Vous avez cherché marini - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/ Toute l'actualité du MotoGP ! Thu, 25 Jan 2024 15:20:26 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.paddock-gp.com/wp-content/uploads/2019/06/cropped-logo_PADDOCK-GP-512-2-32x32.jpg Vous avez cherché marini - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/ 32 32 MotoGP, une source chez Honda le regrette : « avec l’actuelle nouvelle moto, nous aurions sans doute gardé Marc Marquez » https://www.paddock-gp.com/motogp-une-source-chez-honda-le-regrette-avec-lactuelle-nouvelle-moto-nous-aurions-sans-doute-garde-marc-marquez/ Sun, 28 Jan 2024 12:00:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160336 Selon une source que l'on dit proche du dossier, Honda aurait raté l'occasion de garder Marc Marquez en sortant son prototype 2024 trop tard.

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On dit qu’il vaut mieux des remords que des regrets et cette mention identifiée depuis le projet Honda en MotoGP aurait tendance à confirmer l’idée. Ainsi, selon des sources anonymes au sein de l’équipe officielle Repsol, on pense que si le prototype de la moto 2024 avait été prêt plus tôt, Marc Marquez aurait probablement choisi de rester avec son team de cœur, comme il l‘a identifié lors de sa cérémonie de départ avant de prendre ses quartiers chez Ducati Gresini. On estime en effet chez Honda que le prototype développé lors des essais de septembre à Misano aurait pu le convaincre de continuer sous l’auvent HRC. Dans le même temps, le prototype utilisé lors des tests d’après-saison à Valence était aussi 8 kilogrammes plus léger, ce qui est considéré comme une avancée significative.

En septembre, la direction de Honda avait décidé de développer une nouvelle moto dans le but de retenir Marc Marquez, mais le pilote espagnol avait déjà pris la décision de quitter les lieux. Les membres de l’équipe mentionnent par ailleurs que l’homme de Cervera avait demandé des améliorations depuis deux ans, et notamment une moto plus courte et plus légère, et que ces demandes n’avaient pas été satisfaites avant la conception du prototype 2024.

On lit ainsi : « nous aurions très probablement retenu Marc Marquez et, sans aucun doute, nous aurions commencé à rattraper le temps perdu. Marc demandait depuis deux ans de faire une moto plus courte et surtout de l’affiner, de l’alléger et ils ne l’ont jamais écouté ». Une attention finalement captée, mais trop tardivement. A Misano en septembre, les patrons de Honda au Japon et le team manager Alberto Puig « ont décidé de lancer la conception, la construction et le réglage d’une moto » avec l’intention de convaincre le sextuple champion en MotoGP.

Mais le personnel de Honda estime qu’il a pris la décision de partir après avoir été déçu par la moto qui lui a été offerte lors des essais de septembre. Sa décision est devenue officielle en octobre.

Honda

Une source Honda révèle : « si vous enlevez 8 kilos d’une moto en seulement deux mois, si vous y réfléchissez, vous êtes capable de fabriquer une moto gagnante »

Le rapport indique que la nouvelle moto 2024 de Repsol Honda est entièrement nouvelle, avec une hauteur réduite, un nouveau moteur, des suspensions, une aérodynamique revue, et une perte de poids significative… de quoi avoir des regrets, en effet ! « En deux mois, ils ont conçu et construit une nouvelle moto qui, peut-être, après l’avoir testée lors du test de Misano, aurait fait douter Marc Marquez et peut-être qu’aujourd’hui nous aurions encore le meilleur pilote de l’histoire ».

Le fait que Honda ait réussi à alléger la moto de 8 kilogrammes en seulement deux mois est considéré comme une prouesse impressionnante, démontrant le potentiel de l’équipe à revenir aux avant-postes du MotoGP. La nouvelle moto est également décrite comme plus facile à piloter, offrant une amélioration notable par rapport à la saison précédente : « elle est totalement nouvelle : elle est plus basse, elle a un nouveau moteur, des suspensions, un aérodynamisme… elle est complètement nouvelle », cite le rapport qui reprend via El Periodico des sources au sein de Honda. « Alléger une MotoGP de 8 kilos, en deux mois, est une tâche titanesque, croyez-moi ».

« Si vous enlevez 8 kilos d’une moto en seulement deux mois, si vous y réfléchissez, vous êtes capable de fabriquer une moto gagnante », prévient l’anonyme. « Même si vous ne faites rien d’autre à la moto, quand vous perdez huit kilos sur une MotoGP, la moto roule plus, accélère plus et mieux, tire beaucoup plus, freine moins brusquement, et, surtout, cela devient une moto facile à piloter, quel que soit le style ». Des bienfaits dont bénéficieront en revanche Joan Mir, Taka Nakagami et les nouveaux venus Luca Marini chez Repsol et Johann Zarco au sein de LCR.

Honda

Honda

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Rétro : Cet homme est à un tournant de sa carrière https://www.paddock-gp.com/retro-cet-homme-est-a-un-tournant-de-sa-carriere/ Thu, 25 Jan 2024 19:30:30 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1159669 Par Nicolas Pascual. Alberto Puig a une immense carrière, c’est à n’en pas douter. Retour sur l’un des précurseurs ibériques.

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Bien que connu du monde des paddocks pour sa carrière longue comme le bras, Alberto Puig reste une personnalité à part en Grands Prix. À la fois bon pilote, découvreur de talents ou manager Honda Repsol, focus sur un homme qui pèse lourd. Très lourd.

Né en 1967, la carrière professionnelle d’Alberto débute timidement. Ce dernier réalise quelques piges au milieu des années 1980, avant d’intégrer la formation Nieto en 250cc, sans plus de succès. L’aventure se poursuit pendant trois ans chez Yamaha, puis, sur Aprilia. Le pilote Espagnol trouve en la machine Italienne le bon compromis, et engrange une deuxième place prometteuse lors du Grand Prix de Malaisie 1992 sur le circuit de Shah Alam. Ce dernier continue sa saison solide, restant constamment dans le top 10. Malgré une belle troisième place obtenue en Hongrie, ça ne suffit pas. Sixième place au championnat, à l’année prochaine.

Sito Pons le prend sous son aile, et lui propose d’évoluer sur la Honda NSR250. C’est à ce moment que Puig entretient des rapports privilégiés avec les décisionnaires Honda, et bénéficie de la montée en puissance de l’Espagne dans les paddocks. La structure de Sito Pons avait débutée en Grand Prix en 1992, avec Álex Criville au guidon.

 

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Alberto Puig au Grand Prix du Japon 1993. Photo : Rikita

 

Malheureusement, il ne termine le championnat que neuvième : jusqu’ici, une carrière plutôt banale. Mais le passage en 500cc, toujours chez Pons, est meilleur. En 1994, il monte encore et toujours, terminant toutes les courses de la saison dans les huit premiers. Une cinquième place encourageante, qui ouvre le champ des possibles pour l’année 1995. Et ça ne manque pas. Dès les premières joutes, il tient la dragée haute aux Kevin Schwantz et autres Alex Barros. La consécration arrive lors du Grand Prix d’Espagne 1995, à Jerez. Mick Doohan ne profite pas de sa pole position, et laisse le champ libre à un Puig déchaîné.

Ce dernier enfile les tours rapides, et remporte la première course de sa carrière devant son public, collant cinq secondes pleines à Cadalora. Il est d’ailleurs le premier Espagnol à triompher à domicile au plus haut niveau. Une victoire pour l’histoire. La saison se poursuit, deux podiums et puis plus rien. Alors en troisième place du championnat, ce dernier se prend un volume monstrueux aux essais du Grand Prix de France : jambe gauche cassée. Il tente un retour en 1996, marqué par un podium au Castellet, mais sans plus. Il décide de prendre sa retraite sportive en 1997. Cette blessure nous gâcha peut être d’un grand talent, mais telle est la dure loi du sport.

 

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Ici à Suzuka en 1994. Photo : Box Repsol

 

La seconde carrière d’Alberto est sans doute plus belle. Travaillant pour la formation espagnole, il apporte son soutien et son expérience à un certain Dani Pedrosa au tout début des années 2000. Ce dernier réussit à prendre trois titres, et donne toujours plus de légitimité à Puig. C’est aussi lui qui canalisa, avec Lucio Cecchinello, le fougueux prodige Casey Stoner.

Il fait partie des rares a savoir repérer le talent brut, et à le modeler pour l’amener au maximum de sa capacité. La légende australienne, d’ailleurs, ne tarit jamais d’éloges pour son mentor espagnol. C’est donc tout naturellement que ce précurseur, ce professeur de la ‘génération dorée’ accède à des postes prestigieux ; il est aujourd’hui manager de l’équipe Repsol Honda. Son franc-parler lui vaut souvent quelques critiques, mais il ne faut pas omettre l’importance de cette homme dans le paysage moto du XXIe siècle.

 

Ici avec Dani Pedrosa en 2006, l’un de ses poulains. Photo : Box Repsol

Depuis quelques temps, sa légitimité est remise en cause au vu des échecs cuisants de « son » équipe. Après quelques choix de pilotes non inspirés, Puig est au pied du mur. Marc Marquez est parti, et il doit désormais faire confiance à Luca Marini et Joan Mir pour redresser la barre, même si ce dernier sort d’une saison historiquement décevante. Peuvent-ils lui permettre de sauver son glorieux héritage en Grands Prix ? Réponse dans quelques mois.

En attendant, dites-moi ce que vous pensez d’Alberto Puig en commentaires !

 

Ici sur le podium avec Mick Doohan et Alex Crivillé au Grand Prix des Pays-Bas 1995. Photo : Box Repsol

 

Photo de couverture : Box Repsol

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MotoGP, Giacomo Guidotti révèle l’ambiance chez Honda : « ils vous habillent avec une veste et un pantalon sans poches pour que vous n’emportiez rien avec vous » https://www.paddock-gp.com/motogp-giacomo-guidotti-revele-lambiance-chez-honda-ils-vous-habillent-avec-une-veste-et-un-pantalon-sans-poches-pour-que-vous-nemportiez-rien-avec-vous/ Tue, 23 Jan 2024 18:00:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158919 Dans la famille Guidotti connue du paddock, le frère ainé Giacomo parle de sa longue expérience acquise chez Honda qui est aussi révélatrice.

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La famille Guidotti n’est pas une inconnue dans le monde de la course moto. Le père Fabrizio a ainsi travaillé pendant de nombreuses années chez Aprilia, contribuant notamment à l’émergence de pilotes tels que Max Biaggi et Valentino Rossi à Noale. Le plus jeune fils, Francesco, occupe actuellement un poste de haut niveau en tant que team manager chez KTM. Quant à l’aîné, Giacomo, il est un leader technique chevronné et fait partie de HRC depuis 2017. Et il nous en apprend plus sur les mœurs, us et coutumes du blason ailé …

Dans un récent épisode du podcast #atuttogas de Moto.it, Giacomo Guidotti partage son expérience en tant que technicien travaillant chez HRC. Il souligne l’importance de ce poste pour ceux qui vivent de la course, mentionnant qu’il a toujours aspiré à travailler dans des équipes officielles. En 2016, Dani Pedrosa cherchait un technicien pour les deux années suivantes, et Guidotti a eu l’opportunité d’être choisi par le « titanium », décrivant cette expérience comme une belle école : « Dani est très professionnel » assure l’Italien. « Sa précision dans le pilotage se reflète également dans sa façon de communiquer avec les techniciens pour la mise au point. C’était une expérience importante pour moi, une belle école ».

Guidotti

Giacomo Guidotti : « il aurait été utile d’avoir Dani Pedrosa avec nous »

Giacomo Guidotti évoque également la relation de travail avec Pedrosa, mettant en avant son professionnalisme et sa précision dans la communication avec les techniciens du box. Il parle du respect mutuel entre Pedrosa et Marc Marquez, soulignant combien Pedrosa a manqué à Honda ces dernières années : « nous aurions besoin d’un Pedrosa chez chaque constructeur, et il aurait été utile de l’avoir avec nous ».

Le technicien aborde également d’autres pilotes, tels que Takaaki Nakagami et Joan Mir, partageant des observations sur leurs performances et leurs défis respectifs : « Nakagami est un pilote très rapide, Marc Marquez a aussi étudié certaines de ses qualités, malheureusement il est aussi en difficulté à cause de blessures. Quant à Joan Mir les attentes de chacun étaient très différentes, nous ne parvenons pas exprimer notre potentiel, même si le pilote y met de la vitesse et de la volonté ».

Il exprime aussi déjà son admiration pour le nouvel arrivé Luca Marini, notant sa froideur et sa rationalité face aux difficultés lors des essais à Valence : « j’ai été frappé par sa froideur et sa rationalité avec lesquelles il a affronté les difficultés. La façon dont il s’est comparé aux Japonais est très intéressante et engageante, cela a ouvert des fenêtres importantes pour le prochain test. Une surprise ? Non, honnêtement, je m’y attendais comme ça, mais j’ai vraiment aimé ça ».

L’ainé des Guidotti partage également son expérience au HRC au Japon, décrivant l’expérience particulière de se faire habiller par l’équipe sans pouvoir emporter quoi que ce soit… « C’est une expérience particulière : quand vous arrivez, ils vous habillent, avec une veste et un pantalon sans poches, vous ne pouvez rien emporter avec vous ».

En regardant vers l’avenir, Giacomo Guidotti se montre optimiste quant à l’engagement de Honda à partir de 2023, espérant que la marque pourra redevenir compétitive malgré les nombreux défis encore à relever : « il y a un grand engagement, Honda peut redevenir compétitif, même si c’est plus difficile que par le passé. Espérons que le pire soit maintenant derrière nous » termine-t-il.

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Guidotti Giacomo

 

 

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MotoGP : la taille et le poids des pilotes vont-ils amener à un changement du règlement comme en WSBK ? https://www.paddock-gp.com/motogp-la-taille-et-le-poids-des-pilotes-vont-ils-amener-a-un-changement-du-reglement-comme-en-wsbk/ Sun, 21 Jan 2024 17:00:27 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158780 Le WSBK détermine à présent le poids minimum réglementaire en prenant en compte celui du pilote, comme en Moto2 et Moto3. Et le MotoGP ?

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Le passage du WorldSBK à un poids minimum combiné pilote et moto pour 2024 a suscité des débats dans la communauté du MotoGP. Certains pilotes de renom soutiennent depuis longtemps que l’absence de poids combiné donne un avantage injuste aux pilotes plus petits, tandis que d’autres soulignent les inconvénients pour les pilotes plus grands lors de freinages brusques ou dans des conditions météorologiques difficiles. Voici un point de situation, avec une liste révélant la morphologie des pilotes actuellement en lice dans la catégorie reine des Grands Prix.

Le compromis proposé par le WorldSBK consiste à imposer un poids minimum pour la moto ainsi qu’un nouveau poids de référence pour le pilote. Les pilotes pesant moins que la référence devront ajouter un certain poids supplémentaire à leur machine. Cependant, cette approche a pris grand soin d’éviter de surcharger la moto d’un pilote léger avec des quantités dangereuses de lest.

Il est intéressant de noter que les catégories Moto3 et Moto2 ont déjà adopté un poids combiné pilote et moto. Certains pilotes, comme Luca Marini, espèrent que le WorldSBK ouvrira la voie à l’utilisation d’un poids combiné dans la catégorie reine du MotoGP à l’avenir : « ils essaient en WSBK et je suis très curieux à ce sujet car peut-être qu’à l’avenir, cela viendra en MotoGP ».

La liste des pilotes MotoGP 2024 montre une différence de poids relativement faible entre les pilotes les plus petits et les plus grands, ce qui soulève la question de la nécessité d’un poids combiné. Cependant, il convient de noter qu’il y a quelques années à peine, la différence de poids entre les pilotes était beaucoup plus importante.

Indonésie MotoGP

Luca Marini : « ils essaient en WSBK et je suis très curieux à ce sujet car peut-être qu’à l’avenir, cela viendra en MotoGP »

Il est important de trouver un équilibre afin de ne pas exclure les pilotes plus gros du MotoGP tout en évitant de désavantager excessivement les pilotes plus petits. Il est également important de reconnaître que les pilotes de petite taille ont généralement plus de facilité à prendre du poids et du muscle, tandis que leurs homologues de grande taille et déjà minces peuvent avoir plus de difficulté à en perdre davantage.

En fin de compte, il est essentiel de surveiller attentivement l’impact du changement de poids en WorldSBK et de prendre en compte les opinions des pilotes afin de trouver la meilleure solution pour assurer une compétition équitable dans la catégorie reine du MotoGP.

Liste des pilotes avec leur taille et leur poids :

Augusto Fernandez : 72 kg/180 cm

Alex Rins : 72 kg/176 cm

Takaaki Nakagami : 70 kg/175 cm

Luca Marini : 69 kg/184 cm

Joan Mir : 69 kg/181 cm

Raul Fernández : 68 kg/179 cm

Fabio di Giannantonio : 68 kg/175 cm

Johann Zarco : 68 kg/171 cm

Francesco Bagnaïa : 67 kg/176 cm

Franco Morbidelli : 67 kg/176 cm

Aleix Espargaró : 66 kg/180 cm

Jorge Martín : 65 kg/167 cm

Alex Márquez : 65 kg/180 cm

Fabio Quartararo : 64 kg/177 cm

Jack Miller : 64 kg/173 cm

Maverick Viñales : 64 kg/171 cm

Marc Márquez : 64 kg/169 cm

Enea Bastianini : 64 kg/168 cm

Classeur Brad : 63kg/170cm

Miguel Oliveira : 63 kg/170 cm

Pedro Acosta : 62kg/171cm

Marco Bezzecchi : 61 kg/174 cm

MotoGP

 

 

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MotoGP : Matteo Gabarrini entre à la cour de Valentino Rossi, l’annonce de la VR46 Académie https://www.paddock-gp.com/motogp-matteo-gabarrini-entre-a-la-cour-de-valentino-rossi-lannonce-de-la-vr46-academie/ Wed, 17 Jan 2024 17:00:47 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158282 Matteo Gabarrini est la nouvelle recrue de l'académie VR46 de Valentino Rossi et il devra prouver qu'il a été sélectionné pour son talent.

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Matteo Gabarrini, pilote CIV PreMoto3 et fils de Cristian Gabarrini, chef mécanicien de Pecco Bagnaia, entre à la VR46 Académie de Valentino Rossi. Sa première sortie « officielle » s’est faite lors des 100 km des Champions.

Par Diane Tamantini de Corsedimoto

Après la confirmation de la présence de Matteo Gabarrini aux 100 km des Champions, une annonce est arrivée. Le petit pilote de Senigallia, actif dans le CIV PreMoto3 avec Pasini Racing Team, arrive à la VR46 Académie, donc dans « l’école » de Valentino Rossi. Une opportunité intéressante pour le jeune Gabarrini, fils de Cristian Gabarrini qui n’est pas un inconnu pour ceux qui suivent le MotoGP et surtout Ducati.

Matteo Gabarrini

Matteo Gabarrini fait la fierté de son père Cristian, chef mécanicien de Pecco Bagnaia

En 2023, il a terminé huitième au classement général du PreMoto3 italien avec deux podiums au compteur. L’entrée dans la VR46 Académie est la première annonce concernant sa saison 2024. Pour l’instant il n’y a pas eu de confirmation officielle pour son année de course.

« Nous sommes très heureux d’annoncer l’entrée de Matteo Gabarrini dans la VR46 Riders Académie. Après avoir participé à quelques sorties de sport moto avec les pilotes actuels et consolidés de l’Académie, Matteo fait officiellement partie du groupe ».

C’est ainsi que la VR46 Académie a officiellement annoncé l’arrivée du jeune pilote né en 2009 originaire de Senigallia. « Je suis vraiment heureux d’en faire partie » est le commentaire du jeune Matteo Gabarrini. « Je tiens à remercier Valentino et tout le staff pour cette belle opportunité. Cette année, il y a toutes les conditions pour réussir et je ferai de mon mieux pour aller le plus loin possible ! ».

 

 

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MotoGP : Repsol réduit la voilure et Honda réagit avec moins d’espace sur le carénage : il y a de l’eau dans le gaz pour les partenaires de 30 ans https://www.paddock-gp.com/motogp-repsol-reduit-la-voilure-et-honda-reagit-avec-moins-despace-sur-le-carenage-il-y-a-de-leau-dans-le-gaz-pour-les-partenaires-de-30-ans/ Wed, 17 Jan 2024 12:00:46 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158611 Honda a perdu Red Bull et revoit ses accords avec Repsol qui n'apprécierait pas d'être ainsi traité à la veille d'une saison charnière.

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Honda a annoncé la présentation de ses troupes pour la saison 2024 de MotoGP sous le parrainage de Repsol à Madrid le 13 février prochain, mais tout n’est pas encore organisé pour cet événement majeur. Ainsi, la présence de Repsol serait cette saison considérablement réduite sur les Honda officielles en MotoGP, le fabricant japonais incorporant plutôt ses couleurs corporatives. Cette année marquera pourtant le 30e anniversaire du partenariat entre Repsol et Honda, une association qui a rendu sa livrée orange l’une des plus reconnaissables de l’histoire de la course moto. Cependant, malgré cette année importante pour leur association de longue date, le géant espagnol du pétrole aura une exposition limitée de sa marque sur les deux RC213V d’usine, tandis que la taille des logos Repsol sur les stands, les camions et l’hospitalité Honda sera également réduite…  

Repsol a renouvelé son contrat avec Honda en 2023 pour un an avec une option pour un second bail, sous certaines conditions. L’une des principales stipulations était la présence continue de Marc Marquez dans l’équipe, ce qui semblait déjà incertain compte tenu de la baisse de performance de la marque ces dernières années. Le départ de Marquez vers Gresini Ducati a permis à Repsol de négocier les finances de l’accord et de réduire son implication. En conséquence, Honda estime que la contribution de Repsol en tant que sponsor n’est pas suffisante pour lui donner une présence aussi importante sur la livrée de la RC213V.

De plus, la marque japonaise cherche à renforcer son image de marque et l’un de ses objectifs à moyen terme est d’étendre l’utilisation de ses couleurs corporatives rouge, blanc et bleu dans toutes les équipes d’usine de différentes disciplines. Honda utilise déjà ce schéma de couleurs en World Superbike, au Dakar et en motocross.

Luca Marini devrait également effectuer des essais privés pour Honda, Photo : Repsol Media

La décision de Honda n’a pas été bien accueillie par Repsol

La décision de Honda n’a pas été bien accueillie par Repsol, qui poursuit les négociations avec la marque basée à Tokyo pour étendre sa présence sur les prototypes d’usine. En fait, à seulement deux semaines du début des essais de présaison à Sepang, où Honda roulera avec des carénages noirs, il n’y a pas d’accord sur le design final des motos qui seront pilotées par Joan Mir et Luca Marini cette saison apprend-on d’Autosport. Les deux pilotes du HRC attendent toujours d’être appelés pour la séance photo habituelle du lancement de l’équipe, qui aura lieu le 13 février à Madrid et sera organisée par Repsol, comme l’a annoncé la compagnie pétrolière espagnole mardi.

En plus de réduire la présence de Repsol et de sa couleur orange, Honda a perdu le parrainage de Red Bull à la suite du départ de Marc Marquez. Cela signifie qu’il n’y aura pas de branding Red Bull sur les carénages de la moto ou ailleurs dans son unité d’hospitalité dans le paddock. Pour le moment, Honda ne prévoit pas d’ajouter de nouveaux sponsors, tandis que certains des sponsors existants présents sur les combinaisons des pilotes, les camions et l’hospitalité, tels que la brasserie Estrella Galicia, n’ont pas l’intention d’incorporer leurs logos sur les carénages de la Honda 2024.

Dans cette situation, la 30e saison de Repsol en tant que sponsor de Honda dans le championnat du monde ne se déroulera pas comme prévu, d’autant plus que le championnat se dirige vers l’utilisation de 40% de carburants non fossiles en 2024 et de 100% d’essence synthétique en 2027. C’est une transition dans laquelle Repsol espère jouer un rôle de premier plan, il reste donc à voir si elle ira de pair avec Honda pendant cette phase…

Alberto Puig

 

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MotoGP, Pablo Nieto VR46 Ducati : « nous savons qu’il sera très difficile d’égaler ou d’améliorer les performances de l’an dernier » https://www.paddock-gp.com/motogp-pablo-nieto-vr46-ducati-nous-savons-quil-sera-tres-difficile-degaler-ou-dameliorer-les-performances-de-lan-dernier/ Wed, 17 Jan 2024 06:00:53 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158265 Pablo Nieto sait que ses troupes VR46 auront fort à faire pour déjà égaler en 2024 le bilan d'une belle saison 2023, mais il y croit.

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L’équipe VR46 de Valentino Rossi se prépare pour sa troisième saison en MotoGP avec de grandes attentes. Pablo Nieto, le directeur d’équipe, parle des défis à venir et de l’arrivée de Fabio Di Giannantonio. L’équipe a connu une saison fantastique l’année dernière, avec Marco Bezzecchi terminant à la troisième place du classement des pilotes. Cependant, Luca Marini ne sera plus aux côtés de Bezzecchi cette année, car il a rejoint Repsol Honda. À sa place, Di Giannantonio, qui a fait une fin de campagne 2023 remarquée dans le championnat, rejoindra l’équipe.

Pablo Nieto reste réaliste quant aux attentes pour la prochaine saison et souligne l’importance de l’équipe et de son fonctionnement harmonieux dans sa réussite. Il est fier d’avoir pu recruter des personnes qu’il connaissait déjà, ce qui contribue à la bonne dynamique de l’équipe : « la chose la plus difficile à gérer est toujours le staff, nous sommes presque 50 personnes et pour finir chacun a ses propres affaires » dit le manager espagnol à Motosan. « C’est la deuxième famille, voire presque la première, car on passe plus de temps loin de chez soi qu’en famille. L’une des choses clés pour moi était de faire venir des personnes que je connaissais déjà. Je pense que c’est l’une des clés qui expliquent pourquoi l’équipe travaille si bien ».

Malgré la blessure de Marco Bezzecchi l’année dernière, l’équipe a réussi à obtenir de bons résultats, mais Nieto reconnaît qu’il sera difficile de les répéter cette année… « Il a été opéré dimanche et était sur la moto vendredi » se souvient-il à propos de ce moment compliqué en pleine campagne outre-mer. « Normalement, des semaines s’écoulent toujours entre l’opération et le retour sur la piste. Ce week-end a été un week-end atypique, parce que nous avons eu tellement d’euphorie, il y a eu quelque chose auquel personne ne s’attendait ». Soit une troisième place au Sprint et une cinquième position au Grand Prix d’Indonésie après s’être élancé du neuvième rang.

MotoGP, Fabio Di Giannantonio

Pablo Nieto : « nous apporterons toute l’aide possible à Fabio Di Giannantonio »

Mais il mentionne aussi : « nous savons qu’il sera très difficile d’égaler ou d’améliorer les performances de l’an dernier. Nous allons essayer de faire de notre mieux, de nous améliorer surtout là où nous avons échoué l’année dernière ».

L’arrivée de Di Giannantonio est un ajout prometteur à l’équipe. Nieto souligne son talent et les performances impressionnantes qu’il a réalisées l’année dernière. Bien qu’il ne fasse pas partie de la VR46 Académie, Di Giannantonio bénéficiera du soutien total de l’équipe et de l’entourage de VR46. L’équipe s’engage à fournir toute l’aide nécessaire à Di Giannantonio pour qu’il puisse s’entraîner et se préparer au mieux : « en tant qu’équipe, nous lui apporterons toute l’aide possible pour qu’il puisse s’entraîner » promet Pablo Nieto. « Il aura ses jours d’entraînement et tout cela sera géré par nous, pour pouvoir lui donner un coup de main, afin qu’il ait tout ce dont il a besoin pour pouvoir progresser ».

L’équipe VR46 est donc prête à relever les défis de la prochaine saison de MotoGP. Malgré les résultats exceptionnels de l’année dernière, ils restent réalistes quant à leurs attentes. L’arrivée de Di Giannantonio apporte une nouvelle dynamique à l’équipe, et les hommes de Valentino Rossi sont déterminés à lui fournir tout le soutien nécessaire pour qu’il puisse s’épanouir.

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MotoGP, Luca Marini ou l’émancipation comme raison d’être : « j’ai ma propre identité, j’aime le chemin que je suis et je veux continuer sur ce chemin » https://www.paddock-gp.com/motogp-luca-marini-ou-lemancipation-comme-raison-detre-jai-ma-propre-identite-jaime-le-chemin-que-je-suis-et-je-veux-continuer-sur-ce-chemin/ Tue, 16 Jan 2024 11:00:30 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158167 Son nom ne l'indique pas comme par exemple un Alex Marquez, mais Luca Marini est du même sang qu'une légende vivante du paddock.

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Avec Alex Marquez, Luca Marini évolue dans sa carrière et sa vie avec cette question immanquablement en suspens : être le frère, et même un demi, d’un champion à la dimension d’une légende est-il une bénédiction ou une malédiction ? Pour l’Italien, il s’agit de s’émanciper de l’ombre pesante de Valentino Rossi. Il reconnait avoir aussi profité de son aura et de son expérience. Mais s’il a filé chez Honda en quittant le team VR46, c’est aussi pour écrire sa propre histoire.

En plus de s’affirmer dans les pelotons lors des compétitions, Luca Marini a dû créer sa propre personnalité et travailler peut-être encore plus intensivement que les autres pour arriver là où il est maintenant. Être du même sang que Valentino Rossi lui a certainement ouvert des portes, mais il a dû aussi faire ses preuves par lui-même. « Beaucoup de gens pensent qu’être le frère de ‘Vale’ rend tout plus facile car les portes sont ouvertes partout » commente l’Italien sur motogp.com. « Mais la vérité est un peu différente ».

« C’est vrai qu’on m’a donné de bonnes opportunités. Mais en même temps, j’ai dû aussi travailler intensivement sur moi-même. Vous pouvez me croire, j’ai vraiment mis tous les efforts pour arriver là où je suis maintenant, soit être un pilote MotoGP et être capable d’obtenir de tels résultats », insiste Luca Marini.

Luca Marini estime que Rossi est l’un des plus grands pilotes de tous les temps en termes de talent et de vitesse, mais il souligne également l’importance du travail effectué en dehors de la moto. Marini affirme qu’il a appris énormément en écoutant Rossi et ses ingénieurs lorsqu’il était jeune, ce qui lui a permis de développer ses propres compétences et expériences : « quand j’étais jeune, j’ai beaucoup appris rien qu’en écoutant « Vale » et ses ingénieurs. Grâce à ses retours et à sa façon de travailler, j’ai essayé de me constituer une riche expérience. J’ai pu m’en servir plus tard dans mes conversations avec mes ingénieurs », dit-il.

Luca Marini

Luca Marini : « le travail que Valentino Rossi faisait quand il n’était pas sur la moto était absolument incroyable »

« Je pense qu’en ce qui concerne cela, notamment dans la façon dont il travaille dans le box, ‘Vale’ est l’un des plus forts de tous les temps. En termes de talent et de vitesse, il est certainement le plus grand que notre sport n’ait jamais connu » » loue Luca Marini, et il souligne : « mais c’était aussi le travail qu’il faisait quand il n’était pas sur la moto qui était absolument incroyable ».

Le demi-frère se sent maintenant confiant dans sa propre personnalité et veut continuer à suivre son propre chemin dans sa carrière de pilote de MotoGP. Parfois, il se surprend encore à réaliser qu’il est vraiment un pilote de MotoGP … « Je crois que j’ai créé ma propre personnalité, ma propre identité. J’aime le chemin que je suis et je veux continuer sur ce chemin. Parfois, j’ai encore peine à réaliser que je suis vraiment un pilote MotoGP ».

Au cours des trois saisons que Marini a complétées jusqu’à présent dans la catégorie reine, il n’a pas encore remporté de victoire en Grand Prix. Il a déjà réalisé à la fois la pole en qualifications et le podium en course. Il est désormais lié à Honda jusqu’à fin 2025. Cela fait de lui l’un des deux seuls pilotes de la grille MotoGP actuelle à disposer d’un contrat valable au-delà de 2024. L’autre est Brad Binder, dont le contrat KTM était même conclu jusqu’à fin 2026.

100 Km des Champions 2024, le couple formé par Luca Marini et Valentino Rossi gagne

 

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People MotoGP : Red Bull toujours plus loin de Honda… https://www.paddock-gp.com/people-motogp-red-bull-toujours-plus-loin-de-honda/ Mon, 15 Jan 2024 09:00:47 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158340 Dans la saga hivernale du MotoGP, la future livrée de la Ducati de Marc Marquez, il y a quelques hypothèses et propositions graphiques, dont certaines magnifiquement réalisées, et puis il y a les indices. Joan Mir, pilote Repsol Honda 2023 et 2024, vient justement d’apporter le sien… Nous avons déjà rapporté que le logo Red […]

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Dans la saga hivernale du MotoGP, la future livrée de la Ducati de Marc Marquez, il y a quelques hypothèses et propositions graphiques, dont certaines magnifiquement réalisées, et puis il y a les indices. Joan Mir, pilote Repsol Honda 2023 et 2024, vient justement d’apporter le sien…

Nous avons déjà rapporté que le logo Red Bull ne figurait plus sur la liste des sponsors du site officiel de Repsol Honda. Une première depuis 2015, venue troublée par l’apparition de Luca Marini dans une vidéo non moins officielle, avec un polo orné des deux taureaux rouges encadrant le célèbre rond jaune sur la manche droite.

Un imbroglio démêlé partiellement par le site Speedweek appartenant à la boisson énergétique autrichienne, et conforté par Joan Mir grâce à quelques photos de son entraînement hivernal sur les réseau sociaux.

Le Majorquin, qui n’avait pas arboré les couleurs de l’élixir depuis la Red Bull MotoGP Rookies Cup en 2014, en avait à nouveau hérité en 2023 à son arrivée chez Honda.

Gold & Goose / Red Bull Content Pool

Bas de carénage, garde-boue et casque formaient le package de base en MotoGP, avec de plus son intronisation parmi les meilleurs sportifs du monde

Hélas, cela n’aura apparemment duré qu’une saison, car si les deux premiers messages publiés sur Instagram datent de la saison passée et montrent les couleurs en question, le dernier, datant d’hier, nous montre un Joan Mir dont le casque est recouvert d’adhésif noir à l’endroit des Bovidés…

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MotoGP, Paolo Campinoti patron de Pramac fait sensation : « Jorge Martin partira, il pourrait aller chez Honda en 2025 » https://www.paddock-gp.com/motogp-paolo-campinoti-patron-de-pramac-fait-sensation-jorge-martin-partira-il-pourrait-aller-chez-honda-en-2025/ Mon, 15 Jan 2024 06:00:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158079 Paolo Campinoti est le patron d'un team Pramac déjà convaincu de perdre à la fin de cette année Jorge Martin.

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Avec cette étonnante sortie de Paolo Campinoti, force est de constater que la saison 2024 n’a même pas encore commencé que le marché des transferts en vue de la campagne 2025 et au-delà pose déjà son étal. Ainsi, si le patron de l’équipe Pramac n’a aucun doute sur la poursuite de sa collaboration avec Ducati, il se montre plus que dubitatif sur l’opportunité de garder Jorge Martin dans son giron. Il invite même le constructeur de Borgo Panigale à partager ce doute, jusqu’à l’alerter ouvertement sur un départ en direction de Honda … Une éventualité que le Martinator n’exclut pas par ailleurs.

Car l’impératif de Jorge Martin est simple. En 2025, il veut un guidon dans une équipe usine, et si sa priorité est de se parer du rouge Ducati, ce n’est pas forcément l’impératif à Borgo Panigale qui attend de voir Enea Bastianini saisir sa seconde chance en 2024 tout en ayant sous la main Marco Bezzecchi – qui a aussi déclaré sa flamme aux troupes de Davide Tardozzi – et surtout un œil sur le nouvel arrivant Marc Marquez

Jorge Martin est avec Pramac Racing depuis son arrivée en MotoGP en 2021, mais après avoir terminé deuxième du championnat l’année dernière, son parcours comme pilote satellite touche à sa fin. En 2025, s’il ne change pas de statut dans le clan Ducati, il a déjà signalé qu’il envisagerait d’autres constructeurs.

Justement : tous les autres constructeurs peuvent avoir des places disponibles pour l’année prochaine, car au moins l’un de leurs pilotes actuels sera sans contrat. L’un d’entre eux est Repsol Honda, où Joan Mir a un bail qui court jusqu’en 2024, Luca Marini ayant en revanche signé pour deux ans. Le propriétaire de Pramac, Paolo Campinoti, n’exclut pas que Martín rejoigne le constructeur japonais.

Ducati

Paolo Campinoti a déjà un nom en tête pour remplacer Jorge Martin

Considérant comme « certain » que ce sera la dernière saison de Martin avec Pramac, l’Italien a déclaré à La Gazzetta dello Sport que l’avenir pourrait impliquer Honda : « je pense qu’il partira. Il pourrait aller chez Honda. Ils ont besoin d’un pilote fort et, parmi les plus jeunes, c’est certainement celui qui offre le plus de garanties ».

Lancé dans ses prédictions, Paolo Campinoti voit même plus loin que son auvent Pramac : « je vois Marc Marquez davantage dans l’équipe d’usine Ducati. Je ne pense pas qu’il aurait fait une telle démarche en direction de Gresini s’il n’avait pas cette option. Je ne sais pas s’il a eu des garanties bien sûr, mais le voir rouler seulement une année dans une équipe client sur une moto de l’année dernière me laisse un peu perplexe ».

Revenant à ses ouailles, il se projette sur ses options pour remplacer Jorge Martin. Sa priorité semble être Fermin Aldeguer, et la rumeur voudrait qu’il aurait même déjà signé un précontrat… Sinon, un Enea Bastianini venu de l’usine ou un Marco Bezzecchi promu de la VR46 pourrait faire l’affaire.

Jorge Martin

Jorge Martin

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MotoGP, Alberto Puig tord le cou à cette rumeur : « je n’ai jamais envisagé de recruter Pedro Acosta » https://www.paddock-gp.com/motogp-alberto-puig-tord-le-cou-a-cette-rumeur-je-nai-jamais-envisage-de-recruter-pedro-acosta/ Sun, 14 Jan 2024 17:00:37 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158027 Alberto Puig parle du cas Pedro Acosta pour mieux clarifier cette situation : il n'a jamais pensé à le recruter, car ce n'est pas le moment.

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Lors de la recherche d’un successeur à Marc Marquez chez Honda, de nombreux noms ont été évoqués, mais le directeur de l’équipe, Alberto Puig, a exclu certains d’entre eux dès le départ. Finalement, Luca Marini de VR46-Ducati a été choisi comme équipier de Joan Mir, ce qui a été une surprise pour certains. Dans une interview, Puig explique que le choix s’est basé sur l’analyse de la carrière de Marini en Moto2 et en MotoGP, ainsi que sur son intérêt manifesté dès l’annonce du départ de Marquez. Mais il a aussi tenu à tordre le cou à cette rumeur voulant que Pedro Acosta était aussi une cible pour la succession de l’octuple Champion du Monde …

Un bruit qui court depuis d’ailleurs l’an passé, né du moment où KTM ne savait pas trop comment satisfaire cinq pilotes avec quatre motos engagée en MotoGP. Une rumeur qui se fondait aussi sur le fait que, la dernière fois que Honda a promu un pilote talentueux du Moto2 directement à l’équipe d’usine, c’était avec un certain Marc Marquez qui avait spontanément déclenché une série de succès sans précédent pour le constructeur … Et comme tout le monde s’accorde à voir Pedro Acosta comme le successeur de Marc Marquez

Mais ce raccourci n’a pas été validé par un Alberto Puig qui insiste sur le fait que les temps ont changé … Et hélas pas en bien pour Honda dont la lune de miel avec Marc Marquez s’est transformé, fin 2023, en rupture conventionnelle … Sur Marca, le chef d’équipe explique : « je n’ai jamais envisagé cela. Nous n’avons jamais envisagé de recruter un pilote non-MotoGP pour la saison prochaine parce que nous pensons qu’Acosta ou Fermin Aldeguer n’ont aucune expérience sur une moto MotoGP ».

Alberto Puig

Alberto Puig : « nous savons qu’il y a des pilotes Moto2 très rapides, mais les recruter maintenant aurait été une erreur »

Il ajoute : « dans un tel cas, ce serait la première année où le pilote ne nous fournit pas de données, mais reçoit des données de l’équipe, et nous n’en avons pas besoin. Nous avions besoin de quelqu’un qui connaissait une MotoGP pour obtenir quelque chose de lui. C’était la priorité : un pilote MotoGP avec une certaine expérience ».

« Nous savons qu’il y a des pilotes Moto2 très rapides. Mais cela aurait été une erreur de recruter maintenant un pilote qui monterait dans une catégorie pour la saison prochaine. Notre objectif est désormais d’améliorer la moto », souligne Puig. « Parce que si nous n’améliorons pas la moto, nous ne pourrons pas convaincre les pilotes de venir courir avec nous. Nous savons que si nous avons une moto compétitive, les gens voudront rouler avec Honda. Parce que Honda est Honda » termine l’Espagnol.

MotpGP

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MotoGP : pendant que Yamaha tergiverse, Honda joue à fond la carte des concessions en 2024 https://www.paddock-gp.com/motogp-pendant-que-yamaha-tergiverse-honda-joue-a-fond-la-carte-des-concessions-en-2024/ Sun, 14 Jan 2024 11:00:14 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158021 Honda met la dernière main à un plan de bataille adaptée aux nouveaux points de concession au règlement dont Yamaha devrait s'inspirer.

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Lorsque les nouveaux points de concession au règlement ont été annoncés par Dorna, il est devenu clair que les constructeurs Honda et Yamaha allaient enfin avoir la marge de manœuvre pour se mettre au travail afin de combler leur retard sur Ducati, et les deux autres constructeurs européens que sont Aprilia et KTM. Cependant, pour exploiter l’opportunité, encore faut-il s’en donner les moyens et se réorganiser pour tirer tout le bénéfice de ce changement. Etonnamment, Yamaha a accueilli la conjoncture avec une certaine tiédeur, se perdant dans des considérations de planning pour profiter des nouveaux créneaux dédiés aux tests. Ce qui n’est pas le cas de Honda. La preuve …

Les dernières années ont été marquées par une baisse significative de la compétitivité de Honda en MotoGP. Le point bas a été atteint en 2023 lorsque le premier constructeur mondial n’a remporté qu’une seule victoire, grâce au pilote de l’équipe satellite LCR Honda Alex Rins. En raison de ces résultats, Honda disposera des concessions maximales disponibles en 2024 et vise à en tirer le meilleur parti.

Selon Motorsport.com, le fabricant japonais a programmé de nombreuses sessions d’essais privés, profitant de la possibilité d’avoir jusqu’à 22 jours tout au long de la saison. Cependant, il est possible qu’ils n’utilisent pas tous ces jours au cours de l’année, car les concessions seront révisées pendant la pause estivale en fonction des résultats.

Honda cherche un second pilote d’essai, et Yamaha ?

Les réglementations introduites pour 2024 permettent aux pilotes réguliers de participer à des tests privés, ce qui signifie que Joan Mir et Luca Marini pourront tester, ainsi que le pilote d’essai Stefan Bradl. Le pilote allemand, qui devrait également participer à des courses de Grand Prix en tant que wildcard jusqu’à cinq fois, pourrait ne pas être le seul pilote d’essai.

Honda recherche en effet un deuxième pilote d’essai pour partager la charge de travail. Pendant ce temps, Yamaha tente de convaincre son seul Carl Crutchlow d’en faire plus … La première sortie de Bradl est prévue pour la fin du mois, lorsque, le 22 janvier, il prendra la piste de Jerez avec les pilotes WSBK, avant de s’envoler pour la Malaisie…

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People MotoGP : Valentino Rossi et Luca Marini remportent la « 100 km dei Campioni » https://www.paddock-gp.com/people-motogp-valentino-rossi-et-luca-marini-remportent-la-100-km-dei-campioni/ Sat, 13 Jan 2024 19:00:11 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158183 Au départ de cette « 100 km dei Campioni », il y avait trois duos qui avaient la faveur des bookmakers, et c’est bien l’un d’entre eux qui a remporté l’édition 2024, en l’occurrence le maitre des lieux, Valentino Rossi, qui faisait équipe avec son demi-frère Luca Marini.  Après 50 tours parcourus sur la piste […]

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Au départ de cette « 100 km dei Campioni », il y avait trois duos qui avaient la faveur des bookmakers, et c’est bien l’un d’entre eux qui a remporté l’édition 2024, en l’occurrence le maitre des lieux, Valentino Rossi, qui faisait équipe avec son demi-frère Luca Marini

Après 50 tours parcourus sur la piste du Motoranch de Tavullia, l’équipe familiale s’est imposée devant les équipages Elia Bartolini – Celestino Vietti et Franco Morbidelli – Andrea Migno, les deux autres formations qui partaient favorites pour la victoire.

La course a bien tenu son public en haleine, car si peu de dépassements ont été réalisés en tête de l’épreuve, c’est avec seulement deux secondes d’avances que les deux frères ont obtenu la victoire devant les 20 autres équipes, après que Luca Marini ait arraché pole position jeudi et la course par élimination ‘Americana‘ vendredi devant Diogo Moreira et Valentino Rossi.

Avec un tel succès du nouveau pilote MotoGP Repsol Honda sur toutes la ligne, nul doute que la fête sera intense ce soir à Tavullia…

Classement de « La 100 km dei Campioni » 2024 :

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MotoGP, Valentino Rossi : « cela promet d’être une belle saison, tous nos pilotes roulent sur des motos compétitives » https://www.paddock-gp.com/motogp-valentino-rossi-cela-promet-detre-une-belle-saison-tous-nos-pilotes-roulent-sur-des-motos-competitives/ Sat, 13 Jan 2024 17:00:37 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158145 Dans son antre de Tavullia, Valentino Rossi s'est fendu d'un discours sur ses académiciens desquels il attend beaucoup dans cette saison 2024.

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Le grand maître de cérémonie et seigneur des lieux des 100Km of Champions programmés au Tavullia Ranch Valentino Rossi a dit quelques mots sur comment il envisageait cette saison 2024 pour ses académiciens. Comme la grande majorité d’enter eux auront une Ducati, le Doctor est évidemment optimiste sur ce qui se présente, même si son demi-frère aura certainement fort à faire sur une Honda, cependant aux couleurs Repsol, ce qui lui donne le statut d’officiel de la marque …

Une situation qu’il a honorée en remportant une compétition dans le cadre de cette concentration de champions à Tavullia constatée ce week-end.  Son demi-frère, nonuple champion du monde, passé aux quatre roues sous pavillon BMW, a profité de l’opportunité pour parler de la saison 2024 et des pilotes MotoGP de la VR46 Riders Académie.

100 Km des Champions 2024, Luca Marini remporte l'Américain

Valentino Rossi : « nous attendons beaucoup de ce qui sera une longue saison »

Voici ce qu’il a dit aux micros de Sky Sport : « nous essayons toujours de donner un coup de main à nos pilotes, de les mettre à l’aise, mais finalement, ce sont seulement eux qui montent sur la moto et prennent la piste ».

Puis il précise : « cela promet d’être une belle saison, tous nos pilotes roulent sur des motos compétitives. Franco Morbidelli avec la Ducati Pramac officielle, Pecco Bagnaia en rouge, Luca Marini, avec la Honda HRC officielle et Bez avec notre équipe… Nous attendons beaucoup, ce sera une longue saison, nous ne sommes pas encore prêts mais nous nous préparons, nous serons prêts le moment venu ».

Voici les participants aux 100 Km des Champions 2024

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MotoGP 100 km des Champions : Luca Marini remporte l’Americana, son premier triomphe en tant que pilote Honda https://www.paddock-gp.com/motogp-100-km-des-champions-luca-marini-remporte-lamericana-son-premier-triomphe-en-tant-que-pilote-honda/ Sat, 13 Jan 2024 14:09:55 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158131 Même symbolique, une première victoire Honda reste une première réalisation pour la marque et Luca Marini la prend comme telle.

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Luca Marini a remporté l’Americana devant Moreira et Rossi. Cet après-midi, course d’endurance en binôme.

Par Matteo Bellán de Corsedimoto

Ces jours-ci, les désormais célèbres 100 km des Champions se déroulent au Ranch Tavullia. Hier a eu lieu l’Americana, une course éliminatoire qui a vu triompher Luca Marini. De toute évidence, le nouveau pilote Honda espère remporter des victoires plus importantes lorsque la nouvelle saison MotoGP débutera.

Luca Marini

100 km des champions, Luca Marini bat Moreira et Rossi

L’Americana prévoit la division des pilotes en deux groupes. Le premier regroupe les pilotes ayant obtenu du 19ème au 41ème temps aux qualifications. Les deux meilleurs, Cardus Ferran et Remy Gardner, ont rejoint le deuxième groupe pour se battre pour la victoire. A la fin de la course éliminatoire, Marini a franchi la ligne d’arrivée en premier, devant Diogo Moreira et Valentino Rossi. Quatrième place pour Elia Bartolini. Danilo Petrucci, qui pilote une Honda CR 500 2 temps, a réalisé une belle performance en atteignant les demi-finales.

L’ordre d’arrivée de l’Americana détermine la grille de départ de la course d’endurance qui se déroulera aujourd’hui à partir de 14 heures. Ci-dessous tous les couples qui seront en action au Tavullia Ranch :

Valentino Rossi-Luca Marini

Francesco Bagnaia – Marco Bezzecchi

Franco Morbidelli – Andrea Migno

Celestino Vietti – Elia Bartolini

Diogo Moreira-Ferran Cardus

Danilo Petrucci – Andrea Vérone

Tatsuki Suzuki – Mattia Casadei

Matteo Gabarrini – Marco Gaggi

Xavier Artigas – Sammy Halbert

Tim Neave – Tom Neave

Mattia Pasini – Filippo Farioli

Fabio Di Giannantonio – Dennis Foggia

Augusto Fernández – Thomas Chareyre

Manuel González – Ivan Ortola

Nicola Fabio Carraro – Matteo Bertelle

Alessandro Zaccone – Andrea Mantovani

Michael Rubén Rinaldi – Lorenzo Gabellini

Filippo Fuligni – Alberto Surra

Estève Rabat – Luca Ottaviani

Rémy Gardner – Pedro Acosta

Marco Belli – José Antonio Rueda

 

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People MotoGP, 100 KM des Champions, Valentino Rossi : « Trois couples sont favoris » https://www.paddock-gp.com/people-motogp-100-km-des-champions-valentino-rossi-trois-couples-sont-favoris/ Sat, 13 Jan 2024 09:00:09 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158038 Valentino Rossi accueille la 9ème édition des 100 KM des Champions. Les favoris pour le défi du Ranch, en attendant la prochaine saison MotoGP. Par Luigi Ciamburro / Corsedimoto.com Dans l’épreuve organisée par Valentino Rossi au Ranch, le programme s’ouvre avec le défi sur la piste courte de l’Americana, avec l’élimination des deux derniers de chaque manche […]

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Valentino Rossi accueille la 9ème édition des 100 KM des Champions. Les favoris pour le défi du Ranch, en attendant la prochaine saison MotoGP.

Par Luigi Ciamburro / Corsedimoto.com

Dans l’épreuve organisée par Valentino Rossi au Ranch, le programme s’ouvre avec le défi sur la piste courte de l’Americana, avec l’élimination des deux derniers de chaque manche (Voir plus bas la liste des  participants). Samedi, il y aura la traditionnelle course de 100 KM au Ranch Tavullia. Depuis hier (jeudi), le « palais » de Valentino Rossi regorge de pilotes des quatre coins du monde et de diverses disciplines motocyclistes, pas seulement de la catégorie MotoGP. Un week-end à suivre pour les fans de MotoGP, en attendant de voir leurs favoris à la peine lors des premiers essais hivernaux à Sepang dans moins d’un mois.

Le défi américain
« Ce sont toujours deux jours très amusants, les 100 KM sont une grande fête car il y a beaucoup de pilotes forts qui viennent du monde entier et de différentes spécialités : MotoGP, Moto2, Moto3, Motocross, enduro, flat track américain, etc.. Et puis il y a nous, tous les coureurs de notre Académie », raconte Valentino Rossi à Sky Sport. Cette année, la légende du MotoGP a retardé de quelques semaines la désormais célèbre épreuve hivernale du Ranch, qui en est à sa neuvième édition. Les conditions météorologiques sont bonnes, même si les températures sont assez froides. « Cela a bien commencé, les prévisions sont bonnes aujourd’hui comme demain, donc demain nous devrions pouvoir courir sous le soleil. Nous sommes prêts ! ».

Les coups de cœur au Ranch de Tavullia
Les élèves de la VR46 Riders Academy ont le « facteur terrain » de leur côté, il est très difficile pour ceux qui viennent de l’extérieur de conquérir le Ranch de Tavullia. Tous les regards sont tournés vers l’animateur Valentino Rossi accompagné de son frère, mais il y a aussi les féroces Vietti-Bartolini et Morbidelli-Migno, sans sous-estimer le duo Bezzecchi-Bagnaia. « Actuellement, il y a trois couples qui ont tous deux des coureurs rapides : Franco Morbidelli et Andrea Migno, moi et Luca Marini, Celestino Vietti et Elia Bartolini« , continue le Docteur, « Elia est le vainqueur de l’année dernière, avec Baldassarri il nous a bien eus. Il faudra ensuite attendre le double champion du monde MotoGP, Pecco Bagnaia, qui n’est pas là aujourd’hui car il était occupé, mais il a déjà couru hier. Demain, nous verrons s’il sera assez rapide pour la bagarre aussi . »

Prochaine saison MotoGP
L’occasion est également bonne pour plaisanter sur la prochaine saison de MotoGP, qui verra quatre pilotes de l’Académie impliqués, trois en selle sur la compétitive Ducati Desmosedici GP et un sur la Honda RC213V. « Cela promet d’être une belle saison 2024. Pecco dans l’équipe rouge, Morbidelli sur la Ducati officielle de l’équipe Pramac, Bez avec notre équipe VR46 et Marini sur la Honda officielle. Ce sera une longue saison, je ne dis pas que nous sommes prêts, mais nous le serons le moment venu », conclut Valentino Rossi. « Nos pilotes disposeront tous de motos compétitives. »
Le mérite revient aussi à l’Académie ? « C’est le fruit de leur travail. Nous essayons de les mettre à l’aise et de les préparer du mieux possible, puis ce sont eux qui vont sur la piste et sur la moto. »

Lire l’article original sur Corsedimoto.com
Luigi Ciamburro

 

 

 

 

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MotoGP, Johann Zarco en est convaincu : « la différence de performances entre Ducati et les autres n’est pas si grande et c’est ce qui donne beaucoup d’espoir «  https://www.paddock-gp.com/motogp-johann-zarco-en-est-convaincu-la-difference-de-performances-entre-ducati-et-les-autres-nest-pas-si-grande-et-cest-ce-qui-donne-beaucoup-despoir/ Fri, 12 Jan 2024 17:00:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158013 Johann Zarco clame à qui veut l'entendre qu'il suffit d'un rien pour voir une Honda aussi rapide qu'une Ducati en MotoGP.

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Johann Zarco est à présent un pilote Honda, après avoir fait le choix de quitter une marque Ducati qui, en 2023, a réalisé un exploit remarquable en permettant à pas moins de six de ses pilotes de remporter une course, ce qui constitue un record pour une seule saison dans l’ère MotoGP. Parmi les deux pilotes Ducati qui n’ont pas remporté de Grand Prix, Alex Marquez a tout de même remporté deux victoires en Sprint, tandis que Luca Marini a obtenu son premier podium en catégorie reine. Un Marini qui a aussi choisi de filer dans le camp HRC, pour une RC213V usine alors que le Français devra se contenter d’un poste au sein de l’équipe satellite LCR. Mais il y croit dur comme fer.

Johann Zarco a donc lâché la proie Ducati pour l’ombre Honda, mais il ne rate plus depuis une occasion pour battre en brèche ce sentiment d’un pari tellement fou qu’il semble perdu d’avance. Pour convaincre, il part d’abord du bon bilan tiré de sa saison 2023 chez Pramac : « c’est vraiment agréable quand on repense à cette saison et aux jolis podiums que Martin et moi avons partagés ensemble », a déclaré le Français sur crash.net. « J’ai bien commencé cette saison et j’ai obtenu plus de points que Jorge, mais depuis sa victoire dans la course Sprint au Mans, Jorge a été incroyable, ne quittant presque pas le podium et se battant pour le titre ».

Il rappelle : « nous ne pouvions pas nous attendre à nous battre également pour le titre par équipes au début de la saison, pensant peut-être que le duo d’usine Ducati Pecco et Bastianini auraient pris le plus de points. Je suis donc assez fier d’en avoir fait partie ».   Un exploit rendu possible parce que, aussi, et sans doute surtout, Ducati a créé une moto polyvalente qui permet à tous les pilotes de gagner des courses et de se battre pour les podiums…

Johann Zarco Valence

Johann Zarco : « il suffit d’un changement, ou de quelques changements pour amener la moto au sommet »

« Ce que Ducati a fait d’incroyable, c’est de créer une moto sur laquelle tous les pilotes peuvent gagner. Ils donnent l’opportunité à chaque pilote de gagner des courses et de se battre pour les podiums, en trouvant pour chacun de bonnes sensations sur la moto. C’est là qu’ils ont été fantastiques » analyse la vainqueur MotoGP depuis le Grand Prix d’Australie 2023.

Certes, mais Johann Zarco assure que les autres constructeurs MotoGP ne sont pas loin derrière et que seulement quelques changements pourraient les amener également au sommet : « quand on analyse tout, la différence de performances n’est pas si grande avec Ducati et c’est ce qui donne beaucoup d’espoir aux autres. Parce que ce sera un changement, ou quelques changements, qui amènera également les autres motos au sommet ».

Reste que Johann Zarco passe désormais du premier constructeur dans la hiérarchie MotoGP à celui du bas du classement dédié aux marques, en passant à LCR Honda. Il s’était classé 17ème, mais à une seconde du sommet, avec la RC213V satellite lors des essais de Valence, et il retrouvera la machine japonaise lors des essais de Sepang au début du mois prochain.

Johann Zarco

Lucio Cecchinello

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MotoGP, après Michelin, Jorge Martin conseille Ducati : « il faut fabriquer une moto beaucoup plus stable au freinage » https://www.paddock-gp.com/motogp-apres-michelin-jorge-martin-conseille-ducati-il-faut-fabriquer-une-moto-beaucoup-plus-stable-au-freinage/ Fri, 12 Jan 2024 06:00:32 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157569 Jorge Martin a déjà donné ses indications à Michelin pour améliorer sa prestation en 2024 et voilà que c'est au tout de Ducati.

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Jorge Martin se prépare pour une saison 2024 qui sera cruciale pour une carrière qu’il peut au firmament s’il s’avère y être à nouveau un solide challenger pour la couronne mondiale. Car en plus de remettre ça avec Pecco Bagnaia, il devra mettre au pas un certain Marc Marquez qui ne devrait pas mettre longtemps à comprendre le fonctionnement de la Ducati. Cependant, la Martinator, aura comme base de départ son expérience de 2023 qui passe par une certaine rancune envers Michelin, mais aussi avec une certaine idée de ce qui manque encore à la meilleure moto du plateau.

Jorge Martin n’est pas le genre de pilote à douer de lui-même, ce qui l’amène à s’exprimer librement sur le package qui est mis à se disposition. Michelin a eu droit à sa mise au point et voici qu’à présent il suggère à Ducati sa marge de progression.  Alors que d’autres pilotes de la marque estimaient que la phase d’entrée dans les virages avait été un domaine de faiblesse relative pour le GP23 par rapport à son prédécesseur, le Martinator, qui a un style de pilotage légèrement différent, décrit le blocage de l’avant comme son plus gros obstacle.

Le pilote Pramac, explique ainsi sur crash.net : « je pense que nous avons beaucoup de mal par rapport aux autres marques en termes de blocage de l’avant. Je pense que nous y sommes habitués, mais ce n’est pas facile de rouler quand l’avant est verrouillé à chaque virage. J’ai l’impression que cette année, ma plus grande difficulté a été de gérer ce blocage avant. Je pense que c’est le point où nous devons nous améliorer et fabriquer une moto beaucoup plus stable au freinage ».

Jorge Martin

Jorge Martin : « nous avons terminé la saison comme les plus forts, mais nous n’étions pas là au début de la saison »

On rappellera à propos de la campagne écoulée que Pecco Bagnaia et Jorge Martin sont les seuls pilotes à être montés sur le podium plus de 50% du temps lors des 39 courses de l’année 2023. Ils ont remporté 7 courses au total, tandis que 15 pilotes ont réussi à monter sur le podium. Bagnaia a obtenu 28 podiums, soit 72% de ses participations, tandis que Martin en a obtenu 22, soit 56%.

En ce qui concerne les courses longues, Bagnaia a réalisé 15 podiums, tandis que Martin en a réalisé 8. Pour les sprints, ils ont obtenu des résultats similaires, avec 14 podiums pour Martin et 13 pour Bagnaia. D’autres pilotes, tels que Bastianini, Rins, Miller, Diggia, Marc et Alex Marquez, Quartararo, Aleix, Viñales, Marini et Zarco, ont également réussi à monter sur le podium. Cependant, il y a sept pilotes qui n’ont jamais réussi à monter sur le podium : Morbidelli, Nakagami, Augusto et Raul Fernandez, Pol Espargaró, Joan Mir et Miguel Oliveira.

« Pecco a fait une première partie de saison incroyable. J’ai fait une deuxième partie incroyable, je pense », a déclaré Martin. « Nous avons terminé la saison comme les plus forts, mais nous n’étions pas là au début de la saison, c’est pourquoi nous sommes arrivés derrière. Mais je pense qu’en tant qu’équipe satellite, ce que nous faisons est incroyable, et j’espère que la saison prochaine également, nous commencerons sous cette forme et arriverons dans une situation différente à la fin de l’année » conclut l’Espagnol.

Jorge Martin

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MotoGP, Marc Marquez explique le doublé Repsol Honda au classement des chutes : « Joan Mir a la même mentalité que moi » https://www.paddock-gp.com/motogp-marc-marquez-explique-le-double-repsol-honda-au-classement-des-chutes-joan-mir-a-la-meme-mentalite-que-moi/ Wed, 10 Jan 2024 17:30:37 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157676 Marc Marquez s'est fendu d'un hommage appuyé à son désormais ex-équipier Repsol Honda Joan Mir en revenant sur le record des chutes en 2023.

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Lorsque Dorna a rendu publique la liste des crashs pour la saison 2023 dans les trois classes, Moto3, Moto2 et MotoGP, ce qui a marqué les esprits, c’est de voir les deux pilotes Repsol Honda trôner aux deux premières places de cette hiérarchie peu enviée et pas enviable. Une situation que Marc Marquez a tenu à expliquer, se fendant ainsi d’un certain hommage à l’égard de son équipier d’alors, Joan Mir.

Le promoteur Dorna a publié la liste des crashs pour la saison 2023 dans les classes Moto3, Moto2 et MotoGP. Dans la catégorie Moto3, David Alonso est en tête, suivi d’Aron Canet dans la catégorie Moto2 et Marc Marquez dans la catégorie MotoGP. Il y a eu plus de chutes en MotoGP cette saison par rapport à l’année précédente, avec un total de 358 contre 335 en 2022, mais la Sprint Race n’était pas encore introduite. Cependant, si l’on considère les trois catégories, cette année n’a pas enregistré le plus grand nombre d’accidents.

En 2023, il y a eu un total de 1 009 chutes, soit moins que les 1 106 de 2022 et légèrement moins que le record de 1 126 chutes en 2017. Dans la catégorie reine, Marc Marquez détient le triste record de 29 chutes cette saison, suivi de près par son coéquipier Joan Mir avec 24 chutes. Deux autres pilotes espagnols, Aleix Espargaró (Aprilia) et Augusto Fernandez (GasGas), ont également enregistré 23 chutes. En revanche, Pecco Bagnaia, vainqueur du deuxième titre consécutif en MotoGP, n’a chuté que 7 fois.

Joan Mir

Marc Marquez : « Joan Mir est un champion du monde, fort sur la piste et donne toujours le meilleur de lui-même »

Au Grand Prix de Malaisie à Sepang, Marc Marquez a égalé son record de chutes en une seule saison avec 27, puis à Valence, il a atteint 29, mais il convient de noter qu’il a été heurté par Jorge Martin dans ce cas. Aron Canet a chuté 24 fois, tandis que David Alonso détient le record de chutes en Moto3 avec 23. En ce qui concerne les circuits, Le Mans (France) et le Buddh International Circuit (Inde) sont en tête du classement avec 79 chutes toutes catégories confondues, tandis que le circuit de Termas del Rio Hondo (Argentine) a enregistré le moins de chutes, avec seulement 23.

Mais Marc Marquez a tenu çà expliquer ceci : « Joan Mir et moi sommes tombés plus souvent que d’habitude, surtout lorsque nous avons essayé de forcer sur la moto. Si nous ne la forçons pas, tout va bien, mais je pense que Joan a la même mentalité que moi. Il est un champion du monde, fort sur la piste et donne toujours le meilleur de lui-même ». Mais alors, combien de chutes fera en 2024 le même Joan Mir qui est resté dans le box Repsol Honda alors que Marc Marquez est à présent un pilote Gresini Ducati ?

Marc Marquez

Marc Marquez

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MotoGP : les raisons de penser que Johann Zarco peut être un atout dans la reconstruction du projet Honda https://www.paddock-gp.com/motogp-les-raisons-de-penser-que-johann-zarco-peut-etre-un-atout-dans-la-reconstruction-du-projet-honda/ Wed, 10 Jan 2024 12:00:21 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157500 La place de leader du redressement de Honda est à prendre depuis le départ de Marc Marquez et Johann Zarco a une carte à jouer.

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Johann Zarco, avec son expérience et son savoir-faire acquis auprès de différents fabricants ces dernières années, pourrait jouer un rôle décisif dans l’évolution de Honda. Ayant piloté la Desmosedici pendant quatre ans et ayant connu une amélioration significative de la compétitivité de la moto italienne, Zarco pourrait apporter une contribution importante à l’évolution de la RC213V, une moto qu’il a déjà eu l’occasion d’essayer à plusieurs reprises en 2019.

En plus de son expérience dans la catégorie MotoGP, Johann Zarco possède également une connaissance approfondie d’autres fabricants, notamment de la moto la plus compétitive de la grille ces dernières années. En rejoignant LCR Honda, une équipe qui a besoin de nouvelles idées et de perspectives, le Français pourrait apporter des idées fraîches sur l’évolution de la moto.

Johann Zarco a démontré sa capacité à être réfléchi et agressif sur la piste, ce qui peut être un atout précieux pour Honda. Sa polyvalence en tant que pilote et sa première victoire en MotoGP font de lui un acteur clé pour la croissance de Honda.

Johann Zarco

Johann Zarco apporte une expérience façonnée sur une Yamaha, une KTM et surtout une Ducati

Bien qu’il ait un partenaire expérimenté en la personne de Takaaki Nakagami chez LCR, la philosophie différente de double Champion du Monde Moto2 combinée à son expérience pourrait contribuer à façonner l’avenir de Honda. De plus, l’arrivée d’un pilote plus jeune et plein d’idées fraîches comme Luca Marini dans l’équipe d’usine pourrait également être bénéfique.

Les premières impressions de Johann Zarco lors des tests à Valence ont été positives, avec une sensation d’évolution par rapport aux modèles précédents. Il reste à voir si cela se confirmera tout au long de l’année, avec les retours du pilote et l’adaptation de la Honda à ses idées et à sa philosophie.

Johann Zarco

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Parlons MotoGP : Personne ne pouvait prédire ça https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-personne-ne-pouvait-predire-ca/ Mon, 08 Jan 2024 19:30:05 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157304 Par Nicolas Pascual. Parlons MotoGP se penche aujourd’hui sur un pilote dont personne ne pouvait prédire l’ascension brutale.

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Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour de Marco Bezzecchi, un joyeux drille que personne ne pouvait voir venir. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Brad Binder, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Mais d’où sort ce mec ?

 

Il n’y a quasiment que du positif à dire sur Marco Bezzecchi. Il fut sensationnel, transcendant, fou, véloce, incroyable ; les superlatifs manquent pour le décrire. Revenons sur sa saison en plusieurs points distincts, en commençant d’abord par le positif avant de nous pencher sur ce qui a un peu pêché, car tout n’a pas été rose.

D’abord, d’où vient-il ? Personne ne pouvait prédire une telle explosion après sa saison rookie 2022 (achevée en 14e position), mais aussi, après ses jeunes années en petites catégories. Le Bez’ avait toujours été fort, mais dans l’ombre d’adversaires encore plus puissants. Cette saison, ironiquement, c’est encore le cas, mais à une toute autre échelle.

 

Parlons MotoGP personne

Brillant. Photo : Michelin Motorsport

 

Avant l’entame, je prédisais une domination de Bezzecchi sur son coéquipier Luca Marini en raison de son approche différente, plus portée sur l’attaque et donc, plus en accord avec le nouveau format. Mais quelle ne fut pas ma surprise en découvrant un pilote absolument fantastique, dès l’Argentine. Au final, il prend trois victoires aussi folles les unes que les autres, quatre autres podiums, un succès en Sprint, trois poles, quatre meilleurs tours en course pour 329 unités, soit 45,5 % des points disponibles contre 22,2 % l’an passé. Époustouflant.

 

Un style commun mais des triomphes rares

 

Comme tous les élèves de la VR46, son style sur la moto est plutôt neutre, propre, même s’il incarne davantage la folie qu’un Luca Marini ou qu’un Pecco Bagnaia par exemple. Quand il décide de se la coller, il est irrattrapable. En Argentine, j’en parlais, sous la pluie : Il fit une démonstration pour prendre sa première victoire en se jouant des éléments. Au Mans, il n’attendit personne pour s’échapper et finir à plus de quatre secondes de Jorge Martin. Et puis, sans doute le plus saisissant ; l’Inde, avec cette chevauchée solitaire conclue par un franchissement du damier huit secondes devant son plus proche poursuivant, sur le sec ! Je n’ai pas le souvenir d’un tel écart dans ces conditions. Alors, bien sûr, il s’agissait d’un nouveau circuit donc le temps d’apprentissage peut varier, il n’est pas certain que nous aurons la même configuration l’an prochain. Mais tout de même.

Il était le « pilote spectacle » de la saison 2023, à n’en pas douter. L’outsider que l’on attendait pas, le type qui pouvait faire douter les meilleurs du monde jusqu’à les rejoindre du haut de cette 3e position au classement général. Savoir gagner est une chose, mais savoir s’imposer de cette manière témoigne d’un grand sens de la course, d’un talent rare, et d’une certaine forme de culot dont beaucoup devraient s’inspirer.

 

Parlons MotoGP personne

VR46 a réussi à le conserver, un véritable exploit. Photo : Michelin Motorsport

 

Un caractère bien affirmé

 

Je voulais mentionner ce point, car je pense qu’il revêt d’une importance capitale. Marco Bezzecchi n’est pas comme les autres, dans le bon sens du terme. Hormis cette fraternité qu’il partage avec plusieurs pilotes, il est un trublion sans le côté agitateur, ni redondant. Il est franc, et sa silhouette est identifiable à des kilomètres. Forcément, sa touffe fait penser à Marco Simoncelli et il y a des similitudes entre les deux, notamment cette expression de soi très italienne dans l’esprit.

Qu’on aime sa bouille ou pas, qu’on apprécie son image ou non, je ne peux que féliciter la naissance d’un nouveau personnage sur la grille, un élément qui manque de nos jours.

 

Pas au niveau de son acolyte

 

Au vu des paragraphes ci-dessus, on pourrait croire qu’il a fait la saison parfaite. En réalité, je pense que ce n’est pas le cas, et ce pour plusieurs raisons. Mais gardez en tête qu’à son jeune âge (25 ans), ça n’est en rien répréhensible.

Déjà, il n’a jamais été au niveau de Pecco Bagnaia quand cela comptait. Il n’y a qu’une course où le pilote VR46 mit échec et mat le champion du monde ; le Sprint à Assen. Il n’y avait rien à dire. Mais le dimanche, son pote lui fit la leçon. Et c’est un peu le résumé de sa saison, malheureusement. En Argentine, lorsqu’il remporta la course, comme au Mans, Pecco Bagnaia n’était pas de la partie. Sur le mythique tracé de Silverstone, il chuta en voulant suivre l’officiel Ducati, et c’est sans doute ici qu’il a perdu le titre.

Ce n’est pas qu’une question de Pecco, mais plus généralement, je pense qu’il a sur-performé sur la première moitié de saison. Ceci lui permit de rafler la troisième place du général, mais je ne pense pas qu’il soit plus fort que Brad Binder, par exemple. D’ailleurs, il ne s’est jamais immiscé dans une des grandes joutes de cette campagne. Au Sachsenring, à Jerez, ou encore, en Thaïlande, il n’était pas de la partie, comme en retrait.

J’en viens donc à sa régularité dans la performance, souvent défaillante. Il compte quelques résultats assez inexplicables, comme cette 8e place au Mugello, entre autres finish hors du top 10. Quand on se frotte à des monstres, ça ne pardonne pas.

Concernant sa saison, je suis obligé de mentionner sa blessure entre le Grand Prix du Japon et l’Indonésie. C’est plutôt inquiétant, car Luca Marini a eu la même au même moment et ce dernier est largement mieux revenu. Après sa victoire en Inde, Bezzecchi ne compte plus aucun podium ni pole position. La dynamique n’est pas excellente.

 

Pleine charge. Photo : Michelin Motorsport

 

Conclusion

 

Marco Bezzecchi a été exceptionnel. Oui, il est encore loin du titre, très loin même. Selon moi, un fossé sépare les deux premiers du général et le reste. Mais force est de constater qu’il a parfaitement assumé son rôle d’outsider surprise ; trois victoires sur une campagne ne sont jamais anecdotiques en MotoGP. Je lui tire mon chapeau, d’autant plus qu’il n’a pas eu beaucoup de chance – percuté à Jerez, à Spielberg, à Valence et surtout, lors du Sprint en Inde qu’il aurait sans doute gagné. Il n’aurait pu aller chercher mieux au général, mais c’est à mentionner.

Concernant la note, je lui attribue un bon 18/20. Hormis cette petite chute de performance sur la fin, sans doute liée à un retour de blessure, il n’y a pas grand-chose à redire.

Quelle note lui attribueriez-vous ? Dites-le moi en commentaires !

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, Luca Marini veut marquer Honda : « je pense que nous avons besoin d’une direction à suivre et j’espère être celui qui la leur donnera » https://www.paddock-gp.com/motogp-luca-marini-veut-marquer-honda-je-pense-que-nous-avons-besoin-dune-direction-a-suivre-et-jespere-etre-celui-qui-la-leur-donnera/ Mon, 08 Jan 2024 12:00:49 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157227 Luca Marini revient sur sa signature pour eux ans avec le team Repsol Honda qui l'a amené à quitter le team familial VR46.

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En 2024, Luca Marini vivra une année très particulière puisqu’il a quitté son team VR46 familial, dans tous les sens du terme, pour rejoindre l’équipe officielle Honda en MotoGP, où il partagera le box avec Joan Mir. Cette décision suscite de nombreux doutes, mais Marini affirme être prêt à se battre pour les meilleures places avec une moto qui doit encore travailler sur son développement.

Dans une interview accordée à Motorcylenews, relayée par Todocircuito, le numéro 10 a souligné que son objectif était de faire partie d’une équipe d’usine, ce qu’il a réalisé en trouvant une place libre dans l’équipe Repsol Honda à la suite du départ de Marc Marquez. Honda a toujours tenu Marini en haute estime, comme en témoigne le contrat de deux ans qui lui a été proposé.

Cependant, Luca Marini est confronté à l’un des défis les plus importants de sa carrière sportive, celui de s’adapter rapidement à une moto qui lui est totalement inconnue. Il reconnaît que le calendrier actuel en MotoGP rend ce changement de constructeur compliqué, car il faut beaucoup de courses pour s’adapter. Il est conscient que travailler uniquement pour obtenir des résultats immédiats pourrait nuire à sa croissance en tant que pilote et au développement de la moto.

Marini a également exprimé son intention de rester dans l’équipe Mooney VR46 Racing Team au cas où il devrait continuer dans une équipe satellite. Cependant, il a également exploré la possibilité d’obtenir des motos officielles avec Ducati, car il est convaincu que cela fait la différence en termes de performances : « je voulais être à égalité avec Pecco Bagnaia et Jorge Martin, pour pouvoir faire mes preuves sur la piste » mentionne le n°10.

Luca Marini : « c’est mon projet de croissance en tant que pilote MotoGP, être le frère de Valentino Rossi ne change rien pour moi »

La signature du contrat avec Honda a été conclue au dernier moment, car Luca Marini avait besoin de l’approbation de Valentino Rossi, qui veillait à l’intérêt de sa structure et des pilotes qu’il représentait. Rossi a été partagé entre reconnaître une belle opportunité pour son demi-frère Marini et préserver l’équipe VR46, qui s’est battue pour le titre de meilleure équipe. « Valentino est la première personne que j’ai appelée » se souvient-il lors de ses négociations avec Honda. « C’était partagé entre reconnaître une belle opportunité d’essayer d’en faire une réalité par tous les moyens, et savoir que nous sommes une grande équipe qui s’est battue pendant une grande partie du championnat pour remporter le titre de meilleure équipe et que ce serait dommage de me perdre ».

Lors du dernier test à Valence, Marini a pu monter pour la première fois sur la Honda. Il a noté quelques différences par rapport à sa moto précédente, mais a également apprécié la rouler. Il reconnaît que la moto a encore besoin d’améliorations en termes d’adhérence, de traction et d’accélération, mais il est confiant dans sa capacité à s’adapter rapidement : « je pense quand même c’est une moto sympa, agréable à piloter, qui rentre très bien dans les courbes. Je ne vois pas Honda très loin, mais comme je l’ai déjà dit, aujourd’hui, ne pas être trop loin signifie pouvoir être 18ème ».

L’équipe « Golden Wing » se prépare maintenant à relever l’un des défis les plus importants, car elle n’a pas de référence claire en termes de pilotes. Cependant, cela ne semble pas inquiéter Marini, qui est prêt à affronter une saison difficile avec de nombreux tests à venir. « C’est le dernier pas que je devais franchir. C’est mon projet de croissance en tant que pilote MotoGP. Rejoindre une équipe officielle était mon rêve et mon objectif, pour moi c’est tout à fait normal de suivre ce chemin, être le frère de Valentino Rossi ne change rien pour moi ».

[VIDEO] Luca Marini : adieu au VR46 et ces images (inédites) de la première fois dans le garage Honda

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Parlons MotoGP : Voici pourquoi Brad Binder n’est pas encore au niveau de Bagnaia https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-voici-pourquoi-brad-binder-nest-pas-encore-au-niveau-de-bagnaia/ Sun, 07 Jan 2024 19:30:02 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157294 Par Nicolas Pascual. Brad Binder passe sous la loupe de Parlons MotoGP. A-t-il atteint la forme finale qu’on lui prédisait ?

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Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour de Brad Binder, bon parmi les bons. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Johann Zarco, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Justesse

 

Brad Binder est un sujet passionnant. En quelque sorte, il incarne un nouveau courant lié à la modernisation du MotoGP, qui fait percer des pilotes plus explosifs que jamais. Mais pour autant, il est intéressant de voir la différence d’approche entre le Sud-Africain et Pecco Bagnaia, meilleur au guidon d’un prototype de 1000cc. Sa saison n’est pas si facile à décrypter, car il reste une interrogation majeure en rapport avec son employeur, KTM, qui, aussi, jouit d’une vision tout à fait singulière.

Selon moi, toute la question se résume ainsi : Brad Binder attaque-t-il trop pour compenser un matériel en retard face aux Ducati, ou, à l’inverse, bénéficie-t-il d’une moto au point, mais qu’il ne sait pas faire marcher autrement qu’en forçant ?

Pour nourrir ces deux thèses, voici quelques arguments concentrés en plusieurs points.

 

OVNI

 

Binder s’est métamorphosé en 2023. Avant, il était un pilote beaucoup plus conservateur et régulier, souvent client au top 5 mais jamais capable de grandes percées. On aime attribuer l’explosivité et le panache à Brad Binder, mais en 2022, ça n’était jamais le cas. Sa première victoire était tout sauf un coup de sang, construite du début – quelque peu inexplicable d’ailleurs, et sa deuxième un succès circonstanciel en Autriche – beau, mais circonstanciel quand même. Hormis cela, il parvenait, au contraire de Miguel Oliveira, à faire marcher la KTM RC16 sur différents type de tracés, sans pour autant gagner.

 

Parlons MotoGP Brad Binder

Pur talent. Photo : Michelin Motorsport

 

Lors de la campagne passée, en revanche, c’était tout à fait différent. Comme Luca Marini, il a pris à son avantage le nouveau format pour essayer d’attaquer davantage, d’être plus rapide. Alors, ça n’a pas toujours fonctionné comme nous le verrons plus tard, mais il faut dire qu’à défaut d’être très efficace, ça a été impressionnant. Jerez, ce duel avec Jack Miller en Sprint, la Thaïlande, cette joute monstrueuse avec Pecco Bagnaia et Jorge Martin, et surtout, exploit parmi les exploits, la remontée fantastique lors du Sprint en Argentine, l’un des moments forts de l’année. Pour résumer, on pourrait dire qu’il a été plus près de la tête en 2023 à défaut d’avoir remporté un Grand Prix. Il ne compte « que » deux victoires en Sprint, certes, mais se tourne dans la bonne direction, celle qu’il faut prendre pour remporter le titre mondial.

 

L’exécution n’y était pas

 

Dans l’absolu, il a été meilleur qu’en 2022 car il est mieux classé (quatrième contre une sixième place). Son approche a été récompensée. Mais en revanche, il donne l’impression qu’il en a trop demandé. Avec Marc Marquez, il est celui dont le nom est le plus souvent revenu dans la bouche des autres pilotes en raison de ses dépassements musclés. Franchement, j’ai du mal à me rappeler d’une seule manœuvre propre de Binder l’an passé, c’est terrible. En Andalousie, Bagnaia allait plus vite sans perdre une once de délicatesse tandis que Brad était en équerre dans tous les virages. Chaque course, il pousse, force le passage, en travers, sans que cela soit efficace pour un sou ! Forcément, cela se répercute sur son bilan ; il fut déclassé à trois reprises (!), deux fois à Assen, et une fois en Thaïlande, pour dépassement des limites de piste dans le dernier tour.

Revenons-en à la question initiale : n’est-ce pas là sa monture qui l’oblige à se conduire de la sorte ? Je veux bien que la KTM RC16 soit difficile à piloter, et que l’on ait aucun point de comparaison récent sérieux (Miller ne joue pas dans la même cour). Mais Dani Pedrosa, à Jerez et à Misano, a prouvé qu’il était possible d’allier calme et vitesse à son bord. Et puis, ces blockpass grossiers au possible ne dépendent pas de la moto ; le pilote peut choisir d’attendre et de ne pas toucher l’adversaire, quand même.

 

Un défaut

 

Parlons MotoGP Brad Binder

KTM devrait lui donner un coéquipier plus fort. Il n’a jamais été vraiment challengé par un voisin de box au talent proche. Photo : Michelin Motorsport

 

J’en avais déjà fait un article complet peu avant la mi-saison, mais la paire Binder/KTM n’a toujours pas trouvé de remède à la maladie des qualifications. C’est, principalement, ce qui le différencie d’un Martin ou d’un Bagnaia. L’introduction des courses Sprint requiert une discipline exemplaire le samedi. Fabio Quartararo, à Misano, stipulait que le week-end était déjà mort si la Q2 n’était pas atteinte. Et face à des monstres, quand on joue le titre, il ne faut pas juste aller en Q2, il faut faire la pole.

Brad Binder n’en compte toujours aucune en MotoGP, d’une part, mais ne montre pas le moindre signe de progression dans le domaine. Luca Marini, auparavant conservateur comme lui, a pu gagner de la vitesse sur un tour. Il ne compte qu’un seul meilleur tour en course sur sa campagne, c’est juste trop peu. Ici, il est difficile de dire si c’est plutôt lui ou la KTM d’usine, car encore une fois, il n’a jamais connu de coéquipier à l’aise le samedi. Miller est standard dans cet exercice, tout au plus, et c’était aussi l’un des gros défauts de Miguel Oliveira en carrière. Un Pol Espargaro vieillissant avait fait mieux que lui en 2020, mais c’était son année rookie, donc encore une fois, pas comparable.

 

Conclusion

 

Vous l’aurez compris, la saison de Brad Binder est difficile à lire. Très personnellement, il m’a plus énervé qu’impressionné car j’ai beaucoup de mal avec les pilotes qui ne respectent pas l’art du dépassement. Globalement, j’ai cette légère impression de gâchis, car je continue de penser qu’il a le talent pour viser le titre. Mais actuellement, il est loin, si loin de Bagnaia en termes de pilotage, d’approche, de vitesse, de régularité dans la performance… Sa mue est là, très bien, mais elle n’a pas tant payée, du moins pas autant que je l’espérais. D’ailleurs, cela se traduit aussi dans son bilan comptable. Avec 293 points, il marque 40,2 % des points disponibles contre 37,6 % l’an passé.

Pour conclure, je dirais qu’il n’a pas tant progressé, mais qu’il a changé, qu’il est tout de même plus en accord avec le MotoGP moderne qu’avant. Il faut imaginer 2023 comme une année de transition pour lui, d’autant qu’il est encore jeune. Passons à la note. Au vu du contexte et de son talent sans limite, je ne peux lui attribuer l’une des meilleures car il a beaucoup vendangé toute l’année durant. Mais il a tout de même offert de belles images et sa performance en Argentine lui vaut de grimper dans le classement. J’avais attribué 15/20 à Aleix Espargaro, je pense qu’un autre 15/20 ne serait pas démérité pour Brad Binder. Espargaro est plus loin, d’accord, mais compte deux victoires le dimanche, une en Sprint, avec une moto moins forte sur toutes les pistes et a moins déçu.

Vous pensez peut-être que ce que j’ai écrit n’est pas en accord avec la bonne note attribuée, mais c’est juste que le talent de Binder est identifié depuis longtemps ; je sens son plafond beaucoup plus élevé que ça.

Qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaires !

 

Il a régalé en Sprint, ce comeback en Argentine était fou. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, on parle de Pedro Acosta, mais Luca Boscoscuro parie sur Fermin Aldeguer : « il a un talent incroyable » https://www.paddock-gp.com/motogp-on-parle-de-pedro-acosta-mais-luca-boscoscuro-parie-sur-fermin-aldeguer-il-a-un-talent-incroyable/ Sun, 07 Jan 2024 17:00:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157070 Il est Espagnol il est rapide, se montre plus que très prometteur à 18 ans et ce n'est pas Pedro mais plutôt Fermin Aldeguer.

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Et si Fermin Aldeguer montrait que l’histoire n’est pas encore écrite ? Ainsi, la grande majorité du paddock et des observateurs jurent que la grande relève de Marc Marquez est arrivée avec un Pedro Acosta qui, à 19 ans, débutera cette année en MotoGP pour mieux ouvrir l’ère de la nouvelle génération. Peut-être, et on verra dans quelques mois si cette prédiction était juste. Cependant, contrairement aux autres cycles de l’histoire des Grands Prix qui ont vu apparaitre leur phénomène marquant l’époque, celui qui est dans les petits papiers de KTM n’est pas le seul à pouvoir faire ainsi la différence. Un autre, de sa génération et même d’un an plus jeune s’affirme et commence à susciter autant d’intérêt. Il s’agit de Fermin Aldeguer, qui aurait pu se retrouver sur une Ducati VR46 si son actuel patron Luca Boscoscuro n’avait tenu bon sur le contrat signé pour poursuivre en Moto2. En ce sens, l’Italien a montré qu’un accord avec lui avait plus de valeur qu’avec Honda …

Mais on ne parlera pas plus de Marc Marquez ici, ni de Pedro Acosta. On s’attardera bel et bien sur ce Fermin Aldeguer qui a mis sous l’éteignoir la concurrence en fin de saison passée dans une catégorie Moto2 qu’il a découvert à 16 ans, au sein de son équipe actuelle Speed-Up, chère à Luca Boscoscuro.

Ce dernier se félicite d’avoir eu le nez creux au sujet de cette autre pépite espagnole : « j’ai signé le contrat avec Fermin en 2020, et en 2021, il a participé avec nous au Championnat d’Europe Moto2. Je suis heureux qu’il soit désormais devenu un pilote gagnant. Il aurait pu remporter le championnat du monde dès 2022, mais il lui manquait encore l’expérience et la connaissance des tracés. Il avait assez de talent. L’étendue de son talent est incroyable. Je l’ai découvert lorsqu’il pilotait une Yamaha R6 Supersport dans le championnat espagnol ».

Celui qui a aussi été le dernier patron de Fabio Quartararo en Moto2 est habitué à évaluer les talents et assure que le quitter prématurément pour poursuivre ailleurs dans la même catégorie ne réussit pas au déserteur, preuve à l’appui … « Les pilotes qui me quittent voient alors leurs résultats se dégrader. Aron Canet a réalisé cinq podiums avec moi en 2021, mais il voulait vraiment une Kalex. Mais il n’a pas gagné de course depuis deux ans ».

Fermin Aldeguer

Pour Luca Boscoscuro, Fermin Aldeguer est incontournable car « la qualité du pilote fait la différence »

Reste qu’il n’a pas lâché Aldeguer pour le laisser filer en MotoGP. Car il veut faire aussi gagner ses propres motos en Moto2, une catégorie où il doit faire face à 26 Kalex … Mais pour l’Italien, l’essentiel est ailleurs : « le budget n’est pas crucial. La qualité du pilote fait la différence. Si le pilote n’est pas rapide ou n’a aucune idée de la technologie, vous n’avez aucune chance. C’est la qualité du pilote qui compte, pas la quantité de motos. À quoi me servent 26 pilotes s’ils ne gagnent pas ? Ce n’est pas facile d’avoir les meilleurs pilotes. Mais avec des pilotes moyens, cela ne sert à rien ».

Il était donc primordial de garder Aldeguer en pilote de pointe. Et Alonso Lopez en couverture. Car ce dernier a un handicap … « Le problème d’Alonso, c’est son poids, il pèse 81,6 kg. C’est trop pour le Moto2. Et s’il perd du poids, il perd de la force et de l’énergie, alors tout ne va plus à 100 % dans sa tête » déclare Luca Boscoscuro dans une interview à Speedweek. « Normalement, un pilote mesurant 180 cm devrait peser entre 67 et 70 kg. Sinon, il mènera une bataille perdue d’avance contre des pilotes qui pèsent 65 kg, équipement compris ».

On rappellera qu’en 2024, deux autres Boscoscuromoto seront sur la grille de départ du Moto2 avec Ai Ogura et Sergio Garcia, dans la nouvelle écurie MTHelmets MSi qui a pris la place du team de Sito Pons.

Luca Boscoscuro (chemise noire, extrême gauche) célèbre après la victoire de Fermin Aldeguer au GP

Moto3 Valence Course

 

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MotoGP People : Valentino Rossi présente les 100 km des Champions à Tavullia https://www.paddock-gp.com/motogp-people-valentino-rossi-presente-les-100-km-des-champions-a-tavullia/ Sun, 07 Jan 2024 10:00:34 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157288 Tavullia et son ranch vont accélérer avec sa traditionnelle compétition cette longue intersaison, mais il y aura aussi Portimao …

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L’événement, intitulé les 100 km des Champions, se déroulera à Tavullia et promet une dose d’adrénaline et de compétition sur le chemin de terre. LC rendez-vous au Ranch est prévu pour les 12 et 13 janvier, avec la participation de nombreux pilotes renommés.

C’est une compétition entrée dans la tradition de cette trêve hivernale et qui permet aux pilotes de joindre l’utile à l’agréable. Ainsi, certains saisissent cette occasion de sortir de leur hibernation pour monter en puissance leur préparation en vue de la prochaine saison, dans un affrontement bon enfant, mais tout de même disputé et de haut niveau …

MotoGP, Rossi lance le défi des 100km des Champions : voici qui sera là

De Tavullia à Portimao, les événements vont se succéder

Car pour cette édition il y aura en effet encore du beau linge : Le Doctor Rossi sera bien sûr présent, accompagné de ses collègues de l’Académie tels que Bagnaia, Marini, Morbidelli, Bezzecchi, Vietti et Migno.

Des pilotes de Superbike tels que Danilo Petrucci, Remy Gardner et Michael Rinaldi seront également présents. Cependant, il y aura aussi des absents puisque, lors de ces mêmes 12 et 13 janvier, des pilotes Ducati s’affronteront avec des Panigale V4S sur le tracé de Portimao, un rendez-vous que Marc Marquez pourrait honorer …

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Parlons MotoGP : Ne vous trompez pas sur Johann Zarco https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-ne-vous-trompez-pas-sur-johann-zarco/ Sat, 06 Jan 2024 19:30:30 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157145 Par Nicolas Pascual. Parlons MotoGP s’intéresse aujourd’hui à Johann Zarco, qui cristallise toute l’attention du public Français.

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Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour de Johann Zarco, bon parmi les bons. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Aleix Espargaró, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Une victoire ne résout pas tout

 

Johann Zarco est sans doute le pilote avec le bilan le plus trompeur en catégorie reine. On pourrait croire qu’il réalise là une très grande saison, marquée par une victoire en Australie. Loin de moi l’idée de diminuer l’aura de son succès, mais je pense qu’il ne suffit pas à rattraper une année loin d’être mauvaise, mais correcte, tout au plus.

Je m’explique en différents points distincts.

 

L’éléphant au milieu de la pièce

 

Parlons MotoGP Johann Zarco

Photo : Michelin Motorsport

 

Déjà, force est de constater que Johann Zarco a subi la domination de son coéquipier. Jorge Martin, en très grande forme, a réussi à tenir la dragée haute à Pecco Bagnaia tandis que notre Français a davantage peiné dans le peloton. La Ducati Desmosedici 2023 est, de fait, l’une des meilleures MotoGP de l’histoire de la catégorie et Johann Zarco n’a pas réussi à s’y accommoder comme le « Martinator ». Il l’avait pourtant battu au classement général en 2022. Au final, il se prend tout de même 203 points dans la vue à matériel similaire, et avec le même nombre de résultats blancs le dimanche.

 

Un bilan trompeur

 

D’accord, il a accroché la cinquième place au classement général, et égale donc son meilleur résultat en catégorie reine (2021). Mais attention, car les points ne traduisent pas une progression importante par rapport à 2022, exercice qu’il avait pourtant conclu en 8e place. Avec 225 unités, il amassa 30,9 % des points disponibles contre 33,2 % la saison précédente. C’est à peine plus que Luca Marini, classé 8e. Par honnêteté intellectuelle, mentionnons que ce total est quelque peu revu à la baisse à cause de l’imbroglio au Japon, où le pilote Prima Pramac Racing fut injustement non-classé, même s’il est tombé.

Comment a-t-il pu rafler, proportionnellement, moins de points en 2023 qu’en 2022 alors qu’il compte cinq podiums et une victoire ?

 

Le samedi pose problème

 

Les Sprints. Voici ce qui a retenu Johann toute la saison durant, et plus globalement, le samedi. D’abord, aucune pole pour la première fois depuis 2019, sa saison coupée en deux. Plus généralement, aucune performance mémorable en qualifications l’ont empêché de corriger son éternel problème ; les débuts de course. Et ça, sur le format court, ça ne pardonne pas. Johann Zarco ne compte aucune victoire, aucun top 3, et seulement quatre top 5 en Sprints sur 19 manches. Pour un pilote de son rang, c’est juste trop peu. Ainsi, j’en profite pour pointer le fait qu’il n’a pas progressé sur son explosivité et sa projection vers l’avant même si ses départs ont été plus réussis.

 

Parlons MotoGP Johann Zarco

Il n’a pas été si proche de la victoire si l’on excepte Phillip Island. Photo : Michelin Motorsport

 

Une victoire si salvatrice que ça ?

 

Bien sûr, je ne vais pas ignorer sa victoire à Phillip Island, qui fit couler beaucoup d’encre. Cela reste un succès en MotoGP, le gratin du motocyclisme mondial. Mais comme je l’avais écrit le lendemain de son triomphe, je maintiens que Jorge Martin a perdu cette course plus que Zarco ne l’a gagnée, et que la physionomie de sa victoire ne laisse en rien présager une sorte de déclic qu’on nous a tant vendu. D’ailleurs, sa fin de saison me donne raison. Si vous voulez en savoir plus, cliquez ici pour retrouver le papier en question.

 

Moins régulier que jamais

 

Johann Zarco a toujours eu du mal à se maintenir constamment dans le top 5 depuis son arrivée en MotoGP. Mais en 2021 et 2022, il avait réussi à améliorer sa régularité dans la performance, notamment grâce à la polyvalence du package Ducati. Ici, il compte quelques résultats… décevants à côté de ses podiums. Je fais référence à ses trois finish hors du top 10 (13e en Autriche sur un circuit qui sied sa machine à merveille) plus qu’à ses chutes ; il n’a pas trop touché terre cette année, mais c’est un critère beaucoup moins déterminant à notre époque.

 

Pas que du négatif

 

Ceci dit, une campagne achevée en cinquième place ne peut être ratée, et sa victoire en Australie fait gonfler sa note. Dans les points positifs, je ne peux que féliciter sa résilience en piste, illustrée par des remontées d’outre-tombe (j’ai encore le Portugal et l’Argentine en tête), trop peu souvent récompensées d’ailleurs. Clairement, à 33 ans, il reste encore un top pilote et j’ai l’impression qu’il n’y croît pas ; sa signature chez LCR Honda est une sorte d’aveu de faiblesse, et assurément, pas un moment fort de 2023 car cela reste une relégation brutale. Pour davantage de lecture concernant ce transfert, cliquez ici.

 

Au sommet. Photo : Michelin Motorsport

 

Conclusion

 

Que penser de sa campagne ? C’est assez difficile à dire. D’un côté, et malgré sa victoire, il n’a pas été surprenant pour un sou. Il a fait du Johann Zarco dans le texte, parfois en moins bien. C’est ce qui me pousse à dire que ce n’était pas sa meilleure saison en MotoGP au vu du contexte. J’ai préféré 2018 ou 2021, quand il incarnait ce danger permanent, cet outsider peu orthodoxe détenteur d’une vitesse foudroyante. Mais d’un autre, il vieillit, et je dois aussi en tenir compte comme je l’ai fait pour Aleix Espargaro. Il signe aussi son nouveau record de podiums en une campagne, et n’a pas dégringolé au classement en deuxième partie d’année comme c’était souvent le cas.

J’avais attribué 15/20 à Aleix, et 15,5/20 à Luca Marini. Il fait une saison à peu près équivalente à celle du pilote VR46, mais la progression en moins. C’est pourquoi je lui donne un beau 14/20. Qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaires !

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP : même les bookmakers italiens donnent favori Marc Marquez pour le titre 2024 https://www.paddock-gp.com/motogp-meme-les-bookmakers-italiens-donnent-favori-marc-marquez-pour-le-titre-2024/ Sat, 06 Jan 2024 18:00:40 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157066 Pour les bookmakers, la future saison 2024 de MotoGP est moins indécise qu'elle n'y parait si l'on en juge par le cote de Marc Marquez.

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L’arrivée de Marc Marquez dans le clan Ducati via le team Gresini donne déjà des résultats concrets alors qu’aucune compétition n’a encore eu lieu en MotoGP. Mais sur la base des événements du premier test de l’intersaison 2024 à Valence, les bookmakers se sont fait leur opinion ferme sur qui il faudra parier pour prendre la couronne du millésime. Les cotes tombent et, à la lecture de leur synthèse en Italie, on constate que le héros national Pecco Bagnaia, malgré ses deux titres consécutifs comme officiel Ducati, ne fait pas le poids face à la réputation de l’octuple Champion du Monde espagnol.     

Marc Marquez Champion du Monde 2024 de MotoGP, c’est le rêve de Nadia Padovani qui préside aux destinées de l’écurie de feu son époux Fausto Gresini qui aura dans ses rangs, cette saison, le redoutable Espagnol. Et aussi redouté si l’on en juge par l’évaluation de la situation dans le milieu des paris sportifs.

Ainsi, selon la Gazzetta, Marc Marquez jouit d’une cote sans appel sur son futur destin qui est de 1,66. Les Italiens croient donc plus en l’Espagnol qu’en leur compatriote Pecco Bagnaia, placé à 3,50 tandis que le troisième homme se révèle être Jorge Martin à 5,50.

VALENCE, ESPAGNE - 28 NOVEMBRE : Marc Marquez d'Espagne et Gresini Racing MotoGP franchissent le virage lors du test MotoGP à Valence sur le circuit Ricardo Tormo le 28 novembre 2023 à Valence, Espagne.  (Photo par Mirco Lazzari généraliste/Getty Images)

Marc Marquez impressionne jusqu’aux bookmakers

Enea Bastianini suit à 12,00, se payant le luxe de devancer Marco Bezzecchi coté à 26,00, malgré le déroulé de la campagne 2023 peu en sa faveur. On note de Fabio Di Giannantonio est à classer au rang des outsiders avec une valeur de 41,00. Dans ce groupe composé de pilotes Ducati, on constate tout de même un Brad Binder qui vient s’insérer avec sa KTM puisque le Sud-Africain est à 21,00.

Les autres sont plus loin. Ainsi Aleix Espargaró et son partenaire de box Maverick Viñales résument à eux deux la crédibilité d’Aprilia pour la conquête suprême avec une cote identique à 51,00. C’est la même valeur qui est dédiée à Franco Morbidelli passé chez Pramac Ducati.

Et heureusement, car être un pilote Yamaha, c’est avoir l’assurance de symboliser la mise risquée. Fabio Quartararo est ainsi à 67,00 et Alex Rins carrément à 151,00. Chez Repsol Honda, on est à 101,00 pour Luca Marini, qui, bien que le nouvel arrivant sur la RC213V devance Joan Mir, qui fera sa seconde année au sein du team officiel HRC, et qui n’est pourtant qu’à 151,00 …

Luca Marini Honda

JEREZ DE LA FRONTERA, ESPAGNE - 29 AVRIL : Francesco Bagnaia d'Italie et Ducati Lenovo Team (R) parlent et Marc Marquez d'Espagne et Repsol Honda Team regardent lors de la conférence de presse pré-événement pendant le MotoGP d'Espagne - Aperçus au Circuito de Jerez le 29 avril 2021 à Jerez de la Frontera, Espagne.  (Photo par Mirco Lazzari généraliste/Getty Images)

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MotoGP : Marc Marquez donne des ailes à Red Bull pour arriver chez Ducati Corse ? https://www.paddock-gp.com/motogp-marc-marquez-donne-des-ailes-a-red-bull-pour-arriver-chez-ducati-corse/ Sat, 06 Jan 2024 11:30:42 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157128 La collaboration entre Red Bull et le team  MotoGP Repsol Honda a duré 9 ans, mais, faisant suite à des rumeurs depuis le mois de novembre, tout laisse à penser que le taureau rouge pourrait maintenant lorgner sur l’équipe dominatrice du moment, avec le passage de Marc Marquez chez Ducati. Le logo Red Bull est […]

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La collaboration entre Red Bull et le team  MotoGP Repsol Honda a duré 9 ans, mais, faisant suite à des rumeurs depuis le mois de novembre, tout laisse à penser que le taureau rouge pourrait maintenant lorgner sur l’équipe dominatrice du moment, avec le passage de Marc Marquez chez Ducati.

Le logo Red Bull est apparu sur la livrée des RC213V officielles à partir de 2015, deux ans après que Marc Márquez a fait ses débuts en MotoGP et remporté le titre dès sa saison rookie avant d’en ajouter 5 autres, dont 4 avec les couleurs la boisson énergétique sur son carénage.

Mais il semble que le départ de Marc Marquez chez Ducati, et probablement aussi les piètres performances actuelles des Honda, amène la marque de boissons énergisantes à s’interroger sur sa stratégie future, et de nombreuses rumeurs en font état depuis le mois de novembre dernier. On a d’abord parlé de l’arrêt de la collaboration avec le team Repsol Honda mais, à ce jour, rien n’a été officialisé et les derniers indices sont plutôt contradictoires.

D’un côté on aura ainsi pu noter, et en tout cas les passionnés indonésiens l’ont fait et cela a été reporté sur le site TMCblog de Taufik of BuitenZorg, que le site officiel de l’équipe de Tokyo ne référence plus Red Bull dans sa liste de sponsors 2024, contrairement aux années précédentes. C’est un fait.

D’un autre côté, la première vidéo de la saison 2024 diffusée par l’équipe au palmarès sans égal nous a présenté un Luca Marini vêtu d’un polo noir et orange mettant en évidence les logos Honda, HRC, Repsol, Estrella Galicia et Michelin, reléguant celui de Red Bull pourtant bien présent à un arrière-plan à peine visible. Dans une communication préparée avec autant de soin, rien n’est généralement laissé au hasard, donc cette contradiction apparente est assez curieuse (nous n’avons pas connaissance d’un contrat personnel entre Red Bull et Luca Marini qui pourrait expliquer cela, et le nom de ce dernier ne figure d’ailleurs dans la liste des 20 pilotes de Grand Prix référencés sur le site Red Bull).

Dernier indice, les couleurs du taureau rouges étaient bien présentes sur les tenues du team Repsol Honda lors de la première journée de la saison 2024, celle du test MotoGP à Valence. Or, dans ces cas-là, on a vite de cacher un ex-sponsor par un morceau d’adhésif…

Mais finalement, que Red Bull reste avec Honda ou pas n’est pas le sujet le plus intéressant, par rapport à savoir si le taureau rouge va finir massivement sur les Desmosedici rouges de Ducati Corse. Mais on entre là dans le domaine des supputations sur un mercato 2025-2026 qui promet d’être vraiment très animé.

Un exemple. Affiché ou non (on peut imaginer pour des raisons contractuelles une année « sans » ou partielle chez Gresini), Marc Marquez emporte avec lui Red Bull, tout ou en partie, en visant une place de pilote d’usine Ducati en 2025. A priori, cela ne semble pas possible puisque la firme de Borgo Panigale possède actuellement un (petit) contrat avec le principal concurrent du géant autrichien, Monster Energy.

Alors, ça coince ?
Oui, sauf si Monster Energy préfère retourner à ses racines, à savoir orner les flancs des Yamaha de Valentino Rossi. Encore faudrait-il que la VR46 abandonne ses Desmosedici si performantes pour se laisser séduire par les promesses d’un Lin Jarvis en fin de carrière. Mais là, même si la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain, il paraîtrait que l’homme est sur le point d’atteindre son objectif. Mais cela est une autre histoire…

Hypothèse, oui. Rumeur, oui. Taux de probabilité ? Seul l’avenir le dira !

Notre interprétation à l’époque des premières rumeurs.

Marc Marquez

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Parlons MotoGP : Mais quand arrêtera-t-il d’être aussi bon ? https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-mais-quand-arretera-t-il-detre-aussi-bon/ Fri, 05 Jan 2024 19:30:19 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157083 Par Nicolas Pascual. Aleix Espargaro est un très bon, l’un des meilleurs, et Parlons MotoGP se penche aujourd’hui sur son dossier.

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Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour d’Aleix Espargaró, bon parmi les bons. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Maverick Vinales, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Immortel

 

Serait-ce la meilleure saison d’Aleix Espargaro en MotoGP ? J’en doute, surtout après la superbe campagne 2022 récompensée par la quatrième place du classement général. Pour autant, son exercice 2023 était-il moins impressionnant ? Je ne pense pas. Selon moi, Aleix Espargaro a encore conclu une très bonne année même s’il commence à montrer des signes de vieillesse. Analyse, en plusieurs points, de ce qui a fonctionné pour lui, et le reste. Commençons d’abord par les points positifs.

 

L’incarnation d’Aprilia

 

Comme j’ai souvent eu l’occasion de l’écrire, il est celui qui incarne le projet Aprilia, the face of the franchise comme diraient nos amis américains. Et cela se confirme encore cette saison. Aux côtés d’un Maverick Vinales plutôt décevant, il a été le meilleur, et de loin, même si l’écart au championnat – de deux points seulement – ne reflète pas ce phénomène. Il pèse beaucoup plus au sein du paddock, et son image de « vétéran » se fait souvent sentir dans ses déclarations, que l’on aime le personnage ou pas. Clairement, il est l’une des figures du MotoGP moderne. Vinales, pourtant un gros caractère depuis ses jeunes années, n’existe pas à ses côtés.

 

Parlons MotoGP bon

Grande. Photo : Michelin Motorsport

 

Finalement, sa plus belle victoire est peut-être celle-ci ; être encore, à 34 ans, la personnalisation de la grinta espagnole, et toujours dans le coup. Il est un exemple de longévité et de détermination.

 

Son chef d’œuvre

 

Oubliez ce que je viens de dire. Sa plus belle victoire n’est autre que le Grand Prix de Grande-Bretagne 2023, son chef d’œuvre en carrière. Dans des conditions délicates, il a fait parler l’expérience pour se jouer de Pecco Bagnaia et Brad Binder, excusez du peu. C’était l’une des plus belles performances de la saison, à n’en pas douter. La démonstration d’un Q.I course hors norme, et plus largement, de toute la puissance que les figures légendaires de notre discipline détiennent en leur sein.

Cette manche seulement dépasse largement le Grand Prix d’Argentine 2022 dans les tablettes, et même, le Grand Prix de Catalogne 2023. Sur son week-end, à la maison, il triompha deux fois en oblitérant son coéquipier entre autres concurrents. Si l’on ajoute aussi la pole à Jerez à ses coups d’éclat, sa saison devient mémorable, en tout cas bien plus que 2022 où il joua davantage aux épiciers.

Inutile de parler de sa combativité, hors-norme, et illustrée par un énième podium arraché suite au déclassement de Brad Binder à Assen.

 

Une régularité à toute épreuve

 

En somme, on a retrouvé le Aleix Espargaro pré-2022, mais dans une version très évoluée. Traduction : il est tombé davantage, mais est allé plus vite. Ceci dit, il a su conserver une bonne régularité dans la performance, à savoir, son point fort de 2022 ; deux courses terminées hors du top 10 lorsqu’il franchissait la ligne. En Argentine et à Misano, là où les Aprilia RS-GP23 étaient en grande difficulté, et le Sachsenring, en raison d’un mauvais choix de pneu le dimanche (16e alors qu’il était 9e du Sprint). C’est très honnête, et il n’y a pas beaucoup de pilotes de son âge qui parviennent à garder autant de rigueur sur une si longue période, longue de 39 départs.

 

Parlons MotoGP bon

Quand certains pensent que Vinales est l’option n°1 chez Aprilia, je me demande si on regarde le même sport. Photo : Michelin Motorsport

 

Des coups de sang

 

Je vous rassure tout de suite ; il a ses défauts. Il a connu quelques faiblesses, comme d’autres, mais j’en ai noté deux majeures. Premièrement, la moins grave, ironiquement, son comportement. Par deux fois, en Inde et au Qatar, il s’est illustré de la mauvaise manière. D’abord, en engueulant ses mécaniciens pour l’avoir relâché trop tôt au début des qualifications. Et puis, avec cette mandale pour Franco Morbidelli, encore trop lent sur la trajectoire à Losail.

Même si j’ai déjà relativisé la gravité de ces agissements, notamment du deuxième, c’est dommage, car il est le seul à se comporter ainsi. Cependant, contrairement à d’autres pilotes plus « gentils » et appréciés du grand public, il n’a pas été accusé de rouler de manière trop musclée. Cela reste un point négatif, d’autant plus que dans le cas du Qatar, cela a conditionné tout son week-end et l’a amené à marquer zéro points.

 

On ne peut ignorer les chiffres

 

Certes, il a été plus proactif en 2023 qu’en 2022, c’est un fait. Si l’on excepte l’Argentine il y a deux ans, on ne l’avait jamais vu aussi près de la tête, aussi souvent, à la bataille avec les meilleurs du monde. Mais force est de constater que cette approche ne lui a pas tant profité, notamment sur le plan comptable. La sixième place est un beau résultat – c’était serré sur la fin, mais il a pris seulement 28,3 % des points disponibles contre 42,4 % en 2022, soit l’une des plus grosses pertes nettes du plateau.

Pour ne rien arranger, j’ai eu l’impression que sa monture était plus proche des Desmosedici en 2023, surtout au début de l’exercice. Le nouveau format ne lui a pas tant profité alors qu’il y a quelques temps, il aurait adoré les Sprints. Sa victoire le samedi en Catalogne représente sa seule apparition dans le top 3 sur toute l’année, et plus globalement, sa seule percée de référence sur la période. Même à Assen, quatrième, il était loin du vainqueur Bezzecchi et des autres ténors.

 

Conclusion

 

Toujours en famille. Photo : Michelin Motorsport

 

Pour toutes les raisons expliquées ci-dessus, je pense qu’il a réalisé une très belle saison 2023, au moins aussi valeureuse que ne l’était la précédente. Certes, le classement n’est pas si bon tout comme le calcul final, mais ses deux victoires en Grands Prix compensent largement son déficit de régularité assumé. J’avais attribué 11/20 à Vinales, et 15,5/20 à Luca Marini. Je pense qu’au vu du contexte, il n’a pas montré autant de progrès que ce dernier mais mérite tout de même son 15/20. Après tout, des victoires comme à Silverstone sont rares dans une carrière.

Quelle note y attribueriez-vous ? Dites-le moi en commentaires !

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, Uccio Salucci : « Fabio Di Giannantonio a été fort pendant deux mois » https://www.paddock-gp.com/motogp-uccio-salucci-fabio-di-giannantonio-a-ete-fort-pendant-deux-mois/ Fri, 05 Jan 2024 12:00:27 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156952 La fin de parcours 2023 en MotoGP de Fabio Di Giannantonio étonne encore et celui qui l'a recruté Uccio Salucci a étudié le phénomène.

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Fabio Di Giannantonio a été la révélation de la fin de saison 2023 de MotoGP, démontrant ainsi que ce sport est avant tout mental. Animé par l‘énergie du désespoir de se voir sorti à jamais du paddock des Grands Prix, ce qui aurait été quasiment synonyme de la fin de sa carrière, le pilote Gresini s’est montré sous un jour conquérant, révélant un talent que l’on ne s’attendait plus à voir. Un sursaut salvateur qui lui a valu de se remettre dans l’axe et en valeur sur un marché des transferts secoué par la décision de Marc Marquez de quitter Honda. Ce en quoi Luca Marini a vu une opportunité, libérant une place pour un « DiGia » qui n’en demandait pas temps …

Car le vainqueur du Grand Prix du Qatar reste avec la machine gagnante Ducati et rejoint les compatriotes de la VR46 sans jamais avoir un jour en tant qu’élève de l’académie de Valentino Rossi à se reprocher … Et puis, on se souviendra que les hommes de Tavullia avaient plutôt jeté leur dévolue sur l’espoir espagnol de 18 ans Fermin Aldeguer, accomplissant aussi une tonitruante fin de parcours, mais en Moto2 …

Manuel Poggiali

« Fabio Di Giannantonio a littéralement changé de vitesse« 

Dans des propos sur motorsport.com relayés par motorcyclesports, Uccio Salucci est revenu sur ce sprint final vécu sur le marché des transferts. Et il tient à préciser ceci sur Fabio Di Giannantonio : « ce n’est pas vrai qu’il a été seulement fort avant ou après la signature. Il a été fort pendant deux mois ». Et il explique quel a été l’élément déclencheur pour son compatriote, et désormais pilote : « j’analyse les choses, course par course, virage par virage, et il a littéralement changé de vitesse ».

Il ajoute : « j’ai également parlé à Gigi Dall’Igna à ce sujet pour comprendre la motivation technique, et il m’a dit que ce n’est jamais qu’une seule motivation. Il y a toujours trois ou quatre aspects qui changent la situation. Par conséquent, ils ont installé un amortisseur qui fonctionne, une cartographie d’accélération qui manquait. Cela lui a donné une motivation ». Un sport mental, à n’en pas douter …

‘Fabio Di Giannantonio estava a ser forte há dois meses’ – Uccio Salucci

Fabio Di Giannantonio

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Parlons MotoGP : Maverick Viñales a toujours le même problème https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-maverick-vinales-a-toujours-le-meme-probleme/ Thu, 04 Jan 2024 19:30:05 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156969 Par Nicolas Pascual. Maverick Viñales passe sous la loupe de Parlons MotoGP, et ça n’est pas tout rose. S’améliore-t-il seulement ?

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Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour de Maverick Viñales. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Luca Marini, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Bien payé

 

Je n’ai pas été particulièrement convaincu par Maverick Viñales l’année passée. Pas plus qu’en 2022, ou qu’en 2021, ou qu’en 2020, ou qu’en 2019… années après années, « Top Gun » ne cesse de décevoir, et 2023 était peut-être la campagne de trop ; celle qui nous fait dire qu’il n’est pas un top pilote, et qu’il ne le sera jamais.

Pourtant, au vu des résultats, il y aurait de quoi se satisfaire ; il pointe à la 7e place du championnat, juste derrière le grand Aleix Espargaro, et a pris 28 % des points disponibles contre 24,4 % en 2022. La progression n’est pas exceptionnelle, mais elle est là. Et puis, il a aussi été plus près de la tête, avec trois deuxièmes places au Portugal, en Catalogne et en Indonésie. Et pourtant.

 

Parlons MotoGP Maverick Viñales

Bon, mais assez anecdotique. Photo : Michelin Motorsport

 

Déjà, sa position est bien payée ; derrière lui, il a deux pilotes qui ont marqué, en proportion, plus de points que lui, mais seulement, ils étaient blessés ; Luca Marini (30,2 % des points amassés sur le total de ce qu’il pouvait prendre), et Alex Marquez (28,7 %). Son juste rang se situerait donc, à peu près, au niveau de Fabio Quartararo.

Si l’on met de côté les chiffres, et qu’on se penche sur la piste, ça n’est pas beaucoup plus rassurant. Voici quelques points d’analyse qui vous permettront de comprendre facilement mon point de vue particulier quant à cet homme.

 

Pilote d’usine

 

Contrairement à Luca Marini et Alex Marquez, lui est pilote officiel, qui plus est sur une machine qui marche. Son job, c’est de gagner des courses. Et il n’a que sous-performé toute l’année durant. C’est triste à dire, mais deux de ses trois podiums sont des échecs. Au Portugal, il s’est fait battre à plate couture par Pecco Bagnaia, d’accord, rien à dire. Sa deuxième place est belle. Mais en Catalogne, par deux fois, il était très bien placé, et par deux fois, il s’est fait dépasser.

Je ne me rappelle pas voir Maverick défendre une position avec succès, ou aller chercher une place au forceps dans les derniers instants. Difficile d’attribuer cela à un manque de combativité, ou de Q.I course, mais c’est flagrant. Son coéquipier Aleix lui a fait la leçon le dimanche, alors que Pecco s’est joué de lui le samedi. Et puis, finalement, en Indonésie, où il n’a pas su attaquer un Bagnaia en feu. On lui pardonne, c’est arrivé à de meilleurs pilotes que lui.

Forcément, quand l’on regarde son statut de pilote d’usine Aprilia d’une part, disposant d’une très bonne machine, et ses performances de l’autre, on est en droit se poser des questions. Il faut dire qu’il a joué de malchance à certains moments – notamment la casse de chaîne dans le dernier tour à Jerez, mais globalement, même à Mandalika, jamais on ne le sentit en mesure de jouer la victoire. Au vu des ambitions de la firme de Noale, et des solutions trouvées, c’est juste trop peu.

 

Parlons MotoGP Maverick Viñales

Il fut aussi bon à Silverstone le samedi, avec cette deuxième place lors du Sprint… mais trop loin d’Alex Marquez sur l’un de ses circuits préférés. Photo : Michelin Motorsport

 

Aleix encore devant

 

Dans le box, il faisait face à l’un des plus grands pilotes de l’histoire moderne, à savoir, Aleix Espargaro. D’accord. Mais une fois de plus, il se fait battre par un Espargaro vieillissant (déjà la troisième fois après 2015 et 2022 si l’on exclut 2021, où il avait démarré en tant qu’officiel Yamaha), qui a été bien moins régulier qu’il y a deux ans. C’est dommage, car cela ruine la dynamique de l’entreprise italienne. Du moment où l’un baisse en régime – après tout, Aleix a déjà 34 ans, l’autre devrait prendre le relai pour toujours conserver une RS-GP aux avant-postes.

La différence de points est faible, mais pas celle des résultats bruts. Une pole chacun, certes, mais trois victoires pour Aleix en comptant les Sprints, contre aucune pour « Top Gun ». L’écart de deux points n’est donc pas représentatif, et on l’a encore vu en piste. A Barcelone, où l’Aprilia était quasi-imbattable, il n’a rien pu faire.

 

L’attitude, toujours l’attitude

 

Maverick donne toujours cette impression de faiblesse psychologique. Ce n’est sans doute pas vrai ; il est quand même champion du monde Moto3. Mais si l’on ajoute son langage corporel à son cruel manque d’incisivité en piste, c’est l’impression que ça donne. Il était très heureux après le Grand Prix d’Indonésie qu’il aurait dû gagner, alors que Fabio Quartararo, troisième, en voulait plus. La différence entre un vainqueur et un très bon pilote se trouve là. De même qu’après le Grand Prix de Catalogne, sa deuxième position semblait lui suffire. Je suis obligé de mentionner son abandon physique lors du Grand Prix de Thaïlande, en raison de la chaleur trop importante.

Je ne peux pas le juger, ça serait injuste. Mais je signale simplement que le seul abandon de ce type dans l’histoire récente est pour lui, et pas pour un autre. Il a d’ailleurs été critiqué par Raul Fernandez pour ce fait.

 

Conclusion

 

Je ne pense pas que sa saison soit mauvaise, mais juste, que les statistiques biaisent l’opinion que nous avons de lui. Il n’est pas aussi fort que ce que laisse penser son rang. Avec une MotoGP aussi performante, à son jeune âge – il n’a que 28 ans, il aurait dû faire mieux. J’ai peur qu’Aprilia, en conservant un Vinales constamment sous-performant, passe à côté de sa fenêtre de tir une fois Aleix Espargaro sur le déclin. A-t-il seulement l’étoffe d’un pilote d’usine ? Je pose simplement la question, en attendant qu’il y réponde. Est-il celui qui va faire passer Aprilia dans la dimension de Ducati ? Pour celle-ci, je crois en être sûr.

Concernant la note, je vais lui attribuer un 11/20. Qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaires !

 

J’ai du mal à espérer mieux pour 2024. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP : une idée des salaires des pilotes en 2023 qui peut surprendre https://www.paddock-gp.com/motogp-une-idee-des-salaires-des-pilotes-en-2023-qui-peut-surprendre/ Thu, 04 Jan 2024 17:00:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157036 Déterminer les salaires des pilotes relèvent à briser une confidentialité qui entretient une opacité que d'autres sports ont abandonné.

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Les salaires des pilotes MotoGP est un sujet qui a toujours sa part de mystère puisque, contrairement à d’autres disciplines où tout est déballé sur la place publique, il relève ici de la confidentialité. Des estimations sont néanmoins faites et en voici une qui peut surprendre avec notamment cette impression : ce n’est pas parce que l’on fait partie des plus rapides que l’on est mieux payé. Et inversement.

La saison 2023 de MotoGP a consacré un Pecco Bagnaia qui, en confirmant sa couronne mondiale acquise l’an passé, est devenu par ce fait l’égal de Valentino Rossi et de Marc Marquez. Mais il a beau se retrouver en ces excellentes compagnies, il n’en demeure pas moins que l’officiel Ducati ne pointe que cinquième dans la hiérarchie des pilotes en termes de salaire annuel.

Le site motograndprix a établi selon ses sources une hiérarchie qui interpelle par certains aspects. Certes, elle confirme que Marc Marquez a renoncé à un gros chèque en quittant Honda pour Ducati Gresini, mais la position de Maverick Viñales peut faire débat comme la différence d’émoluments entre Pecco Bagnaia et son équipier Enea Bastianini qui serait loin du pouvoir d’achat de Jorge Martin chez Pramac. Ceci, alors que Ducati a toujours juré que les contrats entre le Bestia et la Martinator étaient identiques de ce point de vue.

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Fabio Quartararo est sur le podium du classement des salaires 2023

Sinon, Marc Marquez est en tête du classement 2023 avec un salaire Honda de 12,5 millions d’euros, suivi étonnamment par Maverick Viñales qui a gagné 10 millions d’euros d’Aprilia. Les champions du monde 2020 et 2021 Joan Mir et Fabio Quartararo occupent la troisième place avec 6 millions d’euros. Le triple champion du monde Pecco Bagnaia, et consécutivement doublement titré en MotoGP, a gagné 5 millions d’euros chez Ducati.

Franco Morbidelli a reçu 3 millions d’euros de Yamaha, un million d’euros pour Jorge Martin, deuxième du Championnat du Monde, tandis qu’il faut descendre plus bas pour trouver Enea Bastianini, le coéquipier de Bagnaia, qui a gagné 375 mille euros comme Fabio Di Giannantonio, tandis que Luca Marini ferme le classement avec 300 mille euros et Marco Bezzecchi avec 250 mille euros.

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Classement des salaires MotoGP estimés en 2023 :

  1. Marc Marquez (Honda) 12,5 millions d’euros
  2. Maverick Viñales (Aprilia) 10 millions d’euros
  3. Fabio Quartararo (Yamaha) 6 millions d’euros
  4. Joan Mir (Honda) 6 millions d’euros
  5. Francesco Bagnaia (Ducati) 5 millions d’euros
  6. Pol Espargaró (GASGAS) 3,5 millions d’euros
  7. Jack Miller (KTM) 3 millions d’euros
  8. Alex Rins (Honda) 3 millions d’euros
  9. Franco Morbidelli (Yamaha) 3 millions d’euros
  10. Johann Zarco (Ducati) 2 millions d’euros
  11. Alex Marquez (Ducati) 1 million d’euros
  12. Jorge Martin (Ducati) 1 million d’euros
  13. Aleix Espargaró (Aprilia) 750.000 euros
  14. Miguel Oliveira (Aprilia) 625.000 euros
  15. Takaaki Nakagami (Honda) 500.000 euros
  16. Brad Binder (KTM) 500.000 euros
  17. Enea Bastianini (Ducati) 375.000 euros
  18. Fabio Di Giannantonio (Ducati) 375.000 euros
  19. Luca Marini (Ducati) 300.000 euros
  20. Marco Bezzecchi (Ducati) 250.000 euros

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MotoGP Luca Marini : « Nous avons la puissance de revenir très vite » https://www.paddock-gp.com/motogp-luca-marini-nous-avons-la-puissance-de-revenir-tres-vite/ Thu, 04 Jan 2024 11:30:28 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157004 En 2024, Luca Marini montera sur la Honda RC213V d’usine au sein de l’emblématique équipe Repsol Honda. Pour l’Italien de 26 ans, il s’agit d’un changement risqué mais plein d’opportunités à moyen terme. L’Italien Luca Marini deviendra le 20ème pilote de l’histoire à porter les couleurs du Repsol Honda Team en tant que titulaire. Rejoignant […]

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En 2024, Luca Marini montera sur la Honda RC213V d’usine au sein de l’emblématique équipe Repsol Honda. Pour l’Italien de 26 ans, il s’agit d’un changement risqué mais plein d’opportunités à moyen terme.

L’Italien Luca Marini deviendra le 20ème pilote de l’histoire à porter les couleurs du Repsol Honda Team en tant que titulaire. Rejoignant le Championnat du Monde de façon permanente en 2016, Marini a remporté six victoires, 15 podiums et cinq pole positions en Championnat du Monde Moto2 avant de passer à la catégorie reine en 2021. Progressant régulièrement au cours de ses deux premières années dans la catégorie, il est monté pour la première fois sur le podium en MotoGP à Austin, sur le circuit des Amériques, en terminant deuxième derrière Alex Rins sur la Honda du LCR.

Engagé pour les saisons 2024 et 2025 après avoir terminé 8e du championnat 2023, Luca Marini rejoint le projet MotoGP de Honda à un moment difficile mais où les concessions pourraient permettre à la firme japonaise de revenir aux avant-postes. Après son premier test au guidon de la RC213V du Repsol Honda Team, il est revenu sur la façon dont sa carrière l’a mené jusqu’ici. Rejoindre l’équipe la plus titrée de l’histoire du MotoGP est un rêve pour tout pilote, comme le reconnaît Luca Marini. L’Italien de 26 ans arrive au sein du Repsol Honda Team avec la ferme intention d’amener le constructeur sur la plus haute marche du podium une fois de plus.

Quand avez-vous commencé à vous passionner pour la moto ?
« Je veux dire que c’est quelque chose qui s’est construit en moi année après année quand j’étais enfant. C’était juste des scooters, pour essayer de nouvelles choses, et puis j’ai sauté sur une pocket bike à l’âge de quatre ans et c’était comme un jeu au début. Mais ensuite, j’ai commencé à prendre beaucoup de plaisir, puis encore plus, et les motos sont devenues de plus en plus grandes, avec des pistes de plus en plus grandes et de plus en plus de vitesse. Ma passion s’est donc développée au fil des ans. Arriver au championnat du monde était un rêve devenu réalité. »

Quel est votre premier souvenir sur une moto ?
« Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de mon passé, mais je me souviens d’une fois, l’une des premières fois où j’ai enfourché une pocket bike, avec trois roues à l’arrière. Le premier jour, en équilibre grâce à mon père, nous nous sommes dit : « Bon, aujourd’hui, nous essayons de les enlever » et c’était un grand jour. »

Pouvez-vous nous en dire plus sur les photos de vous en cuir Repsol Honda lorsque vous étiez enfant ?
« C’est quelque chose d’incroyable, quelque chose qui tient du destin, je ne sais pas. Je ne me souviens plus très bien pourquoi j’avais ces cuirs. Je me souviens que j’étais très heureux d’avoir ces couleurs, parce qu’à cette époque, ces années-là, c’était incroyable, comme chaque année de l’histoire du MotoGP avec les couleurs de l’équipe Repsol Honda. C’est donc un grand plaisir de les porter maintenant en MotoGP. »

Saviez-vous que vous voudriez toujours être pilote ?
« C’était quelque chose qui grandissait dans ma tête et, vers l’âge de 14 ans, j’ai décidé que cela pourrait être ma vie, mon travail. J’aime beaucoup ce que je fais et j’aurais aimé avoir un travail comme celui-là. Quand j’étais plus jeune, je pensais à d’autres sports, voire à d’autres métiers, parce que j’étais curieux d’essayer beaucoup de choses différentes, et puis c’est celui-là qui m’a donné le plus d’émotions. »

Pouvez-vous nous parler de votre parcours pour rejoindre le Championnat du monde ?
« J’ai commencé par les pocket bikes, puis les Mini GP, comme le trophée Honda NSF avec la 100cc à quatre temps. C’était aussi une très bonne moto, de très bons moments, de bons souvenirs, puis j’ai sauté sur une Moto3. Le championnat italien, en CIV. Ensuite, en championnat d’Europe, j’ai commencé à devenir très grand, alors j’ai sauté sur une Moto2 et après un an en championnat d’Europe, je suis arrivé en championnat du monde. J’ai beaucoup appris et je suis aujourd’hui un meilleur pilote et une meilleure personne grâce à toutes les étapes que j’ai franchies dans le passé. »

Quel a été votre meilleur moment sur la piste ?
« C’est peut-être facile, mais le premier podium à COTA, en Amérique, était tout simplement incroyable, une très belle course et un endroit magnifique pour monter sur son premier podium. J’ai donc de très, très bons souvenirs, un moment plein d’émotions que je veux retrouver, ici, avec ces couleurs. »

Comment avez-vous rejoint le Repsol Honda Team ?
« Cela a été un choc après que Marc ait annoncé son départ. Alors, moi et mon groupe, mon manager, nous avons essayé de trouver un moyen de nous engager dans ce nouveau projet et de nous améliorer ensemble pour essayer de construire une meilleure moto, plus performante, pour revenir et gagner des courses et des titres mondiaux. C’est notre but, notre objectif, donc je suis sûr qu’il y aura aussi des moments très, très satisfaisants. »

Qu’est-ce qui vous a poussé à rejoindre le HRC ?
« Tout d’abord, c’est la meilleure équipe de l’histoire. Les chiffres et les statistiques parlent d’eux-mêmes, et c’est un moment très particulier aujourd’hui, mais je pense que nous avons la puissance de revenir très, très vite. Je vais essayer de donner tout mon feedback, toute mon énergie à ce projet et je suis sûr que nous trouverons la bonne direction et que nous aurons le pouvoir de rester au sommet pendant de nombreuses années. »

Quel est votre objectif pour la saison 2024 ?
« Nous devons comprendre notre vitesse, notre potentiel après le premier test officiel et nous devons trouver notre équilibre, trouver un moyen de battre nos adversaires directs qui sont mes coéquipiers, avec le même constructeur, avec la même moto: c’est le premier objectif de mon côté, bien sûr. Mais je veux aussi regarder vers l’avant et essayer de trouver un moyen de monter sur le podium avec cette moto ou de remporter une victoire. Je sais que ce sera peut-être difficile, mais nous devons regarder vers l’avenir. »

Comment s’est passée cette première journée au sein du team Honda à Valence ?
« C’était incroyable, ça s’est passé très vite et la journée était déjà finie ! Mais il est certain que nous aurons beaucoup de temps pendant l’hiver, pendant les tests, pendant la saison pour parler avec tous les membres de cette équipe parce qu’elle est pleine de gens, c’est juste un rêve de travailler avec tous ces gens et aussi avec les Japonais. J’ai un très bon sentiment, j’aime cette culture et nous pouvons avoir une très bonne synergie. »

Luca Marini a déjà piloté la Honda lors du test à Valence, qu’il a conclu à la 10e position le 28 novembre dernier. Avant de débuter la saison au Qatar, il retrouvera la RC213V lors des tests de Sepang – du 1er au 3 février et du 6 au 8 février, et au Qatar les 19 et 20 février.

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Parlons MotoGP : Ce pilote est meilleur qu’il n’y paraît https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-ce-pilote-est-meilleur-quil-ny-parait/ Wed, 03 Jan 2024 19:30:07 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156953 Par Nicolas Pascual. Parlons MotoGP s’intéresse aujourd’hui à Luca Marini, un pilote meilleur qu’il ne laisse croire.

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Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour de Luca Marini, un pilote meilleur qu’il n’y paraît. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Álex Márquez, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

Pas de victoires

 

J’ai vu beaucoup de gens souligner le fait que Luca Marini était le seul pilote Ducati sans victoires -en comptant les Sprints – cette saison, et que cela rendait son année bien fade au vu du matériel donc il disposait. Je ne suis pas de cet avis, et je pense que c’est l’un de ceux qui ont le plus progressé sur cette période.

Déjà, rappelons les faits. Absent deux courses durant – percuté au départ du Sprint en Inde, il a scoré deux podiums (aux USA et au Qatar), ainsi que deux poles (en Indonésie et au Qatar). Certes, il compte plus de chutes qu’auparavant : trois abandons lors des Grands Prix alors qu’il n’était tombé qu’une seule fois depuis son année rookie en 2021. Et oui, c’est vrai qu’il lui manque cette victoire qui lui aurait fait du bien. Mais je vais tenter d’exposer, en quelques points, ce pourquoi sa saison est plus réussie que vous ne le pensez.

 

Parlons MotoGP meilleur

Il est discret, et c’est peut-être ce qui joue contre lui, un peu comme Bagnaia. Photo : Michelin Motorsport

 

Il a conservé ses forces

 

La régularité dans la performance, voici le premier bon point. Luca Marini fait partie de cette race de pilotes conservateurs, qui savent rouler proche du top 5 sans nécessairement avoir la capacité de frapper de grands coups. Johann Zarco était un peu dans cette veine, Bradley Smith aussi, et plus récemment, Brad Binder. C’est intéressant, parce que le Sud-Africain a aussi opéré une transition vers une approche plus incisive, exactement comme Luca Marini cette année. Ceci s’explique peut-être par l’introduction d’un nouveau format privilégiant ces profils. Selon moi, l’Italien a bien concrétisé sa mue, et sans doute mieux que Binder.

Il a réussi a conserver son point fort qui lui avait permis de se faire repérer, à savoir ce pilotage mesuré, intelligent, et en même temps, à se projeter vers l’avant à de multiples occasions, sans chuter de trop. Bien sûr, la comparaison s’arrête là avec l’officiel KTM mais Binder est juste plus fort intrinsèquement, personne ne sera surpris par cette information. Et on ne peut pas en vouloir à Marini d’avoir moins de génie en lui, c’est pour cette raison qu’il faut juger les pilotes en fonction de leur plafond.

Si l’on analyse ses résultats, ils sont très bons. Lorsqu’il franchit la ligne, il n’est – presque – jamais hors du top 10 (sauf en Australie). Il est passé de la 12e place du général en 2022 à la 8e, en prenant 30,2 % des points disponibles contre 24 % la saison précédente. Ce pourcentage est excellent, puisqu’il se base sur tous les points qu’il aurait pu marquer ; Vinales, devant, a un moins bon ratio, et il faut remonter à Johann Zarco (30,9%) pour trouver une meilleure performance sur ce plan, en cinquième place. Hormis le Portugal avec cette double chute – rappelons qu’il n’emporte pas Bastianini, il tombe et sa moto fauche l’officiel Ducati, il n’a aucun week-end blanc. Ajoutons à cela que Brad Binder l’a percuté en Indonésie.

En somme, c’est une belle évolution dans le style et s’il tend encore plus vers la vitesse, il pourrait encore s’améliorer.

 

Parlons MotoGP meilleur

Sa deuxième place aux USA n’était pas incroyable, mais comme Quartararo, elle fait du bien. Photo : Michelin Motorsport

 

Poleman

 

Voici un bel exemple de progression. L’un des points faibles de Luca Marini était la vitesse sur un tour. Même en petites catégories, il n’avait jamais été l’un des favoris le samedi. Pourtant, cette saison, il a été très fort, en établissant deux nouveaux records du tour à Losail et à Mandalika. Rappelons qu’il revenait de blessure lors de cette deuxième manche. Dans un style très « neutre » sur la moto mais diablement rapide, il s’en sort extrêmement bien. C’est l’un des axes d’amélioration les plus difficiles, et voyez Binder ou Oliveira ; eux n’ont jamais passé ce cap depuis leur arrivée en MotoGP. Bravo à lui.

 

Stoïque

 

Comment ne pas finir sur son comportement. Luca Marini est exemplaire, sur la moto comme à pied. Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais une action litigieuse en piste alors qu’il a beaucoup été percuté en 2023. Il rentre dans la lignée des meilleurs pilotes de la VR46, des hommes discrets pour la plupart, travailleurs, humbles et surtout, propres. Et lorsqu’il descend de la Desmosedici, quel calme, quel discernement, même après un gros effort. En cela, il se distingue de la génération de « foufous » qui l’entourent, et je ne peux que noter positivement cet état d’esprit.

 

Conclusion

 

Pour finir, je pense qu’il a été l’auteur d’une très grosse saison pas récompensée à sa juste valeur. Il faut faire attention à la comparaison avec son coéquipier Marco Bezzecchi, troisième. Il n’y a pas photo entre les deux mais est-ce là une surprise ? Le MotoGP « new age » correspond parfaitement à Bez’, et j’avais d’ailleurs pronostiqué que 2023 serait bien plus difficile pour Marini. Mais sur la fin de saison, je pense pouvoir affirmer qu’il a été meilleur, notamment sur le retour de blessure.

 

Il a aussi été percuté par Jorge Martin à Spielberg. Photo : Michelin Motorsport

 

Quelques défauts le retiennent, c’est une certitude, mais globalement, je suis très satisfait.

J’ai attribué 14,5/20 à Alex Marquez, et bien sûr, lui a gagné deux Sprints alors qu’il ne connaissait pas la moto. Mais Alex Marquez est un double champion du monde, on est en droit d’attendre de gros résultats de sa part. Luca Marini a bien roulé, a montré beaucoup de progrès et n’a pas eu de chance ; je lui donne donc la note de 15,5/20. Il est difficile d’aller au-delà car son coéquipier, à moto égale, a largement mieux performé, et puis, ce manque de victoire le freine quand même.

Qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaires !

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, Luca Marini : « je suis le meilleur pilote … Au Ranch » https://www.paddock-gp.com/motogp-luca-marini-je-suis-le-meilleur-pilote-au-ranch/ Wed, 03 Jan 2024 12:00:47 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156716 Luca Marini nous dit ce qui se passe au sein de la VR46 Académie en précisant que l'intensité des entrainements n'est pas à la portée de tous.

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Luca Marini a quitté le team VR46 et une Ducati pour rejoindre le box officiel Repsol Honda en tant que remplaçant de Marc Marquez, parti pour grimper sur une … Ducati Gresini. Un chemin à contre-courant pour un habit de lumière identique à celui de Pecco Bagnaia, entendez par là que Luca Marini est maintenant aussi un pilote d’usine. Et c’est visiblement important dans le clan de l’académie de Tavullia, dont le demi-frère du patron Valentino Rossi fait toujours partie. Un milieu dont il a volontiers parlé, avec quelques références croustillantes.

Luca Marini n’est plus pilote du team VR46, mais il reste géré par la VR46 et continue d’être un membre de l’éminente académie de Tavullia. Une structure qu’il présente ainsi sur motorsport-total : « c’est une excellente opportunité, notamment pour notre croissance personnelle ». Et les résultats sont là : « nous avons tous été promus en MotoGP. Nous nous encourageons mutuellement à chaque entraînement pour nous améliorer encore. L’académie a été avant tout une opportunité pour nous. Cela aide beaucoup de s’entraîner à la maison ».

Faire partie de la « VR46 Academy » ne signifie pas seulement s’entraîner sur l’ovale du Ranch, mais suivre un programme complet qui comprend également diverses séances sur les pistes à proximité, ainsi qu’en salle de sport. « Nous pouvons nous considérer très chanceux car c’est un excellent centre de formation. Je ne parle pas seulement du Ranch lui-même. Nous pouvons aussi rouler à Misano ou nous entraîner avec l’Ohvale (pit bike) », poursuit Luca Marini.

MotoGP, Luca Marini

Luca Marini : « j’ai parlé avec Miguel Oliveira, qui était en visite au ranch.  Il m’a dit que la pression était trop forte pour lui »

L’Italien assure que la compétition à l’entraînement aide à se concentrer sur les week-ends. « Nous pouvons rivaliser avec d’autres pilotes chez nous avec peu de risques et tester les limites des autres. C’est tout l’intérêt de l’Académie ». Peu de risques ? Luca Marini oublie étonnamment la mésaventure d’un Marco Bezzecchi, qui était pourtant son voisin de box l’an passé. On lui rappellera donc que le « Bez » s’est fracturé la clavicule entre le Grand Prix du Japon et d’Indonésie, obérant ainsi ses espoirs de viser le titre MotoGP…

Reste cette question : pendant l’entraînement, qui est le plus rapide ? « Cela dépend de la discipline. Je suis le plus rapide du Ranch. Mais sur l’Ohvale, Celestino Vietti est imbattable. Il nous prend une demi-seconde à chaque fois, ce qui est vraiment fou. Nous ne pouvons pas le battre ». La grande taille de Luca Marini est définitivement un désavantage sur le pit bike. « C’est vraiment difficile pour moi. Mais je ne trouve pas d’excuses. Je veux le battre ».

Quant à l’intensité de l’entrainement prodigué, Luca Marini cite ce cas concret qui lève tout doute sur le niveau exigé : « j’ai parlé avec Miguel Oliveira, qui était en visite au ranch.  Il m’a dit que la pression était trop forte pour lui. Pour lui, c’était comme un week-end MotoGP. Ce n’était pas facile pour lui ».

Luca Marini

Luca Marini

 

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MotoGP Interview Carlo Pernat : « Après, stop ! », bilan 2023, Bastianini, Marquez, Arbolino, etc. https://www.paddock-gp.com/motogp-interview-carlo-pernat-apres-stop-bilan-2023-bastianini-marquez-arbolino-etc/ Wed, 03 Jan 2024 11:30:44 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156889 Lors de la journée de test MotoGP à Valence, nous avons pu recueillir les réponses de Carlo Pernat à quelques unes de nos questions. Incontournable figure emblématique du paddock depuis plus de quatre décennies, l’agent d’innombrables stars dans le passé, et aujourd’hui d’Enea Bastianini et Tony Arbolino, est connu pour son talent et deux de […]

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Lors de la journée de test MotoGP à Valence, nous avons pu recueillir les réponses de Carlo Pernat à quelques unes de nos questions.

Incontournable figure emblématique du paddock depuis plus de quatre décennies, l’agent d’innombrables stars dans le passé, et aujourd’hui d’Enea Bastianini et Tony Arbolino, est connu pour son talent et deux de ses autres qualités : il est toujours très abordable et n’utilise jamais la langue de bois.

Profitons-en !


Carlo, on a eu une magnifique saison quand même, mais il y a 2 ou 3 sujets sur lesquels on peut revenir. Le Sprint, bonne idée, pas bonne idée ? Et à la fin, est-ce que c’est le meilleur qui a gagné ?
Carlo Pernat : “Pour moi, oui, c’est le meilleur qui a gagné. C’est le meilleur parce que pour moi, la clé du championnat du monde, c’était à Barcelone. Quand pour les pneus, Pecco a fait un highside. Il a fait zéro et il a même perdu les deux compétitions après parce que physiquement il était très mal. La clé, c’était là-bas selon moi : si à Barcelone il n’y avait pas eu cette chute des pneus, probablement que le championnat aurait été terminé bien avant, car il avait déjà 66 points d’avantage.
Après, Martin a fait un grand championnat du monde, vraiment très fort. Il est devenu un petit peu nerveux à la dernière compétition, à la fin, mais probablement, oui, le choix du pneu avec Marquez,  c’était probablement la chose qui a décidé le championnat du monde, plus que le Qatar. Le Qatar ? Mais même Pecco a eu ce problème à Barcelone, alors 1 partout, ce n’était pas un problème. Mais c’est ça c’est la compétition.
Mais c’était vraiment un beau championnat du monde parce que déterminer le champion au dernier Grand Prix, c’était pas mal.
Pour ce qui concerne le format, j’ai quelques doutes, honnêtement. Moi j’ai vu que la Formule 1, par exemple, a fait 6 Sprint races. Selon moi, c’était un changement d’époque, parce que je n’ai jamais vu que dans la MotoGP il y avait 2 compétitions. Il faudrait le faire un peu plus avec attention. Selon moi, cette année, 6 ou 7 Sprint races aurait été la limite, parce que les pilotes n’étaient pas habitués. Ils  n’avaient pas l’habitude. Si tu as vu, il a eu beaucoup de blessés. Sur la grille de départ, chaque fois il manquait 2 ou 3 pilotes d’un certain niveau, hein ? Il faut parler un petit peu : ce n’est pas mal les Sprint races, mais tous les Grands Prix, c’est trop, selon moi.” 

Et pourtant, votre pilote, Enea Bastianini, il a connu une année très difficile depuis le début, mais à la fin il était là… 
“Oui, mais honnêtement si tu te rappelles, Marini l’a fait chuter quand il était 2e à la première Sprint race. C’était une année très importante, il pouvait aussi jouer le championnat du monde. Il a perdu 5, puis 3, puis après Barcelone 1, soit 9 Grands Prix , ce qui veut dire 18 courses. La nouvelle moto n’était pas facile à mettre au point en 2023, le nouveau team avec un autre chef ingénieur, pas travailler sur le développement, la rupture du scaphoïde, qui est une des pires choses car pendant trois mois tu ne peux pas faire de fitness, car si tu le casses une autre fois, c’est terminé de faire de la compétition. Donc on ne peut pas juger un pilote à cause de ces choses là ? C’est sûr qu’à la fin, il redevenu le Bastianini, selon moi, parce qu’en Malaisie il a fait une belle compétition, au Qatar il n’a eu pas la chance de rentrer en Q2 mais à la fini il a fait les 3 tours plus vite. Enfin, je pense qu’il continue, honnêtement, je suis content qu’il ait donné à Ducati la confiance de le mettre dans le Team officiel et je pense que 2024 sera peut-être une bonne année, une année pour jouer le championnat du monde.” 

Est-ce que cette année il a été en danger cette année de perdre sa place dans le team d’usine au profit de Jorge Martin ? 
« Eh bien, avec le championnat qu’a fait Martin, honnêtement, on pouvait le faire. Mais le problème principal, c’était le contrat. Il n’y avait qu’une option, mais au mois d’août, a la fin du mois, Ducati a renouvelé et a mis dans les papiers qu’il était dans le team officiel pour la saison 24. Alors quand tu fais un contrat, après tu le fais en béton, c’est normal.” 

Le passage de Marc Marquez chez Ducati, incroyable, non ? 
« Ce qui est incroyable pour moi, c’est l’opération qu’a fait Gigi Dall’Igna ! Ce n’est pas Ducati qui l’a faite, Ducati était un petit peu contre cette opération. Mais Gigi est un ingénieur, et quand un pilote qui a gagné autrefois les championnats du monde veut sa moto, il est content. Il a fait lui même  l’opération, selon moi, et moi je crois que c’est sûr que Marquez jouera le championnat du monde la prochaine année, tout ça c’est sûr hein ? Quand tu mets sur la meilleure moto le meilleur pilote, qui va gagner (rire) ? 1 + 1 = 2, hein, jamais 3, jamais. Mais il faut voir si d’un point de vue physique et mental, c’est le même Marquez. Mais je le connais, il sera dur et sera là sûrement pour le championnat du monde. » 

Pour un autre de tes pilotes, Tony Arbolino, son nom a été évoqué en MotoGP mais il a connu une deuxième partie de saison plus difficile…
« Arbolino, il a fait la première partie du championnat du monde vraiment fort. La deuxième, non. C’est probablement la tête, je ne sais pas, pas la moto, pas mal la tête. Il doit être constant dans le haut, pas constant les premiers Grand Prix et après non. C’est pour ça qu’il est bon de rester encore une année dans la Moto2 pour une maturité totale.
2024 est une année très importante pour lui, parce que s’il fait bien le championnat, il passe sûrement en MotoGP. Ou alors peut-être qu’il restera un pilote de Moto 2 hein, c’est très important pour lui. » 

 Carlo Pernat, vous nous préparez une surprise, ou pas ? 
« Non, une surprise non, parce que moi je continuerai à faire ce que j’ai fait. La surprise pour moi, qui n’est plus que surprise, c’est que je veux gagner encore un championnat du monde dans ma carrière : ou Arbolino, ou Bastianini, un des deux doit me le donner. Après, stop ! (Rires) » 

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MotoGP, Casey Stoner ne regrette décidément rien : « tout est devenu politique » https://www.paddock-gp.com/motogp-casey-stoner-ne-regrette-decidement-rien-tout-est-devenu-politique/ Tue, 02 Jan 2024 18:00:16 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156347 Casey Stoner rappelle qu'un pilote c'est avant tout un homme qui doit trouver au plus profond de lui-même les raisons de risquer sa vie.

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Lorsque l’on regarde l’histoire, on ne peut s’empêcher de se demander où en serait Marc Marquez si, au terme de la saison 2012, Casey Stoner ne lui avait pas libéré la place chez Repsol Honda contre toute attente. L’Australien était alors un double champion du monde au sommet de sa forme et redouté de Valentino Rossi comme de Jorge Lorenzo, qui étaient les autres forces vives du MotoGP d’alors. Honda a tenté de retenir Stoner en lui faisant un pont d’or, mais Casey était un puriste, rejetant l’envers du décor de la compétition, soit les décisions politiques, les interviews, l’électronique … Autant de facteurs qui ont vu leur sphère d’influence grandir, confortant Stoner dans son choix de retraite très anticipé …

En regardant un Marc Marquez – à qui il avait grand ouvert les portes du team Repsol Honda en prenant sa retraite – se remettre totalement en question en choisissant le destin d’un pilote privé pour une Ducati chez Gresini, Casey Stoner s’est souvenu qu’il avait dû, lui aussi, assumer une grande décision qui scelle le destin d’une carrière comme d’une vie. Et que, pour en arriver là, il avait fallu faire la somme d’un ensemble de facteurs si déterminants qu’ils sont imperméables à toute autre influence que celle de la voix intérieure, venant du plus profond du cœur.

Dans des propos tenus sur TNT Sports et relayés par crash.net, l’Australien explique : « si vous n’appréciez pas ça, pourquoi risquez-vous tout ? Si Marc Marquez aime courir, il ne voudra quand même pas tout risquer pour rien. C’est important pour lui de retrouver ce plaisir. Trouvez une raison pour vous lever le matin, s’entraîner, subir ces blessures. Les gens le voient de l’extérieur. Mais c’est très difficile quand tout est contre toi, ton corps ne veut pas faire les choses, mais tu le forces. Cela coûte cher ».

Casey Stoner

Casey Stoner : « lorsque ces motos sont devenues trop électroniques, trop contrôlées, le plaisir a disparu »

L’octuple champion du monde a subi trois ans de blessures mettant sa carrière d’autant plus sur la sellette qu’elle dépendait d’une Honda loin du compte. Et il a, à présent, 30 ans. Casey Stoner, lui, a décidé de jeter l’éponge à 27 ans … « Si vous voulez tout risquer, vous devez le faire pour une raison » assure-t-il. « Certaines personnes le font pour de l’argent. Ou pour une raison quelconque, ils le font, pour un résultat ».

« Pour moi, j’adorais faire de la moto. La course en faisait partie. J’ai pu courir, c’était fantastique. Ce que j’aimais le plus c’était de faire de la moto, j’adorais tirer tout ce que je pouvais d’une moto. J’étais très autocritique ». Et puis l’époque a changé … « Lorsque ces motos sont devenues trop électroniques, trop contrôlées, le plaisir a disparu. Et puis la série est devenue politique » conclut-il.

Casey Stoner

Casey Stoner

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MotoGP, Johann Zarco dresse sa feuille de route Honda 2024 : « je pense que se trouver dans le top dix serait un objectif raisonnable » https://www.paddock-gp.com/motogp-johann-zarco-dresse-sa-feuille-de-route-honda-2024-je-pense-que-se-trouver-dans-le-top-dix-serait-un-objectif-raisonnable/ Tue, 02 Jan 2024 07:00:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156859 Johann Zarco a dressé sa feuille de route pour 2024, qui sera sa première expérience avec une Honda où tout est à reconstruire.

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Johann Zarco a été le premier à se décider pour une Honda qui est à reconstruire en quittant une Ducati ou tout est acquis. Il a ensuite été suivi par Luca Marini qui a craqué pour la combinaison Repsol Honda dont HRC n’a même pas pensé un instant affublé le Français. Ce dernier, pourtant, est, au contraire de l’Italien, un vainqueur de Grand Prix … Mais ce qui est fait est fait et notre Jojo national va travailler dur dans son équipe LCR pour faire ce qu’il a toujours été contraint d’accomplir : montrer que l’on a eu tort de ne pas lui faire confiance.

Après avoir passé les dernières années chez Pramac en pilotant une Ducati, Johann Zarco fera face à une réalité différente lors de la saison MotoGP 2024. Il rejoint en effet LCR Honda, pour piloter une RC213V qui a été l’une des motos les moins compétitives sur le terrain.

Johann Zarco

Johann Zarco : « envisager le top 5 serait viser trop haut sans savoir »

Le pilote est prudent lorsqu’il s’agit de définir des objectifs, mais lors d’une interview avec France Bleu Vaucluse, il a suggéré de viser une place dans le top dix du classement du championnat.

On lit ainsi ses propos relayés par motorcyclesports : « j’aimerais certainement me battre dans le top dix. Je ne peux pas dire que l’objectif est un top cinq comme j’ai pu le réaliser avec Ducati. Ce serait viser trop haut sans savoir. Mais avec de la constance, en apportant une réelle constance à Honda, je pense que se trouver dans le top dix serait un objectif raisonnable ».

Johann Zarco

Valence

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MotoGP : la première grande confrontation entre les pilotes Ducati est attendue mi-janvier à Portimao… Avec ou sans Marc Marquez ? https://www.paddock-gp.com/motogp-la-premiere-grande-confrontation-entre-les-pilotes-ducati-est-attendue-mi-janvier-a-portimao-avec-ou-sans-marc-marquez/ Tue, 02 Jan 2024 06:00:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156735 Ducati prépare un grand rendez-vous entre ses pilotes à Portimao sur des Panigale V4 et il sera sensationnel si Marc Marquez répond présent.

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C’est ce qui s’appelle faire l’actualité comme mettre en valeur ses produits et Ducati va réussir un coup de maitre en ce sens en réunissant ses pilotes MotoGP et WSBK à Portimao du 13 au 15 janvier. Les ducatistes concernés rouleront avec des Panigale V4S, ce qui veut dire qu’en plus de se retrouver, ils vont se confronter à armes égales … Ainsi, Ducati ouvrira en grande pompe le nouveau millésime sur la piste, bien avant le premier test du WSBK prévu du 24 au 25 janvier à Jerez et la rentrée du MotoGP attendue à Sepang durant la première semaine de février …

Ducati, décidément, sait y faire sur tous les plans. Même avant que ne débute la moindre saison, la marque va faire sensation, du 13 au 15 janvier à Portimao. A ces dates, en effet, nous verrons sur des Panigale V4S Enea Bastianini, Andrea Iannone, Niccolo Bulega, Jorge Martin, Michele Pirro, Danilo Petrucci, Rinaldi, et Alex Marquez.

Ducati

Pecco Bagnaia

Chez Ducati, on attend la réponse de Marc Marquez

Et qui dit Alex Marquez, laisse sous-entendre son frère ainé Marc, qui sera aussi son équipier en MotoGP chez Gresini en 2024. Mais ce dernier laisse encore planer le doute sur une présence qui ferait son effet et titillerait un groupe qui ne raterait pas l’occasion de se frotter avec la même moto à l’octuple Champion du Monde.

Ce dernier n’a qu’une expérience Honda de la moto issue de la série. Si son frère à une Panigale V4S de 225 ch pour 175 kilos et 35.190 euros, Marc Marquez s’entraînait jusque-là avec une CBR600RR. Il avait aussi une RC213V-S. Nous verrons ce qu’il adviendra de tout ça ces prochains jours. Reste que l’on connait les trois noms des pilotes Ducati qui rateront assurément cette occasion : Pecco Bagnaia, Marco Bezzecchi et Franco Morbidelli. A ces dates, ils seront en effet au Ranch avec notamment Marini, à présent pilote Honda, pour concourir lors des traditionnelles 100 Km … On attend aussi une réponse d’Alvaro Bautista.

 

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Parlons MotoGP : Personne n’a dit ça sur Fabio Quartararo, il faut que ça change https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-personne-na-dit-ca-sur-fabio-quartararo-il-faut-que-ca-change/ Mon, 01 Jan 2024 19:30:47 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156620 Par Nicolas Pascual. Parlons MotoGP se penche sur la saison de Fabio Quartararo, le champion du monde MotoGP 2021.

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Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour de Fabio Quartararo. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Jack Miller, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Perte nette

 

Il est celui qui a le plus perdu entre 2022 et 2023. Celui qui a connu la plus grosse chute, celui qui est passé, en un an et demi, de leader du championnat du monde, à 10e du classement général, avec 172 points. Si l’on se penche sur les statistiques, il amassa 28 % de tous les points disponibles cette saison contre 49,6 % l’an passé. Clairement, il n’y a pas photo… d’après les résultats uniquement. Car en réalité, et contre toute attente, je pense qu’il ne s’est pas tant troué que ça. Voire, il existe un monde où sa campagne 2023 est moins frustrante que la précédente malgré la chute au classement.

Afin d’expliquer mon avis sans doute impopulaire, je vais vous présenter des arguments construits à travers différents chapitres. Pour finir, nous reviendrons sur deux éléments d’analyse négatifs.

 

Il ne pouvait pas faire mieux

 

Parlons MotoGP Fabio Quartararo

Power Struggle. Photo : Michelin Motorsport

 

La plus grande différence entre 2022 et 2023 est là. Cette saison, il a maximisé ses chances, il a saisi – presque – toutes les occasions qu’il pouvait. Je vais d’abord me concentrer sur ses quelques coups d’éclats. Ils sont incarnés par quatre événements, à commencer par la troisième place à Austin.

Ce résultat est assez inexplicable car le COTA n’est pas un tracé qui sied la YZR-M1 à merveille, même s’il y avait déjà connu de beaux résultats par le passé. Un podium qui fait du bien, totalement contre la dynamique, mais aussi, esseulé, notamment grâce à la chute de Pecco Bagnaia en tête. Selon moi, il s’agit de son fait marquant le moins impressionnant.

Puis, la troisième place lors du Sprint à Assen. Très fort, surtout après la désillusion du Grand Prix des Pays-Bas 2022 (deux chutes), date à laquelle Bagnaia avait commencé à le remonter au général. Beaucoup de pilotes excellent sur le tracé néerlandais, il n’est donc pas facile de faire la différence face à Marco Bezzecchi, Pecco Bagnaia, Brad Binder et Aleix Espargaro. Cette performance seule montre qu’il fait encore partie du gratin.

Ensuite, ce podium en Inde. D’accord, il se fait prendre la deuxième position dans les derniers instants par Jorge Martin, et ce, à cause d’un dépassement par l’extérieur. Mais si le « Martinator » ne s’était pas raté au bout de l’immense ligne droite, « El Diablo » n’aurait jamais pu revenir à sa hauteur. La Desmosedici est la meilleure machine du MotoGP moderne, et Martin, un candidat au titre ; il n’est donc pas illogique qu’il se fasse battre même si le dépassement pique un peu. Une troisième place sur un nouveau tracé singulier reste un résultat inespéré.

Finalement, cette troisième place monstrueuse, encore, sur l’asphalte de Mandalika en Indonésie. Fabio Quartararo nous a gratifié d’une prestation XXL en se faufilant dans le peloton, sur cette piste qu’il apprécie tant. C’est presque dommage, car comme il l’a très justement souligné dans le parc fermé, il y avait peut-être la place pour aller chercher la victoire. J’en place une dernière pour son très honnête week-end de Valence malgré une fièvre intense et peu de sommeil.

 

Parlons MotoGP Fabio Quartararo

La seule moto Japonaise dans le top 10 au général. Photo : Michelin Motorsport

 

Une régularité à toute épreuve

 

Le deuxième point qui me fait dire que cette saison était réussie est le suivant ; il a été beaucoup plus juste qu’en 2022, que ce soit sur la piste, ou dans ses déclarations. On l’a senti moins impatient, moins frustré, beaucoup plus en accord avec le challenge qu’il l’attendait. Aussi, beaucoup plus conquérant. A Mandalika, lui n’était pas content de son podium, quand Maverick Vinales, deuxième, exultait, alors qu’il pilotait une moto deux fois victorieuse en 2023. Voici la différence entre un champion du monde et un très bon pilote. J’aime ce comportement, cette soif de victoire, cette hargne à toute épreuve. Son langage corporel était bien meilleur lui aussi, et il ne s’est jamais démonté même lorsque des décisions injustes étaient prises à son encontre – la pénalité à Jerez était une aberration.

Ensuite, sur la piste. Fabio ne compte qu’un seul abandon lors d’un Grand Prix ; à Assen, lorsqu’il mit au tapis Johann Zarco. Ça arrive, même aux meilleurs. Hormis ce mauvais lâcher d’embrayage qui le conduisit à rétrograder une fois les feux éteints (il partait quatrième), il n’a pas commis d’autres erreurs. C’est à mettre en perspective avec cette fin de saison 2022 catastrophique, où il multipliait les contre-performances à mesure que son avance fondait.

Même sous la pluie, en Argentine et au Japon, il n’a pas été mauvais. Clairement, j’ai été surpris par sa régularité dans la performance, qui lui permettent de coller 70 points à son coéquipier Franco Morbidelli. Rien à voir avec les 206 points d’écart de la saison précédente, mais il faut reconnaître que l’Italien était bien revenu.

 

Un défaut majeur

 

On ne va pas revenir aujourd’hui sur la performance de la Yamaha YZR-M1. Déjà, car c’est difficile de se rendre compte de son niveau, en raison des deux motos sur la grille seulement. Aussi, car elle a été capable, parfois, de se hisser au niveau de bien meilleures machines avec le nouveau package. Et d’autres, de se ridiculiser avec ces mêmes progrès, qui conduisirent même la firme à faire appel à l’ancienne configuration à Barcelone. Nous n’avons que l’évolution de l’écart entre les deux coéquipiers pour juger de la performance intrinsèque des pilotes.

 

Au maximum de ses capacités. Photo : Michelin Motorsport

 

De ce fait, j’en profite pour souligner le plus gros défaut de Quarta’ cette année ; les qualifications. Autrefois son point fort, il n’a pas réalisé une seule pole, une première depuis 2017, lorsqu’il était encore en Moto2. La vitesse sur un tour dépend énormément de la moto, mais il s’est parfois fait battre par Morbidelli, en plus de manquer de grosses opportunités. A Jerez, l’un de ses circuits préférés, où il prit sa première victoire en 2020 : 16e sur la grille. Au Mans, chez lui avec un casque spécial, battu en Q1 par Luca Marini et Augusto Fernandez ; 13e. Et le pire, à Silverstone, dernier, soit 22e. Il faut absolument qu’il retrouve sa forme pré-2021 pour espérer faire mieux en 2024, car l’on sait que ce moment du week-end est crucial maintenant que le Sprint est en place.

 

Conclusion

 

Les échecs en qualifs mis à part, je pense qu’il s’agit d’une bonne saison de la part de Fabio Quartararo. La progression de Morbidelli ne doit pas faire de l’ombre au Français, et je pense que l’on peut féliciter sa campagne réalisée dans un contexte difficile. Je sais, vous savez et tous les concurrents du plateau savent qu’il n’est pas le 10e meilleur pilote en catégorie reine. Il se situe, selon moi, autour de la 5e ou 6e place actuellement, mais certainement pas en dessous. C’est dommage qu’un tel champion ne puisse pas exprimer son talent comme il le souhaite. Le sentiment de gâchis commence à pointer le bout de son nez.

Maintenant que nous sommes dans le top 10, pourquoi ne pas attribuer des notes ; vous êtes invités à faire de même. Je pense que la saison de Fabio mérite un bon 14/20. Que pensez-vous de cette analyse pour bien commencer l’année ? Dites-le moi en commentaires !

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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