Car depuis ses débuts lors de la première Red Bull MotoGP Rookies Cup qu’il remporte en 2007, le chemin du Français qui a fait ses arme en Pocket-bike n’est qu’une suite de rebondissements qui, à chaque fois, engendre le doute sur le bienfondé de ses décisions…

Qu’on en juge plutôt, en 2008 il quitte la Red Bull MotoGP Academy en Espagne, suite logique de la Red Bull MotoGP Rookies Cup, pour aller faire quelques piges en Italie, dont une victorieuse avec le team Gabrielli à Vallelunga,

Malgré cette escapade transalpine surprenante, le Cannois parvient à rejoindre le championnat du monde 125cc, au sein de l’équipe WTR San Marino pour deux années d’apprentissage, avant d’intégrer l’équipe d’Aki Ajo en 2011, dans le sillage de Marc Marquez.

Tout le monde se souvient de cette terrible saison 2011 lors de laquelle celui qui a pris le numéro 5 doit faire face à Nico Terol, parfois à grand renfort de manœuvres très particulières…

Sa première victoire en GP lui est retirée à deux reprises (Barcelone et Sachsenring) avant d’être officialisée au Japon.

Son statut de vice-champion du monde lui ouvre les portes du Moto2, mais dans des teams « exotiques », comme JIR, Ioda et Caterham, de 2012 à 2014, période où il progresse de façon constante et acquière son qualificatif de « pilote laborieux ». Durant cette période, on se souvient également du volte-face soudain de son management alors qu’on le pressentait l’année suivante chez Marc VDS, un des top teams de la catégorie…

Encore une fois c’est Ajo Motorsport qui permettra finalement au Français de montrer son talent, avec le titre mondial à la clef.

Mais Johann Zarco n’en profite pas pour passer en MotoGP et préfère redoubler dans la catégorie intermédiaire plutôt que d’arriver dans un team de second ordre. Un pari risqué et contesté à l’époque, le train du MotoGP passant rarement deux fois…

Un deuxième titre Moto2, une première dans la catégorie, démontre une nouvelle fois la force du garçon, et lui ouvre les portes de Tech3 en 2017.

Après deux années à faire vibrer les fans français, l’entourage de Johann Zarco refuse toute discussion concernant une Honda aboutie et signe avec KTM pour une RC16 en plein développement. Encore un pari très risqué qui, cette fois, se terminera mal, avec l’abandon de sa place de pilote d’usine en cours de saison, du jamais vu à l’époque.

« J’avais peur de perdre mon côté pilote rapide. Vous devez pensez à la victoire, mais profiter de tout le reste pour apprécier votre moment. Vous ne pouvez le faire que si vous êtes mûr. Certains pilotes sont mûrs à 22 ans, d’autres à 30 ans » a-t-il expliqué récemment lors du dernier Grand Prix à Valence à son partenaire Red Bull. A l’époque des faits, le Français avait 29 ans…

Après une pige chez LCR au guidon de la Honda (comme quoi…), Johann Zarco trouve refuge chez Avintia (comme quoi…) avant de s’épanouir chez Pramac ces trois dernières années.

Trois années mises à profit pour, enfin, obtenir cette fameuse première victoire, en 2023 en Australie.

« Quand on dit “Johann Zarco, MotoGP™ winner”, je me sens assez fier. Je fais partie de ce groupe de vainqueurs et j’en suis très heureux. Ça a vraiment touché l’ego, disons. Mais ce n’est pas le même sentiment que lorsque je l’ai fait et que j’ai franchi la ligne. Ce n’était pas une question d’ego à ce moment-là, je n’étais pas fier, j’étais heureux et soulagé. Maintenant, je peux respirer davantage et être heureux de l’avoir fait. C’est un sentiment de fierté. »

« Quand vous êtes plus jeune, vous pensez que remporter une victoire en championnat du monde – pas seulement en MotoGP™ – ou même devenir champion du monde changera votre vie, parce que vous serez riche et que tout sera plus facile. Mais vu la façon dont ma carrière s’est déroulée, je n’ai pas eu cela. C’est sûr, j’ai une meilleure vie, plus riche financièrement, mais pas au point de ne plus avoir besoin de travailler et de simplement vivre sur une île. »

Malgré cet aboutissement tant désiré, Johann Zarco a encore fait un choix qui interpelle pour la saison 2024 : abandonner la Ducati championne du monde pour rouler sur la Honda dernière du classement constructeurs !

« Je suis très heureux de tourner la page et de commencer un nouveau chapitre. J’ai fait mon temps chez Ducati. »

Décidemment, Johann Zarco n’a pas fini de nous surprendre… mais finalement toujours en bien !

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Les dates de présentation des 12 équipes MotoGP pour la saison 2024 sont maintenant connues. La première est le 20 janvier, tandis que la dernière est le 28 février… Le lancement de Gresini sera le point de départ de la série, et ce sera sans doute l’un des événements les plus attendus. Et pour cause : ce sera la première apparition publique de Marc Marquez avec sa nouvelle équipe. Ensuite, le 22, ce sera au tour de Ducati avec le double champion du monde Francesco Bagnaia de révéler ses couleurs.

En ce premier mois de l’année, les présentations de Pertamina Enduro VR46, de la nouvelle équipe Trackhouse Racing et de GasGas Tech3 sont également prévues : les 24, 26 et 29 janvier, respectivement.

Les présentations MotoGP ont lieu avant et après le test de Sepang

Après les essais à Sepang, Monster Energy Yamaha lancera son équipe le 5 février, juste avant les tests sur le même circuit. La semaine suivante est particulièrement chargée : le 12 février, c’est la présentation de Red Bull KTM, suivie de Repsol Honda le 13 février, de LCR Honda le 15 février et d’Aprilia le 18 février.

Prima Pramac ne se présentera que plus tard, le 28 février, soit un peu plus d’une semaine avant le début de la saison avec le Grand Prix du Qatar du 8 au 10 mars.

Présentations des équipes MotoGP en 2024 :

20 janvier : Gresini Racing MotoGP/Ducati

22 janvier : Ducati Lenovo Team

24 janvier : Pertamina Enduro VR46 Racing Team/Ducati

26 janvier : Trackhouse Racing/Aprilia

29 janvier : GasGas Factory Racing Tech3/KTM

5 février : Monster Energy Yamaha MotoGP Team

12 février : Red Bull KTM Factory Racing

13 février : Repsol Honda Team

15 février : LCR Honda

18 février : Aprilia Racing

28 février : Prima Pramac Racing/Ducati

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Johann Zarco a donc lâché la proie Ducati pour l’ombre Honda, mais il ne rate plus depuis une occasion pour battre en brèche ce sentiment d’un pari tellement fou qu’il semble perdu d’avance. Pour convaincre, il part d’abord du bon bilan tiré de sa saison 2023 chez Pramac : « c’est vraiment agréable quand on repense à cette saison et aux jolis podiums que Martin et moi avons partagés ensemble », a déclaré le Français sur crash.net. « J’ai bien commencé cette saison et j’ai obtenu plus de points que Jorge, mais depuis sa victoire dans la course Sprint au Mans, Jorge a été incroyable, ne quittant presque pas le podium et se battant pour le titre ».

Il rappelle : « nous ne pouvions pas nous attendre à nous battre également pour le titre par équipes au début de la saison, pensant peut-être que le duo d’usine Ducati Pecco et Bastianini auraient pris le plus de points. Je suis donc assez fier d’en avoir fait partie ».   Un exploit rendu possible parce que, aussi, et sans doute surtout, Ducati a créé une moto polyvalente qui permet à tous les pilotes de gagner des courses et de se battre pour les podiums…

Johann Zarco : « il suffit d’un changement, ou de quelques changements pour amener la moto au sommet »

« Ce que Ducati a fait d’incroyable, c’est de créer une moto sur laquelle tous les pilotes peuvent gagner. Ils donnent l’opportunité à chaque pilote de gagner des courses et de se battre pour les podiums, en trouvant pour chacun de bonnes sensations sur la moto. C’est là qu’ils ont été fantastiques » analyse la vainqueur MotoGP depuis le Grand Prix d’Australie 2023.

Certes, mais Johann Zarco assure que les autres constructeurs MotoGP ne sont pas loin derrière et que seulement quelques changements pourraient les amener également au sommet : « quand on analyse tout, la différence de performances n’est pas si grande avec Ducati et c’est ce qui donne beaucoup d’espoir aux autres. Parce que ce sera un changement, ou quelques changements, qui amènera également les autres motos au sommet ».

Reste que Johann Zarco passe désormais du premier constructeur dans la hiérarchie MotoGP à celui du bas du classement dédié aux marques, en passant à LCR Honda. Il s’était classé 17ème, mais à une seconde du sommet, avec la RC213V satellite lors des essais de Valence, et il retrouvera la machine japonaise lors des essais de Sepang au début du mois prochain.

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En plus de son expérience dans la catégorie MotoGP, Johann Zarco possède également une connaissance approfondie d’autres fabricants, notamment de la moto la plus compétitive de la grille ces dernières années. En rejoignant LCR Honda, une équipe qui a besoin de nouvelles idées et de perspectives, le Français pourrait apporter des idées fraîches sur l’évolution de la moto.

Johann Zarco a démontré sa capacité à être réfléchi et agressif sur la piste, ce qui peut être un atout précieux pour Honda. Sa polyvalence en tant que pilote et sa première victoire en MotoGP font de lui un acteur clé pour la croissance de Honda.

Johann Zarco apporte une expérience façonnée sur une Yamaha, une KTM et surtout une Ducati

Bien qu’il ait un partenaire expérimenté en la personne de Takaaki Nakagami chez LCR, la philosophie différente de double Champion du Monde Moto2 combinée à son expérience pourrait contribuer à façonner l’avenir de Honda. De plus, l’arrivée d’un pilote plus jeune et plein d’idées fraîches comme Luca Marini dans l’équipe d’usine pourrait également être bénéfique.

Les premières impressions de Johann Zarco lors des tests à Valence ont été positives, avec une sensation d’évolution par rapport aux modèles précédents. Il reste à voir si cela se confirmera tout au long de l’année, avec les retours du pilote et l’adaptation de la Honda à ses idées et à sa philosophie.

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Nous reviendrons bien sûr en détail sur cet événement car le travail fédéral nous concerne tous, simple motard ou pilote, mais en tant que passionnés de Grands Prix nous n’avons pu qu’apprécier le coup de chapeau particulier donné à Johann Zarco pour sa première victoire en MotoGP. C’est une salle également conquise qui a revisionné les images de son succès en Australie avant d’écouter le message suivant envoyé par le pilote LCR actuellement en Espagne.

Le son de cette vidéo captée à la hâte avec un téléphone portable n’étant pas excellent, nous en reportons le texte ci-dessous, en constatant que Johann Zarco restera toujours Johann Zarco, en s’intéressant toujours aux pilotes des autres catégories, y compris bien sûr aux jeunes espoirs sélectionnés par la FFM dont il est l’ambassadeur.

Johann Zarco  : « Bonjour à tous ! Je suis en Espagne et je vais revenir rapidement sur 2023 : j’ai coché toutes les cases, avec des podiums et cette victoire qu’on attendait, et un beau top 5. Ca a toujours de la gueule un top 5 dans un championnat aussi élevé. Et puis les petits qui commencent à arriver en puissance, mais il ne faut pas être impatient parce qu’ils sont jeunes et il y a encore du chemin avec l’entrée des Grands Prix à 18 ans maintenant, sauf exception. Du coup, la manière de les encadrer, la meilleure des façons possibles, c’est aussi de trouver les meilleures solutions pour ne pas gâcher l’argent. C’est un peu tout ce qui est mis en place et dans lequel j’essaie de pouvoir aider en étant ambassadeur. C’est un rôle qui me plaît. Mais également plein d’autres pilotes rapides : le contrat que j’ai avec Honda cette année me permet aussi de me rapprocher des pilotes d’endurance, des pilotes du championnat de France et presque revenir un peu plus à ces courses où il y a beaucoup de passionnés, mais moins de médias. Du coup, moi je suis content de m’ouvrir un peu, de voir ce qui se passe et de pouvoir partager ces moments techniques avec touts ces pilotes. Donc je vous souhaite une bonne journée, une bonne conférence, et j’espère que sur la Honda ça performera bien toute l’année. Salut ! »

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Après avoir passé les dernières années chez Pramac en pilotant une Ducati, Johann Zarco fera face à une réalité différente lors de la saison MotoGP 2024. Il rejoint en effet LCR Honda, pour piloter une RC213V qui a été l’une des motos les moins compétitives sur le terrain.

Johann Zarco : « envisager le top 5 serait viser trop haut sans savoir »

Le pilote est prudent lorsqu’il s’agit de définir des objectifs, mais lors d’une interview avec France Bleu Vaucluse, il a suggéré de viser une place dans le top dix du classement du championnat.

On lit ainsi ses propos relayés par motorcyclesports : « j’aimerais certainement me battre dans le top dix. Je ne peux pas dire que l’objectif est un top cinq comme j’ai pu le réaliser avec Ducati. Ce serait viser trop haut sans savoir. Mais avec de la constance, en apportant une réelle constance à Honda, je pense que se trouver dans le top dix serait un objectif raisonnable ».

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En 2024, six pilotes chercheront en MotoGP à décocher leur première victoire parmi l’élite avec des possibilités de réussite très diverses. Déjà, il y en aura trois de moins que l’an passé puisque Fabio Di Giannantonio, Marco Bezzecchi, et, bien sûr Johann Zarco sont sortis de cette liste d’attente. Pol Espargaró n’y est plus non plus, puisque sa carrière de pilote titulaire s’est terminée, mais comme il a été remplacé par le rookie Pedro Acosta, ce départ n’a pas eu de conséquence sur cette comptabilité.

Quels sont ces six pilotes que les 22 recensés qui ne sont pas encore montés sur une première marche de podium après l’arrivée d’un Grand Prix de MotoGP ? Deux roulent sur Honda, deux sur KTM, un sur Aprilia et un autre sur une Ducati. C’est donc théoriquement ce dernier qui aura le plus de probabilité de réussir dans sa quête …

Avant de le nommer, commençons par le doyen du groupe qui est Takaaki Nakagami. Le Japonais est en MotoGP avec Honda depuis 2018, et 2024 sera donc sa septième saison. Il a participé à 121 courses MotoGP, en ratant six en raison d’une blessure, et n’a jamais gagné ni terminé sur le podium. Sa meilleure saison a été 2020, au cours de laquelle il a également réalisé une pole. En 2024 il est toujours chez Honda avec LCR. Une victoire de sa part serait à vrai dire plus qu’une surprise, une vraie sensation.

Dans la liste, Alex Marquez et aussi déjà Pedro Acosta seront les plus attendus

Suit un désormais collègue de marque du Japonais, en l’occurrence Luca Marini. Avec la Ducati au sein de la VR46, il avait la moto pour gagner, et en fait il a réalisé deux poles et quelques podiums entre les sprints et les courses longues. Mais il l’a quittée pour rejoindre le HRC au sein de son équipe officielle. Il veut être au centre du projet. Une ambition légitime et un beau défi. Cependant, le rendez-vous avec la victoire semble prématuré au guidon d’une RC213V, du moins en 2024. Il a disputé 57 Grands Prix en MotoGP.

De son côté, Raul Fernandez a disputé 37 Grands Prix en MotoGP et sa fin de saison passée oblige à le considérer comme un potentiel vainqueur. Massimo Rivola en est convaincu, sinon, il ne le soutiendrait pas sur une de ses Aprilia.

Suivent les deux pilotes Tech3 GASGAS avec Augusto Fernandez et Pedro Acosta. Le premier cité a réalisé une première saison solide en MotoGP après 20 Grands Prix. A ses côtés il aura Pedro Acosta, un rookie très attendu, qui disposera d’une bonne moto, comparable à celle de Binder et de Miller. Donc théoriquement, il peut déjà gagner cette année.

On terminera par Alex Marquez qui aura la meilleure moto, surtout dans la première partie de saison. Il sera en grande forme et pourra essayer de gagner. Il revendique deux Sprints à son actif. Puis il a décroché quelques podiums avec la Ducati Gresini. Il a disputé 69 Grands Prix en MotoGP, et c’est un double Champion du Monde Moto3 et Moto2. Comme Pedro Acosta.

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Une saison de plus

Takaaki Nakagami traverse son aventure en MotoGP. Pour sa sixième saison, il se classe de nouveau 18e avec seulement 56 points. Franchement, il n’y a pas grand-chose à dire sur lui si ce n’est qu’il est absolument anecdotique, transparent. Cela est dû à son caractère discret, très Japonais dans l’esprit, mais aussi, à son statut de pilote « par défaut », en attendant qu’un autre nippon vienne prendre sa place financée par le grand pétrolier Idemitsu. Un temps, on voyait en Ai Ogura son logique successeur, mais depuis qu’il s’est écroulé fin 2022, puis blessé, ça n’est plus à l’ordre du jour.

Du coup, Takaaki remet le couvert pour un an supplémentaire, sans avoir rien prouvé de plus, si ce n’est à mi-saison, le temps quelques manches consécutives. C’est assez dramatique, il faut le dire, car il prend la place de quelqu’un sur la grille. Le bilan est assez vite fait, et il est encore moins bon que les années précédentes. Aucun top 7 pour la première fois, et seulement trois top 10. Une huitième place comme meilleur résultat à Assen, et c’est tout.

C’est dommage, mais il est aussi l’incarnation du déclin du Japon en MotoGP, exactement comme son employeur. Photo : Michelin Motorsport

Je pense qu’il s’agit du pilote avec le moins de coups d’éclats sur la saison. Même certains remplaçants et wild-cards ont connu quelques performances notables, mais pas lui. Je ne peux pas vous dire une seule action positive l’impliquant – j’ai rajouté ce terme car il fut responsable de la chute de Brad Binder pendant le Grand Prix d’Argentine. Je ne lui ferai pas l’affront de le comparer à Alex Rins, vainqueur au bout de trois Grand Prix sur la machine avec laquelle il évolue depuis 2018. Heureusement pour la forme, il termine devant au classement général pour seulement deux points, alors que l’Espagnol n’a terminé que quatre courses. Ça fait peur.

Est-ce si terrible ?

Cependant, je pense qu’on peut lui reconnaître une qualité ; la régularité. Assez étrangement d’ailleurs, lui ne semble pas impacté par le déclin de Honda, et continue de finir autour de la 13e position avec peu de chutes à l’échelle d’une campagne, quoi qu’il se passe. Il en compte seulement une cette saison le dimanche, à Austin.

L’un des derniers sponsors-titres en MotoGP, c’est à dire une livrée complète au couleur d’une seule marque. Photo : Michelin Motorsport

Une fois que l’on a accepté qu’il est là en raison du sponsor, et que c’est Takaaki Nakagami, alors on ne peut pas se plaindre. Qui en attendait plus ? Personne. Quand on le compare à un champion du monde MotoGP comme Joan Mir au sein de l’équipe officielle, ça n’est pas si terrible. Taka’ est un pilote honnête, et à déjà 31 ans, il ne sert à rien de lui tomber dessus. De même qu’il est inutile de l’accabler pour avoir connu la descente aux enfers de Honda vérifiée dès 2019. Personne n’attend de lui qu’il sauve le plus grand constructeur mondial.

C’est dommage qu’un jeune ne puisse pas bénéficier d’un guidon supplémentaire, mais au final, Honda est tout aussi responsable que lui. Si la marque la plus puissante du monde motocycliste a besoin de l’argent d’Idemitsu, alors que dire de plus ? Les billets ont toujours raison.

Que pensez-vous de ce pilote, si et seulement si vous l’avez vu à l’écran en 2023 ? Dites-le moi en commentaires ! D’ailleurs, j’en profite pour vous souhaiter un joyeux Noël, avec une pensée pour les gens seuls en ce soir.

Difficile de croire qu’il fera mieux en 2024. Photo : Michelin Motorsport

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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De nulle part

On a pas beaucoup vu Álex Rins en 2023, notamment en raison d’une grave blessure – et de ses complications – datée du Sprint en Italie. Premièrement, cela confirme le fait qu’il est sujet aux absences, et qu’à l’heure où ces lignes sont écrites, il ne compte toujours que deux saisons complètes en MotoGP, les deux premières. Au total, sept Grands Prix seulement, sur une nouvelle machine, qui plus est, la pire du plateau. Vous aurez compris que ses résultats ne sont que peu représentatifs.

Et pourtant, il compte une victoire. Au Texas, alors encore en forme, il s’est largement illustré pendant le Sprint, achevé en deuxième position derrière Pecco Bagnaia, puis a triomphé le dimanche après l’erreur du même Italien, qui venait de passer en tête. Franchement, c’est inexplicable. Même Lucio Cecchinello était incrédule. Avec les deux succès d’Aleix Espargaro, il s’agit des trois seules courses où la victoire échappa à Ducati sur 20 Grands Prix. Puis, deux abandons suivirent après l’exploit.

Surprenant, comme souvent. Photo : Michelin Motorsport

De toute évidence, la Honda RC213V lui correspondait plutôt bien, à défaut de lui plaire comme nous le verrons dans le point suivant. Il a fini quatre courses dominicales en 2023, et toutes dans le top 10, en plus de trois résultats blancs. Quand on compare aux officiels et même, au grand Marc Marquez, c’est juste impressionnant. Mais de fait, il n’y a pas plus à dire car nous n’en avons pas vu assez, tout simplement.

Juste, il s’agit du vainqueur en MotoGP le moins bien classé sur une saison depuis Troy Bayliss et sa wild-card victorieuse en 2006 ! Les deux étaient 19e, Álex Rins avec 54 unités dans sa besace.

Un enseignement intéressant

Pour moi, le principal à retenir n’est pas là. Tous ceux qui suivent le sport moto depuis le début des années 2010 savent que Rins est un très grand pilote, capable d’exploits que lui-même aurait bien du mal à expliquer. Bon nombre de ses succès viennent de nulle part, c’est vrai, mais il n’en reste pas moins un excellent pilote, qui jouit d’un des meilleurs Q.I course de la grille.

Au-delà de la victoire surprise, personne ne s’est attardé sur son choix. Comment se fait-il qu’un pilote qui gagne au bout de trois manches seulement sur une moto réputée indomptable chercher à quitter l’écurie dès qu’il en a l’occasion ? Lui a réussi à faire marcher la RCV, mais a quand même décidé de plaquer Honda pour retrouver… Yamaha, qui n’est pas beaucoup mieux lotie du point de vue du matériel.

Bizarre, vous avez dit bizarre ? Photo : Michelin Motorsport

Vous me direz, peut-être, qu’il cherchait un guidon d’usine. Mais ne pensez-vous pas que sa seule victoire, la première pour une Honda non officielle depuis Cal Crutchlow en 2018, lui assurait une place de choix chez Honda Repsol, en lieu et place d’un Joan Mir dont le manque de performance était prévisible, d’une part, et déjà vérifié, de l’autre ? Pour rappel, on ne savait pas encore que Marquez allait partir.

Pour moi, ça en dit long. Sur le cruel manque d’ambition de Honda, mais aussi et surtout, sur les défauts structurels de la marque ailée. Ce n’est pas qu’une question de moto. D’ailleurs, c’est aussi ce qu’il a déclaré : « J’aurais aimé plus de soutien de la part du HRC. Ils laissent l’équipe d’usine tester alors que je pense être compétitif, la moto n’est pas si mauvaise ». Selon moi, c’est précisément cela qui aurait dû mettre la puce à l’oreille de Johann Zarco et Luca Marini. Cliquez ici pour en savoir davantage. Je suis assez curieux de ne voir personne soulever cet argument, qui était clairement un signal de ne pas rejoindre l’entreprise Japonaise, peu importe le prix.

Qu’avez-vous pensé d’Álex Rins cette saison ? Dites-le moi en commentaires !

Rins pourrait bien être le premier à remporter un Grand Prix sur trois marques différentes à l’ère MotoGP. Photo : Michelin Motorsport

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Pour le dorénavant patron de Johann Zarco, 2023 ne restera pas dans les annales, Takaaki Nakagami et Alex Rins terminant respectivement 18e et 19e du championnat, avec 56 et 54 points. Dernier des 5 constructeurs et 10e des teams, la saison ne laissera pas un souvenir impérissable du côté de l’équipe italo-monégasque, où l’on mise fortement sur l’arrivée du Français pour se rapprocher du feu des projecteurs.

En cette fin d’année, le team LCR vous propose donc trois ouvrages virtuels à télécharger pour archiver le passé avant d’attaquer 2024.

« Chère amie, cher ami,
Noël approche et nous avons un petit cadeau pour vous, pour vous remercier de votre soutien pendant cette intense saison 2023 : nous avons le plaisir de partager avec vous nos livres spéciaux, qui résument notre dernière année faite de courses, d’événements et de médias. En cliquant sur les images ci-dessous, vous pouvez télécharger les versions pdf complètes des 3 livres.
Bonne lecture et rendez-vous en 2024, pour une nouvelle aventure de course.
Joyeux Noël de la part de l’équipe LCR ! »

« 2023 sera une année difficile à oublier, le contraste d’émotions qui nous a accompagnés tout au long du championnat a été vraiment intense. Nous avons vécu des moments mémorables comme la victoire d’Alex Rins au Grand Prix des Amériques, ainsi que les quatre podiums d’Eric Granado en MotoE. Cependant, nous avons également dû faire face à des difficultés évidentes, marquées par des blessures et des obstacles techniques.
Cette collection de photos capture les moments d’une saison sportive dont je me souviendrai toujours. Non seulement pour les cinq magnifiques podiums, mais surtout pour l’engagement et le soutien constants de tous les membres de l’équipe et de vous tous, supporters, amis et fans ! Merci à tous ! »
Lucio Cecchinello »

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Débutons de manière un peu particulière. Étant donné que nous allons remonter le classement pour arriver jusqu’à Pecco Bagnaia début janvier, traitons aujourd’hui les wild-cards et autres remplaçants, ceux qui n’ont pas eu la chance de se dégoter un guidon de titulaire mais qui eurent tout de même une importance capitale.

Au vu du nombre hallucinant de blessures, beaucoup de pilotes furent réquisitionnés : Au total, 32 hommes ont foulé les circuits du mondial dans la plus prestigieuse catégorie. Je pense que pour traiter de l’intégralité de la saison, il ne serait pas juste de les oublier. Même si ce n’est que quelques phrases à chaque fois, ils méritent tous leur apparition en photo ainsi qu’une petite mention. Vous êtes prêts? C’est parti !

En grande difficulté

Article exceptionnel oblige, nous allons débuter par Stefan Bradl, qui n’est pourtant pas dernier. C’est bien de lui que parle le titre de cet épisode, car rien n’est allé dans son sens cette saison. Il a occupé trois rôles différents, mais ne s’est jamais illustré. D’abord, il fut remplaçant de Joan Mir chez Honda Repsol, l’écurie pour laquelle il remet le cuir régulièrement depuis la blessure de Marc Márquez en 2020. Ensuite, on le vit, à Jerez, enfiler les couleurs traditionnelles de la marque ailée, le blanc, le bleu, et le rouge. En tant que wild-card, il ne fut pas plus efficace. Finalement, Nous le vîmes assurer l’intérim en lieu et place d’Álex Rins chez LCR, blessé toute la campagne ou presque.

Photo : Michelin Motorsport

Deux points négatifs. Premièrement, il n’est plus performant. Le champion du monde Moto2 2011 connaît bien la RC213V, mais n’a jamais fait mieux que 13e lors du Grand Prix des Pays-Bas. Avec huit points marqués en six apparitions, il figure en 26e place du classement général. C’est peu. Outre ce fait, il a été marqué psychologiquement par le pilotage de sa machine, et s’est exprimé à de multiples reprises sur le sujet.

Honda devrait changer pour le bien de la marque, mais aussi le sien. Si son expertise est bonne, il devrait peut-être bénéficier d’un autre rôle car de toute évidence, l’équipe ne progresse pas plus avec lui que sans. Mais en tant que – régulier – remplaçant, l’Allemand de 34 ans ne fait plus l’affaire. Surtout s’il faut batailler avec un Dani Pedrosa en jambe.

Comme une légende

Poursuivons justement avec Dani Pedrosa, pilote wild-card chez KTM. Lui a brillé, et faisait même partie de mes satisfactions de la saison. Avec deux top 4 à Misano et un pilotage de très grande classe, il s’est illustré en réalisant une meilleure performance que l’officiel Brad Binder. Deux apparitions (sur la côte de Rimini et à Jerez) lui suffirent pour inscrire 32 points, synonyme de 21e place, soit mieux que Joan Mir ! C’est absolument fou. Il termine 2023 en tant que « champion des remplaçants/wild-cards ».

Contrairement à Bradl, son impact est tangible chez KTM et il semble faire l’unanimité auprès de ses coéquipiers. Bravo.

Photo : Michelin Motorsport

Pas fait pour lui

Iker Lecuona a bien du mal. Du mal à s’acclimater à la RC213V, du mal avec l’environnement MotoGP. Depuis son premier passage en catégorie reine chez KTM Tech3, l’Espagnol est plus qu’anecdotique. Il faut reconnaître que le placer chez Repsol Honda ainsi que chez LCR à la place des estropiés n’était pas un cadeau de la part du board, mais il a fait de son mieux. Comme Bradl, lui aussi a souligné la difficulté mentale que représentait le pilotage de la RCV. Zéro points en sept apparitions, c’est maigre, et cela le place en antépénultième position du général (30e), et avant-dernier des classés.

Cependant, à 23 ans, il est encore jeune. Il semble bien plus à l’aise en Superbike, alors pourquoi ne pas lui laisser pleinement sa chance dans cette catégorie.

Photo : Michelin Motorsport

On ne l’attendait plus

En parlant de pilotes transparents, évoquons Lorenzo Savadori. La wild-card d’Aprilia a réalisé du très bon travail cette saison, après plusieurs années compliquées dans ce rôle. En seulement cinq piges pour l’équipe officielle ou en remplacement de Miguel Oliveira chez RNF, il compte 12 unités, ce qui le place en 24e position au général. On ne peut que saluer sa bravoure ; sa 11e place aux Pays-Bas était très belle, et il n’a pas chuté. À 30 ans, il a réalisé des progrès et c’est de bon augure.

Photo : Michelin Motorsport

La dent dure

Cal Crutchlow ne veut pas lâcher l’affaire ! Après une fin de saison honnête en 2022 chez Yamaha RNF, le voilà qui remet le couvert pour une pige exceptionnelle à Motegi. La firme aux diapasons l’engagea sous le nom « Yamalube RS4GP Racing Team », et il conclut la course en 13e place. Au total, trois points, et la 29e place du classement. On dira ce qu’on voudra, mais c’est correct pour le vieux briscard.

Photo : Michelin Motorsport

Le retour du héros

C’était l’une des plus belles histoires de 2023. Le retour tant attendu de Jonas Folger en MotoGP, six ans après sa dernière apparition en catégorie reine. Éloigné des circuits pour une sombre raison, il avait tenté un premier comeback en Moto2 en 2019, totalement infructueux. Puis, on le vit en WSBK lors de la saison 2021 sur une BMW, mais là encore, la mayonnaise n’avait pas prise. Lorsque Pol Espargaró se blessa au Portugal, Hervé Poncharal dégaina son téléphone et fit appel à l’Allemand, largement méritant au vu de sa saison 2017 chez Yamaha Tech3.

Alors qu’on attendait rien de spécial, il n’a pas déçu lors des six courses auxquelles il participa. Neuf points, la 25e position, une 12e place dès son retour aux USA, et surtout, un renouvellement avec KTM pour la suite. Franchement, bravo à lui.

Photo : Michelin Motorsport

L’arme secrète de Ducati ne mord plus

Il fut un temps, lorsqu’on voyait Michele Pirro en grille sur une Ducati officielle en wild-card, on savait que ça pouvait faire très mal. Depuis quelques temps, ça n’est plus le cas. L’Italien souffre un peu, au sein de l’équipe officielle ou sous l’intitulé « Aruba.it racing », celui utilisé par les rouges en Superbike. Une 11e place aux USA ne sauve pas une saison difficile marquée par quatre autres résultats blancs, le tout pour cinq points à peine, et la 27e position au classement. À 37 ans, Ducati devrait penser à changer tout en conservant Pirro pour sa qualité d’expert dans ses rangs.

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Circonstances atténuantes

Álvaro Bautista, double champion du monde Superbike en titre, eut sa chance lors du Grand Prix de Malaisie, le tout sur une Desmosedici GP23 livrée « Aruba.it Racing ». On le sut plus tard, mais sa 17e place à l’arrivée avait une explication ; l’Espagnol était blessé. De manière générale, il était difficile d’en attendre plus. Ses dernières saisons en MotoGP étaient plutôt laborieuses, hormis cette belle performance lors du Grand Prix d’Australie 2018.

Photo : Michelin Motorsport

Un Italien en remplace un autre

La blessure d’Enea Bastianini au Portugal profita à Danilo Petrucci, double vainqueur de GP sur Ducati. Pour le remercier et lui offrir un meilleur départ que sur une Suzuki, la firme de Borgo Panigale l’engagea au Mans, circuit sur lequel il s’était imposé en 2020. Au final, une belle 11e place confirma son talent. Chapeau.

Photo : Michelin Motorsport

Pas classé

Si 32 pilotes ont touché le guidon d’une MotoGP en 2023, seulement 31 furent classés. Pourquoi ? Parce que Takumi Takahashi, remplaçant d’Alex Rins à Misano, ne réalisa pas le temps nécessaire pour se qualifier. Un fait rarissime à notre époque. Pilote test pour Honda depuis longtemps, il n’a pas eu l’occasion de se frotter au gratin, alors qu’il avait terminé 12e du Grand Prix du Japon 2015, déjà en wild-card pour la marque ailée.

C’est tout pour ces pilotes trop souvent oubliés ! Rendez-vous demain pour l’analyse de la saison du dernier titulaire, à savoir, l’officiel Honda Joan Mir !

DNQ. Photo : Michelin Motorsport

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Au passage, peut-on encore croire en Honda lorsque la figure de proue Marc Marquez elle-même n’en espère plus rien au point de quitter les lieux, un an avant le terme de son contrat mirifique, pour tenter une aventure de corsaire pour retrouver une Ducati ? Pour Lucio Cecchinello, la réponse est oui, et il ne parle pas seulement avec le cœur. Il a aussi ses raisons, et elles viennent de ce qu’il a pu apercevoir lors du premier test de l’intersaison à Valence : « nous savons qu’ils se sont réorganisés » dit-il à propos du régiment Honda. « Il y a plus de personnes et plus de budget dans le projet et c’est ce dont nous avions besoin ».

Il ajoute : « nous avons une première version en 2024, mais ils continueront à travailler jusqu’au bout, comme les autres constructeurs ». Dans quel sens ? « Les indications que nous avons données de manière vigoureuse concernaient la répartition des masses. Si nous analysons tous les accidents de l’année, la cause principale a été la perte de l’avant » a souligné Lucio Cecchinello. « Nous avons demandé une moto avec un équilibre différent et un centre de gravité déplacé plus vers l’arrière. Même en termes de dimensions, la nouvelle moto est un peu plus longue ».

Lucio Cecchinello : « nous étions tous très heureux que Johann Zarco ait pu réaliser son rêve avec la victoire en MotoGP »

Et puis il y a aussi ça : « grâce à la nouvelle réglementation et aux concessions, nous pourrons nous développer davantage au cours de la saison. La moto a amélioré la puissance, mais surtout la connexion avec le gaz comme le demandaient les pilotes. Il sera donc plus réactif… Les pilotes demandaient moins de filtrage de l’électronique lors des accélérations, maintenant nous avons un moteur plus « corsé », même si selon Johann Zarco nous ne sommes pas encore au niveau que nous aurions dû avoir ».

Justement, Johann Zarco … « Zarco a essayé la 2023 puis la 2024, il a remarqué une grande différence en entrée de virage et en adhérence arrière. Nous avons été surpris, il semble qu’une étape importante ait été franchie ». Une indication encourageante donc, tandis que Lucio Cecchinello est déjà heureux de son nouveau Français dans le box, après la période Randy De Puniet : « Johann souhaitait un contrat de deux ans lui garantissant de travailler avec les mêmes ingénieurs et les mêmes personnes. Si vous voulez avoir de bons résultats en MotoGP, alors vous avez besoin d’un pilote très expérimenté avec beaucoup de talent, mais aussi de continuité ».

« Nous étions tous très heureux que Johann ait pu réaliser son rêve avec la victoire en MotoGP » conclut l’Italien sur motorsport-total. « Nous comprenons que la confiance d’un pilote change lorsqu’il obtient son premier podium ou sa première victoire. Il sait alors qu’il peut le faire. Cela aide certainement d’être plus motivé et de vouloir à nouveau atteindre cet objectif ».

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Sur les 22 pilotes inscrits au championnat du monde MotoGP 2024, huit auront changé de chef d’équipe, en plus de s’installer dans un nouveau team. Il y a eu en effet le passage de Marc Marquez chez Ducati Gresini, de Luca Marini chez Honda, de Fabio Di Giannantonio de Ducati Gresini vers Ducati VR46, de Franco Morbidelli chez Ducati Pramac, de Johann Zarco en Honda LCR et de Pedro Acosta promus au sein du KTM Team GASGAS.

Certains chefs d’équipe changeront également, même si la plupart des pilotes auront les mêmes ingénieurs que cette saison. Marc Marquez aura Frankie Carchedi et Joan Mir qui sera toujours chez Repsol Honda découvrira Santi Hernandez. Alex Rins aura Patrick Primmer, tandis que Paul Trevathan qui a travaillé avec l’expérimenté Pol Espargaró chez GasGas Tech3, sera désormais aux côtés de son successeur, le rookie Pedro Acosta.

"Thanks for everything and for being my friend" 🥹

Go behind the scenes in one of the most emotional weekends for @marcmarquez93 in #MotoGP as he said goodbye to Honda 🍿#ValenciaGP 🏁 pic.twitter.com/7u9ZfR7SWp

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) December 13, 2023

Marc Marquez sera avec l’ancien chef mécanicien de Joan Mir et Joan Mir travaillera avec le précédent de technicien de Marc Marquez

David Munoz sera avec Fabio di Giannantonio dans l’équipe VR46, tandis que Franco Morbidelli aura l’ancien chef d’équipe de Johann Zarco, Massimo Branchini, chez Ducati Pramac. Il existe aussi des duos confirmés comme Bagnaia-Gabarrini, Bastianini-Rigamonti ou Quartararo- Gubellini mais plus d’un tiers des pilotes présents sur la grille auront changé de technicien en chef …

Voici les équipes ainsi constituées :

Aprilia Racing

Aleix Espargaró : Antonio Jiménez

Maverick Viñales : José Manuel Cazeaux

Team Ducati Lenovo

Enea Bastianini : Marco Rigamonti

Francesco Bagnaia : Cristian Gabarrini

GasGas Factory Racing Tech3 – KTM

Augusto Fernández : Alex Merhand

Pedro Acosta : Paul Trevathan (nouveau)

Gresini Racing MotoGP – Ducati

Alex Márquez : Donatello Giovanotti

Marc Márquez : Frankie Carchedi (nouveau)

Honda LCR

Johann Zarco : David García (nouveau)

Takaaki Nakagami : Klaus Nohles

Monster Energy Yamaha MotoGP Team

Álex Rins : Patrick Primmer (nouveau)

Fabio Quartararo : Diego Gubellini

Pertamina Enduro VR46 MotoGP Team – Ducati

Fabio Di Giannantonio : David Muñoz (nouveau)

Marco Bezzecchi : Matteo Flamigni

Prima Ducati Pramac Racing

Franco Morbidelli : Massimo Branchini (nouveau)

Jorge Martín : Daniele Romagnoli

Red Bull KTM Factory Racing

Brad Binder : Andrés Madrid

Jack Miller : Christian Pupulin

Repsol Honda Team

Joan Mir : Santi Hernández (nouveau)

Luca Marini : Giacomo Guidotti (nouveau)

Trackhouse Racing – Aprilia

Miguel Oliveira : Giovanni Mattarollo

Raúl Fernández : Noé Herrera

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Nous sommes allés recueillir les propos du pilote japonais de 31 ans qui explique pourquoi, mais a quand même eu le temps d’avoir un avant-goût des progrès effectués par les ingénieurs d’Asaka depuis les essais à Misano.

Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme.

Takaaki Nakagami : « Je pense que vous pouvez demander à Joan, Marini ou Zarco, parce qu’aujourd’hui, ce n’est qu’à la toute fin de la séance que j’ai pu tester la dernière spécification, donc seulement pendant quelques tours. Mais la première impression était plutôt bonne. Je veux dire que le caractère du moteur et l’adhérence sur l’angle ont été améliorés, et oui, j’ai juste, vous savez, utilisé la position de conduite de Zarco, donc c’était vraiment inconfortable sur les freinages. Mais oui, parce que malheureusement au dernier moment Zarco a eu un accident dans le virage 4, donc ils ont pris le temps de réparer la moto et il était très tard, il était déjà 4h30. Je ne voulais donc pas faire d’erreur stupide dans les dernières minutes. J’ai donc simplement eu un avant-goût de la moto: la moto est très légère et son agilité est bien meilleure, et les performances du moteur me plaisent, donc l’impression est bonne ! Je sais que lors du prochain test à Sepang, ils apporteront d’autres éléments ou un autre moteur, alors nous verrons bien, mais avec les dernières spécifications, je peux sentir qu’il y a un certain potentiel. »

Avez-vous vu le nouveau système de concessions ?
« Pas encore. Je n’ai pas encore compris tous les détails, mais oui, ils ont dit que peut-être que les essais de Sepang ne dureront pas que trois jours. Mais pour moi, trois jours sont suffisants (rires) parce que vous savez que le test de Sepang est le plus difficile, et pour moi, trois jours, c’est bien. Mais s’ils me poussent à faire le shakedown, je ne sais pas, pas trois jours mais peut-être un ou deux jours de plus, je veux dire que je serais plus qu’heureux de piloter avec la nouvelle moto, et de la déverminer. C’est vraiment utile pour l’équipe et pour moi, et il est certain que nous avons besoin de plus de kilomètres. »

Mais aussi pendant le week-end de course, vous pourrez faire tourner des moteurs de développement l’année prochaine…
« Oh, vraiment ? »

Parce qu’il n’y a plus de gel des moteurs pour vous: est-ce que c’est quelque chose que vous vouliez ?
« Oui, bien sûr, nous devons utiliser le règlement. Cela nous aide beaucoup. Vous savez, nous pouvons avoir plus de concertations ou autre chose où nous n’avons aucune limitation, ce qui est vraiment, vraiment bien. »

Résultats du Test MotoGP sur le circuit de Valence :

 Crédit classement : MotoGP.com

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Pour Jorge Lorenzo, faire ce chemin relève clairement de l’erreur sportive. Et qu’importe si les intéressés ont fait valoir leur désir de relever le pari d’être du redressement de Honda dans la compétition en s’impliquant techniquement dans la reconstruction du projet HRC en MotoGP. Pour Por Fuera, la démarche est irrationnelle.

Se concentrant sur le cas de Luca Marini, qui se parera des plus beaux atours d’un pilote d’usine avec les couleurs Repsol, il analyse sur AS : « sportivement, je pense que c’est une erreur. Je pense que la situation désespérée de Honda a créé une opportunité contractuelle et économique pour Marini, qui aurait certainement continué avec le VR46, ce qu’il lui était difficile de refuser. J’aurais donné plus de priorité à avoir la meilleure moto pour montrer son potentiel et remporter un championnat car lorsque vous le gagnez, votre valeur en tant que pilote sera toujours plus élevée ».

💥 @JohannZarco1 crashes out with a little over one hour to go!

He currently holds the 14th fastest time #ValenciaTest ⏱️ pic.twitter.com/mxXHE7AVMn

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) November 28, 2023

Jorge Lorenzo : « changer pour de l’argent ou pour défier une moto qui, en principe, est pire que celui que vous avez, c’est compliqué »

« Changer pour de l’argent ou pour défier une moto qui, en principe, est pire que celui que vous avez, c’est compliqué » ajoute-t-il un tantinet critique. Mais il s’inquiète aussi : « de nombreux pilotes se sont blessés. Il a déjà 25 ans et imaginer qu’une Honda sera la meilleure moto dans deux ou trois ans n’est pas facile ».

Et puis il y a également ça : « c’est un pilote très grand et la Honda est l’une des plus petites motos de la grille. Je ne sais pas comment il va monter sur cette moto. Il faudra procéder à de sérieux changements pour Marini, qui mesure près de 1,90 m. Mesurant 1,72, j’étais très mal à l’aise à hauteur de jambes sur cette moto, elle ne m’allait pas. C’est difficile pour moi d’imaginer Luca Marini sur Honda, mais ils devront faire quelque chose. Les Ducati et Honda sont à l’opposé en termes de confiance avec la roue avant, ça va vraiment avoir du mal ». Et pourtant, lors du premier test de l’intersaison à Valence, Luca Marini a fini dans le top 10 et … Meilleur pilote Honda.

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Johann Zarco a en effet passé quatre ans dans les rangs de Ducati, et son entrée a commencé avec feue la structure Avintia à laquelle il a apporté un podium au terme d’un Grand Prix, un événement célébré à Brno avec style, puisque malgré une pénalité du Long Lap. Une prestation s’ensemble qui lui a ensuite ouvert les portes de Pramac, qui sont les dernières avant celles de l’usine rouge.

Un bon poste qu’il cependant mis du temps à mettre à profit pour enfin remporter son premier Grand Prix en MotoGP ? C’était récemment au dernier Grand Prix d’Australie et bien sûr ça reste le point d’orgue de sa période en Desmosedici : « c’était facile à deviner, et c’est bien sûr la victoire à Phillip Island car c’était le meilleur résultat possible » répond le tricolore lorsqu’on lui demande sur motorsport-total quel aura été le meilleur souvenir de son passage chez Ducati.

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Johann Zarco : « j’ai quand même terminé le championnat du monde à la cinquième place »

Chez Pramac-Ducati, Johann Zarco a remporté cette première victoire tant attendue dans sa carrière en MotoGP à la 120e tentative. Mais il a aussi réalisé 14 podiums en trois ans, ce qui lui permet d’ajouter : « je retiendrai aussi ma régularité, à la fois lors de la saison 2021 et de cette saison. Nous avons dû faire face à beaucoup d’innovations cette année, comme les sprints. Même si je n’ai pas marqué beaucoup de points dans les courses de sprint, j’ai quand même terminé le championnat du monde à la cinquième place ».

Et puis il y a ce contrat Honda … Pourquoi ? Sa réponse est aussi une révélation : « je pensais peut-être arrêter à la fin de cette saison… Mais je continue parce qu’on m’a donné une nouvelle chance et que je me sens encore assez frais pour encore deux ans ».

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Sur ce sujet, les dernières nouvelles sur la suite d’une structure satellite Aprilia veulent que l’équipe NASCAR Track House Racing prennent le relais. En attendant, Miguel Oliveira se remet de sa blessure à l’omoplate tandis que Raul Fernandez devrait tourner avec une RS-GP du team test…

Reste que la grande attraction tant dans les stands que sur la piste et face au chrono sera la rencontre entre Marc Marquez et sa Ducati Gresini. Il aura une GP23 et un nouveau chef mécanicien, Frankie Carchedi, qui était aux côtés de Fabio Fi Giannantonio et aussi de Joan Mir l’année du titre MotoGP chez Suzuki.

Pendant ce temps, Santi Hernandez, dans le box Repsol passera du côté de Joan Mir, laissant le nouvel arrivant Luca Marini à son compatriote Guidotti.

Everybody happy in the Gresini Box. Both will have the right side…😜 pic.twitter.com/wnsHij86i6

— Gresini Racing (@GresiniRacing) November 27, 2023

Mais Marc Marquez ne sera pas le seul à découvrir une nouvelle moto. En plus de Luca Marini précité, il y aura Alex Rins, nouvel équipier de Fabio Quartararo chez Yamaha,

It’s love at first sight 😍@Rins42 is looking excited for tomorrow 😏 Welcome to the team 💙#MonsterYamaha | #MotoGP | #ValenciaTest pic.twitter.com/bjbDN2VSz3

— Monster Energy Yamaha MotoGP (@YamahaMotoGP) November 27, 2023

Franco Morbidelli qui s’installera chez Ducati Pramac, Johann Zarco qui va vivre ses premières heures chez LCR-Honda et Pedro Acosta, le rookie placé chez GASGAS Tech3 en lieu et place de Pol Espargaró qui n’est plus un pilote titulaire en Grand Prix.

Cette journée de test à Valence débute ce mardi 28 novembre à 10h00 du matin et se terminera à 17h00. Elle sera à suivre en LIVE sur nos ondes. 

Voici les premières images en direct.

Les moteurs chauffent dans les stands, la journée s’annonce encore plus froide que le week-end de course, avec de gros nuages ​​à l’horizon et pas mal de vent.

Au passage Pedro Acosta portera cette saison le n°31 et son 37 fétiche qu’arbore déjà … Son équipier chez GASGAS Tech3 Augusto Fernandez. Hier, Marc Marquez est monté pour la première fois sur la Ducati de l’équipe Gresini Racing. L’octuple champion du monde a quitté Honda après 11 ans, en quête de rédemption :

🍪 before 🛏️ pic.twitter.com/2IDeSStdcO

— Gresini Racing (@GresiniRacing) November 27, 2023

Pour info, en raison du froid, Ducati a demandé que les tests se terminent plus tôt ce que Yamaha a refusé. 

Avec ces conditions, le risque de chute est bien entendu assez élevé. Chez Gresini le garage est toujours fermé. La moto de Marc Marquez est caché par des écrans de confidentialité. Nous n’avons jamais vu cela auparavant.

Chez Ducati, Les nouveaux pilotes rouleront à Valence uniquement avec la moto qu’ils auront la saison prochaine , pas de tests comparatifs à leur disposition pour éviter toute confusion. Les GP23 n’auront pas les dernières mises à jour , comme le nouvel abaissement de départ. Le GP24 est une évolution avec de nouvelles fonctionnalités concernant le moteur et le châssis. Aucune innovation aérodynamique.

Déclaration de Gigi Dall’Igna : « Marc Marquez, comme tous les pilotes du Team SAT, débutera avec la moto avec laquelle Zarco a terminé le Championnat du Monde. Sur les motos d’Enea, Pecco et Martin, nous avions introduit quelques développements supplémentaires qui nous ont cependant posé quelques problèmes tant en termes de fiabilité que de performances. Nous ne pensons donc pas que ces innovations devraient être utilisées pour les équipes SAT. L’arrivée de Marc Marquez ne devrait pas changer grand chose pour Bagnaia. Il est double champion du monde et doit tout faire pour se reconfirmer. Peu de pilotes se sont répétés comme Bagnaia, lui aussi est l’un des pilotes les plus importants du MotoGP. » Et il le rappelle : « la position de Ducati était qu’ils ne voulaient pas de Marc Marquez« .

Il fait 14° dans l’air et 14° sur la piste. Aucune moto n’a pris la piste, ouverte depuis maintenant un quart d’heure.

Chez Aprilia, les motos seront des RS-GP23 avec des composants 2024 , comme un nouveau bras oscillant et des mises à jour électroniques. La nouvelle aérodynamique qui fera ses débuts à Sepang n’est pas attendue à Valence.

Chez KTM, la moto 2024 aura une nouvelle aérodynamique , un petit progrès moteur et des mises à jour électroniques. Le cadre carbone présenté à Misano a été confirmé à Valence.

Voici la nouvelle moto de Marc Marquez. Luca Marini est le premier sur la piste avec la Honda.

Not a #Moto2 rider anymore 😈@37_pedroacosta is ready for #MotoGP 🔥#ValenciaTest pic.twitter.com/y3U7nw2unw

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Marc Marquez arrive dans son nouveau box Gresini

🆕 @marcmarquez93 is here!

His first outing with @GresiniRacing is getting closer and closer! 👀#ValenciaTest ⏱️ pic.twitter.com/q0wceofoF6

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Chez Honda, en plus de la moto 2023, Marini et Mir feront tester le prototype de moto par Stefan Bradl , avec une nouvelle aérodynamique, une nouvelle section arrière avec amortisseur inertiel, de nouveaux échappements et un nouveau moteur.

First rider on track! ✅

It's @Luca_Marini_97 with @HRC_MotoGP 👊#ValenciaTest ⏱️ pic.twitter.com/MoptECZtkt

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Le seul chrono affiché est celui de Luca Marini en 1’32.752. Franco Morbidelli se lance sur sa Ducati Pramac.

Another new boy wasting no time 🤩@FrankyMorbido12's Day 1 with @pramacracing is officially underway! 💨#ValenciaTest ⏱️ pic.twitter.com/MTVsUUQK7b

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Joan Mir lui emboite le pas. Après une demi heure, Johann Zarco se lance pour sa nouvelle aventure Honda. Alex Rins fait de même avec la Yamaha.

✌️ @Rins42 on the @YamahaMotoGP!

His first outing has already started! 🚦#ValenciaTest ⏱️ pic.twitter.com/QnxTODuPxy

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Mir prend la tête avec un temps de 1’32.650. Marc Marquez est prêt à partir.

Di Giannantonio arrive.

Happy testing, @FabioDiggia49! 👊#ValenciaTest ⏱️ pic.twitter.com/yQzz7BQP7Z

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Après quasiment une heure d’exercice, Alex Rins pointe en tête avec sa nouvelle Yamaha. Il n’y a que six pilotes en piste.

A Valence, Yamaha apportera un moteur légèrement mis à jour, ce qui ne doit pas être considéré comme une nouvelle étape. Disons que le moteur apporté aux tests de Misano était le moteur STEP 1, celui amené à Valence est le STEP 1.1, alors qu’à Sepang seulement nous aurons le moteur STEP 2. Nouvelle aérodynamique , même coque avec de nouveaux appendices. Nouveau cadre à tester pour Quartararo.

A noter que  Marc Marquez a échangé avant le début de cette séance  son casque avec Jorge Martin. Un geste remarquable, puisque Martin l’avait fait tomber lors de sa dernière course avec Honda.

93 – @GresiniRacing edition 🆕

The hype is real 👀#ValenciaTest ⏱️ pic.twitter.com/rVtYcUnGQh

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Pedro Acosta prend la piste avec la KTM.

Say hi to our #MotoGP Rookie! 👋@37_pedroacosta is out on @Tech3racing machinery with the #31! ✅#ValenciaTest ⏱️ pic.twitter.com/5Nm0ebCYL4

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 Vinales et Bastianini sont également en piste. Cependant, le vent froid sur la piste pourrait perturber les pilotes. Bagarre entre Vinales et Acosta !

A bit of an early battle between @37_pedroacosta and Maverick! 😂⚔️

We bet they're enjoying it 🤩#ValenciaTest ⏱️ pic.twitter.com/ljTlHcMJe3

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Le grand moment tant attendu arrive …

There u go… pic.twitter.com/ZCPm2m7UVB

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Les Chronos après plus d’une heures passée.

Marc Marquez se lance sur sa Ducati Gresini.

Witnessing history!🔥@marcmarquez93's pit out with @GresiniRacing ✅#ValenciaTest ⏱️ pic.twitter.com/2Jq9pqEY2W

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Il termine sa série de 8 tours avec le troisième temps et, surtout, ce visage …

All smiles 😃 @marcmarquez93#ValenciaTest ⏱️ pic.twitter.com/aphzC7ZxH3

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Jorge Martin chute sans gravité.

A T10 crash from @88jorgemartin 💥

He had just gone quickest 🔝#ValenciaTest ⏱️ pic.twitter.com/ouUuOJp9mN

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Premières impressions de Marc Marquez : moto beaucoup moins exigeante que la Honda, surtout dans les changements de direction, elle n’est pas centrée avec l’équilibre, s’il freine immédiatement il a une perturbation importante à l’arrière. Lorsqu’il se penche, s’il appuie sur l’accélérateur, il a l’impression que l’avant ne communique pas autant qu’il le souhaiterait. Par contre la prise en main est fantastique

Le patron de l’équipe Ducati, Davide Tardozzi, était déjà enthousiasmé par les premiers tours de Marc Márquez sur la Ducati dans l’interview. Il voit l’Espagnol « définitivement » dans le top 3 due championnat du monde 2024.

Bagnaia grimpe en troisième position. TOP 10 : Martin, A.Marquez, Bagnaia, Binder, M.Marquez, Vinales, R.Fernandez, A. Fernandez, Quartararo et Mir

Davide Tardozzi, team manager Ducati, interviewé par Antonio Boselli :  » Je pense que le sourire de Marc Marquez dit tout sur Ducati, il se battra aussi pour le titre en 2024 , on ne peut s’empêcher de respecter les capacités sportives de ce garçon 8 fois champion du monde, ce n’est pas en question. Pour le moment, la composition de 8 pilotes Ducati est impressionnante, nous avons beaucoup de chance, je crois et j’espère gagner à nouveau le titre Mondial en 2024, même si nous avons du respect pour le adversaires avec qui ils travaillent très dur »« .

Marco Bezzecchi pilote pour la première fois une Ducati GP23 et fait un tour dans les graviers. Mais l’Italien peut éviter une chute. Martin est donc jusqu’à présent le seul à avoir fait des dégâts. La moto de l’Espagnol est de retour au stand Pramac pour réparation.

A bit of a moment there for Marco Bezzecchi ⚠️

But he quickly rejoins the track after a run-off 👍#ValenciaTest ⏱️ pic.twitter.com/ctlb2Ive7O

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Jorge Martin est toujours en tête du classement. Augusto Fernandez est quant à lui passé à la deuxième place et n’est plus lent que de 9 millièmes. Marc Marquez se prépare pour son deuxième run. Maverick Vinales prend la tête avec 1’29.924, il est le premier pilote à passer sous la barre des 1’30 dans ces tests : rappelez-vous que samedi dernier l’Espagnol Aprilia a signé la pole avec le nouveau record de piste avec 1‘28,931. Paolo Bonora a confirmé que nous ne verrons pas la moto 2024 à Valence. Aprilia teste de nouvelles pièces pour la moto 2024 sur l’ancien modèle. Par exemple, le RS-GP aura un nouveau bras oscillant.

Top Gun goes top! 📈

Maverick lowers the benchmark previously set by @88jorgemartin by over 2 tenths 👍#ValenciaTest ⏱️ pic.twitter.com/kVk5oOyGGL

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) November 28, 2023

Les Chronos à 12h30 :

Marc Marquez revient au garage Gresini après avoir bouclé un total de 17 tours avec la Ducati, répartis en deux « sorties ». Pour l’instant l’Espagnol est 9ème à +0,759 du leader Vinales, mais en général les premières sensations de Marquez sur la Desmosedici sont positives

Une nouvelle aérodynamique en version camouflage est sortie des stands KTM . Ces couleurs, souvent utilisées dans les tests de prototypes, servent à masquer les dimensions exactes et l’apparence de la carrosserie, en l’occurrence du carénage.

Les mieux placés des deux usines japonaises en difficulté sont Joan Mir en 10ème et Fabio Quartararo en 12ème. Les nouveaux venus Rins, Marini et Zarco se suivent de la 14ème à la 16ème place. Le pilote le plus travailleur est Pedro Acosta avec 29 tours. Le leader Maverick Vinales compte également 29 tours.

Less than 3 tenths off Maverick's time! 🔥@marcmarquez93 leaps to 2nd! 🆙#ValenciaTest ⏱️ pic.twitter.com/c2LDj01iT8

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) November 28, 2023

Marc Marquez reprend la piste et s’inscrit second de Vinales. Voici le classement à la pause déjeuner. Retour à 14h00 !

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Sur ce sujet, les dernières nouvelles sur la suite d’une structure satellite Aprilia veulent que l’équipe NASCAR Track House Racing prennent le relais. En attendant, Miguel Oliveira se remet de sa blessure à l’omoplate tandis que Raul Fernandez devrait tourner avec une RS-GP du team test…

Reste que la grande attraction tant dans les stands que sur la piste et face au chrono sera la rencontre entre Marc Marquez et sa Ducati Gresini. Il aura une GP23 et un nouveau chef mécanicien, Frankie Carchedi, qui était aux côtés de Fabio Fi Giannantonio et aussi de Joan Mir l’année du titre MotoGP chez Suzuki.

Pendant ce temps, Santi Hernandez, dans le box Repsol passera du côté de Joan Mir, laissant le nouvel arrivant Luca Marini à son compatriote Guidotti.

Everybody happy in the Gresini Box. Both will have the right side…😜 pic.twitter.com/wnsHij86i6

— Gresini Racing (@GresiniRacing) November 27, 2023

Mais Marc Marquez ne sera pas le seul à découvrir une nouvelle moto. En plus de Luca Marini précité, il y aura Alex Rins, nouvel équipier de Fabio Quartararo chez Yamaha,

It’s love at first sight 😍@Rins42 is looking excited for tomorrow 😏 Welcome to the team 💙#MonsterYamaha | #MotoGP | #ValenciaTest pic.twitter.com/bjbDN2VSz3

— Monster Energy Yamaha MotoGP (@YamahaMotoGP) November 27, 2023

Franco Morbidelli qui s’installera chez Ducati Pramac, Johann Zarco qui va vivre ses premières heures chez LCR-Honda et Pedro Acosta, le rookie placé chez GASGAS Tech3 en lieu et place de Pol Espargaró qui n’est plus un pilote titulaire en Grand Prix.

Cette journée de test à Valence débute ce mardi 28 novembre à 10h00 du matin et se terminera à 17h00. Elle sera à suivre en LIVE sur nos ondes. 

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Ce matin, nous nous concentrions davantage sur le nouveau matériel utilisé ; Entre les pneus Pirelli, le nouveau châssis aluminium Forward et les Boscoscuro MT Helmets MSi, il y avait de quoi faire. Vous pouvez retrouver cet article en cliquant ici. Et force est de constater qu’ils fonctionnent ! Le record de la piste précédemment détenu par Darryn Binder depuis 2021 a été battu ! De même qu’en Moto2, les meilleurs ont tourné plus vite que le chrono de Fermin Aldeguer enregistré lors de la P3 samedi matin !

Ici, nous allons davantage nous concentrer sur la grille Moto3, avant d’attendre les résultat de la troisième et dernière séance de la journée. Plus tôt dans la journée, nous nous étions concentré sur l’avenir de la catégorie Moto2, en étudiant tous les changements sur la grille ; vous pouvez retrouver ces informations en cliquant ici. 

Tout d’abord, notons qu’il y a moins de changements d’importance en Moto3 qu’en catégorie intermédiaire. David Alonso (Gaviota GasGas Aspar Team), Daniel Holgado (Red Bull KTM Tech3), Collin Veijer (Liqui Moly Husqvarna Intact GP), José Antonio Rueda (Red Bull KTM Ajo) ou encore Taiyo Furusato (Honda Team Asia), des acteurs majeurs du championnat la saison passée, restent dans leurs équipes respectives.

From an ex-rookie to a new one 🤜🏻💥🤛🏻

First day of 2024 season for Rueda and @XabiZurutuza85 🔥

| #GivesYouWings | #ReadyToRace | @MotoGP | #AjoMotorsport | #AjoFamily | pic.twitter.com/Z8KTOr3JoS

— Red Bull KTM Ajo (@RedBull_KTM_Ajo) November 27, 2023

Si l’on doit évoquer les transferts uniquement, il faut se pencher sur le cas de Tatsuki Suzuki, auparavant pilote Leopard, remplacé par Adrian Fernandez cette saison pour blessure. Le Japonais prend la place de son compatriote Ayumu Sasaki chez Liqui Moly Husqvarna Intact GP. Ivan Ortola, deux fois vainqueur en 2023 et auparavant chez Angeluss MTA Team, rejoint MT Helmets MSi car Diogo Moreira passe en Moto2. Il est accompagné de Ryusei Yamanaka.

Cependant, côté arrivées, c’est le grand bal des rookies. Comment ne pas penser au génial Angel Piqueras, vainqueur du championnat Junior GP 2023 ainsi que de la MotoGP Red Bull Rookies Cup 2023, débarqué chez Honda Leopard Racing en lieu et place du champion Jaume Masia. Chez Red Bull KTM Ajo, le jeune Xavier Zurutuza remplace Deniz Oncu. On sait qu’Aki Ajo est plus que doué pour trouver la prochaine pépite, alors gardez un oeil sur lui. Attention également à David Almansa chez Rivacold Snipers Team, bien qu’il a effectué quelques apparitions cette saison.

En parlant de recruteurs qui ont du flair, comment ne pas évoquer l’équipe Aspar. David Alonso, rookie de l’année avec quatre victoires sous sa ceinture, sera rejoint par un talent du nom de Joel Esteban.

#ValenciaTest #Moto3 session 1

🅿️1️⃣5️⃣ Joel Esteban (+1.163)
DNS Alonso pic.twitter.com/hIa9wDNCbf

— Aspar Team (@AsparTeam) November 27, 2023

Luca Lunetta, l’espoir italien deuxième du championnat JuniorGP 2023 prend place chez Honda Sic58 Squadra Corse, il est à surveiller. Chez Red Bull KTM Tech3, Jacob Roulstone remplace Filippo Farioli.

#Moto3 test day!
Guess the rider 😎 pic.twitter.com/jPOGRsTc8T

— Tech3 Racing (@Tech3Racing) November 27, 2023

Il reste une bonne, et une mauvaise nouvelle. La bonne, c’est que Joel Kelso a retrouvé un guidon ! Auparavant chez CFMoto Racing Prüstel GP, l’Australien attendait désespérément un coup de fil quand la situation s’est arrangée fin octobre ! Il rebondit chez KTM Boé Motorsports en lieu et place d’une Ana Carrasco blessée.

La mauvaise concerne encore Prüstel GP. Samedi matin, nous apprenions que CFMoto cesserait son activité en Moto3. Le team était sur le carreau, et si Kelso et Artigas avaient déjà trouvé une solution, Riccardo Rossi était censé les rejoindre, et avait déjà tout signé ! L’Italien venait tout droit de la formation de Paolo Simoncelli, mais n’est actuellement pas en train de rouler à Valence. Espérons de tout cœur que tout le monde retrouve du travail, pilote comme mécaniciens.

No words needed🏁 Thanks for all💙

🎨 Designed by Ronny Lekl pic.twitter.com/j89HaZN5xn

— CFMOTO Racing PruestelGP (@pruestelgp) November 26, 2023

Concernant les chronos de cette journée, vous pouvez les retrouver au bas de cet article mais gardez à l’esprit qu’ils sont anecdotiques ; la journée était davantage consacrée à l’essai des nouvelles Moto3 KTM et Honda, mais aussi et surtout, aux nouveaux Pirelli qui remplacent les gommes Dunlop.

N’hésitez pas à nous dire ce que vous pensez de tous ces rookies en commentaires !

Résultat de la deuxième session Moto3 Pirelli de la journée : 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Marc Sériau/Paddock-GP

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Auparavant, Alex Rins avait repris le guidon d’une moto de série en Catalogne, tournant notamment avec Andrea Iannone. On rappellera que l’Espagnol a subi trois opérations à la suite d’une fracture compliquée du tibia et du péroné droits après une chute au cours du Grand Prix d’Italie en juin dernier. Le pilote Superbike Iker Lecuona a remplacé Rins en Malaisie et au Qatar en attendant le grand retour, qui aura donc lieu ce week-end à Valence.

Alex Rins ne veut pas manquer l’occasion de découvrir sa future Yamaha

Alex Rins avait tenté un retour au Grand Prix du Japon, mais avait dû jeter l’éponge après la première journée. Il est réapparu en Indonésie où il a souffert le martyr jusqu’au bout, ce qui l’a contraint à un nouveau forfait pour la manche suivante en Australie.

Le voilà désormais à nouveau compétiteur en MotoGP, avec surtout l’échéance du test de mardi prochain en tête. Lin Jarvis l’attend d’ailleurs de pied ferme : « je suis convaincu qu’Alex participera au Grand Prix de Valence pour LCR et testera la M1 Yamaha pour nous deux jours plus tard » avait-il déclaré avant cette confirmation.

Let’s go for the final race together! 💪🏻 See you all in Valencia 😬 A por la última juntos! 💪🏻 Nos vemos en Valencia 😬#MotoGP #LCR #Honda #ValencianGP #42ins pic.twitter.com/ZFfhTPbArQ

— Alex Rins (@Rins42) November 20, 2023

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Malgré sa position au classement, Iker Lecuona n’était pas si déçu par cette première journée du côté de Losail. « Au début, l’asphalte était très sale, on ne pouvait pas poser le coude par terre. Heureusement, il n’y a pas eu trop de chutes. Puis, ça s’est amélioré, mais je me demande toujours comment on va doubler en course. C’est très dangereux, il faut prendre beaucoup de risques » confiait le remplaçant aux micros de GPOne.

Hier soir, Iker ne voulait pas seulement évoquer sa performance en piste. Lui, comme les autres, n’est pas insensible à la situation chez Honda Repsol, et il a soigneusement choisi ses mots à l’évocation du rôle de « troisième pilote », qu’il assume, avec Stefan Bradl, depuis la blessure d’Alex Rins. Lui aime bien ces apparitions ponctuelles, mais ne voudrait-il pas plus ? « J’aime beaucoup courir en MotoGP, et j’ai beaucoup appris au HRC. J’ai dû m’adapter à de nouvelles méthodes de travail, à communiquer avec les ingénieurs aussi. J’en ai connu cinq ! » précisait-il.

"In the afternoon I felt better" – said @LecuonaIker after Friday at #QatarGP. More at https://t.co/Eo800RlnAQ pic.twitter.com/59j1mjoASM

— LCR Team (@lcr_team) November 17, 2023

Même s’il est méritant et aussi pilote officiel Honda en WSBK, il est difficile de l’imaginer à temps complet en catégorie reine d’autant plus que son passage chez KTM Tech3 était très mitigé. Mais lui ne dirait pas non à un rôle de « troisième pilote officiel », similaire à celui qu’assume Stefan Bradl « Si je suis là, c’est que mon niveau me le permet. Je peux piloter la Honda même si c’est une tâche complexe » affirmait-il. « Aujourd’hui, je n’étais pas si loin, même de Takaaki Nakagami alors qu’il court depuis plus longtemps. Le malheur d’un titulaire peut devenir une opportunité pour moi » concluait-il, et à raison d’ailleurs. Et puis, finalement, il a le droit de rêver ; en deux semaines, Fabio Di Giannantonio est passé par toutes les émotions.

Aurait-il sa place sur la grille MotoGP ? Dites-le nous en commentaires !

Voici le résultat du Practice au Grand Prix du Qatar 2023 :

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Alex Rins ne pourra par ailleurs pas plus réintégrer le LCR Team Honda pour le Grands Prix de Malaisie que pour celui suivant du Qatar et sera remplacé par Iker Lecuona, pilote Honda Superbike. Rins ne s’est pas encore complètement remis de la blessure au tibia et au péroné survenue lors de la Mugello Sprint Race. La n°42 espère être de retour pour la dernière course à domicile prévue à Valence le 26 novembre… Qui sera suivi le 28 du premier test de l’intersaison 2024, lui offrant l’opportunité de découvrir sa nouvelle monture : la Yamaha M1.

Alex Rins sera aussi absent au Qatar et son premier test sur la Yamaha le 28 novembre à Valence est en suspens 

Alex Rins est revenu à la compétition lors de l’épreuve indonésienne, quatre mois après sa chute au Mugello, et malgré la douleur que la blessure continuait de lui causer, il avait réussi à marquer sept points. Puis est arrivée la manche australienne, où Rins a décidé de jeter l’éponge avant le départ de la Sprint Race, ne pouvant supporter sa condition le mettant au supplice. De retour à Madrid il a subi un examen approfondi qui a décidé d’une troisième opération consistant à traiter une hernie trouvée dans sa jambe et à appliquer un traitement pour résoudre un problème de syndrome des loges dont il souffrait également.

De son côté, Iker Lecuona avait déjà remplacé Alex Rins aux Grands Prix de Grand Bretagne, d’Autriche et de Catalogne. Le pilote espagnol rejoindra le Japonais Takaaki Nakagami dans le box de l’équipe dirigée par Lucio Cecchinello, qui aura l’année prochaine le Français Johann Zarco comme compagnon.

Iker Lecuona to replace Alex Rins at the Grand Prix of Malaysia and Qatar.

The Spanish rider will substitute compatriot Rins, who is still recovering💪.

Iker previously helped the team at the Silverstone, at the Red Bull Ring and at the Circuit of Barcelona🏁. @LecuonaIker pic.twitter.com/GFhDQQeh8j

— LCR Team (@lcr_team) November 6, 2023

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Johann Zarco l’a dit : Lucio Cecchinello est une bonne personne et il veut faire les choses bien. Des valeurs pas si courantes dans le paddock des Grands Prix et l’Italien, maintenant qu’il sait son projet pour 2024 figé avec le Français, n’en veut à personne pour ce moment de flottement où le miroir aux alouettes qu’est le box Repsol a fonctionné … « Son manager a échangé des idées avec Honda, je pense que c’était normal » a commenté l’Italien qui rappelle aussi sur motogp.com : « je n’ai pas été impliqué. Il a finalement décidé de rester ici ».

Lucio Cecchinello : « Honda a analysé la situation et a informé le manager de Johann Zarco qu’ils prendraient une direction différente »

« Il a décidé que rien de ce que nous avions convenu ne serait modifié ». Et c’est un soulagement : « cela n’aurait pas non plus été notre souhait car nous avions déjà annoncé le programme. Nous avons également déjà de nouveaux contrats avec Johann et certains sponsors ».

Pour bien se faire comprendre, il mentionne : « si ce programme avait été modifié, cela n’aurait pas été le meilleur scénario pour nous ». Car Lucio Cecchinello doit financer sa saison. Outre Castrol et Givi, il existe également quelques petits sponsors très importants.

Il termine : « nous sommes bien sûr très heureux et attendons avec impatience l’année prochaine. Honda a analysé la situation et a informé son manager qu’ils prendraient une direction différente. Je n’y suis pas impliqué et je n’en sais rien. Mais notre programme est confirmé pour l’année prochaine ».

Cet article MotoGP, Lucio Cecchinello est pragmatique : « le manager de Johann Zarco a échangé des idées avec Honda et je pense que c’était normal » est apparu en premier sur Paddock GP.

Avec ce forfait d’Alex Rins, on se demandait qui pourrait bien se retrouver ce week-end en Thaïlande aux côtés de Takaaki Nakagami, et l’équipe de Lucio Cecchinello vient d’apporter la réponse : ce ne sera personne …

Le team MotoGP communique ainsi : « LCR Honda CASTROL ne remplacera pas Alex Rins, blessé, au Grand Prix de Thaïlande. À la suite de la douleur persistante qu’il a ressentie à la jambe droite et après avoir consulté les médecins le week-end dernier en Australie, Alex Rins s’est directement envolé pour Madrid afin de consulter son staff médical. Ils ont fait des examens médicaux pour évaluer la jambe et analyser la cause de la douleur ».

« Les tests d’Alex Rins ont révélé une petite hernie près de la zone du péroné »

Puis on apprend plus en détail les maux qui tourmentent Alex Rins : « les tests ont révélé une petite hernie près de la zone du péroné en cours de guérison, causant probablement la douleur supplémentaire qu’il ressent. Le coureur subira une petite intervention chirurgicale jeudi pour améliorer le processus de guérison ».

« En raison du court laps de temps entre le Grand Prix d’Australie et celui de Thaïlande, LCR ne le remplacera pas ce week-end à Buriram ». Au passage, jamais encore durant cette saison les 22 pilotes titulaires n’ont été alignés ensemble sur une grille de départ de Grand Prix. Le nouveau format et les aléas font des dégâts.

😅 @Rins42 with no shame in admitting he's forgotten his passport before

Meanwhile, @takanakagami30 is probably waiting or him at the gate 😑#MotoGP pic.twitter.com/MvuuduBUNo

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) October 24, 2023

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Alex Rins a ainsi communiqué sur son état après la visite auprès de son équipe médicale mobilisée en urgence à Madrid depuis Phillip Island : « je suis heureux après la visite d’aujourd’hui chez le médecin. La blessure maintient une évolution positive, nous avons également identifié la cause de la douleur. Nous avons donc décidé de subir une petite intervention chirurgicale pour le soulager. Malheureusement, je ne serai pas en Thaïlande, mais je continuerai à œuvrer pour un rétablissement complet ».

Alex Rins relativise cette troisième opération à sa jambe droite

Le message se veut positif et tient à relativiser une situation qui va tout de même amener à aller voir ce qui se passe dans cette jambe droite pour la troisième fois depuis la première chirurgie au mois de juin, après sa chute au Mugello, dans le cadre du Grand Prix d’Italie.

La raison des douleurs ressenties par le brillant vainqueur du Grand Prix des Amériques à Austin, qui marquait aussi un retentissant succès Honda au vu de la situation de la marque en MotoGP, a donc été « identifiée » mais l’Espagnol n’en précise pas la raison. On rappellera que le mois dernier, Speedweek avait annoncé que la cause des souffrances ressenties était que les vis posées pour réduire sa double fracture tibia péroné n’étaient visiblement pas parfaitement collées à l’os et étaient en partie lâches et mobiles.

Verra-t-on à nouveau Alex Rins sur une RC213V avant la fin de cette saison ? C’est toute la question qui intéresse aussi Yamaha en vue de 2024 et des premiers essais de l’intersaison dès le prochain mois de novembre.

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Il n’est pas encore acquis qu’Alex Rins ne soit pas sur la liste des engagés du Grand Prix de Thaïlande de ce week-end, mais sa position émise en Australie avant d’abandonner sa Honda LCR pour rejoindre en urgence Madrid et ses médecins avait été claire : « si je me sens bien et si les médecins ont un avis positif, j’irai à Buriram, sinon je resterai à la maison. N’oublions pas que mon projet initial était de rentrer à Sepang. Ce n’est pas une situation facile ».

La situation est aussi compliquée pour Honda. Car ni Stefan Bradl pas plus qu’Iker Lecuona ne sont mobilisables pour le MotoGP ce week-end. « Je suis revenu de Melbourne à 7 heures du matin dimanche matin et j’ai atterri à Munich », a déclaré Stefan Bradl à Speedweek. « Parce que je fais des essais à Jerez mardi et mercredi cette semaine et que je m’envole pour l’Espagne aujourd’hui. Je ne peux donc pas intervenir chez LCR en Thaïlande ».

Le forfait d’Alex Rins confirmerait qu’il n’y a pas encore eu de Grand Prix avec les 22 pilotes réguliers en 2023

Quant à Iker Lecuona, il participera à la finale du Championnat du Monde Superbike sur le Circuito de Jerez du 27 au 29 octobre. LCR-Honda a donc deux options : soit Rins n’est pas remplacé, soit un pilote de remplacement lent comme Takuma Takahashi doit intervenir, lui qui a perdu 5,040 secondes sur le meilleur temps de LCR-Honda à Misano dès le vendredi lors de sa pige, le mettant hors de la zone des 107% sur le meilleur chrono donnant le droit de continuer le meeting.

Cette situation ne fait bien sûr pas rire un Lucio Cecchinello qui doit rendre des comptes à ses investisseurs. Au fait, si Alex Rins n’est pas de la fête thaïlandaise ce week-end, on ne pourra toujours pas se réjouir d’un Grand Prix avec les 22 pilotes réguliers en 2023. Une réunion qui n’est encore jamais arrivée cette saison. Une première qui devrait interpeler les officiels …

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Par Alessio Piana de Corsedimoto

Enfin vainqueur en MotoGP depuis le Grand Prix d’Australie à Phillip Island Johann Zarco évoluera les deux prochaines années à compter de 2024 sous les couleurs de LCR Honda. Mais ce ne sera peut-être pas le seul engagement qui verra le double champion du monde de Moto2 courir avec le constructeur de l’aile dorée.

Comme l’a révélé l’intéressé à l’occasion du Bol d’Or organisé en septembre dernier, Johann Zarco pourrait participer aux 8 Heures de Suzuka en 2024. « Faire une course de 24 heures ? Pas maintenant, on pourra en parler une fois que j’arrêterai de courir en MotoGP », a reconnu Zarco, invité exceptionnel au Bol d’Or qui était l’épreuve de clôture du FIM EWC 2023. « Toutefois, le contrat signé avec Honda prévoit une éventuelle participation aux 08 Heures de Suzuka. Nous verrons ce qui se passera, mais il y a cette possibilité prévue dans le contrat ».

Some said it was an old legend lost to the past 🤔

But finally, seven years later the @JohannZarco1 backflip returned! 🙌#AustralianGP 🇦🇺 pic.twitter.com/EOPyzLQJhd

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) October 21, 2023

En vertu d’un pré-accord avec Suzuki pour le MotoGP 2017, Johann Zarco était attendu au départ des 8 Heures de Suzuka avec Yoshimura

Le dernier pilote MotoGP à avoir affronté la « course des courses » fut Takaaki Nakagami en 2018, toujours en tant que pilote LCR Honda dans la catégorie reine, avec l’équipe officielle HRC (à l’époque Red Bull Honda avec Japan Post) en terminant 2ème. Auparavant Honda avait également fait appel à Jack Miller (2017) et Casey Stoner (2015). Johann Zarco qui pourrait ramener la présence des pilotes MotoGP au départ des 8 heures japonaises.

La participation de Johann Zarco à l’épreuve de Suzuka est également favorisée par le calendrier 2024, où les 8 Heures n’apparaissent pas concomitantes aux épreuves MotoGP. La date du 21 juillet pourrait donc favoriser la participation du Français avec la Honda CBR 1000RR-R officielle.

En effet, pour Johann, une discussion laissée en suspens en 2016 redeviendrait d’actualité : à l’époque, en vertu d’un pré-accord avec Suzuki pour le MotoGP 2017, il était attendu au départ des 8 Heures de Suzuka avec Yoshimura. Une participation qui s’est essoufflée à la suite de l’échec de la formalisation de l’accord entre les parties pour la catégorie reine, le constructeur de Hamamatsu lui préférant Alex Rins.

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Johann Zarco s’est ainsi exprimé en Australie au sujet de sa saison MotoGP à venir chez Honda en 2024, qui se déroulera bel et bien pendant deux ans au sein du team LCR-Honda de Lucio Cecchinello. « Cecchinello est une bonne personne et travaille sérieusement. Il est juste envers les gens et essaie toujours de bien faire. L’opportunité que nous avons ensemble est bonne ».

Johann Zarco : « je devais aussi penser à la place libérée par Marc Marquez, Lucio Cecchinello en tant que pilote aurait fait de même »

Cependant, il y a tout de même eu cette démarche vers Repsol Honda. Johann Zarco l’explique sincèrement : « je ne pouvais pas laisser de côté l’opportunité d’aller chez l’équipe d’usine, je devais aussi penser à la place libérée par Marquez. Lucio a respecté cela, lui aussi en tant que pilote aurait fait de même ».

Mais tout le monde n’a pas été transparent dans cette histoire, et le tricolore le dit. Il a vu qu’il n’y avait aucune conviction à son égard chez Honda, et donc il n’a plus trop exploré la possibilité de remplacer Marc Marquez : « quand mon manager a parlé à Honda, nous avons vu que Honda et Puig semblaient hésiter sur quelque chose et je n’ai pas aimé. J’ai préféré un engagement total avec Cecchinello, peut-être que HRC s’engagera davantage avec l’équipe LCR pour faire changer les choses ». Ou pas …

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Neuvième il y a une semaine en Indonésie, douzième au terme du vendredi en Australie, on pensait que la blessure d’Alex Rins était à ranger au rayon des mauvais souvenirs avant ce samedi à Phillip Island, où, se tordant de douleurs, il a été contraint de lâcher l’affaire … Sur ce forfait aussi soudain qu’inquiétant, l’Espagnol a commenté : « comme vous le savez, j’ai dû abandonner à cause de douleurs à la jambe droite ». Il précise : « après avoir discuté avec le Dr Chartre et mon médecin à Madrid, nous avons décidé d’aller faire une IRM à Melbourne ».

L’idée était de vérifier que la chute subie à Mandalika n’avait pas créer une quelconque lésion à sa jambe. Un examen qui a rassuré tout le monde. Ils ont fait l’IRM et tout allait bien, en fait, il n’y a eu ni fracture ni blessure décelées : « après la chute et la course difficile à Mandalika, je suis heureux qu’il n’y ait aucune anomalie dans les plaques et les vis de la fracture. Cependant, il existe un risque d’inflammation, voire pire, au niveau des muscles ».

Alex Rins : « ce n’est pas une situation simple et je suis très nerveux »

Le seul problème, c’est que la douleur persiste. « La douleur est toujours là, elle ne s’aggrave pas et quand je cours normalement, ce n’est rien de dramatique, mais sur la moto, c’est très dur. Je n’ai pas roulé en MotoGP depuis plusieurs mois, ces deux week-ends devraient être un entraînement pour moi » rappelle le pilote LCR Honda.

Alex Rins révèle : « dimanche, je partirai à Madrid pour comprendre quoi faire ». Sur le plan personnel, il avoue que « ce n’est évidemment pas une situation simple et que nous devons évaluer la voie à suivre ». Sa participation au prochain Grand Prix de Thaïlande est également en jeu, à propos de laquelle il déclare : « si je me sens bien et que j’ai un avis positif, j’irai à Buriram. Sinon, je resterai à la maison ». Et on parle là déjà du week-end prochain …

Sur ce que le pilote endure en ce moment, il y a deux hypothèses envisagées par son équipe médicale. La première, est « que la douleur vient du tibia et ce serait un assez mauvais scénario ». En revanche, la deuxième possibilité est que la douleur, évoque-t-il, « vienne du péroné et serait plus supportable. Malheureusement, ce n’est pas une situation simple et je suis très nerveux, je le ressens surtout au niveau du ventre » termine l’Espagnol de 27 ans.

MotoGP Australie Course : classement

Classement Général MotoGP : 

Crédit classement motogp.com

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Il en a dit des choses notre Johann Zarco national de l’autre bout du monde avec d’abord cette mention qui interpelle sur le déroulé de cette seizième manche de la saison 2023 de MotoGP : « les températures baisseront progressivement chaque jour et il semble qu’avec le vent fort de dimanche il y ait aussi le risque que cela n’ait pas lieu… ». Une phrase qui peut pétrir d’effroi le promoteur Dorna qui sait que c’est le genre de sujet qui mobilise en ce moment des pilotes qui n’attendent qu’une occasion pour faire front et porter sur les fonts baptismaux une inédite association présidée par Sylvain Guintoli.

Mais Johann Zarco ne s’est pas contenté de parler du dimanche qui arrive. Il a aussi causé des rumeurs sur le nom de celui qui remplacera Marc Marquez au sein de l’équipe Repsol Honda, marque pour laquelle il a signé pour deux ans pour occuper le poste d’Alex Rins, lui aussi sur le départ, chez LCR. Mais ce paraphe est arrivé avant l’officialisation du départ de l’octuple champion du monde. Et, naturellement, voire naïvement, Johann Zarco a pensé, avec cette nouvelle donne, qu’il serait un candidat naturel à la succession avec le sésame HRC en poche. Mais vu comme se démène Honda pour séduire Miguel Oliveira, voire Maverick Viñales, il semblerait que l’évaluation de la situation par le tricolore ait été mauvaise.

Johann Zarco : « je préfère faire un bon travail de développement au cours des deux prochaines années avec l’équipe LCR »

Pourtant, il rappelle ses états de service, à toute fin utile : « en ce moment, je me bats pour le top 5 du classement et je pense que cela a aussi de la valeur ». Partant de là, il fait état de sa déception dans des propos relayés par GPOne : « j’attendais beaucoup plus d’enthousiasme de la part de Honda et je n’ai pas compris. Passer à une autre moto sera compliqué, je comprends les difficultés de Honda après le départ de Marc, mais je ne veux pas être ce pilote mis là pour boucher un trou, ce n’est pas comme ça que j’aimerais arriver dans l’équipe officielle ».

De fait, il semble se retirer de la course pour être le voisin de Joan Mir en 2024 : « nous avons décidé de poursuivre le projet de Lucio Cecchinello pour les deux prochaines années. De cette façon, l’équipe LCR Honda aurait l’opportunité de se développer dans les années à venir. Je préfère faire un bon travail de développement au cours des deux prochaines années avec l’équipe de Lucio, essentiellement de la même manière que l’équipe Pramac a aidé Ducati ces dernières années, c’est la direction que nous voulons prendre en ce moment ».

Il termine : « il est plus logique d’investir son énergie dans un travail à plus long terme. Je pense que ce sera également une excellente opportunité pour Lucio d’avoir des relations encore plus étroites avec Honda. Même s’ils travaillent déjà ensemble depuis de nombreuses années, cela rapprocherait cette situation de celle de leurs homologues européens, et nous avons tous vu le grand pas en avant réalisé ces dernières années avec les constructeurs européens. Le moment est donc venu pour les Japonais de suivre cette direction ». Encore un vœu pieux ?

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Taka Nakagami a terminé onzième et à l’agonie un Grand Prix d’Indonésie où il a même dû baisser pavillon devant son équipier Alex Rins, neuvième et mieux classé des deux Honda survivantes. Et le Japonais sait pourquoi : « pour être honnête, il faut dire que Michelin nous avait clairement déconseillé de choisir un pneu arrière tendre », a déclaré le Japonais qui ne fuit donc pas la responsabilité de ses choix partagés avec son équipe : « mais nous pensions que le pneu médium ne tiendrait pas non plus pendant toute la course ».

Il explique : « le plan était clair. Nous voulions rattraper le plus de positions possible dès la phase de départ. Cela s’est bien passé au début. Mais j’ai réalisé assez vite que nous avions fait un pari … Les dix derniers tours ont été difficiles, notamment dans les phases de freinage ».

Taka Nakagami : « l’équilibre de la moto était nettement meilleur qu’avant »

Mais cela n’enlève rien au fait qu’il a senti des choses positives sur sa rétive Honda lors de cette quinzième anche du championnat : « on peut dire que nous avons vraiment progressé ce week-end. L’équilibre de la moto était nettement meilleur qu’avant. Les conditions étaient assez extrêmes, mais je suis content car nous avons encore marqué quelques points ». Et il en est sûr : « avec ces progrès, nous pouvons certainement viser une place dans le top dix en Australie ».

Le choix des pneus a joué un rôle important en Indonésie compte tenu de la température de l’asphalte de 60 degrés et de la distance éprouvante de 27 tours. Aleix Espargaró, Raul Fernández, Oliveira, Martin, Di Giannantonio, Marini, Nakagami, Bezzecchi, Mir, Rins, Miller, Quartararo et Morbidelli ont choisi le pneu avant tendre.

Viñales, Binder, Augusto Fernández et Pol Espargaró ont opté pour le pneu avant medium.

Seuls trois pilotes ont joué la sécurité et ont monté le composé dur à l’avant : le vainqueur Bagnaia, Zarco et le pilote d’usine Lenovo Ducati Bastianini, arrivé 8ème.

Résultats de course MotoGP GP d’Indonésie

Classement Général MotoGP

Crédit classement motogp.com

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L’odyssée Honda en MotoGP mérite ces derniers temps d’être contés et cette étape à Mandalika en est un nouvel épisode. Sur les quatre RC213V, deux ont franchi l’arrivée, soit les deux machines satellites LCR et le mieux classé du duo a été celui qui est sans doute le plus mal en point, soit Alex Rins.

Ce qu’a accompli le vainqueur d’Austin cette saison ce dimanche en Indonésie est à souligner. Celui qui a déjà son contrat officiel Yamaha en 2024 a commenté : « la course a été très difficile. Il y a eu deux fois plus de tours qu’hier, samedi, mais nous avons continué à nous battre pour terminer la course et ressentir à nouveau ce que c’est de piloter une moto MotoGP. Je suis fier parce que nous n’avons pas abandonné ».

Alex Rins : « j’aurais pu avoir la selle de Marc Marquez pour 2024 chez Honda »

Et il peut, en effet, être heureux de son parcours, alors qu’il se remet toujours de sa double fracture tibia péroné du Grand Prix d’Italie : « à mi-course, l’anesthésie s’est dissipée et j’étais à ma limite. Je me suis souvenu de tout le processus, à la maison, chez le kiné… Tout m’est venu et, je ne sais pas, mais c’est peut-être ce qui m’a poussé à terminer la course… 127 jours plus tard, nous terminons à nouveau une course, et dans le top 10 ! ».

Il ajoute : « j’ai couru avec ma tête, mais j’ai aussi fait quelques beaux dépassements. Toutes les opérations, les médecins, les nuits blanches, les séances de thérapie, les heures passées à la piscine, à la salle de sport et tous les efforts en valaient la peine ». Mais quelle épreuve pour en arriver là … « Je pouvais à peine me pencher à droite, dans les virages lents j’allais comme un bâton ». Et il précise : « c’était la meilleure Honda et j’ai dépassé Nakagami, c’est pour moi comme un podium ».

A propos de Honda, il fait une mention sur le départ de Marc Marquez, à laquelle il n’a jamais cru, et pourtant … « J’aurais pu avoir la selle de Marc pour 2024 chez Honda, mais j’ai décidé d’aller chez Yamaha et en réalité je n’avais pas encore cette opportunité au moment où je me suis décidé. A l’époque je devais prendre cette décision avant une certaine date et, à ce moment-là, j’avais la possibilité sur la table de rester chez Honda mais aussi de rejoindre une équipe officielle. C’étaient mes seules options sur la table. Honnêtement, je ne sais pas ce que j’aurais fait si j’avais également dû envisager cette hypothèse. Mais à ce moment-là je ne l’avais pas ».

Résultats de course MotoGP GP d’Indonésie

Classement Général MotoGP

Crédit classement motogp.com

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Par Luigi Ciamburro de Corsedimoto

Les adieux de Marc Marquez à Honda à l’issue de la saison MotoGP 2023 laissent un vide difficile à combler. Envers et contre tout le phénomène Cervera a réussi à être le meilleur pilote de la marque dans presque toutes les occasions et chercher un remplaçant, avant la fin du championnat, est très compliqué. HRC avance tranquillement pour convaincre quelques « gros bonnets » malgré les contraintes contractuelles. Au cas où il ne parviendrait à convaincre personne, la solution s’appelle Johann Zarco.

Le Français de Ducati a déjà signé un contrat avec LCR Honda et serait heureux de rejoindre immédiatement l’équipe d’usine. Mais sa figure a une importance stratégique pour l’équipe de Lucio Cecchinello, qui doit garantir une certaine image et des performances d’un certain niveau à ses nombreux sponsors. Pour cette raison, la Maison de l’Aile Dorée tente de « percer » certains contrats pour convaincre Maverick Viñales ou Miguel Oliveira. Ce n’est certainement pas un hasard si Guillaume Valladeau, l’agent de Zarco, est également arrivé dans le paddock de Mandalika pour suivre de près la situation.

Lucio Cecchinello rappelle que c’est lui « qui a convaincu Honda d’embaucher Johann Zarco à 33 ans ».

L’éventuel passage chez Repsol Honda serait un grand coup pour le pilote cannois. « Je pense que tout le monde connaît un peu la situation au sein de Honda. Il était donc important que nous rencontrions certaines personnes, notamment LCR ou c’est aussi HRC, pour faire connaître un peu la situation de Johann, même si aujourd’hui, bien sûr, nous avons un contrat LCR. Mais bon, sachez aussi que nous sommes sous contrat avec le HRC… Johann a manifesté son intérêt pour remplacer Marc Marquez au sein de l’équipe officielle », a déclaré le manager à Canal+, qui a également rencontré Alberto Puig ces dernières heures.

L’intérêt de Zarco est de profiter de ce vide laissé par Marc Marquez pour rejoindre l’équipe officielle, même s’il ne semble pas être le premier choix pour le moment. Mais tout peut changer d’un jour à l’autre. « Honda connaît notre position et celle de LCR, donc ce sont toujours des discussions délicates, ils connaissent les intérêts de chacun. C’est tout, mais ça avance dans la bonne direction et je pense que cela sera décidé dans peu de temps ». Le problème vient de LCR Honda, qui ne semble pas entièrement satisfaite de cette décision de Zarco. Lucio Cecchinello, directeur et créateur de LCR, rappelle que c’est lui « qui a convaincu Honda d’embaucher Zarco à 33 ans ».

Derrière tout ce gâchis, il y a une autre considération : en 2024 et 2025, LCR a un contrat avec Honda bien qu’elle soit courtisée par KTM, en plus d’avoir vendu Zarco à ses sponsors. « KTM m’a proposé ses motos pour la saison prochaine. J’attends donc du respect », conclut Cecchinello s’adressant ainsi clairement et directement au constructeur japonais, confiant qu’il ne lui enlèvera pas le pilote. « Donc si l’équipe officielle m’enlève Zarco, je perdrai les sponsors qui me suivent, car je leur ai vendu un pilote capable d’obtenir des résultats, et sans sponsors je n’ai plus d’argent pour louer des Honda. Mais je ne veux pas m’inquiéter de cette possibilité ».

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Mais en MotoGP, rien n’est jamais simple et les intérêts en jeu prennent souvent le pas sur une apparente logique. Ainsi par exemple, le team LCR de Lucio Cecchinello a vraiment besoin d’un pilote du niveau de Johann Zarco pour pouvoir garantir certaines performances à ses nombreux sponsors.

Déshabiller Paul pour habiller Jacques au sein de la même maison ne semblait pas forcément la bonne solution pour Honda qui, de l’autre côté, a contacté d’autres pointures, tels Maverick Vinales et Miguel Oliveira, tout en se gardant sous le coude Johann Zarco en cas de refus ou d’impossibilité définitive des intéressés.

Dans cet imbroglio en perpétuelle évolution, l’arrivée surprise dans le paddock du Grans Prix d’Indonésie de Guillaume Valladeau, l’agent de Johann Zarco, n’est pas passé inaperçue, et nos confrères de Canal+, par l’intermédiaire de Pauline Sanzey, se sont empressés de tirer les vers du nez de celui qui fait tout pour mettre Johann Zarco aux côtés de Joan Mir dans le team officiel Honda.

« Ca s’est décidé un petit peu au dernier moment mais c’est important que je sois là parce qu’il y a des discussions qui ont eu lieu, et c’était important pour Johann aussi que je sois présent. Je pense que tout le monde connaît un petit peu la situation au sein de Honda, donc il était important que l’on se voit avec certaines personnes, notamment LCR ou que ce soit également le HRC pour connaître un petit peu la situation de Johann pour la suite, même si aujourd’hui, bien entendu, on a un contrat LCR. Mais bon, il faut savoir aussi que l’on est sous contrat avec le HRC. La place, tout le monde sait que Marc Márquez est parti et maintenant il faut savoir qui va le remplacer, donc voilà, Johann a montré son intérêt aussi pour remplacer Marc Márquez au sein du team officiel. Maintenant, je pense qu’il est important dans les discussions de considérer tout le monde, voilà, parce qu’il y a des intérêts et il faut aussi considérer les personnes qui étaient là au départ. C’est important. Donc ce n’est pas à négliger et c’était important que je sois là, dans l’intérêt de tout le monde. Après, si c’est pour dire  » est-ce que Johann va être dans le team officiel ou pas ? « , c’est évident que, voilà, Honda ils connaissent notre position, ils connaissent aussi la position de LCR, donc c’est toujours des discussions qui sont délicates, ils connaissent les intérêts de tout le monde. Voilà, mais ça avance dans la bonne direction et je pense que, voilà, ça devrait se mettre en place rapidement. C’est pour cette raison aussi que j’ai fait le déplacement et je serai également là en Australie. » 

Quand on lui fait remarquer qu’Alberto Puig, le team manager du Repsol Honda Team, ne semble pas donner la priorité à Johann Zarco, Guillaume Valladeau répond…

« Oui, après, la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain. Moi je l’ai vu ce matin et aujourd’hui Alberto m’a aussi dit que, oui, pour lui Johann était très intéressant. Donc il me l’a confirmé. Ça fait déjà un petit moment qu’il me l’a confirmé. Vous savez, quand il y a des contrats en place, il faut aussi respecter les gens, et moi je fais partie de ces personnes là aussi : quand on est engagé avec un team, c’est important de le respecter, d’expliquer ce qui se passe et aussi de prendre en considération en tant que sportif la situation de Johann. Parce que voilà, Johann reste un compétiteur, et aujourd’hui quand vous avez la possibilité de prendre la place de Marc Márquez et de vous retrouver dans un team officiel, on ne peut pas négliger cette opportunité là. Mais moi j’insiste : c’est important que ça se passe dans de bonnes conditions et que tout le monde se respecte. »

La position de Johann Zarco est donc de rejoindre l’équipe officielle ?

« Si Honda nous fait une proposition ! Après, bien entendu, si Honda nous fait aujourd’hui la proposition de venir rejoindre le team officiel, on l’étudiera. Pour un pilote je pense qu’avoir le statut officiel , ça reste quand même quelque chose d’extraordinaire et une opportunité qui ne se présente pas forcément souvent. Donc dans la tête d’un pilote, c’est évident que c’est compliqué de refuser cette opportunité. Maintenant, Honda travaille très bien sur le sujet et je pense qu’ils s’entretiennent aussi avec LCR, et on trouvera les meilleurs compromis pour tout le monde, que ce soit pour LCR, pour le HRC et pour Johann. »

Malheureusement, l’impression générale est que Johann Zarco, quelles qu’en soient les raisons (contrats en cours, financières, nationalité, sponsors, palmarès, âge, etc.), n’est pas le choix numéro un pour remplacer Marc Márquez. Mais comme le dit lui-même son agent, la vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain, et les semaines, les jours, les heures, qui viennent seront sans doute aussi mouvementées que capitales pour l’avenir du pilote français.

Guillaume Valladeau le sait bien, et c’est pour cela que son voyage inattendu se poursuivra en Australie la semaine prochaine…

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Par Manuel Pecino / Motosan.es

Dans la première partie de notre entretien avec Alex Rins, le pilote du LCR Honda a parlé de son processus de guérison et de ses sentiments à l’idée de reprendre le guidon de sa moto au Japon. Maintenant, Rins évoque la lutte à trois pour le championnat du monde MotoGP entre Pecco Bagnaia, Jorge Martín et Marco Bezzecchi. Il parle également de son expérience au sein d’une équipe satellite et de l’impact que pourrait avoir le passage de Marc Márquez chez Gresini Racing.

Allez-vous aimer revenir au moteur à quatre cylindres en ligne ?
« Ce n’est pas quelque chose qui me préoccupe. Lorsque je suis passé de Suzuki à Honda, la moto a complètement changé, c’était une moto totalement différente. Mais ce n’est pas comme si vous vous disiez « c’est un moteur en V et je dois piloter comme ça ». En réalité, lorsque je suis sur la piste, je n’y pense pas. »

En tant que spectateur, comment voyez-vous la lutte à trois pour le titre MotoGP ?
« C’est très excitant. C’est très compliqué, parce qu’ils ont trois Ducati. Je pense que la moto de Bezzecchi date de 2022, mais je ne sais pas. En ce qui me concerne, j’aimerais [que gagne] Jorge Martin. Parce que je m’entends très bien avec lui, là-bas en Andorre, la relation est très bonne. Mais je ne sais pas. Ces dernières courses, je vois Jorge très fort, même Bezzecchi. Pecco [Bagnaia] semble, non pas échouer, mais avoir du mal à faire la différence en course ; en qualifications, il est très fort, il claque toujours un tour. »

Y a-t-il une grande différence entre une équipe officielle et une équipe satellite ? »
Oui, il y a une différence. Il y a beaucoup de différence. Ce que j’ai vécu, c’est que chez Suzuki, à la fin, vous descendiez de la moto et il y avait beaucoup d’oreilles qui vous écoutaient. Vous demandiez quelque chose et ils travaillaient pour vous le donner. Ici, c’est différent. Dans une équipe satellite, le soutien que j’ai ressenti en tant que pilote est différent. On ne m’a pas fait confiance pour essayer de nouvelles choses. Mais en fin de compte, de ce que je demande qui est entre les mains de l’équipe, je n’ai manqué de rien. Mais au niveau où ils ont compté sur moi pour développer, cela a fait défaut. »

Il est difficile d’imaginer Marc Márquez dans cette situation, dans une équipe satellite…
« Oui, mais si Marc va chez Gresini, il y aura beaucoup d’Italiens qui l’écouteront. Nous savons tous que Marc est un pilote très talentueux. Et il connaît très bien la moto. Donc, l’expérience qu’il a, s’il a la chance d’emmener son équipe avec lui, je pense que c’est très important. »

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Manuel Pecino

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Par Manuel Pecino / Motosan.es

Álex Rins est de retour en MotoGP après huit Grands Prix d’absence. Nous nous sommes entretenus avec le pilote du LCR Honda avant qu’il ne teste à nouveau sa moto lors du GP du Japon. L’Espagnol est arrivé sur le circuit japonais en tant que pilote Honda avec le plus grand nombre de points au classement général du championnat, malgré quatre mois d’absence.

Vous nous avez manqué, et j’imagine que ne pas pouvoir enfourcher votre moto vous a manqué aussi…
« Beaucoup. Cela fait quelques mois, pas compliqués, car je ne veux pas utiliser le mot ‘compliqué’, mais longs, très longs. Ce n’est pas une blessure comme je m’y attendais. Je m’attendais à une blessure plus typique : se casser le tibia et, après un mois, être sur la moto et ouvrir les gaz. Mais en fin de compte, nous avons eu une double fracture du tibia et du péroné, avec de nombreux éclats d’os. Je n’ai pas compris cela jusqu’à Montmeló, ou alors je n’ai pas voulu le comprendre jusqu’à ce moment-là. Mais aujourd’hui, il semble que nous franchissions des étapes importantes dans notre rétablissement. L’une d’entre elles est de monter sur une MotoGP et de voir comment cela se passe. »

Mentalement, comment avez-vous fait face à la situation ?
« Cela a été difficile. Quand je ne pouvais pas bouger, quand j’étais dans un fauteuil roulant, c’était difficile. Je ne pouvais rien faire, je restais allongé sur le canapé toute la journée. Le kiné venait à la maison, je sortais très peu. Mais c’est aussi difficile maintenant, parce que vous voyez que vous vous rétablissez, que vous pouvez vous tenir davantage debout, marcher plus. Mais vous ne pouvez pas vraiment faire ce que vous voulez. Et la vérité, c’est que cela prend beaucoup de temps, beaucoup de temps ».

Quel effet cela fait-il de regarder les courses depuis le canapé ?
« Bien sûr, dans les courses hors d’Europe, je manquais, en tant que pilote blessé, d’informations. Mais c’est très différent. J’essayais d’analyser [ce qui se passait], mais de l’extérieur d’un circuit, c’est très difficile à analyser. C’est plutôt ce que vous pensez qu’il pourrait se passer. »

Venir au Japon, est-ce aussi pour voir vos futurs patrons [chez Yamaha] ?
« Non, pas du tout. Le fait de venir au Japon, c’est parce que c’est le Japon. Si cela avait été un circuit en Europe, nous y serions allés pour faire des essais. Parce qu’en fin de compte, piloter une MotoGP ne peut se faire que lors d’un Grand Prix ou lorsqu’il y a un test programmé. C’est comme ça. »

Quand vous voyez que vous êtes toujours le pilote Honda avec le plus de points, que pensez-vous ?
« Cela me met en colère. Parce que nous faisions du très bon travail. Nous avons réussi à gagner à Austin, et dans les courses suivantes nous avons eu des chutes ; mais les sensations et les résultats aux essais étaient très bons. L’apprentissage de la moto a été très rapide. C’est pourquoi je suis en colère. Qui sait ce qui se serait passé si je n’avais pas été blessé ? »

Honda et Yamaha sont en queue de peloton…
« Cela coûte cher cette année, tant à Honda qu’à Yamaha. Mais c’est difficile à comprendre. Je me concentre un peu plus sur Marc [Márquez] que sur Joan [Mir] dans ce cas : jusqu’au Mugello, Marc n’était pas prêt à gagner, mais il ne se débrouillait pas mal. C’est vrai qu’il revient de blessure, mais au Mans, jusqu’au dernier tour, il se battait pour le podium. Au Mugello, il n’était pas prêt pour le podium, mais il était là. C’est très difficile à expliquer ».

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Manuel Pecino

A suivre…

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On commencera par cette annonce à sens unique de Pit Beirer sur le prochain line-up de GASGAS qui jouera la carte jeune avec un Augusto Fernandez heureusement reconduit, et un Pedro Acosta qui devra prouver tout le bien que l’on pense de lui puisqu’en débutant sa carrière de titulaire en MotoGP, il mettra fin à celle de Pol Espargaró. Mais vous remarquerez sur le site Tech3 qu’aucun membre de l’équipe française n’a écrit un mot sur cette situation exposée par un billet de Pit Beirer seulement. Quand les patrons autrichiens parlent, on écoute.

Pendant ce temps, chez Ducati, le team Gresini a tellement agi à sa guise qu’il s’apprête à accueillir un Marc Marquez dans son box qui n’avait pas bonne presse auprès notamment de Davide Tardozzi. Le staff de Borgo Panigale reconnait que cette situation sera un challenge en termes de gestion en insistant que son allié était libre de sa politique. Par rapport à ce qui précède, ça laisse rêveur et ça en dit long tout de même sur l‘esprit de compétition de Ducati. C’est peut-être aussi pour ça que ça gagne.

Chez Ducati, un team satellite MotoGP peut embaucher Marc Marquez, ailleurs, on reçoit les affectation du siège

Et Lucio Cecchinello dans tout ça ? Eh bien il essaie d’exister face à Honda. Son équipe a eu beau cette année ramener le trophée du vainqueur du Texas, qui sera certainement le seul de cette saison pour la marque japonaise, il n’est pas plus considéré que ça, comme ne l’a pas été non plus son pilote Alex Rins tellement déçu qu’il a choisi d’aller voir chez Yamaha si l’herbe y était plus verte, alors qu’il vient juste d’arriver.

Cependant, le patron italien s’agace d’entendre que Johann Zarco, qu’on lui a promis, pourrait filer chez Repsol depuis la défection validée de Marc Marquez … Sur Speedweek, il a ainsi réagi au marché de dupes qui s’esquisse : « Johann Zarco a signé des contrats avec HRC et LCR et roulera avec nous. C’est la fin de cette histoire pour moi ». On sent comme une colère froide, somme toute légitime car Lucio Cecchinello doit aussi rendre des comptes à ses sponsors. Et dire qu’il a refusé la main tendue de KTM pour mieux afficher sa fidélité à Honda. Enfin, quand on voit ce qui se passe dans les réunions de la « famille » Pierer Mobility, il n’y avait pas non plus de quoi changer pour la même chose.

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Dans un premier temps, la réponse la plus logique sur qui remplacera Marc Marquez dans le box Repsol Honda s’appelle Johann Zarco. Le Français a un contrat HRC pour deux ans et il a été placé chez LCR. Honda peut donc l’affecter où il le souhaite, et s’installer comme voisin de Joan Mir ne devrait pas rebuter le Français.

Cependant, et par les temps qui courent, tout est envisageable dans une sorte de panique générale exacerbée par le fait qu’un contrat ne semble plus valoir grand-chose dans le paddock MotoGP. Ainsi, parce qu’il est Espagnol et aussi parce qu’il a un palmarès avec des victoires dans la catégorie dedans, Maverick Viñales a été sondé pour voir s’il serait tenté par un quatrième constructeur dans sa carrière, après Suzuki, Yamaha, et Aprilia. Dans ses bagages, il pourrait même y avoir Massimo Rivola, ce qui serait un coup dur pour le projet RS-GP. Honda n’en reste pas là puisque les émissaires de la marque lorgnent également sur Miguel Oliveira. C’est ce qui s’appelle faire son marché à Noale.

Les décisions de Honda sur l’après Marc Marquez auront possiblement un effet souffle jusqu’à Fabio Quartararo

Au passage, si des guidons se libèrent chez Aprilia, c’est une porte qui s’entrouvre pour Fabio Quartararo qui ne cache pas sa lassitude à propos d’une Yamaha qui ne change décidément pas. Cela étant dit, ces mouvements impactent aussi sur la situation de l’équipe satellite LCR. Un Johann Zarco qui n’arriverait pas à destination donnerait une chance à Alonso Lopez, Jake Dixon mais plus sûrement à Iker Lecuona d’être le voisin de Taka Nakagami.

Et on terminera avec la cas Pedro Acosta. Pour l’instant, aucune annonce n’a été faite par KTM pour figer sa destination en MotoGP. Il y a urgence à Mattighofen de le faire, car Honda est prêt à lui offrir la place du roi en partance. C’est aussi pour ça que la rumeur d’un Augusto Fernandez devant être celui qui lui cédera sa place à enfler dès le terme du dernier Grand Prix du Japon. Le marché des transferts ne devait pourtant s’affoler qu’en 2024 pour la période 2025-2026. Marc Marquez et Honda en ont décidé autrement.

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Comme beaucoup de pilotes plus loin au départ, il fit le choix de pousser en piste plutôt que de changer de gomme. « Je n’avais rien à perdre, c’est pourquoi je suis resté en piste. Fabio aussi a joué au poker. Mais en vérité, je dois dire que le résultat n’a pas beaucoup changé, que je m’arrête plus tôt ou non. C’était assez divertissant de voir tous les pilotes entrer dans la pit lane en même temps » confiait le champion du monde Moto2 2011. C’est vrai qu’il s’agissait de la première course flag-to-flag depuis le Grand Prix d’Autriche 2021, il y a plus de deux ans.

🚩 RED FLAG 🚩

Results declared. Full points awarded! 🏁#JapaneseGP 🇯🇵 pic.twitter.com/kxxQQ9JeRR

— MotoGP™🏁 (@MotoGP) October 1, 2023

C’est une bonne chose que les pilotes prennent conscience de la dimension spectaculaire de l’action. « C’était assez passionnant. C’était excitant pour les pilotes, et j’ai même pu suivre Cal Crutchlow car j’étais bien sous la pluie. Mais à la fin, j’ai du mettre de la distance car la visibilité devenait très mauvaise » indiquait Stefan Bradl. Même si la solution n’est toujours pas là chez Honda, lui continue de faire le travail, honnêtement dirons-nous.

Que pensez-vous de Stefan Bradl en tant que remplaçant affirmé au sein de la firme ailée ? Dites-le nous en commentaires !

Résultat du Grand Prix du Japon MotoGP 2023 :

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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Et cette dernière carte, elle est abattue sur la table de Honda. On lit ainsi de l’Italien sur GPOne : « je m’entends avec tout le paddock. Alors si cette opportunité LCR Honda se présentait, je la saisirais sans hésiter ». Il ajoute : « Honda souffre, mais c’est l’un des plus grands constructeurs de motos au monde, et l’impasse ne durera pas éternellement ».

Fabio Di Giannantonio : « mon objectif est de rester en MotoGP »

« Pour l’instant, je me concentre sur mon équipe et j’essaie de tout donner » précise le pilote de 24 ans qui souffre d’une blessure à l’épaule. « Rien n’est décidé. J’aimerais continuer avec Ducati mais si ce n’est pas possible, je chercherai une autre solution ».

Et cette solution, il la veut en MotoGP, même si la rumeur lui garantit un guidon chez Gresini version Moto2 … « Mon objectif est de rester en MotoGP. Si ce n’est pas possible, j’examinerai mes options ». On précisera que Honda réfléchit aux conséquences d’un départ de Marc Marquez dont la première serait de faire grimper Johann Zarco chez Repsol aux côtés de Joan Mir. Et chez LCR ? Taka Nakagami a déjà signé tandis que pour ce qui serait son équipier à la place du Français, on parle surtout d’Iker Lecuona, qui a déjà fait des piges comme remplaçant cette saison en Grand Prix et qui a les faveurs d’Alberto Puig.

Résultats du GP du Japon MotoGP

Classement Général Championnat MotoGP

Crédit classement motogp.com

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