Brad Binder Archives - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/pilotes/brad-binder/ Toute l'actualité du MotoGP ! Thu, 25 Jan 2024 15:07:33 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.paddock-gp.com/wp-content/uploads/2019/06/cropped-logo_PADDOCK-GP-512-2-32x32.jpg Brad Binder Archives - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/pilotes/brad-binder/ 32 32 Rétro : Champion du monde sur une moto privée ? https://www.paddock-gp.com/retro-champion-du-monde-sur-une-moto-privee/ Sat, 27 Jan 2024 19:30:49 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1160321 Par Nicolas Pascual. Jon Ekerold est une légende, champion sur une moto privée. Retour sur une histoire passionnée et passionnante.

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Champion du monde sur une machine privée. Peu l’ont fait au cours de l’histoire. Ekerold, véritable génie du pilotage, est de cette caste. Né en 1946 à Johannesbourg, il est l’un des rares pilotes africains à s’être imposé de manière durable, qui plus est, sur une machine privée. Aujourd’hui oublié, son profil de passionné est atypique, témoin d’une époque révolue. Retour sur l’histoire d’un grand.

Durant sa jeunesse, Jonathan est attiré par l’automobile. Une passion bien aidée par son oncle, pilote renommé. À 21 ans, il se tourne vers les deux-roues. Ceci peut paraître tardif pour les observateurs les plus récents, mais ce n’était pas si rare à cette époque. Immédiatement, c’est le coup de cœur ; « Jon » est piqué. Sa passion pour la moto n’a d’égal que sa ferveur pour la mécanique. Ekerold préfère « mettre les mains dedans » plutôt que de regarder faire, si vous préférez. Doté de bonnes connaissances techniques, il prépare seul ses machines pour disputer des courses au niveau national.

Son talent inné ne tarde pas à se révéler. Inscrit dans une course internationale en 1972, il arrive à vaincre le jeune Barry Sheene, déjà en mondial. Ceci aide grandement à gravir les échelons, mais ne donne pas de sponsors pour autant. Jon décide de participer au mondial 350cc 1975, le temps de deux manches. Il faut noter que ce dernier se déplace par ses propres moyens et effectue lui-même l’entretien et la réparation de sa Yamaha. Un trait d’ores et déjà remarqué à cette période, mais finalement assez fréquent en milieu et bas de tableau.

 

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La Yamaha TZ350 privée utilisée pendant la saison 1977. Photo : Yamaha Community

 

Le truc, c’est que Jon ne vise pas les places d’honneur. Dès son premier engagement en Autriche, il coupe la ligne en deuxième position derrière Hideo Kanaya. Le sud-africain voit les choses en grand pour 1976, avec une entrée en 250cc, en 350cc ainsi qu’en 500cc, catégorie reine. En peine, il fait le choix d’oublier la 500cc en 1977. Le premier succès vient à point, lors du Grand Prix de France catégorie 250cc. Il faut rappeler que notre larron se débrouille quasiment seul, aidé seulement par quelques préparateurs n’ayant pas de rapports directs avec l’usine.

Jon est fidèle à Yamaha. Ainsi, les années se suivent et se ressemblent. Globalement, il figure bien mais ne peut rivaliser avec les machines officielles. La fin des années 1970 marque le déclin de la période « Continental Circus », tant aimée par les fans. Le sport se professionnalise de plus en plus, mais reste ouvert pour les passionnés comme Ekerold. Il fallut attendre le milieu des années 1980 et l’influence de Kenny Roberts, entre autres, pour voir le sport changer radicalement.

 

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Jon Ekerold dans ses œuvres. Photo : Yamaha Community

 

Revenons-en à Jonathan. En 1980, il lâche ses Yamaha pour … des Bimota-Yamaha 350cc. Bimota, constructeur italien, possédait la technologie pour intégrer les moteurs 250cc et 350cc. Jon, toujours en temps que privé, roule merveilleusement bien en ce début d’année. Une nouvelle victoire en France, suivie d’un succès à Assen lui confèrent un statut de favori. Le légendaire Anton Mang, pourvu d’une Kawasaki 350cc officielle, ne lâche pas l’affaire. En arrivant sur le Nürburgring, les deux hommes sont à égalité parfaite. Qui, de David ou de Goliath, sera titré ?

La réponse ne tarde pas à arriver. Jon est l’auteur d’un départ canon, déposant littéralement ses adversaires, Mang y compris. En feu, il bat le précédent record du tour de plus de quatorze secondes (!), abattant même le temps de qualifs’ de Kenny Roberts en 500cc. Sur une autre planète, tout simplement. Jon devient donc le premier privé à s’emparer de la 350cc, en s’imposant devant l’officiel Anton Mang, sur ses terres ; un exploit absolument ahurissant. Conscient de sa supériorité, le sud-af’ remet son titre en jeu en 1981.

Cette fois, Mang était sur ses gardes : Ekerold ne peut rien faire face à la tornade d’outre-Rhin. Une belle place de vice-champion du monde lui tend tout de même les bras. Les deux saisons suivantes sont moins joyeuses. Passé chez Cagiva en 500cc, la mayonnaise ne prend pas. Après neuf années au plus haut niveau, Jon raccroche le cuir pour s’attribuer une concession Yamaha dans son pays natal. Une retraite bien méritée pour un champion passionné par son sport tout entier. Passé par le Tourist Trophy et le Grand Prix d’Ulster, ce dernier ne pouvait s’empêcher de courir. La preuve que la vie sait aussi récompenser ceux qui dédient leur vie à une cause, peu importe sa nature.

Gardez-vous des souvenirs de ce pilote ? Dites-le nous en commentaires !

 

Ici à Assen en 1980, terre de légendes. Photo : ANEFO

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MotoGP, Brad Binder : « j’aime courir, c’est tout ce que je veux faire », et surtout les Sprints https://www.paddock-gp.com/motogp-brad-binder-jaime-courir-cest-tout-ce-que-je-veux-faire-et-surtout-les-sprints/ Mon, 22 Jan 2024 06:00:19 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158795 Brad Binder est un sud-Africain qui oublie le mal du pays lors de la saison MotoGP en faisant des Grands Prix. Il veut donc en faire beaucoup.

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Alors que certains de ses collègues s’interrogent sur l’inflation du nombre des courses au calendrier par ailleurs dopée par un nouveau format introduisant des courses Sprint, à la philosophie aussi décriée, Brad Binder, lui, ne se pose pas de question. Il est là pour courir et il apprécie de le faire le plus souvent possible. Surtout lors des Sprints …

Brad Binder l’avoue, il est un véritable fan de la Sprint Race, une compétition introduite avec le nouveau format qui a caractérisé la saison dernière en MotoGP. Une course avec une longueur et des points à prendre réduits de moitié par rapport à la course classique de dimanche.

Le pilote sud-africain a remporté les courses « courtes » à Termas de Rio Hondo et Jerez, faisant de lui le troisième meilleur pilote de la saison en référence aux courses du samedi. « J’avais le sentiment que la course sprint était plus exigeante physiquement, car dans la course principale, il faut faire attention à l’usure des pneus et à ces choses-là, alors que le sprint est en mode attaque dès le premier tour » analyse l’officiel KTM sur Speedweek.

Brad Binder : Concentration totale sur la formation de départ

Brad Binder : « je ne peux pas rentrer chez moi chaque semaine. Je suis essentiellement en Europe de janvier à décembre »

« Cela ressemble à une séance de qualification de dix ou douze tours. Et honnêtement, je préfère le sprint parce que j’aime plus pousser jusqu’aux limites que d’essayer d’aller jusqu’au bout avec les pneus » mentionne encore le Sud-Africain.

Et sur les 44 courses qui sont à présent au programme d’une campagne en MotoGP ? « Cela fait beaucoup de courses » reconnait-il avant d’ajouter : « mais j’ai une attitude différente des autres pilotes, car je ne peux pas rentrer chez moi chaque semaine. Je suis essentiellement en Europe de janvier à décembre. Pour moi, il s’agit de courir, de performer et d’effectuer mon travail. J’aime courir, c’est tout ce que je veux faire ». Une position qui est partagée par son équipier Jack Miller, qui, comme lui, ne rentre pas chez lui souvent puisqu’il est Australien …

MotoGP |  Binder : « Je préfère les courses Sprint aux courses du dimanche »

MotoGP décision

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MotoGP : KTM toujours plus ouvert nous montre sa RC16 dénudée https://www.paddock-gp.com/motogp-ktm-toujours-plus-ouvert-nous-montre-sa-rc16-denudee/ Thu, 18 Jan 2024 11:30:35 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158703 Nous vous en avions déjà fait part, depuis cet été KTM a décidé d’autoriser ses mécaniciens à travailler sur les motos sans carénage devant les objectifs des photographes. La raison, toute simple, est que le grand patron Stefan Pierer est suffisamment fier de la technicité de ses RC16 pour les montrer aux passionnés de la […]

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Nous vous en avions déjà fait part, depuis cet été KTM a décidé d’autoriser ses mécaniciens à travailler sur les motos sans carénage devant les objectifs des photographes.

La raison, toute simple, est que le grand patron Stefan Pierer est suffisamment fier de la technicité de ses RC16 pour les montrer aux passionnés de la marque autrichienne. D’un autre côté, il doit croire les vertus de l’espionnage très limitées, au niveau actuel du MotoGP où tout se joue à quelques millimètres et à l’intérieur des moteurs…

Pour notre part, nous ne nous sommes pas privés de mitrailler les machines de Brad Binder, Jack Miller, Augusto Fernandez et Pol Espargaro ainsi dénudées dans leur box, même si les prises de vues sont en conséquence presque toujours de trois quarts arrière.

Presque…

Aujourd’hui, KTM va un peu plus loin, puisqu’on ne peut pas croire que les photos présentées ci-dessous serait le fruit d’une fuite malencontreuse…

Abba Motorcycle Equipment, un constructeur britannique d’un lève-moto, a été contacté par KTM pour fournir son produit et, pour le remercier, la firme autrichienne lui a fait parvenir quelques photos, photos que l’intéressé a rediffusées sur les réseaux sociaux.

« Nos stands et nos élévateurs sont utilisés par les concessionnaires de motos, les fabricants, les forces de police et les équipes BSB, pour n’en citer que quelques-uns, mais quand l’une des premières équipes de MotoGP vous appelle, vous savez que vous devez faire quelque chose de bien ! Regardez le Sky Lift d’Abba levant une moto de MotoGP KTM. Merci aux responsables du département aérodynamique de KTM en Autriche d’avoir partagé ces photos avec nous. Apparemment, ils sont très impressionnés par le Sky Lift ! »

Belle trouvaille de Taufik  of BuitenZorg pour le plaisir des yeux, même s’il s’agit simplement du cadre acier (qui plus est, apparemment assez ancien) et non carbone, malgré l’aileron arrière et les dérives de bras oscillant dernière génération pour des essais en soufflerie !

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MotoGP : KTM annonce la date de la présentation de ses troupes 2024 https://www.paddock-gp.com/motogp-ktm-annonce-la-date-de-la-presentation-de-ses-troupes-2024/ Thu, 11 Jan 2024 21:00:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157911 C'est au tour de KTM d'annoncer la date de la présentation de ses troupes. Elles auront eu l'occasion avant ça de tourner à Sepang ...

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Le team Red Bull KTM a annoncé officiellement que sa présentation pour la saison MotoGP 2024 aura lieu le 12 février. Le fabricant autrichien est le troisième à dévoiler ses plans parmi les équipes d’usine, après Ducati, dont l’événement de lancement aura lieu le 22 janvier à Madonna di Campiglio et Yamaha Racing qui présentera Fabio Quartararo et Alex Rins début février sur le Sepang International Circuit le 5 février.

Cette année, l’équipe autrichienne comptera à nouveau sur les pilotes Brad Binder et Jack Miller pour progresser et se battre pour les titres. La présentation sera numérique, mais l’heure précise n’a pas encore été annoncée. Cependant, on notera que la date retenue a été le 12 février, soit le lundi de la semaine suivant le test MotoGP de Sepang prévu du 6 au 8 février.

Jack Miller : Le look final de la RC16 2024 sera présenté en février

KTM est le troisième constructeur à révéler sa date de présentation

En plus de KTM, Yamaha et Ducati, on sait également que Gresini lancera son équipe le 20 janvier, tandis que l’équipe VR46 Racing le fera le 24 janvier et Trackhouse Racing le 26 janvier.

Présentations des équipes MotoGP 2024

20 janvier : Gresini Racing, Riccione/Italie

22 janvier : Ducati Lenovo, Madonna di Campiglio/Italie

24 janvier : Pertamina Enduro VR46 Racing, Riccione/Italie

26 janvier : Trackhouse Racing, Los Angeles/USA

5 février : Yamaha Racing Sepang International Circuit

12 février : Red Bull KTM Factory Racing, Lancement numérique

Tests de pré-saison MotoGP 2024

1er au 3 février : test Shakedown Sepang (pour pilotes d’essais, rookies et pilotes sur modèles du groupe « concessions » D)

6 au 8 février : test Sepang

19 et 20 février : test Qatar

Michelin

 

 

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MotoGP Interview Brad Binder : « Je me fiche de perdre le podium deux fois dans le même GP pour avoir roulé sur le vert » https://www.paddock-gp.com/motogp-interview-brad-binder-je-me-fiche-de-perdre-le-podium-deux-fois-dans-le-meme-gp-pour-avoir-roule-sur-le-vert/ Mon, 08 Jan 2024 11:30:01 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157394 Brad Binder revient sur son parcours en MotoGP et s’exprime sur certains sujets d’actualité des Grands Prix. Par Manuel Pecino / Motosan.es Brad  Binder  a clôturé la saison 2023 avec d’excellents résultats pour KTM et avec un podium inattendu après la suspension de  Fabio Di Giannantonio en raison de la pression des pneus. Le pilote sud-africain a ébloui lors des Sprint  Races, en […]

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Brad Binder revient sur son parcours en MotoGP et s’exprime sur certains sujets d’actualité des Grands Prix.

Par Manuel Pecino / Motosan.es

Brad  Binder  a clôturé la saison 2023 avec d’excellents résultats pour KTM et avec un podium inattendu après la suspension de  Fabio Di Giannantonio en raison de la pression des pneus. Le pilote sud-africain a ébloui lors des Sprint  Races, en en devenant l’un des pilotes dominants. De plus, il a réussi à se classer quatrième du Championnat du Monde, en étant la première moto KTM et la première moto non Ducati . Ci-dessous vous pouvez lire une interview exclusive du pilote sud-africain.

Brad Binder résume sa saison 2023…
“Nous avons eu une certaine évolution sur la moto, nous avons dû essayer de faire en sorte que tous les domaines nous donnent plus de marge, d’être en mesure d’aller un peu plus vite, de freiner plus fort, d’accélérer plus fort et, oui, c’est le plus grand avantage que nous avons eu. Sur la plupart des circuits, nous sommes presque une seconde plus rapides au tour, du moins dans notre attaque du chrono. Il y a beaucoup de petits points que nous avons améliorés et qui ont fait une grande différence à la fin. »

Il compare la moto de 2023 avec celle de 2022…
« Elle est un peu plus difficile à manœuvrer, mais en même temps c’est quelque chose auquel il faut s’habituer car les performances sont là, donc pour moi ça va. La première fois que vous l’essayez, vous ne l’aimerez peut-être pas, mais vous devez comprendre qu’il y a là plus de potentiel, et dans notre package précédent, nous avions tout maximisé. »

Jack Miller est arrivé chez KTM après avoir travaillé sur la moto la plus compétitive actuellement, la Ducati…
« Pour moi, l’une des choses les plus importantes est que lorsque Jack est arrivé, il venait de la moto de référence que tout le monde essayait de battre. Il a donc pu apporter sa connaissance et son ressenti du constructeur précédent, ce qui  évidemment nous a donné une bonne idée de la direction à prendre, tout en confirmant très rapidement les commentaires que j’avais faits. Alors oui, à partir de là, lorsque nous avons commencé le premier test, nous avons tout de suite fait un bon pas dans la bonne direction. Donc je pense qu’avant que Jack ne monte sur la moto, nous étions déjà un peu plus rapides que l’année précédente, que tout allait dans une très bonne direction et je pense que cela nous a donné une très bonne idée de là où nous devions aller. »

Brad Binder  a dû s’adapter à la nouvelle façon de piloter…
« Pour être honnête, vous n’avez pas besoin de beaucoup changer votre style de pilotage, c’est juste la façon dont vous gérez les choses, vous devez vous y prendre un peu plus en avance, parce que tout est un peu moins rapide, moins agile, et cetera. Donc pour vous, Il faut s’y habituer, il faut que cela devienne normal, et c’est ce qui a fait la plus grande différence. »

Supprimeriez-vous quelque chose du MotoGP actuel ?
« Je suis fondamentalement un pilote, j’aime la course et j’aime pousser une moto à ses limites, c’est ce que j’aime vraiment, et c’est ce qui m’empêche de dormir la nuit en essayant de trouver comment être meilleur. À condition que ce soit pareil pour tout le monde. »

Rouler sur le vert dans le dernier tour est punissable. Le Collège des Commissaires Sportifs doit analyser l’action et décider s’il y a une punition avec une sanction de temps ou de position…
« Je le comprends, bien sûr, mais pour moi, cela devrait être revu, mais bien sûr, je comprends les règles. Mais je me fiche de perdre le podium deux fois dans le même GP pour avoir roulé sur le vert. Je cours pour gagner, pas pour terminer deuxième ou troisième. »

Brad Binder  a terminé quatrième au classement général. En ne comptant que les Sprints, il serait troisième, et avec seulement les courses du dimanche, il serait cinquième…
« Je pense que le plus important est que nous avons été les mêmes, deux ou trois pilotes, avec qui je me suis battu toute l’année. Certaines courses ont changé, mais ces trois pilotes devant moi sont toujours là, toujours dans les cinq premiers, toujours en lutte pour les podiums, toujours en lutte pour la victoire, donc je dois être plus intégré dans ce groupe et moins derrière eux. Je dois finir devant eux plus souvent. »

Binder choisit entre  la course Sprint et la course de dimanche…
« C’est étrange, car la vérité est que cette année, j’ai réalisé à plusieurs reprises que le Sprint est beaucoup plus physique que la course principale, car dans la course principale, il faut se soucier de l’usure des pneus et de toutes ces choses. Alors que dans la course Sprint, quelle que soit la course, c’est comme une attaque dès le premier tour, c’est comme 10 ou 12 tours de qualification, donc honnêtement, je préfère un peu la course Sprint parce que j’aime plus aller à la limite que d’essayer d’aller jusqu’au bout avec les pneus. »

Le pilote MotoGP évoque la bonne façon de rester au sommet et de se battre pour le championnat…
« Je pense qu’il faut continuer à faire son propre travail. En fin de compte, que nous nous battions pour le titre ou non, nous sommes ici pour essayer de gagner des courses et vous devez donner le même niveau d’intensité. Vous devez toujours garder à l’esprit que vous ne voulez jamais changer le résultat de manière négative, vous voulez que chacun se batte pour lui-même, bien sûr, et vous ne voulez pas chuter avec eux ou faire quelque chose de stupide. »

Dans le Championnat du Monde, il y a 8 Ducati en piste : qu’en pense Brad Binder ?
« Je m’en fiche, pour être honnête, cela ne change pas ma vie. En fin de compte, le MotoGP est réservé aux pilotes les plus rapides du monde, donc, quelle que soit la moto que vous possédez, c’est vous qui vous battez pour essayer d’être au top. J’ai toujours préféré la tactique consistant à m’inquiéter pour moi-même et c’est tout, car lorsque vous êtes sur le terrain, cela ne sert à rien de vous inquiéter de toutes ces autres choses. »

Le nouveau format MotoGP

Parlons MotoGP Sprints

La saison a comporté 44 courses, certaines lors de week-ends consécutifs…

« C’est beaucoup ! Pour moi, la perspective est différente de celles des autres car je ne peux pas rentrer chez moi tous les week-ends. Je suis en Europe de janvier à décembre, je suis ici pour courir et faire mon travail. Je rentre à la maison en décembre et j’espère un peu en juillet, mais l’année prochaine ce sera plus court. J’aime donc courir et c’est ce que je veux faire. »

Faut-il réduire le nombre de courses ?
« Je crois que oui. Il y a de nombreuses semaines de voyage qui se succèdent, beaucoup d’efforts et de risques que chaque pilote assume chaque semaine pour participer à deux courses, et cela se ressent. Mais en fin de compte, c’est ce que j’aime et je suis totalement en faveur de la compétition. »

Le nouveau format MotoGP transforme les pilotes en en agents de relations publiques…
« Oui définitivement. Surtout cette saison, j’ai remarqué que vous disposiez de beaucoup plus de temps. Et bon, nous n’avons pas autant de temps que nous le souhaiterions dans le box, alors que tout est beaucoup plus serré et crucial, puisque nous courons déjà le samedi après-midi et nous qualifions le samedi matin, et que nous passons beaucoup plus de temps avec les médias. »

Lire l’article original sur Motosan.es
Manuel Pecino

Brad Binder Sepang MotoGP décision Brad Binder

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Parlons MotoGP : Voici pourquoi Brad Binder n’est pas encore au niveau de Bagnaia https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-voici-pourquoi-brad-binder-nest-pas-encore-au-niveau-de-bagnaia/ Sun, 07 Jan 2024 19:30:02 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157294 Par Nicolas Pascual. Brad Binder passe sous la loupe de Parlons MotoGP. A-t-il atteint la forme finale qu’on lui prédisait ?

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Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour de Brad Binder, bon parmi les bons. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Johann Zarco, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Justesse

 

Brad Binder est un sujet passionnant. En quelque sorte, il incarne un nouveau courant lié à la modernisation du MotoGP, qui fait percer des pilotes plus explosifs que jamais. Mais pour autant, il est intéressant de voir la différence d’approche entre le Sud-Africain et Pecco Bagnaia, meilleur au guidon d’un prototype de 1000cc. Sa saison n’est pas si facile à décrypter, car il reste une interrogation majeure en rapport avec son employeur, KTM, qui, aussi, jouit d’une vision tout à fait singulière.

Selon moi, toute la question se résume ainsi : Brad Binder attaque-t-il trop pour compenser un matériel en retard face aux Ducati, ou, à l’inverse, bénéficie-t-il d’une moto au point, mais qu’il ne sait pas faire marcher autrement qu’en forçant ?

Pour nourrir ces deux thèses, voici quelques arguments concentrés en plusieurs points.

 

OVNI

 

Binder s’est métamorphosé en 2023. Avant, il était un pilote beaucoup plus conservateur et régulier, souvent client au top 5 mais jamais capable de grandes percées. On aime attribuer l’explosivité et le panache à Brad Binder, mais en 2022, ça n’était jamais le cas. Sa première victoire était tout sauf un coup de sang, construite du début – quelque peu inexplicable d’ailleurs, et sa deuxième un succès circonstanciel en Autriche – beau, mais circonstanciel quand même. Hormis cela, il parvenait, au contraire de Miguel Oliveira, à faire marcher la KTM RC16 sur différents type de tracés, sans pour autant gagner.

 

Parlons MotoGP Brad Binder

Pur talent. Photo : Michelin Motorsport

 

Lors de la campagne passée, en revanche, c’était tout à fait différent. Comme Luca Marini, il a pris à son avantage le nouveau format pour essayer d’attaquer davantage, d’être plus rapide. Alors, ça n’a pas toujours fonctionné comme nous le verrons plus tard, mais il faut dire qu’à défaut d’être très efficace, ça a été impressionnant. Jerez, ce duel avec Jack Miller en Sprint, la Thaïlande, cette joute monstrueuse avec Pecco Bagnaia et Jorge Martin, et surtout, exploit parmi les exploits, la remontée fantastique lors du Sprint en Argentine, l’un des moments forts de l’année. Pour résumer, on pourrait dire qu’il a été plus près de la tête en 2023 à défaut d’avoir remporté un Grand Prix. Il ne compte « que » deux victoires en Sprint, certes, mais se tourne dans la bonne direction, celle qu’il faut prendre pour remporter le titre mondial.

 

L’exécution n’y était pas

 

Dans l’absolu, il a été meilleur qu’en 2022 car il est mieux classé (quatrième contre une sixième place). Son approche a été récompensée. Mais en revanche, il donne l’impression qu’il en a trop demandé. Avec Marc Marquez, il est celui dont le nom est le plus souvent revenu dans la bouche des autres pilotes en raison de ses dépassements musclés. Franchement, j’ai du mal à me rappeler d’une seule manœuvre propre de Binder l’an passé, c’est terrible. En Andalousie, Bagnaia allait plus vite sans perdre une once de délicatesse tandis que Brad était en équerre dans tous les virages. Chaque course, il pousse, force le passage, en travers, sans que cela soit efficace pour un sou ! Forcément, cela se répercute sur son bilan ; il fut déclassé à trois reprises (!), deux fois à Assen, et une fois en Thaïlande, pour dépassement des limites de piste dans le dernier tour.

Revenons-en à la question initiale : n’est-ce pas là sa monture qui l’oblige à se conduire de la sorte ? Je veux bien que la KTM RC16 soit difficile à piloter, et que l’on ait aucun point de comparaison récent sérieux (Miller ne joue pas dans la même cour). Mais Dani Pedrosa, à Jerez et à Misano, a prouvé qu’il était possible d’allier calme et vitesse à son bord. Et puis, ces blockpass grossiers au possible ne dépendent pas de la moto ; le pilote peut choisir d’attendre et de ne pas toucher l’adversaire, quand même.

 

Un défaut

 

Parlons MotoGP Brad Binder

KTM devrait lui donner un coéquipier plus fort. Il n’a jamais été vraiment challengé par un voisin de box au talent proche. Photo : Michelin Motorsport

 

J’en avais déjà fait un article complet peu avant la mi-saison, mais la paire Binder/KTM n’a toujours pas trouvé de remède à la maladie des qualifications. C’est, principalement, ce qui le différencie d’un Martin ou d’un Bagnaia. L’introduction des courses Sprint requiert une discipline exemplaire le samedi. Fabio Quartararo, à Misano, stipulait que le week-end était déjà mort si la Q2 n’était pas atteinte. Et face à des monstres, quand on joue le titre, il ne faut pas juste aller en Q2, il faut faire la pole.

Brad Binder n’en compte toujours aucune en MotoGP, d’une part, mais ne montre pas le moindre signe de progression dans le domaine. Luca Marini, auparavant conservateur comme lui, a pu gagner de la vitesse sur un tour. Il ne compte qu’un seul meilleur tour en course sur sa campagne, c’est juste trop peu. Ici, il est difficile de dire si c’est plutôt lui ou la KTM d’usine, car encore une fois, il n’a jamais connu de coéquipier à l’aise le samedi. Miller est standard dans cet exercice, tout au plus, et c’était aussi l’un des gros défauts de Miguel Oliveira en carrière. Un Pol Espargaro vieillissant avait fait mieux que lui en 2020, mais c’était son année rookie, donc encore une fois, pas comparable.

 

Conclusion

 

Vous l’aurez compris, la saison de Brad Binder est difficile à lire. Très personnellement, il m’a plus énervé qu’impressionné car j’ai beaucoup de mal avec les pilotes qui ne respectent pas l’art du dépassement. Globalement, j’ai cette légère impression de gâchis, car je continue de penser qu’il a le talent pour viser le titre. Mais actuellement, il est loin, si loin de Bagnaia en termes de pilotage, d’approche, de vitesse, de régularité dans la performance… Sa mue est là, très bien, mais elle n’a pas tant payée, du moins pas autant que je l’espérais. D’ailleurs, cela se traduit aussi dans son bilan comptable. Avec 293 points, il marque 40,2 % des points disponibles contre 37,6 % l’an passé.

Pour conclure, je dirais qu’il n’a pas tant progressé, mais qu’il a changé, qu’il est tout de même plus en accord avec le MotoGP moderne qu’avant. Il faut imaginer 2023 comme une année de transition pour lui, d’autant qu’il est encore jeune. Passons à la note. Au vu du contexte et de son talent sans limite, je ne peux lui attribuer l’une des meilleures car il a beaucoup vendangé toute l’année durant. Mais il a tout de même offert de belles images et sa performance en Argentine lui vaut de grimper dans le classement. J’avais attribué 15/20 à Aleix Espargaro, je pense qu’un autre 15/20 ne serait pas démérité pour Brad Binder. Espargaro est plus loin, d’accord, mais compte deux victoires le dimanche, une en Sprint, avec une moto moins forte sur toutes les pistes et a moins déçu.

Vous pensez peut-être que ce que j’ai écrit n’est pas en accord avec la bonne note attribuée, mais c’est juste que le talent de Binder est identifié depuis longtemps ; je sens son plafond beaucoup plus élevé que ça.

Qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaires !

 

Il a régalé en Sprint, ce comeback en Argentine était fou. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Record de vitesse de pointe en MotoGP : la barrière des 360 km/h n’est plus un problème https://www.paddock-gp.com/record-de-vitesse-de-pointe-en-motogp-la-barriere-des-360-km-h-nest-plus-un-probleme/ Sun, 07 Jan 2024 09:00:18 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157262 Il apparaît que chaque année qui passe, les courses MotoGP se déroulent plus vite que la précédente. Cette année, le record de vitesse a été battu par Brad Binder, avec 366,1 km/h. Par Nerea Garcia / Motosan.es Le fait que les MotoGP roulent de plus en plus vite est une réalité à laquelle nous sommes […]

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Il apparaît que chaque année qui passe, les courses MotoGP se déroulent plus vite que la précédente. Cette année, le record de vitesse a été battu par Brad Binder, avec 366,1 km/h.

Par Nerea Garcia / Motosan.es

Le fait que les MotoGP roulent de plus en plus vite est une réalité à laquelle nous sommes confrontés lorsque nous regardons les courses. Si les conditions optimales sont réunies, certaines motos sont capables de continuer à battre le record de vitesse établi jusqu’à présent. Pour le moment, ce record n’a qu’un seul propriétaire, et il s’agit de Brad Binder au sommet avec la KTM au Mugello 2023.

Le sprint du samedi au Grand Prix d’Italie a été toute une aventure pour le Sud-Africain, qui a réussi pour la première fois à atteindre 366,1 km/h dans la ligne droite de départ, qui totalise une distance de 1 kilomètre et 141 mètres. Avec ce record, c’est la deuxième fois que KTM détient le record de vitesse de pointe.

« Ma moto est une fusée, l’équipe a fait un travail incroyable », a déclaré Binder lorsqu’il a pris conscience d’avoir atteint cette vitesse. « J’ai toujours réussi à dépasser les autres pilotes en fin de ligne droite. C’est tellement agréable d’avoir quelques km/h supplémentaires en poche. C’est excitant et cela rend les dépassements un peu plus faciles « , a-t-il déclaré, selon SpeedWeek.com.

Avec l’Autodromo Internazionale de Mugello, l’autre circuit du calendrier habitué à battre des records était le Circuit International de Losail, au Qatar. Mais en 2023, ce n’était pas le cas, puisque la ligne d’arrivée a été décalée de 30 mètres par rapport aux années précédentes, et le radar de vitesse d’autant, donnant des vitesses moindres. Mais malgré ces mètres de différence, les pilotes Ducati Bastianini, Bezzecchi et Zarco ont réussi à établir une vitesse de 356,4 km/h* .

Au fil des années, la vitesse maximale en MotoGP progresse

En 2002, première année de l’ère MotoGP, une vitesse de 324,5 km/h a été atteinte, et à partir de ce moment, elle n’a fait qu’évoluer, le Mugello étant le circuit qui a réalisé le plus de records de vitesse.

Actuellement, le record est détenu par Brad Binder, mais les pilotes espagnols sont également très habitués à ces vitesses : Dani Pedrosa a enregistré en 2009, également au Mugello, une vitesse de 349,3 km/h avec la Honda qu’il conduisait à cette époque. Depuis 2009, Pedrosa détenait le record de vitesse dans la catégorie reine jusqu’en 2014, où Andrea Iannone l’a pris avec la Ducati de seulement trois dixièmes. Fin 2015, c’est Marc Márquez qui a réalisé la meilleure vitesse de pointe, en mettant pour la première fois sa moto à 350 km/h. A partir de là, les pilotes et les équipes ont progressé et fait évoluer la vitesse des motos, à tel point que nous avons désormais un total de douze pilotes qui ont pu dépasser les 360 km/h.

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Nerea Garcia

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MotoGP, Brad Binder en voulait trop en 2023 : « au lieu d’accepter certaines limites, j’ai essayé de pousser trop loin et je suis tombé » https://www.paddock-gp.com/motogp-brad-binder-en-voulait-trop-en-2023-au-lieu-daccepter-certaines-limites-jai-essaye-de-pousser-trop-loin-et-je-suis-tombe/ Wed, 03 Jan 2024 11:00:14 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156582 Brad Binder pourrait se satisfaire de cette quatrième place au général de la saison 2023 de MotoGP mais c'est mal connaitre le pilote KTM.

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Lorsque Brad Binder repense à sa saison 2023, il ne s’attarde pas sur le fait qu’elle a été la meilleure de sa carrière en MotoGP, un fait matérialisé par sa quatrième place au classement général du championnat. Non, l’officiel KTM voit surtout qu’il aurait pu faire mieux, et pas seulement s’il avait eu une RC16 plus performante. Le Sud-Africain prend volontiers sa part de responsabilité dans le bilan du millésime passé, et c’est tout à son honneur. Comme cela en dit long sur son état d’esprit et son ambition.

Ainsi, plus que sa place de quatrième au championnat, Brad Binder voit ses 174 points de retard sur le double champion Francesco Bagnaia. Le Sud-Africain s’est pourtant bien battu, se montrant être une terreur dans les courses Sprint, comme proche de la victoire à plusieurs reprises. On rappellera en effet qu’il a mené le Grand Prix de Valence avant de rétrograder à la quatrième place, qu’il a manqué de peu le podium en Allemagne, en raison d’une chute et aux Pays-Bas, en raison d’une pénalité.

‘Por vezes em vez de aceitar limitações, tentei ir longe demais’ – Brad Binder

Brad Binder : « nous pouvons beaucoup apprendre de ce qui s’est passé cette saison »

Dans un entretien à Autosport, Brad Binder a reconnu qu’il avait commis des erreurs évitables et qu’il y avait donc des améliorations à apporter : « lorsque vous donnez votre meilleur, que ce soit pour la première ou la dixième place, vous pouvez faire des erreurs ». Et il regrette : « lors de cette saison, parfois, au lieu d’accepter certaines limites, j’ai essayé de pousser trop loin et je suis tombé ».

« Ce n’était pas idéal, mais comme je l’ai dit, je pense que nous pouvons beaucoup apprendre de ce qui s’est passé cette saison » ajoute-t-il. « Je dois dire que mon équipe et KTM ont fait un pas incroyable par rapport à l’année dernière. Bien sûr, nous devons faire un pas de plus pour continuer à avancer, mais c’est excitant ». Puis il termine : « je sais que je peux m’améliorer, et si tout le monde peut en faire autant, je pourrais être dans une meilleure situation l’année prochaine ».

Brad Binder, Red Bull KTM Factory Racing

Brad Binder

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MotoGP, Pit Beirer et KTM ont une dent contre Dorna : « nous avions besoin de cette troisième place et nous n’avons reçu aucun soutien » https://www.paddock-gp.com/motogp-pit-beirer-et-ktm-ont-une-dent-contre-dorna-nous-avions-besoin-de-cette-troisieme-place-et-nous-navons-recu-aucun-soutien/ Thu, 28 Dec 2023 06:00:51 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156228 Chez KTM on se souvient encore et on gardera sans doute longtemps en mémoire le refus de Dorna de lui permettre d'aligner un troisième team.

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Chez KTM, on gouverne pour le moins avec une force de caractère devant laquelle on plie généralement, et les tuniques orangées n’ont pas pour habitude que l’on contrarie leurs plans. A Mattighofen, pourtant, il a fallu, à un moment de la saison, manger son chapeau, Pit Beirer en tête. Une frustration apparue lorsque, durant l’été, il est devenu clair que Dorna ne répondrait pas à la demande de combler les deux places laissées en réserve après le départ de Suzuki avec une troisième équipe en RC16. Une vraie déception puisqu’il a alors fallu résoudre, sous plafond des effectifs, cette impossible équation : assurer un guidon à cinq pilotes sous contrat alors que l’on en a seulement quatre motos à proposer … Un sacrifice devait être fait, et c‘est Pol Espargaró qui a été amené à l’autel. Mais qu’on se le dise : en Autiche, on s’en souviendra encore longtemps…

En effet, Pit Beirer, directeur du sport moteur de KTM, a admis à The-Race.com, repris par motorcycleports, que cela a laissé des traces : « cela a vraiment affecté la motivation de notre groupe car nous faisons beaucoup d’efforts » signale-t-il, en rappelant notamment : « dans trois catégories, tout comme dans la Red Bull Rookies Cup, nous investissons beaucoup. En dehors de la Rookies Cup, il y a 28 pilotes qui utilisent nos motos dans tout le paddock ».

Pit Beirer

« Tout le monde nous regardait, chez KTM, c’était très difficile à digérer »

Certes, mais ce fort contingent n’a pas été un levier politique suffisant pour faire céder le promoteur Dorna. De fait, ne pas sécuriser cette troisième place pour son groupe Pierer Mobility a été difficile à accepter, ce que reconnait Beirer : « tout le monde nous regardait, nous avions besoin de cette place pour faciliter les choses, et nous n’avons reçu aucun soutien. C’était très difficile à digérer ».

« Ensuite, nous avons dû prendre cette décision, et Pol Espargaró nous a vraiment aidés à résoudre notre gros problème, mais ce n’était pas notre choix ». Il termine : « ce n’était pas une situation confortable, cela a demandé beaucoup d’énergie et d’efforts, et pour finir, cela n’a pas beaucoup abouti. Mais c’est du passé, avançons ».

Parlons MotoGP Pol Espargaró

Pedro Acosta (19 ans) veut des rivalités comme celles entre Valentino Rossi et Marc Márquez

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MotoGP, Gigi Dall’Igna n’est pas d’accord avec Pit Beirer : « je ne pense pas que l’aérodynamisme soit le principal problème » https://www.paddock-gp.com/motogp-gigi-dalligna-nest-pas-daccord-avec-pit-beirer-je-ne-pense-pas-que-laerodynamisme-soit-le-principal-probleme/ Mon, 25 Dec 2023 12:00:17 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155813 Gigi Dall'Igna de Ducati ne pouvait que répondre à Pit Beirer de KTM sur son nouvel anathème jeté sur l'évolution technique du MotoGP.

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Entre Gigi Dall’Igna de Ducati et Pit Beirer de KTM, on est décidément irréconciliable lorsqu’il s’agit de faire le point sur les évolutions techniques et leurs conséquences impactant le MotoGP contemporain. Il est aussi vrai que l’avis ne peut que diverger lorsque l’on sait que le premier a tracé cette nouvelle voie de l’évolution d’une moto, forçant le second à le suivre tout en s’épuisant à le rattraper. Reste que, sur le sujet, ils se rendent coup pour coup, la preuve …

Dernièrement, Pit Beirer avait profité d’une remarque sur les difficultés de Michelin à se faire entendre sur la pression minimale à respecter sur ses pneus, et surtout à l’avant, pour endosser son cheval de bataille qui est de poursuivre pour fait de sorcellerie les dernières trouvailles techniques en MotoGP : « nous avons construit de petites voitures de course en termes d’aérodynamisme, et la fenêtre où l’air frais ne peut plus refroidir les pneus Michelin est très grande. Ce problème, débattu depuis des mois, est causé par les dispositifs de correction d’assiette qui maintiennent les motos très basses » regrette Beirer qui ajoute : « ces dispositifs, associés à des packages aérodynamiques, exacerbent le problème de pression des pneus ».

Michelin

Gigi Dall’Igna : « honnêtement, je ne vois pas de réel problème »

Une analyse que ne partage évidemment pas Gigi Dall’Igna … « Je ne pense pas que l’aérodynamisme soit le principal problème », annonce-t-il sur Speedweek. Mais alors, quel est le plus gros problème ? L’Italien botte en touche …  « Cela fait beaucoup de choses, mais pour finir, je pense que nous pouvons faire un très bon spectacle. J’ai vraiment apprécié les courses cette année, j’ai vu beaucoup de manœuvres de dépassement. C’est pourquoi, honnêtement, je ne vois pas de réel problème ».

Et sur le phénomène des aspirations surprenant parfois les pilotes, l’homme de Ducati renvoie les compétiteur à la maitrise de leur art : « chaque pilote sait très bien que ce problème peut survenir. Il faut l’éviter. Il est normal que vous puissiez avoir des problèmes lorsque vous atteignez cette limite ».

Et sur la pression des pneus ? Son approche à risque est assumée … « C’est une règle et tout le monde doit travailler avec cette règle », commence Dall’Igna avant de révéler : « nous avons certainement beaucoup appris cette saison. Nous pouvons donc assez bien gérer la situation de pression des pneus, mais bien sûr, il faut parfois prendre des risques. Si vous avez besoin de performance ce jour-là, vous devez risquer un peu plus et peut-être qu’il pourrait y avoir des problèmes avec une pénalité en fin de course. Nous verrons à quoi ressemblera la règle l’année prochaine. Ce n’est pas clair pour le moment ». Ainsi, il semble que la disqualification directe en cas de non-conformité sur la pression des pneus, normalement prévue en 2024, fasse encore l’objet de discussions …

Gigi Dall'Igna, patron des courses Ducati

Test de Valence : Enea Bastianini sur le prototype Desmosedici GP24

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MotoGP, KTM défend Michelin : « si le manufacturier indique que la limite avant est de 1,88 bar, nous ne voulons pas descendre en dessous » https://www.paddock-gp.com/motogp-ktm-defend-michelin-si-le-manufacturier-indique-que-la-limite-avant-est-de-188-bar-nous-ne-voulons-pas-descendre-en-dessous/ Sat, 23 Dec 2023 17:00:50 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155579 Michelin a au moins un ami dans un paddock MotoGP où il entend beaucoup de critiques sur ses pneus et il s'agit de KTM.

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Michelin a été sur la sellette lors de la seconde partie de la saison écoulée en MotoGP et cela a correspondu avec l’application d’un règlement jusque-là parfaitement ignoré d’une pression minimale à respecter sur le pneu avant. Le dispositif mis en place a proposé une échelle de sanctions commençant par un simple avertissement, et les protagonistes l’ont tout de suite interprété comme un joker à jouer. A un moment, on a craint que la couronne soit attribuée non plus selon le verdict rendu par la piste, mais par d’anonymes officiels dans un bureau. Un scénario qui a heureusement été évité, mais, l’an prochain, c’est la disqualification directe qui est promise en cas de faute… De nombreuses voix s’élèvent pour revoir cette pression minimum à l’avant de 1,88 bar à la baisse, et Michelin s’est dit ouvert à la discussion. Mais il y a une exception : KTM. La marque autrichienne, par l’intermédiaire de Pit Beirer, soutient le manufacturier unique et veut garder la règle en l’état … Mais propose d’intervenir sur d’autres paramètres dont l’élimination est son cheval de bataille depuis toujours …

Les pneus Michelin et le problème de pression avec les pénalités associées sont au premier plan depuis la dernière partie de la saison 2023 au sein du paddock MotoGP. Le directeur sportif de KTM, Pit Beirer, est intervenu pour défendre l’entreprise française, unique fournisseur de pneus pour la catégorie, profitant cependant de cette solidarité avec la marque auvergnate pour fustiger à nouveau l’aérodynamisme excessif des MotoGP modernes.

Il n’est pas encore clair si, à partir de la saison prochaine, la disqualification viendra dès la première infraction constatée, un sujet qui doit être clarifié le plus tôt possible afin de ne pas commencer le Championnat avec la pression des pneus douteuse, une situation qui a suscité tant de controverses. Mais chez les Autrichiens, on insiste sur le fait que l’on se trompe de débat … Pit Beirer expose ainsi sur Speedweek : « le problème de la pression des pneus n’a rien à voir avec les spécifications du constructeur car Michelin fournit des pneus brillants au MotoGP » commence l’homme de groupe Pierer Mobility.

Pit Beirer

Pit Beirer : « nous avons construit de petites voitures de course en termes d’aérodynamisme, et la fenêtre où l’air frais ne peut plus refroidir les pneus Michelin est très grande »

« Il faut penser à la surcharge d’un pneu avant de MotoGP lorsque le pilote roule à 350 km/h. La roue arrière est en l’air et vous pouvez toujours faire tourner la moto. Ce que nous avons en termes de composés, de structures et de constructions en MotoGP est la chose la plus brillante qui puisse exister dans la construction d’un pneu de course » ajoute-t-il, comblant ainsi un Piero Taramasso accablé par les critiques, et notamment du côté de chez Pramac, sur la qualité de ses produits.

Il insiste ensuite : « si le constructeur indique que la limite avant est de 1,88 bar, nous ne voulons pas descendre en dessous. Le problème doit être trouvé ailleurs. Cela est dû au fait que nous avons construit de petites voitures de course en termes d’aérodynamisme, et la fenêtre où l’air frais ne peut plus refroidir les pneus est si grande que, lorsque vous êtes derrière une autre moto, le problème surgit. C’est là qu’il faut trouver la cause ».

« Ce problème, débattu depuis des mois, est causé par les dispositifs de correction d’assiette qui maintiennent les motos très basses » regrette Beirer. « Ces dispositifs, associés à des packages aérodynamiques, exacerbent le problème de pression des pneus ». Et il termine : « les réglementations et recommandations en matière de pression des pneus existent depuis aussi longtemps que les pneus existent. Quiconque a une voiture dans son garage à la maison peut la voir de ses propres yeux ». Certes, mais les MotoGP resteront en l’état jusqu’à la fin du cycle du règlement actuel, soit le terme de la saison 2026. Il va donc falloir trouver une autre solution que de revenir techniquement en arrière …

MotoGP

Michelin

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Parlons MotoGP : Voici pourquoi la plus belle course de l’année aurait pu être meilleure https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-voici-pourquoi-la-plus-belle-course-de-lannee-aurait-pu-etre-meilleure/ Mon, 18 Dec 2023 20:00:47 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155236 Par Nicolas Pascual. Aujourd’hui, « Parlons MotoGP » se concentre sur la plus belle course de l’année. Laquelle s’est démarquée ?

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Aujourd’hui, penchons-nous, encore, sur les enseignements de cette saison 2023. Le débat concernant la plus belle course de l’année est ouvert, alors, pourquoi ne pas s’y mêler ? Tentons de détailler quelques prétendantes, succinctement, avant de trancher. Bien sûr, votre avis compte énormément, comme d’habitude, alors dites-nous celle qui vous a le plus marqué en commentaires.

Chaque course a déjà été traitée indépendamment dans des articles. N’hésitez pas à cliquer sur les phrases en surbrillance pour retrouver les versions détaillées.

Jerez, Bagnaia seul contre tous

La course de Jerez était magnifique. Un grand Bagnaia s’imposa malgré une place rendue à son plus proche adversaire Miller, pour un dépassement qui, en plus, n’était pas si dramatique. Sous la chaleur andalouse, les héros du plateau MotoGP étaient splendides. Comme souvent, le tracé historique donne du grand spectacle. De plus, un accrochage au départ entre Fabio Quartararo et Miguel Oliveira conduisit à la relance de la course, ce qui contribua au suspense.

Entre le dépassement de Pecco sur Jorge Martin, la bataille avec les deux KTM et cette performance folle du champion du monde, il y avait de quoi écrire dessus pendant des heures. Brad Binder, héroïque et tout en travers, termina deuxième. Jack Miller, lui, signa ici sa plus belle réalisation de la saison.

 

Ce que vous avez oublié

 

  • La septième place de Dani Pedrosa, en wild-card pour KTM. Le petit génie a de la ressource.
    La casse de chaîne de Maverick Vinales… dans le dernier tour.

Pourquoi ce n’est pas elle

 

Même si elle fut magnifique, il manquait, selon moi, une grande adversité. En réalité, l’écart de deux dixièmes sur la ligne est tronqué ; Bagnaia s’était échappé en tête et la position gagnée puis rendue ne l’handicapa jamais réellement. Brad Binder, lui, était au taquet mais on ne le sentit jamais en mesure de remporter la manche.

 

Chasing Bulls. Photo : Michelin Motorsport

 

Sachsenring, le seul duel

 

Ce choix ne va pas faire l’unanimité, c’est certain, mais je pense personnellement qu’il s’agit de l’un des grands duels de ce début de décennie. D’ailleurs, c’est la seule fois où Pecco Bagnaia et Jorge Martin, les deux meilleurs pilotes du monde, se sont affrontés en face à face, à l’ancienne.

La joute de très haute intensité tourna en faveur de Jorge Martin, mais Pecco n’a sûrement pas démérité. J’ai beaucoup aimé cette bataille car c’est l’épitomé du MotoGP. Pour moi, il n’y a rien de plus beau que de voir lutter deux pilotes extrêmement propres, très forts, et, qui plus est, sur la même moto. D’autres facteurs s’ajoutent à ça : le circuit, si atypique, la météo, sèche et fair au possible. L’écart à l’arrivée, de moins d’un centième. Johann Zarco complète le podium, loin derrière.

 

plus belle course de l'année

Passione Italia. Photo : Michelin Motorsport

 

Ce que vous avez oublié

 

Cette course était l’une des plus dominées par Ducati depuis l’arrivée de la firme en MotoGP. Les huit modèles étaient dans le top 10, avec seulement Jack Miller en sixième place pour éviter le top 8.

 

Pourquoi ce n’est pas elle

 

Très clairement, elle aurait pu l’être. Malheureusement, je trouve qu’il n’y a pas eu assez de tentatives de Pecco Bagnaia pour la rendre classique. Même s’il est impossible de négliger les chances de l’Italien dans ce genre de bataille (Misano 2022, Aragon 2022, Sepang 2022, Jerez 2023), on imaginait mal le « Martinator » rendre la main, d’autant plus qu’il avait largement dominé le Sprint samedi. Malgré cette photo finish, Pecco n’a jamais été si dangereux au point d’inquiéter son vis-à-vis.

 

Si on vous demande ce qu’est le MotoGP, répondez ceci

 

Finalement, place à l’élue. Même si j’ai conscience que mes choix peuvent paraître étrange de prime abord (rendez-vous dans les mentions honorables, plus bas, pour retrouver d’autres courses géniales), je pense que celle-ci mettra tout le monde d’accord.

Pour décrire le Grand Prix de Thaïlande 2023, il suffit de reprendre ce qui a été dit pour l’Allemagne, y ajouter une bataille des plus serrés pour le titre, et l’un des cinq meilleurs pilotes du monde en la personne de Brad Binder, déchaîné. Et voilà. Franchement, c’est ce qu’il se fait de mieux dans notre discipline et pourquoi elle est la plus impressionnante visuellement.

 

 

Entre les quelques tentatives de Bagnaia, revenu de très loin après un mauvais départ, la folie et la hargne de Brad Binder (deuxième sur la ligne mais classé troisième après être passé sur la partie verte dans le dernier tour), le tout saupoudré de la maestria de Jorge Martin, comment l’ignorer.

 

Ce que vous avez oublié

 

En réalité pas grand-chose, car elle est relativement récente. Mais s’il y a bien un élément à retenir, c’est la chaleur atroce, qui força Maverick Vinales à l’abandon, et qui manqua de faire faillir Raul Fernandez chez Aprilia RNF ! Des conditions climatiques extrêmes pour un rendez-vous avec l’histoire.

 

Pourquoi elle aurait pu être meilleure

 

Ce n’est jamais parfait ! J’exagère un peu, mais si vous y ajoutez, hypothétiquement, un dépassement de Binder ou Bagnaia dans le dernier virage – plus globalement, d’autres tentatives d’un Bagnaia finalement discret dans la guerre, vous obtiendrez l’une des plus belles courses de tous les temps. Mais on ne va pas trop en demander, c’était déjà exceptionnel.

 

Tough Torque. Photo : Michelin Motorsport

 

Mentions honorables

 

Passons en revue quelques Grands Prix marquants qui ont rythmé notre année. Le très beau duel des Pays-Bas, avec un Bagnaia contre son rival et ami Marco Bezzecchi, était de haute volée. Le Grand Prix suivant, à Silverstone, était lui aussi très riche en action avec l’abandon de ce même Bezzecchi, suivi de la remontée d’Aleix Espargaro – et de Miguel Oliveira – sur une piste piégeuse. La pluie pimente toujours les courses, et ce n’est pas le Japon qui nous fera dire le contraire ! Jorge Martin prit ici une victoire historique même si la manche n’est pas allée à son terme.

Pramac Racing était aussi à l’honneur en Australie, bien sûr, avec une joute remportée par notre Français Johann Zarco. Elle aurait pu faire partie des trois prétendantes, comme souvent d’ailleurs. Le Qatar, avec cette victoire surprise de Fabio Di Giannantonio couplée à la déroute du « Martinator » était tendu au possible, exactement comme le dénouement à Valence, sans doute la manche la plus épicée de l’exercice 2023. Entre la chute de Miller, la remontée de Bagnaia et de « Diggia », le tout droit de Binder, l’harponnage de Marc Marquez par Jorge Martin, on ne savait plus où donner de la tête.

Dans l’ensemble, je dirais que nous avons assisté à une très grande saison de MotoGP. Qu’en dites-vous ? Dites-le moi en commentaires !

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, KTM répond à Ducati : « les anciennes concessions devaient être révisées, ceux qui nous attaquent l’ont fait pour maintenir leurs privilèges » https://www.paddock-gp.com/motogp-ktm-repond-a-ducati-les-anciennes-concessions-devaient-etre-revisees-ceux-qui-nous-attaquent-lont-fait-pour-maintenir-leurs-privileges/ Sat, 16 Dec 2023 07:00:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154698 Le team manager de l'équipe officielle KTM engagée en MotoGP précise la position de sa marque sur les points ce concession.

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Depuis qu’ils sont commentés par les constructeurs engagés en MotoGP, et surtout débattus entre les trois marques européennes, on a compris que si les nouveaux points de concessions ont été adoptés à l’unanimité, ce n’est pas pour ça que l’harmonie règne dans le paddock. Le promoteur Dorna a réussi son tour de force politique en sauvant officiellement les apparences, mais il a été aussi le premier à dénoncer une approche de KTM et d’Aprilia plus destinée à affaiblir Ducati que d’aider Yamaha et Honda. Gigi Dall’Igna a d’ailleurs répondu sur cet aspect, avouant que si ça n’avait tenu qu’à lui, ses collègues du vieux continent n’auraient eu aucun avantage. Massimo Rivola d’Aprilia a parlé de malentendu mais Pit Beirer de KTM a répondu en regrettant que son homologue italien joue les martyrs. Et il n’a pas été le seul à Mattighofen à donner son avis.

En effet, le team manager de l’équipe officielle KTM en MotoGP qu’est Francesco Guidotti y est aussi allé de son couplet sur un Gigi Dall’Igna livrant son approche des nouveaux points de concession. On rappellera que l’Italien connait très bien le staff Ducati pour avoir longtemps été un responsable chez Pramac. Sur GPOne, il dit : « Gigi Dall’Igna, en plus d’être un grand technicien, est aussi en train de devenir un grand communicant, et nous avons beaucoup à apprendre de lui. J’ai été surpris qu’il nous qualifie de non correct, j’en ai été très déçu et je ne pense pas que ce soit son style ».

Il précise : « on nous a demandé un avis et le nôtre était qu’il était correct de revoir ce système. Les concessions ont été créées il y a des années et nous avons réalisé qu’elles devaient être réexaminées parce qu’elles avaient donné à quelqu’un la possibilité de créer un écart important et à d’autres de prendre du retard et de s’en rendre compte après un an ou deux. C’était quelque chose qu’il fallait revoir, pour ne pas se retrouver dans quelques années avec d’autres constructeurs en retard et un autre trop en avance ».

Francesco Guidotti

KTM : « rééquilibrer un système conceptuellement arriéré n’était pas une erreur, mais une chose naturelle à faire dans le respect des règles et de tous les fabricants impliqués »

« Avec les anciennes concessions, on ne pouvait récupérer qu’au bout d’un an ou d’un an et demi, alors qu’aujourd’hui elles semblent plus équilibrées. Ceux qui sont en retard peuvent s’en rendre compte et réagir en six mois, tandis que ceux qui sont en avance ne peuvent pas avoir autant d’avantages que par le passé » explique l’homme de KTM. « Rééquilibrer un système conceptuellement arriéré n’était pas une erreur, mais une chose naturelle à faire dans le respect des règles et de tous les fabricants impliqués. Il est vrai que ceux qui restent ont la possibilité de réagir dans un laps de temps relativement court. Je ne vois aucune faute ». Et il porte l’estocade : « ceux qui nous attaquent l’ont fait pour maintenir leurs privilèges. Qui, quelle que soit la manière dont ils ont été acquis, restent des privilèges ».

Sur ses propres troupes et leur parcours 2023, Francesco Guidotti évalue ainsi la trajectoire : « nous n’avons pas réussi à remporter la victoire, mais cela ne veut pas dire que nous pensons que c’était une mauvaise saison. Nous avons raté la victoire à 3 ou 4 reprises, elle était à notre portée » signale le représentant du second constructeur classé au championnat au terme de cette saison, et donc le premier après Ducati.

« Nous sommes très satisfaits du chemin que nous avons parcouru, de notre projet en général. Nous n’avons pas besoin de regarder qui nous devons battre, mais nous-mêmes, en continuant à améliorer les détails car il nous manque très peu. Nous ne devons absolument pas espérer les problèmes de nos adversaires, nous devons nous concentrer sur le fait de donner à nos pilotes ce dont ils ont besoin pour faire leur part. Car pour finir, ce sont toujours eux qui font la différence » conclut-il.

GP de Valence : Brad Binder (33) devant Jack Miller (43)

Formant également le Red Bull KTM Factory Team en 2024 : Brad Binder et Jack Miller

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Parlons MotoGP : Ce qui n’a pas été cette saison – 3/3 https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-ce-qui-na-pas-ete-cette-saison-3-3/ Thu, 14 Dec 2023 19:30:44 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154636 Par Nicolas Pascual. « Parlons MotoGP » se penche sur une saison pas comme les autres, ce qui a fonctionné, et le reste.

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Que valait cette saison 2023 ? Pendant six jours, « Parlons MotoGP » dresse un bilan global de l’année. D’abord, nous allons évoquer ce qui n’a pas marché, les pilotes qui nous ont déçus, les faits qui nous ont énervés, avec, à chaque fois, trois points par épisode. Retrouvez le volet précédent en cliquant ici. Vous êtes prêts ? C’est parti !

 

Pas à la hauteur de l’événement

 

C’est dommage. Dommage que la réalisation ne soit pas à la hauteur du show MotoGP. En effet, je parle de show car j’ai suivi de près le renouveau médiatique du MotoGP depuis 2022. Certes, le pass pour suivre toutes les séances coûte assez cher en comparaison à d’autres disciplines, mais on en a pour notre argent. Outre les courses historiques, nous avons désormais accès à pléthore de contenus, qu’ils portent sur des rivalités, des portraits, et des documentaires plutôt bien ficelés.

La mise à jour intervenue au milieu de l’année n’avait pas convaincu tout le monde, mais désormais, le site officiel est plutôt agréable à la vue et à la souris. De même que les comptes Twitter et Instagram ; très souvent alimentés, on a des lives, des exclus et de très beaux graphiques pour célébrer les victoires et les champions. Autant dire qu’on rivalise avec la F1 sur ce point, et au vu du développement de la stratégie communication de ladite organisation, ce n’est pas peu dire. L’arrivée des Sprints en 2023 allait aussi en ce sens, avec un spectacle d’autant plus intense et court qui colle à ce qui fonctionne sur les réseaux sociaux. Alors, qu’est ce qui ne va pas ?

 

Parlons MotoGP

Brad Binder croyait tenir son podium à Assen, et nous aussi ! Photo : Michelin Motorsport

 

La réalisation internationale. Il y a un vrai décalage entre ce que la DORNA veut faire dans son ensemble et ce qu’elle fait à travers le plus important ; les images de la course. Trop souvent, on nous montre les mauvaises choses, aux mauvais endroits. Des pilotes disparaissent des classements sans que l’on ne sache jamais pourquoi, et des fois, en 2023, soit 54 ans après l’alunissage d’Apollo 11, il nous arrive de ne même pas avoir l’image du fait marquant de la course.

Le pire est intervenu à Assen, un circuit historique. On a même été nous chercher les vidéos des caméras de sécurité CCTV pour nous montrer le passage de Brad Binder sur la partie verte, l’action qui lui fait perdre le podium ! Alors, oui, ce n’est pas un métier facile. Et oui, la Formule 1 n’est pas parfaite sur ce point. Mais pourquoi le MotoGP ne pourrait-il pas être la référence dans le domaine ? Pourquoi ne pourrions-nous pas devenir les n°1 alors que la place est à prendre ? C’est une piste sur laquelle la DORNA doit travailler même si je félicite encore ses progrès en matière de communication.

 

Trop en vouloir

 

Le deuxième point traite de Marc Márquez. L’octuple champion du monde pourrait très bien figurer dans les trois prochains articles, au vu de ses performances en comparaison de celles de ses nombreux coéquipiers. Alors, certes, son engagement est absolument louable et doit être félicité à l’heure du sport un poil dépassionné.

Mais il y a réussir, et forcer le destin. Márquez a de nouveau piloté avec le corps plus qu’avec la tête, et prend, une nouvelle fois, le plus grand nombre de chutes sur une saison MotoGP (29). C’est comme s’il ne se rendait pas compte qu’il avait failli, par deux fois, quitter définitivement le sport en raison de blessures. Dans une discipline aussi aléatoire quant aux répercussions d’un highside, attaquer jusqu’à s’envoler, à une demi-saison de changer de constructeur, pour le gain de la 8e place n’est pas intelligent. Je l’avais dit en début de saison car je n’arrivais plus à le comprendre.

Qu’il se blesse tout seul, c’est une chose. Après tout, il est huit fois champion du monde. Mais que ses mauvais choix liés à sa propre situation se répercutent sur les autres pilotes, c’est plus grave. On l’a tous compris : sa moto ne fonctionne pas. Mais est-ce que Jorge Lorenzo poussait ses adversaires hors de la piste quand il avait du mal au guidon de la Ducati Desmosedici en 2017 ? Le déficit de performance de la RC213V explique peut-être son comportement, mais ne l’excuse sûrement pas.

 

Parlons MotoGP

Dans l’excès, ou l’excellence ? Photo : Michelin Motorsport

 

J’en reviens à ce découpage en règle sur Jorge Martin et Miguel Oliveira au Portugal, et, plus récemment, cette manœuvre sur Marco Bezzecchi à Valence. Ou, sa réaction après la chute de Johann Zarco par sa faute au Sachsenring. Honnêtement, après toutes ces années, c’est dommage de voir un tel pilote se comporter de la sorte « juste » parce que sa moto ne marche plus. Il n’est pas le premier champion à qui cela arrive dans l’histoire, et il ne sera sûrement pas le dernier.

 

Fin de saison, indigestion

 

Petit point supplémentaire pour la fin, histoire d’en toucher un mot. Il y a quelques mois, j’étais assez intéressé par cette tournée outre-mer qui s’annonçait savoureuse. Mais une fois la saison terminée, force est de constater que huit Grands Prix en dix semaines (en comptant Valence), ça fait beaucoup. Je place cette remarque en dernier car il n’y a pas vraiment de solutions, ni de pistes pour aller mieux, si ce n’est de dire à la DORNA de gagner moins d’argent.

On ne peut pas négliger des gros marchés comme l’Inde ou l’Indonésie, ni même, allonger la tournée très coûteuse pour les équipes en déplacement constant. Il faut être réaliste. Les Sprints n’ont pas aidé, c’est certain, mais malheureusement, il semblerait que ce phénomène « d’indigestion » de fin de saison soit condamné à prendre davantage d’ampleur durant les années à venir.

C’est tout pour cette petite rétrospective concernant ce qui n’a pas été cette saison ! Avez-vous d’autres remarques ? Dites-le nous en commentaires !

 

Pertamina, ou Perusahaan Pertambangan Minyak dan Gas Bumi Negara dans sa forme longue, soit la compagnie pétrolière d’état indonésienne, est prête à « allonger » pour avoir son Grand Prix et DORNA n’a aucun intérêt de refuser. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Parlons MotoGP : Ce qui n’a pas été cette saison – 2/3 https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-ce-qui-na-pas-ete-cette-saison-2-3/ Wed, 13 Dec 2023 19:30:21 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154453 Par Nicolas Pascual. « Parlons MotoGP » se penche sur une saison pas comme les autres, ce qui a fonctionné, et le reste.

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Que valait cette saison 2023 ? Pendant six jours, « Parlons MotoGP » dresse un bilan global de l’année. D’abord, nous allons évoquer ce qui n’a pas marché, les pilotes qui nous ont déçus, les faits qui nous ont énervés, avec, à chaque fois, trois points par épisode. Retrouvez le volet précédent en cliquant ici. Vous êtes prêts ? C’est parti !

 

Du niveau mais pas de spectacle

 

Rarement avait-on vu une saison Moto2 aussi soporifique que celle-ci. Hormis quelques courses intéressantes, le championnat était plié avant même la mi-saison. On savait tous que Pedro Acosta allait l’emporter car Tony Arbolino, son principal concurrent dès l’entame, ne pouvait pas rivaliser avec la vitesse, mais aussi, le génie de l’Espagnol.

Hormis la fin d’exercice exceptionnelle de Fermin Aldeguer et l’explosion de nombreux pilotes, cette saison Moto2 fut particulièrement décevante du point de vue du spectacle. Cela fait maintenant plusieurs années que les batailles entre Andrea Iannone, Scott Redding, Marc Marquez et Pol Espargaro sont loin, et il faudrait que ça change. L’arrivée de Pirelli en lieu et place de Dunlop pourrait parfaitement pimenter la catégorie. Si vous désirez retrouver une analyse complète concernant ce point, cliquez ici.

 

Parlons MotoGP

Pedro Acosta a largement dominé, et on ne peut pas lui en vouloir de gagner avec six secondes d’avance au Mugello. Il était le meilleur. Photo : Red Bull KTM Ajo

 

Un Brad Binder trop bon, ou pas assez ?

 

Le Sud-Africain représente une énigme. Plus proche de la tête en 2023 qu’en 2022, je l’ai senti particulièrement brouillon notamment en deuxième partie de saison. Certes, il nous a offert l’une des plus grandes performances modernes en Argentine, en remportant le Sprint depuis la 15e place sur la grille, mais aussi, a commis des erreurs indignes de son niveau.

Et puis, ce problème sur les dépassements. Toujours en catastrophe, il n’a jamais d’autres choix que de toucher son adversaire au point de corde pour passer. Beaucoup de pilotes ont remarqué cela, notamment Luca Marini au Mans.

Mais d’un autre côté, force est de constater que personne ne pilote la KTM aussi bien que lui. Peut-être que la machine ne lui permet pas de faire autrement, qu’il est constamment obligé de se battre contre elle exactement comme on aurait pu l’interpréter lorsqu’il était derrière Jack Miller à Jerez. Son classement parle pour lui.

Dani Pedrosa, excellent sur ses wild-cards, a pourtant montré qu’il était possible d’avoir une autre approche au guidon de la RC16. À Misano, il a été meilleur que Brad sur l’ensemble du week-end, tout en étant coulé au possible. Oui, mais d’un autre côté, l’Espagnol était frais, et bénéficiait de la dernière évolution de la machine orange.

 

Qui de l’œuf ou de la poule… Photo : KTM

 

L’un dans l’autre, l’apport constant de nouvelles pièces par KTM couplé au profil singulier de Brad Binder, entre génie et lacunes (notamment les qualifications, un gros point noir), rend la situation assez illisible. Je continue de penser qu’il fait partie des cinq meilleurs pilotes du monde, mais je ne peux m’empêcher d’être déçu car je l’imagine en capacité de se battre, sur une saison, avec les Bagnaia et Martin.

 

Pas de tension

 

Espagne-Italie. Une bataille des plus serrées. Deux pilotes géniaux, capables d’exploits rarement vus dans l’histoire moderne. Des machines identiques, dans deux équipes différentes. De quoi avoir l’une des joutes les plus tendues de tous les temps, pas vrai ?

Absolument pas. Hormis pendant les essais libres du Grand Prix de Valence, jamais on ne sentit la moindre once de tension relative à l’attribution du championnat du monde MotoGP, le Saint Graal. Jorge Martin n’a pas voulu livrer de guerre psychologique à Pecco Bagnaia, et préférait rigoler avec lui après la Malaisie où il prit sept secondes par son vis-à-vis.

La camaraderie régnante en MotoGP actuellement a ses bons côtés, certes, mais globalement, cela conduit au déclassement de la discipline. Car qu’on le veuille ou non, que l’on aime bien les conférences de presse piquantes ou non, ce sont les rivalités qui font le sport. Et Pedro Acosta l’a très bien compris, lui aussi disait la même chose dans une interview pour le site officiel MotoGP. Regardez le gain de popularité de la Formule 1 après le fiasco de 2021, ou même, à quel point notre discipline favorite était dans toutes les bouches en 2015 !

J’ai trouvé dommage de ne pas retrouver un peu de tension alors que le spectacle s’y prêtait plus que de raison. Si vous désirez plus de précisions sur cet aspect, retrouvez un article dédié en cliquant ici.

Rendez-vous demain, même heure, pour trois nouveaux points concernant ce que je n’ai pas aimé sur cette saison 2023. N’hésitez pas à m’en donner d’autres en commentaires !

 

Franchement, ça me manque. Photo : Morten Jensen

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Pit Beirer KTM : lors des trois premiers mois de 2024, nous réfléchirons à deux motos supplémentaires pour 2025 et au-delà et la clé du succès sera alors d’avoir le bon pilote https://www.paddock-gp.com/motogp-pit-beirer-ktm-lors-des-trois-premiers-mois-de-2024-nous-reflechirons-a-deux-motos-supplementaires-pour-2025-et-au-dela-et-la-cle-du-succes-sera-alors-davoir-le-bon-pilote/ Tue, 12 Dec 2023 12:00:03 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154337 Pit Beirer dévoile le plan de bataille de KTM en MotoGP avec des éléments suffisamment solides pour commencer à faire bouger les lignes.

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KTM avec son directeur sportif Pit Beirer dévoile déjà son plan de bataille pour les prochains mois en MotoGP, et il s’agit de se projeter bien au-delà de la prochaine saison. A Mattighofen, on œuvrera dès le premier trimestre du nouveau millésime pour trouver une autre équipe satellite pour deux RC16 supplémentaires et, surtout, pour recruter une pointure afin d’être enfin un solide candidat pour le titre mondial. Dans cette perspective, on ne peut que spontanément penser à un champion déjà bien établi chez Red Bull et qui n’a qu’un bail d’un an en cours dans une équipe satellite …

Le nom n‘est pas cité par Pit Beirer dans cet entretien avec Speedweek, mais le directeur sportif du groupe Pierer Mobility en dit déjà pas mal sur l’agitation dans le paddock que ses couleurs vont produire. Il commence en présentant les beaux atours de ses couleurs, pour mieux convaincre de les rejoindre : « nous sommes maintenant dans une situation dans laquelle notre MotoGP est déjà très proche du sommet. Elle sera donc également une bonne option pour certains pilotes de haut niveau en vue de 2025 ».

Et 2025 s’envisage maintenant : « nous devons prendre dès maintenant les bonnes mesures stratégiques. Au cours des trois premiers mois de 2024, nous réfléchirons à une autre équipe et à deux motos supplémentaires pour 2025 et au-delà. Nous sommes entrés en MotoGP en 2017, nous nous sommes améliorés d’année en année, nous avons amélioré les structures d’année en année, et maintenant nous sommes sur le podium. Mais bien sûr, notre objectif reste de nous battre pour la couronne MotoGP ». Et il ajoute : « la clé du succès sera alors d’avoir le bon pilote ».

Pedro Acosta fait ses débuts dans l'équipe GASGAS Tech3

Pit Beirer : « Brad Binder possède actuellement tout ce dont un pilote gagnant a besoin »

Un « bon pilote » qui renforcera un effectif de qualité dont le leader est clairement identifié : « Brad Binder possède actuellement tout ce dont un pilote gagnant a besoin », déclare Pit Beirer. « En plus de lui, nous avons désormais quelques autres fers de lance dans nos propres rangs qui sont disponibles. Nous devons également attendre de voir comment Pedro Acosta évoluera en tant que rookie en MotoGP ».

Reste que KTM se prépare à une offensive générale sur le front du marché des transferts. Pit Beirer prévient ainsi : « nous sommes désormais ouverts et parlerons donc à toutes les équipes dont les contrats avec le constructeur de motos expirent après 2024. Nous parlerons à tous les pilotes dont les contrats expirent après 2024 ». Seulement attention, il y aura un impératif à déceler lors de l’entretien d’embauche … « Nous ne parlerons qu’aux personnes qui souhaitent vraiment être avec nous. Avoir quelqu’un chez nous avec beaucoup d’argent n’aide pas car un tel pilote perd confiance dans le projet au moindre problème ». Il faudra être donc rapide, parfait et pas cher. Mais tout le monde n’est pas Brad Binder.

Formant également le Red Bull KTM Factory Team en 2024 : Brad Binder et Jack Miller

Brad Binder

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MotoGP, Pit Beirer pique Ducati sur les points de concession : « Ducati se présente comme le grand martyr » https://www.paddock-gp.com/motogp-pit-beirer-pique-ducati-sur-les-points-de-concession-ducati-se-presente-comme-le-grand-martyr/ Mon, 11 Dec 2023 17:00:37 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154205 Avec Pit Beirer de KTM on découvre qui si les points de concession ont été adoptés à l'unanimité, ils ne sont pas passés dans la liesse.

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On ne sait par quel levier le promoteur Dorna, et son patron Carmelo Ezpeleta, ont réussi à obtenir l’unanimité des cinq constructeurs engagés dans son MotoGP pour valider les nouveaux points de concession au règlement, mais au vu des commentaires qui alimentent la chronique depuis leur mise en place, dont celui-ci de Pit Beirer, on peut se convaincre qu’il devait être sacrément puissant. Car on a appris que Ducati, avec Gigi Dall’Igna, ne voulait rien lâcher pour KTM et Aprilia qui espéraient de leur côté profiter de l’occasion pour ralentir leur collègue européen de Borgo Panigale. KTM, encore, n’a accepté que sur le tard les largesses actées pour les Japonais, et maintenant que tout est en place, les politesses continuent à s’échanger… A l’instar d’un Pit Beirer ironisant sur une usine Ducati se faisant passer pour une victime …

Les nouveaux points de concession au règlement ont réparti les constructeurs dans différents groupes de force au sein desquels ils évolueront après un bilan fait à une période donnée. Pour 2024, la force dominante Ducati se retrouvera avec moins de pneus pour les tests : 170 contre les 220 du couple KTM-Aprilia et les 260 des compatriotes Yamaha et Honda. De plus, il n’y aura pas de wild-card.

En revanche, les quatre autres marques en auront 6 disponibles chacun. A ceci, il faut ajouter pour les Japonais des évolutions possibles du moteur, plus de package aéro à homologuer et la possibilité d’aligner les pilotes titulaires lors des tests pouvant être effectués sur n’importe quel tracé.

Pit Beirer

Pit Beirer : « l’usine Ducati a fait un excellent travail »

Pit Beirer, directeur sportif de KTM, a notamment fait un commentaire à Speedweek sur le fait que nous ne verrons pas de Desmosedici GP supplémentaire dans certains Grands Prix du calendrier : « s’il y a déjà huit Ducati sur la grille, je ne vois pas pourquoi ils en auraient besoin d’une neuvième avec une wild-card ». Et il précise, comme agacé : « même si Ducati ne subira quasiment aucune perte avec la réglementation actuelle, ils se présentent désormais comme les grands martyr ».

Pit Beirer souligne donc que l’entreprise bolognaise n’a pas été particulièrement pénalisée par les nouvelles concessions et qu’elle ne devrait donc pas se plaindre. Mais il admet aussi que l’usine Ducati a mieux travaillé ces dernières années et c’est pourquoi elle s’est retrouvée dans une situation avantageuse : « elle a fait un excellent travail. J’en ai souvent parlé dans mes interviews. Ils ont trouvé trois équipes clients comme partenaires qui ont choisi son produit ». Puis il termine : « pour le bénéfice du championnat et parce que cela aide évidemment le promoteur Dorna, nous avons accepté les points de concession. Nous voulons maintenant donner à nos concurrents japonais l’opportunité de rattraper à nouveau leur retard ».

Le duo Red Bull-KTM Jack Miller et Brad Binder

Brad Binder n'a pas encore pris de pause

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MotoGP, cadre carbone : KTM le généralisera avec Tech3 mais Aprilia s’interroge encore https://www.paddock-gp.com/motogp-cadre-carbone-ktm-le-generalisera-avec-tech3-mais-aprilia-sinterroge-encore/ Sun, 10 Dec 2023 07:00:38 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154056 Le cadre carbone fait florès dans les stands du MotoGP, mais le rythme de son apparition en course n'est pas le même chez KTM que chez Aprilia.

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Le cadre carbone fait florès dans un MotoGP sous la coupe des constructeurs européens. C’est d’ailleurs Ducati qui a amené le concept avec cette certitude affichée par l’incontournable Gigi Dall’Igna : « il ne faudra pas longtemps avant que tous les constructeurs MotoGP développent un châssis en carbone ». Une vision encore juste de la part du druide de Borgo Panigale, puisque KTM a dégainé le sien à Misano cette année, mais seulement pour ses RC16 de couleur orange. Pendant ce temps, Aprilia évalue la possibilité. Pour 2024, on généralisera la dotation du côté de Mattighofen, pour le plus grand plaisir de Tech3 GASGAS. Mais à Noale, le débat reste ouvert …

Le cadre carbone est la nouvelle mode en MotoGP, supplantant l’aluminium jusque-là de rigueur. Enfin, sauf pour KTM dont l‘ADN est le cadre tubulaire acier. En 2024, les Autrichiens changeront cette tradition en pariant sur le matériau noble. Au point qu’il sera visible non plus seulement sur les RC16 officielles mais aussi chez les partenaires GASGAS Tech3. Il y en aura donc bien quatre, et plus seulement deux. Une information donnée par Speedweek.

Jack Miller au GP de Valence : s'est écrasé alors qu'il menait dimanche

KTM misera tout sur le carbone, au contraire d’Aprilia qui évalue l’option depuis un an

Le cadre carbone serait-il pour autant la nouvelle panacée ? Voire ! Chez Aprilia, on est dessus depuis déjà un an et on hésite encore à franchir le pas. A tel point que lors du test de Valence qui ouvrait déjà l’intersaison 2024, il n’était pas la priorité : « nous nous concentrons sur la saison 2024, le châssis en carbone n’était pas une priorité dans ce test », a révélé le pilote test Lorenzo Savadori. Pour l’Italien, une différence est perceptible au guidon, mais « il y a des aspects positifs et négatifs. Nous devons mieux comprendre ce châssis ».

Une version aussi entendue dans le box de Maverick Viñales : « le châssis en carbone en est encore à ses débuts. Il faut y réfléchir de manière plus approfondie ». L’avantage d’un cadre en carbone est un gain en termes de marge de manœuvre pour la gestion du poids. Selon la réglementation, une MotoGP doit peser au moins 157 kilogrammes. Le carbone est plus léger que l’aluminium et, grâce à des années de recherche et à des procédés de fabrication innovants, il peut désormais répondre aux exigences de la classe reine. Le poids économisé peut ensuite être réinvesti ailleurs, ou la balance peut être modifiée avec des poids supplémentaires, ce qui peut améliorer le comportement de la moto.

Le nouveau cadre carbone d'Aprilia

Pedro Acosta sur la GASGAS RC16 avec châssis en aluminium au test de Valence

 

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Parlons MotoGP : Voici pourquoi les Sprints posent problème https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-voici-pourquoi-les-sprints-posent-probleme/ Thu, 07 Dec 2023 19:30:25 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1153645 La saison 2023 s’est achevée, et avec elle, débute l’hiver, soit l’heure du bilan. Aujourd’hui, « Parlons MotoGP » s’attaque à un gros morceau ; les Sprints, une introduction inédite dans l’histoire des Grands Prix, principalement tirée de la Formule 1. Sont-ils vraiment plus intéressants ? Plus dangereux ? Rendent-ils « l’expérience MotoGP » meilleure encore ? Éléments de réponse.   Pas si […]

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La saison 2023 s’est achevée, et avec elle, débute l’hiver, soit l’heure du bilan. Aujourd’hui, « Parlons MotoGP » s’attaque à un gros morceau ; les Sprints, une introduction inédite dans l’histoire des Grands Prix, principalement tirée de la Formule 1. Sont-ils vraiment plus intéressants ? Plus dangereux ? Rendent-ils « l’expérience MotoGP » meilleure encore ? Éléments de réponse.

 

Pas si utiles

 

Le premier enseignement ne joue pas en la faveur des Sprints. En effet, j’ai trouvé, au fil de la saison, qu’ils n’étaient pas si utiles. La large majorité des pilotes approchaient l’exercice comme si c’était une course normale. Seul Pecco Bagnaia adopta un regard différent du début, et le maintint jusqu’à la fin ; ne pas trop en vouloir lors du Sprint, et préférer prendre des risques sur le Grand Prix.

Cela s’est particulièrement vérifié en Argentine et en Allemagne, où il restait en retrait le samedi avant d’être considérablement plus dangereux le dimanche. Mais cela ne l’empêcha pas d’amasser quatre victoires confortables sur la saison. De l’autre côté, Jorge Martín donna l’impression de se livrer davantage sur le format court que pendant la course sur la fin de l’exercice. Il conclut la saison avec neuf victoires en Sprint, contre quatre seulement lors d’un Grand Prix.

 

Parlons MotoGP Sprints

Brad Binder nous a offert l’une des plus belles performances de la saison en Argentine, pendant le Sprint. Photo : Michelin Motorsport

 

Mais pour autant, on ne peut pas le réduire à ceci, car ces chiffres sont trompeurs. Déjà, ses quatre victoires le dimanche sont toujours accompagnées de succès le samedi, ce qui montre qu’il n’est pas uniquement spécialisé là-dedans. Ensuite, en Inde, par exemple, il aurait sûrement rendu la main à Marco Bezzecchi si ce n’était pour l’accrochage de ce dernier en début de course. Et à l’inverse, au Qatar, il aurait joué devant le dimanche s’il n’avait pas hérité d’un pneu défaillant.

L’un dans l’autre, on ne peut pas affirmer qu’il y ait des « spécialistes » du Sprint ; À vrai dire, les meilleurs sur ce format sont aussi les meilleurs lors des Grands Prix. C’est un reproche légitime que l’on peut faire à cette nouveauté ; elle a tendance à nous « divulgâcher » (ou spoiler pour les plus anglophones d’entre-vous) le résultat du lendemain. Sur une saison complète, combien avons-nous eu de véritables surprises le samedi, des pilotes qui ont profité de cela pour réaliser des performances inédites, en se lâchant ? Très peu. Je compte Álex Márquez à Silverstone, et à la limite, Brad Binder en Argentine, même si la présence du Sud-Africain aux avant-postes n’est pas si étonnante en soi.

De fait, mon point de vue sur la question est le suivant ; ils n’apportent pas grand-chose au suspense.

 

Parlons MotoGP Sprints

Alex Marquez est le seul pilote « surprise » qui s’est démarqué lors des Sprints. Photo : Michelin Motorsport

 

L’indigestion

 

L’an 2023 était particulièrement dense, aussi pour cette même raison. Nous avons assisté à 39 départs, ce qui est juste énorme. J’en parlais avant l’entame : La rareté d’une discipline détermine notre attente. Notre niveau de bonheur n’est pas proportionnel au nombre de courses, mais à la qualité de ces dernières. Déjà que le calendrier était assez haché, avec deux grosses pauses pour finir en trombe sur une finale à Valence, les Sprints n’ont fait que diluer davantage notre excitation. Cependant, c’est un phénomène commun à plein de sports, notamment le football et le basketball avec la multiplication des grosses affiches.

 

Dangereux ?

 

On a vu, un peu partout, que les Sprints étaient dangereux car ils offraient la possibilité aux pilotes de se lâcher, mais dans les faits, je ne pense pas que ça soit vrai. Beaucoup de blessures sont intervenues pendant les Grands Prix (Oliveira au Portugal, le carton de Bastianini en Catalogne…), ou même, en essais et en qualifications (Pol Espargaró au Portugal, Álex Márquez en Inde). Elles ne sont pas inhérentes à l’essence du Sprint.

En revanche, oui, ça augmente le risque de blessure car comme nous l’avons vu dans le premier point, cela accroît le temps passé en piste à se tirer la bourre. Mais je n’ai jamais constaté une telle différence d’intensité dans les duels entre les Sprints et les Grands Prix pour affirmer qu’ils étaient significativement plus dangereux que les courses en elles-mêmes, et, plus largement, notre sport tel qu’il est aujourd’hui.

 

En revanche, Johann Zarco, bon finisseur, a été bien meilleur le dimanche que le samedi. Il reste une exception concernant ce « delta ». Photo : Michelin Motorsport

 

Conclusion

 

Après avoir éclairci ces quelques points, passons maintenant à la grande question : Était-ce une bonne idée ? Personnellement, et cela n’engage que moi, j’ai tendance à dire que c’est une addition un peu inutile, qui, finalement, dessert le spectacle qu’est le MotoGP. Au-delà de tout ce que j’ai déjà dit plus haut, je trouve dommage de s’inspirer du modèle établi par la Formule 1 alors que leurs courses Sprints sont encore plus critiquées que sur deux roues. Le traditionnel Grand Prix dominical faisait le café, alors j’ai du mal à comprendre pourquoi nous avons changé quelque chose qui a fait ses preuves pendant 73 ans.

Je ne suis pas aveugle ; je vois les montres Tissot, la marque de « qui gratte » et les cérémonies spéciales plus proches du public comme en Catalogne. Nous savons tous que cela représente un grand enjeu économique, mais dans ce cas, autant ne rien dire sur la question étant donné qu’il sera très difficile de déterminer le seul impact des Sprints sur la recette globale du package médiatique MotoGP.

Et vous, qu’avez-vous pensé de cette nouveauté ? Dites-le moi en commentaires !

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, Brad Binder espérait plus qu’une place de premier pilote non Ducati : « je m’attendais à beaucoup plus » https://www.paddock-gp.com/motogp-brad-binder-esperait-plus-quune-place-de-premier-pilote-non-ducati-je-mattendais-a-beaucoup-plus/ Mon, 04 Dec 2023 18:30:30 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1153070 Brad Binder revient sur sa saison 2023 qui a été tout sauf mauvaise mais que le satisfait pas. C'est sans doute pour ça que KTM l'aime.

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Brad Binder n’a fondamentalement pas à rougir de sa saison avec la KTM orange puisqu’il termine l’exercice 2023 à la quatrième place au général, soit avec le premier pilote non équipé en Ducati. Mais le Sud-Africain avoue : il espérait plus, même si ce bilan est un progrès par rapport au précédent qui le faisait pointer sixième du championnat. Du coup, il veut se voir parmi les candidats pour le titre l’an prochain, mais pour cela, il va falloir que la RC16 s’améliore grandement sur un point …

Chez KTM, on est très exigeant sur les résultats à ramener à l’usine, et le fait que l’on ait gardé Brad Binder si longtemps tout en le prolongeant encore sans sourciller est le signe que ce dernier est tout aussi intraitable. Et il le montre en définissant ainsi son parcours 2023 : « je m’attendais à beaucoup plus de cette saison, pour être honnête. Nous avions le potentiel pour faire plus, mais j’ai commis beaucoup d’erreurs. J’ai gâché beaucoup d’opportunités ».

La dernière aura été regrettée lors de l’ultime Grand Prix à Valence qu’il menait avant de partir à la faute. Il termine donc le millésime sans victoire. Enfin presque … « Je n’ai pas gagné dimanche, mais j’ai gagné deux fois samedi », rappelle-t-il avant de préciser : « nous avons connu des hauts et des bas cette saison. Mon sentiment est qu’il aurait pu y avoir plus. Nous aurions pu faire plus, mais la quatrième place du championnat est une bonne amélioration par rapport à l’année dernière où nous avions terminé sixième. J’espère que nous pourrons poursuivre ce développement ».

Image

Brad Binder : « cette année, je voulais gagner »

Il ajoute : « l’année dernière, je savais où nous en étions. Je voulais être sûr de terminer chaque course de la meilleure façon possible. Cette année, je voulais gagner. Je suis déçu des classements que nous avons obtenus. C’est pourquoi j’ai fait de gros efforts. Les chutes en sont la conséquence. Bien sûr, ce n’est pas cool. Mais d’un autre côté, nous avions deux fois plus de courses. Tout le monde a chuté plus souvent », explique Binder sur motorsport-total. On rappellera qu’il a chuté à 15 reprises cette saison, ce qui le classe onzième dans cette hiérarchie particulière.

L’année terminée, il faut à présent envisager la prochaine : « j’ai vraiment hâte de recommencer l’année prochaine », dit-il avec enthousiasme. « Nous avons maintenant deux ou trois mois pour continuer à croître. Nous voulons nous améliorer légèrement dans tous les domaines. Si nous réussissons, alors nous aurons ce qu’il faut pour nous battre pour les victoires la saison prochaine ».

Puis il explique ce dont il a besoin : « nous avons besoin de plus d’adhérence dans les angles d’inclinaison maximum. Pour moi, c’est le point où nous pouvons le plus nous améliorer. Tous les autres domaines ont déjà été améliorés ». Et il conclut : « je me sens coupable lorsque je demande aux gars d’améliorer cela, même s’ils ont déjà fait tout le reste bien mieux. Mais tant que nous n’aurons pas résolu le problème, ce sera difficile ».

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Parlons MotoGP : La décision la plus absurde de ces 15 dernières années https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-la-decision-la-plus-absurde-de-ces-15-dernieres-annees/ Thu, 30 Nov 2023 19:30:52 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1152472 Par Nicolas Pascual. Lors du Grand Prix de Valence MotoGP, les commissaires sportifs ont pris une décision des plus incompréhensibles.

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Sur cette saison MotoGP, la direction de course à pris plus d’une décision douteuse. Mais à Valence, c’était le pompon sur la Garonne. Par deux fois, des actes pourtant clairs n’ont pas été punis à la hauteur du préjudice, ce qui ne fait qu’accentuer le flou entretenu par les commissaires sportifs, déjà largement décriés en 2023. Par les fans, les observateurs, et surtout, les pilotes. Revenons un instant sur ces deux scandales heureusement masqués par l’enjeu de cette finale du championnat.

 

Brad Binder tasse Álex Márquez, et on le récompense

 

De mémoire d’homme, et même si elle peut me faire défaut, je n’avais pas souvenir d’une décision aussi absurde à ce niveau de compétition. C’était incompréhensible. Lors du Grand Prix, le dimanche, Brad Binder commit une erreur lorsqu’il se trouvait en deuxième position. Il rétrograda dans le classement, et entama une remontée comme il a l’habitude d’en faire.

Et, aussi comme il en a l’habitude, il réalisa blockpass sur blockpass. Ce n’est pas comme si nous n’étions pas habitués à ces manœuvres de la part de ce pilote, mais soit. Puis, il s’approcha d’Álex Márquez pour le gain de la sixième position. Comme sur 90 % de ses attaques en 2023, il l’écarta volontairement de la trajectoire, manqua de le sortir de la piste, et passa. Il n’y a pas besoin d’être un commissaire sportif pour voir que la manœuvre est abusive, qu’elle porte atteinte à la course d’Álex Márquez, et qu’elle est totalement du fait de Brad Binder. Point important ; dans ce cas précis, Brad Binder en tire un grand avantage, au contraire de Jaume Masia lors du Grand Prix du Qatar Moto3 quand il bouscula Ayumu Sasaki.

 

MotoGP décision

Honnêtement, Brad Binder est assez décevant sur cette fin de saison, malgré quelques belles prouesses ponctuelles. Photo : Michelin Motorsport

 

Pas besoin d’être commissaire sportif pour s’apercevoir que quelque chose ne va pas. De toute évidence, il faut qu’il rende la position à son vis-à-vis. Sauf que voilà ; la direction de course met un temps fou à trancher, un reproche qui a été effectué toute la saison durant, notamment par Franco Morbidelli, et qui coûta, par exemple, le Sprint de Luca Marini en Autriche. Jorge Martín, qui aurait dû être pénalisé rapidement pour l’incident causé au départ, n’eut rien avant le lendemain, et s’en alla percuter Luca Marini sur le format court.

Entre-temps, Fabio Di Giannantonio, sur une autre planète, dépassa son coéquipier Álex Márquez en catastrophe. Cela faisait donc deux places de perdues pour le petit frère Márquez. Enfin, un officiel présente un panneau au pilote KTM ; il doit rendre une place, en l’occurrence à « Diggia ». Je ne comprends toujours pas pourquoi il ne faut jamais la rendre à celui qu’on a touché, mais soit, c’est comme ça que cela se passe d’ordinaire. Le panneau jaune fluo lui est présenté sur la ligne.

 

 

Donc, avant les deux premiers virages, dans lesquels Brad Binder dépasse un Maverick Viñales en difficulté, et rend la position au pilote d’usine Aprilia instantanément. Je ne peux pas y croire, personne n’est dupe. Rassurez-nous, il va bien devoir rendre la place à Di Giannantonio, déjà loin derrière ? Et bien non. Le micmac passe tranquille, pénalité purgée. Cela ne fait aucun sens. Aucun. Et les commentateurs ne s’y trompent pas. Eux aussi restent estomaqués d’une telle décision.

Brad Binder a gagné une position gratuitement, sans rien faire à part doubler un Viñales en perdition pour lui rendre sa place. Álex Márquez en a perdu deux.

 

MotoGP décision

Alex Marquez n’a pas été exempt de tous reproches en 2023, loin de là, mais ce n’est pas une raison pour le pousser hors de la piste. Photo : Michelin Motorsport

 

Le dépassement que l’on veut nous faire oublier

 

En début de course, on vit ce fameux graphique apparaître sur le côté droit de l’écran, avec l’effet sonore signalant une chute. Tout le monde regarde le classement à gauche pour voir qui perd des places subitement, comme d’habitude. De là, on comprend que Marco Bezzecchi n’est plus en piste. D’accord. Après tout, il n’est pas dans une forme olympique depuis son retour de blessure.

Jamais, on ne nous remontre l’image. Ce n’est pas la première fois que ça arrive après tout, la réalisation est ce qu’elle est. Juste, un petit bandeau apparaît : l’incident entre Marco Bezzecchi et Marc Márquez sera étudié par les commissaires. La finale se dénoue, le « Martinator » échoue à sa tâche, et Pecco Bagnaia gagne le Grand Prix. Enfin, on daigne nous montrer l’image, d’un incident que l’on avait déjà oublié !

 

 

Stupeur. On voit Marc Márquez faire un carreau sur Marco Bezzecchi, purement et simplement. Des pilotes Moto3 prennent deux long laps pour moins que ça. L’Italien était fou de rage le soir même.

 

Conclusion

 

Tous les jeunes regardent le MotoGP. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’on ne peut pas reprocher à des pilotes Moto3 d’imiter leurs grands s’ils ne sont jamais pénalisés pour ce type d’action. Le Grand Prix de la Communauté Valencienne illustre bien le phénomène, car Brad Binder et Marc Márquez sont souvent portés au firmament pour des manœuvres de ce genre, et aussi, très peu pénalisés par rapport à leurs actions. Sous prétexte d’un « jeu musclé », ils se permettent des manœuvres dangereuses et répréhensibles. DORNA et le pôle de la direction de course doivent faire mieux en 2024, car cette année fut assez calamiteuse sur ce point.

Qu’avez-vous pensé de ces incidents ? Dites-le nous en commentaires !

 

Malheureusement, Marc Marquez est un habitué du fait. Dans des discussions concernant sa place dans l’histoire, cela reviendra sans cesse. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Valence J3, Pit Beirer (KTM) en veut-il à Miller ? : « Comme souvent cette année, Brad Binder nous a sauvé les fesses » https://www.paddock-gp.com/motogp-valence-j3-pit-beirer-ktm-en-veut-il-a-miller-comme-souvent-cette-annee-brad-binder-nous-a-sauve-les-fesses/ Mon, 27 Nov 2023 19:00:03 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1151967 Pit Beirer aurait pu célébrer un doublé du côté de Valence, mais finalement, il n’a même pas pu savourer le podium de Brad Binder.

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Journée plus que mitigée pour Pit Beirer et tout le staff KTM à Valence. D’un côté, le déclassement de Fabio Di Giannantonio en raison de pressions non conformes conduisit à la promotion de Brad Binder sur le podium, alors qu’il avait franchi la ligne à la quatrième place. Mais de l’autre, comment ne pas être déçu. La firme de Mattighofen avait, à un moment donné, deux motos aux deux premières places. Puis, Brad Binder commit une erreur, avant que Jack Miller, en tête, ne goûte aux graviers espagnols. Désillusion. On parle souvent de la progression de KTM, mais la dernière victoire (grâce à Oliveira, d’ailleurs) remonte tout de même au mois d’octobre 2022.

Comme un goût amer dans la bouche. Pit Beirer n’était pas le plus heureux des hommes à l’issue de la dernière journée de compétition de la saison, et on le comprend. « Cette course était un peu trop variée à notre goût. Nous étions enthousiastes car on pouvait se battre devant avec les deux motos, la victoire était à notre portée. Finalement, Brad est quatrième (finalement troisième) mais quand on obtient deux balles de match et qu’on en concrétise aucune, alors on ne peut pas se satisfaire de cela » confiait-il à l’issue de cette longue journée aux micros de Speedweek.

 

 

Certes, Brad Binder est difficile à critiquer. Même s’il a été chanceux avec la position à rendre après un dépassement musclé sur Alex Marquez, il a tout de même effectué une belle remontée. Pour Jack Miller, en revanche, la pilule a dû mal à passer. L’Australien ne performe plus depuis belle lurette, et l’on peine toujours à comprendre pourquoi Pedro Acosta n’a pas été sélectionné pour rejoindre l’équipe officielle à sa place. Espérons que cette ultime manche en 2023 ne remette pas en question le management KTM. « Jack était rapide, mais entre la performance et la chute en MotoGP, la ligne est fine. Il aurait peut-être mérité la victoire, mais comme souvent cette année, Brad nous a sauvé les fesses. C’est génial ce qu’il fait week-end après week-end » précisait-il.

Forcé de commenter l’actualité la plus chaude, il donna un aperçu de ce qu’il pensait de Ducati, amicalement, bien sûr. « Ducati est la référence dans notre sport, mais se plaindre ne sert à rien. Il faut retourner au travail » concluait-il.

Pensez-vous KTM capable de challenger Ducati en 2024 ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Grand Prix de la Communauté Valencienne 2023 :

 

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Valence J3, Brad Binder (KTM/3) : « pour moi, j’ai fini quatrième, je suis désolé pour Fabio Di Giannantonio » https://www.paddock-gp.com/motogp-valence-j3-brad-binder-ktm-3-pour-moi-jai-fini-quatrieme-je-suis-desole-pour-fabio-di-giannantonio/ Mon, 27 Nov 2023 11:00:47 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1151923 Brad Binder termine une solide saison chez KTM avec un podium à Valence, mais il sait comment il l'a acquis et ne le revendique donc pas.

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C’est un Brad Binder grand seigneur avec l’âme de l’authentique compétiteur qui prenait la mesure de sa troisième place validée au dernier Grand Prix de cette saison 2023 de MotoGP à Valence. Elle venait de lui être offerte sur un plateau par les commissaires au sortir de la vérification des pressions des pneus. Celle contrôlée sur sa KTM n’était pas plus légale que celle de la Ducati de Fabio Di Giannantonio, mais ce dernier était en état de récidive et a donc pris trois seconde de pénalité. Pour le Sud-Africain, c’était la première fois, si bien qu’il termine son année avec un avertissement …

Après avoir terminé deuxième du sprint samedi, Brad Binder a conclu sa course de dimanche à Valence avec un nouveau podium, marqué par la troisième place cette fois. Mais sans Prosecco … « Une 3ème place est une 3ème place, même si nous n’étions pas réellement sur le podium ! » a commenté celui qui a terminé quatrième au championnat et de loin le meilleur pilote du groupe Pierer Mobility cette saison.

« J’ai offert quelques podiums cette année, donc je sais que ce n’est pas amusant » ajoute-t-il avec cette pensée pour son adversaire sanctionné : « je suis désolé pour Diggia car ce n’était pas sa faute. Au moins, quand ça m’est arrivé, j’avais touché le vert au-delà des limites de la piste. Cela rend les choses un peu plus faciles à accepter. Mais oui, c’est comme ça. Alors, pour moi, je suis arrivé quatrième ce dimanche ».

Brad Binder : « j’ai eu beaucoup de chance de ne pas finir dans le bac à graviers. Donc tout est un bonus »

Il raconte ainsi cette course qu’il a menée pendant un moment avant de partir à la faute : « quand nous étions devant, le pneu avant refroidissait. J’ai ensuite eu de grosses vibrations sur le flanc droit. Avant même d’avoir pris les freins, l’avant s’est effondré au virage 11. J’ai eu beaucoup de chance de pouvoir rester sur la moto. Mais j’ai dû faire ce tour stupide par le long lap et j’ai perdu beaucoup de temps. Parce que la peinture de la piste est tellement glissante quand on va loin. Néanmoins, nous allions bien jusque-là. J’ai aussi eu beaucoup de chance de ne pas finir dans le bac à graviers. Donc tout est un bonus », résume Brad Binder qui ne fait aucune mention de son dépassement rugueux sur un Alex Marquez fort mécontent de cette manœuvre …

Il termine : « nous avons gagné deux sprints cette année, mais cela aurait été bien de terminer avec une victoire principale. Il nous en faut juste un peu plus dans cette intersaison pour lutter devant l’année prochaine. Merci à tout mon équipe. Nous avons fait de gros progrès cette année et il y en aura encore plus à venir ».

Brad Binder et Jack Miller ont donné aux fans de KTM l'espoir d'un doublé

Résultats de la course MotoGP du GP de Valence

Fabio Di Giannantonio

Classement final MotoGP 2023

3543

Crédit classement motogp.com

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MotoGP Valence J2 Brad Binder (KTM/Q5 S2) : « je suis très heureux d’être de retour dans le top 3 » https://www.paddock-gp.com/motogp-valence-j2-brad-binder-ktm-q5-s2-je-suis-tres-heureux-detre-de-retour-dans-le-top-3/ Sat, 25 Nov 2023 18:30:33 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1151488 Avec Brad Binder à ses trousses, Jorge Martin n'a jamais pu se relâcher dans cette course Sprint de Valence.

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Brad Binder a été un grand animateur de cette course Sprint à Valence en ne laissant jamais tranquille un Jorge Martin qui sait, comme tous ses pairs, qu’avoir le Sud-Africain à ses basques dans le dernier tour relève du cauchemar éveillé. A nouveau meilleur pilote KTM, et de loin, il a conquis un podium qui le ravit. Il sera encore à surveiller pour la longue course de dimanche et sera donc un des arbitres du duel pour le titre, toujours en cours entre Pecco Bagnaia et Jorge Martin.  

Sur sa prestation, Brad Binder a commenté : « je ne peux pas me plaindre. Lors des qualifications, j’ai fait un très bon premier run. Mais lors du deuxième run, le pneu avant ne se sentait plus aussi bien. Je pense que j’ai tiré le meilleur parti de lui lors de la première sortie. Dans ma chute, j’ai divisé ma moto en deux et je l’ai détruite. Ce n’était pas idéal. Mais lors du sprint de l’après-midi, tout allait à nouveau bien. J’ai fait une très bonne course aujourd’hui. Dans le premier tour, je voulais être agressif et j’ai tout de suite dépassé quelques gars. J’ai vu que Maverick Viñales était devant. C’est à ce moment-là que j’ai attaqué fait et je l’ai rattrapé ».

Brad Binder : « ce n’était pas suffisant pour tenir tête à Jorge Martin »

Il ajoute : « j’ai perdu un peu de temps en tentant de le dépasser. Mais j’ai continué à attaquer et j’ai eu plusieurs moments choc. Finalement, ce n’était pas suffisant pour tenir tête à Jorge Martin. Néanmoins, je suis très heureux d’être de retour dans le top 3 et d’avoir terminé ».

Avec son équipier Jack Miller douzième, derrière le collègue de marque Augusto Fernandez dixième et un Pol Espargaró seizième, KTM ne peut que se féliciter de compter Brad Binder dans ses rangs …

Grille de départ Valence : 

Valence

Résultats Course Sprint MotoGP Valence

34543

Classement général MotoGP

23454

Crédit classement motogp.com

 

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MotoGP Valence J1, Brad Binder (KTM/6) en glisse dans tous les virages ! https://www.paddock-gp.com/motogp-valence-j1-brad-binder-ktm-6-en-glisse-dans-tous-les-virages/ Fri, 24 Nov 2023 21:00:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1151000 Brad Binder a été l’un des plus rapides à Valence en cette première journée. Mais il reste quand même des dixièmes à gratter.

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Journée concluante pour Brad Binder à Valence. Le Sud-Africain se classe en sixième position, ce qui lui garantit une place directe en Q2. Même si la pole semble inaccessible pour lui, qui peine dans cet exercice depuis ses années Moto2. Cependant, c’est toujours mieux pour espérer remporter le Sprint, format dans lequel il a déjà fait ses preuves. Binder, avec son style démonstratif, a largement étrenné le nouvel asphalte du circuit Ricardo Tormo, et plus que de raison. Amoureux de la glisse et des dépassements osés, il n’hésite pas à balancer sa KTM RC16 dans les virages, et jusqu’ici, ça marche.

Même si l’on peut remettre l’efficacité de ce style en doute, il n’y a pas à dire ; c’est spectaculaire. Brad Binder s’est illustré aujourd’hui, mais s’est aussi confié. Comme à son habitude, il est très réservé et peu expressif. « Ce n’était pas mal, mais il y avait beaucoup de drapeaux jaunes » confia-t-il. En effet, de nombreuses chutes eurent raisons des chronos, et ce n’est pas Pecco Bagnaia, gêné par la chute de Pol Espargaro lors de sa dernière tentative, qui vous dira le contraire.

 

 

Il a aussi pu s’exprimer sur le revêtement refait pour l’occasion. « Il y a beaucoup d’adhérence à l’entrée des virages, mais la roue avant glisse facilement, c’est bizarre. Même lorsqu’on reprend les gaz, c’est étrange, ça ne ressemble pas au Valence que je connais » ajoutait-il. Le chrono, lui, ne ment jamais. Brad et ses petits copains sont allés vite pour une première journée, très vite. Mais ils ont beaucoup chuté également. « La surface est plus rapide, mais dès qu’on sort de la trajectoire, c’est très sale. Cela devrait s’améliorer au fil du week-end » concluait-il.

Que pensez-vous de la performance de Brad Binder en cette première journée ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Practice au Grand Prix de la Communauté Valencienne 2023 :

 

Valence

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Qatar J3, Brad Binder (KTM/5) : « c’est probablement l’une des courses les plus difficiles que j’ai vécues en termes de gestion des limites » https://www.paddock-gp.com/motogp-qatar-j3-brad-binder-ktm-5-cest-probablement-lune-des-courses-les-plus-difficiles-que-jai-vecues-en-termes-de-gestion-des-limites/ Mon, 20 Nov 2023 12:00:10 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1150159 Brad Binder s'est battu bec et ongles pour ramener un top 5 dans son stand KTM après que son pneu avant se soit usé prématurément.

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Brad Binder n’a pas échappé, comme nombre de ses pairs sur le nouvel enrobé du tracé de Losail qui était le terrain de jeu du dernier Grand Prix du Qatar, au casse-tête que représentait la gestion des pneumatiques. Non seulement, il est apparu qu’un même train pouvait avoir une différence significative en termes de performance d’un jour à l’autre, mais le pneu choisi pouvait aussi changer du tout au tout pendant la compétition. L’officiel KTM l’a vérifié et il raconte son histoire.

Avec la cinquième et la neuvième positions de Brad Binder et de Jack Miller lors du dernier Grand Prix du Qatar, KTM ramène de bons points de cette avant-dernière manche du championnat du monde MotoGP 2023. Au terme d’une course positive, mais pas facile, en raison de l’usure de son pneu avant, le Sud-Africain a notamment réussi à s’assurer une récolte importante pour son classement de quatrième au classement général.

« C’était vraiment bien, c’était une très bonne course » commence Brad Binder à, propos de son dimanche au Qatar. « J’ai encore pris un bon départ. J’étais alors en P3 et dans cette phase, j’ai essayé de suivre le rythme des gars et aussi de piloter prudemment pour protéger le pneu arrière. Mais apparemment, j’ai usé le pneu avant. Mon pneu arrière était parfait, mais mon pneu avant a lâché après environ douze tours ».

MotoGP |  GP Qatar Race, Binder : "L'avant s'est effondré après une dizaine de tours, je voulais juste le ramener à la maison"

Brad Binder : « le week-end a été beaucoup plus difficile que prévu »

A partir de là, c’est à un autre combat que le Sud-Africain a dû faire face : « j’essayais juste de survivre. Cela m’a surpris, je pensais que le pneu survivrait plutôt bien à la course. Le plus grand défi était alors de protéger le pneu avant. Je pense que nous avons fait du bon travail avec cette cinquième place ».

Il ajoute : « c’est probablement l’une des courses les plus difficiles que j’ai vécues en termes de gestion des limites. Je voulais juste rentrer à la maison avec une solide 5ème place. Mon équipe a fait un excellent travail pour nous placer dans cette position car le week-end a été beaucoup plus difficile que prévu ». Et il conclut : « c’était très positif de repartir avec une cinquième place et de lutter pour le podium ».

Brad Binder a longtemps été troisième derrière Bagnaia et Di Giannantonio

Résultat de la course MotoGP GP du Qatar

3543

Classement Général MotoGP

3564

Crédit classement motogp.com

Cet article MotoGP Qatar J3, Brad Binder (KTM/5) : « c’est probablement l’une des courses les plus difficiles que j’ai vécues en termes de gestion des limites » est apparu en premier sur Paddock GP.

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MotoGP Qatar J2, Brad Binder (KTM/Q11 S7) : « je savais, vu ma position sur la grille, que je devais trouver une astuce pour commencer » https://www.paddock-gp.com/motogp-qatar-j2-brad-binder-ktm-q11-s7-je-savais-vu-ma-position-sur-la-grille-que-je-devais-trouver-une-astuce-pour-commencer/ Sun, 19 Nov 2023 10:00:41 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1149706 Brad Binder, malgré toute sa hargne n'a pas pu faire mieux ce samedi au Qatar, se révélant encore comme le sauveur de KTM.

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Brad Binder s’est une fois encore montré incontournable pour le clan KTM en ramenant une septième position de la course Sprint du Grand Prix du Qatar qui lui permet de conforter sa quatrième position au championnat. Avec les trois points moissonnés, il s’est mis un peu plus à l’abris de Johann Zarco et d’Aleix Espargaró qui, pour le passer, doivent maintenant remporter les trois courses restantes sans que le Sud-Africain ne parvienne à scorer dans le même temps …

Reste que cette escapade à Losail n’est pas de tout repos pour Brad Binder qui lutte avec sa RC16 : « les qualifications ont été difficiles », commence-t-il. « J’ai fait de gros efforts, mais je n’ai pas réussi à rouler beaucoup plus vite que vendredi. J’ai fait un bon tour, ce qui m’a placé à la onzième place sur la grille, mais je n’ai pas pu en tirer davantage. Je savais, vu ma position sur la grille, que je devais trouver une astuce pour commencer. J’ai pris un bon départ et j’ai pu dépasser quelques adversaires dès le début. Je pensais que j’étais dans le bon groupe et que je pouvais faire quelque chose. Mais pour être honnête, j’ai été secoué au quatrième tour et je n’ai pas vraiment eu le rythme pour rattraper mon retard ensuite ».

Il ajoute : « nous devons maintenant découvrir exactement ce dont nous avons besoin ici pour dimanche. J’ai une idée très claire de ce dont nous avons besoin. Si nous trouvons ce que nous voulons, je suis sûr que nous pourrons être plus compétitifs ».

Brad Binder

Brad Binder : « dès que les pneus sont tombés, je n’ai plus pu suivre mes adversaires »

« J’étais assez fort dans les secteurs 1 et 2, mais j’ai perdu beaucoup dans le troisième secteur, où il suffisait de laisser la moto rouler, mais la roue avant continuait de patiner », rapporte encore le pilote d’usine Red Bull KTM. « Je ne pouvais pas entrer dans les virages aussi rapidement que mes adversaires. Il y avait un manque d’accroche à l’arrière, donc je n’ai rien pu rattraper. Les adversaires s’éloignent de moi à des vitesses plus élevées, même si je planifie très bien la sortie du virage. Ce sont de précieuses fractions de seconde que vous obtenez pratiquement gratuitement grâce à la vitesse de roulement plus élevée. Et cette vitesse nous manque pour le moment ».

Il conclut : « il nous manque beaucoup d’adhérence. Tant que notre moto a suffisamment d’adhérence, elle fonctionne plutôt bien. Mais dès que nous perdons l’adhérence, la roue avant continue de glisser. Il semble que rien ne m’aidera dans cette situation. Dès que les pneus sont tombés, je n’ai plus pu suivre mes adversaires ».

Brad Binder

Grille de départ : 

Qatar

MotoGP Qatar Sprint : classement

Qatar

Classement Championnat :

3. 4. 5

Crédit classement motogp.com

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MotoGP Qatar, Brad Binder (KTM/4) : « je ne sais pas exactement où nous en sommes mais je pense que c’est aussi vrai pour beaucoup d’autres » https://www.paddock-gp.com/motogp-qatar-brad-binder-ktm-4-je-ne-sais-pas-exactement-ou-nous-en-sommes-mais-je-pense-que-cest-aussi-vrai-pour-beaucoup-dautres/ Sat, 18 Nov 2023 08:00:29 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1149016 Brad Binder est sorti par le haut des nombreuses difficultés qu'il a rencontrées avec sa KTM dans cette entame du Grand Prix du Qatar.

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Ce n’est que dans les derniers instants de l’ultime séance du vendredi à Losail que Brad Binder s’est mis dans le bon axe de ce Grand Prix du Qatar avec sa KTM. Bon quatrième, et donc déjà en Q2, le Sud-Africain aurait de quoi être rassuré sur la suite des événements, mais en fait, pas vraiment. Il avoue ainsi avoir galéré avant d’en arriver là, tout en reconnaissant ne pas vraiment savoir comment il a pu réussir ainsi son coup. Il est convaincu qu’il n’est certainement pas le seul dans ce cas, ce qui nous promet une suite de meeting passionnante …

Cependant, ce qui est pris n’est plus à prendre et Brad Binder peut, au vu du résultat final se féliciter d’une première journée solide au Qatar. Reste qu’il a fallu y aller à tâtons, sur une piste offrant des conditions changeantes en termes d’adhérence d’une séance à l’autre. « La piste était dans un état bien pire que prévu lors de la première séance d’essais », souligne d’ailleurs « Brad Attack ». « Elle était très sale, surtout à cause de la pluie de la nuit dernière. Ce n’était donc vraiment pas facile de se mettre à niveau ».

« Le tracé s’améliorait à chaque sortie, ce qui rendait difficile la recherche de la limite », ajoute encore le pilote de 28 ans. « Je suis content d’être arrivé en Q2, après tout, c’est le plus important un vendredi. Dans l’ensemble, je ne peux pas me plaindre ».

Lors de la première séance d’essais libres au Qatar, les temps au tour de tous les pilotes étaient à 3,5 secondes des meilleurs temps. La piste n’était en effet pas en bon état. « Chaque fois que nous abordons ce type de parcours, nous repartons de zéro car les différences par rapport à l’année dernière sont immenses » analyse l’équipier de Jack Miller, onzième. « Avec les conditions de l’après-midi, c’est une perte de temps. Tout ce que vous faites dans ces conditions ne produit aucune donnée ou idée utile, car vous êtes en retard de trois ou quatre secondes ».

Brad Binder sur la KTM RC16

Brad Binder : « nous roulions avec des pneus différents à chaque run, c’était difficile à comprendre »

« Le soir, nous avons pu voir pour la première fois sur quoi nous devions travailler. Comme nous avions trois trains de pneus disponibles, ce n’était pas facile pour nous car nous roulions avec des pneus différents à chaque run », mentionne Brad Binder. « C’est difficile à comprendre, nous avons beaucoup essayé et je ne sais pas exactement où nous en sommes. Mais je pense que c’est aussi vrai pour beaucoup d’autres ».

On aura aussi noté que Brad Binder n’était pas équipé du nouvel aileron arrière pas plus que du nouvel échappement, au contraire de son équipier australien. Mais il en explique les raisons : « nous travaillons sur différents domaines de la moto. Jack Miller se concentre davantage sur l’aérodynamique et je travaille plus intensément sur les problèmes électroniques. Selon le tracé, l’un ou l’autre échappement peut aussi présenter des avantages. Nous avons beaucoup de travail à faire ici pour régler correctement l’électronique de la moto. C’était notre objectif principal. Et c’est pourquoi nous sommes revenus à une configuration dont nous savons qu’elle fonctionne bien. Cela nous permet de mieux nous concentrer sur les choses importantes » conclut-il.

MotoGP, Qatar J1 : chronos

34543

Crédit classement motogp.com

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MotoGP, Carmelo Ezpeleta met KTM et Aprilia dans l’embarras : « ils m’ont demandé de pénaliser Ducati mais je ne peux pas les punir simplement parce qu’ils sont les meilleurs » https://www.paddock-gp.com/motogp-carmelo-ezpeleta-met-ktm-et-aprilia-dans-lembarras-ils-mont-demande-de-penaliser-ducati-mais-je-ne-peux-pas-les-punir-simplement-parce-quils-sont-les-meilleurs/ Wed, 15 Nov 2023 11:00:58 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1148212 Selon Carmelo Ezpeleta, Aprilia et KTM ont vu la question des nouveaux points de concession en MotoGP comme l'aubaine d'un cheval de Troie.

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Dans les coulisses du MotoGP, on met la dernière main aux négociations tendues entre les constructeurs sur le nouveau régime des points de concessions au règlement, destiné à favoriser Yamaha et Honda qui ont pris trop de retard sur leurs homologues européens. Mais d’après Carmelo Ezpeleta qui dirige la manœuvre, KTM et Aprilia auraient profité de l‘aubaine pour tenter d’ajouter à ces aides des dispositions pour ralentir Ducati. Ce qui change pour le moins l’étendue de la démarche. Le patron de Dorna a non seulement refusé. Mais il met tout sur la place publique …

C’est le genre de situation que l’on garde généralement confidentielle, mais Carmelo Ezpeleta l’a révélé au grand jour dans des propos relayés par MOW. Ainsi, lors de discussions destinées à établir de nouveaux points de concession au règlement pour entretenir les espoirs de Yamaha et Honda de raccrocher le wagon de tête en MotoGP, Aprilia et KTM ont profité de l’aubaine pour proposer d’autres mesures destinées à ralentir les Ducati.

Une initiative qui a visiblement courroucé le patron de Dorna : « je ne peux pas punir Ducati simplement parce qu’ils sont les meilleurs » a commenté Carmelo Ezpeleta. « Ils me demandent de prédire certaines restrictions pour Ducati, mais ils n’en parlent pas. Nous ne pouvons pas pénaliser Ducati pour avoir été innovant et pour avoir mieux étudié la réglementation, tout en faisant tout dans le cadre de la législation en vigueur ».

Il ajoute, pour être clair : « je n’ai pas l’intention d’aller chez Ducati et de leur dire : ‘Je suis désolé, tu es trop bon et nous devons t’arrêter’ ». Et il signale : « en Formule 1, ils ne rêvent même pas de quelque chose comme ça : ils n’arrêtent pas Red Bull, tout comme Mercedes n’a pas été soumise à des restrictions artificielles pendant des années ».

KTM et Aprilia auraient ainsi demandé de réduire les possibilités de tests pour Ducati étant donné que l’entreprise de Borgo Panigale peut déjà compter sur une quantité impressionnante de données collectées avec huit motos en piste lors de chaque week-end de Grand Prix. De plus, ils auraient demandé de réduire, rien que pour Ducati, le nombre de pneus disponibles de 170 à 140, obligeant les pilotes de Borgo Panigale à parcourir beaucoup plus de kilomètres en pneus usés que tout le monde …

Carmelo Ezpeleta élève la voix: «Je ne pénaliserai pas Ducati." Innover n’est pas une faute, mais beaucoup de choses vont changer

Carmelo Ezpeleta rappelle la chaine alimentaire en MotoGP : « la décision finale appartient à Dorna et à Dorna seule »

Sinon, pour en revenir à l’idée maitresse d’aider les Japonais, ces propositions sont sur la table : pouvoir compter sur un plus grand nombre de pneus pour les équipes d’essais comme la possibilité d’utiliser plus de moteurs. Dans ce cas, cependant, Honda et Yamaha demandent à voir également la possibilité de travailler sur le développement des moteurs au cours de la saison et ne se contenteraient pas d’avoir simplement plus d’unités disponibles. Les nouvelles concessions prévues pour 2024 devraient également permettre aux usines les moins compétitives de faire courir jusqu’à six Wildcards lors d’un championnat. Dans le cas de Ducati, cependant, la situation serait inverse, et le nouveau projet pourrait valider aucune possibilité de wild-card pour Ducati, étant donné les huit Desmosedici déjà en piste.

« La décision finale appartient à Dorna et à Dorna seule, mais il est clair que nous sommes ouverts à l’écoute pour arriver à quelque chose qui soit approuvé par tout le monde » a aussi mentionné Carmelo Ezpeleta qui montre ainsi qui commande… Pour comprendre l’ambiance tendue entre les protagonistes, il faut écouter Pit Beirer de KTM, qui rejette jusqu’au principe d’un coup de main réglementaire : « Honda a une victoire en 2023. Sont-ils si mauvais au point de mériter des concessions ? Fabio Quartararo a réalisé trois podiums cette année. Il a également très bien réussi à Sepang. Deux Yamaha se sont retrouvées devant les meilleures KTM. Aprilia compte six podiums en 2023, KTM en a cinq, Yamaha en a trois ». Et il conclut à l’adresse de Honda et Yamaha : « si vous investissez dans les salaires des pilotes et non dans le développement des motos, cela aura des conséquences néfastes à un moment donné » …

Pit Beirer

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MotoGP Malaisie J3 : les KTM ont été à la peine : « nous devons comprendre ce qui n’a pas fonctionné » https://www.paddock-gp.com/motogp-malaisie-j3-les-ktm-ont-ete-a-la-peine-nous-devons-comprendre-ce-qui-na-pas-fonctionne/ Tue, 14 Nov 2023 11:00:28 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1147898 Ce Grand Prix de Malaisie aura été un échec pour des troupes KTM généralement ambitieuses et il va falloir comprendre pourquoi.

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Les KTM ont été trop discrètes dans ce Grand Prix de Malaisie qui s’est avéré être une coupe Ducati. Jugez-en :  la victoire de Bastianini a été la 15e de Ducati jusqu’à présent cette saison, la réalisation égalant le record du plus grand nombre de victoires en une seule saison dans la catégorie reine de Honda, établi en 1997 et en 2003. Il s’agissait du 38e podium de Ducati jusqu’à présent cette saison, ce qui a étendu le record personnel de l’usine de Bologne en une seule saison MotoGP. Avec Bastianini remportant la course devant Alex Marquez et Bagnaia, Ducati est sur une série de 44 Grands Prix MotoGP d’affilée avec au moins un pilote sur le podium…

De quoi analyser chez KTM à l’issue du dernier Grand Prix de Malaisie, antépénultième manche du championnat du monde MotoGP 2023. Jack Miller, huitième à l’arrivée, n’a pas pu montrer un rythme digne des meilleurs, un aspect qui devra le pousser lui et l’équipe à analyser ce qui n’a pas fonctionné sur la RC16. Les choses n’ont pas été meilleures pour Brad Binder, qui n’a jamais été en synergie avec la moto, notamment à cause du pneu avant, et qui a subi une chute dans la première moitié de la course…

« Nous n’avions pas assez de rythme pour les pilotes devant moi et nous devons comprendre ce qui n’a pas fonctionné, étant donné qu’un tel écart après 20 tours n’est pas idéal » commente Jack Miller. « Je n’ai pas eu de réels problèmes et je n’ai même pas commis d’erreur, le rythme absolu n’était tout simplement pas au niveau des meilleurs. Il nous manque quelque chose, c’est indéniable ».

MotoGP | GP de Malaisie, Miller : "Le rythme n'est pas suffisant pour rivaliser avec les meilleurs"

KTM dans le désarroi : « cela ne s’est pas passé comme nous l’espérions »

Il ajoute : « j’ai été avec Bezzecchi pendant un moment, mais en essayant de le poursuivre, j’ai abîmé le pneu avant. Nous avons du travail à faire et je vais moi-même essayer de m’améliorer. Nous devons maximiser notre performance avant le Qatar et Valence ».

Brad Binder a commenté de son côté : « j’ai eu du mal en course et je n’ai jamais réussi à arrêter la moto comme je le voulais. J’ai eu d’énormes difficultés avec la décélération dans les phases de freinage. Je pouvais à peine arrêter la moto. La roue arrière a poussé vers l’avant lors du freinage ». Avec cette conséquence : « j’ai dû freiner plus tôt que les autres pilotes, ce qui m’a empêché de dépasser qui que ce soit. Comme je ne parvenais pas à arrêter la moto, j’ai failli percuter les autres pilotes à plusieurs reprises. Heureusement, je n’ai attrapé personne ».

Le Sud-Africain termine : « j’ai eu du mal avec la moto pour rouler proprement et j’ai fini par avoir une chute. Il n’y a pas grand-chose d’autre à dire. Nous avons essayé différentes choses et avec la chaleur, combinée au grip, cela ne s’est pas passé comme nous l’espérions. Une leçon importante dont nous aurons besoin pour le Qatar » conclut-il. Une échéance à Losail qui est prévu pour déjà ce week-end.

Brad Binder (Red Bull KTM) en Malaisie

Résultats du GP de Malaisie MotoGP

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Championnat : classement général

3.4

Crédit classement motogp.com

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MotoGP Sepang Malaisie J1, Brad Binder (KTM/4) : « Il nous manque encore de l’adhérence sur l’arrière » https://www.paddock-gp.com/motogp-sepang-malaisie-j1-brad-binder-ktm-4-il-nous-manque-encore-de-ladherence-sur-larriere/ Fri, 10 Nov 2023 15:30:32 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1146726 Brad Binder est rapide à Sepang, c’est une certitude. Le voilà quatrième à l’issue de cette première journée d’essais libres.

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Bonne entame pour Brad Binder à Sepang, qui confirme sa bonne forme affichée en Thaïlande il y a quinze jours. De toute évidence, il fait partie des meilleurs pilotes du monde, et peut discuter, le temps d’une course au moins, avec les deux ténors qui jouent le titre. Fort d’un changement d’approche lors de la saison 2023, il a réussi à gagner en vitesse, même s’il a perdu en régularité. En tout cas, il prouve, encore aujourd’hui, qu’il peut faire très mal. Cette quatrième place le propulse en Q2 sans attendre.

Dans les colonnes de Speedweek, on pouvait retrouver son témoignage concernant cette journée. « C’était un super vendredi. Encore quelques petits problèmes ce matin, mais mes gars ont fait du très bon boulot. Chaque fois que j’accélérais, j’arrivais à améliorer. Même sur de plus longues distances, nous avons un super rythme. » confirmait-il. C’est rassurant, car chez lui, la vitesse sur un tour est un grand défaut. S’il part devant demain, il pourrait bien être un danger.

 

 

D’ailleurs, il a même failli terminer par terre après une grosse attaque ! « J’ai ouvert les gaz dans le virage n°12 et j’ai manqué de perdre le contrôle de mon train avant. J’ai quand même fait un bon tour, du coup, je me suis dit qu’il y avait encore de la marge ! » disait-il en riant.

Chez KTM, le châssis en carbone fait l’unanimité. Les équipes GasGas Tech3 n’y touchent pas encore, malheureusement pour eux. « Il est très compétitif dans l’ensemble. Il permet de bien décélérer, on arrive jamais trop tard sur les freins. La stabilité est également meilleure. La moto est globalement au dessus de celle de l’an dernier dans tous les domaines. » Mais il voit toujours des pistes d’améliorations, et c’est bien normal : « Il nous manque encore de l’adhérence sur la roue arrière ».

Voyez-vous Brad Binder performer, pourquoi pas en Sprint ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Practice au Grand Prix de Malaisie à Sepang :

 

Malaisie

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Malaisie J0 Débriefing Brad Binder : « Je ne pense pas avoir fait plus de deux runs avec la même moto » https://www.paddock-gp.com/motogp-malaisie-j0-debriefing-brad-binder-je-ne-pense-pas-avoir-fait-plus-de-deux-runs-avec-la-meme-moto/ Thu, 09 Nov 2023 16:00:06 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1146202 Avant la dernière ligne droite de la saison 2023, l’unique conférence de presse qui s’est tenue en prélude au Grand-Prix de Malaisie MotoGP, sur le circuit de Sepang, a réuni les quatre premiers du classement général, à savoir Francesco Bagnaia, Jorge Martin, Marco Bezzecchi et Brad Binder pour répondre aux diverses questions des journalistes.  Avec […]

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Avant la dernière ligne droite de la saison 2023, l’unique conférence de presse qui s’est tenue en prélude au Grand-Prix de Malaisie MotoGP, sur le circuit de Sepang, a réuni les quatre premiers du classement général, à savoir Francesco Bagnaia, Jorge Martin, Marco Bezzecchi et Brad Binder pour répondre aux diverses questions des journalistes. 

Avec encore 111 points à potentiellement inscrire à partir de cette 18e des 20 étapes qui se déroule ce week-end, tout reste donc ouvert pour les trois premiers, mais malheureusement plus pour le pilote sud-africain depuis la Thaïlande, où il a pourtant fait deux très belles courses.

Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais.


Brad Binder : « Le plan est de reprendre là où nous nous sommes arrêtés la dernière fois, de rester dans le peloton de tête et d’essayer de se battre jusqu’au dernier tour, en espérant que cela se passe bien ! Ce serait bien ! Oui, j’ai de bons souvenirs ici, c’est sûr, c’est un circuit que j’aime beaucoup. Cela va être intéressant pour moi parce que nous avons eu beaucoup de problèmes lors des essais et les gars ont fait un excellent travail tout au long de la saison sur la moto. Les choses sont complètement différentes maintenant, et il sera intéressant de voir à quel point nous avons progressé. »

Des améliorations depuis le test ?
« Le plus important, c’est que lorsque nous étions ici en février, nous essayions de décider dans quelle direction nous devions aller. Je ne pense pas avoir fait plus de deux runs avec la même moto et j’ai joué avec toutes sortes de paramètres. Maintenant, si nous regardons où nous en étions et où nous en sommes, les choses sont complètement différentes, et la chose la plus importante que j’attends avec impatience, c’est de rouler confortablement sur cette piste. Cela devrait être amusant. »

3 chances de gagner une course; où se situe Sepang en termes de chances ?
« Si je regarde mes deux dernières courses, j’ai l’impression qu’en Australie, je me suis planté et la dernière fois, je voulais vraiment tenter ma chance et je suis passé sur le vert. Je n’ai pas été capable de tout mettre en place. J’ai l’impression que nous avons été rapides sur les cinq ou six derniers circuits, et je n’aimerais rien de plus que de remporter enfin une victoire pour mon équipe. Nous avons gagné deux Sprints, mais l’objectif est de remporter une course principale. »

Maintenant que vous êtes le Sud-Africain avec le plus grand nombre de podiums, espérez-vous que cela puisse inspirer d’autres coureurs ?
« C’est un statut vraiment cool. C’est très différent. Aujourd’hui, nous avons 21 courses et à l’époque, ils en avaient moins de la moitié, donc ce n’est pas tout à fait juste ! En tout cas, c’est super cool et c’est génial de le savoir. Pour moi, c’est formidable de voir comment le MotoGP se développe en Afrique du Sud. Chaque fois que je rentre chez moi, j’ai l’impression que de plus en plus de gens apprécient la course autant que moi. Qui sait ? Plus les choses vont bien ici, plus elles iront bien chez nous aussi ! »

ThaïlandeBrad Binder

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MotoGP Malaisie : l’invité officiel Ducati Alvaro Bautista donne perdant Pecco Bagnaia à Sepang https://www.paddock-gp.com/motogp-malaisie-linvite-officiel-ducati-alvaro-bautista-donne-perdant-pecco-bagnaia-a-sepang/ Thu, 09 Nov 2023 08:00:14 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1146105 Alvaro Bautista est de retour en MotoGP pour une pige en Malaisie comme double champion WSBK Ducati mais ne parie pas sur son camp.

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Alvaro Bautista fera ce week-end en Malaisie son retour dans une compétition officielle de MotoGP, catégorie qu’il a quittée en 2018 faute d’opportunité. Grand invité de l’usine Ducati qui lui donnera l’occasion de se mesurer au nouveau contingent qui compose l’élite, le double champion du monde de WSBK soulagera provisoirement Aleix Espargaró du statut de vétéran du plateau puisqu’il affiche 38 ans à l’état civil. Secrètement, il espère créer la surprise sur la piste, mais avant ça, il a étonné en coulisse en se prêtant au jeu des pronostics, puisque le sien donne perdant le leader de son propre camp Pecco Bagnaia …

Alvaro Bautista a certainement déçu le bouillant Davide Tardozzi en faisant ses pronostics pour le week-end à Sepang sur le MotoGP.com Guru Show. L’Espagnol revient en Malaisie dans un MotoGP où il a officié comme pilote titulaire de 2010 à 2018. Il y a remporté trois podiums après 158 départs. Il en compte aussi trois dans son palmarès à Sepang, dont deux victoires : une en 125cc en 2006 et une autre en 250cc en 2008. Son autre podium en Malaisie est une P3 en 125cc en 2004. Son meilleur résultat en MotoGP est la 5e place obtenue en 2010 avec Suzuki et en 2013 avec Honda.

Le site malaisien plait à Alvaro Bautista et ce n’est donc pas un hasard s’il a choisi ce tracé pour faire cette pige offerte par Ducati. Il ne vient pas pour faire de la figuration. Il aimerait bien honorer de belle manière ses deux couronnes en WSBK. « Alvaro n’y va pas pour remplir la grille de départ », a d’ailleurs déclaré son patron d’Aruba, Stefano Cecconi. « Il a eu un test en récompense et il a apprécié. Ensuite, Alvaro a fait un deuxième test, presque par hasard. Je pense que, depuis, il pense secrètement à quelque chose de grand et il ne concourra pas à Sepang juste pour le plaisir ».

Alvaro Bautista : « je vais essayer de répéter les victoires en 125 et en 250cc. Pourquoi pas ?! »

Du coup, on se souvient des prestations magistrales de Dani Pedrosa sur la KTM notamment à Misano. Une perspective qu’Alvaro Bautista écarte : « Dani a beaucoup d’expérience en MotoGP car il est pilote d’essai pour KTM et il a fait beaucoup de tests à Misano. Et c’est sûr qu’il a beaucoup de talent. Mais croyez-moi, ce n’est pas facile de faire ce qu’il a fait. Un grand bravo pour lui car il a incroyablement bien fait. Je pense que le plus difficile sera de se battre avec tous les autres pilotes », annonce l’Espagnol. « Et je ne sais pas quelle sensation attendre de la moto dans ces moments-là ».

Et sur les résultats de cette 18è des 20 manches de cette saison où la course au titre reste indécise, que prédit-il ? Il fait ce pronostic qui fera frémir Pecco Bagnaia : il voit le prétendant au titre Jorge Martin pour la pole position et la victoire dans la course Sprint de samedi, mais il estime que Brad Binder de KTM remportera les honneurs du Grand Prix de dimanche…

« Je pense que la KTM fonctionne très bien dans des conditions chaudes », a expliqué Bautista, avant d’ajouter : « et celui qui fera le plus de dépassements, c’est moi ! Sepang est certainement une bonne piste pour moi. Je l’aime beaucoup. Je vais essayer de répéter les victoires en 125 et en 250cc. Pourquoi pas ?! ». Parce que Ducati ne lui laissera pas prendre de précieux points à Bagnaia ?

Álvaro Bautista a été autorisé à tester la machine MotoGP à plusieurs reprises en 2023

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MotoGP : le taulier Bridgepoint a commencé à évaluer la vente de Dorna Sports https://www.paddock-gp.com/motogp-le-taulier-bridgepoint-a-commence-a-evaluer-la-vente-de-dorna-sports/ Sun, 05 Nov 2023 18:00:16 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1145632 L'actionnaire majoritaire du MotoGP a voulu savoir combien valait exactement son investissement chez Dorna, reste maintenant à savoir pourquoi.

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A priori, il n’y a pas à s’inquiéter, puisque le message clair est que « le MotoGP n’est pas officiellement à vendre ». Pourtant, l’actionnaire majoritaire Bridgepoint sonde les banques pour évaluer la valeur d’une telle transaction et la réponse donnée a été de l’ordre de deux milliards d’euros. Il y a donc comme une idée qui plane que les médias d’affaire ont relayé.

Un relai qui s’appelle en l’occurrence El Confidencial qui signale que le dénommé Hector Pérez, partenaire de la société britannique de capital-risque, a rencontré plusieurs entités bancaires pour étudier l’éventuel changement de mains de la société de gestion du championnat. Plusieurs sources ont reconnu des rencontres avec les dirigeants de Bridgepoint, qui ont dans un premier temps refusé de commenter cette opération. Plus tard, ils ont précisé que « MotoGP n’est pas officiellement à vendre», mais n’ont pas expliqué pourquoi ils avaient rencontré les principales banques d’investissement en Europe et aux États-Unis pour parler de Dorna.

On rappellera qu’en 2018 Bridgepoint avait déjà mis Dorna Sports sur le marché sans avoir trouvé d’acheteur. Il y a plus de quinze ans, le fonds britannique a acquis les droits télévisuels des courses moto, qui regroupent le MotoGP, le Superbikes et le MotoE.

Le MotoGP n’est pas « officiellement » à vendre mais a quand même un prix à présent affiché

En 2012, Bridgepoint a vendu 39 % au fonds de pension canadien CPP Investment Board, tandis qu’en 2019, elle a transféré les 41 % qu’elle détient encore dans Dorna Sports vers un autre de ses fonds, malgré les offres de CVC, Blackstone, Euroazel, General Atlántico et KKR. Dorna, qui a Bridgepoint Capital et la Caisse de retraite canadienne comme principaux actionnaires, a été fondée en 1988 et est basée à Madrid, en Espagne. Carmelo Ezpeleta est l’actuel PDG de l’entreprise depuis 1991.

Au premier choc de la crise sanitaire Bridgepoint et Ezpeleta perdaient 95 millions en MotoGP à cause du covid, avec une dette record. Mais il y a quelques mois, Bridgepoint, le CPPB et la direction d’Ezpeleta ont distribué un dividende d’environ 250 millions d’euros, après quelques années compliquées par la pandémie, qui a réduit le nombre de courses.

Dorna a clôturé la saison 2022 avec des revenus records de 400 millions d’euros, 15% de plus qu’en 2021, dépassant ainsi les niveaux d’avant la pandémie. Cette saison, Dorna célébrera 21 grands prix, un nombre record qui augmentera son compte de résultat. En mars dernier, Dorna a refinancé sa dette, qui s’élevait à près de 900 millions d’euros. Au passage, on comprend mieux l’enjeu des 22 Grands Prix au calendrier …

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Billet MotoGP BURIRAM/ WSBK Superbike JEREZ 2023 : la dure loi du sport moto https://www.paddock-gp.com/billet-motogp-buriram-wsbk-superbike-jerez-2023-la-dure-loi-du-sport-moto/ Thu, 02 Nov 2023 11:30:25 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1145282 Lors de ce dernier week-end d’octobre, que ce soit dans la catégorie MotoGP ou en WSBK, nous avons eu la chance d’assister en piste à de remarquables batailles. Sur le circuit de Buriram tout d’abord, où le championnat du monde MotoGP a posé ses valises le temps de la manche thaïlandaise. Et quel spectacle ! […]

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Lors de ce dernier week-end d’octobre, que ce soit dans la catégorie MotoGP ou en WSBK, nous avons eu la chance d’assister en piste à de remarquables batailles.

Sur le circuit de Buriram tout d’abord, où le championnat du monde MotoGP a posé ses valises le temps de la manche thaïlandaise. Et quel spectacle !

Francesco Bagnaia, qui a remis son titre en jeu, est à la lutte avec l’espagnol Jorge Martin et, plus à la traine, le sud-africain Brad Binder pour la troisième place finale. Sauf qu’en course, et notamment lors de l’épreuve de dimanche, les trois pilotes se sont âprement disputé la victoire. Le pilote KTM notamment n’a pas lâché d’une semelle la Ducati Prima Pramac de Martin, allant même dans l’avant dernier tour jusqu’à lui ravir la première place. C’était sans compter sur l’invraisemblable effort de l’espagnol qui, au prix d’un freinage savant, réintègrera sa position de leader pour l’emporter d’un souffle sur la ligne d’arrivée.

En WSBK, à l’occasion du dernier week-end de la catégorie clôturant la saison 2023, les compétiteurs ont lutté sur le circuit andalou de Jerez de la Frontera. Et pour le coup, lors de la dernière manche dominicale, tous avaient à cœur de livrer une prestation de choix pour leurs employeurs respectifs : Jonathan Rea chez Kawasaki après une collaboration de 9 années et six titres mondiaux, Toprak Razgatlioglu chez Yamaha où il conquit son premier titre mondial en 2021, enfin Alvaro Bautista dont le gain du championnat pour la seconde année consécutive venait d’être entériné la veille, et qui souhaitait parachever sa domination avec la Ducati. Un dernier triplé pour la gloire.

Là aussi, comme en MotoGP, le spectacle fut au rendez-vous, l’une des plus grandes courses de la catégorie pour les puristes avec un nombre de dépassements invraisemblable. Comme à Portimao précédemment, alors que le nord irlandais partait au tapis à vouloir trop bien faire, les pilotes turc et espagnol se sont rendus coup pour coup. Ce fut une fois encore magnifique tant la virtuosité était de mise. D’autant plus impressionnant au regard des caractéristiques affolantes des machines.

Toprak Razgatlioglu, qui ne lâche jamais le morceau, s’imposera de quelques millièmes au drapeau à damier. C’était beau de voir à quel point il exultait sur sa machine, lui toujours si réservé, après cet authentique exploit. Cette farouche soif de victoire malgré un combat que d’aucuns jugent techniquement illégal, mais c’est un autre sujet.

Las, sa satisfaction fut de courte durée : le Turc, ayant mordu avec son pneumatique arrière sur la partie verte à l’extérieur du dernier virage, se verra déclassé au profit de l’espagnol. Une seconde place au goût bien amer tant dans les faits la victoire lui revenait, incontestablement. Alvaro Bautista le reconnaitra lui-même en louant la performance de son adversaire.

Cette situation aura sans doute rappelé à Toprak Razgatlioglu la manche nivernaise de 2021 où il fut également débouté de la première place du podium après un appel de Jonathan Rea sur Kawasaki. Pas glorieux d’ailleurs de la part du nord irlandais qui se serait rétrospectivement bien passé des conséquences de sa délation.

Bref, toujours est-il que ces résultats sur tapis vert ternissent le tableau final.

Mais revenons à Buriram où là aussi Brad Binder, second sur le podium, devra rendre une place pour les mêmes raisons qu’en WSBK : une incursion dans la partie verte. D’autant plus injuste pour le Sud-Africain qu’il pouvait difficilement faire autrement tant il était à la limite dans ce dernier tour d’anthologie. Il faisait malgré tout moins grise mine que le turc, parachevant ainsi un week-end déjà fructueux pour la marque autrichienne avec sa seconde place de la veille en course Sprint.

Au final, et à moins bien sûr que cela ne fasse exagérément gagner du temps aux pilotes dans les derniers tours, est-il bien juste d’appliquer ces règles au pied de la lettre ? La réponse est évidemment oui car, dans des cas contraires, certains compétiteurs abuseraient alors des failles du règlement pour réussir.

On se souvient notamment de cette victoire très controversée de Valentino Rossi sur le circuit d’Assen en 2015 où il coupa dans la dernière chicane pour l’emporter au nez et à la barbe de Marc Marquez. Qui sait comment aurait réagi le Paddock et la foule d’aficionados si l’on avait osé déclasser l’idole ? Mais il est l’exception qui confirme la règle : la loi est dure mais c’est la loi !

 

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MotoGP Thaïlande J3 Débriefing Brad Binder (KTM/3) : « J’ai vu que l’Afrique du Sud avait remporté la Coupe du Monde, alors c’était « la victoire ou l’échec » », etc. (Intégralité) https://www.paddock-gp.com/motogp-thailande-j3-debriefing-brad-binder-ktm-3-jai-vu-que-lafrique-du-sud-avait-remporte-la-coupe-du-monde-alors-cetait-la-victoire-ou-lechec-etc-integralite/ Wed, 01 Nov 2023 11:30:38 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1144655 La conférence de presse qui s’est tenue à l’issue du Grand-Prix de Thaïlande MotoGP, sur le circuit de Chang à Buriram, a réuni Jorge Martin, Francesco Bagnaia et Brad Binder pour répondre aux diverses questions des journalistes. Qualifié 5e, Brad Binder a effectué un Grand Prix de toute beauté, prenant même la tête avant de […]

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La conférence de presse qui s’est tenue à l’issue du Grand-Prix de Thaïlande MotoGP, sur le circuit de Chang à Buriram, a réuni Jorge Martin, Francesco Bagnaia et Brad Binder pour répondre aux diverses questions des journalistes.

Qualifié 5e, Brad Binder a effectué un Grand Prix de toute beauté, prenant même la tête avant de franchir la ligne d’arrivée 2e puis d’être classé 3e pour avoir roulé sur le vert. En réalisant son neuvième podium en MotoGP, il devient ainsi le pilote sud-africain ayant le plus grand nombre de podiums en catégorie reine, devant Paddy Driver (8).

Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais.


Mesdames et messieurs, je vous souhaite un très bon après-midi. Au terme d’un incroyable Grand Prix de Thaïlande, ici sur le circuit international de Chang, le quatrième podium le plus proche dans l’histoire de la catégorie reine. Toutes mes félicitations aux trois premiers pilotes, le vainqueur de la course Jorge Martin du  Prima Pramac Racing , le deuxième, le champion du monde Pecco Banaia du Ducati Lenovo, et le pilote Red Bull KTM Factory Racing Brad Binder, qui s’est battu avec acharnement jusqu’au dernier virage. Tout d’abord, messieurs, merci pour ce spectacle extraordinaire. J’ai trouvé les fans du monde entier buzzer sous le charme de cette classique de Buriram.

3ème place, alors qu’il a franchi le drapeau à damier deuxième, Brad Binder, pilote du Red Bull KTM Factory Racing. Brad, vous avez joué un rôle important dans l’une des plus belles batailles de MotoGP que nous ayons vues ces dernières années. Vous étiez à deux doigts de mettre fin à cette sécheresse de victoires. Vous avez bien tenté le coup, n’est-ce pas ? Tout au long de ce Grand Prix, c’était stupéfiant à regarder…

Brad Binde : « Oui, je me suis réveillé ce matin, et j’ai vu que l’Afrique du Sud avait remporté la Coupe du Monde, alors je me sentais un peu comme si c’était « la victoire ou l’échec » aujourd’hui, et j’ai donné le meilleur de moi-même, je dois être honnête. Jorge a fait un travail irréel. J’ai fait de mon mieux pour rester derrière lui et maintenir le pneu, et je pense que j’ai fait exactement cela, mais à la seconde où je l’ai dépassé, j’ai réalisé, OK, qu’il y avait un peu comme une dégradation, donc c’était délicat, honnêtement. Je pouvais mettre ma roue là et faire en sorte que ça arrive, et en passant le quatrième virage, j’étais un peu plus chaud que le tour précédent et j’ai eu une petite glissade à l’avant, je suis sorti large et j’ai touché le vert. Alors oui, ce n’est jamais cool de perdre une place, mais au final, je suis quand même sur le podium et j’ai donné tout ce que j’avais, alors je ne peux pas me plaindre. »

Quand vous avez pris la tête, Jorge a dit qu’il pensait que vous alliez vous échapper. Je suppose que vous avez ressenti la même chose, mais était-ce instantané, après quelques virages, que vous avez pensé que vous n’alliez pas vous échapper ici, que vous aviez de gros problèmes avec le pneu arrière ?
« Oui, c’est vrai. En fait, la chose la plus importante que j’ai remarquée, c’est que le tour où je l’ai dépassé était bon, c’était au tour d’après. Dès que je passais sur le côté gauche du pneu, je commençais à pomper dans les lignes droites et j’ai réalisé que j’avais aussi de grosses vibrations sur le pneu arrière. J’ai donc réalisé que, OK, nous avions probablement atteint la gomme de base, et à partir de là, il s’agissait de survivre et de se battre avec ce que j’avais. »

La chaleur du virage 4, la perte de l’avant et l’élargissement de la trajectoire qui vous a coûté la deuxième place. Tout d’abord, parlez-nous de ce moment, Brad…
« Eh bien, j’ai essayé de freiner plus tard et de plonger dans ce virage, et je pense que j’ai d’abord freiné un peu plus longtemps et quand j’ai ouvert les gaz, je pense que j’ai juste enlevé du poids du pneu avant. Alors oui, j’ai essayé de rétablir, mais c’est parti et j’ai touché le vert (rires). Donc oui, ce n’est pas idéal bien sûr, mais au final, j’ai quand même essayé de me battre, j’ai essayé de passer parce que je savais que ce serait un + 1, donc au moins si j’avais pu passer, ça aurait été du 1er au 2ème, pas du 2ème au 3ème. »

Et dans votre esprit, Brad, sans cette erreur au virage 4, pensiez-vous attaquer Jorge dans le dernier tour ? Alliez-vous le laisser jusqu’au dernier virage, le 12, ou avez-vous senti qu’il y avait peut-être une chance de le passer avant ce point ?
« Je savais que ma meilleure chance se trouvait dans le troisième secteur, parce que c’est là que je sentais que j’avais un petit plus. Mais oui, j’ai quand même essayé. Je veux dire que j’ai touché le vert, mais ça ne devait pas être le cas aujourd’hui, et la chose dont je suis vraiment content, c’est que les choses n’ont pas été parfaites pendant la course, mais j’ai compris que nous avions quelques points forts que je pouvais exploiter et que si nous pouvons rendre nos points faibles un peu plus forts, je pense que nous pouvons être bons. »

Vous avez été tous les trois très proches tout au long de la course. A quel point était élevée la température de l’avant en suivant les autres, puisque nous avons encore pu voir des dépassements ?
« Oui, j’ai fait toute la course à 3-4 dixièmes de Jorge (rires). Mon pneu avant cuisait donc un peu. Je pense que mon équipe a fait du bon travail avec la pression parce que j’ai eu l’impression que ce n’était pas terrible. Bien sûr, j’ai eu cette sensation de moins d’adhérence et de plus de blocage que nous avons toujours, mais je n’ai jamais eu l’impression que la pression avait atteint des sommets. Alors oui, chapeau à mon équipe qui a fait du bon travail sur ce point. Mais oui, c’est sûr que cela rend les dépassements beaucoup plus compliqués et que vous devez tout faire un peu plus à la limite. »

Résultats du Grand Prix de Thaïlande sur le circuit de Chang :

 Crédit classement : MotoGP.com

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Parlons MotoGP : Qui a dit qu’on ne pouvait plus dépasser ? https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-qui-a-dit-quon-ne-pouvait-plus-depasser/ Mon, 30 Oct 2023 19:30:53 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1144877 Par Nicolas Pascual. Dépasser est un art en MotoGP. Pourtant, certains pensaient ce savoir perdu à cause des ailerons. Que nenni !

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Nous venons d’assister à la course de l’année. Une véritable joute à l’ancienne, une course d’attente qui sentait la fin des années 1980, avec une explication mémorable dans les derniers instants. Pour dépasser, nos pilotes MotoGP trouveront toujours un moyen, ailerons ou non. Ce Grand Prix de Thaïlande a fini de balayer ce mythe qui avait la dent dure, et ça n’est pas trop tôt. Pour cet épisode de Parlons MotoGP, revenons sur cette manche historique en quelques points.

 

La crème de la crème

 

Qu’est ce que j’aime les Grands Prix, et ces Grands Prix en particulier. Pas ceux qui voient s’affronter cinq, six pilotes ; je n’ai jamais voulu voir du Moto3 avec des 1000cc. Mon plaisir, c’est de pouvoir discerner la simplicité de la discipline ; le corps-à-corps, à deux, ou trois, pas plus. Simplicité, car le MotoGP est l’un des sports le plus limpides du monde. Vingt-deux pilotes (quand ils sont tous en forme) s’affrontent pendant une vingtaine de tours. Peu de gestion des pneus – en comparaison aux autres classes, pas d’arrêts aux stands, pas de communication avec l’équipe et pas de questions à se poser. À fond de l’extinction des feux jusqu’à la ligne d’arrivée, où une poussière les séparent. Il s’agissait du quatrième podium le plus serré de l’histoire.

 

MotoGP dépasser

Le top du top. Photo : Michelin Motorsport

 

Si en plus de ça, on a, devant, trois des quatre meilleurs pilotes du monde qui s’affrontent, alors on obtient un spectacle inégalable. La vision de ces pilotes en train de croiser le fer est juste magnifique. D’un côté, Brad Binder, l’outsider fou au style peu orthodoxe. De l’autre, Jorge Martín et Pecco Bagnaia, aux approches similaires, deux aliens avec de la vitesse et du QI course à revendre. C’est ce qu’il se fait de mieux sur la planète, voilà le show MotoGP. Et il est plutôt rare de le voir aussi pur, héroïque, aussi, car sous une chaleur écrasante. D’autres ont abandonné pour cette raison, mais cette pensée n’effleura même pas l’esprit de ces trois gladiateurs.

 

La meilleure course de Jorge Martín

 

Je suis presque obligé de commencer avec le vainqueur. Le « Martinator » a brillé de mille feux, avec une performance digne d’un champion du monde. D’une manière plus générale, il pilote avec la maturité des plus grands. Après deux désillusions consécutives en Indonésie et en Australie, le voilà qui se relance sans pression, au terme d’un week-end maîtrisé de bout en bout alors qu’il ne partait pas favori sur ce tracé au vu de ses dires de vendredi.

Sa performance du dimanche est parfaite, ni plus, ni moins, et seul Pecco Bagnaia a déjà pu atteindre ce niveau en 2023. Même après s’être fait dépasser par Brad Binder, il n’a rien lâché jusqu’à reprendre le Sud-Africain. Et toujours avec cette propreté, cette vitesse de passage en courbe sensationnelle, ce sentiment de contrôle sur la machine qui le rend si puissant. Peu importe sa place finale au championnat, il aura été l’un des prétendants au titre les plus fort depuis l’avènement de l’ère MotoGP en 2002. Nous aurons l’occasion d’en reparler quand la couronne sera sur la tête du roi.

À part « bravo », il n’y a pas grand-chose de plus à dire. C’était chirurgical.

 

MotoGP dépasser

L’effort du Martinator pour reprendre Binder était spécial. Digne des légendes. Photo : Michelin Motorsport

 

Brad Binder malchanceux ? Pas tant que ça

 

Comme c’est souvent le cas depuis plusieurs mois, Brad Binder ne me surprend plus. D’une part, parce qu’il fait partie des cinq meilleurs pilotes MotoGP depuis la fin de saison dernière ; Il est à sa place, il ne faut plus le voir comme l’opportuniste. De l’autre, parce que son style est malheureusement prévisible. Il y a peu, j’avais souligné son manque de propreté évident en bataille. C’est tout bonnement impressionnant, et j’ai compté pour vous ; de ce qui a été filmé par la réalisation internationale, il a effectué un seul dépassement sans forcer l’autre à se relever durant les 26 tours du Grand Prix.

Mais d’un autre côté, je me dis que son évolution stylistique dépend beaucoup de la KTM, et peut-être qu’elle aussi joue un rôle dans son expression. Jack Miller n’est jamais devant, donc nous n’avons pas de point de comparaison significatif. En tout cas, il faudra que ça s’améliore, et pour son bien. Encore dimanche, il perd une position pour être sorti dans la partie verte – incontestablement, cette fois – mais c’est parce qu’il est trop précipité sur la moto, trop à la limite, trop brouillon.

 

Trio titanesque. Photo : Michelin Motorsport

 

Et puis, selon moi, humblement, je pense que pour un pilote de son rang, il y avait mieux à faire dans le dernier virage. Depuis le Sprint de samedi, il était mathématiquement éliminé de la course au titre. Normalement, avec autant de talent, Jorge Martín ne doit jamais passer la ligne d’arrivée aussi sereinement, Brad doit au moins tenter quelque chose, et il existe plusieurs arguments pour soutenir cette théorie.

Premièrement, Jorge Martín a été extrêmement défensif à l’approche du dernier virage, mais il est étonnant que Brad Binder n’ait pas anticipé ceci. S’il y a bien un pilote qui excelle dans l’art du blockpass musclé, c’est bien lui. Ensuite, Des pilotes résolument moins offensifs comme Fabio Quartararo rookie en 2019 et Andrea Dovizioso en 2018 ont essayé de se porter à la hauteur de Marc Márquez lors des éditions mentionnées. Certes, l’octuple champion du monde était moins intérieur, mais si vous regardez bien le replay dans le tweet ci-dessous, Binder fait le choix de se déplacer à l’extérieur très tôt, en voulant repiquer le « Martinator » plus loin. Connaissant la puissance de freinage du pilote Pramac, c’était peine perdue.

 

 

Nous ne pouvons être sûrs de rien, mais il y a fort à parier que Martín aurait davantage été inquiété s’il avait eu Bagnaia dans son dosseret de selle. Je suis convaincu que Brad avait le talent nécessaire pour faire un « Márquez-Lorenzo Jerez 2013 » par exemple, un vrai divebomb dans les règles – ou pas. Ça n’aurait pas changé sa réputation, et il n’aurait peut-être pas gagné. Mais Jorge dut être le premier étonné de franchir la ligne sans se faire harponner de quelconque manière.

C’est tout pour aujourd’hui ! Demain, nous reviendrons sur le week-end de Pecco Bagnaia, en se penchant sur l’évolution de la dynamique des deux protagonistes de cette saison. Dites-nous ce que vous avez pensé de cette course en commentaires !

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Thaïlande Course : Brad Binder (KTM/3) « A chaud » ! https://www.paddock-gp.com/motogp-thailande-course-brad-binder-ktm-3-a-chaud/ Sun, 29 Oct 2023 09:45:23 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1144368 A peine descendu de sa KTM RC16 officielle après avoir franchi la ligne 2e et terminé 3e d’un époustouflant Grand Prix de Thaïlande sur le circuit de Chang à Buriram, Brad Binder s’est confié devant les caméras du site officiel MotoGP.com avec la satisfaction d’avoir tout donné, à commencer par une prestation de tout premier ordre !  […]

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A peine descendu de sa KTM RC16 officielle après avoir franchi la ligne 2e et terminé 3e d’un époustouflant Grand Prix de Thaïlande sur le circuit de Chang à Buriram, Brad Binder s’est confié devant les caméras du site officiel MotoGP.com avec la satisfaction d’avoir tout donné, à commencer par une prestation de tout premier ordre ! 

Nous reportons ici ses propos sans aucune mise en forme.


Brad, encore une fois, un effort magnifique. Quel combat ! Je sais que vous vouliez gagner, mais que ressentez-vous à propos de la deuxième place ?

Brad Binder : « Ecoutez, j’ai fait de mon mieux aujourd’hui, je n’ai rien laissé sur la table. Derrière Jorge, j’ai fait de mon mieux pour garder le plus de gomme possible jusqu’à la fin. Et puis j’ai vu mon opportunité, j’ai essayé d’y aller, mais un tour après, la gomme a chauffé et c’était fini pour mon pneu arrière. Je n’ai rien laissé sur la table, comme je l’ai dit, mon équipe a fait un travail formidable et je suis sûr que ça va venir. »

Résultats du Grand Prix de Thaïlande sur le circuit de Chang :

 Crédit classement : MotoGP.com

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MotoGP Thaïlande J2, Brad Binder (KTM/Q5 S2) : « le plan pour aujourd’hui n’était pas de finir deuxième mais bien sûr de gagner » https://www.paddock-gp.com/motogp-thailande-j2-brad-binder-ktm-q5-s2-le-plan-pour-aujourdhui-netait-pas-de-finir-deuxieme-mais-bien-sur-de-gagner/ Sat, 28 Oct 2023 13:30:02 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1144131 Brad Binder a tout donné ce samedi en Thaïlande sur une KTM que lui seul peut hisser à un tel niveau face aux Ducati en MotoGP.

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Brad Binder a terminé à la deuxième place de la Sprint Race du Grand Prix de Thaïlande, 17ème étape du MotoGP 2023, prévue à Buriram. Le Sud-Africain a amené sa KTM RC16 jusqu’à la deuxième marche du podium après une lutte acharnée contre Luca Marini. Après quelques tentatives infructueuses, il a réussi à prendre le dessus sur le pilote du Mooney VR46 Racing Team, finalement troisième sur la Ducati GP22. Mais il espérait bien mieux …

Brad Binder avoue qu’il aurait bien voulu s’affirmer en tant que vainqueur dans cette course Sprint avec sa KTM officielle, et même face à Jorge Martin impérial sur sa Ducati … « Bien sûr, le plan pour aujourd’hui n’était pas de finir deuxième. Bien sûr, je voulais gagner. Néanmoins, je suis heureux de prendre cette deuxième place avec moi. Au début, j’ai eu du mal à obtenir » commente l’équipier d’un Jack Miller seulement dixième.

Brad Binder

Brad Binder : « Jorge Martin a fait un travail incroyable »

« C’était très difficile de dépasser Luca Marini, les dépassements précédents avaient été plus faciles » se souvient-il. « Mais dans l’ensemble je suis assez satisfait de ma course, la moto a bien fonctionné, nous espérons trouver ce petit plus pour la course de demain. Car le pneu avait déjà dépassé son apogée. C’était délicat, pour être honnête. Mais mon équipe a effectué un travail fantastique ».

Il termine avec cet hommage : « Jorge Martin a fait un travail incroyable, pour finir je me suis rapproché mais je pense qu’il s’en sortait bien. Espérons que demain on puisse lui rendre la vie plus compliquée. Si nous pouvons trouver la dernière petite chose, alors nous devrions être vraiment bien ».

MotoGP Thaïlande : classement Sprint : 

34364

 

Résultats des qualifications Q1 Thaïlande  GP 2023 :

Résultats des qualifications Q2 Thaïlande GP 2023 :

Classement championnat : 

45433

Crédit classement motogp.com

 

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MotoGP Thaïlande J1, Brad Binder (KTM/9) à moitié content : « Je ne suis pas parfait » https://www.paddock-gp.com/motogp-thailande-j1-brad-binder-ktm-9-a-moitie-content-je-ne-suis-pas-parfait/ Fri, 27 Oct 2023 15:00:41 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1143555 Brad Binder a réussi une plutôt bonne entrée en Thaïlande, c’est à n’en pas douter, même s’il y avait moyen de faire mieux.

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Première journée correcte pour Brad Binder en Thaïlande. En effet, le Sud-Africain se classe directement en Q2 depuis la neuvième position, soit l’objectif initialement donné. Malgré une vitesse de pointe sur un tour toujours trop faible, il doit espérer une bonne qualification demain, lui qui doit prier pour des conditions météo difficiles. En revanche, pour le titre, c’est plus compliqué. Mathématiquement, c’est toujours possible mais même revenir sur les deux premiers relèverait du miracle, un fait que nous avions prédit dès sa bourde à Misano.

À l’issue de cette journée, on retrouve un Brad Binder semi-content. « Aujourd’hui, ça n’était pas si mal. Un peu délicat le matin, mais nous avons redressé la barre » confiait-il dans les colonnes de GPOne. « Je suis surpris d’être qualifié directement en Q2. Deux de mes tentatives ont échoué en raison des drapeaux jaunes, ce qui veut dire que mon tour le plus rapide n’était pas trop mal » ajoutait-il. Pour un pilote qui, d’ordinaire, connaît des problèmes pour réaliser un tour rapide, le résultat n’est point négligeable.

 

 

Comme c’est très souvent le cas, il n’est pas très loquace – d’une part, mais aussi, il reste toujours optimiste. « Je pense que nous avons un bon potentiel pour demain. Nous avons une petite réserve, il y a moyen de faire mieux. Surtout, dans le troisième secteur… » composé de longues courbes rapides, ce partiel est assez difficile à négocier et semble poser des problèmes à l’officiel KTM. « Nous ne sommes pas assez rapides dans les courbes fluides du troisième secteur, mais même dans le deuxième, je ne suis pas parfait. Cependant, nous avons des idées pour nous améliorer dès demain » rassurait-il à l’instant.

Le pensez-vous capable de se relancer dans la course au podium sur cette fin de saison ? Dites-le nous en commentaires !

Voici les résultats du Practice au Grand Prix de Thaïlande MotoGP 2023 :

 

Thaïlande

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : KTM

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