Lucas Mahias (Yamaha R6 numéro 94) et Philipp Öttl (Yamaha R1 numéro 5),  les pilotes 2024 de la structure française de Christophe Guyot ont pu s’entraîner cet hiver sur leurs motos d’entraînement, mais étaient impatients de retrouver leur équipe et leur moto de course.

Après des premiers essais prometteurs à Aragon en novembre dernier, Lucas Mahias a entrepris de peaufiner les réglages de sa Yamaha R6 du team Val de Marnais, terminant les deux journées de test à la 8e position des Supersport, à 1,2 seconde de Stefano Manzi au terme de 129 tours du tracé andalou.

Photo : GeeBee Images

De son côté Philipp Öttl a enchaîné 138 tours au guidon de sa Yamaha R1 Superbike pour conclure ce premier contact en 12e position, lui aussi à 1,2 seconde du plus rapide, Nicolo Bulega. Le deuxième jour a permis de confirmer que le pilote allemand et son équipe travaillaient dans la bonne direction avec en fin de matinée un chrono qui le plaçait en tête de la feuille de temps. Le pilote numéro 5 termine ces tests à 3 dixièmes du top 5, de bon augure avant les essais privés à Portimao prévus la semaine prochaine.

Avant le prochain rendez-vous sur le circuit de Portimão la semaine prochaine, le GMT94 vous invite maintenant à partager les détails de son aventure, en direct depuis Jerez !

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Après avoir perdu son guidon au sein du Team GoEleven au profit d’Andrea Iannone pour 2024, Philipp Oettl a trouvé une nouvelle place sur la grille WSBK. Il rejoindra en effet le GMT94 Yamaha l’année prochaine, en espérant pouvoir s’adapter rapidement à la R1 et ainsi côtoyer le haut du tableau. Sur cette nouvelle aventure, il a déclaré : « je suis très heureux de rejoindre le GMT94 pour la saison 2024. Christophe Guyot et son équipe travaillent à un très haut niveau depuis des décennies et je suis honoré de pouvoir rejoindre l’équipe ».

Philipp Oettl : « j’ai hâte de rencontrer l’équipe et de commencer à travailler »

« Lors des dernières épreuves de la saison 2023, j’ai fait un pas en avant et j’aimerais le poursuivre l’année prochaine aussi. Bien sûr, c’est un objectif difficile, mais je vais bien me préparer pendant les vacances d’hiver pour être prêt pour les premiers tests. J’ai hâte de rencontrer l’équipe et de commencer à travailler » conclut l’Allemand.

Expliquant le choix de recruter Oettl, le Team Manager Christophe Guyot a déclaré : « vainqueur de Grand Prix en Moto3 avec un total de trois podiums dans la catégorie, Philipp Oettl a fait ses débuts en WorldSSP en 2020. Après avoir réalisé 11 podiums, il a atteint le WorldSBK en 2022. En 2023, il a démontré sa vitesse en terminant cinquième en Australie et six fois parmi les sept premiers. Nous espérons terminer dans le top 10 la saison prochaine, nous aiderons Philipp à atteindre ses objectifs en tant que pilote ».

A new home! 🏠

Philipp Oettl secures 2024 #WorldSBK grid spot with GMT94 Yamaha 🚨

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— WorldSBK (@WorldSBK) November 7, 2023

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Marianna Giannoni / Corsedimoto.com

Semaine chaude, dans tous les sens du terme. Plus que quelques jours avant la manche italienne du championnat du monde de Superbike, un rendez-vous très attendu par le public, les équipes italiennes et les pilotes. Si, dans le paddock, le mercato s’emballe, la météo, elle, inquiète. Non pas la pluie qui avait conduit à l’annulation de la course de Superbike en 2019, mais la chaleur torride avec des températures qui pourraient atteindre et même dépasser les 40 degrés…

Pour Denis Sacchetti, Team Manager Go Eleven, ce sera sa course à domicile et il espère voir de nombreux spectateurs : « Imola est un circuit spectaculaire », a-t-il déclaré à Corsedimoto, « iconique, à l’ancienne : c’est l’un de mes préférés absolus. Nous attendons ce rendez-vous depuis des années. Les gens sont impatients de revoir le Superbike sur le circuit de Santerno. Entre autres, il y aura aussi le concert de Placebo le vendredi soir, ce qui donne une valeur ajoutée à l’événement. Je crains seulement le temps, qui risque de décourager les fans, en particulier les familles avec des enfants. Le weekend s’annonce extrêmement chaud. Le risque est que beaucoup préfèrent aller à la plage et regarder la course à la télévision plutôt que de venir sur le circuit. J’espère que les tribunes seront pleines. »

Bautista n’aime pas particulièrement le circuit d’Imola. Sera-t-il toujours le favori ?
« C’est un circuit très particulier et ceux qui le connaissent déjà ont un léger avantage. Il est difficile à interpréter car il y a beaucoup de dénivelés, de descentes et une série de particularités qui peuvent faire la différence. Je pense que les favoris sont les habituels : Bautista, Razgatlioğlu et même Rea peuvent faire un bon résultat. J’espère qu’il y aura des outsiders, peut-être des Italiens comme Petrucci, qui va très bien ces derniers temps, Locatelli, qui est toujours constant, ou même Bassani. »

Jetons un coup d’œil à l’intérieur de Go Eleven. Philipp Öttl (15e à 305 points du leader) est-il en remontée ?
« Nous avions très bien commencé, puis nous avons connu une baisse, mais nous sommes en train de remonter la pente. Nous sommes très rapides, le seul problème est la qualification et les deux premiers tours. En termes de rythme, nous sommes là, mais si vous partez un peu derrière, il est très difficile de faire la différence et de dépasser. Pour le reste, je pense qu’Öttl est un grand pilote et un très bon gars, il a juste besoin de faire un dernier petit pas. Malheureusement, il n’a jamais couru à Imola et ce sera difficile pour lui au début. L’important est que la première approche soit tout de suite positive. »

On parle beaucoup du mercato en ce moment. Pouvez-vous nous en parler ?
« Nous sommes entièrement concentrés sur la manche d’Imola, où nous aurons beaucoup d’invités. Après la manche italienne, il y aura une série de réunions pour essayer de définir différentes choses. Tout va très vite, mais nous avons encore besoin de temps pour définir les choses, donc il vaut mieux en parler plus tard. »

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Marianna Giannoni

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Philipp Öttl est le pilote en mondial Superbike du team Go Eleven et il se prépare à affronter sa deuxième saison en championnat du monde SBK au guidon d’une Ducati Panigale V4R. Dans deux semaines, il fera un test d’intersaison à Jerez et pour s’y montrer à son avantage, il a passé six jours à Valence à limer la piste avec une Panigale V4S en belle compagnie.

Alex Rins sur une Honda CBR triple R et surtout Johann Zarco, avec aussi une V4S étaient ainsi de la partie. Comme le rapporte Speedweek, Öttl a bouclé 200 tours en six jours, obtenant également des temps conformes à ceux de Johann Zarco… Une référence dont il se félicite, forcément : « la première partie des préparatifs de ma deuxième saison en Championnat du Monde Superbike est terminée » a déclaré l’Allemand de 26 ans.  « Nous avons passé six jours parfaits à Valence, ce qui m’a permis de me réhabituer à la vitesse et à la puissance ».

Philipp Öttl : « j’ai beaucoup appris de Johann Zarco« 

Il ajoute : « cela m’aidera pour le premier test avec la moto de course.  J’ai pu faire beaucoup de tours avec Johann Zarco, de qui j’ai beaucoup appris. Nos chronos étaient au même niveau. Jusqu’à présent, j’ai bien profité de cette période de préparation et je suis satisfait des résultats obtenus. J’ai hâte d’assister à la présentation de l’équipe et de travailler ensuite avec l’équipe et ma nouvelle Ducati SBK ».

La semaine prochaine aura lieu la présentation de l’équipe Go Eleven, puis direction les tests de Jerez qui ouvrent officiellement le millésime 2023 les 26 et 27 janvier. L’intersaison se poursuivra à Portimao les 31 janvier et 1er février, après quoi le matériel sera envoyé en Australie par fret aérien. Un autre test aura lieu sur Phillip Island, à deux heures de route au sud de Melbourne, les lundi et mardi avant le coup d’envoi du championnat le dernier week-end de février.

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Après deux excellentes saisons en Championnat du monde Supersport, la catégorie d’entrée du WorldSBK, où il a obtenu onze podiums et terminé la saison 2020 à la troisième place du classement général au guidon de la Kawasaki ZX-6R, le jeune homme de 25 ans est prêt à faire le saut dans la catégorie la plus élevée. Öttl, qui malgré son jeune âge a une grande expérience en Moto3 et un an en Moto2, a immédiatement montré une grande envie de monter en selle, de travailler sur lui-même pour adapter son style de pilotage à la Ducati V4-RS, ainsi qu’une grande détermination pour commencer cette aventure avec l’équipe italienne. Entre les parties, il y a un accord de base de deux ans, pour les saisons 2022 et 2023 du WorldSBK, afin que Philipp puisse avoir du temps pour s’adapter à la nouvelle catégorie. L’objectif commun sera de progresser manche par manche, d’améliorer le feeling et les sensations sur la moto à chaque session. De Supersport à Superbike, la différence est grande, mais le Team Go Eleven apportera tout son soutien et fournira tout ce qui est nécessaire pour obtenir les résultats souhaités dans les plus brefs délais !

La concentration reste élevée pour terminer la saison 2021 avec un weekend solide en Indonésie, en cherchant à rendre hommage à la carrière extraordinaire de Chaz avec un round final inoubliable.

L’équipe et tout le personnel technique ont hâte d’être en piste pour les premiers tests de la saison, de voir Philipp en action sur la Ducati Panigale V4-RS, et de commencer à travailler pour la saison prochaine !

BIENVENUE PHILIPP !

Philipp Öttl (Pilote) :
« Je suis très heureux qu’après deux saisons réussies dans le championnat WorldSupersport, je puisse faire le pas vers le WorldSBK avec Go Eleven ! J’espère que je pourrai apprendre rapidement, car je pense que c’est possible avec un bon groupe de personnes, et avec Go Eleven j’ai toutes les possibilités pour obtenir de bons résultats. De l’extérieur, Go Eleven était l’équipe que je souhaitais, presque depuis le début des accords de 2022. Je suis impatient de commencer cette expérience sur une grosse moto, d’apprendre autant que possible, de commencer la saison prochaine et de m’améliorer tour après tour. Je suis heureux de piloter la Ducati, c’est un grand constructeur et je voulais vraiment cette opportunité en Superbike, surtout si l’on considère le passé réussi de Ducati ! »

Denis Sacchetti (Team Manager) :
« Philipp a obtenu de très bons résultats lors des deux dernières saisons en Supersport, il est jeune et a déjà de l’expérience en Moto2 et Moto3, puis, après l’avoir rencontré personnellement, il m’a laissé une excellente impression. C’est un pilote très déterminé et il a déjà une bonne méthode de travail, certainement transmise par son père Peter, grand protagoniste du motocyclisme passé ; c’est certainement une valeur ajoutée, qui nous aidera, lui et nous. Ce projet m’excite beaucoup, c’est certainement un défi incroyable, je suis impatient de le voir sur notre V4-RS, et de commencer à travailler avec lui. Chez Go Eleven, nous sommes tous heureux de l’avoir avec nous, cela reflète un peu notre philosophie, de croire en les jeunes et de leur donner l’opportunité de montrer leur potentiel dans la catégorie principale. Philipp a amplement démontré qu’il mérite la catégorie supérieure du World Superbike !
Bienvenue dans la famille Go Eleven, Philipp ! »

Giovanni Ramello (propriétaire de l’équipe) :
« Le Team Go Eleven, avec l’arrivée de Öttl, retrouve son chemin et son ADN, un jeune pilote et un programme sur plusieurs années qui nous permettra de progresser ensemble et d’essayer d’obtenir de bons résultats. J’ai toujours suivi les performances de Öttl depuis qu’il était en Supersport et je dois dire que plusieurs fois il m’a impressionné positivement de par son cran, son style de pilotage et la forte compétitivité qu’il a toujours mise dans chaque course, malgré une moto qui n’est plus à la hauteur par rapport à celles de ses concurrents. Nous allons essayer de faire tout notre possible pour maintenir le haut niveau de performance de la moto et pouvoir démontrer nos compétences. Nous devons faire les courses avec l’esprit Go Eleven, le professionnalisme mais aussi des moments de plaisir. Je suis convaincu que Öttl, sans pression particulière, saura nous faire apprécier ses compétences et nous enthousiasmer à chaque course, en profitant également de la grande expérience acquise au fil des ans, malgré son jeune âge. Je lui souhaite de terminer le Championnat du Monde Supersport avec d’excellents résultats et j’ai hâte de me remettre au travail pour 2022 ! »

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Il effectua ensuite six saisons en Moto3, deux sur Kalex KTM et quatre sur KTM. Vainqueur du Grand Prix d’Espagne Moto3 en 2018, il a obtenu son meilleur classement au Championnat du Monde en 2017 avec la dixième place finale.

Une seule saison en Moto2 fut ensuite fatale à son avenir, quand il fut englué dans le maelstrom de la KTM Moto2. Il marquait zéro point avec son Autrichienne en 2019 et se dirigeait intelligemment vers le Championnat du Monde Supersport, au sein de l’équipe Puccetti qui emmena Kenan Sofuoglu au titre mondial.

Toutefois, il ne faut pas tout mettre sur le dos de la KTM car Brad Binder (usine, il est vrai) terminait deuxième du Championnat, tandis que Marco Bezzecchi – coéquipier de Öttl chez Tech 3 – marquait 17 points et sauvait sa saison 2020 au sein du Sky VR46 Racing team.

« Marco Bezzecchi et Philipp Öttl disposaient de la version KTM V5, qui est entrée en lice à peu près à partir d’Assen, expliquait Hervé Poncharal. La KTM V6 n’était disponible que pour Brad Binder et Jorge Martin. »

« En passant des moteurs Honda aux moteurs Triumph, la Kalex 2019 est devenue plus rapide et la KTM plus lente » a été le diagnostic de Philipp Öttl.

« Je pourrais vous dire beaucoup de choses. Mais ça n’a plus d’importance maintenant. J’ai eu la première mise à jour en Autriche. J’ai roulé sur le cadre du V5 comme Marco. »

Après avoir manqué Assen et le Sachsenring. Il a fait son retour à Brno. « Là, je me suis assis sur une moto de course pour la première fois en deux mois », se souvient Öttl. « Il m’a fallu un certain temps pour me remettre dans le bain. Mais en Autriche, nous avons fait notre meilleure course. J’ai terminé 22ème – devant Bezzecchi et Lowes et j’ai perdu 34 secondes sur le vainqueur. » Öttl n’a jamais perdu moins de 30 secondes sur le vainqueur de toute la saison Moto2.

Philipp Öttl ne cache pas que le passage de la Moto3 250 cm3 de 55 chevaux à la Moto2 765 cm3 d’environ 140 ch a été plus difficile que prévu. « En gros, tout l’est : les pneus, le poids et la puissance. Si vous n’avez jamais été assis sur une moto lourde avant… Avant le premier test avec les moteurs Triumph en novembre 2018, je me suis assis sur une moto lourde pendant exactement deux jours. C’était en septembre 2018 à Aragón, quand j’ai essayé la KTM Moto2 600 cm3. J’avais certainement moins d’expérience avec les grosses motos en 2019 que la concurrence. »

« Le team Tech3 a beaucoup d’expérience en Moto2, malgré les changements de règlements. Bien sûr, au début vous écoutez l’équipe. Au bout d’un moment, on voit comment tout se passe. Ensuite, il y a eu beaucoup d’autres conseils, et il était difficile de différencier ce qui était utile de ce qui ne l’était pas. Mon chef d’équipe et le technicien chargé de l’enregistrement des données ont fait des suggestions utiles. J’ai demandé à d’autres pilotes à ce sujet. Par exemple à mon coéquipier Marco Bezzecchi, parce qu’il a changé rapidement. Sa base de données était Bagnaia, qui lui a dit comment conduire. C’était un bon ajustement. Mais avec mon style de conduite, il y avait beaucoup à ajuster… »

« Je pense que l’année Moto2 va beaucoup m’aider dans le Championnat du Monde Supersport en 2020. J’ai beaucoup appris en Moto2 en général en traitant avec des motos lourdes. Ces motos ont besoin d’une approche différente. »

Le manque de forme de Philipp Öttl était déjà évident dans le Championnat du Monde Moto3 2018, où il n’avait récolté que 23 points dans les 15 courses restantes après avoir remporté Jerez.

Philipp a roulé dans l’équipe Schedl KTM de Papa Peter Öttl, qui a conclu une joint-venture avec Max Biaggi et Arón Canet pour 2019. « Notre équipe s’est effondrée à l’été 2018 », se souvient Philipp. « Ma confiance en moi était déjà partie après la saison Moto3 2018. La confiance en soi fait plutôt défaut en ce moment. Bien sûr, j’avais déjà signé ailleurs pour 2020, mais je ne voulais pas qu’on m’accuse de ne pas faire d’effort. Tu ne fais pas ça. Aucun pilote de course ne peut se permettre cela » concluait le Bavarois.

Photos © Tech 3

Source : Speedweek.com

Cet article Moto2, Philipp Öttl (KTM) : « J’ai manqué de confiance en Moto2 » est apparu en premier sur Paddock GP.

Son avenir semblait donc prometteur, et c’est sans surprise qu’on le retrouva en 2019 en Moto2 chez Red Bull KTM Tech 3. Mais il fut victime de la « malédiction » des KTM en Moto2, dont seul Brad Binder parvenait à glisser un exemplaire parmi les dix premiers en fin d’année.

De très bons pilotes dont Jorge Martin, Iker Lecuona et Marco Bezzecchi connurent plus de bas que de hauts avec l’inefficace autrichienne, et Philipp Öttl ne fit pas exception. Il but le calice jusqu’à la lie en ne marquant pas un seul point, avec comme meilleure qualification la 25e place à Austin, et comme meilleur résultat en course la 18e position au Texas. Cela mettait malheureusement pour lui un point final à sa carrière en Grand Prix.

« Oui, l’année ne s’est certainement pas déroulée de façon optimale. La moto n’était pas facile à conduire », a déclaré Philipp Öttl. « Mais il y avait d’autres pilotes dans le paddock qui s’en servaient mieux que moi. J’ai dû apprendre beaucoup de choses dans la nouvelle catégorie sur cette plus grosse moto. »

« Je n’avais pas autant d’expérience à cet égard que beaucoup d’autres rookies qui avaient plus d’expérience avec des motos plus lourdes. Néanmoins, j’ai appris beaucoup de choses que je pourrai utiliser dans le Championnat du Monde Supersport à l’avenir. »

« J’ai aussi beaucoup appris en Moto2 à l’automne. A Buriram et à Motegi, j’ai appris des choses qui m’ont donné une orientation plus claire », a déclaré le Bavarois de 23 ans. « Cette saison, lors de chaque séance d’essai, quand je me suis assis sur la moto, j’ai dû essayer quelque chose de différent. Les ordres étaient : « Conduis comme ça, conduis comme ci, conduis comme ça. Essaie cette position du corps, utilise le frein arrière de cette façon. Freine comme ceci, fait ceci et cela. J’ai donc dû réfléchir tout le temps en conduisant à la façon de combiner tous ces conseils. J’ai dû réfléchir à ce que je devais faire pour que la moto tourne dans le virage de façon raisonnable. »

Philipp trouvait ensuite un accord pour rouler chez Manuel Puccetti sur Kawasaki en Supersport, en digne successeur de Kenan Sofuoglu et de Lucas Mahias, dont il sera le coéquipier en 2020.

Fin novembre, Öttl réalisait un bon deuxième temps lors des tests de Jerez, devant le Champion du Monde en titre Randy Krummenacher, ce qui n’était pas mal pour un débutant dans la catégorie. Tous les espoirs lui sont donc raisonnablement permis.

Öttl, MotoGP, Grand Prix of the Americas 2019.

Öttl, Moto2 race, Grand Prix of the Americas 2019

Photos © Tech 3, motogp.com / Dorna

Source partielle : Speedweek.com

Cet article WSBK : Pour Philipp Öttl « la Moto2 est une bonne école pour le Supersport » est apparu en premier sur Paddock GP.

Fils de Peter Öttl, vainqueur de 5 GP en 80 et 125 cm3 entre 1989 et 1996, troisième du Championnat du Monde 80 cm3 en 1989 sur Krauser, le jeune Philipp a couru en ADAC Junior Cup (en 2009), puis en Red Bull MotoGP Rookies Cup, en Championnat d’Allemagne IDM 125GP et en CEV Moto3.

Il a ensuite disputé le GP de Valence en 2012, puis 6 saisons complètes en Championnat du Monde Moto3, toujours avec un moteur KTM, soit dans un châssis maison autrichien, soit dans un cadre Kalex. Il a remporté une victoire (à Jerez en 2018) au cours de ses 104 GP disputés en Moto3. Son meilleur résultat final a été la dixième place mondiale en 2017.

Cette année, il court en Moto2 – toujours sur KTM – au sein de l’équipe française Red Bull KTM Tech 3, mais n’a pas marqué le moindre point. Avec comme meilleur résultat une dix-huitième place acquise à Austin, il est devenu évident que son avenir en GP était compromis. Comme d’autres avant lui, il a donc choisi de se diriger vers le Championnat du Monde Supersport. Il sera dans une très bonne équipe, mais il lui faudra ardemment cravacher sa Kawasaki, comme le fait si bien Lucas Mahias, pour devancer les Yamaha.

Selon l’avis de Manuel Puccetti, le team manager, « C’est un plaisir de poursuivre notre collaboration avec Lucas Mahias en 2020. Il est l’un des pilotes les plus forts de la classe intermédiaire et mon équipe est convaincue que nous pouvons décrocher le titre avec lui l’année prochaine. »

« Nous accueillerons également Philipp Öttl, 23 ans et qui viendra du Championnat du Monde Moto2 après de nombreuses années passées en Moto3. C’est un jeune pilote, très rapide. Je pense qu’il s’adaptera rapidement à notre moto et nous ferons de notre mieux pour l’aider dans sa carrière avec notre Ninja Supersport. »

D’après Steve Guttridge, Kawasaki Europe Racing Manager, « Nous avons connu quelques saisons compliquées en WorldSSP mais l’équipe Kawasaki Puccetti Racing a toujours travaillé dur pour trouver des solutions vers la victoire. Nous sommes ravis de rester dans cette catégorie l’année prochaine et d’accueillir Phillip Öttl.

« Nous avons vu à quel point Lucas a travaillé et progressé cette année pour s’adapter aux caractéristiques de notre Ninja ZX-6R. Sa victoire à Magny-Cours confirme que nous sommes prêts à nous battre pour le titre en 2020, ensemble, avec ce nouvel équipier. »

Photos © Kawasaki Racing

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Après prise de contact par mail, puis téléphonique, l’homme doit accepter la réalité : il a bien gagné et sera présent dans les meilleures conditions pour le Grand Prix à Misano !
C’est donc avec les traits tirés par une longue nuit entre Annecy et la côte adriatique que nous le rencontrons au centre d’accréditation vendredi matin, histoire de s’assurer qu’il n’y a pas de problème avec les pass.

La suite, il vous la raconte lui-même…

Encore un grand merci à Hervé Poncharal et toute l’équipe Tech3 qui, année après année, nous permet de faire vivre le rêve à quelques passionnés.

Quel week-end !

Pour rejoindre au plus tôt la côte adriatique au départ d’Annecy, j’ai conduit toute la nuit du vendredi en compagnie de mon fils.

Après avoir récupéré les pass au centre d’accréditation, nous avons fait la connaissance du « bienfaiteur », Marc de paddock-gp.com, qui nous a permis d’assister au GP de San Marino dans des conditions de rêve.

Une fois passé le sas de contrôle, nous voilà arrivés au cœur du paddock à contempler les séries de camions-ateliers peints aux couleurs des sponsors. Ils sont très beaux mais je l’avoue, j’ai quand même un petit faible pour celui de TECH 3. Et, ça tombe bien, je croise justement Mathilde PONCHARAL qui nous invite à rejoindre leur hospitality. Et là, ça commence : c’est que du bonheur pour un fan comme moi ! Malgré les années qui passent, je suis un inconditionnel des motos GP depuis 35 ans et j’ai toujours autant d’admiration pour le continental circus.

Hervé, Mathilde, Pierre et Guy de TECH3 nous ont réservé un moment privilégié. Nous avons pu faire un tour de circuit en véhicule pour assister de la voie de sécurité à l’une des séances d’essai des motos GP. A deux reprises, nous nous sommes rendus sur la grille de départ des motos-e accompagnés par quelques pilotes de renoms comme Marco MELANDRI, Sete GIBERNEAU, Lucio CECCHINELLO et tellement d’autres…

En plus de visiter les box TECH3 des MotoGP et des Moto2, nous avons eu la chance d’assister à une séance d’essai en live dans leur box. C’était comme à la télé !

Par la suite, Marc nous a permis de rencontrer un passionné comme Alain BRONEC, responsable du team CIP-GREEN POWER, qui nous a expliqué, en toute simplicité, le fonctionnement d’une de ses 2 Moto3 KTM.

Le temps passe vite, le temps passe trop vite mais c’est tellement passionnant.

Nous avons également eu le privilège de découvrir les camions ateliers SHARK (Merci Gigi !) et SHOEI (Merci Mika !) et de tenir dans nos mains le casque de Jorge LORENZO ainsi celui de Fabio DI GIANNANTONIO (poleman en Moto2) qui a choisi pour son GP national une décoration spéciale Misano comme le fait chaque année VALE.

Bien sûr, je ne peux pas tout vous raconter car ce serait beaucoup trop long mais ce fût magique. J’ai d’autant plus apprécié de pouvoir le partager avec mon fils. J’ai des images plein la tête qui me permettront de continuer à rêver.

Merci à Marc et Hervé sans oublier Mathilde et Pierre.

Ciao a tutti !

Yvan

Cet article MotoGP : Il a gagné le Jeu-Concours « 2 Pass Super VIP Red Bull KTM Tech3 pour Misano », il raconte ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Il s’agissait d’une prestation véritablement exceptionnelle qui, si elle était au sens propre sans prix, n’en est pas moins d’une immense valeur. Les récits et les galeries photos des gagnants précédents, parfois au bord des larmes au moment de quitter l’équipe française, en témoignent…

Cette année, les hommes de Bormes-les-Mimosas ont certes changé la couleur de leur environnement, mais sont restés fidèles à leur accueil légendaire.

Aussi pouvons-nous encore une fois reconduire cette expérience lors du Grand Prix de San Marino et de la Riviera de Rimini, le week-end du 15 septembre : De quoi vous faire oublier la rentrée et vous créer des souvenirs absolument uniques !

Un grand merci, donc, à toute l’équipe d’Hervé Poncharal et de Guy Coulon pour vous accueillir en Italie dans  deux semaines !

Comme d’habitude, ce jeu-concours était entièrement gratuit et, pour y participer, il suffisait d’être inscrit sur notre site (voir la procédure ici) et de répondre à la question suivante avant le mercredi 28 août à 20h00: « Quelles sont cette année les nationalités des 4 pilotes Red Bull KTM Tech3 ? »

Vous avez été plus d’un millier à jouer, ce qui est vraiment beaucoup en partant du principe que seules jouent les personnes pouvant se rendre à Misano…

Le team Red Bull KTM Tech3 aligne cette année Miguel Oliveira, Hafizh Syahrin, Marco Bezzecchi et Philipp Oettl, respectivement de nationalité portugaise, malaisienne, italienne et allemande.

Monsieur Yvan B. été tiré au sort et sera prévenu dans la journée par email, mais nous avons également procédé au tirage au sort de 2 éventuels remplaçants, au cas où le gagnant ne puisse se rendre à Misano pour être accueilli par toute l’équipe Red Bull KTM Tech3…

Merci à vous pour votre participation et restez à l’écoute de nos Jeux-Concours, richement dotés !

2018: 

2017:

2016:

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Il s’agissait d’une prestation véritablement exceptionnelle qui, si elle était au sens propre sans prix, n’en est pas moins d’une immense valeur. Les récits et les galeries photos des gagnants précédents, parfois au bord des larmes au moment de quitter l’équipe française, en témoignent…

Cette année, les hommes de Bormes-les-Mimosas ont certes changé la couleur de leur environnement, mais sont restés fidèles à leur accueil légendaire.

Aussi pouvons-nous encore une fois reconduire cette expérience lors du Grand Prix de San Marino et de la Riviera de Rimini, le week-end du 15 septembre : De quoi vous faire oublier la rentrée et vous créer des souvenirs absolument uniques !

Un grand merci, donc, à toute l’équipe d’Hervé Poncharal et de Guy Coulon pour vous accueillir en Italie dans un mois !

Comme d’habitude, ce jeu-concours est entièrement gratuit et, pour y participer, il suffit d’être inscrit sur notre site (voir la procédure ici) et de répondre à la question suivante avant le mercredi 28 août à 20h00:

« Quelles sont cette année les nationalités des 4 pilotes Red Bull KTM Tech3 ? »

Si vous êtes déjà inscrit, rendez-vous directement sur la page Concours pour répondre…

Le gagnant sera tiré au sort parmi les bonnes réponses et se verra remettre 2 Passes Super VIP pour le Grand Prix de Saint-Marin et de la Riviera de Rimini.

2018: 

2017:

2016:

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Tiendra-t-il la distance en rythme de course sur 25 tours face au monstre de volonté qu’est Brad Binder ?

Les 20 minutes de ce warmup vont permettre de s’en faire une première idée, même si, de toute manière, avec pas moins de 11 pilotes en moins de 3 dixièmes, tout reste ouvert.

Le ciel est gris, la piste humide et les températures de 20° dans et 22° au sol.

The #Moto2 riders head out on track! ✊

It's a bit wet and greasy! Could these be the conditions for the race later? 🌧️#AustrianGP 🇦🇹 pic.twitter.com/tsVaXnxfRE

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) August 11, 2019

Les pilotes Moto3, pourtant majoritairement partis en pneu pluie, ont montré que le revêtement autrichien restait piégeux, en particulier sur la ligne blanche du virage #4.

En conséquence, malgré des trajectoires qui commencent à sécher par endroits, leurs collègues du Moto2 s’élancent tous en pneus pluie.

Dans ces conditions délicates, le leader du championnat, Álex Márquez (Kalex, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS), ainsi que le poleman, Tetsuta Nagashima (Kalex, Onebox TKKR SAG Team), préfèrent attendre un peu dans leur box, tout comme Enea Bastianini (Kalex, Italtrans Racing Team) et Marco Bezzecchi (KTM, Red Bull KTM Tech3)…

Après 3 tours, une petite averse refait malheureusement son apparition dans certains virages alors que Fabio Di Giannantonio (Speed Up, +Ego Speed Up) dirige la séance en 1’38.742.

The rain has returned! 😮

Doesn't look like it has deterred @Luca_Marini_97 too much! ✊#AustrianGP 🇦🇹 pic.twitter.com/N30gBkZRAP

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) August 11, 2019

Cela n’empêche pas certains, après avoir pris leurs marques, d’améliorer les chronos, à l’image de Andrea Locatelli (Kalex, Italtrans Racing Team) à 5 minutes du drapeau à damier.

Dans ces conditions délicates, l’expérimenté Tom Lüthi (Kalex, Dynavolt Intact GP) tire également son épingle du jeu et inscrit un 1’38.220 avant que Fabio Di Giannantonio ne reprenne le leadership en 1’38.169.

L’état de la piste s’améliore notablement dans les 2 dernières minutes, ce qui permet de nombreuses améliorations, à commencer par celle de Philipp Öttl (KTM, Red Bull KTM Tech3) qui réalise le meilleur temps de la séance après avoir monté en pneus slicks arrière.

A late lap places @PhilippOettl65 on top of #Moto2 warm up! 💪

The @Tech3Racing rider leads @Jorge_Navarro9 and @88jorgemartin! 👏#AustrianGP 🇦🇹 pic.twitter.com/xYtwVhLFJF

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) August 11, 2019

Classement Warmup Grand Prix d’Autriche Moto2 :

Crédit classement : MotoGP.com

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En attendant d’accueillir les gagnants de notre prochain jeu-concours à Misano, le boss du team Tech3 récapitule cette première demi-saison 2019, nous lâche un petit scoop sur la KTM RC16 et se projette dans l’avenir…

Accédez à la première partie ici

Donc la motivation est plus que jamais de mise…

« Je l’ai déjà dit et c’est vrai que je reçois régulièrement des messages et des commentaires où on me dit que je suis politiquement correct et que j’ai un discours très positif pour faire plaisir à mes sponsors. J’ai 62 ans et ça fait 40 ans que je fais ce boulot, donc je ne vais pas dire le contraire de ce que je ressens et de ce que je pense. C’est un projet très intéressant techniquement pour nous, c’est un projet on travaille avec des gens qui sont excessivement motivés. Malgré tout, même si c’est un constructeur important, ce n’est pas un constructeur qui a la taille de Honda Motor ou Yamaha Motor, ou même Suzuki et Kawasaki Motor. Donc c’est un constructeur encore jeune qui s’implique dans beaucoup de championnats et de catégories sportives, qui a la course chevillée au corps, et pour moi ce sont des choses qui comptent et qui m’émeuvent. Je suis heureux d’avoir décidé de relever ce challenge et je ne cire les pompes à personne : ce que je dis, je le pense réellement. Ils ont décidé de s’engager avec leurs propres suspensions et je pense que c’est plutôt sympa pour la compétition. Ils ont envie de continuer de promouvoir leur châssis tubulaire en acier, et personne au monde peut dire que c’est perdu d’avance, même si je lis parfois des réactions d’internautes qui disent que ça ne marchera jamais. Personne ne peut dire que c’est perdu d’avance ! Personne ! Ce n’est peut-être pas la voie la plus facile, la plus rapide, la plus simple, mais personne ne peut dire que cela ne marchera pas. Donc on est en l’an 1 d’un programme de 3 ans et je dirais qu’on est dans les clous et content d’être là où l’on est. Last but not least, c’est quand même une boîte européenne. J’ai eu l’occasion de partir rouler une dizaine de jours à la montagne et on voit maintenant de plus en plus de motos européennes. Je pense que c’est bon et sain pour le monde de la moto d’avoir plusieurs offres et que la bonne vieille Europe redresse la tête et sorte des motos qui soient des alternatives valables aux constructeurs japonais »

Oui, mais vous étiez pilote et vous êtes toujours un compétiteur. Alors est-ce que par moment ce n’est pas difficile humainement de passer du firmament, avec par exemple Johan Zarco et Yamaha, à la dernière partie de la grille comme c’est assez souvent le cas ?

« Évidemment que de toute façon, quand on fait de la compétition, la chose qui nous rend le plus heureux et ce vers quoi on tend et ce pourquoi on travaille tous les jours, c’est pour performer et être devant. Donc dire le contraire serait une hérésie. Concernant l’aspect sportif, on sait aujourd’hui que ce sera très compliqué d’aller se battre dans un très proche avenir avec Márquez, Viñales, Quartararo, Dovizioso et consorts. Par contre, il y a aussi une dimension qui me concerne moi personnellement, Hervé Poncharal, c’est une dimension d’aventure de chef d’entreprise où on a une mission avec un constructeur européen, qui est de développer l’image de marque via des bons résultats en compétition. On travaille main dans la main pour que l’aura de la marque soit encore plus fort. C’est aussi quelque chose qui est excitant, y compris pour les techniciens. L’échange est beaucoup plus soutenu, beaucoup plus proche, beaucoup plus facile, avec tous les gens qui développent cette moto que ça pouvait être le cas dans l’aventure précédente, où là, on avait une machine qui était très performante mais qui était figée. Donc on utilisait un matériel très performant qui nous permettait de faire des pole, de faire des podiums. Peut-être même qu’une fois on aurait pu gagner une course, ce n’est pas passé loin. Mais là il s’agit quand même d’une aventure où on se sent impliqué dans le développement. Il y a des réunions à tous les Grands Prix, où tout le monde donne son avis, et c’est quelque chose qui te garde éveillé et qui te motive. Sincèrement, je pense que c’est plus dur pour le pilote que pour nous, même si, bien sûr, l’émotion ultime est d’arriver sur le podium ou de partir depuis la première ligne. Ce sont des moments d’intensité que tu ne peux pas avoir autrement. C’est vrai ».

« Quand je lis des commentaires, il y en a beaucoup qui sont liés aux contre-performances de Johann Zarco. C’est clair ! Il avait une grosse base de supporters, à juste titre, mais qui pensaient qu’il allait transformer la KTM en succès quasi immédiat. Ce n’est pas aussi facile que ça, et c’est certain que Johann a certainement plus de frustrations que je peux en avoir, ou que mon équipe technique. Oui, on a envie de progresser, mais il y a aussi un timing qui est moins stressant pour nous que celui d’un pilote. On est engagé sur un programme de 3 ans, donc en 2019, on se découvre, on débute, on commence. En 2020, il faut qu’on franchisse une marche et il faut qu’on soit beaucoup plus près. Là, on regardera surtout les temps et les écarts en fin de course, par rapport aux vainqueurs. Et en 2021, il faudra se rapprocher encore plus. Je ne vais pas dire qu’on va gagner en 2021, car tout dépendra aussi des pilotes. On sait aussi que le pilote est un élément prépondérant dans les résultats. On l’a déjà dit plusieurs fois, mais si on enlève Márquez, rappelez-moi où est la 2e Honda ! Donc je pense que Marc est un élément très important dans le binôme Repsol Honda–Márquez ».

« Donc on va voir : oui, il y a une frustration, mais d’un autre côté il y a tout un tas de choses qui sont excitantes et qui compensent. D’un autre côté, quand on a pris cette décision, on le savait. On pourrait avoir une énorme frustration si jamais on avait été suffisamment naïf pour se dire « on va signer chez KTM et on va faire les mêmes résultats qu’on faisait avec Johann et la Yamaha ». Non ! On savait que ce serait pas facile, on savait que c’était l’usine la plus récemment impliquée en MotoGP, donc quelque part que le travail était de continuer à bosser, bosser, bosser, pour réduire l’écart avec les meilleurs. Et on est dedans ».
« Alors oui, il y a des moments frustrants, mais on l’accepte car ça fait parti du plan qui était le nôtre quand KTM et Tech3 se sont engagés ensemble. Et moi, quand je m’engage, j’aime être à la hauteur de mes engagements. Les engagements, c’est « on va travailler ensemble pendant 3 ans pour essayer de faire en sorte que KTM en MotoGP, après 3 ans, grâce entre autres au fait qu’il y ait 4 motos au lieu de 2, soit beaucoup plus près ». Et on connaît la volonté, l’envie, et la détestation de ne pas gagner qui animent les gens de chez KTM au plus haut niveau, même si parfois c’est dit dans des termes un petit peu rugueux et passionnés ».

« Voilà, bien malin qui peut dire ce qui va se passer dans les 12 prochains mois ! L’avenir a toujours été incertain. Irma et la boule de cristal, j’y crois peu, donc on va voir comment les choses évoluent. Beaucoup de gens voyaient la Ducati dominer le championnat cette année, et Marc a 58 points d’avance. Un rookie nommé Fabio Quartararo tutoie les meilleurs et peut gagner un Grand Prix cette année alors qu’il a eu de la malchance et qu’il pourrait être le meilleur pilote Yamaha à la table de la pause estivale. Il y a plein de choses qui ne sont pas nécessairement des choses que l’on peut prévoir à l’avance, et qui se passe. Pol Espargaró a quand même fait des performances au-dessus de ce que l’on pensait pouvoir être fait sur le sec en début de saison. Alors je lis aussi des commentaires, mais quand un pilote va vite, qu’il pilote comme ci ou comme ça, il va vite ! Quand Pol Espargaró finit à 5,9 secondes derrière Márquez au Mans, il finit à 5,9 secondes ! On peut dire tout ce qu’on veut mais c’était la même piste, ils sont partis au même moment, ils ont franchi la même ligne d’arrivée, avec les mêmes pneumatiques, et la performance ne souffre pas de « oui mais il pilote comme un bourrin, oui ceci, oui cela ! ». Ce que Pol a fait, il l’a fait ! Donc on est quand même avec un package technique qui, quand on le compare à 2018, est en nette progression par rapport à la concurrence, Honda, Ducati, Yamaha, Suzuki et Aprilia, qui elle-même cavale et qui progresse ! Il faut prendre en compte tous ces éléments là pour comprendre l’effort et, quelque part, la qualité des performances ».

A suivre…

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Comme nous en avons très régulièrement le plaisir, Hervé Poncharal nous a partagé ses différents points de vue sur l’actualité de ses équipes en championnat du monde.

En attendant d’accueillir les gagnants de notre prochain jeu-concours à Misano, le boss du team Tech3 récapitule cette première demi-saison 2019, nous lâche un petit scoop sur la KTM RC 16 et se projette dans l’avenir…

Hervé Poncharal, nous sommes à la mi-saison, soit l’heure des bilans. Pour commencer cette interview, ne tournons pas par quatre chemins : quand vous avez signé avec KTM, pour 3 années rappelons-le, vous attendiez-vous à ce que cela soit aussi difficile au début, aussi bien en MotoGP qu’en Moto2 ?

Hervé Poncharal : « honnêtement, je m’attendais à ce que la Moto2 soit la catégorie où on performe, la catégorie où ça rigole au niveau des résultats. Et avec Marco Bezzecchi en particulier, et une KTM que l’on avait vue très performantes en Moto2 jusqu’à la fin 2018, on s’attendait franchement a beaucoup mieux que ce que l’on a vécu depuis l’ouverture du championnat, et même depuis les essais hivernaux. Je pense que c’est la même chose chez Ajo et chez les autres écuries qui roulent avec cette machine qui n’est pas au niveau de la concurrence, même si on a vu que Brad Binder et de temps en temps Lecuona, voire Martin, s’en tirent pas si mal que ça. Mais c’est vrai que si on fait le point après Sachsenring, on n’est pas là où on espérait être. C’est évident. Je comprends les raisons mais c’est difficile à gérer l’équipe qui s’attendait à être excessivement performante, par rapport à la moto et au profil des pilotes comme Marco Bezzecchi ».

« Maintenant, on sait que KTM travaille fort même si je ne suis pas persuadé d’avoir une nouvelle moto pour la rentrée à Brno ou même en Autriche, puisque ce sont 2 courses consécutives. Par contre, Brad Binder et certainement Jorge Martin devraient l’avoir, ce qui nous permettra de regarder ce qu’il en est ».

« Maintenant, il ne faut pas se voiler la face : on est déjà en train de réfléchir tous ensemble à 2020, plus qu’à 2019. Il est évident que l’on a envie de performer d’ici la fin de la saison, mais obtenir une place d’honneur au championnat apparaît d’ores et déjà compliqués pour nous ».

« Par contre, en MotoGP, où la mission est quand même très difficile à cause du niveau excessivement relevé, avec 6 usines, KTM est la plus jeune d’entre elles à s’être impliquée. Jusqu’à l’année dernière, ils n’avaient 2 pilotes qui roulaient et on savait que ce ne serait pas facile. Plus que sur les positions, on s’était toujours dit qu’on allait se focaliser sur les temps au tour et sur l’écart avec le vainqueur à la fin des courses. Et selon moi, on est là où on pensait que l’on serait : il n’y a pas de déception. De plus, il y a une super ambiance dans le groupe KTM MotoGP et on se connaît de mieux en mieux. Au début, c’est évident, il a fallu acquérir les automatismes et les méthodes de travail que l’on avait avec les techniciens des 2 côtés, team et usine, depuis 20 ans. On s’est retrouvé avec des process et des gents différents, et pour arriver à être performant, il faut bien se comprendre ; comprendre leurs méthodes de travail et de développement, et que eux comprennent la manière dont nous travaillons. Il y a eu beaucoup de choses à comprendre et à digérer, mais sincèrement, sur les dernières courses avant la pause estivale, on se sent de mieux en mieux intégrés dans le groupe et on sent que le groupe fonctionne de mieux en mieux. Donc pour moi, l’application MotoGP est plutôt en phase avec ce à quoi on s’attendait. On a 2 pilotes qui travaillent bien, même si Miguel a montré, malgré le fait que ce soit un Rookie, que c’était lui notre pilote numéro un. En Allemagne, il a fait notre plus belle course de l’année jusqu’à présent. Cela aurait été génial de terminer la première partie de la saison sur notre meilleur résultat. Il y a eu cette petite chute où il s’est fait serrer à l’extérieur et a perdu l’avant sur la partie sale de la piste, mais si on prend les chronos après, c’était évident qu’avec ces temps-là, malgré la moto endommagée (aileron avant droit et levier de frein tordu), ça pouvait faire un top 10. On a comparé les temps avec Petrucci et on était dans le coup. Il y a donc évolution et si le résultat de l’Allemagne n’est pas probant à cause de la chute, il nous a fait plaisir en réalisant le meilleur tour de tous les pilotes KTM. On a également été content de voir qu’il n’a pas lâché l’affaire alors qu’il n’avait plus aucun espoir de faire quoi que ce soit, ce qui démontre un bel état d’esprit. Il était très content de la moto. Donc on peut dire qu’on est dans les clous, et je le pense vraiment, sinon je ne le dirai pas ».

« Je suis aussi très très très heureux que Brad Binder nous rejoigne l’année prochaine car il va y avoir une vraie émulation entre Binder et Oliveira, comme ça existait à l’époque où ils étaient tous les 2 en Moto2. Je suis certain que Binder est un attaquant. C’est quelqu’un qui vit compétition et qui ne supporte pas la contre-performance. Il ne vient pas pour faire du rodage et apprendre la catégorie en prenant son temps ou en se disant que ce n’est peut-être pas la meilleure moto du plateau : il vient pour performer ! Il a été très frustré cette année jusqu’à présent mais il a malgré tout fait 2 podiums d’affilée sur les 2 dernières courses Moto2. Et à chaque fois que je le vois depuis le bord de piste, il y a de l’émotion car tu vois qu’il attaque. Il n’y a pas cette attitude « le package technique n’est pas tout à fait au niveau, alors je roule en dedans ». C’est l’attaque, à 100 %, voire plus, en permanence ! Et je pense qu’en MotoGP l’année prochaine, on va vraiment avoir une équipe qui a de la gueule. Les 2 pilotes s’apprécient et ont déjà travaillé ensemble, mais même si Miguel a déjà une saison d’avance, Brad ne parte pas pour finir derrière lui. C’est évident ! ».

« Quelque part, on est triste de ne pas pouvoir garder Hafizh (Syahrin), mais on n’a que 2 places. C’est vraiment un super type, c’est une belle personne, qui s’implique, qui est drôle, qui travaille dur et qui est très très heureux chez nous. Donc c’est toujours difficile de dire à quelqu’un qui se sent bien et qui a envie, mais qui fait malgré tout moins bien que Miguel, de lui dire au revoir. Mais vous savez qu’il y a toujours une éventualité pour qu’il roule en Moto2 chez nous. Il a d’autres options mais je lui ai fait comprendre que si l’aventure Red Bull KTM Moto2 chez Tech3 l’intéressait, il y avait une moto pour lui. Je pense qu’entre le Grand Prix de République Tchèque et celui d’Autriche, on devrait en savoir plus, et en tout cas confirmer quelque chose au plus tard à Silverstone ».

A suivre…

Cet article MotoGP Interview exclusive Hervé Poncharal : L’heure du bilan (Part 1) est apparu en premier sur Paddock GP.

Il s’agissait d’une prestation véritablement qui, si elle était au sens propre sans prix, n’en est pas moins d’une immense valeur. Les récits et les galeries photos des gagnants précédents, parfois au bord des larmes au moment de quitter l’équipe française, en témoignent…

Cette année, les hommes de Bormes-les-Mimosas ont certes changé la couleur de leur environnement, mais sont restés fidèles à leur accueil légendaire.

Aussi pouvons-nous d’ores et déjà vous annoncer que l’expérience, et quelle expérience, sera reconduite lors du Grand Prix de San Marino et de la Riviera de Rimini, le week-end du 15 septembre : De quoi vous faire oublier la rentrée et vous créer des souvenirs absolument uniques !

Un grand merci, donc, à toute l’équipe d’Hervé Poncharal et de Guy Coulon qui auront le plaisir de vous accueillir en Italie dans moins de 2 mois !

Comme d’habitude, ce jeu-concours est entièrement gratuit et, pour y participer, il suffira d’être inscrit sur notre site (voir la procédure ici).

Restez à l’écoute !

2018: 

2017:

2016:

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Un pilote peut subir une grosse chute et s’en relever sans fracture sans pour autant être en mesure de remonter de sitôt sur sa moto. C’est la dure situation actuellement vécue par Philipp Öttl qui ne se remet que difficilement de la commotion cérébrale subie lors du Grand Prix de Catalogne.

Un traumatisme qui l’avait déjà contraint au forfait lors du dernier rendez-vous à Assen. C’est maintenant le Sachsenring qui lui est interdit. L’équipe Tech3 a annoncé une pause pour une récupération complète.

Le week-end dernier, il a effectué 19 tours à Assen lors des premiers essais libres. En raison de nausées et de problèmes visuels, le pilote de 23 ans a dû jeter l’éponge. Öttl fera de même ce week-end consacré au Sachsenring. Il aura ainsi raté trois courses consécutives.

A la fin du Grand Prix d’Allemagne, ce seront les vacances d’été qui permettront à Öttl de se rétablir complètement. La prochaine course à Brno aura lieu début août. La saison a été jusque-là difficile pour le débutant en Moto2. Öttl attend toujours son premier point au championnat. Son meilleur résultat est la 18ème place, prise à Austin.

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Le projet est révélé par Speedweek et il réunit Dorna pour l’organisation générale comme KTM pour la fourniture de la moto comme sa logistique. Ainsi retrouverait-on, la NEC pour Northern Europe Cup. Dès 2020, les choses seraient en mesure de se concrétiser sur la piste.

Celle-ci se trouverait en Allemagne, en République Tchèque, en Hongrie et aux Pays-Bas. Sept à huit courses sont prévues avec une grille à 24 pilotes sur des KTM subventionnées par les parties prenantes. KTM prévoit une nouvelle édition du Moto3 Production Racer pour cette nouvelle Northern Europe Cup 2020. Les prix d’achat des 24 premières machines de la saison 2020 seront subventionnés par Dorna. À l’heure actuelle, les parties supposent que Dorna assumera la moitié des coûts de production.

Dorna apportera aussi une tente paddock à tous les événements comme lors de la Red Bull Rookies Cup. Les équipes y prépareront les machines et disposeront des motos subventionnées. Le budget doit être abordable. KTM se chargera de la logistique des pièces de rechange et du support sur la piste. A suivre…

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Du moins pour le moment, car les hommes de Mattighofen ne ménagent pas leurs efforts pour redresser la situation et endiguer le chattering qui pénalise jusqu’à aujourd’hui la machine autrichienne malgré plusieurs évolutions de châssis, la dernière étant survenue le week-end dernier au Mans pour Brad Binder, Jorge Martin et Marco Bezzecchi.

Et pourtant, si les deux premiers cités exploitent au mieux le récalcitrant châssis tubulaire, l’un grâce à son expérience de la catégorie intermédiaire, l’autre grâce à son talent concrétisé par un titre de champion du monde Moto3, il ne se passe pas grand-chose du côté de l’Italien managé par la VR46 Riders Academy qui officie actuellement sous les couleurs Red Bull KTM Tech3.

Bilan, après 5 épreuves au championnat, et pour ne parler que des pilotes KTM, Brad Binder possède 38 points, Iker Lecuona 26, Joe Roberts et Jorge Martin 2… et les 2 pilotes Tech3, Marco Bezzecchi et Philipp Öttl, zéro !

Pire, au Mans, alors que 12 pilotes n’ont pas terminé la course, les 2 représentants de l’équipe française terminent derniers devant Jorge Martin qui a écopé d’un ride through, et, sans doute encore plus inquiétant, à plus de 40 secondes des KTM de Binder et Lecuona…

Il n’en fallait pas davantage pour mettre à mal la patience d’un Hervé Poncharal qui décide maintenant de taper du poing sur la table et d’appeler un chat un chat.

Un message assurément destiné à ses pilotes, mais peut-être aussi à sa propre équipe…

Hervé Poncharal : «Aujourd’hui, c’est la cinquième manche du championnat et, jusqu’à présent, nos deux pilotes Moto2 n’ont jamais réussi à marquer un seul point, ce qui est très frustrant pour toute l’équipe. Je voudrais aussi m’excuser auprès de KTM, qui nous soutient incroyablement bien, en nous envoyant de nouvelles pièces à chaque Grand Prix et, aujourd’hui, avec beaucoup d’abandons, je crois vraiment fermement que nous aurions dû marquer nos premiers points cette saison. C’était la mission, et c’était une mission assez facile avec tout ce qui s’est passé pour les autres pilotes devant. Je ne suis pas heureux et je pense que nous devons changer quelque chose radicalement et rapidement. Ce n’est pas une façon de travailler. Je ne vois aucun progrès et bien que nos deux pilotes soient des débutants, nous avons beaucoup de débutants devant nous. Je pense que le profil de l’équipe et des pilotes, et tout le potentiel du package, est beaucoup plus élevé que ce que nous faisons. J’espère qu’à partir du prochain round, nous aurons tout remis à zéro, et que nous repartirons d’une nouvelle base avec un nouvel esprit, avec peut-être un peu plus d’humilité et plus de travail ».

Classement Grand Prix de France Moto2 au Mans:

Crédit classement : MotoGP.com

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Mais, pour une fois, actualité oblige, inversons l’ordre classique des sujets pour commencer par la MotoE et terminer par la MotoGP.

Hervé Poncharal, abordons maintenant la Moto2. De prime abord, la KTM à moteur Triumph semble moins performante par rapport aux Kalex que celle à moteur Honda, mais d’un autre côté, Marco Bezzecchi semble en prendre progressivement la mesure. On se trompe ?

Hervé Poncharal : « c’est vrai qu’aujourd’hui, quand on regarde notamment le dernier Grand Prix en Moto2 aux États-Unis, la première KTM est 15e à l’arrivée et marque un point avec Jorge Martin. On ne peut pas dire qu’on soit content ! Aujourd’hui, Kalex domine alors que tout le monde s’attendait à une grosse bagarre Kalex/KTM. On en est clairement pas là. Brad Binder a fini 3e du mondial 2018. Le numéro un, Bagnaia, et le numéro 2, Oliveira, ayant pris l’option de monter en MotoGP, Binder se retrouvait de facto peut-être pas dans la position DU favori mais un des deux ou trois favoris pour le titre. Donc aujourd’hui, dire que tout va bien dans le meilleur des mondes, ce ne serait pas dire la vérité. Oui, il y a une déception pour tout le monde, que ce soit l’usine où les gens impliqués dans le projet Moto2 chez KTM, parce qu’on n’est pas dans le coup. On n’est pas au niveau et je peux vous dire, pour le vivre au jour le jour et en interne, qu’il y a de grosses interrogations, une grosse motivation et un énorme travail qui est fait pour rectifier le tir le plus vite possible. Parce que maintenant, les courses vont s’enchaîner, et si jamais on veut pouvoir faire des podiums et à gagner des courses, il faut faire vite, vite, vite, parce que personne ne nous attendra. C’est évident.
L’année dernière, nous faisions rouler notre propre moto et c’est nous qui la développions et la faisions progresser. Aujourd’hui, on est devenu comme en MotoGP, une équipe d’exploitation. Donc on n’a pas notre mot à dire dans le développement. On utilise le matériel qui est mis à notre disposition, et on fait nos commentaires à l’équipe de développement pour que celui-ci progresse et évolue. C’est le schéma classique de ce qui se passe en compétition. Avec toutes les infos que leurs passent le team Ajo, le team America, le team Kiefer et Tech3, j’espère que les choses vont rapidement tourner de manière plus favorable.

Par contre, comme vous l’avez signalé, cet hiver la priorité n’était pas trop de comprendre le potentiel de la moto, mais plutôt de savoir pourquoi Marco Bezzecchi, qui est quand même un pilote extrêmement talentueux même s’il a fait quelques boulettes l’année dernière qui l’ont privé du titre Moto3, avait autant de mal à s’habituer à la Moto2. Quand on discute avec Valentino Rossi et tous les gens qui sont autour de lui, puisqu’il fait partie de la VR46 Riders Academy, c’est quelqu’un qui a un potentiel énorme. Et depuis l’Argentine, et surtout au Texas, sa blessure à la jambe droite qui l’embêtait un peu était quasiment finie et on a vu un nouveau Marco. Il est passé en Q2 et il s’est battu en course pour la 10, 11 et 12e place. À ce moment-là, il était la meilleure KTM avec Iker Lecuona. Malheureusement, il est tombé dans un petit coin, pas réellement de sa faute. Je pense qu’on a tous vu qu’il y avait quand même pas mal de dribble au niveau de la roue avant…

Mais pour nous, sa performance jusque-là a été un énorme soulagement et une énorme satisfaction. Parce que Marco, c’est quelqu’un sur lequel on compte beaucoup, nous Tech 3, mais aussi évidemment l’usine KTM, pour travailler. L’année dernière, il s’est battu avec Jorge Martin pour être champion du monde Moto3, et il faisait quasiment jeu égal. La course a fait que c’est Martin qui a été Champion et pas Marco, mais en tout cas les niveaux de performance étaient très très similaires. Martin a « pigé » plus rapidement la Moto2, mais aujourd’hui, quand Marco a abandonné la course, il était devant Martin. En tout cas, sans forfanterie, je pense qu’ils font jeu égal aujourd’hui, ce qui est super pour nous. Maintenant, on espère pouvoir lui donner un outil qui va lui permettre de se bagarrer devant pour continuer sa progression, et quand je dis « se bagarrer devant », c’est, j’espère, faire des tops 5 dans quelques courses et pourquoi pas d’ici la fin de saison faire des podiums. Ça, ça serait le rêve ! On l’a signé pour 2 ans, et s’il est clair que 2019 est la saison d’apprentissage pour se caler, ce serait bien de pouvoir faire partie des 5 ou 6 candidats à la couronne en 2020 !

C’est vraiment un jeune super, qui a un super état d’esprit et qui me fait énormément penser à Valentino Rossi à ses tout débuts ! Que ce soit au niveau de la taille, de la manière de se comporter, du charisme ou du côté espiègle, c’est une personne très attachante, charmante, hyper motivée, et on est très très heureux de l’avoir dans nos rangs.

Bien sûr, je n’oublie pas Phillip Öttl. Il n’y a évidemment pas les mêmes attentes autour de lui que celles qu’il y a autour de Marco Bezzecchi, mais il fait son boulot. Il travaille correctement et progresse bien de course en course, mais on espère que les informations qui reviennent KTM vont leur permettre de nous donner une machine pour nous battre devant très rapidement. Et on leur fait confiance ! ».

A-t-on une date pour cela ?

« Non. Tout le monde travaille d’arrache-pied au service course. Il y a des départements bien distincts et, déjà, félicitations au département Moto3 ! Ils ont fait un full podium, 1, 2, 3, à Austin. Mais les départements Moto2 et MotoGP sont également la tête dans le guidon ».

Donc pour retrouver le goût de la victoire, ne devriez-vous pas ouvrir un team Moto3 l’année prochaine ?

« (Rires)… Il est évident que le Moto3 est une catégorie incroyable, une classe magique ! C’est là où on travaille avec les jeunes, et c’est vraiment très plaisant, intéressant et motivant de récupérer des jeunes qui sont bruts, puis de commencer à leur apprendre le championnat MotoGP. Mais n’oublions pas qu’en 2019, j’ai aussi la catégorie MotoE, donc j’ai déjà 6 pilotes. Je pense que j’ai déjà donc suffisamment de travail comme ça, pour gérer la catégorie MotoGP, la catégorie Moto2 et la catégorie MotoE, sans me lancer dans la Moto3.
Je dirais aussi qu’on ne regarde jamais une course de la même manière, si on y a des pilotes impliqués ou pas. Et le Moto3, c’est une course fabuleuse que j’adore regarder. C’est la seule course que je peux regarder en mettant les pieds sur le bureau et jouir du spectacle et des bagarres, sans avoir en permanence les boules et la pression que j’ai en Moto2 et en MotoGP. Et je veux continuer à pouvoir profiter du magnifique spectacle des Moto3 sans y être impliqué. Et enfin, mon cœur a 62 ans, or le Moto3, c’est une course de dingos. On peut avoir son pilote en tête à 3 virages de la fin du dernier tour et que celui-ci termine hors des points. Donc je laisse ça aux team managers plus jeunes ou moins impliqués (rires) ».

A suivre ici…

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Loin de vouloir se voiler la face, la firme autrichienne avait alors abordé le problème de face, comme l’a expliqué son responsable de la compétition.

Pit Beirer  : « je pense que nous avions fait fausse route dans l’équilibre de la moto. C’était clairement la même chose ressentie pour tous nos pilotes. Nous avons déjà localisé un problème clair. C’était loin d’être comme après le test MotoGP, où il nous faudra faire une analyse plus poussée de toutes les données. Nous sommes revenus à l’usine, et depuis lors, nous sommes intervenus assez massivement sur la moto. Nous attendons déjà avec impatience le prochain test. Mais nous ne sommes pas autorisés à rouler avant février prochain. A la fin du mois de septembre en Aragón, Oliveira et Binder avaient été performants avec le modèle 2019 à moteur trois cylindres. Nous voulions faire un pas de plus pour le dernier test à la fin novembre sur le tracé de Jerez. Et c’était juste la mauvaise direction. C’est pourquoi nous devions réagir très rapidement. Nous n’irons pas avec le même matériel au prochain test Moto2 à Jerez ».

A l’époque, Brad Binder s’était montré le plus rapide des pilotes KTM Moto2, mais seulement 13e à 0,941 seconde de Luca Marini.

Depuis, les hommes de Mattighofen ont revu leur copie pour endiguer le fort chattering dont tous les pilotes s’étaient faits les témoins. Trop grande rigidité du nouveau cadre tubulaire ? Toujours est-il que des nouveaux cadres sont actuellement en test à Jerez, juste avant le début des essais officiels, lors d’une séance privée de deux jours.

On y trouve donc les team Red Bull KTM Ajo (Moto2, Moto3 et FIM CEV avec Brad Binder, Jorge Martin, Can Öncü et Deniz Öncü) et Red Bull KTM Tech3 (Moto2 avec Marco Bezzecchi et Philipp Oettl), indisponibles lors du dernier test privé pour cause de présentation en Autriche, l’American team (Moto2) avec Iker Lecuona et Joe Roberts, ainsi que le Ángel Nieto Team qui a apporté ses Moto2 et ses Moto3 pour Jake Dixon, Xavier Cardelus, Albert Arenas et Raul Fernandez, Kiefer Racing (Moto2) avec Lukas Tulovic, tout comme Bester Capital Dubaï avec ses Moto3 pour Jaume Massia et Andrea Migno.

Lundi, la piste est restée sèche mais il s’en est fallu de peu, alors qu’un ciel gris surplombait le circuit andalou par ailleurs balayé par un fort vent.

Séance privée KTM oblige, aucune information tangible n’a filtrée, si ce n’est que tout le monde ne dispose pas du nouveau cadre KTM, mais que le phénomène de chattering est maintenant quasiment limité à un seul type de pneus, sur les trois présents (les pneus étant évidemment libres).

Comme attendu, aucun chrono n’est disponible mais, de toute façon, la piste apparaît plus lente que lors des essais de novembre.

Aussi devrons-nous nous contenter de ces quelques photos de notre contact sur place.

Les essais officiels Moto2 et Moto3 auront lieu à Jerez à partir de mercredi 20 février, durant 3 jours.

🔊 Hear the difference between the #Moto3 and the #Moto2 in corner 2 at Jerez #JerezTest @MotoGP pic.twitter.com/E8WXwbqzPI

— Aspar Team MotoGP (@AsparTeam) February 18, 2019

✊🏻✊🏻✊🏻#KTM #Tech3 #MotoGP #MB72 #Moto2 @MotoGP #JerezTest @Marco12_B pic.twitter.com/uOO5Kj73cF

— Tech3 Racing (@Tech3Racing) February 18, 2019

Second #JerezTest #DayOne already finished which was a productive outing again with 70 consistant fast laps. #GreatFun to work with @LukasTulovic @kieferracing #LT3 at windy and a bit cold @circuitodejerez pic.twitter.com/Z9cxECc09s

— Kiefer Racing (@kieferracing) February 18, 2019

Primer dia de test ! Como echaba de menos dolor en las palmas de las manos😂😂 pic.twitter.com/Se0yCpEI5H

— JorgeMartínAlmoguera (@88jorgemartin) February 18, 2019

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Stefan Pierer: « nous serons patients, nous ne renoncerons pas et, au final, nous allons gagner ! »

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La grande nouveauté résidait dans les nouvelles couleurs du team Red Bull KTM Tech3 qui, comme on s’y attendait, se démarquent notablement de celles des teams officiels en reprenant la palette Toro Rosso de Formule 1.

En voici un avant goût avec le team Moto2 qui aligne en 2019 Marco Bezzecchi et Philipp Öttl…

Photos de Sebas Romero.

Bezzechi poses for a portrait during the official presentation of the Red Bull KTM Tech3 team in Mattighofen, Austria on January 12, 2019.

Oettl poses for a portrait during the official presentation of the Red Bull KTM Tech3 team in Mattighofen, Austria on January 12, 2019.

Bezzechi poses for a portrait during the official presentation of the Red Bull KTM Tech3 team in Mattighofen, Austria on January 12, 2019.

…

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Écouter ses propos qui sont le fruit d’une expérience de 40 ans est toujours un plaisir, d’autant que l’homme n’a pas sa langue dans la poche. Nous vous partageons ainsi ses émotions, qui peuvent fluctuer, au fil des épreuves, de la déception à la plus grande des joies, sans pour autant occulter les petits grincements de dents passagers ou, au contraire, les envolées qui vont bien au-delà du sport…
Et nous l’en remercions grandement !

Cette fois, après avoir reporté ses réactions à chaud avant Valence et la fin de son parcours avec Yamaha (voir ici et là), nous avons souhaité connaître quel était son état d’esprit après les premiers essais avec les KTM. A froid, et avec du recul…

Accédez à la première partie de l’interview (Test MotoGP KTM) ici

Accédez à la deuxième partie de l’interview (Retour à l’école) ici

Puis est venue la question des 22 Grands Prix évoqués par Carmelo Ezpeleta…

On a récemment vu que Monsieur Carmelo Ezpeleta anticipait un championnat composé de 22 Grands Prix en 2021. Quel est votre point de vue sur le sujet ?

Hervé Poncharal : « vous le savez, j’ai le privilège d’avoir un accès fréquent à Monsieur Carmelo Ezpeleta, que je respecte énormément, et qui a fait, je pense, ce qu’est le MotoGP aujourd’hui. Il a une stratégie claire et une vision. Il a quelquefois été moqué et brocardé, mais aujourd’hui on voit ce que disent certains grands pilotes de la Formule 1 qui est le sport mécanique roi : je pense à Alonso et je pense à Hamilton qui citent toujours le MotoGP comme étant plus fun et l’exemple à suivre. Beaucoup de ces choses sont dues à la stratégie et à la vision à moyen et à long terme qu’à eu Carmelo sur le MotoGP.

Donc oui, je sais qu’aujourd’hui le MotoGP est un championnat qui fonctionne bien et est plutôt dans une phase positive. On le voit en France avec notre épreuve nationale qui est fabuleuse : il y a un nombre de spectateurs en croissance tous les ans grâce à un superbe spectacle. Donc évidemment, il y a beaucoup de pays et d’organisateurs qui voient ce spectacle et le succès qu’il rencontre, et qui ont des demandes de leur population, ça c’est évident, voire de certaines grosses sociétés qui sont des sponsors du championnat, pour en avoir un chez eux. Si demain il n’y avait pas de Grand Prix de France, c’est évident qu’il y aurait des gens qui réclameraient une manche française. Donc de manière tout à fait naturelle, il y a par exemple des gens au Mexique qui aimeraient avoir un Grand Prix chez eux. Ils ont un outil qui est le circuit où a lieu la F1, qu’il faut faire évoluer pour la sécurité et la spécificité du MotoGP, et ils aimeraient cela. Et évidemment, je ne peux pas vous parler de ça sans vous parler de l’Asie du Sud-Est et de l’Indonésie qui est peut-être le pays le plus fan de MotoGP, l’Indonésie ! Ils voient le succès de la Malaisie qui croît d’année en année et ils ont vu le succès fabuleux du premier Grand Prix de Thaïlande, donc ils se disent « pourquoi pas nous ? ». Il y avait en Malaisie et en Thaïlande des gens du gouvernement indonésien, et du ministère de la jeunesse et des sports, qui ont vu ce qui se passait. Ils se disent : « on en veut un ! ». Il y a donc des projets qui sont faits là-bas. Et il y a encore d’autres pays et dont on a parlé dans la presse : le Brésil qui est très demandeur, la Finlande en fonction de l’évolution des travaux, le Kazakhstan, etc., etc.

Aujourd’hui, on a 19 courses. C’est beaucoup mais il y a la demande de plus de pays et on ne peut pas systématiquement dire non. Dieu sait si Carmelo échange avec les équipes et avec les pilotes sur comment faire, puisqu’on a toujours avancé ensemble. Carmelo a toujours cherché à avoir consensus, voire une unanimité, avant de prendre quelle que décision que ce soit. Par contre, il est obligé de partager avec nous tous et de dire « regardez, aujourd’hui, on nous demande d’aller là ». Si le circuit correspond aux normes de sécurité, pourquoi ne pas y aller ? Comme on dit, il faut battre le fer tant qu’il est chaud et c’est maintenant qu’il faut essayer d’avoir un vrai calendrier.

Donc ce qu’on a fait, c’est qu’on a déjà réduit les séances d’essais. Il ne vous a pas échappé que nous avions 3 séances d’essais hivernales l’année dernière avant le début de la saison, en Malaisie, en Thaïlande et au Qatar. On a fait sauter la Thaïlande. Pourquoi ? Parce qu’à un moment donné, on estime qu’on ne peut pas trop demander aux pilotes et aux équipes techniques, car non seulement cela coûte, financièrement parlant, mais cela fatigue et use aussi. C’est plus fatiguant de faire 3 jours d’essais en Malaisie, en Thaïlande ou au Qatar, que de faire un Grand Prix, puisqu’on roule de 10 heures le matin à 18 heures le soir, quasiment sans arrêt. En suivant cette logique, on va donc essayer de faire en sorte qu’il y ait moins d’essais et plus de courses.

Aujourd’hui, dans notre contrat qui court jusqu’en 2021, on a un plafond de 20 courses. On peut aller jusqu’à 20. Il va se renégocier un nouvel accord qui courra de 2022 à 2026, puisque à chaque fois ce sont des accords de 5 ans. Et je pense que dans cet accord là, la Dorna, via Monsieur Carmelo Ezpeleta, mettra un plafond qui passera de 20 à 22. On verra s’il sera atteint ou pas, parce que tout ce dont on a parlé, ce sont pour l’instant des projets. Donc attendons de voir mais il y aura certainement la possibilité d’aller jusqu’à 22. Évidemment, des nouveaux Grands Prix, cela fait des entrées financières plus importantes qui seront redistribuées et aux usines et aux équipes, ce qui permettra peut-être aussi aux équipes techniques de travailler « en tiroir » si elles sont un peu fatiguées : on peut très bien imaginer qu’on ait du personnel en plus et qu’on fasse des roulements, que ce ne soit pas toujours les mêmes qui se déplacent. Je pense qu’on gardera un maximum de 3 courses d’affilée, ce qui est bien, mais par contre on sera peut-être amené à se déplacer sur des périodes plus longues. Ce sont des choses que j’imagine avec vous, mais ceux qui accepteront et qui pourront le faire car ils n’ont pas d’obligation de rentrer chez soi le feront, et pour ceux qui ont besoin de rentrer chez eux, il y aura peut-être une possibilité d’un turnover dans le personnel. Donc, une réorganisation.

En Europe, on a un problème de sous-emploi et de chômage, et peut-être que cette évolution nous permettra d’embaucher encore des jeunes, car Dieu sait si je reçois des CV et que ça me fait mal au cœur de leur répondre qu’on ne peut pas les embaucher pour vivre leur rêve qui est de travailler en Grand Prix. Donc pour moi, il n’y aurait pas de problème particulier : à nous de nous adapter tout en respectant la législation et les besoins normaux et tout à fait compréhensibles des personnes de se reposer et d’avoir une vie privée à côté d’une vie professionnelle, même si elle est leur passion. On arrivera toujours à trouver des solutions et je pense que Carmelo est quelqu’un qui comprend bien toutes ces problématiques. Donc laissons grandir le MotoGP et faisons en sorte que ce soit tenable et acceptable, et par les pilotes, et par les équipes techniques ».

A suivre…

Crédit photo: MotoGP.com

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L’équipe Tech3 a entamé la pré-saison 2019 durant trois jours de test sur le tracé de Jerez avec les deux rookies Marco Bezzecchi et Philipp Oettl. En plus des changements évoqués en introduction, la découverte a été totale pour eux qui arrivent tout juste du Moto3. Ils ont donc découvert leur nouvelle machine et les modifications qu’il va leur falloir effectuer pour s’y adapter.

Marco Bezzecchi a tout d’abord conclu le premier jour en vingt-sixième position, à 2,2 secondes du meilleur temps réalisé par Lorenzo Baldassarri : « Mon début a été assez bon. Nous avons beaucoup travaillé sur la moto car la position de pilotage et l’équilibre de la machine étaient loin d’être ceux que nous avons désormais mis au point. Au final, c’est allé de mieux en mieux. Je sais que je dois beaucoup progresser sur mon style de pilotage, mais dans l’ensemble c’est bien. »

Il a continué ses progrès en finissant vingt-quatrième le deuxième jour et septième le troisième, même si peu de pilotes ont roulé en raison des conditions météorologiques. Aux temps combinés de ces trois jours, il se classe vingt-cinquième : « J’ai poursuivi mon travail sur mon style de pilotage qui s’est bien amélioré. Nous devons continuer à avancer sur ce point et également sur les réglages du châssis. Tout le team est très motivé et KTM nous aide également beaucoup. Sur le mouillé mon feeling a été assez bon mais pour être honnête, je m’attendais à un peu plus. Nous avons également travaillé sur le départ à la fin du dernier jour et cela a été très positif. »

Son nouveau coéquipier, Philipp Oettl, a lui aussi découvert le Moto2 durant ce test, et ne s’est jamais vraiment classé trop loin de lui. En effet, il a terminé vingt-neuvième le premier jour, vingt-huitième le deuxième et huitième le dernier.

L’Allemand se classe vingt-neuvième aux temps combinés de ces trois jours mais se montre très positif : « Avec l’équipe nous avons découvert la moto ensemble. J’ai beaucoup travaillé sur mon style de pilotage que je dois adapter à la machine Moto2 qui est beaucoup plus grosse et un peu plus lourde que celle que je pilotais en Moto3. Dans l’ensemble, mon feeling est bon. Et je pense que nous allons dans la bonne direction, où tout est possible. Je me suis senti à l’aise sur le mouillé, encore mieux qu’en Moto3, ce qui est très positif. J’ai également pu transférer sur le sec certaines choses réalisées sur le mouillé, nous avons donc passé un cap au fur et à mesure des séances. Le test a globalement été bon, nous avons beaucoup appris et avons trouvé une bonne ligne de travail. »

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Nombre d’entre eux ont en conséquence assuré un service minimum, alors que l’intérêt se portait, pour certains heureux élus, sur le dégrossissage de leur Moto2 à moteur Triumph officiellement remis lors du Grand Prix.

Ainsi, Lorenzo Lanzi faisait hurler le 3 cylindres de la MV Agusta de l’équipe Forward Racing (photo de couverture) tandis que Alex de Angelis faisait de même avec la NTS. Enchanté, le Saint-Marinais déclarait : « L’électronique a grandement été amélioré, la moto est beaucoup plus facile à manier » .

Pour les autres pilotes présents, Miguel Oliveira et Brad Binder pour Red Bull KTM Ajo, Alex Márquez et Joan Mir pour EG 0,0 Marc VDS, Mattia Pasini et Andrea Locatelli pour Italtrans Racing, Fabio Quartararo et Edgar Pons pour MB Conveyors–Speed Up Racing, Simone Corsi et Federico Fuligni pour le Team Tasca Racing Scuderia Moto2, Steven Odendaal pour NTS RW Racing GP, Jules Danilo et Jesko Raffin pour le team SAG Team, et Dominique Aegerter pour le Kiefer Racing, le but initial de ces essais étaient bien sûr de peaufiner les réglages, chose rendue quasiment impossible par le vent qui apportait sa dose de poussière sur la piste.

Même chose en Moto3 pour Dennis Foggia et Nicolò Bulega (Sky Racing Team VR46), Albert Arenas (Ángel Nieto Team Moto3) et Darryn Binder (Red Bull KTM Ajo).

Aujourd’hui mardi, Brad Binder (Red Bull KTM Ajo) et Philipp Öttl, futur pilote Tech3 Moto2, pourront également tester la KTM moteur Triumph.

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L’équipe Tech3 Racing est ravie de révéler que Marco Bezzecchi et Philipp Öttl participeront à leur équipe Moto2 Red Bull KTM Tech3 pour la saison prochaine.

Alors que l’Italien Bezzecchi mène le Championnat Moto3 après la 10ème des 19 manches en 2018, l’Allemand Öttl a fêté sa première victoire dans cette catégorie au Grand Prix d’Espagne plus tôt cette saison. Bezzecchi et Öttl sont tous deux de jeunes talents prometteurs et passeront de la catégorie Moto3 à la catégorie intermédiaire, tout en restant fidèles au constructeur autrichien.

Marco Bezzecchi: « Je suis très heureux de cette opportunité. Aller en Moto2 était mon objectif et le faire avec une équipe comme Tech3 est vraiment important. Je dois remercier toute mon équipe Prüstel Moto3 pour tout le soutien qu’ils m’ont apporté cette année. Je vais essayer de faire de mon mieux dans cette deuxième partie de la saison pour obtenir les meilleurs résultats à chaque course. Je remercie également la VR46 Riders Academy de m’avoir aidé dans ce  parcours. Maintenant, je veux seulement penser à terminer cette saison de la meilleure façon possible. Je suis concentré et déterminé. Cette nouvelle sera une motivation supplémentaire pour atteindre mon but. »

Philipp Öttl: « Je suis très heureux d’être titularisé en Moto2 avec Tech3 et KTM, et je suis reconnaissant de faire ce pas avec la famille KTM. Je suis très confiant, j’aurai le meilleur matériel possible et l’environnement idéal pour prendre un bon départ dans la catégorie intermédiaire. J’ai déjà hâte de relever ce défi en 2019 ! »

Hervé Poncharal: « Je suis extrêmement heureux d’annoncer le team Red Bull KTM Tech3 Moto2. Cela fait un moment que nous travaillons sur sa composition et aujourd’hui, c’est un grand plaisir pour moi d’annoncer que Marco Bezzecchi, actuellement en tête du championnat Moto3, ainsi que Philipp Öttl, vainqueur du GP d’Espagne à Jerez, rejoindront notre équipe. J’ai toujours essayé de trouver de jeunes talents et de les aider à progresser, et il est clair que Marco et Philipp ont tout ce qu’il faut pour devenir les meilleurs pilotes de la catégorie Moto2, bien sûr, avec un peu de compréhension de cette nouvelle catégorie. Pour moi, c’est le moment idéal pour le faire parce que tout le monde sait que la Moto2 va changer radicalement ; nous aurons un nouveau moteur Triumph et un nouvel ECU Magneti Marelli, donc c’est le moment idéal pour Marco et Philipp de rejoindre le championnat. J’aimerais leur dire : Merci de votre confiance et soyez assurés que toute l’équipe Moto2 Tech3 Racing sera à 100% derrière vous, faisant tout ce que nous pouvons pour vous donner ce que vous attendez et ce que vous méritez ».

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Quand as-tu commencé à rouler ?
J’ai toujours été entouré de motos puisque mon père (Peter Oettl, ndlr.) était pilote, et j’adorais cela. Pour moi, regarder une course le dimanche, c’était comme Noël ! Je voulais absolument rouler moi aussi, alors mes parents en ont discuté et ont décidé que je ne commencerais pas avant l’âge de cinq ans. Le jour de mon anniversaire, nous avons appelé mon père qui était en déplacement et je lui ai demandé « où est ma moto ? » Cela a commencé ainsi.

A quels championnats as-tu participé avant d’arriver en Mondial Moto3 ?
J’ai pris part aux championnats autrichiens de SuperMoto car je vis au Sud de l’Allemagne, près de la frontière, or les courses allemandes étant souvent loin, c’était plus pratique d’aller en Autriche. Le niveau y était très élevé car ce sont les terres de KTM. J’y ai eu quelques succès, puis en 2009 nous avons décidé avec mon père de participer à l’ADAC Junior Cup. J’ai terminé deuxième et suis ensuite parti pour le Championnat Allemand 125cc en 2010. J’ai également participé aux sélections de la Rookies Cup, uniquement pour tester la moto et non pour véritablement participer, mais j’ai finalement été pris et y suis resté jusqu’à mon arrivée en Mondial.

Tu es arrivé dans le Championnat du Monde Moto3 en 2013. Raconte nous comment se sont passées ces années.
Lors de ma première année j’ai été très régulier, et ai même passé un cap après la pause estivale en me battant devant. Je suis parvenu à terminer quatre fois dans le top 10 lors des dernières courses. Malheureusement ensuite en 2014 j’ai commis pas mal d’erreurs et cela a vraiment été la pire année de ma vie. A la fin de la saison, ma carrière était considérée comme terminée. Mes mauvais résultats m’empêchaient de convaincre des teams et des sponsors de me suivre. Finalement nous sommes parvenus à trouver de l’argent et une moto pour faire la saison 2015 dont nous avions besoin. Nous avons bien progressé, jusqu’à monter sur le podium pour la première fois à Indianapolis, ce qui a forcément aidé pour 2016. Cette année-là a été bonne, mais je me suis fracturé le poignet, ce qui m’a pas mal handicapé, et ensuite en 2017 cela a été l’épaule. Et aujourd’hui nous en sommes là.

Quel bilan tires-tu de ces dernières années ?
Ces trois dernières années n’ont pas été faciles, j’ai pas mal souffert, mais j’ai aussi énormément appris et cela m’a rendu plus fort. Je sais que c’est ma sixième saison, mais parfois il faut du temps pour y arriver, et spécialement pour les pilotes allemands. Lorsqu’en plus tu enchaînes les blessures, cela n’aide pas. Mais aujourd’hui je me sens bien.
Je ne crois pas en la chance. Pour moi on récolte ce que l’on sème. Il peut bien sûr y avoir des facteurs qui entrent en jeu, mais tout repose principalement sur nous-mêmes. C’est à nous de provoquer notre chance, comme nous pouvons également provoquer notre malchance.

Cette chance tu l’as provoquée à Jerez puisque tu t’es imposé pour la première fois. Qu’as-tu ressenti lorsque tu as passé la ligne d’arrivée en tête ? Et lorsque l’hymne allemand a retenti ? Il se fait plutôt rare en Grand Prix…
C’était une sensation parfaite, surtout en ce moment où je me sens vraiment bien avec mon équipe. Les deux premières courses ont été compliquées, nous n’avons pas marqué de points, alors c’était génial d’en marquer beaucoup et de cette façon. Au-delà de son importance, la victoire a aussi été pleine d’émotion car c’est ma sixième année et nous avons connu des saisons difficiles.
J’ai revu la course et c’est vrai qu’à la télévision on avait l’impression que Bezzecchi était très proche de moi, mais sur le moment je n’ai pas eu cette sensation, donc j’ai imprimé mon rythme et fait ma course.
Pour ce qui est de l’hymne, c’est vrai que c’était assez nouveau pour tout le monde de l’entendre (rires). Mais je pense que c’est quelque chose qui est plus important pour d’autres pays, pour moi la véritable émotion a été lorsque j’ai franchi la ligne d’arrivée et que je suis ensuite allé au parc fermé.

Tu t’imposes enfin pour ta sixième année dans le Mondial. Où as-tu trouvé la motivation durant tout ce temps ?
C’est vrai que j’ai parfois douté de moi-même, surtout après mes blessures. Lorsque tu te bats devant pour enfin décrocher ta première victoire, que tu chutes, que tu te casses le poignet et qu’il te faut beaucoup de temps pour t’en remettre, le doute arrive. Ensuite la clavicule… Mais je suis parvenu à faire de bonnes courses alors j’ai oublié les mauvaises et cela m’a motivé.

Ton père est propriétaire et team manager de ton équipe, quels sont vos rapports sur les Grands Prix ?
Mon père a beaucoup d’expérience, déjà en tant que pilote, et ensuite en tant que manager, puisqu’il l’a souvent été. Au début, il me conseillait beaucoup, mais depuis que je suis en Mondial, il le fait moins car j’ai plus d’expérience. Nous essayons de séparer le professionnel du personnel. Bien sûr, ce n’est pas simple car c’est mon père, mais sur un Grand Prix c’est avant tout mon patron et nous travaillons ensemble dans la même direction. Cela me va et je suis très heureux comme cela. J’ai une bonne équipe, du bon matériel, d’excellents mécaniciens et nous faisons des résultats. Je n’ai rien besoin de changer.

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Seulement, avec des températures de 8° dans l’air et 12° sur la piste à 10 heures, la prudence était de mise et les pilotes Moto3 ont sagement attendu dans leur box que tout cela se réchauffe un peu, après l’ouverture de la piste.

Téméraire, Philipp Oëttl (KTM, Südmetall Schedl GP Racing) faisait bien quelques tours mais son 1’48.570 restait à plus d’une seconde de son 1’47.336 d’hier.

Il fallait ensuite attendre la dernière demi-heure pour voir alors tous les pilotes à l’exception de Jorge Martin rentrer en piste et s’attaquer aux chronos, exercice dont Marco Bezzecchi (KTM, Prüstel GP) se sortait le mieux en étant provisoirement le seul à passer sous les 1’48 grâce à son 1’47.596.

Dans le dernier quart d’heure, Jorge Martin (Honda, Del Conca Gresini) prenait la piste et ne mettait que deux tours pour tourner dans le rythme de l’Italien avant de devoir affronter d’autres transalpins particulièrement véloces en pneus tendres, à commencer par les deux pilotes du team Leopard Racing, Lorenzo Dalla Porta et Enea Bastianini, qui descendaient la référence provisoire en 1’46 au guidon de leur Honda.

On assistait alors au retour de Philipp Oëttl qui claquait un très beau 1’46.367, à comparer avec le record absolu de Jorge Martin réalisé l’année dernière en 1’46.004.

Les dernières minutes voyaient Aron Canet (Honda, Estrella Galicia 0,0), Marco Bezzecchi et Dennis Foggia (Sky Racing Team VR46) s’immiscer dans le top 5.

Côté français, c’est-à-dire, en l’absence de tout pilote hexagonal, au sein du team CIP-Green Power d’Alain Bronec, on remarque les débuts plutôt prometteurs du rookie Makar Yurchenko qui semble rivaliser relativement aisément avec son beaucoup plus expérimenté coéquipier, John Mc Phee.

 En Moto2, profitant de températures plus élevées, les pilotes débutaient immédiatement les hostilités et, après seulement cinq tours, Alex Márquez (Kalex, Estrella Galicia 0,0 Marc VDS), en 1’42.727, se rapprochait à 7 dixièmes du record officiel du circuit établi la saison passée en 1’42.080.

Lors de cette première salve, Isaac Vinales (Kalex, SAG Team), Lorenzo Baldassarri (Kalex, Pons HP40), Brad Binder (KTM, Red Bull KTM Ajo), Sam Lowes (KTM, Swiss Innovative Investors), Mattia Pasini (KTM, Italtrans Racing Team) et Miguel Oliveira (KTM, Red Bull KTM Ajo) passaient également sous la barre des 1’43.

Deux tours plus tard, Isaac Vinales s’emparait du commandement en 1’42. 530 avant de devoir le concéder à Francesco Bagnaia (Kalex, SKY Racing Team VR46) pour 3 millièmes de seconde.

Puis, à 11h47, l’ancien record officiel d’Alex Márquez était oublié sous la pression du pilote VR46 qui imposait sa domination en 1’42.019 : on pouvait alors commencer à regarder vers le record absolu de 1’41.989 appartenant toujours au pilote Marc VDS…

À la mi-séance, on observait avec intérêt la troisième position de Remy Gardner (Mistral, Tech3 Racing), à seulement 2 dixièmes du meilleur temps, à égalité de chronos avec Mattia Pasini (Kalex, Italtrans Racing Team).

Les choses se stabilisaient ensuite durant une deuxième partie de session où le top 4 n’était pas inquiété, jusque dans les dernières minutes où l’attaque de Lorenzo Baldassarri contraignait Alex Márquez à hausser le rythme, lui permettant ainsi d’améliorer pour quelques centièmes son record absolu du circuit.

Côté français, Fabio Quartararo (Speed Up, Beta Tools Speed Up Racing ) est toujours à une seconde du meilleur temps, Jules Danilo (Kalex, SAG Team) à 2,5.

Rendez-vous ce soir pour le résumé complet d’une journée qui promet d’être intéressante…

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Après une première interruption due évidemment à la Seconde Guerre mondiale, ce sont aujourd’hui des difficultés financières qui menacent la filière germanique, difficultés découlant d’un manque d’intérêt du public et ayant déjà entraîné un constant changement de promoteurs.

Suite à une sérieuse mais vaine tentative de redresser la barre durant 3 ans par MotorEvents qui s’était recentré sur les catégories « commerciales » en abandonnant provisoirement les Moto3 (pas de Moto2 en IDM), c’est aujourd’hui une association de cinq constructeurs et d’importateurs, l’IVM, qui gère le championnat teuton.
Celui-ci se limite actuellement aux catégories suivantes; Superbike, Superstock 1000, Supersport 600, Supersport 300 et Side-cars.

Malgré cela, le promoteur actuel, après seulement une année d’exercice, ne juge pas le concept économiquement viable et a annoncé vouloir passer la main en 2018. Or, les mains, elles ne sont pas nombreuse à s’être levées, même si Bike-Promotion, un gros organisateur de journées de roulage sur piste pourrait être intéressé.

En attendant une éventuelle bonne nouvelle, les pilotes allemands ayant une certaine notoriété, à commencer par Jonas Folger, Stefan Bradl, Sandro Cortese, Marcel Schrotter, Philipp Öttl et autres, lancent un appel à l’aide pour sauver le championnat germanique.

Quand on connaît la vigueur de l’industrie automobile allemande, et même celle motocycliste avec BMW,  il s’agit là d’un vrai sujet de réflexion…

Source: Eddie Mielke

Site IDM

#savetheIDM

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Le site Speedweek, toujours bien informé en ce qui concerne KTM (et le reste aussi, d’ailleurs) annonce que Philipp Öttl roulera encore avec une KTM en 2018. Peut-être en Moto3, mais peut-être en Moto2 aussi…

La question est à l’étude.

« Durant la pause estivale, je me suis mis d’accord avec Pit Beirer et Christian Korntner pour que Philipp roule encore en KTM en 2018 », a expliqué Peter Öttl, le papa qui a créé son propre team, le Südmetall Schedl Racing. Ce qui n’est pas une nouvelle en soit, toutes les équipes KTM Moto3 étant reconduites si elles n’ont pas d’autre choix. Et elles n’ont pas d’autre choix, après le retrait de Mahindra en 2018 et la possible arrivée de TM en 2019 !

« En outre, mon équipe va continuer à travailler avec KTM. Le reste est encore ouvert. Je pense qu’après  le Grand Prix au Spielberg, je pourrai en dire plus. »

Après 4 années en Moto3, et avec sa grande taille, le pilote bavarois serait tout à son aise en Moto2, d’autant que, pour le moment, seul Marcel Schrotter représentera l’Allemagne dans la catégorie intermédiaire, si Sandro Cortese ne retrouve pas un guidon.

Passer de 2 à 3 motos serait une stratégie prudente pour la firme allemande qui a déjà beaucoup de travail avec ses Moto3 et ses MotoGP. Si Philipp Öttl réussit son coup, il fera sans aucun doute des jaloux, tellement les machines immédiatement performantes de Mattighoffen sont convoitées en Moto2 !

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Ce week-end néerlandais commençait fraichement, avec 18° pour l’air et 22° pour la piste, soit un des vendredis matins les moins chauds depuis le début de l’année. Il y avait quelques nuages, mais la piste était sèche. Beaucoup de pilotes s’élançaient avec un Dunlop tendre à l’avant et un dur à l’arrière, pour économiser les médiums dont ils auraient besoin plus tard.

The weekend has started 🙌#Moto3 bikes out on track for FP1#DutchGP pic.twitter.com/N63LBoQK2y

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) June 23, 2017

Bo Bendsneyder, chez lui à Assen, était le premier à réaliser un tour rapide en 1’45.176. Puis Romano Fenati améliorait en 1’45.153, avant que Bendsneyder ne reprit l’avantage en 1’45.136. Gabriel Rodrigo s’installait au commandement en 1’44.607. Jules Danilo occupait la seizième position à 0.7 à 25 minutes de la fin. 19 pilotes étaient alors dans la même seconde.

Juanfran Guevara passait en tête en 1’44.431. Gabriel Rodrigo améliorait en 1’44.057. On s’apprêtait alors, à environ de 20 minutes du drapeau à damier, à descendre sous 1’44. Tatsuki Suzuki (SIC58 Squadra Corse) y parvenait presque en 1’44.046.

Andrea Migno chutait sans gravité dans le virage 16. Jorge Martin s’emparait du commandement à 10 minutes de la fin en 1’44.040. Plusieurs pilotes passaient un train de pneus neufs, toujours avec un tendre à l’avant et un dur à l’arrière. Certains faisaient monter un médium à l’arrière.

Jorge Martin craquait la barre des 1’44 en étant le premier à passer en 1’43.917. Enea Bastianini le relayait en 1’43.335, avec plus d’une demi-seconde d’avance sur Aron Canet. Philipp Oettl améliorait sur sa KTM en 1’43.231, et s’imposait devant Enea Bastianini, Romano Fenati, Maria Herrera, Bo Bendsneyder, Aron Canet, Jorge Martin et Joan Mir. Jules Danilo était vingtième.

Résultats de la première séance d’essais libres (compilés par nos amis de crash.net) :

1. Philipp Oettl GER Südmetall Schedl GP Racing (KTM) 1m 43.231s
2. Enea Bastianini ITA Estrella Galicia 0,0 (Honda) 1m 43.335s
3. Romano Fenati ITA Marinelli Rivacold Snipers (Honda) 1m 43.389s
4. Maria Herrera SPA AGR Team (KTM) 1m 43.785s
5. Bo Bendsneyder NED Red Bull KTM Ajo (KTM) 1m 43.798s
6. Aron Canet SPA Estrella Galicia 0,0 (Honda) 1m 43.848s
7. Jorge Martin SPA Del Conca Gresini Moto3 (Honda) 1m 43.917s
8. Joan Mir SPA Leopard Racing (Honda) 1m 44.021s
9. Marcos Ramirez SPA Platinum Bay Real Estate (KTM) 1m 44.027s
10. Tatsuki Suzuki JPN SIC58 Squadra Corse (Honda) 1m 44.046s
11. Marco Bezzecchi ITA CIP (Mahindra) 1m 44.052s
12. Gabriel Rodrigo ARG RBA BOE Racing Team (KTM) 1m 44.057s
13. Nicolo Bulega ITA SKY Racing Team VR46 (KTM) 1m 44.194s
14. Fabio Di Giannantonio ITA Del Conca Gresini Moto3 (Honda) 1m 44.225s
15. Ayumu Sasaki JPN SIC Racing Team (Honda) 1m 44.242s
16. Jakub Kornfeil CZE Peugeot MC Saxoprint (Peugeot) 1m 44.331s
17. Kaito Toba JPN Honda Team Asia (Honda) 1m 44.371s
18. Juanfran Guevara SPA RBA BOE Racing Team (KTM) 1m 44.431s
19. Lorenzo Dalla Porta ITA Mahindra Gaviota Aspar (Mahindra) 1m 44.476s
20. Jules Danilo FRA Marinelli Rivacold Snipers (Honda) 1m 44.532s
21. John McPhee GBR British Talent Team (Honda) 1m 44.653s
22. Darryn Binder RSA Platinum Bay Real Estate (KTM) 1m 44.670s
23. Niccolò Antonelli ITA Red Bull KTM Ajo (KTM) 1m 44.707s
24. Adam Norrodin MAL SIC Racing Team (Honda) 1m 44.707s
25. Tony Arbolino ITA SIC58 Squadra Corse (Honda) 1m 44.893s
26. Livio Loi BEL Leopard Racing (Honda) 1m 45.128s
27. Andrea Migno ITA SKY Racing Team VR46 (KTM) 1m 45.636s
28. Patrik Pulkkinen FIN Peugeot MC Saxoprint (Peugeot) 1m 46.077s
29. Manuel Pagliani ITA CIP (Mahindra) 1m 46.126s
30. Raul Fernandez SPA Mahindra Gaviota Aspar (Mahindra) 1m 46.239s
31. Nakarin Atiratphuvapat THA Honda Team Asia (Honda) 1m 46.346s
32. Ryan Van De Lagemaat NED Lamotec Lagemaat Racing (KTM) 1m 49.166s

Chronos de référence :

Record des essais : 1’41.283 par Enea Bastianini (Honda Gresini Racing Team) en 2015

Record du tour : 1’42.135 par Jorge Navarro (Honda Estrella Galicia 0,0) en 2015

Vitesse de pointe maxi : 222,2 km/h pour Hiroki Ono (Honda Leopard Racing) en 2015

Classement provisoire du Championnat du Monde :

1 Joan MIR-Honda 133 points

2 Romano FENATI-Honda 88

3 Aron CANET-Honda 85

4 Fabio DI GIANNANTONIO-Honda 80

5 Andrea MIGNO-KTM 76

6 Jorge MARTIN-Honda 76

7 John MCPHEE-Honda 67

8 Marcos RAMIREZ-KTM 53

9 Juanfran GUEVARA-KTM 50

10 Enea BASTIANINI-Honda 49

…16   Jules DANILO-Honda 16

Cet article #DutchGP Moto3 FP1 : Philipp Oettl et KTM dégainent les premiers est apparu en premier sur Paddock GP.

La première séance d’essais libres de l’année débutait avec 22° pour la température de l’air, 24° pour celle de la piste et un vent soutenu. Romano Fenati, désormais sur Honda et coéquipier de Jules Danilo, établissait le premier temps de référence en 2’08.817. Nicolo Bulega améliorait en 2’08.470. Bo Bendsneyder passait en 2’08.359. Andrea Migno était le premier de la saison à chuter, sans gravité dans le virage 2. Bendsneyder franchissait la barre des 2’08, en 2’07.872.

Jorge Martin, auteur de bons tests pendant l’hiver, s’installait en deuxième position à 0.3 de Bendsneyder. Enea Bastianini, qui par contre avait eu plus de mal lors des essais hivernaux, ne pointait qu’à la vingt-troisième place à 1.9 du Néerlandais. Il avait manifestement quelques difficultés pour s’adapter à la Honda Estrella Galicia. Il était juste derrière Maria Herrera. Tatsuki Suzuki par contre se mettait en valeur avec la quatrième position.

A un quart d’heure de la fin de cette séance de 40 minutes, Bo Bendsneyder améliorait le meilleur chrono en 2’07.497. Il possédait à ce moment une avance appréciable de 0.7 sur Jorge Martin. Jules Danilo occupait la vingt-sixième position à 2.5. Joan Mir passait à la deuxième place à 0.003 et Niccolo Antonelli à la troisième à 0.6. Tout se passait bien pour les deux KTM Ajo officielles avec les premier et troisième temps.

Dans les dernières minutes, Joan Mir utilisait habilement l’aspiration dans la longue (surtout pour les Moto3 !) ligne droite et réalisait le chrono le plus rapide en 2’07.239. Marcos Ramirez se hissait à une belle troisième position, mais à 0.9 du leader. Romano Fenati le devançait peu après, imité par Nicolo Bulega. Andrea Migno sortait des stands avec sa KTM réparée après sa chute, et pointait rapidement en neuvième position. Gabriel Rodrigo passait troisième.

Dans les deux derniers tours, Philipp Oettl passait en tête en 2’06.981, temps réalisé seul sans aspiration. Sous le drapeau à damier, Juanfran Guevara remontait en troisième position. Finalement, Philipp Oettl terminait la séance en tête, le seul à avoir tourné sous 2’07. Joan Mir le suivait, alors que Gabriel Rodrigo troisième tombait dans le dernier tour avec Marcos Ramirez. L’Argentin marchait jusqu’au PC médical où une fracture d’une clavicule était diagnostiquée. Dur début de saison ! Jules Danilo bouclait cette première session en dix-neuvième position, à 1.4.

Résultats de la première séance d’essais libres :

1- Philipp Öttl – Südmetall Schedl GP Racing – KTM RC 250 GP – 2’06.981

2- Joan Mir – Leopard Racing – Honda NSF250RW – + 0.258

3- Gabriel Rodrigo – RBA BOÉ Racing Team – KTM RC 250 GP – + 0.399

4- Juanfran Guevara – RBA BOÉ Racing Team – KTM RC 250 GP – + 0.407

5- Romano Fenati – Marinelli Rivacold Snipers – Honda NSF250RW – + 0.433

6- Marcos Ramirez – Platinum Bay Real Estate – KTM RC 250 GP – + 0.445

7- Bo Bendsneyder – Red Bull KTM Ajo – KTM RC 250 GP – + 0.451

8- Ayumu Sasaki – SIC Racing Team – Honda NSF250RW – + 0.829

9- Niccolò Antonelli – Red Bull KTM Ajo – KTM RC 250 GP – + 0.835

10- Adam Norrodin – SIC Racing Team – Honda NSF250RW – + 0.875

11- Nicolò Bulega – Sky Racing Team VR46 – KTM RC 250 GP – + 0.917

12- Aron Canet – Estrella Galicia 0,0 – Honda NSF250RW – + 0.929

13- Livio Loi – Leopard Racing – Honda NSF250RW – + 1.145

14- Fabio Di Giannantonio – Del Conca Gresini Moto3 – Honda NSF250RW – + 1.169

15- Marco Bezzecchi – CIP – Mahindra MGP3O – + 1.221

16- Jorge Martin – Del Conca Gresini Moto3 – Honda NSF250RW – + 1.242

17- Jakub Kornfeil – Peugeot MC SaxoPrint – Peugeot GP3-17 – + 1.298

18- Andrea Migno – Sky Racing Team VR46 – KTM RC 250 GP – + 1.407

19- Jules Danilo – Marinelli Rivacold Snipers – Honda NSF250RW – + 1.424

20- John McPhee – British Talent Team – Honda NSF250RW – + 1.426

21- Albert Arenas – Aspar Mahindra Moto3 – Mahindra MGP3O – + 1.544

22- Maria Herrera – AGR Team – KTM RC 250 GP – + 1.546

23- Darryn Binder – Platinum Bay Real Estate – KTM RC 250 GP – + 1.759

24- Kaito Toba – Honda Team Asia – Honda NSF250RW – + 1.769

25- Lorenzo Dalla Porta – Aspar Mahindra Moto3 – Mahindra MGP3O – + 1.889

26- Enea Bastianini – Estrella Galicia 0,0 – Honda NSF250RW – + 1.971

27- Manuel Pagliani – CIP – Mahindra MGP3O – + 2.080

28- Tony Arbolino – Sic 58 Squadra Corse – Honda NSF250RW – + 2.125

29- Nakarin Atiratphuvapat – Honda Team Asia – Honda NSF250RW – + 2.337

30- Tatsuki Suzuki – Sic 58 Squadra Corse – Honda NSF250RW – + 3.473

31- Patrik Pulkkinen – Peugeot MC SaxoPrint – Peugeot GP3-17 – + 4.261

Chronos de référence :

Record des essais : 2’05.832 par Livio Loi (Honda) en 2016 (FP2)

Record du tour : 2’05.862 par Alexis Masbou (Honda) en 2014

Meilleure vitesse de pointe : 240,3 Km/h pour Bo Bendsneyder (KTM) en 2016

Cet article #QatarGP Moto3 FP1 : Philipp Oettl installe KTM en tête est apparu en premier sur Paddock GP.

Une course qui laisse néanmoins un goût étrange, tellement elle a été marquée par les chutes (19 au total) sans interruption au drapeau rouge tant que les 75% de l’épreuve n’ont pas été atteint…

Fabio Quartararo égale donc son meilleur résultat de l’année alors que Ayumu Sasaki a subi un traumatisme crânien, Philipp Oettl une fracture du scaphoïde gauche, Jorge Martin un traumatisme crânien, Nicolo Bulega une dislocation de l’humérus droit, Aron Canet une fracture du 5e métacarpe de la main gauche et Maria Herrera une fracture de la clavicule droite, cette dernière étant à l’origine du drapeau rouge final.

Il semble donc logique que le pilote français n’explose pas de joie: « C’était une course assez étrange. Il y a eu plein de chutes et au début je ne me sentais pas trop en confiance à cause des traces d’huile sur la piste. Du coup, je me suis fait distancer par le groupe de devant. Puis j’ai commencé à trouver un bon rythme. Je ne comprends pas ce drapeau rouge. C’est dommage car j’aurais pu me battre pour le podium. »

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[VILLAGE PEOPLE] STONER NE POUVAIT PAS COURIR IL ÉTAIT PARTI À LA PÊCHE

[EXCLUSIF] MOTEGI MOTOGP CONF. POST-QUALIF. JORGE LORENZO: LA CHUTE, L’AIRBAG, LES PNEUS (INTÉGRALITÉ)

MOTEGI MOTO3 WU : ONO ET RODRIGO, MAIS PAS NAVARRO

MOTEGI MOTO2 WU : LÜTHI EST TOUJOURS LÀ, RINS REVIENT DOUCEMENT

MOTEGI MOTOGP WU : MARQUEZ SANS VRAIMENT FORCER

MOTEGI MOTOGP : DES NOUVELLES DE DANI PEDROSA

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Cet article WayBack #15 : Ne rien rater de la semaine passée… est apparu en premier sur Paddock GP.

Ces listes, dont seule l’IRTA a connaissance encore aujourd’hui, ne sont pas finales puisqu’une équipe peut mettre plusieurs noms de pilotes pour une place ou encore se laisser le temps de négocier avec le constructeur de son choix. Il n’était pas rare de voir jusqu’à une dizaine de noms de pilotes pour une place tant que l’équipe est encore négociations avec ces pilotes.

Si les annonces se sont multipliées ces derniers jours, il restait beaucoup de points à éclaircir en particulier en Moto2 et Moto3 où les contrats durent rarement plus d’une saison. En MotoGP, l’échiquier converge vers sa forme finale.

Légende : pilote en gras = officialisé par l’équipe

Rappel : Ce sont des listes rapportant les annonces, les rumeurs et les informations que nous avons récupérées lors des dernières épreuves. Elles ne sont pas finales. Nous y apporterons les mises à jour nécessaires au fur et à mesure.

MotoGP

En 2017, le règlement prolonge les concessions (nombre de moteurs, tests et développement) pour les constructeurs n’ayant pas remporté une course sur le sec au cours des saisons 2013, 2014 et 2015. Les critères permettant de perdre ces avantages ont été modifiés en 2015 et sont depuis basés sur un système de points :

• 1re place : 3 points de concession,
• 2ème place : 2 points de concession,
• 3ème place : 1 point de concession.

Suzuki compte une victoire sur le sec grâce à Viñales. Avec le podium de l’Espagnol au Mans, Suzuki compte aujourd’hui 3+1 = 4 points de concession. À noter que pour le moment, Suzuki peut continuer à tester librement. En revanche, une deuxième place ou deux troisièmes places passerait le compte de Suzuki à 6 points de concession. Dans cette éventualité, Suzuki ne serait plus autorisé à réaliser des tests librement (effet immédiat) et perdrait tous ces avantages en 2017.

Aujourd’hui, sur ses 9 moteurs disponibles, Viñales a en utilisé 8 dont 4 sont hors d’usage (voir tableau complet ici), car les scellés ont été enlevés (pour des besoins de développement, contrôles…). Pour Aleix Espargaro, la donne est la même : 7 moteurs sur 9, dont 4 inutilisables. Il est clair que Suzuki profite de cet avantage pour mettre au point le moteur de la GSX-RR pour 2017.

Aprilia ne compte ni podium ni victoire pour le moment, donc la firme de Noale pourra conserver ses avantages en 2017. De même pour KTM qui fera son entrée à Valencia cette saison en tant que wildcard avec Mika Kallio puis comme constructeur permanent en 2017 avec Pol Espargaro et Bradley Smith.

Bien évidemment, cela n’est valide qu’à ce jour au moment où nous écrivons ces lignes. Le règlement peut encore être amendé d’ici à la fin de saison ou durant l’intersaison.

Factory

• Repsol Honda (Honda RC213V) : Marc Marquez, Dani Pedrosa
• Movistar Yamaha (Yamaha M1) : Maverick Viñales, Valentino Rossi
• Ducati Corse (Ducati GP17) : Andrea Dovizioso, Jorge Lorenzo

Indépendants

• Monster Yamaha Tech3 (Yamaha M1) – Satellite : Jonas Folger, Johann Zarco
• LCR Honda (Honda RC213V) – Satellite : Cal Crutchlow
• Marc VDS (Honda RC213V) – Satellite : Tito Rabat, Jack Miller
• Ducati Pramac (Ducati D16GP, GP17 ?) : Scott Redding, Danilo Petrucci
  • Pramac souhaite donner une GP17 à Redding ou Petrucci selon leurs résultats au classement fin 2016.
• Avintia Racing (Ducati) : Loris Baz (GP15), Hector Barbera (D16GP)
• Aspar Racing (Ducati) : Alvaro Bautista (D16GP), Yonny Hernandez
  • Karel Abraham est en discussions avancées avec Aspar pour remplacer Yonny Hernandez.

Concessions

• Gresini (Aprilia RS-GP) : Aleix Espargaro, Sam Lowes
• KTM (RC16) : Bradley Smith, Pol Espargaro
• Suzuki (GSX-RR) : Alex Rins, Andrea Iannone

Transferts : Stefan Bradl (Honda Ten Kate WSBK), Eugene Laverty (Milaukee Aprilia WorldSBK).

Moto2

Depuis la saison dernière, Suter étrenne une nouvelle version de son châssis MMX2 d’abord en prévision de la saison 2016, puis de la saison 2017. Après avoir été boudée de façon quasiment unanime par l’ensemble du plateau en 2016, la firme suisse espère revenir sur le devant de la scène avec ce nouveau modèle. Pour le moment, deux équipes ont franchi le pas pour s’équiper de Suter en 2017 : IntactGP et Leopard Racing. Italtrans pourrait également franchir le pas.

WP-KTM fait aussi son entrée dans le plateau Moto2. Pour 2016, seule l’équipe Ajo disposera du nouveau châssis tubulaire de la firme autrichienne.

• Ajo (WP-KTM) : Brad Binder, Miguel Oliveira
• Argiñano & Ginés Racing (Kalex) : Steven Odendaal ?
• Forward Racing (Kalex) : Lorenzo Baldassarri (VR46),  Luca Marini (VR46)
  • Les pilotes sont confirmés, mais l’équipe a été sur la sellette; une reprise par VR46 ?
• Gresini Moto2 (Kalex): Jorge Navarro
  
• Idemitsu Team Asia (Kalex) : Takaaki Nakagami, Ratthapark Wilairot,
  • Rumeur : Khairul Idham Pawi
• Intact GP (Suter) : Sandro Cortese, Marcel Schrotter
• Italtrans Racing (Suter ?) : Mattia Pasini, Andrea Locatelli
• Leopard Racing (Suter) : Danny Kent, Dominique Aegerter
• Marc VDS (Kalex) : Alex Marquez, Franco Morbidelli
• Pons (Kalex) : Fabio Quartararo, Edgar Pons
• Petronas Raceline (Kalex) : Hafizh Syahrin
• QMMF (SpeedUp) : Julian Simon

L’équipe disparaitrait en 2017

• Stop And Go – SAG (Kalex) : Isaac Vinales, Tetsuta Nagashima
  • Rumeurs : Cardus ?
• SpeedUp (SpeedUp) : Simone Corsi
• Sky VR46 (Kalex) : Francesco Bagnaia
  • Rumeurs : Stefano Manzi
• Tascaracing (Kalex) : Xavier Simeon
• Tech3 (Mistral) : Xavi Vierge, Remy Gardner
• Structure Technomag Derendinger Interwetten (Kalex) :
  • Technomag Interwetten  : Iker Lecuona, Tetsuta Nagashima ? Jesko Raffin ?
    
  • Derendinger Interwetten : Tom Luthi

Moto3

La saison prochaine, Mahindra alignera un maximum de  6 motos : 2 pour le CIP, 2 pour Aspar et 2 pour Peugeot.

• Platinum Bay Real Estate (?) : Darryn Binder, Karel Hanika.
• Aspar Racing (Mahindra) : Lorenzo Dalla Porta, Albert Arena
• BT Sport Honda (Honda) ? : John McPhee
  • Une équipe britannique sponsorisée par BT. Si BT ne soutient pas l’équipe, McPhee sera soutenu par Racing Step.
• CBC Corse (Honda) : Romano Fenati, Jules Danilo (confirmation prochaine)
• CIP (Mahindra) : Marco Bezzecchi
  
  • Rumeurs : Makar Yurchenko ? Enzo Boulom ?
• Estrella Galicia (Honda) : Enea Bastianini, Aron Canet
• Junior Team Gresini (Honda) :  Fabio Di Giannantonio
• Schedl GP Racing (KTM) : Philipp Oettl
  • Le Team Manager de l’équipe est le père de Philipp, à savoir Peter Oettl.
• Leopard Racing (Honda ) : Joan Mir, Livio Loi
• M6 Team (KTM) : Maria Herrera
• Prustel GP (Peugeot) : Jakub Kornfeil, Patrik Pulkkinen
• RBA (KTM) :  Gabriel Rodrigo, Juanfran Guevara
• Red Bull KTM Ajo (KTM) : Niccolo Antonelli, Bo Bendsneyder
• RW Racing (Honda) : Tastuki Suzuki ?
• SIC (Honda) :Adam Norrodin
  •  Hiroki Ono ?
• Sky VR46 (KTM) :  Andrea Migno, Nicolo Bulega
• Sic58 Squadra Corse (KTM ?) : Tony Arbolino, Mattia Casadei
  • Rumeurs : Tatsuki Suzuki ?
• Team Asia (Honda) : Khairul Idham Pawi, Kaito Toba

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Au sein de ce programme a émergé une initiative de solidarité en faveur des personnes touchées par le tremblement de terre survenu dans le centre de l’Italie le 24 août ; à l’occasion de la treizième manche du Championnat du Monde MotoGP, qui a eu lieu du 9 au 11 Septembre 2016 sur la piste du nom de Marco Simoncelli, différentes équipes et pilotes ont rejoint cette initiative en faisant don de souvenirs autographiés. Valentino Rossi, Jorge Lorenzo, Maverick Vinales, Aleix Espargaro, Loris Baz et bien d’autres ont en effet apporté leur contribution, petite ou grande, à cette bonne cause.

Les prix s’échelonnent pour le moment de 35 à 40 000 euros, et nous ne commenterons ni les absents, ni certains articles proposés…

Voir les enchères

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A commencer par Fabio Quartararo qui a été le plus sévèrement sanctionné avec une recul de 7 places sur la grille pour avoir roulé lentement dans 6 secteurs (infraction répétée).

Viennent ensuite Albert Arenas et Philipp Oettl qui se voient reculés de 4 places pour avoir roulé lentement dans 3 secteurs de manière répétitive.

Enfin, Niccolo Antonelli et Andrea Migno ne reculent que de 3 places, toujours pour les mêmes raisons, mais il s’agit là de leur première infraction.

Selon nos calculs, et sauf erreur de notre part, nous aurions donc la grille suivante :

1. Brad Binder RSA Red Bull KTM Ajo (KTM) 2m 7.785s
2. Enea Bastianini ITA Gresini Racing Moto3 (Honda) 2m 8.042s
3. Jorge Martin SPA Pull & Bear ASPAR Mahindra Team (Mahindra) 2m 8.138s
4. Fabio Di Giannantonio ITA Gresini Racing Moto3 (Honda) 2m 8.257s
5. Andrea Migno ITA SKY Racing Team VR46 (KTM) 2m 7.943s
6. Nicolo Bulega ITA SKY Racing Team VR46 (KTM) 2m 8.333s
7. Aron Canet SPA Estrella Galicia 0,0 (Honda) 2m 8.495s
8. Jakub Kornfeil CZE Drive M7 SIC Racing Team (Honda) 2m 8.496s
9. John McPhee GBR Peugeot MC Saxoprint (Peugeot) 2m 8.559s
10. Niccolò Antonelli ITA Ongetta-Rivacold (Honda) 2m 8.337s
11. Jorge Navarro SPA Estrella Galicia 0,0 (Honda) 2m 8.581s
12. Philipp Oettl GER Schedl GP Racing (KTM) 2m 8.452s
13. Karel Hanika CZE Freundenberg Racing Team (KTM) 2m 8.602s
14. Joan Mir SPA Leopard Racing (KTM) 2m 8.613s
15. Juanfran Guevara SPA RBA Racing Team (KTM) 2m 8.764s
16. Francesco Bagnaia ITA Pull & Bear ASPAR Mahindra Team (Mahindra) 2m 8.808s
17. Hiroki Ono JPN Honda Team Asia (Honda) 2m 8.936s
18. Andrea Locatelli ITA Leopard Racing (KTM) 2m 8.995s
19. Livio Loi BEL RW Racing GP BV (Honda) 2m 9.012s
20. Adam Norrodin MAL Drive M7 SIC Racing Team (Honda) 2m 9.064s
21. Gabriel Rodrigo ARG RBA Racing Team (KTM) 2m 9.121s
22. Darryn Binder RSA Platinum Bay Real Estate (Mahindra) 2m 9.131s
23. Jules Danilo FRA Ongetta-Rivacold (Honda) 2m 9.250s
24. Bo Bendsneyder NED Red Bull KTM Ajo (KTM) 2m 9.258s
25. Tatsuki Suzuki JPN CIP-Unicom Starker (Mahindra) 2m 9.287s
26. Fabio Quartararo FRA Leopard Racing (KTM) 2m 8.789s
27. Maria Herrera SPA MH6 Team (KTM) 2m 9.651s
28. Khairul Idham Pawi MAL Honda Team Asia (Honda) 2m 9.739s
29. Marcos Ramirez SPA Platinum Bay Real Estate (Mahindra) 2m 9.941s
30. Stefano Valtulini ITA 3570 Team Italia (Mahindra) 2m 10.604s
31. Albert Arenas SPA Peugeot MC Saxoprint (Peugeot) 2m 9.551s
32. Lorenzo Petrarca ITA 3570 Team Italia (Mahindra) 2m 11.190s
33. Fabio Spiranelli ITA CIP-Unicom Starker (Mahindra) 2m 11.333s

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– En MotoGP, Jorge Lorenzo, Marc Marquez, Valentino Rossi, Maverick Vinales, Andrea Iannone et Danilo Petrucci participeront à la conférence de presse pré-événement, jeudi à 17 heures.

– En Moto2, plusieurs pilotes ont procédé à des essais à Misano, la semaine dernière et hier. On citera par exemple les pilotes des teams Garage Plus et CarXpert, de la VR46 Riders Academy ainsi que Franco Morbidelli, Alex Marquez, et Sam Lowes.

We’re testing in Misano today with the #Moto2 team. Here’s @alexmarquez73… er… testing #TeamEG00 pic.twitter.com/XIBbWdS9TE

— Elf Marc VDS Racing Team (@ElfMarcVDS) May 16, 2016

– En Moto3, Philipp Öttl s’est cassé le poignet droit durant le Grand Prix de France et sera remplacé par Lorenzo Dalla Porta, récent vainqueur de la manche du Championnat du monde Junior FIM CEV Repsol au Mans.

Par ailleurs, Enea Bastianini a effectué ses premiers tours de roues en Moto3, hier à Misano, après son forfait au Mans suite à sa fracture du poignet droit en entraînement.

Quant à ceux qui se demandent pourquoi tant de pilotes adorent le Mugello, voici un premier élément de réponse…

Cet article [Vidéos] Mugello : Les premières nouvelles… est apparu en premier sur Paddock GP.

Oettl a donc fait le job avant l’averse pour décrocher sa première pole-position de carrière. Sur sa KTM, il devance deux Honda. Celle d’un Navarro qui était le meilleur temps de ce matin et celle de Bastianini qui ferment la première ligne à Kornfeil et Fenati. Le sixième homme est un certain Norrodin qui avait été un des héros malheureux d’un Grand Prix d’Argentine disputé dans des conditions à peu près identiques.

Le pilote de la Malaisie devance Locatelli et la paire française composée de Danilo et de Quartararo. Si le premier cité était satisfait de sa performance, ce n’était pas le cas du second qui perd tout le bénéfice d’une première journée terminée en tête de la hiérarchie.

Loi ferme le top 10 à Bulega et au leader du championnat Brad Binder. Alexis Masbou s’en sort avec une quinzième place. Les déceptions viennent de Pawi, trente-et-unième sous un ciel qui lui avait été si clément à Termas de Rio Hondo. Antonelli est aussi le grand perdant de l’exercice, avec une vingt-neuvième position loin de ses ambitions au championnat. La course de Moto3 aura lieu dimanche à  18h00, heure française.

Austin, Moto3, Qualifications : Chronos

1. Philipp Oettl GER Schedl GP Racing (KTM) 2m 18.398s
2. Jorge Navarro SPA Estrella Galicia 0,0 (Honda) 2m 18.985s
3. Enea Bastianini ITA Gresini Racing Moto3 (Honda) 2m 18.996s
4. Jakub Kornfeil CZE Drive M7 SIC Racing Team (Honda) 2m 19.068s
5. Romano Fenati ITA SKY Racing Team VR46 (KTM) 2m 19.135s
6. Adam Norrodin MAL Drive M7 SIC Racing Team (Honda) 2m 19.469s
7. Andrea Locatelli ITA Leopard Racing (KTM) 2m 19.708s
8. Jules Danilo FRA Ongetta-Rivacold (Honda) 2m 19.790s
9. Fabio Quartararo FRA Leopard Racing (KTM) 2m 20.118s
10. Livio Loi BEL RW Racing GP BV (Honda) 2m 20.230s
11. Nicolo Bulega ITA SKY Racing Team VR46 (KTM) 2m 20.444s
12. Brad Binder RSA Red Bull KTM Ajo (KTM) 2m 20.456s
13. Tatsuki Suzuki JPN CIP-Unicom Starker (Mahindra) 2m 20.499s
14. Juanfran Guevara SPA RBA Racing Team (KTM) 2m 20.649s
15. Alexis Masbou FRA Peugeot MC Saxoprint (Peugeot) 2m 20.773s
16. Hiroki Ono JPN Honda Team Asia (Honda) 2m 21.151s
17. John McPhee GBR Peugeot MC Saxoprint (Peugeot) 2m 21.159s
18. Francesco Bagnaia ITA ASPAR Mahindra Team Moto3 (Mahindra) 2m 21.309s
19. Karel Hanika CZE Platinum Bay Real Estate (Mahindra) 2m 21.379s
20. Jorge Martin SPA ASPAR Mahindra Team Moto3 (Mahindra) 2m 21.486s
21. Andrea Migno ITA SKY Racing Team VR46 (KTM) 2m 21.957s
22. Aron Canet SPA Estrella Galicia 0,0 (Honda) 2m 22.232s
23. Bo Bendsneyder NED Red Bull KTM Ajo (KTM) 2m 22.251s
24. Gabriel Rodrigo ARG RBA Racing Team (KTM) 2m 22.687s
25. Lorenzo Petrarca ITA 3570 Team Italia (Mahindra) 2m 22.794s
26. Darryn Binder RSA Platinum Bay Real Estate (Mahindra) 2m 23.097s
27. Maria Herrera SPA MH6 Laglisse (KTM) 2m 23.461s
28. Stefano Valtulini ITA 3570 Team Italia (Mahindra) 2m 23.495s
29. Joan Mir SPA Leopard Racing (KTM) 2m 23.578s
30. Niccolò Antonelli ITA Ongetta-Rivacold (Honda) 2m 24.379s
31. Fabio Di Giannantonio ITA Gresini Racing Moto3 (Honda) 2m 24.477s
32. Khairul Idham Pawi MAL Honda Team Asia (Honda) 2m 24.640s
33. Fabio Spiranelli ITA CIP-Unicom Starker (Mahindra) 2m 31.357s

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