Lucas Mahias (Yamaha R6 numéro 94) et Philipp Öttl (Yamaha R1 numéro 5),  les pilotes 2024 de la structure française de Christophe Guyot ont pu s’entraîner cet hiver sur leurs motos d’entraînement, mais étaient impatients de retrouver leur équipe et leur moto de course.

Après des premiers essais prometteurs à Aragon en novembre dernier, Lucas Mahias a entrepris de peaufiner les réglages de sa Yamaha R6 du team Val de Marnais, terminant les deux journées de test à la 8e position des Supersport, à 1,2 seconde de Stefano Manzi au terme de 129 tours du tracé andalou.

Photo : GeeBee Images

De son côté Philipp Öttl a enchaîné 138 tours au guidon de sa Yamaha R1 Superbike pour conclure ce premier contact en 12e position, lui aussi à 1,2 seconde du plus rapide, Nicolo Bulega. Le deuxième jour a permis de confirmer que le pilote allemand et son équipe travaillaient dans la bonne direction avec en fin de matinée un chrono qui le plaçait en tête de la feuille de temps. Le pilote numéro 5 termine ces tests à 3 dixièmes du top 5, de bon augure avant les essais privés à Portimao prévus la semaine prochaine.

Avant le prochain rendez-vous sur le circuit de Portimão la semaine prochaine, le GMT94 vous invite maintenant à partager les détails de son aventure, en direct depuis Jerez !

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Lucas Mahias, à 34 ans, aura à cœur en 2024 de se rappeler au bon souvenir du plateau Supersport en remettant à l’occasion le team GMT94 à l’honneur dans un championnat du monde. Le tricolore succèdera en effet l’an prochain chez ses compatriotes à Valentin Debise qui a récemment fait des tests pour l’équipe Evan Bros, également armée en R6.

Une machine que Luca Mahias est ravi de retrouver : « je suis de retour sur la R6 et dans le Championnat du Monde Supersport. Je suis très reconnaissant envers Yamaha et Christophe Guyot pour cette opportunité » a-t-il commenté.

Lucas Mahias retrouve sa discipline de prédilection

Le Championnat du Monde Supersport est la discipline phare du pilote de 34 ans. En 2014, il remporte le championnat national, déjà avec l’équipe GMT94. En 2017, Mahias a battu le multiple champion du monde Kenan Sofuoglu dans l’équipe GRT Yamaha et a remporté le titre mondial.

Il a également été deux fois vice-champion du monde et quatrième aux championnats du monde à deux reprises. Il a remporté neuf victoires et 29 podiums en 72 courses. Il a également participé au Superstock 1000 et au Championnat du Monde Superbike, avec beaucoup moins de réussite.

En 2019, il a rejoint Kawasaki et n’a piloté qu’une marque différente dans le cadre du Championnat du Monde d’Endurance : une Yamaha R1. En 2023, Lucas Mahias n’a pas trouvé d’équipe permanente dans le championnat du monde Superbike, mais a été utilisé comme pilote remplaçant de Puccetti Kawasaki lors de six meetings, une fois dans la catégorie Superbike, cinq fois dans la catégorie Supersport.

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Alors que Can Öncü du Kawasaki Puccetti Racing continue de se remettre d’une récente blessure au bras, l’ancien champion du monde pour l‘équipe italienne, Lucas Mahias, concourra pour ces couleurs dans ce qui est leur véritable manche à domicile sur le circuit mondial de Misano, Marco Simoncelli. On rappellera que Can Öncü a été particulièrement malheureux d’avoir été blessé lors de la manche d’Assen fin avril, peu de temps après sa victoire en WorldSSP à Mandalika en mars.

Misano sera la deuxième manche WorldSSP 2023 dans laquelle Mahias participera après être revenu chez Puccetti et avoir concouru pour l’équipe lors du dernier événement Catalunya. À Misano, Mahias pilotera à nouveau une version WorldSSP mise à jour de la Ninja ZX-6R avec laquelle il a remporté quatre courses WorldSSP au cours des saisons 2019 et 2020, avant de passer à la catégorie WorldSBK avec l’équipe Puccetti pendant deux saisons.

Lucas Mahias : « je sais que c’est le rendez-vous à domicile de l’équipe »

Avec peu de temps pour se préparer à son retour en WorldSSP en Catalogne, Lucas a obtenu une 16e puis une 13e place la dernière fois. Le pilote et le team espéreront donc obtenir des résultats encore meilleurs à Misano.

Lucas Mahias a déclaré : « je suis vraiment heureux de continuer avec l’équipe de Manuel Puccetti, mais j’espère que Can reviendra dès que possible. Je sais que c’est le rendez-vous à domicile de l’équipe et je ferai donc tout ce que je peux pour obtenir les meilleurs résultats possibles devant nos sponsors et supporters. Nous allons continuer le travail que nous avons commencé à Barcelone et nous essaierons d’exploiter tout le potentiel de la moto » termine le tricolore.

 

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C’est en effet Lucas Mahias qui sera chargé de tester la moto à Misano, un pilote qui a déjà couru pour Kawasaki Puccetti Racing dans le passé, complétant 52 courses en WorldSBK et marquant plus de 100 points en deux saisons, malgré des blessures qui l’ont empêché d’exprimer tout son potentiel. Il reste près d’un mois avant la cinquième manche du WorldSBK, qui se déroulera sur le même circuit de Misano, le nom du pilote qui remplacera Sykes devant être annoncé avant cette date.

« Je voudrais d’abord souhaiter à Tom Sykes tout le meilleur pour l’avenir » commente le patron de l’équipe Manuel Puccetti. « Ces tests de Misano arrivent au bon moment car nous voulons que Mahias teste toutes les solutions sur lesquelles nos techniciens ont travaillé pendant cette première partie du championnat ».

Puccetti : « nous réfléchissons attentivement à qui remplacera Sykes », en attendant, Lucas Mahias est dans la place 

Il ajoute : « nous ne sommes pas satisfaits des résultats obtenus jusqu’à présent bien sûr, car ils ne reflètent pas le vrai potentiel de notre équipe, et nous continuerons donc à tout donner pour rendre notre moto de plus en plus compétitive. Nous réfléchissons attentivement à qui remplacera Sykes, et nous confirmerons de qui il s’agit très bientôt ».

Le Français fait partie des options étudiées, et d’ailleurs, en Catalogne, il a remplacé le blessé Can Öncü sur la Kawasaki de la même équipe en Supersport… Âgé de 34 ans, il a piloté pour le Puccetti Racing de 2019 à 2022 : deux premières années en Supersport, puis en Superbike.

En 600cc, le Français a remporté quatre victoires et 14 podiums pour Kawasaki, devenant vice-champion du monde 2020. En 2017, il a été champion du monde sur Yamaha et vice-champion l’année suivante. Lucas Mahias n’a jamais vraiment pris pied en Superbike. En 50 courses pour Puccetti, la septième place de la course Superpole à Donington Park 2021 est son meilleur résultat.

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Né à Mont de Marsan le 14 avril 1989, Mahias a couru dans de nombreuses catégories avant d’être sacré champion du monde Supersport en 2017. L’année suivante, il rejoint Kawasaki Puccetti Racing, où il reste quatre saisons. En 2019, il a participé au WorldSSP et a terminé quatrième au classement général grâce à deux victoires et six podiums sur la Ninja ZX-6R. L’année suivante, dans le même championnat, le Français se classe deuxième avec deux victoires et huit podiums. En 2021, Kawasaki Puccetti Racing a promu Lucas en WorldSBK, où il a couru pendant deux saisons mais n’a pas été en mesure d’obtenir les résultats souhaités, en partie à cause d’une série de blessures qui ont limité ses performances.

Lucas Mahias : « la piste de Barcelone est l’une de mes préférées »

« Tout d’abord, je veux dire à quel point je suis désolé qu’Öncü soit blessé. Je comprends parfaitement ce qu’il traverse parce que mes dernières saisons ont été marquées par des blessures, alors je lui souhaite un retour rapide en selle » commente le tricolore. « Je suis très heureux d’être de retour avec Kawasaki Puccetti Racing et de pouvoir à nouveau participer au WorldSSP ».

« Cela dit, j’ai depuis passé deux ans dans une autre catégorie et je vais donc devoir adapter mon style de pilotage à la Ninja ZX-6R rapidement. C’est une joie de faire à nouveau partie de la famille Puccetti. J’ai passé les années clés de ma carrière avec cette équipe, et je remercie également Kawasaki de m’avoir donné cette opportunité ». Et il termine : « la piste de Barcelone est l’une de mes préférées et la dernière fois que j’y ai couru, en 2020, j’ai obtenu deux deuxièmes places. Voyons ce que je peux faire cette fois ».

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Luca Marini a quitté Sepang et son test de trois jours dédiés au MotoGP qui prépare sa saison 2023 avec le meilleur chrono. Heureux de l’ensemble de son travail et des sensations sur sa GP22, le demi-frère de Valentino Rossi s’est aussi lancé dans une simulation de course sprint. Une expérience qu’il raconte ainsi dans des propos relayés par motorcyclesports :  « mon rythme dans la course de sprint était bon, je suis satisfait car rouler en 1’59 à chaque tour, c’est bon. J’ai également essayé de dépasser certains pilotes, surtout dans le dernier tour, car je pense que la course sprint sera très différente de celle d’une course en solitaire ».

Très différente jusqu’à quel point ? Le coéquipier de Marco Bezzecchi répond : « lorsque vous commencez et que vous savez que vous devez faire 20 tours, vous roulez un peu différemment ». Et au vu de qu’il a ressenti à Sepang, il ébauche ce scénario : « peut-être que dans les trois premiers tours, vous vous battrez avec d’autres pilotes, que vous essaierez de dépasser, que vous tenterez de vous mettre à votre place, car vous savez que tout le monde a un rythme différent. Par exemple, si vous savez que vous avez le cinquième rythme le plus rapide, vous essaierez de vous placer dans cette position et de faire votre course ».

Luca Marini : « avec dix tours et un pneu plus tendre, les motos généralement en difficulté peuvent faire quelque chose de plus« 

Il ajoute : « il faudra faire attention au pneu arrière, au frein pour ne pas vous faire dépasser, rester dans le sillage, mais pas trop, car la pression du pneu avant augmentera considérablement. Pendant dix tours, je pense qu’il faudra tout mettre en œuvre dans chaque virage parce que la pression des pneus sera bonne et que l’usure des pneus sera bonne. Nous parcourons 20 tours avec un pneu tendre, donc la course de sprint se déroulera également sur un pneu tendre. Et avec ce niveau de pilotes et de motos, je pense que le groupe sera très important — sept pilotes, dix pilotes, nous ne savons pas encore, cela dépend, nous ne le savons pas maintenant, c’est un peu trop tôt — et ce sera une belle bataille ».

Il révèle aussi : « en ce qui concerne les autres motos qui rencontrent des difficultés, avec dix tours et un pneu plus tendre, elles peuvent faire quelque chose de plus ». Une belle foire d’empoigne s’annonce donc et ce sera bon pour le spectacle. Cependant, ce qui est aussi souvent vu en Moto3 dans ce cadre de figure peut aussi inquiéter. Et Luca Marini n’en disconvient pas : « j’espère que ce ne sera pas comme en Moto3 ! Parce que faire comme le Moto3 avec une MotoGP c’est dangereux. J’espère que non, mais c’est possible ».

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D’Alessio Piana de Corsedimoto

C’est maintenant officiel : Lucas Mahias revient à son premier (double) amour. D’un côté l’Endurance, de l’autre Yamaha. Le Champion du Monde Supersport 2017 a en effet accepté l’offre reçue de l’équipe KM99, l’équipe belge attendue pour ses débuts en FIM EWC 2023, mais décidément ambitieuse. Encore plus après cet engagement, le troisième dans l’ordre du temps après s’être assuré les services de Florian Marino et Bastien Mackels.

Comme nous vous l’avions annoncé précédemment, on parlait depuis longtemps d’un retour de Lucas Mahias en FIM EWC. C’est fait avec l’équipe KM99 et la disponibilité d’une Yamaha R1 compétitive avec des pneus Dunlop. En course moto d’endurance, le solide pilote français est devenu Champion du Monde Pilotes 2016, résultat de sa transition du Team R2CL Suzuki au GMT94 Yamaha au cours de la saison en cours, remportant avec Niccolò Canepa et David Checa les 12 heures de Portimao, suivies des 8 heures d’Oschersleben.

Lucas Mahias : « depuis que j’ai remporté le titre mondial en 2016, les courses d’endurance ont beaucoup changé« 

« Depuis que j’ai remporté le titre mondial en 2016, les courses d’endurance ont beaucoup changé, a commenté Lucas Mahias. « Maintenant, il y a trois 24 heures, donc il y a de nouveaux aspects à considérer. Ce dont nous avons besoin maintenant, c’est de travailler aussi dur que possible pour que notre moto fonctionne au mieux. L’équipe fera ses débuts en FIM EWC, mais le potentiel pour jouer en tête ne manque pas. Nous allons y aller doucement, puis étape par étape, nous verrons ce qui se passera ».

L’objectif de l’équipe KM99 de Gaëtan Schyns et Mario Kupper est de lutter sans relâche pour le top 5 absolu du FIM EWC 2023. Avec éventuellement quelques podiums et, pourquoi pas, s’assurer la conquête du titre prestigieux réservé aux équipes indépendantes au Championnat du Monde d’Endurance.

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Lucas Mahias a été contraint de lâcher son guidon au sein d’un Kawasaki Puccetti Racing qui lui a préféré pour 2023 Tom Sykes. Une décision qui a laissé le Français sans perspective en mondial, mais pas sans ambition puisqu’il envisage de revenir à ses premières amours. On se souviendra en effet qu’avant d’obtenir son diplôme de Champion du Monde Supersport 2017, Lucas Mahias avait non seulement amassé des titres nationaux en 600cc, mais il s’était aussi fait un nom dans le Championnat du Monde d’Endurance. En 2016, il a même été sacré Champion du Monde Pilotes FIM EWC. Un cap franchi grâce à la quatrième place aux 24 Heures du Mans avec le Suzuki Team R2CL, puis au GMT94 Yamaha lors de la saison en cours.

Ce n’est pas encore l’heure de la retraite pour Lucas Mahias

Le Bol d’Or 2016 reste la dernière course d’Endurance disputée par Lucas Mahias, avant de passer avec succès en Championnat du Monde Supersport entre le GRT Yamaha et Puccetti Kawasaki, puis en Championnat du Monde Superbike ces deux dernières années. Le double champion du monde aurait dû disputer les 8 Heures de Suzuka 2021 avec Kawasaki Racing Team aux côtés de Jonathan Rea et Alex Lowes, mais l’annulation de la course en raison de la crise sanitaire a empêché cette merveilleuse opportunité.

D’après les rumeurs qui ont fuité et dont Corsedimoto se fait le relais, Lucas Mahias semblerait proche d’un retour en Endurance. Une perspective intéressante, même au détriment d’autres possibilités puisqu’on parlait aussi à son sujet de MotoAmerica. Concrètement, il devrait faire partie de l’équipe renouvelée du team TRICKSTAR Kawasaki, le nouveau team de référence d’Akashi en FIM EWC suite au départ de Gilles Stafler et de son Team SRC.

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Lucas Mahias n’a pas connu la même réussite avec Kawasaki en WSBK qu’en WSS. En 31 courses, le pilote Puccetti n’a réalisé qu’une neuvième place comme meilleur résultat. C’était à Most lors de la 2e course. Avec 61 points marqués il a terminé 14e du Championnat du Monde. On lit de lui sur Speedweek : « après quatre ans ensemble, le chapitre se referme avec Kawasaki Puccetti », regrette le Français. « En catégorie 600, il y a eu beaucoup de podiums, de victoires et un titre de vice-champion, mais en Championnat du Monde Superbike, le bilan est plus mitigé : beaucoup de chutes, beaucoup trop de blessures et pas une seule place sur le podium ».

Lucas Mahias : « je ne sais pas comment les choses vont se passer avec moi« 

Lucas Mahias ajoute : « en deux ans, j’ai beaucoup appris sur moi-même, sur mes méthodes de travail et sur la façon de traiter avec les gens. J’ai appris à continuer, malgré les difficultés et les douleurs qui venaient parfois. Merci du fond du cœur à tous ceux qui ont travaillé pour moi au cours des quatre dernières saisons ! Merci également à Puccetti Racing d’avoir rendu possible mon rêve de Championnat du Monde Superbike ».

Le tricolore quitte donc la scène en bons termes avec tout le monde et avec le sentiment d’avoir tenu son rang, envers et contre tout. Une légitime sérénité d’esprit qui ne lui assure pourtant pas un programme pour 2023 : « je ne sais pas comment les choses vont se passer avec moi » reconnait-il. Dans la catégorie Superbike, toutes les portes sont fermées. Cela laisse un retour au Championnat du Monde Supersport, où le vétéran a enregistré neuf victoires et 23 résultats parmi les trois premiers avec Kawasaki et Yamaha.

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Matteo Bellan / Corsedimoto.com

L’équipe Kawasaki Puccetti Racing est désormais une réalité établie dans le monde du Superbike. Ces dernières saisons, elle a moins performé que prévu, mais voir l’équipe italienne à nouveau en bonne position en 2023 ne serait pas surprenant. Elle a déjà montré par le passé qu’elle était capable d’obtenir d’excellents résultats et entend bien le faire à nouveau.

Et elle veut aussi rester aux avant-postes en World Supersport, où la présence de la formation de Manuel Puccetti est antérieure à sa présence en SBK (débuts en 2017) et a conduit à deux titres pilotes (2015 et 2016) avec Kenan Sofuoglu. L’ambition ne manque pas.

Comment jugez-vous la saison 2022 de votre équipe ?
« Nous aurions dû faire un peu plus en Supersport et en Superbike, j’attendais plus de l’équipe et des pilotes. En SSP, nous avons fait des podiums et nous en sommes passés près de certains, nous avons le potentiel pour viser la troisième position et c’est l’objectif. En SBK, Mahias s’est stabilisé dans le top 10-12, c’est le mieux qu’il puisse faire avec ce package. Il n’a pas eu de chance ces deux dernières années, car il a subi de graves blessures qui l’ont tenu à l’écart pendant un certain temps. Il a fait ce qu’il a pu, sachant que cette année le niveau du championnat a beaucoup augmenté et qu’il est difficile de rester dans le top 5. Pour une équipe privée, être dans le top 10 maintenant est déjà un bon résultat. »

Pour 2023, confirmerez-vous une moto en Superbike et deux en Supersport ?
« Oui, pour l’instant, le budget ne permet pas de faire plus. Mon rêve pour l’avenir est d’avoir deux motos en SBK, je travaille dur pour y parvenir à moyen terme. »

On parle de l’arrivée possible de Tom Sykes pour remplacer Lucas Mahias. Quelle est la situation ?
« Nous sommes en contact avec lui et avec d’autres coureurs, nous n’avons pas du tout conclu. Nous ne faisons que parler. Il est possible que d’ici Portimao, nous ayons des idées plus claires. Son nom est sur la table, mais nous avons également parlé à d’autres pilotes du BSB et du Moto2. Ce n’est certainement pas joué pour Sykes, nous ne sommes pas près de conclure et je pense que cela prendra environ un mois. Cependant, il est en haut de notre liste de souhaits, car nous aimerions avoir un coureur expérimenté qui peut obtenir des résultats immédiatement et qui connaît bien la moto. Dans l’ère post Razgatlioğlu, nous avons tourné autour du top 10 avec Fores et Mahias, ce ne sont pas des résultats dont nous sommes satisfaits et nous voulons faire mieux. Être avec les trois premiers est impossible, mais nous voulons être entre la cinquième et la huitième à la dixième place de manière constante, dans le groupe derrière le podium. »

Une nouvelle homologation Kawasaki semble être prévue pour 2023 et il est également question d’une nouvelle moto pour 2024. Êtes-vous optimiste quant à l’avenir de la marque d’Akashi ?
« Oui, il y a de la confiance et c’est pour cela que nous sommes avec eux depuis quinze ans. Nous sommes heureux, ils nous traitent comme la meilleure équipe satellite et nous l’avons mérité sur le terrain avec plus de 110 podiums dans toutes les catégories. La relation est très bonne, l’ambition est de devenir une équipe officielle mais c’est quelque chose à long terme, parce que l’équipe officielle actuelle obtient d’excellents résultats avec un très bon pilote. En 2023, je sais que des mises à jour en termes de puissance devraient arriver, mais pour l’instant je ne sais rien de la nouvelle moto pour 2024. »

Quelles sont vos attentes pour la manche de Barcelone ?
« En Supersport, nous avons eu des podiums avec Mahias et Öttl, donc c’est un bon circuit pour nous et je pense que nous pouvons avoir un bon week-end. En Superbike, l’objectif réaliste est d’être dans le top 10. »

Que pensez-vous de la lutte pour le championnat du monde de Superbike entre Bautista, Razgatlioglu et Rea ?
« Ils vont s’affronter jusqu’à la dernière course à Phillip Island, j’en suis sûr. Tous les trois sont d’un niveau similaire sur la piste, ce sera un grand championnat et il se décidera lors de la dernière manche. A Barcelone maintenant, je vois bien Ducati, car il y a une longue ligne droite. Je vois aussi Razgatlioğlu bien avec la Yamaha. L’équipe Kawasaki est basée derrière le circuit, elle sera donc ultra motivée. Ce weekend pourrait être sous haute tension, étant donné les escarmouches entre Bautista et Rea en France. Mais Toprak ne s’en mêlera pas. »

Quelle est votre opinion sur ce qui s’est passé entre Bautista et Rea à Magny-Cours ?
« Johnny a fait une erreur, mais les déclarations d’Álvaro étaient malheureuses et exagérées. Je sais que Rea, humainement et professionnellement, est un homme juste et sportif. Bautista a manqué de respect à Johnny en l’accusant de l’avoir fait exprès et de ne pas être un champion. Je m’interroge aussi sur Ducati, qui a fait certaines déclarations et les a aussi autorisées à son pilote. C’était un incident de course et cela aurait dû s’arrêter là, il n’y avait pas besoin de rabaisser un champion comme Rea. »

En parlant de champions, à quel point avez-vous été fier de voir Razgatlioğlu triompher en 2021 ?
« Toprak a été avec nous pendant cinq ans et demi, nous l’avons élevé avec son manager Kenan Sofuoğlu. Nous avons une relation d’amitié et de respect mutuel qui nous lie. Même s’il a remporté le titre mondial avec d’autres couleurs, nous le considérons toujours comme notre homme. Il vient toujours nous voir dans la zone d’accueil et, la semaine prochaine, je lui rendrai visite ainsi qu’à Kenan. Il y a une relation fraternelle qui demeure, même s’il en est à sa troisième année chez un autre constructeur. C’est une satisfaction pour nous de l’avoir fait progresser, lui et d’autres jeunes pilotes. »

Can Öncü peut-il suivre les traces de son compatriote ?
«  Nous aimerions lui faire suivre un parcours similaire à celui de Toprak. En fait, nous lui avons fait signer un contrat de cinq ans et nous en sommes maintenant à notre deuxième saison ensemble. Nous voulons le faire progresser. Si Montella va rester ? Nous sommes en négociation, nous aimerions le confirmer mais nous ne l’avons pas encore fait. Nous voulons d’abord fixer le Superbike, puis nous fixerons également le Supersport. Le but est que tout soit réglé à Portimão, avant notre départ pour l’Argentine. »

Êtes-vous en faveur de l’introduction d’une limite de poids entre la moto et le pilote en Superbike ?
« Ce serait mieux. Il y a des coureurs qui pèsent un peu moins et qui bénéficient peut-être d’avantages que d’autres n’ont pas. Avoir des motos similaires permettrait de niveler le championnat et donc d’avoir plus de spectacle. »

Quelle est votre opinion sur la voie empruntée par le championnat Supersport avec la nouvelle réglementation ?
« Le problème n’est pas les nouveaux constructeurs qui arrivent, mais Yamaha, qui a remporté 80% des courses organisées ces cinq dernières années. Je m’étonne que la FIM n’ait pas alors mis la main à la pâte dans les règlements pour niveler les choses. Les nouvelles motos ont été nivelées, elles ont autant de mal que nous avec la Kawasaki. Les performances de Yamaha devraient être revues à la baisse. La situation est embarrassante. »

Lire l’article original sur Corsedimoto/com

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À Barcelone, où tous les pilotes Superbike 2022 étaient présents, la météo n’a été favorable que le premier jour, au cours duquel Lucas Mahias et son équipe technique ont pu effectuer tout le travail prévu. Malheureusement, lors d’une chute dans laquelle il n’a heureusement pas subi de séquelles physiques, Lucas a gravement endommagé son Ninja, ce qui l’a empêché de terminer la deuxième et dernière séance d’essais. Son meilleur tour a été de 1’41 »688, le septième au classement général.

La deuxième journée a commencé sur une piste sèche et dans la séance du matin, le Français a signé le temps de 1’41 »744. Le pilote Kawasaki Puccetti Racing aurait certainement progressé dans l’après-midi, mais lors de la deuxième séance, la pluie a mouillé la piste catalane, obligeant le pilote et les techniciens à terminer les essais plus tôt.

Ce furent pourtant deux journées positives, durant lesquelles le tricolore et son équipe ont pu surtout travailler sur les suspensions et le compatriote de Loris Baz comme de Chris Ponsson a une nouvelle fois montré qu’il était à l’aise avec le nouveau fournisseur Öhlins. Le prochain rendez-vous est fixé pour les essais officiels les 4 et 5 avril à Motorland Aragon en Espagne.

Lucas Mahias : « je me sens prêt pour le début du championnat« 

« Même si nous n’avons pas pu profiter de la dernière séance, ce furent deux jours importants, au cours desquels nous avons pu poursuivre le travail commencé lors des tests précédents à Misano » a commenté le patron Manuel Puccetti. « Hier après-midi, Lucas a sérieusement endommagé sa moto mais nos techniciens, travaillant jusqu’à tard, ont pu le réparer, permettant à notre pilote d’effectuer le quart de travail de ce matin. Les résultats chronométriques étaient bons, ainsi que le travail effectué, donc je pense que nous sommes prêts pour les tests officiels et pour la première manche d’Aragon suivante ».

Le mot de la fin revient au pilote : « la chute d’hier nous a retardé car nous travaillions très bien et les chronos diminuaient. Mais au-delà de la chute, et de la pluie qui a interrompu nos essais aujourd’hui, nous revenons de Barcelone en sachant que nous sommes sur la bonne voie. Mon feeling avec la moto s’est beaucoup amélioré et je me sens prêt pour le début du championnat. Je remercie mon équipe qui a travaillé dur pour me permettre d’être en piste aussi le deuxième jour ».

WSBK Tests Catalogne J2 : chronos

1. Toprak Razgatlioglu (TR), Yamaha, 1:40.571
2. Alvaro Bautista (E), Ducati : 1:40.952
3. Iker Lecuona (E), Honda, 1:41.033
4. Jonathan Rea (GB), Kawasaki, 1 :41.168
5e Garrett Gerloff (USA), Yamaha, 1:41.320
6e Michael Rinaldi (I), Ducati, 1:41.610
7e Scott Redding (GB), 1:41.636
8e Xavi Vierge (E), Honda, 1:41.724
9 Philipp Öttl (D), Ducati, 1:41.735
10 Lucas Mahias (F), Kawasaki, 1:41.744
11 Andrea Locatelli (I), Yamaha, 1:41.946
12 Alex Lowes (GB), Kawasaki, 1:41.999
13 Kohta Nozane ( J), Yamaha, 1:42.509
14 Ilya Mikhalchik (UA), BMW, 1:42.763
15 Eugene Laverty (IRL), BMW, 1:43.305
16 Loris Baz (F), BMW, 1:43.761
17 Luca Bernardi (I), Ducati, 1:43.823
18 Oliver König (CZ), Kawasaki, 1:44.855
19 Loris Cresson (B), Kawasaki, 1:45.400
20 Hafizh Syahrin (MAL), Honda, 1:45.539
21. Tati Mercado (RA), Honda, n’a pas couru

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2022 s’annonce pour le mieux pour un Lucas Mahias qui rejoindra sur la grille de départ du WSBK ses compatriotes Loris Baz et Christophe Ponsson. Le tricolore était en effet ravi de ses premiers essais de l’année avec une Kawasaki qui sera bien différente cette saison de la machine officielle : « c’était un très bon test. C’est un bon sentiment d’être de retour sur la moto après une pause de quatre mois. Les sensations sur la moto avec la nouvelle suspension sont également excellentes. C’est le premier test, mais c’est déjà un grand pas en avant pour moi. Je suis donc d’autant plus excité par le prochain test, pour voir si ces bonnes sensations seront confirmées ou non sur un autre circuit ».

« Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Je ne suis pas non plus tombé et je n’ai pas eu de douleur au poignet. L’ambiance dans l’équipe est vraiment bonne et je ne pourrais pas être plus heureux » termine le pensionnaire du Kawasaki Puccetti Racing dont le patron est à l’unisson : « c’était deux bons jours pour lui » dit-il. « Il a fait beaucoup de tours après quatre mois, une très longue pause. Trois de ces quatre mois ont été complètement sans activité du bras après l’opération. Il est heureux. Nous avons eu quelques mises à jour sur la moto et je le vois très heureux et motivé ».

Mahias aura une Kawasaki « complètement différente« 

Le propriétaire de l’équipe, Manuel Puccetti, a également révélé des détails sur les nouveaux éléments que l’équipe allait tester au cours des essais : « nous avons changé de suspension, nous essayons Öhlins. Nous avons trouvé un accord avec eux pour cette année et c’est une toute nouvelle moto, complètement différente. Nous sommes heureux du début. Lucas était surtout content d’être de retour sur la moto, et c’est en partie parce qu’il est très heureux de ce nouveau changement. Bien sûr, nous aurons besoin de plus de tours pour comprendre et pousser au mieux avec ce nouveau package ».

Lucas Mahias et son équipe Pucetti Kawasaki semblent être entrés dans une bonne dynamique. La fin de la série noire pour le team satellite de la marque en vert ? A suivre…

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La carrière de Lucas Mahias en WSBK va finalement peut-être seulement commencer dans cette saison 2022. La précédente campagne, en effet, a été plus que perturbée par des blessures, une période de souffrance qui a handicapé le Français, jusqu’à finir par le mettre sur la touche. Ainsi, à Jerez, le tricolore a fait ses premiers tours de piste en WorldSBK depuis presque quatre mois, moment où son team Puccetti Kawasaki lui a imposé le repos en raison d’une blessure au scaphoïde.

La saison de débutant de Mahias a pris fin à la suite d’un accident impliquant Chaz Davies lors de la manche de Catalunya en septembre dernier, mais la blessure à la main et au poignet dont il a souffert a commencé à Assen, ce qui porte à cinq le nombre de manches où l’ancien pilote de WorldSSP n’était pas à 100%.

Lucas Mahias : « je suis très heureux après quatre mois sans monter sur une moto« 

Mahias a réalisé le quatrième temps lors de la première des deux journées d’essais à Jerez, tandis que son collègue de Kawasaki, Alex Lowes, a été le plus rapide. Après son retour sur la piste, Mahias a déclaré au site officiel du World Superbike : « je suis très heureux. Quatre mois sans monter sur une moto, c’est très agréable pour moi de sauter sur la Kawasaki. Ces quatre mois sont peut-être plus comme la première fois depuis sept, huit mois d’être sans douleur sur la moto« . Il précise en effet : « après Assen, j’ai continué à rouler avec des douleurs, mais c’est la première fois que je suis prêt et que mon corps va bien. La chose la plus importante est que je n’ai pas de douleur dans mon scaphoïde. »

En ce qui concerne son programme du deuxième jour, Mahias cherche à poursuivre le travail qu’il a fait le premier jour, ce qui inclut le travail sur les suspensions, l’électronique et son propre style de pilotage après avoir été absent pendant si longtemps : « je vais travailler sur la suspension. C’est la direction à prendre, mais aussi l’électronique et mon style de pilotage parce qu’il n’est pas parfait. Je ne suis pas un nouveau venu cette année, mais c’est un peu la même chose parce que j’ai manqué le milieu de la saison. J’ai beaucoup de points différents à travailler  » termine Lucas Mahias. 2021 était sa première saison dans la catégorie Superbike. En 21 courses, il a obtenu trois résultats dans le top 10 et a subi sept chutes.

On notera que la Kawasaki du Français sera équipée en Öhlins et pas en Showa à l’instar des Ninja d’usine : « il n’y a pas eu de Kawasaki avec Öhlins auparavant, nous essayons cette voie« , a noté Puccetti. « Lucas n’a pas pu bouger sa main gauche pendant trois des quatre mois , il lui faudra du temps pour se sentir à nouveau à l’aise sur la moto. Nous avons beaucoup d’innovations sur la moto« , a déclaré le patron de l’équipe Manuel Puccetti à Speedweek à Jerez. « L’une d’elles est les nouveaux éléments de suspension, c’est un grand pas pour nous. Mais il y a aussi des améliorations au niveau de l’aérodynamisme, de la boîte de vitesses et du refroidisseur. Nous avons construit une nouvelle moto pour Lucas qui est légèrement meilleure dans tous les domaines. »

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C’est un nouveau chapitre qui vient de s’ouvrir dans l’Histoire du Superbike. Samedi 20 novembre, Toprak Razgatlıoğlu est en effet devenu en Indonésie le nouveau Champion du monde de la discipline, mettant ainsi un terme à l’hégémonie de Jonathan Rea, en vigueur depuis 2015 !

La récompense d’une saison fantastique pour le pilote turc, auteur de 13 victoires sur 37 possibles, et qui referme ainsi la (longue) parenthèse ouverte par son adversaire de chez Kawasaki à la suite du titre de Sylvain Guintoli en 2014. Une saison qui aura également tenu lieu de véritable piège de Thucydide, lorsqu’un acteur dominant (Rea) voit sa puissance remise en cause par une entité émergente (Razgatlıoğlu), cette inversion des rapports de force débouchant inéluctablement sur un conflit (la saison 2021 !).

It's time to say goodbye to an epic, breathtaking and unforgettable 2021 campaign!

What a year, what a season! Thank you all that have made it possible, especially our riders ❤️

See you in 2022! ✊#WorldSBK pic.twitter.com/k21snk2dEu

— WorldSBK (@WorldSBK) November 21, 2021

Pas de victoire mais du panache pour Razgatlıoğlu

Alors certes, Razgatlıoğlu n’a pas réussi à remporter la moindre course ce weekend à Mandalika, mais il a néanmoins sur faire preuve de panache alors qu’avec 30 points d’avance, il avait tout à perdre en Asie du Sud-Est sur cette dernière manche de la saison.

Le pensionnaire de chez Yamaha a ainsi signé la Superpole avec brio, avant de se démener comme un beau diable en course malgré des conditions de piste très difficiles et versatiles. Il faut aussi mentionner sa parfaite gestion de la pression, alors que la Course 1 était reportée de 24 heures en raison de ce même climat dantesque. Pas l’idéal lorsqu’on a un premier titre à aller chercher au bout du chemin.

He's lost the number 1 but I don't think @jonathanrea minds too much 💪

He's just done the double today 🔥#IDNWorldSBK 🇮🇩 pic.twitter.com/TBx037cBMQ

— WorldSBK (@WorldSBK) November 21, 2021

Malgré cela, l’apparente décontraction du Turc a détonné dans le paddock, celui-ci n’hésitant pas à tourner en dérision le déchaînement des éléments autour de lui, par exemple lors de l’hypothétique attente du départ de la première épreuve samedi, lorsqu’on l’a vu proposer ses services à Jules Cluzel pour une douche improvisée sous les trombes d’eau qui s’abattaient sur le circuit !

🇮🇩 Waste not want not! @JulesCluzel16 assisted by @toprak_tr54 takes advantage of the torrential rain to freshen up after the #WorldSSP race!#YamahaRacing pic.twitter.com/Xkv4ErTGJA

— Yamaha Racing (@yamaharacingcom) November 20, 2021

Le Turc décroche donc son premier sacre en Superbike avec 13 points d’avance sur Rea, qui aura divisé de moitié son retard sur son adversaire sur cette ultime manche, et dont le sort a été réglé dès la Course 1. Bien que battu, le Nord-Irlandais a défendu ses chances avec l’énergie du désespoir, pliant avec honneur et un doublé pour clore l’année. Nul doute que si sa série de six titres consécutifs vient de connaître un coup d’arrêt ce weekend, il constituera encore un adversaire dangereux l’an prochain et tentera de reprendre sa couronne.

Deux podiums pour Redding à l’heure de quitter Ducati

Derrière les deux hommes forts du championnat figure Scott Redding au classement général. L’Anglais a livré une très belle saison, certes faite de hauts et de bas mais avec toujours cette loyauté en piste et cette exubérance qui font tout le sel du personnage. Bien que dépourvu de victoire à Mandalika, celui qui rejoindra BMW l’an prochain a lutté face à ses deux rivaux pour la victoire, obtenant deux derniers podiums pour le compte de Ducati.

Si l’ancien pilote MotoGP affiche l’an prochain les mêmes dispositions avec le constructeur allemand qu’avec celui de Borgo Panigale en cette fin de saison, il faudra aussi le considérer comme un prétendant crédible pour le titre, alors que la marque de Munich renforce son projet dans le championnat des motos dérivées de la série, avec l’objectif avoué de faire des risettes à terme à Yamaha, Kawasaki et Ducati.

Locatelli, Rookie de l’année, supplante Rinaldi

La quatrième place du championnat revient quant à elle à Andrea Locatelli. Le pilote italien devance ainsi de justesse Michael Ruben Rinaldi au général après une dernière performance solide au cours de ce qui était, faut-il le rappeler, sa première saison dans la catégorie. C’est donc tout naturellement que le Champion du monde 2020 de Supersport a réussi sa mue en tant que pilote Superbike, décrochant facilement le titre de Rookie de l’année.

Rinaldi, lui, doit donc se contenter de la cinquième place finale au championnat, après une prestation bien terne en Indonésie. C’est bien simple, le Transalpin a été nulle part, ne parvenant qu’à inscrire quatre malheureux points lors de la Course 1. L’aboutissement d’une année décevante, seulement égayée par trois victoires en milieu de saison, notamment sur ses terres à Misano lors de la troisième manche.

On retrouve ensuite à la sixième place Michael van der Mark, que ce dernier a consolidée lors de cette dernière échéance du championnat grâce à un podium lors de la toute dernière course, disputée dans des conditions détrempées similaires à celles de sa victoire lors de la Course Superpole à Portimão.

Un résultat d’ensemble mérité pour le Néerlandais, seul engagé ne faisant pas partie des girons du triptyque dominant, à savoir Yamaha, Kawasaki et Ducati, à avoir réussi à s’imposer cette année. Le pilote BMW a fait le jeu de Garrett Gerloff sur cette dernière manche, étant impliqué dans un accrochage qui a envoyé au sol Axel Bassani dans la ligne droite de départ.

Gerloff meilleur pilote indépendant

L’Italien était en effet aux prises avec Gerloff pour l’obtention du statut de meilleur pilote indépendant cette saison, et doit finalement se contenter de la neuvième place du championnat alors que son rival américain décroche pour sa part la septième place.

Les deux hommes sont séparés par Alex Lowes, qui aurait sans doute pu finir plus haut dans le classement s’il n’avait pas été de nouveau contraint au forfait suite à une lourde chute survenue lors des essais libres à Mandalika. L’épilogue d’une saison très difficile pour l’Anglais, sans aucune victoire et de multiples blessures qui ont, lorsqu’il était présent sur la grille, bridé à coup sûr ses performances.

Le top 10 du général est bouclé par Álvaro Bautista. Le pilote espagnol, auteur d’un début de saison pour le moins laborieux, a finalement trouvé un second souffle lors des dernières manches pour finir dans une bonne dynamique, marquée notamment par deux podiums, un à Barcelone puis un à Jerez. De bon augure pour son retour chez Ducati l’an prochain.

Si l’avenir de l’ancien pilote MotoGP est assuré en Superbike pour 2022, on ne peut pas en dire autant de Tom Sykes. Le Champion du monde de la catégorie en 2013 a eu quelques moments de brio cette année, notamment en qualifications où il a fait honneur à son surnom de « Monsieur Superpole », mais a lui aussi connu les affres des blessures, en Catalogne, après un accident qui l’a laissé sur la touche plusieurs manches durant, jusqu’à la finale en Indonésie. Remplacé par Redding l’an prochain chez BMW, l’avenir de l’Anglais reste donc encore flou pour 2022, sa place étant loin d’être assurée en Superbike.

L’heure des adieux pour Davies

Si ce dernier est donc sous le coup d’une mise à la retraite forcée, Chaz Davies a quant à lui fait ses adieux pour de bon à la catégorie sur l’île de Lombok. On a d’ailleurs bien cru que le Gallois, dont la carrière en Superbike avait débuté en 2012, n’allait pas pouvoir bénéficier d’un dernier tour de piste en Indonésie, en raison des conditions météo qui ont laissé planer la possibilité d’une annulation d’une dernière épreuve qui a finalement bien eu lieu, mais sur une distance de course réduite de quasi moitié (de 20 à 12 tours).

Le Britannique, qui sera remplacé l’an prochain par Philipp Öttl au sein du team Go Eleven, a donc pu tirer sa révérence comme il se doit, après une carrière marquée par de nombreuses victoires mais malheureusement aucun titre, celui-ci ayant terminé à trois reprises à la place de dauphin, à chaque fois de Rea (en 2015, 2017 et 2018). Il est simplement dommage qu’après un début de saison solide et un podium à Estoril, les performances de Davies se soient délitées par la suite cette saison.

An awesome send off for an awesome rider 🔥

It's been a pleasure @chazdavies7 best of luck in the future, we'll miss you next year ♥️#WorldSBK pic.twitter.com/BpgwQx6N2S

— WorldSBK (@WorldSBK) November 21, 2021

La 13e place du championnat revient ensuite à Leon Haslam. L’Anglais a lui aussi dû renoncer ce weekend en raison de douleurs persistantes à l’épaule, en dépit de bons résultats le vendredi lors des deux premières séances d’essais libres. A l’instar de Sykes, l’avenir de l’Anglais demeure pour le moment très incertain dans la catégorie, étant donné que la HRC affichera l’an prochain un tout nouveau lineup, composé d’Iker Lecuona et de Xavi Vierge, et qu’aucun autre contrat n’a pour l’heure été signé par le Champion British Superbike 2018.

Derrière lui, Kohta Nozane termine pour sa part sa première saison en Superbike au 14e rang, devant Loris Baz qui aura rentabilisé à fond son retour dans la catégorie lors des deux manches auxquelles il a participé, émaillées par deux podiums à Portimão, en remplacement de Chaz Davies. Le Haut-Savoyard, qui fera l’an prochain son retour en Superbike avec BMW, est ainsi le pilote français le mieux placé en cette fin de saison, devant Lucas Mahias, 18e, et Christophe Ponsson, 20e, ce dernier auteur d’une prestation d’ensemble solide ce weekend en Indonésie.

Yamaha titré chez les constructeurs en Superbike…

Chez les constructeurs, Yamaha a réussi à avoir le dernier mot face à Ducati. La marque aux trois diapasons termine ainsi avec 13 points d’avance face à la structure de Borgo Panigale, alors que Kawasaki doit se contenter de la troisième place, devant BMW et Honda.

En Supersport enfin, on notera le premier succès décroché par Raffaele de Rosa. La fin d’une attente longue de 89 départs pour l’Italien, qui boucle sa saison à la septième place au général. Le titre octroyé à Dominique Aegerter lors de la manche précédente, en Argentine il y a un peu plus d’un mois, le pilote suisse s’est fait plaisir en Indonésie, roulant sans pression et signant une dernière Superpole. Et s’il n’a pas réussi à s’imposer en course, l’Helvète a tout de même fini à chaque fois sur le podium, parachevant une saison menée de main de maître.

Jules Cluzel termine quant à lui quatrième du championnat, après avoir signé une quatrième victoire en cinq courses. La lumière au bout du tunnel pour le Français, qui aura vécu une année très compliquée, marquée par les coups du sort et une blessure à Magny-Cours alors qu’il semblait déjà se relever en termes de performance.

🏆🏆🏆🏆 We did it! We did everything… THANK YOU to everyone for your support, your messages, to all the team, Yamaha and our fans 🙏🇮🇩 #YamahaRacing #WeR1 #OnTOPrak #IDNWorldSBK pic.twitter.com/lOg5QDbbnD

— Pata Yamaha with BRIXX WorldSBK (@PataYamahaBRIXX) November 21, 2021

… et en Supersport

Avec une telle dynamique lors des dernières manches, il fait peu de doutes que le tricolore visera l’an prochain un titre qui s’est toujours refusé à lui jusqu’ici dans la catégorie. L’Auvergnat boucle ainsi sa saison à sept points seulement de Manuel González, qui est devenu le plus jeune poleman et vainqueur dans la catégorie cette saison, et qui rejoindra le Moto2 l’an prochain.

Chez les constructeurs, Yamaha rafle le titre assez facilement en ayant remporté 22 des 23 courses disputées en 2021. La seule épreuve ayant échappé à la marque d’Iwata est en fait la Course 1 remportée par De Rosa à Mandalika samedi, l’Italien évoluant sur Kawasaki.

Classement Superbike – Championnat des pilotes :

Classement Superbike – Championnat des constructeurs :

Classement Superbike – Championnat des équipes :

Classement Supersport – Championnat des pilotes :

Classement Supersport – Championnat des constructeurs :

Classement Supersport – Championnat des équipes :

Crédit classements : WorldSBK.com

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Comme lors de toutes les conférences de presse officielles, celle-ci était partagée entre les questions de l’animateur de Dorna Sports, Steve Day, et celles des journalistes.

En ce qui concerne Pablo Nieto, la première question du panel des représentants de la presse a concerné l’accord annoncé par les médias avec le pétrolier saoudien Aramco, auquel, sans nouvelles et à cause de quelques apparentes contradictions, le paddock ne croit plus gère mais qui a toutefois été confirmé par la dénomination des teams 2022 de la VR46, en Moto2 comme en MotoGP.

Pablo Nieto a indiqué que les négociations étaient toujours en cours, ce qui en soit est une bonne nouvelle pour la structure de Valentino Rossi.

Pablo Nieto : « Comme vous savez, nous avons établi un accord dans le passé avec Aramco. En Arabie Saoudite, les choses avancent très, très doucement, mais nous sommes en chemin, et c’est la chose la plus importante. Nous devons continuer à travailler et, pour le moment, la chose que je peux vous dire est que nous travaillons là-dessus. Nous avons du retard mais nous sommes en chemin et nous travaillons encore. »

La lenteur énoncée des Saoudiens semble donc expliquer la non-officialisation de cet accord, et pourrait aussi élucider une autre non-officialisation, celle des pilotes MotoGP du team de Tavullia.

Tout le monde sait que l’équipe entend aligner Luca Marini et Marco Bezzecchi sur des Ducati, et Valentino Rossi lui-même ne l’a pas caché lors de ses débriefings. Pourtant, Pablo Nieto continue volontairement à utiliser des termes génériques pour ne pas citer de noms…

« Nous sommes excités car nous arrivons avec notre propre équipe, complètement de zéro, et nous démarrons un très joli projet. Comme tout le monde le sait, nous connaissons déjà les pilotes, mais comme ce weekend est important pour nous, pour la famille à cause du weekend de Vale, je ne veux rien dire à ce sujet mais tout le monde connaît les pilotes qui seront en MotoGP et en Moto2. »

L’explication la plus logique serait que, effectivement, les négociations sont toujours en cours et, rappelée à l’ordre ou pas après la mise en cause officieuse d’Aramco, la VR46 entend laisser au futur sponsor-titre l’honneur d’officialiser la structure 2022, pilotes y compris.

Nous n’osons pas imaginer une autre hypothèse…

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Dans le cas du retrait de Lucas Mahias pour cette saison pourtant encore inachevée, il y a d’abord ce communiqué laconique : « Lucas Mahias souffre toujours d’une fracture du scaphoïde de la main gauche après avoir chuté dans la course 1 à Assen le 24 juillet. Bien qu’il ait été opéré quelques jours après la chute, l’état de son poignet gauche s’aggrave et Kawasaki Puccetti Racing, en accord avec Kawasaki, le personnel médical de Dorna et le pilote lui-même, a décidé d’arrêter Lucas pour lui permettre de se remettre complètement de sa blessure et de subir une nouvelle opération, qui l’aidera à résoudre définitivement la fracture. Mahias ne participera pas aux trois prochaines manches du WorldSBK et le nom de son remplaçant sera annoncé dans les prochains jours ».

En effet, Lucas Mahias est tombé lors de la première course à Assen le 24 juillet et s’est fracturé l’os naviculaire de la main gauche. Le pilote de 32 ans a été immédiatement opéré en France, mais l’os n’a pas guéri correctement depuis lors. Parce que le combattant de Mahias ne s’arrêterait jamais volontairement et préférerait aller régulièrement à la limite de la douleur, son équipe Puccetti Kawasaki a pris la décision pour lui afin de le préserver. Les médecins examineront au cours des quatre prochaines semaines si l’os scaphoïde est immobilisé peut se guérir ainsi ou si une deuxième opération est nécessaire.

L’équipe Puccetti est sur le point de renouveler son contrat avec le Champion du Monde Supersport 2017, et Mahias devrait être à nouveau en pleine forme d’ici les tests hivernaux en Espagne en janvier 2022. Il n’a pas encore été décidé qui le remplacera dans les courses restantes au Portugal, en Argentine et en Indonésie.

Pucetti Kawasaki : « Mahias chute au moins deux fois par week-end, c’est un désastre absolu pour nous » 

Une fidélité qui mérite d’être soulignée au vu des déclarations du patron de l’équipe, Manuel Puccetti, qui a déclaré sur Speedweek : « il chute au moins deux fois par week-end, c’est un désastre absolu pour nous. C’est une ponction sur notre budget, c’est vraiment une catastrophe. C’est pourquoi je lui ai demandé le week-end dernier à Barcelone de changer d’approche. C’est un débutant dans cette catégorie et il n’a pas besoin de rêver qu’il peut piloter au même niveau que Johnny Rea. Il devrait arrêter de lui courir après à chaque séance, cela le met également sous pression. Il a lui-même assez de problèmes et doit s’assurer qu’il reste dans la lutte pour le titre. Lucas doit se fixer des objectifs réalistes et les atteindre étape par étape. Il ne peut pas continuer à pousser et à tomber au-dessus de la limite. C’est un désastre complet pour notre équipe, les mécaniciens et le budget ».

Mahias est actuellement à la 14e place du classement général, à Donington Park, il a obtenu ses seuls résultats à un chiffre en neuvième et septième place. « Le contrat n’a pas encore été signé, mais nous le prolongerons bientôt », a déclaré Puccetti. « En ce qui concerne Assen, où il s’est blessé au scaphoïde de la main gauche, on a vu beaucoup de son talent. C’est rapide. A Donington, il était très bon, il s’est qualifié pour la deuxième ligne sur la grille. Il peut être un très bon pilote mais doit changer d’approche. Nous allons essayer de l’aider » termine l’Italien.

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C’est un coup dur pour le camp français en Superbike. Son meilleur représentant, Lucas Mahias, est en effet contraint de tirer un trait sur sa fin de saison en raison de pépins physiques persistants au niveau de son poignet gauche, ce en dépit d’une opération réalisée après sa blessure.

Une blessure que traîne le Montois depuis son accident survenu lors de la Course 1 à Assen fin juillet, au cours duquel il s’était fracturé le scaphoïde gauche. Depuis, le calendrier chargé du Superbike n’a pas aidé à la bonne convalescence du pilote du Kawasaki Puccetti Racing, qui n’a pas eu l’occasion de récupérer à 100% jusqu’ici et a vu par conséquent ses performances s’affaisser.

😢 Very sad news! @Mahiaslucas get well soon and take care! You will be missed a lot in the paddock.@PuccettiRacing#ESPWorldSBK

📃 | #WorldSBK https://t.co/JBRHOKrGqd

— WorldSBK (@WorldSBK) September 25, 2021

Une décision prise dans le weekend après discussion avec l’équipe médicale

Mahias n’avait ainsi pu faire mieux que 16e et 17e à l’issue des deux séances d’essais libres disputées hier sur le circuit de Jerez. Des résultats en-deçà des attentes et des standards affichés par le tricolore depuis le début de la saison, la première qu’il dispute en Superbike.

Le Français avait connu, jusqu’à son accident, un début d’exercice prometteur, avec une progression nette et régulière, marquée notamment par trois top 10, dont une septième place en point d’orgue obtenue lors de la Course Superpole courue à Donington. Des résultats probants donc, surtout en qualifications, même si le rythme de course du Champion du monde Supersport 2017 et de sa Kawasaki avait tendance à compromettre de bons résultats possibles.

Mahias poursuivra avec le Puccetti Racing en 2022

Mahias figure à l’heure actuelle à la 14e place du championnat avec 44 points, et à la quatrième de celui regroupant exclusivement les pilotes indépendants. Plus tôt dans le weekend son équipe, le Kawasaki Puccetti Racing, avait annoncé poursuivre l’an prochain avec une seule machine, qui sera toujours confiée au Français.

L’absence de celui-ci sur les dernières manches de la saison 2021 a donc pour objectif de lui permettre de récupérer de façon optimale, ce afin d’aborder 2022 dans les meilleures conditions. Aucun nom n’a pour l’heure circulé quant à l’identité de son remplaçant sur les dernières manches.

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Lucas Mahias se serait bien passé d’être le protagoniste de deux accidents qui ont entrainé autant d’arrêt de la course. L’un a eu lieu lors de l’épreuve de Superpole et a laissé Chaz Davies sur le carreau, un fait de course que les officiels ont étudié pour en rendre responsable le Français qui a été sanctionné par un départ en fond de grille lors de la course 2.

Chaz Davies a été transporté à l’hôpital à la suite des événements. « il y a eu un changement de position avec Mahias, qui a ensuite complètement quitté la voie en changeant de direction entre les virages 11 et 12 et a heurté Chaz. Le contact s’est fait à grande vitesse. Les deux pilotes ont écrasé leurs motos contre la barrière« , raconte un message des équipes.

Le team manager de GoEleven, Denis Sacchetti, a précisé : « la course de Superpole est spectaculaire, mais cette fois un autre pilote était un peu trop motivé. C’est pourquoi notre pilote s’est retrouvé à l’hôpital. Chaz se plaint de douleurs au côté droit, mais au centre médical il a ri et plaisanté et la première chose qu’il a demandé était de préparer la moto pour la deuxième course. Il voulait courir !« , s’étonne Denis Sacchetti. Le week-end prochain le championnat se poursuivra à Jerez. Le week-end suivant, le WSBK sera à Portimao. « Voyons comment il va cette semaine et ensuite nous déciderons quoi faire pour le prochain tour« , a commenté le manager de l’équipe GoEleven.

« Lucas Mahias s’est immédiatement occupé de Sykes mais il ne pouvait rien faire »

Pour Sykes les faits ont relevé de la fatalité et ça aurait pu mal tourner… Le site Speedweek s’est entretenu avec le chef d’équipe de Mahias, Mick Shanley, qui a obtenu une description du déroulement de l’accident qui a eu lieu au virage 1. « Lucas m’a dit qu’il n’avait aucun moyen de l’éviter. Il y avait un autre pilote entre eux lorsque Tom a chuté. Lucas m’a dit qu’il lui avait cogné la poitrine. Quand Tom gisait là, immobile, il s’est immédiatement occupé de lui, mais bien sûr ne pouvait rien faire ».

Les marques de pneus sur la bosse de la combinaison en cuir Dainese de Sykes et à l’arrière de son casque Shark montrent qu’il a été heurté par le pneu avant de la Kawasaki de Mahias et l’Anglais s’est évanoui à la suite du choc. Le promoteur Dorna a d’abord annoncé que Sykes avait subi des « blessures à la tête ». Plus tard, BMW a parlé d’une grave commotion cérébrale. Sykes a repris conscience assez rapidement et a également pu enlever la combinaison en cuir. Le pilote de 36 ans a passé la nuit de dimanche à lundi à l’hôpital de Catalogne.

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Le Kawasaki Puccetti Racing se réjouissait d’affronter la nouvelle manche du Championnat du Monde WSBK sur le circuit de Most en République Tchèque, un nouveau tracé qui figure au calendrier pour la première fois cette saison. Hélas, blessé dans la première course à Assen, Lucas Mahias ne pourra pas participer à ce sixième round de la spécialité. Le pilote français s’est fracturé le scaphoïde gauche et a été opéré le 26 juillet en France.

Mahias est attendu à Navarra

L’opération s’est bien passée et Lucas a déjà commencé sa rééducation post-chirurgie mais malheureusement, il ne pourra pas courir à Most. Il devrait revenir à temps pour la prochaine épreuve, qui aura lieu à Navarra, en Espagne, du 20 au 22 août.

Cette année, Lucas Mahias est de retour pour concourir dans la catégorie reine des dérivés de production. Cette fois, cependant, il s’agit d’une promotion à temps plein, étant donné qu’il n’avait participé jusque-là qu’à deux manches en remplacement d’un pilote blessé. Son meilleur résultat jusqu’à présent a été la neuvième place de la Course 1 à Donington Park. Le début de saison de Superbike était régulier pour le pilote originaire de Mont-de-Marsan, toujours dans les points jusqu’à l’accident du TT Circuit Assen qui l’a mis KO physiquement.

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Lucas Mahias ne gardera pas un bon souvenir des retrouvailles du WSBK avec le tracé d’Assen.  En effet, lors de la Course 1, le Français a fait une mauvaise chute à grande vitesse qui lui avait causé une fracture du scaphoïde. Sa cinquième manche de la saison s’était donc terminée tôt et l’opération s’imposait. Il en est passé par la chirurgie pour réduire la fracture de sa main gauche et maintenant il récupère.

DISASTER for @Mahiaslucas 😣😣#NLDWorldSBK 🇳🇱 pic.twitter.com/bz0E3BRyLJ

— WorldSBK (@WorldSBK) July 24, 2021

Aucune complication pour Lucas Mahias

Tout est allé dans le bon sens et cela a été communiqué par son équipe Kawasaki Puccetti Racing qui a écrit sur les réseaux sociaux : « Lucas a été opéré et tout s’est bien passé maintenant il a besoin de temps pour récupérer ! Il vous remercie tous pour les messages et le soutien et a hâte de se remettre sur les rails ». Le prochain rendez-vous sur piste est prévu pour le 6 août, sur le circuit de Most en République tchèque, qui suscite déjà certains commentaires. Mais le Français va tout donner pour se remettre immédiatement au guidon de sa ZX-10RR.

On rappellera que Lucas Mahias est un Champion WorldSSP 2017 et vice-Champion 2018 et 2020. Il relève un nouveau défi pour 2021 en WorldSBK, toujours sous les couleurs du team Kawasaki Puccetti Racing. Champion de France Supersport en 2014 avec pas moins de 12 victoires au compteur, Mahias a aussi évolué en Espagne et en Allemagne. Parallèlement, il se fait connaître en Championnat du Monde d’Endurance (EWC). Après 13 courses cette saison, il est quatorzième au championnat et il a été retenu par Kawasaki pour être aux côtés de Jonathan Rea comme d’Alex Lowes en vue des prochaines 08h00 de Suzuka.

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Lucas Mahias et Jonas Folger ont tous deux ont été déclarés inaptes à la suite de leur chute respective dans la course 1. Le Français, pilote chez Kawasaki Puccetti Racing et Jonas Folger qui œuvre dans le box Bonovo MGM Action ne participeront pas à la course de dimanche au TT Circuit Assen.

Mahias a été victime d’une chute à grande vitesse au virage 15 du 13e tour sur sa Kawasaki ZX-10RR, ce qui a contraint le Français à abandonner la course. Après la chute, il a été emmené au centre médical pour un contrôle où il a été diagnostiqué une fracture du scaphoïde gauche. Kawasaki Puccetti Racing a confirmé que le pilote rentrait en France pour se faire opérer de sa blessure.

Folger a chuté dans le virage 7 de la course 1, ce qui a déclenché les drapeaux rouges. Le pilote allemand a également été emmené au centre médical pour un contrôle après la chute. Folger était conscient et a été transféré à l’hôpital d’Assen pour des examens plus approfondis où il a été diagnostiqué avec de multiples contusions au dos et une commotion cérébrale.

DISASTER for @Mahiaslucas 😣😣#NLDWorldSBK 🇳🇱 pic.twitter.com/bz0E3BRyLJ

— WorldSBK (@WorldSBK) July 24, 2021

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Une discipline dans laquelle on ne s’ennuie pas ainsi que l’ont montré les dernières 12 heures d’Estoril où la victoire s’est jouée dans les deux dernières heures et le podium jusqu’à carrément le dernier tour… Avec un Français Mike Di Meglio rayonnant sur la plus haute marche du podium avec ses équipiers Honda. Mais revenons aux 08 Heures de Suzuka qui ont été confirmées pour le 7 novembre prochain. Kawasaki a annoncé sa participation officielle à la « course des courses », à la recherche d’un nouveau succès après l’édition 2019 triomphale. Jonathan Rea sera le chef de file d’un équipage aussi composé d’Alex Lowes et de Lucas Mahias.

Kawasaki, sous sa forme officielle sous l’insigne KRT s’attaquera une nouvelle fois aux 8 Heures de Suzuka avec le 6 fois Champion du Monde Superbike Jonathan Rea. Une participation déjà prévue l’an dernier, annulée en raison de la crise sanitaire. « Je suis ravi d’annoncer que je ferai partie de l’équipe officielle Kawasaki KRT aux Suzuka 8 Hours 2021 », a commenté Rea, vainqueur des éditions 2012 avec FCC TSR Honda et 2019 avec le Kawasaki Racing Team.

Lucas Mahias retrouve une catégorie Endurance où il a été Champion du Monde

« Jusqu’à présent, j’ai remporté 4 podiums à Suzuka et mon meilleur souvenir est la victoire 2019 avec Kawasaki. Malheureusement, nous n’avons pas pu courir l’année dernière en raison de la pandémie, mais nous serons de retour au départ à cette occasion et, promis, je donnerai tout pour Kawasaki et tous nos fans » ajoute l’Irlandais du Nord.

L’équipe avec Jonathan Rea sera composée d’Alex Lowes, vainqueur du triennat 2016-2018 avec Yamaha Factory, déjà désigné pour courir avec KRT en 2020. Pour compléter l’équipage de départ il y aura Lucas Mahias, porte-drapeau de Kawasaki Puccetti en Mondial Superbike et, dans les courses de motos d’endurance, Champion du Monde d’Endurance 2016.

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Lucas Mahias sera un pilote de la grille WSBK en 2021 au guidon d’une ZX-10RR de sa marque préférée Kawasaki. Le Français a déjà fait une course dans le championnat du monde Superbike à Assen 2016 et il a également piloté une moto de 1 000 cm3 à plusieurs reprises dans le cadre du championnat du monde d’Endurance. Mais en 2021, il disputera une saison complète au championnat du monde Superbike pour la première fois.

Le tricolore de 31 ans est donc un débutant. Et comme tout rookie, il a besoin de kilomètres pour prendre marques et repères : « je commence à comprendre comment fonctionne cette moto, mais il reste encore des kilomètres à parcourir pour être bon », a admis Mahias après deux jours d’essais à Misano. « Le test était très important pour moi et fondamentalement positif. Il faut garder à l’esprit que ce sont mes débuts en superbike », a souligné le pilote Kawasaki.

Lucas Mahias a fait de gros progrès

« J’étais en progrès le deuxième jour et j’ai considérablement amélioré mon temps du premier jour du test. Mais c’était encore plus important que nous travaillions intensément avec la moto et que nous grandissions ensemble en équipe. Nous avons encore beaucoup à faire. Je suis plutôt bon sur un tour rapide, mais nous devons encore travailler sur le rythme de course » commente-t-il sur Speedweek.

Parce-que Kawasaki n’a pas encore fourni toutes les pièces nécessaires pour la nouvelle ZX10-RR, le Français teste toujours avec l’ancienne moto. Avec un tour personnel le plus rapide en 1’34.806, Mahias était seulement 0,5 s plus lent que le pilote d’usine Ducati Scott Redding. Il lui a manqué une seconde sur le meilleur temps d’essai de Michael Rinaldi, nouvel officiel Ducati.

 

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Celui qui officiera l’année prochaine en Superbike, toujours au guidon d’une Kawasaki aux couleurs Pucetti Racing, en profite donc pour s’entraîner, de façon très éclectique comme vous le verrez dans sa vidéo.

Dans cette dernière,  le Montois y vante également les qualités de la marque de ses casques, Arai, et vous explique pourquoi.

Or, vice-champion Supersport cette année et double champion du monde en 2016 (Endurance) et 2017 (Supersport), le garçon sait de quoi il parle…

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Lucas Mahias avait deux rêves : celui d’un titre de Champion du Monde, ce qu’il a réalisé en 2017. Et une montée en WSBK. Un objectif qui sera atteint en 2021 puisque son actuel team Pucetti l’a désigné comme successeur de Xavi Fores la saison prochaine.

Depuis 2017, Puccetti évolue dans la catégorie WorldSBK et ne cesse de se développer. En 2018, ils ont accueilli Toprak Razgatlioglu qui leur a offert un premier podium à Donington Park (Course 2). En 2019, le Turc a remporté sa première victoire et celle de l’équipe en partant de la 16e place sur la grille lors de la Course 1 puis lors de la Course Tissot-Superpole à Magny-Cours. Meilleure équipe indépendante en 2019, l’équipe a poursuivi en WorldSBK en 2020 avec Xavi Forés. La saison a jusqu’ici été difficile avec seulement deux Tops 10, mais avec l’arrivée de Mahias, on peut espérer qu’ils retrouveront le chemin des podiums en 2021.

Au sujet de son défi pour 2021, Mahias s’est dit très heureux : « c’est la plus belle nouvelle pour moi, je suis vraiment heureux, c’est le moment le plus agréable de ma carrière. Quand je suis arrivé en Championnat du Monde, j’avais un rêve : gagner en Supersport et en 2017, je l’ai réalisé. J’ai essayé de gagner à nouveau, et c’était un peu difficile. Aujourd’hui, dans ma tête, mon deuxième rêve est de faire de même en Superbike ».

Et le rêve est devenu réalité…

« Quand j’ai intégré Puccetti Kawasaki, je me suis dit que, peut-être, avec leur présence dans la catégorie, si je parvenais à rouler vite en Supersport, je pourrais rejoindre le Superbike à l’avenir. C’est le début d’une nouvelle aventure avec beaucoup de travail, mais je suis prêt à relever ce défi. Pour le moment, je n’ai pas d’autre objectif que de progresser pas à pas ».

De son côté, Manuel Puccetti se dit également ravi de cette perspective : « c’est bien que Lucas ait cru en nous en WorldSSP il y a trois ans. Nous avons fait de notre mieux pour lui cette année après six mois d’interruption en raison de la situation compliquée. L’année passée, il a enregistré six podiums et deux victoires et cette saison, il a figuré parmi les deux ou trois premiers de chaque séance. Nous croyons en lui et nous ferons de notre mieux pour l’aider à grandir en WorldSBK. Bien sûr, nous ne nous attendons pas à ce qu’il gagne immédiatement, il est important de lui donner du temps et de lui permettre de progresser ». En tout cas, il a une des meilleures armes pour connaître de grandes joies !

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Lights out for #WorldSSP Race 2 🚦#FRAWorldSBK 🇫🇷 pic.twitter.com/70H9CLzqHl

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Bravo au Landais qui n’a laissé aucune chance à Kyle Smith, le remplaçant de Jules Cluzel dans le team GMT94 Yamaha qui affectionne pourtant ces conditions très délicates !

La troisième marche du podium s’est finalement attribuée par élimination, entre Steven Odendaal (EAB Ten Kate Racing), Can Öncü (Turkish Puccetti Racing) et Hannes Soomer (Kallio Racing).

Au final, c’est l’Estonien qui tire les marrons du feu après les erreurs de ses adversaires.

Grâce à cette victoire, Lucas Mahias est d’ores et déjà vice-Champion du Monde 2020.

#WorldSSP home hero @Mahiaslucas WINS at Magny-Cours!

Good job✌#FRAWorldSBK 🇫🇷 pic.twitter.com/DioIyHZVno

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Photo et classements : WorldSBK.com

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D’ores et déjà, l’actuel leader du Championnat Andrea Locatelli se situe en dehors de la mêlée. Il se voit déjà l’année prochaine en Championnat du Monde Superbike, et laisse cette année Cluzel, Mahias et Perolari se battre pour la deuxième place du mondial Supersport. « J’ai épousé le projet de Yamaha et je voudrais continuer avec eux en SBK » a expliqué Andrea clairement en Aragón. « Je suis venu en Championnat du Monde avec eux, ils ont cru en moi et cela me donne une certaine fierté. Pouvoir passer en SBK est un stimulus. J’aurais l’impression d’avoir atteint le sommet de la catégorie des motos dérivées de la série car il y a toutes les marques les plus importantes au monde. Dans les prochaines semaines, nous saurons sûrement quelque chose d’officiel pour 2021. »

« A ce jour, Yamaha a une équipe constituée à 50% car Michael van der Mark va s’en aller et on verra comment ils vont décider de bouger. Nous parlons de Baz, Folger, Gerloff, Caricasulo, nous sommes tous des pilotes Yamaha et l’entreprise choisira. »

Le matin lors de la FP1 (26° pour l’air, 36° pour le sol), Andrea Locatelli dominait en  1’54.588 devant L’Estonien Hannes Soomer (Kallio Racing) à 0.561, son coéquipier Isaac Viñales (Kallio Racing) à 0.641 et le meilleur Français Jules Cluzel à 0.643. Mahias était 8e à 1.6, Perolari 10e à 1.9 et Verdoïa nettement plus loin.

En FP2 (30° pour l’air, 46° pour la piste) Locatelli améliorait en 1’54.308, 0.679 devant Cluzel. Mahias était sixième à 1.8, Perolari neuvième à 2.0 et Verdoïa vingt-troisième à 4.8.

Selon Rémi Guyot (GMT94 Yamaha), « Quatre courses se déroulent sur deux week-ends d’affilée. 100 points sont donc à distribuer sur le plus long tracé de la saison. Comme depuis le début de l’année, Jules Cluzel a pour objectif de monter sur le podium à chaque course, et Corentin Perolari de s’en rapprocher le plus possible. Notre équipe Val-de-Marnaise est actuellement en tête du Championnat du Monde au classement par équipes, et espère accroître son avance. »

« Le team a réalisé deux jours d’essais sur ce circuit lors du mois de juillet, ce qui nous a permis d’attaquer les essais avec sérénité. La fraîcheur est annoncée ces samedi et dimanche, ce qui pourrait modifier la configuration de l’ensemble des machines, et créer quelques surprises. »

Ce samedi, les températures étaient censées baisser, et le vent se lever dès la FP3. Les suspensions représentent le point sur lequel l’équipe GMT94 tente de travailler un maximum.

Jules Cluzel : « Les nouveaux réglages de suspension que l’équipe a proposés ce vendredi matin ont été vraiment intéressants. Il a fallu que je m’adapte, et ce samedi nous pouvons de nouveau affiner, mais je pense que nous sommes sur la bonne voie. Ce weekend la 2e place est de nouveau à ma portée, et je vais tout donner pour accrocher au mieux le leader. »

Corentin Perolari : « Mon adaptation aux suspensions a été plus longue pour moi, cependant en fin de FP2 j’ai eu le déclic et je pense qu’il est possible de faire un bond au classement dès la FP3. Ce week-end est très intéressant car nous avons trouvé une amélioration pour nous rapprocher du podium. »

D’après Lucas Mahias, « Je veux vraiment me rattraper pour ma récente chute à Portimão et j’ai hâte de me remettre sur les rails. J’aime le circuit d’Aragón où j’y ai gagné la course Supersport en 2017.

« Ce sera la deuxième fois que je participe à une compétition avec la Kawasaki ZX-6R sur ce circuit. L’année dernière, il était encore tôt et je n’étais pas totalement confiant avec ma moto. »

« Cette année sera différente, à commencer par le temps, qui sera forcément chaud. J’espère trouver rapidement un bon réglage afin de pouvoir me donner à fond dans la course. »

Résultats de la première journée d’essais libres :

Chronos de référence :

Record des essais : 1’53.138 par Jules Cluzel sur MV Agusta en 2015

Record du tour : 1’54.605 par P.J. Jacobsen sur Kawasaki en 2015

Classement provisoire du Championnat du Monde :

Photos © Gee Bee Images pour GMT94 Yamaha, Puccetti Kawasaki

Photo en action d’Andy Verdoïa à Jerez par Philipe Sacarro pour Andy (toutes les autres ont été prises ce vendredi en Aragón)

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Après cette Course 1, Jules Cluzel déclarait : « L’objectif était de marquer 20 points, et voilà chose faite. Je suis forcément satisfait, car, notamment, la moto m’a permis de me sentir en sécurité pour assurer cette 2e position. Bien sûr, j’envisage toujours de faire mieux. Je pense que ce dimanche, nous sommes en mesure d’ajuster les réglages pour gagner ces deux, trois dixièmes par tour qu’il nous manque pour jouer la victoire. »

Une fois qu’Andrea Locatelli (Yamaha Bardahl Evan Bros. WorldSSP Team) s’était emparé ,lors de la Superpole, de la pole position sans coup férir, il devançait sur les grilles de départ des deux courses Jules Cluzel (GMT94 Yamaha), Philipp Öttl (Kawasaki Puccetti Racing), Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing), Isaac Viñales (Yamaha Kallio Racing), Corentin Perolari (GMT94 Yamaha) et Raffaele de Rosa (MV Agusta Reparto Corse). Andy Verdoïa (bLU cRU WorldSSP by MS Racing) partait treizième.

Au moment du départ de cette Course 2, la température de l’air était de 33° et celle du revêtement de la piste de 54°. Peter Sebestyen avait déclaré forfait en raison d’une commotion cérébrale.

DRAMATIC start in warm up lap😱

Bassani and De Rosa collide! #ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/IWcQrTkPsd

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Axel Bassani (Soradis Yamaha Motoxracing) percutait Raffaele de Rosa (MV Agusta Reparto Corse) pendant le tour de chauffe, n’ayant pas regardé devant lui. Personne n’était blessé, et le départ était retardé après présentation du drapeau rouge. Après sa disqualification à Phillip Island (sans qu’il ait été responsable), le Napolitain de Rosa était de nouveau victime d’une incroyable malchance.

🚩RED FLAG 🚩

Race red-flagged due to an incident at Turn 1 in the Warm up lap. #ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/9aWd3485JQ

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Pendant que les commissaires nettoyaient la piste, les mécaniciens de l’équipe MV Agusta Reparto Corse réparaient très rapidement la F3 de Raffaele de Rosa. Axel Bassani ne prenait pas le départ. La distance de la course était réduite à 11 tours.

Frantic work going to get the track clean 🧹#ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/fl4i65t72t

— WorldSBK (@WorldSBK) August 2, 2020

Le plus rapide à s’élancer lors de l’extinction des feux était Andrea Locatelli, qui précédait Jules Cluzel, Philipp Öttl, Corentin Perolari, Manuel Gonzalez, Lucas Mahias et Isaac Viñales.

Off we go for #WorldSSP Race 2!

🚦LIGHTS OUT🚦#ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/7ZrdfBEtk4

— WorldSBK (@WorldSBK) August 2, 2020

Le plus rapide à s’élancer lors de l’extinction des feux était Andrea Locatelli, qui précédait Jules Cluzel, Philipp Öttl, Corentin Perolari, Manuel Gonzalez, Lucas Mahias et Isaac Viñales.

Locatelli creusait immédiatement un écart impressionnant, avec 0.7 d’avance à la fin du premier tour. Cluzel deuxième devançait Öttl, Mahias, Perolari, Gonzalez et Viñales. Verdoïa pointait seizième.

Unstoppable Locatelli💪🏻@Evanbrosracing rider increases his advantage on the lead! #ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/6Xo7iIRLN4

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Locatelli continuait à distancer ses adversaires, avec Cluzel deuxième à 1.1, devant Öttl, Mahias et Perolari. Hikari Okubo chutait et était transporté au PC médical. Il n’y avait plus de Honda en course.

😱 @hikari_No78 is DOWN!#ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/cNaF5PESVr

— WorldSBK (@WorldSBK) August 2, 2020

A la mi-course, Locatelli possédait 1.5 d’avance sur Cluzel et semblait stabiliser son écart. Cluzel avait 0.2 d’avance sur Öttl, qui possédait le même avantage sur Mahias, avec ensuite Perolari à 1.8.

Les positions restaient identiques pour Locatelli et Cluzel, mais Mahias passait troisième devant son coéquipier Öttl, Viñales, de Rosa et Perolari.

Locatelli augmentait encore son avance à plus de 3 secondes, suivi par Cluzel, Mahias et Öttl. 3 secondes plus loin venaient de Rosa, Viñales, Perolari, Odendaal et Soomer. Verdoïa était quinzième.

A deux tours de la fin, Mahias attaquait Cluzel pour la deuxième position, 3.014 derrière Locatelli. Öttl résistait à de Rosa pour la quatrième place, avec Perolari septième. Locatelli l’emportait finalement devant Jules et Lucas, puis Öttl, de Rosa, Perolari et Viñales, avec Verdoïa quinzième.

Rookie, what rookie?

🏆2/2 Locatelli smashes the victory in #WorldSSP Race 2🏆@Evanbrosracing #ESPWorldSBK🇪🇸 pic.twitter.com/kP1UEYEzBS

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Résultats de la deuxième course :

Crédit classements : Worldsbk.com / Dorna

It's time to celebrate !! 🍾#ESPWorldSBK 🇪🇸 pic.twitter.com/qzauLObwrz

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Classement provisoire du Championnat du Monde :

Photos © Worldsbk.com / Dorna, Circuit de Jerez – Ángel Nieto

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Jules Cluzel déclarait vendredi soir : « Aujourd’hui nous avons vu que nous étions parmi les favoris au podium. Demain matin nous possèderons la moto et les réglages qui feront la course. Il est clair que nous pouvons nous rapprocher encore un peu plus de la tête, mais il est difficile d’estimer précisément ce que nous pouvons gagner sur un tour. »

Selon Corentin Perolari : « C’était une journée difficile pour moi. A la suite de nos essais de réglages, j’ai voulu tout donner sur un run avec des pneus neufs. Je me suis tendu, et n’ai pas réussi à réaliser ce que j’imaginais. J’ai la capacité de faire bien mieux avec cette moto, je ne suis pas inquiet pour demain. »

En ce samedi matin, pour la troisième et dernière séance d’essais libres, la température de l’air était de 25° et celle du revêtement de 29°. Pour Christophe Guyot, le team manager de l’équipe GMT94 Yamaha, « c’est bien différent par rapport à la normale. La grande différence, c’est qu’il fait très chaud, mais avec le MotoGP deux semaines avant nous, on sait comment ça va se passer. Le père de Fabio Quartararo m’a téléphoné pour me dire de ne pas oublier la piscine ! Nous sommes au courant et tout le monde est très heureux d’être ici, mais bien sûr, il fait chaud, et c’est difficile ».

Une indication intéressante : lors de la FP3 Superbike qui précédait cette séance Supersport, les onze premiers réalisaient leur meilleur temps du weekend. Donc la piste était en bon état et la température adaptée. Le temps de Locatelli à battre était de 1’42.988. L’Italien prenait lui-même les choses en main et tournait en 1’43.8, avant que Jules Cluzel prenne l’avantage en 1’43.714 devant Corentin Perolari. Puis Locatelli repassait au commandement en 1’43.329 à la mi-séance.

Le Transalpin accélérait en 1’43.232, 0.3 devant Cluzel et Öttl. Puis à 5 minutes du drapeau à damier, Lucas Mahias réalisait le meilleur chrono en 1’43.011, devant Perolari à 0.07, Locatelli à 0.2 et Cluzel à 0.5.

Mahias s’imposait finalement devant Perolari, Locatelli, Öttl et Cluzel, dans qu’Andy Verdoïa (Yamaha bLU cRU WorldSSP by MS) se classait onzième. Locatelli gardait la tête au classement confondu.

Résultats de la troisième séance d’essais libres :

Résultats confondus des trois séances libres :

Classement provisoire du Championnat du Monde* :

*Tenant compte du déclassement des MV Agusta en Australie.

Crédit classements : Worldsbk.com / Dorna

Chronos de référence :

Record des essais : 1’41.775 par Randy Krummenacher (Yamaha) en 2019

Record du tour : 1’42.532 par Federico Caricasulo (Yamaha) en 2019

Corentin Pérolari

Photos © Worldsbk.com / Dorna, Circuit de Jerez – Ángel Nieto

Solidarité. Si vous souhaitez acheter le tee-shirt Champion du Monde en titre, c’est le moment : L’équipe Bardahl Evan Bros a fait don de la totalité des recettes de la vente de ses produits dérivés durant les mois de mars et avril à l’hôpital « Santa Maria delle Croci » de Ravenne. Le produit de la vente est depuis versé à l’hôpital « Giovanni XXIII » de Bergame.

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Champion du monde d’Endurance 2016 et champion du monde Supersport 2017, son franc parler et son courage sans faille le rendent très apprécié du public.

Dans cette vidéo diffusée par Kawasaki France il y a quelques jours, il nous parle entre autres de sa vie de pilote, du confinement et de son envie de reprendre le championnat.

En attendant cette reprise à Jerez le 2 août, le pilote français s’entraîne au Val de Vienne…

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Si le classement combiné présente une alternance quasi parfaite entre des pilotes disposant de Yamaha et ceux au guidon des deux premières MV Agusta, le suspense n’a pas été très intense puisque l’ensemble des séances a été dominé par l’ex-pilote Moto2 chez Italtrans, Andrea Locatelli, au guidon de sa R6 du team Bardahl Evan Bros.

Derrière l’inaccessible Italien qui a su se ménager un avantage de plus de 6/10 sur le reste de ses adversaires, le champion Supersport en titre Randy Krummenacher (MV Agusta Reparto Corse) connaissait quelques problèmes techniques, tout comme ses deux coéquipiers, quelques minutes avant la fin du test.

Jules Cluzel (GMT94 Yamaha) échouait pour la 2e position pour seulement 4/1000 alors que son coéquipier Corentin Perolari se situait 2/10 plus loin malgré une chute dans la dernière journée.

Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing) s’installait au 11e rang après avoir été meilleur représentant des Verts le lundi mais avoir dû s’incliner devant son propre coéquipier Philipp Öttl lors du dernier jour d’essais.

L’ex-pilote de Grand Prix Can Öncü (Turkish Racing Team) hissait sa Kawasaki ZX-6R au 9e rang tandis qu’à l’inverse, c’est-à-dire parmi les pilotes en provenance du WorldSSP300, c’est le champion en titre, Manuel Gonzalez (Kawasaki ParkinGO Team) qui prenait le meilleur sur Andy Verdoïa (bLU cRU WorldSSP by MS Racing).

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Good morning from the rollercoaster🎢

Portimao test is about to get underway🏁#WorldSBK pic.twitter.com/sRvEFkGAOQ

— WorldSBK (@WorldSBK) January 26, 2020

Avec un ciel plutôt dégagé et des températures plus élevées, les conditions étaient bien meilleures aujourd’hui que lors des derniers tests à Jerez, pourtant pas très éloigné géographiquement. Les horaires, eux, étaient les mêmes, avec une piste ouverte de 11 à 18 heures.

Ce matin, Steven Odendaal (EAB Ten Kate Racing) et Scott Redding (Aruba.it Racing – Ducati) ont été les plus prompts à rentrer en piste, mais ce sont bien Loris Baz (Ten Kate Racing Yamaha) et Toprak Razgatlioglu (Pata Yamaha WorldSBK Official Team) qui ont animé cette première matinée, au guidon de leur Yamaha, en tournant en petit 1’43.

Cette domination d’Iwata durait jusqu’à 13h30 où Tom Sykes (BMW Motorrad WordSBK Team) plaçait sa BMW en tête en 1’43.232.

Toprak Razgatlioglu régissait en 1’43.229 tandis que Leon Haslam (Team HRC) hissait sa Honda derrière ce duo, précédant Loris Baz, Scott Redding et Michael Van Der Mark (Pata Yamaha WorldSBK Official Team).

Une heure plus tard, le pilote français reprenait le commandement en 1’42.679, 3 dixièmes devant Scott Redding et Leon Haslam tandis que Eugene Laverty (BMW Motorrad WordSBK Team) voyait son moteur exploser.

Some pics of Laverty's technical problem #WorldSBK pic.twitter.com/aGFnEE0uvR

— Steve English (@SteveEnglishGP) January 26, 2020

Toujours sous l’impulsion des Yamaha, les chronos continuaient à descendre, Toprak Razgatlioglu subtilisant le commandement à Loris Baz, en 1’42.363 à deux heures et demie de la clôture de la piste. A ce moment, Scott Redding et Michael Van Der Mark étaient toujours en embuscade, tandis que la première Honda, celle de Leon Haslam, figurait à 6 dixièmes, en 6e position derrière Tom Sykes.

Une demi-heure avant la fin de séance, Loris Baz, qui n’a rien lâché de la journée lors de ses 68 tours effectués, caracolait en tête grâce à un chrono de 1’41.752 mais Scott Redding profitait des derniers instants pour faire monter un pneu de qualification et clôturer en tête du classement, grâce à un chrono de 1’41.179.

Une Ducati devant 3 Yamaha et 2 BMW : Honda est le grand perdant de cette première journée en Algarve !

La revanche aura lieu demain, de 11 à 18 heures…

En Supersport, les Français ont dominé puisque Jules Cluzel (GMT94) s’est montré le plus rapide d’un dixième devant Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing).

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29 pilotes s’affronteront dans la catégorie intermédiaire du Championnat MOTUL FIM World Superbike.

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L’ancien Champion du Monde Lucas Mahias est de retour ! Une bonne nouvelle confirmée du côté de Valence, tracé où il y a laissé son petit doigt droit quelques mois auparavant en chutant d’une MotoE. Le Français a biffé ce triste souvenir en effectuant deux jours de test avec sa Kawasaki. Il n‘était pas seul. Ses nouveaux compagnons de l’écurie Puccetti que sont Phillip Öttl et Can Öncü l’accompagnaient.

Le trio sera de retour pour tourner les 26 et 27 janvier à Portimão, avec les équipes officielles de Superbike. « Le plus important, c’est que je me sois complètement remis d’une blessure au doigt qui m’a obligé à rater les tests à Jerez fin novembre », a commenté Lucas Mahias. « Après une si longue pause, il était essentiel de remonter sur la moto pour reprendre le travail avec mon équipe. Je n’ai pas perdu la motivation et j’ai été très heureux de vérifier que ma main droite est redevenue fonctionnelle. J’ai essayé de rester au guidon le plus longtemps possible et nous avons également essayé des solutions de suspension. Un travail que nous continuerons à Portimão. »

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Du côté français, Jules Cluzel et Corentin Perolari défendront les couleurs du GMT94 Yamaha, Lucas Mahias celles de Kawasaki Puccetti Racing, et Andy Verdoïa celles de BCD Yamaha MS Racing dans le cadre de l’extension du projet Yamaha bLU cRU en WorldSSP en 2020. Par contre Jules Danilo ne fera pas partie du Championnat Supersport, les contributions financières demandées aux pilotes par les équipes étant d’après lui trop élevées.

L’équipe Championne en titre Bardahl Evan Bros. a engagé Andrea Locatelli qui fait ainsi ses débuts en Supersport. L’Italien ne connaît pas encore son coéquipier, mais il sera rejoint dans la famille Yamaha par Steven Odendaal (EAB Ten Kate Racing). Le Sud-Africain est un ancien champion d’Europe de CEV Moto2.

Philipp Öttl (Kawasaki Puccetti Racing), ancien vainqueur d’un GP en Moto3, est très motivé pour renouveler le succès de son ancien compatriote de Moto2, Sandro Cortese, qui en 2018 est devenu Champion du Monde Supersport.

Kyle Smith est censé courir avec le Team Pedercini Racing, mais cette équipe a quelques soucis d’ordre financiers actuellement.

On suivra également Isaac Viñales, septième du Championnat l’an dernier, qui a terminé la saison 2019 avec trois podiums consécutifs et est devenu le premier Espagnol à le faire en Supersport depuis Joan Lascorz en 2010 au Miller Motorsport Park, à Misano et à Brno.

Le Team Kiefer Yamaha se prépare depuis des mois à entrer dans le Championnat du Monde Supersport, avec Lukas Tulovic et Thomas Gradinger comme pilotes. Mais jusqu’à présent, le budget n’a pas été assuré.

L’organisateur des Grands Prix n’a pas accordé à l’équipe traditionnelle allemande Kiefer Racing une place sur la grille de départ pour 2020 dans le Championnat du Monde Moto2, et celle-ci a donc décidé de passer en Championnat du Monde Supersport.

Le promoteur Dorna a donné à l’équipe de Jochen Kiefer deux places sur la grille de départ, et fin novembre, Lukas Tulovic et Thomas Gradinger ont été annoncés comme les pilotes. Début décembre, Kiefer était avec le Yamaha Austria Racing Team (YART) et a commandé les motos pour le Championnat du Monde, qui débutera en Australie fin février. Maintenant, le projet entier menace d’échouer.

« Kiefer n’a pas réuni le budget nécessaire », a déclaré Peter Bales, manager de Tulovic, qui conseille également le patron de l’équipe. « Jochen a du mal, mais il ne pourra y arriver avec le budget que si Yamaha et Dorna sont à bord. Pour les sponsors, le Championnat du Monde Supersport n’est pas aussi intéressant que le Moto2 ou le MotoGP. Dans certains cas, les budgets ont été réduits de moitié. Donc Jochen, bien sûr, manque d’argent. Il ne pouvait pas savoir à l’avance comment les sponsors allaient réagir. »

Si Yamaha Allemagne, Yamaha Europe ou le promoteur Dorna n’interviennent pas, on perdra l’équipe allemande la plus performante des 20 dernières années. Kiefer Racing a remporté deux titres de Champion du Monde avec Stefan Bradl (Moto2) et Danny Kent (Moto3).

Par contre, un autre pilote allemand, Patrick Hobelsberger fait son arrivée depuis le CIV Italien Supersport 600 pour évoluer aux côtés Hikari Okubo au sein de l’équipe PTR Honda pour sa première année en WorldSSP.

Âgé de 23 ans, Hobelsberger avait fait une première apparition en Championnat FIM World Supersport en 2019 lors de l’épreuve de Misano et s’était révélé prometteur. Suite à l’annonce de sa signature chez PTR Honda, Hobelsberger déclarait : « Je suis ravi de rejoindre le team PTR Honda et Simon Buckmaster pour la campagne 2020 du Championnat World Supersport. J’ai vraiment hâte de travailler avec une nouvelle et équipe et de commencer un nouveau chapitre de ma carrière avec Honda. Après avoir participé aux Championnats Allemand et Italien, j’ai gagné en expérience car ce sont des catégories très serrées et j’entame maintenant une nouvelle étape en Championnat du Monde. Je suis vraiment très heureux que le team PTR Honda m’offre cette opportunité, car c’est une équipe dont l’expérience et le savoir parle d’eux-même. Je ferai de mon mieux durant la saison à venir et je travaillerai dur pour remercier l’équipe et toutes les personnes impliquées de leur confiance. De plus, je tiens à remercier mes sponsors, ma famille et mon manager pour le soutien qu’ils m’apportent. Sans cela, il me serait impossible de participer au Championnat du Monde. Un remerciement tout particulier à mon principal sponsor, ITC Logistics qui m’a soutenu de façon incroyable depuis de nombreuses années. »

Pour le Team Manager du PTR Honda Team, Simon Buckmaster : « Nous accueillons Patrick dans nos rangs aux côtés de Hikari Okubo. Je connais le manager de Patrick, Andreas Ledermann, depuis longtemps et il a travaillé avec beaucoup de bons pilotes. Il a foi en Patrick et comme toujours, nous aimons travailler nous aussi avec de jeunes pilotes prometteurs afin de les aider à rencontrer le succès qu’ils méritent. Hikari sera un exemple pour lui et nous avons hâte de relever le défi tous ensembles. Patrick profitera d’une moto d’entraînement donc il aura déjà roulé sur la Honda quand arrivera le Test Officiel de Janvier et avant le premier round qui se déroulera en Australie. Nous avons vraiment hâte de débuter la saison et maintenant, notre équipe est au complet et nous avons d’autres annonces à faire prochainement concernant un nouveau partenaire. Tout se profile très bien pour la prochaine saison. »

Les premiers tests officiels auront lieu les 21 et 22 janvier à Jerez, puis les suivants les 25 et 26 janvier à Portimão.

Jules Cluzel

Lucas Mahias

Corentin Perolari

Andy Verdoïa

Photos © GMT94 Yamaha, Puccetti Racing, Yamaha bLU cRU

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Le pilote de Supersport Lucas Mahias venait ainsi de se blesser gravement au petit doigt de la main droite lors de cette prestation en MotoE au Grand Prix de Valence. Il est rapidement devenu évident que le pilote Kawasaki devait se résigner à une amputation : « le petit doigt de ma main droite était assez abîmé », a expliqué Mahias.  « J’ai subi deux interventions chirurgicales. En Espagne, l’amputation a eu lieu jusqu’à la première partie. De retour en France, le doigt n’était pas du tout beau et après avoir consulté mon médecin, j’ai décidé de me faire amputer de la seconde. »

Plus que par cette issue peu réjouissante, le trentenaire était surtout contrarié d’avoir raté les premiers tests de l’intersaison. « J’ai dû sauter le test de Jerez après le crash en MotoE. Ce n’était pas facile de voir les temps au tour dans le test uniquement en live timing » a commenté Mahias sur Speedweek. « Au moins, cet accident ne s’est pas produit au milieu de la saison. Néanmoins, ce n’est pas une situation facile, j’avais quelques plans pour l’hiver. Je serai définitivement en forme pour le prochain test et prêt pour la nouvelle saison, avec un petit petit doigt…» Au moins l’humour n’est pas perdu !

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Lucas Mahias découvrait le monde des Grands Prix à Valence avant qu’il ne chute violemment de sa MotoE. L’image de l’accident parle d’elle-même, révélant un petit doigt à nu qui a subi de fait de graves lésions.

Une blessure qui a mis fin à sa prestation. A présent, le pilote de 30 ans qui a accumulé sept victoires depuis ses débuts dans la catégorie Supersport en 2014, une discipline où il a été couronné en 2017, s’occupe du sort de son membre qui pourrait être amputé en partie. Un sort qu’ont dû subir Bayliss ou encore McWillams dans leur carrière. C’est aussi une blessure qui peut se révéler délicate à soigner, comme en témoigne l’actuelle longue convalescence de Pawi.

Crédit photos : David Reygondeau / Lucas Mahias

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13/11/2019 – Circuit Ricardo Tormo, Espagne

L’équipe Ajo MotoE alignera Lucas Mahias sur la grille de départ pour la dernière manche de la Coupe du Monde FIM MotoE 2019. Le pilote français remplacera Niki Tuuli, qui se remet toujours des blessures au poignet gauche et au fémur gauche qu’il a subies lors de la manche de Saint-Marin en septembre.

Le Français Lucas Mahias est actuellement pilote de Championnat du Monde Supersport, ayant remporté le titre dans cette catégorie en 2017 et ayant accumulé sept victoires depuis ses débuts dans cette catégorie en 2014. L’athlète de 30 ans est un compétiteur très expérimenté et couronné de succès, ayant également remporté le titre de Champion du monde d’endurance FIM en 2016. De plus, Lucas a participé à six Grands Prix en Championnat du Monde Moto2, dont trois ont eu lieu sur le circuit Ricardo Tormo, où il fera ses débuts pour Ajo MotoE Team cette semaine.

La première saison de Coupe du Monde FIM MotoE de l’histoire se termine par un double round à Valence ce week-end. La cinquième course MotoE de l’année débutera à 16h15 samedi et la sixième et dernière course débutera dimanche à 10h05, les deux étant disputées sur 7 tours.

#44 Lucas Mahias : « C’est difficile de se fixer un objectif précis pour ce week-end, car je ne connais ni la moto ni le championnat, et il est difficile de savoir quel sera mon potentiel. J’ai fait un maximum de 20 tours avec une moto électrique à l’entraînement, mais c’était en solo, donc je ne peux pas me comparer aux autres concurrents qui ont plus d’expérience que moi. Mais en tant que pilote, quand vous vous alignez à une course, vous voulez gagner, donc mon objectif est d’être en tête. J’aime le circuit de Valence et j’y ai déjà couru. Je pense que ça pourrait être bon pour le MotoE, car ce n’est pas une piste très longue, comme le Sachsenring.»

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Quelles étaient les conditions pour les trois leaders du Championnat pour être titré ?

-Si Randy Krummenacher terminait premier ou deuxième de la course, il décrochait le titre. Idem en se classant troisième ou quatrième, à condition que Federico Caricasulo ne remporte pas la victoire. S’il concluait la course huitième ou moins bien, il pouvait encore être titré si Caricasulo ne faisait pas mieux que troisième.

– Federico Caricasulo devait marquer neuf points de plus que Krummenacher. S’il gagnait la course, Caricasulo aurait besoin que son coéquipier terminât troisième ou plus loin. Si le pilote italien finissait deuxième, alors il faudrait que Krummenacher se classe cinquième ou moins, mais si Caricasulo s’adjugeait le troisième rang, dans ce cas, il ne faudrait pas que le pilote suisse fasse mieux que huitième. Si, pour n’importe quelle raison, l’Italien devait finir hors du top 8, ses espoirs de titre seraient terminés.

–Jules Cluzel devait impérativement remporter la victoire. Il pointait à 22 longueurs de Krummenacher et s’il parvenait à triompher ce samedi, il devait espérer que le Suisse terminât 14e ou moins bien et que Caricasulo se classât au-delà du top 4 pour décrocher la couronne mondiale.

L’heure de départ de la course était avancée d’une heure (à la place de celle des SSP300) en raison d’une tempête de sable approchant du circuit. La température de la piste était de 32° et celle de l’asphalte de 38°. Raffaele de Rosa s’élançait de la cinquième ligne, pénalisé pour vitesse trop lente sur la trajectoire lors d’une séance d’essai. La nuit était tombée quand les pilotes prenaient la piste pour le tour de reconnaissance.

Lors du départ – ô combien important – le holeshot était réalisé par Jules Cluzel devant Corentin Perolari, Randy Krummenacher, Federico Caricasulo et Lucas Mahias. Caricasulo se faisait doubler par Krummenacher et Mahias. Jules Danilo était quatorzième.

The grand finale of #WorldSSP launches at Losail!🏆

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Perolari deuxième protégeait parfaitement son leader Cluzel. Mahias passait en troisième position devant Krummenacher et Caricasulo. Mahias allait-il aider Jules en bloquant Krummenacher et Caricasulo, ou allait-il viser la victoire, comme celle qu’il avait remportée l’année dernière ?

The pressure is really ON 🔥

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La situation devenait catastrophique pour Caricasulo qui se retrouvait septième, doublé par Viñales et Smith. Viñales continuait sa progression en doublant Krummenacher. Puis Smith repoussait le Suisse en sixième position.

Un groupe de 4 se détachait, avec Cluzel, Perolari, Mahias et Viñales . Smith était à 2.1 juste devant Caricasulo et Krummenacher. Cluzel n’était plus qu’à 6 points virtuellement de Krummenacher.

💪🏻 @Mahiaslucas sets the fastest lap and heads to catch @JulesCluzel16!

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Mahias attaquait pour prendre la première position, mais sans prendre trop de risques. Et Perolari lui fermait bien certaines portes. Caricasulo remontait en cinquième position, à 1.9 de Cluzel.

✊🏻 @Mahiaslucas REALLY wants the victory at Losail!

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Cluzel, Perolari, Mahias et Viñales étaient roue dans roue, avec Caricasulo cinquième à 1.9 et Krummenacher sixième à 2.5 devant Smith. Cluzel et Caricasulo étaient alors deuxièmes du Championnat à 7 points de Krummenacher. Jules Danilo était quatorzième.

10 laps to go💨@Krummenator makes the move!

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A la mi-course, Cluzel creusait un petit écart de 0.5 sur Mahias qui passait deuxième devant Perolari et Viñales . Caricasulo, cinquième devant Krummenacher, réalisait le tour le plus rapide en 2’02.183.

Giving it ALL! @ISAAC_VINYALES joins the top group and the fight for the victory!🏆

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Mahias à 7 tours du drapeau à damier doublait Cluzel, en réalisant le meilleur tour en 2’02.058. Viñales passait en troisième position devant Perolari.

Les six premiers se regroupaient en 2 secondes avec Mahias devant Viñales qui venait de passer Cluzel, Perolari, Caricasulo et Krummenacher. Jules repassait Isaac Viñales pour la deuxième place.

Only 5️⃣ laps left and a lot to decide!

Hearts ready💘

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Krummenacher, solide sixième, n’avait plus qu’à rejoindre la ligne d’arrivée pour être Champion du Monde, avec à ce moment 7 points d’avance virtuels sur Caricasulo quatrième et 12 sur Cluzel deuxième. Caricasulo et Krummenacher doublaient Perolari, mais Corentin plongeait à l’intérieur de Krummenacher et récupérait la cinquième position.

😲WOW!

Caricasulo is on the move and fights until the end💪🏻

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Mahias, Cluzel et Viñales se détachaient en tête, 4.4 devant Caricasulo, Perolari et Krummenacher. Perolari doublait Caricasulo, qui le virait à l’extérieur. Perolari repassait et Krummenacher et attaquait de nouveau Caricasulo.

Mahias remportait magnifiquement la course sur un de ses circuits favoris, devant Cluzel, Viñales , Caricasulo, Krummenacher et Perolari. Danilo terminait treizième.

He wanted this victory so bad! @Mahiaslucas WINS at Losail👏

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Résultats de la course :

🏆@Krummenator is the new #WorldSSP CHAMPION🏆#Championator21 #QATWorldSBK 🇶🇦 pic.twitter.com/RxniJw7jfS

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Classement final du Championnat du Monde :

🏆@krummenator 2019 WorldSSP Champion 🏆 #Championator21 pic.twitter.com/G3Ow4g5RTm

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HUGE emotions from @Krummenator & team 🤩#Championator21#QATWorldSBK 🇶🇦 pic.twitter.com/9LOaDFl3JO

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Vidéo : « La conquête de la victoire en Championnat du Monde Supersport entreprise par le GMT94 »

Photos © worldsbk.com / Dorna, équipes, constructeurs et partenaires

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The battle for the #WorldSSP Championship starts with the Tissot Superpole?

Who will start from the front row?

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Lors de la séance de Superpole, le premier temps de référence était réalisé par Ayrton Badovini en 2’02.017. Lucas Mahias améliorait en 2’01.774. Il précédait alors Badovini, Jules Cluzel (conseillé directement par Eric de Seynes, Président de Yamaha Europe) et Randy Krummenacher. Après ce premier roulage, l’ensemble des pilotes rentrait aux stands à 15 minutes du drapeau à damier.

👉🏻Riders are back to the pits!

12 minutes left to shape the grid for tomorrow's race✊🏻

#QATWorldSBK 🇶🇦 pic.twitter.com/n97RLgYg78

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C’est à 10 minutes de la fin que tout le monde reprenait la piste pour tenter de réaliser le meilleur temps possible. Le premier à améliorer était Randy Krummenacher qui s’emparait du meilleur temps en 2’01.493. Corentin Perolari réalisait le deuxième chrono en 2’01.729, à 0.236 du Suisse, devant Lucas Mahias alors troisième.

Provisional pole for @Krummenator with 2'01.493 ✊🏻👊🏻

#QATWorldSBK 🇶🇦 pic.twitter.com/K9cj8iyj6i

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Il ne restait plus que 5 minutes quand Lucas Mahias (pole position en 2018) prenait le commandement en 2’01.363. Il devançait Krummenacher de 0.130. A 3 minutes de la fin, Federico Caricasulo s’emparait du meilleur temps en 2’01.219.

No one wants to miss the front row for tomorrow's battle! ⚔️

Caricasulo improves and tops the timesheets!

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Il précédait son coéquipier Krummenacher, Cluzel, Perolari et Mahias. Jules Danilo était douzième. Personne n’améliorait dans ce dernier tour et cet ordre devenait définitif pour la grille de départ. Les trois premiers du Championnat partiront donc de la première ligne de la grille de départ, ce qui devrait être un gage de spectacle !

What a front row 🙌

The 3️⃣ possible title contenders set the fastest times of Tissot Superpole!

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Résultats des qualifications :

Chronos de référence :

Record des essais : 2’00.461 par Lucas Mahias (GRT Yamaha Official WorldSSP Team) en 2018

Record du tour : 2’01.832 par Kenan Sofuoglu (Kawasaki Puccetti Racing) en 2017

Vidéo : Jules Cluzel (MV) et Randy Krummenacher (Kawasaki) en Aragón en 2016 :

Who will brake first? 😳@JulesCluzel16 & @Krummenator starred another electrifying speed duel at #AragonWorldSBK 2016 Round.

Will the story be the same in #QATWorldSBK 🇶🇦 pic.twitter.com/NlE7ZPna9f

— WorldSBK (@WorldSBK) October 22, 2019

Classement provisoire du Championnat du Monde :

Photos © worldsbk.com / Dorna, équipes, constructeurs et partenaires

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