Pramac Racing Archives - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/equipes/pramac-racing/ Toute l'actualité du MotoGP ! Sat, 20 Jan 2024 18:30:20 +0000 fr-FR hourly 1 https://www.paddock-gp.com/wp-content/uploads/2019/06/cropped-logo_PADDOCK-GP-512-2-32x32.jpg Pramac Racing Archives - Paddock GP https://www.paddock-gp.com/equipes/pramac-racing/ 32 32 MotoGP Fonsi Nieto nous le rappelle : « Jorge Martin est encore très jeune, c’est seulement sa troisième année en MotoGP » https://www.paddock-gp.com/motogp-fonsi-nieto-nous-le-rappelle-jorge-martin-est-encore-tres-jeune-cest-seulement-sa-troisieme-annee-en-motogp/ Thu, 25 Jan 2024 11:00:00 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1159178 Fonsi Nieto est le premier avocat d'un Jorge Martin qui l'a fait rêver d'un titre en 2023, une ambition qui reste de mise en 2024.

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Fonsi Nieto est un directeur sportif chez Prima Pramac qui a bien failli réaliser le rêve de remporter un titre en MotoGP inédit pour une structure privée. Il revient sur cette occasion manquée pour mieux insister sur son fer de lance Jorge Martin qu’il sait que son avenir sera un jour inscrit en lettres d’or dans une équipe usine, soit loin de la sienne … Mais il reste à faire cette campagne 2024 avant de valider cette issue …

Justement, en tant que directeur sportif chez Prima Pramac en MotoGP, Fonsi Nieto partage son optimisme quant aux perspectives de Jorge Martin pour la saison à venir. Nieto a travaillé avec Martin alors que ce dernier jouait un titre finalement manqué, mais le statut de vice-champion 2023 était quand même au bout du chemin, un accessit d’autant plus honorable qu’il a dépassé les attentes initiales de l’équipe : « notre objectif en début de saison dernière était de finir parmi les trois premiers, de se battre pour gagner des courses, entre trois et quatre. C’était un peu l’objectif logique » rappelle Fonsi Nieto.

Et puis … « Même moi, j’ai gagné en confiance et j’ai cru en ce qui pouvait se passer. Nous savions, pour ainsi dire, que le point fort de Jorge étaient les courses sprint, surtout sa façon d’être dans les classements et sa manière agressive de piloter. Là, nous savions que nous avions un avantage, c’était notre point fort ».

Il ajoute sur les événements de cette campagne écoulée : « le moment le plus difficile a été au Qatar … Evidemment, nous savions que nous n’avions plus rien à perdre, et nous avions perdu une opportunité en or car nous ne pouvions pas perdre de points. C’était un coup dur. Au Portugal, cet incident avec Marc Marquez, l’erreur à Austin quand il est tombé dès le premier tour… Nous apprenons de nos erreurs et continuerons à grandir. Pointer du doigt en ce moment ne sert à rien. À quoi bon chercher des coupables maintenant ? ». Une question qu’il devrait poser au Martinator qui est resté bloqué sur Michelin après les événements de Losail …

Fonsi Nieto

Fonsi Nieto : « Ducati s’est très bien comporté avec nous et nous a tout donné jusqu’à la dernière minute »

En ce qui concerne les aspirations futures de Jorge Martin, Nieto comprend que le pilote pourrait viser une place dans une équipe officielle Ducati en 2025 ou explorer d’autres options d’équipe d’usine. Cependant, son pilote a exprimé sa satisfaction actuelle chez Pramac, soulignant que l’équipe se bat efficacement contre des équipes officielles avec des budgets plus importants : « les gens doivent savoir que nous ne sommes pas une équipe officielle. Nous nous battons contre les Ducati, Honda, KTM, Aprilia officielles, c’est-à-dire des équipes avec de gros budgets et qui sont des équipes d’usine au sens propre du terme. Mais il est possible de se battre pour le titre avec une équipe satellite ».

Sur cette opportunité, Fonsi Nieto exprime sa gratitude envers Ducati et Gigi Dall’Igna pour leur transparence et leur soutien continu : « Ducati s’est très bien comporté avec nous et nous a tout donné jusqu’à la dernière minute. En ce qui concerne Gigi Dall’Igna, je ne peux avoir que des mots de remerciement. Il a joué un jeu super transparent et propre, et ils nous ont traités comme s’ils étaient eux-mêmes. Ils ne nous ont rien caché ».

En évoquant d’autres pilotes passés par Pramac, tels que Francesco Bagnaia, Jack Miller, Danilo Petrucci et Johann Zarco, Nieto affirme que Martin possède quelque chose de spécial, qualifiant le pilote de magique. Il souligne le parcours difficile de Martín et sa capacité à surmonter les obstacles pour atteindre son niveau actuel.

Nieto reste convaincu que Jorge Martin continuera à se battre pour un championnat, soulignant que le pilote est encore jeune et n’en est qu’à sa troisième année en MotoGP… « Ce gars a de la magie. Il fait partie de ceux en MotoGP qui ont été touchés par une baguette magique. Je sais ce que Jorge a traversé pour arriver là où il est maintenant. Il a affronté de nombreuses blessures et de nombreux moments difficiles, et il a toujours su les surmonter. J’ai toujours été convaincu que Jorge atteindrait ce niveau, qu’il se battrait pour un championnat, et c’est ce qu’il continuera de faire. Pour beaucoup de choses, il est encore très jeune, c’est seulement sa troisième année en MotoGP » assure Fonsi Nieto sur motorcyclesports.

‘Jorge Martín foi tocado por uma varinha mágica’ – Fonsi Nieto

Fonsi Nieto

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MotoGP, Jorge Martin : « la seule façon d’entrer dans l’histoire sera de remporter un Championnat du Monde dans une équipe satellite » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-martin-la-seule-facon-dentrer-dans-lhistoire-sera-de-remporter-un-championnat-du-monde-dans-une-equipe-satellite/ Sun, 21 Jan 2024 18:00:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158788 Jorge Martin sait que, quel que soit son avenir en 2025, cette saison 2024 lui offre sa dernière chance d'entrer dans l'histoire du MotoGP.

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Jorge Martin est convaincu qu’il a un rendez-vous incontournable avec l’histoire : remporter le championnat MotoGP avec une équipe satellite. Lors de la saison 2023, il a failli remporter le titre avec la Ducati du team privé Pramac. Son objectif pour la prochaine saison est de réessayer, sans se laisser distraire par le marché des transferts dont la tendance lui promet de rejoindre en 2025 une structure usine, et donc de faire ses adieux aux hommes de Paolo Campinoti …

Cependant, bien qu’il soit recherché par tous les constructeurs, Jorge Martin souhaite rester fidèle à Ducati. En attendant de se retrouver à faire son choix qui sera capital pour sa carrière, Jorge Martin compte ses forces avant d’affronter la campagne 2024, et il commence par un côté cœur qui lui apporte beaucoup de sérénité. Le Martinator révèle ainsi que sa vie privée est épanouie grâce à sa nouvelle flamme, Maria Monfort Matutes, qui lui apporte un soutien inestimable.

« Depuis que je l’ai rencontrée, je me sens super soutenu » a-t-il déclaré à Dazn, relayé par Corsedimoto. « Cela m’a donné tellement de motivation, même si elle s’en fichait que je veuille bien faire pour la surprendre. Puis j’ai passé une mauvaise journée, elle m’a appelé et m’a prodigué de bons conseils. Elle a une tête incroyable et elle est mon plus grand soutien en ce moment, tant personnellement que professionnellement ».

Jorge Martin

Jorge Martin : « je pense que je suis dans la meilleure position pour remporter le titre »

Cela étant dit, Jorge Martin est déterminé à devenir champion du monde, une promesse faite à son équipe qu’il tien à tenir. Il se dit prêt à se battre jusqu’au bout pour réaliser son rêve… « La seule façon d’entrer dans l’histoire sera de remporter un Championnat du Monde dans une équipe satellite. Maintenant, j’ai cette opportunité et Ducati me l’a aussi donnée… Je montre que c’est possible, donc je me battrai jusqu’au bout ».

« Peu de gens peuvent dire qu’ils ont combattu dans un Championnat du Monde jusqu’à Valence, nous l’avons fait en tant qu’équipe satellite » rappelle-t-il avant de conclure : « je pense que je suis dans la meilleure position pour remporter le titre. J’ai déjà promis à mon équipe que nous deviendrons champions du monde, alors je n’ai pas d’autre choix ».

Valence

Pecco Bagnaia

 

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MotoGP, Paolo Campinoti : « Ducati perd des personnes importantes chaque année mais pour Pramac quitter Ducati n’est pas un scénario réaliste » https://www.paddock-gp.com/motogp-paolo-campinoti-ducati-perd-des-personnes-importantes-chaque-annee-mais-pour-pramac-quitter-ducati-nest-pas-un-scenario-realiste/ Sat, 20 Jan 2024 11:00:01 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158597 Paolo Campinoti en tant que fidèle parmi les fidèles du clan Ducati parle de l'actuelle fuite des cerveaux autour de Gigi Dall'Igna.

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Depuis quelques temps, des ingénieurs et autres cadres du clan Ducati ont été débauchés par les usines Yamaha et KTM en mal de recettes et de solutions pour s’assurer du chemin du succès en MotoGP. Ce type de fuite des cerveaux laisse toujours la désagréable impression d’un affaiblissement théorique qui est par ailleurs commenté par les observateurs attachés à la marque comme par les membres de son clan. C’est le cas du patron de l’équipe Pramac Paolo Campinoti qui se veut tout de même rassurant sur le phénomène tout en précisant que s’il n’en reste un jour qu’un aux côtés de Gigi Dall’Igna, il sera celui-là …

L’exode de noms bien en vue dans la maison rouge vers les tuniques orange ont défrayé la chronique en 2023, mais cette année ce sont d’autres personnes clé du projet Ducati en MotoGP qui sont allés tenter l’aventure sous d’autres cieux, et en l’occurrence chez Yamaha.

Deux ingénieurs, Massimo Bartolini et Marco Nicotra ont pris des postes stratégiques au sein du constructeur aux diapasons pour redorer le blason de la M1, qui sort d’une saison épouvantable et qui est loin derrière les Desmosedici. Une tendance qui a ainsi fait réagir Paolo Campinoti sur les ondes de la Gazzetta : « ce n’est certainement pas anodin de perdre des pièces importantes chaque année » commence-t-il avant de préciser : « mais Ducati est l’équipe la plus forte d’un point de vue technique. Et c’est donc normal qu’ils viennent pêcher chez eux ».

Paolo Campinoti

Paolo Campinoti : « Paolo Ciabatti nous manquera »

Il ajoute : « Massimo, en plus d’être très gentil, est un très bon gars et je ne pense pas qu’une entreprise comme Yamaha puisse se permettre de continuer comme ça, donc je comprends leur décision ». Un autre départ très médiatisé de l’équipe MotoGP de Ducati est Paolo Ciabatti. Ciabatti était directeur sportif l’année dernière, mais a complètement quitté le programme MotoGP pour superviser le nouveau projet tout-terrain de la marque.

Une mutation interne qui semble plus attrister le patron de Pramac que les défections précitées : « je suis vraiment désolé pour Paolo, dont je suis très proche sur le plan professionnel mais aussi personnel. Il ne va pas vraiment disparaître, étant donné qu’il passera à la gestion du tout-terrain, mais il nous manquera » assure-t-il. Mais là aussi, il rassure : « Gigi Dall’Igna est très douée pour gérer ».

Reste que le contrat actuel entre Ducati et Pramac se termine à la fin de cette année. Le team satellite de toujours de l’enseigne de Borgo Panigale sera-t-il, lui aussi, tenté de rejoindre la concurrence ?  Rappelons que Yamaha et KTM s’expriment tous deux sur l’ajout d’équipes satellites à leurs marques l’année prochaine… « C’est vrai, mais nous avons la possibilité de renouveler », a déclaré Campinoti qui ne laisse aucun doute s’immiscer sur son intention : « quitter Ducati n’est pas un scénario réaliste pour nous ».

Paolo Campinoti

Zarco

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MotoGP Jorge Martin repense à 2021 : « je me souviens avoir eu 1 000 appels téléphoniques, j’avais Yamaha, Honda et Ducati », en en 2024 ? https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-martin-repense-a-2021-je-me-souviens-avoir-eu-1-000-appels-telephoniques-javais-yamaha-honda-et-ducati-en-en-2024/ Sat, 20 Jan 2024 07:00:45 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158562 Jorge Martin se souvient qu'il était populaire sur le marché en 2021. Et en 2024, qu'en sera-t-il de cette ambition d'intégrer une usine ?

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Jorge Martin espère depuis quasiment ses débuts en MotoGP, et donc avec Ducati, ce fameux guidon au sein de l’écurie rouge, mais alors que la saison 2024 pointe à l’horizon, il est toujours un fer de lance de la structure satellite Pramac. Enea Bastianini lui a grillé la politesse pour le poste en 2023 et, pour 2025, on craint que ce ne soit cette fois le nouveau venu au sein de la marque mais bien connu dans le milieu Marc Marquez qui ne lui fasse les freins. Le Martinator se souvient de l’intérêt qu’il suscitait lorsqu’il était aux portes du MotoGP. En espérant, peut-être, être aussi populaire sur le marché des transferts cette année …

Jorge Martin a fait ses débuts dans le Championnat du monde MotoGP en 2021 avec Pramac Racing, pilotant une Ducati Desmosedici GP satellite. À l’époque, il a rompu avec KTM, où il a concouru en Moto2, ce qui a suscité une certaine surprise, voire un ressentiment du côté de Mattighofen. Mais à l’époque, l’Espagnol rappelle qu’il ne manquait pas d’options.

Lors d’une interview avec DAZN, relayée par motorcyclesports, le vice-champion du monde a commencé par rappeler : « peut-être que Ducati était l’une des meilleures à l’époque car c’était l’époque de Jorge Lorenzo, cette moto était très bonne, mais elle ne gagnait pas encore. Marc Marquez gagnait ».

En 2018, Jorge Martin a offert à Fausto Gresini son troisième titre mondial en tant que propriétaire d'équipe

Jorge Martin : « avec les trois constructeurs, j’avais la moto officielle »

Néanmoins, Jorge Martin a choisi de s’aligner avec le fabricant de Borgo Panigale, malgré de nombreuses offres : « je pense que cela avait beaucoup à voir avec ce que Pecco Bagnaia faisait, ce que Jack Miller faisait, qui commençaient à obtenir de très bons résultats avec une moto satellite. Je pense que c’est ce qui m’a poussé à faire le saut ».

Et il en vient à cette mention : « c’était compliqué… Je me souviens avoir eu 1 000 appels téléphoniques avec mon père. J’avais Yamaha, Honda et Ducati, tous dans des équipes satellites, mais j’avais la moto officielle dans les trois. Donc c’était une décision très compliquée. Nous avons obtenu cette offre, ce grand contrat, et j’étais heureux » termine-t-il.

Jorge Martín recorda cobiça na chegada ao MotoGP: ‘Tive 1.000 chamadas; tinha a Yamaha, Honda e Ducati’

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MotoGP, Jorge Martin se souvient de sa chute à Portimao : « j’ai passé un très mauvais moment, j’ai ressenti beaucoup de douleur, j’ai envisagé de tout quitter » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-martin-se-souvient-de-sa-chute-a-portimao-jai-passe-un-tres-mauvais-moment-jai-ressenti-beaucoup-de-douleur-jai-envisage-de-tout-quitter/ Fri, 19 Jan 2024 06:00:47 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158417 Jorge Martin est à classer parmi les sangs chauds du peloton MotoGP, et pourtant, il s'est assagi depuis son terrible accident à Portimao.

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Jorge Martin est depuis la saison 2023 un vainqueur de Grands Prix, un vice-champion du monde, un des favoris pour le prochain titre en jeu et un Martinator en phase avec sa Ducati Pramac. Mais il revient de loin. Et il est le premier à le reconnaitre en se souvenant de l’année 2021, marquée par sa terrible chute à Portimao au terme de laquelle son destin a failli basculer dans une tout autre dimension …

Cette chute au Portugal a marqué Jorge Martin à la fois physiquement et mentalement. Un accident par ailleurs à présent salvateur, car il avoue se montrer depuis moins explosif sur la moto. C’est dire comment il était avant … Mais dans les colonnes de motosan, il se souvient parfaitement de ce qu’il a traversé avant de se remettre sur pied … Un épisode narré par le menu qui montre à quel point ces pilotes de Grand Prix sont d’authentique athlètes et héros.

Il dit : « je me souviens que j’étais sur le chemin du retour et ça a en quelque sorte disparu. Je ne me souviens de rien d’autre » commence-t-il. « Puis la première image que j’ai, c’était moi allongé, tout s’éclaire et le premier visage que j’ai vu était celui d’Angel Charte… J’ai beaucoup souffert, j’ai eu beaucoup de douleur » mentionne Jorge Martin.

Jorge Martin : « c’était une douleur que je ne souhaiterais à personne car elle était terrible »

Il poursuit : « j’étais à l’hôpital au Portugal, j’ai ressenti beaucoup de douleur mais je n’étais pas très conscient de la situation. Quand j’ai pris l’avion pour aller à Barcelone, j’étais sans ma famille pendant environ 5 ou 6 heures et ils ont dû repositionner mon doigt. J’ai passé un très mauvais moment. C’était une douleur que je ne souhaiterais à personne car elle était terrible. C’est à ce moment-là que j’ai dit : « C’est tout ». Et j’ai envisagé de tout quitter ».

Son environnement a été la clé pour vaincre cet accident à Portimao : « ma famille m’a beaucoup aidé à me sortir de ce moment, à retrouver ma motivation. Quand j’ai été opéré, j’ai vu la lumière, car une fois opéré, il suffit de récupérer. Mais au moment où ils t’opèrent, durant ces deux jours tu vas mal, tout est cassé, tu n’as plus envie de faire quoi que ce soit, j’ai arrêté de manger et j’ai perdu environ 8 kilos… » a commenté Jorge Martin.

Mais à quelque chose malheur est bon dit-on … « Cela m’a fait prendre les choses plus sereinement. Depuis ce moment-là, je n’ai plus fait immédiatement de ‘tour rapide’, je le fais plus sereinement en échauffant les pneus. Quand je le remarque, je commence à tirer, mais c’était une erreur de ‘rookie’, j’ai appris au fil des tours à sortir des stands et à y aller très calmement » conclut le Martinator.

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MotoGP : voici les dates de toutes les présentations pour la saison 2024 https://www.paddock-gp.com/motogp-voici-les-dates-de-toutes-les-presentations-pour-la-saison-2024/ Tue, 16 Jan 2024 07:00:42 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158160 La rentrée approche en MotoGP et ce calendrier fixé de la présentation des protagonistes montre que la trêve hivernale arrive à son terme.

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La rentrée approche en MotoGP, pour une saison 2024 que les augures annoncent comme peut-être l’une des meilleures et plus intenses de l’histoire des Grands Prix, qui soufflera en même temps ses 75 bougies. Pour un une peu plus s’en convaincre, voici la liste établie des dates des présentations des équipes. Des rendez-vous où les teams privés seront autant scrutés qui les structures officielles, un signe des temps qui montre à quel point la compétition s’est exacerbée …

Les dates de présentation des 12 équipes MotoGP pour la saison 2024 sont maintenant connues. La première est le 20 janvier, tandis que la dernière est le 28 février… Le lancement de Gresini sera le point de départ de la série, et ce sera sans doute l’un des événements les plus attendus. Et pour cause : ce sera la première apparition publique de Marc Marquez avec sa nouvelle équipe. Ensuite, le 22, ce sera au tour de Ducati avec le double champion du monde Francesco Bagnaia de révéler ses couleurs.

En ce premier mois de l’année, les présentations de Pertamina Enduro VR46, de la nouvelle équipe Trackhouse Racing et de GasGas Tech3 sont également prévues : les 24, 26 et 29 janvier, respectivement.

MotoGP

Les présentations MotoGP ont lieu avant et après le test de Sepang

Après les essais à Sepang, Monster Energy Yamaha lancera son équipe le 5 février, juste avant les tests sur le même circuit. La semaine suivante est particulièrement chargée : le 12 février, c’est la présentation de Red Bull KTM, suivie de Repsol Honda le 13 février, de LCR Honda le 15 février et d’Aprilia le 18 février.

Prima Pramac ne se présentera que plus tard, le 28 février, soit un peu plus d’une semaine avant le début de la saison avec le Grand Prix du Qatar du 8 au 10 mars.

Présentations des équipes MotoGP en 2024 :

20 janvier : Gresini Racing MotoGP/Ducati

22 janvier : Ducati Lenovo Team

24 janvier : Pertamina Enduro VR46 Racing Team/Ducati

26 janvier : Trackhouse Racing/Aprilia

29 janvier : GasGas Factory Racing Tech3/KTM

5 février : Monster Energy Yamaha MotoGP Team

12 février : Red Bull KTM Factory Racing

13 février : Repsol Honda Team

15 février : LCR Honda

18 février : Aprilia Racing

28 février : Prima Pramac Racing/Ducati

Nadia Padovani

MotoGP

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Parlons MotoGP : Jorge Martín fait déjà plus fort que Freddie Spencer, mais dans quel domaine ? https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-jorge-martin-fait-deja-plus-fort-que-freddie-spencer-mais-dans-quel-domaine/ Mon, 15 Jan 2024 19:30:28 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157873 Par Nicolas Pascual. Parlons MotoGP se penche de nouveau sur Jorge Martin, qui compte plus de poles en carrière que Freddie Spencer.

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Les statistiques ne font qu’évoluer. Aujourd’hui, penchons-nous sur un chiffre qui concerne directement Jorge Martín, le vice-champion du monde MotoGP 2023, et qui, malgré son jeune âge, fait déjà mieux que « Fast » Freddie Spencer, deux fois champion du monde 500cc 1983 et 1985. Aussi fou qu’il puisse paraître, il aide à comprendre l’ampleur du phénomène « Martinator ».

 

Sur un tour, peu font mieux

 

L’objet de cet article concerne les qualifications. La vélocité de Jorge Martin sur un tour n’est plus à démontrer. Il a déjà prouvé, en MotoGP comme en petites catégories, qu’il était l’un des meilleurs dans le domaine. Mais pourtant, il est difficile de se rendre compte à quel point il est précoce dans cet exercice. En 2023, il fut l’auteur de quatre pole positions, ce qui n’est pas énorme, mais ce qui lui permet de passer devant Freddie Spencer au classement, si l’on inclut le Moto2 et Moto3, bien entendu. Il n’y a plus que huit pilotes qui comptent plus de poles que lui dans l’histoire, croyez-le ou non.

C’est vrai que la carrière de Spencer était courte ; il ne compte pas plus de cinq saisons au top, et n’a jamais connu les plus petites cylindrées. Et il est aussi vrai que Jorge Martin bénéficie d’un contexte favorable, avec un nombre de courses accru. Mais tout de même. Avec 34 réalisations, il fait mieux que l’Américain, et se place directement dans les échappements de Loris Capirossi (41 poles en 21 ans de carrière), qui était fort dès son arrivée en mondial, et qui est tout de même triple champion du monde ! C’est juste fou.

 

MotoGP Martín Spencer

Freddie Spencer a connu beaucoup de blessures, notamment après son doublé historique 250cc/500cc de 1985. Ici, en 1989, sur la fin. Photo : Rikita

 

Spécial

 

Il n’est pas le seul à disputer beaucoup de courses sur une saison. Mais pourtant, seuls deux pilotes « actuels » comptent plus de poles que lui. Vous allez comprendre l’ajout de guillemets ; pour la bonne et simple raison que devant Jorge, à 49 unités, nous retrouvons Dani Pedrosa. Dans les faits, il a roulé en 2023. Il n’était pas ridicule pour un sou d’ailleurs. Et puis, à la première place du classement, sans doute le meilleur en qualifications de l’histoire des Grands Prix motos, j’ai nommé, Marc Marquez (92 poles et encore une la saison passée).

Mais il faut se rendre compte de la folie qu’incarne le total du « Martinator ». Dans neuf réalisations, il atteindra déjà Casey Stoner ! Devant, il n’y aura plus que Pedrosa, donc, Max Biaggi (56), Mick Doohan (58), Valentino Rossi (65), Jorge Lorenzo (69) et Marc Marquez. Les Pecco Bagnaia et autres Brad Binder, qui, aussi, connurent un grand succès sur les plus petites machines, ne sont pas sur la liste et attendront encore un moment avant d’y figurer.

 

MotoGP Martín Spencer

Si jeune en 2017, mais déjà si rapide. Photo : Box Repsol

 

Oui, mais pourquoi ? En fait, Martin a excellé en Moto3, et les légendes devant vont être d’autant plus dures à aller chercher qu’il faut maintenant garder ce rythme en MotoGP. Lors des saisons 2017 et 2018, il signa 20 poles ! En catégorie reine, il en compte donc 14 en trois ans, là où Freddie Spencer en totalise 27. Mais Jorge soufflera ses 26 bougies seulement dans quelques jours. Il a encore du temps.

D’ailleurs, ce nombre aurait pu être gonflé davantage s’il n’avait pas connu cette petite disette au début de la saison 2023. Alors qu’il terminait 2022 sur trois poles consécutives, fait suffisamment rare pour être noté, il dut attendre Misano la saison passée pour réitérer, soit le 12e Grand Prix.

Quoi qu’il en soit, ceci montre qu’il est déjà un très grand pilote, même s’il fait encore partie des jeunes. Aviez-vous remarqué ce total absolument démesuré pour un pilote de son âge ? Dites-le moi en commentaires !

 

A Misano, il mit une claque à la concurrence. En qualifications comme en Sprint et en course d’ailleurs. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo : Michelin Motorsport

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MotoGP, Paolo Campinoti patron de Pramac fait sensation : « Jorge Martin partira, il pourrait aller chez Honda en 2025 » https://www.paddock-gp.com/motogp-paolo-campinoti-patron-de-pramac-fait-sensation-jorge-martin-partira-il-pourrait-aller-chez-honda-en-2025/ Mon, 15 Jan 2024 06:00:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1158079 Paolo Campinoti est le patron d'un team Pramac déjà convaincu de perdre à la fin de cette année Jorge Martin.

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Avec cette étonnante sortie de Paolo Campinoti, force est de constater que la saison 2024 n’a même pas encore commencé que le marché des transferts en vue de la campagne 2025 et au-delà pose déjà son étal. Ainsi, si le patron de l’équipe Pramac n’a aucun doute sur la poursuite de sa collaboration avec Ducati, il se montre plus que dubitatif sur l’opportunité de garder Jorge Martin dans son giron. Il invite même le constructeur de Borgo Panigale à partager ce doute, jusqu’à l’alerter ouvertement sur un départ en direction de Honda … Une éventualité que le Martinator n’exclut pas par ailleurs.

Car l’impératif de Jorge Martin est simple. En 2025, il veut un guidon dans une équipe usine, et si sa priorité est de se parer du rouge Ducati, ce n’est pas forcément l’impératif à Borgo Panigale qui attend de voir Enea Bastianini saisir sa seconde chance en 2024 tout en ayant sous la main Marco Bezzecchi – qui a aussi déclaré sa flamme aux troupes de Davide Tardozzi – et surtout un œil sur le nouvel arrivant Marc Marquez

Jorge Martin est avec Pramac Racing depuis son arrivée en MotoGP en 2021, mais après avoir terminé deuxième du championnat l’année dernière, son parcours comme pilote satellite touche à sa fin. En 2025, s’il ne change pas de statut dans le clan Ducati, il a déjà signalé qu’il envisagerait d’autres constructeurs.

Justement : tous les autres constructeurs peuvent avoir des places disponibles pour l’année prochaine, car au moins l’un de leurs pilotes actuels sera sans contrat. L’un d’entre eux est Repsol Honda, où Joan Mir a un bail qui court jusqu’en 2024, Luca Marini ayant en revanche signé pour deux ans. Le propriétaire de Pramac, Paolo Campinoti, n’exclut pas que Martín rejoigne le constructeur japonais.

Ducati

Paolo Campinoti a déjà un nom en tête pour remplacer Jorge Martin

Considérant comme « certain » que ce sera la dernière saison de Martin avec Pramac, l’Italien a déclaré à La Gazzetta dello Sport que l’avenir pourrait impliquer Honda : « je pense qu’il partira. Il pourrait aller chez Honda. Ils ont besoin d’un pilote fort et, parmi les plus jeunes, c’est certainement celui qui offre le plus de garanties ».

Lancé dans ses prédictions, Paolo Campinoti voit même plus loin que son auvent Pramac : « je vois Marc Marquez davantage dans l’équipe d’usine Ducati. Je ne pense pas qu’il aurait fait une telle démarche en direction de Gresini s’il n’avait pas cette option. Je ne sais pas s’il a eu des garanties bien sûr, mais le voir rouler seulement une année dans une équipe client sur une moto de l’année dernière me laisse un peu perplexe ».

Revenant à ses ouailles, il se projette sur ses options pour remplacer Jorge Martin. Sa priorité semble être Fermin Aldeguer, et la rumeur voudrait qu’il aurait même déjà signé un précontrat… Sinon, un Enea Bastianini venu de l’usine ou un Marco Bezzecchi promu de la VR46 pourrait faire l’affaire.

Jorge Martin

Jorge Martin

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Parlons MotoGP: Ça n’était plus arrivé depuis 20 ans https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-ca-netait-plus-arrive-depuis-20-ans/ Sat, 13 Jan 2024 19:30:16 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157849 Par Nicolas Pascual. Parlons MotoGP s’intéresse aujourd’hui à un phénomène qui n’était plus arrivé depuis longtemps.

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L’hiver rime avec les records et statistiques insolites. Parlons MotoGP s’intéresse aujourd’hui à la domination Ducati, à travers un chiffre illustrant un phénomène qui n’était plus arrivé depuis 20 ans. C’est officiel, nous sommes en plein dans l’ère Desmosedici, la meilleure machine de Grands Prix depuis au moins la fin de saison 2021. Mais en 2023, la firme de Borgo Panigale a encore passé un cap.

 

Sans rivale

 

La MotoGP conçue par Ducati est juste incroyable. Lors de la saison passée, seuls trois Grands Prix lui ont échappé ; celui des Amériques à Austin, remporté par Alex Rins sur Honda, la Grande-Bretagne et la Catalogne, tous deux raflés par Aleix Espargaro sur Aprilia. Cela représente un ratio de 85 % de victoires, c’est juste énorme. Concernant les Sprints, là encore, trois lui échappèrent. L’Argentine et l’Espagne en raison de Brad Binder sur KTM, et la Catalogne, encore grâce à Aleix Espargaro.

 

Parlons MotoGP arrivé

Le dénominateur commun ? Valentino Rossi, mentor de Bagnaia et employeur de Bezzecchi. Photo : Michelin Motorsport

 

Plus globalement, la piste nous montra que l’on avait affaire à une machine sans vraiment de défauts, qui a perdu de son avantage brut en ligne droite, il est vrai – ce qui faisait sa réputation il y a quelques années encore, mais qui bénéficie toujours d’une motricité sans égal. Si l’on excepte la maniabilité sur asphalte sale, ou avec peu de grip (là où l’Aprilia excelle), elle est la meilleure dans tous les domaines. C’est un monstre. C’est ce qui permit à Ducati de faire le premier back-to-back (deux titres d’affilée) depuis Honda avec Marc Marquez en 2018-2019. Ducati est sur une série de quatre titres constructeurs consécutifs, ce qui n’était plus arrivé depuis Honda de 2016 à 2019.

 

Ducati égale Honda dans un autre domaine

 

La statistique du jour ne fait que confirmer l’impression visuelle laissée par les rouges en piste. Pour la première fois depuis 2003, un même constructeur truste le podium du classement général, avec Bagnaia, Jorge Martin et Marco Bezzecchi. Honda avait réussi de même il y a 20 ans, avec un Valentino Rossi à son pic de forme, champion du monde, devant Sete Gibernau et Max Biaggi, tous sur des machines ailées.

En un sens, le record est plus impressionnant au vu du nombre de pilote capables de monter sur la boîte de nos jours ; quinze en 2023 contre huit en 2003. Le MotoGP actuel est plus compétitif que jamais. Mais il existe de nombreuses similitudes entre l’engagement de Honda au début des années 2000 et Ducati tel que nous connaissons l’équipe actuellement.

 

Parlons MotoGP arrivé

Ukawa, trop souvent oublié dans cette discussion. Ici en 2003 pour Pons. Photo : Rikita.

 

D’abord, les trois pilotes en question roulaient tous pour des formations différentes, et l’on compte une seule machine officielle à chaque fois (Valentino Rossi en 2003, Pecco Bagnaia en 2023), pour deux privés (Gibernau chez Gresini, Biaggi chez Pons, Martin chez Pramac et Bezzecchi chez VR46). Ceci prouve la qualité de la fameuse Honda RC211V V5 mais aussi celle des Ducati Desmosedici GP23 et GP22.

D’ailleurs, on entend souvent parler des « huit Ducati » mais à l’époque, Honda disposait de sept machines très performantes sur la grille. Tohru Ukawa, le regretté Daijiro Kato (remplacé par le pauvre Ryuichi Kiyonari), Nicky Hayden rookie, et le géant Makoto Tamada chez Pramac Honda. C’était très fort, et d’ailleurs, Hayden a terminé cinquième, Ukawa huitième, ce qui nous donne cinq RCV dans le top 10 contre six Ducati en 2023. Encore une fois, léger avantage aux Italiens.

Aviez-vous déjà remarqué ces similitudes entre ces deux époques marquées ? Dites-le moi en commentaires !

 

Marco Bezzecchi est la surprise de ce top 3, mais Johann Zarco aurait parfaitement pu assurer ce rôle dans l’absolu. Et que dire d’Enea Bastianini s’il n’avait pas été blessé. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Box Repsol

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MotoGP, après Michelin, Jorge Martin conseille Ducati : « il faut fabriquer une moto beaucoup plus stable au freinage » https://www.paddock-gp.com/motogp-apres-michelin-jorge-martin-conseille-ducati-il-faut-fabriquer-une-moto-beaucoup-plus-stable-au-freinage/ Fri, 12 Jan 2024 06:00:32 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157569 Jorge Martin a déjà donné ses indications à Michelin pour améliorer sa prestation en 2024 et voilà que c'est au tout de Ducati.

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Jorge Martin se prépare pour une saison 2024 qui sera cruciale pour une carrière qu’il peut au firmament s’il s’avère y être à nouveau un solide challenger pour la couronne mondiale. Car en plus de remettre ça avec Pecco Bagnaia, il devra mettre au pas un certain Marc Marquez qui ne devrait pas mettre longtemps à comprendre le fonctionnement de la Ducati. Cependant, la Martinator, aura comme base de départ son expérience de 2023 qui passe par une certaine rancune envers Michelin, mais aussi avec une certaine idée de ce qui manque encore à la meilleure moto du plateau.

Jorge Martin n’est pas le genre de pilote à douer de lui-même, ce qui l’amène à s’exprimer librement sur le package qui est mis à se disposition. Michelin a eu droit à sa mise au point et voici qu’à présent il suggère à Ducati sa marge de progression.  Alors que d’autres pilotes de la marque estimaient que la phase d’entrée dans les virages avait été un domaine de faiblesse relative pour le GP23 par rapport à son prédécesseur, le Martinator, qui a un style de pilotage légèrement différent, décrit le blocage de l’avant comme son plus gros obstacle.

Le pilote Pramac, explique ainsi sur crash.net : « je pense que nous avons beaucoup de mal par rapport aux autres marques en termes de blocage de l’avant. Je pense que nous y sommes habitués, mais ce n’est pas facile de rouler quand l’avant est verrouillé à chaque virage. J’ai l’impression que cette année, ma plus grande difficulté a été de gérer ce blocage avant. Je pense que c’est le point où nous devons nous améliorer et fabriquer une moto beaucoup plus stable au freinage ».

Jorge Martin

Jorge Martin : « nous avons terminé la saison comme les plus forts, mais nous n’étions pas là au début de la saison »

On rappellera à propos de la campagne écoulée que Pecco Bagnaia et Jorge Martin sont les seuls pilotes à être montés sur le podium plus de 50% du temps lors des 39 courses de l’année 2023. Ils ont remporté 7 courses au total, tandis que 15 pilotes ont réussi à monter sur le podium. Bagnaia a obtenu 28 podiums, soit 72% de ses participations, tandis que Martin en a obtenu 22, soit 56%.

En ce qui concerne les courses longues, Bagnaia a réalisé 15 podiums, tandis que Martin en a réalisé 8. Pour les sprints, ils ont obtenu des résultats similaires, avec 14 podiums pour Martin et 13 pour Bagnaia. D’autres pilotes, tels que Bastianini, Rins, Miller, Diggia, Marc et Alex Marquez, Quartararo, Aleix, Viñales, Marini et Zarco, ont également réussi à monter sur le podium. Cependant, il y a sept pilotes qui n’ont jamais réussi à monter sur le podium : Morbidelli, Nakagami, Augusto et Raul Fernandez, Pol Espargaró, Joan Mir et Miguel Oliveira.

« Pecco a fait une première partie de saison incroyable. J’ai fait une deuxième partie incroyable, je pense », a déclaré Martin. « Nous avons terminé la saison comme les plus forts, mais nous n’étions pas là au début de la saison, c’est pourquoi nous sommes arrivés derrière. Mais je pense qu’en tant qu’équipe satellite, ce que nous faisons est incroyable, et j’espère que la saison prochaine également, nous commencerons sous cette forme et arriverons dans une situation différente à la fin de l’année » conclut l’Espagnol.

Jorge Martin

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Parlons MotoGP : Jorge Martín peut-il faire mieux ? https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-jorge-martin-peut-il-faire-mieux/ Tue, 09 Jan 2024 19:30:45 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157520 Par Nicolas Pascual. Parlons MotoGP s’intéresse aujourd’hui à la saison de Jorge Martín, le vice-champion du monde 2023.

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Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour de Jorge Martín. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Marco Bezzecchi, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

On en parlera dans 10 ans

 

Ça ne sert à rien d’épiloguer ; Jorge Martin a réalisé une saison absolument fantastique, et d’ailleurs, j’ai déjà eu l’occasion d’en parler dans un autre article, que vous pouvez retrouver en cliquant ici. Pour les deux derniers pilotes, changeons de format, avec une analyse qui ne portera pas tant sur la campagne passée, mais plutôt, sur une question particulière. En l’occurrence, Jorge Martín peut-il faire encore plus fort ? C’est une interrogation qui me taraudait l’esprit, car le « Martinator », malgré sa performance XXL, n’a pas été promu. Mais alors, que faut-il faire pour prendre ce guidon officiel ? Analyse.

 

Parlons MotoGP : Jorge Martín

Des angles impressionnants. Photo : Michelin Motorsport

 

Posons les bases

 

Sa saison était monstrueuse, et la progression, tout aussi folle. Ce qui a été dit pour Marco Bezzecchi tient aussi pour lui ; l’année dernière, il pointait en 9e place du classement général soit 30,4 % des points disponibles remportés. En 2023, il a poussé le total à 58,8 %, c’est stratosphérique. Il est passé d’outsider un peu fou à favori pour le titre, qui a quand même été gratter sa finale à Valence.

Doté d’un talent digne des plus grands, capable de vaincre son vis-à-vis principal en bataille (comme au Sachsenring ou en Thaïlande), armé de sa vitesse foudroyante et d’un mental à toute épreuve, il est celui qui pimenta l’exercice passé, à n’en pas douter.

Dans n’importe quelle configuration normale, une telle démonstration de puissance lui aurait ouvert les portes de l’équipe d’usine, mais pas cette fois. En cause, la blessure d’Enea Bastianini, qui n’a pas eu la chance de défendre ses prétentions révélées aux yeux du monde lors de la campagne 2022. Il avait excellé, certes, mais il n’avait pas été aussi bon que Martin plus récemment.

Ducati aurait-il dû reléguer « Bestia » au profit de Jorge, qui avait déjà en travers sa non-accession chez les rouges ? Pas selon moi. Sportivement, ça n’aurait pas été déconnant, mais certainement pas fair play. Et puis, dans un contexte affreux, Bastianini a tout de même remporté une victoire dominicale, peut-être celle qui lui fait conserver sa place en définitive.

 

Parlons MotoGP : Jorge Martín

Quand il s’y met, quasiment impossible de faire quoi que ce soit. Photo : Michelin Motorsport

 

Martin a prouvé, de son côté, que la Desmosedici Prima Pramac Racing n’avait rien à envier à celle chevauchée par Pecco Bagnaia. Il ne souffre pas d’un matériel en-dessous. Mais pour le prestige, la légende, et l’assurance d’un avenir pérenne au plus haut niveau, il y a un monde d’écart entre un pilote d’usine et un satellite. Revenons à la question initialement posée.

 

Peut-il y arriver ?

 

C’est maintenant que l’on se rend compte de la difficulté pour accéder à la meilleure place actuelle. « Faire mieux » est illusoire, car mieux, c’est la couronne mondiale MotoGP. Déjà, il doit faire une nouvelle campagne pas si ridicule en comparaison de celle qu’il nous a proposé, le challenge est immense. Ensuite, dans le même temps, Enea Bastianini doit faire moins bien, logiquement. Mais il existe des failles dans l’équation, et je vais les présenter sous forme de points. Elles pourraient justifier une promotion même en brillant un peu moins.

Premièrement, l’adversaire n’est plus Pecco Bagnaia, mais Enea Bastianini. Chaque week-end, il doit, en quelque sorte, lui mettre la pression, faire comprendre à son employeur qu’il est au moins à son niveau. Notre appréciation était logiquement biaisée en 2023 puisqu’il se frottait à Pecco Bagnaia, sans doute l’un des meilleurs pilotes de l’ère moderne et tête de file chez Ducati. Mais son vrai adversaire, c’est « Bestia », pas un autre.

Deuxièmement, il pourrait parfaitement essayer de mettre une pression psychologique sur Enea, car ce dernier, très taquin lui aussi, n’hésiterait pas à répondre. Depuis ses années Moto2, il a déjà exprimé des avis assez controversé sur le niveau réel de Marc Marquez ou l’héritage de Valentino Rossi. En plus de nous donner du spectacle, cela pourrait profiter au « Martinator » car je le pense meilleur à l’heure où ces lignes sont écrites. Ducati n’apprécierait pas de voir son pilote d’usine répondre en conférence de presse, mais se faire battre de manière récurrente en piste.

Troisièmement, continuer à gagner. Gagner est plus important que finir dans les premiers. Quand on gagne, toutes les caméras du monde sont braquées sur soi. Ainsi, je ne lui dirais pas d’améliorer sa régularité dans la performance, ni même, d’essayer d’arrêter de chuter car c’est ce qui constitue l’essence de Jorge Martin. Faire des coups d’éclat, fréquents, puissants, plus que de viser une position précise au général.

 

En Thaïlande, il a encore excellé pour s’adjuger la première position face à deux monstres. Photo : Michelin Motorsport

 

Ainsi, hypothétiquement, Jorge Martin pourrait faire « moins bien » sur le papier et tout de même prétendre au guidon officiel si Bastianini n’est pas à la hauteur, indépendamment des résultats de Pecco Bagnaia. Faire mieux, c’est tortueux, mais faire plus fort, charismatique, et mémorable pour une formation d’usine, oui, c’est possible.

Concernant sa note ; j’avais attribué un 18/20 à Marco Bezzecchi, et je pense donc qu’au vu des prestation ubuesques de Martin, un bon 19/20 ne serait point volé.

Qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaires !

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, Gino Borsoi Pramac Ducati : « si nous sommes intelligents, nous pourrons utiliser la vitesse de Marc Marquez pour nous rendre encore plus compétitifs » https://www.paddock-gp.com/motogp-gino-borsoi-pramac-ducati-si-nous-sommes-intelligents-nous-pourrons-utiliser-la-vitesse-de-marc-marquez-pour-nous-rendre-encore-plus-competitifs/ Tue, 09 Jan 2024 12:00:02 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157221 Gino Borsoi prend aussi son parti de voir un Marc Marquez s'installant chez Gresini susceptible de bouleverser l'ordre établi chez Ducati.

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La saison 2023 du Championnat du Monde MotoGP a été dominée par Ducati, constructeur qui a remporté 17 victoires et obtenu un total de 43 podiums lors des 20 courses GP disputées. L’équipe a également enregistré 16 victoires en sprint et 17 pole positions. Dans le Championnat du Monde des Pilotes, six pilotes Desmosedici ont terminé dans le top 9, avec le pilote d’usine Ducati-Lenovo Francesco « Pecco » Bagnaia et l’as de Pramac Jorge Martin se battant pour le titre mondial…

Il n’est donc pas surprenant que Marc Marquez ait choisi Ducati pour un nouveau départ après des blessures et des résultats décevants ces dernières années. L’Espagnol, âgé de 30 ans, rejoindra l’équipe privée Gresini Racing et pilotera une GP23 de la saison précédente, plutôt qu’une machine d’usine dernier cri.

Lors des essais de Valence, Marc Marquez a immédiatement montré sa compétitivité en terminant quatrième. Gino Borsoi, le manager de l’équipe Pramac, a déclaré dans une interview avec Speedweek : « il serait absurde de dire que Marc Marquez ne sera pas compétitif. Il sera certainement compétitif. Il sera certainement parmi les meilleurs et il sera un problème pour nous tous« .

Gino Borsoi

Gino Borsoi : « il serait absurde de dire que Marc Marquez ne sera pas compétitif sur la Ducati »

Borsoi a également souligné que l’échange habituel de données entre les quatre équipes Ducati serait un avantage pour tous. Il a déclaré : « si nous sommes intelligents, nous pourrons utiliser la vitesse de Marc Marquez pour nous rendre encore plus compétitifs. » Le pilote d’usine Ducati Enea Bastianini a également noté que le nouveau venu qui aura comme équipier son frère Alex était plus rapide que ses coéquipiers dans certains virages, comme le virage 8 du circuit Ricardo Tormo de Valence.

Alors que le Championnat du Monde MotoGP 2024 approche, les observateurs, les fans et les acteurs du sport se demandent si l’octuple champion du monde va perturber l’armada Ducati et les leaders du championnat. Avec Marc Marquez dans la course, la compétition s’annonce passionnante et les autres équipes devront relever le défi de sa compétitivité.

Ducati

Gino Borsoi, team manager de Prima Pramac Racing

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MotoGP, Gino Borsoi se donne une mission pour 2024 : « ramener Franco Morbidelli au niveau qu’il mérite » https://www.paddock-gp.com/motogp-gino-borsoi-se-donne-une-mission-pour-2024-ramener-franco-morbidelli-au-niveau-quil-merite/ Mon, 08 Jan 2024 11:00:27 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156995 Gino Borsoi voudra être en 2024 celui qui aura redoré le blason de Franco Morbidelli dans son écurie Pramac Ducati.

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L’arrivée de Franco Morbidelli au sein d’un team Pramac qui est équipé de la dernière génération de la meilleure moto du plateau par Ducati a été interprétée comme un très heureux concours de circonstances. Il aura ainsi fallu que Johann Zarco renonce à son guidon et que Marco Bezzecchi ne saisisse pas la balle au bond pour que le désormais ex-officiel Yamaha jouisse d’un statut que beaucoup d’autres de ses collègues aimeraient avoir, et mériteraient même an affichant de bien meilleurs résultats. Mais c’est ainsi, Franco Morbidelli est le nouvel équipier du vice-champion du monde 223 Jorge Martin. Et ce sera du travail pour Gino Borsoi qui s’est donné une mission avec l’italo-brésilien.

Gino Borsoi, Team Manager Pramac Racing, a évoqué l’arrivée de Franco Morbidelli dans l’équipe de Paolo Campinoti. L’ancien pilote, dans une interview avec Speedweek a déclaré que l’équipe tenterait de ramener l’Italo-Brésilien dans la lutte pour les premières positions, rappelant qu’en 2020 il avait été vice-champion du monde MotoGP. Selon Borsoi, le caractère ouvert et joyeux de Morbidelli accélérera le processus d’apprentissage …

Test de Valence : Franco Morbidelli pour la première fois sur la Pramac-Ducati

Gino Borsoi : « au cours des deux dernières années, nous n’avons pas vu le vrai Morbidelli »

« Je suis convaincu que Franco s’intégrera bien dans notre équipe et s’adaptera certainement très bien à la meilleure moto de la piste » commence l’Italien. « Ce sera ensuite notre tâche de travailler et de le ramener au niveau qu’il mérite, à mon avis. Il ne faut pas oublier qu’en 2020 il s’est battu pour le titre mondial. Au cours des deux dernières années, nous n’avons pas vu le vrai Morbidelli. J’espère vraiment que nous le reverrons en 2024 ».

« J’espère que nous pourrons concourir pour le podium et aussi pour quelque chose de plus grand » ajoute-t-il. « C’est clair que le chemin est long, il y aura une période pendant laquelle il devra s’adapter et comprendre le fonctionnement de l’équipe, mais avec le talent qu’il a, je ne pense pas que cela prendra longtemps. L’un des objectifs les plus importants de l’équipe Prima Pramac est de ramener Morbidelli à sa place ».

Sur le premier test en demi-teinte, Gino Borsoi relativise : « ce n’était qu’un jour, ou un jour et demi, car nous nous sommes vus aussi lundi à Valence, nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour pouvoir exprimer un jugement. Il a l’air d’être un gars fantastique, il a une personnalité fantastique. Ce que j’ai vu jusqu’à présent : il semble très facile de parler avec lui. Il est très ouvert, à l’écoute de ce dont il a besoin. Je crois que grâce à ces qualités, nous travaillerons très bien ensemble dès le début ».

Et il conclut : « ces qualités accéléreront probablement aussi le chemin qu’il devra emprunter pour être compétitif. C’est un plaisir d’avoir quelqu’un comme ça dans les stands, un pilote avec un caractère joyeux et une forte envie de démontrer qu’il est toujours Franco Morbidelli ».

Gino Borsoi avec Fonsi Nieto, directeur de la performance des pilotes chez Prima Pramac Racing

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Parlons MotoGP : Ne vous trompez pas sur Johann Zarco https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-ne-vous-trompez-pas-sur-johann-zarco/ Sat, 06 Jan 2024 19:30:30 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157145 Par Nicolas Pascual. Parlons MotoGP s’intéresse aujourd’hui à Johann Zarco, qui cristallise toute l’attention du public Français.

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Ils n’ont pas chômé durant cette saison 2023. Pendant l’hiver, « Parlons MotoGP » va se pencher sur chacun des engagés de cet exercice, et dresser le bilan ; aujourd’hui, au tour de Johann Zarco, bon parmi les bons. A-t-il réussi ? A-t-il échoué ? Pouvait-on en attendre davantage ? L’heure est à l’analyse. Bien sûr, vous êtes invités à donner votre avis en commentaires, car celui-ci compte énormément. Hier, nous sommes revenus sur Aleix Espargaró, dans un article que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

 

Une victoire ne résout pas tout

 

Johann Zarco est sans doute le pilote avec le bilan le plus trompeur en catégorie reine. On pourrait croire qu’il réalise là une très grande saison, marquée par une victoire en Australie. Loin de moi l’idée de diminuer l’aura de son succès, mais je pense qu’il ne suffit pas à rattraper une année loin d’être mauvaise, mais correcte, tout au plus.

Je m’explique en différents points distincts.

 

L’éléphant au milieu de la pièce

 

Parlons MotoGP Johann Zarco

Photo : Michelin Motorsport

 

Déjà, force est de constater que Johann Zarco a subi la domination de son coéquipier. Jorge Martin, en très grande forme, a réussi à tenir la dragée haute à Pecco Bagnaia tandis que notre Français a davantage peiné dans le peloton. La Ducati Desmosedici 2023 est, de fait, l’une des meilleures MotoGP de l’histoire de la catégorie et Johann Zarco n’a pas réussi à s’y accommoder comme le « Martinator ». Il l’avait pourtant battu au classement général en 2022. Au final, il se prend tout de même 203 points dans la vue à matériel similaire, et avec le même nombre de résultats blancs le dimanche.

 

Un bilan trompeur

 

D’accord, il a accroché la cinquième place au classement général, et égale donc son meilleur résultat en catégorie reine (2021). Mais attention, car les points ne traduisent pas une progression importante par rapport à 2022, exercice qu’il avait pourtant conclu en 8e place. Avec 225 unités, il amassa 30,9 % des points disponibles contre 33,2 % la saison précédente. C’est à peine plus que Luca Marini, classé 8e. Par honnêteté intellectuelle, mentionnons que ce total est quelque peu revu à la baisse à cause de l’imbroglio au Japon, où le pilote Prima Pramac Racing fut injustement non-classé, même s’il est tombé.

Comment a-t-il pu rafler, proportionnellement, moins de points en 2023 qu’en 2022 alors qu’il compte cinq podiums et une victoire ?

 

Le samedi pose problème

 

Les Sprints. Voici ce qui a retenu Johann toute la saison durant, et plus globalement, le samedi. D’abord, aucune pole pour la première fois depuis 2019, sa saison coupée en deux. Plus généralement, aucune performance mémorable en qualifications l’ont empêché de corriger son éternel problème ; les débuts de course. Et ça, sur le format court, ça ne pardonne pas. Johann Zarco ne compte aucune victoire, aucun top 3, et seulement quatre top 5 en Sprints sur 19 manches. Pour un pilote de son rang, c’est juste trop peu. Ainsi, j’en profite pour pointer le fait qu’il n’a pas progressé sur son explosivité et sa projection vers l’avant même si ses départs ont été plus réussis.

 

Parlons MotoGP Johann Zarco

Il n’a pas été si proche de la victoire si l’on excepte Phillip Island. Photo : Michelin Motorsport

 

Une victoire si salvatrice que ça ?

 

Bien sûr, je ne vais pas ignorer sa victoire à Phillip Island, qui fit couler beaucoup d’encre. Cela reste un succès en MotoGP, le gratin du motocyclisme mondial. Mais comme je l’avais écrit le lendemain de son triomphe, je maintiens que Jorge Martin a perdu cette course plus que Zarco ne l’a gagnée, et que la physionomie de sa victoire ne laisse en rien présager une sorte de déclic qu’on nous a tant vendu. D’ailleurs, sa fin de saison me donne raison. Si vous voulez en savoir plus, cliquez ici pour retrouver le papier en question.

 

Moins régulier que jamais

 

Johann Zarco a toujours eu du mal à se maintenir constamment dans le top 5 depuis son arrivée en MotoGP. Mais en 2021 et 2022, il avait réussi à améliorer sa régularité dans la performance, notamment grâce à la polyvalence du package Ducati. Ici, il compte quelques résultats… décevants à côté de ses podiums. Je fais référence à ses trois finish hors du top 10 (13e en Autriche sur un circuit qui sied sa machine à merveille) plus qu’à ses chutes ; il n’a pas trop touché terre cette année, mais c’est un critère beaucoup moins déterminant à notre époque.

 

Pas que du négatif

 

Ceci dit, une campagne achevée en cinquième place ne peut être ratée, et sa victoire en Australie fait gonfler sa note. Dans les points positifs, je ne peux que féliciter sa résilience en piste, illustrée par des remontées d’outre-tombe (j’ai encore le Portugal et l’Argentine en tête), trop peu souvent récompensées d’ailleurs. Clairement, à 33 ans, il reste encore un top pilote et j’ai l’impression qu’il n’y croît pas ; sa signature chez LCR Honda est une sorte d’aveu de faiblesse, et assurément, pas un moment fort de 2023 car cela reste une relégation brutale. Pour davantage de lecture concernant ce transfert, cliquez ici.

 

Au sommet. Photo : Michelin Motorsport

 

Conclusion

 

Que penser de sa campagne ? C’est assez difficile à dire. D’un côté, et malgré sa victoire, il n’a pas été surprenant pour un sou. Il a fait du Johann Zarco dans le texte, parfois en moins bien. C’est ce qui me pousse à dire que ce n’était pas sa meilleure saison en MotoGP au vu du contexte. J’ai préféré 2018 ou 2021, quand il incarnait ce danger permanent, cet outsider peu orthodoxe détenteur d’une vitesse foudroyante. Mais d’un autre, il vieillit, et je dois aussi en tenir compte comme je l’ai fait pour Aleix Espargaro. Il signe aussi son nouveau record de podiums en une campagne, et n’a pas dégringolé au classement en deuxième partie d’année comme c’était souvent le cas.

J’avais attribué 15/20 à Aleix, et 15,5/20 à Luca Marini. Il fait une saison à peu près équivalente à celle du pilote VR46, mais la progression en moins. C’est pourquoi je lui donne un beau 14/20. Qu’en pensez-vous ? Dites-le moi en commentaires !

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP Jorge Martin martèle un message clair : « Mon objectif est d’aller sur une Ducati officielle, sinon je chercherai une place dans une autre équipe d’usine » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-martin-martele-un-message-clair-mon-objectif-est-daller-sur-une-ducati-officielle-sinon-je-chercherai-une-place-dans-une-autre-equipe-dusine/ Fri, 05 Jan 2024 11:30:56 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1157096 L’idée avait déjà été évoquée durant la saison MotoGP 2023 exceptionnelle de Jorge Martin, et seul un contrat en béton ficelé par Carlo Pernat a permis à Enea Bastianini de conserver sa Ducati rouge en 2024 : Jorge Martin est un prétendant à une des deux places d’usine du team officiel, à tel point que […]

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L’idée avait déjà été évoquée durant la saison MotoGP 2023 exceptionnelle de Jorge Martin, et seul un contrat en béton ficelé par Carlo Pernat a permis à Enea Bastianini de conserver sa Ducati rouge en 2024 : Jorge Martin est un prétendant à une des deux places d’usine du team officiel, à tel point que si son souhait n’est pas exaucé, son regard se portera vers un autre constructeur…

Avant même le début de la saison 2024, Jorge Martin ne perd pas de temps et répète un message clair aux instances dirigeantes de Borgo Panigale : une place dans le team d’usine en 2025, sinon rien !

Pour que celui-ci soit bien entendu et relayé, le Madrilène, en lutte pour le titre 2023 jusqu’à la dernière course, a accordé plusieurs interviews à la presse espagnole.

A EuropaPress, il a déclaré récemment : « Évidemment, ce n’est pas le résultat que j’aurais souhaité, si proche, mais je suis très fier de l’année que nous avons vécue et je me donne une bonne note car finir deuxième aujourd’hui en MotoGP n’est pas facile du tout. »

Le pilote Prima Pramac Racing a terminé deuxième du Championnat du Monde avec 428 points, 51 derrière Francesco Bagnaia (Ducati), avec le format Sprint remporté à neuf reprises comme allié : « Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi positif pour moi. Oui, tout le monde m’a mis comme favori dès le début et ils pensaient déjà que j’allais gagner souvent. Mais je ne savais pas comment cela pourrait se passer, même si j’ai été surpris dans le bon sens. »

Avec un tel accomplissement, celui que l’on surnomme Martinator estime donc qu’il mérite une place au sein du team officiel de Ducati et le déclare sans la moindre hésitation : « Mon objectif principal est d’aller chez Ducati, mais si ce n’est pas possible, je devrai chercher d’autres options, il y a beaucoup d’usines qui font de grands pas en avant, nous verrons quelle est la meilleure option. »

Chez nos confrères de Marca.com à qui il avait rendu visite dès la mi-décembre, le message était déjà identique : « Oui, mon objectif est d’aller sur une Ducati officielle, mais sinon je chercherai une place dans une autre équipe d’usine. »

En partant du principe que, quel que soit le résultat de la saison MotoGP 2024 on ne se sépare pas d’un double champion du monde comme Francesco Bagnaia, Ducati Corse devra donc à priori choisir parmi de nombreux prétendants à une place de pilote officiel en 2025, dont logiquement un certain Marc Márquez qui affrontera lui-aussi la saison à venir sur une Desmosedici privée, qui plus est d’un an plus vieille que son compatriote vice-champion du monde…

Jorge Martin

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MotoGP, Marc Marquez est humble : « les pilotes qui sont passés chez Honda ont copié mon style, peut-être que maintenant je dois copier celui des pilotes Ducati » https://www.paddock-gp.com/motogp-marc-marquez-est-humble-les-pilotes-qui-sont-passes-chez-honda-ont-copie-mon-style-peut-etre-que-maintenant-je-dois-copier-celui-des-pilotes-ducati/ Thu, 04 Jan 2024 18:00:07 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156930 Marc Marquez assure qu'il n'a pas la science infuse et qu'il devra apprendre de Bagnaia comme de Martin le maniement de la Ducati.

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Il est pour le moins difficile de refréner l’enthousiasme et les attentes nés de l’arrivée de Marc Marquez sur une Ducati d’un team satellite Gresini. Même s’il ne fait aucun doute qu’il aura en tête de s’inviter dans la course au titre dès ses débuts sur la Desmosedici, il faudra quand même s’ajuster à cette machine certes dominante, mais aussi différente de sa précédente Honda. L’octuple titré n’en disconvient pas, à tel point qu’avec une certaine humilité il assure qu’il devra apprendre de ses autres collègues de marque alors que, jusque-là, c’était lui qui donner la leçon à ses équipiers.

Marc Marquez est déjà dans les starting-blocks de cette saison 2024 en MotoGP qui ne commencera pourtant qu’en mars prochain au Qatar. Mais à maintenant 30 ans, il sait qu’il doit rattraper les trois années perdues chez Honda, à cause d’une mauvaise machine et des blessures subies. Reste que même si on lui donne déjà le bon dieu sans confession, il devra quand même prendre la mesure de sa Ducati GP23 au sein de l’équipe privée Gresini où il doit tout autant apprendre à travailler avec son nouvel environnement.

Une formation sur le tas que l’Espagnol, qui fera équipe avec son frère Alex qui a une saison d’expérience chez Gresini Ducati, reconnait comme un passage obligé. Une démarche qu’il déclinera avec ceux références : Pecco Bagnaia, ci-devant double champion du monde consécutif avec Ducati, et Jorge Martin, son redoutable dauphin 2023.

Marc Marquez

Marc Marquez : « je dois renverser la situation »

« J’ai hâte d’analyser les données de Pecco et de voir comment il a fait » annonce Marc Marquez sur Speedweek qui n’oublie pas son compatriote … « Parce que lui et Martin sont actuellement les gars les plus rapides sur la piste ».

L’Espagnol souligne : « dans le passé, les pilotes qui sont passés chez Honda ont copié mon style. Peut-être que maintenant je dois copier le leur. Maintenant, je dois renverser la situation et comprendre comment ils roulent car ils pilotent la Ducati depuis de nombreuses années et, bien sûr, ils seront super rapides ».

Interrogé sur les faiblesses de Pecco Bagnaia et Jorge Martin, Marc Marquez a déclaré : « il est très difficile d’identifier des faiblesses pour le moment. Parce qu’il semble actuellement que chaque pilote de Ducati peut parfois être rapide. Mais seuls Pecco et Martin ont réussi à faire cela de manière constante tout au long de la saison. Comprendre cela sera certainement très intéressant » termine-t-il.

Marc Márquez a déclaré à propos du champion du monde Pecco Bagnaia : "Il a maîtrisé la tâche la plus difficile qu'un pilote puisse accomplir."

Marc Marquez

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MotoGP, Jorge Martin pense toujours à Michelin : « ils doivent améliorer le contrôle qualité » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-martin-pense-toujours-a-michelin-ils-doivent-ameliorer-le-controle-qualite/ Tue, 02 Jan 2024 11:00:26 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156868 On ne saurait dire si Jorge Martin est rancunier, mais en abordant la question de Michelin en vue de la saison 2024, il a de la mémoire.

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L’année 2024 a commencé, mais pour Jorge Martin, on est toujours en 2023 sur un sujet : le pneu Michelin. Le vice-champion du monde est resté à ce Grand Prix du Qatar qui lui a coûté cher dans sa quête du titre, un passé qui est devenu un passif depuis qu’entre le manufacturier unique, le team Pramac et lui, on s’est lancé dans un dialogue de sourds où chacun semble se rejeter la responsabilité du mauvais scénario vécu à Losail. A tel point que les premiers mots du millésime du Martinator sont pour le bibendum.

Jorge Martin n’oublie pas Michelin au moment d’entamer une saison qui sera cruciale pour sa carrière. Car l’issue en devra être un titre et le prochain poste celui d’un pilote officiel au sein d’une marque. Qui sera Ducati ou une autre. La barre est élevée et l’exigence sera extrême. « En 2024, l’objectif ne sera de gagner » commente le pilote Pramac sans sourciller. On rappellera que pour réussir, il lui faudra mettre au pas non seulement le double Champion du Monde consécutif Pecco Bagnaia, l’officiel de Borgo Panigale, mais aussi tous les autres collègues de marque, dont le nouveau venu et véritable épouvantail, Marc Marquez.

Une situation qui lui inspire aussi ceci : « avec moi dans une équipe satellite et avec Marc Marquez, l’équipe officielle Ducati voit des menaces pour 2024 ». Jorge Martin, décidément, a son franc-parler. Et il n’est pas pour se faire que des amis. Et encore moins à Clermont-Ferrand avec ça …

MotoGP | Martin : « En 2025, Ducati officielle ou… Marquez ? Je peux le battre."

Jorge Martin : « si vous avez un pneu qui ne fonctionne pas, le projet ne fonctionne pas »

Jorge Martin commente ainsi dans des propos relayés par GPOne : « cette année, la grille de départ s’est plainte du fait que les pneus étaient défectueux » débute-t-il avant d’ajouter : « nous devrons donc améliorer cet aspect, car il y en a des millions dans les projets de chaque marque ».

Et il insiste : « peu importe combien vous dépensez, si vous avez un pneu qui ne fonctionne pas, le projet ne fonctionne pas. Ils doivent améliorer le contrôle qualité ». La mention est faite. Nul doute que l’on s’en souviendra d’une façon ou d’une autre du côté de Piero Taramasso.

Jorge Martin, le roi du sprint MotoGP

 

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MotoGP Interview Piero Taramasso (Michelin) : Bilan saison 2023, « le pneu » de Jorge Martin, l’avenir, etc. (2/2) https://www.paddock-gp.com/motogp-interview-piero-taramasso-michelin-bilan-saison-2023-le-pneu-de-jorge-martin-lavenir-etc-2-2/ Sun, 31 Dec 2023 11:30:22 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156541 Lors de la journée du test MotoGP à Valence, Piero Taramasso, le manager de la compétition deux-roues de Michelin, a pris le temps de répondre longuement à nos questions. Cela nous a permis d’aborder tous les sujets concernant un des éléments clé de la compétition en catégorie reine, des performances réalisées aux travaux en cours […]

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Lors de la journée du test MotoGP à Valence, Piero Taramasso, le manager de la compétition deux-roues de Michelin, a pris le temps de répondre longuement à nos questions.

Cela nous a permis d’aborder tous les sujets concernant un des éléments clé de la compétition en catégorie reine, des performances réalisées aux travaux en cours pour le futur proche, en passant par le fonctionnement du système de contrôle de pression et, bien sûr, l’affaire du pneu de Jorge Martin au Qatar…

Un grand merci pour toutes ces explications !

Accédez à la première partie ici


On est maintenant obligé d’aborder un sujet un peu délicat, suite aux déclarations d’un pilote qui n’était pas content de son pneu arrière, puis qui s’est un peu excusé en disant qu’il s’était un petit peu emporté à chaud et qu’il avait utilisé des mots trop forts, et cetera : le fameux pneu qui a un peu enlevé de suspense au championnat. Où en est-on ? L’avez-vous analysé ?
Piero Taramasso : « Oui, bien sûr, c’est sous analyse.
 Oui, Jorge a été très dur contre Michelin. Après il s’est excusé, mais disons, le mal était fait. Mais je comprends la situation: quand un pilote se bat pour le championnat du monde, avec toute l’adrénaline qu’il a, ses premières déclarations sont assez fortes. Chez nous, bien sûr, on a pris le sujet très sérieusement. Déjà, la première chose qu’on fait dans ce cas-là, on est capable de remonter à tout l’historique du pneu, s’il a voyagé, dans quelles conditions il a voyagé, si la température a été respectée, jusqu’à remonter jusqu’à la machine de fabrication, quel jour il a été fabriqué, par quel opérateur, avec quel matériau, etc. Donc on a un processus compliqué, mais il est bien rodé et on a fait toutes les vérifications et on a vu qu’il n’y avait pas d’avarie, pas de problème de qualité sur les pneumatiques. Donc ça c’est la première chose et c’est important pour nous. Après, on est passé à analyser les datas que nous a données Ducati. On a regardé les glissements, on a regardé comme il s’est comporté. Aujourd’hui , ce n’est pas encore fini parce qu’il y a énormément de datas, mais en première analyse , partagée avec Ducati, on ne voit rien de vraiment anormal. On voit effectivement que quand il rentre dans le virage, il a moins de retenu au frein, il perd un peu de temps-là. Par contre, il gagne en accélération, en motricité, il est même mieux que par rapport à samedi dans la sprint. Donc c’est intéressant parce qu’il y a des datas contradictoires. Lui, il nous dit qu’il y avait beaucoup de glisse et de patinage, qu’il ne pouvait pas piloter, que ça glissait partout, mais on ne voit rien de tout ça dans les datas. Par exemple, quand on a mesuré la piste avec nos machines, on a mesuré la piste, le niveau des micro-rugosités était très bas, et le niveau de macro-rugosité était très haut. Ça, théoriquement, ça veut dire pas de grip et beaucoup d’usure. Et en fait, du grip il y en avait, donc ça aussi c’est contradictoire. Donc on est en train de continuer la recherche pour y voir plus clair, mais aujourd’hui il n’y a pas de nouveauté.” 

Parce que, matériellement, on ne peut pas analyser chimiquement ou physiquement un pneu, et dire “ce pneu, il est 2/10 moins vite que celui-là” ? Ce n’est pas possible ? 
« Non, non, on ne peut pas le quantifier comme ça. Ce qu’on peut faire et ce qu’on est en train de faire, ce pneu là a été pointé du doigt, donc on va le reprendre, on va le couper, on va le décortiquer pour voir si tous les composants étaient à leur place, juste pour précaution. Parce que parfois on peut apprendre des choses, on peut toujours s’améliorer. Mais sinon, non, quantifier s’il était 2/10 plus vite ou moins vite, ça c’est impossible parce qu’il y a trop de paramètres qui rentrent en jeu.
Ce n’est pas la première fois qu’on entend un pilote dire ça, pendant la saison on l’entend plusieurs fois, donc chaque fois on fait l’analyse et dans 99% des cas, on voit que c’est vraiment dû à l’utilisation du pneumatique. En fait, un pneumatique, c’est comme un élastique : en fonction de comment tu le sollicites, il répond différemment. Donc entre deux pilotes, tu as déjà des réponses différentes. Après, ce qui a une influence énorme, c’est la pression et la température. Là, on parle de pneus MotoGP, ce sont des produits très très pointus, ce ne sont pas des pneus de route avec lesquels tu peux mettre 1.5 bars ou 2.5 bars, et tu peux rouler partout sans voir de différence. Ici, en MotoGP, tout est poussé à la limite extrême. Le pneumatique aussi, et parfois tu as une pression de 0.05 en plus ou en moins, et ça peut te changer de 10° la température, et la performance, elle peut être le jour à la nuit. Ca c’est un autre point hyper important, car les pilotes sont tellement serrés, souvent on voit 15 ou 20 pilotes dans la même seconde, ca veut dire que pour 2 ou 3/10 tu peux être dans le top 5 ou dans les 5 derniers. Tout est exacerbé, et la difficulté qu’on a aujourd’hui est de maîtriser tout ça. » 

J’ai interrogé Guy Coulon (voir ici), qui a quand même une petite expérience dans le paddock, et lui ne croit pas du tout à un mauvais pneu. Il dit que les pneus Michelin “sont très difficiles à employer et à contrôler, que la logique du choix n’est pas simple”, mais que “la constance de production et la façon de pouvoir répéter le même niveau de pneu dans un type de pneu, ça par contre c’est impressionnant”… 
« Oui, oui, on a travaillé beaucoup sur toutes less constance, parce qu’on veut une performance, pas seulement sur un tour, mais pour toute la la distance de la course, et aussi dans une série. Guy a beaucoup, beaucoup d’expérience, il a vu beaucoup, beaucoup de choses et il sait ce qu’il dit. C’est vrai que ça, c’est aussi notre théorie, parce qu’on a analysé les datas de la mise en grille, et le pneu était bien en température et en pression. Après, il y a eu ce départ qui n’était pas parfait et c’est aussi vrai que, derrière lui, Augusto Fernandez a fait la même chose, donc la piste était peut-être sale, ou c’est peut-être lui qui a lâché l’embrayage un peu plus brusquement. Et puis ila perdu des positions, et après, quand il faut récupérer, il faut taper dans les pneus. Et une chose est sûre, c’est qu’à la fin de la course on a mesuré les pneus, et l’usure du pneu de Jorge était beaucoup, beaucoup plus élevée que par rapport à tous les autres pilotes. Ça s’explique parce qu’il a mis beaucoup plus d’énergie dans le pneumatique. » 

Il y a un nouveau manufacturier en Moto2 et Moto3 qui a fait ses débuts officiels hier. Évidemment, on lui a posé la question, “est-ce que vous êtes là pour monter en Moto GP un jour ?”, et il a été un peu évasif. Vous, vous allez rester après le contrat actuel ? 
« Pour le moment on a un contrat jusqu’à 2026, et donc on a encore quelques années devant nous. Pour le moment, on est content, donc bien sûr qu’on va honorer notre contrat, et si ça se passe bien dans les saisons qui viennent, je pense qu’on peut continuer et rester. On a des bonnes relations avec les teams, avec la Dorna, avec tout le monde.
Après oui, je suis sûr que le MotoGP intéresse tout le monde parce que c’est quand même une belle vitrine. Il y a toujours de plus en plus de spectateurs et le spectacle est beau. Après, moi j’ai beaucoup de respect pour Dunlop, car ils sont restés dans le paddock pendant plus de 70 ans je crois, depuis le début du championnat. Ils n’ont jamais arrêté, pas même une saison : je pense que ça, il faut le dire, et chapeau à eux !
Et Pirelli, oui, ils savent faire et ils sont capables de faire des bons pneus, mais bon, là on est sur deux championnats différents, Moto2 et Moto 3 c’est bien différent du MotoGP, donc je pense qu’on va bien s’entendre, et après on verra pour la suite (rires). » 

Parce que l’investissement de Michelin, c’est quand même un gros investissement le MotoGP… 
« Oui, c’est un gros investissement, et en plus de ça on a la MotoE à côté. C’est une autre plateforme qui nous intéresse pour développer les matériaux durables. Donc pour nous c’est un package qui nous intéresse car on parle toujours de plus et plus de l’environnement, et l’objectif de Michelin est d’arriver en 2050 avec tous les pneus du groupe 100% en matériaux durables, que ce soit les pneus du commerce ou les pneus de compétition. Donc on a besoin aussi d’être ici pour pouvoir développer plus rapidement, parce que en compétition, c’est là où tu arrives à innover, à développer plus rapidement, pour faire profiter le groupe du savoir-faire et des innovations qu’on trouve sur les circuits. » 

Il y a des transferts technologiques du MotoGP à la série ? 
« Oui, en fait là l’idée aujourd’hui, c’est de travailler beaucoup sur la MotoE. Aujourd’hui, on est à 52% de matériaux durables, donc on est déjà bien avancé. Et après, on en fait profiter le MotoGP et les motos du commerce. » 

Le développement de l’aérodynamique, avec de plus en plus d’ailerons qui apportent de l’appui, va-t-il finir par engendrer un problème pour les pneumatiques ? 
« Ouais, ça ne nous aide pas.Ca ne nous aide pas parce que sur les pneus, ça joue un rôle très important, ça met beaucoup plus de stress, plus de charge. On peut évaluer à 30% de plus de charge avec l’aérodynamique, par rapport à il y a deux saisons. Et après, ils ont rajouté les Ride Height Devices, qui tiennent la moto plus basse, collée au sol, donc le pneumatique est tout le temps sous contrainte. Avant, quand tu accélérais l’avant se délestait quand tu freinais l’arrière se levait, donc nous on disait qu’il respire un peu. Mais aujourd’hui il ne respire plus. En ligne droite, dans les virages, il est tout le temps sous contrainte, et avec ça on a estimé la charge à pas loin de 10% encore. Donc on est déjà à 40% de charge en plus par rapport à il y a deux saisons, sans compter les freins, parce que les freins aussi sont de plus en plus gros. Ils dégagent de plus en plus de la chaleur, et cette chaleur va dans la roue, dans le pneumatique, et ça n’aide pas non plus. Et pour nous aider encore (rires), ils font des écopes aérodynamiques qu’ils mettent sur les disques des freins pour gagner 2 ou 3 km/h en vitesse de pointe, et donc ça aussi ça ne fait pas refroidir les freins, et génèrent au contraire encore plus de chaleur. Donc on est vraiment attaqué de tous les côtés (rires) ! « 

Mais vous vous défendez bien, puisqu’il n’y a pas de problème majeurs concernant les pneus… 
« Oui, on fait au mieux, mais on essaie toujours de faire encore mieux ! « 

Michelin

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MotoGP, grand exploit Pramac Racing : Gino Borsoi révèle son secret https://www.paddock-gp.com/motogp-grand-exploit-pramac-racing-gino-borsoi-revele-son-secret/ Sun, 31 Dec 2023 07:00:57 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156243 Gino Borsoi a rapidement pris ses marques en tant que team manager chez Pramac, au point d'y jouer le titre en MotoGP d'entrée.

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Comment une équipe satellite est-elle devenue si compétitive au point de concourir pour le Championnat du Monde jusqu’au GP final ? Le directeur sportif Gino Borsoi raconte l’histoire.

Par Luigi Ciamburro de Corsedimoto

Après sa longue expérience dans les catégories Moto2 et Moto3 au sein de l’équipe Aspar de Jorge Martinez, Gino Borsoi a réalisé sa première saison en MotoGP en tant que team manager. Jamais débuts n’auraient pu être plus positifs pour l’ancien pilote, contribuant à la victoire de Jorge Martin au titre mondial par équipe et à la deuxième place au classement des pilotes. Une simple coïncidence ?

Ducati a certainement toujours eu un œil sur l’équipe satellite dirigée par Paolo Campinoti. Matériel officiel et avec un timing similaire à celui de l’équipe d’usine, Jorge Martin bénéficiant d’un traitement financier égal à celui d’Enea Bastianini. En fin de saison, il a manqué un peu de chance et d’expérience pour prendre le dessus sur le champion du monde Francesco Bagnaia, même si certains continuent de pointer du doigt le pneu arrière du GP de Losail. Le fait est que Gino Borsoi a réussi à combler au mieux le vide laissé par Francesco Guidotti lors de son passage chez KTM, réussissant à servir de ciment entre les pilotes, le staff technique et la haute direction de Borgo Panigale.

Enfin et surtout, il a réussi à créer une excellente ambiance à l’intérieur du box, en concentrant davantage l’attention sur le facteur humain que sur le facteur technique. « Je n’ai pas trop à me soucier de trouver les bons réglages pour les motos. C’est quelque chose que Ducati et les chefs d’équipe décident à l’avance chez eux », explique Borsoi dans le podcast officiel du MotoGP. Les pilotes Ducati ont souligné à plusieurs reprises au cours de la saison 2023 qu’ils appréciaient l’avantage de la grande quantité de données.

Gino Borsoi

Gino Borsoi : « tant qu’il n’y a pas un climat agréable dans les stands, il n’est pas nécessaire de penser à de bons résultats sur la piste »

C’est particulièrement vrai pour l’équipe Pramac, « parce que nous utilisons exactement les mêmes spécifications que la moto de l’équipe d’usine… Cela signifie que nous pouvons réagir beaucoup plus rapidement que, par exemple, Yamaha ou Honda. Nous disposons d’une grande quantité de données. Et souvent, le vendredi soir, nous ne sommes pas loin de ce dont nous avons réellement besoin pour la course de dimanche ».

Pramac Racing a remporté cinq victoires en courses traditionnelles et neuf en sprints, ainsi qu’une longue série de podiums. Il a maintenu la course au titre MotoGP jusqu’à la dernière manche à Valence, pendant une brève période Jorge Martin a mené le championnat. Gino Borsoi et ses hommes ont effectué un travail impeccable, le week-end il régnait une ambiance presque magique à l’intérieur du box. « Lors d’un week-end de course, les membres de l’équipe savent exactement ce qu’ils doivent faire. Mais il ne s’agit pas seulement de travailler sur les motos. Il s’agit de toute l’atmosphère et de la façon dont l’équipe travaille ensemble. C’est la chose la plus importante, également en termes de résultats ». Le principe directeur que Borsoi garde toujours à l’esprit dans son travail de chef d’équipe est le suivant : « tant qu’il n’y a pas un climat agréable dans les stands, il n’est pas nécessaire de penser à de bons résultats sur la piste ».

MotoGP, Jorge Martin

Gino Borsoi

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MotoGP, Morbidelli se ressource au Brésil : « La magie dont j’avais besoin » https://www.paddock-gp.com/motogp-morbidelli-se-ressource-au-bresil-la-magie-dont-javais-besoin/ Sat, 30 Dec 2023 17:00:35 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156294 Franco Morbidelli se ressource au Brésil, dont il est originaire du côté de sa mère, ce qui lui donne l'occasion de parler de joie et de paix.

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Morbidelli se ressource au Brésil, pays natal de sa mère Cristina : une saison 2024 de rédemption l’attend.

Par Matteo Bellan de Corsedimoto

Franco Morbidelli fait partie de ces pilotes qui changeront d’équipe et de moto en 2024 avec l’espoir de se relancer complètement. Il revient d’années très difficiles avec Yamaha et il a la belle opportunité de courir avec l’usine Ducati Pramac Racing, la meilleure équipe MotoGP du dernier championnat. Il ne peut pas la gaspiller, il peut démontrer qu’il est toujours à la hauteur d’une catégorie dans laquelle il a été vice-champion en 2020 au guidon d’une M1 de l’année précédente.

Franky est conscient de la chance qu’il a entre ses mains et est appelé à être compétitif avec la Desmosedici GP24. Il a un contrat d’un an et doit se mettre en mesure d’avoir une bonne position également en 2025. La priorité est de décrocher un renouvellement avec Pramac Racing, une équipe extraordinaire qui a très bien travaillé ces dernières années. Le champion Moto2 2017 devra essayer de ne pas subir la comparaison avec son coéquipier Jorge Martin, vice-champion 2022 et certainement l’un des meilleurs pilotes les plus attendus du prochain championnat MotoGP.

MotoGP, Franco Morbidelli au Brésil pour retrouver la magie

Morbidelli : « la famille, les bons moments et le Brésil étaient la magie dont j’avais besoin »

En attendant de reprendre l’entraînement et de se concentrer sur la nouvelle saison, Morbidelli s’est envolé pour le Brésil pour passer Noël avec la partie brésilienne de sa famille. Comme on le sait, sa mère Cristina De Franco est brésilienne et il est très fier de ses origines sud-américaines. Sur son profil Instagram officiel, il a publié des photos de lui à Recife, la ville d’origine de sa mère Cristina. Il a également écrit le message suivant : « la famille, les bons moments et le Brésil étaient la magie dont j’avais besoin. J’espère que votre Noël a été plein de joie, de joie et de paix comme le mien ».

Après des années bien en deçà des attentes chez Yamaha, le pilote de la VR46 Riders Academy recherche désormais la bonne sérénité pour se catapulter vers une relance en 2024. L’aspect mental est fondamental et avec une moto compétitive comme la Ducati, elle a le potentiel pour obtenir d’excellentes satisfactions.

MotoGP, Franco Morbidelli au Brésil pour retrouver la magie

Franco Morbidelli

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MotoGP Interview Juan Martínez : « Ducati a plus à perdre qu’à gagner avec Marc Márquez » https://www.paddock-gp.com/motogp-interview-juan-martinez-ducati-a-plus-a-perdre-qua-gagner-avec-marc-marquez/ Fri, 29 Dec 2023 11:30:38 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156313 Juan Martínez a parlé des théories du complot dans le combat pour le titre entre Jorge Martín et Pecco Bagnaia, et du transfert de Marc Márquez chez Ducati. Par Manuel Pecino / Motosan.es Dans la première partie de notre entretien, Juan Martínez a parlé de ce qui l’a le plus surpris dans la saison 2023 du MotoGP. À […]

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Juan Martínez a parlé des théories du complot dans le combat pour le titre entre Jorge Martín et Pecco Bagnaia, et du transfert de Marc Márquez chez Ducati.

Par Manuel Pecino / Motosan.es

Dans la première partie de notre entretien, Juan Martínez a parlé de ce qui l’a le plus surpris dans la saison 2023 du MotoGP. À cette occasion, il a évoqué l’une des controverses de la saison : le possible boycott de Jorge Martín dans la lutte pour le titre. Il a également parlé des concessions en MotoGP et du transfert de Marc Márquez chez Ducati.

Est-il possible d’être champion avec une équipe satellite si l’on joue le titre avec un pilote d’usine ?
« C’est compliqué. J’ai commencé le championnat du monde en 1994 et quand vous y êtes, vous voyez des choses « étranges », des choses que vous ne comprenez pas. Mais je refuse de tomber dans les conspirations. Mais c’est normal, quand tu te bats pour quelque chose, tu penses que derrière chaque arbre il y a un Indien qui veut te tirer dessus avec une flèche. Je n’en mets pas ma main au feu, mais je ne crois pas à la théorie du complot. Car si vous acceptez que lorsque vous perdez, c’est parce qu’ils conspirent contre vous, vous devez accepter que lorsque vous gagnez, c’est parce qu’ils vous favorisent. »

Dans le cas de Martin au Qatar, se pourrait-il qu’après le problème du départ, son comportement ait affecté le pneu ?
« Au bout du compte, on entre dans un cercle vicieux. Parce que vous n’avez pas le feeling, comme vous n’avez pas le feeling, au bout du compte, vous risquez de ne pas favoriser la performance du pneu. C’est ce que Bagnaia a dit à Montmeló, il a dit « Je n’avais pas de feeling avec ce pneu ». Et qu’est-ce qui lui est arrivé ? Il a chuté. Donc, si vous rouler sans sensation, vous finissez par ne pas freiner où il faut, par ne pas accélérer où il faut… et vous finissez par ajouter des choses négatives à la performance du pneu. »

« Si vous regardez les choses d’un point de vue sportif, je pense que la gestion et l’approche de Bagnaia pour la journée de dimanche ont été bien meilleures que celles de Martin. En fait, il y a une réunion dans le paddock, et nous avons examiné le langage corporel de Martin et de Bagnaia dans les interviews. Dans l’interview du dimanche, on voit un Bagnaia attaqué, attentif, tendu d’une certaine manière. Il comprend que cette interview fait partie de la course. Et vous avez un Martin qui dit totalement « je vais vous donner un aperçu de mon mental » ; rien ne peut aller mal. Et je pense que Bagnaia, ce qu’il a très bien fait cette année, dans cette dernière phase où Martin a été très rapide, a géré les coups de Martin. Il a réagi à tous les coups, il n’a cessé de répondre à chacun d’entre eux ».

Comment jugez-vous les concessions ?
« Sans entrer dans les détails, je pense que la seule chose que nous ne pouvions pas permettre, c’était de continuer avec les mêmes règles. Je pense qu’il est bon d’apporter des changements au règlement. Et il est bon que, lorsque certaines usines souffrent, elles puissent bénéficier d’une série d’avantages pour essayer de combler leur écart. Parce que nous sommes dans un calendrier avec vingt-deux courses et vingt-deux sprints, et si vous commencez mal, que faites-vous ? Vous restez comme ça toute l’année ? Cela n’a aucun sens. Si ce qu’ils ont fait est juste, il faut laisser du temps au temps. Mais je pense que c’est juste. »

Si vous aviez été le patron de Ducati, auriez-vous signé avec Marc Marquez, et mis le feu aux poudres ?
« Cette question demande un peu de réflexion. Je pense qu’ils ont plus à perdre qu’à gagner avec Marc. En effet, ils ont réussi, pas seulement en MotoGP, à devenir la marque de référence du moment. Ils sont donc moins dépendants des résultats d’une seule personne. Si Marc gagne, il est évident que cela aura du mérite et que ce sera positif pour le championnat, parce qu’en fin de compte, pour le fan, le spectateur, la personne est plus importante que la marque. Mais si Marc gagne le championnat, cela enlèvera de l’importance à la marque elle-même. Donc, je ne l’aurais pas fait maintenant si j’avais été Ducati ». L’une des choses qui arrive, dans votre carrière sportive et professionnelle, est que vous montez et vous pensez que plus vous êtes haut, plus votre situation est solide. Puis, lorsque vous êtes au sommet, tout ce qui peut vous arriver, c’est de redescendre. Et c’est ce qui se passe dans le cas de Marc. Il est juste tellement bon qu’il n’a sa place nulle part, parce que presque tout vous pose problème. Regardez, après avoir tout gagné, les déclarations de Ciabatti sont de calmer le jeu avec Bagnaia et compagnie. »

Lire l’article original sur Motosan.es
Manuel Pecino

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MotoGP, Johann Zarco : « ma victoire signifie que je suis l’un des bons dans cette catégorie » https://www.paddock-gp.com/motogp-johann-zarco-ma-victoire-signifie-que-je-suis-lun-des-bons-dans-cette-categorie/ Wed, 27 Dec 2023 07:00:09 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1156223 Johann Zarco est revenu sur sa victoire en Australie, sa première et sa seule à ce jour en MotoGP qui lui l'a soulagé d'un grand poids.

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Johann Zarco a accompli une de ses meilleures saisons en MotoGP lors de cette campagne 2023, si ce n’est, même, la plus marquante, ne serait-ce que par le fait qu’il a enfin concrétisé lors d’un Grand Prix. C’était en Australie, sur le sélectif tracé de Phillip Island, grâce à une fin de course époustouflante où le Français a réglé le sort des meilleurs du plateau dont les deux prétendants au titre. L’art et la manière étaient à l’unisson pour cette réalisation attendu depuis 2017, année de son arrivée dans la catégorie majeure des Grands Prix. Il l’avoue, cette victoire lui manquait, et d’abord parce qu’à force d’en entendre parler par les fans et les observateurs, le sujet commençait à tourner à une question de légitimité.

Comme un doute qu’il fallait impérativement lever cette année, car les suivantes ne se feront plus avec une machine identifiée comme la meilleure du plateau. Johann Zarco a ainsi mis fin à sa période Ducati pour en ouvrir une autre avec Honda où tout est à reconstruire. Un chantier si impressionnant qu’il a fait fuir Marc Marquez vers une Ducati privée. Mais un challenge tout de même intéressant, puisque Luca Marini a aussi décidé de l’emprunter. Et lui, il ne compte aucune victoire en MotoGP …

S’exprimant à France Bleu Vaucluse dans des propos relayés par motorscylesports, le Français a commenté sur l’importance de cette victoire australienne : « cela signifie que je suis l’un des bons dans cette catégorie » assure-t-il. « Ce n’est pas que je doutais de moi-même, je savais que j’étais l’un des bons, mais cela ne s’est pas concrétisé ».

Johann Zarco

Johann Zarco : « quand vous performez bien pendant longtemps et que la victoire ne vient pas, vous devez gérer la façon dont les gens vous regardent »

Il analyse : « quand vous êtes vraiment dévoué au sport, vous vous dites que ce n’est pas grave si vous ne gagnez pas, cela ne diminue pas votre performance. Mais en réalité, quand vous performez bien pendant longtemps et que la victoire ne vient pas, comme cela m’est arrivé, les gens ne pensent qu’à la victoire, et vous devez gérer la façon dont les gens vous regardent ».

Johann Zarco avait été sous pression pour cette première victoire, admettant avoir été interrogé plusieurs fois par des fans sur le moment où il la décrocherait enfin. Malgré le temps écoulé, le numéro 5 a reconnu qu’il n’avait pas encore pleinement absorbé la victoire en Australie : « on veut toujours plus, mais je profite déjà de ce que j’ai accompli. J’ai pu l’assimiler, mais pas complètement. Le moment nostalgique où l’on regarde en arrière, cela vient lorsque l’on est chez soi et que l’on se laisse aller. C’est un long processus ».

Johann Zarco

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MotoGP, Paolo Campinoti Pramac : « il existe de nombreux pilotes VR46 dans le monde Ducati et disons que la famille Marquez n’est pas bien considérée » https://www.paddock-gp.com/motogp-paolo-campinoti-pramac-il-existe-de-nombreux-pilotes-vr46-dans-le-monde-ducati-et-disons-que-la-famille-marquez-nest-pas-bien-consideree/ Thu, 21 Dec 2023 07:00:54 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155410 Paolo Campinoti a glissé une remarque sur les effectifs Ducati en 2024 qui ne laisse pas indifférent sur les derniers recrutements.

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Sous ses airs affable et débonnaire, Paolo Campinoti n’en demeure pas moins celui qui est aux commandes du team Pramac, véritable partenaire de Ducati au vu de la façon dont il est servi et considéré par l’usine de Borgo Panigale. Un statut qui est aussi la juste rétribution d’une fidélité de la première heure, du temps des vaches maigres comme enragées. Depuis, le troupeau Ducati s’est agrandi comme engraissé, mais la posture de celui qui a connu le monde d’avant permet une certaine liberté de pensée et de parole. Il est rare que Paolo Campinoti en use pour se montrer critique, et pourtant ça lui arrive, la preuve …

Un Paolo Campinoti qui sort de son schéma de la franche camaraderie et de l’enthousiasme juvénile, c’est assez rare, mais il aura fallu qu’on lui parle de l’arrivée de Marc Marquez au sein du clan Ducati pour qu’on découvre qu’il peut être aussi tranchant. On se souviendra que ses troupes avaient été en contact avec l’octuple Champion du Monde avant que l’usine Ducati, dont il est la véritable antichambre, lui interdise de le prendre que pour un an. Ce n’était que pour deux ou rien, et donc rien ne s’est fait, tandis que chez Gresini, non soumis aux mêmes impératifs, on a pu le récupérer pour une seule saison convenue.

L’homme de Pramac revient sur ce scénario : « la signature de Marc Marquez est sans aucun doute positive pour l’image de l’entreprise Ducati » dit-il à la chaîne Paddock TV relayée ici par motograndprix. « Le plus grand champion de MotoGP a désormais quitté Honda où il a grandi et est né, pour rejoindre Ducati presque gratuitement… C’est la démonstration de la maîtrise technologique et de la perception que la moto est clairement supérieure aux autres ».

Paolo Campinoti

Paolo Campinoti : « Marc Marquez est convaincu qu’il sera encore plus fort même s’il roule sur une moto de l’année précédente »

Il ajoute : « on ne prend pas une telle décision sans être sûr que la moto est nettement meilleure. Marc Marquez est convaincu qu’il sera encore plus fort même s’il roule sur une moto de l’année précédente et qu’il peut bien faire durant la saison. Je ne sais pas quel sera le potentiel de la Ducati 2024, mais si la différence est comme celle de cette année entre la GP22 et la GP23, Marc Marquez sera certainement un concurrent ».

Puis Paolo Campinoti conclut avec cette phrase qui ne laissera pas indifférent : « je n’aurais pas signé Marc Marquez pour un an seulement. Pour le meilleur ou pour le pire, il existe de nombreux pilotes VR46 dans le monde Ducati et disons que la famille Marquez n’est pas bien considérée ». On rappellera qu’à défaut d’avoir Marc Marquez, le team Pramac aura un académicien de la VR46 dans ses rangs en la personne de Franco Morbidelli, qui succède à Johann Zarco, parti tenter l’aventure de la reconstruction Honda.

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MotoGP, Gigi Dall’Igna Ducati : « nous laisserons les pilotes libres de faire de leur mieux, en partageant les données télémétriques » et il veut l’apaisement avec Michelin https://www.paddock-gp.com/motogp-gigi-dalligna-ducati-nous-laisserons-les-pilotes-libres-de-faire-de-leur-mieux-en-partageant-les-donnees-telemetriques-et-il-veut-lapaisement-avec-michelin/ Thu, 21 Dec 2023 06:00:41 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155402 Gigi Dall'Igna, avant d'aller profiter des Fêtes, envoie un dernier message sur les nouvelles concession, Marc Marquez et à Michelin-Pramac.

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S’il est un ingénieur dans le paddock MotoGP qui peut être actuellement habité par le noble sentiment du devoir accompli, c’est bien Gigi Dall’Igna de chez Ducati. Ses troupes avaient déjà épaté le sport moto version piste l’an passé, mais cette saison, elles ont carrément impressionné en ne donnant aucun espoir à la moindre concurrence. La domination est telle que les nouveaux points de concession au règlement vont l’obliger à réduire drastiquement la voilure en termes d’essais, tandis que l’on s’attend à l’an prochain à une furieuse coupe Ducati avec les meilleurs pilotes dedans, dont un trublion nommé Marc Marquez. Avant de profiter des Fêtes, Gigi Dall’Igna glisse ces derniers mots qui sont aussi un message d’apaisement pour Michelin, malmené par les partenaires Pramac et son vice-champion du monde …

Gigi Dall’Igna est un homme heureux et il peut l’être en regardant la collection de trophées et autres coupes récoltée durant ce millésime non seulement en MotoGP, mais aussi encore en WSBK et pour la première fois en WSS. Et demain en motocross ? On n’arrête décidément plus Ducati … Ou presque, car en 2024, l’équipe test sera quasiment au chômage technique, avec les nouveaux points de concession : « nous aurons moins de possibilités de développement, car nous devons faire des tests et les organiser pendant les essais en course, c’est difficile… Avoir une limitation supplémentaire, en ce qui concerne les essais sur piste, sera une limitation importante » signale-t-il sur Corsedimoto.

Reste qu’avec huit motos sur la piste, il y a de quoi faire des comparaisons et autres évaluations. A ceci près que tous les pilotes seront en compétition et donc peu disposés à se sacrifier pour un quelconque développement. Une lutte fratricide qui sera exacerbée la saison prochaine avec l’arrivée dans le clan de Borgo Panigale d’un certain Marc Marquez. Une situation qui ne fera pourtant pas dévier Gigi Dall’Igna de sa politique de toujours : « nous laisserons les pilotes libres de faire de leur mieux, en partageant les données télémétriques. Ce sera une valeur ajoutée pour les techniciens mais aussi pour les pilotes eux-mêmes ».

MotoGP, Gigi Dall'Igna

Gigi Dall’Igna : « sur le cas Marc Marquez, je me réserve le droit de donner une réponse plus tard »

Et sur Marc Marquez en particulier, il mentionne : « tous les pilotes ont des points forts et des points à améliorer. Pour lui ce n’était que le premier jour à Valence, je pense qu’il y a encore place à l’amélioration. Sur son cas, je me réserve le droit de donner une réponse plus tard ». En revanche, il aimerait immédiatement que la relation entre Michelin et tout ce qui roule avec une Ducati soit au beau fixe. C’est ce qui est compris dans ce rappel qui s’adresse clairement au team Pramac, où Gino Borsoi et Jorge Martin ne lâchent pas le manufacturier unique du MotoGP depuis le Grand Prix du Qatar …

On lit ainsi de Gigi : « on ne gagne pas ou on ne perd pas un championnat du monde à cause d’un pneu. Vous gagnez ou perdez principalement à cause des erreurs commises au cours de la saison. Et si vous voulez vous améliorer, vous devez vous concentrer sur ces erreurs et essayer de faire un pas en avant et peut-être de remporter un championnat du monde à une course de la fin. Un pilote doit accepter ces choses ». Ce serait même un impératif pour porter un jour une combinaison rouge …

Gigi Dall'Igna, directrice générale de Ducati Corse

Ducati

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MotoGP, Jorge Martin : 2024 ? J’espère que ce sera plus difficile pour les autres que pour moi https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-martin-2024-jespere-que-ce-sera-plus-difficile-pour-les-autres-que-pour-moi/ Wed, 20 Dec 2023 12:00:08 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155300 Jamais en cette période de l'année la prochaine saison de MotoGP n'aura été déjà dans toutes les têtes et Jorge Martin n'en disconvient pas.

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Jorge Martin le sait, une intense saison 2023 s’est achevée en MotoGP, une campagne notamment marquée par un nouveau format multipliant les points à gagner, la pression, les risques et la passion. Une formule gagnante pour le promoteur Dorna puisque l’on s’impatiente déjà au sujet de la future campagne 2024 alors que cette période hivernale en passe traditionnellement par une trêve des confiseurs dont la vocation est de recharger les batteries. Un cessez-le feu aléatoire depuis que Marc Marquez a décidé de rejoindre le clan Ducati …

Car il faut bien le reconnaitre, c’est ce grand changement qui provoque le chamboulement dans les organisations et les esprits. Revoir un octuple Champion du Monde au sommet de sa forme sur une machine au firmament de son évolution, c’est un peu le monde d’avant revenant en force pour contrer celui d’après. La nouvelle génération, nichée chez Ducati, va devoir défendre sa nouvelle légitimité face au roi qui a chuté si souvent et si durement de sa Honda qu’il en est tombé de son piédestal. Marc Marquez l’a dit, le temps ne sera plus aux excuses en 2024, promise pour être l’année vérité.

De nombreux observateurs estiment sans doute à juste titre que les choses seront encore plus difficiles en 2024. Qu’en pense un Jorge Martin qui a manqué l’occasion d’entrer dans l’histoire comme le premier pilote privé à être couronné en MotoGP ?

Jorge Martin ließ sich in der «Unipol Arena» von den Ducatisti feiern

Jorge Martin : « en 2024, je m’attends à une histoire similaire avec tous les pilotes Ducati »

Le vice-champion du monde répond sur Speedweek : « j’espère que ce sera plus difficile pour les autres que pour moi », dit le Martinator. « Non, blague à part, ce sera certainement difficile. Chaque année, le sport s’améliore, le MotoGP atteint un niveau incroyable ».

Il ajoute : « je m’attends à une histoire similaire avec tous les pilotes Ducati. Parce que nous sommes de nombreux bons pilotes et disposons de beaucoup d’informations pour nous améliorer. Maintenant, de nouveaux pilotes arrivent et amènent avec eux beaucoup de talent. Ce sera bien d’essayer de battre tout le monde ».

On rappellera qu’en 2023 Jorge Martin revendique 4 victoires en GP, 9 victoires au sprint, un total de 8 podiums en GP, 4 pole positions. Le désormais double Champion du Monde Pecco Bagnaia présente quant à lui un bilan de 7 victoires en GP, 4 victoires au sprint, un total de 15 podiums en GP, 7 pole positions.

Über seine erste Replika freute sich Pramac-Ass Martin besonders

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MotoGP, Paolo Campinoti Pramac : « Jorge Martin vaut autant que Marc Marquez, il est plus jeune et je l’aime davantage » https://www.paddock-gp.com/motogp-paolo-campinoti-pramac-jorge-martin-vaut-autant-que-marc-marquez-il-est-plus-jeune-et-je-laime-davantage/ Tue, 19 Dec 2023 18:00:50 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1155107 Paolo Campinoti est la figure joviale du paddock MotoGP, mais il a la tête bien sur les épaules lorsqu'il s'agit de son équipe Pramac.

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Paolo Campinoti, le patron du team Pramac, fait le bilan d’une saison 2023 qui aura été la meilleure de l’histoire de son équipe à ce niveau de la compétition. En effet, avec son fer de lance Jorge Martin, il aura eu l’occasion de rêver au titre mondial des pilotes jusqu’à la dernière joute à Valence, alors que la couronne parmi les équipes était déjà acquise. L’appétit venant en mangeant pour ce bon vivant, il ne demande qu’à voir les plats repasser en 2024, mais il sait qu’il y aura un convive de plus dans la cantine Ducati, avec un appétit d’ogre, soit Marc Marquez. Il reconnait qu’il a tenté de l’avoir avant que Ducati ne lui donne des consignes dont il ne peut se dédouaner au contraire de Gresini. Mais de toute façon, entre lui et le Martinator, il a déjà fait son choix …

Mais avant de parler de l’octuple Champion du Monde et des autres, Paolo Campinoti commence par les siens : « cette année a été une saison mémorable pour nous et nous avons obtenu des résultats incroyables. Nous avons le championnat du monde par équipe. Nous étions en lutte pour le titre individuel jusqu’à la dernière course, donc nous l’avons gardé en vie jusqu’au bout et je suis désolé que ça se soit terminé comme ça, surtout pour Jorge Martin. Pour nous en tout cas, c’est une grande satisfaction. Malheureusement, cela a été une profonde déception pour lui car il y a cru jusqu’au bout ».

L’Italien poursuit sur la parcours de l’Espagnol sur Paddock TV relayé par motosan : « nous croyons en lui parce que c’est un garçon avec un talent incroyable et il a eu une croissance constante, mais il a toujours été fort. En dehors des premières courses, il a eu un peu de malchance car il a été éliminé au Portugal, mais il a toujours été présent, toujours parmi les premiers, et en fin de saison il a dominé sans conteste. Depuis Barcelone, il a toujours été devant Bagnaia à chaque occasion, et quand ce n’était pas le cas, ce n’était pas sa faute, que ce soit lors d’une chute en Indonésie ou d’une erreur avec les pneus en Australie ».

Il ajoute : « dans la vie il faut aussi savoir accepter la défaite et je pense que c’est partie d’un processus de croissance interne. Logiquement, nous n’avons pas perdu le championnat du monde à cause d’un seul événement, il y a eu toute une série d’erreurs de notre part que nous allons essayer d’améliorer. J’espère que cela ne nous arrivera plus car l’amertume est grande. Mais il faut aussi savoir digérer la défaite et je pense que nous avons montré cette année que nous étions un groupe très fort et que l’année prochaine nous nous relèverons ».

Paolo Campinoti

Paolo Campinoti : « si Marc Marquez remporte le titre et puis s’en va, cela ne me semble pas être une perspective positive pour Ducati »

Ce qui revient à parler de 2024, et on ne peut pas envisager la prochaine campagne sans en passer par le sujet d’un Marc Marquez chez Ducati. Un pilote qui aurait pu être chez Pramac, mais … « Nous étions intéressés par sa signature, mais Ducati nous a dit que cela ne pouvait se faire qu’avec un contrat de deux ans. Ensuite, Gresini l’a engagé pour un an ». Une situation qu’il regrette, y compris pour Ducati car … « À mon avis, cela peut être encore plus perturbateur, car s’il remporte le championnat du monde puis s’en va, cela ne me semble pas être une perspective qui pourrait être positive à 100% pour Ducati. Je ne vois pas beaucoup d’intérêt à avoir Marc Marquez pour un an seulement ».

Il pense même que Marc Marquez s’est mis en position d’instrumentaliser Ducati … « Renoncer à son contrat Honda avec cette rémunération très importante pour avoir une rémunération proche de zéro, sans vos sponsors personnels, n’est probablement pas quelque chose que vous pourrez accepter à moyen ou long terme. À mon avis, sa stratégie est de bien faire, de montrer qu’il est toujours le Marquez d’avant, de voir si Honda grandit, si KTM grandit, si Ducati le veut comme ça. Et puis il se remet sur le marché comme le vrai Marquez ».

Une conjoncture qui ne le concernera pas. Car il a jeté son dévolu sur un pilote, et un seul : « je ne peux pas me permettre de recruter Marc Marquez. Nous sommes une équipe modeste. On ne m’oblige pas à faire des pas plus grands que ce que je peux assumer. En tout cas, si je dois faire un effort, et je le dis officiellement, je le ferai pour Jorge Martin, qui à mon avis, vaut autant que Marc Marquez. Et en plus, il est plus jeune et je l’aime davantage ».

Marc Marquez

Jorge Martin

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MotoGP, Jorge Lorenzo semble avoir bien cerné Jorge Martin : « c’est un talent naturel qui n’écoute pas » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-lorenzo-semble-avoir-bien-cerne-jorge-martin-cest-un-talent-naturel-qui-necoute-pas/ Mon, 18 Dec 2023 18:00:17 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154998 Jorge Lorenzo s'est livré à un portrait parlé de Jorge Martin qui révèle à la fois toutes ses qualités et ses défauts.

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Lors de cette année 2023, Jorge Martin a confirmé au plus haut point qu’il était un talent et un caractère, avec ses qualités et ses défauts inhérents à ce précipité instable exacerbé à ce niveau de la compétition et de la passion. Une posture qui ne date pas d’hier. Ce que confirme Jorge Lorenzo qui l’a très tôt pris sous son aile.

Jorge Lorenzo est intervenu dans un documentaire produit par DAZN et dont le sujet est consacré à celui qui a été le meilleur pilote espagnol de la saison 2023 de MotoGP : Jorge Martin. Bien que payé par Ducati, le Martinator à inquiéter l’usine de Borgo Panigale qui commençait à réfléchir sur les conséquences d’une possible défaite de ses troupes officielles face aux partenaires privés Pramac. Mais la situation a fini par tourner en faveur de l’usine. A l’heure des bilans, tous les aspects sont considérés, y compris le style comme le caractère des duellistes …

Jorge Lorenzo

Jorge Lorenzo : « c’est un garçon très naturel, un peu hyperactif qui aime s’amuser »

Et que penser de Jorge Martin ? La réponse vient de Jorge Lorenzo, qui le connait depuis ses débuts … « C’est un garçon très naturel, un peu hyperactif. Quand je lui prodiguais des conseils, par exemple, il écoutait deux ou trois secondes puis regardait autre chose ou me racontait je ne sais quelle histoire. Il n’écoute pas. C’est un bon garçon, naturel, quelqu’un qui aime s’amuser ».

Il ajoute sur GPOne : « en tant que pilote, je ne découvre certainement pas cela. Il est très explosif et ce qui m’a le plus frappé c’est sa capacité à faire un tour parfait. C’est sa plus grande qualité et cela montre qu’il a un talent naturel ».

Pour confirmer le tout, il faut se souvenir des propos du Martinator sur la façon dont il aborde les nouvelles courses Sprint : « dans les premiers tours du sprint, j’avance les yeux ensanglantés et en mode apnée, sans respirer dans les courbes. Ce n’est pas tour à tour mais courbe par courbe ». Tout un programme …

Jorge Lorenzo

Jorge Lorenzo

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MotoGP, Jorge Martin en veut aussi à Maverick Viñales : « c’était comme Simoncelli avec Pedrosa au Mans en 2011 » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-martin-en-veut-aussi-a-maverick-vinales-cetait-comme-simoncelli-avec-pedrosa-au-mans-en-2011/ Mon, 18 Dec 2023 06:00:03 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154955 Parmi les mauvais souvenirs de cette saison, Jorge Martin rejoute le nom de Maverick Vinales qui s'est mis en travers de son chemin à Valence.

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Jorge Martin n’en veut pas qu’à Michelin dans cette saison 2023 de MotoGP où il s’est révélé comme un protagoniste pour le titre mondial face à Pecco Bagnaia jusqu’au dernier round de Valence. Un beau parcours qui le place désormais parmi les incontournables de la grille de départ, mais à force d’y ressasser ses déconvenues, qui vont du pneu arrière Michelin au Qatar en passant par un Bastianini égratigné, ce qui a un lien avec sa frustration assumée de ne pas avoir une combinaison rouge, il risque de passer comme le mauvais perdant de service. Surtout qu’il vient d’ajouter à ce panel un agacement à l’égard d’un Maverick Viñales qui lui a résisté lors de la course de Valence alors qu’il était en pleine remontée.

Une remontée, au passage, qu’il s’était imposé après avoir commis une faute en suivant de trop près son rival Pecco Bagnaia dans la ligne droite, ce qui l’avait contraint à virer au large, lui faisant ainsi perdre une seconde position qui lui donnait encore quelques cartes à jouer … Happé par le peloton, le Martinator avait tout à refaire et, animé par l’énergie du désespoir, il s’est lancé dans une remontée à la hussarde. Ses adversaires du moment, conscients de ce qui se jouait, n’ont pas vraiment résisté à la furia du pilote Pramac, sauf un, Maverick Viñales.

Après tout, l’officiel Aprilia n’avait le tort que de défendre sa place, mais, vu le contexte, Jorge Martin s’en souvient comme une manœuvre dilatoire qui l’a cueilli à froid. Un événement qui lui a rappelé non pas celui d’un Marc Marquez joutant avec Valentino Rossi en 2015, mais une autre : Marco Simoncelli face à Dani Pedrosa au Mans en 2011 …

Bukan Sabotase, Maverick Vinales Ungkap Masalah Ban Jorge Martin -  GridOto.com

Jorge Martin : « Maverick Viñales m’a gêné de manière insensée »

Ainsi, Jorge Martin estime que lors de la « longue » course de dimanche à Valence, il a été gêné sans raison par Maverick Viñales, le seul qui lui avait pourtant dit avant la course qu’il ne le ferait pas… Lors de la grande fête Ducati à Bologne, le Martinator s’est ainsi souvenu sur AS : « avant la chute, j’ai dû composer avec Maverick Viñales, qui m’a gêné de manière insensée. C’est étrange, parce qu’il était le seul de toute la grille à me dire le matin de rester calme, parce que si je me retrouvais derrière lui, il ne me dérangerait, mais ensuite, il s’est révélé le seul à me déranger ».

« Chacun a ses raisons et je ne vais pas entrer dans les détails, mais je ne dérangerai pas quelqu’un qui se bat pour le titre, pour une sixième place » explique Martin. « C’est autre chose de se battre pour le podium, mais pour la sixième place… C’était comme Simoncelli avec Pedrosa au Mans en 2011 ».

Il termine ainsi : « puis j’ai vu l’écart avec Marc Marquez, je suis revenu sur lui, il m’a entendu et a relâché les freins. Peut-être que si j’avais été plus agressif, nous ne serions pas tombés, tout au plus nous serions allés au loin ou nous nous serions simplement touchés, mais quand j’ai relevé la moto, je l’ai heurté et nous sommes tombés ».

Jorge Martin

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MotoGP, Enea Bastianini réagit aux propos de Jorge Martin : « la meilleure façon de lui répondre est sur la piste » https://www.paddock-gp.com/motogp-enea-bastianini-reagit-aux-propos-de-jorge-martin-la-meilleure-facon-de-lui-repondre-est-sur-la-piste/ Sun, 17 Dec 2023 12:00:28 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154935 Enea Bastianini entend depuis un moment les critiques de Jorge Martin à son égard, mais cette fois, il en a fait peut-être une de trop.

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Jorge Martin, en ce début de trêve hivernale, semble vouloir comme solder le passif d’une saison 2023 qui l’a tout de même vu jouer le titre mondial jusqu’au dernier round à Valence. La cible privilégiée du moment est Michelin avec l’histoire du pneu arrière au Qatar, mais il n’oublie pas certains épisodes comme celui de la résistance de Maverick Viñales à Valence ou la victoire d’Enea Bastianini en Malaisie. Ce dernier est d’ailleurs souvent cité par le Martinator, et sans doute parce qu’il a eu le tort d’avoir fait une si bonne année 2022 qu’il lui a grillé la politesse pour le poste de pilote dans le team officiel Ducati cette année. Jusque-là, le « Bestia » l’avait ignoré, mais toute chose a une fin …

Enea Bastianini espérait certainement un tout autre scénario pour sa première année en tunique rouge que celui d’avoir cumulé les blessures et les doutes, jusqu’à se retrouver un tantinet sur la sellette lorsque Jorge Martin semblait être bel et bien en mesure de décrocher le titre mondial.

Ce dernier a finalement échoué et, lors des échanges rapportés entre les pilotes Ducati lors de la somptueuse fête organisée par la marque pour leurs titres et les fans à Bologne, on sait que le tournant de la campagne écoulée a été le Grand Prix d’Indonésie. Pecco Bagnaia, alors dans les cordes, s’est rétabli lorsque Jorge Martin, menant la course, un leadership qui allait conduire au KO, a chuté. A partir de là, l’Italien s’est remis dans le bons sens, tenant en respect l’Espagnol jusqu’à la fin.

Entre-temps, Enea Bastianini s’est rappelé au bon souvenir de ses employeurs en remportant le Grand Prix de Malaisie. Une performance inattendue au vu des prestations précédentes du protégé de Carlo Pernat que Jorge Martin, dans son bilan de l’année, a résumé ainsi : « Enea Bastianini a gagné avec une pression du pneu avant à 1,2, avec ça j’aurais fait pareil ».

La concrétisation à Sepang s’expliquerait donc par une tricherie assumée sur la pression du pneu avant, une stratégie par ailleurs largement assumée par les équipes au plus fort de leur intérêt à un moment de cette campagne, vu que la première infraction n’était sanctionnée que par un avertissement …

Enea Bastianini

Enea Bastianini : « j’attendrai la nouvelle année pour répondre à Jorge Martin »

Certes, mais avancer ça sur la place publique, ça enlève pour le moins au prestige de la victoire. Dans une entretien à GPOne, le « Bestia » a fait comprendre que, cette fois, c’était peut-être la critique de trop du Martinator à son égard : « je crois que la meilleure façon de lui répondre est sur la piste, donc j’attendrai la nouvelle année ».

Et il donne sa version de la Malaisie : « cette année, tout semblait complexe, rien n’était facile pour moi, mais à Sepang c’était différent. J’ai pu être rapide tout de suite. Les qualifications se sont bien passées, j’ai pris la première ligne et, dans la course Sprint, j’ai compris que je pouvais bien faire dimanche. Je voulais à tout prix renouer avec la victoire. Ce fut une journée inoubliable, la seule réussite de cette année ».

Enea Bastianini attend 2024 avec impatience car il est déjà conquis par la 2024 : « c’est beau, amusant, et c’est déjà rapide. Et c’est l’aspect qui nous plaît le plus, nous pilotes. A Valence, nous avons fait une sortie avec l’ancienne moto, puis nous sommes passés à la nouvelle et tout s’est immédiatement amélioré, donc je pense que ce sera amusant pour l’année prochaine ». Une prochaine échéance sur laquelle plane l’ombre d’un nouvel arrivant dans le clan Ducati…  « Marc Marquez est certainement un grand talent et c’était bien de voir ses données et de comprendre comment il pilote, mais tous les pilotes Ducati sont très rapides ».

Il termine sur sa préparation : « cette pause va m’aider à réfléchir à ce que je peux faire pour m’améliorer, car cette année j’ai vu des lacunes que je ne pensais pas avoir et que je vais essayer de combler. Il n’y a pas beaucoup de temps, donc la préparation sera très limitée par rapport aux autres années, mais je suis prêt et très motivé » assure-t-il.

Enea Bastianini

Enea Bastianini

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MotoGP, Jorge Martin : « mon histoire et celle de Pecco Bagnaia est une belle et folle histoire » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-martin-mon-histoire-et-celle-de-pecco-bagnaia-est-une-belle-et-folle-histoire/ Sat, 16 Dec 2023 12:00:22 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154824 C'est un Jorge Martin qui a chassé les nuages noirs de sa défaite 2023 qui a animé la belle soirée rouge Ducati en l'honneur des Champions.

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C’est un Jorge Martin enfin loin de la polémique avec Michelin née de la course du Qatar qui a égayé la belle soirée que Ducati avait organisé à Bologne pour ses champions et ses fans. Une manifestation dont l’ampleur a montré toute la dimension d’une marque qui ne peut que se féliciter d’avoir utiliser le canal de la compétition pour s’affirmer, croître et s’épanouir. Le Martinator s’est montré transparent, attachant, et a enfin reconnu avoir subi la pression de la course au titre. Il faudra certainement à nouveau compter sur lui l’an prochain, tout en sachant que tout sera à refaire, et avec encore plus d’adversaires …

Le vice-champion du monde Jorge Martin était à Bologne sur la scène de l’Unipol Arena pour l’événement « Campioni in Festa » organisé par Ducati. Le Martinator, qui a réalisé une belle saison, avec le titre en jeu jusqu’au dernier Grand Prix organisé à Valence, réessayera l’année prochaine dans son entreprise d’être le premier pilote privé couronné en MotoGP, puisqu’il sera toujours au guidon de la Pramac Racing Desmosedici Factory, mais version GP24.

« Ce fut une saison longue et compliquée, au début j’ai laissé des points puis je suis passé à l’attaque » se souvient l’Espagnol. « C’était fantastique de se battre jusqu’au bout. Mon histoire et celle de Pecco Bagnaia, est une belle et folle histoire. Nous étions ensemble au début de notre carrière et nous nous sommes retrouvés à nous battre pour le titre MotoGP ».

Jorge Martin : « au début, j’ai eu du mal à croire en moi, puis j’ai commencé à gagner, j’ai pris confiance »

Puis il passe aux aveux : « au début, j’ai eu du mal à croire en moi, puis j’ai commencé à gagner, j’ai pris confiance et j’ai aussi gagné quatre courses dimanche. Nous allons essayer de nous battre à nouveau pour le titre. La moto s’est très bien comportée cette année, j’ai utilisé le même réglage pour de nombreuses courses, j’ai vraiment aimé rouler ».

Il mentionne aussi … « Après la Thaïlande et l’Australie, même si je ne l’avouais pas, je souffrais de la pression. Puis, à, partir du Qatar je me suis dit ‘détends-toi’ et je suis très bien arrivé à Valence, j’ai dormi, j’ai gagné samedi, mais récupérer 14 points dimanche, c’était dur ». Jorge Martin termine : « la saison prochaine sera d’un très haut niveau, je ne sais pas ce qu’on va faire. Il y a beaucoup de pilotes forts chez Ducati, nous allons essayer de tous les battre ».

Jorge Martin

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MotoGP, Gino Borsoi parle des débuts de Franco Morbidelli sur la Ducati : « il est incapable de contrôler la situation, surtout au freinage » https://www.paddock-gp.com/motogp-gino-borsoi-parle-des-debuts-de-franco-morbidelli-sur-la-ducati-il-est-incapable-de-controler-la-situation-surtout-au-freinage/ Sat, 16 Dec 2023 06:00:41 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154717 Le team manager de Pramac a commenté en des termes préoccupants les débuts de son nouveau pilote Franco Morbidelli sur la Ducati.

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La Ducati a beau être la moto du moment, il faut tout de même s’y faire lorsque l’on arrive d’un horizon différent. Le clan de Borgo Panigale accueillera pour la saison 2024 deux nouveaux membres que sont Marc Marquez chez Gresini et Franco Morbidelli chez Pramac. Paradoxalement, ce n’est pas celui qui revendique le plus beau palmarès qui aura la Desmosedici la plus évoluée au sein du team le plus proche de l’usine. Celle-là reviendra à l’italo-brésilien qui succède à Johann Zarco comme équipier de Jorge Martin, le vice-champion du monde en titre. Son nouveau team manager Gino Borsoi parle de ses débuts analysés après le test de Valence et force est de constater qu’il est bien moins enthousiaste que son homologue de chez Gresini au sujet de la nouvelle recrue espagnole …

Franco Morbidelli n’est-il plus dans le coup ou a-t-il perdu son temps durant ses cinq ans chez Yamaha et notamment lors des trois dernières années ? Une période où il a subi une opération délicate à un genou, un événement concomitant avec un abonnement pris pour les places du fond du peloton. A part quelques fulgurances révélant que la M1 avait tout de même encore de beaux restes, l’homme issu de la VR46 n’a plus jamais été en mesure d’apparaitre comme celui qui avait été vice-champion du monde MotoGP en 2020.

L’an prochain, la moto ne sera plus une excuse, puisque le voilà tout simplement sur la machine du moment, tellement qu’elle a décidé Marc Marquez de quitter son cocon officiel Repsol Honda pour vivre la vie d’un pilote privé chez Gresini. Les deux étaient à Valence pour le premier contact avec l’arme fatale, mais force est de constater qu’à l’heure des bilans, on a plus parlé de l’Espagnol que de l’italo-brésilien.

Franco Morbidelli

« Franco Morbidelli ne peut pas être agressif de la bonne manière, il ne peut pas avoir les bonnes sensations avec la Ducati »

Son team manager Gino Borsoi a cependant touché un mot sur son nouveau pilote, et voilà ce qu’il en a dit dans des propos relayés par Corsedimoto : « il est incapable de contrôler la situation, surtout au freinage. Il faut essayer d’être un peu plus coordonné avec le frein moteur, avec le frein arrière. Il ne peut pas être agressif de la bonne manière, il ne peut pas avoir les bonnes sensations avec la moto. Il faut d’abord qu’il soit capable de s’installer dans son coin, de faire en sorte que les choses fonctionnent dans le bon sens ».

C’est pour le moins lapidaire et un tantinet inquiétant, mais heureusement pour Gino Borsoi, il y a toujours Jorge Martin qui, malgré une chute, a au contraire laissé une bonne impression. La première approche avec la Ducati GP24 a été immédiatement très positive pour le Martinator selon le team manager : « il y a des indications très intéressantes, deux ou trois aspects qui lui ont beaucoup plu, très positifs. Mais nous les gardons pour nous… ».

MotoGP, Franco Morbidelli

Franco Morbidelli

 

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MotoGP & WSBK : Ducati sort 5 séries limitées de ses Panigale pour célébrer ses titres mondiaux ! https://www.paddock-gp.com/motogp-wsbk-ducati-sort-5-series-limitees-de-ses-panigale-pour-celebrer-ses-titres-mondiaux/ Fri, 15 Dec 2023 21:00:23 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154759 Noël approchant à grands pas, il est très tentant de demander au vieil homme une des 5 Panigale en série limitée que Ducati nous propose pour célébrer sa pléthore de titres mondiaux ! Pour les grands enfants que nous sommes tous restés, ces machines aux coloris vifs sont en effet autant de jouets que l’on […]

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Noël approchant à grands pas, il est très tentant de demander au vieil homme une des 5 Panigale en série limitée que Ducati nous propose pour célébrer sa pléthore de titres mondiaux !

Pour les grands enfants que nous sommes tous restés, ces machines aux coloris vifs sont en effet autant de jouets que l’on aimerait collectionner et mettre dans une vitrine pour les regarder chaque soir avant de s’endormir…

Nul doute qu’elle trouveront rapidement preneur, quel qu’en soit le prix, pour le moment inconnu, et très difficile de choisir entre les livrées de Francesco Bagnaia, Jorge Martin, Marco Bezzecchi, Alvaro Bautista et Nicolo Bulega. En fait, on les voudrait toutes !

Chaque mot est livrée avec la signature originale du pilote sur le réservoir (protégée par une couche de vernis transparent), avec certificat d’authenticité, équipement technique et caisse d’expédition en bois dédiée. Comme les motos de course qui les inspirent, les Panigale 2023 Racing Replicas sont proposées en configuration monoplace uniquement. Chacune d’entre elles est ornée d’une plaque de direction en aluminium avec gravure au laser du nom du modèle et du numéro progressif, ainsi que d’une clé dédiée et d’une animation pour le tableau de bord lors de l’allumage de la clé. En outre, la selle est fabriquée dans un matériau spécial, avec le logo du pilote affiché comme sur la moto de course.

Les quatre Panigale V4 sont basées sur le modèle « S », et sont améliorées par divers composants Ducati Performance qui les rendent encore plus précieuses et efficaces sur route et sur piste. L’équipement technique s’enorgueillit de l’adoption de l’embrayage à sec STM-EVO SBK à neuf disques et du silencieux homologué Akrapovič, qui est 2 kg plus léger que le silencieux standard de la Panigale V4. Le système de freinage Brembo est renforcé par des étriers Stylema® R et un maître-cylindre MCS avec réglage à distance. Les repose-pieds réglables sont en aluminium Rizoma. Le plexiglas est une version de course.

D’autres détails techniques qui caractérisent ces motos spéciales sont le bouclier thermique des collecteurs d’échappement arrière, le couvercle de l’alternateur, le garde-boue arrière et les conduits de frein avant, tous en fibre de carbone. Le couvercle protégeant le bras oscillant unilatéral est également en fibre de carbone, combiné à du titane.

Toutes les Panigale V4 Replica se rapprochent encore plus des motos de course dont elles s’inspirent grâce à une série d’accessoires, tels que le couvercle d’embrayage ouvert en fibre de carbone*, les kits de démontage du support de plaque d’immatriculation et des rétroviseurs*, le bouchon de réservoir de course en aluminium taillé dans la masse* et le module GPS qui permet d’afficher sur le tableau de bord les temps au tour et les temps intermédiaires réalisés sur la piste.

La Panigale V2 est également enrichie d’une suspension et d’un amortisseur de direction Öhlins, ainsi que de silencieux racing Akrapovič*, qui augmentent la puissance maximale de 2,5 % et le couple maximal de 2 %, et contribuent à réduire le poids de la moto de 5 kg, tout comme la batterie Li-ion. Les repose-pieds du pilote Rizoma sont réglables et fabriqués en aluminium. Les garde-boue avant et arrière, le carter de chaîne, le carter d’embrayage, le carter de bras oscillant et le carter d’amortisseur sont en fibre de carbone. La Panigale V2 dédiée à Bulega peut également se rapprocher de la moto de course en installant le kit d’enlèvement de la plaque d’immatriculation et du rétroviseur*, ainsi que le bouchon de réservoir de course en aluminium brossé*.

Chaque moto sera accompagnée d’un certificat d’authenticité et sera livrée dans un coffret en bois avec des graphismes dédiés et une housse de moto personnalisée.

Les motos commémoratives ont été présentées lors de l’événement « Campioni in Festa ».

Pour plus de détails, contactez un distributeur Ducati.


Panigale V4 Bagnaia 2023 World Champion Replica

La Panigale V4 Bagnaia 2023 World Champion Replica est inspirée par la livrée la plus exclusive de la saison 2024, la Ducati Yellow avec laquelle la Desmosedici GP de l’équipe Ducati Lenovo a couru le GP de San Marino et Riviera di Rimini à Misano.
La production est limitée à 263 unités.


Panigale V4 Martín 2023 Racing Replica

La Panigale V4 Martín 2023 Racing Replica reprend les couleurs officielles de la Desmosedici GP de l’équipe Prima Pramac et est rendue encore plus unique par le garde-boue avant en fibre de carbone.
La production est limitée à 189 unités.


Panigale V4 Bezzecchi 2023 Racing Replica

La moto arbore le noir et le jaune du Team Mooney VR46 qui a coloré la grande saison de Marco Bezzecchi, troisième du championnat du monde MotoGP avec sa Desmosedici GP22 #72.
Édition limitée et numérotée à 72 exemplaires.


Panigale V4 Bautista 2023 World Champion Replica

La Panigale V4 Bautista 2023 World Champion Replica reprend la livrée jaune Ducati de la Panigale V4 R avec laquelle Álvaro a couru les manches de Misano et la course 2 à Jerez de la Frontera. La livrée, en particulier, est inspirée de celle avec laquelle Bautista est devenu champion du monde de WorldSBK pour la deuxième fois, à Jerez. En outre, comme la Panigale V4 R dont elle s’inspire, elle est rehaussée par le réservoir en aluminium brossé, les ailerons en fibre de carbone et les jantes Marchesini en aluminium forgé de couleur gris clair. La production est limitée à 219 unités.


Panigale V2 Bulega 2023 World Champion Replica

La livrée noire et rouge et le n°11 sont les éléments distinctifs de cette moto inspirée par le pilote du Team WorldSSP Aruba.it Racing, Champion du Monde au guidon de la Panigale V2.
Édition limitée et numérotée à 111 exemplaires.


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MotoGP, Jorge Martin : « chez Ducati, rien n’aurait changé si j’avais remporté le titre, Enea Bastianini a gagné avec une pression du pneu avant à 1,2, avec ça j’aurais fait pareil » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-martin-chez-ducati-rien-naurait-change-si-javais-remporte-le-titre-enea-bastianini-a-gagne-avec-une-pression-du-pneu-avant-a-12-avec-ca-jaurais-fait-pareil/ Fri, 15 Dec 2023 07:00:39 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154691 Jorge Martin semble encore dans sa saison 2023 perdue face à Pecco Bagnaia, mais prévient aussi Ducati pour 2025.

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Cela fait maintenant un peu plus d’un mois que la saison 2023 en MotoGP est terminée, mais le temps semble s’être arrêté à cet épilogue de Valence pour Jorge Martin. Une fin de partie qui a scellé la défaite, par ailleurs plus qu’honorable, du pilote satellite Ducati face à un Pecco Bagnaia tenant du titre et officiel de la marque de Borgo Panigale. Lors de la présentation d’un documentaire que DAZN lui a dédié, le Martinator est revenu sur son dimanche soir au Qatar avec ce pneu arrière dont il est convaincu de sa mauvaise qualité, et son team manager Gino Borsoi avec. A cette occasion, il a donné son sentiment sur la façon dont il est considéré par les tuniques rouges. Au passage, il égratigne Bastianini comme Marini, en insistant sur son objectif de devenir un jour un pilote d’usine.

Jorge Martin, à 25 ans, a accompli en 2023 sa campagne la plus solide en MotoGP. Lors de la seconde partie de la saison, il s’est montré comme un sérieux candidat à la couronne, avant de devoir rendre les armes lors de l’ultime manche d’un calendrier éprouvant. On sait, avec cette histoire sans fin du pneu arrière du Grand Prix du Qatar, qu’il n’accepte que difficilement cette défaite, comme il n’arrive pas à comprendre pourquoi Ducati ne lui a pas déjà fait parvenir sa combinaison rouge.

Sur mundodeportivo, il insiste d’ailleurs sur ce point : « je voulais l’équipe d’usine et j’ai fait pression sur mon manager pour qu’il ait cette option, mais je pense que rien n’aurait changé si j’avais remporté le Championnat du Monde » dévoile-t-il avant d’ajouter qu’il ne croit que modérément au discours du staff de Borgo Panigale : « si Pecco Bagnaia chute à Valence et que je gagne le titre, alors oui ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Cela me dérange que ce ne soit jamais assez. Je ne sais pas ce que je dois faire pour prouver davantage ».

L’Espagnol ne s’arrête pas là. Il parle aussi de celui qui lui a grillé la politesse pour le poste fin 2022 en remettant en perspective sa victoire en Malaisie en 2023 : « je comprends qu’Enea Bastianini a eu une mauvaise année, mais il a couru 14 ou 15 courses et en a gagné une parce qu’il avait la pression des pneus avant à 1,2. Avec ça je gagne aussi ». Sur sa priorité de devenir un pilote d’usine, il lui est rappelé l’initiative prise par Luca Marini de saisir l’opportunité risquée Repsol Honda. Le Martinator répond alors : « ma position est différente de celle de Marini, parce que je gagne et lui stagne. Mais si je vois que la Honda s’améliore un peu, ou qu’à long terme cela peut être un projet gagnant, ce serait une bonne option. Mais maintenant, avec Ducati, je peux en profiter davantage ».

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Jorge Martin : « si Ducati ne veut pas de moi ou pense que je ne suis pas le meilleur, je chercherai autre chose »

Mais au fait, pourquoi cette obsession d’intégrer l’équipe d’un constructeur ? Ducati a prouvé que la différence entre son box rouge et celui de ses partenaires était asymptote de zéro. Jorge Martin explique : « l’usine, le cas échéant, peut vous aider à aller plus loin. Ils ont plus de données, et je pense qu’ils ont plus d’informations que moi. La différence entre faire partie de l’équipe officielle et du satellite, c’est qu’il y a plus de personnel qui travaille ».

Cependant … « Mais je pense que mon équipe est capable de le faire seule l’année prochaine. Je préfère l’ambiance de mon équipe, parce qu’elle est plus familiale, mais elle travaille sérieusement quand il faut le faire, bien sûr. Donc au sein d’une usine j’essaierais de la changer, parce qu’ils sont trop sérieux. La différence est qu’ils ont plus de monde, mais en termes de pièces, je pense qu’il n’y a pas de différence ».

Même avec 2023 encore en tête, il faut maintenant impérativement se projeter en 2024, qui s’annonce comme un millésime encore plus indécis … « Pour moi, ce n’est pas un problème que Marc Marquez vienne chez Ducati. C’est une grande menace, car c’est l’un des meilleurs de l’histoire, mais c’est une motivation pour moi ». Puis il conclut : « ma priorité à 100% pour 2025 est une équipe officielle. Mon objectif est l’équipe officielle Ducati, car c’est l’usine avec laquelle je suis, je connais la moto et j’ai beaucoup de projection dans cette usine, mais s’ils ne veulent pas de moi ou pensent que je ne suis pas le meilleur, je chercherai autre chose ».

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MotoGP | Martin et le manque de promotion chez Ducati : "Bastianini, il a gagné une course avec une tension artérielle à 1,2"

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MotoGP, Jorge Martin interpelle aussi Michelin : « dites-moi, quel pilote avez-vous vu ces dernières années qui a dérapé au départ sur le sec ? » https://www.paddock-gp.com/motogp-jorge-martin-interpelle-aussi-michelin-dites-moi-quel-pilote-avez-vous-vu-ces-dernieres-annees-qui-a-derape-au-depart-sur-le-sec/ Thu, 14 Dec 2023 16:30:02 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154617 Après Gino Borsoi, c'est Jorge Martin qui répond à Piero Taramasso sur le pneu du Grand Prix du Qatar et ça tourne en eau de boudin.

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La saison 2023 est finie, les dés en ont été jetés avec un Pecco Bagnaia à présent doublement titré et un Jorge Martin certifié comme son dauphin qui tentera de remettre ça, et surtout de faire mieux pour gagner une place au classement général en 2024. Mais l’histoire du pneu arrière du Grand Prix du Qatar n’est pas close, et elle ne le sera sans doute jamais. Piero Taramasso a donné sa version en défendant Michelin contre les critiques évaluées comme blessantes au vu de l’engagement en tant que manufacturier unique, une position qui n’a pas intimidé Gino Borsoi qui attend toujours qu’on lui rende des comptes, pas plus que son pilote Martinator qui n’a évidemment pas apprécié l’allusion voulant qu’il ne fût pas pour rien dans son naufrage du dimanche soir à Losail…

Au passage, Jorge Martin a déjà sa série documentaire titrée « Martinator, une volonté de fer », dans lequel sa carrière est retracée et son caractère développé. Explosif, ambitieux, il n’est pas impressionnable, autant de qualités qui ont aussi leurs revers, et l’Espagnol les assume, en promettant qu’il saura les adoucir avec le temps. Mais cela ne commencera pas avec un passage de l‘éponge sur les événements du Grand Prix du Qatar 2023 qui lui ont coûté cher dans sa lutte finale contre Pecco Bagnaia.

L’occasion était trop belle pour répondre à Piero Taramasso, d’autant plus que, peu avant, son team manager Gino Borsoi avait répliqué à l’homme de Michelin. Sur ce qui tourne bel et bien à de la rancœur, Jorge Martin a commenté sur Mundo Deportivo : « j’ai été surpris par les déclarations de Taramasso sur ce qui s’est passé au Qatar. Principalement parce que d’après ses déclarations, il semble que c’était la faute de mon pilotage, mais ce n’était pas le cas. Dites-moi, quel pilote avez-vous vu ces dernières années qui a dérapé au départ sur le sec ? ».

Puis le Champion du Monde 2018 de Moto3 rappelle : « ce que je veux, c’est gagner. Cela a été une très longue année. Il est clair que si j’avais été rapide dès le départ, comme à Misano, cela aurait été très différent. Au début de l’année, c’était plus difficile pour moi de trouver cette vitesse de la fin de saison, et c’est à ce moment-là que j’ai perdu des points. J’ai eu beaucoup de pression et les conséquences de mon retard ont provoqué l’erreur ».

Jorge Martin

Jorge Martin : « pour le test de Valence j’avais préparé deux combinaisons noires, au cas où … »

« Ma volonté et mon désir seront les mêmes. Je donnerai tout pour faire de mon mieux. Je pense que cela peut s’améliorer et l’expérience que j’ai acquise cette année grâce aux courses sous haute pression auxquelles j’ai fait face. Peut-être que cette saison je n’ai pas réussi à gérer certaines émotions mais cela peut m’aider à l’avenir » analyse encore le Martinator qui précise : « la course de sprint est de la vitesse pure. En revanche, lors de la course de dimanche, vous avez beaucoup de choses à gérer : les pneus, le carburant. Pecco, de samedi à dimanche, fait probablement un grand pas. C’est un point que je dois améliorer pour l’année prochaine ».

On se souviendra que Pecco Bagnaia avait différencié les journées du samedi et du dimanche de la sorte : le samedi c’était pour le plus rapide, et le dimanche pour le plus fort … Jorge Martin porte ensuite son regard sur 2024 : « ce sera une année intéressante pour rivaliser avec Marc Marquez et Pecco Bagnaia. Si je peux les battre, je m’imposerai comme l’un des meilleurs pilotes de MotoGP ». Sur le nouvel arrivant dans le clan Ducati, il mentionne : « j’ai été surpris par le style. Ce n’est pas identique, il y a des choses différentes. Marc a une vitesse de passage de courbe impressionnante. Surtout à l’entrée des virages et ce sera un moment où il faudra fournir des efforts. La Ducati a toujours été plutôt une moto « stop and go », mais Marc nous fait quand même changer un peu ce style, même si, au freinage, l’utilisation du frein arrière est assez similaire ».

Puis il termine avec cette confidence sur le test de l’intersaison à Valence, où il aurait montré une combinaison inédite s’il avait été sacré Champion du Monde : « je ne sais pas si je peux dire cela, mais dimanche à Valence, j’avais déjà préparé deux combinaisons noires au cas où, lundi, je serais monté sur l’autre moto. Mais bon, ça n’a pas marché et je m’en fiche ». Enea Bastianini a vraiment eu chaud …

Jorge Martin

Jorge Martin

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MotoGP 2024 : l’Espagne se prépare au choc entre Marc Marquez et Jorge Martin chez Ducati https://www.paddock-gp.com/motogp-2024-lespagne-se-prepare-au-choc-entre-marc-marquez-et-jorge-martin-chez-ducati/ Thu, 14 Dec 2023 12:00:56 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154498 Le défi de Marc Marquez sur une Ducati sera aussi de réaffirmer sa suprématie nationale face à Jorge Martin.

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Marc Marquez sur une Ducati, c’est un parcours que l’on promet à l’octuple champion du monde comme jalonné de trophées et de satisfactions retrouvées, avec même un possible titre au bout de ce sentier de la gloire. Certes, mais personne n’imagine non plus que ce sera si facile. Car le clan qu’il intègre est composé de pilotes talentueux, d’une nouvelle génération qui s’est épanouie pendant qu’il végétait et se blessait sur sa Honda. En Espagne, ce nouveau chapitre du livre Marc Marquez est d’autant plus attendu qu’il est envisagé comme un grand duel à venir avec Jorge Martin.

Entre Marc Marquez et Jorge Martin, quelque chose va forcément se produire durant cette saison 2024 qui les rassemblera sur une Ducati. Celle du premier cité ne sera pas exactement aussi affutée techniquement que celle du dernier nommé, mais au vu des dernières saisons accomplies, on peut se rassurer sur un niveau peu ou prou identique face au chronomètre des Desmosedici.

Au terme de cette saison 2023, les deux hommes se sont échangé les casques, ont montré un respect mutuel et n’ont pas fait vraiment cas des incidents de course qui les ont opposés. Et notamment le dernier, où le Martinator voyant le titre s’échapper, a proprement éjecté de sa trajectoire la Honda frappée du 93. Sans rancune.

Finale à Valence : cette sortie difficile dans le virage 4 a marqué la fin de l'ère Honda de Marc Márquez

« Entre Marc Marquez et Jorge Martin, il y aura une intense confrontation »

Mais 2024 sera d’un autre tonneau. C’est du moins ce dont est convaincu le commentateur de DAZN Ricard Jové dont lit les propos sur motosan : « entre Marc Marquez et Jorge Martin, il y aura une intense confrontation » prédit-il. « Ce sera une question de suprématie nationale pour être ‘les meilleurs de chez nous’. Là, vous avez Martin qui joue dans la cour de Marc Marquez. Ajoutez Alex Marquez, parce qu’il en a l’opportunité. Il a un an d’expérience avec la moto et il aura à sa disposition les données de son frère Marc ».

Et la partie promet d’être serrée : « Jorge Martin a la vitesse pure et le talent. La vitesse pure dont il fait preuve depuis la Red Bull Rookies Cup, en Moto3… Personne ne peut lui enlever la vitesse pure, mais émotionnellement, il a encore des choses à peaufiner mais cette année, il a progressé dans cet aspect ». L’an prochain, il faudra être parfait sur tous les plans.

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Parlons MotoGP : Ce qui n’a pas été cette saison – 2/3 https://www.paddock-gp.com/parlons-motogp-ce-qui-na-pas-ete-cette-saison-2-3/ Wed, 13 Dec 2023 19:30:21 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154453 Par Nicolas Pascual. « Parlons MotoGP » se penche sur une saison pas comme les autres, ce qui a fonctionné, et le reste.

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Que valait cette saison 2023 ? Pendant six jours, « Parlons MotoGP » dresse un bilan global de l’année. D’abord, nous allons évoquer ce qui n’a pas marché, les pilotes qui nous ont déçus, les faits qui nous ont énervés, avec, à chaque fois, trois points par épisode. Retrouvez le volet précédent en cliquant ici. Vous êtes prêts ? C’est parti !

 

Du niveau mais pas de spectacle

 

Rarement avait-on vu une saison Moto2 aussi soporifique que celle-ci. Hormis quelques courses intéressantes, le championnat était plié avant même la mi-saison. On savait tous que Pedro Acosta allait l’emporter car Tony Arbolino, son principal concurrent dès l’entame, ne pouvait pas rivaliser avec la vitesse, mais aussi, le génie de l’Espagnol.

Hormis la fin d’exercice exceptionnelle de Fermin Aldeguer et l’explosion de nombreux pilotes, cette saison Moto2 fut particulièrement décevante du point de vue du spectacle. Cela fait maintenant plusieurs années que les batailles entre Andrea Iannone, Scott Redding, Marc Marquez et Pol Espargaro sont loin, et il faudrait que ça change. L’arrivée de Pirelli en lieu et place de Dunlop pourrait parfaitement pimenter la catégorie. Si vous désirez retrouver une analyse complète concernant ce point, cliquez ici.

 

Parlons MotoGP

Pedro Acosta a largement dominé, et on ne peut pas lui en vouloir de gagner avec six secondes d’avance au Mugello. Il était le meilleur. Photo : Red Bull KTM Ajo

 

Un Brad Binder trop bon, ou pas assez ?

 

Le Sud-Africain représente une énigme. Plus proche de la tête en 2023 qu’en 2022, je l’ai senti particulièrement brouillon notamment en deuxième partie de saison. Certes, il nous a offert l’une des plus grandes performances modernes en Argentine, en remportant le Sprint depuis la 15e place sur la grille, mais aussi, a commis des erreurs indignes de son niveau.

Et puis, ce problème sur les dépassements. Toujours en catastrophe, il n’a jamais d’autres choix que de toucher son adversaire au point de corde pour passer. Beaucoup de pilotes ont remarqué cela, notamment Luca Marini au Mans.

Mais d’un autre côté, force est de constater que personne ne pilote la KTM aussi bien que lui. Peut-être que la machine ne lui permet pas de faire autrement, qu’il est constamment obligé de se battre contre elle exactement comme on aurait pu l’interpréter lorsqu’il était derrière Jack Miller à Jerez. Son classement parle pour lui.

Dani Pedrosa, excellent sur ses wild-cards, a pourtant montré qu’il était possible d’avoir une autre approche au guidon de la RC16. À Misano, il a été meilleur que Brad sur l’ensemble du week-end, tout en étant coulé au possible. Oui, mais d’un autre côté, l’Espagnol était frais, et bénéficiait de la dernière évolution de la machine orange.

 

Qui de l’œuf ou de la poule… Photo : KTM

 

L’un dans l’autre, l’apport constant de nouvelles pièces par KTM couplé au profil singulier de Brad Binder, entre génie et lacunes (notamment les qualifications, un gros point noir), rend la situation assez illisible. Je continue de penser qu’il fait partie des cinq meilleurs pilotes du monde, mais je ne peux m’empêcher d’être déçu car je l’imagine en capacité de se battre, sur une saison, avec les Bagnaia et Martin.

 

Pas de tension

 

Espagne-Italie. Une bataille des plus serrées. Deux pilotes géniaux, capables d’exploits rarement vus dans l’histoire moderne. Des machines identiques, dans deux équipes différentes. De quoi avoir l’une des joutes les plus tendues de tous les temps, pas vrai ?

Absolument pas. Hormis pendant les essais libres du Grand Prix de Valence, jamais on ne sentit la moindre once de tension relative à l’attribution du championnat du monde MotoGP, le Saint Graal. Jorge Martin n’a pas voulu livrer de guerre psychologique à Pecco Bagnaia, et préférait rigoler avec lui après la Malaisie où il prit sept secondes par son vis-à-vis.

La camaraderie régnante en MotoGP actuellement a ses bons côtés, certes, mais globalement, cela conduit au déclassement de la discipline. Car qu’on le veuille ou non, que l’on aime bien les conférences de presse piquantes ou non, ce sont les rivalités qui font le sport. Et Pedro Acosta l’a très bien compris, lui aussi disait la même chose dans une interview pour le site officiel MotoGP. Regardez le gain de popularité de la Formule 1 après le fiasco de 2021, ou même, à quel point notre discipline favorite était dans toutes les bouches en 2015 !

J’ai trouvé dommage de ne pas retrouver un peu de tension alors que le spectacle s’y prêtait plus que de raison. Si vous désirez plus de précisions sur cet aspect, retrouvez un article dédié en cliquant ici.

Rendez-vous demain, même heure, pour trois nouveaux points concernant ce que je n’ai pas aimé sur cette saison 2023. N’hésitez pas à m’en donner d’autres en commentaires !

 

Franchement, ça me manque. Photo : Morten Jensen

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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MotoGP, Pramac Ducati répond à Michelin : « Piero Taramasso est intelligent, il sait que Jorge Martin n’a pas oublié son pilotage du jour au lendemain » https://www.paddock-gp.com/motogp-pramac-ducati-repond-a-michelin-piero-taramasso-est-intelligent-il-sait-que-jorge-martin-na-pas-oublie-son-pilotage-du-jour-au-lendemain/ Wed, 13 Dec 2023 16:30:44 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154470 L'intervention de Piero Taramasso au nom de Michelin sur les événement du Qatar concernant Jorge Martin n'a pas calmé Pramac, au contraire.

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Lorsque Piero Taramasso est intervenu pour livrer les conclusions de Michelin sur le pneu arrière incriminé par Jorge Martin au terme d’un Grand Prix du Qatar qui venait de le mettre en ballotage défavorable dans la course au titre face à Pecco Bagnaia, on pensait que c‘était pour solde de tout compte. Au lieu de ça, Gino Borsoi, team manager du team Pramac, a répondu en lui tenant toujours tête, avec ses propres arguments et analyses. Il mentionne aussi qu’il attend toujours l’expertise complète du fameux pneu arrière, un mois après les faits. Heureusement, le même Borsoi écarte clairement la théorie du complot, face à laquelle le représentant Michelin s’est aussi défendu.

Lorsque Piero Taramasso a donné sa réponse au sujet du pneu arrière utilisé par Jorge Martin lors du Grand Prix du Qatar, il a signalé qu’aucun défaut n’avait été constaté au terme d’une analyse approfondie, tout en montrant un certain agacement à voir sa firme Michelin mise sur la sellette plus souvent qu’à son tour, jusqu’à être l’arme d’un complot qui aurait cours dans le paddock.

Au bilan, la responsabilité de l’échec du dimanche soir à Losail serait donc à chercher dans le box Pramac, et donc du côté de Jorge Martin. Une approche que refuse Gino Borsoi, le team manager de l’équipe satellite Ducati qui s’est fendu d’une réponse qui remet la balle au centre… Su AS, on lit ainsi : « je ne veux pas commenter des choses que nous n’avons peut-être pas encore découvertes, mais Jorge Martin, la veille, a gagné une course, et il l’a gagnée comme il l’a gagnée. Son pire résultat jusque-là était est une cinquième place en Australie, où, rétrospectivement le choix du pneu arrière n’était pas le plus correct, mais il nous manquait un demi-circuit et personne ne sait ce qui aurait été arrivé avec le medium ».

« Si je me concentre sur la course au Qatar, c’était une course très étrange, loin du niveau de potentiel de Jorge ». Puis il précise : « une analyse a été réalisée par Pramac et Ducati et il est ressorti qu’en termes de maniement et de réglage de la moto, il n’y a eu aucune erreur ni problème. Quand Taramasso dit que les performances de Jorge n’étaient pas au niveau attendu, j’aime penser qu’il ne pointe pas directement Jorge du doigt. Mais il est intelligent, et ne dit pas que Jorge n’a pas bien effectué son travail. Je tiens à le souligner, mais je dois aussi dire qu’à ce jour nous attendons toujours une réponse de Michelin et une analyse plus complète ».

« Une première analyse de la construction du pneu a été effectuée, dans laquelle Michelin affirme qu’il n’y a eu aucune erreur de fabrication, et nous sommes d’accord qu’il n’y en a pas eu, mais nous attendons toujours une analyse complète du composé. Un mois après la course, nous l’attendons toujours. Jorge Martin n’a pas oublié, à cause de la pression, évidemment, son pilotage du jour le dimanche au Qatar. Lorsqu’un pilote comme lui termine onzième, c’est parce qu’il s’est passé quelque chose. Taramasso, j’insiste, est très intelligent et sait que ce résultat n’est pas le résultat d’une performance mauvaise ou inférieure par rapport aux autres courses de Jorge. Il ne peut pas gagner samedi et terminer onzième le lendemain avec les mêmes réglages. C’est impossible ».

MotoGP |  Borsoi (Pramac Ducati) répond à Michelin sur le "cas" des pneus Qatar.

« Nous ne croyons à aucun complot, Michelin est un fabricant qui mérite tout notre respect »

Gino Borsoi tient aussi à maintenir le débat dans certaines limites : « nous ne croyons à aucun complot. Les choses suivent leur cours et parfois nous ne pouvons pas tout contrôler complètement. Je pense que c’était un dimanche de malchance après un samedi spectaculaire, et c’est tout. Ce sont des trucs de course, point final. À aucun moment nous ne pensons qu’il y a quoi que ce soit derrière cela ».

Cependant, le mystère reste entier : « il y a eu une réunion jeudi à Valence, où Michelin était présent et la conclusion est que la moto ne posait pas de problème, que la température des pneus au moment du départ était encore meilleure que la veille, avec quatre degrés de plus et que le problème ne venait même pas du pilotage de Jorge, avec la même ouverture des gaz et la même utilisation de l’embrayage que la veille. Je tiens à souligner que Jorge a toujours été l’un des meilleurs pilotes Ducati et je ne pense pas qu’il ait oublié comment courir du samedi au dimanche ».

Gino Borsoi mentionne aussi : « Ducati nous a soutenus et accompagnés en mettant en place une équipe de travail spéciale pour tout analyser sur la base des données de Jorge et d’autres pilotes de la marque. Nous leur en sommes très reconnaissants, car cela montre l’intérêt et le soutien de l’usine pour tous ses pilotes, qu’ils roulent pour l’équipe d’usine ou non ».

Puis il termine : « Michelin est un fabricant qui mérite tout notre respect. Bien entendu, nous ne remettons pas en question les résultats des analyses qu’ils nous assurent. Selon l’état actuel des choses, ils constatent que le pneu n’a aucun défaut. Mais j’espère qu’ils respecteront également l’analyse que nous avons effectuée en tant qu’équipe avec Ducati. Nous attendons toujours l’analyse de la composition des pneumatiques. Après la course au Qatar, le contingent a été emmené par Michelin en France, où il a dû être ouvert pour une analyse approfondie. À ce jour, nous ne savons toujours rien de cette analyse. Cela fait maintenant un mois et nous espérons avoir des informations à ce sujet bientôt ».

MotoGP, Pramac répond à Michelin et défend Martin

Le top 2 du Championnat du Monde MotoGP 2023 : Jorge Martin et Pecco Bagnaia

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MotoGP, Michelin donne le verdict de l’enquête sur le pneu de Jorge Martin au Qatar : « blâmer les pneus est l’excuse la plus simple, parler de complots est absurde » https://www.paddock-gp.com/motogp-michelin-donne-le-verdict-de-lenquete-sur-le-pneu-de-jorge-martin-au-qatar-blamer-les-pneus-est-lexcuse-la-plus-simple-parler-de-complots-est-absurde/ Tue, 12 Dec 2023 06:00:22 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1154277 Chez Michelin, on a mis le temps de l''expertise pour répondre à Jorge Martin sur son Grand Prix du Qatar et qui prend le retour de flamme.

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Michelin a été le sujet controversé de l’avant dernière manche de la saison MotoGP au Qatar, avec un Pecco Bagnaia critique au terme de course Sprint sur la qualité de ses pneus tandis que Jorge Martin se montrait encore plus vindicatif après la course disputée le lendemain sur le même tracé de Losail. Les mots ont été rudes, la théorie du complot ourdie et chez le manufacturier unique on en a été blessé. Mais on a attendu l’expertise finale des gommes incriminées avant de contre-attaquer. Car il s’agit bien de cela de la part du représentant du Bibendum Piero Taramasso.

Ce dernier s’est exprimé sur les ondes de la Gazzetta Dello Sport, pour fermer le dossier Jorge Martin au Grand Prix du Qatar 2023. Et il commence avec ce sentiment qui est un bon préliminaire pour ce qui va suivre … « Une saison calme s’est terminée dans la tourmente. Je pense que de nombreux facteurs y ont contribué : le stress de la lutte pour le titre, le marché ouvert des pilotes, la réglementation sur la pression des pneus, l’introduction des sprints qui ont ajouté une charge nerveuse… Ensuite, au Qatar, la performance non conforme aux attentes de Jorge Martin a suscité des controverses et des discussions ».

Justement, Jorge Martin et son analyse lapidaire … Piero Taramasso répond avec cette expertise pour le moins complète : « nous avons fait des analyses sur les machines où ces pneus ont été fabriqués, nous avons vérifié la qualité et les processus de transport, l’historique du pneu, s’ils avaient été chauffés ou non » Conclusion ? « Il n’y avait aucun problème de fabrication. Ni de qualité. C’est sûr ». Et l’homme de Michelin rappelle aussi ce qui s’est passé sur la piste avec Jorge Martin : « un pneu qui ne fonctionne pas ne fonctionne pas lors du tour de chauffe et déjà dans le premier tour, il vous fait rouler une seconde plus lentement ».

Valence Michelin

« Ces critiques formulées par les pilotes et les fans sur les performances des pneus agacent beaucoup chez Michelin »

Il détaille encore : « les six ou sept premiers tours ont été corrects, au quatrième et au septième il a fait le même temps que Bagnaia. Jorge Martin a commis une erreur au départ qui l’a amené à faire glisser le pneu arrière sur plusieurs mètres, et il n’a ensuite eu d’autre choix que de remonter. Il a récupéré trois ou quatre places, et si le pneu ne fonctionne pas, c’est impossible, vous ne pouvez pas le faire. Pour le reste, il y a des facteurs de course qui ont provoqué la dégradation du pneu arrière, puis de l’avant, pour l’avoir amené à rouler une seconde plus lentement ».

Fin du débat ? Pas encore, car chez Michelin, on n’a pas apprécié et on tient à le faire savoir pour prendre date pour l’avenir : « Michelin investit des dizaines de millions d’euros en recherche et développement au sein du MotoGP. Il peut y avoir une marge d’un ou deux dixièmes par tour entre les pneus en tenant compte du fait qu’ils prennent des températures de 150º C et à 350 km/h. Cela fait qu’il est impossible que les milliers de pneus fabriqués chaque année exclusivement pour le MotoGP soient 100% identiques ».

Mais Piero Taramasso dit aussi ceci : « ces critiques formulées par les pilotes et les fans sur les performances des pneus agacent beaucoup, après l’énorme effort que font les techniciens et ingénieurs pour construire les meilleurs pneus possibles. Les critiques sont souvent infondées, et entendre parler de complots, de mauvais pneus mis exprès… est absurde ». Il poursuit : « blâmer les pneus est l’excuse la plus simple. En même temps je regrette que personne n’ait remarqué les 36 records battus cette saison, ni comme en Indonésie, au Qatar et à Valence, que sur un asphalte neuf, le cahier des charges était parfait. C’est un bon résultat, et peu de gens l’ont vu ». Mais nul doute que beaucoup d’autres auront entendu et lu.

Gino Borsoi

Gino Borsoi

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MotoGP, Gino Borsoi fait le bilan : « les propos de Jorge Martin m’ont surpris, peut-être que je n’ai pas réussi à bien lui faire comprendre certaines choses » https://www.paddock-gp.com/motogp-gino-borsoi-fait-le-bilan-les-propos-de-jorge-martin-mont-surpris-peut-etre-que-je-nai-pas-reussi-a-bien-lui-faire-comprendre-certaines-choses/ Sun, 10 Dec 2023 06:00:56 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1153976 Gino Borsoi prend sa part dans la défaite de son team Pramac face à l'usine Ducati et sait qu'il faut encore canaliser Jorge Martin.

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Gino Borsoi a bien cru que sa première expérience en tant que team manager en MotoGP allait se conclure par un retentissant titre mondial sous le pavillon Pramac. Hélas, il a dû acter la défaite face à l’usine Ducati et un Pecco Bagnaia qui aura été plus régulier que son pilote Jorge Martin. Le parcours, au vu du statut et des ambitions de départ, est à louer, mais une défaite reste une défaite. Un retour d’expérience que l’Italien a décidé de faire, pour mieux retenter le coup en 2024. Année qui ne sera pas moins difficile, bien au contraire …

Au micro de GPOne, Gino Borsoi ne peut d’abord cacher sa déception d’avoir échoué si près du but : « sans vouloir être présomptueux, je crois que tous les ingrédients étaient là pour remporter le titre cette année et je pense à tous les moments de toutes les courses où j’ai commis des erreurs. Probablement, si nous ne l’avons pas ramené à la maison, c’est aussi en partie ma faute ». Gino Borsoi s’en veut donc : « honnêtement, je pensais que le temps m’aiderait à le digérer, mais plus le temps passe, plus cela me dérange ».

« Si nous n’avons pas gagné, cela signifie que nous n’avons pas tout géré de la meilleure façon possible, mais même sans être parfait, c’est une saison inoubliable » reconnait-il quand même. Reste que la carte maitresse du team Pramac a été Jorge Martin. Sur lequel il faut encore travailler.

Jorge Martin

Gino Borsoi : « Marc Marquez ? Nous devrons tous le vivre de la manière intelligente possible »

Ainsi, il lui est arrivé aux oreilles ce commentaire du Martinator regrettant sa chute en tête du Grand Prix d’Indonésie, lourde de conséquence dans sa quête du titre, et qu’il explique par la volonté « d’humilier » ses adversaires … « Ses propos m’ont surpris car je n’ai pas vécu ces moments comme ça, et si cela est arrivé comme il le dit, peut-être que je n’ai pas réussi à bien lui faire comprendre certaines choses. C’est une erreur et nous devons tirer la leçon pour mieux gérer la situation à l’avenir ».

Gino Borsoi fait aussi ce constat : « le pilote et la moto sont là, il ne nous manque absolument rien comme il ne nous a manqué absolument rien cette année, notamment d’un point de vue technique. Nous devons remercier Ducati qui s’est toujours très bien comporté avec nous, ils nous ont tout donné sans jamais se retenir, nous donnant la chance de concourir même si c’était un risque pour eux. Ils ont toujours été très présents, chapeau bas à Dall’Igna, Domenicali et à tout Ducati ».

Un traitement qui sera aussi celui de 2024, avec cependant un trublion en plus dans le dispositif Ducati : Marc Marquez … « Nous devrons tous le vivre de la manière intelligente possible » annonce Borsoi : « s’il est plus fort que nous dans certains domaines, nous devrons apprendre de lui. Marc devra aussi découvrir certaines choses et il le fera en apprenant de Pecco, de Jorge, de celui qui sera devant. Ce sera très intéressant de découvrir son style de pilotage, ses caractéristiques et pour notre part nous devrons être bons pour apprendre et être meilleurs que lui ».

Gino Borsoi

Gino Borsoi

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MotoGP Johann Zarco : Son point faible, son cadeau et la Honda… https://www.paddock-gp.com/motogp-johann-zarco-son-point-faible-son-cadeau-et-la-honda/ Fri, 08 Dec 2023 11:30:54 +0000 https://www.paddock-gp.com/?p=1153697 Lié par contrat avec Ducati jusqu’à la fin de l’année 2023, Johann Zarco n’a pas eu le droit de s’exprimer après la journée de test sur la Honda à Valence, mais au fil du week-end précédent, il a abordé différents points concernant ses dernières courses… Un signe qui n’a pas trompé les journalistes est l’arrêt […]

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Lié par contrat avec Ducati jusqu’à la fin de l’année 2023, Johann Zarco n’a pas eu le droit de s’exprimer après la journée de test sur la Honda à Valence, mais au fil du week-end précédent, il a abordé différents points concernant ses dernières courses…

Un signe qui n’a pas trompé les journalistes est l’arrêt brutal de l’annonce des horaires des débriefings du pilote français : visiblement, malgré sa victoire en Australie, il y avait de l’eau dans le gaz entre le numéro 5 et l’équipe italienne entièrement focalisée sur un Jorge Martin en lutte pour le titre mondial. Le point culminant de cette tension a été atteint au Qatar et, du coup, à partir de là l’Avignonnais s’est présenté en salle de presse selon son bon gré et sans son attachée de presse.

« Comme il n’y a plus rien, je viens quand je veux, et s’il n’y a personne je repars » nous a-t-il confié quand nous l’avons interrogé sur le sujet.

Cette tension, nous l’avons nous-mêmes ressentie lorsqu’un des mécaniciens de l’équipe nous a agressé pour pour effacer lui-même deux photos prises au téléphone portable de la moto accidentée de Jorge Martin. Bien dommage tout cela…

« Nous avons eu des tensions au Qatar, nous pouvions le sentir chez les mécaniciens. Ici à Valence, tout le monde se sent beaucoup mieux. Jeudi soir, nous avons fait un très bon dîner avec toute l’équipe et ce dîner nous a aidé tout le monde à réaliser que ce qui a été fait a été fantastique, donc tout le monde a une attitude beaucoup plus positive et a réalisé, parce que tout le monde était trop concentré sur le titre de Jorge. Ils sont donc toujours concentrés sur ce titre, mais avec un esprit positif. Et cela a beaucoup changé. » a déclaré pudiquement le Français qui a en fait failli se battre avec un mécanicien.

Mais son travail dans l’obtention du titre mondial des équipes a bien été reconnu par le propriétaire de l’écurie, Paolo Campinoti, qui lui a remis la traditionnelle montre de fin d’année.

« Oui, j’ai fait un petit discours quand ils m’ont félicité pour tous les podiums et pour les trois années que j’ai passées avec eux, et j’ai dit que j’ai pu vivre de beaux podiums avec Pramac, mais aussi que grâce à Paolo, j’ai pu rencontrer beaucoup de riches personnes (rires), et donc que j’ai pu apprendre ce que c’est que d’être dans un monde de riches. Et le cadeau de la montre a été une confirmation d’être dans un monde riche, une TAG Heuer. Je l’ai laissée à la chambre d’hôtel. Alex n’a pas osé la laisser car il a dit  » je vais me la faire chourrer par la femme de ménage  » (rires), mais moi j’ai dit que j’en avais eu d’autres et que du coup je prenais le risque : on verra à la fin de la semaine. »

Au-delà de ce présent toujours agréable, Johann Zarco a synthétisé brièvement son point faible sur la Ducati…

« J’ai vraiment été meilleur que d’habitude aux essais ce week-end, alors que les week-ends précédents j’avais beaucoup plus de mal, donc j’étais assez content d’avoir cette vitesse. Mais les autres pilotes gèrent beaucoup mieux la dernière partie du freinage et l’entrée du virage, et moi je ne peux pas me battre parce que je n’ai toujours pas le contrôle de la moto comme je le voudrais. Je peux donc être rapide mais je ne peux pas me battre, et c’est le point faible que j’ai eu durant toute l’année. »

Le jour du test, Johann Zarco a découvert le prototype Honda 2024 avant de terminer 17e à une seconde au terme des 61 tours effectués. Il n’a pas pu s’exprimer, tout comme en théorie Marc Márquez, mais tous les autres pilotes de la RC213V que nous avons entendus, Joan Mir et Takaaki Nakagami, se sont déclarés très satisfaits de cette nouvelle version qu’ils ont qualifiée de « bien plus agile et facile à piloter ».

Nous y reviendrons sur le plan technique, mais l’homme de 33 ans pourrait bien rebondir, une fois de plus, et, grâce en partie aux larges concessions accordées, gagner son pari de signer pour deux ans avec le constructeur japonais…

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