Né en 1967, la carrière professionnelle d’Alberto débute timidement. Ce dernier réalise quelques piges au milieu des années 1980, avant d’intégrer la formation Nieto en 250cc, sans plus de succès. L’aventure se poursuit pendant trois ans chez Yamaha, puis, sur Aprilia. Le pilote Espagnol trouve en la machine Italienne le bon compromis, et engrange une deuxième place prometteuse lors du Grand Prix de Malaisie 1992 sur le circuit de Shah Alam. Ce dernier continue sa saison solide, restant constamment dans le top 10. Malgré une belle troisième place obtenue en Hongrie, ça ne suffit pas. Sixième place au championnat, à l’année prochaine.

Sito Pons le prend sous son aile, et lui propose d’évoluer sur la Honda NSR250. C’est à ce moment que Puig entretient des rapports privilégiés avec les décisionnaires Honda, et bénéficie de la montée en puissance de l’Espagne dans les paddocks. La structure de Sito Pons avait débutée en Grand Prix en 1992, avec Álex Criville au guidon.

Alberto Puig au Grand Prix du Japon 1993. Photo : Rikita

Malheureusement, il ne termine le championnat que neuvième : jusqu’ici, une carrière plutôt banale. Mais le passage en 500cc, toujours chez Pons, est meilleur. En 1994, il monte encore et toujours, terminant toutes les courses de la saison dans les huit premiers. Une cinquième place encourageante, qui ouvre le champ des possibles pour l’année 1995. Et ça ne manque pas. Dès les premières joutes, il tient la dragée haute aux Kevin Schwantz et autres Alex Barros. La consécration arrive lors du Grand Prix d’Espagne 1995, à Jerez. Mick Doohan ne profite pas de sa pole position, et laisse le champ libre à un Puig déchaîné.

Ce dernier enfile les tours rapides, et remporte la première course de sa carrière devant son public, collant cinq secondes pleines à Cadalora. Il est d’ailleurs le premier Espagnol à triompher à domicile au plus haut niveau. Une victoire pour l’histoire. La saison se poursuit, deux podiums et puis plus rien. Alors en troisième place du championnat, ce dernier se prend un volume monstrueux aux essais du Grand Prix de France : jambe gauche cassée. Il tente un retour en 1996, marqué par un podium au Castellet, mais sans plus. Il décide de prendre sa retraite sportive en 1997. Cette blessure nous gâcha peut être d’un grand talent, mais telle est la dure loi du sport.

Ici à Suzuka en 1994. Photo : Box Repsol

La seconde carrière d’Alberto est sans doute plus belle. Travaillant pour la formation espagnole, il apporte son soutien et son expérience à un certain Dani Pedrosa au tout début des années 2000. Ce dernier réussit à prendre trois titres, et donne toujours plus de légitimité à Puig. C’est aussi lui qui canalisa, avec Lucio Cecchinello, le fougueux prodige Casey Stoner.

Il fait partie des rares a savoir repérer le talent brut, et à le modeler pour l’amener au maximum de sa capacité. La légende australienne, d’ailleurs, ne tarit jamais d’éloges pour son mentor espagnol. C’est donc tout naturellement que ce précurseur, ce professeur de la ‘génération dorée’ accède à des postes prestigieux ; il est aujourd’hui manager de l’équipe Repsol Honda. Son franc-parler lui vaut souvent quelques critiques, mais il ne faut pas omettre l’importance de cette homme dans le paysage moto du XXIe siècle.

Ici avec Dani Pedrosa en 2006, l’un de ses poulains. Photo : Box Repsol

Depuis quelques temps, sa légitimité est remise en cause au vu des échecs cuisants de « son » équipe. Après quelques choix de pilotes non inspirés, Puig est au pied du mur. Marc Marquez est parti, et il doit désormais faire confiance à Luca Marini et Joan Mir pour redresser la barre, même si ce dernier sort d’une saison historiquement décevante. Peuvent-ils lui permettre de sauver son glorieux héritage en Grands Prix ? Réponse dans quelques mois.

En attendant, dites-moi ce que vous pensez d’Alberto Puig en commentaires !

Ici sur le podium avec Mick Doohan et Alex Crivillé au Grand Prix des Pays-Bas 1995. Photo : Box Repsol

Photo de couverture : Box Repsol

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Dans un récent épisode du podcast #atuttogas de Moto.it, Giacomo Guidotti partage son expérience en tant que technicien travaillant chez HRC. Il souligne l’importance de ce poste pour ceux qui vivent de la course, mentionnant qu’il a toujours aspiré à travailler dans des équipes officielles. En 2016, Dani Pedrosa cherchait un technicien pour les deux années suivantes, et Guidotti a eu l’opportunité d’être choisi par le « titanium », décrivant cette expérience comme une belle école : « Dani est très professionnel » assure l’Italien. « Sa précision dans le pilotage se reflète également dans sa façon de communiquer avec les techniciens pour la mise au point. C’était une expérience importante pour moi, une belle école ».

Giacomo Guidotti : « il aurait été utile d’avoir Dani Pedrosa avec nous »

Giacomo Guidotti évoque également la relation de travail avec Pedrosa, mettant en avant son professionnalisme et sa précision dans la communication avec les techniciens du box. Il parle du respect mutuel entre Pedrosa et Marc Marquez, soulignant combien Pedrosa a manqué à Honda ces dernières années : « nous aurions besoin d’un Pedrosa chez chaque constructeur, et il aurait été utile de l’avoir avec nous ».

Le technicien aborde également d’autres pilotes, tels que Takaaki Nakagami et Joan Mir, partageant des observations sur leurs performances et leurs défis respectifs : « Nakagami est un pilote très rapide, Marc Marquez a aussi étudié certaines de ses qualités, malheureusement il est aussi en difficulté à cause de blessures. Quant à Joan Mir les attentes de chacun étaient très différentes, nous ne parvenons pas exprimer notre potentiel, même si le pilote y met de la vitesse et de la volonté ».

Il exprime aussi déjà son admiration pour le nouvel arrivé Luca Marini, notant sa froideur et sa rationalité face aux difficultés lors des essais à Valence : « j’ai été frappé par sa froideur et sa rationalité avec lesquelles il a affronté les difficultés. La façon dont il s’est comparé aux Japonais est très intéressante et engageante, cela a ouvert des fenêtres importantes pour le prochain test. Une surprise ? Non, honnêtement, je m’y attendais comme ça, mais j’ai vraiment aimé ça ».

L’ainé des Guidotti partage également son expérience au HRC au Japon, décrivant l’expérience particulière de se faire habiller par l’équipe sans pouvoir emporter quoi que ce soit… « C’est une expérience particulière : quand vous arrivez, ils vous habillent, avec une veste et un pantalon sans poches, vous ne pouvez rien emporter avec vous ».

En regardant vers l’avenir, Giacomo Guidotti se montre optimiste quant à l’engagement de Honda à partir de 2023, espérant que la marque pourra redevenir compétitive malgré les nombreux défis encore à relever : « il y a un grand engagement, Honda peut redevenir compétitif, même si c’est plus difficile que par le passé. Espérons que le pire soit maintenant derrière nous » termine-t-il.

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Le compromis proposé par le WorldSBK consiste à imposer un poids minimum pour la moto ainsi qu’un nouveau poids de référence pour le pilote. Les pilotes pesant moins que la référence devront ajouter un certain poids supplémentaire à leur machine. Cependant, cette approche a pris grand soin d’éviter de surcharger la moto d’un pilote léger avec des quantités dangereuses de lest.

Il est intéressant de noter que les catégories Moto3 et Moto2 ont déjà adopté un poids combiné pilote et moto. Certains pilotes, comme Luca Marini, espèrent que le WorldSBK ouvrira la voie à l’utilisation d’un poids combiné dans la catégorie reine du MotoGP à l’avenir : « ils essaient en WSBK et je suis très curieux à ce sujet car peut-être qu’à l’avenir, cela viendra en MotoGP ».

La liste des pilotes MotoGP 2024 montre une différence de poids relativement faible entre les pilotes les plus petits et les plus grands, ce qui soulève la question de la nécessité d’un poids combiné. Cependant, il convient de noter qu’il y a quelques années à peine, la différence de poids entre les pilotes était beaucoup plus importante.

Luca Marini : « ils essaient en WSBK et je suis très curieux à ce sujet car peut-être qu’à l’avenir, cela viendra en MotoGP »

Il est important de trouver un équilibre afin de ne pas exclure les pilotes plus gros du MotoGP tout en évitant de désavantager excessivement les pilotes plus petits. Il est également important de reconnaître que les pilotes de petite taille ont généralement plus de facilité à prendre du poids et du muscle, tandis que leurs homologues de grande taille et déjà minces peuvent avoir plus de difficulté à en perdre davantage.

En fin de compte, il est essentiel de surveiller attentivement l’impact du changement de poids en WorldSBK et de prendre en compte les opinions des pilotes afin de trouver la meilleure solution pour assurer une compétition équitable dans la catégorie reine du MotoGP.

Liste des pilotes avec leur taille et leur poids :

Augusto Fernandez : 72 kg/180 cm

Alex Rins : 72 kg/176 cm

Takaaki Nakagami : 70 kg/175 cm

Luca Marini : 69 kg/184 cm

Joan Mir : 69 kg/181 cm

Raul Fernández : 68 kg/179 cm

Fabio di Giannantonio : 68 kg/175 cm

Johann Zarco : 68 kg/171 cm

Francesco Bagnaïa : 67 kg/176 cm

Franco Morbidelli : 67 kg/176 cm

Aleix Espargaró : 66 kg/180 cm

Jorge Martín : 65 kg/167 cm

Alex Márquez : 65 kg/180 cm

Fabio Quartararo : 64 kg/177 cm

Jack Miller : 64 kg/173 cm

Maverick Viñales : 64 kg/171 cm

Marc Márquez : 64 kg/169 cm

Enea Bastianini : 64 kg/168 cm

Classeur Brad : 63kg/170cm

Miguel Oliveira : 63 kg/170 cm

Pedro Acosta : 62kg/171cm

Marco Bezzecchi : 61 kg/174 cm

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En plus de s’affirmer dans les pelotons lors des compétitions, Luca Marini a dû créer sa propre personnalité et travailler peut-être encore plus intensivement que les autres pour arriver là où il est maintenant. Être du même sang que Valentino Rossi lui a certainement ouvert des portes, mais il a dû aussi faire ses preuves par lui-même. « Beaucoup de gens pensent qu’être le frère de ‘Vale’ rend tout plus facile car les portes sont ouvertes partout » commente l’Italien sur motogp.com. « Mais la vérité est un peu différente ».

« C’est vrai qu’on m’a donné de bonnes opportunités. Mais en même temps, j’ai dû aussi travailler intensivement sur moi-même. Vous pouvez me croire, j’ai vraiment mis tous les efforts pour arriver là où je suis maintenant, soit être un pilote MotoGP et être capable d’obtenir de tels résultats », insiste Luca Marini.

Luca Marini estime que Rossi est l’un des plus grands pilotes de tous les temps en termes de talent et de vitesse, mais il souligne également l’importance du travail effectué en dehors de la moto. Marini affirme qu’il a appris énormément en écoutant Rossi et ses ingénieurs lorsqu’il était jeune, ce qui lui a permis de développer ses propres compétences et expériences : « quand j’étais jeune, j’ai beaucoup appris rien qu’en écoutant « Vale » et ses ingénieurs. Grâce à ses retours et à sa façon de travailler, j’ai essayé de me constituer une riche expérience. J’ai pu m’en servir plus tard dans mes conversations avec mes ingénieurs », dit-il.

Luca Marini : « le travail que Valentino Rossi faisait quand il n’était pas sur la moto était absolument incroyable »

« Je pense qu’en ce qui concerne cela, notamment dans la façon dont il travaille dans le box, ‘Vale’ est l’un des plus forts de tous les temps. En termes de talent et de vitesse, il est certainement le plus grand que notre sport n’ait jamais connu » » loue Luca Marini, et il souligne : « mais c’était aussi le travail qu’il faisait quand il n’était pas sur la moto qui était absolument incroyable ».

Le demi-frère se sent maintenant confiant dans sa propre personnalité et veut continuer à suivre son propre chemin dans sa carrière de pilote de MotoGP. Parfois, il se surprend encore à réaliser qu’il est vraiment un pilote de MotoGP … « Je crois que j’ai créé ma propre personnalité, ma propre identité. J’aime le chemin que je suis et je veux continuer sur ce chemin. Parfois, j’ai encore peine à réaliser que je suis vraiment un pilote MotoGP ».

Au cours des trois saisons que Marini a complétées jusqu’à présent dans la catégorie reine, il n’a pas encore remporté de victoire en Grand Prix. Il a déjà réalisé à la fois la pole en qualifications et le podium en course. Il est désormais lié à Honda jusqu’à fin 2025. Cela fait de lui l’un des deux seuls pilotes de la grille MotoGP actuelle à disposer d’un contrat valable au-delà de 2024. L’autre est Brad Binder, dont le contrat KTM était même conclu jusqu’à fin 2026.

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Les dernières années ont été marquées par une baisse significative de la compétitivité de Honda en MotoGP. Le point bas a été atteint en 2023 lorsque le premier constructeur mondial n’a remporté qu’une seule victoire, grâce au pilote de l’équipe satellite LCR Honda Alex Rins. En raison de ces résultats, Honda disposera des concessions maximales disponibles en 2024 et vise à en tirer le meilleur parti.

Selon Motorsport.com, le fabricant japonais a programmé de nombreuses sessions d’essais privés, profitant de la possibilité d’avoir jusqu’à 22 jours tout au long de la saison. Cependant, il est possible qu’ils n’utilisent pas tous ces jours au cours de l’année, car les concessions seront révisées pendant la pause estivale en fonction des résultats.

Honda cherche un second pilote d’essai, et Yamaha ?

Les réglementations introduites pour 2024 permettent aux pilotes réguliers de participer à des tests privés, ce qui signifie que Joan Mir et Luca Marini pourront tester, ainsi que le pilote d’essai Stefan Bradl. Le pilote allemand, qui devrait également participer à des courses de Grand Prix en tant que wildcard jusqu’à cinq fois, pourrait ne pas être le seul pilote d’essai.

Honda recherche en effet un deuxième pilote d’essai pour partager la charge de travail. Pendant ce temps, Yamaha tente de convaincre son seul Carl Crutchlow d’en faire plus … La première sortie de Bradl est prévue pour la fin du mois, lorsque, le 22 janvier, il prendra la piste de Jerez avec les pilotes WSBK, avant de s’envoler pour la Malaisie…

Hear @Luca_Marini_97's first thoughts as a Repsol Honda Team rider ahead of the 2024 @MotoGP season.

"Something made from destiny…"

— Repsol Honda Team (@HRC_MotoGP) January 3, 2024

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Après 50 tours parcourus sur la piste du Motoranch de Tavullia, l’équipe familiale s’est imposée devant les équipages Elia Bartolini – Celestino Vietti et Franco Morbidelli – Andrea Migno, les deux autres formations qui partaient favorites pour la victoire.

Il video del podio di #La100KmdeiCampioni
BRAVISSIMI TUTTI!!! 🏆🙌 pic.twitter.com/2NJ3LthTXn

— BoxOfficialVR46 (@BoxOfficialVR46) January 13, 2024

La course a bien tenu son public en haleine, car si peu de dépassements ont été réalisés en tête de l’épreuve, c’est avec seulement deux secondes d’avances que les deux frères ont obtenu la victoire devant les 20 autres équipes, après que Luca Marini ait arraché pole position jeudi et la course par élimination ‘Americana‘ vendredi devant Diogo Moreira et Valentino Rossi.

Le nostre coppie per la 100km 🔥#la100kmdeicampioni pic.twitter.com/AcwCw7WqNA

— BoxOfficialVR46 (@BoxOfficialVR46) January 13, 2024

Avec un tel succès du nouveau pilote MotoGP Repsol Honda sur toutes la ligne, nul doute que la fête sera intense ce soir à Tavullia…

Classement de « La 100 km dei Campioni » 2024 :

le coppie @ValeYellow46 con @Luca_Marini_97 1st 🥇🏆🍾🙌#La100kmDeiCampioni pic.twitter.com/PLAHQcyiel

— BoxOfficialVR46 (@BoxOfficialVR46) January 13, 2024

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Par Matteo Bellán de Corsedimoto

Ces jours-ci, les désormais célèbres 100 km des Champions se déroulent au Ranch Tavullia. Hier a eu lieu l’Americana, une course éliminatoire qui a vu triompher Luca Marini. De toute évidence, le nouveau pilote Honda espère remporter des victoires plus importantes lorsque la nouvelle saison MotoGP débutera.

100 km des champions, Luca Marini bat Moreira et Rossi

L’Americana prévoit la division des pilotes en deux groupes. Le premier regroupe les pilotes ayant obtenu du 19ème au 41ème temps aux qualifications. Les deux meilleurs, Cardus Ferran et Remy Gardner, ont rejoint le deuxième groupe pour se battre pour la victoire. A la fin de la course éliminatoire, Marini a franchi la ligne d’arrivée en premier, devant Diogo Moreira et Valentino Rossi. Quatrième place pour Elia Bartolini. Danilo Petrucci, qui pilote une Honda CR 500 2 temps, a réalisé une belle performance en atteignant les demi-finales.

L’ordre d’arrivée de l’Americana détermine la grille de départ de la course d’endurance qui se déroulera aujourd’hui à partir de 14 heures. Ci-dessous tous les couples qui seront en action au Tavullia Ranch :

Valentino Rossi-Luca Marini

Francesco Bagnaia – Marco Bezzecchi

Franco Morbidelli – Andrea Migno

Celestino Vietti – Elia Bartolini

Diogo Moreira-Ferran Cardus

Danilo Petrucci – Andrea Vérone

Tatsuki Suzuki – Mattia Casadei

Matteo Gabarrini – Marco Gaggi

Xavier Artigas – Sammy Halbert

Tim Neave – Tom Neave

Mattia Pasini – Filippo Farioli

Fabio Di Giannantonio – Dennis Foggia

Augusto Fernández – Thomas Chareyre

Manuel González – Ivan Ortola

Nicola Fabio Carraro – Matteo Bertelle

Alessandro Zaccone – Andrea Mantovani

Michael Rubén Rinaldi – Lorenzo Gabellini

Filippo Fuligni – Alberto Surra

Estève Rabat – Luca Ottaviani

Rémy Gardner – Pedro Acosta

Marco Belli – José Antonio Rueda

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Dans une interview accordée à Motorcylenews, relayée par Todocircuito, le numéro 10 a souligné que son objectif était de faire partie d’une équipe d’usine, ce qu’il a réalisé en trouvant une place libre dans l’équipe Repsol Honda à la suite du départ de Marc Marquez. Honda a toujours tenu Marini en haute estime, comme en témoigne le contrat de deux ans qui lui a été proposé.

Cependant, Luca Marini est confronté à l’un des défis les plus importants de sa carrière sportive, celui de s’adapter rapidement à une moto qui lui est totalement inconnue. Il reconnaît que le calendrier actuel en MotoGP rend ce changement de constructeur compliqué, car il faut beaucoup de courses pour s’adapter. Il est conscient que travailler uniquement pour obtenir des résultats immédiats pourrait nuire à sa croissance en tant que pilote et au développement de la moto.

Marini a également exprimé son intention de rester dans l’équipe Mooney VR46 Racing Team au cas où il devrait continuer dans une équipe satellite. Cependant, il a également exploré la possibilité d’obtenir des motos officielles avec Ducati, car il est convaincu que cela fait la différence en termes de performances : « je voulais être à égalité avec Pecco Bagnaia et Jorge Martin, pour pouvoir faire mes preuves sur la piste » mentionne le n°10.

Luca Marini : « c’est mon projet de croissance en tant que pilote MotoGP, être le frère de Valentino Rossi ne change rien pour moi »

La signature du contrat avec Honda a été conclue au dernier moment, car Luca Marini avait besoin de l’approbation de Valentino Rossi, qui veillait à l’intérêt de sa structure et des pilotes qu’il représentait. Rossi a été partagé entre reconnaître une belle opportunité pour son demi-frère Marini et préserver l’équipe VR46, qui s’est battue pour le titre de meilleure équipe. « Valentino est la première personne que j’ai appelée » se souvient-il lors de ses négociations avec Honda. « C’était partagé entre reconnaître une belle opportunité d’essayer d’en faire une réalité par tous les moyens, et savoir que nous sommes une grande équipe qui s’est battue pendant une grande partie du championnat pour remporter le titre de meilleure équipe et que ce serait dommage de me perdre ».

Lors du dernier test à Valence, Marini a pu monter pour la première fois sur la Honda. Il a noté quelques différences par rapport à sa moto précédente, mais a également apprécié la rouler. Il reconnaît que la moto a encore besoin d’améliorations en termes d’adhérence, de traction et d’accélération, mais il est confiant dans sa capacité à s’adapter rapidement : « je pense quand même c’est une moto sympa, agréable à piloter, qui rentre très bien dans les courbes. Je ne vois pas Honda très loin, mais comme je l’ai déjà dit, aujourd’hui, ne pas être trop loin signifie pouvoir être 18ème… ».

L’équipe « Golden Wing » se prépare maintenant à relever l’un des défis les plus importants, car elle n’a pas de référence claire en termes de pilotes. Cependant, cela ne semble pas inquiéter Marini, qui est prêt à affronter une saison difficile avec de nombreux tests à venir. « C’est le dernier pas que je devais franchir. C’est mon projet de croissance en tant que pilote MotoGP. Rejoindre une équipe officielle était mon rêve et mon objectif, pour moi c’est tout à fait normal de suivre ce chemin, être le frère de Valentino Rossi ne change rien pour moi ».

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L’Italien Luca Marini deviendra le 20ème pilote de l’histoire à porter les couleurs du Repsol Honda Team en tant que titulaire. Rejoignant le Championnat du Monde de façon permanente en 2016, Marini a remporté six victoires, 15 podiums et cinq pole positions en Championnat du Monde Moto2 avant de passer à la catégorie reine en 2021. Progressant régulièrement au cours de ses deux premières années dans la catégorie, il est monté pour la première fois sur le podium en MotoGP à Austin, sur le circuit des Amériques, en terminant deuxième derrière Alex Rins sur la Honda du LCR.

Engagé pour les saisons 2024 et 2025 après avoir terminé 8e du championnat 2023, Luca Marini rejoint le projet MotoGP de Honda à un moment difficile mais où les concessions pourraient permettre à la firme japonaise de revenir aux avant-postes. Après son premier test au guidon de la RC213V du Repsol Honda Team, il est revenu sur la façon dont sa carrière l’a mené jusqu’ici. Rejoindre l’équipe la plus titrée de l’histoire du MotoGP est un rêve pour tout pilote, comme le reconnaît Luca Marini. L’Italien de 26 ans arrive au sein du Repsol Honda Team avec la ferme intention d’amener le constructeur sur la plus haute marche du podium une fois de plus.

Quand avez-vous commencé à vous passionner pour la moto ?
« Je veux dire que c’est quelque chose qui s’est construit en moi année après année quand j’étais enfant. C’était juste des scooters, pour essayer de nouvelles choses, et puis j’ai sauté sur une pocket bike à l’âge de quatre ans et c’était comme un jeu au début. Mais ensuite, j’ai commencé à prendre beaucoup de plaisir, puis encore plus, et les motos sont devenues de plus en plus grandes, avec des pistes de plus en plus grandes et de plus en plus de vitesse. Ma passion s’est donc développée au fil des ans. Arriver au championnat du monde était un rêve devenu réalité. »

Quel est votre premier souvenir sur une moto ?
« Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de mon passé, mais je me souviens d’une fois, l’une des premières fois où j’ai enfourché une pocket bike, avec trois roues à l’arrière. Le premier jour, en équilibre grâce à mon père, nous nous sommes dit : « Bon, aujourd’hui, nous essayons de les enlever » et c’était un grand jour. »

Pouvez-vous nous en dire plus sur les photos de vous en cuir Repsol Honda lorsque vous étiez enfant ?
« C’est quelque chose d’incroyable, quelque chose qui tient du destin, je ne sais pas. Je ne me souviens plus très bien pourquoi j’avais ces cuirs. Je me souviens que j’étais très heureux d’avoir ces couleurs, parce qu’à cette époque, ces années-là, c’était incroyable, comme chaque année de l’histoire du MotoGP avec les couleurs de l’équipe Repsol Honda. C’est donc un grand plaisir de les porter maintenant en MotoGP. »

Saviez-vous que vous voudriez toujours être pilote ?
« C’était quelque chose qui grandissait dans ma tête et, vers l’âge de 14 ans, j’ai décidé que cela pourrait être ma vie, mon travail. J’aime beaucoup ce que je fais et j’aurais aimé avoir un travail comme celui-là. Quand j’étais plus jeune, je pensais à d’autres sports, voire à d’autres métiers, parce que j’étais curieux d’essayer beaucoup de choses différentes, et puis c’est celui-là qui m’a donné le plus d’émotions. »

Pouvez-vous nous parler de votre parcours pour rejoindre le Championnat du monde ?
« J’ai commencé par les pocket bikes, puis les Mini GP, comme le trophée Honda NSF avec la 100cc à quatre temps. C’était aussi une très bonne moto, de très bons moments, de bons souvenirs, puis j’ai sauté sur une Moto3. Le championnat italien, en CIV. Ensuite, en championnat d’Europe, j’ai commencé à devenir très grand, alors j’ai sauté sur une Moto2 et après un an en championnat d’Europe, je suis arrivé en championnat du monde. J’ai beaucoup appris et je suis aujourd’hui un meilleur pilote et une meilleure personne grâce à toutes les étapes que j’ai franchies dans le passé. »

Quel a été votre meilleur moment sur la piste ?
« C’est peut-être facile, mais le premier podium à COTA, en Amérique, était tout simplement incroyable, une très belle course et un endroit magnifique pour monter sur son premier podium. J’ai donc de très, très bons souvenirs, un moment plein d’émotions que je veux retrouver, ici, avec ces couleurs. »

Comment avez-vous rejoint le Repsol Honda Team ?
« Cela a été un choc après que Marc ait annoncé son départ. Alors, moi et mon groupe, mon manager, nous avons essayé de trouver un moyen de nous engager dans ce nouveau projet et de nous améliorer ensemble pour essayer de construire une meilleure moto, plus performante, pour revenir et gagner des courses et des titres mondiaux. C’est notre but, notre objectif, donc je suis sûr qu’il y aura aussi des moments très, très satisfaisants. »

Qu’est-ce qui vous a poussé à rejoindre le HRC ?
« Tout d’abord, c’est la meilleure équipe de l’histoire. Les chiffres et les statistiques parlent d’eux-mêmes, et c’est un moment très particulier aujourd’hui, mais je pense que nous avons la puissance de revenir très, très vite. Je vais essayer de donner tout mon feedback, toute mon énergie à ce projet et je suis sûr que nous trouverons la bonne direction et que nous aurons le pouvoir de rester au sommet pendant de nombreuses années. »

Quel est votre objectif pour la saison 2024 ?
« Nous devons comprendre notre vitesse, notre potentiel après le premier test officiel et nous devons trouver notre équilibre, trouver un moyen de battre nos adversaires directs qui sont mes coéquipiers, avec le même constructeur, avec la même moto: c’est le premier objectif de mon côté, bien sûr. Mais je veux aussi regarder vers l’avant et essayer de trouver un moyen de monter sur le podium avec cette moto ou de remporter une victoire. Je sais que ce sera peut-être difficile, mais nous devons regarder vers l’avenir. »

Comment s’est passée cette première journée au sein du team Honda à Valence ?
« C’était incroyable, ça s’est passé très vite et la journée était déjà finie ! Mais il est certain que nous aurons beaucoup de temps pendant l’hiver, pendant les tests, pendant la saison pour parler avec tous les membres de cette équipe parce qu’elle est pleine de gens, c’est juste un rêve de travailler avec tous ces gens et aussi avec les Japonais. J’ai un très bon sentiment, j’aime cette culture et nous pouvons avoir une très bonne synergie. »

Luca Marini a déjà piloté la Honda lors du test à Valence, qu’il a conclu à la 10e position le 28 novembre dernier. Avant de débuter la saison au Qatar, il retrouvera la RC213V lors des tests de Sepang – du 1er au 3 février et du 6 au 8 février, et au Qatar les 19 et 20 février.

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Pas de victoires

J’ai vu beaucoup de gens souligner le fait que Luca Marini était le seul pilote Ducati sans victoires -en comptant les Sprints – cette saison, et que cela rendait son année bien fade au vu du matériel donc il disposait. Je ne suis pas de cet avis, et je pense que c’est l’un de ceux qui ont le plus progressé sur cette période.

Déjà, rappelons les faits. Absent deux courses durant – percuté au départ du Sprint en Inde, il a scoré deux podiums (aux USA et au Qatar), ainsi que deux poles (en Indonésie et au Qatar). Certes, il compte plus de chutes qu’auparavant : trois abandons lors des Grands Prix alors qu’il n’était tombé qu’une seule fois depuis son année rookie en 2021. Et oui, c’est vrai qu’il lui manque cette victoire qui lui aurait fait du bien. Mais je vais tenter d’exposer, en quelques points, ce pourquoi sa saison est plus réussie que vous ne le pensez.

Il est discret, et c’est peut-être ce qui joue contre lui, un peu comme Bagnaia. Photo : Michelin Motorsport

Il a conservé ses forces

La régularité dans la performance, voici le premier bon point. Luca Marini fait partie de cette race de pilotes conservateurs, qui savent rouler proche du top 5 sans nécessairement avoir la capacité de frapper de grands coups. Johann Zarco était un peu dans cette veine, Bradley Smith aussi, et plus récemment, Brad Binder. C’est intéressant, parce que le Sud-Africain a aussi opéré une transition vers une approche plus incisive, exactement comme Luca Marini cette année. Ceci s’explique peut-être par l’introduction d’un nouveau format privilégiant ces profils. Selon moi, l’Italien a bien concrétisé sa mue, et sans doute mieux que Binder.

Il a réussi a conserver son point fort qui lui avait permis de se faire repérer, à savoir ce pilotage mesuré, intelligent, et en même temps, à se projeter vers l’avant à de multiples occasions, sans chuter de trop. Bien sûr, la comparaison s’arrête là avec l’officiel KTM mais Binder est juste plus fort intrinsèquement, personne ne sera surpris par cette information. Et on ne peut pas en vouloir à Marini d’avoir moins de génie en lui, c’est pour cette raison qu’il faut juger les pilotes en fonction de leur plafond.

Si l’on analyse ses résultats, ils sont très bons. Lorsqu’il franchit la ligne, il n’est – presque – jamais hors du top 10 (sauf en Australie). Il est passé de la 12e place du général en 2022 à la 8e, en prenant 30,2 % des points disponibles contre 24 % la saison précédente. Ce pourcentage est excellent, puisqu’il se base sur tous les points qu’il aurait pu marquer ; Vinales, devant, a un moins bon ratio, et il faut remonter à Johann Zarco (30,9%) pour trouver une meilleure performance sur ce plan, en cinquième place. Hormis le Portugal avec cette double chute – rappelons qu’il n’emporte pas Bastianini, il tombe et sa moto fauche l’officiel Ducati, il n’a aucun week-end blanc. Ajoutons à cela que Brad Binder l’a percuté en Indonésie.

En somme, c’est une belle évolution dans le style et s’il tend encore plus vers la vitesse, il pourrait encore s’améliorer.

Sa deuxième place aux USA n’était pas incroyable, mais comme Quartararo, elle fait du bien. Photo : Michelin Motorsport

Poleman

Voici un bel exemple de progression. L’un des points faibles de Luca Marini était la vitesse sur un tour. Même en petites catégories, il n’avait jamais été l’un des favoris le samedi. Pourtant, cette saison, il a été très fort, en établissant deux nouveaux records du tour à Losail et à Mandalika. Rappelons qu’il revenait de blessure lors de cette deuxième manche. Dans un style très « neutre » sur la moto mais diablement rapide, il s’en sort extrêmement bien. C’est l’un des axes d’amélioration les plus difficiles, et voyez Binder ou Oliveira ; eux n’ont jamais passé ce cap depuis leur arrivée en MotoGP. Bravo à lui.

Stoïque

Comment ne pas finir sur son comportement. Luca Marini est exemplaire, sur la moto comme à pied. Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais une action litigieuse en piste alors qu’il a beaucoup été percuté en 2023. Il rentre dans la lignée des meilleurs pilotes de la VR46, des hommes discrets pour la plupart, travailleurs, humbles et surtout, propres. Et lorsqu’il descend de la Desmosedici, quel calme, quel discernement, même après un gros effort. En cela, il se distingue de la génération de « foufous » qui l’entourent, et je ne peux que noter positivement cet état d’esprit.

Conclusion

Pour finir, je pense qu’il a été l’auteur d’une très grosse saison pas récompensée à sa juste valeur. Il faut faire attention à la comparaison avec son coéquipier Marco Bezzecchi, troisième. Il n’y a pas photo entre les deux mais est-ce là une surprise ? Le MotoGP « new age » correspond parfaitement à Bez’, et j’avais d’ailleurs pronostiqué que 2023 serait bien plus difficile pour Marini. Mais sur la fin de saison, je pense pouvoir affirmer qu’il a été meilleur, notamment sur le retour de blessure.

Il a aussi été percuté par Jorge Martin à Spielberg. Photo : Michelin Motorsport

Quelques défauts le retiennent, c’est une certitude, mais globalement, je suis très satisfait.

J’ai attribué 14,5/20 à Alex Marquez, et bien sûr, lui a gagné deux Sprints alors qu’il ne connaissait pas la moto. Mais Alex Marquez est un double champion du monde, on est en droit d’attendre de gros résultats de sa part. Luca Marini a bien roulé, a montré beaucoup de progrès et n’a pas eu de chance ; je lui donne donc la note de 15,5/20. Il est difficile d’aller au-delà car son coéquipier, à moto égale, a largement mieux performé, et puis, ce manque de victoire le freine quand même.

Qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaires !

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Luca Marini n’est plus pilote du team VR46, mais il reste géré par la VR46 et continue d’être un membre de l’éminente académie de Tavullia. Une structure qu’il présente ainsi sur motorsport-total : « c’est une excellente opportunité, notamment pour notre croissance personnelle ». Et les résultats sont là : « nous avons tous été promus en MotoGP. Nous nous encourageons mutuellement à chaque entraînement pour nous améliorer encore. L’académie a été avant tout une opportunité pour nous. Cela aide beaucoup de s’entraîner à la maison ».

Faire partie de la « VR46 Academy » ne signifie pas seulement s’entraîner sur l’ovale du Ranch, mais suivre un programme complet qui comprend également diverses séances sur les pistes à proximité, ainsi qu’en salle de sport. « Nous pouvons nous considérer très chanceux car c’est un excellent centre de formation. Je ne parle pas seulement du Ranch lui-même. Nous pouvons aussi rouler à Misano ou nous entraîner avec l’Ohvale (pit bike) », poursuit Luca Marini.

Luca Marini : « j’ai parlé avec Miguel Oliveira, qui était en visite au ranch.  Il m’a dit que la pression était trop forte pour lui »

L’Italien assure que la compétition à l’entraînement aide à se concentrer sur les week-ends. « Nous pouvons rivaliser avec d’autres pilotes chez nous avec peu de risques et tester les limites des autres. C’est tout l’intérêt de l’Académie ». Peu de risques ? Luca Marini oublie étonnamment la mésaventure d’un Marco Bezzecchi, qui était pourtant son voisin de box l’an passé. On lui rappellera donc que le « Bez » s’est fracturé la clavicule entre le Grand Prix du Japon et d’Indonésie, obérant ainsi ses espoirs de viser le titre MotoGP…

Reste cette question : pendant l’entraînement, qui est le plus rapide ? « Cela dépend de la discipline. Je suis le plus rapide du Ranch. Mais sur l’Ohvale, Celestino Vietti est imbattable. Il nous prend une demi-seconde à chaque fois, ce qui est vraiment fou. Nous ne pouvons pas le battre ». La grande taille de Luca Marini est définitivement un désavantage sur le pit bike. « C’est vraiment difficile pour moi. Mais je ne trouve pas d’excuses. Je veux le battre ».

Quant à l’intensité de l’entrainement prodigué, Luca Marini cite ce cas concret qui lève tout doute sur le niveau exigé : « j’ai parlé avec Miguel Oliveira, qui était en visite au ranch.  Il m’a dit que la pression était trop forte pour lui. Pour lui, c’était comme un week-end MotoGP. Ce n’était pas facile pour lui ».

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Puisque l’on parle de Marc Marquez, on retrouvera ici ses premières impressions sur la Ducati GP23, mais restons focus sur Luca Marini. Son arrivée dans l’équipe Repsol Honda Team a été un autre des événements les plus intéressants et les plus importants qui ont eu lieu lors des essais de Valence en novembre dernier, les premiers de l’intersaison 2024 de MotoGP.

On le voit accueilli par Tetsuhiro Kuwata, l’ingénieur en chef de la division japonaise mobilisée sur le développement technique. « Bienvenue à bord », dit-il en lui serrant la main de manière bon enfant. « Nous sommes très heureux de vous accueillir ici », déclare le Japonais. Le chef de projet de Honda, Yuzuru Ishikawa, était également présent, ainsi que Félix, l’un des mécaniciens qui servira Marini cette saison. Et bien sûr, on note la présence d’Alberto Puig, le directeur de l’équipe, qui ne pouvait pas manquer ce moment. « Il est aussi grand que Joan Mir, n’est-ce pas ? », commente-t-il à quelqu’un en posant à côté de Marini, qui semble plus grand que lui.

Welcome to the team, Luca Marini 🤝

A productive first day at the #ValenciaTest and now we get ready to do it again in Sepang. pic.twitter.com/sINYZmTSc4

— Repsol Honda Team (@HRC_MotoGP) January 1, 2024

« Nous espérons que la Honda atteindra le sommet très bientôt » et Luca Marini répond : « oui, nous le ferons »

On voit Giacomo Guidotti, qui sera le chef mécanicien de Luca Marini, tandis que Santi Hernandez passe du côté de à Joan Mir en lieu et place de Marc Marquez. L’Italien dit à son compatriote que la moto n’est probablement pas comparable dans cet état de développement avec celle qu’il avait, « mais nous espérons qu’elle atteindra le sommet très bientôt », dans une référence évidente à la Ducati. Ce à quoi Marini n’hésite pas à répondre « oui, nous le ferons ».

Quelques heures plus tard, Marini montait sur la RC213V. Les Japonais avaient alors offert au demi-frère de Valentino Rossi l’opportunité de tester la version 2024, visiblement plus longue et dotée d’un nouvel aérodynamisme, et c’est avec ce prototype que celui qui reste un académicien de La VR46 a réalisé son meilleur tour en 1’29.956 qui le plaçait dixième au classement général, à sept dixièmes de Maverick Viñales. Il était également le meilleur pilote Honda …

« Il manque définitivement un peu de grip à la sortie des virages et à l’entrée », a expliqué le pilote de 26 ans en établissant les différences entre la RC213V et la Desmosedici GP22 qu’il pilotait la saison dernière. « Il manque un peu de traction et d’accélération, mais je n’en connais pas les raisons », a aussi dit Marini.

On rappellera enfin que Honda Racing Corporation, fondée le 1er septembre 1982, bénéficiera cette année des nouveaux points de concession lui donnant une plus grande marge de manœuvre en termes de développement. Ainsi, comme le compatriote Yamaha, la marque pourra effectuer des essais avec les pilotes officiels, aura plus de pneus disponibles pour les essais et pourra développer à la fois le moteur et l’aérodynamique pour récupérer le terrain perdu ces dernières années.

Le palmarès Honda de la seule catégorie MotoGP parle de 10 titres mondiaux, les six derniers « signés » par Marc Marquez, passé chez Ducati Gresini. Si l’on compte également la classe 500, les titres atteignent le niveau de 21, étant donné que, dans la classe 2 temps il y a 11 titres, le dernier en 2001 signé par Valentino Rossi … le demi-frère de Luca Marini.

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En 2024, six pilotes chercheront en MotoGP à décocher leur première victoire parmi l’élite avec des possibilités de réussite très diverses. Déjà, il y en aura trois de moins que l’an passé puisque Fabio Di Giannantonio, Marco Bezzecchi, et, bien sûr Johann Zarco sont sortis de cette liste d’attente. Pol Espargaró n’y est plus non plus, puisque sa carrière de pilote titulaire s’est terminée, mais comme il a été remplacé par le rookie Pedro Acosta, ce départ n’a pas eu de conséquence sur cette comptabilité.

Quels sont ces six pilotes que les 22 recensés qui ne sont pas encore montés sur une première marche de podium après l’arrivée d’un Grand Prix de MotoGP ? Deux roulent sur Honda, deux sur KTM, un sur Aprilia et un autre sur une Ducati. C’est donc théoriquement ce dernier qui aura le plus de probabilité de réussir dans sa quête …

Avant de le nommer, commençons par le doyen du groupe qui est Takaaki Nakagami. Le Japonais est en MotoGP avec Honda depuis 2018, et 2024 sera donc sa septième saison. Il a participé à 121 courses MotoGP, en ratant six en raison d’une blessure, et n’a jamais gagné ni terminé sur le podium. Sa meilleure saison a été 2020, au cours de laquelle il a également réalisé une pole. En 2024 il est toujours chez Honda avec LCR. Une victoire de sa part serait à vrai dire plus qu’une surprise, une vraie sensation.

Dans la liste, Alex Marquez et aussi déjà Pedro Acosta seront les plus attendus

Suit un désormais collègue de marque du Japonais, en l’occurrence Luca Marini. Avec la Ducati au sein de la VR46, il avait la moto pour gagner, et en fait il a réalisé deux poles et quelques podiums entre les sprints et les courses longues. Mais il l’a quittée pour rejoindre le HRC au sein de son équipe officielle. Il veut être au centre du projet. Une ambition légitime et un beau défi. Cependant, le rendez-vous avec la victoire semble prématuré au guidon d’une RC213V, du moins en 2024. Il a disputé 57 Grands Prix en MotoGP.

De son côté, Raul Fernandez a disputé 37 Grands Prix en MotoGP et sa fin de saison passée oblige à le considérer comme un potentiel vainqueur. Massimo Rivola en est convaincu, sinon, il ne le soutiendrait pas sur une de ses Aprilia.

Suivent les deux pilotes Tech3 GASGAS avec Augusto Fernandez et Pedro Acosta. Le premier cité a réalisé une première saison solide en MotoGP après 20 Grands Prix. A ses côtés il aura Pedro Acosta, un rookie très attendu, qui disposera d’une bonne moto, comparable à celle de Binder et de Miller. Donc théoriquement, il peut déjà gagner cette année.

On terminera par Alex Marquez qui aura la meilleure moto, surtout dans la première partie de saison. Il sera en grande forme et pourra essayer de gagner. Il revendique deux Sprints à son actif. Puis il a décroché quelques podiums avec la Ducati Gresini. Il a disputé 69 Grands Prix en MotoGP, et c’est un double Champion du Monde Moto3 et Moto2. Comme Pedro Acosta.

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Honda travaille à retrouver sa splendeur d’antan, et, au vu de la somme de travail à abattre pour accomplir cet objectif, la mission relève de la gageure. Une restructuration est en cours au Japon, d’une telle ampleur que certains auraient parié sur le licenciement du Team Manager, mais pour l’instant Alberto Puig reste fermement aux commandes. Sur Marca, on lit de lui : « l’intention de Honda, à ce jour, est d’améliorer la moto. Nous devons revenir à une moto compétitive, comme nous l’avions il y a des années. C’est le point numéro un, le plus important ».

Puig poursuit sur sa feuille de route : « ensuite, logiquement, développer la moto pendant l’hiver et courir en 2024 et voir quelle machine nous avons et ce que nos pilotes peuvent faire avec elle. Et, à partir de la mi-saison, voir vraiment où nous en sommes. C’est tout ce que je peux dire maintenant. Penser au-delà de cela serait exagéré. Priorité numéro un : développer et améliorer la moto ».

Il comprend que le chemin à parcourir sera long et difficile, mais il note aussi avec satisfaction que les nouveaux points de concession au règlement rendront les choses plus acceptables : « le niveau est très élevé. Évidemment, les concessions seront d’une grande aide. Si le temps de récupération du retard était, je ne sais pas, disons d’un an jusque-là, avec des concessions, cela peut être réduit à la moitié soit six mois. Il faut au moins une année entière pour amener une moto à un niveau proche ».

Alberto Puig : « nous sommes ouverts à différentes personnes, mais aussi à des consultants techniques, ouverts à voir où trouver les meilleures idées »

Alberto Puig poursuit : « c’est vrai que, quand on perd un peu d’avance sur le plan technique, c’est difficile de récupérer. C’est pourquoi nous pensons que ces concessions seront bonnes pour nous et qu’elles nous donneront l’opportunité de raccourcir la durée de ce processus. Si ce sera deux ans, un an et demi, un an, je ne sais pas. Mais ce ne sera évidemment pas deux mois ».

Mais Alberto Puig sait quand même quelque chose : « une chose qui est indéniable, c’est que Honda est Honda, c’est le plus grand constructeur de motos, il vend plus de 25 millions de motos par an. Je pense que le deuxième constructeur en vend six ou sept. Honda est Honda, point barre, et c‘est le point numéro un. Et le point numéro deux, est qu’en MotoGP, maintenant, il faut reconnaître que les constructeurs européens ont fait un pas en avant très important avec des politiques très agressives en termes de développement technique, d’embauche de techniciens, en allant à la limite de ce qui est possible en tout ».

« Nous comprenons que nous devons peut-être changer notre façon de faire les choses et c’est ce que nous faisons. Nous travaillons différemment, avec une restructuration différente, mais en gardant toujours à l’esprit qu’en fin de compte, Honda est Honda ». Il ajoute néanmoins : « nous sommes ouverts à différentes personnes, mais aussi à des consultants techniques, ouverts à voir où trouver les meilleures idées ».

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Un Luca Marini s’installant dans le box Repsol Honda avec un contrat de deux ans est une situation qui a mis du temps avant d’être fixée, mais il faut dire qu’elle s’est aussi dessinée sur le tard. Relevant d’abord de l’improbable, comme celle d’un Marc Marquez renonçant à son contrat mirifique avec HRC pour repartir presque de zéro sur une Ducati Gresini, ce dernier événement du marché des transferts 2023 a montré qu’impossible n’était pas MotoGP. Et le millésime 2024 devrait être encore plus agité dans les coulisses …

Uccio Salucci, qui a été le premier impacté par ce transfert, a commenté : « depuis que le projet MotoGP est né, Valentino et moi nous sommes toujours dit que nous étions là pour amener les pilotes de l’Académie dans les équipes officielles. Je suis donc content pour Luca car nous sommes restés cohérents avec notre projet. Il sera au HRC, je ne peux m’empêcher d’être heureux ». Il ajoute : « il m’en a parlé personnellement pour la première fois à Phillip Island, j’en savais quelque chose avant, mais tout était un peu flou. En Australie, Luca et moi étions au bureau, il m’a dit qu’avec un contrat de 2 ans, il irait chez Honda et j’étais content. A mon avis, HRC a fait le bon choix car c’est un pilote qui ne casse pas, un travailleur acharné, très sensible : au moment où ils sont là, ils n’auraient pas pu faire un meilleur choix ». Et il termine : « sa gestion ne changera pas. Luca veut rester à l’Académie ».

Luca Marini : « nous allons commencer une nouvelle ère de ma vie, de ma carrière où j’espère et où je veux obtenir de bien meilleurs résultats et me battre devant »

Luca Marini a ainsi quitté Ducati, la moto la plus compétitive du MotoGP, pour rejoindre le Team Repsol Honda, avec lequel il a fait ses débuts aux essais de Valence. Il a quitté l’équipe de son frère Valentino Rossi pour relever un défi ardu mais fascinant : « ce fut une période vraiment fantastique pour moi avec l’équipe VR46. Nous avons partagé tellement de bons moments. Les meilleurs moments de ma carrière. Nous allons commencer une nouvelle ère de ma vie, de ma carrière où j’espère et où je veux obtenir de bien meilleurs résultats et me battre devant. Nous verrons que nous pouvons faire à l’avenir ». Au passage, Honda est actuellement dans le groupe « D » sur l’échelle des concessions et pourra donc tester avec des pilotes réguliers, aura plus de pneus disponibles et pourra développer l’aérodynamisme et le moteur.

« Je remercie l’équipe pour tous les bons souvenirs et les bons moments que nous avons partagés au fil des années. Comme je l’ai toujours dit, c’est une famille, où j’ai travaillé avec un groupe formidable avec des gens extraordinaires, avec beaucoup de rires et de sourires ». Puis il mentionne : « si j’étais ému au moment de quitter l’équipe ? Non, je ne l’ai été que le jour de mon mariage ! Quand je suis ici, je suis en mode course et c’est un sentiment différent ».

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Alors oui, cette année 2024 qui vient sera autant importante pour Honda que pour Joan Mir, dont le statut de leader au HRC a été décidé par les événements. Marc Marquez parti, le Majorquin prend logiquement la relève avec une saison déjà dans les pattes avec la RC213V et, dans le box Repsol, on ne s’y est pas trompé en mettant à ses côtés Santi Hernandez que l’on ne présente plus en tant que chef mécanicien. Dans l’effectif Honda, seul Nakagami est maintenant plus ancien que lui, Johann Zarco et Luca Marini arrivant à peine de Ducati.

L’occasion est donc à prendre de jouer au leader et Joan Mir a bien l’intention de saisir l’opportunité : « je pense que nous avons une belle opportunité pour la prochaine saison de pouvoir décider un peu plus, car le nouveau pilote qui arrive, comme moi l’année dernière, ne pourra pas faire de comparaison entre la nouvelle moto et celle de cette année », a-t-il expliqué sur Todocircuito.

Joan Mir : « si nous, les pilotes, avons plus de contrôle entre nos mains, ce sera un avantage car je ne faisais pas confiance à l’électronique »

Pour Mir, ce sera « l’occasion de donner plus d’un avis, de comprendre dans quels domaines je pense que nous allons dans la bonne direction, et dans quels domaines nous ne le sommes pas », et il est convaincu que « s’ils m’écoutent, je pense que nous pourrons faire du bon travail ». Son expertise a d’ailleurs commencé après le premier test de l’intersaison accompli à Valence : « la moto freine mieux, tu fais la même chose, mais tu freines à un endroit différent. Cela aide aussi dans les virages… En général, cela aide dans tout ce qui peut être amélioré quand on vous donne une moto qui pèse moins, ce ne sont que des avantages ».

Joan Mir a aussi donné ses directives sur une électronique moins intrusive : « c’est l’une des choses que je leur ai demandées pour Sepang. Il y a de la marge pour y parvenir maintenant que nous avons amélioré le grip. Si nous, les pilotes, avons plus de contrôle entre nos mains, ce sera un avantage. C’est ce que j’ai fait avec la Suzuki, et dans la dernière partie des courses, j’ai toujours été parmi le plus fort, parce que je ne faisais pas confiance à l’électronique ».

Puis il termine sur son nouveau voisin, Luca Marini, qu’il compare ainsi au précédent qu’il a la prudence de ne pas citer : « c’est un pilote doux, et normalement ce type de pilotes est assez sensible. Il n’est pas de ceux qui freinent comme un animal et ne se soucient pas de la moto » …

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Par Matteo Bellan de Corsedimoto

L’annonce des adieux de Davide Brivio à Alpine Racing et au monde de la F1 a peut-être été une surprise. Ayant rejoint l’équipe en 2021, après les adieux sensationnels de Suzuki tout juste après avoir remporté le titre des pilotes MotoGP, il a d’abord occupé le rôle de directeur de course, puis celui de directeur des projets d’expansion de la course, qui comprenait la gestion de l’Académie, c’est à dire le programme des jeunes de l’équipe. Il disposait également d’un contrat valable jusqu’en 2024, mais un accord a été trouvé pour une séparation consensuelle anticipée.

Le manager italien a commenté ses adieux comme suit : « Avoir participé à la F1 avec Alpine est un chapitre de ma carrière dont je suis fier. Je tiens à remercier Alpine de m’avoir donné l’opportunité de découvrir la Formule 1, ce qui était mon désir, et de m’avoir donné la chance de transmettre une partie de mon expérience du sport automobile aux jeunes pilotes de l’Académie ».

Davide Brivio : « je suis reconnaissant envers Alpine d’avoir répondu à mon désir de poursuivre d’autres opportunités qui pourraient se présenter à l’avenir »

« Je souhaite à l’équipe et à l’Académie tout le meilleur pour l’avenir et je suis sûr que nous verrons de nombreux jeunes pilotes atteindre des sommets fantastiques dans leur carrière. Participer à une petite partie de ce succès sera certainement quelque chose que je chérirai. Je suis reconnaissant envers Alpine d’avoir répondu à mon désir de poursuivre d’autres opportunités qui pourraient (et j’espère qu’elles se présenteront) se présenter à l’avenir ».

Davide Brivio a été lié à plusieurs reprises par la rumeur à l’équipe Repsol Honda MotoGP en tant que possible successeur d’Alberto Puig au poste de chef d’équipe. L’Espagnol a également un contrat valable pour 2024, mais le HRC n’aurait aucun problème à apporter un changement s’il le voulait vraiment. Nous verrons si l’ancien « patron » de Yamaha et Suzuki reviendra dans la catégorie reine du MotoGP.

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Par Luigi Ciamburro de Corsedimoto

Luca Marini a signé un contrat de deux ans avec Honda, vingt ans après son frère Valentino Rossi, qui a quitté le constructeur japonais fin 2003. Le « Doctor » a passé quatre saisons passionnantes avec la Golden Wing et a remporté trois titres mondiaux, dont le premier de l’ère MotoGP en 2002. C’est désormais à son frère de tenter d’écrire l’histoire avec la célèbre marque de deux-roues, même si l’entreprise n’est pas du tout facile, la RC-V ne naviguant pas dans de bonnes eaux.

Le passage de l’équipe Mooney VR46 à Honda a été presque un « choc » pour le frère aîné, car personne ne s’y attendait. Après que Marc Marquez ait annoncé qu’il souhaitait quitter le HRC, le nom le plus avancé pour le remplacer était Fabio Di Giannantonio. En réalité, l’équipe dirigeante de Luca Marini a su entrer astucieusement dans la négociation, en obtenant un contrat de deux ans. La concrétisation d’un rêve pour le jeune étudiant de la VR46 Academy, qui souhaitait une équipe officielle au plus vite.

Valentino Rossi : « je l’aiderai autant que je peux »

Est-ce que ce sera le bon choix ? Il quitte la championne du monde Ducati Desmosedici, pour monter sur la moto qui a les plus grandes difficultés techniques sur la grille MotoGP… « Je l’aiderai autant que je peux – a admis Valentino Rossi pendant le week-end de Valence -. « Étant donné l’évolution de la moto aujourd’hui, c’est un choix difficile, mais Honda reste toujours Honda ».

Le nonuple champion du monde a fait son passage chez Honda, avant de rejoindre Yamaha pour prouver qu’il était le plus fort, au-delà de la moto. Un geste que les hommes du premier constructeur mondial n’ont jamais digéré, même si les frictions étaient déjà palpables avant les adieux. « Ils ne m’ont pas traité comme un champion, je devais les remercier si je gagnais, c’est pourquoi j’ai décidé de partir », a révélé Valentino Rossi à ‘Australian Motorcycle News’. Il pointe du doigt certains membres du box : « il y avait une certaine arrogance chez Honda, ils étaient trop sûrs d’eux… Ils n’ont pas montré de respect pour ce que j’ai fait pour eux ». L’arrivée de son frère Luca Marini chez Honda, qui a fait ses débuts sur la RC-V lors des essais de Valence, ne pourra évidemment pas effacer le passé…

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Pour Jorge Lorenzo, faire ce chemin relève clairement de l’erreur sportive. Et qu’importe si les intéressés ont fait valoir leur désir de relever le pari d’être du redressement de Honda dans la compétition en s’impliquant techniquement dans la reconstruction du projet HRC en MotoGP. Pour Por Fuera, la démarche est irrationnelle.

Se concentrant sur le cas de Luca Marini, qui se parera des plus beaux atours d’un pilote d’usine avec les couleurs Repsol, il analyse sur AS : « sportivement, je pense que c’est une erreur. Je pense que la situation désespérée de Honda a créé une opportunité contractuelle et économique pour Marini, qui aurait certainement continué avec le VR46, ce qu’il lui était difficile de refuser. J’aurais donné plus de priorité à avoir la meilleure moto pour montrer son potentiel et remporter un championnat car lorsque vous le gagnez, votre valeur en tant que pilote sera toujours plus élevée ».

💥 @JohannZarco1 crashes out with a little over one hour to go!

He currently holds the 14th fastest time #ValenciaTest ⏱️ pic.twitter.com/mxXHE7AVMn

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) November 28, 2023

Jorge Lorenzo : « changer pour de l’argent ou pour défier une moto qui, en principe, est pire que celui que vous avez, c’est compliqué »

« Changer pour de l’argent ou pour défier une moto qui, en principe, est pire que celui que vous avez, c’est compliqué » ajoute-t-il un tantinet critique. Mais il s’inquiète aussi : « de nombreux pilotes se sont blessés. Il a déjà 25 ans et imaginer qu’une Honda sera la meilleure moto dans deux ou trois ans n’est pas facile ».

Et puis il y a également ça : « c’est un pilote très grand et la Honda est l’une des plus petites motos de la grille. Je ne sais pas comment il va monter sur cette moto. Il faudra procéder à de sérieux changements pour Marini, qui mesure près de 1,90 m. Mesurant 1,72, j’étais très mal à l’aise à hauteur de jambes sur cette moto, elle ne m’allait pas. C’est difficile pour moi d’imaginer Luca Marini sur Honda, mais ils devront faire quelque chose. Les Ducati et Honda sont à l’opposé en termes de confiance avec la roue avant, ça va vraiment avoir du mal ». Et pourtant, lors du premier test de l’intersaison à Valence, Luca Marini a fini dans le top 10 et … Meilleur pilote Honda.

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On rappellera qu’avec le nouveau train de mesures initié par Dorna et adoubé à l’unanimité par les cinq constructeurs engagés en MotoGP, Honda et Yamaha disposeront de 260 pneus pour leurs journées d’essais. Ils pourront faire des tests privés avec n’importe lequel de leurs pilotes avec la liberté de choisir les circuits. Six Wildcards leur ont été distribués, 9 ou 10 moteurs sont maintenant attribués par pilote et par saison, avec le développement en cours d’année possible. Enfin, deux mises à jour aérodynamiques sont accordées.

C’est donc une vraie opportunité de commencer à rattraper son retard, ce dont Alberto Puig, de chez Honda, ne disconvient pas : « les points de concession vont nous aider à réduire l’écart plus rapidement, ils sont faits pour ça, pour essayer de faire fonctionner les usines qui sont derrière » commente-t-il sur DAZN repris par Todocircuito. Mais il précise dans la foulée que le plus dur reste à faire … « Ce ne sera pas automatique, il ne s’agit pas d’avoir des concessions et de faire fonctionner sa moto, mais évidemment de raccourcir la période du développement de la moto, et le temps est ce qui nous manque vraiment ».

Alberto Puig : « il y a beaucoup de courses et il faut être prudent »

Dans les dispositions accordées, on note que les pilotes titulaires pourront être mobilisés à satiété lors des tests possiblement plus nombreux et sur n’importe quel tracé. Une opportunité qui pourrait être validée dès la rentrée du MotoGP qui se fera lors du Sepang Shakedown du 1er au 3 février 2024. A cette perspective, Alberto Puig réagit, montrant ainsi qu’il faut aussi avoir la capacité de profiter de ces nouveaux points de concession … « Cela reste à voir » prévient-il au sujet de l’emploi de Joan Mir et de Luca Marini à ces occasions.

Et il rappelle : « on ne peut pas utiliser uniquement des pilotes officiels car il y a beaucoup de courses et il faut être prudent. Le shakedown est une chose. Mais cinq ou six jours d’essais à Sepang finiraient par les détruire ». Puis il termine sur cette nouvelle donne en termes de rythme de développement : « il faut l’analyser, mais tout cela est une aide importante et nous allons essayer d’en profiter ». Donc, pour le moment, rien de concret n’a été mis en place chez Honda pour exploiter la situation.

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La tâche s’annonce rude

D’abord, du point de vue de Luca Marini. En choisissant Honda Repsol, il s’arrache à l’image « familiale italienne » et proche de la VR46 Academy qui lui était attribuée, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Il est sans doute payé plus, et devient pilote officiel. Enfin, il vole de ses propres ailes, en quelque sorte.

Partant de ce principe, c’est un bon coup. Il connut une saison mitigée avec des points forts pas assez forts pour contrebalancer les moments difficile, dirons-nous. Seul pilote Ducati sans victoire en Sprint ou lors d’un Grand Prix, il n’a pas brillé au premier sens du terme. Cela ne veut pas dire qu’il fut ridicule, car son style conservateur assez anachronique lui assure toujours une place correcte au championnat, la 8e en l’occurrence. Forcément, la comparaison avec son coéquipier Marco Bezzecchi est flagrante, mais cela ne veut pas dire qu’il est mauvais pour autant.

Nouvelles couleurs. Photo : Michelin Motorsport

De ce point de vue, s’en aller essayer un autre challenge est une bonne option, car qu’aurait-il pu faire de plus chez Ducati Mooney VR46 ? Encore subir la domination de son coéquipier en 2024, jusqu’à ne plus intéresser personne au prochain mercato ? La situation chez Honda l’avantage de ce point de vue, surtout que contrairement à Johann Zarco, c’est le guidon d’usine qui lui est proposé.

Cependant, tout ce que j’avais dit concernant la signature du Français chez LCR n’est pas à jeter à la poubelle. La tâche s’annonce extrêmement rude, plus qu’on ne peut l’imaginer. Il faut composer avec une moto qui ne marche pas, mais c’est loin d’être le plus grave. Surtout, il faut essayer de performer au sein d’une équipe perdue, qui ne met plus un pied devant l’autre sur tous les plans. Et qui vient de perdre l’un de ses pilotes les plus légendaires au profit de la plus petite équipe privée de la grille.

First outing as a Repsol Honda Team rider for Luca Marini.

Welcome to HRC, Luca 🫡 #ValenciaGP 🇪🇸 pic.twitter.com/nBOV70KQ6u

— Repsol Honda Team (@HRC_MotoGP) November 28, 2023

Luca Marini va essayer, je n’en doute pas, mais va-t-il arriver à passer outre l’incompétence latente d’Honda Repsol qui dure et s’empire depuis quatre ans ? Pour répondre à cette question, analysons la situation de l’autre côté, c’est à dire du point de vue de la marque ailée.

S’il vous plaît, venez chez nous

C’est inédit. À deux courses de la fin, personne ne voulait rejoindre Honda Repsol pour la saison suivante, alors que les pilotes se seraient battus il y a 10 ans à peine. C’est à qui le désirait. De toute évidence, beaucoup ont été approchés, mais dans le même temps, Alberto Puig niait certains de ces contacts.

Puig, parlons-en. Alors qu’un départ est dans les tuyaux depuis quelques temps, il doit prier pour que ce recrutement fonctionne. Car depuis son arrivée au poste de team manager en 2018, non seulement l’équipe n’a fait que régresser peu après, mais aussi et surtout, il a multiplié les erreurs flagrantes sur le choix des coéquipiers de Marc Márquez. Un Jorge Lorenzo vieillissant en 2019, alors que tout le monde pouvait sentir qu’il ne reviendrait plus de la même manière après ses chutes fin 2018. Puis, Álex Márquez en 2020, un choix plutôt cohérent mais qui n’a pas été étincelant non plus. Pol Espargaró pour deux ans en 2021 et 2022. Oui, deux ans, et on ne se souvient de rien. Et finalement, le bouquet, la cerise sur le gâteau, Joan Mir en 2023, alors que beaucoup d’observateurs (dont votre humble serviteur) avaient prévu la catastrophe au vu de sa pauvre saison 2022.

Partir au bon moment. Photo : Michelin Motorsport

Donc forcément, comprenez que le recrutement de Luca Marini après tant d’échecs ne me mette pas en confiance. Et pourtant. Je pense qu’Honda a beaucoup de chance que le demi-frère de Valentino Rossi se soit autant intéressé à l’équipe, car c’était l’une des meilleures options sur le plateau. J’en parlais il y a peu, quand je détaillais les candidats potentiels à ce guidon. Il fallait un pilote posé, calme, patient, intelligent, qui pouvait et avait envie de construire quelque chose. Je continue de penser que l’expérience d’un officiel aurait aidé, et c’est pourquoi, selon moi, Honda aurait dû mettre le paquet sur Miguel Oliveira, un temps disponible.

Mais Luca Marini a le profil qui répond aux critères précédemment détaillés. Cela paraît incroyable de dire ça, mais je pense que Marini et Honda font une bonne affaire, ce qui en fait un transfert dont je suis totalement satisfait dans les deux sens. De plus, il casse un peu l’hégémonie chez Repsol ; pour rappel, il est le premier pilote non espagnol sélectionné depuis Casey Stoner en 2011.

Conclusion

Luca Marini sentait le vent tourner, et pas besoin d’attendre de se faire battre à plate couture par Marco Bezzecchi et les deux pilotes Gresini l’an prochain pour trouver une porte de sortie. Même si la gestion globale de Puig – et ses hommes, mais il reste la tête de file, et par conséquent, le responsable – fait se questionner sur la pertinence d’un tel choix, Luca reste un candidat légitime à ce guidon. Après tout, il est un très bon pilote, et Honda Repsol, une très grande équipe. Les deux peuvent se nourrir, et pourquoi pas grandir ensemble même si le plafond reste relativement bas, toujours plus bas qu’avec Marc Márquez. Mais soyons clairs. Hormis Pecco Bagnaia et Jorge Martín, tous les autres choix constituaient un déclassement.

Que pensez-vous de cette signature ? Dites-le nous en commentaires !

Un challenge, un vrai. Photo : Michelin Motorsport

Photo de couverture : Honda Repsol

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Un parallèle qu’il souligne dans son résumé du test de Valence, en oubliant au passage un Franco Morbidelli qui était aussi, ces deux dernières années, un pilote d’usine chez Yamaha. Reste qu’il a la franchise de faire cet aveu étonnant : « je me sens comme un pilote fort, je voulais être à égalité avec Pecco Bagnaia et Jorge Martin pour prouver ma valeur sur la piste ».

Il ajoute : « c’est une dernière étape qui s’imposait. C’est mon projet. Rejoindre une équipe officielle était mon rêve et mon objectif, pour moi c’est quelque chose de tout à fait normal. Être le frère de Valentino Rossi ne change rien pour moi ».

Luca Marini : « la Honda est amusante à piloter, avec une excellente entrée en virage »

Cela étant dit, comment trouve-t-il cette Honda RC213V ? « Il manque définitivement un peu d’adhérence à la sortie et à l’entrée des virages, un peu de traction, d’accélération, à cause de je ne sais quels facteurs ». Mais il précise : « cela ressemble à une belle moto, amusante à piloter, avec une excellente entrée en virage ».

« Mais tout est lié aux résultats, ainsi plus vous êtes haut dans le classement, plus Ducati vous aide. Cette année, à cause de la malchance et aussi de mes erreurs, je n’ai pas terminé là où je voulais, finir dans le top cinq aurait été un résultat important », a-t-il conclu. Au test de Valence, il s’est classé dans le top 10 final en tant que meilleur pilote Honda …

MotoGP Test Valence : chronos

Crédit classement motogp.com

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Sur ce plan, on rappellera que Marc Marquez, qui s’est fait proprement éjecter, au sens propre comme au figuré, par Jorge Martin de la trajectoire dans ce Grand Prix de Valence, a fait montre de la plus grande compréhension envers son bourreau jouant le titre. Pour Luca Marini, la vision est autre, et à propos d’un autre fait de course qui avait amené le Martinator à se retrouver ensuite dans le peloton avec la Repsol Honda. L’Italien, lui, évalue l’accrochage miraculeusement évité avec Pecco Bagnaia …

Il mentionne ainsi : « je l’ai vu à la télévision. Si vous suivez un autre pilote, vous devez freiner 20 mètres plus tôt car il n’y a pas de pression de contact. Il ne s’agit pas seulement de la poignée à l’avant. Il manque tout l’effet du carénage, car il n’y a que de l’air tourbillonnant. C’est un problème de retard. Il faut savoir que quelque chose comme ça arrive. Si vous voulez devenir champion du monde, vous ne pouvez pas faire ça. Mais Jorge avait aussi beaucoup de pression, tandis que Pecco devait simplement terminer la course ».

Luca Marini : « je pourrais même être troisième au classement des qualifications derrière Pecco Bagnaia et Jorge Martin »

Puis sur son cas, il mentionne : « c’était bien de mon côté, j’ai fait une bonne course. J’ai eu des problèmes tout le week-end. Le départ était bon, mon rythme était bon et j’ai terminé la course en bonne position ». A présent, il faut faire ses adieux … « C’est maintenant le moment de remercier l’équipe pour ce que nous avons accompli au cours des dernières années. J’attends avec impatience mardi, pour que ma nouvelle aventure commence. Je suis plein de motivation et d’énergie pour débuter ma saison 2024 J’ai toujours rêvé de courir pour une équipe officielle et de gagner. C’est donc ce que j’essaie de faire ».

Sur le point sur lequel il aurait le plus progressé cette année, Luca Marini identifie ceci : « les qualifications, sur un tour chrono. J’étais vraiment fort cette saison. Je pourrais même être troisième au classement des qualifications derrière Pecco et Jorge. Cela a beaucoup aidé à faire une bonne saison. Je suis peut-être le pilote qui s’est le plus amélioré dans ce domaine. Si nous avions été devant, peut-être que nous aurions pu faire encore plus en course ce week-end, mais je suis toujours heureux. Le seul regret aura été de m’être blessé en Inde. Peut-être que j’aurais réussi à me classer dans le top 5 du championnat du monde. Un câlin à tout le monde, beaucoup de félicitations à Pecco qui a répété son titre, et un regard vers l’avenir. Pour le test de mardi, je n’ai aucune attente. Je vais essayer de donner des indications et voir où on va, j’ai des idées plein la tête car j’ai suivi les pilotes pour essayer de comprendre. Ce ne sera pas facile. Je devrai faire de mon mieux et essayer de battre mes coéquipiers ».

A dream come true for @Luca_Marini_97🤩

Let his @HRC_MotoGP era begin 🔜#MotoGP pic.twitter.com/bTAoYvypGo

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) November 27, 2023

Résultats de la course MotoGP du GP de Valence

Classement final MotoGP 2023

Crédit classement motogp.com

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C’est officiel : Honda Racing Corporation a le plaisir d’annoncer la signature de Luca Marini pour les saisons 2024 et 2025 du Championnat du Monde MotoGP. Le pilote de 26 ans a rejoint la catégorie reine en 2021 après avoir remporté six victoires et 15 podiums en Championnat du Monde Moto2, terminant deuxième en 2020. Depuis qu’il a rejoint la catégorie reine, Marini a décroché deux podiums en Grand Prix, deux pole positions et quatre podiums Sprint en 2023. Il rejoindra Joan Mir au sein de l’équipe d’usine pour un contrat de deux ans.

Luca Marini s’émancipe en suivant les traces de Johann Zarco de Ducati à Honda

C’est un grand défi qui attend le demi-frère de Valentino Rossi qui s’émancipe du giron de Tavullia pour atterrir comme pilote officiel chez un constructeur qui lui apportera tout son soutien pour développer une moto qui aura très probablement des concessions au règlement, comme cela arrivera à Yamaha.

Un de ses collègues de marque sera Johann Zarco, et les deux nouveaux découvriront leur RC213V mardi, lors du premier test de l’intersaison MotoGP. Il pourra ainsi évaluer avant la trêve hivernale la différence entre leur nouvelle monture et leur précédente Ducati …

Cette annonce faite, on attend maintenant celle de Fabio Di Giannantonio au sein de la VR46, mais aussi de quoi sera fait l’avenir d’Alberto Puig chez Repsol Honda.

Cet article MotoGP 2024 OFFICIEL : Honda annonce enfin l’engagement de Luca Marini est apparu en premier sur Paddock GP.

Sale journée au bureau pour Luca Marini. Après avoir écopé d’une pénalité de trois secondes pour une pression de pneu trop élevée, il s’est retrouvé classé à la 17e position. Mais à quoi bon commenter une contre-performance, quand il vient de quitter son équipe, sa famille. « j’ai passé des moments fantastiques avec l’équipe VR46, les meilleurs de ma carrière. Une nouvelle ère de ma vie commence. J’espère pouvoir me battre au sommet » pouvait-on lire dans les colonnes de Speedweek. Il faudra s’accrocher, car la tâche qu’il l’attend chez Honda Repsol n’est pas la plus aisée ; hormis Marc Marquez, la firme ailée patauge toujours autant.

Luca
"A very difficult Q1, we are struggling, we really can't understand what's happening on the bike. I have the impression of pushing, but then in terms of lap time we are very far. Let's exploit the Sprint in this sense to then be able to do something more tomorrow." pic.twitter.com/NI8bwWuMOr

— Mooney VR46 Racing Team (@VR46RacingTeam) November 25, 2023

Forcément, ce n’est pas facile de se concentrer, mais il ne veut pas perdre le Nord pour autant. « C’est comme ça depuis quelques courses, mais j’aime bien être sous le feu des projecteurs. Même quand je dois évoquer des sujets difficiles ou désagréables » poursuivait-il. Lui reconnaît ne pas avoir été consulté quant à son successeur chez Ducati Mooney VR46, mais tout porte à croire qu’il s’agit de Fabio Di Giannantonio ; Fermin Aldeguer, un temps candidat, continuera l’aventure en Moto2 la saison prochaine. « Je ne veux pas m’impliquer, c’est leur décision. Mais je sais qu’ils feront le bon choix, Valentino Rossi est quelqu’un de très intelligent » concluait Luca Marini.

Et vous, qu’avez-vous pensé de sa prestation, et surtout, de son choix de carrière ? Dites-le nous en commentaires !

Voici le résultat du Sprint au Grand Prix de la Communauté Valencienne 2023 :

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

Cet article MotoGP Valence J2, Luca Marini (Ducati Q17/S17) quitte la VR46 : « Une nouvelle ère de ma vie commence » est apparu en premier sur Paddock GP.

Par Matteo Bellan de Corsedimoto

Chez Honda, pas mal de changements sont attendus pour 2024 et, en général, pour le futur. Évidemment, l’attention se concentre avant tout sur le départ de Marc Marquez et l’arrivée de Luca Marini, mais il y a des interventions plus profondes que HRC souhaite faire pour revenir au sommet en MotoGP et bien faire également dans le Championnat du Monde Superbike.

Dans le département des courses, il y a certainement des changements à opérer et parfois des rumeurs émergent concernant le possible remplacement d’Alberto Puig en tant que directeur de l’équipe Repsol Honda MotoGP. Le nom récurrent pour le remplacer est celui de Davide Brivio, qui à ce titre a remporté des titres avec Yamaha et Suzuki. Depuis 2021, il travaille en F1 avec Alpine et même ces derniers jours des rumeurs refont surface sur son retour en MotoGP pour prendre les rênes du garage HRC.

Davide Brivio : « j’ai un travail chez Alpine pour l’année prochaine »

Joan Mir serait certainement heureux de retrouver Brivio, avec qui il a déjà travaillé et triomphé chez Suzuki. Et même Marini n’hésiterait pas à travailler avec lui, qui a collaboré pendant de nombreuses années avec son frère Valentino Rossi chez Yamaha.

Malgré les rumeurs sur un éventuel retour en MotoGP, Brivio a nié l’existence de quoi que ce soit de concret pour le moment : « Je resterai chez Alpine – a-t-il déclaré à Speedweek – et il n’est pas juste de dire que mon contrat expire fin 2023. Je ne peux pas dire la durée exacte, mais cela s’applique également à l’année prochaine. Je n’ai pas l’intention de changer de poste, je me sens à l’aise chez Alpine. En plus, personne ne m’a rien proposé ailleurs ».

Le manager lombard déclare avec confiance qu’il restera chez Alpine, où il occupe le poste de directeur des projets d’expansion des courses : « je sais qu’il y a des spéculations en ce moment, mais j’ai un travail chez Alpine pour l’année prochaine. Je suis heureux ici et je ne pense pas à un autre travail ». Nous verrons si ces propos clôtureront définitivement toutes les hypothèses ou s’il y aura d’autres développements.

Cet article MotoGP, Davide Brivio répond aux rumeurs : « Moi chez Honda ? Voici la vérité » est apparu en premier sur Paddock GP.

« Je souffre beaucoup avec le pneu tendre, notamment à l’arrière » confiait Luca Marini à l’issue du vendredi, le tout aux micros de GPOne. Il faut dire que l’Italien est dans une situation délicate, à laquelle il n’est plus habitué depuis son regain de forme débuté au milieu de la tournée outre-mer. « Globalement, j’étais en difficulté avec les gommes au fil des essais. Je pense que je chausserai le médium arrière. Et puis, j’ai aussi subi une mauvaise chute » expliquait-il plus en détail. Une situation difficile, mais pas insurmontable. Beaucoup d’autres ont goûté au nouveau bitume, et parfois à la suite de violents décrochages.

New asphalt, same venue ✅ #ValenciaGP @Marco12_B @Luca_Marini_97 #heroeurope #heromakeinnovation #herodispensers#MotoGP #MooneyVR46RacingTeam #VR46 #LM10 #MB72 pic.twitter.com/HY4knY0Fyf

— Mooney VR46 Racing Team (@VR46RacingTeam) November 24, 2023

Une telle chute ne met pas en confiance. « J’ai freiné cinq mètres plus tard, mais heureusement je vais bien. Ce résultat compromet mon week-end, c’est une certitude » confia-t-il, amèrement. Forcément, lui, comme tous les autres italiens et espagnols, n’a pas pu couper à la question de la bataille pour le titre mondial. Mais Luca Marini, toujours très mesuré, prend le problème à l’envers. « J’aimerais bien être en position de m’en mêler ! Mais je pense d’abord à mon week-end, c’est le plus important. »

Les rumeurs concernant les consignes d’équipes font rage, et il ne coupe pas non plus aux questions qui fâchent. « Pecco n’attaque jamais vraiment fort le vendredi, il prend moins de risques. Ducati devrait d’abord demander à Enea Bastianini de le laisser passer, il n’a pas besoin de moi. Concernant la pression de Martin, c’est normal, ils essayent de gagner le titre mondial. Mais en réalité, je pense avoir plus besoin d’aide que Pecco… » s’amusait Luca Marini. En toute objectivité, il y a peu de chances pour que l’officiel Ducati reste bloqué autour de la 15e place en Sprint comme en course.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Practice au Grand Prix de la Communauté Valencienne 2023 :

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

Cet article MotoGP Valence J1, Luca Marini (Ducati/17) est catégorique : « Pecco n’a pas besoin de mon aide » est apparu en premier sur Paddock GP.

Si l’on ajoute à cette hypothèse avancée par Speedweek le fait que Luca Marini aurait un contrat de deux ans qui étonne un Marc Marquez qui devra prendre en compte cette donne qui lui enlève une place pour ses plans 2025, on peut finir par se demander si la VR46 n’a pas commencé à poser ses jalons chez Repsol Honda.

Ce qui est acquis, c’est qu’Alberto Puig avait plaidé pour un contrat d’un an pour Fabio Di Giannantonio en remplacement de Marc Marquez. Mais les Japonais ont opté pour un contrat de deux ans pour Luca Marini. Partant de là, les rumeurs se font de plus en plus pressantes selon lesquelles Alberto Puig serait absent des rangs lors de la prochaine saison MotoGP.

Chez Honda, l’arrivée d’un Davide Brivio est discutée

La tendance voulant que Valentino Rossi ait maintenant son mot à dire sur les orientations de Honda via l’arrivée de Luca Marini se confirme avec la rumeur entendue à Valence de l’arrivée de Davide Brivio en lieu et place de Puig. On rappellera que Davide Brivio a travaillé par le passé pour la VR46 et comme manager du Doctor. De plus, le fils de Davide, Luca Brivio, est impliqué dans l’environnement VR46 en tant que coordinateur de l’équipe Mooney VR46 MotoGP.

Cependant attention : Alberto Puig s’est vu attribuer de nombreux pouvoirs par le HRC et possède même des infrastructures qu’il loue au HRC, notamment dans le Championnat du Monde Superbike. On ne se débarrassera donc pas si facilement de lui si telle est l’ambition. Pendant ce temps, Honda n’a rien annoncé officiellement …

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Luca Marini a éteint toute espérance dès ses premiers mots prononcés lors de la conférence de presse : « les nouvelles de mon avenir arriveront bientôt, dans les prochains jours vous découvrirez où je courrai en 2024 ». Il ajoute : « avenir chez Honda ? J’ai toujours rêvé de rejoindre une équipe d’usine et d’aider un constructeur à développer une moto, je pense que cette opportunité s’est ouverte, car après la décision de Marc Marquez de déménager, cette bonne opportunité s’est présentée pour moi ».

Puis il termine : « mon parcours avec l’équipe Mooney VR46 a été fantastique, je tiens à les remercier, à la fois les membres actuels et passés de Moto2, donc je veux profiter de ce dernier week-end à Valence ».

Marc Marquez : « je n’aime pas dire que ce sera mon dernier Grand Prix avec Honda, car on ne sait jamais ce qui va se passer dans le futur »

La parole a ensuite été donnée à Marc Marquez : « étant la dernière course de la saison, c’est toujours spécial, mais celle-ci sera différente. Je n’aime pas dire que ce sera mon dernier Grand Prix avec Honda, car on ne sait jamais ce qui va se passer dans le futur, mais ce sera certainement la fin d’une période avec le Team Repsol Honda et ce sera un week-end avec plein d’émotions ».

« Il y aura certainement des moments inoubliables, car je veux faire de mon mieux sur la piste et pour cela je dois être concentré à 100 % ». Et il le sera d’autant plus qu’il arborera un casque à la décoration inédite, rappelant les moments forts de son passage MotoGP chez Honda.

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Cet article MotoGP Valence : Luca Marini ne peut rien annoncer et Marc Marquez ne dit pas adieu à Honda est apparu en premier sur Paddock GP.

Détenteur du record absolu de la piste depuis samedi, Luca Marini se voyait déjà en haut de l’affiche le dimanche…
Malheureusement, même sa stratégie du pneu avant tendre n’a rien pus faire contre le début de course de Francesco Bagnaia…

Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais.

Mesdames et messieurs, bienvenue à la conférence de presse d’après course, à l’issue du Grand Prix Qatar Airways du Qatar, sous les lumières de la nuit du circuit international de Lusail. Un podium entièrement Ducati et entièrement italien mené par Fabio Di Giannantonio, pilote du Gresini Racing. Félicitations à Fabio pour sa première victoire en MotoGP. La deuxième place et vingt points extrêmement importants pour Pecco Banaia, champion du monde en titre de l’équipe Ducati Lenovo, et un week-end fantastique pour Luca Marini, pilote de l’équipe Mooney VR46 Racing, qui a battu le record du tour en décrochant la pole position hier soir et qui a réalisé le doublé Sprint-Grand Prix à Doha pour Luca. Messieurs, félicitations à tous les trois !

Luca Marini, pilote de la Mooney VR 46, a connu un très bon week-end au Qatar. Il a battu le record du tour la nuit dernière pour décrocher la pole position, il a décroché son troisième podium Sprint sur les quatre derniers hier soir et il s’est montré très fort et très compétitif. Il s’agit de votre premier podium en Grand Prix depuis Austin en début de saison, donc, dans l’ensemble, c’est un week-end incroyablement fort…
Luca Marini : « Oui. Oui, c’est vrai. Je suis très satisfait de ce week-end. Nous avons fait un travail très solide. Les sensations avec la moto étaient bonnes. Je savais que je n’étais pas le plus rapide, probablement parce que Fabio a montré un très, très bon rythme depuis vendredi. Mais oui, c’est dommage car Pecco a fait un départ extraordinaire et mon plan était de bien démarrer et d’être premier à la fin du premier tour et d’essayer de creuser un écart avec eux, car je savais qu’avec l’avant tendre, j’avais quelque chose de plus dans les virages à gauche dans les deux premiers tours. Mais quand j’ai vu Pecco devant, j’ai dit « OK, gérons un peu les pneus », mais Fabio et Alex derrière moi poussaient beaucoup et ils m’ont dépassé, et alors j’ai perdu beaucoup de temps avec Alex et Brad. Donc les opportunités de victoire étaient perdues, mais j’essayais de gérer les pneus de la meilleure façon possible parce qu’avec l’avant tendre, quand vous atteignez une température trop élevée, c’est très difficile de rouler. Mais je suis très satisfait de ma performance, ma gestion des pneus était bonne et je pense que j’avais le rythme pour me battre avec eux pour la victoire, mais comme je l’ai dit, j’ai perdu trop de temps pendant la course. »

Pensez-vous que la différence au départ est le fait que la Ducati, ou la dernière Ducati, a le dispositif de départ amélioré, avec lequel nous avons vu Pecco et Jorge Martin être très forts. Pensez-vous que c’était la clé du succès ce soir ?
« Oui, bien sûr, cela les a aidés, mais il faut aussi faire un bon départ et ce n’est pas si facile, surtout pour Pecco parce qu’il a beaucoup de pression dans ces dernières courses, et comme nous l’avons vu, il est facile de faire quelque chose de mal comme Jorge l’a fait au départ. »

Comment était-ce lorsque vous vous battiez avec votre grand ami, votre grand compagnon ? Bien sûr, vous savez qu’il se bat aussi pour le championnat du monde. Y pensez-vous lorsque vous êtes dans la zone où vous vous battez à l’avant, ou l’oubliez vous et le traitez comme un autre coureur ?
« Non. Je ne traite pas Pecco comme les autres pilotes, c’est sûr, à ce moment de la saison. Dans toutes les autres occasions, c’est la même chose, mais maintenant, oui, je veux faire équipe. Si j’ai la possibilité ou l’opportunité de le battre et d’attraper une victoire ou une deuxième place ou une quatrième place ou une huitième place, bien sûr que j’essaierai de faire de mon mieux. Mais aujourd’hui, il a pris un départ extraordinaire. Dans les premiers tours, il a beaucoup poussé et il était vraiment fort et plus rapide. J’ai beaucoup de respect pour lui ! »

Résultats du Grand Prix du Qatar sur le circuit de Losail :

 Crédit classement : MotoGP.com

Cet article MotoGP Qatar J3 Débriefing Luca Marini (Ducati/3) : « C’est dommage car Pecco a fait un départ extraordinaire », etc. (Intégralité) est apparu en premier sur Paddock GP.

Luca Marini remplacera Marc Marquez dans l’équipe officielle Honda à partir de l’année prochaine et rejoindra Joan Mir. La rumeur qui circule déjà depuis la Thaïlande, lorsque l’Italien a été vu en grande discussion avec Alberto Puig, Team Manager du constructeur japonais, va devenir une nouvelle officielle.

L’obstacle était la durée du contrat. Au départ Honda voulait conclure un contrat d’un an, le même que Fabio Di Giannantonio aurait accepté mais Marini a fixé le bail du contrat de deux ans et a finalement été satisfait.

Marc Marquez semble pris au dépourvu

Une situation qui a pris Marc Marquez de cours puisqu’il commente déjà sur AS : « on dirait que ce sera un contrat de deux ans avec Marini, donc ça me surprend un peu, mais ils auront leurs raisons. Il faudrait leur demander ça. L’étape naturelle était de prendre un pilote qui n’a pas de contrat. Vous le prenez pendant un an et puis en 2025, vous pouvez vraiment choisir n’importe quel pilote. Vous pouvez opter pour un Bagnaia, Martin, Pedro Acosta ou Marc Marquez, peu importe ».

Marc Marquez, futur pilote Gresini Ducati sait maintenant qu’en 2025, il ne pourra pas retourner chez Honda. Une perspective qu’il envisageait donc …  En attendant, Luca Marini quitte ainsi l’équipe de son demi-frère Valentino Rossi. La Honda n’est certainement pas une moto compétitive pour le moment, mais refuser l’appel de l’équipe officielle Repsol aurait été pour le moins discutable, étant donné que les Japonais n’ont pas l’intention de se retirer, mais, au contraire, ils veulent redevenir compétitifs.

On verra donc Marini aux couleurs Repsol, ce n’est pas nouveau, en effet quand Luca était petit, il a été photographié avec des minimotos portant le costume avec le sponsor historique de Honda…

Cet article MotoGP 2024 : entre Honda et Luca Marini un contrat de deux ans va être annoncé qui surprend Marc Marquez est apparu en premier sur Paddock GP.

Nous reportons ici ses propos sans aucune mise en forme.

Luca, quel week-end ! pole position, podium hier soir dans le Sprint et encore ce soir dans la course principale…

Luca Marini : « Oui, fantastique ! Un week-end incroyable ! J’en avais vraiment besoin. C’est juste dommage que j’ai perdu beaucoup de temps avec Alex et Brad, parce que je pense que j’avais le rythme pour rester avec Fabio et Pecco, et peut-être pour essayer de gagner à la fin de la course. Mais quoi qu’il en soit, un grand podium, un grand week-end, alors merci à mon équipe. Nous avons très bien travaillé. Il nous reste seulement un autre week-end, alors profitons-en et essayons de faire de notre mieux à Valence. »

Résultats du Grand Prix du Qatar sur le circuit de Losail :

 Crédit classement : MotoGP.com

Cet article MotoGP Qatar Course : Luca Marini (Ducati/3) « A chaud » ! est apparu en premier sur Paddock GP.

Nous reportons ici ses propos sans aucune mise en forme.

Luca, quel parcours, vous avez mené pendant un bon moment, belle bataille ! Vous avez trouvé comment revenir, comment vous sentez-vous après ça ?

Luca Marini : « Non, c’est super, c’est super ! Je vous ai dit qu’après les qualifications, je savais qu’il me manquait quelques dixièmes en rythme de course. En fait, c’est ce qui s’est passé pendant la course. J’ai essayé de pousser beaucoup au début, de creuser un écart et de me battre avec tous les autres pilotes pour ne pas les laisser partir, mais ils étaient plus rapides que moi aujourd’hui, alors j’ai juste essayé de me débrouiller pour atteindre ce podium parce que c’est un résultat fantastique. Nous devons trouver quelque chose pour la course de demain, parce qu’aujourd’hui j’ai eu trop de mal avec l’adhérence du pneu arrière. Je ne m’attendais pas à ça, sincèrement, parce qu’avec le pneu arrière dur, pendant les essais, chaque tour était meilleur, mais aujourd’hui, du quatrième au dernier tour, c’était un désastre. Nous devons donc comprendre pourquoi. A chaque fois, Jorge, quand il y a peu d’adhérence au sol, pilote très bien. Il a un bon réglage pour ce genre de conditions, et je le félicite parce qu’il fait un week-end incroyable aujourd’hui. »

Résultats du Sprint du Grand Prix du Qatar sur le circuit de Losail :

 Crédit classement : MotoGP.com

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Luca Marini, sur le départ pour Repsol Honda, Fabio Di Giannantonio sur le départ tout court du MotoGP et Alex Marquez qui s’aiguise en attendant l‘arrivée de son frère Marc comme voisin de box dès le 28 novembre composaient le trio à grosse cote composant la première ligne du Grand Prix du Qatar dix-neuvième et avant-dernière manche de cette saison. Voici les déclarations des heureux pilotes.

Luca Marini (VR46-Ducati 1er) : « le tour n’était pas parfait. Je pense juste qu’on peut toujours en tirer un peu plus. Dans le troisième secteur, cela aurait pu être un peu plus rapide, surtout dans le virage 7. Pourtant, c’était un tour fantastique. J’ai vraiment apprécié piloter aujourd’hui. En ce qui concerne le rythme, il faudra probablement encore trouver deux dixièmes de seconde. Beaucoup dépendra du choix des pneus. Pour moi, le pneu avant tendre fonctionne très bien ».

Les seconds couteaux Ducati ont joué les fines lames

Fabio Di Giannantonio (Gresini-Ducati 2e) : « pour être honnête, je pensais que mon tour était un tour de pole parce que c’était vraiment bon. Et quand j’ai vu sur les grands écrans qu’il y avait beaucoup de caméras braquées sur moi, Je pensais que nous avions probablement réussi. Mais Luca était incroyable et juste un peu meilleur. Je suis toujours très content de la façon dont s’est déroulé le week-end jusqu’à présent. Je suis également très content de mon temps au tour. Nous devons maintenir cet élan sans perdre notre concentration. Dans le sprint et demain, nous essaierons pour en tirer le meilleur parti ».

Alex Marquez (Gresini-Ducati : 3ème) : « ce week-end n’a pas été facile jusqu’à présent. J’ai chuté deux fois et je n’ai pas vraiment eu une bonne expérience de pilotage. Ce matin, nous avons réussi une étape, mais malheureusement j’ai aussi chuté en FP2. Mais j’ai un plutôt bon pressentiment maintenant. J’ai perdu la pole dans le premier secteur parce que j’ai commis une petite erreur dans le virage 2. Mais je ne m’attendais pas à être en première ligne. Attendons de voir quel sera le rythme par la suite. Le pneu avant semble être un peu un casse-tête pour tout le monde. Nous verrons comment cela se passe ».

Derrière, il y aura les deux prétendants au titre. Dont un Jorge Martin qui doit récupérer 14 points et qui aura donc à cœur de les passer rapidement sans prendre le risque de voir monter en pression son pneu avant derrière eux. S’il gagne avec plus de 3s d’avance, il aura réussi dans sa stratégie promise de « jouer » avec le règlement …

He's not happy with 5th! 😮@88jorgemartin will have to come out fighting in the #TissotSprint! ⚔️#QatarGP 🇶🇦 pic.twitter.com/wUCh7K8Fr3

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MotoGP Qatar : qualifications 

Crédit classement motogp.com

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Ils viennent d’être rejoints par Johann Zarco (Prima Pramac Racing) et Alex Marquez (Gresini MotoGP) repêchés lors d’une très rapide Qualification-1 qui a battu le record du circuit, et vont maintenant se départager pendant 15 minutes pour déterminer l’ordre de chacun sur les quatre premières lignes de la grille de départ.

En attendant d’en découvrir davantage, au moment où les 12 pilotes se préparent, c’est au soleil couchant sous un ciel limpide avec des températures de 27° dans l’air et 34° au sol que va se dérouler cette séance sous très haute intensité.

Who will get pole position under the Lusail lights? 🤔

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Que va finalement nous réserver cette manche MotoGP au Qatar placée sous le signe de l’affrontement Bagnaia / Martin en vue du titre mondial ? Avant de le savoir, voici le tableau qui résume les faits connus jusque-là.

A l’extinction des feux rouges… Maverick Vinales s’élance le premier, Alex Marquez reste à son box.

A qualifying session that could shape the course of the championship! 🔥

Q2 IS GOOOOO! 🚨#QatarGP 🇶🇦 pic.twitter.com/SzYJugKJCJ

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Marc Márquez prend la roue de Francesco Bagnaia, et le premier tour lancé nous montre Fabio Di Giannantonio en 1’52.188 (Nouveau record du circuit !) devant Luca Marini, Maverick Vinales, Francesco Bagnaia, Marc Márquez, Raul Fernandez, Augusto Fernandez, Johann Zarco, Brad Binder, Aleix Espargaro, Jorge Martin.

Jorge Martin était en passe de faire un très bon chrono mais est arrivé sur Aleix Espargaro…

Woah that was close!!! 😱@88jorgemartin's first lap won't come to anything useful after that moment! 🛑#QatarGP 🇶🇦 pic.twitter.com/G7BQ9pS6C7

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On en reste là pour la première tentative et les pilotes sont déjà dans leur box pour passer un dernier pneu arrière tendre.

Pour le deuxième run, Marc Márquez choisit à nouveau Francesco Bagnaia pour lui servir de remorqueur.

The timing screens are lighting up!!! 🔥@PeccoBagnaia is up but @FabioDiggia49 is on a FLYER! 🤯#QatarGP 🇶🇦 pic.twitter.com/yYkaIdDIL2

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A la reprise, Fabio Di Giannantonio explose d’emblée le très récent record du tour, en 1’51.829. Il précède le duo Bagnaia/Márquez qui se positionne deuxième et troisième.

DIGGIA YOU BEAUTY!!! 🔥🔥🔥@FabioDiggia49 sets the FIRST-EVER 1:51! 🙌#QatarGP 🇶🇦 pic.twitter.com/YxwqDNFOJm

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À moins d’une minute du drapeau à damier, Johann Zarco est quatrième, Jorge Martin n’est que huitième, Maverick Vinales allume les premiers secteurs en rouge et Luca Marini s’empare de la pole position en 1’51.762 !

🔥 @Luca_Marini_97 TAKES POLE POSITION! 🔥

He denies @FabioDiggia49 with his last lap! 👊#QatarGP 🇶🇦 pic.twitter.com/IWnqOvPmJE

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C’est fini ! Les Aprilia n’ont rien pu faire face aux 6 Ducati qui occupent les six premières places, les trois Desmosedici GP22 précédant les trois GP23.

Rendez-vous à 18 heures pour le Sprint de 11 tours !

Résultats de la Qualification-2 du Grand Prix du Qatar MotoGP à Losail :

Résultats de la Qualification-1 du Grand Prix du Qatar MotoGP à Losail :

Crédit classement : MotoGP.com

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« C’était une journée intéressante. J’ai essayé de nombreux pneus, et j’ai une idée claire pour aujourd’hui » avouait-il pour GPOne à l’issue du vendredi. L’Italien en a profité pour revenir, assez longuement d’ailleurs, sur les caractéristiques de chaque pneumatique et surtout, ce qui motivait ses choix. « Avec une piste plus propre, ça sera plus facile. Le problème, à Losail, c’est que nous mettons beaucoup de stress sur le côté droit, notamment sur le train avant. Pendant le Sprint, ce phénomène sera minimisé mais il pourrait poser problème dimanche. Il faut trouver le bon compromis pour éviter le graining » ajoutait-il. Toujours précis – et stoïque en général, les commentaires de Luca Marini permettent à tous de comprendre les tenants et aboutissants de ces séances.

The first date under the stars in Doha is done ✨
See you tomorrow guys! #QatarGP@Marco12_B @Luca_Marini_97 @barracuda_moto #MotoGP #MooneyVR46RacingTeam #VR46 #LM10 #MB72 pic.twitter.com/Tk26ls0rXn

— Mooney VR46 Racing Team (@VR46RacingTeam) November 17, 2023

Peut-être son choix s’orientera-t-il vers le pneu le plus dur, mais c’est aussi risqué. « Le monter à l’avant est périlleux. En faisant ce choix, Bagnaia est déjà tombé par le passé. Car quand l’air refroidit de quelques degrés, il y a un grand risque d’accident » précisait-il. Ceci ressemble donc à un vrai casse-tête, mais pourquoi est-ce si difficile de faire un choix prometteur sur ce tracé en particulier ? La nuit seule n’explique pas tout. « C’est à cause de la forme des courbes, surtout celles à droite. On entre à grande vitesse en ayant du mal à faire tourner la moto, et on finit par s’écarter, voire, se battre avec pour la faire revenir à l’intérieur. » Lui veut opter pour le soft, mais on souhaite à tous les pilotes de réaliser le meilleur choix possible, afin d’avoir du spectacle en piste.

Et vous, quelles gommes chausseriez-vous ? Dites-le nous en commentaires !

Voici le résultat du Practice au Grand Prix du Qatar 2023 :

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Ce sont les dernières nouvelles d’un marché des transferts qui s’approche de sa fermeture. Et elles viennent de la VR46 dont le représentant Uccio, en levant le voile sur ses démarches, en fait tout autant pour les situations de Marini et de Di Giannantonio … « Fabio Di Giannantonio n’est pas notre première option » a ainsi commente le bras droit de Valentino Rossi à MotoGP.com. « Nous voulons recruter un jeune pilote de Moto2. Il y a deux ou trois candidats potentiels. Une décision sera prise dans les trois ou quatre prochains jours ».

Uccio Salucci et le remplaçant de Luca Marini : « nous n’aurons pas à attendre très longtemps »

Il ajoute, confirmant ainsi le départ de demi-frère du patron : « si vous perdez un pilote du calibre de Marini en novembre, alors vous devez racheter les pilotes des équipes Moto2. Nous parlons à tout le monde et pas seulement avec une équipe, ni seulement avec Aldeguer. Nous devons certainement payer quelque chose, mais c’est comme ça que ça marche dans notre sport ».

Oui mais Tony Arbolino serait moins cher à acquérir qu’Aldeguer que son actuel patron ne veut pas laisser partir pour rien : « j’aime bien Tony. C’est un très bon pilote. Il est très jeune et italien. Il fait partie des candidats », révèle le patron de l’équipe VR46. « Mais nous ne parlons pas seulement de Tony et Fermin. Il y a d’autres pilotes rapides que j’aime beaucoup. Cela deviendra clair dans les prochains jours. Nous n’aurons pas à attendre très longtemps », prédit Uccio Salucci.

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Mais ce n’est pas encore le cas de Luca Marini, alors Jorge Lorenzo, sur DAZN, non seulement s’étonne, mais se montre citrique envers le demi-frère de Valentino Rossi. Car Por Fuera ne voit pas d’autres raisons que l’argent dans la volonté de Luca Marini de changer de crémerie. « Je pense que Luca Marini aurait tort s’il décidait de quitter Ducati », a déclaré le triple champion de MotoGP. « C’est une moto trop compacte pour lui. C’est un pilote de très grande taille ».

Jorge Lorenzo : « imaginons Luca Marini sur la Honda, je ne pense pas que cela se passera très bien »

Il ajoute : « il connaît déjà la Ducati depuis trois ans et elle se révèle être très bien pour son style de pilotage. Maintenant, imaginons-le sur la Honda, qui est une moto beaucoup plus délicate, beaucoup plus petite, plus compacte… Je ne pense pas que cela se passera très bien ».

Et il termine : « ce serait un retour en arrière en termes de compétitivité. En revanche, au niveau économique… Sûrement au niveau économique, ce serait bien mieux pour lui. Mais, en ce moment, étant si jeune, je pense qu’il doit essayer d’être champion du monde avant de donner la priorité à l’argent ».

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Le jeu des chaises musicale Repsol Honda couplé avec celui du team VR46 en est à son couplet final au Qatar et une annonce pourrait bien fuser depuis Losail. Selon Sky Italia, la situation est la suivante : les négociations entre l’équipe Mooney VR46 et Fermin Aldeguer, soit l’Espagnol de 18 ans qui court en Moto2, et qui a remporté les deux derniers Grands Prix de la catégorie, ont commencé.

Qui paiera l’indemnité pour avoir Fermin Aldeguer et ainsi libérer Luca Marini ?

Si elles se révèlent être un succès, les signatures seront finalisées, et alors le double transfert pourra avoir lieu : Luca Marini vers Honda à la place de Marc Marquez, et Fermin Aldeguer vers l’équipe Mooney VR46 à la place de Marini.

Cependant, pour l’espoir espagnol, Luca Boscoscuro, propriétaire de l’équipe Speed ​​Up demande une indemnisation pour résilier son contrat qui est également valable pour 2024. On parle de 400.000 euros. Le sentiment du média italien est que l’affaire sera conclue, même si la VR46 dispose déjà de solutions alternatives, dont Fabio Di Giannantonio lui-même, qui rencontrera la direction italienne dans les prochaines heures… Sinon, imaginez un Fermin Aldeguer sur une bonne Ducati damant le pion à un Pedro Acosta d’un an son ainé sur une RC16 GASGAS en 2024…

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Joan Mir, à l’instar de Marc Marquez, n’annonce pas l’arrivée de Luca Marini dans son box Repsol Honda, mais il l’envisage si fortement que le transfert de l’Italien semble inéluctable. Sur cette nouvelle donne, qui étonne encore plus que le passage de Johann Zarco de la même Ducati à l’identique Honda, le Champion du Monde 2020 de MotoGP sur Suzuki déclare d’abord : « ce sera extrêmement excitant de voir un pilote Ducati monter pour la première fois sur une RC213V actuelle. Ce premier retour sera intéressant ».

Mais il voit aussi déjà un souci : « je suis déjà impatient de voir comment Luca va se plier sur la Honda. Vous ne verrez que les genoux et les coudes ». Le Majorquin rappelle ainsi que Luca Marini mesure 184 cm, soit neuf de plus que lui alors que Marc Marquez en fait 169.

Joan Mir : « Luca Marini n’est pas un pilote imprudent qui roule constamment à ses limites et qui risque toujours tout sur les freins »

Sinon, il envisage une collaboration sereine, sur le plan humain s’entend : « je le connais et je l’aime bien. C’est un pilote intelligent et expérimenté. Ce n’est pas un pilote imprudent qui roule constamment à ses limites et qui risque toujours tout sur les freins ».

Toute similitude avec un actuel pilote Honda est évidemment fortuite, mais c’est aussi l’occasion de rappeler que, chez Repsol Honda, on en est déjà après la Malaisie à 50 chutes dans cette saison, réparties en 23 pour Mir et 27 pour son voisin en partance pour Gresini Ducati.

Maintenant, Luca Marini a-t-il fait le bon choix ? Joan Mir apporte cette précision en guise de réponse : « je vois et ressens des changements chez Honda qu’on ne peut pas comprendre immédiatement de l’extérieur. Avec une entreprise géante comme celle-ci, tout prend plus de temps, mais il se passe quelque chose ». Mais alors pourquoi Marc Marquez part-il malgré tout ?  « Marc a un peu moins de temps que moi » répond-il sur Speedweek, signalant ainsi qu’il a quatre ans de moins que l’octuple Champion du Monde.

Reste que l’actualité chez Honda est bel et bien celle-ci : « j’ai tout donné à Sepang. C’est dur en ce moment. J’ai eu des problèmes avec la pression de mes pneus juste après le départ. Puis, sans aucun avertissement, je suis tombé ». Rendez-vous ce week-end au Qatar pour en apprendre plus que le futur équipier de Joan Mir …

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