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Les circuits accueillant les Grands Prix, et maintenant le MotoGP, sont célèbres pour leurs tracés exigeants et leur ambiance palpitante. Mais que se passe-t-il lorsqu’un élément inattendu entre en scène : la neige ? Cette combinaison peut sembler surprenante, mais elle a déjà eu lieu et les photos publiées ces jours-ci par le comptes Instagram des circuits nous donnent l’occasion de revisiter le passé…

Tout d’abord, il est crucial de comprendre que la neige est extrêmement rare lors des événements MotoGP. Le calendrier de la saison est méticuleusement planifié pour éviter les climats froids et les circuits sont généralement situés dans des régions où la neige est peu probable. Cependant, des surprises météorologiques peuvent toujours survenir. Et elles sont survenues.

Lorsque la neige fait son apparition, cela crée un spectacle visuel époustouflant. Les circuits, habituellement associés à des images de vitesse et de chaleur, se transforment en calmes paysages hivernaux pittoresques. Cela offre aux fans et aux photographes des scènes uniques, combinant la beauté tranquille de la neige avec le décor des intenses et bruyantes compétitions MotoGP. Vous en avez quelques exemples ci-dessous.

Bien sûr, au nom de la sécurité, et même si notre sport favori devient chaque jour un peu plus un spectacle, il serait impensable aujourd’hui d’équiper les MotoGP de pneus cloutés pour affronter le blanc manteau, comme l’ont fait chacun à leur tour Marc Marquez et Dani Pedrosa en Autriche pour Honda et KTM.

Mais c’est justement dans le même pays, cette fois au Salzburgring pour le Grand Prix d’Autriche 1980, que Grand Prix et neige ont eu rendez-vous à la fin du mois d’avril. Non pas un rendez-vous furtif, qui aurait permis un simple report de l’épreuve en attendant la fonte des cristaux, mais un bon mètre de neige et un fort blizzard empêchant l’accès au paddock et obligeant les acteurs du Continental Circus à reprendre la route sans plus attendre, Grand Prix purement et simplement annulé.

En 1981, le même Grand Prix à la même date a dû retarder le début des essais, toujours en raison de la neige, bien que la course ait finalement eu lieu et ait été remportée par Randy Mamola en 500cc, Patrick Fernandez en 350cc et Angel Nieto en 125cc.

Plus près de nous, et sans parler de neige, quelques épreuves MotoGP ont été perturbées par des conditions météorologiques difficiles. Ces événements sont devenus mémorables non seulement pour leur rareté, mais aussi pour la capacité des pilotes et des équipes à s’adapter à ces conditions extrêmes.

Souvenez-vous…
Silverstone 1985, pluie verglaçante et vent violent.
Misano 2007, inondation du circuit et des box.
Indianapolis 2008, ouragan Ike, course arrêtée après 20 tours.
Losail 2009, déluge dans le désert, GP déplacé au lundi.
Silverstone 2011, déluge.
Silverstone 2018, déluge et annulation du GP.

Ce ne sont que quelques exemples parmi les plus marquants, et qui n’englobent pas à l’opposé les conditions extrêmes de chaleur de plus en plus fréquentes, entraînant chez les pilotes brûlures ou état au bord de l’évanouissement…

Heureusement la neige reste quant à elle un phénomène très inhabituel en MotoGP. Elle symbolise toutefois la nature complètement imprévisible de la météo, alors profitons de ces quelques images insolites, et tout simplement belles…