Jorge Lorenzo Archives - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/pilotes/jorge-lorenzo/ Toute l'actualité du MotoGP ! Thu, 25 Jan 2024 05:43:50 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.paddock-gp.com/wp-content/uploads/2019/06/cropped-logo_PADDOCK-GP-512-2-32x32.jpg Jorge Lorenzo Archives - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/pilotes/jorge-lorenzo/ 32 32 MotoGP, Jorge Lorenzo : « si c’est Marc Marquez qui pilote l’évolution technique, il fera une moto qui lui convient bien, mais qui ne conviendra pas à un pilote plus standard » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-si-cest-marc-marquez-qui-pilote-levolution-technique-il-fera-une-moto-qui-lui-convient-bien-mais-qui-ne-conviendra-pas-a-un-pilote-plus-standard/ Sun, 28 Jan 2024 06:00:58 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158332 A écouter Jorge Lorenzo, il y aurait des similitudes entre Marc Marquez et Attila puisque là où il passe, rien ne repousse …

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Marc Marquez est à présent un pilote du clan Ducati, marque qui a réussi le tour de force de faire une moto qui convient parfaitement au style de ses huit pilotes tout en s’adaptant à tous les tracés. Une qualité unique et recherchée par l’octuple Champion du Monde qui veut relancer sa carrière au point mort au sein d’une usine Honda dont la RC213V ne convenait plus qu’à lui seul, jusqu’à l’épuiser. Il n’en a pourtant pas été toujours ainsi au HRC qui pouvait se targuer d’une certaine polyvalence de sa machine tant que Dani Pedrosa aidait encore à son développement. Ce dernier parti pour faire le bonheur de KTM, tout a changé. Et Jorge Lorenzo le rappelle, au cas où Ducati se mettrait à top écouter son illustre compatriote …

Marc Marquez est-il à la fois une bénédiction et un fléau pour ses employeurs ? Cette question mérite d’être étudiée lorsque l’on constate ce qu’est devenu Honda entre 2013 et 2023. Il y a eu certes six titres dans la période, mais tous raflés par un seul homme, Marc Marquez, que le constructeur de Tokyo a aveuglément écouté pour en arriver à cette RC213V si versatile et rétive qu’elle en a même convaincu son héros de la fuir.

Jorge Lorenzo a son idée sur le sujet et il l’a ainsi développée sur AS : « Marc Marquez a un style très particulier et très spécial qui est loin de ce qu’est un pilote standard » assure Por Fuera. « Un pilote ordinaire ne freine pas de manière aussi brutale, ni ne roule de manière aussi extrême que Marquez. Si c’est Marc qui pilote l’évolution de la moto, il fera une moto qui lui convient bien, mais qui ne conviendra pas à un pilote plus standard ».

Jorge Lorenzo

Jorge Lorenzo : « si Honda avait signé Gigi deux ou trois ans plus tôt, ils auraient peut-être maintenant une meilleure moto et n’auraient pas perdu Marc Marquez »

Il ajoute : « sans Dani Pedrosa, Honda a adopté cette ligne. Il est également vrai que la blessure de Marc a fait perdre à Honda un leader pendant la moitié des trois dernières années ». A présent sur une Ducati, les hommes de Borgo Panigale sont ici invités à ne pas trop écouter les analyses de Marc Marquez. En revanche, Jorge Lorenzo est certain que la meilleure chose qui aurait pu arriver à Honda, c’est l’embauche de Gigi Dall’Igna

« La montée en puissance de Ducati s’est faite avec Gigi Dall’Igna au niveau des idées et des technologies. Cela a tout simplement été supérieur. En fait, les usines européennes, ainsi que Yamaha, ont copié bon nombre des idées créées par Gigi et ses ingénieurs » déclare Jorge Lorenzo qui pense que l’arrivée de Dall’Igna aurait pu résoudre de nombreux problèmes de Honda : « si Honda avait signé Gigi deux ou trois ans plus tôt, ils auraient peut-être maintenant une meilleure moto et n’auraient pas perdu Marc Marquez ».

Mais alors, comment peut s’en sortir le premier constructeur mondial ? « Il faut beaucoup de patience, avec la philosophie japonaise du ‘kaizen’, soit l’amélioration continue, et assembler petit à petit les pièces du puzzle pour avoir à nouveau un duo moto-pilote compétitif. Mais pour le moment, Ducati possède les meilleures motos et les meilleurs pilotes, donc ça va être difficile de les battre » répond Jorge Lorenzo.

Marc Marquez

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Rétro : Que quelqu’un nous rende ce circuit ! https://www.paddock-gp.com/retro-rendez-nous-ce-circuit/ Thu, 18 Jan 2024 19:30:27 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158549 Par Nicolas Pascual ; Laguna Seca était un circuit incontournable du championnat du monde MotoGP. Rappelez-vous.

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Autrefois circuit incontournable du championnat du monde des Grands Prix, le WeatherTech Raceway Laguna Seca – pour des raisons de naming – a disparu des radars depuis 2013. Il est donc temps de se pencher sur l’un monument de notre sport.

Établi en 1957 non loin de Monterey en Californie, Laguna Seca bénéficie d’un intérêt direct de la part des fans de sports mécaniques. Toutes les catégories possibles et imaginables y ont posé leurs roues, hormis la Formule 1. Dès les années 1980, le circuit était installé dans le paysage, et s’affirmait comme l’un des plus grands tracés américains, du moins, par la réputation.

Pas par la taille. En effet, il est minuscule, plus petit encore que le Sachsenring. À peine 3,602 km de sinueux, montées et descentes. Plongeons nous dans un tour lancé. Tout d’abord, la ligne droite des stands, en montée et qui débouche sur un virage à gauche extrêmement rapide. Celui-ci est la première difficulté rencontrée par le pilote. Il faut aller cherche la corde en aveugle, au sommet de la bosse afin d’être en ligne pour le freinage du virage n°2.

 

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Mick Doohan, ici à Laguna Seca en 1990. Photo : Stefan Isaacs

 

Appelée « épingle Mario Andretti » en l’honneur du champion du monde Formule 1 1978, elle est traître car il ne faut pas espérer sortir large. Il faut emmener de la vitesse pour perdre le moins de temps possible, et ne pas arrêter la moto. Viennent ensuite les virages n°3 et n°4, qui ne sont pas très compliqués mais l’on commence à remarquer l’étroitesse de la piste qui nous suivra jusqu’à la fin du tour. Un bout droit à fond nous emmène vers le virage n°5, un gauche relevé en montée. C’est l’un des plus appréciés des pilotes, mais gare à ne pas s’éloigner de la trajectoire dessinée. Jorge Lorenzo s’y est fait piéger en 2008, pour l’un des plus gros highsides de sa carrière.

Une sévère montée nous emmène vers le virage n°7, l’un des plus techniques au monde. C’est une cassure relevée, avec la corde en aveugle. Ici, le pilote doit se construire un repère précis pour déclencher son virage. Un peu trop tôt, et il passe à l’arrêt, un peu trop tard et c’est le sable à l’extérieur. La ligne droite nommée « Rahal Straight » s’en suit ; c’est une montée impressionnante qui débouche sur le virage le plus célèbre : le Corkscrew.

Le ‘tire-bouchon’ en français est un rapide gauche/droite en descente, avec entrée aveugle. Tout est singulier dans ce complexe. Tout d’abord, le pilote freine tôt, mais il doit prendre en compte le fait que la phase de freinage va se finir au sommet d’une bosse, et donc prévoir un délestage de l’arrière. Se sortir à cet endroit là est courant, même pour les plus grands. Valentino Rossi, en 2012, a vu sa moto lui glisser entre les doigts, pour finir dans le mur en face.

 

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Le fameux Corkscrew en 2012, avec deux pilotes magnifiques dedans. Photo : Box Repsol

 

La corde du premier gauche n’est pas visible, donc rentrer au bon moment est très difficile. La corde du droite aussi, puisqu’en sévère descente ; vous ne l’apercevez que quand vous êtes déjà dedans. Pour finir, la compression arrivée en bas est phénoménale, et il faut aussi l’anticiper. Si vous n’êtes pas champion du monde, ne pensez même pas à dépasser à cet endroit là. Cependant, impossible d’omettre le bijou que Rossi nous laissa en 2008, quand ce dernier prit l’intérieur à Casey Stoner dans une bataille dantesque, sans conteste l’une des plus populaire de l’histoire du sport.

Marc Márquez y trouva aussi l’ouverture sur « The Doctor » en 2013, mais celui-ci n’a pas eu le choix que de couper le virage afin de passer. Le dépassement félicité par Rossi lui-même vaut quand même le coup d’œil. Si vous êtes encore sur votre selle, ne vous déconcentrez pas pour la courbe Wayne Rainey. C’est un virage à gauche qui ne pardonne pas, également relevé et qui offre des sensations inégalées. La compression en entrant dans le ‘banking’ est aussi dangereuse, gardez-le en tête.

Après avoir négocié le virage n°10, un droite assez rapide mais classique, vous vous apprêtez à aborder le dernier tournant, nommé de manière originale « virage n°11 ». Ce dernier est une épingle à gauche très serrée, avec sortie aveugle : le muret des stands vous cache la vue. Il faut anticiper et ne pas tenter le diable. Casey Stoner, toujours en 2008, y chuta après avoir surestimé son freinage.

Bravo. Vous avez réussi à boucler le tour en un peu plus d’une minute et vingt-deux secondes, ce qui reste deux secondes plus lent que le record de piste établi en 2012 par Lorenzo. Parler des exploits, des batailles s’y étant déroulées durant les quinze Grands Prix serait interminable. Mais ayons une pensée pour Nicky Hayden, qui franchit la ligne d’arrivée en pleurs en 2006 après son triomphe. John Kocinski, personnage ubuesque au possible, y prit aussi une victoire pour le compte de Cagiva en 1993, un moment important.

 

Une petite pensée pour SuperSic, ici à Laguna Seca. Photo : Motoracereports

 

Mais alors pourquoi ce tracé si technique, si pointilleux n’est-il plus au calendrier ? Plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, la petite pit-lane ne pouvait pas accueillir les trois catégories. Seul le MotoGP roulait de tout le week-end, ce qui n’est pas en accord avec un développement économique viable. Ensuite, ce circuit à l’ancienne ne connaît quasiment aucun dégagement, à l’heure du bitume à toutes les sauces et de toutes les couleurs aux abords de nos tracés chéris.

C’est tout pour aujourd’hui ! Quels souvenirs gardez-vous de Laguna Seca ? Dites-le nous en commentaires !

Photo de couverture : Box Repsol

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Rétro : Une légende derrière les barreaux ? https://www.paddock-gp.com/retro-une-legende-derriere-les-barreaux/ Sun, 14 Jan 2024 19:30:42 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157857 Par Nicolas Pascual. Une légende nous a quitté en 2015, mais peut-être n’en avez-vous jamais entendu parler. Rétro.

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Le thème d’aujourd’hui est particulier. Nous allons revenir sur l’histoire atypique de Juan Garriga, tantôt légende inspirante, tantôt truand.

1979. En Espagne, rares sont les coureurs à s’être illustrés au plus haut niveau. Seul Ángel Nieto s’est largement démarqué, et le reste du paysage est bien vide. Cependant, une nouvelle vague arrive. Né à Barcelone en 1963, Joan remporte trois championnats d’Espagne consécutifs avant de tenter sa chance en mondial pour l’année 1984. Antonio Cobas, autre pilote ibérique, l’engage dans sa structure en catégorie 250cc, sans grand succès. À ses côtés, un autre représentant de cette génération dorée : Sito Pons.

Quatre ans plus vieux, Sito réalise également ses débuts à plein temps, mais semble un ton au-dessus. Cobas l’avait déjà engagé à plusieurs reprises pour des wild-cards, et connaissait l’étendue du talent de son poulain. Garriga, Après une pauvre année 1985 et 1986 en 500cc chez Cagiva, redescend en 250cc pour Ducados-Yamaha. Il a des choses à prouver. À Jerez, c’est la délivrance. Le catalan monte pour la première fois sur le podium. Suite à une blessure en milieu de saison, Joan revient plus fort au Portugal avec une deuxième place accompagnée de la pole position et du meilleur tour en course.

 

Légende

Joan Garriga à Suzuka. Photo : Rikita

 

Sito Pons, chez l’ennemi Campsa-Honda, performe. Déjà vice-champion en 1986, l’autre catalan – encore un – figure troisième du général 1987. Les deux hommes, issus de la même ville et se connaissant depuis longtemps, ne s’aiment pas plus que ça. En 1988, la bataille tant attendue pointe enfin le bout de son nez. Sur une grille bourrée de talent (Jacques Cornu, Luca Cadalora, un vieil Anton Mang, Dominique Sarron, Jean-Philippe Ruggia …), deux barcelonais dominent le sport.

Joan débute timidement et n’est même pas considéré parmi les favoris au bout des deux premières joutes. Mang remporte le dernier Grand Prix de sa carrière au Japon, traditionnelle manche d’ouverture, suivi par la victoire surprise de Jim Filice aux USA. Pons, toujours sur le podium et vainqueur à Jarama, ne faiblit pas.

Lors de la manche suivante à Jerez, Pons part à la faute et laisse son ennemi triompher. C’est la première victoire de notre héros du jour en carrière, arrivée à point nommé. Garriga l’incisif, le véloce, l’attaquant contre Pons le cérébral. Au terme du cinquième rendez-vous, le décor est posé. Cette joute passionne les foules, de plus en plus nombreuses en péninsule ibérique.

Les deux hommes doivent cependant laisser vaincre Dominique Sarron et Luca Cadalora en Italie puis en Allemagne, mais sans descendre de la boîte pour autant. Podium de Garriga en Autriche puis victoire à Assen. Deux triomphes consécutifs pour Pons en Belgique et en Yougoslavie. C’est un match de boxe, les deux barcelonais se rendent coups pour coups.

Jacques Cornu s’immisce discrètement et profite de la guerre pour rafler la mise au Mans. Il s’agit du septième vainqueur différent en onze week-ends. Nous sommes dans l’âge d’or de la 250cc. Aussi incroyable que cela puisse paraître, aucun de deux prétendants ne commet la moindre erreur. Tout se jouera lors de la dernière manche, au Brésil.

 

Légende

Ici à Phillip Island lors de la saison 1989. Photo : Box Repsol

 

Sur le circuit de Goiânia, tous les regards sont tournés vers les quarts de litre. Il s’agit du seul titre encore non décerné. Dès le début de course, Sito Pons prend la roue du bon groupe, tandis que Garriga se fait retenir à l’arrière. Plus les tours passent, plus l’attente est insoutenable. Pons est bien placé, sur le podium, mais ne semble pas en mesure d’aller chercher un Dominique Sarron très en jambe. Garriga a enfin réussi à se défaire des Helmut Bradl, Cardús et autres Ruggia. À cinq secondes derrière, le paquet n’espère plus. C’est terminé. Pons est sacré champion du monde pour 10 points seulement.

Une saison exceptionnelle, légendaire à bien des égards. Si elle laissait entrevoir un grand futur à Joan Garriga, il n’en fut rien. L’année suivante, il ne put retrouver son niveau et n’inscrivit aucun podium, contrairement à son rival qui s’affranchit de son second titre mondial. Trois années en 500cc chez Ducados-Yamaha suivirent. Elles furent marquées par des résultats encourageants et un podium à Donington en 1992. Mais c’est bien tout. Une année en Superbike plus tard et puis s’en va.

Une sombre affaire de trafic de drogue et de port d’armes intervint en 1998. Garriga, aimé ou détesté, n’avait laissé personne indifférent durant ses huit ans de carrière. Cela ne compte pas face à la loi. La sanction est simple : deux ans de prison.

L’espagnol s’est éteint en 2015 à la suite d’un accident de la route. Une nouvelle qui attrista tout le paddock, tant il avait été précurseur et influent pour la nouvelle génération espagnole qui peuple les grilles. Nous vous laissons sur cette déclaration de Jorge Lorenzo, pilote non moins légendaire.

« C’est très triste, parce qu’il était l’un des pilotes mythiques de l’histoire de la moto espagnole. Je ne l’ai jamais rencontré, mais j’ai beaucoup entendu parler de lui, en particulier par mon père qui était un grand fan de ses courses. »

 

Garriga dans ses oeuvres. Photo : AGV

 

Photo de couverture : Box Repsol

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MotoGP, Jorge Lorenzo semble avoir bien cerné Jorge Martin : « c’est un talent naturel qui n’écoute pas » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-semble-avoir-bien-cerne-jorge-martin-cest-un-talent-naturel-qui-necoute-pas/ Mon, 18 Dec 2023 18:00:17 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154998 Jorge Lorenzo s'est livré à un portrait parlé de Jorge Martin qui révèle à la fois toutes ses qualités et ses défauts.

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Lors de cette année 2023, Jorge Martin a confirmé au plus haut point qu’il était un talent et un caractère, avec ses qualités et ses défauts inhérents à ce précipité instable exacerbé à ce niveau de la compétition et de la passion. Une posture qui ne date pas d’hier. Ce que confirme Jorge Lorenzo qui l’a très tôt pris sous son aile.

Jorge Lorenzo est intervenu dans un documentaire produit par DAZN et dont le sujet est consacré à celui qui a été le meilleur pilote espagnol de la saison 2023 de MotoGP : Jorge Martin. Bien que payé par Ducati, le Martinator à inquiéter l’usine de Borgo Panigale qui commençait à réfléchir sur les conséquences d’une possible défaite de ses troupes officielles face aux partenaires privés Pramac. Mais la situation a fini par tourner en faveur de l’usine. A l’heure des bilans, tous les aspects sont considérés, y compris le style comme le caractère des duellistes …

Jorge Lorenzo

Jorge Lorenzo : « c’est un garçon très naturel, un peu hyperactif qui aime s’amuser »

Et que penser de Jorge Martin ? La réponse vient de Jorge Lorenzo, qui le connait depuis ses débuts … « C’est un garçon très naturel, un peu hyperactif. Quand je lui prodiguais des conseils, par exemple, il écoutait deux ou trois secondes puis regardait autre chose ou me racontait je ne sais quelle histoire. Il n’écoute pas. C’est un bon garçon, naturel, quelqu’un qui aime s’amuser ».

Il ajoute sur GPOne : « en tant que pilote, je ne découvre certainement pas cela. Il est très explosif et ce qui m’a le plus frappé c’est sa capacité à faire un tour parfait. C’est sa plus grande qualité et cela montre qu’il a un talent naturel ».

Pour confirmer le tout, il faut se souvenir des propos du Martinator sur la façon dont il aborde les nouvelles courses Sprint : « dans les premiers tours du sprint, j’avance les yeux ensanglantés et en mode apnée, sans respirer dans les courbes. Ce n’est pas tour à tour mais courbe par courbe ». Tout un programme …

Jorge Lorenzo

Jorge Lorenzo

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MotoGP, Jorge Lorenzo : « le fait de rencontrer des pilotes qui connaissent déjà Ducati et qui sont plus jeunes que lui va un peu compliquer les choses pour Marc Marquez » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-le-fait-de-rencontrer-des-pilotes-qui-connaissent-deja-ducati-et-qui-sont-plus-jeunes-que-lui-va-un-peu-compliquer-les-choses-pour-marc-marquez/ Wed, 06 Dec 2023 18:30:28 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1153317 Jorge Lorenzo ne pouvait pas ne pas être du concert qui se joue en ce moment sur les débuts de Marc Marquez sur la Ducati.

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Rarement une arrivée et les premiers tours de roues d’un pilote sur une nouvelle moto, nichée dans une écurie tout aussi inédite pour lui, ont fait autant jaser en MotoGP que dans le cas d’un Marc Marquez nouveau fer de lance de l’écurie Gresini Ducati. Tout le monde s’y est mis dans le paddock qui piaffe déjà d’impatience de se retrouver sur la piste en 2024, alors que la trêve hivernale ne fait que commencer. Dans ce concert, on retrouve l’inévitable Jorge Lorenzo qui ne manque l’occasion de glisser un mot sur lui-même dans le sujet …

Jorge Lorenzo, comme Dani Pedrosa et bien d’autres, ont observé les premiers tours de roues de Marc Marquez sur la Ducati. Avec des ingrédients haut de gamme du genre un octuple Champion du Monde sur la machine qui domine tout en ce moment, la mayonnaise ne pouvait que prendre et, effectivement, le rendu a été excellent, avec le visage illuminé du pilote en prime dans son box.

« Por Fuera », sur AS a ainsi évalué la situation : « pour Marc Marquez, sur le plan sportif et ludique, c’est très bien. Il a dû renoncer à un contrat qui n’avait jamais été vu auparavant et qu’on ne reverra certainement jamais dans l’histoire du MotoGP. Quatre ans et tout ce que cela lui a apporté financièrement ».

Marc Marquez

Jorge Lorenzo : « ce ne sera pas facile, mais si je dois parier, je parierais sur lui »

Il ajoute : « ce ne sera pas facile, mais si je dois parier, je parierais sur lui. Je pense que le fait de rencontrer des pilotes qui connaissent déjà Ducati et qui sont plus jeunes que lui va un peu compliquer les choses pour lui ». Certes, mais … « Mais si Alex Marquez a pu faire ce qu’il a fait cette année, pourquoi Marc ne pourrait-il pas en gagner beaucoup les courses ? Marc Marquez s’éloigne de ce qu’est un pilote standard ».

Jorge Lorenzo ne s’oublie pas dans cette thématique, au point que l’on sent comme une pointe de regret … « J’aurais aimé gagner la course du Mugello en 2018 une semaine ou un mois plus tôt, car cela aurait changé beaucoup de mon passé. C’était une Ducati moins complète que celle d’aujourd’hui, qui n’était pas encore la meilleure moto, mais elle était la plus rapide. J’ai réussi à gagner trois courses sur cinq ou six ».

« De plus, sans Marc Marquez en piste, car il s’est blessé en 2020, il aurait été plus facile de remporter le Championnat. Mais je ne veux pas non plus supposer des choses que nous ne saurons jamais. J’ai prouvé une fois de plus qu’avec de la ténacité et de la persévérance, je pouvais aller vite avec n’importe quel vélo. Ce n’était pas le cas avec Honda parce que je me suis blessé à Assen, mais je pense que si ça n’avait pas été comme ça, je l’aurais fait avec eux aussi » conclut Jorge Lorenzo.

Jorge Lorenzo

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MotoGP, Jorge Lorenzo : « l’arrivée de Marc Marquez est une bonne nouvelle pour Ducati mais c’est aussi un problème » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-larrivee-de-marc-marquez-est-une-bonne-nouvelle-pour-ducati-mais-cest-aussi-un-probleme/ Thu, 23 Nov 2023 07:00:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1150463 Jorge Lorenzo a identifié les angoisses de Ducati à voir débouler dans son clan un Marc Marquez qu'ils n'auraient jamais eux-mêmes engagé.

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Jorge Lorenzo arrive à Valence comme chroniqueur pour le compte du média DAZN et avant que les hostilités du MotoGP ne reprennent pour une dernière fois cette année, celles-là même qui désigneront définitivement le nom du Champion du Monde de cette saison MotoGP, il se projette déjà sur 2024 qui commencera … mardi prochain. Car le 28 novembre, sur le même tracé espagnol, s’ouvrira une période particulière chez Ducati qui aura dans son clan et sur une de ses GP23 un certain Marc Marquez …

C’est une nouvelle histoire qui pourrait ouvrir tout aussi bien une nouvelle ère. Au vu du potentiel de la moto comme du talent de son pilote, bien malin est celui qui peut prédire ce que la rencontre entre une Ducati et Marc Marquez va provoquer comme réaction. Au sein même de la marque de Borgo Panigale, qui n’a par ailleurs jamais voulu de ce scénario que son team satellite Gresini lui a imposé, on ne s’aventure pas à faire des pronostics ni même à faire d’autres projections que celles d’élaborer des scénarios de crise en termes de gestion interne …

Marc Márquez, Hector Martin

Jorge Lorenzo : « Ducati craint de perdre Marc Marquez après un an seulement, car il emporterait alors avec lui toutes les connaissances qu’il a acquises »

Une avance en terrain inconnu et miné que Jorge Lorenzo résume ainsi dans des propos relayés par motosan : « l’arrivée de Marc est une bonne nouvelle pour Ducati, car ils prennent gratuitement le meilleur pilote. Mais c’est aussi un problème, car tous les dirigeants de Ducati ne voulaient pas de Marc » expose-t-il.

Puis il poursuit : « Gigi Dall’Igna le voulait certainement car il cible toujours les pilotes les plus forts. Il y a cependant deux aspects qui inquiètent : le premier est de perdre Marc après un an seulement, car il emporterait alors avec lui toutes les connaissances qu’il a acquises. La seconde est qu’il peut battre Martin et Bagnaia ». Et il termine : « je pense qu’il va gagner beaucoup de courses l’année prochaine. Je ne sais pas s’il peut se battre pour le titre, mais si je devais parier, je parierais sur lui ». Les premiers tours de roues et la feuille des temps du test du mardi 28 novembre sont attendus avec impatience …

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MotoGP, Jorge Lorenzo est critique envers un Luca Marini officiel Honda : « il doit essayer d’être champion du monde avant de donner la priorité à l’argent » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-est-critique-envers-un-luca-marini-officiel-honda-il-doit-essayer-detre-champion-du-monde-avant-de-donner-la-priorite-a-largent/ Fri, 17 Nov 2023 08:30:16 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1148432 La perspective d'un Luca Marini quittant une Ducati pour Honda fait couler plus d'encre et de salive que celle identique d'un Johann Zarco.

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Johann Zarco a fait ce choix bien avant que Luca Marini n’y réfléchisse encore, mais c’est bel et bien la perspective de ce dernier de le voir quitter une Ducati gagnante pour intégrer un projet Honda en pleine galère qui suscite le plus de commentaires. Et d’abord parce que la décision, que le paddock considère comme acquise, tarde à être gravée dans le marbre. Pour Jorge Lorenzo, ce choix est d’abord motivé par l’argent, ce qu’il comprendrait s’il était celui d’un vieux briscard aux titres mondiaux déjà validés …

Mais ce n’est pas encore le cas de Luca Marini, alors Jorge Lorenzo, sur DAZN, non seulement s’étonne, mais se montre citrique envers le demi-frère de Valentino Rossi. Car Por Fuera ne voit pas d’autres raisons que l’argent dans la volonté de Luca Marini de changer de crémerie. « Je pense que Luca Marini aurait tort s’il décidait de quitter Ducati », a déclaré le triple champion de MotoGP. « C’est une moto trop compacte pour lui. C’est un pilote de très grande taille ».

«Les portes s'ouvrent à Luca Marini simplement parce qu'il frère de Valentino Rossi" - l'ancien pilote Honda l'a fait sortir du parc…

Jorge Lorenzo : « imaginons Luca Marini sur la Honda, je ne pense pas que cela se passera très bien »

Il ajoute : « il connaît déjà la Ducati depuis trois ans et elle se révèle être très bien pour son style de pilotage. Maintenant, imaginons-le sur la Honda, qui est une moto beaucoup plus délicate, beaucoup plus petite, plus compacte… Je ne pense pas que cela se passera très bien ».

Et il termine : « ce serait un retour en arrière en termes de compétitivité. En revanche, au niveau économique… Sûrement au niveau économique, ce serait bien mieux pour lui. Mais, en ce moment, étant si jeune, je pense qu’il doit essayer d’être champion du monde avant de donner la priorité à l’argent ».

Jorge Lorenzo

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MotoGP, Jorge Lorenzo a étudié Pedro Acosta : « c’est un travailleur infatigable et lorsque vous combinez talent, perfectionnisme et discipline, vous devenez une bête » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-a-etudie-pedro-acosta-cest-un-travailleur-infatigable-et-lorsque-vous-combinez-talent-perfectionnisme-et-discipline-vous-devenez-une-bete/ Thu, 16 Nov 2023 12:00:01 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1148205 Ne comptez pas sur Jorge Lorenzo pour vous dissuader du fait que Pedro Acosta est le taulier de demain en MotoGP, au contraire.

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Dani Pedrosa l’a mis sur un piédestal, Marc Marquez lui prédit l’avenir d’une légende et Jorge Lorenzo ne pouvait être absent de ce concert de louanges face à ce compatriote Pedro Acosta, décidément capable d’assurer la relève de la noble lignée espagnole en Grand Prix. Il faut dire que la base est bonne, que les chiffres parlent en faveur de ce requin qui fait passer ses adversaires pour de poissons d’eau douce. Mais en 2024, il sera dans le grand bain, où il n’y a pas de menu fretin mais que des prédateurs qui en ont vu d’autres. Une étape qui sera une formalité assure Por Fuera qui, en plus, a étudié de près celui que le team GASGAS Tech3 accueillera en 2024. Enfin, normalement…

… Normalement car il y a toujours ce bruit de fond dans le paddock qui veut que Jack Miller passe de l’orange au rouge pour faire la place au jeune prodige, pour lequel on a déjà mis, à Mattighofen, Pol Espargaró en semi-retraite. Mais revenons à l’expertise du quintuple Champion du Monde Jorge Lorenzo. Ce dernier part d’abord de ce constat unanimement partagé : « je suis sans voix devant ce que Pedro Acosta a fait au cours des trois dernières années. La saison dernière, il ne s’est pas battu pour le Championnat du Monde Moto2 à cause de sa malheureuse blessure, mais je pense qu’il est prédestiné. Il est prédestiné à devenir champion du monde, il l’a déjà été en Moto3 et Moto2, mais il le sera aussi en MotoGP ».

Cela étant dit, il développe : « on m’a dit qu’il se levait à 5 heures du matin, qu’il allait à la salle de sport pendant deux heures et qu’il faisait sa première séance de moto pendant deux à trois heures. Puis qu’il allait manger avant encore une double séance de moto dans l’après-midi. Il travaille toute la journée. Pedro Acosta est un travailleur infatigable, un perfectionniste », assure Jorge Lorenzo, triple champion de la catégorie reine, à DAZN. « Et lorsque vous combinez talent, perfectionnisme et discipline, vous devenez une bête ».

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Jorge Lorenzo : « Pedro Acosta a une manière de rouler favorable en MotoGP, surtout sur une Ducati »

Puis il y a aussi le style : « il aime généralement s’incliner dans les courbes très rapidement pour prendre très vite la corde, il fait tourner la moto en quelques mètres puis la met droite. Cette manière de rouler est favorable en MotoGP, surtout sur une Ducati, avec laquelle il faut angler les courbes. Drifter en Moto2 n’est pas du tout facile car elles ont très peu de puissance par rapport au MotoGP. Et pas d’électronique. C’est un style de pilotage très extrême, qui demande beaucoup de confiance. En laissant les fesses bien centrées sur le siège, mais en déplaçant toute la partie supérieure du corps vers l’intérieur de la courbe. Une posture très extrême ».

« Pedro Acosta en MotoGP trouvera une moto de grande taille, mais c’est peut-être la moto la plus compacte. Peut-être que la MotoGP est un peu plus grande que la moto Moto2, ce qui lui permettra d’avoir les genoux un peu plus ouverts. Pour finir, c’est une moto beaucoup plus sophistiquée en termes d’aérodynamisme ou d’électronique avec deux fois plus de puissance et 50 % de poids en plus » précise encore Por Fuera.

Cet exposé fait, il conclut : « je crois qu’un ou deux pilotes comme Acosta naissent tous les dix ans. Il y a vraiment de tout. Il est talentueux, discipliné, travailleur et exigeant, et il gagne des courses comme s’il s’agissait de manger ou de marcher… Pour lui, c’est normal. En dehors de la piste, c’est une personne très gentille, humble, drôle, naturelle et tout le monde l’aime. Il y a tout ». Donc il n’y a plus qu’à.

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Parlons MotoGP : Ce qui manque cruellement à cette saison https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-ce-qui-manque-cruellement-a-cette-saison/ Thu, 09 Nov 2023 19:30:38 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1146227 Par Nicolas Pascual. Parlons MotoGP s’intéresse à ce qu’il manque cette saison ; à savoir, les rivalités, ou une guerre psychologique.

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Lors de cette saison, « Parlons MotoGP » s’est intéressé à de nombreux sujets. Certains plus importants que d’autres, mais aujourd’hui, place à un peu de nostalgie. En effet, je repense souvent, avec tendresse, à l’intensité des saisons animées par Lorenzo, Rossi, Pedrosa, Stoner et Márquez. Aujourd’hui, nous n’avons plus de tension en conférence de presse, et c’est peut-être un problème. Analyse.

 

Une situation invraisemblable il y a 10 ans

 

Après un très chaud Grand Prix de Thaïlande, Jorge Martín, en grand vainqueur, exulte. L’Espagnol vient de réaliser une nouvelle performance XXL, digne des plus grands. Il vient de battre, sur la ligne, Brad Binder et Pecco Bagnaia, deux de ses adversaires les plus féroces. Accessoirement, il a derrière lui le pilote officiel Ducati alors qu’il n’est « qu’un » satellite. Puis, en allant dans la fameuse cooldown room pour regarder les meilleurs moments de la course, tous se congratulent, rigolent. Comme des copains après une course de karting le dimanche après-midi.

Il faut se rendre compte de ce que l’on vit ; rares furent les saisons plus tendues au XXIe siècle, et jamais le pilote d’usine, fer de lance de la meilleure marque en MotoGP, ne fut menacé par un outsider employé par un client. Le momentum a changé de camp à de nombreuses reprises, mais jamais il n’y eut de guerre psychologique.

 

Parlons MotoGP saison

L’entente cordiale. Photo : Michelin Motorsport

 

La situation est d’autant plus incroyable que Jorge Martín, en particulier, a l’un des caractères les plus marqués de la grille ; il a une belle gueule, badboy, il est rapide, explosif, tranchant lors des dépassements et toujours dans la course au titre à trois manches du terme. Il aurait tous les droits de narguer Pecco Bagnaia. Et pourtant, non, il se marre après la course avec l’Italien, ou avec tous ceux qui se succèdent sur les podiums. Peut-être le regrettera-t-il, mais je ne veux pas l’accabler ; tous font pareil. C’est presque incompréhensible car des saisons similaires ne se produiront peut-être jamais plus, aussi jeunes les acteurs soient-ils.

C’est tout à fait intrinsèque à cette génération de pilotes. Vous n’auriez jamais pu faire rigoler Casey Stoner et Jorge Lorenzo ensemble après une course alors qu’ils ne se détestaient même pas. Pourtant, le « Martinator » et les autres sont d’aussi grands compétiteurs, c’est à n’en pas douter au plus haut niveau mondial. Juste, leurs caractères sont différents.

 

 

On ne peut rien y faire

 

Aujourd’hui, il n’y a plus de rivalités en Grands Prix, c’est comme ça, il faut l’accepter. Souvent, je vois l’argument suivant : « Il faut profiter de cette période car cela nous permet de nous concentrer sur la piste uniquement, la discipline n’est pas décrédibilisée par des clashs ». Et alors ? Moi je veux voir ces affrontements. Ce sont ces événements qui créent des souvenirs, de la nostalgie.

Je publie cet article avant le Grand Prix de Malaisie pour une bonne raison ; il y a huit ans déjà, nous assistions à la plus grande course de l’histoire du MotoGP, ce fameux affrontement entre Marc Márquez et Valentino Rossi. Pourquoi n’aimerais-je pas cet épisode épique ? C’était fantastique, tout comme Suzuka 1989 et 1990 en Formule 1. Bien sûr que je veux en revivre, et il n’y a pas de mal à ça. Le divertissement fait partie intégrante des sports mécaniques depuis leur popularisation dans les années 1920. Déjà à l’époque, on aimait les rivalités, beaucoup plus exacerbées que maintenant. Il faut arrêter de nous faire croire que l’essence du sport n’est pas respectée quand deux pilotes s’envoient des piques dans la presse ou se battent ardemment sur la piste, car c’est tout l’inverse. Tazio Nuvolari et Achille Varzi vous le confirmeraient.

 

Parlons MotoGP saison

Bastianini a déjà piqué des pilotes dans la presse, mais il n’a pas pu s’exprimer cette année. Est-il celui qui relancera une guerre ? Photo : Michelin Motorsport

 

Le problème a d’ailleurs été soulevé par Pedro Acosta il y a peu. Lui a compris. « Les gens veulent des rivalités comme à l’époque, ils ne veulent pas voir tous les pilotes s’entendre à merveille » déclarait-il dans un contenu MotoGP partagé sur Instagram. Mais que peut-on y faire ? On ne peut pas forcer Jorge Martín à détester Pecco Bagnaia, pas plus qu’on peut pousser ce dernier à se durcir un peu. Il ne nous reste plus qu’à constater l’absence d’âme dans cette saison au potentiel infini. La minceur de la trace qu’elle laissera dans l’histoire, surtout si l’officiel Ducati l’emporte.

Espérons qu’un jour, Pedro Acosta, ou un autre, osera relancer la guerre psychologique, arme totalement légale mais trop souvent critiquée à l’heure des caractères lissés. Afin de savoir pourquoi cela pourrait être un problème à long-terme, ou plus largement retrouver une analyse moins sentimentale à ce sujet, cliquez-ici.

Que pensez-vous du manque de rivalité cette saison ? Dites-le nous en commentaires !

 

Après, rien n’est joué. Marc Marquez et Valentino Rossi s’entendaient très bien avant la saison 2015. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, Marc Marquez : « je vais avoir la Ducati 2023, mais je ne sais pas quelle sera son évolution » https://www.paddock-gp.com/motogp-marc-marquez-je-vais-avoir-la-ducati-2023-mais-je-ne-sais-pas-quelle-sera-son-evolution/ Fri, 20 Oct 2023 06:00:03 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1141127 Marc Marquez est impatient de bondir sur sa prochaine Ducati Gresini et Jorge Lorenzo rappelle la dimension de son sacrifice.

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Marc Marquez vit l’épilogue de sa longue période Honda à laquelle il assume mettre fin un an avant le terme fixé. Il veut retrouver le bonheur de courir, la simplicité et la fraicheur d’une équipe satellite aux racines familiales, mais, surtout, une Ducati qui est la machine incontournable pour qui veut embellir son palmarès. Son regard est donc déjà tourné vers cette équipe Gresini qui a réussi le coup de son histoire, et aussi vers son frère Alex qu’il retrouvera comme équipier. Une conjoncture exceptionnelle en MotoGP que Jorge Lorenzo rappelle …

Marc Marquez réfléchit déjà à ce qui l’attend en 2024, ce qui trahit plus une impatience de découvrir la moto du moment que l’angoisse de changer à la fois d’horizon et d’environnement. Car l’octuple Champion du Monde laisser sur le quai Repsol Honda une équipe qui a été sienne pendant onze saisons de MotoGP … La nostalgie aura certainement sa place dans le box Gresini de Marc Marquez, mais l’octuple Champion du Monde ne fera pas de sentiment pour autant sur la piste.

Preuve en est cette remarque au moment de définir les contours de sa prochaine campagne qui sera sa toute première à ce niveau comme pilote satellite … « L’année prochaine sera intéressante » assure-t-il. « Pour finir, j’aurai la moto qui va remporter le championnat cette année ». Puis il précise : « je vais avoir la moto 2023, mais je ne sais pas quelle sera son évolution ».

Marc Márquez

Jorge Lorenzo : « Marc Marquez a sacrifié l’argent, l’équipe et sa loyauté envers Honda »

Pour faire simple, Marc Marquez sera au guidon de la même moto que son équipier Alex Marquez, Marco Bezzecchi et Luca Marini. Tandis que Bagnaia, Martin, Enea Bastianini et Franco Morbidelli piloteront tous la nouvelle machine 2024.

Autour de lui, ce changement d’orientation continue d’impressionner, et jusqu’à un Jorge Lorenzo qu’on lit ainsi sur Corsedimoto : « pour moi c’était assez clair, il était toujours confus dans ses déclarations. Il a pris une décision basée sur le bonheur, sur le fait de toujours se sentir vainqueur… Il a sacrifié l’argent, l’équipe et sa loyauté envers Honda. Mais sur le plan sportif, c’est un bon choix, chez Ducati, il ira beaucoup plus fort ». Marc Marquez pourrait-il être candidat pour l’équipe d’usine en 2025 ? « S’il remporte les courses et le championnat, Dall’Igna y réfléchira à deux fois avant de l’habiller en rouge » répond Jorge Lorenzo

MotoGP, Jorge Lorenzo

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MotoGP : Marc Marquez chez Gresini Ducati ? « Je pense que c’est fait » déclare Jorge Lorenzo https://www.paddock-gp.com/motogp-marc-marquez-chez-gresini-ducati-je-pense-que-cest-fait-declare-jorge-lorenzo/ Thu, 28 Sep 2023 05:30:03 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1135623 Alors que sa perspective semblait inenvisageable il y a un mois, le départ de Marc Marquez de Honda est aujourd'hui validé par beaucoup.

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Marc Marquez joue la montre à propos d’un avenir 2024 qui s’annonce en dehors du box Repsol Honda. Sinon, la question ne se poserait tout simplement pas puisque l’Espagnol a déjà un contrat valable pour l’an prochain, ce qui n’ouvre a priori aucune porte de sortie. Pendant ce temps, Ducati a reconnu que son team satellite Gresini négociait avec l’octuple Champion du Monde, au nez et à la barbe de Honda dont le représentant Alberto Puig a commenté dès Assen : « si Marc Marquez veut partir, nous ne le forcerons pas à rester ». L’épilogue parait ainsi inéluctable. Ce dont Jorge Lorenzo est convaincu.

Jorge Lorenzo collabore pour DAZN et met l’ambiance dans l’émission MotoGP Guru, une fonction dont il s’est acquitté à la veille du Grand Prix du Japon qui aura lieu ce week-end au Motegi en guise de quatorzième manche de la saison MotoGP. Un rendez-vous sur les terres de Honda, qu’il serait donc mal venu de gifler devant son public, en annonçant un retentissant départ pour une autre marque, même au sein d’une équipe satellite.

Marc Marquez n’y imposera pas ce camouflet. Mais dans le paddock, plus personne n’est dupé et Jorge Lorenzo avance à découvert sur ce terrain miné : « je pense que c’est fait » dit-il. « Je pense que Marc ne se soucie pas tellement de l’argent. Il souhaite simplement être à nouveau compétitif en 2024, puis être complètement ouvert au choix parmi de nombreuses options compétitives pour 2025 ».

Marc Marquez

Marc Marquez : « maintenant je n’ai plus la vitesse, alors je ferme ma bouche »

Au passage, 700 jours se sont écoulés depuis la 59e et dernière victoire de Marc Marquez en MotoGP, à Misano en 2021. Le dernier podium un dimanche, qui était une 2e place à Phillip Island, remonte à presque un an. Sur la piste, Marc Marquez a considérablement réduit sa volonté de prendre des risques depuis le Grand Prix de Grande Bretagne à Silverstone : « maintenant je n’ai plus la vitesse. Alors je ferme ma bouche. Je suis juste là, sur la piste, je ne fais rien de spécial ». Cela suggère qu’il considère sa situation chez Honda comme désespérée.

On se souviendra de ses commentaires depuis le dernier test de Misano et répétés en Inde : « je suis rapide et je sais piloter la Honda. Mais ce n’est pas facile pour moi de rouler car je ne suis pas dans ma zone de confort. Je n’arrive toujours pas à utiliser mon instinct naturel ». Et sur la base devant servir à a version 2024 de la RC213V, découverte au lendemain du Grand Prix de Saint Marin, il a carrément sanctionné : « je piloterai la moto 2023. Car comme je l’ai dit lors des essais de Misano, je ne me sens pas à l’aise sur le prototype 2024, c’est pourquoi je ne pense pas qu’il soit nécessaire de continuer à le tester. Ce n’est pas une moto gagnante ».

Le dernier commentaire vient du box Honda, entendu par les observateurs sur place : « Marc n’a plus beaucoup d’intérêt pour le développement ultérieur de la moto ».

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MotoGP, Jorge Lorenzo remue le couteau Pedrosa dans la plaie Honda : « ils ont beaucoup perdu avec son départ » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-remue-le-couteau-pedrosa-dans-la-plaie-honda-ils-ont-beaucoup-perdu-avec-son-depart/ Thu, 14 Sep 2023 11:00:20 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1131877 Jorge Lorenzo a aussi été épaté par les performances de Dani Pedrosa à Misano et il en a profité pour rappeler à Honda qui il était.

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La participation de Dani Pedrosa au dernier Grand Prix de Saint Marin à Misano n‘était, sur le papier, qu’une wild-card de plus dans le programme de celui qui est à présent un pilote test KTM. C’était même sa dernière programmée cette année. Mais comme lors de la première apparition à Jerez, l’Espagnol de 37 ans a fait bien plus que simplement le nombre sur la grille de départ. Il a été aux avant-postes à chaque instant et a épaté toute la galerie par sa vélocité intacte et la pureté de son pilotage. Il est assurément une haute valeur ajoutée au programme RC16 de KTM, mais il est aussi un sujet sur le niveau de la relève qui tient aujourd’hui le haut du pavé. Il met également encore un peu plus en exergue les errements des patrons chez Honda Repsol, qui ont laissé filer ce pilote qu’il connaissait très bien depuis 18 ans. Une mauvaise décision en plus à verser au dossier ouvert sur l’effondrement de la maison HRC en Grand Prix. Et ce n’est pas Jorge Lorenzo qui dira le contraire.

D’ailleurs, non seulement il ne le dit pas, mais, en plus, il enfonce le clou. Sur GPOne, on découvre ainsi son analyse distillée sur DAZN : « au vu des circonstances auxquelles Honda est confronté depuis les quatre ou cinq dernières années, à commencer par la blessure de Marc Marquez, je suis sûr qu’ils seraient infiniment dans une meilleure situation s’ils avaient gardé Dani Pedrosa comme pilote d’essai ».

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Jorge Lorenzo : « Marc Marquez peut être plus fort que Dani Pedrosa mais la technique et les sensations au guidon sont plus importantes que la vitesse »

Jorge Lorenzo connait bien Marc Marquez, Dani Pedrosa et aussi Honda. A travers les saisons passées autant avec eux que contre eux, le quintuple Champion du Monde s’est fait cette opinion : « les mérites qu’il a eus tout au long de l’histoire sont énormes. Je n’ai jamais vu un si petit pilote remporter autant de victoires en MotoGP. Cela n’est jamais arrivé, ce qui montre la technique qu’il a dû développer pour y parvenir ».

Il ajoute : « au niveau technique, intellectuel et ressenti, Pedrosa est un pilote super sensible qui aide beaucoup à comprendre quelles parties sont bonnes et lesquelles ne le sont pas. Il l’a prouvé en KTM et Honda a beaucoup perdu avec son départ ».

Mais Honda a tout misé sur Marc Marquez, aussi sous l’impulsion d’Alberto Puig, ancien manager de Pedrosa, qui a changé d’avis sur son pilote dès qu’il a accédé au poste de team manager Repsol Honda. Il y a eu la période faste des résultats, mais avec une RC213V vivant seulement sur ses acquis, comme un miroir aux alouettes : « en principe, Marc Marquez peut être plus fort que Dani, plus champion ou plus rapide, même si ce n’est pas sur tous les circuits. Mais Dani, en termes de technique et de sensibilité, a dû devenir un pilote extrêmement sensible à tous les détails, et à cet égard il est sans aucun doute l’un des meilleurs. Pour être un bon pilote d’essai, la technique et les sensations au guidon sont plus importantes que la vitesse » termine « Por Fuera ».

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MotoGP, l’étonnante liste des remplaçants proposées par Honda révélée : de Lorenzo à Iannone en passant par Dovizioso ! https://www.paddock-gp.com/motogp-letonnante-liste-des-remplacants-proposees-par-honda-revelee-de-lorenzo-a-iannone-en-passant-par-dovizioso/ Thu, 07 Sep 2023 17:30:30 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1129725 Pour remplacer Alex Rins toujours convalescent pour ce Grand Prix de Saint Marin, Honda a pensé à des noms qui laissent sans voix.

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C’est une nouvelle donnée par Motorsport qui a eu visiblement accès au dossier et qui a aussi été relayée par crash.net et elle concerne la liste des remplaçants d’Alex Rins dans le box LCR envisagés par Honda pour ce Grand Prix de Saint Marin à Misano. Et ça fait froid dans le dos car on finit pas se demander ce qui se passe chez Honda pour en arriver là …

En effet, les noms de Jorge Lorenzo, Andrea Dovizioso et Andrea Iannone étaient proposés sur la liste soumise par Honda pour remplacer ce week-end Alex Rins dans le box LCR pour cette douzième manche du championnat MotoGP de la saison. Une information rapportée d’abord par Motorsport.

Il est dit qu’Andrea Dovizioso a même été invité à courir directement par le propriétaire de l’équipe LCR, Lucio Cecchinello, mais que l’Italien à la retraite a refusé la demande.

Jorge Lorenzo

Comment Honda a-t-il pu penser à Andrea Iannone ?

En revanche, ce qui interpelle, c’est qu’Andrea Iannone ait également été contacté, alors qu’il est de notoriété publique qu’il est exclu de toute compétition depuis bientôt quatre ans pour cause de dopage. Comment ne pouvait-on pas le savoir chez Honda ? Quant à un retour de Jorge Lorenzo sur une RC213V qu’il a quittée en 2019 par crainte de se faire mal … On en reste les bras ballants.

LCR Honda devait remplacer Alex Rins, toujours blessé, et son pigiste habituel, Iker Lecuona, court ce week-end en WorldSBK à Magny-Cours. HRC a finalement nommé Takumi Takahashi pour faire le job à Misano. Takahashi, qui a remporté les 8 Heures de Suzuka avec Honda le mois dernier, arrive dans le moment le plus difficile possible pour le constructeur japonais. Vendredi dernier à Barcelone, les quatre Honda étaient les quatre motos les plus lentes lors des essais. Puis dimanche dernier, lors du MotoGP de Catalogne, trois Honda, sauf Marc Marquez, ont été les trois dernières à terminer.

Andrea Iannone

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MotoGP : cette VIDEO de 2020 montre un Jorge Lorenzo annonçant déjà le déclin de Yamaha à Fabio Quartararo https://www.paddock-gp.com/motogp-cette-video-de-2020-montre-un-jorge-lorenzo-annoncant-deja-le-declin-de-yamaha-a-fabio-quartararo/ Tue, 29 Aug 2023 10:00:31 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1126589 Jorge Lorenzo semble avoir déjà tout compris en 2020 de qui allait arriver à Yamaha sous l'ère Fabio Quartararo et ça interpelle.

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Avec le recul, cette vidéo, montrant un Jorge Lorenzo faisant le bilan de son travail de pilote test en 2020 avec Fabio Quartararo, est une pépite. Et sa diffusion sur la toile via Javi Martinez, PDG de Finetwork Mir Racing Team, à travers son profil Twitter X, aurait tendance à persuader que, chez Yamaha, les grandes lignes du déclin étaient alors déjà écrites. Comme interprétables par le Champion du Monde français…

Oui mais ce titre en MotoGP, Fabio Quartararo l’a conquis en 2021. Entre-temps ? La crise sanitaire et l’avènement du monde d’après, mais aussi le départ de Jorge Lorenzo, le fameux lanceur d’alerte du monde d’avant au sujet de la M1 … Javi Martinez a retranscrit les propos, difficilement audibles, de Jorge Lorenzo à Fabio Quartararo. Nous sommes alors à Sepang, lors d’un test et Martinez contextualise ainsi la scène : « après avoir testé la M1 2019, Jorge a déclaré qu’il avait retrouvé la même moto qu’en 2016, et que même le moteur » tournait « moins bien que cette année-là » …

On lit aussi sur motosprint : « dans cette vidéo, Jorge commente les grandes différences entre la Ducati et la Honda par rapport à la Yamaha avec Fabio, et c’est de l’or pour les oreilles d’entendre Jorge parler de la moto et de ses réactions. Sa conduite douce et exquise aurait fourni à la Yamaha les caractéristiques nécessaires pour rester la moto de référence à cette époque où ce type de pilotage doux avec l’aérodynamique est la clé de la #MotoGP actuelle ».

Jorge Lorenzo

« Jorge Lorenzo a déjà identifié le fait qu’en recherchant plus de puissance pour le moteur Yamaha, ils ont perdu le principal avantage et la caractéristique de cette moto »

« Jorge a déjà ici identifié que rouler derrière les autres motos est l’un des principaux problèmes de cette nouvelle version 2020, à savoir qu’en recherchant plus de puissance pour le moteur Yamaha, ils ont perdu le principal avantage et caractéristique de cette moto, que sont le freinage et les virages, et qui en ont fait une moto facile et docile pour tous les types de pilotes ».

Et il conclut : « je pense que Yamaha a la tâche « facile », d’essayer au moins d’inverser la situation actuelle et de convaincre Jorge Lorenzo de redevenir leur testeur de luxe et de faire un vrai programme de test et de développement ».

Cal Crutchlow, qui a succédé à Jorge Lorenzo au poste de pilote test Yamaha appréciera sans doute, mais l‘Anglais avait aussi prévenu sur le fait que la rançon d’une recherche de puissance moteur était la perte de cet équilibre si vertueux qui faisait la caractéristique et la force ce cette M1. Andrea Dovizoso, aussi, à l’occasion, avait fait cette mention. Pendant ce temps, Fabio Quartararo réclamait, et demande encore, toujours plus de puissance moteur. Qu’en dira Alex Rins en 2024 ?

 

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MotoGP, Jorge Lorenzo joue le grand frère : « je pense qu’il faut être dur et mature, par loyauté, Marc Marquez devrait rester et soutenir Honda » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-joue-le-grand-frere-je-pense-quil-faut-etre-dur-et-mature-par-loyaute-marc-marquez-devrait-rester-et-soutenir-honda/ Sat, 12 Aug 2023 11:00:02 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1122517 Jorge Lorenzo est préoccupé par le cas d'un Marc Marquez qu'il n'aimerait pas voir quitter Honda prématurément.

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L’avenir de Marc Marquez est un sujet actuellement d’autant pus débattu dans le paddock que l’intéressé l’aliment lui-même en faisant part de ses doutes, de sa souffrance et d’une certaine lassitude. Il n’a pourtant jamais fixé d’ultimatum à Honda pour avoir une moto compétitive, comme vient de le faire Fabio Quartararo qui a donné un mois à Yamaha pour le convaincre de rester au-delà de 2024. Mais on sent tout de même la porte de sortie s’entrebâiller. Ce qui a fait réagir Jorge Lorenzo …

On parle ici de 2025, mais des bruits ont couru pour une fin de bail prématurée, soit fin 2023, entre Marc Marquez et Honda. Une situation que les protagonistes ont reconnue puisqu’Alberto Puig, avant la trêve estivale, a signale que Honda ne retiendrait jamais un pilote qui ne veut pas rester. Si ce scénario se produisait, ça chagrinerait fortement un Jorge Lorenzo qui a commenté sur DAZN dans des propos relayés par crash.net :  « si Marc, entre guillemets, laissait tomber Honda, ça aurait l’air très mauvais », assure ainsi le triple champion de MotoGP, à DAZN. Et il ajoute : « je pense qu’il faut être dur et mature, et j’aimerais que Marquez termine son ​​contrat avec eux ».

Jorge Lorenzo

Jorge Lorenzo : « Marc Marquez a raté la moitié de toutes les courses à ce jour… Et Honda ne lui a pas coupé un centime de son salaire »

Jorge Lorenzo n’est pas que dans la critique. Il prodigue aussi des conseils : « attends encore un an, finis bien avec Honda, et puis à 31 ans tu vas chez KTM pour tester. Ou avec Ducati, deux ans de plus pour remporter tes neuvième et dixième titres ». KTM ? Oui, car « Por Fuera » en est certain : « Marc et KTM ont eu des conversations. J’en suis sûr, mais je ne sais pas si elles ont été satisfaisantes ou non ».

Cela étant dit, il se fait aussi l’avocat de Honda, en rappelant ceci … « Je crois que Honda a eu un Marc qui, en raison de cette blessure à Jerez 2020, a raté la moitié de toutes les courses à ce jour… Et ils ne lui ont pas coupé un centime de son salaire. Et ils auraient pu le faire. Honda s’est très bien comporté. Et l’intention de Honda n’est pas d’être parmi les derniers. Honda essaie. C’est autre chose s’ils réussissent…Il a sûrement la pire moto de tous les temps, mais ils essaient ». Alors il conclut : « par loyauté, il devrait rester et maintenant Marc devrait soutenir Honda ».

 

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MotoGP Silverstone J2 Jorge Lorenzo : « Zarco l’a fait à plusieurs reprises, il ne respecte pas le pilote qui le précède. » https://www.paddock-gp.com/motogp-silverstone-j2-jorge-lorenzo-zarco-la-fait-a-plusieurs-reprises-il-ne-respecte-pas-le-pilote-qui-le-precede/ Sat, 05 Aug 2023 21:30:42 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1120790 Jorge Lorenzo revient sur le Sprint MotoGP de samedi à Silverstone en tant que commentateur sur DAZN. Par Ana Puerto / Motosan.es Après chaque journée d’action sur la piste, DAZN est sur place pour analyser l’action. C’est ainsi que Jorge Lorenzo a donné son avis sur la journée de samedi, et plus particulièrement sur la […]

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Jorge Lorenzo revient sur le Sprint MotoGP de samedi à Silverstone en tant que commentateur sur DAZN.

Par Ana Puerto / Motosan.es

Après chaque journée d’action sur la piste, DAZN est sur place pour analyser l’action. C’est ainsi que Jorge Lorenzo a donné son avis sur la journée de samedi, et plus particulièrement sur la course Sprint, qui a été riche en rebondissements. Álex Márquez a gagné, ce que le Majorquin a déclaré qu’il le méritait, mais il a également commenté l’action qualifiée de « manque de respect » de Johann Zarco et l’attitude de Marc Márquez dans la course de samedi. Il a également commenté la souffrance de Francesco Bagnaia et la bonne performance de Marco Bezzecchi, les deux hommes forts du championnat.

L’évaluation de Jorge Lorenzo sur la course Sprint…
« C’était une course très compétitive qui nous a tenus en haleine jusqu’à la fin, parce que Bezzecchi n’a pas jeté l’éponge et la vérité est qu’Álex [Márquez] a été le meilleur. Il méritait la victoire. Il a très bien géré la course parce qu’il a déjà été très bon dans les deux premiers tours, dépassant les pilotes avec facilité. Quand il a pris la tête, il a tout de suite poussé. Avant tout, je l’ai vu rouler d’une façon très fluide, en entrant dans le virage avec les gaz, sans faire de mouvements bizarres qui font que l’on use trop les pneus. »

Les derniers instants de la course ont été très mouvementés…
« Il a poussé fort dans le dernier tour quand il a vu que Bezzecchi gagnait du terrain sur lui, il a poussé la Ducati au maximum dans de nombreuses accélérations quand la moto était en mouvement. Il l’a fait à la perfection. Il a également pris des risques à la fin du freinage pour empêcher Bezzecchi de se rapprocher. Dans le dernier freinage de la chicane, il a freiné très tard pour éviter que Bezzecchi ne tente de le dépasser à la limite. Il le mérite. Chapeau, parce qu’il est l’exemple de la persévérance et du refus d’abandonner. »

Bezzecchi revient à la deuxième place du championnat et Bagnaia a souffert aujourd’hui…
« Bagnaia a eu de très mauvaises sensations, en commençant par un départ difficile où il a perdu beaucoup de positions, il a su qu’il n’était pas à l’aise dès le premier tour. Petit à petit, il a perdu des positions, même avec Di Giannantonio qui était loin derrière. Il a rencontré Zarco, qui s’est montré très agressif, se rapprochant de lui comme il l’a fait avec Miller. Ce qui est bien pour Bagnaia, c’est qu’il y a peu de points en Sprint, la moitié des points. Bezzecchi n’a pas pu gagner, il a pris tous les points possibles, il a pris neuf points, mais ce n’est pas la même chose de récupérer neuf points que vingt. »

Le potentiel d’Álex Márquez…
« Dans une course de Sprint, on voit toujours les huit ou neuf premiers pilotes très proches les uns des autres. Il semblait que cela pouvait être le jour de Miller, mais nous avons clairement vu l’une de ses courses où il passe du plus au moins. Dès le début, au deuxième ou troisième tour, quand Álex dépassait les coureurs devant lui, il était clair qu’il avait un rythme supérieur, il menait assez rapidement et en trois ou quatre tours, il a eu une demi-seconde d’avance. Aujourd’hui, il était clair que c’était le jour d’Álex, et ça l’a été. »

L’action de Johann Zarco pose question à Jorge Lorenzo…
« Je pense que la piste est assez large pour les motos. Si c’était des voitures, ce serait différent, mais pour les motos, il ne faut pas que l’on ait à céder le passage, il ne faut pas aller sur la trajectoire du pilote que l’on dépasse, ce que Zarco a fait, et qu’il l’a fait deux fois. Il a répété cette action plusieurs fois et cela ne montre pas beaucoup de respect pour le pilote dépassé: pour moi cela devrait être une tape sur les doigts de la part de la Direction de course. Ce n’était pas une bestialité comme à Jerez en 2005 avec Sete et Valentino, mais cela aurait pu être évité. »

Le mode de fonctionnement inauguré par Marc Márquez…
« Sans précédent ! Il semblait avoir un problème très sérieux, parce qu’il perdait beaucoup de positions, il ne remontait pas, il n’avançait pas, tous les pilotes le dépassaient… Je ne sais pas si c’était la meilleure décision. Je pense que dans le passé, il a pris beaucoup de risques et que dans certains cas, il a commis des erreurs et s’est blessé. Maintenant, la moto n’est pas prête à gagner et il a complètement changé d’avis. Il est vrai qu’en qualifications, il l’a reconnu lui-même, il s’est vu prendre des risques et se faire peur, mais je pense qu’en course, il s’est éteint et s’est dit ‘c’est pareil de finir 14ème que 18ème. »
Lire l’article original sur Motosan.es
Ana Puerto

Résultats du Sprint du Grand Prix de Grand-Bretagne à Silverstone :

Silverstone

 Crédit classement : MotoGP.com

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MotoGP People Jorge Lorenzo confirme qu’un pilote moto ça n’aime pas la radio : « quand je suis en course j’appuie souvent sur le bouton pour parler et crier sur quelqu’un » https://www.paddock-gp.com/motogp-people-jorge-lorenzo-confirme-quun-pilote-moto-ca-naime-pas-la-radio-quand-je-suis-en-course-jappuie-souvent-sur-le-bouton-pour-parler-et-crier-sur-quelquun/ Mon, 31 Jul 2023 05:00:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1118465 Pour Jorge Lorenzo, piloter un bolide n'est pas une chose d'impossible mais si vous commencez à lui parler à la radio, ça se complique.

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Jorge Lorenzo est un quintuple Champion du Monde en Grand Prix moto qui est à présent un heureux retraité. Il s’occupe néanmoins, soit devant un micro pour DAZN, soit derrière le volant d’une Porsche dans le championnat italien organisé par la marque. Pour l’instant, il ne fait pas aussi bien parler de lui sur quatre roues que son ancien équipier Valentino Rossi, mais il travaille pour comprendre ce nouveau paddock et cette façon de courir avec toujours une voix qui vous parle dans le casque…    

A ceux qui se demandent si les communications radio seraient un plus en termes de sécurité pour les pilotes MotoGP, voici le sentiment d’un illustre vétéran des Grands Prix qui découvre cette façon de faire de la compétition avec un stand qui vous parle souvent. Jorge Lorenzo est ainsi à présent de la grille de départ de la Porsche Cup italienne, et s’il doit encore apprendre beaucoup de choses pour s’y montrer aussi à son aise que sur une MotoGP du temps de sa gloire, il lui faut avant tout accepter qu’on lui parle pendant qu’il pilote.

Ses adversaires qui n’ont connu que le sport-auto sont aguerris à l’exercice, mais il faut croire que lorsque l’on vient de la moto, intégrer les conversations dans sa façon de piloter relève de la gageure. Sur Marca, il a ainsi analysé ce qui est pour lui une totale découverte dans des propos relayés par MOW : « j’ai passé toute ma carrière à piloter des motos, sans radio, car, comme vous le savez, il n’y a pas de radio sur une moto » commence « Por Fuera ».

Jorge Lorenzo

Jorge Lorenzo : « je parle très peu, mais quand je le fais, je crie fort et intimide, généralement parce que je suis énervé »

« Dans la voiture il y en a une, aussi bien en Formule 1 qu’en Touring, et c’est quelque chose auquel je dois encore bien m’habituer » a-t-il expliqué avec cette nuance qui semble l’excéder : « nous avons un bouton avec le mot ‘RAD’ et pour parler aux mécaniciens je dois l’activer. Mais eux, ils peuvent me parler quand ils veulent ».

Un déséquilibre qui entraine visiblement des tensions : « quand je suis en course, je cherche toujours le meilleur, je veux gagner et je suis très nerveux, alors j’appuie souvent sur le bouton pour parler à la boîte et crier sur quelqu’un ». Et il reconnait : « je parle très peu, mais quand je le fais, je crie fort et intimide, généralement parce que je suis énervé ».

Il précise : « il y a des pilotes qui aiment entendre beaucoup de choses, et il y en a d’autres qui n’aiment pas ça. Je suis plutôt dans le deuxième groupe. Je n’aime pas qu’on me dise beaucoup de choses parce que je suis très concentré et je ne veux pas que quoi que ce soit interfère avec cette concentration et me fasse penser à d’autres choses ». Cependant… « Mais, parfois, il arrive aussi que je veuille avoir des informations, comme à quelle position je suis lors de la séance de qualification, quel pilote me suit ou me dépasse, car il est parfois difficile de tout voir avec ces minuscules rétroviseurs ».

Si Dorna et la FIM se décident un jour à autoriser les communications radio entre les équipes et les pilotes, il faudra peut-être prendre en compte ce témoignage d’un ancien champion MotoGP pour bien peser le pour et le contre d’une telle intrusion dans le casque des champions, qui n’ont jamais connu cette procédure, au contraire de leurs homologues en sport-automobile abreuvés régulièrement de différentes informations par leur box.

Jorge Lorenzo

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MotoGP, Jorge Lorenzo : « Marc Marquez va encore gagner » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-marc-marquez-va-encore-gagner/ Fri, 21 Jul 2023 16:00:51 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1116136 Le désormais pilote de la catégorie Porsche Cup Italie qu'est Jorge Lorenzo parle d'un MotoGP en cours qu'il commente aussi à la télé.

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Jorge Lorenzo était en piste lors de l’événement VMoto à Misano. Nous en avons profité pour discuter à tous les niveaux, y compris à propos de Marc Marquez.

Par Marianna Giannoni de Corsedimoto

« Si Marc Marquez a une moto à la hauteur, il peut renouer avec le succès ». Jorge Lorenzo en est convaincu. Le coureur majorquin était l’un des grands invités présents lors de la première journée du ProDay à Misano. L’initiative a été organisée pour présenter la gamme 2023 Vmoto, Super Soco et Vmoto Fleet. Dans le cadre de l’événement, beaucoup ont pu rouler avec leurs propres motos ou avec celles mises à disposition par les organisateurs. Entre autres, Luigi Rivola, Marco Lucchinelli, Loris Capirossi, Emilio Alzamora, Lorenzo Lanzi, Dario Marchetti, Michele Pirro, Mattia Casadei, Chaz Davies, Massimo Roccoli et bien d’autres ont pris la piste. Jorge Lorenzo aimait rouler avec une Yamaha R1 d’origine et entre une session et l’autre, nous en avons profité pour discuter.

« Je suis heureux de participer à cette belle fête organisée par Graziano Milone de VMoto Soco » a déclaré Jorge Lorenzo à Corsedimoto. « C’est une journée entre amis et l’occasion de retrouver la sensation de rouler à moto. J’aime beaucoup le circuit de Misano aussi bien lorsque je cours sur deux que sur quatre roues ».

Jorge Lorenzo Misano parle de Marquez

Jorge Lorenzo : « une Ducati remportera certainement le titre et je pense que ce sera le cas avec Pecco Bagnaia »

Comment se passe votre carrière de pilote ?

« Lors de la dernière course que nous avons faite, au Mugello, j’ai réussi à être vraiment compétitif et c’était la première fois que cela m’arrivait. Malheureusement j’ai fait un tête-à-queue à Arrabbiata sinon j’aurais assuré la quatrième place. C’est dommage, mais nous y sommes. »

En tant que grand ex, comment voyez-vous le MotoGP 2023 ?

« Une Ducati remportera certainement le titre et je pense que ce sera le cas avec Pecco Bagnaia : c’est le grand favori« .

Marc Marquez sortira-t-il de cette période noire ?

« S’il a une moto solide, il ira vite et gagnera encore des courses« .

Jorge Lorenzo

 

 

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Parlons MotoGP : Pourquoi le MotoGP est mieux maintenant https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-pourquoi-le-motogp-est-mieux-maintenant/ Sun, 16 Jul 2023 18:30:27 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1114469 Nostalgie, quand tu nous tiens. Depuis l’Antiquité, on regrette le passé, on se ressasse nos tendres souvenirs d’adolescence. Le MotoGP n’échappe pas à l’inéluctable écoulement du temps. Depuis 1949, les Grands Prix motos furent marqués des périodes fastes, d’autres, moins passionnantes. Comme pour tous les autres sports mécaniques, le spectateur tend à omettre les mauvais […]

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Nostalgie, quand tu nous tiens. Depuis l’Antiquité, on regrette le passé, on se ressasse nos tendres souvenirs d’adolescence. Le MotoGP n’échappe pas à l’inéluctable écoulement du temps. Depuis 1949, les Grands Prix motos furent marqués des périodes fastes, d’autres, moins passionnantes. Comme pour tous les autres sports mécaniques, le spectateur tend à omettre les mauvais moments pour se remémorer les grands duels, les batailles épiques et les finish serrés. Pourtant, l’histoire nous apprend que ces perceptions sont, pour la plupart du temps, erronées, voire fallacieuses. Le MotoGP s’est rarement aussi bien porté, alors, ne gâchons pas notre plaisir. Mais, pourquoi cela ?

 

Le MotoGP était mieux avant ?

 

Pas nécessairement. Revenons rapidement sur cette notion aujourd’hui si décriée. De nos jours, il ne fait pas bon dire que « c’était mieux avant » ; phrase qui caractérise le vieil homme dépassé par son temps, qui refuse d’évoluer. Pourtant, aux yeux de l’histoire, certaines périodes antérieures étaient plus prolifiques.

Pour rester dans le monde motocycliste, ne reprochons pas à nos aïeux de regretter les Eddie Lawson, Wayne Rainey et autres Kevin Schwantz, car la fin des années 1980 fut sans doute l’âge d’or des Grands Prix motos, celle qui combinait tout : Marques, pilotes, sponsors, livrées magnifiques, caractères, batailles, luttes serrées pour le titre et tutti quanti. Mais il faut bien comprendre que ce n’est pas parce que c’est ancien que nous prétendons cela. Nous pourrions dire l’exact inverse pour la fin des années 1960 et le début des années 1970, peut-être la pire période pour être sur le bord des pistes.

Cette petite introduction avait un but clair. Non, nous ne serons pas esclaves du temps, mais reconnaîtrons la grandeur du passé, quand il fut grand.

 

MotoGP

La fin des années 1980 en Grands Prix motos est similaire à la fin des années 1960 en F1. Sur la grille, que des noms légendaires, qui évoquent la grandeur du sport, l’héroïsme des pilotes. Imaginez Rainey, Lawson, Schwantz, Doohan, Spencer, et, comme ici en Grande Bretagne, Wayne Gardner. Photo : Stu Newby

 

Analyse d’un phénomène commun

 

Nous ne sommes pas fans Ducati, pas plus que d’une autre marque sur la grille d’ailleurs. Mais il est vrai que nous avons beaucoup de mal à comprendre les critiques à l’égard de la DORNA concernant la domination de marque de Borgo Panigale, ou même, encore pire, de Ducati directement. Inutile de s’épancher sur ce dernier point tant il est facile à démonter. Un constructeur fait la meilleure moto, il gagne. Encore heureux, il ne manquerait plus qu’on lui reproche.

En revanche, nous trouvons que la DORNA a trouvé le parfait équilibre entre suprématie italienne et spectacle. Les années 1990 étaient aussi dominées, par Honda cette fois. Depuis le terrible accident qui paralysa Wayne Rainey à Misano en 1993, la firme ailée tua tout spectacle en écrasant la grille. Oui, il n’y en avait pas huit, mais les courses étaient autrement plus ennuyeuses. Nous comprenons la nostalgie liée à ces 500cc deux-temps, mais objectivement, les courses étaient irregardables.

Non seulement Honda plaçait parfois cinq motos aux cinq premières places du classement général (comme en 1997), mais en plus de cela, Mick Doohan rendait cela inintéressant, et on lui faisait savoir. Lui disait qu’il n’allait pas ralentir pour faire plaisir, et il n’avait pas tort. Détestez le jeu, pas les joueurs. On voyait, régulièrement, l’Australien coller plus de vingt secondes à son plus proche poursuivant. Vingt. Vingt, ce n’est pas deux ou trois, il faut se rendre compte de l’écart abyssal que cela représente en seulement quarante minutes de course. Cela s’est calmé en 1999 quand Álex Crivillé s’est emparé du titre, mais une bonne saison n’est pas suffisante pour sauver une ère. C’est très important de comprendre cette notion, la preuve en Formule 1. L’ère hybride est particulièrement décevante depuis 2014, même si nous avons connu deux saisons âprement disputées en 2016 et 2021.

 

MotoGP

Trois Honda Repsol sur le podium en Allemagne lors de la saison 1997. Mick Doohan, comme toujours (voire souvent), Takuma Aoki et Tadayuki Okada. Photo : Box Repsol

 

Puis, les années 2000, avec l’ultra-domination de Valentino Rossi, notamment chez Honda Repsol. Si l’on enlève les rivalités avec Max Biaggi et Sete Gibernau, c’est retour sept ans plus tôt. Là encore, des écarts monumentaux, et des courses même pas si belles en réalité. Nous voyons venir quelques nostalgiques d’ici ; nous vous comprenons parfaitement, nous le sommes tout autant que vous. Pour vous convaincre, une seule solution. Allez sur YouTube, et visionnez trois, quatre courses au hasard de 2001 à 2006. Pas des manches mises en avant par la chaîne officielle MotoGP, mais des Grands Prix standards. Vous vous apercevrez que votre cerveau à totalement omis ces souvenirs pour se concentrer uniquement sur les grands duels.

 

Rivalités

 

Ensuite, nous passons à l’ère des 800cc, la fameuse. De la même manière, elle tient une place particulière dans nos cœurs car c’est la période des grandes rivalités. Premièrement, si vous n’aviez pas de moto officielle, c’était perdu d’avance. Aucun pilote satellite ne n’est imposé de 2007 à 2011, puis, sur les 1000cc, de 2012 à Assen 2016.

Les coûts ont explosé, les écarts étaient toujours aussi importants (penchez-vous sur la saison 2011 de Casey Stoner), et surtout, le nombre d’engagés était ridiculement bas. Une photo, prise au départ du Grand Prix de Catalogne 2011, avait fait grand bruit. On y voyait 15 MotoGP seulement dans cette ligne droite si large.

 

MotoGP

On se rappelle de Stoner comme d’un flamboyant, mais ceux qui l’ont vu se rappelle qu’il avait tendance à s’échapper en tête et à écraser le reste du plateau, notamment en Australie. Parfois, en bataille, souvent, seul au monde. Ici en 2012 à Motegi (où Dani Pedrosa s’est imposé avec plus de quatre secondes d’avance). Photo : Box Repsol

 

Du MotoGP, pas du Moto3 avec des 1000cc

 

Enfin, l’ère de l’ECU unique en 2016, plus grand changement depuis le passage aux quatre-temps en 2002. Amorcée avec l’introduction des CRT et des Open, cette MotoGP nouvelle génération fit un virage à 180°. Désormais, tout le monde, ou presque, pouvait gagner.

Nous ne fûmes pas fans de cette version, qui se poursuivit jusqu’en 2021. Parfois, la lecture du sport était plus que compliquée, il était impossible de saisir les dynamiques. Certaines victoires sont, encore aujourd’hui, totalement incompréhensibles. Valentino Rossi à Jerez en 2016, Brad Binder à Brno en 2020, ou Miguel Oliveira au Portugal la même année.

Depuis 2022, la suprématie de Ducati est parfaitement dosée, car nous bénéficions de belles courses, de résultats logiques, et surtout, pas de manches de Moto3. Il faut tout de même garder une certaine cohérence et ne pas tendre vers des Grands Prix qui se décideraient uniquement dans le dernier virage. Il faut que chaque tour compte, que l’on prenne du plaisir à regarder une chasse exactement comme dans les années 1980. Et c’est le cas de nos jours, par exemple, au Sachsenring ou à Jerez, deux bijoux de cette saison.

 

Conclusion

 

Il ne manque qu’une bonne vieille rivalité pour rendre le MotoGP version 2023 légendaire. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a objectivement aucune raison de se plaindre au vu du spectacle proposé ; oui, Bagnaia gagne souvent, mais c’est logique d’une part, et c’est loin d’être aussi plat qu’avec Doohan, Rossi ou Lorenzo de l’autre.

 

Sans Balance de Performance (BoP) comme en endurance automobile, sans limite de budget comme en F1, la MotoGP arrive à rendre l’Aprilia compétitive, mais aussi la KTM, la Ducati, la Yamaha et… c’est tout. Une telle diversité sans limiter le design mais juste en jouant sur le boîtier électronique est juste du génie. Photo : Michelin Motorsport

 

En clair, remercions Ducati de donner des machines compétitives à huit pilotes plutôt que de leur reprocher d’en avoir huit qui fonctionnent. Ne laissons pas nos souvenirs nous dominer, mais regardons le passé dans les yeux, comme il l’était, avec ses nombreux défauts. Sachons apprécier une catégorie amusante, attrayante, passionnante, bien plus que tout autre sport mécanique sur la planète en ce moment.

Qu’en pensez-vous ? Arrivez-vous à regretter le début des années 2010, ou d’autres périodes peut-être liées à un moment fort de votre vie ? Dites-le nous en commentaires !

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, Jorge Lorenzo : « si on n’y met pas un frein, dans quelques années on atteindra 400 km/h » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-si-on-ny-met-pas-un-frein-dans-quelques-annees-on-atteindra-400-km-h/ Sun, 16 Jul 2023 17:30:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1115296 Jorge Lorenzo apprécie le nouveau MotoGP en tant que spectateur, mais beaucoup moins lorsqu'il se souvient qu'il a été un de ses pilotes.

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Jorge Lorenzo est à présent un observateur averti pour une chaine de télévision d’un MotoGP qu’il a dominé à trois reprises avec Yamaha. Durant cette trêve estivale, il a donné son sentiment sur cette saison d’une catégorie qui a beaucoup changé depuis son départ, et notamment sous l’impulsion de Ducati qui a ouvert une nouvelle voie dans le développement technique d’une moto de course. Pour le meilleur ou pour le pire ? « Por Fuera » répond.

Jorge Lorenzo, qui tente aussi une reconversion en tant que pilote de Porsche Supercup, s’est ouvert dans les colonnes de GPOne sur les trois événements majeurs qui ont fait en sorte que le MotoGP d’aujourd’hui est bien différent de celui qu’il a connu. Il y a d’abord le nouveau format des Grands Prix dont il dit ceci : « j’aime le nouveau format MotoGP, notamment les courses sprint du samedi » dit-il. Mais tout dépend aussi de comment on le vit …  « J’en parle en tant que spectateur. Je comprends les pilotes et leurs plaintes sur l’intensité qu’ils subissent désormais lors du week-end, où tout est beaucoup plus serré ».

Le quintuple titré reconnait que « le risque de chute double ou triple » avec la nouvelle course courte du Sprint, surtout depuis que les machines « vont très vite en courbe à cause de l’aérodynamisme », ce qui le rend « un peu inquiet pour la santé des pilotes ». Cependant : « en tant que spectateur, j’aime ça ».

Jorge Lorenzo, Jorge Martin, Animoca Brands Australian Motorcycle Grand Prix

Jorge Lorenzo : « nous arrivons à un point où les MotoGP font très peur »

Ayant effleuré le sujet de l’aérodynamisme, il révèle la seconde révolution du MotoGP, sur lequel il a une idée plus arrêtée : « nous arrivons à un point où les MotoGP font très peur ». Et il avance des chiffres qui donnent effectivement le frisson : « elles ont 300 cv et atteignent 370 km /h. Si on n’y met pas un frein, dans quelques années on atteindra 400 km/h ». Pour l’instant, le record de vitesse est de l’ordre de 366.1 Km/h et il appartient à Brad Binder, sur KTM …

Pour l’Espagnol, l’organisation du championnat du monde devrait agir immédiatement et « limiter d’une certaine manière la puissance de ces motos. Je limiterais au maximum l’aérodynamisme, je l’éliminerais même complètement » précise un Jorge Lorenzo qui va ainsi dans le sens d’un certain Casey Stoner.

Il termine avec le troisième fait marquant du MotoGP contemporain : la prise de pouvoir des marques européennes : « en ce moment, c’est l’ère des marques européennes en MotoGP et non des marques japonaises ». Et il a d’autant plus son idée du comment on en est arrivé là qu’il avait prévenu son dernier employeur Honda que cela finirait par arriver… « je pense que ni Honda ni Yamaha n’ont eu un pilote vraiment sensible pour développer une moto gérable pour les autres pilotes ». Voilà Crutchlow et Bradl habillés pour l’hiver.

L’Espagnol assure que, dans sa brève période chez Honda, il a essayé de contribuer autant que possible au développement de la RC213V comme il l’avait fait auparavant chez Ducati, mais que tout a été gâché dans cet accident qu’il a subi au Grand Prix des Pays-Bas qui a sérieusement a touché son dos : « Honda m’a écouté à l’époque, j’étais au Japon pendant une semaine à travailler avec eux et nous avons fait quelques modifications sur la moto, mais j’ai eu la malchance de tomber à Assen et de me faire beaucoup de dégâts ».

« Sans cet accident, j’aurais continué avec Honda pour avoir ne moto plus adaptée à mes besoins. Cet accident à Assen a complètement changé ma mentalité. Il m’a enlevé trois ou quatre ans à ma carrière sportive » conclut un « Por Fuera » qui a aussi été subrepticement un pilote test Yamaha dont la mission a été sérieusement perturbée par la crise sanitaire.

Marc Marquez, Jorge Lorenzo, MotoGP Historical Pairs

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MotoGP, Jorge Lorenzo répond à Jack Miller : « chaque pilote se plaint un jour ou l’autre, nous devons respecter les autres pilotes » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-repond-a-jack-miller-chaque-pilote-se-plaint-un-jour-ou-lautre-nous-devons-respecter-les-autres-pilotes/ Sat, 24 Jun 2023 07:30:05 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1109386 Jorge Lorenzo a réagi aux propos de Jack Miller qui a fait part de son agacement sur certains de ses collègues qui se plaignent de leur sort.

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En pointant du doigt les pilotes qui se plaignent en ce moment un peu trop fort et souvent de leur moto, Jack Miller a déclenché une tempête à laquelle il fait néanmoins face avec conviction. Car l’Australien est resté droit dans ses bottes à Assen lorsqu’on lui a ramené le sujet sur la table. Il n’avait cité personne dans ses propos où les fustigés ont eu droit au statut de « princesse », mais au vu de la conjoncture actuelle, personne n’a été dupe sur le fait que la direction vers laquelle il fallait regarder était bel et bien Yamaha et Honda. L’argument continue à faire débat dans le paddock. La preuve, avec Jorge Lorenzo.

A présent commentateur, le quintuple Champion du Monde à la retraite n’a pas manqué l’occasion de se mêler à cette conversation animée lancée par Jack Miller sur les pilotes geignards mais bien payés, ce qui veut dire qu’ils crachent dans la soupe. Jorge Lorenzo a aussi son point de vue : « nous savons comment est Jack, quand il parle ! Parfois, il est très drôle. Mais parfois, les commentaires qu’il fait sur d’autres personnes ou d’autres équipes ne sont pas très sympathiques, surtout pour ceux qui les reçoivent ».

Jorge Lorenzo_DAZN_2022

Jorge Lorenzo : « tout le monde se plaint, tout le monde est en colère, tout le monde est chaud »

Il ajoute sur crash.net : « tout le monde se plaint, tout le monde est en colère, tout le monde est chaud. Ce n’est pas vrai que certains se plaignent et d’autres ne se plaignent pas. Si vous voyez l’histoire, chaque pilote se plaint un jour ou l’autre. Et nous devons respecter les autres pilotes ».

Sur Marc Marquez, qui aurait été la cible privilégiée de Jack Miller selon les interprétations, puisque le pilote KTM n’a jamais cité son nom à cette occasion, Jorge Lorenzo signale : « il a eu de nombreux accidents et même des blessures dans le passé. Mais une situation si difficile et si compliquée, avec un manque de feeling sur la moto ? Il ne l’a jamais eu ». Et il termine sur cette note optimiste : « c’est une nouvelle expérience. Le temps et la patience aideront Marc à récupérer ».

Marc Marquez, Jorge Lorenzo, MotoGP Historical Pairs

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MotoGP, Jorge Lorenzo prévient : « pour Marc Marquez, c’est un moment inédit » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-previent-pour-marc-marquez-cest-un-moment-inedit/ Wed, 21 Jun 2023 06:00:43 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1107942 Le coup d'un Marc Marquez nouveau en MotoGP a déjà été fait avec le retour de sa blessure au fémur, mais depuis le Sachsenring, ce sera vrai.

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Le jet de l‘éponge en plein Grand Prix d’Allemagne d’un Marc Marquez déclaré pourtant apte médicalement est un événement à marquer d’une pierre blanche dans la carrière de celui qui a toujours voulu s’aligner en compétition dans les pires conditions et de façon totalement déraisonnable. On se souviendra seulement qu’il y a trois ans, il remontait sur sa Honda quelques jours après avoir eu le fémur fracturé et opéré, une initiative qu’il a ensuite payé très cher. Mais jusqu’à exactement cette situation vécue au Sachsenring dimanche matin passé, il ne s’était pas vraiment calmé. C’est donc une entrée dans une zone inconnue qu’a fait l’octuple champion du monde en Saxe, ce qui le rendrait, à partir de maintenant, imprévisible, selon Jorge Lorenzo.

Pour comprendre ce que fait un pilote doté d’un taux d’instinct de conservation normal, il suffit de se référer à son nouvel équipier Joan Mir qui a très vite compris que rouler avec cette Honda était de se mettre en permanence en danger.  Marc Marquez ne s’y est résigné que bien plus tard, tandis que la version le mettant totalement responsable, par sa direction technique donnée, de la naissance de la RC213V la plus abominable de l’histoire du HRC fait florès.

Jorge Lorenzo, qui l’a pilotée en son temps, parle de cette moto avant d’en venir à son pilote. On lit ainsi de lui sur Corsedimoto : « c’est une moto qui fait tomber tous ses pilotes, les rendant incapables de sauver la plupart des accidents. Je ne pense pas que même Marc dans ses pires cauchemars ait imaginé un week-end comme en Allemagne, avec cinq chutes, et autant de mauvaises sensations. Cette année, dès le début, il a eu des difficultés énormes, il a eu des frayeurs énormes ». Dont acte, mais pour un tantinet équilibrer la partie, il faut rester admiratif, au vu de la situation, de la fulgurance d’un Alex Rins au Grand Prix des Amériques à Austin, d’où il est revenu avec la victoire.

Marc Marquez

Jorge Lorenzo : « psychologiquement, ce sera un test décisif pour Marc Marquez »

Une exception qui, cependant, confirme la règle du marasme qui corrode ce que l’on pensait inoxydable, soit le mental de Marc Marquez … « C’est triste, ça a l’air triste. On le voit répondre à des questions sans vraiment vouloir y répondre » constate le quintuple Champion du Monde à présent à la retraite.

Puis il précise : « vraiment psychologiquement, ce sera un test décisif pour Marc. Je pense que c’est un moment inédit pour Marc. Il a traversé des moments difficiles ces deux ou trois dernières années avec le problème de son bras au niveau physique. Mais maintenant, il s’avère qu’il subit de nombreuses chutes et séquelles physiques. En général, physiquement, il va bien. Il est de retour en bonne santé, mais il se retrouve avec la Honda la plus délicate de ces derniers temps et plus loin de ses rivaux ».

Quel Marc Marquez ressortira de cette épreuve ? « Je ne sais pas si Marc est dans la situation de se dire : ‘Attention, si je continue comme ça je peux vraiment me blesser à nouveau’ » termine Jorge Lorenzo, mentionnant ainsi un sentiment qui l’avait poussé à prendre sa retraite. Mais cela le convaincra-t-il de laisser Honda à sa triste situation ? Et chez Honda, quelle conclusion va-t-on tirer de cette conjoncture qui l’identifie comme un constructeur ayant produit une moto que tout le monde, à présent, et ses pilotes y compris, évalue comme dangereuse ?

Marc Marquez

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MotoGP, pour Jorge Lorenzo, le championnat est véritablement lancé : « c’était fondamental que Jorge Martin gagne en Allemagne, Bagnaia n’a pas l’avance nécessaire pour être détendu » https://www.paddock-gp.com/motogp-pour-jorge-lorenzo-le-championnat-est-veritablement-lance-cetait-fondamental-que-jorge-martin-gagne-en-allemagne-bagnaia-na-pas-lavance-necessaire-pour-etre-detendu/ Tue, 20 Jun 2023 05:00:37 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1107733 orge Martin a concrétisé au bon endroit au bon moment et avec la manière qu'il faut pour s'affirmer en rival de Bagnaia selon Jorge Lorenzo.

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Jorge Lorenzo s’est enthousiasmé de la belle victoire en Allemagne d’un Jorge Martin qui est aussi un peu son protégé. Commentateur pour DAZN, il a expliqué pourquoi le pilote Pramac sera un autre client que Marco Bezzecchi de la VR46. Car Jorge Martin n’est non seulement pas un pote de promo mais il a aussi une GP23, ce qui est différent de Bastianini l’an passé, et du Bez cette année, équipés d’une Desmosedici du millésime précédent qui ne peut décemment pas battre un opus de la saison en cours. Jorge Martin a donc a priori une certaine légitimité pour jouer sa carte. Mais aura-t-il les coudées franches ?

En tout cas, Jorge Martin a épaté son ainé retraité et quintuple titré Jorge Lorenzo qui raconte comment il a vécu ce Grand Prix d’Allemagne en tant que commentateur : « à certains moments de la course, Jorge s’est un peu échappé dans certaines sections mais Pecco s’est rétabli dans d’autres. Parfois, dans la descente jusqu’au 12e virage, Jorge était clairement supérieur au début de la course et au sprint, il l’était aussi dans la descente qu’au freinage, mais Pecco s’est beaucoup amélioré au cours de cette longue course ».

Il ajoute : « dans ce dernier virage, j’avais déjà dit que Pecco était meilleur, mais Jorge l’a également étudié et a réussi à ne pas perdre de temps. C’était très serré. Finalement, ce sont ces détails et le fait que Jorge ait été premier dans les deux derniers tours a fait la différence ». Et il termine : « Bagnaia a essayé jusqu’au bout. S’il n’était pas en tête du championnat, il aurait peut-être pris un peu plus de risques, mais la vérité est que Jorge Martin a tenu bon et qu’il mérite la victoire ».

Jorge Lorenzo : « Pecco Bagnaia n’est pas si détendu »

A présent, le championnat annonce un duel entre l’officiel Ducati et celui de l’équipe partenaire de la marque, Pramac, puisque Pecco Bagnaia et Jorge Martin sont séparés par 16 points. Et il y en aura 37 à prendre ce week-end à Assen dans un Grand Prix des Pays-Bas qui peut compter double moralement… Car après lui, ce sera la trêve estivale. Alors, qui virera en tête de cette première partie de campagne et ainsi partir avec un mental de fer en vacances ?

Jorge Lorenzo voit ainsi le bras de fer qui s’est engagé depuis le Sachsenring : « c’était fondamental que Jorge gagne ici. Si Pecco avait gagné, psychologiquement il affronterait la course d’Assen différemment. Il est vrai qu’il reste encore beaucoup de courses et que chaque Grand Prix est comme un nouveau monde, que chaque course présente des circonstances, un asphalte et des circuits différents, mais si Jorge continue avec la bonne forme qu’il a en ce moment lors des courses suivantes, il pourra récupérer des points à Bagnaia. A présent, Bagnaia n’est pas si détendu, il n’a pas le coussin de points nécessaire pour être détendu et il ne peut pas non plus être conservateur ». Ce sera donc aussi une guerre des nerfs …

MotoGP Allemagne Course : classement

Crédit classement motogp.com

 

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MotoGP Allemagne J2, Jorge Lorenzo : « cette Honda est une catastrophe, elle n’est pas à la hauteur » https://www.paddock-gp.com/motogp-allemagne-j2-jorge-lorenzo-cette-honda-est-une-catastrophe-elle-nest-pas-a-la-hauteur/ Sun, 18 Jun 2023 06:30:34 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1106910 Jorge Lorenzo apporte toute sa solidarité à un Marc Marquez dont la désillusion est grande ce week-end sur son Sachsenring chéri.

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Ce Grand Prix d’Allemagne devait être un tournant dans le projet Honda en MotoGP et aussi dans la relation entre le constructeur et Marc Marquez. Pourquoi ? Parce que le Sachsenring a depuis plus de dix ans toujours masqué les crises, pansé les plaies, avec la victoire au bout du tracé saxon. Cette fois plus que jamais, le scénario devait se répéter pour calmer les esprits et rassurer. Mais c’est tout le contraire qui se produit depuis l’entame de ce qui est la septième manche de cette saison qui va laisser des traces. Chez Repsol, on ne touche plus le fond, on le racle et au HRC on s’enfonce dans les abysses. Pendant ce temps, Marc Marquez chute, s’agace, et n’accroche même plus le top 10 à l’arrivée. Il reste ce dimanche pour sauver ce qui peut l’être mais l’ampleur de la débâcle déjà acté ne pourra pas passer par pertes et profits. Jorge Lorenzo compatit.

Jorge Lorenzo suit particulièrement le parcours de Marc Marquez en ce moment. Il clame à qui veut l’entendre qu’il le voit chez Ducati en 2024, mais aussi chez KTM avec Red Bull, ce qui fait sourire un Marc Marquez qui n’a cependant pas beaucoup d’occasions de rigoler en ce moment. Et Por Fuera l’a aussi remarqué. Depuis que le meeting du Sachsenring a commencé, il en est à quatre chutes, dont trois lors pour la seule matinée du samedi, avec l’accident de la FP et les deux des qualifications. Qui se sont ajoutés à celui de la P2 du vendredi.

Lorsque le Sprint a été lancé samedi après-midi, l’octuple champion du monde s’est encore fait deux frayeurs. Deux alertes qui ont été les dernières puisque le pilote Honda a ensuite décidé de rentrer, enfin, dans le rang, et finir sa course seulement onzième. Sur un tracé où il a toujours gagné.

Jorge Lorenzo a commenté dans des propos relevés sur Todocircuto : « cette moto est une catastrophe, elle n’est pas à la hauteur » commence-t-il en fustigeant la Honda. « C’est assez triste de voir Marc en fin de course devant Fabio di Giannantonio, qui n’est pas compétitif, face à la Ducati alors qu’il est plus compétitif sur ce circuit que sur d’autres. Au Sachsenring, où il a gagné 11 fois, il n’a pas l’air à l’aise du tout, seulement sur le mouillé parfois, mais sur le sec il était très mal ».

Marc Marquez

Jorge Lorenzo : « Marc Marquez semble souffrir de résignation, de colère, d’impuissance »

Le quintuple champion du monde ajoute : « il semble souffrir de résignation, de colère, d’impuissance. C’est une situation dans laquelle il est pratiquement impossible d’être calme, et il ne l’est pas. Physiquement, il va bien, mais il ne se sent pas bien avec la moto ».

Il mentionne aussi : « l’année dernière, il y a eu des changements dans son environnement et nous voyons un Marc différent, il est perçu comme nerveux. Ses actions sur la piste et en dehors le montrent, mais c’est très difficile, presque impossible, d’être serein avec cette moto qui ne marche pas et qui n’est pas compétitive ». Jorge Lorenzo termine : « je vois Marc Marquez essayer jusqu’au bout et jusqu’à ce qu’il n’ait plus de contrat avec Honda si ça ne marche plus. Mais il essaiera jusqu’au bout, je n’en doute pas ».

Marc Marquez

Jorge Lorenzo

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MotoGP, Jorge Lorenzo prophétise : « Marc Marquez ira chez Ducati en acceptant une proposition qui ne lui plaira pas » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-prophetise-marc-marquez-ira-chez-ducati-en-acceptant-une-proposition-qui-ne-lui-plaira-pas/ Thu, 01 Jun 2023 05:00:38 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1100386 Jorge Lorenzo ne lâche pas la piste Ducati pour le futur proche de Marc Marquez et il est encore un des rares à en parler.

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Jorge Lorenzo ne répond plus seulement aux interviews, car à présent, il prophétise. Sa dernière sortie qui n’est pas celle de la piste de Monaco avec la Porsche, mais bien médiatique sur motogp.com sera à retenir ces prochains mois lorsque le marché des transferts arrivera dans le « money time ». Car si certaines prédictions se vérifient, il pourra prétendre au statut d’oracle après celle de légende…

Jorge Lorenzo a ainsi mis à jour ses convictions sur ce qui va se passer bientôt en MotoGP. Et la principale est bien celle-ci : « Marc Marquez ira chez un autre constructeur. Il ira chez Ducati avec une offre dont il ne sera pas très content, mais qu’il acceptera ». Et pourquoi ? « Je ne sais pas si ce sera une équipe d’usine ou un satellite, mais après trois ou quatre ans sans victoires, sa motivation doit revenir. Il aura 31 ou 32 ans et les jeunes pilotes vont fort. Mais évidemment Marc Marquez est Marc Marquez ».

« Por Fuera » garde ainsi en vie l’idée que l’octuple Champion du Monde sera un prochain pilote Ducati, une perspective dont le taux de faisabilité est pourtant considéré par les observateurs du paddock comme encore moins grand que celle de le voir s’installer chez KTM par l’entremise de Red Bull.

 

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Jorge Lorenzo : « je pense que la nouvelle star du MotoGP sera David Munoz »

Reste que le quintuple titré n’en reste pas là. Il prédit aussi un bel avenir à David Munoz, comme à Jorge Martin et Enea Bastianini… Sur le premier cité, il annonce en effet : « je pense que la nouvelle star du MotoGP sera David Munoz. Il est très compétitif, agressif et il est aussi convaincu, il sera probablement l’une des stars du futur ».

Et sur les deux autres, il assure : « le prochain champion MotoGP sera Jorge Martin ou Enea Bastianini, mais il sera un pilote Ducati. Les gens disent que Martin pourrait aller chez Yamaha. Je pense qu’il a été un peu offensé quand Ducati a choisi Bastianini. Mais j’aime Bastianini, je pense qu’il a juste besoin d’améliorer son départ et ses premiers tours, mais c’est un animal de course, je l’aime ». Et il devrait faire son retour de blessure au prochain Grand Prix d’Italie pour enfin lancer sa saison au Mugello en tant que pilote officiel Ducati.

Jorge Lorenzo

 

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People MotoGP : Jorge Lorenzo tape le mur mais est subjugué par Fernando Alonso ! https://www.paddock-gp.com/people-motogp-jorge-lorenzo-tape-le-mur-mais-est-subjugue-par-fernando-alonso/ Mon, 29 May 2023 08:00:22 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1100033 26e lors des essais libres et qualifié 14e sur 28, le premier weekend de Jorge Lorenzo en Porche Supercup n’avait pas très bien commencé à Monaco, mais la fin a été encore pire… La Porsche 911 GT3 Cup verte de 510 ch du quintuple champion du monde a en effet connu un premier incident dans […]

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26e lors des essais libres et qualifié 14e sur 28, le premier weekend de Jorge Lorenzo en Porche Supercup n’avait pas très bien commencé à Monaco, mais la fin a été encore pire…

La Porsche 911 GT3 Cup verte de 510 ch du quintuple champion du monde a en effet connu un premier incident dans le premier tour, tout d’abord curieusement immobilisée derrière celle de Alessandro Ghiretti parti à la faute alors qu’il y avait largement la place de passer à côté, puis elle-même partie à la faute alors que les images aériennes n’ont montré aucun choc dans l’incident précédent…

 

Mais le Majorquin a sa propre version des faits et l’a partagée au micro de DAZN.

« Ça s’est mal passé, vraiment, parce que je n’ai pas fait un seul tour. Quelqu’un qui était devant moi a fait un ‘spin’ et je suis resté bloqué pendant 20 secondes. Quand je suis reparti, une partie de la voiture n’allait pas et, quand je suis rentré dans la courbe rapide, elle n’a pas tourné et j’ai touché. Première expérience à Monte-Carlo, la vérité est que c’est un rêve : C’est une  opportunité unique de partager le circuit avec la Formule 1, et aussi, après ma course, de voir sereinement ce grand spectacle. Les circuits suivants seront plus faciles. Cette fois je ferai le championnat complet, les sept courses. A Silverstone, je ne pourrai pas parce que ça coïncide avec le championnat italien, mais je ferai les autres. »

 

 

Malgré ce modeste début de saison et la contrariété évidente qui en a découlé, le pilote des Baléares a pu apprécier tout au long du weekend le spectacle de la F1 dans les rues de Monaco, et il a été en particulier impressionné par Fernando Alonso, au sujet duquel il ne tarit pas d’éloges…

« J’adore Alonso, il est exceptionnel ! Je n’ai jamais vu quelqu’un avec une telle longévité, avoir une telle motivation pour continuer année après année à essayer d’être meilleur. Il est unique, c’est pourquoi il fait les choses qu’il fait. Il a une fois de plus enthousiasmé toute l’Espagne. Je pense qu’il pourrait surprendre au départ. Faites bien attention à lui, car il songe sûrement à prendre la tête au départ. »

Fernando Alonso n’a pas pris la tête au départ mais a conservé sa 2e place acquise en qualification sur le podium, montant sur celui-ci pour la 5e fois en 6 courses.

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MotoGP, Lin Jarvis répond à Jorge Lorenzo : « seules les personnes n’ayant aucune idée sur le sujet peuvent affirmer que le pilote d’essai a un effet significatif sur le développement de la moto » https://www.paddock-gp.com/motogp-lin-jarvis-repond-a-jorge-lorenzo-seules-les-personnes-nayant-aucune-idee-sur-le-sujet-peuvent-affirmer-que-le-pilote-dessai-a-un-effet-significatif-sur-le-developpement-de-la-moto/ Sun, 28 May 2023 10:00:34 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1099970 Lin Jarvis pense comme Fabio Quartararo : avec ou sans Jorge Lorenzo la situation serait identique chez Yamaha en MotoGP.

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Ce n’est un secret pour personne, commencer par Lin Jarvis, que la Yamaha n’est plus aujourd’hui ce qu’elle a été. Et comme elle n’est pas encore ce qu’elle devrait être dans le MotoGP actuel aux nouvelles exigences techniques, la question qui domine la concernant est comment a-t-elle pu en arriver là ? Chacun y va de sa théorie dans le paddock à l’instar d’un Jorge Lorenzo qui est convaincu que tout a commencé à se déliter après son départ en tant que pilote test. Une approche que contredit aujourd’hui Lin Jarvis…

Le quintuple Champion du Monde en Grand Prix moto Jorge Lorenzo est actuellement à Monaco, non pas pour y faire l’actualité mondaine, mais bel et bien avec une combinaison et un casque pour défier les rues étroites de la Principauté au volant d’une rutilante Porsche. Avant de se faire une réputation dans ce peloton, il est toujours un nom en MotoGP, qu’il suit comme chroniqueur pour un média espagnol.

Dernièrement, en parlant de la crise actuellement traversée par Yamaha, il a commenté : « on dirait qu’ils se sont égarés. C’est dommage car je roulais pour eux en tant que pilote d’essai. Avec moi, on ne sait pas ce qui se serait passé, mais je connaissais la moto et j’aurais pu les aider à trouver une voie, pour l’évolution de la moto. Mais maintenant, ils ont un pilote d’essai différent. Les ingénieurs et les pilotes qui ont partagé le box avec moi chez Yamaha et Ducati savent à quel point je suis doué pour développer la moto et les aider à la rendre plus rapide ».

Lin Jarvis

Lin Jarvis : « je ne pense pas que nos problèmes actuels soient liés au pilote d’essai »

A cette approche, qui ne met pas à son avantage l’actuel pilote test Yamaha qu’est Cal Crutchlow, Fabio Quartararo a répondu que Jorge Lorenzo n’aurait sans doute pas pu changer le cours de choses au sein de la marque. Son patron dans le box Lin Jarvis a aussi apporté sa voix au débat, en se montrant plus clair au sujet de Jorge Lorenzo, en prenant notamment la défense de son actuel pilote test Cal Crutchlow.

Sur Speedweek, on lit ainsi : « en 2018, nous avons embauché Jorge Lorenzo. Et Fabio Quartararo a souligné au Mans que si on avait continué avec Jorge, ça n’aurait pas changé les résultats d’aujourd’hui. Je suis d’accord Fabio. Parce que nous sommes très contents de Cal. C’est un travailleur acharné, il est toujours rapide et il décrit très précisément ce qu’il ressent sur la moto ».

Jarvis poursuit : « je ne pense pas que nos problèmes actuels soient liés au pilote d’essai. Nous sommes aux prises avec des problèmes d’ingénierie et de développement. Le pilote d’essai n’est pas responsable de la conception de la moto. Seules les personnes n’ayant aucune idée sur le sujet peuvent affirmer que le pilote d’essai a un effet significatif sur le développement de la moto. C’est important d’avoir un pilote d’essai rapide qui puisse donner un bon rythme sur les pistes du Grand Prix et donner son avis. Mais le reste doit être pris en charge par les ingénieurs ».

MotoGP-Test-Sepang 2023: Cal Crutchlow agiert seit 2021 als Yamaha-Testfahrer

 

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People MotoGP : Jorge Lorenzo débute (doucement) à Monaco https://www.paddock-gp.com/people-motogp-jorge-lorenzo-debute-doucement-a-monaco/ Sat, 27 May 2023 10:30:52 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1099769 Alors que le podium obtenu par Valentino Rossi en GT World Challenge Europe, à bord d’une BMW  M4 GT3 partagée avec Maxime Martin à Brands Hatch le weekend dernier, est passé relativement inaperçu, tous les projecteurs du monde de la F1 sont braqués depuis hier sur Monaco où se déroule traditionnellement le plus glamour des […]

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Alors que le podium obtenu par Valentino Rossi en GT World Challenge Europe, à bord d’une BMW  M4 GT3 partagée avec Maxime Martin à Brands Hatch le weekend dernier, est passé relativement inaperçu, tous les projecteurs du monde de la F1 sont braqués depuis hier sur Monaco où se déroule traditionnellement le plus glamour des Grands Prix.

Et parmi les formules annexes, on trouve la Porsche Supercup, une série internationale organisée par Porsche AG qui aligne 28 Porsche 911 GT3 Cup de 510 ch aux yeux de tous les aficionados de la Formule 1 sur le difficile tracé urbain. Parmi les pilotes, on trouve un certain Jorge Lorenzo qui, après une participation en Porsche Cup Italia l’année dernière (14e position finale avec une 8e place à Vallelunga comme meilleur résultat), franchit là un nouveau cap, sur un circuit qui laisse peu de place à approximation…

En fait, le quintuple champion du monde devait débuter à Imola, toujours en prélude au Grand Prix de F1, mais les graves inondations qui ont touché l’Émilie-Romagne ont contraint à annuler l’événement, et voilà le Majorquin jeté dans le grand bain sans droit à l’erreur. Du moins, sans grosse erreur puisque l’intéressé a avoué lui-même en avoir commis une petite lors de l’unique séance d’essais libres du jeudi, touchant le mur avec la GT3 verte du Team Huber Racing, sans conséquence pour la voiture #9.

« Et bien, les essais libres sont terminés, ici à Monaco. C’est vraiment dur, très dur, plus que ce à quoi je m’attendais ! Un circuit urbain très particulier où nous ne pouvons pas faire la moindre erreur. J’en ai commis une au premier virage et j’ai touché le mur. Heureusement pour moi sans conséquences, mais j’ai quand même dû m’arrêter au box pour voir si la voiture était OK. 
Beaucoup de  drapeaux rouges, nous avons dû nous arrêter de nombreuses fois au stand, donc les 45 minutes d’essais étaient comme seulement 15 minutes, donc pas beaucoup de temps pour progresser en piste, mais une expérience très particulière.
Comme je m’y attendais, nous sommes assez loin, donc en qualification cela devrait être beaucoup plus rapide qu’aujourd’hui. »

 

 

Vendredi, seulement 30 minutes ont été accordées pour la lutte pour la pole position, et notre homme a effectivement progressé de plus de 2 secondes et réduit son écart de 4,3s à 2,9s sur le plus rapide.
Il s’élancera 24e sur la grille de départ.

 

 

La course aura lieu dimanche à 11h55, sur 17 tours.

 

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MotoGP, Marc Marquez et Honda : ce qui a changé ces dernières années https://www.paddock-gp.com/motogp-marc-marquez-et-honda-ce-qui-a-change-ces-dernieres-annees/ Fri, 26 May 2023 06:00:13 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1099416 En se penchant sur le cas Marc Marquez, Jorge Lorenzo prédit une fin d'histoire d'amour avec Honda, et il s'y connait sur le sujet.

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Marc Marquez et Honda ne sont plus la combinaison gagnante en MotoGP. L’analyse et les prévisions de Jorge Lorenzo pour l’avenir.

Par Luigi Ciamburro de Corsedimoto

Marc Marquez est revenu du Maroc après de courtes vacances avec sa nouvelle flamme Gemma Pinto. Le champion MotoGP a repris l’entraînement sur la piste d’Alcarras, au guidon d’une moto flat track et en compagnie de Diogo Moreira. Il se prépare pour le prochain Grand Prix d’Italie : sur le circuit du Mugello il n’a gagné qu’une seule fois dans la catégorie reine (2014) et atteindre l’objectif maximum ne sera pas facile dans ce championnat.

Si la condition physique de Marc Marquez est enfin optimale, on ne peut pas en dire autant de sa Honda RC213V qui cherche toujours la bonne voie technique. Jusqu’en 2019, le talent du pilote de Cervera était capable de gagner n’importe quoi et partout, maintenant ce charme semble rompu, sous les coups d’une Ducati apparemment invincible. Honda reste certainement la marque la plus forte économiquement, mais dans le MotoGP d’aujourd’hui, les constructeurs aux poches les plus lourdes ne triomphent pas toujours. « Honda est probablement l’équipe la plus forte, celle qui a remporté le plus de titres mondiaux et qui a probablement le plus gros budget, rappelle Jorge Lorenzo. « Mais l’équipe la plus forte n’est pas toujours celle qui gagne. Il faut tout faire parfaitement et il faut aussi de la chance ».

Marc Marquez

Jorge Lorenzo : « Marc Marquez est un pilote très spécial, qui a besoin de caractéristiques très spécifiques sur la moto »

Le Majorquin n’a pas eu beaucoup de chance lors de sa fin de sa carrière. Il a commencé à gagner avec Ducati alors qu’il avait déjà conclu un accord avec Alberto Puig. Chez Honda, les blessures et, en partie, l’ombre de Marc Marquez l’ont poussé à jeter l’éponge. « La Honda est une moto avec laquelle seul Marc peut gagner des championnats », a ajouté le quintuple champion dans une interview à MotoGP.com. De 2018 à aujourd’hui, le seul pilote qui a réussi à gagner une course avec la RC213V autre que Marquez est le nouveau venu Alex Rins au GP d’Austin 2023. Si nous regardons plus loin en arrière, nous devons remonter au GP de Valence 2017. « Avec Marc Marquez, ils ont remporté de nombreux titres grâce à son talent, son attitude, sa condition physique… c’est un pilote incroyable. C’est cependant un pilote très spécial, qui a besoin de caractéristiques très spécifiques sur la moto ».

L’équilibre magique entre Marc Marquez et Honda semble difficile à reconstituer après le terrible accident de Jerez en 2020. Blessures, opérations, les deux cas de diplopie ont interrompu l’évolution de la moto, les ingénieurs HRC ont perdu le fil d’Ariane. « Il semble que l’histoire d’amour entre Marc et Honda n’est plus la même, quelque chose a changé – a conclu Jorge Lorenzo-. Probablement parce que Marc avait l’habitude de gagner presque chaque année avec Honda et maintenant, après trois ans sans victoire, cet amour pour Honda est un peu terminé ». Seuls le temps et les résultats diront si quelque chose peut être sauvé ou si l’octuple champion du monde cherchera ailleurs un nouveau chapitre de son histoire en MotoGP.

MotoGP, Marc Marquez

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MotoGP France : les horaires de la fête au Mans https://www.paddock-gp.com/motogp-france-les-horaires-de-la-fete-au-mans-3/ Wed, 10 May 2023 05:00:15 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1094876 Parmi les nombreuses occasions de marquer les statistiques au Mans ce week-end, il y a celle de Ducati qui peut aussi entrer dans l'histoire.

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Avec trois victoires sur quatre en début de saison, Ducati est le grand favori de la course du Mans de ce weekend, puisque la marque s’est imposée dans la Sarthe lors des trois dernières éditions. L’enchaînement des 3 succès est un record pour le circuit français, précédemment enregistré par Honda en 1994-1995-2000 (les deux derniers non consécutifs) et en 2002-2004, et par Yamaha en 2008-2010 et 2015-2017. Pour la marque italienne, donc, la possibilité existe d’être le premier fabricant à réaliser un carré d’as. Une victoire au Mans serait aussi un autre évènement pour la firme de Borgo Panigale : ce serait la première fois qu’elle remporte quatre des cinq premières courses d’un championnat.

Le palmarès des pilotes MotoGP est quant à lui le suivant : le record de cinq victoires de Jorge Lorenzo au Mans, est inatteignable : le seul pilote actif qui a gagné trois fois sur le tracé du Bugatti est Marc Marquez, donc Jorge est en sécurité au moins jusqu’à l’année prochaine. En revanche, le leader du championnat du monde, Bagnaia, n’a jamais gagné en France et n’est jamais monté sur le podium… En cas de top 3, ce serait le 15ème circuit où il monte sur le podium, et le 11ème où il gagne.

Au Mans, un record est assuré de tenir jusqu’en 2031

Enfin pour ce qui est du record de podiums au Mans, c’est Valentino Rossi qui mène au score avec treize cérémonies aux drapeaux. Soit plus du double de celui qui est son plus proche poursuivant, Jorge Lorenzo qui en a six. Le record de podiums de Valentino est voué à rester invaincu au moins jusqu’en 2031, étant donné que, parmi les pilotes actifs, celui qui a le plus de podiums est Marc Marquez à 4…

L’événement n’est donc à rater sous aucun prétexte. Justement, voici le programme pour être fidèle à chaque rendez-vous.

Horaires du Grand Prix de France 2023

Vendredi 12 mai :

08h25 – 08h45 (20 min) : MotoE P1

09h00 – 09h35 (35 min) : Moto3, P1

09h50 – 10h30 (40 min) : Moto2, P1

10h45 – 11h30 (45 min) : MotoGP, P1

12h25 – 12h45 (20 min) : MotoE P2

13h15 – 13h50 (35 min) : Moto3, P2

14h05 – 14h45 (40 min) : Moto2, P2

15 h 00 – 16 h 00 (60 min) : MotoGP, P2

17h00 – 17h30 : MotoE Qualifications

Samedi 13 mai :

08h40 – 9h10 (30 min) : Moto3, P3

09h25 – 9h55 (30 min) : Moto2, P3

10h10 – 10h40 (30 min) : MotoGP, Essais libres

10h50 – 11h05 (15 min) : MotoGP, Qualifications 1

11h15 – 11h30 (15 min) : MotoGP, Qualifications 2

12h10 : MotoE Course 1 (8 tours)

12h50 – 13h05 (15 min) : Moto3, Qualifications 1

13h15 – 13h30 (15 min) : Moto3, Qualifications 2

13h45 – 14h00 (15 min) : Moto2, Qualifications 1

14h10 – 14h25 (15 min) : Moto2, Qualifications 2

15h00 : MotoGP Sprint (13 tours)

16h10 : MotoE Course 2 (8 tours)

Dimanche 14 mai :

09h45 – 09h55 (10 min) : MotoGP, Warm-Up

11h00 : Course Moto3 (20 tours)

12h15 : Course Moto2 (22 tours)

14h00 : Course MotoGP (27 tours)

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MotoGP, Jorge Lorenzo en est certain : depuis qu’il n’est plus sur la M1, Yamaha s’est égaré https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-en-est-certain-depuis-quil-nest-plus-sur-la-m1-yamaha-sest-egare/ Fri, 05 May 2023 15:30:40 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1093978 Jorge Lorenzo a vu le bon travail de Dani Pedrosa à Jerez et sa compétitivité intacte, ce qui lui a rappelé son poste de testeur chez Yamaha.

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Jorge Lorenzo était au Grand Prix d’Espagne comme commentateur télé et de son poste à Jerez, il a retrouvé dans les coulisses un Valentino Rossi patron de l’écurie VR46 pour mieux se souvenir du bon temps, et les deux ont pu admirer leur ancien rival Dani Pedrosa, toujours vert sur la piste avec la KTM orange. Le « Titanium » a un an de plus que Por Fuera, et sa prestation comme sa popularité intacte révélée par le public a peut-être donné des frissons au quintuple champion du monde, réveillant en lui ce qu’il était avant. Un sentiment que l’on décèle lorsqu’il parle de la situation actuelle de Yamaha, qui n’a jamais livré pire prestation de son histoire sur un tracé de Jerez qui était auparavant son jardin. Une déchéance qu’il explique notamment par son départ de la marque…

Jorge Lorenzo s’est offert une petite sortie sur l’évolution de la Yamaha ces dernières années qui devrait hérisser le poil de Fabio Quartararo et navrer profondément un Cal Crutchlow qui lui a succédé au poste de pilote test. Le Majorquin a vu le comportement des deux M1 à Jerez, un tracé considéré comme un juge de paix, un site révélateur du véritable potentiel d’une moto, et sur lequel la M1 a toujours montré de belles qualités. Mais cette saison, à ce titre, elles étaient méconnaissables.

Pourquoi ? Jorge Lorenzo donne sa réponse, en commençant par ne pas valider l’option recherche de puissance demandée par Fabio Quartararo : « Yamaha n’a jamais eu le meilleur moteur ou le moteur le plus puissant », lit-on de lui sur crash.net. « Jamais dans l’histoire » insiste même le Majorquin. « Ce n’est pas la meilleure idée d’avoir un maximum de puissance. En avoir moins, cela donne également une moto avec de bonnes caractéristiques, comme par exemple, la stabilité dans les virages. Déplacer la moto plus agile dans les virages est plus facile, plus convivial pour les pilotes ».

Jorge Lorenzo, guerrero

Jorge Lorenzo : « j’aurais pu les aider à trouver une voie, pour l’évolution de la moto »

« Il semble qu’au cours des deux dernières années, ils aient perdu les points forts mais n’aient toujours pas exactement ce dont ils ont besoin du point de vue du moteur, avec de la puissance ou de l’accélération. Maintenant, c’est une moto qui n’a plus de point fort, comme avant » regrette-t-il tout en précisant : « je ne dis pas que c’est une moto terrible parce que je suis sûr qu’elle est compétitive mais pas assez pour se battre pour le titre. Surtout quand vous avez Pecco Bagnaia, qui est très mature, et sept autres pilotes Ducati. Puis d’autres marques, comme KTM ».

Après ce constat, il en vient à sa synthèse : « on dirait qu’ils se sont égarés ». Et c’est là qu’il se remet dans le jeu : « C’est dommage car je roulais pour eux en tant que pilote d’essai. Avec moi, on ne sait pas ce qui se serait passé, mais je connaissais la moto et j’aurais pu les aider à trouver une voie, pour l’évolution de la moto. Mais maintenant, ils ont un pilote d’essai différent ». Après Fabio Quartararo voici le tour de Cal Crutchlow

Un Cal Crutchlow dont il faut se souvenir le message d’accueil du quintuple champion du monde lorsqu’il était devenu officiel qu’il le remplacerait : « ils échangent de l’or contre le bronze. Dire que je ne suis pas un bon testeur, c’est comme dire que la Terre est carrée. Les ingénieurs et les pilotes qui ont partagé le box avec moi chez Yamaha et Ducati savent à quel point je suis doué pour développer la moto et les aider à la rendre plus rapide ».

« Si nous ne parlons que de chiffres, c’est un fait qu’après avoir quitté les deux équipes, leur nombre de victoires par saison a diminué. En ce qui concerne Cal, il a été l’un des pilotes avec le moins de victoires et le plus de chutes au cours des 10 dernières années. Je pense qu’il sera un bon testeur… pour tester la dureté de la moto » avait-il conclu à l’époque… Il termine ainsi sa présente démonstration : « de l’extérieur, on dirait qu’ils se sont égarés. J’espère qu’ils retrouveront leur chemin, comme Honda, à l’avenir ».

Jorge Lorenzo Legend SPA 22

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MotoGP, Jorge Lorenzo pousse Toprak Razgatlioglu à franchir le pas : « il n’a rien à perdre parce qu’il aura toujours des portes ouvertes en WSBK pour revenir au cas où » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-pousse-toprak-razgatlioglu-a-franchir-le-pas-il-na-rien-a-perdre-parce-quil-aura-toujours-des-portes-ouvertes-en-wsbk-pour-revenir-au-cas-ou/ Fri, 05 May 2023 05:00:59 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1093839 Toprak Razgatlioglu en MotoGP, c'état une perspective qui commençait à tomber en désuétude avec que Jorge Lorenzo ne s'en mêle.

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Si Toprak Razgatlioglu commençait peut-être à se faire une raison de rester dans son domaine de prédilection qu’est le WSBK, plutôt que d’aller tenter le diable aux côtés d’El Diablo chez Yamaha en MotoGP, voilà un point de vue qui pourrait le replonger dans le doute. Il s‘agit de celui de Jorge Lorenzo qui pousse le Turc à sortir des sentiers battus et à prendre le risque, d’autant plus qu’il serait finalement calculé…

Jorge Lorenzo s’est déclaré de ceux qui aimeraient voir Toprak Razgatlioglu sur la grille de départ du MotoGP. Le quintuple Champion du Monde, dont trois fois dans la catégorie reine des Grands Prix avec la marque d’Iwata, relance la question de l’orientation de carrière du Champion du Monde 2021 de Superbike, à un moment où tous les indicateurs lui signalent de rester là où il est.

Ainsi, Yamaha, après ses deux jours de test à Jerez avec la M1, a émis des réserves par le voie de Maio Meregalli, Fabio Quartararo lui déconseille de le rejoindre dans ce qui est actuellement une galère, et son manager Kenan Sofuoglu ne l’appuie pas pour déménager du WSBK pour lequel il l’a formé, vers un MotoGP qu’il ne connait pas plus que ça. Pendant ce temps, la rumeur avance que Honda et BMW sont prêts à lui faire un pont d’or pour l’accueillir dans leur rang en 2024.

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Jorge Lorenzo : « Toprak Razgatlioglu ne pourrait pas être aussi agressif avec une MotoGP qu’avec une Superbike »

En revanche, personne ne se bouscule pour lui proposer un contrat en MotoGP. Mais la tentation est tenace, et Jorge Lorenzo l’invité à y succomber, avec ces arguments donnés au site officiel du WSBK, ce qui est un comble… « Que peut-il perdre ? Je pense qu’il aura toujours des portes ouvertes en WorldSBK pour revenir au cas où il ne parviendrait pas à être vainqueur ou Champion en MotoGP, mais il doit essayer. Son talent est si grand qu’il doit essayer et essayer de trouver la meilleure option possible, dans la meilleure équipe possible. S’il n’est pas bon, comme Ben Spies par exemple qui n’était pas aussi bon que tout le monde s’y attendait, il peut revenir en WorldSBK ».

Por Fuera ajoute : « je pense qu’il trouvera un moyen d’être compétitif sur une MotoGP. C’est une question de temps. Évidemment, les MotoGP sont devenues tellement complexes, il faut gérer tellement de choses par rapport à il y a 20 ans que tous les détails sont très importants et il faut beaucoup d’expérience pour tout comprendre et assembler toutes les pièces pour être compétitif. Il aura besoin de temps, mais il ne pourrait pas être aussi agressif avec une MotoGP qu’avec une Superbike, car c’est un type de moto complètement différent ».

Ce week-end, Toprak Razgatlioglu sera en Catalogne avec sa R1 pour tenter de contrer la Ducati d’Alvaro Bautista qui fonce déjà vers le renouvellement de son titre mondial. Il aura besoin de toute sa concentration pour ça, et devra donc se sortir cette M1 de son esprit…

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People MotoGP Jerez Espagne Jorge Lorenzo : « Márquez doit choisir entre une offre très élevée de Honda et une offre très basse de Ducati » https://www.paddock-gp.com/people-motogp-jerez-espagne-jorge-lorenzo-marquez-doit-choisir-entre-une-offre-tres-elevee-de-honda-et-une-offre-tres-basse-de-ducati/ Thu, 04 May 2023 10:30:21 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1093591 L’ancien pilote et légende MotoGP, Jorge Lorenzo, est interviewé par MOW alors qu’il se promène dans le paddock du circuit de Jerez. Il évoque la blessure de Marc Márquez, compare les temps actuels et parle de la wildcard de Dani Pedrosa. Alba Casares / Motosan.es Pour commencer et briser la glace, le magazine MOW demande […]

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L’ancien pilote et légende MotoGP, Jorge Lorenzo, est interviewé par MOW alors qu’il se promène dans le paddock du circuit de Jerez. Il évoque la blessure de Marc Márquez, compare les temps actuels et parle de la wildcard de Dani Pedrosa.

Alba Casares / Motosan.es

Pour commencer et briser la glace, le magazine MOW demande à Jorge Lorenzo de comparer la blessure de Marc Márquez avec celle qu’il avait eue à Assen en 2013, où il avait subi une fracture immédiatement opérée avant de revenir à la compétition après seulement 3 jours pour terminer 5ème de la course. Les mots du Majorquin à ce sujet : « Ce sont des moments différents en MotoGP. Dans le MotoGP actuel, une petite blessure vous fait perdre cette demi-seconde qui devient irrécupérable, vous ne pouvez pas finir dans les points ».

Il revient ensuite sur sa blessure cette année-là : « Lorsque j’ai terminé 5e à Assen, cinq ou six motos étaient compétitives et les autres ne l’étaient pas, ce qui m’a permis de terminer dans les points. Aujourd’hui, en MotoGP, il faut être à 100 %, car les jeunes pilotes sont très bien préparés et ils vous dépassent. Même Marc, qui est un phénomène, risque d’être distancé s’il n’est pas à 100%. Les doigts sont importants pour piloter une moto, mais il est certain que s’il pensait avoir plus de chances de se battre pour le championnat, il prendrait plus de risques. Comme il ne se considère pas comme rapide, il préfère prendre tout le temps qu’il peut pour récupérer. C’est aussi parce qu’il y a le Sprint et que le risque est doublé. »

Márquez et son choix : Honda à nouveau ou une nouvelle opportunité avec une autre marque ?
Sachant que la Honda actuelle n’est pas la meilleure du Championnat du Monde, que pense Jorge de ce que ferait Marc : Rester chez Honda, essayer KTM, Aprilia ou même Ducati… Le ’99’ répond : « Quand vous êtes Champion du Monde en 2019 et qu’on vous offre 4 ans à 20 millions par an avec une moto avec laquelle vous savez que vous pouvez gagner d’autres Championnats du Monde, il est difficile de dire non, surtout si les autres équipes vous offrent 5 fois moins. Je pense qu’il a pris la bonne décision à ce moment-là, mais maintenant il va devoir voir ce qui est le mieux pour lui : Accepter une offre de Honda, qui sera probablement très élevée, ou opter pour une offre assez basse avec Ducati. »

Jorge souligne une chose à propos de la marque italienne : « Ducati n’a pas besoin de lui pour gagner, alors que Marc a besoin d’elle pour gagner à nouveau. C’est pourquoi Ducati visera bas avec lui, n’offrant rien comparé aux chiffres auxquels nous étions habitués dans le passé : A Borgo Panigale, ils font surtout des contrats courts et des chiffres bas, se concentrant beaucoup sur les bonus. On ne voit plus les dix, quinze ou vingt millions qu’il y avait. »

Une possible wildcard de Lorenzo ?
Lors de la conférence de presse, Jorge Lorenzo a demandé en plaisantant à Francesco Bagnaia de lui prêter sa Ducati pour passer un bon moment, laissant peut-être entendre que Jorge aimerait faire une wildcard, comme l’a fait Dani Pedrosa, mais ce n’est pas le cas. Il dit : « Évidemment, je plaisantais avec Pecco. En outre, Dani est une personne tranquille, il aime rester à la maison et s’entraîner beaucoup. D’un autre côté, quand j’ai arrêté, j’ai complètement abandonné le style de vie que j’avais quand j’étais coureur. J’ai commencé à faire d’autres choses et on ne peut pas tout avoir dans la vie, j’ai pris mes décisions. »

Cette nouvelle condition l’a privé de quelque chose que le pilote majorquin nous raconte : « Yamaha n’a certainement pas apprécié ma décision et c’est pourquoi ils n’ont pas voulu de moi comme pilote d’essai, même si je pense que c’était une erreur : j’avais un très bon feeling avec cette moto et je savais parfaitement ce qu’ils auraient dû faire et ce qu’ils n’auraient pas dû faire, même en allant deux ou trois secondes plus lentement que les pilotes officiels. Me garder comme pilote d’essai aurait probablement eu quelques avantages, mais je respecte toutes les décisions. »

Jorge Lorenzo a en tête les rivaux de Pecco Bagnaia cette année : « Bien sûr, il y a Enea Bastianini et Fabio Quartararo, mais pour moi il y a aussi Jorge Martín, Marco Bezzecchi, Álex Márquez… Il y en a plusieurs, mais personnellement j’espère que Jorge Martín trouvera sa place en MotoGP. »

Sur le nouveau format et la nouvelle possibilité d’un avenir en MotoGP pour Lorenzo
Sur la façon dont il aurait évolué en Sprint, Lorenzo explique : « S’il y avait eu des courses de Sprint à mon époque, j’aurais gagné plus de courses le samedi que le dimanche. J’étais doué pour partir et mettre la pression dans les premiers tours, puis pour mener la course. Parfois, parce que je poussais trop fort, j’utilisais beaucoup de pneu et Márquez ou Pedrosa, qui en utilisaient moins, venaient me chercher dans les cinq derniers tours. D’un autre côté, avec la course Sprint, ils n’auraient peut-être pas pu me battre. J’aime beaucoup ce format de spectacle, mais je pense que la direction de course devrait être ferme avec les coureurs pour protéger leur vie, car le risque a doublé. »

Il est clair que remonter sur une MotoGP n’est pas dans ses plans, mais monter sa propre équipe ou gérer un pilote est une autre possibilité, à propos de laquelle Jorge Lorenzo déclare et conclut : « Cela demande beaucoup de responsabilités et cela prend du temps, trop de temps pour moi. Quand j’ai fait des choses, j’ai toujours vu grand : Me lancer dans quelque chose comme, ça ne m’excite pas vraiment. L’important pour moi est d’avoir beaucoup de temps libre et d’être heureux. Si je dois prendre certaines décisions pour être heureux, je les prendrai, sinon cela n’en vaut pas la peine. »
Lire l’article original sur Motosan.es
Alba Casares

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MotoGP, Jorge Lorenzo : « Marc Marquez ne changera jamais son approche de la course » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-marc-marquez-ne-changera-jamais-son-approche-de-la-course/ Tue, 11 Apr 2023 16:30:18 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1084438 Jorge Lorenzo donne le coup de grâce à ceux qui pensaient que les trois ans de galère traversés par Marc Marquez l'auraient changé.

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Le Grand Prix des Amériques attendu pour ce week-end sur le tracé d’Austin devrait acter le retour sur sa Honda d’un Marc Marquez remis d’une blessure physique, mais qui va devoir nerveusement gérer un paddock blessé depuis le passage à Portimao. La faute à cette mauvaise gestion dans la forme des commissaires de la FIM d’une sanction logiquement donnée après les faits du Grand Prix du Portugal, dont la responsabilité en revient à l’officiel Honda. Il a d’ailleurs reconnu ses torts en validant une punition à faire dans un Grand Prix d’Argentine qu’il n’a pas disputé puisque blessé. Les officiels ont alors pondu une autre décision mentionnant que les deux « long laps » seront à effectuer lorsqu’il reviendra sur la piste. Une modification inacceptable pour Honda qui a donc fait appel, avec une bonne chance de succès…

Reste que tout ça, à la base, vient du style de pilotage sans concession de l‘octuple Champion du Monde qui avait pourtant juré de se calmer au sortir de ses trois ans de galère avec son bras droit. Un vœu pieux assure Jorge Lorenzo qui a été son équipier chez Repsol avant de prendre sa retraite.

Stefan Bradl, le pilote test Honda qui connait bien le phénomène de Cervera avait commenté sur ce dernier : « soit Marc est génial, soit quelque chose ne va pas. C’est typique de lui. Je ne veux pas dire que les adversaires doivent avoir peur de lui, mais ils doivent certainement prendre particulièrement soin de lui. Je suis désolé pour l’expression, mais c’est juste un connard quand il sur la moto ». Marc Marquez est donc à la fois une bénédiction et un fléau, et à écouter Jorge Lorenzo on ajoutera aussi le mot fatalité. Car… « Marc Marquez ne changera jamais son approche de la course, c’est son ADN ».

MotoGP 2023. Pour Jorge Lorenzo, la sanction est la même.  de Marc Marquez viendra;  annulé mais «la direction de course devrait être plus  sévère"

Jorge Lorenzo : « ce que Marc Marquez veut toujours faire, c’est gagner »

Por Fuera explique sur motorionline : « cela lui fait toujours avoir le couteau entre les dents, mais ce qu’il veut toujours faire, c’est gagner et c’est pourquoi il risque plus. Il a la pire Honda depuis longtemps et il doit décider s’il veut continuer à courir comme ça ou changer sa façon de piloter avec moins de risques pour moins chuter et marquer plus de points. Personne ne peut savoir si Marc Marquez reviendra à sa meilleure version. S’il est en bonne forme physique, il est capable de donner le meilleur de lui-même ».

Le meilleur de lui-même chez Honda, ou ailleurs… « Ils lui ont proposé un contrat de 4 ans alors que ce n’était pas normal et que c’est beaucoup d’argent. Maintenant, les choses ont changé et Ducati est de loin supérieur. Quand viendra le temps de renouveler le contrat avec Honda, il devra évaluer s’il veut avoir une meilleure moto ou continuer avec les conditions économiques de Honda ». Ou alors, selon un rumeur qui court en Espagne, prendre un moto moins bonne que la Ducati mais moins mauvaise que sa Honda tout en étant bien payé. Soit une KTM aux couleurs de Red Bull.

Moto GP |  Jorge Lorenzo : "Marc Marquez ne changera jamais"

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MotoGP, Jorge Lorenzo : « une pénalité sévère convenait, mais pas de cette manière, Honda et Marc Marquez devraient presque certainement gagner en appel » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-une-penalite-severe-convenait-mais-pas-de-cette-maniere-honda-et-marc-marquez-devraient-presque-certainement-gagner-en-appel/ Mon, 10 Apr 2023 17:30:19 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1084273 Jorge Lorenzo rejoint la majorité des observateurs annonçant la victoire de Honda dans sa procédure d'appel sur la sanction de Marc Marquez.

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Le chroniqueur Jorge Lorenzo fait un peu plus pencher la balance de la justice sportive du côté de Honda et de Marc Marquez, qui ont fait appel du changement du libellé de la sanction des deux longs tours de pénalité que les commissaires de la FIM ont décidé d’infliger au pilote responsable du carambolage du Grand Prix du Portugal. Un accident qui a fait des dégâts puisque Jorge Martin a été touché, mais pas coulé, tandis que Miguel Oliveira a subi le plus gros de l’impact sur son corps d’une Honda en perdition. Celui par qui le scandale est arrivé, soit Marc Marquez, a aussi été blessé, les deux hommes ayant été contraints de faire l’impasse sur le Grand Prix d’Argentine…

Un Grand Prix d’Argentine expressément cité dans le libellé de la première décision des commissaires de la FIM. Ceux-ci ont ensuite été mis sur la sellette dès que l’annonce du forfait de Marc Marquez à Termas de Rio Hondo est devenue officielle. L’idée que les compteurs soient ainsi remis à zéro pour l’expédition suivante à Austin a créé une vive émotion dans le paddock, enragé par le sentiment que l’officiel Honda s’en tirait à bon compte.

Pour éteindre l’incendie, les mêmes commissaires ont alors pris une autre décision conditionnant cette fois l’exécution de la punition à la capacité du condamné à s’en acquitter, et non au simple calendrier révélant le Grand Prix suivant. Une donne fondamentalement changée qui a poussé Honda à interjeter appel pour vice de forme. L’idée généralement répandue avant Austin est que la marque et son pilote célébreront une victoire commune. Mais sur le tapis vert.

TC_Lorenzo_Marquez_2013

Jorge Lorenzo : « il n’est pas possible qu’une pénalité change soudainement d’un jour à l’autre »

Et pour cause. Les sources que l’on identifie généralement comme « proches du dossier » concordent sur le fait que Honda et Marc Marquez sont en possession de preuves pour démontrer qu’ils avaient demandé aux commissaires des éclaircissements supplémentaires pour être certains que les deux longs tours de pénalité n’auraient dû être purgés qu’à Termas… De son côté, Jorge Lorenzo a commenté : « ce qui est écrit, est écrit et ne peut pas être changé ».

Por Fuera, sur crash.net insiste sur le fait que Honda réussira son appel. « Ce n’est pas un changement juste pour Marquez, ils devraient presque certainement gagner » dit-il en ajoutant : « il ne s’agit plus de sanctionner ou non le comportement de Marc Marquez à Portimao. J’ai déjà exprimé ma pensée là-dessus et j’ai déjà dit qu’il avait commis une erreur et qu’il avait malheureusement trop souvent cette attitude en piste. Une pénalité sévère convient, mais pas de cette manière ».

Sur l’issue qui ébranlera assurément encore un peu plus la crédibilité des officiels, le quintuple titré précise : « je ne sais pas si c’est juste ou non, parce que Marquez méritait entièrement cette pénalité, mais il y avait une anomalie évidente dans les choix faits par la FIM. Donc je crois vraiment que Marc Marquez gagnera l’appel, car il n’est pas possible qu’une pénalité change soudainement d’un jour à l’autre ». Si Freddie Spencer prend une veste, il pourra se préparer à se faire tailler un costard.

Honda Racing

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La grande question : Plutôt Lorenzo ou plutôt Stoner ? https://www.paddock-gp.com/la-grande-question-plutot-lorenzo-ou-stoner/ Sat, 11 Mar 2023 19:30:15 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1069398 Par Nicolas Pascual. Lorenzo ou Stoner ? Une question étonnement serrée. Deux profils différents, mais deux monstres.

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Casey Stoner et Jorge Lorenzo. Deux monstres qui ont marqué la fin des années 2000 et le début des années 2010, cette fameuse ère sacrée. Malgré de nombreuses batailles et dépassements, les deux se sont toujours respectés. La rivalité entretenue était similaire à celle entre Valentino Rossi et Dani Pedrosa à la même période, ferme mais cordiale. D’ailleurs, les deux sont en bons termes à l’heure actuelle et l’un n’a jamais caché son admiration pour l’autre. Mais dans une époque si tendue, lequel des deux était le meilleur ? Éléments de réponse.

Cette analyse se divisera en deux parties. Tout d’abord, l’appréciation statistique, puis, l’étude plus poussée avec des exemples à l’appui. Et bien sûr, la conclusion, avec notre élu.

I) Lorenzo a-t-il une chance ?

Contrairement à une pensée assez répandue en France, les statistiques sont tout de même significatives. Il est vrai que le vieux continent est assez réticent aux chiffres à tout va, mais les mathématiques ont un avantage non négligeable : elles sont impartiales.

De ce point de vue, Stoner bénéficie d’une longueur d’avance. Sur la période 2008-2012, soit les années partagées par nos deux champions, l’Australien domine d’une tête. Certes, Jorge a été champion du monde deux fois, et finalement, c’est peut-être la seule statistique qui compte. Pour le reste, Casey s’est imposé 27 fois contre 17 pour Jorge. Le Majorquin totalise 37 podiums, et fait mieux que les 30 de Stoner. Le bilan des pole positions est étonnement serré, alors qu’on connaît la vitesse légendaire de Stoner : 30-26 en faveur de l’Australien. Les meilleurs tours en course sont aussi du côté de l’hémisphère sud, avec 23 unités contre 16. Il faut rajouter à cela que Lorenzo a couru plus souvent, et s’est présenté au départ à 85 reprises contre 81 pour Stoner.

Maintenant, il s’agit bien sûr de contextualiser ces données. De manière la plus objective possible, il semble que le contexte était assez nettement favorable à Stoner, au moins pour la comparaison. Tout d’abord, le temps fort de sa carrière s’étend – selon nous – de 2010 à 2015, tandis que celui de Stoner ne s’est jamais arrêté de 2007 à 2012,  plus centré sur la période. Gardez en tête que Lorenzo n’était qu’un rookie en 2008. Ce petit décalage de deux ans est à prendre en compte.

 

Photo : Box Repsol

Ensuite, l’environnement était lui aussi plus « aisé » pour Stoner. L’argument selon lequel la Ducati était intrinsèquement moins performante que la Yamaha se tient, mais Casey était champion du monde en titre en 2008 : ainsi, on ne peut pas être surpris et retenir ceci contre Lorenzo, qui, lui, découvrait une machine d’usine. Cependant, cet effet s’atténue en 2009 et 2010, nous vous l’accordons. De plus, l’Espagnol dut faire face à Valentino Rossi en personne, ce qui est encore une toute autre affaire. Puis, lors du passage chez la firme ailée en 2011, Stoner savait où il allait. Honda Repsol était – encore – une institution assez respectable et respectée, qui se donnait les moyens de réussir en alignant trois top pilotes, à savoir Casey, Dovizioso et Pedrosa. D’ailleurs, il y a trouvé une machine très performante et sans doute plus que la YZR-M1 partagée par Ben Spies et Jorge Lorenzo (demandez à l’Américain après Valence 2011). Cela ne va pas aider la conclusion, mais nous avons tendance à dire « égalité » quant aux statistiques après avoir pondéré, d’autant plus qu’hormis les victoires, la différence est relativement faible sur un volume de courses comme celui-ci.

II) Un débat étonnement serré

Nous avons beau retourner la question dans tous les sens, difficile de trouver une réponse rationnelle. Stoner était le plus vite, le plus explosif mais également le plus à même de commettre des erreurs. Lorenzo avait l’avantage de la régularité et de la constance, et cela était assez important à l’époque. Côté piste, les deux ont croisé le fer à de multiples reprises mais là encore, impossible de trancher. Il n’y a pas un dépassement, un freinage en particulier qui fait pencher la balance. Stoner en a placé des beaux, nous pensons par exemple à cet extérieur dans la cassure de la ligne droite de départ à Laguna Seca en 2011. Mais Lorenzo avait du répondant, comme au Mugello, toujours en 2011, avec un bijou de dépassement entre Casanova et Savelli. Les deux nous ont gratifié de grands moments comme à Silverstone en 2012, avec une magnifique passe d’armes qui sent le QI course à plein nez. De toute manière, il s’agit de deux des meilleurs pilotes de tous les temps quand l’on évoque les batailles rapprochées. Si tout le monde voit pourquoi dans le cas de Stoner, c’est un attribut très sous-coté du pilotage de Lorenzo. Quand il gagnait, l’Espagnol était souvent devant mais il excellait aussi en paquet, jusque très tard dans sa carrière (Spielberg 2018, où il fait la leçon à un Márquez encore en forme).

 

Stoner et Lorenzo, avec un intrus. Photo : Morten Jensen


III) Conclusion

La vraie différence entre les deux est sans aucun doute dans l’état d’esprit, et le comportement vis-à-vis de la presse. C’est sur ce point, en partie, que nous trancherons. Lorenzo a infiniment mieux géré son image, son mental – et ses rivalités – que Stoner, plus discret par nature. L’étude de l’histoire des sports mécaniques est formelle : le silence paie rarement. La vraie question est : si vous étiez directeur d’un team, qui voudriez-vous engager ?

Si nous avons besoins de résultats immédiats peu importe la machine, Stoner. En revanche, et dans l’absolu, Lorenzo est la réponse la plus rationnelle. Avec Jorge 2008-2012, vous êtes sûrs de faire grand bruit, d’avoir quelques exploits a minima et surtout, de bien figurer sans trop d’absences, assurément le « point faible » de Stoner en carrière (quatre saisons pleines en MotoGP seulement).

La réponse à cette question fait appel à vos préférences, c’est évident, d’autant plus que les deux ont d’énormes qualités. Pour qui opteriez-vous si vous aviez à faire un choix ? Dites-le nous en commentaires !

 

Lorenzo en mode « Black Mamba » à Laguna Seca en 2012. Photo : Raniel Diaz

Photo de couverture : Box Repsol

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MotoGP : les scooters 2 temps sont à présent interdits à l’intérieur du paddock https://www.paddock-gp.com/motogp-les-scooters-2-temps-sont-a-present-interdits-a-linterieur-du-paddock/ Sat, 04 Mar 2023 16:30:47 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1070545 Cette saison, il y aura une épuration mécanique dans le paddock des Grands Prix avec le bannissement ses scooters à moteur 2 temps.

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Le MotoGP élimine les moteurs 2 temps à l’intérieur du paddock. Bientôt, il n’y aura plus que des scooters électriques.

De Marianna Giannoni de Corsedimoto.com

Le paddock MotoGP se veut de de plus en plus vert. Les camions, les énormes camping-cars ne sont certainement pas électriques, au contraire. Ils sont de plus en plus nombreux à mesure que les déplacements se multiplient, donc parler de tournant écologique est un peu risqué, mais le MotoGP envoie tout de même un signal fort. Dès 2023, les scooters 2 temps seront totalement interdits à l’intérieur du paddock, alors qu’à partir de l’année prochaine, selon toute vraisemblance, seule l’utilisation des scooters et des trottinettes électriques sera autorisée.

Chaque pilote dispose d’un pass scooter. Le véhicule est utilisé pour les différents déplacements à l’intérieur du paddock, donc entre l’accueil, le box, le centre médical, le camping-car… Les équipes disposent également d’une voie pour se déplacer également dans les zones « hors-piste » et d’une voie de service pour le paddock. Les scooters sont aussi couramment utilisés par les photographes qui sont peut-être les plus pénalisés car ils ne peuvent pas compter sur des sponsors.

Stoner scooter

Le 2 temps et hors de son temps lorsqu’il faut promouvoir un mode de vie éco-durable

Les 2 temps étaient en fait assez rares ces dernières années, mais certains étaient toujours là. Les scooters 4 temps seront encore tolérés mais pour une courte durée. Depuis quelque temps, la plupart des équipes ont choisi les trottinettes électriques. Ducati a conclu un accord avec Vmoto l’année dernière pour fournir des scooters électriques dans le paddock pour l’équipe MotoGP et Aruba Racing en World Superbike.  Entre autres choses, Vmoto compte parmi ses ambassadeurs Jorge Lorenzo qui a promu une nouvelle génération de véhicules électriques.

Aprilia a utilisé le scooter Piaggio1. Le sponsor MotoE de Gresini est Felo, une entreprise chinoise qui produit des véhicules électriques et utilise et fait logiquement la publicité de leurs scooters. En Moto2 Fantic est très fort dans le secteur des scooters électriques donc le paddock pourrait représenter une vitrine importante pour ses véhicules. L’équipe SIC58 utilise des moteurs électriques depuis un certain temps et cette année, elle change de fournisseur et en aura de nouveaux du Mugello. Les nouveaux scooters sont de plus en plus petits, plus pratiques, plus silencieux : le moyen de transport idéal au sein d’un paddock qui entend promouvoir un mode de vie éco-durable.

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Marianna Giannoni

Scooters électriques dans le paddock MotoGP, Sic58

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People MotoGP, Jorge Lorenzo : « Valentino Rossi savait être sympathique à la télé. Moi, non » https://www.paddock-gp.com/people-motogp-jorge-lorenzo-valentino-rossi-savait-etre-sympathique-a-la-tele-moi-non/ Sat, 25 Feb 2023 11:30:29 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1068368 À la télévision espagnole, Jorge Lorenzo parle de sa nouvelle vie après ses adieux au MotoGP, mais il est impossible d’oublier son passé de pilote. Luigi Ciamburro / Corsedimoto.com Jorge Lorenzo a visité plusieurs villes d’Espagne pour participer à divers événements médiatiques et sportifs. Lors de la saison 2023, il franchira une nouvelle étape dans […]

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À la télévision espagnole, Jorge Lorenzo parle de sa nouvelle vie après ses adieux au MotoGP, mais il est impossible d’oublier son passé de pilote.

Luigi Ciamburro / Corsedimoto.com

Jorge Lorenzo a visité plusieurs villes d’Espagne pour participer à divers événements médiatiques et sportifs. Lors de la saison 2023, il franchira une nouvelle étape dans sa carrière de pilote après s’être retiré du MotoGP en 2019. Le Majorquin participera à la Porsche Super Cup avec l’équipe Huber Racing, mais il lui est impossible d’oublier ce qu’il a fait pendant ses nombreuses années en MotoGP, remportant cinq titres de champion du monde et offrant des journées passionnantes grâce à la rivalité alors exacerbée avec Valentino Rossi.

Après 18 saisons, il a décidé de prendre sa retraite, compte tenu des résultats peu encourageants sur la Honda et des blessures constantes. Dans l’émission « La Roca », l’ancien pilote de MotoGP a confirmé qu’il s’était retiré pour profiter des loisirs de  la vie après des années difficiles et éprouvantes. Il avait l’habitude de voyager d’un bout à l’autre du monde pour participer à des Grands Prix, et l’a aujourd’hui pour des loisirs ou des engagements professionnels. « Je voyage plus maintenant que lorsque je faisais de la course. J’aime voyager et découvrir de nouveaux endroits. Quand je courais, j’allais de l’aéroport au circuit et j’y restais trois jours. Maintenant, quand je voyage, je voyage. Je reste sur place pendant quinze jours et je découvre l’endroit du mieux que je peux. »

La nostalgie du MotoGP…

Cependant, ces sensations que seules une victoire et une course peuvent procurer lui manquent, l’adrénaline de l’attente, les moments avant l’extinction des feux, les dépassements à la limite, les défis au corps à corps. Des émotions qu’il a choisi de mettre de côté mais qui ont laissé une trace indélébile dans l’esprit de Jorge Lorenzo. « Ce qui me manque le plus, c’est la victoire. Je crois que l’on naît compétiteur à cause de la génétique. À l’école, j’inventais des jeux avec mes amis pour les battre. » Depuis que Jorge Lorenzo et Valentino Rossi ont quitté le MotoGP, une autre ère semble s’être ouverte.

Finies les grandes tensions et les batailles, la diplomatie prend le dessus à l’ère des médias sociaux. « Il y a différents types de pilotes : ceux qui sont plus sympathiques et s’entendent avec tout le monde et ceux qui sont plus avec l’équipe. » L’autocritique ne manque pas, mais il n’a pas de regrets et ne changerait rien s’il pouvait revenir en arrière. « Parfois, j’avais tout faux, mais pour le meilleur ou pour le pire, j’ai toujours dit ce que je pensais. » D’un autre côté, ce n’était pas facile de partager le box pendant tant d’années avec un personnage ‘incommode’ comme Valentino Rossi… « Il savait comment être sympathique devant les caméras, moi je n’y arrivais pas. »

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Luigi Ciamburro

 

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Rétrospective : Qu’est ce qui rendait Jorge Lorenzo si spécial ? https://www.paddock-gp.com/retrospective-quest-ce-qui-rendait-jorge-lorenzo-si-special/ Mon, 13 Feb 2023 19:30:15 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1064559 Jorge Lorenzo tient une place particulière dans l’histoire du sport moto. Il a longtemps été l’antagoniste principal, le « mauvais garçon » dans le récit. Mais finalement, qu’est ce qui le rendait si spécial et pourquoi manque-t-il au MotoGP actuel ? Ensemble, tentons de répondre à cette question. I) Un pilotage parfait ? Commençons par là. Lorenzo, c’était avant […]

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Jorge Lorenzo tient une place particulière dans l’histoire du sport moto. Il a longtemps été l’antagoniste principal, le « mauvais garçon » dans le récit. Mais finalement, qu’est ce qui le rendait si spécial et pourquoi manque-t-il au MotoGP actuel ? Ensemble, tentons de répondre à cette question.

I) Un pilotage parfait ?

Commençons par là. Lorenzo, c’était avant tout un talent sans commune mesure. Son pilotage sans défaut lui permettait de réaliser des prouesses. Dans un bon jour, personne ne pouvait rien contre « Por fuera », et nombreux s’y sont cassés les dents. Grosso modo, son style consistait en une forme pure, sans à-coups, avec, comme résultat, une vitesse de passage en courbe effarante. Les qualités du quatre cylindres en ligne crossplane Yamaha lui permettaient d’être inatteignable en virages. Jorge pouvait passer tous les tours au même endroit, et cela était particulièrement marquant depuis le bord de piste. Sa régularité est à étudier dans toutes lés écoles de pilotage, toujours dans le même dixième de seconde sur plus de vingt boucles.

Des qualités de métronome qu’il a su adapter aux pneus Michelin et à l’E.C.U unique en 2016 (victoires au Qatar, au Mans et au Mugello avec la manière, entre autres), mais aussi à la Ducati, qui, une fois ajustée selon ses envies, était une prétendante à la victoire. Quand tout allait bien et qu’il se trouvait sur l’un de ses circuits favoris, il était quasiment impossible de le dépasser. D’ailleurs, sur la période 2009-2015, tous y sont passés et personne n’a vraiment trouvé la solution. Bien sûr, cela pouvait se gâter quand le weekend n’allait pas dans son sens, notamment sous la pluie après son accident à Assen en 2013. Mais globalement, il ne comptait aucun point faible : vitesse intrinsèque (qualifications comme rythme de course), dépassements (un aspect très sous-côté de son profil), fort sur les freins mais aussi à l’accélération, l’un des meilleurs Q.I course de tous les temps… il était en avance sur son époque. Aujourd’hui, nombreux sont les pilotes qui jouissent de caractéristiques similaires, et l’on retrouve facilement du Lorenzo en Quartararo, Bagnaia et Martín.

 

Photo : Jerko Scholten


II) Une image soignée

La principale différence avec tous les pilotes actuels se trouve ici. Lorenzo, sans doute inspiré par Valentino Rossi, était très penché sur l’esthétique. Ainsi, il développa un univers visuel fort, marqué, auquel il était facile de s’identifier. Nous pouvons le passer en revue, à commencer par son signe distinctif, une croix entourée d’une flèche. Ces marques datent d’un autre temps, où les pilotes de Grands Prix (motos et autos) apposaient une signature particulière sur le casque pour qu’il soit reconnaissable immédiatement, sans sponsors. Cet insigne, le « Por fuera » (« par l’extérieur » en français) rappelait son dépassement sensationnel lors du Grand Prix du Brésil 2003, où il passa plusieurs pilotes par l’extérieur.

Ensuite, le folklore Lorenzo s’élargit avec le Mamba, ce serpent très dangereux qui inspira la légende du basketball Kobe Bryant. Il déclina ses casques en rapport au reptile en deux versions, à savoir le « Black Mamba » et le « Green Mamba » quelques années plus tard. Globalement, seul Rossi rivalise avec ses décorations de casque. Nous ne comptons pas les références à l’espace, avec, cela va sans dire, le « Lorenzo moon », directement copié sur le design d’un casque d’astronaute, et repris à Indianapolis en 2015 pour une deuxième version. Le développement de cet univers se poursuit jusqu’à l’établissement d’une philosophie, à savoir le « marteau et le beurre », ou « martillo y mantequilla » en espagnol. Lorenzo se voulait souple comme le beurre, mais aussi dur comme le marteau quand il s’agissait d’asséner un coup à toute la grille. Une symbolique qui a peut-être inspiré Lewis Hamilton et son « Hammer time ». Nous ne pouvons même pas évoquer ses célébrations, aussi iconiques les unes que les autres, du « man on the moon » à Laguna Seca jusqu’au spectateur de cinéma au Mans. Aujourd’hui, les pilotes pensent moins à façonner leur image et c’est assez dommage, car cela permet d’ancrer des souvenirs forts dans les mémoires des fans, et de durer même après la retraite. Jorge n’a pas simplement traversé les années, il a fait plus que cela, en marquant une époque de son empreinte originale.

 

Les quatre fantastiques, avec Jorge Lorenzo en tête, comme souvent d’ailleurs. Photo : Box Repsol


III) Son caractère

De nos jours, beaucoup déplorent le manque de rivalité en MotoGP. D’ailleurs, nous reviendrons bientôt sur cette question que nous estimons particulièrement importante. Lorenzo avait un caractère à part ; il ne désirait pas plaire au plus grand nombre, et se moquait d’être vu comme le méchant. Sa rivalité avec Rossi (sans aucun doute le pilote le plus adulé de toute l’histoire des Grands Prix) est encore dans toutes les têtes. Mais cela n’a été possible que grâce au talent de Jorge, d’une part, mais aussi à son caractère. En effet, Valentino a trouvé son adversaire parfait en Lorenzo.

Contrairement à Márquez, « Por Fuera » n’hésitait pas à chatouiller Vale’ sur son propre terrain, en conférence de presse, devant tout le monde. Sifflé sur tous les podiums, il n’en avait que faire, et incarnait le rôle du méchant à la perfection. Cet aspect presque théâtral était générateur de passion, car nous avions l’impression d’assister à une bataille de géants au vu du niveau affiché. Cette arrogance maîtrisée couplée à ce soupçon de mauvaise foi profitait au spectacle MotoGP, qui n’est pas qu’une question de dépassements.

C’est pour cette même raison que Rossi a toujours respecté Lorenzo, et que les deux se sont « officiellement » réconciliés après le Grand Prix de Catalogne 2018. Aujourd’hui, soit près de 10 ans plus tard, nous affirmons que cette rivalité est la deuxième plus grande de l’histoire des sports mécaniques derrière celle de Senna et Prost, et pas seulement parce que Rossi et Lorenzo s’échangeaient les coups en piste : Jorge s’est élevé, seul contre tous, face au plus grand.

Voici quelques éléments qui peuvent vous aider à comprendre qui était Jorge Lorenzo, et encore, nous n’avons pas parlé de son palmarès incroyable, ses exploits (Le Mans 2008, Assen 2013, entre autres) ou de son autre grande rivalité avec Dani Pedrosa, beaucoup plus profonde. Peut-être pour un autre épisode ? Dites-nous ce que vous pensiez de Jorge en commentaires !

 

Lorenzo et Pedrosa, meilleurs ennemis. Photo : Box Repsol

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Parlons MotoGP : Peut-on se fier aux essais hivernaux ? https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-peut-on-se-fier-aux-essais-hivernaux/ Sun, 05 Feb 2023 19:30:10 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1062947 Le « shakedown test » de Sepang est lancé. À l’occasion du premier déverminage de l’année, nous avons décidé de nous pencher sur un sujet qui, chaque année, trotte dans toutes les têtes. Est-il pertinent de se fier aux résultats des tests de Sepang, afin de prévoir qui va réussir sa campagne ou non ? I) À savoir […]

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Le « shakedown test » de Sepang est lancé. À l’occasion du premier déverminage de l’année, nous avons décidé de nous pencher sur un sujet qui, chaque année, trotte dans toutes les têtes. Est-il pertinent de se fier aux résultats des tests de Sepang, afin de prévoir qui va réussir sa campagne ou non ?

I) À savoir

Revenons sur quelques évidences pour commencer. Les essais de Sepang, qui se dérouleront du 10 au 12 février, sont désormais une tradition. Le circuit malaisien, au calendrier depuis 1999, est parfait pour essayer, mettre au point, faire douter les ingénieurs. Son profil « Formule 1 » offre une grande variété de virages, et bien sûr, deux lignes droites immenses pour faire cracher les chevaux.

Nous ne vous apprenons rien : Tous ne testent pas les mêmes pièces, et tous ne poussent pas au maximum comme sur des tours qualifs. Certains vont préférer les « long runs », soit de véritables simulations de courses, tandis que d’autres vont travailler sur un aspect particulier du châssis ou du moteur. Cependant, une dynamique intéressante se dégage.

 

Vous souvenez-vous de Casey Stoner, lors des essais de Sepang en 2017 ? Photo : Michelin Motorsport


II) Jetez-y un œil

Pour réaliser cette petite étude, nous avons regardé tous les résultats des tests malaisiens depuis 2017, jour par jour. Et les résultats sont pour le moins …étonnants. Tout d’abord, revenons sur le symbole des essais, celui qui trône fièrement sur la photo de couverture : Maverick Viñales. Longtemps, son patronyme était associé à une blague, qui consistait à dire qu’il était le champion du monde des essais hivernaux. En effet, il y avait une grande différence entre ce qu’il montrait en hiver et pendant la saison. Il avait par exemple écrasé les sessions en 2017, pour ses débuts avec Yamaha, et s’était montré en vue lors des tests 2018 puis 2019. Au final, sa carrière chez les bleus aura été décevante. C’est l’exception qui confirme la règle. D’une manière générale, le profil de Viñales est très difficile à appréhender, essais ou pas.

Vous pensez peut-être qu’il était le seul à chasser le chrono, tandis que les autres étaient plus portés sur le développement des pièces et les sorties plus longues. Sauf que cet argument ne tient pas, c’est le premier enseignement de cet article : À Sepang, les top pilotes sont à fond, et réalisent tous au moins un très bon chrono sur les trois jours. En 2022, Enea Bastianini dominait la feuille de temps, en 1’58’’131, soit à moins d’une demi-seconde de la pole record de Jorge Martín effectuée neuf mois plus tard. Et ce n’est pas comme s’il était le seul, avec 18 pilotes dans la même seconde.

 

Bastianini, pas si imprévisible que ça ? Photo : Michelin Motorsport


Deuxièmement, et contrairement à ce que nous pensions, le fait que tous jouent le jeu et essayent de faire a minima quelques tours à 100 %, aide à se faire une idée des forces en présence. En 2017, par exemple, Johann Zarco s’était montré solide et il convertit l’occasion pendant l’année, réalisant une excellente campagne en tant que rookie. À l’inverse, Jorge Lorenzo peinait déjà, et ceci aussi se matérialisa quelques semaines plus tard. Justement, « Por Fuera » s’illustra lors des essais 2018 et cette fois, répondit présent avec trois victoires sur Ducati. Nous retrouvions aussi Cal Crutchlow aux avant-postes, comme au début de saison où il mena le championnat le temps de quelques courses.

En 2019, il fallait prévoir Álex Rins, 4e du général après de bons essais, mais aussi Danilo Petrucci, auteur d’une campagne solide avec une splendide victoire au Mugello. Le début d’année 2020 laissait entrevoir la piste Quartararo, qui, si elle se confirma en début de saison, tourna au vinaigre par la suite. L’exemple 2022 est le plus criant, avec Bastianini et Aleix Espargaró devant, soit les deux outsiders de la saison.

III) Conclusion

Au vu des nombreux exemples cités précédemment, nous pensons que la prise en compte des tests de Sepang dans un pronostic est pertinente. Il faut faire attention à un homme en particulier, Marc Márquez, qui traîne toujours dans le top 10 sans jamais être en tête. Et ce qu’il domine la saison par la suite (2018) ou pas (2022). En tout cas, cela permet souvent de révéler l’outsider de la saison plus que le champion du monde.

De ce point de vue, nous comptons sur Jorge Martín et Brad Binder, qui, selon nos dires, pourraient jouer les trouble-fête en 2023. Et vous, qui attendez-vous du côté de Sepang ? Pensez-vous que les essais veulent dire quelque chose ? Dites-le nous en commentaires !

 

« L’indicateur Sepang » avait fonctionné pour Jorge Lorenzo, en 2017 puis 2018. Photo : Michelin Motorsport

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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