GMT94 Archives - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/equipes/gmt94/ Toute l'actualité du MotoGP ! Fri, 26 Jan 2024 18:08:00 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.paddock-gp.com/wp-content/uploads/2019/06/cropped-logo_PADDOCK-GP-512-2-32x32.jpg GMT94 Archives - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/equipes/gmt94/ 32 32 WSBK Superbike : Le GMT94 vous parle en direct depuis Jerez ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-le-gmt94-vous-parle-en-direct-depuis-jerez/ Fri, 26 Jan 2024 18:00:04 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160573 L’équipe GMT94 Yamaha est présente en Espagne pour une tournée ibérique de tests privés sur les tracé de Jerez de la Frontera et de Portimão qui se déroulera du 24 au 30 janvier. Lucas Mahias (Yamaha R6 numéro 94) et Philipp Öttl (Yamaha R1 numéro 5),  les pilotes 2024 de la structure française de Christophe […]

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L’équipe GMT94 Yamaha est présente en Espagne pour une tournée ibérique de tests privés sur les tracé de Jerez de la Frontera et de Portimão qui se déroulera du 24 au 30 janvier.

Lucas Mahias (Yamaha R6 numéro 94) et Philipp Öttl (Yamaha R1 numéro 5),  les pilotes 2024 de la structure française de Christophe Guyot ont pu s’entraîner cet hiver sur leurs motos d’entraînement, mais étaient impatients de retrouver leur équipe et leur moto de course.

Après des premiers essais prometteurs à Aragon en novembre dernier, Lucas Mahias a entrepris de peaufiner les réglages de sa Yamaha R6 du team Val de Marnais, terminant les deux journées de test à la 8e position des Supersport, à 1,2 seconde de Stefano Manzi au terme de 129 tours du tracé andalou.

Photo : GeeBee Images

De son côté Philipp Öttl a enchaîné 138 tours au guidon de sa Yamaha R1 Superbike pour conclure ce premier contact en 12e position, lui aussi à 1,2 seconde du plus rapide, Nicolo Bulega. Le deuxième jour a permis de confirmer que le pilote allemand et son équipe travaillaient dans la bonne direction avec en fin de matinée un chrono qui le plaçait en tête de la feuille de temps. Le pilote numéro 5 termine ces tests à 3 dixièmes du top 5, de bon augure avant les essais privés à Portimao prévus la semaine prochaine.

Avant le prochain rendez-vous sur le circuit de Portimão la semaine prochaine, le GMT94 vous invite maintenant à partager les détails de son aventure, en direct depuis Jerez !

 

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WSBK Superbike : la liste des engagés 2024 est tombée, sans Loris Baz dedans https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-la-liste-des-engages-2024-est-tombee-sans-loris-baz-dedans/ Tue, 19 Dec 2023 17:00:47 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155308 Le Superbike et le Supersport ont publié officiellement la liste de leurs engagés en 2024 et la France est réduite à la portion congrue.

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La FIM a publié la liste provisoire des pilotes inscrits au Championnat du Monde Superbike pour la campagne 2024, année au cours de laquelle il y aura un pilote de moins sur la grille. On passe en effet de 24 à 23 membres, puisque le Team Pedercini Racing n’est plus des effectifs, mais cette situation révèle aussi l’absence de Loris Baz qui ne se sera donc pas remis d’avoir perdu son guidon BMW au sein de l’équipe Bonovo.

Loris Baz a eu beau déclarer à la fin de la dernière saison de WSBK qu’il s’en remettait totalement à son manager Eric Mahé, ce dernier n’a pas fait de miracle pour lui trouver une place sur la grille de départ qui lui aurait permis de poursuivre sa route dans la catégorie réservée aux motos issues de la série. Pour le côté tricolore du plateau, il faudra s’en remettre à la Yamaha R1 du GMT94 qui alignera l’Allemand Phillip Oettl. Sinon, l’Italie et la Grande-Bretagne seront les pays avec le plus grand nombre de pilotes inscrits, soit six chacun, suivis de l’Espagne (4), de la Suisse (1), de l’Australie (1), de la Turquie (1), des Pays-Bas (1), de la Malaisie (1), des États-Unis (1) et de l’Allemagne (1).

Superbike

Pas de Superbike pour les Français, mais deux seront sur des Yamaha en Supersport

La France est Fanny dans ce concert où les nouveautés seront un Jonathan Rea chez Yamaha, un Toprak Razgatlioglu chez BMW, un Axel Bassani chez Kawasaki ou encore le Champion du Monde de WSS Bulega promu équipier d’Alvaro Bautista, alourdi de sept kilos, chez Ducati. On ne manquera pas non plus de souligner le retour à la compétition d’Andrea Iannone et l’arrivée de Sam Lowes comme des couleurs Marc VDS dans le paddock, le tout sur des Ducati.

Par marques, Ducati et Yamaha sont à égalité avec six motos. BMW aura quatre unités de la M1000RR sur la piste, comme Honda, tandis que Kawasaki sera l’usine la moins représentée en déployant seulement trois Ninja ZX-10RR sur la grille du WorldSBK 2024.

Pour trouver des pilotes tricolores, il faudra regarder le WSS Supersport qui a aussi officialisé ses participants. Lucas Mahias au sein du GMT94 et Valentin Debise chez Evan Bros défendront tous les deux le blason Yamaha sur des R6.

Liste des engagés en WSBK Superbike : 

Superbike

Liste des engagés en WSS Supersport : 

Supersport

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WSBK Supersport, le GMT94 embauche Lucas Mahias : « je suis de retour sur la R6 » https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-le-gmt94-embauche-lucas-mahias-je-suis-de-retour-sur-la-r6/ Sat, 02 Dec 2023 07:00:01 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1152898 L'histoire est un éternel recommencement dit-on et les retrouvailles de Lucas Mahias avec une Yamaha du GMT94 tendent à le vérifier.

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Les efforts de Lucas Mahias pour rester dans le giron international par ses piges, au profit notamment du team Puccetti Kawasaki, auront finalement porté leurs fruits. Car voilà le Français embauché par un GMT94 qu’il connait bien, pour une R6 qu’il est d’ores et déjà ravi de retrouver. Au vu de son palmarès dans la catégorie, Lucas Mahias sera à considérer dans le peloton 2024 du Supersport, au sein de la structure de Christophe Guyot, qui n’a plus gagné depuis l’ère Jules Cluzel et Mandalika en 2021.

Lucas Mahias, à 34 ans, aura à cœur en 2024 de se rappeler au bon souvenir du plateau Supersport en remettant à l’occasion le team GMT94 à l’honneur dans un championnat du monde. Le tricolore succèdera en effet l’an prochain chez ses compatriotes à Valentin Debise qui a récemment fait des tests pour l’équipe Evan Bros, également armée en R6.

Une machine que Luca Mahias est ravi de retrouver : « je suis de retour sur la R6 et dans le Championnat du Monde Supersport. Je suis très reconnaissant envers Yamaha et Christophe Guyot pour cette opportunité » a-t-il commenté.

Lucas Mahias

Lucas Mahias retrouve sa discipline de prédilection

Le Championnat du Monde Supersport est la discipline phare du pilote de 34 ans. En 2014, il remporte le championnat national, déjà avec l’équipe GMT94. En 2017, Mahias a battu le multiple champion du monde Kenan Sofuoglu dans l’équipe GRT Yamaha et a remporté le titre mondial.

Il a également été deux fois vice-champion du monde et quatrième aux championnats du monde à deux reprises. Il a remporté neuf victoires et 29 podiums en 72 courses. Il a également participé au Superstock 1000 et au Championnat du Monde Superbike, avec beaucoup moins de réussite.

En 2019, il a rejoint Kawasaki et n’a piloté qu’une marque différente dans le cadre du Championnat du Monde d’Endurance : une Yamaha R1. En 2023, Lucas Mahias n’a pas trouvé d’équipe permanente dans le championnat du monde Superbike, mais a été utilisé comme pilote remplaçant de Puccetti Kawasaki lors de six meetings, une fois dans la catégorie Superbike, cinq fois dans la catégorie Supersport.

Lucas Mahias

 

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WSBK Supersport Jerez, Interview Valentin Debise (3/3) : Le test, le futur, l’argent… https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-jerez-interview-valentin-debise-3-3-le-test-le-futur-largent/ Wed, 08 Nov 2023 09:00:20 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1145974 Notre attention prise par les affrontements de toute beauté du Grand Prix de Thaïlande MotoGP et du dernier duel 2023 entre Alvaro Bautista et Toprak Razgatlioglu en Superbike (mais quel week-end !), nous n’avons accordé que de temps au Supersport  où, de toute façon, l’opposition au couple Nicolo Bulega / Ducati n’est qu’épisodique. Et après […]

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Notre attention prise par les affrontements de toute beauté du Grand Prix de Thaïlande MotoGP et du dernier duel 2023 entre Alvaro Bautista et Toprak Razgatlioglu en Superbike (mais quel week-end !), nous n’avons accordé que de temps au Supersport  où, de toute façon, l’opposition au couple Nicolo Bulega / Ducati n’est qu’épisodique. Et après coup, nous avons préféré revivre cette dernière manche du point de vue du désormais seul Français de la catégorie, Valentin Debise, 5e du championnat.

Merci à lui pour cet éclairage intéressant, dans bien des domaines…

Accéder à la première partie ici…


Alors on termine en parlant du futur :  est-ce que la 5e place du championnat t’assure d’être là l’an prochain ? 
« Oui et non. Il y a pas mal d’équipes qui sont venues me parler ou auxquelles je suis allé parler. Je suis d’un naturel à aller discuter avec les gens, donc je me suis fait quelques potes dans tout le paddock, dont quelques personnes qui ont des teams, et j’ai quand même des possibilités, ce qui fait plaisir. Après, la possibilité que je visais depuis le début, c’était le GMT. Bon, malheureusement on ne s’est pas vraiment entendu, donc maintenant mon objectif principal c’est de rouler avec le team Evan Bros. J’ai fait des essais avec eux après la course à Jerez. Je suis resté sur place, on a roulé le mercredi après-midi et et ça m’a conforté dans mon choix de vouloir rouler avec eux l’année prochaine. Le test s’est plutôt bien passé, ça a été sympa parce que j’ai passé lundi et mardi sur le circuit avec l’équipe. Donc on a pu discuter de choses et d’autres, ils m’ont montré la moto, ce qu’ils faisaient dessus. Il y a pas mal de trucs que moi je voulais essayer au cours de l’année, mais qu’on n’a pas pu essayer, qu’ils font. Donc tu vois, il y avait des axes d’amélioration techniques qu’ils font que  je pensais être bons, donc ça c’était cool. C’était cool d’avoir des confirmations. On n’a pas eu une chance énorme avec la météo, dans le sens où on avait planifié de ne rouler qu’une journée pour des raisons de coût, et il avait plu la veille, et la piste, une fois de plus, a mis 100 ans à sécher, donc on n’a pu rouler que l’après-midi de 13h00 à 18h00. 

J’avais 2 motos à ma disposition et le team avait un moteur différent à tester, et quelques solutions de suspension à tester, donc on a fait quand même pas mal de testing team plutôt que de testing Valentin en fonction de ses sensations. Mais c’était intéressant de prendre les premières sensations avec la moto, la communication avec le team, voir si on s’entendait bien, voir si la moto me plaisait, avec ses caractéristiques moteurs et tout ça. Et franchement, la moto me plaît pas mal. Après, bon, il y a des trucs quand même, c’est sûr que ce n’est pas évident d’avoir fait une année complète sur une R6 et de passer sur une autre qui est différente. C’est même plus compliqué, je pense, que de changer de moto complètement, parce que je connais les sensations et je sais ce qu’il faut à peu près. Mais voilà, c’est intéressant d’avoir une philosophie différente. Les Chronos, j’ai roulé un peu plus vite que la qualif. Par contre en Course 2, comme j’avais dit, j’avais fait un bon chrono, et là j’étais à 2/10. Mais voilà, après, sur le rythme de course, par contre, en régularité j’étais plus vite que ce que j’ai fait pendant les courses. Donc ça, je veux dire, sans faire grand chose, c’est quand même très positif, et de toute façon je pense que la moto est très très bonne pour les courses, et ça c’est quelque chose de positif. Après, je pense sur la qualif on peut encore améliorer, eux et moi, pour faire quelque chose de bien sur les qualifs. » 

Sur deux R6 de deux teams différents, il y a des grosses différences ? 
« Oui, parce que les moteurs sont quand même pas mal bricolés, et du coup les caractéristiques moteurs peuvent changer du tout au tout. Je ne pensais pas autant, parce qu’il y a une légende qui dit que le moteur Supersport n’a pas de couple, et en fait, si ! »  

 Dernière question un peu indiscrète, est ce que quelqu’un qui termine 5e du championnat du monde Supersport vit de son métier ? 
« Vivre, ça dépend. En fait, c’est très variable, ça dépend des nationalités, ça dépend du nombre de partenaires personnels qu’on a, et cetera. Cette année, j’étais payé même si c’était vraiment pas grand-chose, mais j’étais payé au GMT. Après, j’ai quelques sponsors personnels mais on va dire que personnellement 90 voire 95% de l’argent que j’ai de mes partenaires personnels, je le réinvestis dans mes entraînements, donc en vivre non. Après, je n’ai pas un train de vie de malade; mise à part les entraînements moto qui me coûtent cher, le reste ça me coûte à peu près zéro. Donc voilà, par exemple un mec comme Dominique Aegerter, qui a beaucoup de sponsors suisses, bon ben lui, même s’il s’entraîne un peu, il gagnera de l’argent. Après il y a pas, il y a pas énormément de dans le paddock, là je peux mener l’enquête et tout. Il n’y a pas beaucoup de mecs qui s’entraînent énormément. Il y a le groupe des Turcs qui roulent beaucoup, mais tout est financé par le gouvernement, et du coup, c’est quand même beaucoup plus facile. Donc il peut y avoir des mecs devant moi qui gagnent moins, et des mecs derrière qui gagnent plus; c’est très variable en fonction des partenaires qu’on a et en fonction des dépenses qu’on fait. » 

Pour un championnat du monde, ça ne semble quand même pas la grande joie, ce n’est pas l’argent coule à flot… 
« Non, non, ça ne coule pas à flot, parce que de toute façon maintenant le championnat appartient à la Dorna: ils ont le MotoGP et le Superbike, et eux leur objectif c’est de mettre le MotoGP en avant et de garder le Superbike un peu en arrière. C’est dommage parce que franchement les plus belles courses que j’ai vues cette année, elles étaient en Superbike et en Supersport. Pour ceux qui ne regardent pas, je leur conseille vraiment de regarder parce qu’il y a vraiment des courses de malades: entre Toprak et Bautista à Jerez, c’est la course de l’année, voire de la décennie, quoi ! En MotoGP, franchement, OK, c’est bien parce que c’est le haut niveau, mais la plupart du temps on se fait quand même un peu chier devant les courses… « 

Po, po, po, po, po! On ne dit pas du mal du MotoGP, Monsieur Debise, car il y a aussi de très belles courses ! 
« Non, mais du coup c’est pour dire que vu qu’il y a plus de visibilité en MotoGP, forcément il y a plus d’argent que dans le Supersport et le Superbike. On va dire nous c’est la 2e division. » 

Oui, mais c’est un peu un paradoxe, parce que vous, ce sont à la base des motos de série. Alors peut-être que le créneau effectivement n’est plus très porteur, on ne vend plus beaucoup de Supersport aujourd’hui en France et dans le monde, mais les constructeurs qui investissent quand même des sommes énormes, que ce soit Ducati, Yamaha, Honda, et cetera, ils l’investissent sur des prototypes et plus sur des motos de série améliorée auxquelles le motard pourrait davantage s’identifier… 
« Oui, et ils ont raison, parce que c’est ce qui fait rêver. Donc il vaut mieux faire de la com sur quelque chose qu’ils ne vendront jamais mais qui fait rêver, plutôt que de mettre de l’argent sur des motos de série, même si c’est quand même important parce que c’est quand même cool de voir la moto que Monsieur tout le monde peut acheter qui gagne les courses. » 

Merci Valentin !

 

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WSBK Superbike Yamaha OFFICIEL : le GMT94 pariera sur l’Allemand Philipp Oettl en 2024 https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-yamaha-officiel-le-gmt94-pariera-sur-lallemand-philipp-oettl-en-2024/ Tue, 07 Nov 2023 16:30:31 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1145944 Philipp Oettl a trouvé sa bouée de secours pour continuer à nager dans le grand bain du WSBK et il y a marqué GMT94 Yamaha dessus.

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Cette Yamaha R1 du GMT94 était l’un des derniers guidons encore disponibles en WSBK après la décision prise que Lorenzo Baldassarri ne poursuivrait pas son aventure avec elle. En 2024, elle reviendra à l’Allemand Philipp Oettl qui a dû céder sa place au sein de l‘équipe Ducati GoEleven à un Andrea Iannone sur le retour. L’ambition du nouveau duo sera d’émarger dans le top 10 lorsque l’heure des comptes viendra.

Après avoir perdu son guidon au sein du Team GoEleven au profit d’Andrea Iannone pour 2024, Philipp Oettl a trouvé une nouvelle place sur la grille WSBK. Il rejoindra en effet le GMT94 Yamaha l’année prochaine, en espérant pouvoir s’adapter rapidement à la R1 et ainsi côtoyer le haut du tableau. Sur cette nouvelle aventure, il a déclaré : « je suis très heureux de rejoindre le GMT94 pour la saison 2024. Christophe Guyot et son équipe travaillent à un très haut niveau depuis des décennies et je suis honoré de pouvoir rejoindre l’équipe ».

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Philipp Oettl : « j’ai hâte de rencontrer l’équipe et de commencer à travailler »

« Lors des dernières épreuves de la saison 2023, j’ai fait un pas en avant et j’aimerais le poursuivre l’année prochaine aussi. Bien sûr, c’est un objectif difficile, mais je vais bien me préparer pendant les vacances d’hiver pour être prêt pour les premiers tests. J’ai hâte de rencontrer l’équipe et de commencer à travailler » conclut l’Allemand.

Expliquant le choix de recruter Oettl, le Team Manager Christophe Guyot a déclaré : « vainqueur de Grand Prix en Moto3 avec un total de trois podiums dans la catégorie, Philipp Oettl a fait ses débuts en WorldSSP en 2020. Après avoir réalisé 11 podiums, il a atteint le WorldSBK en 2022. En 2023, il a démontré sa vitesse en terminant cinquième en Australie et six fois parmi les sept premiers. Nous espérons terminer dans le top 10 la saison prochaine, nous aiderons Philipp à atteindre ses objectifs en tant que pilote ».

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WSBK Supersport Jerez, Interview Valentin Debise (2/3) : « Tout le monde dit ‘les Ducati, les Ducati’, mais pour moi Bulega, c’était le meilleur pilote avec la meilleure moto et la meilleure équipe » https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-jerez-interview-valentin-debise-2-3-tout-le-monde-dit-les-ducati-les-ducati-mais-pour-moi-bulega-cetait-le-meilleur-pilote-avec-la-meilleure-moto-et-la-me/ Tue, 07 Nov 2023 11:30:41 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1145884 Notre attention prise par les affrontements de toute beauté du Grand Prix de Thaïlande MotoGP et du dernier duel 2023 entre Alvaro Bautista et Toprak Razgatlioglu en Superbike (mais quel week-end !), nous n’avons accordé que de temps au Supersport  où, de toute façon, l’opposition au couple Nicolo Bulega / Ducati n’est qu’épisodique. Et après […]

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Notre attention prise par les affrontements de toute beauté du Grand Prix de Thaïlande MotoGP et du dernier duel 2023 entre Alvaro Bautista et Toprak Razgatlioglu en Superbike (mais quel week-end !), nous n’avons accordé que de temps au Supersport  où, de toute façon, l’opposition au couple Nicolo Bulega / Ducati n’est qu’épisodique. Et après coup, nous avons préféré revivre cette dernière manche du point de vue du désormais seul Français de la catégorie, Valentin Debise, 5e du championnat.

Merci à lui pour cet éclairage intéressant, dans bien des domaines…

Accéder à la première partie ici…


Puis il y a eu la dernière course de la saison, en deux parties après des drapeaux rouges…
Valentin Debise : « Oui, il y a eu 2 parties. Pareil, bon départ à la première. Je suis parti 8e au lieu de 9e car Yari Montella n’a pas pu faire la course s’étant blessé la veille. Du coup je me retrouve au milieu de grille au lieu d’être sur la droite. Du coup je prends un bon départ, j’essaie de foncer sur la droite mais il y avait des mecs à droite donc j’ai dû aller sur la gauche, et sur la gauche je me fais un peu bousculer et je perds un peu de temps. Mais après j’arrive à doubler et je me retrouve derrière De Rosa qui était collé à Manzi. Je vais pour doubler De Rosa, je me rate, il me redouble, et quand je suis en position de le redoubler, il y a eu un drapeau rouge. Donc c’est dommage parce que la philosophie de course, c’était pas mal pour moi. Après les drapeaux rouges on repart pour sept tours. Pareil, bon départ une fois de plus, je me retrouve bien, je me bouscule un peu avec Huertas et du coup on se double plusieurs fois et on perd un peu de temps, et là, il y a genre 5 ou 6/10 avec le podium devant moi. Du coup je fais le forcing et sur un tour je fais un super chrono, j’arrive à remonter, et d’un coup je me suis mis à glisser et je n’arrivais plus du tout à avancer. C’était assez surprenant parce que j’avais fait un tour vite et après je n’arrivais plus à rouler, alors qu’on était repartis avec des pneus neufs. Là, j’ai pas compris pourquoi, donc après j’ai fait le max mais j’ai subi, j’ai pas avancé et coup j’ai retrogradé jusqu’à la 6e place. »

Entre les 2 courses, déjà, tu fais le calcul au championnat ? 
« Oui, en fait ce qui s’est passé, c’est que quand il y a eu le drapeau rouge, Sofuoglu était tombé et n’avait pas le droit de repartir parce qu’il était tombé avant le Red Flag. Du coup j’avais la 5e place assurée. » 

Au championnat, tu termines 5e, la 2e Yamaha derrière les Ducati et la MV Agusta. Est-ce que cette 5e place te satisfait, pour ta première saison complète dans le Mondial ? 
« Oui, car de toute façon c’était mon objectif en début de saison d’accrocher la 5e place au championnat, donc oui, je suis content d’avoir atteint l’objectif. Après, par contre, pour aller à la 4e place, il y a quand un gros écart en termes de points, parce que les mecs qui font 1, 2, 3, 4, ce sont les mecs qui sont quand même régulièrement sur le podium, et du coup ils marquent des gros points, alors que moi je n’ai fait que 2 podiums. Voilà, on va dire que ce sont de bonnes bases pour construire l’avenir. Et maintenant que j’ai fait ma première année complète en Mondial Supersport, et surtout devant, j’ai vachement appris sur la façon de construire le weekend, sur les défauts qu’il faut que je travaille pour performer dans ce championnat, et cetera. Donc je suis content d’avoir pu voir ce que je pouvais faire, et ce dont je suis capable de faire. Donc maintenant à moi de faire le bon travail et de trouver la bonne équipe pour que ça marche. »

Le couple Bulega-Ducati a été intouchable, tu es la 2e Yamaha et il y a une MV et il y a une autre Ducati devant toi. Comment tu juges l’harmonie, l’équité entre les marques ? Parce que les 2 autres, ce sont des cylindrées largement supérieures. Donc est-ce que c’est bien équilibré ou est-ce que tu sens un déficit, en couple ou en vitesse de pointe ? 
« C’était bien équilibré la première année. Après c’est vrai que cette année ils ont autorisé les cornets et un peu plus de régime, et cetera, pour Ducati. Ils ont aussi donné beaucoup plus de puissance aux MV, et du coup les MV, moi je trouve c’est les motos les plus abusées, parce que Schrötter est très bon mais je pense qu’il n’est pas à son niveau, il est un peu moins bien que ce qu’il a fait, donc ça c’est un peu frustrant. Après, les Ducati, bon de toute façon il n’y a que Bulega qui était vraiment au-dessus, le reste, ils sont avec nous. Donc tout le monde dit ‘les Ducati, les Ducati’, mais pour moi Bulega, c’était le meilleur pilote avec la meilleure moto et la meilleure équipe. Forcément, ça fait du résultat, quoi ! Et aux essais à Jerez, il fait le 2e temps avec la Superbike, donc le mec, il est à son niveau quoi. Après, c’est vrai qu’ils poussent vers les dernières années des 600, donc je pense qu’ils s’en foutent un peu de faire un règlement un peu mieux, mais moi je pense que c’est quand même possible de gagner avec une Yamaha, même si effectivement ils ont quand même avantagé un peu plus les grosses motos cette année. » 

D’accord. Alors parlons Yamaha, justement. Manzi était quand même toujours là en course, au moins pour la 2e place, mais parfois pour la première, et qui termine 2e du championnat. Qu’est-ce qui te manque par rapport à lui ? 
« Ben après, de toute façon, je pense qu’il est quand même un peu meilleur que moi. Il a plus le style 600 et moi je me rends compte que j’ai un peu trop le style 1000/600. Je suis un peu entre deux quoi, et je suis plus à l’aise naturellement avec la 1000. Donc je suis plus à l’aise à freiner tard, à casser un peu ma vitesse et repartir pour relever la moto. Donc sur les petits circuits à la ***, comme Most, Magny-Cours et tout ça, ce sont des circuits où j’y arrive bien, et par contre des circuits il faut avoir beaucoup de vitesses de passage dans les virages, type Jerez ou Aragon, j’ai un peu plus de mal. Donc pareil, ça c’est un axe d’amélioration pour l’année prochaine. Je pense que l’année prochaine je ne vais pas du tout toucher à la 1000. Cette année j’ai un peu roulé avec la 1000 et je pense que c’était une erreur, donc je vais plus me concentrer à faire de la 300. C’est vrai que j’ai un peu fait 300 en fin d’année et ça m’a aidé, la 300 sur les grands circuits. Donc ça paraît un peu ***, mais il faut énormément de vitesse de passage, très peu se ralentir, et ça c’est quelque chose qui n’est pas naturel. Et quand je roule avec la300, j’ai vraiment du mal à refaire les chronos que j’avais fait la fois précédente, parce que ce n’est pas naturel. Donc du coup il faut que j’arrive à travailler ça pour que ça devienne naturel et que je gagne en aisance. C’est là où Manzi est meilleur que moi, et je pense que ce n’est pas une histoire de capacité, c’est vraiment une histoire d’adaptation. Donc c’est pareil, je vais travailler ça cet hiver. « 

A suivre demain…

 

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WSBK Supersport Jerez, Interview Valentin Debise (1/3) : « Tout le monde s’envoie un peu des ‘carottes’ pour faire de l’intox » https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-interview-valentin-debise-tout-le-monde-senvoie-un-peu-des-carottes-pour-faire-de-lintox/ Mon, 06 Nov 2023 11:30:28 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1145708 Notre attention prise par les affrontements de toute beauté du Grand Prix de Thaïlande MotoGP et du dernier duel 2023 entre Alvaro Bautista et Toprak Razgatlioglu en Superbike (mais quel week-end !), nous n’avons accordé que de temps au Supersport  où, de toute façon, l’opposition au couple Nicolo Bulega / Ducati n’est qu’épisodique. Et après […]

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Notre attention prise par les affrontements de toute beauté du Grand Prix de Thaïlande MotoGP et du dernier duel 2023 entre Alvaro Bautista et Toprak Razgatlioglu en Superbike (mais quel week-end !), nous n’avons accordé que de temps au Supersport  où, de toute façon, l’opposition au couple Nicolo Bulega / Ducati n’est qu’épisodique. Et après coup, nous avons préféré revivre cette dernière manche du point de vue du désormais seul Français de la catégorie, Valentin Debise, 5e du championnat.

Merci à lui pour cet éclairage intéressant, dans bien des domaines…


Valentin, on va revivre le week-end dernier de ton point de vue. Alors si je résume le contexte, tu arrives à Jerez, dernière manche du championnat, en 6e position au classement général après avoir manqué un weekend à cause d’un virus, plus une course ensuite où tu n’étais pas à 100% physiquement. C’est ça ? 
Valentin Debise : « Non, non, il n’y a eu que le weekend où je n’ai pas pu participer et après il y a eu une course ou deux, je sais plus, où j’ai eu des problèmes mécaniques. » 

D’accord, donc là tu arrives dans quel état d’esprit ? Comme tu 6e, est-ce que tu regardes le classement où on voit que tu es 8 points derrière Sofuoglu et 9 points devant Tuuli ? 
« Bah oui, bien sûr ! Bon après, je savais que Tuuli était plutôt en phase de moins bien dernièrement, avec la grosse gamelle qu’il a prise à Aragon et tout ça. Donc Tuuli, je n’étais pas vraiment inquiet. Après je savais que je pouvais avoir la 5e place. Et Sofuoglu, je veux dire, il a fait une saison un peu comme la mienne, avec des courses où il a bien roulé et des courses où il tombait. Moi, je ne suis pas tombé mais j’ai eu des courses moins bien et tout ça, et souvent on s’est bagarré ensemble, donc c’est pour ça qu’on a fini à peu près ensemble au classement. Donc forcément je vois Sofuoglu et du coup j’ai roulé un peu avec lui pendant les essais pour voir comment il roulait, et j’ai vu qu’il était un peu en difficulté. Donc voilà, je savais que j’avais mes chances de finir 5e. » 

Dès les essais, tu observes ton adversaire? 
« Bien sûr ! Je veux dire, tout le monde se met à pression: quand on va signer les autographes tous ensemble au Paddock Show, tout le monde s’envoie un peu des ‘carottes’ pour faire de l’intox. Bon voilà, c’est la compétition, ça fait partie du jeu (rires). » 

Alors parlons des essais. Première séance, presque personne ne roule car c’est mouillé, mais tu sors quand même et tu fais 2e… 
« Oui. En fait, ça me gonfle d’être sur un circuit et de ne pas rouler. Le team ne voulait pas trop mais j’ai fait le forcing et au final ça n’a rien changé. Le seul truc c’est que normalement on garde des trains de pneus de secours au cas où il y ait drapeau rouge, mais deux drapeaux rouges, c’est un cas quasiment impossible. Du coup le seul avantage de ne pas rouler c’est que j’aurais eu 2 trains de pneus. Mais ça veut dire que le train de pneus que j’ai utilisé aux essais sous la pluie le vendredi matin, c’est un train de pneus que je n’ai pas pu mettre au warm up parce dans la première course on n’a pas eu drapeau rouge. Donc au warm up ils sont tous partis en pneus neufs et moi en vieux pneus, mais en fait ça n’a pas changé grand chose, sauf que j’ai roulé sous la pluie, donc s’il avait plu, j’aurais eu sûrement un avantage parce qu’on avait relevé des infos par rapport aux réglages de la moto. » 

Dans la séance du vendredi après-midi, tu finis 5e donc devant Sofuoglu qui est 9e et Tuuli qui est 16e, donc là ça te conforte pour le championnat? Quelles sont les impressions sur la moto, le circuit, tout ça ? 
« On sait qu’à Jerez il y a toujours des virages, notamment le 2e., le droite après la ligne droite du retour, le long gauche et le dernier virage, où il y a toujours des tâches d’eau qui ne sèchent à peu près jamais. Et là, c’est ce qui s’est passé; on est parti et il y avait les taches d’eau qui étaient assez conséquentes, et au fur et à mesure du roulage, elles se sont dissipées. Donc le début de la séance était très lent. Moi j’ai la chance que ça soit un circuit que je connais très bien donc je savais où étaient les tâches d’eau et ça ne me gênait pas énormément alors qu’il y a eu pas mal de mecs qui sont tombés sur les taches d’eau. Après ouais, j’avais un peu de difficulté avec le pneu dur et quand on a passé le pneu tendre, c’est vrai que j’ai réussi à à rouler assez vite et à être assez confortable. On était parti sur les réglages d’Aragon parce que c’est une piste espagnole et le grip est assez similaire sur les 2 pistes avec les Pirelli. Ça glisse pas mal sur l’accélération, et donc assez vite je me suis senti à l’aise et prêt à attaquer. » 

On en arrive à la Superpole du samedi, où tu fais 9e, 1/10 devant Sofuoglu. Pourquoi 9e ? 
« Bah de toute façon, de toute l’année ça a été un peu mon gros défaut, les qualifications. J’ai toujours du mal à faire immédiatement un tour rapide. J’arrive, si je trouve une bonne roue, je me mets derrière et j’arrive à suivre, mais le faire tout seul, j’ai toujours du mal. Donc ça c’est un point sur lequel je vais devoir travailler cet hiver. Vu que. Je n’ai pas un budget illimité, je passe beaucoup de temps à rouler sur des vieux pneus tu vois. J’ai quand même eu pas mal de pneus neufs que le team m’avait donné en début d’année, mais après je roulais souvent sur des pneus de récup, donc voilà c’est vrai que c’est pour ça qu’en course je suis bon, parce que je me suis beaucoup entraîné, et par contre faire un bon chrono sur 2 tours avec des pneus neufs, j’ai du mal quoi. J’ai du mal à exploiter le surplus de grip, donc ça c’est quelque chose où je vais devoir dépenser un peu plus d’argent sur les pneus cet hiver et m’entraîner à passer des pneus et essayer de comprendre la manière de piloter. C’est un axe d’amélioration pour l’année prochaine. » 

Ah oui, honnête et intéressant. Raconte-nous la première course, où tu finis 5e, après avoir été longtemps 4e, à une seconde du podium…
« Il y avait toujours ces tâches d’eau, donc on va dire que sur la trajectoire, en étant très précis, on arrive à rouler de façon normale, mais je sais qu’il y a plusieurs virages où je mettais les roues à 5 ou 10 cm des tâches d’eau à chaque fois aux essais, donc en course ce n’était facile à faire. J’arrivais à à rouler à peu près seul, mais rouler en paquet, c’était un peu plus compliqué. Dans le premier tour, Manzi est passé sur une tâche d’eau parce qu’il se fait doubler. En fait, dès qu’on se fait doubler, on passe sur une tâche d’eau et on perd énormément de temps, et en fonction des virages, on en perd plus ou moins. Et du coup, moi j’ai réussi à prendre un bon départ et à me faufiler. J’avais opté pour le braquet court et pas le braquet long, donc ça veut dire qu’à tous les départs je suis bien sorti de la grille. Je me suis retrouvé dans le bon paquet, mais je double Huertas, il me redouble, je le redouble, donc je perds un peu le paquet du podium. En 2 ou 3 tours, je remonte assez vite sur le podium et là Manzi me double, et il me double au pire endroit. Donc là je perds, je ne sais pas, une seconde et demi. Après, ça va; il n’y a que lui qui me double et on a mis un gap sur Huertas et j’ai passé toute la course à chasser. J’ai réussi à remonter pas très loin du podium, j’étais à 2 ou 3/10 donc j’avais vraiment un bon rythme. » 

A ce moment-là, tu étais 4e et tu revenais dans la roue de la Ducati de Caricasulo, ce qui faisait hurler les commentateurs de Dorna Sports… 
« Voilà, j’étais 4e à ce moment-là, et là j’ai fait deux erreurs consécutives dans le même tour. En fait, vu que j’étais proche, j’ai décidé de remettre un coup de collier alors que j’étais déjà pendu. Donc ça, c’était mon erreur de vouloir en faire encore plus, et le fait de faire ça , j’ai perdu 2 fois l’avant, je passais 2 fois sur les tâches d’eau, donc là j’ai perdu pas mal de temps, et en ayant perdu l’aspiration j’avais vraiment du mal à faire des chronos rapides. Et je pense aussi que j’avais tapé pas mal dans mon pneu arrière, donc je n’arrivais plus à remettre du rythme, et du coup je me suis fait rattraper et doubler par Navarro dans le dernier tour.  
Donc voilà, je suis un peu déçu parce que je pense que j’avais un podium possible. Enfin, j’aurais été plus content de finir proche du podium et de pas le faire, que d’être 5e et un peu plus loin. » 

A suivre ici…

 

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WSBK Supersport Portimao Interview Valentin Debise : 6e du Mondial avant la finale ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-portimao-interview-valentin-debise-6e-du-mondial-avant-la-finale/ Wed, 04 Oct 2023 10:30:50 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1137574 Pour sa première année en Championnat du monde WorldSBK Supersport, Valentin Debise y figure à la 6e place du classement général, sous les couleurs du GMT 94. Pour frôler le top 5, l’Albigeois a alterné de très belles courses, comme le double podium à Magny-Cours, des 4e places à Assen et Barcelone ou une 5e […]

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Pour sa première année en Championnat du monde WorldSBK Supersport, Valentin Debise y figure à la 6e place du classement général, sous les couleurs du GMT 94.

Pour frôler le top 5, l’Albigeois a alterné de très belles courses, comme le double podium à Magny-Cours, des 4e places à Assen et Barcelone ou une 5e à Portimao, avec des contre-performances liées à des circonstances particulières.

Nous avons fait le point avec lui, avant la finale qui aura lieu à Jerez le 29 octobre.

Valentin, on a vu que tu t’acclimatais bien au championnat du monde Supersport, avec ponctuellement de très bons résultats et de très belles performances, mais on a vu aussi que, malheureusement, ce n’était pas constant, c’est à dire qu’en alternance avec ces belles performances, il y avait aussi des résultats moins bons, voire des abandons. Comment tu expliques ça ? Et après cela, peux-tu nous raconter ton weekend à Portimao ?
« J’explique ça déjà parce que le niveau est très relevé et très dense cette année, comme il n’a jamais été. Donc ça veut dire que si sur un weekend ou une séance on perd 2 ou 3/10, ça équivaut à 5 ou 6 places très facilement, donc tu passes de 5e à 12e pour un rien. Après, c’est vrai que pour la course à Aragon, c’est un circuit très spécifique en terme de réglages de moto et de pilotage, or c’est un circuit où on fait partie des seuls teams à ne pas avoir roulé là-bas, donc forcément il y avait un petit décalage, mais on voit que sur la plupart des weekends, surtout le dimanche, la performance était là. Mais une fois de plus, vu que le niveau commence à être très serré, en faisant les mêmes chronos que les autres, je suis resté dans le  train, mais je ne pouvais pas doubler. Et du coup, la performance était là, mais pas pas forcément le résultat malgré que, bon, je finis quand même 7, donc ce n’est quand même pas non plus ridicule.  
Après à Portimao, pareil, circuit très spécifique, mais là, par contre, on avait eu la chance de tester cet hiver, donc c’est quand même un gros avantage. Et du coup, j’ai décidé quand même de partir avec la moto que j’avais à Aragon et pas la moto que j’avais aux essais, sachant que c’était assez proche. Et tout de suite, c’était positif. Après c’est vrai que ce weekend, dans le staff technique, il y a une personne qui n’a pas pu être présente, et du coup, voilà, les rôles de chacun ont été un peu redistribués et c’est vrai que c’est toujours délicat de changer en cours de saison, même si on avait déjà eu des changements plusieurs fois. Les performances étaient quand même pas trop mauvaises, et c’est vrai que j’ai quand même pu me qualifier 5e, mais voilà, en suivant un pilote à l’aspi et tout. Tout seul, c’est vrai que je pense pas que j’avais le niveau de la 5e place, c’était plutôt aux alentours de la 10e. Et tout au long du weekend, le moteur commençait un peu à perdre de la puissance. Après, c’est vrai que c’était subtil et compliqué à voir. Mais moi, vraiment, je le ressentais. Et après, au warm up, c’est vrai que j’ai pris une aspiration et ma vitesse n’a pas augmenté, et après en course j’ai commencé à avoir des coupures et le moteur ne marchait vraiment plus. Des coupures quand j’étais dans la ligne droite et sur le début de l’accélération, donc ça devenait dangereux. En plus, j’étais très lent, donc j’ai préféré m’arrêter. Malgré tout, le le samedi, j’ai quand même réussi à faire une 5e place, mais je pense que le podium était largement jouable. » 

Tu rentres d’un weekend comme ça où il y a un bon résultat le samedi et puis un abandon le dimanche. Toi, en tant que pilote, tu focalises sur quoi: le bon résultat ou l’abandon ? 
“Bah déjà la 5e place, franchement, j’étais dégoûté parce que pour moi j’avais largement le podium entre mes mains, et pour différentes raisons je ne me suis pas du tout senti à l’aise avec la moto et et j’ai manqué chuter 200 fois pendant la course parce que j’étais trop à la limite. Et du coup, je me suis mis à piloter trop tendu. Et donc rn pilotant tendu, jr roulais encore moins vite et j’ai vu qu’on me rattrapait. Donc ‘ai pris le temps de ralentir légèrement pour re-rouler d’une meilleure façon et  j’ai réussi à reprendre le rythme en prenant des aspirations, et à bien finir la course et à garder la 5e place. Mais bon, je suis quand même à 14 secondes du premier donc je trouve que c’est quand même un peu loin. Je ne pensais pas le suivre, mais franchement les 2 Yamaha, et surtout Navarro, je pense que je pouvais le suivre très largement. Voilà. Donc focaliser sur le bon résultat, non, car j’avais vraiment envie d’aller chercher le podium le dimanche. Et après, bon, j’ai vite compris que ça ne passait pas le dimanche (rires), donc globalement on va dire que je suis content de la façon dont j’ai piloté, mais on n’a pas réussi à tout mettre bout à bout pour augmenter la performance.” 

Là ça fait un an que tu fais du Supersport en mondial avec le GMT 94, et on voit clairement que tu as le niveau pour être là dans le championnat du monde. A une manche de l’échéance de la saison, est-ce que tu commences à avoir déjà une petite idée de ton avenir ? 
« Franchement, non, je ne sais pas, mais par contre c’est vrai que j’ai eu des contacts avec 2 équipes qui qui sont très intéressées. Après moi, mon objectif numéro un est de rester avec le GMT 94, si Christophe Guyot juge que j’ai le niveau.” 

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WSBK Superbike : Lorenzo Baldassarri attend des réponses https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-lorenzo-baldassarri-attend-des-reponses/ Sat, 16 Sep 2023 08:00:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1132193 Lorenzo Baldassarri et son manager travaillent pour 2024. Motocorsa ? « Ce serait bien, j’aurais fière allure sur cette Ducati » Par Marianna Giannoni / Corsedimoto.com La liste des engagés pour le Championnat du Monde Superbike 2024 est déjà en cours de définition. Entre arrivées, départs, changements de selles, la prochaine édition s’annonce spectaculaire avec le bon mélange […]

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Lorenzo Baldassarri et son manager travaillent pour 2024. Motocorsa ? « Ce serait bien, j’aurais fière allure sur cette Ducati »

Par Marianna Giannoni / Corsedimoto.com

La liste des engagés pour le Championnat du Monde Superbike 2024 est déjà en cours de définition. Entre arrivées, départs, changements de selles, la prochaine édition s’annonce spectaculaire avec le bon mélange de pilotes experts et de jeunes talents. La situation chez Yamaha semble déjà définie avec le couple Jonathan Rea et Andrea Locatelli dans l’équipe officielle, Dominique Aegerter et Remy Gardner en GRT et avec Bradley Ray qui restera presque certainement chez Motoxracing.

Cependant, on ne sait rien de Lorenzo Baldassarri qui, après une brillante année 2022 en Supersport, a connu plus de difficultés que prévu pour ses débuts dans la catégorie principale. Le destin ne l’a certainement pas aidé : il a frôlé les points à six ou sept reprises tandis qu’à d’autres reprises il a été impliqué dans des accidents. Cependant, ce n’est pas le moment de regarder le passé mais de travailler pour l’avenir. Lorenzo Baldassarri et son manager Emilio Alzamora font de leur mieux.

« Quelque chose bouge mais pour le moment il n’y a rien de concret – dit Lorenzo Baldassarri à Corsedimoto – j’aimerais rester en Superbike et continuer avec Yamaha mais à ce jour je n’ai ni confirmation ni démenti. J’attends et j’espère avoir des nouvelles bientôt. En attendant, je vais essayer de terminer cette saison de la meilleure des manières : une bonne fin pourrait certainement m’aider. Il est clair que je garde toutes les portes possibles ouvertes. Mon manager est au travail et nous essayons de comprendre les différents mouvements du marché. Comme je l’ai dit, j’espère rester chez Yamaha mais pour moi l’essentiel est de courir sur une moto compétitive, d’essayer d’être un protagoniste. »  

Axel Bassani va chez Kawasaki , donc une place se libère chez Ducati Motocorsa, l’une des meilleures équipes de la grille. Est-ce un fantasme ou cela pourrait-il devenir une réalité ?
« Ce serait bien, je me verrais très bien sur cette Ducati. Cela pourrait faire partie des options. Nous verrons si cette possibilité existe. »

Comment vivez-vous ce moment ?
« Ce n’est pas facile mais je suis motivé et je n’ai jamais perdu confiance en moi. J’ai l’impression que je peux encore donner beaucoup. Je suis en forme et je me sens compétitif. »

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Marianna Giannoni

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WSS Supersport Magny Cours : héroïque, Valentin Debise n’a pas été mièvre dans la Nièvre https://www.paddock-gp.com/wss-supersport-magny-cours-heroique-valentin-debise-na-pas-ete-mievre-dans-la-nievre/ Wed, 13 Sep 2023 05:00:01 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1131652 Valentin Debise a marqué de son empreinte sa manche à domicile en mondial Supersport, une confiance acquise qu'il aura à cœur de reproduire.

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Valentin Debise a montré à Magny-Cous le weekend écoulé les bienfaits sr un pilote de l’air du pays en tenant parfaitement son rôle de héros local. Il a comblé ses compatriotes au guidon d’une Yamaha de l’équipe tout aussi tricolore du GMT94 qui avait bien besoin de la fraicheur diffusée par ce parcours sans faute en terre de France. Valentin a validé ses meilleures qualifications comme ses deux premiers podiums sur la scène mondiale dans la Nièvre. De quoi marquer le coup.

« Ça fait plaisir de monter deux fois de suite sur le podium et d’enregistrer mes deux premiers devant les supporters français » a commenté Valentin Debise en faisant le bilan de son étape nationale dans sa saison en mondial Supersport. « La course 2 a été meilleure que la Course 1, car c’était un peu stressant de monter sur le podium pour la première fois ! » ajoute-t-il. « Je n’ai pas roulé comme je le voulais. Dans la Course 2, j’ai pris un meilleur départ et j’ai rapidement pris la deuxième place. Il s’agissait simplement de poursuivre Bulega. Son rythme était si rapide que je n’ai pas pu le suivre à la fin, mais j’ai fait de mon mieux ».

Valentin Debise

Valentin Debise : « j’ai maintenant la confiance nécessaire pour me battre avec Bulega »

Mais l’essentiel est peut-être dans ce qui suit : « j’ai maintenant la confiance nécessaire pour me battre avec lui. Cela va m’aider pour les deux prochains Rounds». On attend donc la suite avec grand intérêt. Sur son expérience si près de la victoire il dit encore sur wsbk.com : « j’ai été surpris lorsque j’ai vu mon pitboard car, après trois ou quatre tours, l’écart était déjà supérieur à une seconde. J’ai pensé qu’il s’était passé quelque chose et que l’écart s’était creusé ».

« Quand je suis monté sur le podium, j’ai vu que Manzi était le troisième. Nous avons fait quelques petits changements par rapport à samedi avec mon équipe et la Yamaha fonctionnait à merveille. Je pense qu’avec les petits changements que j’ai apportés à mon pilotage, j’ai été un peu plus constant avec la moto. Nous avons pu avoir un rythme super rapide. On m’a dit que j’avais établi un nouveau record du tour pendant la course » conclut-il.

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FFM : Johan Gimbert décroche la Wildcard WorldSBK pour l’épreuve de Magny-Cours ! https://www.paddock-gp.com/ffm-johan-gimbert-decroche-la-wild-card-worldsbk-pour-lepreuve-de-magny-cours/ Tue, 18 Jul 2023 07:00:07 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1115729 Dans le cadre de la dynamisation du Championnat de France FSBK-FE et avec pour objectif de promouvoir les meilleurs pilotes de la série à l’international et faciliter l’accès au Championnat du Monde WorldSBK, la Fédération Française de Motocyclisme, avec le soutien du GMT94 et de Yamaha, a attribué 1 wildcard au soir de l’épreuve de […]

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Dans le cadre de la dynamisation du Championnat de France FSBK-FE et avec pour objectif de promouvoir les meilleurs pilotes de la série à l’international et faciliter l’accès au Championnat du Monde WorldSBK, la Fédération Française de Motocyclisme, avec le soutien du GMT94 et de Yamaha, a attribué 1 wildcard au soir de l’épreuve de Pau Arnos, cinquième étape du cycle d’épreuves phare de la vitesse française. Pour rappel, cette wildcard récompense le pilote leader du Championnat de France Supersport 600 à mi-saison afin de lui permettre de disputer la manche française du Championnat du Monde WorldSBK de Magny-Cours (58) les 8, 9 et 10 septembre prochains.

Johan Gimbert décroche la wildcard

Depuis sa première apparition en Championnat de France Supersport 600, Johan Gimbert connaît une ascension fulgurante après avoir décroché un titre de Champion de France Supersport 600 challenger en 2022. Cette saison, il joue aux avant-postes dans la catégorie avec 4 victoires sur 10 courses déjà disputées. Il succède ainsi à Valentin Debise, lauréat de l’édition 2022, qui évolue désormais au sein de l’équipe française du GMT94 en Championnat du Monde Supersport. Johan disposera d’une Yamaha R6 préparée dans les ateliers de la structure parisienne et bénéficiera du support technique et humain de l’équipe managée par Christophe Guyot.

Sébastien Poirier, Président de la Fédération Française de Motocyclisme : « La Fédération Française de Motocyclisme met tout en œuvre pour aider les pilotes français à briller sur la scène internationale. Valentin Debise est l’exemple parfait. Cette wildcard mise en jeu dans la catégorie Supersport 600 représente une vraie opportunité de pouvoir représenter son pays en Championnat du Monde. En effet, après avoir remporté cette wildcard deux années de suite, il est désormais un pilote clé de la grille Supersport 600 en WorldSBK. Notre partenariat avec le GMT94 et Yamaha a porté ses fruits et je souhaite tout autant de réussite à Johan qui remporte cette wildcard cette saison. »

Christophe Guyot, GMT94 : « A 18 ans, Johan Gimbert devient le plus jeune vainqueur de la wildcard attribuée chaque année au leader du Championnat de France à quelques semaines de la manche française du Championnat du monde Supersport qui se déroulera à Magny-Cours les 8, 9 et 10 septembre prochains. Bravo à Johan que nous retrouverons du 17 au 19 août sur le circuit nivernais pour se préparer aux côtés de Valentin Debise, vainqueur l’an passé et aujourd’hui titulaire en World Supersport avec la Yamaha R6 du GMT94. »

 

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WSBK Supersport Interview croisée Christophe Guyot / Valentin Debise à mi-saison… https://www.paddock-gp.com/wsbk-superpsort-interview-croisee-christophe-guyot-valentin-debise-a-mi-saison/ Thu, 13 Jul 2023 10:30:40 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1114019 Nous avons profité d’une séance d’entraînement du GMT94 à Carole pour demander à Christophe Guyot et Valentin Debise de nous dresser un bilan de mi-saison de leur saison en championnat du monde Supersport. Dans le cadre d’un projet GMT94/FFM/Yamaha, l’Albigeois, double champion de France, est actuellement 8e du classement général avec le numéro 94, après […]

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Nous avons profité d’une séance d’entraînement du GMT94 à Carole pour demander à Christophe Guyot et Valentin Debise de nous dresser un bilan de mi-saison de leur saison en championnat du monde Supersport.

Dans le cadre d’un projet GMT94/FFM/Yamaha, l’Albigeois, double champion de France, est actuellement 8e du classement général avec le numéro 94, après avoir manqué la manche à Misano pour raisons médicales. On peut donc penser que l’opération est d’ores et déjà réussie mais nous avons souhaité recueillir l’avis des intéressés lors d’une interview croisée, mais sans que l’un connaisse les réponses de l’autre…

 

 

Christophe, quel bilan tirez-vous de cette première partie de saison avec Valentin ?
Christophe Guyot : « Eh bien, le premier bilan, c’est que course après course, ça va vraiment de mieux en mieux. C’est dommage que ça ait démarré difficilement, mais à partir de Barcelone on peut dire qu’on a vraiment eu de la perfo, vraiment de la perfo, parce qu’il termine à 2 secondes du premier en 2e course. C’était vraiment super, et la course d’après, Misano, bah malheureusement il ne peut pas être là parce qu’il a contracté un virus. On ne sait d’ailleurs pas trop ce que c’était. Et puis quand il revient, à Donington, bon il n’était pas très confiant parce que il n’a pas fait de sport pendant un mois et demi. Alors c’est vrai que le début des essais n’a pas été extraordinaire, même si en fin de compte il fait quand même P 10 à l’issue des FP1 et FP2. Il est 12e en qualif, ce qui est loin d’être ridicule en championnat du monde, mais alors la course 1 était de toute beauté ! Malheureusement elle est gâchée par un pilote qui l’a percuté, il n’y a pas d’autre mot, dans le dernier virage du dernier tour alors qu’il était 5. Et puis la 2e course était moins bonne mais on sait pourquoi, donc il n’y a vraiment aucun souci à ce niveau-là, vraiment aucun. Et donc là maintenant on va continuer de mettre Valentin en confiance à Imola pour qu’il soit au top de chez top là où on pense qu’il va vraiment être bien, parce que normalement il a souvent été bien là-bas, sur le circuit de Most. Et puis à Magny-Cours et Portimão, je pense que l’on peut s’attendre à de vraiment belles courses. »

Quels sont les objectifs à atteindre dans la deuxième partie de saison pour que l’on puisse dire “OK, l’opération est positive !” ?
« Ah, mais de toute façon, il n’y a de mon côté aucune pression à mettre sur le pilote ni sur le team ! Valentin a sa place ici parce qu’il a été 2 fois champion de France et surtout il a terminé par un top 5 puisqu’il a fait 4e à Magny-Cours en tant que wildcard. Bon, il a fait plusieurs quatrièmes places chez nous, et l’objectif de monter sur le podium, c’est dans ses mains, mais franchement on ne met pas de pression : Il sait que c’est possible et il a tout dans les mains pour ça. Il faut aussi un peu de réussite parce que c’est vrai qu’il y a eu quelques reprises où franchement ça lui tendait les bras et il n’a pas été très chanceux, ou une erreur, ça peut arriver, mais c’est comme ça. Toujours est-il que normalement le podium devrait lui tendre les mains avant la fin de la saison, mais c’est plus pour lui, parce que, encore une fois, Valentin mérite d’être là : C’était le pilote français qu’il fallait qu’on prenne cette année dans ce projet qui est de vouloir mettre le pied à étrier à un pilote qui vient de championnat de France et qui peut donner l’espoir à tous les jeunes Français de, un jour, pouvoir se retrouver en championnat du monde. »

A propos de Valentin, pouvez-vous nous dire trois mots sur son caractère, ses points positifs et les points potentiellement à améliorer ?
« Le point fort ? Avoir construit sa propre équipe pour gagner en FSBK. Après avoir s’être investi plusieurs saisons en mondial, Valentin a rouvert les portes d’une carrière internationale grâce au championnat de France. Il s’est offert un palmarès et une notoriété avec le FSBK qui lui a permis de gagner des courses, d’être champion, de remporter la wildcard à deux reprises et d’être choisi comme pilote remplaçant au GMT94 (2021 et 2022). Depuis juillet 2021, Valentin a accompli 19 départs de course au guidon de notre Yamaha R6 avec plusieurs top 5. Nous pensons qu’il peut monter sur le podium. Le point faible ? Peut être qu’avoir été habitué à tout gérer lui-même pendant deux ans, l’empêche de se libérer totalement. Je reste cependant convaincu qu’il peut faire de belles choses cette année. Son équipe donnera le maximum pour l’y aider. »

 


 

Valentin, quel bilan tires-tu de cette première partie de saison ?
Valentin Debise : « Bah c’est sûr qu’on s’attendait un peu tous à performer un peu mieux. Après, j’ai quand même fait quelques courses pas mal, avec mon record à 2 secondes et demie du premier, donc c’est correct mais moi je me sens capable de faire beaucoup mieux. Il faut donc continuer à travailler. »

Quels sont les objectifs à atteindre dans la deuxième partie de saison pour que l’on puisse dire “OK, l’opération est positive !” ?
« Les objectifs, c’est simple : Il faudrait viser au moins un podium sur l’année. Pour ça, faut tout mettre bout à bout. Les autres, on voit qu’ils roulent beaucoup, ils s’entraînent, mais nous on a la chance de rouler 1 heure par ci par là à Carole, donc ça nous aide un peu. Ce qui paie dans ce genre de championnat, car il y a tellement de pilotes, ça ne devient pas aussi exigeant que le MotoGP, bien sûr, mais on voit que le niveau se resserre vachement. On peut voir les temps des distances de courses ou les chronos aux qualifs simplement: tout est beaucoup plus proche. Je veux dire, il y a 5 ans de ça, à 15 secondes du premier, c’était podium ou 4e. Maintenant à 15 secondes, c’est limite hors des points, donc c’est pour ça que je pense qu’il faut viser vraiment la régularité de circuit en circuit et d’être reproductible sur la performance, ce qui amènera au podium qu’il est, je pense, possible de viser cette année. »

A propos de Christophe, peux-tu nous dire trois mots sur son caractère, ses points positifs et les points plus difficiles pour un pilote ?
« (Rires) Caractère, c’est facile : Il est très têtu comme moi, donc des fois on a des discussions un peu enflammées (rires). Point positif, il ne lâche jamais rien quand il veut quelque chose, et je pense que c’est pour ça qu’il a réussi à faire une bonne carrière de pilote, et aujourd’hui une bonne carrière de team manager, donc ça c’est un très beau point positif. Après, forcément, ce qui est un peu plus difficile, c’est de discuter avec Christophe quand on a un point de vue qui diverge (rires). »

 

 

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WSBK Supersport Misano : Valentin Debise remplacé par Johan Gimbert https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-misano-valentin-debise-remplace-par-johan-gimbert/ Thu, 01 Jun 2023 12:00:01 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1100767 Valentin Debise, pilote du GMT94 Yamaha en Mondial Supersport, ne pourra malheureusement pas participer à la cinquième manche du Championnat du Monde Supersport prévue ce weekend sur le circuit de Misano, en Italie. Le double Champion de France Supersport a vu son état se dégrader alors qu’il procédait à des essais au Mugello, voyant ses […]

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Valentin Debise, pilote du GMT94 Yamaha en Mondial Supersport, ne pourra malheureusement pas participer à la cinquième manche du Championnat du Monde Supersport prévue ce weekend sur le circuit de Misano, en Italie.

Le double Champion de France Supersport a vu son état se dégrader alors qu’il procédait à des essais au Mugello, voyant ses forces complètement l’abandonner durant plusieurs jours. De retour en France et après de nouveaux examens, il lui a été prescrit plusieurs semaines de repos avec impossibilité de pratiquer toute activité sportive. Cela tombe particulièrement mal pour celui qui avait fait de belles prestations à Assen et Barcelone, et occupe actuellement la 6e place du classement général.

Il sera remplacé par Johan Gimbert (18 ans), actuel leader du Championnat de France Supersport.

Christophe Guyot : « Toute l’équipe regrette profondément cette absence forcée. Nous souhaitons à Valentin de revenir en pleine forme pour la prochaine épreuve à Donington. Nous conservons le choix d’offrir la chance au meilleur pilote français de pouvoir courir en Championnat du Monde Supersport. Johan Gimbert est leader du Championnat de France en catégorie 600. Il figure parmi les prétendants à la wildcard pour le Round de France à Magny-Cours. »

 

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WSBK Supersport Barcelone Superpole : Nicolò Bulega toujours là, Valentin Debise 7e ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-barcelone-superpole-nicolo-bulega-toujours-la-valentin-debise-7e/ Sat, 06 May 2023 11:30:19 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1094142 Il n’y a guère d’évolutions en haut des classements des Supersport sur le circuit de Barcelona-Catalunya, puisqu’on y retrouve une fois de plus le leader du championnat Nicolò Bulega et sa Ducati Panigale V2 officielle, cette fois devant Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse) et Federico Caricasulo (Althea Racing Team). Suit un groupe de cinq […]

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Il n’y a guère d’évolutions en haut des classements des Supersport sur le circuit de Barcelona-Catalunya, puisqu’on y retrouve une fois de plus le leader du championnat Nicolò Bulega et sa Ducati Panigale V2 officielle, cette fois devant Marcel Schrötter (MV Agusta Reparto Corse) et Federico Caricasulo (Althea Racing Team).

Suit un groupe de cinq Yamaha emmenées par Tom Edwards (Yart-Yamaha WorldSSP Team), dans lequel on trouve également Valentin Debise (GMT94 Yamaha) qui avait cassé un moteur hier en début de FP2. L’Albigeois récupère donc une position plus cohérente avec son package actuel et s’élancera de la 7e position sur la grille.

Toujours côté français, Lucas Mahias partira 13e au guidon de sa ZX-6R du team Kawasaki Puccetti.

Départ de la première course à 15h15.

 

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FSBK : Renouvellement de la wildcard FSBK-FE https://www.paddock-gp.com/fsbk-renouvellement-de-la-wildcard-fsbk-fe/ Wed, 05 Apr 2023 08:00:29 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1083428 Dans le cadre de la valorisation du Championnat de France FSBK-FE, la Fédération Française de Motocyclisme avec le soutien du GMT94 et de Yamaha France, offrent une wildcard 600 Supersport pour la manche française du Championnat du monde WSBK qui se tiendra du 8 au 10 septembre sur le circuit de Magny-Cours (58).  L’objectif est clair […]

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Dans le cadre de la valorisation du Championnat de France FSBK-FE, la Fédération Française de Motocyclisme avec le soutien du GMT94 et de Yamaha France, offrent une wildcard 600 Supersport pour la manche française du Championnat du monde WSBK qui se tiendra du 8 au 10 septembre sur le circuit de Magny-Cours (58). 

L’objectif est clair : Promouvoir les meilleurs pilotes du Championnat de France FSBK-FE à l’international et faciliter l’accès au Championnat du Monde WSBK. La wildcard, constitue une opportunité pour les pilotes français de découvrir le niveau mondial.

Valentin Debise lauréat de la wildcard 2022.
Valentin Debise, Champion de France 2022 en catégorie Supersport 600, remportait cette année-là, la wildcard au sein du team GMT94 Yamaha et obtenait le droit de participer à la manche tricolore du Championnat du Monde WSBK. Managé par Christophe Guyot, Valentin expérimentait une Yamaha R6 préparée dans les ateliers de la structure francilienne.
En 2023, le pilote français roule officiellement en Championnat du Monde WSBK au sein du GMT94, preuve de la pertinence de la wildcard sur la scène française.

 

 

Sébastien Poirier (Président de la FFM) : « La FFM met tout en œuvre pour aider les pilotes français à s’exprimer sur la scène internationale. Notre partenariat avec le team GMT94 et Yamaha a pour objectif de valoriser notre Championnat de France ainsi que la performance des pilotes qui y participent. Nous sommes fiers qu’un pilote français ayant bénéficié d’une wildcard avec le GMT94 fasse aujourd’hui partie de ce team. Je souhaite remercier Christophe Guyot et Vincent Thommeret pour leur investissement dans ce projet fédéral. »

Christophe Guyot (Team Manager du GMT94) : « Le projet wildcard qui consiste à offrir un guidon au meilleur pilote français Supersport pour participer à l’épreuve mondiale du Championnat Superbike à Magny-Cours est bien entendu reconduit avec la Fédération Française de Moto et Yamaha France. Il bénéficiera de la même moto que Valentin Debise et sera accompagné par une équipe technique GMT94. Pour préparer au mieux la manche Française du Mondial Supersport, le pilote bénéficiera à 3 jours d’essais privés sur le tracé Nivernais. 
L’important pour le GMT94 est de continuer à entretenir le lien entre le Championnat du Monde et le Championnat National. Le projet wildcard s’inscrit dans les projets que mène l’équipe en direction de la jeunesse et du sport.
 »

Patrick Coutant (Président de la commission nationale de vitesse) : « Après 5 ans d’existence, je suis fier de l’engouement que suscite la wildcard auprès des pilotes de la catégorie 600 Supersport. Le taux d’engagement n’a jamais été aussi élevé et le niveau des participants aussi relevé. Nous n’avons pas à rougir du niveau de nos pilotes Français qui ne cessent de démontrer, dans le cadre de cette wildcard, leur niveau à intégrer les premières places au rang mondial. Cette wildcard est une passerelle idéale pour s’exprimer sur la scène internationale à l’instar de Valentin Debise. »

Vincent Thommeret (Directeur Général Yamaha Motor Europe) : « Yamaha France a toujours été impliqué dans le sport national. En 2023 nous sommes engagés dans les projets tels que le R7 Cup, les événements Blu Cru, le soutien envers les écoles de pilotage, et bien évidemment envers cette wildcard et notre soutien aux côtés du GMT94 et de la Fédération Française de moto. C’est le rêve de tout pilote Français d’accéder un jour en Championnat du Monde. Yamaha France est très heureux d’offrir cette opportunité au pilote qui sera en tête du championnat et lui souhaite de suivre le parcours de Valentin Debise qui avait décroché, rappelons-le, cette wildcard en 2022. »

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WSBK Superbike, de Petrucci à Gardner : les résultats des rookies des deux premières manches https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-de-petrucci-a-gardner-les-resultats-des-rookies-des-deux-premieres-manches/ Thu, 09 Mar 2023 12:00:17 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1073193 Le contingent des rookies est impressionnant en qualité cette année en WSBK et c'est l'occasion de faire le point en commençant par Petrucci.

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Petrucci, Aegerter, Gardner, Baldassarri et Granado : voyons comment les débutants du World Superbike se sont comportées lors des premières manches de 2023.

Par Matthieu Bellan de Corsedimoto

Les deux premières manches du calendrier Superbike 2023 sont désormais derrière nous et ont déjà donné quelques indications importantes. Ducati a confirmé être la première force avec un Alvaro Bautista pratiquement imbattable, Yamaha le poursuivant avec le duo Razgatlioglu-Locatelli. Kawasaki est plus en difficulté que prévu, Honda essayant de son côté d’émerger tandis que BMW est loin des premières places.

Parmi les sujets d’intérêt en ce début de championnat WSBK figure également la performance des rookies sur la grille. Il y avait une grande attente de voir comment les nouveaux arrivants se comporteraient. Danilo Petrucci, Remy Gardner et Dominique Aegerter sont tous de grands noms. Mais il y avait aussi la curiosité de voir comment Lorenzo Baldassarri et Eric Granado s’en tireraient. Pour Bradley Ray, il faudra attendre Assen puisqu’il ne participera avec sa Yamaha qu’aux manches européennes avec l’équipe Motoxracing.

Le meilleur des rookies jusqu’à présent a été Petrucci, qui a amassé 36 points et qui occupe la huitième place au classement général Superbike. Après un premier tour difficile en Australie, avec une huitième place comme meilleur résultat, les choses se sont beaucoup mieux passées en Indonésie. Bien qu’il ne connaisse pas la piste du Mandalika International Street Circuit, il a terminé cinquième de la course 1 et sixième de la course 2.

Dans la deuxième manche, il a été le meilleur pilote indépendant à l’arrivée, donnant au Barni Racing Team une satisfaction qui lui manquait depuis l’Argentine 2018 avec Xavi Fores. Mais l’équipe de Petrux et Marco Barnabò n’est pas rassasiée et espère pouvoir monter sur le podium, ainsi qu’avoir une certaine régularité de classements dans le top 6. En vue des manches européennes, la Panigale V4 R du pilote de Terni devrait subir quelques changements concernant la selle et le réservoir pour qu’il se sente plus à l’aise à son guidon.

Les performances de Danilo Petrucci dans la Superpole Race doivent être améliorées, une course dans laquelle il n’a jamais marqué de points jusqu’à présent et à laquelle il reproche l’agressivité excessive de ses collègues. Il doit prendre des mesures, car c’est une course importante pour avoir une bonne position sur la grille pour la Course 2.

Pour Aegerter on relève 24 points et une dixième place au classement général du WSBK 2023. Pour l’instant, le double champion du monde Supersport n’a réalisé que deux top 10, l’un dans la Course 2 en Australie (septième) et l’autre dans la Course 1 en Indonésie (huitième). A Phillip Island, il avait surpris tout le monde avec le troisième temps en Superpole, puis dans la première manche la pluie a chamboulé les plans.

Le pilote suisse n’a toujours pas un feeling complet avec la Yamaha R1, mais c’est normal. Les deux premières manches l’ont aidé à mieux appréhender la moto et à récolter des données pour progresser à la reprise du championnat. Il a tellement de potentiel qu’il peut libérer.

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De Petrucci à Gardner, il faudra se faire à la virile Superpole Race

En parlant de potentiel, Gardner est aussi quelqu’un qui peut faire plus que ce que nous avons vu jusqu’à présent. Il n’a marqué que 19 points et est treizième du championnat. Cependant, il a raté la Course 1 à Mandalika en raison d’une gastro-entérite aiguë qui l’avait déjà empêché de participer aux FP3 et à la Superpole. Cependant, son week-end indonésien s’est terminé par une fantastique septième place dans la Course 2 après être parti de la dernière place sur la grille.

Le champion Moto2 2021 et ancien pilote MotoGP est celui que nous verrons comme un protagoniste tout au long de la saison. L’équipe GYTR GRT Yamaha compte en Gardner et Aegerter un duo qui peut faire quelques exploits dans certaines courses. Même le fils de Wayne doit se familiariser avec la R1, mais il y a une grande confiance en vue des rendez-vous européens. Ce qui est sûr, c’est qu’il devra éviter des manœuvres risquées comme celle de la Superpole Race lors de la manche d’ouverture, où il a également mis KO son coéquipier.

Dans le cas de Baldassarri, c’est un début de championnat difficile et c’était prévisible. Malheureusement, il n’y a que 3 points qu’il a mis dans la poche entre l’Australie et l’Indonésie. Lui et l’équipe du GMT94 doivent encore maîtriser la Yamaha R1 et la catégorie. L’équipe tricolore n’y avait pas couru depuis 2008-2009, elle fait donc ses débuts et a beaucoup de travail. Les choses ont beaucoup changé depuis.

Il faut donner du temps au pilote et à la formation de Christophe Guyot. Après avoir marqué zéro point à Phillip Island, Balda s’est amélioré à Mandalika. Il n’est pas encore au niveau auquel il aspire, mais avec le travail et le passage des courses on le verra plus compétitif.

La situation est encore plus compliquée pour Granado, qui n’a pour l’instant marqué aucun point. Le week-end dernier, une infection gastro-intestinale l’a empêché de courir les Courses 1 et 2. Il avait tenté de disputer la Superpole Race, mais avec de mauvais résultats (dernier à 42″ du vainqueur Toprak Razgatlioglu).

Les problèmes de santé du pilote brésilien n’étaient pas nécessaires pour une équipe Petronas MIE Honda qui connaît déjà des difficultés. Pour la manche d’Assen, du nouveau matériel technique devrait être disponible et l’équipe de Midori Moriwaki, qui a pour l’instant obtenu 2 points avec Hafizh Syahrin, compte pouvoir être plus compétitive. Granado connaît déjà la CBR1000RR-R pour l’avoir pilotée en championnat d’Espagne de Superbike, mais la configuration en championnat du monde est différente et surtout en termes d’électronique. Il doit apprendre beaucoup de choses. Son objectif sera certainement de battre son coéquipier et d’être constamment dans les points.

 

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Lorenzo Baldassarri fait ses premiers pas en Superbike : « J’apprends et je suis content » https://www.paddock-gp.com/lorenzo-baldassarri-fait-ses-premiers-pas-en-superbike-japprends-et-je-suis-content/ Thu, 02 Mar 2023 07:00:34 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1069887 Lorenzo Baldassarri a commencé son aventure en WSBK avec un team GMT94 qui y débute aussi et tout se passe pour le mieux.

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Lorenzo Baldassarri n’a pas marqué de points pour ses débuts en Superbike mais il est serein. C’est tout nouveau pour lui et l’équipe, les résultats viendront.

Par Marianna Giannoni de Corsedimoto

Lorenzo Baldassarri et le GMT94 ont débuté le Championnat du Monde avec une grande sérénité, sans grandes attentes et sans jamais perdre le sourire. L’équipe ressemble vraiment à une grande famille et « Balda » s’intègre parfaitement dans le groupe. En Australie, il n’a pas touché la zone des points mais il a tout de même acquis de l’expérience.

« C’était un bon début – raconte Lorenzo Baldassarri à Corsedimoto – j’aurais certainement aimé plus mais il faut de la patience. On est allé en progression et on a fait des kilomètres. Je n’avais jamais couru en Superbike sur le mouillé, pas même un tour et la première fois, c’était le jour de la course. Nous avons acquis de l’expérience : l’équipe et moi en avons besoin tant au niveau des réglages que de l’électronique. Je suis content que nous soyons passés de tests à des courses, qui sont très utiles pour recueillir beaucoup d’informations ».

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Lorenzo Baldassarri : « je m’entends très bien avec l’équipe« 

Pendant ces jours de repos, l’équipe s’est détendue, Lorenzo Baldassarri s’est bien amusé et s’est montré très souriant. Depuis qu’il fréquente le paddock Superbike, il renaît véritablement sur le plan sportif et surtout humain. Il vit sa première saison en WSBK comme une nouvelle aventure fantastique.

« J’ai hâte de courir ici en Indonésie – poursuit Balda – C’est une très belle piste et j’espère passer un bon week-end. Je m’entends très bien avec l’équipe. En Superbike tout est nouveau pour eux aussi mais ils y mettent beaucoup d’efforts, ils travaillent : eux aussi apprennent vite. Quoi dire ? Je suis content ».

Lorenzo Baldassarri, Australie, Superbike

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WSBK Superbike Supersport Phillip Island : Le GMT94 Yamaha est dans les starting-blocks avec Lorenzo Baldassarri et Valentin Debise https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-supersport-phillip-island-le-gmt94-yamaha-est-dans-les-starting-blocks-avec-lorenzo-baldassarri-et-valentin-debise/ Thu, 23 Feb 2023 14:00:38 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1067908 Le championnat du monde WorldSBK 2023 ouvre sa saison 2023 sur le mythique circuit de Phillip Island, et pour le team GMT94 Yamaha de Christophe Guyot, le moment est important puisque l’équipe française s’attaque à un nouveau double challenge, initiant une participation dans la catégorie Superbike avec le Vice Champion du monde Supersport et vainqueur […]

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Le championnat du monde WorldSBK 2023 ouvre sa saison 2023 sur le mythique circuit de Phillip Island, et pour le team GMT94 Yamaha de Christophe Guyot, le moment est important puisque l’équipe française s’attaque à un nouveau double challenge, initiant une participation dans la catégorie Superbike avec le Vice Champion du monde Supersport et vainqueur de 5 Grands prix en Moto2 Lorenzo Baldassarri, et mettant en piste en Supersport  le double Champion de France en titre Valentin Debise, après le départ à la retraite de Jules Cluzel.

Après avoir dominé l’Endurance puis contesté régulièrement les victoires et les podiums en Supersport, c’est donc un nouveau départ pour la structure française, et si la motivation y est grande, il faudra de façon logique du travail et du temps avant de pouvoir briguer le haut du pavé.

Lors du test officiel qui s’est tenu à Phillip Island en début de semaine, seul vrai point de comparaison pour le moment, les deux pilotes ont avant cherché à se familiariser avec le tracé australien et leurs nouvelles machines.
Lorenzo Baldassarri y a terminé 18e en Superbike, à 1,7 seconde d’Álvaro Bautista, Valentin Debise 12e en Supersport, à 1,5 seconde de l’épouvantail Nicolò Bulega. Voilà pour l’état des lieux à l’aube d’un weekend qui révèlera finalement ceux qui ont vraiment bien travaillé, en maîtrisant au mieux le ratio performance/dégradation des pneus sur le revêtement très abrasif de la piste australienne.

Dans le clan français, soutenu par la FFM et Yamaha, on attaque ces deux nouveaux challenges avec cohésion, détermination …et impatience !

Christophe Guyot (Team Manager) : « Après le départ de Jules Cluzel, nous avons la chance d’accueillir le meilleur pilote français de la catégorie. Après avoir tout donné durant deux saisons en Championnat de France, et validé son excellent niveau en accomplissant plusieurs « top 5 » en Mondial avec le GMT94, Valentin Debise accède à son rêve. Il mérite amplement sa place en Championnat du Monde.
Au-delà de notre engagement d’accueillir un pilote français, comme chaque année depuis la création du GMT94, nous voulons consolider les valeurs du sport qui consiste à récompenser les pilotes sur leur mérite. C’est chose faite en Supersport. C’est également le cas en Superbike en engageant Lorenzo Baldassarri, vainqueur de 5 Grand Prix, et surtout Vice Champion du Monde Supersport 2022. Nous sommes prêts en Supersport et Valentin dispose de la moto et de l’expérience pour devenir le leader chez Yamaha. En Superbike, il faudra accepter d’apprendre mais je reste persuadé que Lorenzo peut marquer des points dès l’Australie. Ce sera notre premier objectif à tous. »
Lorenzo Baldassarri : « Je suis impatient d’attaquer le Championnat avec la Yamaha R1, d’autant plus que Phillip Island est un de mes circuits préféré. Les tests hivernaux ont vraiment été positifs. J’aime travailler avec cette équipe, j’aime la moto, nous avons tout pour avancer et progresser durant cette saison. Je suis très excité à l’idée de faire mes débuts vendredi dans cette nouvelle catégorie avec le GMT94. »

Valentin Debise : « Je suis très heureux que la saison débute, la préparation hivernale à été très bonne et nous avons bien travaillé avec l’équipe. J’ai la moto pour me battre et pour donner le meilleur sur la piste. Durant mes 2 saisons en France mon objectif était clair, rejoindre le GMT94 en mondial. Grâce aux wildcards, j’ai prouvé que j’avais ma place dans l’équipe, maintenant place à la course. »

Sébastien Poirier (Président de la FFM) : « Je suis comblé de voir le Double Champion de France Supersport faire son entrée en WorldSSP. Le GMT94, Yamaha et la FFM, portent un message fort auprès de l’ensemble des pilotes français qui voient ainsi le mérite récompensé. Les performances de Valentin Debise en FSBK lui ont permis de décrocher des wildcards et de prouver qu’il avait sa place en mondial. Je suis convaincu que Valentin et le GMT94 vont porter haut et fort les couleurs de la vitesse française. »

Éric De Seynes (Président & CEO de Yamaha Motor Europe) : « Lorsque Christophe m’a annoncé sa volonté d’engager Valentin Debise en Supersport, et Lorenzo Baldassarri en Superbike, j’ai immédiatement soutenu son projet de mettre en avant les valeurs sportives qui nous unissent. En Supersport, le team a été Vice Champion du monde, et détient de nombreuses victoires qui peuvent motiver Valentin. En Superbike, Le GMT94 sera complètement épaulé, considéré et respecté au même titre que nos deux autres équipes Crescent et GRT. 20 ans après l’arrivée du GMT94 chez Yamaha, le GMT94 est à l’aube de nouvelles ambitions. »

 

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WSBK Superbike Supersport : En immersion avec le GMT94 à Portimão (Vidéo) https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-supersport-en-immersion-avec-le-gmt94-a-portimao-video/ Sat, 18 Feb 2023 09:00:14 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1066488 Présent lors des essais de pré-saison à Portimão, Moto&GPaddict peut maintenant diffuser une vidéo en immersion au sein du team GMT94 de Christophe Guyot qui aligne cette année Lorenzo Baldassari en Superbike et Valentin Debise en Supersport. 28 minutes « comme si vous y étiez » pour partager la vie d’une équipe de compétition durant des essais […]

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Présent lors des essais de pré-saison à Portimão, Moto&GPaddict peut maintenant diffuser une vidéo en immersion au sein du team GMT94 de Christophe Guyot qui aligne cette année Lorenzo Baldassari en Superbike et Valentin Debise en Supersport.

28 minutes « comme si vous y étiez » pour partager la vie d’une équipe de compétition durant des essais privés.

Crédit photo : @william_bbx

 

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WSBK Superbike, Baldassarri veut poursuivre l’ascension : 2023 sera en mode « Baldattack » https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-baldassarri-veut-poursuivre-lascension-2023-sera-en-mode-baldattack/ Tue, 10 Jan 2023 07:00:35 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1057936 Lorenzo Baldassarri a relancé sa carrière de pilote moto via le WSS et s'attaque à présent au WSBK avec les Français du GMT94.

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Après la fin décevante de son expérience en Grand Prix, Baldassarri s’est relancé en Supersport et sera en Superbike en 2023 avec l’espoir de bien faire.

Par Matthieu Bellan de Corsedimoto

Lorenzo Baldassarri sera l’un des rookies du Championnat du Monde Superbike 2023 et nous le verrons en action avec l’équipe GMT94, qui fait également ses débuts dans la catégorie supérieure, dédiée aux machines dérivées de la production. Il sera certainement intéressant de voir comment se comportera le pilote de 26 ans originaire de San Severino Marche. La saison dernière en Championnat du Monde Supersport a été une véritable aubaine pour relancer une carrière qui avait atteint un pic négatif en Championnat du Monde. En 2021 en Moto2, seulement 3 points avaient été marqués avec l’équipe MV Agusta Forward.

Avec l’équipe d’Evan Bros, en revanche, il savourait la joie de se battre pour les meilleures positions. En 2022, il s’est assuré de quatre victoires et douze autres podiums. Il a terminé deuxième du classement, derrière le très fort Dominique Aegerter. Pas mal pour un rookie en WorldSSP qui avait besoin de retrouver ses bases après quelques années difficiles.

Baldassari avait la possibilité de rester en Supersport et de viser le titre mondial, mais il a préféré sauter le pas en Superbike tout de suite et tentera de se montrer digne d’un championnat dont le niveau est assez élevé. Ce ne sera pas facile, car il fera ses débuts avec une équipe qui devra à son tour s’adapter à la nouvelle catégorie.

Lorenzo Baldassarri

Baldassarri et le GMT94 débuteront ensemble en WSBK

Lui et l’équipe du GMT94 devront être bons pour s’adapter rapidement à l’actualité. La Yamaha R1 est certainement une bonne moto, le package technique disponible devrait permettre au pilote de bien faire. Difficile de dire à quelles positions il peut aspirer, mais il essaiera certainement d’être toujours dans les points et d’entrer dans le top 10 autant que possible.

Faire une bonne campagne en 2023 est très important pour Baldassarri, qui rêve d’être parmi les meilleurs pilotes Superbike du futur. Une bonne performance pourrait lui permettre de gagner une meilleure selle pour l’année suivante et d’être en mesure de viser encore plus haut.

Chez Yamaha, tous les pilotes ont des contrats qui expirent fin 2023 et il y a l’inconnu Toprak Razgatlioglu, qui pourrait être attiré par le MotoGP si l’équipe Iwata décide de lui donner une chance dans la catégorie reine. Jorge Martin, désormais chez Pramac Ducati, est également candidat à la selle désormais occupée par Franco Morbidelli. Baldattack tentera de se mettre en bonne position en vue de 2024.

Lorenzo Baldassarri

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People : Jules Cluzel à coeur ouvert… (Vidéo) https://www.paddock-gp.com/people-jules-cluzel-a-coeur-ouvert-video/ Sun, 11 Dec 2022 11:30:03 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1053036 Depuis sa wild card en 125cc au Grand Prix de France 2005 et sa fin de saison sur la Malaguti jusqu’à sa dernière course Supersport en Australie pour le GMT94 cette année, Jules Cluzel n’aura pas cessé de faire battre le cœur des passionnés français tout au long de ses 18 années de compétition au […]

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Depuis sa wild card en 125cc au Grand Prix de France 2005 et sa fin de saison sur la Malaguti jusqu’à sa dernière course Supersport en Australie pour le GMT94 cette année, Jules Cluzel n’aura pas cessé de faire battre le cœur des passionnés français tout au long de ses 18 années de compétition au plus haut niveau.

« Chicken Jules » a aujourd’hui décidé de mettre un terme à sa carrière de pilote et en a passé en revue quelques points intéressants grâce aux questions pertinentes du duo de Moto&GPaddict.

De la rocambolesque saison 2018 qui se termine par la nécessité virtuelle de faire tomber Sandro Cortese dans le dernier tour à sa reconversion, en passant par son avis sur son remplaçant Valentin Debise au sein du GMT94, l’homme parle à cœur ouvert et nous tient captivés durant une heure au coin du feu…

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WSBK Lorenzo Baldassarri du GMT94 : « Je voulais arrêter, maintenant je suis en World Superbike » https://www.paddock-gp.com/wsbk-lorenzo-baldassarri-du-gmt94-je-voulais-arreter-maintenant-je-suis-en-world-superbike/ Wed, 30 Nov 2022 07:00:41 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1051133 Lorenzo Baldassarri a relancé non seulement sa carrière mais le cours de sa vie en intégrant le paddock du WSBK.

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Le futur pilote du GMT94 Lorenzo Baldassarri parle à Corsedimoto. Il a un bac scientifique, mais c’est l’université WorldSBK qui l’attend en 2023.

Par Marianna Giannoni de Corsedimoto

Lorenzo Baldassarri est l’image du bonheur. Il parle de la saison qui vient de se terminer et s’illumine. Dans le paddock du Championnat du Monde Superbike, le pilote a retrouvé ses victoires mais surtout son sourire, son enthousiasme et sa joie, comme il le raconte à Corsedimoto. Cette année, pour sa première saison en WSSP, Lorenzo Baldassarri a terminé Vice-Champion du Monde avec 16 podiums, dont quatre victoires. Il est ainsi promu au Championnat du Monde Superbike 2023 avec le GMT94 Yamaha.

Lorenzo Baldassarri, quel a été le meilleur moment ?

« Assurément la première victoire, Aragon en course 1. Je suis arrivé et j’ai tout de suite gagné puis avec le dernier tour c’était vraiment magnifique. En course 2, Dominique m’a battu dans le dernier tour mais j’étais quand même un peu coincé à cause de ce qui m’était arrivé la veille. C’était aussi très excitant de courir à Misano, ma première course à domicile en Supersport, même si j’ai raté la victoire dans les deux courses ».

Le pire moment ?

« Je dirais course 2 à Magny Cours car après le doublé de Most j’avais rouvert le championnat et si j’avais marqué un autre doublé j’aurais pu donner un signal fort. Malheureusement j’ai chuté, c’était une putain de journée qui a marqué négativement la saison. Je n’ai même pas de bons souvenirs de l’Argentine où j’ai terminé neuvième et troisième à cause de problèmes de boîte de vitesses ».

Comment jugez-vous votre saison ?

« Un beau neuf sur dix. J’exige toujours le meilleur de moi-même et dans d’autres situations on ne me donnerait jamais un sept et demi mais considérant que je venais d’une année désastreuse et ma situation psychologique jusqu’en 2021, sur le neuf, tout va bien. J’étais dans ma première année en Supersport, je faisais mes débuts avec l’équipe, avec la moto : c’était tout nouveau pour moi et je me suis battu pour le titre ».

Comment avez-vous aimé le WSSP ?

« Certains pensent que le Supersport est facile mais le niveau est très élevé avec Dominique qui est un très bon pilote et c’était très difficile de le battre et de rivaliser avec lui. Le WSSP est un grand championnat et mérite le plus grand respect ».

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Lorenzo Baldassarri : « je renais et pas seulement en tant que pilote« 

Avez-vous pu renaître en Supersport ?

« Cette saison m’a donné de l’énergie, de la confiance et cet amour du sport moto qui s’estompait un peu. Je renais et pas seulement en tant que pilote. J’ai retrouvé confiance en moi même en dehors de la piste. En 2022, j’ai repris mes études, j’ai passé l’examen final et j’ai obtenu mon diplôme du Liceo Scientifico et c’est une chose importante pour moi sur le plan personnel et en tant qu’homme ».

Avez-vous pensé à tout abandonner il y a un an ?

« Oui, fin 2021, j’ai pensé à arrêter et je ne le nierai pas. J’ai eu envie de tout remettre un peu en question, puis je suis allé chez EvanBros et j’ai tout de suite été très content, ils m’ont tout de suite fait confiance, tout comme Yamaha. J’ai commencé ce voyage avec Yamaha et maintenant nous avançons : ils croient en moi et veulent me faire avancer et je suis très heureux ».

Pensez-vous encore au MotoGP ?

« Le Championnat du Monde Superbike se développe beaucoup, c’est spectaculaire et ça me va. Ce n’est pas un championnat pour les retraités du MotoGP, mais il y a aussi de jeunes pilotes forts qui peuvent aussi bien faire à l’avenir. Même si je devais rester en Superbike toute ma vie, cela ne me dérangerait pas du tout et j’essaierai d’obtenir les meilleurs résultats. Et si un jour ils m’appellent du MotoGP, ça me va parce que ça a toujours été mon rêve mais je n’y pense pas ».

A quoi ressemblait l’environnement Superbike, le paddock ?

« J’aime beaucoup ça, il y a plus d’humanité parmi les pilotes. C’est un championnat extrêmement professionnel, ils sont tous concentrés et ils n’ont pas l’air de déconner, mais les pilotes sont plus humbles, ils sont tous plus terre à terre, même les grands noms. C’est mieux en termes de relations personnelles. Même le dernier arrivé peut s’arrêter et discuter avec les grands noms du Superbike. D’un point de vue psychologique, humain, c’est très beau et je suis vraiment content ».

Comment allez-vous passer l’hiver ?

« J’ai hâte de commencer les tests. Je ne ferai rien de particulier, je resterai chez moi, avec ma famille et ensuite je verrai si je peux aller quelque part mais pas de voyage exotique Cette année je ne ressens pas le besoin de m’évader mais plutôt de passer du temps avec les gens le plus proche de moi ».

Lorenzo Baldassarri, Supersport

 

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WSBK Supersport : Merci Jules Cluzel ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-merci-jules-cluzel/ Sun, 20 Nov 2022 11:30:39 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1049221 Après une belle carrière en Grands Prix et en WorldSBK, Jules Cluzel a en principe effectué aujourd’hui sa dernière course à Phillip Island. Un moment jamais facile pour un pilote, heureusement compensé par une bonne nouvelle pour le pilote du GMT94. Jules Cluzel 16 : « En ce weekend si particulier, je suis heureux de […]

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Après une belle carrière en Grands Prix et en WorldSBK, Jules Cluzel a en principe effectué aujourd’hui sa dernière course à Phillip Island.

Un moment jamais facile pour un pilote, heureusement compensé par une bonne nouvelle pour le pilote du GMT94.

Jules Cluzel 16 : « En ce weekend si particulier, je suis heureux de vous annoncer que ma famille va s’agrandir…
Après cette difficile décision d’arrêter, le destin nous a fait ce merveilleux cadeau…
Kimie aura le plaisir d’accueillir son petit frère fin Avril ☺️.
En attendant full gazzz!!! #thelastdance
 »

 

 

Les autres pilotes lui ont rendu un hommage appuyé en Australie.

 

 

Merci à « Chicken Jules » pour les émotions procurées au fil de ces années, et à qui nous souhaitons le meilleur pour un nouveau chapitre de sa vie !

Crédit photo : GMT94

 

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WSBK Superbike 2023 : GMT94 Yamaha s’engage en WorldSBK avec Lorenzo Baldassarri. https://www.paddock-gp.com/wsbk-superbike-2023-gmt94-yamaha-sengage-en-worldsbk-avec-lorenzo-baldassarri/ Fri, 14 Oct 2022 13:00:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1035729 Le GMT94 Yamaha, triple champion du monde d’endurance FIM et engagé en Championnat du monde FIM Supersport, passera en Championnat du monde FIM Superbike en 2023, avec une Yamaha R1 de dernière génération, et le soutien total de Yamaha Motor Europe. Lorenzo Baldassarri, sera le pilote du GMT94 Yamaha WorldSBK Team. Après avoir passé les […]

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Le GMT94 Yamaha, triple champion du monde d’endurance FIM et engagé en Championnat du monde FIM Supersport, passera en Championnat du monde FIM Superbike en 2023, avec une Yamaha R1 de dernière génération, et le soutien total de Yamaha Motor Europe. Lorenzo Baldassarri, sera le pilote du GMT94 Yamaha WorldSBK Team.

Après avoir passé les cinq dernières saisons dans la catégorie intermédiaire avec le soutien de Yamaha, l’équipe GMT94 Yamaha a remporté sept victoires et 25 podiums. L’équipe s’attaque maintenant à la catégorie reine pour la première fois depuis 2009. Suite à son impressionnante première année en WorldSSP, l’équipe et Yamaha sont ravis de signer Baldassarri pour la saison 2023.

Le GMT94 Yamaha continuera à disputer le championnat WorldSSP pour une sixième saison consécutive en 2023, avec le champion français Supersport, Valentin Debise.

Fondée en 1991, l’équipe GMT94 a une longue et fructueuse histoire dans la course moto, célébrant son premier titre dans le Championnat de France Superbike en 1998, remporté par le fondateur de l’équipe Christophe Guyot. Lors de sa deuxième saison en EWC, l’équipe s’est officiellement annoncée sur la scène mondiale, en remportant les 24 heures d’Oschersleben en 2000, et en terminant deuxième au classement final.

En 2001, l’équipe a remporté la première de ses trois victoires aux 24 Heures du Mans, et après avoir manqué de peu le titre au cours de ses cinq premières saisons, le GMT94, désormais équipé de Yamaha, a été couronné champion EWC en 2004. Au moment où elle s’est retirée des courses d’endurance en 2018, l’équipe GMT94 Yamaha avait accumulé trois titres mondiaux (en ajoutant les titres de 2014 et 2016-17 à son titre de 2004), 17 victoires, dont deux Bol D’or, et 36 podiums.

L’équipe de Christophe GUYOT s’est ensuite lancée dans le championnat WorldSSP en 2018, remportant sept victoires avec Jules Cluzel, ainsi que 25 podiums, dont le plus récent lors de la course à domicile de l’équipe à Magny-Cours cette année.

Baldassarri a été choisi car il a fait preuve d’une vitesse et d’une régularité incroyable en 2022, remportant quatre courses et 14 podiums, y compris lors de ses débuts à Aragón. L’Italien occupe actuellement la deuxième place du classement, et à trois manches de la fin, reste bien placé pour le titre.

Avant cette saison, Baldassarri était bien établi dans le paddock des Grands Prix. Ayant fait ses débuts lors de la saison 2013 de Moto3, ses talents incontestables lui ont valu d’être promu au Championnat du monde Moto2 en 2014.

Là, il est rapidement devenu un habitué du top 10, et a célébré son premier podium lors de la manche australienne de 2015 à Phillip Island. La saison suivante, il a ajouté deux autres podiums à son palmarès, dont une victoire éclatante au GP de Saint-Marin, battant des pilotes MotoGP comme Franco Morbidelli, Álex Rins, Takaaki Nakagami et Johann Zarco.

En 2018, Baldassarri a remporté une autre victoire, cette fois au GP d’Espagne à Jerez, et a terminé cinquième du classement Moto2. L’année suivante, le pilote n°7 a démarré la saison avec trois victoires en quatre courses, pour finalement terminer l’année à la septième place du classement. « Balda » a quitté le paddock des GP en 2021, entrant dans le championnat WorldSSP l’objectif d’être promu en WorldSBK.

Christophe GUYOT, Team Manager GMT94 Yamaha WorldSBK Team : « Nous sommes  ravis d’accueillir Lorenzo BALDASSARRI,  en catégorie Superbike, pour la saison 2023. Il est aujourd’hui l’un des deux prétendants au titre mondial en Supersport. Notre volonté, en concertation avec Yamaha, était d’offrir cette opportunité à un pilote qui a su remporter des courses 2022 et suivre la  filière pour accéder à la catégorie reine de la discipline. Avec Valentin DEBISE (France) en Supersport, et Lorenzo BALDASSARRI (Italie) en Superbike, le GMT94 s’inscrit parmi les équipes attachées aux seuls résultats sportifs afin de donner envie et espoir à tous les pilotes d’accéder un jour au plus haut niveau. »

Lorenzo Baldassarri, Pilote au GMT94 Yamaha WorldSBK Team en 2023 : « Je suis très heureux, parce que j’ai commencé ce projet avec Yamaha en WorldSSP après le Moto2, et mon objectif a toujours été d’être en WorldSBK. Cette année, nous avons fait une très bonne saison, nous avons grandi ensemble et je m’améliore encore. Je suis prêt à franchir cette étape dans le championnat WorldSBK avec Yamaha et le GMT94 Yamaha WorldSBK Team. Merci à eux de m’avoir donné cette opportunité, je suis impatient de commencer cette nouvelle aventure. »

Andrea Dosoli, Racing Manager de Yamaha Motor Europe : « C’est agréable de voir que l’équipe que nous soutenons depuis le championnat WorldSSP passe au WorldSBK. Nous avons vu le succès que cela a eu dans le passé avec l’équipe GRT Yamaha, et maintenant nous allons soutenir le GMT94 Yamaha de la même manière. C’est une équipe qui sait ce qu’il faut faire pour être compétitif au plus haut niveau, et nous attendons une bonne performance dès le début de la saison. Yamaha voulait offrir une opportunité aux meilleurs pilotes du WorldSSP, et avec Lorenzo nous avons un pilote qui est clairement prêt à passer à l’étape supérieure. Dès la première course, il nous a impressionné et être dans la lutte pour le titre dans une catégorie aussi compétitive est une réussite incroyable en soi. Nous sommes impatients d’avoir le GMT94 Yamaha WorldSBK Team et Lorenzo sur la grille en 2023. »

 

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WSBK Supersport : Valentin Debise intègre le GMT94 Yamaha en 2023 https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-valentin-debise-integre-le-gmt94-yamaha-en-2023/ Tue, 11 Oct 2022 11:30:18 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1034546 Après avoir marqué le Championnat de France FSBK durant deux années par une double participation en Superbike et en Supersport à chaque fois récompensée par le titre en 600cc, le double champion de France Supersport 2021 et 2022, Valentin Debise, sera le pilote de la Yamaha R6 GMT94 en catégorie Supersport pour la saison 2023. […]

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Après avoir marqué le Championnat de France FSBK durant deux années par une double participation en Superbike et en Supersport à chaque fois récompensée par le titre en 600cc, le double champion de France Supersport 2021 et 2022, Valentin Debise, sera le pilote de la Yamaha R6 GMT94 en catégorie Supersport pour la saison 2023.

Après six courses menées en tant que pilote invité ou remplaçant au sein du GMT94, l’Albigeois a convaincu par ses performances sportives et son approche professionnelle. Régulièrement en lutte pour le podium, Valentin a démontré sa capacité à répondre présent au niveau mondial. Son palmarès, sa motivation, ses qualités de metteur au point et de travailleur ont fait du pilote français un choix évident pour l’équipe de Christophe Guyot. Valentin n’a pas hésité à créer sa propre structure pour engager une Yamaha R6 et une Yamaha R1 en Championnat de France. Un projet unique qui l’a vu conduire deux championnats, suscitant l’admiration de tous. Après avoir accumulé 21 victoires en une seule saison, Valentin Debise mérite d’accéder au championnat du monde.

Valentin Debise : « Je suis ravi de rejoindre le GMT94-YAMAHA en tant que pilote titulaire pour la saison 2023. C’est l’objectif qui me guide depuis deux ans. C’est le fruit de tous les efforts que j’ai fournis ces dernières années. Nous avons déjà fait de belles courses ensemble, et j’ai désormais l’opportunité de démontrer mon plein potentiel. Ma saison sportive est terminée. Je vais continuer à m’entraîner pour arriver prêt dès les premiers essais de la saison. Merci au GMT94-YAMAHA de croire en moi. Merci au championnat de France qui m’a permis de me mettre en valeur. Merci à tous les partenaires qui m’ont soutenu pour réussir. »

Christophe Guyot : « Jules Cluzel nous a annoncé avant Magny-Cours sa volonté de mettre fin à sa carrière sportive en 2023. Grâce à lui nous détenons 25 podiums et 7 victoires en Mondial. Je tiens tout d’abord à le remercier pour avoir placé le GMT94 parmi les équipes de pointe du championnat du monde. Nous avons discuté avec Andy Verdoïa, qui après deux saisons en mondial a besoin d’encore un peu de temps pour démontrer son potentiel. Nous l’aiderons à progresser d’ici la fin de saison afin qu’il puisse trouver le projet 2023 qui lui conviendra le mieux. Invaincu en championnat de France Supersport cette saison, Valentin nous a démontré son niveau dans toutes les conditions, puisqu’il a également été pilote remplaçant ou invité en Mondial. La bonne entente qui s’est construite avec les membres de l’équipe, son extrême motivation et ses performances sur la scène française et mondiale nous ont pleinement convaincus qu’il pouvait être le pilote qui mènerait notre projet en Championnat du Monde Supersport. »

Crédit photos : GMT94

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WSS Supersport : Yamaha est déjà titré, ce qui montre que ses craintes du début de saison n’étaient pas justifiées https://www.paddock-gp.com/wss-supersport-yamaha-est-deja-titre-ce-qui-montre-que-ses-craintes-du-debut-de-saison-netaient-pas-justifiees/ Mon, 10 Oct 2022 10:00:24 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1034189 Les dirigeants de Yamaha n'étaient pas très heureux en début d'année d'un nouveau règlement chamboulant le WorldSSP, et maintenant ?

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Yamaha a été sacré Champion du Monde ce week-end à Portimao au terme d’une saison de la catégorie WSS Supersport que la firme d’Iwata avait pourtant abordé avec les pires craintes. Au plus haut niveau de la marque, les cris d’orfraie étaient entendus au sujet d’une nouvelle réglementation faisant entrer MV Agusta, Triumph et, surtout, Ducati, avec des motos aux cylindrées supérieures à sa R6, icône de la catégorie, mais en version 600. Et finalement ? L’ogre de Borgo Panigale avec son V2 n’a rien dévoré et le classement de cette campagne comme son déroulé a donné une furieuse impression de déjà vue avec une domination de Yamaha. Nouvelle réglementation ou pas, c’est comme d’habitude, ce qui tord le coup à une théorie du complot entendu ça et là à l’apparition des nouvelles règles du jeu.

Ce dimanche, Yamaha a remporté le titre de champion du monde des constructeurs 2022 à Portimao dans la catégorie Supersport. La 13è victoire de l’année d’Aegerter dans la course 2 a en effet permis au blason frappé des diapasons de remporter son sixième Championnat du Monde FIM Supersport consécutif. Yamaha a remporté le Championnat du monde des constructeurs 2022 avec 445 points. Le constructeur japonais a dominé la saison avec deux de ses compétiteurs en tête du championnat des pilotes face à une adversité plus diversifiée qu’auparavant grâce aux organisateurs. Pourtant, avant le début des hostilités, Yamaha n’était pas vraiment rassuré. Comme quoi il ne faut jamais crier avant d’avoir mal.

En janvier 2022, Yamaha était en opposition avec le nouveau règlement

A Portugal, le champion WorldSSP en titre et leader actuel du championnat, Dominique Aegerter (Ten Kate Racing Yamaha), et le rookie venu des Grands Prix Lorenzo Baldassarri (Evan Bros. WorldSSP Yamaha Team) ont tous deux marqué de précieux points pour la marque, l’aidant à remporter toutes les courses, sauf une, depuis le début de l’année.

Andrea Dosoli, Yamaha Motor Europe, Road Racing Manager a commenté sur cet incontestable succès : « c’est maintenant le sixième titre consécutif pour Yamaha dans la catégorie WorldSSP et je voudrais féliciter tous les pilotes, les équipes et tout le monde chez Yamaha qui ont travaillé très dur pour rendre cela possible ». Puis il mentionne en guise de conclusion : « évidemment, cette année, il y a eu plusieurs changements dans la catégorie World Supersport, avec de nouveaux constructeurs et de nouvelles motos qui ont rejoint la grille, mais il est agréable de voir que la Yamaha R6, dans les mains de nos pilotes et équipes talentueux, est très compétitive, remportant presque toutes les courses jusqu’à présent cette saison ».

 

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WSS Supersport, Magny-Cours Jules Cluzel : « ce podium est comme une victoire pour moi et je m’en souviendrai pour toujours » https://www.paddock-gp.com/wss-supersport-magny-cours-jules-cluzel-ce-podium-est-comme-une-victoire-pour-moi-et-je-men-souviendrai-pour-toujours/ Wed, 14 Sep 2022 11:00:38 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1021138 Jules Cluzel assure qu'il se souviendra pour toujours de son dernier podium à Magny-Cours et souhaite vivre un fin de carrière heureuse.

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En finissant second de la deuxième course de WSS à Magny-Cours, Jules Cluzel ne pouvait trouver meilleur endroit pour se réconcilier avec le podium dans sa catégorie de prédilection qu’est le Supersport. Peu après avoir annoncé qu’il mettrait fin à sa carrière au terme de cette saison, ce résultat venait aussi à point pour rappeler que le Français quittait la scène en étant encore performant. Et il compte bien insister sur ce point avant le baissé de rideau sur cette campagne, où il aura aussi connu les affres de la blessure.

Un écueil qui l’a privé de la manche de Most après son accident de Donington, mais devant ses compatriotes à Magny-Cours, il a montré de quel bois il se chauffait : « c’est fantastique. Je le fais pour des moments comme celui-ci, c’est la cerise sur le gâteau de ma carrière » se réjouit-il sur Speedweek. Il ajoute : « ce podium est comme une victoire pour moi et je m’en souviendrai pour toujours. Ma famille et mes amis sont ici et je voulais prouver que je suis toujours rapide. Il y a quelques jours, j’ai annoncé ma retraite parce que je le voulais. Je ne pourrais jamais gagner le titre mondial, mais je pense que je le méritais ».

Jules Cluzel fête sa deuxième place

Jules Cluzel : « je veux encore gagner une course cette saison »

Il faut dire que son palmarès donne raison à son point de vue. Jules Cluzel est l’un des pilotes Supersport les plus titrés de tous les temps. Le Français a été vice-champion du monde en 2012 avec Honda et en 2014 et 2016 avec MV Agusta. Avec 24 victoires, 62 podiums et 24 pole positions, il se classe en tête des statistiques les plus importantes. Seul le champion du monde Supersport Kenan Sofuoglu a remporté plus de victoires.

Il reste cinq rendez-vous dans cette saison et le pilote Yamaha jouera sa chance jusqu’au bout : « je veux juste rouler. Je veux garder la dernière partie de ma carrière en bon souvenir », a souligné Cluzel. « Je veux profiter de ce temps, mais je n’apprécie pas les dixièmes places, donc je vise plus de places sur le podium. Je veux encore gagner une course cette saison » termine-t-il.

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WSBK Supersport VD53 : Débriefing Valentin Debise après Magny-Cours ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-vd53-debriefing-valentin-debise-apres-magny-cours/ Wed, 14 Sep 2022 10:30:44 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1020911 Cela fait plus de 10 ans que nous entretenons une relation particulière avec Valentin Debise sur les circuits français ou internationaux. Il était donc naturel que nous lui ouvrions une fois de plus nos colonnes pour partager son aventure en Championnat de France FSBK, dans lequel l’Albigeois vise à nouveau le titre en Supersport 600 […]

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Cela fait plus de 10 ans que nous entretenons une relation particulière avec Valentin Debise sur les circuits français ou internationaux. Il était donc naturel que nous lui ouvrions une fois de plus nos colonnes pour partager son aventure en Championnat de France FSBK, dans lequel l’Albigeois vise à nouveau le titre en Supersport 600 et en Superbike 1000, mais aussi lors des deux manches qu’il effectue cette année en Championnat du monde Supersport avec la Yamaha R6 du GMT94 équipée de pneus Pirelli.

La première a eu lieu à Most, en République Tchèque, fin juillet, et s’est soldée par une 4e positon en FP1, une 5e en FP2, une 10e en qualification, une 4e lors de la course 1 et une 8e lors de la course 2 où, après un départ difficile, l’Albigeois a roulé très vite en s’octroyant même le record du tour jusqu’au dernier tour.

La deuxième vient de se dérouler à Magny-Cours où, malgré une qualification compliquée, le champion de France Supersport a démontré avoir le niveau pour se battre dans le groupe de tête en Mondial.

Vu de l’extérieur, il s’agit d’un bilan très positif, mais qu’en pense l’intéressé lui-même ?


Valentin, peux-tu nous raconter ton week-end à Magny-Cours en championnat du monde Supersport qui a commencé par une première journée avec des conditions de piste difficiles, mais où tu as fait le meilleur temps en FP2 ?
Valentin Debise :
« Oui, les conditions étaient un peu difficiles mais j’ai fait le pari de rouler, notamment avec les pneus pluie quand la piste séchait parce que je me suis dit que si on avait les mêmes conditions en course, je saurai où se situaient les tâches d’eau, et qu’il fallait que je m’habitue aux pneus pluie du championnat (Pirelli) avec lesquels je n’avais pas beaucoup d’expérience. Du coup, en FP2, vu que j’avais déjà roulé le matin sous la pluie, j’ai décidé de mettre les slicks très tôt, et du coup j’ai aligné les tours. J’étais le seul à faire ça, et quand la piste s’est améliorée, je me suis arrêté et j’ai mis un pneu neuf. Tout le monde a fait pareil mais comme j’avais fait beaucoup de tours, j’étais à l’aise et à la fin j’ai aligné un tour correct et j’ai fait le meilleur temps. Ça, c’était cool ! »

Ensuite, ça a été la Superpole qui est une séance de qualification très intense puisqu’elle ne dure que 15 minutes. Et là, ça se passe mal puisqu’on te retrouve 15e sur la grille…
« Effectivement, j’ai eu un petit problème mécanique avec mon embrayage et vu le peu de temps qu’on a pendant la séance ce n’était pas réparable. En fait je suis parti avec un pneu usé dur, le plus dur qu’on avait, et j’ai quand même fait un bon chrono. Donc quand je me suis arrêté, je leur ai dit que j’avais un problème mécanique mais je que je croyais que je pouvais quand même faire un chrono décent avec un pneu plus tendre, mais en fait le pneu plus tendre qui adhérait davantage m’a causé plus de problèmes. Je n’ai donc amélioré que de 2/10 et je me suis retrouvé 15e à neuf dixièmes du meilleur temps : C’était la punition (rires) ! Ensuite, on a rectifié le problème et au warm up, avec un vieux pneu de 22 tours, je roulais plus vite qu’en qualif, donc même si la qualification n’est pas mon fort, je pense que j’aurais pu me qualifier assez facilement entre la cinquième et la sixième place. C’est dommage (rires) mais il y a parfois des problèmes mécaniques qu’on ne maîtrise pas. »

Justement, comment as-tu encaissé le coup de cette qualification, parce que ça compromet quand même tout ton week-end ?
« Oui, du coup le weekend était bien entamé, mais après, c’est comme ça : Soit on baisse les bras et on dit que c’est mort, soit on fait avec et on fait du mieux possible. Je me suis dit que j’allais faire au mieux et que finalement ce n’était pas mal car ça allait être un bon entraînement pour doubler les gars le plus vite possible, ce qui m’avait un peu manqué à Most. Là, dans ce domaine, j’ai progressé à la première course et j’ai fait encore mieux à la deuxième. Donc d’une situation de merde, j’en ai retiré du positif au niveau de mon pilotage. »

Tu pars 15e et tu finis 7e de la première course. On va dire que finalement c’est normal puisque tu as le septième meilleur tour en course. Ça semble logique, non ?
« Non ! Je ne suis pas d’accord (rires). Je ne suis pas d’accord parce que ce qui se passe, c’est que pendant que j’avais les pneus neufs, le moment où ça va vite, je me suis retrouvé emboucané avec les mecs et ça ne fait pas des chronos très rapides. Il manque donc quelques dixièmes. Par contre, avant le drapeau rouge, sur les quatre ou cinq derniers tours, je remonte sur la tête. Donc en fait j’avais le rythme des premiers. »

C’est vrai qu’à un moment tu avais le meilleur temps en course…
« Oui, j’ai fait deux fois le meilleur temps en course, puis j’étais emboucané. On sait qu’à Magny-Cours, avec une aspi, ça gagne 3 ou 4/10, et je me suis retrouvé sans aspi. J’étais en train de remonter au moins à la cinquième place, et ça se finit au drapeau rouge à sept tours de la fin, donc il manque quand même un bon paquet de tours. »

Donc tu vas nous dire la même chose pour la course 2, ou tu finis quatrième avec le quatrième meilleur temps en course…
« A la course 2, par contre, c’est vrai que Dominique Aegerter et Lorenzo Baldassarri ont vraiment eu un rythme au-dessus de tout le monde. Je ne compte pas trop Federico Caricasulo parce qu’il a fait quelques bons tours mais après, en regardant les vidéos, on voit qu’il était vraiment à l’arrache et j’ai compris pourquoi il n’avait pas fini. Aegerter et Baldassarri étaient vraiment au-dessus. Pour ma part, une fois de plus, en doublant dans le paquet, on s’emboucane, un gars fait un strike devant moi, un autre qui me strike et je perds encore une seconde et demie : ce sont les péripéties du milieu de paquet ! Ils essaient de freiner très tard mais n’ont pas de vitesse de passage, et du coup ça bouscule. Et surtout, ils savaient que j’allais les doubler et partir, donc ils voulaient me bloquer pour que je ne parte pas, et c’est leur jeu aussi. Donc on va dire qu’en termes de chronos, j’étais moins bien par rapport aux deux premiers, par contre j’avais un rythme similaire à celui de Jules (Cluzel) et mieux que la Ducati qui fait troisième, puisque je lui ai repris deux secondes à la fin. On va donc dire que les chronos sont bons, mais pour vraiment gagner la course, il me manque toujours un peu d’apprentissage et de bien réussir la qualif. Je pense aussi qu’ils ont toujours quelque chose en plus en milieu de course, alors que je suis bien en début de course et en fin de course : Le jour où je ferai la course avec eux, je pense que je vais comprendre le petit truc qui me manque pour y rester. »

C’est à dire que là, tu es en train de me dire que ça vient uniquement d’eux, de leur savoir-faire et de leur expérience, mais en tout cas pas du tout des motos ?
« Non, parce que de toute façon les motos sont toutes les mêmes. Après, il y a des micro-différences de réglages, ou des petites différences de moteur. Par exemple, avec notre moto, j’ai une très bonne accélération et il manque un peu de vitesse de pointe. Mais finalement, ça ne me pénalise pas vu que la moto accélère bien, et j’arrive même à doubler les gars. J’ai vu que d’autres ont de meilleures vitesses de pointe mais moins d’accélération. »

Finir septième et cinquième en partant 15e, j’imagine que tout le monde était content de ta prestation de wildcard ?
« Oui, tout le monde était content. En plus, ce qui était super, c’est qu’il y avait toutes les personnes impliquées dans cette opération wildcard, la FFM, Yamaha Europe et Yamaha France, la Mutuelle des motards et tous les partenaires qui ont participé à cet wildcard. Donc de faire au mieux et d’optimiser les résultats, c’était le minimum que je pouvais leur rendre, au vu des efforts que tout le monde a fait pour que je puisse courir à Magny-Cours. »

Ce weekend a aussi été important car tu as montré que le champion de France Supersport avait incontestablement le niveau pour participer au championnat du monde. Maintenant, qu’en est-il de ton avenir ?
« C’est sûr que je vise le championnat du monde Supersport, donc j’espère que cette prestation va m’ouvrir des portes pour la saison prochaine, et si possible au GMT94 qui est une équipe que j’apprécie. J’espère… »

 

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WSBK Supersport BREAKING NEWS : Jules Cluzel annonce la fin de sa carrière ! https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-breaking-news-jules-cluzel-annonce-la-fin-de-sa-carriere/ Wed, 07 Sep 2022 14:05:59 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1019086 C’est par un message sur les réseaux sociaux que Jules Cluzel annonce à 33 ans la fin programmée de sa carrière après cette saison. Nous reviendrons sur le sujet avec les faits marquant du parcours du « Chicken » qui nous a fait vibrer… Et pas seulement à Silverstone en 2010 ! @sp8images Chers fidèles supporters, Depuis […]

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C’est par un message sur les réseaux sociaux que Jules Cluzel annonce à 33 ans la fin programmée de sa carrière après cette saison.

Nous reviendrons sur le sujet avec les faits marquant du parcours du « Chicken » qui nous a fait vibrer… Et pas seulement à Silverstone en 2010 !

📸 @sp8images


Chers fidèles supporters,
Depuis ma dernière blessure à Donington, je me pose des questions sur mon futur…
Ma blessure au talon n’était pas très grave en soit, mais c’est sur ma cheville arthrodèsée et c’est pour cela que j’ai dû observer une convalescence longue.
J’ai roulé à Carole hier, tout va bien, mais j’ai pris la décision de pas remettre ça l’an prochain.
Je regarde ma petite fille Kimie, et c’est principalement elle et les bons moments que je souhaite passer avec elle en possession de mes moyens physiques qui m’ont conduit à cette décision qui ne fut vraiment pas facile à prendre, tant j’aime la course et tant je me sens encore rapide.
Il est vrai également que les résultats ne sont pas à la hauteur de ma motivation depuis quelques années et les perspectives futures ne présentent pas plus de garantie.
Vous pouvez compter sur moi pour donner le meilleur de moi-même pour la fin de saison, j’espère que ces dernières courses seront l’occasion d’ajouter quelques très bons résultats à mon palmarès.
Je tiens à remercier tous les gens qui m’ont soutenu et je donne rendez-vous à mes fans ce week-end à Magny-Cours.
Gazzz!

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WSBK 2023 : Garrett Gerloff chez BMW et Aegerter un des pressentis au GMT94 sont les dernières tendances https://www.paddock-gp.com/wsbk-2023-garrett-gerloff-chez-bmw-et-aegerter-un-des-pressentis-au-gmt94-sont-les-dernieres-tendances/ Fri, 05 Aug 2022 06:00:02 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1007297 A l'instar du MotoGP le WSBK a aussi son marché des transferts avec ses surprises dont certaines concernent les couleurs françaises.

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Le WSBK est entré dans sa trêve estivale au moment où le MotoGP en sort et, comme cette dernière catégorie, celle réservée aux motos issues de la série a aussi son marché des transferts en vue de 2023. Il y a du mouvement et notamment au sein de la famille Yamaha qui s’agrandira avec l’arrivée du GMT94. Mais aussi parce que BMW y fait ses emplettes… Et puis on parle du retour d’un ancien champion du monde sur une Kawasaki.

La grille WSBK devrait connaitre quelques changements en 2023 et la sensation attendue est de voir l’Américain Garrett Gerloff débarquer chez BMW. Sa période Yamaha, d’abord bien engagée, jusqu’à faire des piges en MotoGP, a connu un coup d’arrêt depuis un accrochage avec Toprak Razgatlioglu et elle ne s’est jamais relancée depuis. Il est donc temps de changer d’air, une opportunité que saisirait BMW. Avec la reconversion comme cadre de son écurie d’Eugène Laverty, la marque allemande mettrait ainsi Gerloff chez Bonovo en équipier de Loris Baz dont le renouvellement de contrat est acquis dans le principe. On rappellera que, sur la M1000RR, Redding est déjà assuré de son sort sous les couleurs officielles, comme van der Mark.

Garrett Gerloff quitte Yamaha pour BMW

WSBK : Sylvain Guintoli et Tom Sykes se disputent une Kawasaki

Chez Yamaha, la structure officielle restera en l’état avec Toprak Razgatlioglu et Andrea Locatelli. Chez le satellite GRT, Nozane sera à nouveau soutenu par Yamaha Japon alors que son équipier est à choisir entre Aegerter, MacKenzie ou Jack Gagne. Peu ou prou, on retrouve les mêmes noms chassés par Christophe Guyot pour sa future R1 du GMT94, le Français réfléchissant ainsi sur les cas du Suisse et de l’Américain.

Chez Honda, Lecuona et Vierge n’ont aucun souci à se faire, tout comme Rinaldi peut être rassuré au sujet de sa place à côté de Bautista chez Ducati. Chez Kawasaki, Rea et Alex Lowes sont inscrits dans le marbre mais chez l’allié Puccetti, Lucas Mahias a du souci à se faire. En effet, la rumeur veut qu’en 2023 on y retrouve un ancien Champion du Monde. On parle de Tom Sykes mais aussi de Sylvain Guintoli. Voilà pour les écuries les plus en vue. On attend maintenant les confirmations officielles.

Sylvain Guintoli (à gauche) et Tom Sykes veulent revenir dans le Championnat du Monde Superbike

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WSBK Supersport Interview Andy Verdoïa : « Mon objectif est d’aller en Moto2 » https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-interview-andy-verdoia-mon-objectif-est-daller-en-moto2/ Thu, 28 Jul 2022 10:30:39 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1005287 Andy Verdoïa ne fait pas encore vraiment les gros titres des journaux mais le Niçois qui n’a pas encore 20 ans montre depuis son plus jeune âge une détermination à toute épreuve qui pourrait bien lui permettre d’atteindre son objectif de courir un jour en Grand Prix… Pour cela, l’actuel coéquipier de Jules Cluzel au […]

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Andy Verdoïa ne fait pas encore vraiment les gros titres des journaux mais le Niçois qui n’a pas encore 20 ans montre depuis son plus jeune âge une détermination à toute épreuve qui pourrait bien lui permettre d’atteindre son objectif de courir un jour en Grand Prix…

Pour cela, l’actuel coéquipier de Jules Cluzel au sein du GMT94 n’a pas hésité à s’expatrier très jeune en Espagne, puis plus tard en Italie, afin de se forger une expérience qui comprend également une saison complète en championnat du monde 300 et une première année en mondial Supersport marquée par une première victoire.

Le pilote Yamaha nous explique son parcours quelque peu atypique…

Andy Verdoïa : « J’ai voulu débuter la moto à l’âge de quatre ans et demi en voyant les courses que mes parents regardaient à la télévision. J’ai toujours été hyperactif mais c’était le seul moment où j’étais un peu calme et je tenais en place (rires). J’ai donc commencé sur un PW, et ensuite, à l’âge de huit ans, j’ai fait mon premier championnat de France en 50 cc. J’ai pu faire tout le championnat, et en même temps, le championnat d’Espagne en parallèle. Ensuite, j’ai fait toutes les catégories en Espagne en 70cc, 80cc, champion d’Espagne en Moto4… »

Tu te déplaçais à chaque fois où tu habitais là-bas ?
« J’allais en Espagne au début, jusqu’à mes 13 ans, puis j’ai demandé à mes parents si je pouvais aller vivre en Espagne. J’ai donc été habiter à Valence car il y a une école de pilotage dans laquelle je pouvais m’entraîner correctement. Je suis donc resté là-bas à temps complet pendant deux ans pour faire la pré-Moto3 puis le Championnat du monde Junior en Moto3. Ensuite, malheureusement, j’ai dû revenir car la personne chez qui j’habitais ne pouvait plus occuper de moi. Je me suis donc retrouvé à pied mais grâce à Éric de Seynes j’ai pu faire trois wildcards en championnat du monde 300. J’avais 15 ans mais ça c’est plutôt pas mal passé. L’année d’après, à travers le bLU cRU, j’ai été sélectionné pour faire le championnat du monde 300 : j’ai fini quatrième, premier bLU cRU et premier Yamaha. C’était donc plutôt une bonne saison et c’est ça qui a conduit à monter en 600. Là, ça a été assez compliqué car ce n’est pas du tout le même pilotage et je n’avais que 17 ans. Avec Éric de Seynes, on a donc décidé de passer en Italie pour faire le championnat national qui avait un niveau très élevé et des pneus Pirelli comme en championnat du monde. Malgré quelques petits pépins qui n’auraient pas dû se produire, j’ai terminé sixième du championnat et j’ai eu la chance de faire une wild card en mondial à Magny-Cours avec le GMT94. Ça s’est plutôt bien passé et, avec Christophe Guyot, on a décidé de faire aussi la course à Barcelone. Malheureusement, ça c’est fini très rapidement et avec quelques fractures, car un pilote s’est retrouvé sans frein à la course 1 et m’a percuté à 200 km/h. Du coup, je n’ai pas pu faire la troisième wild card prévue à Jerez, mais en 2022 je fais la saison complète avec le GMT94 de Christophe Guyot. »

Peux-tu dresser un premier bilan du début de saison ?
« Le règlement ne nous aide pas et ce n’est pas la saison la plus facile. Du coup, on se donne au maximum, que ce soit le team ou moi. On est constamment handicapé avec cette histoire de poids, puisque les pilotes légers doivent mettre du lest sur la moto, et au niveau réglages, pilotage et usure de pneu, ça change tout. On est très handicapé face aux motos de cylindrée supérieure mais on va voir comment se passe le reste de la saison. Ce qui est sûr, c’est que les résultats du début de saison n’ont pas été ceux qu’on espérait, que ce soit pour le team ou les pilotes. Mais on travaille dur pour y arriver (rires). »

Il n’y a quand même que des Yamaha qui gagnent…
« Bien sûr. En ce moment, c’est Dominique Aegerter. Il pèse presque 10 kg de plus que nous, et encore, parce qu’on a pris du poids exprès pour justement essayer de pallier à ce problème. Mais à un moment, on a des gabarits qui sont faits comme ça et on ne peut pas prendre 10 kilos d’une saison à l’autre : ce n’est pas possible et ce n’est pas à mon avis un gabarit naturel de pilote de faire 70 kg. Si on les fait, c’est comme ça, mais en général un pilote pèse entre 60 et 65 kilos, pas plus. Les pilotes ont donc des motos plus légères que nous, et on se retrouve avec une moto qui pèse aussi lourd qu’une Superbike, mais pas avec la même puissance. Les pilotes lourds peuvent beaucoup jouer avec leur corps dans toutes les phases de pilotage, alors que pour nous le poids est davantage concentrée sur la moto. Du coup, ils se servent du poids, comme par exemple en accélération où ils mettent tout leur poids en arrière et ont moins d’usure de pneu et plus de grip. »

Comment vois-tu le futur ?
« On va déjà se concentrer sur les courses à venir, parce qu’il faut améliorer tout cela. J’espère que le règlement nous aidera, mais en tout cas on se donne à fond. L’important, c’est de ne pas lâcher et de rester fort mentalement.
Ensuite, pourquoi pas passer en Moto2, et on en a parlé avec Éric de Seynes, d’autant que maintenant Yamaha y a une équipe, mais il faut d’abord faire des résultats en Supersport. Donc on se concentre sur le championnat, course par course. »

On sait que tes relations avec Éric de Seynes sont très bonnes : Sais-tu ce qui l’a séduit en toi ?
« Honnêtement, je ne sais pas. On a toujours eu une entente exceptionnelle depuis le début mais cela n’a jamais été explicité. C’est super qu’une personne comme Éric de Seynes puisse aider un jeune pilote comme moi et c’est vraiment grâce à lui, et grâce à mes parents, que je suis là où j’en suis. Maintenant, il a pris la relève et il m’aide au maximum pour que je puisse arriver à mon objectif qui est d’aller du côté du MotoGP. Mais pour le moment, on est sur le Supersport et l’important est d’y faire des résultats, donc je le remercie énormément de m’avoir permis d’arriver là où j’en suis. »

Depuis cette interview, Andy Verdoïa a obtenu son meilleur résultat de la saison avec une place de huitième à Donington Park.

 

Crédit photos : GMT94/WJ/Gee Bee Images

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WSBK Donington : carton plein pour Yamaha avec cinq victoires en cinq courses https://www.paddock-gp.com/wsbk-donington-carton-plein-pour-yamaha-avec-cinq-victoires-en-cinq-courses/ Thu, 21 Jul 2022 17:30:01 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1004365 Yamaha ne craint décidément personne en WSBK ni aucun règlement en WSS après sa démonstration de force vue à Donington Park.

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Ce passage à Donington des championnats WSBK et WSS restera marqué d’une pierre blanche dans la saison de Yamaha qui a tout raflé en terres anglaises. La marque d’Iwata peut remercier un Toprak Razgatlioglu de nouveau conquérant et un Dominique Aegerter intraitable sur la R6. Une domination du Suisse dans cette catégorie qui rend totalement inaudible les griefs hivernaux formulés par les responsables de la marque contre le nouveau règlement qui ne remet visiblement aucunement en cause une domination actée depuis déjà un certain temps.

Yamaha n’a pas fait le voyage pour rien à Donington cette année. Ainsi, pour la première fois de son histoire, le constructeur d’Iwata a remporté les trois courses du Championnat du Monde FIM Superbike avec Toprak Razgatlioglu marquant le maximum de points disponibles à Donington Park. Ce succès s’est étendu au Championnat du Monde FIM Supersport avec un Dominique Aegerter qui a égalé le record 2020 d’Andrea Locatelli de neuf victoires consécutives avec une autre double victoire. Et pourtant, sur ce terrain, on s’alarmait en haut lieu d’un nouveau règlement faisant entrer, entre autres, une Ducati V2 dans le jeu. Pourquoi tant de haine ?

Loin de ses peurs théoriques, l’homme de terrain Andrea Dosoli, responsable des courses sur route de Yamaha Motor Europe, se réjouit quant à lui de ce résultat d’ensemble qui restera dans les mémoires : « nous avons connu un week-end brillant, avec Yamaha dominant les activités de course sur route, remportant les cinq victoires dans les catégories WorldSBK et WorldSSP. Nous sommes retournés à Donington avec plus de 51 000 spectateurs, ce qui était incroyable à voir. C’était une performance spéciale de Dominique et Toprak, ainsi que de leurs équipes, laissant le Royaume-Uni en ayant marqué le maximum de points disponibles » dit-il.

Andrea Dosoli analyse ensuite : « vendredi, nous étions un peu en difficulté, mais samedi matin, Toprak et l’équipe ont fait un travail fantastique. Toprak était très concentré et l’équipe a amélioré la moto étape par étape. Nous avons eu la chance d’avoir assisté à son week-end le plus spectaculaire du championnat. Le rythme était incroyable lors de la première course, aucune erreur et un rythme très rapide et constant ».

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Seule ombre au tableau pour Yamaha : la blessure de Jules Cluzel

« Dimanche, nous nous attendions à ce que nos adversaires s’améliorent, mais Toprak a très bien géré les courses, même si Johnny Rea lui mettait beaucoup de pression. Il a bien fait et à chaque fois qu’il a été dépassé, il a réussi à reprendre la tête très rapidement. Dans la seconde moitié de course, il haussait le rythme et signait cette triple victoire historique. Bien sûr, nous sommes ravis de ce résultat. C’est important pour le championnat, nous avons réussi à réduire considérablement l’écart avec le leader du championnat. Toprak abordera désormais les prochaines courses avec la certitude qu’il est encore possible d’obtenir un résultat aussi fantastique. Il sera encore plus motivé et concentré à Most et sur le reste de la saison ».

Andrea Dosoli s’attarde ensuite sur le WSS : « après les triples victoires en WorldSBK, nous sommes ravis de voir une autre performance dominante de nos pilotes en WorldSSP. Félicitations à Dominique Aegerter et à l’équipe Ten Kate Racing qui ont remporté leur neuvième victoire consécutive et offert à Yamaha leur 100e pole position dans la catégorie. Les courses ont été incroyables à regarder, des luttes serrées, surtout dans la Course 2. J’ai été très impressionné par les derniers tours d’Aegerter dimanche, où il a pu augmenter son rythme pour dépasser Lorenzo Baldassarri et réaliser un tour fantastique vers la fin, plus d’une demi-seconde plus rapide qu’aucun autre ». Il termine : « dommage que Jules Cluzel se soit blessé, très malchanceux pour lui. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement et nous seront heureux de le revoir dès que possible ».

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WSBK Supersport Interview Christophe Guyot : Carole, 2023, Magny-Cours… (2/2) https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-interview-christophe-guyot-carole-magny-cours-2023-2-2/ Thu, 21 Jul 2022 08:00:19 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1004291 Mardi, le circuit Carole était privatisé pour le GMT94, dans son expression la plus large, et nous en avons profité pour interviewer Christophe Guyot, en commençant par lui demander des nouvelles de Jules Cluzel. Vous pouvez retrouver la première partie de l’interview ici. Mais l’actualité de l’équipe française ne se limitait pas à cela… Christophe, […]

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Mardi, le circuit Carole était privatisé pour le GMT94, dans son expression la plus large, et nous en avons profité pour interviewer Christophe Guyot, en commençant par lui demander des nouvelles de Jules Cluzel.

Vous pouvez retrouver la première partie de l’interview ici.

Mais l’actualité de l’équipe française ne se limitait pas à cela…


Christophe, laissons provisoirement de côté le Supersport mondial et passons à cette journée aujourd’hui sur le circuit Carole : qu’est-ce que c’est ?
« C’est la Mutuelle des Motards qui nous offre une journée complète pour soutenir les pilotes qu’on soutient ! Ils sont 14, ils ont tout reçu une invitation et beaucoup sont venus. Ils font essentiellement le championnat de France mais il y en a un de la coupe Yamaha, Marcus Delestre, qui est notre coup de cœur car il porte le numéro 94 et il vient aussi du championnat de France avant de se mettre dans une catégorie où il se met en valeur. Sinon, ce sont vraiment les pilotes du championnat de France, en 1000 avec Martin Renaudin, mais essentiellement en 600 avec Johan Gimbert qui a étonné tout le monde à Magny-Cours et qui découvre Carole, Bartholomé Perrin, Enzo de la Vega, Valentin Debise, et Justine Pedemonte en 300.
Ce que fait la Mutuelle des Motards, c’est super car ça aide énormément : un roulage comme ça, tranquille, est une des aides les plus précieuses. Tous nos mécanos sont ici pour aider, même si deux sont plus concentrés avec Valentin Debise, suite à la transformation du projet. Au départ, il venait avec sa moto du championnat de France, mais là, on a accepté, et la Mutuelle aussi, qu’on transforme un peu et qu’on aide Valentin pour préparer Most. Mais tous nos autres mécaniciens sont avec les jeunes pour les aider et leur donner des conseils. »

De plus, ils ont reçu pour cette saison une aide en ce qui concerne des pièces comme les batteries ou les chaînes…
« C’est ça. En fonction des possibilités de nos partenaires, du moment où on nous a sollicité les premiers qui ont levé la main ont forcément été les premiers servis. Mais on essaie de leur apporter ce qu’on peut, et c’est ouvert à tout le monde. »

Mais si tu as 200 demandes ?
« On répondra 200 fois ! Je ne dis pas qu’on pourra satisfaire tout le monde, mais de toute façon il y aura une réponse. C’est comme pour les stages : on travaille beaucoup avec les établissements Jacques Brel à Choisy-le-Roi et Fernand Léger à Ivry-sur-Seine, mais on reçoit des demandes de stages diverses et variées du Val-de-Marne, de France et de l’étranger. Donc on ne peut pas inscrire tout le monde mais on renvoie toujours une réponse, et pas une réponse du style « merci mais on ne peut pas » : on essaie toujours d’apporter une idée ou un projet. »

On peut parler de l’année prochaine pour le GMT94 ou est-ce encore trop tôt ?
« On peut en parler. Il y aura pour les deux prochaines années une moto en Superbike et une moto en Supersport. C’est volontaire qu’on ne fait pas un communiqué de presse : tu me poses la question, donc je réponds car on n’est pas là pour cacher les choses, mais en fait ça ne m’intéresse pas trop d’en parler. Simplement, c’est fait, mais je n’ai pas trop envie d’en parler parce qu’on ne vit pas une saison facile et j’ai vraiment envie de rester concentré toute la saison avec mes deux pilotes, Andy Verdoïa et Jules Cluzel, ainsi que Valentin Debise à Magny-Cours, parce que c’est important pour lui. Pour moi, pour le team, pour les pilotes, il est donc important de rester à 100 % focalisés sur l’objectif de faire les meilleurs résultats possibles en 2022 ! Alors évidemment, on est toujours obligé de préparer le futur, donc oui ça se passera comme ça en 2023, mais je n’ai vraiment pas d’autres précisions que ça. Et vraiment pas ! Les noms des pilotes… je n’ai vraiment rien, et je ne le préparerai pas avant la fin de l’année : on fait de la course parce que c’est le résultat qui décide, donc je ne vais quand même pas décider maintenant alors qu’on n’a pas fini la saison ! Donc on n’a rien à décider maintenant, si ce n’est que ce sera une moto en Superbike et une moto en Supersport. »

Yamaha, sans doute…
« Yamaha, évidemment, les deux prochaines années. Ce qui est très important, c’est « merci, merci, merci Éric de Seynes ! » parce que le choix initial était peut-être de partir avec deux Superbike, mais notre choix a été de garder le projet en Supersport, et Eric m’a suivi là-dessus, ce qui n’était pas facile. Si on veut continuer le projet avec la Fédération Française de Motocyclisme, la wildcard on ne pourrait pas la faire en Superbike ! Donc pouvoir continuer le projet Supersport, c’est extrêmement important car cela suscite un grand enthousiasme en France, à commencer par celui qui a remporté la deuxième wildcard, Matthieu Gregorio. Il faut vraiment laisser cela en place : c’est l’ADN du GMT 94 ! Si on fait de la course moto, c’est pour permettre que tout le monde puisse en faire.
Et Pirelli nous a également soutenu sur ce projet des wildcards, celle de Matthieu Gregorio mais aussi, et c’est nouveau et extrêmement sport, celle de Valentin Debise. Giorgio Barbier, Pirelli Italie, nous aide sur le projet Magny-Cours, y compris Valentin Debise, parce qu’il a compris que sans lui, le projet ne serait pas aussi fort. En fait, on a aussi besoin d’avoir une locomotive, et si Valentin était prévu aujourd’hui quand même, alors que normalement c’est un projet pour les jeunes, c’est parce que sans lui : quel est le repère des jeunes ? Il apporte énormément en ce qui concerne le niveau. Ce qu’il faut comprendre, c’est que cette année, pour la première fois, Matthieu Gregorio et Johan Gimbert sont deux pilotes qui ont aussi battu des records du tour : à Lédenon, c’est Matthieu qui a commencé à le battre, et à Magny-Cours c’est Johan. C’est impressionnant ! Alors, il en manque encore, on ne va pas s’affoler, la wildcard c’est peut-être encore tôt, mais ils en ont tellement envie… pour faire un bon résultat, si vraiment ils sont conscients que c’est pour apprendre, et pas viser le top 5, 6, 7, parce que ce n’est pas possible. Il en manque encore un peu mais c’est très dur à entendre pour eux, parce que quand on a réussi à faire quelques tours derrière Valentin Debise, on voit le bonheur pas loin. Ce qui se passe et souhaite, et encore une fois merci beaucoup Eric de Seynes qui a toujours accompagné nos projets, et merci maintenant aussi à Pirelli Mondial qui aide au projet championnat de France, aux côtés de la Fédération Française de Motocyclisme, bien sûr. On sent qu’il y a un regard sur ce qui se passe en France. Jusqu’à aujourd’hui, on ne parlait que de l’Espagne et de l’Italie, et bien maintenant la France est regardée par Dorna, le promoteur, et par Pirelli monde : je pense que cela signifie tout le monde observe à l’extérieur qu’il se passe des choses ici. »

 

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WSBK Supersport Interview Christophe Guyot : Des nouvelles de Jules Cluzel, Valentin Debise… et plus ! (1/2) https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-interview-christophe-guyot-des-nouvelles-de-jules-cluzel-valentin-debise-et-plus-1-2/ Wed, 20 Jul 2022 10:30:04 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1004148 Hier mardi, le circuit Carole était privatisé pour le GMT94, dans son expression la plus large, et nous en avons profité pour interviewer Christophe Guyot, en commençant par lui demander des nouvelles de Jules Cluzel. Mais l’actualité de l’équipe française ne se limite pas à cela… Christophe, as-tu des nouvelles récentes de Jules Cluzel ? […]

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Hier mardi, le circuit Carole était privatisé pour le GMT94, dans son expression la plus large, et nous en avons profité pour interviewer Christophe Guyot, en commençant par lui demander des nouvelles de Jules Cluzel.

Mais l’actualité de l’équipe française ne se limite pas à cela…

Christophe, as-tu des nouvelles récentes de Jules Cluzel ?
Christophe Guyot
: « Oui, je l’ai eu il y a un quart d’heure. En fait, il se sent très bien : il dort très bien et il sait que ce n’est pas grave. Évidemment, ça demande du temps car il y a quand même des petites fractures, métatarses 1, 4, 5, et une petite fracture au talon gauche. Donc on lui demande de ne pas poser le talon pendant 30 ou 40 jours, et Magny-Cours est dans 50 jours. On viendra rouler à Carole avant de partir rouler à Magny-Cours, et ça devrait le faire car il est hyper motivé. Il sait que ce n’est pas la gravité de l’accident qu’il a eu l’an dernier, avec un traumatisme crânien. Là, c’était compliqué et c’était tendu. Mais là, c’est sûr que c’est la guigne, il n’y a pas d’autre mot, mais il est bien dans sa tête. D’ailleurs, tout de suite, quand on l’a accompagné à l’aéroport avec Rémi, il rigolait d’une blague phénoménale de notre ami Yann Marian. Je crois qu’il est très fort dans sa tête et j’ai vraiment beaucoup de regrets car c’était vraiment la course où, pour moi, c’est sûr qu’il était sur le podium. Mais bon, c’est comme ça ! C’est comme ça, mais encore une fois il reste beaucoup de courses : Magny-Cours ne sera que l’entame de la deuxième partie de saison, et on va donc considérer que ce sera notre début à nous. »

Le high side de Jules est apparu un peu curieux aux yeux de beaucoup : avez-vous eu le temps d’analyser les datas pour en connaître la cause ?
« Ah ! Non, mais il le sait. Parfois il y a un facteur : Jonathan Rea fait la même erreur au même endroit, et ça se récupère. Mais là, ça ne s’est pas récupéré, et parfois ça se joue à tellement rien ! Ça peut arriver. Je pense que, forcément, il ne partait pas de là où il devait partir et ça stresse toujours un peu. Ils étaient deux, vraiment ! Il suffit de prendre les feuilles et de les regarder sur le site WorldSBK : en FP1 et FP2, ils sont deux pilotes à avoir un très gros rythme, Dominique Aegerter et Jules. Alors Jules un petit poil derrière, deux ou trois dixièmes, mais malgré cela on avait toujours plein d’espoir car ça restait assez loin devant le reste du plateau. Il y avait donc quand même beaucoup d’espoir, et en qualification c’est dommage, car il allume le meilleur partiel dans le secteur 1 et dans le secteur 2, et il se loupe dans le 3e donc il retombe sixième sur la grille de départ au lieu d’être deuxième, et c’est peut-être là que tout s’est déclenché pas comme il fallait. Mais avec des si, on ferait toujours le monde, donc je crois que maintenant on va se contenter du fait qu’il n’y ait rien de grave, mis à part qu’il va louper Most, et normalement on peut espérer qu’il sera en pleine forme à Magny-Cours. »

Sera-t-il remplacé lors de la prochaine manche à Most, en République tchèque ?
« Oui ! Oui parce que de toute façon c’est d’abord une obligation ! »

En Supersport, vous n’avez pas une course de battement comme en MotoGP ?
« Non ! C’est une obligation, mais de toute façon nous l’aurions remplacé. En fait, Valentin Debise s’est inscrit en wildcard. Ce que je ne savais pas, c’est qu’en fait on a eu quand même un bon coup de pouce de Dorna, sans le savoir, parce que quand Valentin m’appelle pour me dire qu’il voudrait faire la wildcard, je lui dis que c’est peut-être mieux qu’il passe par le GMT94, que ce serait plus facile et qu’on allait l’aider. Parce qu’il le faisait avec son équipe et sa moto du championnat de France, et on était d’accord pour lui prêter un moteur et des pièces. Mais en fait, j’ai demandé à Gregorio Lavilla (Dorna) si on pouvait enlever la wildcard. Et ça les arrange, parce qu’ils ont beaucoup de monde derrière. Donc il n’y avait vraiment aucun souci, et là j’ai réalisé qu’on est quand même soutenu du côté de Dorna, et c’est vraiment chouette.
Donc le projet de départ de Valentin à Most se transforme et il y roulera sous les couleurs du GMT94. Il n’était pas spécialement demandeur, parce que de toute façon il aurait eu la même moto mais il y allait avec son team et je pense qu’il y aurait eu deux ou trois mécanos du championnat de France qui auraient été contents, mais je crois que tout le monde accepte qu’on vit un moment pas très facile et que tout le monde joue le jeu. Valentin joue le jeu aussi, et c’est super ! »

A suivre demain…

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WSBK Supersport Donington : Des (mauvaises) nouvelles de Jules Cluzel https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-donington-des-mauvaises-nouvelles-de-jules-cluzel/ Sat, 16 Jul 2022 18:30:05 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1003425 La première course des Supersport à Donington Park a été un enchaînement d’incidents illustrant parfaitement, mais malheureusement, l’effet papillon. A l’issue du tour de chauffe, Unai Orradre (MS Racing Yamaha WorldSSP) n’a plus de visière et est évacué de la grille, mais cela prend du temps et cela entraîne une nouvelle procédure de départ rapide. […]

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La première course des Supersport à Donington Park a été un enchaînement d’incidents illustrant parfaitement, mais malheureusement, l’effet papillon.

A l’issue du tour de chauffe, Unai Orradre (MS Racing Yamaha WorldSSP) n’a plus de visière et est évacué de la grille, mais cela prend du temps et cela entraîne une nouvelle procédure de départ rapide. En conséquence, la course est réduite de 19 à 18 tours.

Lors du départ, Jules Cluzel (GMT94 Yamaha) s’élance bien de sa 6e position, gagne deux places, tout se passe bien jusqu’au virage #4, où plusieurs pilotes sortent dans l’herbe et où Peter Sebestyen (Evan Bros. WorldSSP Yamaha Team) chute en milieu de peloton. Sa moto, en plein milieu de la piste est percutée par celle de Unai Orradre qui s’élançait dernier suite à l’incident précédent. Des débris et de l’huile sont répandus sur la piste, entraînant l’interruption de la course au drapeau rouge et, à nouveau, après un moment d’attente, un raccourcissement de l’épreuve de 18 à 12 tours.

Lors du 2e départ, tout se passe correctement mais certains pilotes sont peut-être, sans doute, plus nerveux qu’à l’habitude, du fait de la course raccourcie et de la multiplication des moments de concentration-déconcentration.

A l’inverse du premier départ, Nicolò Bulega (Aruba.it Racing WorldSSP Team) s’élance mal et chute dans le premier tour après avoir quand même réussi à reprendre provisoirement la tête. Trois tours plus tard, dans le dernier virage, Jules Cluzel subit un lent mais violent high side à la ré-accélération, sans que l’on en connaisse encore la cause, alors qu’il était à la lutte dans le groupe se battant pour le podium.

Bien qu’annoncé « rider OK » par les autorités, le pilote français était évacué sur une civière, visiblement incapable de marcher.

Un premier bilan communiqué par son équipe informe qu’il a « deux métatarses fracturés au pied droit, talon gauche fracturé, et une épaule gauche endolorie qui doit encore être examinée par l’équipe médicale. Un coup de frein net à ce weekend plein d’espoir. Un temps de convalescence d’environ un mois est à prévoir, mais cela doit encore être confirmé à la suite des prochains examens à venir. »

Jules Cluzel est donc évidement forfait pour la suite du week-end et nous lui souhaitons bien sincèrement le plus prompt rétablissement possible.

Crédit Photo : GMT94

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WSBK Supersport Interview Jules Cluzel : Pourquoi est-il si loin cette année ? https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-interview-jules-cluzel-pourquoi-est-il-si-loin-cette-annee/ Thu, 14 Jul 2022 10:30:07 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1002570 Avant la reprise du championnat du monde Supersport, ce weekend à Donington Park, nous avons pu demander à Jules Cluzel de nous expliquer pourquoi il lui était maintenant assez difficile de se battre pour la victoire. Certes, la nouvelle règlementation qui autorise des motos de cylindrée supérieure à sa Yamaha R6 contraint également à lester […]

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Avant la reprise du championnat du monde Supersport, ce weekend à Donington Park, nous avons pu demander à Jules Cluzel de nous expliquer pourquoi il lui était maintenant assez difficile de se battre pour la victoire.

Certes, la nouvelle règlementation qui autorise des motos de cylindrée supérieure à sa Yamaha R6 contraint également à lester celle-ci de 8 ou 9 kilos, ce qui n’est pas le cas pour Dominique Aegerter en tête du championnat, puisqu’il s’agit d’un pilote plus lourd.

Cependant, le pilote du GMT94 n’explique pas l’entièreté de ses résultats à cet état de fait et, au contraire, le relativise au milieu d’autres facteurs…

 


 

Jules, on ne va pas parler de ton parcours qui est connu et on ne va pas parler de tes résultats actuels (« Merci, c’est cool ! » répond Jules en souriant)  mais on va essayer de faire comprendre au grand public pourquoi tu ne gagnes plus alors que Dominique Aegerter est en tête du championnat du monde Supersport, avec la même moto…
Jules Cluzel : « Je vais parler en tant que pilote. C’est assez incompréhensible, frustrant et énervant, mais il y a des raisons. Je ne les connais pas à 100 % mais je pense que c’est la somme de plein de choses. Le facteur des pilotes lourds et des pilotes légers, cela a un impact, cela a un effet, mais je ne pense pas que cela explique à 100 % nos résultats. Je pense qu’on n’était pas entièrement prêt lorsqu’on a attaqué la première course et on a aussi eu de la malchance : je me suis fait percuter lors de la deuxième course à Assen alors qu’on avait fait des réglages pour évoluer et peut-être se rapprocher du podium. C’est sûr qu’on n’allait pas la gagner mais l’objectif du podium était possible. Estoril, pareil : je pense qu’on pouvait faire deux podiums aux deux courses. C’était l’objectif et c’était faisable. Malheureusement j’ai eu un point mort sur la première et je n’ai pas eu le bon réflexe puisqu’en remettant la première la roue s’est bloquée et je suis tombé. Et à la deuxième course, la moto était en panne. Donc voilà, je pense qu’il y a plein plein plein de choses qui, mises bout à bout, font que ça ne l’a pas fait. Mais de toute façon, c’est clair et net qu’on n’aurait pas fait les résultats d’Aegerter, donc il y a un manque de performance qui est clair et qui se voit. L’objectif est de combler l’écart, même si pour moi il n’est pas pensable d’être champion du monde cette année : j’ai vu dès la première course qu’on n’était pas prêt. Maintenant, l’objectif est de faire comme l’année dernière, c’est-à-dire trouver des solutions pour remonter sur le podium et essayer de regagner des courses. »

Pour illustrer ce que Jules Cluzel explique, Rémi Guyot, présent lors de l’interview, apporte alors quelques précisions : « Cette année, nous avons eu droit à une nouvelle électronique avec un blipper et d’autres ouvertures. Pour que celle-ci fonctionne sur la R6, il fallait qu’elle soit essayée et des équipes ont été sélectionnées pour la développer, et y ont donc eu accès avant, mais cela n’a pas été notre cas. Donc là, même à Misano (la dernière manche), on a compris des petites choses sur le frein moteur. »

Jules Cluzel reprend : « Ce qui est malheureux, c’est que c’était sur une course et pas sur les séances d’essais. Les autres étaient prêts avant et c’est pour ça que je dis qu’on n’était pas prêt de ce côté-là. On a eu un temps pourri à Estoril et on a fait des tests à Nogaro mais il a plu aussi. L’électronique a donc fait pas mal de différence car le règlement s’est décidé au dernier moment et notre moteur n’était pas prêt : en essais, on était en moteur d’origine et on a roulé une heure sur le sec. Après, on est parti au Portugal et on a encore eu une heure sur le sec, sans blipper aussi, et après c’était fini : c’était la première course et on ne savait toujours pas s’il fallait rajouter 6 kg ou 10 kg. Bref, c’était plein de petits détails, mais tout mis bout à bout il y a en gros 3, 4 ou 5/10 qui nous pénalisent, et automatiquement les 3/10 supplémentaires que je mettrais n’y sont pas. C’est un ensemble de choses : quand ça fonctionne, tu vas en chercher un peu plus, mais quand ça ne fonctionne pas c’est toujours plus compliqué. Tu es dans une spirale négative. »

Donc quelque part, il vaut mieux que ce soit cet ensemble de choses plutôt qu’uniquement le poids à rajouter, sur lequel vous n’avez quasiment aucune marge de manœuvre…
« Oui, c’est un ensemble de choses et je pense qu’on aura des occasions un peu plus importantes : à Estoril, j’étais troisième avant de chuter et on pouvait viser la deuxième place. Il n’y avait qu’Aegerter qui était intouchable, pour ne parler que d’une autre Yamaha. Pour parler des nouvelles motos, durant la dernière course, on est arrivé vendredi, et quand j’ai vu une MV devant moi, je me suis dit « mais c’est quoi ce truc ? ». Depuis 2009, je n’avais jamais vu autant de différences entre deux motos : en fait, tu sors mieux d’un virage et le mec se barre avec 10 bornes de mieux alors que tu es à l’aspi ! Ça, ça n’arrivait plus.
En plus de ça, il y a des bons pilotes sur ces motos ! Casadei (MV Agusta) a fait des erreurs en début d’année mais n’en fait plus et je n’arrive plus à le doubler, Manzi sur une Triumph ça met du gaz, et sur les Ducati il y a quand même des pilotes d’expérience qui ne font pas d’erreur, donc au final même le top cinq ou six est compliqué ! Pour nous, l’objectif aujourd’hui est de revenir derrière les deux Kawasaki qui se bagarrent en gros pour la quatrième ou cinquième place.
Pour moi, ok ils veulent faire évoluer la discipline et ça devrait être fait l’hiver et comme il faut. Mais vu le timing, c’était prévisible et on savait que cela pouvait donner quelque chose comme ça, mais peut-être pas tant que ça. En gros, l’année dernière, sur les 6 dernières courses, on était tout le temps en bagarre pour la victoire. Tout le temps ! Et même aux tests hivernaux officiels à Aragón, je fais le meilleur tour global des deux jours. Et deux jours après, sur le weekend de course, c’était incompréhensible ! Il y a quand même des trucs bizarres… on n’a pas tout compris !
Au global, il y a quand même des choses positives mais il y a aussi beaucoup d’interrogations et une spirale bizarre où les teams finissent par douter des pilotes et les pilotes des teams. »

Au niveau des autres marques, qui te semble aujourd’hui le plus dangereux ?
« Je n’ai pas vu trop de Ducati, mais la MV était assez impressionnante. En fait, les caractéristiques des motos sont différentes : les MV et les Triumph tournent dans les virages rapides. Dans le Curvone, qui est le virage rapide à Misano, elles nous mettaient un dixième juste dans ce virage-là. En accélération, on accélérait mieux et je sortais mieux des virages, mais par contre dès qu’on faisait 3, 4, 5, 6, elles se barraient. C’est hyper frustrant, parce qu’en fait, si tu veux doubler, au bout d’un moment tu peux perdre patience. Moi, je suis un pilote d’expérience, donc je prends mon temps. Mais si tu as un jeune qui ne réfléchit pas, ça fait direct un carton, parce que, sans exagérer, tu te prends trois ou quatre mètres dans la ligne droite, et au final tu dois retarder ton freinage de trois ou quatre mètres de plus : à un moment, ça ne passe pas, parce que tu n’as pas de mauvais pilotes ! »

Avant la manche de Donington Park, après seulement quatre rendez-vous, Jules Cluzel apparaît à la 12e place du classement général, à 156 points de Dominique Aegerter.
L’année dernière, il a terminé la saison à la 4e position du championnat, en bagarre pour la 3e, après avoir remporté 4 victoires et être monté 9 fois sur le podium.

 

Photos: GMT94

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FFM : Découvrez les pilotes sélectionnés pour les wild cards WSBK de Magny-Cours https://www.paddock-gp.com/ffm-decouvrez-les-pilotes-selectionnes-pour-les-wild-cards-wsbk-de-magny-cours/ Mon, 11 Jul 2022 19:00:04 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1002161 Dans le cadre de la dynamisation du Championnat de France FSBK-FE, la Fédération Française de Motocyclisme avec le soutien du GMT94 et du team Flembbo, a attribué 3 wild cards pour l’épreuve de Magny-Cours, cinquième étape de ce Championnat. Avec l’objectif de promouvoir les meilleurs pilotes du Championnat de France FSBK-FE à l’international et faciliter […]

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Dans le cadre de la dynamisation du Championnat de France FSBK-FE, la Fédération Française de Motocyclisme avec le soutien du GMT94 et du team Flembbo, a attribué 3 wild cards pour l’épreuve de Magny-Cours, cinquième étape de ce Championnat.

Avec l’objectif de promouvoir les meilleurs pilotes du Championnat de France FSBK-FE à l’international et faciliter l’accès au Championnat du Monde WSBK, la FFM franchit une étape complémentaire en offrant 3 wild cards pour l’épreuve WSBK de Magny-Cours les 09,10 et 11 septembre prochains.

Valentin Debise et Matthieu Gregorio en SSP600
Avec 10 victoires en 10 courses disputées, Valentin Debise, patron du Championnat de France en catégorie Supersport 600, remporte la wild card au sein du team Yamaha GMT94 pour participer à la manche tricolore. Valentin disposera d’une Yamaha R6 préparée dans les ateliers de la structure parisienne et bénéficiera du support technique et humain de l’équipe managée par Christophe Guyot.

Auteur d’une saison remarquable en Championnat de France SSP 600 et dauphin de Valentin Debise au classement provisoire, c’est en toute logique que la seconde wild card est attribuée à Matthieu Gregorio. Âgé de 21 ans, le pilote originaire de Fontanes (30) bénéficiera du soutien de la FFM, du GMT94 et de Yamaha pour participer à la 7ème étape du Championnat du Monde WSBK au sein de sa propre structure.

Loris Chaidron lauréat en SSP300
Le jeune Loris Chaidron, récemment vainqueur de la 1ère course SSP300 de Magny-Cours en FSBK-FE, disposera d’une wild card au sein du team Flembbo, notre team français sur le Mondial, pour participer à la manche tricolore du Championnat du Monde Superbike. Ayant plus de 16 ans, âge minimum requis pour participer au mondial SSP300, Loris bénéficiera de l’expérience du team Flembbo pour s’exprimer pour la première fois sur la scène internationale.

 

 

Sébastien Poirier (Président de la FFM) : « Après le succès rencontré en 2021, nous franchissons un nouveau cap cette année en proposant 3 wild cards offertes à des représentants du Championnat de France FSBK-FE. La FFM met tout en œuvre pour aider les pilotes français à s’exprimer sur la scène internationale. Notre partenariat avec le GMT94-Yamaha et le team Flembbo a pour objectif de valoriser notre Championnat de France et de démontrer la qualité sportive des pilotes qui y participent. »

Christophe Guyot (Team Manager du GMT94) : « Le projet wild card mené en FSBK par le GMT94, la FFM et Yamaha apporte enthousiasme et compétitivité à un championnat de France qui affiche chaque week-end des grilles complètes en Supersport 600. Les records ont été battus sur tous les circuits français. Il est certain que dans les années à venir, de nombreux pilotes issus du FSBK se retrouveront au niveau international à défendre les couleurs françaises au plus haut niveau. La FFM et Yamaha nous soutiennent depuis le début pour récompenser le leader du championnat, et maintenant nous sommes également aux côtés de la FFM pour aider le meilleur jeune qu’elle aura désigné. Nous souhaitons bon courage à Valentin pour cette année ainsi qu’à l’heureux élu. Tous les deux porteront au WorldSBK de Magny-Cours ce fantastique projet. »

Laurent Engel (Team Manager du team Flembbo) : « La wild card offre la possibilité au sélectionné de découvrir le fonctionnement d’une structure de niveau mondial. Loris bénéficiera de tout le soutien du team Flembbo, sans aucune différence avec nos coureurs permanents. Il disposera d’une moto officielle, d’un mécanicien attitré ainsi que d’un ingénieur et pourra profiter de toute notre expérience. »

 

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FSBK Projet jeunesse GMT94 : Bilan à la mi-saison (Vidéo) https://www.paddock-gp.com/fsbk-projet-jeunesse-gmt94-bilan-a-la-mi-saison-video/ Sun, 10 Jul 2022 10:30:38 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1001789 Cette année, ils sont 14, dont 10 en catégorie Supersport, à bénéficier du soutien du GMT94 dans le cadre du championnat de France FSBK.  « On aide tous les jeunes qui nous sollicitent » nous explique Christophe Guyot. « On aide en fonction de nos moyens et des partenaires qu’on peut avoir, comme par exemple la Mutuelle des […]

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Cette année, ils sont 14, dont 10 en catégorie Supersport, à bénéficier du soutien du GMT94 dans le cadre du championnat de France FSBK

« On aide tous les jeunes qui nous sollicitent » nous explique Christophe Guyot. « On aide en fonction de nos moyens et des partenaires qu’on peut avoir, comme par exemple la Mutuelle des Motards qui met en avant les pilotes avec des reportages et des films grâce à un salarié qui se déplace sur les courses à cette fin. Mais beaucoup considèrent également que le simple fait d’avoir un logo GMT94 peut les aider à avoir des partenaires, puisqu’ils font partie d’un projet qui récompensera un pilote avec une wild card. Mais nous ne sélectionnons pas des pilotes, on dit oui et on aide comme on peut. Après, on a aussi choisi d’aider des coups de cœur, comme Martin Renaudin qui était super en Challenger 1000, Justine Pedemonte en Supersport 300 ou Marcus Delestre en coupe Yamaha. Eux sortent un peu du truc, c’est plus un coup de coeur. »

Un conseil par ci, un contact par là, mais l’implication du GMT94 dans le championnat de France va bien au-delà de ça puisque 2019 la structure du Val-de-Marne, en collaboration avec la FFM et Yamaha, se mobilise pour offrir une wild card en Mondial au leader du championnat de France. Mais pas que…

« C’est un projet destiné à récompenser le meilleur mais aussi à permettre à tous les jeunes de revoir le championnat de France comme le marchepied vers le haut-niveau international. On est vraiment content parce que ça marche mieux que ce qu’on pouvait penser, car le niveau du championnat s’est vraiment élevé. Cette année, c’est Valentin Debise qui récupère la wild card officielle tous frais payés, mais on aidera aussi un jeune qui souhaite faire une wild card. Ce jeune-là sera choisi par la fédération car ce n’est pas notre rôle de détecter et de décider quel pilote pourra être mieux qu’un autre. Ce pilote, on l’aidera avec un moteur, l’électronique, l’échappement, un ingénieur datas et les conseils. »

Pour cette deuxième wild card à Magny-Cours, plusieurs noms circulent dans le paddock, dont un figurant dans la vidéo ci-dessous…
Wait and see, et, en attendant, apprenons à mieux connaître certains des espoirs de la vitesse française.

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WSBK Supersport : Valentin Debise officiellement wild card à Magny-Cours https://www.paddock-gp.com/wsbk-supersport-valentin-debise-officiellement-wild-card-a-magny-cours/ Sun, 10 Jul 2022 08:00:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1001797 Depuis notre article annonçant sa participation à la manche tchèque du Championnat du Monde Supersport, à Most le  le weekend du 31 juillet, Valentin Debise a été officiellement désigné comme le vainqueur de la wild card pour la manche française à Magny-Cours (9-11 septembre).  Sur la page du GMT94, on peut lire : « Avec […]

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Depuis notre article annonçant sa participation à la manche tchèque du Championnat du Monde Supersport, à Most le  le weekend du 31 juillet, Valentin Debise a été officiellement désigné comme le vainqueur de la wild card pour la manche française à Magny-Cours (9-11 septembre). 

Sur la page du GMT94, on peut lire : « Avec 10 victoires en 10 courses, Valentin Debise remporte pour la deuxième année consécutive la wild card offerte par le GMT94, Yamaha Motor et la Fédération Française de Motocyclisme, pour la manche du mondial WorldSBK sur le circuit de Magny-Cours (France). Rendez-vous du 9 au 11 septembre prochain pour le voir aux côtés de Jules Cluzel et Andy Verdoia ! »

Rappelons que cette dernière est offerte par la FFM, Yamaha et le GMT94, et que l’Albigeois roulera donc, comme l’an passé, au guidon d’une Yamaha R6 aux couleurs du GMT94, à l’image de Jules Cluzel ou Andy Verdoïa.

A l’inverse, sa participation à Most est un engagement personnel, et c’est donc avec sa moto du championnat de France qu’il participera, même s’il bénéficiera pour l’occasion du support technique (moteur, électronique, suspensions, ingénieur data, et toutes les pièces nécessaires) et logistique du GMT94.

 

 

C’est d’ailleurs exactement du même support que bénéficiera l’autre wild card qui sera prochainement choisie par la FFM pour Magny-Cours.

 

Photo d’ouverture: WJ

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WSBK Jules Cluzel parle de son avenir en WSS : « je ne veux pas m’arrêter comme ça » https://www.paddock-gp.com/wsbk-jules-cluzel-parle-de-son-avenir-en-wss-je-ne-veux-pas-marreter-comme-ca/ Sat, 02 Jul 2022 06:00:51 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=999307 Jules Cluzel est d'autant plus déçu de sa présente saison en WSS qu'elle fait partie d'une de ses dernières. Car le temps passe...

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La saison dernière, Jules Cluzel pensait déjà à la retraite mais sa fin de parcours jalonnée par des podiums et autres victoires l’avait convaincu d’une seconde jeunesse. Une impression qui s’est révélée fausse si l’on en juge par son actuel cheminement dans une catégorie Supersport qu’il connait plus que bien. On peut même dire du Français qu’il en est devenu comme un opérateur historique. Celui qui est aussi un des protégés d’Eric Mahé fait le point sur sa campagne en cours en ne cachant pas qu’elle est loin des espérances nourries sur le terreau de l’épilogue 2021. Et surtout, elle ne peut-être celle qui clôture une longue carrière.

Jules Cluzel s’est exprimé sur sa saison en cours sur le site officiel du WSBK et il ne peut nier qu’il est frustré et déçu par un déroulé qui l’a déjà mis hors-jeu dans la course au titre : « nous sommes dans une passe difficile » dit-il et il précise qu’elle l’est d’autant plus qu’elle est bien plus délicate que celle de l’an passé, déjà considérée comme une crise : « l’an dernier, mais nous figurions sur le podium de toutes les courses ou d’une course sur deux. Nous faisions des Tops 4, si ce n’était pas des Tops 3 et on se plaignait… ».

Il ajoute : « nous étions dans une situation critique où tout le monde était stressé. Finalement, quand tout s’est détendu, nous nous sommes mis à gagner pratiquement toutes les courses en fin d’année. C’est le même objectif cette année. Je veux retrouver cette sérénité. Elle ne viendra pas comme ça, il va falloir qu’on trouve des solutions. On a un petit peu de temps, mais le titre, on peut déjà faire une croix dessus ».

Jules Cluzel : « dans ma tête et dans mon cœur, je veux m’arrêter sur des victoires« 

De prime abord, on aurait tendance à mettre sur le compte du nouveau règlement les difficultés rencontrées par le GMT94 avec sa Yamaha R6. Mais l’argument a du mal à tenir lorsque l’on voit Dominique Aegerter remporter toutes les courses avec la même moto mise chez Ten Kate, sans oublier les coups d’éclats de Baldassarri aussi équipé de la sportive d’Iwata. Même si ces pilotes sont plus lourds que le fluet Jules Cluzel qui pâtit d’une réglementation définissant de manière particulière le poids minimum à respecter, l’épouvantail Ducati V2 tant redouté en haut lieu chez Yamaha est encore loin du compte. C’est donc bien au sein du team français qu’il faut trouver des solutions.

Et d’autant plus que Jules Cluzel est plus proche de sa fin de carrière que son début. Il fait allusion à ce temps qui passe inexorablement en mentionnant : « je ne veux pas m’arrêter comme ça. Je veux encore me faire plaisir et on verra ce qui se passe. Nous ne sommes qu’au premier tiers de la saison. Je pense que je suis un pilote d’expérience et j’ai gagné un petit paquet de courses l’an dernier, ça ne s’oublie pas comme ça. Dans ma tête et dans mon cœur, je veux m’arrêter sur des victoires ».

Après avoir conclu la saison 2021 sur une victoire lors de la Course 2 de Mandalika, Jules Cluzel ne compte pour le moment qu’une quatrième place comme meilleur résultat. Il a aussi gagné quatre des six dernières manches du dernier calendrier. Son équipier est son compatriote Andy Verdoia, qui est le plus jeune vainqueur de l’histoire du WorldSSP. Il souffre tout autant que son aîné et même au sens propre avec un problème de syndrome des loges qu’il a dû régler. Il n’a réussi à obtenir qu’un seul Top 10, avec pour meilleur résultat une neuvième place lors de la Couse 1 d’Estoril.

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