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Pecco Bagnaia

Depuis le début de cette saison marquée par un nouveau format qui les mobilise plus que jamais, les commissaires de la FIM sont pilonnés par les pilotes et les directeurs d’équipe pour leurs décisions prises sur les faits de course qu’ils ont à analyser. Certains passent pour être de simples incidents et d’autres font l’objet de sanctions. Ce sont bien sûr ces dernières qui suscitent les plus virulentes critiques, et notamment à cause du fait qu’il est impossible d’établir une jurisprudence. Aucune cohérence n’est ainsi relevée dans la distribution des punitions. Une situation que l’on a voulu assainir au Mans au travers d’une réunion qui a tourné à la stérile cacophonie. Mais Pecco Bagnaia ne se résigne pas à cet échec. Il en appelle aujourd’hui à un cessez-le-feu et à la mise en place d’une collaboration qu’il a décelé lorsqu’il lui a fallu aller s’expliquer avec Maverick Viñales au sujet de leur accrochage au cours d’un Grand Prix de France particulièrement animé…

Et c’est lorsqu’il s’est retrouvé devant les arbitres tant honnis que le Champion du Monde en titre a senti comme la brise d’un vent nouveau… « J’ai aimé que nous soyons tous les deux appelés à la direction de course. Nous avons pu leur parler, regarder la vidéo ensemble et y réfléchir », explique Pecco Bagnaia sur la version espagnole de motorsport.com. Et il en est convaincu : « c’est un pas en avant ».

Pecco Bagnaia

Pecco Bagnaia : « ce n’est pas le moment d’être contre les commissaires de la FIM »

Du coup, l’officiel Ducati change d’approche : « les commissaires de course essaient de trouver un équilibre. Alors j’accepte ça. Ce n’est pas le moment d’être contre eux. Nous devons nous unir à eux. La situation actuelle exige que nous les soutenions et les laissions effectuer leur travail, car ils ont changé d’attitude, ils essaient de se rapprocher des pilotes ».

Comme un revirement, mais l’Italien tire aussi les conclusions de l’échec de la réunion au Mans où il est vite apparu que constituer un front uni contre l’autorité était une entreprise vouée à l’échec : « que nous, les 20 pilotes, parvenions à un accord, c’est très difficile. Car chacun poursuit ses propres intérêts. Vous pouvez vous entendre avec quatre ou cinq pilotes. Mais cela se complique avec plus ». Nous verrons lors du prochain rendez-vous au Mugello, dans le cadre du Grand Prix d’Italie, si le Champion du Monde en titre a été entendu par ses pairs…

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