Championnat avec 14 points d’avance sur […]

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Le Championnat du monde Supersport 2022 fait sa rentrée des classes sur le Circuit de Nevers Magny-Cours après une pause estivale, 7e rendez-vous des 12 prévus cette saison.

Déjà titré en MotoE™ à Misano, Dominique Aegerter (Ten Kate Racing Yamaha) arrive dans la Nièvre en tant que leader du Championnat avec 14 points d’avance sur un Lorenzo Baldassarri (Evan Bros. WorldSSP Yamaha Team) brillant à Most, alors que Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team), Can Öncü (Kawasaki Puccetti Racing) et Stefano Manzi (Dynavolt Triumph) sont les prétendants actuels à la 3e marche du podium.

 

 

Autre centre d’intérêt pour la manche française, l’actualité de l’équipe GMT94 Yamaha, avec d’une part le retour de Jules Cluzel aux côtés d’Andy Verdoïa, sous réserve de l’accord du médecin après sa blessure à Donington Park, mais aussi la présence des deux pilotes wildcards aidés par la structure de Christophe Guyot, Valentin Debise et Matthieu Gregorio.

Avec la pluie tombée durant la FP1 des Superbike, les pilotes Supersport vont devoir en découdre dans des conditions difficiles avec des températures de 18° dans l’air et 21° au sol.

Rapidement, Jules Cluzel se porte dans le haut du classement, seulement précédé de Can Öncü en 2’01.303 après 5 minutes.

 

 

Valentin Debise vient alors se placer en deuxième position, à une demi-seconde du pilote turc, et même prendre l’avantage au passage suivant, en 2’00.717.

Jules Cluzel frappe alors un grand coup en 1’58.534, plus d’une seconde devant tout le monde à cet instant de la séance.

Malheureusement, le wildcard Matthieu Gregorio subit une violente chute et sa moto est sérieusement endommagée alors que le Français se tient le poignet gauche mais est sur ses jambes. Il est emmené au centre médical du circuit pour un contrôle.

Pendant ce temps, Can Öncü abaisse la référence en 1’57.487 devant Federico Caricasulo et sa Ducati Althea Racing.

Un peu avant la mi-séance, Kyle Smith (VFT Racing) s’empare du commandement en 1’57.135 mais les conditions de piste s’améliorent et Lorenzo Baldassarri inscrit 1’56.387 en haut du tableau.

Tous les ténors rentrent au box à un quart d’heure du drapeau à damier et, à la reprise, Isaac Viñales (D34G Racing)  s’octroie le leadership en 1’56.261 sur sa Triumph.

L’offensive des « non Yamaha » ne s’arrête pas là, avec Raffaele De Rosa (Orelac Racing Verdnatura WorldSSP) en 1’56.017 puis Thomas Booth-Amos (Prodina Racing WorldSSP) en 1’55.014.

 

 

Valentin Debise tient bien la comparaison, 2e à 0,118 seconde, mais les chronos continuent de descendre sous l’impulsion de Yari Montella (Kawasaki Puccetti Racing) en 1’51.789 puis 1’50.384.

Adrián Huertas (MTM Kawasaki) clôt finalement le débat en 1’49.166 puis en 1’46.661.

 

 

Comme en Superbike, mais pour d’autres raisons, la hiérarchie n’est que peu significative au vu de l’accélération exponentielle des améliorations dans les dernières secondes de la séance…

 

Résultats de la FP1 Supersport à Magny-Cours :

Crédit classement : WorldSBK.com

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FSBK VD 53 : Débriefing Valentin Debise après ses 3 victoires à Carole ! https://www.paddock-gp.com/fsbk-vd-53-debriefing-valentin-debise-apres-ses-3-victoires-a-carole/ Sun, 28 Aug 2022 10:30:38 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1014583 Cela fait plus de 10 ans que nous entretenons une relation particulière avec Valentin Debise sur les circuits français ou internationaux. Il était donc naturel que nous lui ouvrions une fois de plus nos colonnes pour partager son aventure en Championnat de France FSBK, dans lequel l’Albigeois vise à nouveau le titre en Supersport 600 […]

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Cela fait plus de 10 ans que nous entretenons une relation particulière avec Valentin Debise sur les circuits français ou internationaux. Il était donc naturel que nous lui ouvrions une fois de plus nos colonnes pour partager son aventure en Championnat de France FSBK, dans lequel l’Albigeois vise à nouveau le titre en Supersport 600 et en Superbike 1000.

Après ses quatre victoires au Mans au guidon de ses nouvelles Yamaha, puis ses quatre victoires à Nogaro et ses trois succès à Lédenon, celui que l’on surnommait VD53 mais qui porte maintenant le numéro #153 a connu sa première panne mécanique à Pau Arnos, en ne remportant seulement « que » trois des quatre courses auxquelles il a participé. S’en sont suivies 4 victoires à Magny-Cours puis son remplacement de Jules Cluzel blessé à Most en championnat du monde.

Nous le retrouvons après l’avant-dernière manche du FSBK à Carole, et avant sa wild card à Magny-Cours.


Valentin, tu viens de faire l’avant-dernière manche du championnat de France FSBK sur le circuit Carole où tu as gagné trois courses sur quatre, acquis le titre de champion de France en 600cc, et remporté la deuxième course en 1000cc alors que tu as été contraint à l’abandon dans la première. Raconte-nous ton week-end…
Valentin Debise : « les courses en 600 se sont déroulées comme les qualifications, c’est-à-dire que j’avais un net avantage sur mes concurrents, sans doute du au fait que je m’étais entraîné grâce à la Mutuelle des Motard, au circuit Carole et à la Fédération Française de Motocyclisme qui avaient organisé deux journées. En fait, sur la dizaine de pilotes invités à participer, nous n’avons été que deux à répondre présent. C’est quand même un peu dommage. Personnellement, j’ai saisi cette opportunité et au final ça m’a bien servi. Je n’étais pas allé m’entraîner à Magny-Cours pour des raisons de budget, mais je savais que Carole est un circuit important pour le championnat de France, dans le sens où toute l’industrie de la moto est présente, tout comme la FFM, mes partenaires et la famille Guyot. Donc pour moi, c’est un circuit où il est important de performer et c’est pour cela que j’ai saisi cette opportunité de m’entraîner à Carole, beaucoup plus avec la 600 qu’avec la 1000. Ce travail a donc été récompensé.
Après, pour la 1000, c’est vrai que je n’étais pas très rapide à la première course. Carole est un circuit compliqué avec la 1000, et on va dire que l’aspect pneumatique y est assez étrange, dans le sens où ça varie beaucoup par rapport à ce dont on a l’habitude. Du coup, la première course, je n’ai pas été très rapide même si j’étais quand même en tête et que j’arrivais à maintenir Kenny Foray derrière en freinant tard et en profitant du fait que Carole est un circuit assez mono trajectoire. Ensuite, un demi-guidon a cassé et j’ai dû abandonner. Du coup, pour la deuxième course, j’ai changé mon choix de pneus et ça c’est avéré payant, puisque mon rythme était bien plus élevé. De mémoire, j’ai fait 16 ou 17 fois le tour en 59 secondes, puis j’ai coupé car j’ai vu que j’avais plus de deux secondes d’avance sur Kenny, mais je pense que j’aurais pu faire toute la course en 59, ce qui n’a jamais été réalisé. Donc le rythme était super et j’ai été satisfait d’avoir fini devant Kenny, car pour moi il est la référence sur ce circuit : c’est là où il a roulé le plus, et c’est sur ce circuit où il m’a toujours impressionné. Donc de le battre là, avec son équipe Tecma qui connaît très bien la piste, c’est une satisfaction personnelle. »

Le demi-guidon qui casse, c’est une paille dans le métal, un mauvais serrage ou autre chose ?
« J’ai des demi-guidons de qualité, c’est indéniable, mais il y a eu un mauvais montage et ça ne forçait pas au bon endroit. Ça aurait pu casser à n’importe quel moment mais ça a cassé au moment où j’ai pris les freins dans le premier virage. J’ai eu la chance que ce soit le demi-guidon gauche, donc j’ai réussi à me ralentir mais comme j’appuyais du côté droit, la moto est partie à droite, et le temps que je réagisse j’étais dans la terre. Il y a des photos assez impressionnantes sur Internet ou je suis une roue en l’air, une main sur la fourche, une main sur le guidon, en train d’essayer de me sauver la vie (rires). »

Il te reste maintenant deux rendez-vous importants, la finale du championnat de France FSBK où se jouera le titre national en 1000cc, et la wild card en championnat du monde 600cc à Magny-Cours. Pour le titre en Superbike, comment se présente la situation ?
« Mathématiquement, Alan Techer peut encore avoir le titre, mais avec 50 points de retard alors que 52 restent à distribuer, ça semble compliqué. Du coup, mon principal adversaire est Kenny, qui est à 19 points. Rien n’est jamais acquis mais il vaut mieux avoir 19 points d’avance que 19 points de retard, du coup je n’ai pas de stress par rapport à ça. Bien sûr, je ne connais pas le circuit Paul Ricard car je n’y ai roulé qu’une seule fois une demi-journée, sur le petit circuit, il y a plus de 10 ans. Donc je ne connais pas la piste et je n’ai pas le temps d’aller m’y entraîner alors que les autres vont sortir du Bol d’or et connaître le tracé par cœur. Mais malgré tout, je pense que ça va aller. Je ne sais pas encore quel tracé on va utiliser car on attend la décision de la fédération, mais de toute façon il va falloir du moteur alors qu’on a un petit désavantage dans ce domaine avec notre moteur stock. Mais bon, je n’ai pas encore vraiment calculé, mais je crois que si je fais quatrième et troisième pendant que Kenny gagne les deux courses, ça passe, ou quelque chose comme ça, je dois vérifier. Globalement, j’ai quand même de la marge et je ne suis pas super inquiet, donc je vais fiabiliser la moto au maximum pour pouvoir finir les courses sans problème. »

L’autre échéance, c’est la wild card à Magny-Cours, qui se déroulera avant la finale du championnat de France. Comment abordes-tu cela, puisqu’on a vu que, un peu paradoxalement, tu étais davantage satisfait de ta deuxième course à Most où as terminé 8e que de la première où tu as terminé 4e ?
« Je suis optimiste car j’ai déjà eu la chance de rouler en mondial cette année pour remplacer Jules Cluzel blessé au GMT94, donc ça ne sera pas ma première course, et ça enlève déjà un stress. Là, concrètement, je fais la wild card avec ma propre moto, donc j’ai récupéré des pneus Pirelli et des suspensions Öhlins pour pouvoir m’entraîner. Je mets donc les chances de mon côté, et surtout j’aborde la course d’une manière différente : arrivé à Most, à chaque fois que j’étais dans les cinq premiers j’étais moi-même étonné car je me voyais plus loin que ça, avec le niveau qui s’est beaucoup élevé. Mais finalement, j’ai vu que je pouvais vraiment performer, donc maintenant mon état d’esprit est plus à viser de belles performances que de m’étonner à être cinquième. L’état d’esprit différent, et l’équipe le sera aussi, puisque je ne bénéficierai pas de l’équipe de Jules. Mais grâce au GMT 94, je sais déjà qui j’aurai et je suis sûr que tout va bien se passer. L’année dernière, la moto allait super bien, donc on va repartir sur ces bases-là, et au final il y a beaucoup moins de points d’interrogation qu’à Most cette année ou qu’à Magny-Cours l’an dernier : tout ce que j’ai à faire, c’est à piloter, et bien, donc comme j’ai confiance dans ce que je sais faire, j’y vais de façon beaucoup plus sereine. »

📸 @wj.22

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FFM : Découvrez les pilotes sélectionnés pour les wild cards WSBK de Magny-Cours [CP] https://www.paddock-gp.com/wsbk-magny-cours-decouvrez-les-pilotes-selectionnes-pour-les-wild-cards-cp/ Wed, 17 Aug 2022 09:00:45 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1011130 Dans le cadre de la dynamisation du Championnat de France FSBK-FE, la Fédération Française de Motocyclisme avec le soutien du GMT94 et du team Flembbo, a attribué 3 wild cards au soir de l’épreuve de Magny-Cours, cinquième étape de ce Championnat. Avec l’objectif de promouvoir les meilleurs pilotes du Championnat de France FSBK-FE à l’international et […]

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Dans le cadre de la dynamisation du Championnat de France FSBK-FE, la Fédération Française de Motocyclisme avec le soutien du GMT94 et du team Flembbo, a attribué 3 wild cards au soir de l’épreuve de Magny-Cours, cinquième étape de ce Championnat.

Avec l’objectif de promouvoir les meilleurs pilotes du Championnat de France FSBK-FE à l’international et faciliter l’accès au Championnat du Monde WSBK, la FFM franchit une étape complémentaire en offrant 3 wild cards pour l’épreuve WSBK de Magny-Cours les 09,10,11 septembre prochains.

Valentin Debise et Matthieu Gregorio en SSP600
Avec 10 victoires en 10 courses disputées, Valentin Debise, patron du Championnat de France en catégorie Supersport 600, remporte la wild card au sein du team Yamaha GMT94 pour participer à la manche tricolore. Valentin disposera d’une Yamaha R6 préparée dans les ateliers de la structure parisienne et bénéficiera du support technique et humain de l’équipe managée par Christophe Guyot.

Auteur d’une saison remarquable en Championnat de France SSP 600 et dauphin de Valentin Debise au classement provisoire, c’est en toute logique que la seconde Wild Card est attribuée à Matthieu Gregorio. Agé de 21 ans, le pilote originaire de Fontanes (30) bénéficiera du soutien de la FFM, du GMT94 et de YAMAHA pour participer à la 7ème étape du Championnat du monde WSBK au sein de sa propre structure.

Loris Chaidron lauréat en SSP300
Le jeune Loris Chaidron, récemment vainqueur de la 1ère course SSP300 de Magny-Cours en FSBK-FE, disposera d’une Wild Card au sein du team Flembbo, notre team français sur le Mondial, pour participer à la manche tricolore du Championnat du Monde Superbike. Ayant plus de 16 ans, âge minimum requis pour participer au mondial SSP300, Loris bénéficiera de l’expérience du team Flembbo pour s’exprimer pour la première fois, sur la scène internationale.

Sébastien Poirier (Président de la FFM) : « Après le succès rencontré en 2021, nous franchissons un nouveau cap cette année en proposant 3 wild cards offertes à des représentants du Championnat de France FSBK-FE. La FFM met tout en œuvre pour aider les pilotes français à s’exprimer sur la scène internationale. Notre partenariat avec le GMT94-Yamaha et le team Flembbo a pour objectif de valoriser notre Championnat de France et de démontrer la qualité sportive des pilotes qui y participent. »

Christophe Guyot (Team Manager du GMT94) : « Le projet wild card mené en FSBK par le GMT94, la FFM et Yamaha apporte enthousiasme et compétitivité à un championnat de France qui affiche chaque week-end des grilles complètes en Supersport 600. Les records ont été battus sur tous les circuits français. Il est certain que dans les années à venir, de nombreux pilotes issus du FSBK se retrouveront au niveau international à défendre les couleurs françaises au plus haut niveau. La FFM et Yamaha nous soutiennent depuis le début pour récompenser le leader du championnat, et maintenant nous sommes également aux côtés de la FFM pour aider le meilleur jeune qu’elle aura désigné. Nous souhaitons bon courage à Valentin pour cette année ainsi qu’à l’heureux élu. Tous les deux porteront au WorldSBK de Magny-Cours ce fantastique projet. »

Laurent Engel (Team Manager du team Flembbo) : « La wild card offre la possibilité au sélectionné de découvrir le fonctionnement d’une structure de niveau mondial. Loris bénéficiera de tout le soutien du team Flembbo, sans aucune différence avec nos coureurs permanents. Il disposera d’une moto officielle, d’un mécanicien attitré ainsi que d’un ingénieur et pourra profiter de toute notre expérience.»

 

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WSBK 2023 : Garrett Gerloff chez BMW et Aegerter un des pressentis au GMT94 sont les dernières tendances https://www.paddock-gp.com/wsbk-2023-garrett-gerloff-chez-bmw-et-aegerter-un-des-pressentis-au-gmt94-sont-les-dernieres-tendances/ Fri, 05 Aug 2022 06:00:02 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1007297 A l'instar du MotoGP le WSBK a aussi son marché des transferts avec ses surprises dont certaines concernent les couleurs françaises.

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Le WSBK est entré dans sa trêve estivale au moment où le MotoGP en sort et, comme cette dernière catégorie, celle réservée aux motos issues de la série a aussi son marché des transferts en vue de 2023. Il y a du mouvement et notamment au sein de la famille Yamaha qui s’agrandira avec l’arrivée du GMT94. Mais aussi parce que BMW y fait ses emplettes… Et puis on parle du retour d’un ancien champion du monde sur une Kawasaki.

La grille WSBK devrait connaitre quelques changements en 2023 et la sensation attendue est de voir l’Américain Garrett Gerloff débarquer chez BMW. Sa période Yamaha, d’abord bien engagée, jusqu’à faire des piges en MotoGP, a connu un coup d’arrêt depuis un accrochage avec Toprak Razgatlioglu et elle ne s’est jamais relancée depuis. Il est donc temps de changer d’air, une opportunité que saisirait BMW. Avec la reconversion comme cadre de son écurie d’Eugène Laverty, la marque allemande mettrait ainsi Gerloff chez Bonovo en équipier de Loris Baz dont le renouvellement de contrat est acquis dans le principe. On rappellera que, sur la M1000RR, Redding est déjà assuré de son sort sous les couleurs officielles, comme van der Mark.

Garrett Gerloff quitte Yamaha pour BMW

WSBK : Sylvain Guintoli et Tom Sykes se disputent une Kawasaki

Chez Yamaha, la structure officielle restera en l’état avec Toprak Razgatlioglu et Andrea Locatelli. Chez le satellite GRT, Nozane sera à nouveau soutenu par Yamaha Japon alors que son équipier est à choisir entre Aegerter, MacKenzie ou Jack Gagne. Peu ou prou, on retrouve les mêmes noms chassés par Christophe Guyot pour sa future R1 du GMT94, le Français réfléchissant ainsi sur les cas du Suisse et de l’Américain.

Chez Honda, Lecuona et Vierge n’ont aucun souci à se faire, tout comme Rinaldi peut être rassuré au sujet de sa place à côté de Bautista chez Ducati. Chez Kawasaki, Rea et Alex Lowes sont inscrits dans le marbre mais chez l’allié Puccetti, Lucas Mahias a du souci à se faire. En effet, la rumeur veut qu’en 2023 on y retrouve un ancien Champion du Monde. On parle de Tom Sykes mais aussi de Sylvain Guintoli. Voilà pour les écuries les plus en vue. On attend maintenant les confirmations officielles.

Sylvain Guintoli (à gauche) et Tom Sykes veulent revenir dans le Championnat du Monde Superbike

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WSBK Supersport Interview Andy Verdoïa : « Mon objectif est d’aller en Moto2 » https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-interview-andy-verdoia-mon-objectif-est-daller-en-moto2/ Thu, 28 Jul 2022 10:30:39 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1005287 Andy Verdoïa ne fait pas encore vraiment les gros titres des journaux mais le Niçois qui n’a pas encore 20 ans montre depuis son plus jeune âge une détermination à toute épreuve qui pourrait bien lui permettre d’atteindre son objectif de courir un jour en Grand Prix… Pour cela, l’actuel coéquipier de Jules Cluzel au […]

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Andy Verdoïa ne fait pas encore vraiment les gros titres des journaux mais le Niçois qui n’a pas encore 20 ans montre depuis son plus jeune âge une détermination à toute épreuve qui pourrait bien lui permettre d’atteindre son objectif de courir un jour en Grand Prix…

Pour cela, l’actuel coéquipier de Jules Cluzel au sein du GMT94 n’a pas hésité à s’expatrier très jeune en Espagne, puis plus tard en Italie, afin de se forger une expérience qui comprend également une saison complète en championnat du monde 300 et une première année en mondial Supersport marquée par une première victoire.

Le pilote Yamaha nous explique son parcours quelque peu atypique…

Andy Verdoïa : « J’ai voulu débuter la moto à l’âge de quatre ans et demi en voyant les courses que mes parents regardaient à la télévision. J’ai toujours été hyperactif mais c’était le seul moment où j’étais un peu calme et je tenais en place (rires). J’ai donc commencé sur un PW, et ensuite, à l’âge de huit ans, j’ai fait mon premier championnat de France en 50 cc. J’ai pu faire tout le championnat, et en même temps, le championnat d’Espagne en parallèle. Ensuite, j’ai fait toutes les catégories en Espagne en 70cc, 80cc, champion d’Espagne en Moto4… »

Tu te déplaçais à chaque fois où tu habitais là-bas ?
« J’allais en Espagne au début, jusqu’à mes 13 ans, puis j’ai demandé à mes parents si je pouvais aller vivre en Espagne. J’ai donc été habiter à Valence car il y a une école de pilotage dans laquelle je pouvais m’entraîner correctement. Je suis donc resté là-bas à temps complet pendant deux ans pour faire la pré-Moto3 puis le Championnat du monde Junior en Moto3. Ensuite, malheureusement, j’ai dû revenir car la personne chez qui j’habitais ne pouvait plus occuper de moi. Je me suis donc retrouvé à pied mais grâce à Éric de Seynes j’ai pu faire trois wildcards en championnat du monde 300. J’avais 15 ans mais ça c’est plutôt pas mal passé. L’année d’après, à travers le bLU cRU, j’ai été sélectionné pour faire le championnat du monde 300 : j’ai fini quatrième, premier bLU cRU et premier Yamaha. C’était donc plutôt une bonne saison et c’est ça qui a conduit à monter en 600. Là, ça a été assez compliqué car ce n’est pas du tout le même pilotage et je n’avais que 17 ans. Avec Éric de Seynes, on a donc décidé de passer en Italie pour faire le championnat national qui avait un niveau très élevé et des pneus Pirelli comme en championnat du monde. Malgré quelques petits pépins qui n’auraient pas dû se produire, j’ai terminé sixième du championnat et j’ai eu la chance de faire une wild card en mondial à Magny-Cours avec le GMT94. Ça s’est plutôt bien passé et, avec Christophe Guyot, on a décidé de faire aussi la course à Barcelone. Malheureusement, ça c’est fini très rapidement et avec quelques fractures, car un pilote s’est retrouvé sans frein à la course 1 et m’a percuté à 200 km/h. Du coup, je n’ai pas pu faire la troisième wild card prévue à Jerez, mais en 2022 je fais la saison complète avec le GMT94 de Christophe Guyot. »

Peux-tu dresser un premier bilan du début de saison ?
« Le règlement ne nous aide pas et ce n’est pas la saison la plus facile. Du coup, on se donne au maximum, que ce soit le team ou moi. On est constamment handicapé avec cette histoire de poids, puisque les pilotes légers doivent mettre du lest sur la moto, et au niveau réglages, pilotage et usure de pneu, ça change tout. On est très handicapé face aux motos de cylindrée supérieure mais on va voir comment se passe le reste de la saison. Ce qui est sûr, c’est que les résultats du début de saison n’ont pas été ceux qu’on espérait, que ce soit pour le team ou les pilotes. Mais on travaille dur pour y arriver (rires). »

Il n’y a quand même que des Yamaha qui gagnent…
« Bien sûr. En ce moment, c’est Dominique Aegerter. Il pèse presque 10 kg de plus que nous, et encore, parce qu’on a pris du poids exprès pour justement essayer de pallier à ce problème. Mais à un moment, on a des gabarits qui sont faits comme ça et on ne peut pas prendre 10 kilos d’une saison à l’autre : ce n’est pas possible et ce n’est pas à mon avis un gabarit naturel de pilote de faire 70 kg. Si on les fait, c’est comme ça, mais en général un pilote pèse entre 60 et 65 kilos, pas plus. Les pilotes ont donc des motos plus légères que nous, et on se retrouve avec une moto qui pèse aussi lourd qu’une Superbike, mais pas avec la même puissance. Les pilotes lourds peuvent beaucoup jouer avec leur corps dans toutes les phases de pilotage, alors que pour nous le poids est davantage concentrée sur la moto. Du coup, ils se servent du poids, comme par exemple en accélération où ils mettent tout leur poids en arrière et ont moins d’usure de pneu et plus de grip. »

Comment vois-tu le futur ?
« On va déjà se concentrer sur les courses à venir, parce qu’il faut améliorer tout cela. J’espère que le règlement nous aidera, mais en tout cas on se donne à fond. L’important, c’est de ne pas lâcher et de rester fort mentalement.
Ensuite, pourquoi pas passer en Moto2, et on en a parlé avec Éric de Seynes, d’autant que maintenant Yamaha y a une équipe, mais il faut d’abord faire des résultats en Supersport. Donc on se concentre sur le championnat, course par course. »

On sait que tes relations avec Éric de Seynes sont très bonnes : Sais-tu ce qui l’a séduit en toi ?
« Honnêtement, je ne sais pas. On a toujours eu une entente exceptionnelle depuis le début mais cela n’a jamais été explicité. C’est super qu’une personne comme Éric de Seynes puisse aider un jeune pilote comme moi et c’est vraiment grâce à lui, et grâce à mes parents, que je suis là où j’en suis. Maintenant, il a pris la relève et il m’aide au maximum pour que je puisse arriver à mon objectif qui est d’aller du côté du MotoGP. Mais pour le moment, on est sur le Supersport et l’important est d’y faire des résultats, donc je le remercie énormément de m’avoir permis d’arriver là où j’en suis. »

Depuis cette interview, Andy Verdoïa a obtenu son meilleur résultat de la saison avec une place de huitième à Donington Park.

 

Crédit photos : GMT94/WJ/Gee Bee Images

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WSBK Supersport Interview Christophe Guyot : Carole, 2023, Magny-Cours… (2/2) https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-interview-christophe-guyot-carole-magny-cours-2023-2-2/ Thu, 21 Jul 2022 08:00:19 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1004291 Mardi, le circuit Carole était privatisé pour le GMT94, dans son expression la plus large, et nous en avons profité pour interviewer Christophe Guyot, en commençant par lui demander des nouvelles de Jules Cluzel. Vous pouvez retrouver la première partie de l’interview ici. Mais l’actualité de l’équipe française ne se limitait pas à cela… Christophe, […]

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Mardi, le circuit Carole était privatisé pour le GMT94, dans son expression la plus large, et nous en avons profité pour interviewer Christophe Guyot, en commençant par lui demander des nouvelles de Jules Cluzel.

Vous pouvez retrouver la première partie de l’interview ici.

Mais l’actualité de l’équipe française ne se limitait pas à cela…


Christophe, laissons provisoirement de côté le Supersport mondial et passons à cette journée aujourd’hui sur le circuit Carole : qu’est-ce que c’est ?
« C’est la Mutuelle des Motards qui nous offre une journée complète pour soutenir les pilotes qu’on soutient ! Ils sont 14, ils ont tout reçu une invitation et beaucoup sont venus. Ils font essentiellement le championnat de France mais il y en a un de la coupe Yamaha, Marcus Delestre, qui est notre coup de cœur car il porte le numéro 94 et il vient aussi du championnat de France avant de se mettre dans une catégorie où il se met en valeur. Sinon, ce sont vraiment les pilotes du championnat de France, en 1000 avec Martin Renaudin, mais essentiellement en 600 avec Johan Gimbert qui a étonné tout le monde à Magny-Cours et qui découvre Carole, Bartholomé Perrin, Enzo de la Vega, Valentin Debise, et Justine Pedemonte en 300.
Ce que fait la Mutuelle des Motards, c’est super car ça aide énormément : un roulage comme ça, tranquille, est une des aides les plus précieuses. Tous nos mécanos sont ici pour aider, même si deux sont plus concentrés avec Valentin Debise, suite à la transformation du projet. Au départ, il venait avec sa moto du championnat de France, mais là, on a accepté, et la Mutuelle aussi, qu’on transforme un peu et qu’on aide Valentin pour préparer Most. Mais tous nos autres mécaniciens sont avec les jeunes pour les aider et leur donner des conseils. »

De plus, ils ont reçu pour cette saison une aide en ce qui concerne des pièces comme les batteries ou les chaînes…
« C’est ça. En fonction des possibilités de nos partenaires, du moment où on nous a sollicité les premiers qui ont levé la main ont forcément été les premiers servis. Mais on essaie de leur apporter ce qu’on peut, et c’est ouvert à tout le monde. »

Mais si tu as 200 demandes ?
« On répondra 200 fois ! Je ne dis pas qu’on pourra satisfaire tout le monde, mais de toute façon il y aura une réponse. C’est comme pour les stages : on travaille beaucoup avec les établissements Jacques Brel à Choisy-le-Roi et Fernand Léger à Ivry-sur-Seine, mais on reçoit des demandes de stages diverses et variées du Val-de-Marne, de France et de l’étranger. Donc on ne peut pas inscrire tout le monde mais on renvoie toujours une réponse, et pas une réponse du style « merci mais on ne peut pas » : on essaie toujours d’apporter une idée ou un projet. »

On peut parler de l’année prochaine pour le GMT94 ou est-ce encore trop tôt ?
« On peut en parler. Il y aura pour les deux prochaines années une moto en Superbike et une moto en Supersport. C’est volontaire qu’on ne fait pas un communiqué de presse : tu me poses la question, donc je réponds car on n’est pas là pour cacher les choses, mais en fait ça ne m’intéresse pas trop d’en parler. Simplement, c’est fait, mais je n’ai pas trop envie d’en parler parce qu’on ne vit pas une saison facile et j’ai vraiment envie de rester concentré toute la saison avec mes deux pilotes, Andy Verdoïa et Jules Cluzel, ainsi que Valentin Debise à Magny-Cours, parce que c’est important pour lui. Pour moi, pour le team, pour les pilotes, il est donc important de rester à 100 % focalisés sur l’objectif de faire les meilleurs résultats possibles en 2022 ! Alors évidemment, on est toujours obligé de préparer le futur, donc oui ça se passera comme ça en 2023, mais je n’ai vraiment pas d’autres précisions que ça. Et vraiment pas ! Les noms des pilotes… je n’ai vraiment rien, et je ne le préparerai pas avant la fin de l’année : on fait de la course parce que c’est le résultat qui décide, donc je ne vais quand même pas décider maintenant alors qu’on n’a pas fini la saison ! Donc on n’a rien à décider maintenant, si ce n’est que ce sera une moto en Superbike et une moto en Supersport. »

Yamaha, sans doute…
« Yamaha, évidemment, les deux prochaines années. Ce qui est très important, c’est « merci, merci, merci Éric de Seynes ! » parce que le choix initial était peut-être de partir avec deux Superbike, mais notre choix a été de garder le projet en Supersport, et Eric m’a suivi là-dessus, ce qui n’était pas facile. Si on veut continuer le projet avec la Fédération Française de Motocyclisme, la wildcard on ne pourrait pas la faire en Superbike ! Donc pouvoir continuer le projet Supersport, c’est extrêmement important car cela suscite un grand enthousiasme en France, à commencer par celui qui a remporté la deuxième wildcard, Matthieu Gregorio. Il faut vraiment laisser cela en place : c’est l’ADN du GMT 94 ! Si on fait de la course moto, c’est pour permettre que tout le monde puisse en faire.
Et Pirelli nous a également soutenu sur ce projet des wildcards, celle de Matthieu Gregorio mais aussi, et c’est nouveau et extrêmement sport, celle de Valentin Debise. Giorgio Barbier, Pirelli Italie, nous aide sur le projet Magny-Cours, y compris Valentin Debise, parce qu’il a compris que sans lui, le projet ne serait pas aussi fort. En fait, on a aussi besoin d’avoir une locomotive, et si Valentin était prévu aujourd’hui quand même, alors que normalement c’est un projet pour les jeunes, c’est parce que sans lui : quel est le repère des jeunes ? Il apporte énormément en ce qui concerne le niveau. Ce qu’il faut comprendre, c’est que cette année, pour la première fois, Matthieu Gregorio et Johan Gimbert sont deux pilotes qui ont aussi battu des records du tour : à Lédenon, c’est Matthieu qui a commencé à le battre, et à Magny-Cours c’est Johan. C’est impressionnant ! Alors, il en manque encore, on ne va pas s’affoler, la wildcard c’est peut-être encore tôt, mais ils en ont tellement envie… pour faire un bon résultat, si vraiment ils sont conscients que c’est pour apprendre, et pas viser le top 5, 6, 7, parce que ce n’est pas possible. Il en manque encore un peu mais c’est très dur à entendre pour eux, parce que quand on a réussi à faire quelques tours derrière Valentin Debise, on voit le bonheur pas loin. Ce qui se passe et souhaite, et encore une fois merci beaucoup Eric de Seynes qui a toujours accompagné nos projets, et merci maintenant aussi à Pirelli Mondial qui aide au projet championnat de France, aux côtés de la Fédération Française de Motocyclisme, bien sûr. On sent qu’il y a un regard sur ce qui se passe en France. Jusqu’à aujourd’hui, on ne parlait que de l’Espagne et de l’Italie, et bien maintenant la France est regardée par Dorna, le promoteur, et par Pirelli monde : je pense que cela signifie tout le monde observe à l’extérieur qu’il se passe des choses ici. »

 

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WSBK Supersport Interview Christophe Guyot : Des nouvelles de Jules Cluzel, Valentin Debise… et plus ! (1/2) https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-interview-christophe-guyot-des-nouvelles-de-jules-cluzel-valentin-debise-et-plus-1-2/ Wed, 20 Jul 2022 10:30:04 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1004148 Hier mardi, le circuit Carole était privatisé pour le GMT94, dans son expression la plus large, et nous en avons profité pour interviewer Christophe Guyot, en commençant par lui demander des nouvelles de Jules Cluzel. Mais l’actualité de l’équipe française ne se limite pas à cela… Christophe, as-tu des nouvelles récentes de Jules Cluzel ? […]

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Hier mardi, le circuit Carole était privatisé pour le GMT94, dans son expression la plus large, et nous en avons profité pour interviewer Christophe Guyot, en commençant par lui demander des nouvelles de Jules Cluzel.

Mais l’actualité de l’équipe française ne se limite pas à cela…

Christophe, as-tu des nouvelles récentes de Jules Cluzel ?
Christophe Guyot
: « Oui, je l’ai eu il y a un quart d’heure. En fait, il se sent très bien : il dort très bien et il sait que ce n’est pas grave. Évidemment, ça demande du temps car il y a quand même des petites fractures, métatarses 1, 4, 5, et une petite fracture au talon gauche. Donc on lui demande de ne pas poser le talon pendant 30 ou 40 jours, et Magny-Cours est dans 50 jours. On viendra rouler à Carole avant de partir rouler à Magny-Cours, et ça devrait le faire car il est hyper motivé. Il sait que ce n’est pas la gravité de l’accident qu’il a eu l’an dernier, avec un traumatisme crânien. Là, c’était compliqué et c’était tendu. Mais là, c’est sûr que c’est la guigne, il n’y a pas d’autre mot, mais il est bien dans sa tête. D’ailleurs, tout de suite, quand on l’a accompagné à l’aéroport avec Rémi, il rigolait d’une blague phénoménale de notre ami Yann Marian. Je crois qu’il est très fort dans sa tête et j’ai vraiment beaucoup de regrets car c’était vraiment la course où, pour moi, c’est sûr qu’il était sur le podium. Mais bon, c’est comme ça ! C’est comme ça, mais encore une fois il reste beaucoup de courses : Magny-Cours ne sera que l’entame de la deuxième partie de saison, et on va donc considérer que ce sera notre début à nous. »

Le high side de Jules est apparu un peu curieux aux yeux de beaucoup : avez-vous eu le temps d’analyser les datas pour en connaître la cause ?
« Ah ! Non, mais il le sait. Parfois il y a un facteur : Jonathan Rea fait la même erreur au même endroit, et ça se récupère. Mais là, ça ne s’est pas récupéré, et parfois ça se joue à tellement rien ! Ça peut arriver. Je pense que, forcément, il ne partait pas de là où il devait partir et ça stresse toujours un peu. Ils étaient deux, vraiment ! Il suffit de prendre les feuilles et de les regarder sur le site WorldSBK : en FP1 et FP2, ils sont deux pilotes à avoir un très gros rythme, Dominique Aegerter et Jules. Alors Jules un petit poil derrière, deux ou trois dixièmes, mais malgré cela on avait toujours plein d’espoir car ça restait assez loin devant le reste du plateau. Il y avait donc quand même beaucoup d’espoir, et en qualification c’est dommage, car il allume le meilleur partiel dans le secteur 1 et dans le secteur 2, et il se loupe dans le 3e donc il retombe sixième sur la grille de départ au lieu d’être deuxième, et c’est peut-être là que tout s’est déclenché pas comme il fallait. Mais avec des si, on ferait toujours le monde, donc je crois que maintenant on va se contenter du fait qu’il n’y ait rien de grave, mis à part qu’il va louper Most, et normalement on peut espérer qu’il sera en pleine forme à Magny-Cours. »

Sera-t-il remplacé lors de la prochaine manche à Most, en République tchèque ?
« Oui ! Oui parce que de toute façon c’est d’abord une obligation ! »

En Supersport, vous n’avez pas une course de battement comme en MotoGP ?
« Non ! C’est une obligation, mais de toute façon nous l’aurions remplacé. En fait, Valentin Debise s’est inscrit en wildcard. Ce que je ne savais pas, c’est qu’en fait on a eu quand même un bon coup de pouce de Dorna, sans le savoir, parce que quand Valentin m’appelle pour me dire qu’il voudrait faire la wildcard, je lui dis que c’est peut-être mieux qu’il passe par le GMT94, que ce serait plus facile et qu’on allait l’aider. Parce qu’il le faisait avec son équipe et sa moto du championnat de France, et on était d’accord pour lui prêter un moteur et des pièces. Mais en fait, j’ai demandé à Gregorio Lavilla (Dorna) si on pouvait enlever la wildcard. Et ça les arrange, parce qu’ils ont beaucoup de monde derrière. Donc il n’y avait vraiment aucun souci, et là j’ai réalisé qu’on est quand même soutenu du côté de Dorna, et c’est vraiment chouette.
Donc le projet de départ de Valentin à Most se transforme et il y roulera sous les couleurs du GMT94. Il n’était pas spécialement demandeur, parce que de toute façon il aurait eu la même moto mais il y allait avec son team et je pense qu’il y aurait eu deux ou trois mécanos du championnat de France qui auraient été contents, mais je crois que tout le monde accepte qu’on vit un moment pas très facile et que tout le monde joue le jeu. Valentin joue le jeu aussi, et c’est super ! »

A suivre demain…

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WSBK Supersport Interview Jules Cluzel : Pourquoi est-il si loin cette année ? https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-interview-jules-cluzel-pourquoi-est-il-si-loin-cette-annee/ Thu, 14 Jul 2022 10:30:07 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1002570 Avant la reprise du championnat du monde Supersport, ce weekend à Donington Park, nous avons pu demander à Jules Cluzel de nous expliquer pourquoi il lui était maintenant assez difficile de se battre pour la victoire. Certes, la nouvelle règlementation qui autorise des motos de cylindrée supérieure à sa Yamaha R6 contraint également à lester […]

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Avant la reprise du championnat du monde Supersport, ce weekend à Donington Park, nous avons pu demander à Jules Cluzel de nous expliquer pourquoi il lui était maintenant assez difficile de se battre pour la victoire.

Certes, la nouvelle règlementation qui autorise des motos de cylindrée supérieure à sa Yamaha R6 contraint également à lester celle-ci de 8 ou 9 kilos, ce qui n’est pas le cas pour Dominique Aegerter en tête du championnat, puisqu’il s’agit d’un pilote plus lourd.

Cependant, le pilote du GMT94 n’explique pas l’entièreté de ses résultats à cet état de fait et, au contraire, le relativise au milieu d’autres facteurs…

 


 

Jules, on ne va pas parler de ton parcours qui est connu et on ne va pas parler de tes résultats actuels (« Merci, c’est cool ! » répond Jules en souriant)  mais on va essayer de faire comprendre au grand public pourquoi tu ne gagnes plus alors que Dominique Aegerter est en tête du championnat du monde Supersport, avec la même moto…
Jules Cluzel : « Je vais parler en tant que pilote. C’est assez incompréhensible, frustrant et énervant, mais il y a des raisons. Je ne les connais pas à 100 % mais je pense que c’est la somme de plein de choses. Le facteur des pilotes lourds et des pilotes légers, cela a un impact, cela a un effet, mais je ne pense pas que cela explique à 100 % nos résultats. Je pense qu’on n’était pas entièrement prêt lorsqu’on a attaqué la première course et on a aussi eu de la malchance : je me suis fait percuter lors de la deuxième course à Assen alors qu’on avait fait des réglages pour évoluer et peut-être se rapprocher du podium. C’est sûr qu’on n’allait pas la gagner mais l’objectif du podium était possible. Estoril, pareil : je pense qu’on pouvait faire deux podiums aux deux courses. C’était l’objectif et c’était faisable. Malheureusement j’ai eu un point mort sur la première et je n’ai pas eu le bon réflexe puisqu’en remettant la première la roue s’est bloquée et je suis tombé. Et à la deuxième course, la moto était en panne. Donc voilà, je pense qu’il y a plein plein plein de choses qui, mises bout à bout, font que ça ne l’a pas fait. Mais de toute façon, c’est clair et net qu’on n’aurait pas fait les résultats d’Aegerter, donc il y a un manque de performance qui est clair et qui se voit. L’objectif est de combler l’écart, même si pour moi il n’est pas pensable d’être champion du monde cette année : j’ai vu dès la première course qu’on n’était pas prêt. Maintenant, l’objectif est de faire comme l’année dernière, c’est-à-dire trouver des solutions pour remonter sur le podium et essayer de regagner des courses. »

Pour illustrer ce que Jules Cluzel explique, Rémi Guyot, présent lors de l’interview, apporte alors quelques précisions : « Cette année, nous avons eu droit à une nouvelle électronique avec un blipper et d’autres ouvertures. Pour que celle-ci fonctionne sur la R6, il fallait qu’elle soit essayée et des équipes ont été sélectionnées pour la développer, et y ont donc eu accès avant, mais cela n’a pas été notre cas. Donc là, même à Misano (la dernière manche), on a compris des petites choses sur le frein moteur. »

Jules Cluzel reprend : « Ce qui est malheureux, c’est que c’était sur une course et pas sur les séances d’essais. Les autres étaient prêts avant et c’est pour ça que je dis qu’on n’était pas prêt de ce côté-là. On a eu un temps pourri à Estoril et on a fait des tests à Nogaro mais il a plu aussi. L’électronique a donc fait pas mal de différence car le règlement s’est décidé au dernier moment et notre moteur n’était pas prêt : en essais, on était en moteur d’origine et on a roulé une heure sur le sec. Après, on est parti au Portugal et on a encore eu une heure sur le sec, sans blipper aussi, et après c’était fini : c’était la première course et on ne savait toujours pas s’il fallait rajouter 6 kg ou 10 kg. Bref, c’était plein de petits détails, mais tout mis bout à bout il y a en gros 3, 4 ou 5/10 qui nous pénalisent, et automatiquement les 3/10 supplémentaires que je mettrais n’y sont pas. C’est un ensemble de choses : quand ça fonctionne, tu vas en chercher un peu plus, mais quand ça ne fonctionne pas c’est toujours plus compliqué. Tu es dans une spirale négative. »

Donc quelque part, il vaut mieux que ce soit cet ensemble de choses plutôt qu’uniquement le poids à rajouter, sur lequel vous n’avez quasiment aucune marge de manœuvre…
« Oui, c’est un ensemble de choses et je pense qu’on aura des occasions un peu plus importantes : à Estoril, j’étais troisième avant de chuter et on pouvait viser la deuxième place. Il n’y avait qu’Aegerter qui était intouchable, pour ne parler que d’une autre Yamaha. Pour parler des nouvelles motos, durant la dernière course, on est arrivé vendredi, et quand j’ai vu une MV devant moi, je me suis dit « mais c’est quoi ce truc ? ». Depuis 2009, je n’avais jamais vu autant de différences entre deux motos : en fait, tu sors mieux d’un virage et le mec se barre avec 10 bornes de mieux alors que tu es à l’aspi ! Ça, ça n’arrivait plus.
En plus de ça, il y a des bons pilotes sur ces motos ! Casadei (MV Agusta) a fait des erreurs en début d’année mais n’en fait plus et je n’arrive plus à le doubler, Manzi sur une Triumph ça met du gaz, et sur les Ducati il y a quand même des pilotes d’expérience qui ne font pas d’erreur, donc au final même le top cinq ou six est compliqué ! Pour nous, l’objectif aujourd’hui est de revenir derrière les deux Kawasaki qui se bagarrent en gros pour la quatrième ou cinquième place.
Pour moi, ok ils veulent faire évoluer la discipline et ça devrait être fait l’hiver et comme il faut. Mais vu le timing, c’était prévisible et on savait que cela pouvait donner quelque chose comme ça, mais peut-être pas tant que ça. En gros, l’année dernière, sur les 6 dernières courses, on était tout le temps en bagarre pour la victoire. Tout le temps ! Et même aux tests hivernaux officiels à Aragón, je fais le meilleur tour global des deux jours. Et deux jours après, sur le weekend de course, c’était incompréhensible ! Il y a quand même des trucs bizarres… on n’a pas tout compris !
Au global, il y a quand même des choses positives mais il y a aussi beaucoup d’interrogations et une spirale bizarre où les teams finissent par douter des pilotes et les pilotes des teams. »

Au niveau des autres marques, qui te semble aujourd’hui le plus dangereux ?
« Je n’ai pas vu trop de Ducati, mais la MV était assez impressionnante. En fait, les caractéristiques des motos sont différentes : les MV et les Triumph tournent dans les virages rapides. Dans le Curvone, qui est le virage rapide à Misano, elles nous mettaient un dixième juste dans ce virage-là. En accélération, on accélérait mieux et je sortais mieux des virages, mais par contre dès qu’on faisait 3, 4, 5, 6, elles se barraient. C’est hyper frustrant, parce qu’en fait, si tu veux doubler, au bout d’un moment tu peux perdre patience. Moi, je suis un pilote d’expérience, donc je prends mon temps. Mais si tu as un jeune qui ne réfléchit pas, ça fait direct un carton, parce que, sans exagérer, tu te prends trois ou quatre mètres dans la ligne droite, et au final tu dois retarder ton freinage de trois ou quatre mètres de plus : à un moment, ça ne passe pas, parce que tu n’as pas de mauvais pilotes ! »

Avant la manche de Donington Park, après seulement quatre rendez-vous, Jules Cluzel apparaît à la 12e place du classement général, à 156 points de Dominique Aegerter.
L’année dernière, il a terminé la saison à la 4e position du championnat, en bagarre pour la 3e, après avoir remporté 4 victoires et être monté 9 fois sur le podium.

 

Photos: GMT94

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FFM : Découvrez les pilotes sélectionnés pour les wild cards WSBK de Magny-Cours https://www.paddock-gp.com/ffm-decouvrez-les-pilotes-selectionnes-pour-les-wild-cards-wsbk-de-magny-cours/ Mon, 11 Jul 2022 19:00:04 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1002161 Dans le cadre de la dynamisation du Championnat de France FSBK-FE, la Fédération Française de Motocyclisme avec le soutien du GMT94 et du team Flembbo, a attribué 3 wild cards pour l’épreuve de Magny-Cours, cinquième étape de ce Championnat. Avec l’objectif de promouvoir les meilleurs pilotes du Championnat de France FSBK-FE à l’international et faciliter […]

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Dans le cadre de la dynamisation du Championnat de France FSBK-FE, la Fédération Française de Motocyclisme avec le soutien du GMT94 et du team Flembbo, a attribué 3 wild cards pour l’épreuve de Magny-Cours, cinquième étape de ce Championnat.

Avec l’objectif de promouvoir les meilleurs pilotes du Championnat de France FSBK-FE à l’international et faciliter l’accès au Championnat du Monde WSBK, la FFM franchit une étape complémentaire en offrant 3 wild cards pour l’épreuve WSBK de Magny-Cours les 09,10 et 11 septembre prochains.

Valentin Debise et Matthieu Gregorio en SSP600
Avec 10 victoires en 10 courses disputées, Valentin Debise, patron du Championnat de France en catégorie Supersport 600, remporte la wild card au sein du team Yamaha GMT94 pour participer à la manche tricolore. Valentin disposera d’une Yamaha R6 préparée dans les ateliers de la structure parisienne et bénéficiera du support technique et humain de l’équipe managée par Christophe Guyot.

Auteur d’une saison remarquable en Championnat de France SSP 600 et dauphin de Valentin Debise au classement provisoire, c’est en toute logique que la seconde wild card est attribuée à Matthieu Gregorio. Âgé de 21 ans, le pilote originaire de Fontanes (30) bénéficiera du soutien de la FFM, du GMT94 et de Yamaha pour participer à la 7ème étape du Championnat du Monde WSBK au sein de sa propre structure.

Loris Chaidron lauréat en SSP300
Le jeune Loris Chaidron, récemment vainqueur de la 1ère course SSP300 de Magny-Cours en FSBK-FE, disposera d’une wild card au sein du team Flembbo, notre team français sur le Mondial, pour participer à la manche tricolore du Championnat du Monde Superbike. Ayant plus de 16 ans, âge minimum requis pour participer au mondial SSP300, Loris bénéficiera de l’expérience du team Flembbo pour s’exprimer pour la première fois sur la scène internationale.

 

 

Sébastien Poirier (Président de la FFM) : « Après le succès rencontré en 2021, nous franchissons un nouveau cap cette année en proposant 3 wild cards offertes à des représentants du Championnat de France FSBK-FE. La FFM met tout en œuvre pour aider les pilotes français à s’exprimer sur la scène internationale. Notre partenariat avec le GMT94-Yamaha et le team Flembbo a pour objectif de valoriser notre Championnat de France et de démontrer la qualité sportive des pilotes qui y participent. »

Christophe Guyot (Team Manager du GMT94) : « Le projet wild card mené en FSBK par le GMT94, la FFM et Yamaha apporte enthousiasme et compétitivité à un championnat de France qui affiche chaque week-end des grilles complètes en Supersport 600. Les records ont été battus sur tous les circuits français. Il est certain que dans les années à venir, de nombreux pilotes issus du FSBK se retrouveront au niveau international à défendre les couleurs françaises au plus haut niveau. La FFM et Yamaha nous soutiennent depuis le début pour récompenser le leader du championnat, et maintenant nous sommes également aux côtés de la FFM pour aider le meilleur jeune qu’elle aura désigné. Nous souhaitons bon courage à Valentin pour cette année ainsi qu’à l’heureux élu. Tous les deux porteront au WorldSBK de Magny-Cours ce fantastique projet. »

Laurent Engel (Team Manager du team Flembbo) : « La wild card offre la possibilité au sélectionné de découvrir le fonctionnement d’une structure de niveau mondial. Loris bénéficiera de tout le soutien du team Flembbo, sans aucune différence avec nos coureurs permanents. Il disposera d’une moto officielle, d’un mécanicien attitré ainsi que d’un ingénieur et pourra profiter de toute notre expérience. »

 

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FSBK Projet jeunesse GMT94 : Bilan à la mi-saison (Vidéo) https://www.paddock-gp.com/fsbk-projet-jeunesse-gmt94-bilan-a-la-mi-saison-video/ Sun, 10 Jul 2022 10:30:38 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1001789 Cette année, ils sont 14, dont 10 en catégorie Supersport, à bénéficier du soutien du GMT94 dans le cadre du championnat de France FSBK.  « On aide tous les jeunes qui nous sollicitent » nous explique Christophe Guyot. « On aide en fonction de nos moyens et des partenaires qu’on peut avoir, comme par exemple la Mutuelle des […]

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Cette année, ils sont 14, dont 10 en catégorie Supersport, à bénéficier du soutien du GMT94 dans le cadre du championnat de France FSBK

« On aide tous les jeunes qui nous sollicitent » nous explique Christophe Guyot. « On aide en fonction de nos moyens et des partenaires qu’on peut avoir, comme par exemple la Mutuelle des Motards qui met en avant les pilotes avec des reportages et des films grâce à un salarié qui se déplace sur les courses à cette fin. Mais beaucoup considèrent également que le simple fait d’avoir un logo GMT94 peut les aider à avoir des partenaires, puisqu’ils font partie d’un projet qui récompensera un pilote avec une wild card. Mais nous ne sélectionnons pas des pilotes, on dit oui et on aide comme on peut. Après, on a aussi choisi d’aider des coups de cœur, comme Martin Renaudin qui était super en Challenger 1000, Justine Pedemonte en Supersport 300 ou Marcus Delestre en coupe Yamaha. Eux sortent un peu du truc, c’est plus un coup de coeur. »

Un conseil par ci, un contact par là, mais l’implication du GMT94 dans le championnat de France va bien au-delà de ça puisque 2019 la structure du Val-de-Marne, en collaboration avec la FFM et Yamaha, se mobilise pour offrir une wild card en Mondial au leader du championnat de France. Mais pas que…

« C’est un projet destiné à récompenser le meilleur mais aussi à permettre à tous les jeunes de revoir le championnat de France comme le marchepied vers le haut-niveau international. On est vraiment content parce que ça marche mieux que ce qu’on pouvait penser, car le niveau du championnat s’est vraiment élevé. Cette année, c’est Valentin Debise qui récupère la wild card officielle tous frais payés, mais on aidera aussi un jeune qui souhaite faire une wild card. Ce jeune-là sera choisi par la fédération car ce n’est pas notre rôle de détecter et de décider quel pilote pourra être mieux qu’un autre. Ce pilote, on l’aidera avec un moteur, l’électronique, l’échappement, un ingénieur datas et les conseils. »

Pour cette deuxième wild card à Magny-Cours, plusieurs noms circulent dans le paddock, dont un figurant dans la vidéo ci-dessous…
Wait and see, et, en attendant, apprenons à mieux connaître certains des espoirs de la vitesse française.

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WSBK Supersport : Valentin Debise sera wild card à Most… mais pas que ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-valentin-debise-sera-wild-card-a-most-mais-pas-que/ Fri, 08 Jul 2022 08:00:52 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1001369 C’est par un message sur sa page Facebook que Valentin Debise a officialisé sa participation à la manche tchèque du Championnat du monde Supersport, qui se déroulera le week-end du 31 juillet à Most. Valentin Debise : « J’ai le plaisir de vous annoncer ma participation au mondial supersport lors de la manche de Most […]

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C’est par un message sur sa page Facebook que Valentin Debise a officialisé sa participation à la manche tchèque du Championnat du monde Supersport, qui se déroulera le week-end du 31 juillet à Most.

Valentin Debise : « J’ai le plaisir de vous annoncer ma participation au mondial supersport lors de la manche de Most à la fin du mois juillet. Je m’engage avec ma structure @vrt.81. Je tiens à remercier le GMT94 Yamaha pour son aide technique et logistique. Merci à mes partenaires de croire au projet et de foncer avec moi ❤. »

Le pilote français qui mène actuellement les catégories Supersport et Superbike du Championnat de France FSBK sera donc wild card en République Tchèque avec sa propre structure et sa propre moto, toutefois bien épaulé par le GMT94 de Christophe Guyot avec lequel il avait déjà participé à la manche tchèque l’année dernière.

Mais ce n’est sans doute pas tout, puisque l’Albigeois surnommé VD53 tient également la corde pour la wild card accordée par la FFM, Yamaha et le GMT94 pour la manche française à Magny-Cours (9-11 septembre). En remportant encore quatre victoires le weekend dernier dans la Nièvre, dont deux en Supersport, le leader de la vitesse nationale a porté son avance au championnat à 89 points alors qu’il en reste 100 à distribuer.

La wild card pour Magny-Cours devrait donc lui être attribuée en toute logique, ou plutôt une des wild cards puisque la volonté de la FFM a été de développer en 2022 cet attrait supplémentaire pour les pilotes français.
Dans une interview que nous publierons bientôt, le Président de la Fédération Française de Motocyclisme, Sébastien Poirier, nous a ainsi confié: « Sur la discipline vitesse, la politique de la FFM en 2022, c’est d’accentuer ce qu’on avait mis en place en 2021 par rapport aux wild cards, et de faire en sorte qu’il y ait un lien fort entre le championnat de France et les épreuves internationales. Ça veut donc dire des wild cards sur la catégorie 600 Supersport pour le Superbike mondial à Magny-Cours en partenariat avec Yamaha et le GMT 94. Donc deux wild cards qui seront offertes par la fédération, Yamaha et le GMT 94 pour participer à cette épreuve de Grand Prix de France de Superbike : on double la mise et surtout on est sur une wild card jeune et une wild card que l’on qualifiera de plus sportive. Ça offre donc l’opportunité à nos meilleurs pilotes de Supersport de pouvoir s’essayer sur le mondial Superbike, et on a vu le succès rencontré l’an passé par Valentin Debise qui a vraiment permis à travers ses chronos du samedi de démontrer que le niveau du championnat de France était un très très bon niveau, puisqu’il s’est qualifié quatrième le samedi en Superpole.
Ça veut donc dire que ça positionne un championnat, et puis surtout avec le GMT 94 on a la garantie qu’il y a un travail préparatoire, c’est-à-dire qu’on n’envoie pas les pilotes qui ont la wild card sur le Superbike sans qu’il y ait a minima un entraînement et une appropriation de la moto : il y a un travail qui est fait en la matière.
Nous avons aussi en 2022, et c’est la nouveauté, une wild card qui sera offerte pour la catégorie 300, à travers le team Flembo. On a la chance d’avoir un team français en mondial 300, donc on va mettre en place cette wild card aussi sur des critères sportifs pour envoyer l’un des meilleurs dans la catégorie en wild card 300. »

Grâce à cette initiative, ce sont donc pas moins de trois pilotes français qui affronteront l’élite mondiale, et si à ce jour aucun des trois noms n’a encore été officialisé, on peut penser que celui de Valentin Debise figure en bonne place en haut de la liste…

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WSBK Jules Cluzel parle de son avenir en WSS : « je ne veux pas m’arrêter comme ça » https://www.paddock-gp.com/wsbk-jules-cluzel-parle-de-son-avenir-en-wss-je-ne-veux-pas-marreter-comme-ca/ Sat, 02 Jul 2022 06:00:51 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=999307 Jules Cluzel est d'autant plus déçu de sa présente saison en WSS qu'elle fait partie d'une de ses dernières. Car le temps passe...

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La saison dernière, Jules Cluzel pensait déjà à la retraite mais sa fin de parcours jalonnée par des podiums et autres victoires l’avait convaincu d’une seconde jeunesse. Une impression qui s’est révélée fausse si l’on en juge par son actuel cheminement dans une catégorie Supersport qu’il connait plus que bien. On peut même dire du Français qu’il en est devenu comme un opérateur historique. Celui qui est aussi un des protégés d’Eric Mahé fait le point sur sa campagne en cours en ne cachant pas qu’elle est loin des espérances nourries sur le terreau de l’épilogue 2021. Et surtout, elle ne peut-être celle qui clôture une longue carrière.

Jules Cluzel s’est exprimé sur sa saison en cours sur le site officiel du WSBK et il ne peut nier qu’il est frustré et déçu par un déroulé qui l’a déjà mis hors-jeu dans la course au titre : « nous sommes dans une passe difficile » dit-il et il précise qu’elle l’est d’autant plus qu’elle est bien plus délicate que celle de l’an passé, déjà considérée comme une crise : « l’an dernier, mais nous figurions sur le podium de toutes les courses ou d’une course sur deux. Nous faisions des Tops 4, si ce n’était pas des Tops 3 et on se plaignait… ».

Il ajoute : « nous étions dans une situation critique où tout le monde était stressé. Finalement, quand tout s’est détendu, nous nous sommes mis à gagner pratiquement toutes les courses en fin d’année. C’est le même objectif cette année. Je veux retrouver cette sérénité. Elle ne viendra pas comme ça, il va falloir qu’on trouve des solutions. On a un petit peu de temps, mais le titre, on peut déjà faire une croix dessus ».

Jules Cluzel : « dans ma tête et dans mon cœur, je veux m’arrêter sur des victoires« 

De prime abord, on aurait tendance à mettre sur le compte du nouveau règlement les difficultés rencontrées par le GMT94 avec sa Yamaha R6. Mais l’argument a du mal à tenir lorsque l’on voit Dominique Aegerter remporter toutes les courses avec la même moto mise chez Ten Kate, sans oublier les coups d’éclats de Baldassarri aussi équipé de la sportive d’Iwata. Même si ces pilotes sont plus lourds que le fluet Jules Cluzel qui pâtit d’une réglementation définissant de manière particulière le poids minimum à respecter, l’épouvantail Ducati V2 tant redouté en haut lieu chez Yamaha est encore loin du compte. C’est donc bien au sein du team français qu’il faut trouver des solutions.

Et d’autant plus que Jules Cluzel est plus proche de sa fin de carrière que son début. Il fait allusion à ce temps qui passe inexorablement en mentionnant : « je ne veux pas m’arrêter comme ça. Je veux encore me faire plaisir et on verra ce qui se passe. Nous ne sommes qu’au premier tiers de la saison. Je pense que je suis un pilote d’expérience et j’ai gagné un petit paquet de courses l’an dernier, ça ne s’oublie pas comme ça. Dans ma tête et dans mon cœur, je veux m’arrêter sur des victoires ».

Après avoir conclu la saison 2021 sur une victoire lors de la Course 2 de Mandalika, Jules Cluzel ne compte pour le moment qu’une quatrième place comme meilleur résultat. Il a aussi gagné quatre des six dernières manches du dernier calendrier. Son équipier est son compatriote Andy Verdoia, qui est le plus jeune vainqueur de l’histoire du WorldSSP. Il souffre tout autant que son aîné et même au sens propre avec un problème de syndrome des loges qu’il a dû régler. Il n’a réussi à obtenir qu’un seul Top 10, avec pour meilleur résultat une neuvième place lors de la Couse 1 d’Estoril.

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WSBK Supersport Estoril J1 : Le GMT94 en force derrière Dominique Aegerter ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-estoril-j1-le-gmt94-en-force-derriere-dominique-aegerter/ Fri, 20 May 2022 22:00:13 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=976979 Si Dominique Aegerter (Ten Kate Racing Yamaha) reste le favori à combattre pour cette troisième manche du championnat du monde Supersport, la principale nouveauté de cette première journée à Estoril est la montée en puissance du team GMT94 de Christophe Guyot, qui se positionne aux avant-postes avec Jules Cluzel et Andy Verdoïa.  Ce matin, c’est […]

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Si Dominique Aegerter (Ten Kate Racing Yamaha) reste le favori à combattre pour cette troisième manche du championnat du monde Supersport, la principale nouveauté de cette première journée à Estoril est la montée en puissance du team GMT94 de Christophe Guyot, qui se positionne aux avant-postes avec Jules Cluzel et Andy Verdoïa. 

Ce matin, c’est pourtant Lorenzo Baldassarri (Evan Bros. WorldSSP Yamaha Team) qui signait le meilleur temps de la première séance d’essais libre, devant le leader du Championnat, le pilote suisse Dominique Aegerter. On notait toutefois la bonne mise en action de Andy Verdoïa, troisième temps à moins d’une demi-seconde.

 

 

Feu de paille ? Que neni, car le jeune français confirmait sa grande forme l’après-midi en rééditant le troisième chrono, alors que son coéquipier Jules Cluzel, réalisait le 2e temps derrière l’incontournable Dominique Aegerter qui, après avoir  décroché sa première victoire en Championnat FIM World Supersport l’an dernier sur le même tracé et après s’être ménagé une confortable avance aujourd’hui, aime visiblement bien ce tracé…
Le pilote suisse a d’ailleurs réalisé son meilleur temps en 1’39.806, soit un chrono plus rapide d’environ deux dixièmes que le record en course établi par Isaac Viñales en 2020.

 

 

Au classement combiné, on trouve donc Dominique Aegerter qui a fait le trou devant Lorenzo Baldassarri, Jules Cluzel et Andy Verdoïa, alors que la première « non Yamaha » est la Ducati de Federico Caricasulo (Althea Racing), à quasiment une seconde.

 

 

Can Öncü (Kawasaki Puccetti Racing), 9e le matin après être parti à la faute dans le virage n°6 en FP1, réalisait une beau sauvetage l’après-midi dans le virage #13…

 

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FSBK : Valentin Debise et Kenny Foray à Carole avec Michelin https://www.paddock-gp.com/fsbk-valentin-debise-et-kenny-foray-a-carole-avec-michelin/ Thu, 24 Feb 2022 12:30:40 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=886248 Mardi et mercredi derniers, des essais Michelin ont eu lieu sur le circuit Carole où le manufacturier français avait fait venir Valentin Debise et Kenny Foray. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur cette opération, mais aussi sur les programmes 2022 des deux pilotes français… Privatisation du circuit parisien oblige, nous avons profité d’une pause […]

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Mardi et mercredi derniers, des essais Michelin ont eu lieu sur le circuit Carole où le manufacturier français avait fait venir Valentin Debise et Kenny Foray. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur cette opération, mais aussi sur les programmes 2022 des deux pilotes français…

Privatisation du circuit parisien oblige, nous avons profité d’une pause dans les activités de roulage pour interroger Sofyan Malagouan, responsable de l’activité compétition Michelin Trackdays pour France/Benelux, sur l’objectif de ces essais.

« Nous sommes avec Valentin Debise et Kenny Foray pour deux jours de test sur le circuit Carole. L’idée de ces deux jours est de tester, développer nos nouvelles gammes Power Performance Michelin sur le segment Superbike. On recherche donc des conditions particulières et c’est vrai qu’à cette période de l’année ce circuit est très propice à ce que l’on cherche à développer et à commercialiser, puisque le but est bien de proposer les pneumatiques de Valentin Debise et de Kenny Foray à l’ensemble de nos pilotes sur les différents championnats où Michelin peut être représenté. Cette nouvelle gamme arrière Superbike sera disponible à partir de juin 2022 chez tous nos distributeurs éligibles à la gamme Power Performance. »

Pour tester ces pneus, Kenny Foray et Valentin Debise étaient donc au rendez-vous, le premier avec sa BMW 1000 RR du Team Tecmas dûment décorée, le second avec une Yamaha R1 toute de noir vêtue et une R6 blanche immaculée.

Sachant par expérience que les pilotes de « la grande maison » ne communiqueraient rien sur les essais en cours pour le Bibendum, nous avons préféré interroger Valentin Debise sur son programme 2022 : « Quand j’ai su que je n’allais pas être pris au GMT 94 pour faire le championnat du monde, j’ai été pris un peu de cours et je n’avais pas d’autre opportunité viable. Du coup, j’ai appelé Pablo Puschmann , avec qui j’avais roulé l’année dernière pour faire le championnat de France en 1000cc, mais lui avait décidé d’arrêter le championnat de France pour s’investir dans ses CBO Track Days. Comme j’avais déjà acheté mes motos d’entraînement, une 600 et une 1000, je me suis dit « pourquoi pas courir ? ». J’avais rendez-vous avec Christophe Guyot et il m’a poussé dans ce sens là. Comme j’avais déjà fait ma structure l’année dernière pour faire le championnat de France 600cc, je relève cette année le challenge de faire mon propre team avec mes deux motos dans deux catégories différentes, donc beaucoup plus de travail que l’année dernière. Mais comme il n’y a que sept courses, ce n’est pas un truc de fou non plus, même s’il y aura beaucoup de travail de préparation et de mise en place entre les motos, les pièces, les partenaires techniques et les partenaires financiers. Du coup, le team s’appellera Team 33Accessoires.com by VRT81. Je serai donc aidé par la concession Yamaha de Fred Louit et surtout par sa structure de vente d’accessoires moto. Je serai également aidé par Motul et les mêmes partenaires techniques que j’avais l’année dernière, et avec qui cela a très bien fonctionné puisqu’on a eu le titre, c’est-à-dire Tournay Distribution, SN Diffusion qui me suit depuis 2007, Shoei depuis 2008, Ixon pour pour les combinaisons, TopTec pour les freins et les commandes reculées, ainsi que NRBike qui est spécialisé dans le passage au banc et dans tout ce qui est électronique moto, ce qui était une lacune que j’avais l’année dernière avec mon team, les carénages français Blinder et O11Ze. En terme d’équipe, je repars avec le mécanicien Cornelis Breedvled et le technicien suspension Sébastien Ladaburu (Tech System) que j’avais l’année dernière, et je suis en train de trouver un accord avec une troisième personne pour être au complet.
L’objectif est d’essayer de remporter les deux titres avec Michelin, qui sera cette année à la fois en 600 et 1000. Maintenant que j’ai le choix d’avoir mon partenaire pneumatique, c’est sans hésiter que je prends Michelin : ils sont beaucoup plus investis que n’importe quelle marque dans le championnat, donc pour moi cela a du sens de concourir avec cette marque. L’année dernière, en six ans, j’avais des meilleures gommes, et je pense donc que cette année j’aurais aussi les meilleures gommes en 1000. A la base, je ne voulais faire que la 1000, mais pour pouvoir essayer de récupérer la wildcard en mondial mise en jeu par le GMT94, la FFM et Yamaha, je fais aussi la 600. »

Pour sa part, Kenny Foray, qui a effectué mercredi après-midi une centaine de tours du circuit parisien, repart se battre pour le titre en championnat de France Superbike avec un team Tecmas maintenant dirigé par Arnaud Sassone, qui prend progressivement la relève de Michel Augizeau. Comme l’année dernière, le pilote français fera également partie de l’aventure BMW en mondial d’endurance, toujours en tant que quatrième pilote, ce qui ne l’a pas empêché, l’an passé, non seulement d’être extrêmement impliqué dans le développement de la machine, mais également de participer à trois courses sur quatre sur la très rapide #37.  On lui souhaite la même chose pour cette année…

 

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WorldSBK Supersport Magny-Cours : Le GMT94, la FFM et Yamaha France ressortent les sucettes… https://www.paddock-gp.com/worldsbk-supersport-magny-cours-le-gmt94-la-ffm-et-yamaha-france-ressortent-deux-sucettes/ Fri, 18 Feb 2022 10:00:49 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=883133 Magny-Cours, 4 septembre 2021, les trois Yamaha R6 alignées par le GMT94 se qualifient dans le top 10. Oui, trois Yamaha car en plus de celle de Jules Cluzel pilote titulaire de l’équipe de Christophe Guyot, ce dernier, dans une opération en partenariat avec la FFM et Yamaha, a inscrit une wildcard pour le leader […]

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Magny-Cours, 4 septembre 2021, les trois Yamaha R6 alignées par le GMT94 se qualifient dans le top 10. Oui, trois Yamaha car en plus de celle de Jules Cluzel pilote titulaire de l’équipe de Christophe Guyot, ce dernier, dans une opération en partenariat avec la FFM et Yamaha, a inscrit une wildcard pour le leader du championnat de France FSBK et une autre pour Andy Verdoïa, récompensé par Yamaha et Eric de Seynes. On se retrouve donc avec Valentin Debise qualifié 4e, Jules Cluzel 6e et Andy Verdoïa 10e, avant un week-end qui allait s’avérer bien difficile pour l’équipe française, Valentin Debise se faisant percuter par Vincent Falcone sur la grille du deuxième départ de la course de samedi, et Jules Cluzel subissant un traumatisme crânien le lendemain.

Il n’empêche que la wildcard finalement remportée par Valentin Debise avait dynamisé la catégorie Supersport du Championnat de France FSBK durant toute la saison, l’ex-pilote de Grand Prix se voyant menacé par le jeune Ludovic Cauchy qui espère bien prendre sa revanche cette année.

A la suite de cette engouement de l’édition 2021, le GMT94, la FFM et Yamaha France reconduisent donc le projet wildcard en FSBK qui vise à récompenser le leader du Championnat de France en 600cc pour la saison 2022. Le 03 juillet 2022, à la suite de la 5ème manche du FSBK, le pilote sera désigné et remportera une invitation en Championnat du Monde Supersport, sur la Yamaha R6 GMT94 lors de la manche française à Nevers Magny-Cours du 9 au 11 septembre 2022. Le pilote bénéficiera également d’une séance d’essai pour se préparer du mieux possible. Un jeune pilote sélectionné par la FFM pourra par ailleurs également bénéficier d’une wildcard au sein de son équipe FSBK et le soutien du GMT94.

Sébastien Poirier (Président de la FFM) : « En 2021, nous avons pu attester de l’impact de ce projet aux côtés du GMT94 et de Yamaha. La grille de départ du Championnat Supersport était particulièrement remplie. Les performances de Valentin Debise ont permis de valoriser le niveau sportif de notre championnat de France. Pour 2022, nous sélectionnerons également un jeune pilote en lui offrant de s’inscrire en wildcard sur le Grand Prix de France Superbike.  Grâce à la FFM, au GMT94, et à Yamaha, les pilotes français seront particulièrement présents sur la grille de départ en championnat du monde Supersport à Magny-Cours. Je leur souhaite le meilleur. »

Vincent Thommeret (Directeur Yamaha Motor succursale France) : « Nous sommes engagés dans ce projet avec le GMT94 depuis 2019. L’engouement des jeunes est indéniable. L’espoir de pouvoir atteindre le niveau international depuis le championnat de France renaît. Certains jeunes pilotes issus de la filière bLU cRU sont en lice pour cette sélection, ce qui prouve également la réussite de cette formation. Il était donc évident pour Yamaha de reconduire ce projet. »

Christophe Guyot (Team Manager du GMT94) : « Ce projet suscite un enthousiasme qui dépasse les frontières. La jeunesse française voit ici une chance de progresser puis au meilleur pilote de se mettre en valeur sur le seul mérite. A la fin de la saison, les avis étaient unanimes : il s’agissait d’une véritable réussite. En 2022, encore plus de français qui roulaient à l’étranger rejoignent le FSBK, avec l’espoir de décrocher cette invitation en mondiale, et surtout, la preuve d’un niveau qui s’élève année après année. »

Rémi Guyot (Coordinateur du GMT94) : « Motivés par cette wildcard, les pilotes d’expérience en quête de championnat du monde, reviennent aux sources du sport. La jeunesse suit et profite de l’effet d’aspiration pour progresser et faire du FSBK un championnat de référence. Il est important de concrétiser les espoirs de chacun. Le jeune pilote ( moins de 21 ans – catégorie challenger ) sélectionné par la FFM pour participer à l’épreuve mondiale, bénéficiera du soutien du GMT94. L’équipe mettra à disposition un moteur de Yamaha R6 préparé, l’électronique et les suspensions. Les conseils à l’atelier, jusqu’à l’accompagnement lors du week-end de course permettra de mettre le jeune pilote en confiance et de donner le meilleur de lui-même. »

Nous avons interrogé Christophe Guyot pour savoir si cela poserait problème, dans le cas où, pure hypothèse, Valentin Debise s’inscrirait à nouveau en FSBK 600 et serait leader du championnat, si cela poserait problème pour lui attribuer la wildcard. « Aucun problème ! » nous a répondu le team manager bien connu avant de préciser que de toute façon une deuxième wildcard sera celle-là offerte à une jeune espoir.

Au moment où VD53 trace les grandes lignes de son projet 2022, voici un élément qui pourrait avoir son importance…

 

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WSBK Supersport : Andy Verdoïa et Jules Cluzel défendront les couleurs du GMT94. Valentin Debise en réserve. https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-andy-verdoia-et-jules-cluzel-defendront-les-couleurs-du-gmt94-valentin-debise-en-reserve/ Wed, 26 Jan 2022 09:00:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=874013 Le choix cornélien de l’expérience contre la jeunesse s’est posé à l’équipe GMT94 quand il a fallu départager Valentin Debise et Andy Verdoïa pour s’aligner aux côtés de Jules Cluzel dans le championnat du monde Supersport. Finalement, c’est ce dernier qui, après avoir participé à deux courses (Magny-Cours et Barcelone) sur la Yamaha R6 GMT94 […]

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Le choix cornélien de l’expérience contre la jeunesse s’est posé à l’équipe GMT94 quand il a fallu départager Valentin Debise et Andy Verdoïa pour s’aligner aux côtés de Jules Cluzel dans le championnat du monde Supersport.

Finalement, c’est ce dernier qui, après avoir participé à deux courses (Magny-Cours et Barcelone) sur la Yamaha R6 GMT94 en 2021, rejoint à 19 ans Jules Cluzel au sein de l’équipe val-de-marnaise pour 2022. Le Niçois portera le numéro emblématique de l’équipe, le #94.

Le communiqué de l’équipe de Christophe Guyot précise néanmoins : 

Valentin Debise, également en lice pour le guidon du GMT94, méritait également la place.  Il a fallu considérer l’opportunité d’offrir sa chance à un jeune dans une catégorie qui s’y prête naturellement. C’est Andy qui débutera donc la saison avec le GMT94. Valentin Debise aura le statut de pilote de réserve.

Rémi Guyot : « Notre équipe a une vocation internationale et sera amenée à faire courir des pilotes de diverses nationalités, toujours aux côtés d’un pilote français. Il s’agit d’un point fondamental auquel le GMT94 restera attaché.  Issu de la filière Yamaha bLU cRU, destinée à promouvoir la jeunesse, nous travaillons pour que Andy intègre le GMT94 dans les meilleures conditions. Après 2019 et 2020, nous accueillerons de nouveau deux pilotes français au sein du GMT94. »

Source et crédit photos : GMT94

 

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Quand le GMT94 continue à aider des pilotes Yamaha du FSBK… https://www.paddock-gp.com/quand-le-gmt94-continue-a-aider-des-pilotes-yamaha-du-fsbk/ Tue, 25 Jan 2022 09:00:51 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=873567 Depuis qu’il participe au championnat du monde Supersport, le GMT94, avec le concours de la FFM et de Yamaha, offre au leader du championnat de France FSBK Supersport, une wildcard pour la manche française du WSSP. L’engagement de l’équipe de Christophe et Rémi Guyot pour aider les pilotes français ne s’arrête pas là, puisque l’équipe […]

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Depuis qu’il participe au championnat du monde Supersport, le GMT94, avec le concours de la FFM et de Yamaha, offre au leader du championnat de France FSBK Supersport, une wildcard pour la manche française du WSSP.

L’engagement de l’équipe de Christophe et Rémi Guyot pour aider les pilotes français ne s’arrête pas là, puisque l’équipe Val de Marnaise, depuis son dernier titre de Champion de France en 2016, apporte également son aide à nombre de pilotes engagés en Championnat de France FSBK.

L’équipe qui nous a fait vibrer en endurance, et qui se bat maintenant pour le titre mondial Supersport, s’engage ainsi auprès d’une dizaine de pilotes nationaux pour un soutien basé sur un contrat de deux ans.

Ces derniers ont accès à un certain nombre d’avantages :
–       Soutien technique. Ils peuvent s’appuyer sur les compétences des mécaniciens du GMT94 pour les réglages de leurs machines. Rémi Guyot, leur donne également accès à un certain nombre de contacts pour répondre à leur besoin, avec des réductions spéciales accessibles spécialement pour le GMT94.
–       Soutien matériel. France Equipement, BS Battery, Ermax, NGK et GB Racing allouent un budget pièce pour chaque pilote.

En plus de ces aides, la Mutuelle des Motards s’engage en 2022, à offrir une journée d’essai gratuite sur le circuit Carole avant la manche du FSBK. Les pilotes soutenus auront ainsi un accès direct aux membres du GMT94, en plus d’une piste libre qui permettra de les entraîner avant leur course.

En 2022, Vincent Falcone, Ludovic Cauchi, Lyvann Luchel, Lilian Di Lorenzo et Luca Cersosimo entameront leur deuxième année au sein du projet. Ils seront rejoints par Justine Pedemonte, Enzo De La Vega, Johan Gimbert et Loïc Arbel.

Martin Renaudin et Marcus Delestre restent bien évidemment suivis et accompagnés par le GMT94. Les deux pilotes ont aujourd’hui pleinement profité du programme et se retrouvent en relation directe avec certains partenaires du GMT94. Une véritable réussite du programme. Hugo Robert, Tom Rochard et Matéo Pédeneau, feront également partie des pilotes sportivement suivis par le GMT94.

Source et crédit photos : GMT94

 

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WSS 2022 : la Ducati Panigale V2 sera la grande nouveauté mais elle est déjà très prisée https://www.paddock-gp.com/wss-2022-la-ducati-panigale-v2-sera-la-grande-nouveaute-mais-elle-est-deja-tres-prisee/ Fri, 10 Dec 2021 16:30:20 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=863717 On savait que les Ducati étaient incontournables en MotoGP et en WSBK mais en 2022, il faudra aussi compter sur elles dans un WSS remodelé.

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La Ducati est prisée en MotoGP, elle ne laisse pas indifférent en WSBK, mais le fait nouveau est qu’elle est maintenant recherchée pour faire la prochaine saison de WSS Supersport. S’il est une catégorie de la vitesse moto qui pourra se targuer de vivre une révolution en 2022, c’est bien celle-ci, puisque son règlement va changer du tout au tout. Avec cette gageure : faire cohabiter sur le même plan d’égalité des motos du marché proposant des solutions radicalement différentes, jusqu’à la cylindrée… On ne connait pas encore les détails de cette recette miracle mais, déjà, on se rue sur la Panigale V2 qui n’a rien prouvé…

Le Supersport en 2022 ne sera plus une réserve où les fauves japonais se font la chasse entre eux. Aux Kawasaki et autres Yamaha, la R6 étant l‘espèce dominante ces dernières années, arriveront les F3 RR MV Agusta, les Triumph 765 et les Ducati Panigale V2 de 955 cc. C’est cette dernière qui attire l’attention. En effet, et alors qu’on ne sait rien de ce qu’elle pourra opposer aux valeurs établies, elle constitue son contingent.

WSS : déjà cinq Ducati Panigale V2 annoncées

Ces derniers jours, Federico Caricasulo a officiellement rejoint l’équipe Althea de Genesio Bevilacqua pour piloter cette Ducati V2. Les teams Aruba et Barni ont également choisi de se présenter dans les starting-blocks avec l’italienne, en s’appuyant sur les qualités de Nicolò Bulega et Oli Bayliss. AltoGo avec Ottaviani et CM avec Kofler s’ajoutent également à la liste qui n’est pas exhaustive.

Cependant, le clan Yamaha pourrait voir débouler Lorenzo Baldassarri en plus de Stefano Manzi. Parmi les engagés 2022 en WSS, on recense actuellement sept Yamaha, quatre Kawasaki, une Triumph, une MV Agusta et cinq Ducati…

SBK, Ducati e Baldassarri infiammano il mercato SuperSport: ecco le trattative

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WSBK Supersport Argentine J2 : Jules Cluzel reste invaincu à San Juan Villicum ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-argentine-j2-jules-cluzel-invaincu-a-san-juan-villicum/ Sun, 17 Oct 2021 10:30:03 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=843420 Plus rapide de 0,8 seconde au terme de la première journée du championnat du monde Supersport sur le  circuit San Juan Villicum, Jules Cluzel a continué sur le même tempo lors du samedi en Argentine ! Après avoir arraché la pole position 3 bons dixièmes devant Steven Odendaal et Manuel Gonzáles malgré n’avoir utilisé qu’n seul […]

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Plus rapide de 0,8 seconde au terme de la première journée du championnat du monde Supersport sur le  circuit San Juan Villicum, Jules Cluzel a continué sur le même tempo lors du samedi en Argentine !

Après avoir arraché la pole position 3 bons dixièmes devant Steven Odendaal et Manuel Gonzáles malgré n’avoir utilisé qu’n seul train de pneus (une première !), le pilote du GMT94 n’a pas fait de quartier durant la course qui se déroulait sur 19 tours. Repoussant une attaque de Can Öncü au premier virage, le Français conservait ensuite le commandement jusqu’à l’arrivée en se constituant progressivement un avantage de près de 5 secondes au passage final sur la ligne.

Il faut dire qu’entre Jules Cluzel et San Juan Villicum, ça matche plutôt bien, puisque le pilote de Montluçon y avait déjà triomphé devant Lucas Mahias en 2019, année de la dernière épreuve au pied des Andes, ainsi que devant Sandro Cortese en 2018, année de la première édition devant la Cordillère !

Le Français de 33 ans reste donc invaincu sur ce lointain tracé argentin, et espère le rester jusqu’à dimanche soir pour créer une spirale positive après sa très récente victoire au Portugal

Jules Cluzel, pole position ce matin et vous remporter la course avec presque 5 secondes d’avance : Une journée formidable, mais êtes-vous imbattable, ici à San Juan ?

Jules Cluzel : « Oui, j’espère que demain aussi (rires). Non, je suis très heureux, c’est une journée parfaite et j’ai pris du plaisir dans cette course. Je me sentais très bien sur la moto et physiquement j’étais plutôt facile et j’ai pu encore attaqué durant les derniers tours pour préparer la deuxième course pour demain. C’était cool et c’est parfait ! Je suis heureux. Nous devons travailler un peu dans certains domaines pour demain matin si c’est possible, mais la journée a vraiment été parfaite.
J’ai apprécié aujourd’hui et hier, donc c’est jusqu’ici tout va bien. Un excellent travail a été fait par mon équipe et moi-même, donc c’est prometteur pour demain. Mon objectif est de gagner à nouveau, donc je vais bien dormir ce soir pour être mieux préparé avant la Course 2. Nous avons fait un excellent week-end la dernière fois, et je pense que nous avons un très bon rythme ici. Les freinages brutaux et les entrées rapides me conviennent, et j’aime ce circuit. Cela a été une saison difficile, je n’étais pas à mon meilleur niveau, donc à Portimão je juste resté sur des choses simples. J’ai essayé d’adopter la même approche pour ce week-end et cela semble avoir fonctionné jusqu’à présent. »

Christophe Guyot : « Jules Cluzel a signé jusqu’ici un weekend impérial. Avec la pole position, le record du tour absolu, le record du tour en course et la victoire, il démontre tout son potentiel, ainsi que celui de son matériel. »

La course 2 aura lieu à 18h30, heure française.

 

Crédit photos : Gee Bee Images et Yamaha

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WSBK Supersport Jerez : Stefano Manzi roulera pour le GMT94 https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-jerez-stefano-manzi-roulera-pour-le-gmt94/ Wed, 22 Sep 2021 13:00:10 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=835482 En la personne de Stefano Manzi, c’est un pilote très expérimenté qui roulera ce weekend à Jerez sous les couleurs du GMT94 pour remplacer Andy Verdoïa blessé à Barcelone. L’Italien de 22 ans roule en effet dans la catégorie intermédiaire des Grands Prix depuis 2017, avec comme point d’orgue une pole position et une 4e […]

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En la personne de Stefano Manzi, c’est un pilote très expérimenté qui roulera ce weekend à Jerez sous les couleurs du GMT94 pour remplacer Andy Verdoïa blessé à Barcelone.

L’Italien de 22 ans roule en effet dans la catégorie intermédiaire des Grands Prix depuis 2017, avec comme point d’orgue une pole position et une 4e place à Valence 2019 sur la MV Agusta du team Forward Racing.

Auteur de deux top 10 en Moto2 cette année où il roule sous les couleurs Flex Box HP40 de Sito Pons, « Manzo » participera à une wildcard au guidon de la Yamaha R6 GMT94 lors de la manche de Jerez du 24 au 26 septembre.

Stefano Manzi : « Je suis ravi de participer à la manche du WorldSSP à Jerez avec le GMT94. Il s’agit de l’un des meilleurs teams du championnat. J’ai hâte de rouler sur la Yamaha R6 en configuration WorldSSP, car j’ai l’habitude de m’entraîner sur une R6 avec un moteur stock. Il y a quelques différences, mais nous pouvons faire de bonnes choses avec le GMT94. »

Christophe Guyot : « Nous sommes ravis d’accueillir Stefano dans notre équipe. Il vient du Moto2 où il a déjà réalisé de beaux coups d’éclats. Il connaît bien le circuit de Jerez, ainsi que la Yamaha R6. Il a très envie de rejoindre l’équipe et de participer à cette épreuve. Il a ainsi tous les ingrédients pour s’adapter à la Yamaha R6 du GMT94 qui portera le numéro 62. »

 

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